Épidémiologie des traumatismes sportifs de l’enfant et … · préparée sous la direction du...

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UNIVERSITÉ DE LAUSANNE FACULTÉ DE BIOLOGIE ET DE MÉDECINE DÉPARTEMENT MÉDICO-CHIRURGICAL DE PÉDIATRIE SERVICE DE CHIRURGIE PÉDIATRIQUE Médecin Chef: Madame le Docteur Judith Hohlfeld, ME Épidémiologie des traumatismes sportifs de l’enfant et de l’adolescent THÈSE préparée sous la direction du Dr Olivier Reinberg, PD et MER et présentée à la Faculté de Biologie et de Médecine de l’Université de Lausanne pour l’obtention du grade de DOCTEUR EN MÉDECINE par Gregory ZEIER Médecin diplômé de la Confédération Suisse Originaire de Bâle (BS) et Aesch (LU) Lausanne 2006

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UNIVERSITÉ DE LAUSANNE FACULTÉ DE BIOLOGIE ET DE MÉDECINE

DÉPARTEMENT MÉDICO-CHIRURGICAL DE PÉDIATRIE

SERVICE DE CHIRURGIE PÉDIATRIQUE

Médecin Chef: Madame le Docteur Judith Hohlfeld, ME

Épidémiologie des traumatismes sportifs de l’enfant et de l’adolescent

THÈSE

préparée sous la direction du Dr Olivier Reinberg, PD et MER

et présentée à la Faculté de Biologie et de Médecine de l’Université de Lausanne pour l’obtention

du grade de

DOCTEUR EN MÉDECINE

par

Gregory ZEIER

Médecin diplômé de la Confédération Suisse Originaire de Bâle (BS) et Aesch (LU)

Lausanne

2006

� �

Résumé Introduction: Les accidents sont la première cause de mortalité et de morbidité chez les

enfants et les adolescents des deux sexes dès le premier mois de vie. Ils ne sont pas le fruit

du hasard et ne devraient plus être considérés comme une fatalité. Leur nombre peut être

réduit de façon substantielle par une bonne compréhension des processus accidentels et

une information adéquate des intervenants. Cependant, les stratégies de prévention doivent

se fonder sur une analyse locale de la situation. C’est pourquoi nous avons développé en

1990 un programme d’enregistrement prospectif des accidents d’enfants et d’adolescents.

Le présent travail a pour but d'analyser l'épidémiologie de la traumatologie sportive de

l'enfant et de l'adolescent.

Matériel et méthode: Nous disposons d'un programme d’enregistrement prospectif des

accidents d’enfants et d’adolescents de 0 à 16 ans survenus dans le canton de Vaud,

Suisse. De 1990 à 2000, nous avons enregistré 24'900 traumatismes aux urgences du

Service de chirurgie pédiatrique du CHUV de Lausanne, dont 6'890 (28%) étaient des

traumatismes sportifs. Les informations collectées dans cette étude concernent la date de

l'accident, l’âge du patient, le sport pratiqué, le type de lésion(s) et le type de suivi (traitement

ambulatoire, hospitalisation, etc) et permettent une analyse de l’épidémiologie de la

traumatologie sportive de l'enfant sur 11 ans.

Résultats: Nette prédominance masculine (1.6 :1). Plus de 50% des enfants ont entre 12 et

15 ans. Vélo, gymnastique et football dominent, représentant à eux seuls 45% des cas. La

fréquence des accidents obéit, selon le sport concerné, à un rythme saisonnier et dépendant

des vacances. Certaines activités comme la trottinette ou le snowboard apparaissent

soudain à la faveur d’une mode. Le ski occasionne 48% de lésions des membres inférieurs,

le roller 56% de lésions des membres supérieurs, le basket-ball 57% de lésions de la main,

la natation et le plongeon 53% de lésions de la tête ou de la colonne cervicale. Les

contusions représentent 27% des consultations. La fracture la plus courante est celle de

l’avant-bras, représentant 34% des fractures de membres. Les fractures de la main

représentent 69% des fractures de membres au basket-ball, contre 3% dans l’équitation où

les fractures de l’humérus prédominent (42%). 10% des patients sont hospitalisés, et 55%

seront revus ambulatoirement.

Discussion: Chaque sport occasionne des lésions dont le type et la localisation lui sont

propres et qui permettent dans la plupart des cas de reconnaître le mécanisme lésionnel et

de déterminer des stéréotypes.

Conclusion: Une meilleure connaissance des lésions occasionnées par chaque sport devrait

permettre le développement de programmes de prévention mieux adaptés. Ils doivent

associer le plus grand nombre de partenaires possibles, issus de tous les milieux et passant

par une information de ceux-ci.

� �

1. Table des matières Page

1. Table des matières 003

2. Index des tableaux, graphiques, figures et annexe 008

3. Abréviations 024

4. Introduction 025

5. Matériel et méthode 028

5.1. Remarques générales sur le recueil et le tri des résultats 028

5.2. Remarques sur la classification des lésions 031

5.3. Remarques sur la localisation des lésions 032

5.4. Remarques sur un sport en particulier 033

5.4.1. Arts martiaux sauf judo 033

5.4.2. Athlétisme 033

5.4.3. Danse 033

5.4.4. Football 033

5.4.5. Gymnastique 033

5.4.6. Hockeys autres que sur glace 034

5.4.7. Jeux de ballon 034

5.4.8. Natation et plongeon 034

5.4.9. Roller 034

5.4.10. Trottinette 035

5.4.11. Vélo 035

6. Résultats et commentaires 036

6.1. Remarques préliminaires pour une meilleure lecture 036

6.2. Nombre de cas par sport 039

6.3. Proportion de traumatismes sportifs 041

6.4. Évolution du nombre de traumatismes sportifs entre 1990

et 2000 042

6.5. Variation mensuelle 057

6.6. Distribution selon le sexe 072

6.7. Age des patients 088

6.8. Traitement immédiat et issue de la consultation d’urgence 117

� �

Page

6.9. Les lésions rencontrées et leurs localisations, tous sports

confondus 127

6.10. Les sports pris un à un 131

6.10.1. Vélo 131

6.10.2. Gymnastique 134

6.10.3. Football 136

6.10.4. Roller 148

6.10.5. Basket-ball 142

6.10.6. Ski & snowboard 144

6.10.7. Équitation 150

6.10.8. Volley-ball 153

6.10.9. Patinage sur glace 155

6.10.10. Natation & plongeon 157

6.10.11. Jeux de ballon non classés 159

6.10.12. Skateboard 161

6.10.13. Hockey sur glace 163

6.10.14. Judo 165

6.10.15. Handball 167

6.10.16. Trottinette 169

6.10.17. Trampoline 171

6.10.18. Athlétisme 173

6.10.19. Arts martiaux sauf judo 175

6.10.20. Danse 177

6.10.21. Tennis 179

6.10.22. Hockeys autres que sur glace 181

6.10.23. Badminton 183

6.10.24. Base-ball 185

6.10.25. Rugby 187

6.10.26. Autres sports 189

6.11. Les localisations, prises une à une 191

6.11.1. Tête et cou 191

6.11.1.1. Crâne 192

6.11.1.2. Visage 194

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Page

6.11.1.3. Cou 195

6.11.2. Tronc 196

6.11.2.1. Dos 197

6.11.2.2. Région sacrée et coccyx 198

6.11.2.3. Thorax 199

6.11.2.4. Abdomen 200

6.11.2.5. Organes génitaux externes 202

6.11.3. Membre supérieur 203

6.11.3.1. Ceinture scapulaire 204

6.11.3.2. Bras 205

6.11.3.3. Coude 206

6.11.3.4. Avant-bras 207

6.11.3.5. Poignet 208

6.11.3.6. Main 209

6.11.4. Membre inférieur 210

6.11.4.1. Ceinture pelvienne 211

6.11.4.2. Cuisse et fesse 212

6.11.4.3. Genou 213

6.11.4.4. Jambe 214

6.11.4.5. Cheville 215

6.11.4.6. Pied 216

6.12. Les lésions, prises une à une 217

6.12.1. Fractures 217

6.12.1.1. Fractures des membres supérieurs 218

6.12.1.1.1. Fractures de l’omoplate 219

6.12.1.1.2. Fractures de la clavicule 220

6.12.1.1.3. Fractures de l’humérus 221

6.12.1.1.4. Fractures du radius et/ou du

cubitus 222

6.12.1.1.5. Fractures du carpe 223

6.12.1.1.6. Fractures des métacarpiens et/ou

des doigts 224

� �

Page

6.12.1.2. Fractures des membres inférieurs 225

6.12.1.2.1. Fractures du fémur 226

6.12.1.2.2. Fractures de la rotule 227

6.12.1.2.3. Fracture du tibia et/ou du péroné 228

6.12.1.2.4. Fractures du tarse 229

6.12.1.2.5. Fractures des métatarsiens et/ou

des orteils 230

6.12.1.3. Autres fractures osseuses 231

6.12.1.3.1. Fractures du crâne et/ou des os

du visage 231

6.12.1.3.2. Fractures et/ou luxations du rachis

cervical 232

6.12.1.3.3. Fractures et/ou luxations du rachis

non cervical 234

6.12.1.3.4. Fractures du bassin 235

6.12.1.3.5. Fractures des côtes 236

6.12.2. Autres lésions 237

6.12.2.1. Contusions et hématomes 237

6.12.2.2. Entorses 238

6.12.2.3. Plaies et dermabrasions 239

6.12.2.4. Traumatismes crâniens 241

6.12.2.5. Déchirures et élongations musculaires 245

6.12.2.6. Arthrites réactionnelles et tendinites 246

6.12.2.7. Luxations d’un membre 248

6.12.2.8. Lésions abdominales internes 249

6.12.2.9. Infections secondaires à un traumatisme 250

6.12.2.10. Ostéochondroses 251

6.12.2.11. Ruptures tendineuses 253

6.12.2.12. Lésions thoraciques internes 254

6.12.2.13. Brûlures 255

6.12.2.14. Syndromes de loge 256

6.12.2.15. Dissections artérielles 257

6.12.3. Polytraumatismes 258

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Page

6.13. Résultats: les points à retenir 259

7. Conclusion 262

8. Bibliographie 269

9. Annexes 278

2. Index des tableaux, graphiques, figures et annexe

Page

Figure 1 - Problèmes de classifications des accidents 29

Figure 2 - Pyramide des traumatismes 30

Tableau 1 - Nombre de cas par sport 39

Tableau 2 - Les « autres sports » 40

Graphique 1 - Proportion entre traumatismes sportifs et non sportifs 41

Graphique 2 - Évolution du nombre de traumatismes sportifs entre 1990

et 2000

42

Graphique 3 - Variation annuelle des traumatismes dus au vélo 43

Graphique 4 - Variation annuelle des traumatismes dus à la

gymnastique

43

Graphique 5 - Variation annuelle des traumatismes dus au football 44

Graphique 6 - Variation annuelle des traumatismes dus au roller 44

Graphique 7 - Variation annuelle des traumatismes dus au basket-ball 45

Graphique 8 - Variation annuelle des traumatismes dus au ski 45

Graphique 9 - Variation annuelle des traumatismes dus à l’équitation 46

Graphique 10 - Variation annuelle des traumatismes dus au volley-ball 46

Graphique 11 - Variation annuelle des traumatismes dus au patinage sur

glace

47

Graphique 12 - Variation annuelle des traumatismes dus à la natation et

au plongeon

47

Graphique 13 - Variation annuelle des traumatismes dus aux jeux de

ballon

48

Graphique 14 - Variation annuelle des traumatismes dus au snowboard 48

Graphique 15 - Variation annuelle des traumatismes dus au skateboard 49

Graphique 16 - Variation annuelle des traumatismes dus au hockey sur

glace

49

Graphique 17 - Variation annuelle des traumatismes dus au judo 50

Graphique 18 - Variation annuelle des traumatismes dus au handball 50

Graphique 19 - Variation annuelle des traumatismes dus à la trottinette 51

Graphique 20 - Variation annuelle des traumatismes dus au trampoline 51

Graphique 21 - Variation annuelle des traumatismes dus à l’athlétisme 52

Page

Graphique 22 - Variation annuelle des traumatismes dus aux arts

martiaux (judo excepté)

52

Graphique 23 - Variation annuelle des traumatismes dus à la danse 53

Graphique 24 - Variation annuelle des traumatismes dus au tennis 53

Graphique 25 - Variation annuelle des traumatismes dus aux hockeys

autres que sur glace

54

Graphique 26 - Variation annuelle des traumatismes dus au badminton 54

Graphique 27 - Variation annuelle des traumatismes dus au base-ball 55

Graphique 28 - Variation annuelle des traumatismes dus au rugby 55

Graphique 29 - Variation mensuelle des traumatismes sportifs, tous

sports confondus

57

Graphique 30 - Variation mensuelle des traumatismes dus au vélo 57

Graphique 31 - Variation mensuelle des traumatismes dus à la

gymnastique

58

Graphique 32 - Variation mensuelle des traumatismes dus au football 58

Graphique 33 - Variation mensuelle des traumatismes dus au roller 59

Graphique 34 - Variation mensuelle des traumatismes dus au basket-ball 59

Graphique 35 - Variation mensuelle des traumatismes dus au ski 60

Graphique 36 - Variation mensuelle des traumatismes dus à l’équitation 60

Graphique 37 - Variation mensuelle des traumatismes dus au volley-ball 61

Graphique 38 - Variation mensuelle des traumatismes dus au patinage

sur glace

61

Graphique 39 - Variation mensuelle des traumatismes dus à la natation

et au plongeon

62

Graphique 40 - Variation mensuelle des traumatismes dus aux jeux de

ballon

62

Graphique 41 - Variation mensuelle des traumatismes dus au snowboard 63

Graphique 42 - Variation mensuelle des traumatismes dus au

skateboard

63

Graphique 43 - Variation mensuelle des traumatismes dus au hockey sur

glace

64

Graphique 44 - Variation mensuelle des traumatismes dus au judo 64

Graphique 45 - Variation mensuelle des traumatismes dus au handball 65

Graphique 46 - Variation mensuelle des traumatismes dus à la trottinette 65

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Page

Graphique 47 - Variation mensuelle des traumatismes dus au trampoline 66

Graphique 48 - Variation mensuelle des traumatismes dus à l’athlétisme 66

Graphique 49 - Variation mensuelle des traumatismes dus aux arts

martiaux (judo excepté)

67

Graphique 50 - Variation mensuelle des traumatismes dus à la danse 67

Graphique 51 - Variation mensuelle des traumatismes dus au tennis 68

Graphique 52 - Variation mensuelle des traumatismes dus aux hockeys

autres que sur glace

68

Graphique 53 - Variation mensuelle des traumatismes dus au badminton 69

Graphique 54 - Variation mensuelle des traumatismes dus au base-ball 69

Graphique 55 - Variation mensuelle des traumatismes dus au rugby 70

Graphique 56 - Distribution des traumatismes sportifs entre les sexes -

tous sports confondus

72

Graphique 57 - Distribution des traumatismes sportifs entre les sexes 72

Graphique 58 - Distribution des traumatismes sportifs entre les sexes:

sports principaux

73

Graphique 59 - Fréquence des différents types de lésions - comparaison

entre filles et garçons, tous sports confondus

74

Graphique 60 - Vélo: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

75

Graphique 61 - Gymnastique: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

75

Graphique 62 - Football: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

76

Graphique 63 - Roller: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

76

Graphique 64 - Basket-ball: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

77

Graphique 65 - Ski: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

77

Graphique 66 - Équitation: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

78

Graphique 67 - Volley-ball: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

78

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Page

Graphique 68 - Patinage sur glace: fréquence des différents types de

lésions - comparaison entre filles et garçons

79

Graphique 69 - Natation et plongeon: fréquence des différents types de

lésions - comparaison entre filles et garçons

79

Graphique 70 - Jeux de ballon: fréquence des différents types de lésions

- comparaison entre filles et garçons

80

Graphique 71 - Snowboard: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

80

Graphique 72 - Skateboard: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

81

Graphique 73 - Hockey sur glace: fréquence des différents types de

lésions - comparaison entre filles et garçons

81

Graphique 74 - Judo: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

82

Graphique 75 - Handball: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

82

Graphique 76 - Trottinette: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

83

Graphique 77 - Trampoline: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

83

Graphique 78 - Athlétisme: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

84

Graphique 79 - Arts martiaux (judo excepté): fréquence des différents

types de lésions - comparaison entre filles et garçons

84

Graphique 80 - Danse: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

85

Graphique 81 - Tennis: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

85

Graphique 82 - Hockeys autres que sur glace: fréquence des différents

types de lésions - comparaison entre filles et garçons

86

Graphique 83 - Badminton: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

86

Graphique 84 - Base-ball: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

87

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Page

Graphique 85 - Rugby: fréquence des différents types de lésions -

comparaison entre filles et garçons

87

Graphique 86 - Âge des patients, tous sports confondus 88

Graphique 87 - Âge des patients, comparaison entre les sexes, tous

sports confondus

88

Graphique 88 - Vélo: âge des patients 89

Graphique 89 - Vélo: âge des patients, comparaison entre les sexes 89

Graphique 90 - Gymnastique: âge des patients 90

Graphique 91 - Gymnastique: âge des patients, comparaison entre les

sexes

90

Graphique 92 - Football: âge des patients 91

Graphique 93 - Football: âge des patients, comparaison entre les sexes 91

Graphique 94 - Roller: âge des patients 92

Graphique 95 - Roller: âge des patients, comparaison entre les sexes 92

Graphique 96 - Basket-ball: âge des patients 93

Graphique 97 - Basket-ball: âge des patients, comparaison entre les

sexes

93

Graphique 98 - Ski: âge des patients 94

Graphique 99 - Ski: âge des patients, comparaison entre les sexes 94

Graphique 100 - Équitation: âge des patients 95

Graphique 101 - Équitation: âge des patients, comparaison entre les

sexes

95

Graphique 102 - Volley-ball: âge des patients 96

Graphique 103 - Volley-ball: âge des patients, comparaison entre les

sexes

96

Graphique 104 - Patinage sur glace: âge des patients 97

Graphique 105 - Patinage sur glace: âge des patients, comparaison entre

les sexes

97

Graphique106 - Natation et plongeon: âge des patients 98

Graphique 107 - Natation et plongeon: âge des patients, comparaison

entre les sexes

98

Graphique 108 - Jeux de ballon: âge des patients 99

Graphique 109 - Jeux de ballon: âge des patients, comparaison entre les

sexes

99

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Page

Graphique 110 - Snowboard: âge des patients 100

Graphique 111 - Snowboard: âge des patients, comparaison entre les

sexes

100

Graphique 112 - Skateboard: âge des patients 101

Graphique 113 - Skateboard: âge des patients, comparaison entre les

sexes

101

Graphique 114 - Hockey sur glace: âge des patients 102

Graphique 115 - Hockey sur glace: âge des patients, comparaison entre

les sexes

102

Graphique 116 - Judo: âge des patients 103

Graphique 117 - Judo: âge des patients, comparaison entre les sexes 103

Graphique 118 - Handball: âge des patients 104

Graphique 119 - Handball: âge des patients, comparaison entre les sexes 104

Graphique 120 - Trottinette: âge des patients 105

Graphique 121 - Trottinette: âge des patients, comparaison entre les

sexes

105

Graphique 122 - Trampoline: âge des patients 106

Graphique 123 - Trampoline: âge des patients, comparaison entre les

sexes

106

Graphique 124 - Athlétisme: âge des patients 107

Graphique 125 - Athlétisme: âge des patients, comparaison entre les

sexes

107

Graphique 126 - Arts martiaux (judo excepté): âge des patients 108

Graphique 127 - Arts martiaux (judo excepté): âge des patients,

comparaison entre les sexes

108

Graphique 128 - Danse: âge des patients 109

Graphique 129 - Danse: âge des patients, comparaison entre les sexes 109

Graphique 130 - Tennis: âge des patients 110

Graphique 131 - Tennis: âge des patients, comparaison entre les sexes 110

Graphique 132 - Hockeys autres que sur glace: âge des patients 111

Graphique 133 - Hockeys autres que sur glace: âge des patients,

comparaison entre les sexes

111

Graphique 134 - Badminton: âge des patients 112

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Page

Graphique 135 - Badminton: âge des patients, comparaison entre les

sexes

112

Graphique 136 - Base-ball: âge des patients 113

Graphique 137 - Base-ball: âge des patients, comparaison entre les sexes 113

Graphique 138 - Rugby: âge des patients 114

Graphique 139 - Rugby: âge des patients, comparaison entre les sexes 114

Graphique 140 - Suite de la prise en charge, tous sports confondus 117

Graphique 141 - Suite de la prise en charge des accidents de vélo 117

Graphique 142 - Suite de la prise en charge des accidents de

gymnastique

117

Graphique 143 - Suite de la prise en charge des accidents de football 118

Graphique 144 - Suite de la prise en charge des accidents de roller 118

Graphique 145 - Suite de la prise en charge des accidents de basket-ball 118

Graphique 146 - Suite de la prise en charge des accidents de ski 118

Graphique 147 - Suite de la prise en charge des accidents d’équitation 119

Graphique 148 - Suite de la prise en charge des accidents de volley-ball 119

Graphique 149 - Suite de la prise en charge des accidents de patinage

sur glace

119

Graphique 150 - Suite de la prise en charge des accidents de natation et

plongeon

119

Graphique 151 - Suite de la prise en charge des accidents de jeux de

ballon

120

Graphique 152 - Suite de la prise en charge des accidents de snowboard 120

Graphique 153 - Suite de la prise en charge des accidents de skateboard 120

Graphique 154 - Suite de la prise en charge des accidents de hockey sur

glace

120

Graphique 155 - Suite de la prise en charge des accidents de judo 121

Graphique 156 - Suite de la prise en charge des accidents de handball 121

Graphique 157- Suite de la prise en charge des accidents de trottinette 121

Graphique 158 - Suite de la prise en charge des accidents de trampoline 121

Graphique 159 - Suite de la prise en charge des accidents d’athlétisme 122

Graphique 160 - Suite de la prise en charge des accidents d’arts martiaux

(judo excepté)

122

Graphique 161 - Suite de la prise en charge des accidents de danse 122

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Page

Graphique 162 - Suite de la prise en charge des accidents de tennis 122

Graphique 163 - Suite de la prise en charge des accidents de hockeys

autres que sur glace

123

Graphique 164 - Suite de la prise en charge des accidents de badminton 123

Graphique 165 - Suite de la prise en charge des accidents de base-ball 123

Graphique 166 - Suite de la prise en charge des accidents de rugby 123

Graphique 167 - Suite de la prise en charge des accidents d’autres sports 124

Graphique 168 - Fréquence des interventions en salle d’opération dans la

prise en charge d’un sport donné

125

Graphique 169 - Fréquence des sutures dans la prise en charge d’un

sport donné

125

Graphique 170 - Nombre de réanimations cardio-respiratoires dans la

prise en charge d’un sport donné

126

Graphique 171 - Localisation détaillée des lésions, tous sports confondus 127

Graphique 172 - Sites les plus fréquemment touchés, tous sports

confondus

127

Graphique 173 - Lésions rencontrées, tous sports confondus 128

Graphique 174 - Lésions les plus fréquemment observées, tous sports

confondus

128

Graphique 175 - Fractures rencontrées, tous sports confondus 129

Graphique 176 - Os les plus fréquemment fracturés, tous sports

confondus

129

Graphique 177 - Nombre de cas par sports 131

Graphique 178 - Vélo: localisation des lésions 131

Graphique 179 - Vélo: lésions rencontrées 132

Graphique 180 - Vélo: fractures rencontrées 132

Graphique 181 - Évolution avec les années du nombre de TC à vélo 133

Graphique 182 - Gymnastique: localisation des lésions 134

Graphique 183 - Gymnastique: lésions rencontrées 134

Graphique 184 - Gymnastique: fractures rencontrées 135

Graphique 185 - Football: localisation des lésions 136

Graphique 186 - Football: lésions rencontrées 136

Graphique 187 - Football: fractures rencontrées 137

Graphique 188 - Roller: localisation des lésions 138

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Page

Graphique 189 - Roller: lésions rencontrées 138

Graphique 190 - Roller: fractures rencontrées 139

Graphique 191 - Évolution comparée du nombre d’accidents de roller, de

skateboard et de trottinette avec les années

139

Graphique 192 - Évolution avec les années du nombre de fractures de

l’avant-bras à roller

140

Graphique 193 - Basket-ball: localisation des lésions 142

Graphique 194 - Basket-ball: lésions rencontrées 142

Graphique 195 - Basket-ball: fractures rencontrées 143

Graphique 196 - Évolution avec les années du nombre de fractures des

os longs des membres inférieurs à ski

144

Graphique 197 - Évolution avec les années du nombre de fractures des

os longs des membres inférieurs à ski: comparaison

avec le nombre total de lésions dues au ski

0000

144

Graphique 198 - Comparaison de l’évolution avec les années du nombre

de traumatismes dus au ski et au snowboard

145

Graphique 199 - Ski: localisation des lésions 146

Graphique 200 - Snowboard: localisation des lésions 146

Graphique 201 - Ski: lésions rencontrées 147

Graphique 202 - Snowboard: lésions rencontrées 147

Graphique 203 - Ski: fractures rencontrées 148

Graphique 204 - Snowboard: fractures rencontrées 148

Graphique 205 - Équitation: localisation des lésions 150

Graphique 206 - Équitation: lésions rencontrées 150

Graphique 207 - Équitation: fractures rencontrées 151

Graphique 208 - Volley-ball: localisation des lésions 153

Graphique 209 - Volley-ball: lésions rencontrées 153

Graphique 210 - Volley-ball: fractures rencontrées 154

Graphique 211 - Patinage sur glace: localisation des lésions 155

Graphique 212 - Patinage sur glace: lésions rencontrées 155

Graphique 213 - Patinage sur glace: fractures rencontrées 156

Graphique 214 - Natation et plongeon: localisation des lésions 157

Graphique 215 - Natation et plongeon: lésions rencontrées 157

Graphique 216 - Natation et plongeon: fractures rencontrées 158

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Page

Graphique 217 - Jeux de ballon: localisation des lésions 159

Graphique 218 - Jeux de ballon: lésions rencontrées 159

Graphique 219 - Jeux de ballon: fractures rencontrées 160

Graphique 220 - Skateboard: localisation des lésions 161

Graphique 221 - Skateboard: lésions rencontrées 161

Graphique 222 - Skateboard: fractures rencontrées 162

Graphique 223 - Hockey sur glace: localisation des lésions 163

Graphique 224 - Hockey sur glace: lésions rencontrées 163

Graphique 225 - Hockey sur glace: fractures rencontrées 164

Graphique 226 - Judo: localisation des lésions 165

Graphique 227 - Judo: lésions rencontrées 165

Graphique 228 - Judo: fractures rencontrées 166

Graphique 229 - Handball: localisation des lésions 167

Graphique 230 - Handball: lésions rencontrées 167

Graphique 231 - Handball: fractures rencontrées 168

Graphique 232 - Trottinette: localisation des lésions 169

Graphique 233 - Trottinette: lésions rencontrées 169

Graphique 234 - Trottinette: fractures rencontrées 170

Graphique 235 - Trampoline: localisation des lésions 171

Graphique 236 - Trampoline: lésions rencontrées 171

Graphique 237 - Trampoline: fractures rencontrées 172

Graphique 238 - Athlétisme: localisation des lésions 173

Graphique 239 - Athlétisme: lésions rencontrées 173

Graphique 240 - Athlétisme: fractures rencontrées 174

Graphique 241 - Arts martiaux (judo excepté): localisation des lésions 175

Graphique 242 - Arts martiaux (judo excepté): lésions rencontrées 175

Graphique 243 - Arts martiaux (judo excepté): fractures rencontrées 176

Graphique 244 - Danse: localisation des lésions 177

Graphique 245 - Danse: lésions rencontrées 177

Graphique 246 - Danse: fractures rencontrées 178

Graphique 247 - Tennis: localisation des lésions 179

Graphique 248 - Tennis: lésions rencontrées 179

Graphique 249 - Tennis: fractures rencontrées 180

Graphique 250 - Hockeys autres que sur glace: localisation des lésions 181

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Page

Graphique 251 - Hockeys autres que sur glace: lésions rencontrées 181

Graphique 252 - Hockeys autres que sur glace: fractures rencontrées 182

Graphique 253 - Badminton: localisation des lésions 183

Graphique 254 - Badminton: lésions rencontrées 183

Graphique 255 - Badminton: fractures rencontrées 184

Graphique 256 - Base-ball: localisation des lésions 185

Graphique 257 - Base-ball: lésions rencontrées 185

Graphique 258 - Base-ball: fractures rencontrées 186

Graphique 259 - Rugby: localisation des lésions 187

Graphique 260 - Rugby: lésions rencontrées 187

Graphique 261 - Rugby: fractures rencontrées 188

Graphique 262 - Autres sports: localisation des lésions 189

Graphique 263 - Autres sports: lésions rencontrées 189

Graphique 264 - Autres sports: fractures rencontrées 190

Graphique 265 - Fréquence des atteintes de la tête et du cou selon le

sport

191

Graphique 266 - Fréquence des atteintes du crâne selon le sport 192

Graphique 267 - Contribution de chaque sport aux lésions du crâne 192

Graphique 268 - Fréquence des atteintes du visage selon le sport 194

Graphique 269 - Contribution de chaque sport aux lésions du visage 194

Graphique 270 - Fréquence des atteintes du cou selon le sport 195

Graphique 271 - Contribution de chaque sport aux lésions du cou 195

Graphique 272 - Fréquence des atteintes du tronc selon le sport 196

Graphique 273 - Fréquence des atteintes du dos selon le sport 197

Graphique 274 - Contribution de chaque sport aux lésions du dos 197

Graphique 275 - Fréquence des atteintes de la région sacrée et du coccyx

selon le sport

198

Graphique 276 - Contribution de chaque sport aux lésions de la région

sacrée et du coccyx

198

Graphique 277 - Fréquence des atteintes du thorax selon le sport 199

Graphique 278 - Contribution de chaque sport aux lésions du thorax 199

Graphique 279 - Fréquence des atteintes de l’abdomen selon le sport 200

Graphique 280 - Contribution de chaque sport aux lésions de l’abdomen 200

Graphique 281 - Fréquence des atteintes des OGE selon le sport 202

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Page

Graphique 282 - Contribution de chaque sport aux lésions des OGE 202

Graphique 283 - Fréquence des atteintes d’un membre supérieur selon le

sport

203

Graphique 284 - Fréquence des atteintes de la ceinture scapulaire selon

le sport

204

Graphique 285 - Contribution de chaque sport aux lésions de la ceinture

scapulaire

204

Graphique 286 - Fréquence des atteintes du bras selon le sport 205

Graphique 287 - Contribution de chaque sport aux lésions du bras 205

Graphique 288 - Fréquence des atteintes du coude selon le sport 206

Graphique 289 - Contribution de chaque sport aux lésions du coude 206

Graphique 290 - Fréquence des atteintes de l’avant-bras selon le sport 207

Graphique 291 - Contribution de chaque sport aux lésions de l’avant-bras 207

Graphique 292 - Fréquence des atteintes du poignet selon le sport 208

Graphique 293 - Contribution de chaque sport aux lésions du poignet 208

Graphique 294 - Fréquence des atteintes de la main selon le sport 209

Graphique 295 - Contribution de chaque sport aux lésions de la main 209

Graphique 296 - Fréquence des atteintes du membre inférieur selon le

sport

210

Graphique 297 - Fréquence des atteintes de la ceinture pelvienne selon le

sport

211

Graphique 298 - Contribution de chaque sport aux lésions de la ceinture

pelvienne

211

Graphique 299 - Fréquence des atteintes de la cuisse et de la fesse selon

le sport

212

Graphique 300 - Contribution de chaque sport aux lésions de la cuisse et

de la fesse

212

Graphique 301 - Fréquence des atteintes du genou selon le sport 213

Graphique 302 - Contribution de chaque sport aux lésions du genou 213

Graphique 303 - Fréquence des atteintes de la jambe selon le sport 214

Graphique 304 - Contribution de chaque sport aux lésions de la jambe 214

Graphique 305 - Fréquence des atteintes de la cheville selon le sport 215

Graphique 306 - Contribution de chaque sport aux lésions de la cheville 215

Graphique 307 - Fréquence des atteintes du pied selon le sport 216

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Page

Graphique 308 - Contribution de chaque sport aux lésions du pied 216

Graphique 309 - Fréquence des fractures des membres supérieurs selon

le sport

218

Graphique 310 - Contribution de chaque sport aux fractures des membres

supérieurs

218

Graphique 311 - Fréquence des fractures de l’omoplate selon le sport 219

Graphique 312 - Contribution de chaque sport aux fractures de l’omoplate 219

Graphique 313 - Fréquence des fractures de la clavicule selon le sport 220

Graphique 314 - Contribution de chaque sport aux fractures de la

clavicule

220

Graphique 315 - Fréquence des fractures de l’humérus selon le sport 221

Graphique 316 - Contribution de chaque sport aux fractures de l’humérus 221

Graphique 317 - Fréquence des fractures du radius et/ou du cubitus selon

le sport

222

Graphique 318 - Contribution de chaque sport aux fractures du radius

et/ou du cubitus

222

Graphique 319 - Fréquence des fractures du carpe selon le sport 223

Graphique 320 - Contribution de chaque sport aux fractures du carpe 223

Graphique 321 - Fréquence des fractures des métacarpiens et/ou des

doigts selon le sport

224

Graphique 322 - Contribution de chaque sport aux fractures des

métacarpiens et/ou des doigts

224

Graphique 323 - Fréquence des fractures des membres inférieurs selon le

sport

225

Graphique 324 - Contribution de chaque sport aux fractures des membres

inférieurs

225

Graphique 325 - Fréquence des fractures du fémur selon le sport 226

Graphique 326 - Contribution de chaque sport aux fractures du fémur 226

Graphique 327 - Fréquence des fractures de la rotule selon le sport 227

Graphique 328 - Contribution de chaque sport aux fractures de la rotule 227

Graphique 329 - Fréquence des fractures du tibia et/ou du péroné selon le

sport

228

Graphique 330 - Contribution de chaque sport aux fractures du tibia et/ou

du péroné

228

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Page

Graphique 331 - Fréquence des fractures du tarse selon le sport 229

Graphique 332 - Contribution de chaque sport aux fractures du tarse 229

Graphique 333 - Fréquence des fractures des métatarsiens et/ou des

orteils selon le sport

230

Graphique 334 - Contribution de chaque sport aux fractures des

métatarsiens et/ou des orteils

230

Graphique 335 - Fréquence des fractures du crâne et/ou des os du visage

selon le sport

231

Graphique 336 - Contribution de chaque sport aux fractures du crâne

et/ou des os du visage

231

Graphique 337 - Fréquence des fractures et/ou des luxations du rachis

cervical selon le sport

232

Graphique 338 - Contribution de chaque sport aux fractures et/ou aux

luxations du rachis cervical

232

Graphique 339 - Fréquence des fractures et/ou des luxations du rachis

non cervical selon le sport

234

Graphique 340 - Contribution de chaque sport aux fractures et/ou aux

luxations du rachis non cervical

234

Graphique 341 - Fréquence des fractures du bassin selon le sport 235

Graphique 342 - Contribution de chaque sport aux fractures du bassin 235

Graphique 343 - Fréquence des fractures des côtes selon le sport 236

Graphique 344 - Contribution de chaque sport aux fractures des côtes 236

Graphique 345 - Fréquence des contusions et hématomes selon le sport 237

Graphique 346 - Contribution de chaque sport aux contusions et aux

hématomes

237

Graphique 347 - Fréquence des entorses selon le sport 238

Graphique 348 - Contribution de chaque sport aux entorses 238

Graphique 349 - Fréquence des plaies et dermabrasions selon le sport 239

Graphique 350 - Contribution de chaque sport aux plaies et

dermabrasions

239

Graphique 351 - TC traités ambulatoirement, fréquence selon le sport 241

Graphique 352 - TCC nécessitant une hospitalisation, fréquence selon le

sport

241

Graphique 353 - Fréquence des TC et TCC selon le sport 242

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Page

Graphique 354 - Contribution de chaque sport aux TC traités

ambulatoirement

242

Graphique 355 - Contribution de chaque sport aux TCC nécessitant une

hospitalisation

243

Graphique 356 - Contribution de chaque sport aux TC et TCC 243

Graphique 357 - Fréquence des déchirures et élongations musculaires

selon le sport

245

Graphique 358 - Contribution de chaque sport aux déchirures et

élongations musculaires

245

Graphique 359 - Fréquence des tendinites et arthrites réactionnelles selon

le sport

246

Graphique 360 - Contribution de chaque sport aux tendinites et arthrites

réactionnelles

246

Graphique 361 - Fréquence de luxations de membres selon le sport 248

Graphique 362 - Contribution de chaque sport aux luxations de membres 248

Graphique 363 - Fréquence des lésions abdominales internes selon le

sport

249

Graphique 364 - Contribution de chaque sport aux lésions abdominales

internes

249

Graphique 365 - Fréquence des infections secondaires à un traumatisme

selon le sport

250

Graphique 366 - Contribution de chaque sport aux infections secondaires

à un traumatisme

250

Graphique 367 - Fréquence des ostéochondroses selon le sport 251

Graphique 368 - Contribution de chaque sport aux ostéochondroses 251

Graphique 369 - Fréquence des ruptures tendineuses selon le sport 253

Graphique 370 - Contribution de chaque sport aux ruptures tendineuses 253

Graphique 371 - Fréquence des lésions thoraciques internes selon le

sport

254

Graphique 372 - Contribution de chaque sport aux lésions thoraciques

internes

254

Graphique 373 - Fréquence des brûlures selon le sport 255

Graphique 374 - Contribution de chaque sport aux brûlures 255

Graphique 375 - Fréquence des syndromes de loge selon le sport 256

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Page

Graphique 376 - Contribution de chaque sport aux syndromes de loge 256

Graphique 377 - Fréquence des dissections artérielles selon le sport 257

Graphique 378 - Contribution de chaque sport aux dissections artérielles 257

Graphique 379 - Fréquence des polytraumatismes selon le sport 258

Graphique 380 - Contribution de chaque sport aux polytraumatismes 258

Tableau 3 - Récapitulatif: lésions les plus fréquentes et sites les plus

touchés pour les six sports occasionnant le plus de

traumatismes

0000

259

Tableau 4 - Récapitulatif: les sports les plus concernés par les six

lésions les plus fréquemment rencontrées, toutes

localisations confondues

0000

260

Tableau 5 - Récapitulatif: les sports les plus concernés par les six

localisations les plus fréquemment rencontrées, toutes

lésions confondues

0000

261

Figure 3 - Les coûts indirects: la partie immergée de l’iceberg 264

Annexe 1 - Base de données utilisée 278

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3. Abréviations

Voici la liste des abréviations utilisées:

ambul ambulatoire

BPA Bureau suisse de Prévention des Accidents

CHUV Centre Hospitalier Universitaire Vaudois

déch déchirure

élong élongation

F fille (féminin)

fract fracture

hospit hospitalisation

inf inférieur

M garçon (masculin)

N, nb nombre

OGE organes génitaux externes

ORL oto-rhino-laryngologie

sup supérieur

TC traumatisme crânien

TCC traumatisme crânio-cérébral

ttt traitement, traité

VTT vélo tout terrain

y.c. y compris

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4. Introduction

Les accidents sont la première cause de mortalité et de morbidité chez les enfants et

les adolescents des deux sexes dès le premier mois de vie, représentant 40% des

décès des enfants de 1 à 10 ans et constituent la première cause d’hospitalisation [1,

2, 3].

Il est à noter qu’en français le terme « accident » est déplaisant car il porte en lui une

connotation de fatalité qui prête à confusion. Le dictionnaire Littré définit d’ailleurs un

accident comme un « événement fortuit, ordinairement malheureux ou

dommageable ». Les traumatismes ne sont pas le fruit du hasard et ne devraient plus

être considérés comme une fatalité. Les anglophones ont la chance d’avoir, avec le

mot « injury » une alternative plus neutre qui correspond mieux au message que l’on

essaie de faire passer ici [4]. Comme l’a écrit Susan S. Gallagher, pionnière des

programmes de prévention des accidents d’enfants dans l’état du Massachusetts en

1980:

"La plus importante limitation dans l’amélioration du contrôle des

traumatismes d’enfants est la croyance de chacun d’entre nous

que les accidents sont le fruit du hasard et qu’ils ne peuvent pas

être prédits. L’utilisation du terme accident implique cette

imprédictibilité.

En fait, les accidents ne surviennent pas plus par hasard que les

maladies". [5]

Le nombre d’accidents peut être réduit de façon substantielle par une bonne

compréhension des processus accidentels et une information adéquate des

intervenants. Les programmes s’appuyant sur une analyse épidémiologique et

soutenus par des autorités motivées ont fait la preuve de leur efficacité. Cependant,

les stratégies de prévention doivent se fonder sur une analyse locale de la situation,

notamment dans le cas du sport. En effet, les risques ne sont pas les mêmes selon

le lieu, aussi bien pour des raisons géographiques (rues en pente, centres sportifs,

etc), et climatiques (sports de neige) que de traditions (base-ball aux USA, rugby en

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France ou en Angleterre) et de modes (trottinette, roller). Les risques changent

également avec le temps: le matériel et les matériaux évoluent, des sports

apparaissent et disparaissent. Une stratégie de prévention doit donc être limitée dans

le temps et dans l’espace. C’est pourquoi nous avons développé en 1990 un

programme d’enregistrement prospectif des accidents d’enfants et d’adolescents. Le

présent travail a pour but d'analyser l'épidémiologie de la traumatologie sportive de

l'enfant et de l'adolescent. Il paraît en effet logique de tenter de comprendre

comment ces accidents surviennent pour en réduire le nombre.

Le cas du CHUV, comme celui de certains autres hôpitaux universitaires, est

particulier. Il s’agit non seulement d’un hôpital de proximité mais également de

l’hôpital de référence pour le canton de Vaud et, avec Berne et Genève notamment,

pour des cantons comme le Valais, Fribourg et Neuchâtel qui n’ont pas de centre

universitaire.

Il est donc important, pour donner toute sa signification à ce qui précède, de situer

l’étude dans son contexte. Lausanne est une agglomération qui compte, banlieues

comprises, environ 250'000 habitants. La ville est très escarpée. Elle a son point

culminant à 872 mètres d’altitude et plonge dans le lac Léman 500 mètres plus bas.

Cette situation particulière profite bien sûr à certains sports et deux compétitions de

roller sont organisées chaque été, réunissant notamment certains des meilleurs

spécialistes européens, voire mondiaux, de descente. La situation de la ville rend

bien sûr certains sports, comme la trottinette, particulièrement dangereux, et

d’autres, comme le vélo, relativement difficiles. Lausanne se trouve en outre à 30

minutes de voitures des Alpes, ce qui rend aisée la pratique des sports d’hiver. La

ville possède une équipe de hockey sur glace suivie par un public nombreux.

Football, basket-ball et volley-ball sont également bien représentés. Le lac et

plusieurs piscines permettent la pratique de la natation et de différents sports

nautiques. Plusieurs centres équestres sont en outre situés à une quinzaine de

minutes de voiture du centre, à proximité des nombreuses forêts et plaines.

Il est également important de rendre ici au mot « sport » le sens qui lui appartient. On

ne parle pas uniquement de compétition. Seuls 10% des enfants et des adolescents

pratiquent un sport de compétition [6] et le sport de haut niveau a probablement une

place négligeable dans notre série. Son importance réelle n’a malheureusement pas

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pu être précisée. Ici, lorsqu’on parle de sport, on parle de pratique sportive dans son

sens le plus large, c’est-à-dire tout aussi bien du match de football opposant deux

équipes junior que de la partie jouée entre élèves à la récréation. On parlera donc

plus volontiers de « vélo » que de « cyclisme », et on comprendra « piscine » dans le

mot « natation » [7].

Le sport est intégré sans la vie scolaire de l’enfant et est souvent au centre de sa vie

extrascolaire. Comme le dit Bensahel [8] « Aujourd’hui, l’enfant, dès lors qu’il a appris

à coordonner ses gestes et à suivre un enseignement physique, est admis à

pratiquer une activité sportive. Pour certains sports, le seuil est régulièrement

abaissé afin que l’enfant puisse plus précocement s’intégrer à la vie sociale ».

L’enfant n’est pas un adulte en réduction. La physiologie et la psychologie de

l’enfant, et donc le nombre, le type et la localisation des lésions, varient selon son

âge [6]. L’enfant a une grande partie de son squelette formée de cartilage. Avec la

croissance, l’ossification progressant, les propriétés biomécaniques du squelette se

modifient et avec elles le type de lésions rencontrées. L’os de l’enfant se comporte

comme une structure physique à mi-chemin entre une structure plastique et une

structure élastique et présentera des lésions comme les fractures en motte de beurre

ou en bois vert, inconnues chez l’adulte dont l’os est beaucoup plus clastique. De

plus, beaucoup de mécanismes provoquant des entorses chez l’adulte induiront

préférentiellement chez l’enfant, du fait de la relative fragilité de l’os par rapport aux

jonctions ostéo-ligamentaire et ostéo-tendineuse qui sont particulièrement solides

durant la croissance, des avulsions d’apophyses osseuses.

Il est nécessaire de connaître les particularités de l’enfant, ses atouts et ses

faiblesses dans la pratique sportive. Ceci est possible, notamment en lui faisant

profiter des connaissances que nous pouvons acquérir au fil du temps grâce à ce

type d’études, en observant les erreurs commises, les situations à risque, en

analysant les traumatismes de ses prédécesseurs afin de tenter de lui éviter le même

sort !

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5. Matériel et méthode

Nous disposons d'un programme d’enregistrement prospectif des accidents d’enfants

et d’adolescents de 0 à 16 ans (15 ans et 364 jours) survenus dans le canton de

Vaud. Du 1.1.1990 au 31.12.2000, nous avons enregistré 24'900 traumatismes aux

urgences du Service de chirurgie pédiatrique du CHUV de Lausanne, dont 6'890

(28%) étaient des traumatismes sportifs. Les informations collectées dans cette

étude sont relevées sur les fiches remplies aux urgences par le médecin recevant

l’enfant, ainsi que sur son dossier en cas d’hospitalisation (cf. Annexe 1). Elles

concernent la date de l'accident, l’âge du patient, le sport pratiqué, les circonstances

de l’accident, le type de lésion(s) et le type de suivi (traitement ambulatoire,

hospitalisation, etc) et permettent une analyse épidémiologie de la traumatologie

sportive de l'enfant sur 11 ans.

5.1. Remarques générales sur le recueil et le tri des

résultats

Il existe de nombreux problèmes de définitions dans les analyses épidémiologiques

des accidents. Par exemple, l’accident d’enfant piéton sur le chemin de l’école peut

être classé comme accident de la voie publique ou comme accident scolaire et

l’accident de gymnastique scolaire comme accident scolaire ou comme accident de

sport (fig. 1). Il est donc nécessaire de faire des choix et de définir des critères de

sélection et de classification.

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Figure 1 – Problèmes de classifications des accidents (d’après O. Reinberg)

Ont été pris en compte non seulement les accidents survenus lors de la pratique

même du sport en question, mais également tous ceux qui sont survenus, de

manière plus large, dans le contexte de la pratique de ce sport. Une chute d’un

télésiège sera considéré comme accident de ski ou de snowboard si cette chute

survient lors de la pratique du sport en question. Un coup de poing reçu par un

joueur de la part d’un spectateur lors d’un match de football sera considéré comme

accident de foot !

Bien sûr, nos statistiques sont faussées par le fait que seules les consultations du

CHUV ont été prises en compte dans notre étude. Manquent notamment les enfants

ayant consultés à l’Hôpital de l’Enfance de Lausanne, ainsi que dans les différentes

policliniques et permanences de la ville, mais également ceux qui n’ont pas consulté

du tout !

La figure 2 expose les traumatismes selon leur gravité. Notre étude prend en compte

tous les enfants hospitalisés et une grande partie de ceux qui reçoivent des soins

ambulatoires (manquent ceux qui sont transférés ou vus directement par un service

plus spécialisé, comme la médecine dentaire et l’ophtalmologie, à Lausanne).

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� ��

Seuls les enfants décédés après leur arrivée à l’hôpital peuvent en outre être

enregistrés. En effet, si un patient était décédé sur le terrain, il ne serait pas passé

par les urgences du CHUV n’aurait pas pu être pris en considération.

Il est également clair qu’un enfant n’ayant reçu que des soins à domicile ne pourra

pas être considéré dans une étude comme la nôtre. Notre étude sous-estime donc

probablement la « petite traumatologie ». Backx [9], qui reprend tous les

traumatismes survenus dans le cadre du sport scolaire, mentionne que seuls 31% de

ces derniers nécessitent une consultation médicale.

La base de la pyramide, qui est probablement la partie la plus importante, ne peut

par définition pas être évaluée non plus. Elle englobe tous les traumatismes qui n’ont

jamais eu lieu mais qui auraient pu avoir lieu, dans les mêmes conditions, à un autre

instant. Il s’agit par exemple de l’enfant qui saute du plongeoir sans regarder où il

plonge et qui évite de 10 centimètres un nageur, de l’enfant qui fait de la trottinette

sur la route et qui évite de justesse la voiture arrivant en sens inverse ou du

hockeyeur sans casque dont le visage est frôlé par le palet. En résumé, Ces

« missed accidents » englobent toutes les situations qui ne devraient plus exister car

susceptibles de blesser.

Figure 2 – Pyramide des traumatismes (selon le National Commitee for Injury

Prevention and Control, 1999)

Hospitalisations

Soins ambulatoires

Décès

Traitements à domicile

« Missed Accidents » �

� ��

Suite à un problème informatique, certains traumatismes de 1991 ont été datés de

1990, ce qui explique pour un certain nombre de graphiques le pic observé en 1990

et le creux de 1991. Les autres données relatives à ces deux années n’ont subi

aucune modification.

Notons encore que les pourcentages ont été calculés de différentes façons selon le

cas. En effet, on ne peut compter qu’un seul TCC par patient mais plusieurs plaies

par patient. Le pourcentage de TCC pour un sport donné a donc été calculé en

prenant comme référence le nombre total d’accidents dus à ce sport. Le pourcentage

de plaies a par contre été calculé en prenant comme référence le nombre total de

plaies dues à un sport donné. C’est la même chose pour les lésions des organes

pairs, les deux mains, par exemple, ou les deux genoux pouvant être atteints lors

d’un traumatisme. Dans ce cas, c’est le nombre total de sites (nombre total de mains

touchées, de genoux, etc) qui a été utilisé pour les pourcentages, et non le nombre

de patients.

5.2. Remarques sur la classification des lésions

- Les fractures-luxations ont été à la fois classées dans les fractures et les

luxations.

- Les lésions résultant de microtraumatismes, comme le sont les ostéochondroses,

les tendinites et les arthrites réactionnelles, par opposition aux

macrotraumatismes, n’ont été pris en compte s’ils étaient directement liés à la

plainte de l’enfant, même si une réelle relation de cause à effet est souvent

difficile à mettre en évidence. Les découvertes fortuites ont été écartées.

- Les plaies suturées, non suturées et les dermabrasions, vu la relative imprécision

de la description de certaines lésions sur les fiches d’urgence ont dû être placées

sous un seul et même diagnostic, ne permettant pas de rendre compte de

mécanismes et de gravités très différents.

- Vu l’absence de certaines indications sur les fiches d’urgence, les traumatismes

crâniens n’ont pas pu être répartis selon la classification habituelle, à savoir léger,

modéré et sévère. Nous avons décidé de la classer selon le type de prise en

� ��

charge (i.e. hospitalisation ou ambulatoire) ce qui permet dans une certaine

mesure de rendre compte de la gravité de l’atteinte, les TCC étant en règle

générale hospitalisés pour surveillance.

- Les fractures touchant une articulation (coude, poignet, hanche, genou et

cheville) ont été classées dans la mesure du possible selon l’os concerné. Une

fracture de la cheville de type Salter se retrouve dans les lésions de la jambe et

non de la cheville, à moins que le tarse ne soit également touché. Certaines

exceptions sont à mentionner, comme quelques « fractures du coude » qui, par

manque de précision, n’ont pas pu être classées de manière plus précise.

- Polytraumatismes: il n’existe aucune définition claire du polytraumatisme. La

définition adoptée dans cette étude est arbitraire. Ont été considérés comme

polytraumatisés des enfants ayant subi trois lésions ou plus, autres que des

contusions ou des dermabrasions. À noter que deux lésions dues au même

mécanisme, au même impact, comme une plaie du front associée à un TCC, ou

de multiples plaies sur un seul bras, par exemple, ont été considérées comme

une seule et même lésion.

5.3. Remarques sur la localisation des lésions

Les lésions ont été classées selon leur localisation. Pour cela, nous avons

arbitrairement divisé le corps en 21 parties, parfois anatomiques, parfois plutôt

fonctionnelles:

- Crâne: inclus toute lésion du neurocrâne et du cerveau

- Visage, sphère ORL (y compris sinus et oreille moyenne et interne) et yeux

- Cou et rachis cervical

- Dos thoracique

- Région lombo-sacrée

- Thorax

- Abdomen

- Organes génitaux externes

- Ceinture scapulaire (omoplates et clavicules)

- Bras

� ��

- Coude

- Avant-bras

- Poignet

- Main

- Ceinture pelvienne (bassin et hanches)

- Hanche

- Cuisse et fesse

- Genou

- Jambe

- Cheville

- Pied

5.4. Remarques sur un sport en particulier

5.4.1. Arts Martiaux sauf judo

Il s’agit du karaté, du jiu-jitsu, de la boxe, du full contact, du kick boxing, de l’aïkido

et du taekwondo.

5.4.2. Athlétisme

Comprend la course à pied, le jogging et toutes les disciplines de l’athlétisme, ce qui

en fait un sport relativement hétérogène.

5.4.3. Danse

Danse classique ou moderne, breakdance, etc. ou toute autre activité assimilable à

de la danse, qu’elle soit pratiquée dans un club ou à domicile.

5.4.4. Football

Comprend les accidents survenus effectivement sur un terrain de sport, mais

également les accidents de football comme il se joue dans les cours de récréation et

sur les trottoirs, ces accidents étant souvent, sur la seule base des fiches

d’urgences, indissociables des autres.

5.4.5. Gymnastique scolaire et exercices physiques

Ce sport comprend toute activité sportive assimilable à de la gymnastique qu’elle soit

scolaire ou non, à l’exception des différents sports de balle, des activités pouvant

� ��

être assimilées à un sport à part entière (athlétisme scolaire, basket-ball scolaire, foot

scolaire, …) et des accidents de trampoline qui, en raison des lésions particulières

qu’ils provoquent, ont été séparés. On retrouve probablement ici, en raison du

manque d’information, quelques accidents de jeux de ballon ou de trampoline.

5.4.6. Hockeys autres que sur glace (ci-dessous appelé « hockeys autres »)

Ce terme comprend le hockey sur gazon, le hockey en salle et le rink hockey qui se

pratique en roller. Ces sports, par les seules indications de la feuille d’urgence, n’ont

pas toujours pu être clairement différentiés les uns des autres et ont dû être

regroupés sous ce seul et même nom. Notons que le hockey en salle, tel qu’il se

pratique à l’école, se joue avec une balle de plastique creuse, très légère. Le rink

hockey en tant que sport de compétition ne se rencontre vraisemblablement pas

dans notre étude. Il s’agit ici d’un sport de rue, se jouant sur l’asphalte ou le béton

avec des cannes de hockey sur glace et une balle de tennis, voire avec un palet de

hockey sur glace !

5.4.7. Jeux de ballon

Cette catégorie comprend tout sport de ballon autre que ceux déjà définis (balle

brûlée, balle au chasseur, etc.) mais également tous les traumatismes ou le jeu n’a

pas pu clairement être identifié comme étant du basket-ball ou du volley-ball, par

exemple, sur la base de fiches d’urgence.

5.4.8. Natation et plongeon

Les accidents survenus hors des bassins de natation n’ont pas été pris en compte.

Notons que les noyades sont prises en charge par le service de pédiatrie et ne se

retrouvent pas dans notre étude.

5.4.9. Roller

Entrent dans cette catégorie le roller in-line (dont les quatre roulettes sont alignées à

l’instar de la lame du patin à glace) et le patin à roulettes traditionnel, ou quads (où

les quatre roues sont disposées deux à deux à l’extrémité de deux essieux). Les

accidents de rink hockey ont été considérés comme accidents de « hockeys autres

que sur glace ». Le skateboard a été considéré comme un sport à part entière et

séparé du roller.

� ��

5.4.10. Trottinette

Sport quasi absent jusqu’en 2000, il vient sur le devant de la scène avec la sortie de

la micro-trottinette pliable, métallique, à roues de roller, qui devient immédiatement le

moyen de transport et l’activité sportive favorite de toute une génération.

5.4.11. Vélo

Le nombre de traumatismes sportifs dus au vélo est probablement surestimé. En

effet, il a souvent été impossible sur la seule base des feuilles d’urgence, de classer

de manière sûre un accident de vélo en tant que traumatisme sportif, accident de la

circulation ou accident de jeu. Pour cette raison, tous les accidents de vélo ont été

pris en compte, à l’exception des collisions avec un autre véhicule ou lorsqu’il

s’agissait clairement d’un trajet, par exemple entre le domicile et l’école. Les

accidents survenus sur la route ou lors de la pratique du VTT n’ont pas pu être

différentiés, les feuilles d’urgence ne contenant fréquemment pas assez

d’information sur les circonstances de l’accident.

� ��

6. Résultats et commentaires

6.1. Remarques préliminaires pour une meilleure lecture

Par souci de clarté, il a été décidé de transgresser la règle qui voudrait que, dans

une thèse de doctorat, la discussion fasse l’objet d’un chapitre séparé des résultats.

Nous avons pris la liberté de joindre les commentaires et la discussion directement

sous le graphique ou le groupe de graphiques concernés. La lisibilité s’en trouve

nettement améliorée.

En plus des tableaux contenant les résultats bruts, nous avons ajouté plusieurs

graphiques permettant une meilleure compréhension et surtout une meilleure vue

d’ensemble des résultats. On trouvera ci-dessous des graphiques à secteurs

(« camemberts ») montrant la répartition dans les différents sports d’une lésion ou

d’une localisation donnée, ainsi que pour chaque sport la répartition des localisations

et des différents types de lésions. On trouvera également des histogrammes

calculant le pourcentage, des différents types et localisations de lésions. Ces

histogrammes permettent de mieux évaluer la fréquence d’une lésion donnée pour

un sport donné. D’autres graphiques montrent la progression du nombre de

traumatismes avec les années ou sa variation selon le mois, etc.

Par souci de lisibilité, les couleurs des « tranches » des graphiques à secteurs sont

constantes. Entendons par là que chaque sport, chaque lésion ou chaque partie du

corps ont été associés à une convention de couleur constante dans chaque

graphique. Ainsi, par exemple, la natation est toujours représenté en rouge et le vélo

en bleu foncé. De même, les plaies sont toujours en jaune clair, les entorses en

rouge foncé, les parties du membre inférieur dans diverses nuances de vert, etc.

Certains résultats, certains pourcentages, utilisés par la suite dans la discussion

n’apparaissent pas tels quels dans les graphiques mais peuvent aisément être

retrouvés par des calculs simples. Par exemple, il est aisé de comprendre que dans

le cas du judo 12 fractures de la clavicule sur 88 lésions font 14% de fractures de la

clavicule.

� ��

De nombreux graphiques sont également accompagnés des chiffres obtenus par

d’autres auteurs pour le même type d’étude. Ces résultats sont à comparer aux

nôtres avec une certaine distance et en restant critique. En effet, les classifications

des lésions et des localisations sont souvent différentes des nôtres et les différences

géographiques, climatiques et de modes peuvent sensiblement modifier les résultats

concernant certains sports, comme mentionné dans l’introduction. De même,

plusieurs études vont prendre en compte des jeux sportifs comme la luge ou la

pétanque que nous n’avons pas considérés ici, ou à l’opposé exclure les accidents

de vélo [10], ces derniers étant parfois difficilement classables (voir paragraphe

5.4.11.). D’autres ne prennent en compte que les accidents scolaires ou les enfants à

partir d’un certain âge ou considèrent que l’adolescence continue jusqu’à 18 ou 20

ans. Des auteurs vont chercher le patient à la source, sur le terrain, et prennent alors

en compte des enfants dont les lésions mineures ne nécessitent aucune attention

médicale. Pour ces raisons, certains travaux n’ont pas pu être pris en compte, leurs

tris, définitions et classifications étant trop différents des nôtres.

Ces comparatifs ne sont donc là que pour satisfaire notre curiosité et ne peuvent en

aucun cas servir à vérifier l’exactitude de nos données. En outre, répétons-le, une

analyse épidémiologique est limitée dans le temps et dans l’espace et ne peut donc

s’appliquer ailleurs.

Les résultats présentés sous forme de « pourcentage de lésions X (ou de

localisations Y) par rapport au nombre total de lésions » sont parfois faussés lorsque

les cohortes sont trop petites. Par exemple dans le cas du badminton, une seule

lésion abdominale interne correspond à 6% des lésions. Le badminton se retrouve

dès lors aux premières loges pour les lésions abdominales internes, lombo-sacrées

ou des poignets, ainsi que pour les ruptures tendineuses ! Ces résultats sont donc à

prendre avec le recul nécessaire et en se référant au texte !

Dans les graphiques « camemberts », le chiffre entre parenthèse de chaque légende

représente le nombre absolu de cas de la tranche concernée. Il est suivi du

pourcentage. Par exemple: « Entorses (12) 16% » signifie que nous avons noté pour

le sport en question 12 entorses, représentant 16% de toutes les lésions.

Par souci de clarté, dans les graphiques « camemberts », les tranches les plus fines,

représentant, selon le graphique, les sports ou les organes les moins touchés, ont

� �

été fusionnées et portent la mention « localisations < 5 cas », « sports < 10 cas » ou

« lésions < 2 cas », etc.

Les résultats marqués « pédiatrie » sont les cas dont le diagnostic final n’est pas en

relation avec le traumatisme et qui relèvent de la médecine et non de la chirurgie.

Les résultats marqués « ? » sont les cas pour lesquels la lecture des feuilles

d’urgences n’a pas permis de déterminer le sport, le type ou la localisation de la

lésion. De même, les légendes « membre X » et « fracture X » signifie qu’il n’a pas

été possible de préciser, sur la base des feuilles d’urgences, le membre ou le type de

fracture.

En raison du calcul automatique des valeurs, notamment des pourcentages, par le

programme effectuant les graphiques, tous les chiffre sont arrondis. Deux valeurs

proches comme 9.4 et 9.5 seront arrondies respectivement à 9 et 10, ce qui peut

expliquer certaines rares discordances entre les graphiques et le texte.

Enfin, il est important de noter que les échelles peuvent changer entre les

graphiques d’une même série, ceci en raison de contraintes informatiques.

� �

6.2. Nombre de cas par sport (tableaux 1 et 2)

Sport nombre de cas

Vélo 1249

Gymnastique 961

Football 958

Roller 607

Basket-ball 567

Ski 494

Équitation 231

Volley-ball 221

Patinage sur glace 218

Natation et plongeon 195

Jeux de ballon 165

Snowboard 156

Skateboard 147

Hockey sur glace 111

Judo 86

Handball 79

Trottinette 74

Trampoline 73

Athlétisme 69

Arts Martiaux 34

Danse 31

Tennis 29

Hockey autres 27

Badminton 14

Base-ball 14

Rugby 13

Autres sports (cf. Tableau 2) 49

Sport non défini 18

Tableau 1 - Nombre de cas par sport

� ��

Sport nombre de cas

Escalade 7

Tennis de table 6

Golf 5

Ski nautique 5

Voile 4

Ski de fond 4

Motocross 3

Planche à voile 3

Squash 3

Tir 2

Aviron 2

Escrime 1

Parapente 1

Plongée sous-marine 1

Spéléologie 1

Water-polo 1

Tableau 2 - Les « autres sports »

� ��

Traumatismes sportifs

28%

Traumatismes non sportifs

72%

Traumatismes sportifsTraumatismes non sportifs

6.3. Proportion de traumatismes sportifs (graphique 1)

Graphique 1 – Proportion entre traumatismes sportifs et non sportifs

6'890 traumatismes ont été dénombrés durant la pratique d’une activité sportive, sur

un nombre total de traumatismes de 24’917, ce qui représente 27.7% (entre 6.2% et

41% selon les auteurs [8, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17]). Cela met les traumatismes

sportifs au 2ème rang derrière les accidents domestiques (39%) et devant les

accidents de places de jeu (23%).

� ��

6.4. Évolution du nombre de traumatismes sportifs entre

1990 et 2000 (graphiques 2 à 28)

On note une certaine stagnation du nombre de traumatismes sportifs qui, dès 1994,

après deux années plus calmes, se stabilise (637 +/- 16). Même chose pour le

nombre total de traumatismes, qui passe d’un peu plus de 1’700 en 1992 pour

dépasser la ligne des 2’500 en 1995 avant de se stabiliser aux alentours de 2’400

par an pour les années suivantes (graphique 2)

Graphique 2 – Évolution du nombre de traumatismes sportifs entre 1990 et 2000

On note pour chaque sport une progression différente du nombre de traumatismes,

dépendant non seulement du nombre d’adeptes à une activité donnée, donc des

modes, mais également de l’évolution du matériel et de l’évolution des

connaissances concernant les risques propres à chaque sport (graphiques 3 à 28).

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000

annˇe

Urgences traumatiques Traumatismes sportifs

� ��

Graphique 3 – Variation annuelle des traumatismes dus au vélo

Graphique 4 – Variation annuelle des traumatismes dus à la gymnastique

0

50

100

150

200

250

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

0

20

40

60

80

100

120

140

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

� ��

Graphique 5 – Variation annuelle des traumatismes dus au football

Graphique 6 – Variation annuelle des traumatismes dus au roller

0

20

40

60

80

100

120

140

160

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

0

20

40

60

80

100

120

140

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

� ��

Graphique 7 – Variation annuelle des traumatismes dus au basket-ball

Graphique 8 – Variation annuelle des traumatismes dus au ski

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

� ��

Graphique 9 – Variation annuelle des traumatismes dus à l’équitation

Graphique 10 – Variation annuelle des traumatismes dus au volley-ball

0

5

10

15

20

25

30

35

40

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

� ��

Graphique 11 – Variation annuelle des traumatismes dus au patinage sur glace

Graphique 12 – Variation annuelle des traumatismes dus à la natation et au

plongeon

0

5

10

15

20

25

30

35

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

� �

Graphique 13 – Variation annuelle des traumatismes dus aux jeux de ballon

Graphique 14 – Variation annuelle des traumatismes dus au snowboard

0

5

10

15

20

25

30

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

0

5

10

15

20

25

30

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

� �

Graphique 15 – Variation annuelle des traumatismes dus au skateboard

Graphique 16 – Variation annuelle des traumatismes dus au hockey sur glace

0

5

10

15

20

25

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

� ��

Graphique 17 – Variation annuelle des traumatismes dus au judo

Graphique 18 – Variation annuelle des traumatismes dus au handball

0

2

4

6

8

10

12

14

16

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

0

2

4

6

8

10

12

14

16

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

� ��

Graphique 19 – Variation annuelle des traumatismes dus à la trottinette

Graphique 20 – Variation annuelle des traumatismes dus au trampoline

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

0

2

4

6

8

10

12

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

� ��

Graphique 21 – Variation annuelle des traumatismes dus à l’athlétisme

Graphique 22 – Variation annuelle des traumatismes dus aux arts martiaux (judo

excepté)

0

2

4

6

8

10

12

14

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

0

1

2

3

4

5

6

7

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

� ��

Graphique 23 – Variation annuelle des traumatismes dus à la danse

Graphique 24 – Variation annuelle des traumatismes dus au tennis

0

1

2

3

4

5

6

7

8

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

0

1

2

3

4

5

6

7

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

� ��

Graphique 25 – Variation annuelle des traumatismes dus aux hockeys autres que sur

glace

Graphique 26 – Variation annuelle des traumatismes dus au badminton

0

1

2

3

4

5

6

7

8

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

0

1

2

3

4

5

6

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

� ��

Graphique 27 – Variation annuelle des traumatismes dus au base-ball

Graphique 28 – Variation annuelle des traumatismes dus au rugby

0

0.5

1

1.5

2

2.5

3

3.5

4

4.5

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

0

0.5

1

1.5

2

2.5

3

3.5

4

4.5

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

� ��

Plusieurs sports voient le nombre de leurs traumatismes stagner avec le temps,

comme le vélo (graphique 3) ou le volleyball (graphique 10). D’autres ne semblent

pas obéir à une progression claire et causent un nombre de traumatismes très

irrégulier avec les années, comme le football (graphique 5), le basket (graphique 7)

ou le judo (graphique 17).

Exemple typique d’un sport en régression, le ski occasionne de moins en moins de

traumatismes (graphique 8). Cette diminution est vraisemblablement due en partie à

un perfectionnement du matériel mais peut également être mise en parallèle avec

l’arrivée du snowboard (graphique 14) qui est, lui, en pleine expansion. L’un dans

l’autre, le nombre total de traumatismes observés sur les pistes enneigées reste plus

ou moins stable. Ce sujet est abordé plus en détail au chapitre 6.10.6.

Exemple phare de l’efficacité des stratégies de prévention, le roller a causé jusqu’en

1995 un nombre de plus en plus important de traumatismes. Par la suite, leur

nombre a drastiquement chuté (graphique 6). Ce sujet est abordé en détail au

chapitre 6.10.4. D’autres sports ont également vu une diminution du nombre de

traumatismes, comme la gymnastique (graphique 4) et l’équitation (graphique 9).

Dans ces deux cas, la baisse est moins aisée à expliquer, même si les stratégies de

prévention et l’amélioration du matériel y sont aussi probablement pour quelque

chose.

� ��

6.5. Variation mensuelle (graphiques 29 à 55)

Graphique 29 – Variation mensuelle des traumatismes sportifs, tous sports

confondus

Graphique 30 – Variation mensuelle des traumatismes dus au vélo

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

mois

0

50

100

150

200

250

mois

� �

Graphique 31 – Variation mensuelle des traumatismes dus à la gymnastique

Graphique 32 – Variation mensuelle des traumatismes dus au football

0

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mois

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mois

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Graphique 33 – Variation mensuelle des traumatismes dus au roller

Graphique 34 – Variation mensuelle des traumatismes dus au basket-ball

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mois

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90

mois

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Graphique 35 – Variation mensuelle des traumatismes dus au ski

Graphique 36 – Variation mensuelle des traumatismes dus à l’équitation

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200

mois

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30

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mois

� ��

Graphique 37 – Variation mensuelle des traumatismes dus au volley-ball

Graphique 38 – Variation mensuelle des traumatismes dus au patinage sur glace

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mois

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mois

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Graphique 39 – Variation mensuelle des traumatismes dus à la natation et au

plongeon

Graphique 40 – Variation mensuelle des traumatismes dus aux jeux de ballon

0

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mois

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mois

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Graphique 41 – Variation mensuelle des traumatismes dus au snowboard

Graphique 42 – Variation mensuelle des traumatismes dus au skateboard

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mois

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mois

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Graphique 43 – Variation mensuelle des traumatismes dus au hockey sur glace

Graphique 44 – Variation mensuelle des traumatismes dus au judo

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mois

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2

4

6

8

10

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16

mois

� ��

Graphique 45 – Variation mensuelle des traumatismes dus au handball

Graphique 46 – Variation mensuelle des traumatismes dus à la trottinette

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mois

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mois

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Graphique 47 – Variation mensuelle des traumatismes dus au trampoline

Graphique 48 – Variation mensuelle des traumatismes dus à l’athlétisme

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mois

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6

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12

14

mois

� ��

Graphique 49 – Variation mensuelle des traumatismes dus aux arts martiaux (judo

excepté)

Graphique 50 – Variation mensuelle des traumatismes dus à la danse

0

1

2

3

4

5

6

7

8

mois

0

1

2

3

4

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6

mois

� �

Graphique 51 – Variation mensuelle des traumatismes dus au tennis

Graphique 52 – Variation mensuelle des traumatismes dus aux hockeys autres que

sur glace

0

1

2

3

4

5

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7

mois

0

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3

3.5

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4.5

mois

� �

Graphique 53 – Variation mensuelle des traumatismes dus au badminton

Graphique 54 – Variation mensuelle des traumatismes dus au base-ball

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3.5

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mois

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0.5

1

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2

2.5

3

3.5

mois

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Graphique 55 – Variation mensuelle des traumatismes dus au rugby

Plusieurs études ont démontré une rythmicité des accidents chez l’adulte. Les

rythmes des accidents chez l’enfant sont également connus [3]. On remarque une

diminution des traumatismes lors des vacances scolaires, principalement lors des

vacances d’été mais également, dans une moindre mesure, de printemps, d’automne

et d’hiver. En effet, non seulement une grande partie de l’activité sportive de l’enfant

a lieu dans le cadre de la gymnastique scolaire, mais de nombreux clubs sportifs

observent une pause durant les vacances. La diminution estivale des traumatismes

de sports pratiqués en dehors de l’école ou de clubs, comme le roller ou le vélo, peut

s’expliquer par l’absence d’un certain nombre d’enfants partis en vacances durant

cette période de l’année.

On note également pour de nombreux sports deux pics plus marqués que les autres:

un pic vernal dû à l’hyperactivité physiologique des enfants à cette période de

l’année et un pic automnal dû à un état de fatigue lui aussi physiologique [18].

Certains sports montrent de plus des courbes saisons-dépendantes, comme le ski ou

le patinage sur glace l’hiver et la natation, le tennis ou l’athlétisme l’été. La trottinette

est l’exemple parfait du sport-mode. Soudainement réapparue dans le courant de

l’année 2000 après des années d’absence, sa courbe présente un pic peu usuel en

0

0.5

1

1.5

2

2.5

mois

� ��

septembre avant de redescendre avec l’arrivée du froid. Ce pic automnal n’est

probablement que le reflet de l’accroissement du nombre d’acquéreurs de mini-

trottinettes au cours de l’été 2000 [19, 20].

Cependant, la grande stabilité dans le rythme des accidents d’enfants au cours du

nycthémère, du mois et de l’année suggère une origine endogène en plus du rôle

joué par les facteurs environnementaux. La connaissance des heures à risque élevé

d’accidents pour chaque sport devrait être prise en compte dans les programmes de

prévention des accidents d’enfants.

Bien que dans le contexte de cette étude nous n’avons pas pu analyser les

répartitions horaire et journalière des accidents, celles-ci sont connues.

Chez l’adulte, le pic des accidents se situe pendant la nuit, entre minuit et 4 heures.

Par contre, chez l’enfant, l’heure de risque maximal se situe vers 17 heures, avec un

second pic moins élevé vers midi. Reinberg et al. ont étudié les circonstances de

15'110 traumatismes d’enfants (de 0 à 16 ans) sur 8 ans [21]. Plusieurs méthodes

d’analyses statistiques ont été utilisées. La stabilité et la reproductibilité du rythme

d’année en année est remarquable. La périodicité de 24 heures est statistiquement

hautement significative. Ces résultats ont été confirmés par d’autres études. Ils

donnent à penser que le rythme des traumatismes de l’enfant diffère de celui des

adultes.

L’analyse des accidents de sport montre nettement deux types d’activités, le premier

situé vers 10h-11h du matin qui correspond aux leçons de sport en milieu scolaire,

tandis que le second pic, situé vers 17h-18h, dans les « heures noires » de l’enfant,

correspond à une pratique sportive parascolaire. Si on superpose à cette courbe la

pratique des autres sports à l’école, on constate que l’athlétisme et les jeux de ballon

dans le cadre de la pratique sportive obligatoire génèrent proportionnellement moins

de traumatismes que la pratique sportive après l’école. Ceci concerne

essentiellement dans notre canton le football, le basket-ball, le volley-ball et le

hockey sur glace.

On constate en outre qu’il existe un rythme hebdomadaire des accidents sportifs en

général et de sport à l’école avec un pic le jeudi, une légère diminution le mercredi (à

associer au fait que les enfants ont congé le mercredi après-midi) et une importante

diminution pendant les week-ends.

� ��

6.6. Distribution selon le sexe (graphiques 56 à 85)

Graphique 56 – Distribution des traumatismes sportifs entre les sexes – tous sports

confondus

Graphique 57 – Distribution des traumatismes sportifs entre les sexes

Gar¨ons62%

Filles38%

Gar¨onsFilles

0

200

400

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800

1000

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1400

sport

Gar¨ons Filles

� ��

Graphique 58 – Distribution des traumatismes sportifs entre les sexes : sports

principaux

Avec 62% de garçons et 38% de filles, tous sports confondus (graphique 56), nos

résultats sont équivalents à ceux de plusieurs autres études [10, 12, 13, 15, 17].

Quatre études trouvent une différence moins importante (autres séries: 51 à 55% de

garçons [9, 14, 22, 23]). Deux séries [16, 24] ont un pourcentage de garçons plus

haut (71%). Cette prédominance masculine se retrouve logiquement si on étudie

chaque sport séparément. Elle est très marquée au football où les filles ne

représentent que 6.5% des cas (3.2% selon Duperrex [25]). Les seuls sports où cette

prédominance masculine s’inverse sont le volley-ball, le handball, les jeux de ballon,

le badminton, la gymnastique, la danse, l’équitation et le patinage sur glace

(graphiques 57 et 58), ce qui correspond à nouveau plus ou moins aux autres études

[13, 14, 7, 15, 26, 27, 28, 29]. Cette prédominance masculine ou féminine s’explique

simplement la plupart du temps par une plus grande participation des garçons ou des

filles à un sport donné : le football, le hockey sur glace et le roller sont principalement

des sports de garçon, alors que la danse, le patinage et l’équitation sont plus

pratiqués par les filles. L’explication d’une telle différence pour le volley-ball est

moins claire.

846

441

896

409

305

282

33

57

104

129

68

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520

62

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262

212

198

164

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66

97

64

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225

0 200 400 600 800 1000 1200 1400

Vˇlo

Gym

Football

Roller

Basket

Ski

Equitation

Volley

Patin � glace

Natation et plongeon

Jeux de balle

Snowboard

Skateboard

Hockey sur glace

Autres

nb de cas

Gar¨onsFilles

� ��

Les graphiques suivants montrent, sport après sport, les différences constatées entre

les lésions touchant les filles et celles que se font les garçons. À noter que dans ces

graphiques, le terme « TC » rassemble les TC et les TCC.

Graphique 59 – Fréquence des différents types de lésions – comparaison entre filles

et garçons, tous sports confondus (M=4267, F=2623)

Tous sports confondus, les lésions sont grossièrement les mêmes dans les deux

sexes (graphique 59) même si quelques petites variations peuvent apparaître. La

lésion prédominant chez la fille est l’entorse (21.5% des lésions contre 16% chez le

garçon) (44% contre 36% dans l’étude de Damore [17] et 36.8% contre 24.5% dans

celle de Kelm [30]). Les garçons se font par contre plus de plaies (16% contre 11%

chez la fille).

0

5

10

15

20

25

30

Type de lésion

MF

� ��

Graphique 60 – Vélo: fréquence des différents types de lésions – comparaison entre

filles et garçons (M=991, F=457)

Graphique 61 – Gymnastique: fréquence des différents types de lésions –

comparaison entre filles et garçons (M=452, F=539)

0

5

10

15

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35

40

Type de lésion

MF

0

5

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15

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30

35

40

Type de lésion

MF

� ��

Graphique 62 – Football: fréquence des différents types de lésions – comparaison

entre filles et garçons (M=902, F=61)

Graphique 63 – Roller: fréquence des différents types de lésions – comparaison

entre filles et garçons (M=443, F=206)

0

5

10

15

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35

40

Type de lésion

MF

0

5

10

15

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45

Type de lésion

MF

� ��

Graphique 64 – Basket-ball: fréquence des différents types de lésions – comparaison

entre filles et garçons (M=316, F=261)

Graphique 65 – Ski: fréquence des différents types de lésions – comparaison entre

filles et garçons (M=304, F=237)

0

5

10

15

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35

40

45

Type de lésion

MF

0

5

10

15

20

25

30

Type de lésion

MF

� �

Graphique 66 – Équitation: fréquence des différents types de lésions – comparaison

entre filles et garçons (M=41, F=225)

Graphique 67 – Volley-ball: fréquence des différents types de lésions – comparaison

entre filles et garçons (M=58, F=166)

0

10

20

30

40

50

60

Type de lésion

MF

0

10

20

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40

50

60

Type de lésion

MF

� �

Graphique 68 – patinage sur glace: fréquence des différents types de lésions –

comparaison entre filles et garçons (M=105, F=115)

Graphique 69 – Natation et plongeon: fréquence des différents types de lésions –

comparaison entre filles et garçons (M=143, F=72)

0

5

10

15

20

25

30

35

Type de lésion

MF

0

5

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Type de lésion

MF

� �

Graphique 70 – Jeux de ballon: fréquence des différents types de lésions –

comparaison entre filles et garçons (M=70, F=99)

Graphique 71 – Snowboard: fréquence des différents types de lésions –

comparaison entre filles et garçons (M=96, F=66)

0

5

10

15

20

25

30

35

Type de lésion

MF

0

5

10

15

20

25

30

35

Type de lésion

MF

� �

Graphique 72 – Skateboard: fréquence des différents types de lésions –

comparaison entre filles et garçons (M=128, F=29)

Graphique 73 – Hockey sur glace: fréquence des différents types de lésions –

comparaison entre filles et garçons (M=104, F=10)

0

5

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40

Type de lésions

MF

0

10

20

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40

50

60

70

Type de lésion

MF

� �

Graphique 74 – Judo: fréquence des différents types de lésions – comparaison entre

filles et garçons (M=71, F=17)

Graphique 75 – Handball: fréquence des différents types de lésions – comparaison

entre filles et garçons (M=39, F=41)

0

5

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Type de lésion

MF

0

5

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45

Type de lésion

MF

� �

Graphique 76 – Trottinette: fréquence des différents types de lésions – comparaison

entre filles et garçons (M=52, F=28)

Graphique 77 – Trampoline: fréquence des différents types de lésions – comparaison

entre filles et garçons (M=41, F=33)

0

5

10

15

20

25

Type de lésion

MF

0

5

10

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45

Type de lésion

MF

� �

Graphique 78 – Athlétisme: fréquence des différents types de lésions – comparaison

entre filles et garçons (M=41, F=30)

Graphique 79 – Arts martiaux (judo excepté): fréquence des différents types de

lésions – comparaison entre filles et garçons (M=26, F=8)

0

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15

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Type de lésions

MF

0

5

10

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50

Type de lésion

MF

� �

Graphique 80 – Danse: fréquence des différents types de lésions – comparaison

entre filles et garçons (M=11, F=20)

Graphique 81 – Tennis: fréquence des différents types de lésions – comparaison

entre filles et garçons (M=19, F=11)

0

10

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Type de lésion

MF

0

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45

50

Type de lésion

MF

� �

Graphique 82 – Hockeys autres que sur glace: fréquence des différents types de

lésions – comparaison entre filles et garçons (M=21, F=7)

Graphique 83 – Badminton: fréquence des différents types de lésions – comparaison

entre filles et garçons (M=2, F=14)

0

10

20

30

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50

60

Type de lésion

MF

0

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50

60

Type de lésion

MF

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Graphique 84 – Base-ball: fréquence des différents types de lésions – comparaison

entre filles et garçons (M=8, F=6)

Graphique 85 – Rugby: fréquence des différents types de lésions – comparaison

entre filles et garçons (M=12, F=1)

Pour un sport donné (graphiques 60 à 85), le genre de lésions est la plupart du

temps le même dans les deux sexes. Seuls le patinage sur glace, la trottinette et,

dans une moindre mesure, le judo, montrent des différences plus nettes.

0

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Type de lésion

MF

0

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Type de lésion

MF

6.7. Age des patients (graphiques 86 à 139)

Graphique 86 – Âge des patients, tous sports confondus

Graphique 87 – Âge des patients, comparaison entre les sexes, tous sports

confondus

0

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15ans

Age

Total F

Total M

Graphique 88 – Vélo: âge des patients

Graphique 89 – Vélo: âge des patients, comparaison entre les sexes

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Graphique 90 – Gymnastique: âge des patients

Graphique 91 – Gymnastique: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

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Graphique 92 – Football: âge des patients

Graphique 93 – Football: âge des patients, comparaison entre les sexes

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Graphique 94 – Roller: âge des patients

Graphique 95 – Roller: âge des patients, comparaison entre les sexes

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Graphique 96 – Basket-ball: âge des patients

Graphique 97 – Basket-ball: âge des patients, comparaison entre les sexes

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Graphique 98 – Ski: âge des patients

Graphique 99 – Ski: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

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âge

M

F

� �

Graphique 100 – Équitation: âge des patients

Graphique 101 – Équitation: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

5

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âge

M

F

� �

Graphique 102 – Volley-ball: âge des patients

Graphique 103 – Volley-ball: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

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âge

M

F

� �

Graphique 104 – Patinage sur glace: âge des patients

Graphique 105 – Patinage sur glace: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

5

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11ans

12ans

13ans

14ans

15ans

âge

M

F

Graphique 106 – Natation et plongeon: âge des patients

Graphique 107 – Natation et plongeon: âge des patients, comparaison entre les

sexes

0

5

10

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âge

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14ans

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âge

M

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Graphique 108 – Jeux de ballon: âge des patients

Graphique 109 – Jeux de ballon: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

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âge

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14ans

15ans

âge

M

F

� ���

Graphique 110 – Snowboard: âge des patients

Graphique 111 – Snowboard: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

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11ans

12ans

13ans

14ans

15ans

âge

M

F

� ���

Graphique 112 – Skateboard: âge des patients

Graphique 113 – Skateboard: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

5

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âge

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14ans

15ans

âge

M

F

� ���

Graphique 114 – Hockey sur glace: âge des patients

Graphique 115 – Hockey sur glace: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

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âge

M

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� ���

Graphique 116 – Judo: âge des patients

Graphique 117 – Judo: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

2

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âge

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âge

M

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� ���

Graphique 118 – Handball: âge des patients

Graphique 119 – Handball: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

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âge

M

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� ���

Graphique 120 – Trottinette: âge des patients

Graphique 121 – Trottinette: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

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âge

M

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� ���

Graphique 122 – Trampoline: âge des patients

Graphique 123 – Trampoline: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

2

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âge

M

F

� ���

Graphique 124 – Athlétisme: âge des patients

Graphique 125 – Athlétisme: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

2

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âge

M

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� ��

Graphique 126 – Arts martiaux (judo excepté): âge des patients

Graphique 127 – Arts martiaux (judo excepté): âge des patients, comparaison entre

les sexes

0

1

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âge

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Graphique 128 – Danse: âge des patients

Graphique 129 – Danse: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

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âge

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Graphique 130 – Tennis: âge des patients

Graphique 131 – Tennis: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

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âge

M

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� ���

Graphique 132 – Hockeys autres que sur glace: âge des patients

Graphique 133 – Hockeys autres que sur glace: âge des patients, comparaison entre

les sexes

0

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M

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� ���

Graphique 134 – Badminton: âge des patients

Graphique 135 – Badminton: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

0.5

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âge

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12ans

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15ans

âge

M

F

� ���

Graphique 136 – Base-ball: âge des patients

Graphique 137 – Base-ball: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

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âge

M

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Graphique 138 – Rugby: âge des patients

Graphique 139 – Rugby: âge des patients, comparaison entre les sexes

0

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âge

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0.5

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14ans

15ans

âge

M

F

� ���

On note pour quasiment tous les sports une nette augmentation du nombre de

traumatismes dès le début de l’adolescence. Cet accroissement est dû bien sûr à un

développement de l’activité sportive à cet âge, mais également à une plus grande

prise de risque, notamment chez le garçon, dans la pratique d’activités sportives

moins bien suivies et surveillées que durant l’enfance.

On note, surtout dans les sports scolaires (gymnastique et jeux de ballon), pratiqués

par définition autant par les filles que par les garçons, que l’augmentation du nombre

de traumatisme de l’adolescence apparaît plus tôt et de manière plus abrupte. Cette

augmentation est suivie d’un pic, puis d’une diminution des traumatismes. Ce pic,

particulièrement visible sur le graphique 87 comparant les sexes tous sports

confondus, se situe à 14 ans pour les garçons et à 12 ans pour les filles (selon

d’autres séries, 14 ans pour les garçons [16, 22] et 12 à 13 ans pour les filles [10, 14,

16, 22]. La courbe est toujours en croissance dans deux études [10, 14]). Il

correspond au pic de croissance pubertaire. Ce dernier se situe (en Suisse) entre 12

et 13 ans en moyenne chez les filles et environ un an à un an et demi plus tard chez

les garçons. Luc Vittoz [31] explique très bien ce phénomène. Selon lui, le

développement pubertaire entraîne de profondes modifications physiques et

psychiques. Ce développement demande un réajustement moteur qui entraîne des

performances irrégulières et peut se traduire aussi par une certaine maladresse,

donc par un risque accru d’accidents.

L’hétérogénéité morphologique des élèves au sein d’une même classe est un

véritable problème pour les maîtres d’éducation physique, en particulier lorsqu’il

s’agit d’un enseignement mixte au delà de la 6ème année scolaire (N.B. : 11 à 12

ans). On devrait en tenir compte dans la planification et l’organisation de la leçon

(formation des groupes, réglages des appareils, fixation des objectifs de

performance, etc.), afin de limiter les risques d’accident.

La raison pour laquelle la pente de l’adolescence est plus abrupte chez la fille pour

les sports scolaires (intéressants, rappelons-le, en raison de la participation

logiquement égale des deux sexes), autrement dit la raison pour laquelle les filles

sont plus exposées aux accidents que les garçons à la puberté pourrait être le

manque d’expériences motrices car, en dehors de l’école, les filles semblent en avoir

moins que les garçons qui pratiquent souvent du sport et divers jeux.

Pour Narring et al. [32] ce phénomène est particulièrement évident à la puberté car

les filles et les garçons effectuent un développement morphologique et

� ���

psychologique différent. Ce manque de pratique de la motricité dans une période où

le corps nécessite un réajustement moteur est certainement un handicap pour les

filles et peut les exposer davantage aux accidents. De plus, leur masse corporelle

augmente surtout au niveau de la masse grasse, alors que les garçons développent

leur masse musculaire. Les filles ont donc un rapport poids/force défavorable, ce qui

peut poser des problèmes.

On remarque de plus que certains sports, comme la danse et le judo, connaissent en

plus du pic de l’adolescence un premier pic entre 7 et 9 ans. Il s’agit typiquement

d’activités que beaucoup de parents font commencer à leurs enfants à cet âge-là

avant que ces derniers ne s’en lassent et arrêtent.

À noter que certains de ces graphiques sont peu représentatifs vu le petit nombre de

participants (le rugby, le tennis et la danse par exemple).

� ���

6.8. Traitement immédiat et issue de la consultation

d’urgence (graphiques 140 à 170)

Graphique 140 – Suite de la prise en charge, tous sports confondus

Graphique 141 – Suite de la prise Graphique 142 – Suite de la prise

en charge des accidents de vélo en charge des accidents

de gymnastique

Transfert (59) 1%

Sans suite(2360) 34%

Contrôle ambulatoire(3762) 55%

Hospitalisation(680) 10%

Décès(1) <1%

Suites inconnues(28) <1%

Contrôle ambul.(610) 49%

Sans suite(423) 34%

Transfert (27) 2%

Hospit. (182) 15% aa

Décès1 cas

Suites inconnues(6) <1%

Contrôle ambul. (522) 54%

Sans suite(375) 39%

Transfert (6) 1%

Hospit.(56) 6%

� ��

Graphique 143 – Suite de la prise Graphique 144 – Suite de la prise

en charge des accidents de football en charge des accidents de roller

Graphique 145 – Suite de la prise Graphique 146 – Suite de la prise

en charge des accidents de basket-ball en charge des accidents de ski

Contrôle ambul.(596) 63%

Sans suite(300) 31%

Hospit.(55) 6%

Suites inconnues(4) <1%Transfert

(3) <1%

Contrôle ambul.(373) 61%

Sans suite(162) 27%

Hospit.(68) 11%

Transfert(4) 1%

Contrôle ambul.(341) 60%

Sans suite(214) 38%

Hospit.(9) 2%

Transfert(2) <1%

Contrôle ambul.(265) 54%

Hospit.(114) 23%Sans suite

(111) 22%

Suites inconnues(3) 1%

Transfert(1) <1%

� ��

Graphique 147 – Suite de la prise Graphique 148 – Suite de la prise

en charge des accidents d’équitation en charge des accidents de volley-ball

Graphique 149 – Suite de la prise Graphique 150 – Suite de la

en charge des accidents de patinage prise en charge des accidents

sur glace de natation et de plongeon

Contrôle ambul.(87) 38%

Sans suite(82) 35%

Hospit.(60) 26%

Transfert(2) 1%

Sans suite(82) 37%

Contrôle ambul.(137) 63%

Suites inconnues(1) <1%

Hospitalisation(1) <1%

Sans suite(99) 45%

Contrôle ambul.

(99) 45%

Hospit.(18) 9%Transfert

(2) 1%

Sans suite(92) 47%

Hospit.(16) 8%

Contrôle ambul.

(84) 43%

Transfert(1) 1%

Suites inconnues(2) 1%

� ���

Graphique 151 – Suite de la prise Graphique 152 – Suite de la prise

en charge des accidents de jeux en charge des accidents de

de ballon snowboard

Graphique 153 – Suite de la prise Graphique 154 – Suite de la prise

en charge des accidents de skateboard en charge des accidents de hockey

sur glace

Contrôle ambul.

(91) 55%

Sans suite(71) 43%

Hospit.(2) 1%

Transfert(1) 1%

Contrôleambul.

(89) 57%

Sans suite(44) 28%

Suites inconnues(1) 1%

Hospit.(21) 13%

Transfert(1) 1%

Contrôleambul.

(84) 56%

Sans suite(45) 31%

Hospit.(17) 12%

Transfert(1) 1% Transfert

(2) 2%

Sans suite(52) 47%

Hospit.(10) 9%

Contrôleambul.

(46) 41%

Suites inconnues(1) 1%

� ���

Graphique 155 – Suite de la prise Graphique 156 – Suite de la prise

en charge des accidents de judo en charge des accidents de handball

Graphique 157 – Suite de la prise Graphique 158 – Suite de la prise

en charge des accidents de trottinette en charge des accidents de

trampoline

Contrôleambul.

(53) 61%

Hospit.(4) 5%

Sans suite(28) 33%

Suites inconnues(1) 1%

Contrôleambul.

( 46) 58%

Hospit.(3) 4%

Sans suite(29) 37%

Suites inconnues(1) 1%

Sans suite(28) 38%

Contrôleambul.

(34) 46%

Hospit.(11) 15%

Transfert(1) 1%

Contrôleambul.

(43) 59%

Sans suite(24) 33%

Transfert(2) 3%

Suites inconnues(1) 1%

Hospit.(3) 4%

� ���

Graphique 159 – Suite de la prise Graphique 160 – Suite de la prise

en charge des accidents d’athlétisme en charge des accidents

d’arts martiaux (judo excepté)

Graphique 161 – Suite de la prise Graphique 162 – Suite de la prise

en charge des accidents de danse en charge des accidents de tennis

Contrôleambul.

(35) 51%

Hospit.(11) 16%

Sans suite(23) 33% Sans suite

(13) 38%

Contrôleambul.

(19) 56%

Hospit.(2) 6%

Sans suite(7) 23%

Contrôleambul.

(22) 71%

Hospit.(2) 6%

Sans suite(12) 41%

Contrôleambul.

(14) 49%

Hospit.(1) 3%Suites inconnues

(2) 7%

� ���

Graphique 163 – Suite de la prise Graphique 164 – Suite de la prise

en charge des accidents de hockeys autres en charge des accidents de

que sur glace badminton

Graphique 165 – Suite de la prise Graphique 166 – Suite de la prise

en charge des accidents de base-ball en charge des accidents de rugby

Sans suite(12) 44%

Contrôleambul.

(14) 52%

Transfert(1) 4%

Suites inconnues(1) 7%

Sans suite(4) 29%

Contrôleambul.

(6) 43%

Hospit.(3) 21%

Suites inconnues(1) 7%

Transfert(1) 7%

Sans suite(3) 21%

Contrôleambul.

(9) 65%

Sans suite(6) 46% Contrôle

ambul.(7) 54%

� ���

Graphique 167 – Suite de la prise en charge des accidents d’autres sports

Tous sports confondus (graphique 140), les hospitalisations sont peu fréquentes,

comptant pour 10% des consultations (3 à 14.4% selon les auteurs [10, 12, 13, 14,

16, 22, 23, 33] voire exceptionnellement 38.4% [7]). Par contre, la plupart (55%) des

patients vus aux urgences sont revus à la policlinique les jours suivants (26% selon

Boyce [16]). 1% des patients est adressé à d’autres services (ORL, orthopédie, etc)

voire à d’autres hôpitaux, notamment à l’Hôpital de l’Enfance lorsque le manque de

place en salle d’opération ou en unité d’hospitalisation le rend nécessaire, mais

également à l’hôpital ophtalmique ou à la policlinique dentaire.

Ces proportions sont conservées dans la plupart des sports (graphiques 141 à 167).

Malgré tout, le pourcentage d’hospitalisations s’élève à 23% (37% selon Thillaye du

Boullay [7]) pour les skieurs et 26% (13 à 58% selon les autres études [7, 10, 12,

15]) pour les cavaliers. D’une façon générale, elles concernent surtout les sports où

les chutes se font à haute vitesse et que l’on peut classer comme activités à risque

plus élevé, dès lors que le nombre d’hospitalisations augmente (ou même double)

par rapport à la moyenne. À l’inverse, certains sports peuvent être considérés

comme à risque faible du fait du très petit nombre d’accidents graves motivant une

hospitalisation (volley-ball, jeux de ballon, etc.).

Transfert(1) 2%

Sans suite(10) 20%

Contrôle ambul.(28) 58%

Hospit.(10) 20%

� ���

Graphique 168 – Fréquence des interventions en salle d’opération dans la prise en

charge d’un sport donné (N = 95). Entre parenthèse, valeur absolue

Graphique 169 – Fréquence des sutures dans la prise en charge d’un sport donné

(N = 681). Entre parenthèse, valeur absolue

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

%

Parapente (1)

Escalade (2)

Badminton (2)

Ski (28)

Equitation (12)

Snowboard (8)

Athlétisme (1)

Trampoline (1)

Vélo (15)

Natation et plongeon (2)

Roller (6)

Gymnastique (9)

Skateboard (1)

Volley (1)

Football (4)

Basket (2)

0 5 10 15 20 25 30

%

Vélo (352)

Hockeys autres (6)

Natation et plongeon (42)

Skateboard (29)

Autres (7)

Patin à glace (30)

Hockey sur glace (13)

Sport non défini (2)

Trottinette (8)

Roller (64)

Athlétisme (5)

Badminton (1)

Baseball (1)

Tennis (2)

Equitation (11)

Football (41)

Sports < 5% (67)

� ���

Graphique 170 – Nombre de réanimations cardio-respiratoires dans la prise en

charge d’un sport donné (N = 3)

Les lésions de 95 patients (1.4%) ont nécessité une intervention en salle d’opération

(graphique 168). 681 patients (10%) ont dû être suturés (graphique 169) et l’état de 3

patients a demandé des manœuvres de réanimation cardio-respiratoire (graphique

170). Il s’agissait de deux cyclistes et d’un skieur. Un des deux cyclistes est d’ailleurs

décédé. Il s’agit du seul décès de notre série.

0

0.2

0.4

0.6

0.8

1

1.2

1.4

1.6

1.8

2

Vélo (2) Ski (1) Autres sports (0)

Sport

� ���

6.9. Les lésions rencontrées (graphiques 173 à 176) et leurs

localisations (graphiques 171 et 172), tous sports

confondus

Graphique 171 - Localisation détaillée des lésions, tous sports confondus (N = 7237)

Graphique 172 – Sites les plus fréquemment touchés, tous sports confondus

Main (1265)17%

Ceinture pelvienne (93)1%

Cuisse et fesse (139)

2%

Genou (633)9%

Jambe (338)5%

Cheville (603)8%

Pied (401)6%

? (96)1%

Thorax (87)1%

Abdomen (106)1%

Dos (191)3%

Ceinture scapulaire (241) 3%

Bras (128)2%

Cou (157)2%

Crâne (688)10%

Visage (843)12%

OGE (32)<1%

Région sacrée et coccyx (23) <1%

Poignet (304)4%

Coude (216)3%Avant-bras (653)

9%

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18

%

Main (1265)

Visage (843)

Crâne (688)

Avant-bras (653)

Genou (633)

Cheville (603)

Pied (401)

Jambe (338)

Poignet (304)

Ceinture scapulaire (241)

Coude (216)

Dos (191)

Cou (157)

Localisations < 2% (704)

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Graphique 173 - Lésions rencontrées, tous sports confondus (N = 7330)

Graphique 174 – Lésions les plus fréquemment observées, tous sports confondus

Déch. et élong. musculaires (123)

2%

Plaies et dermabrasions

(1043) 14%

Hématomes et contusions (1963)

27%

Entorses (1318)18%

TCC ttt ambul. (364) 5%

Lésions thoraciques internes (10) <1%

Fract. crâne/face (170) 2%

Fract. membres inf. (401) 5%

Fract./luxations cervicales (11) <1%

Luxations de membres (71) 1%

Ruptures tendineuses (10)

<1%

Tendinites et arthrites

réactionnelles (79)1%

Lésions abdominales

internes (35) <1%

Infections (19) <1%

Fract. membres sup (1325) 18%

Fract. rachis non cervical (27) <1%

Fract. du bassin (13) <1%

Ostéochondroses (17) <1%

Nihil (22)<1%

? (35)<1%

TCC hospitalisés (240) 3%

Lésions < 10 cas (21) <1%

0 5 10 15 20 25 30

%

Hématomes et contusions (1963)

Fractures (1947)

Entorses (1318)

Plaies et dermabrasions (1043)

TCC ttt ambul. (364)

TCC hospitalisés (240)

Déch. et élong. musculaires (123)

Tendinites / arthrites (79)

Lésions < 1% (240)

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Graphique 175 - Fractures rencontrées, tous sports confondus (N = 1951)

Graphique 176 – Os les plus fréquemment fracturés, tous sports confondus

Radius/cubitus (604)31%

Os du carpe (36)2%

Rotule (11)1%

Fémur (55)3%

Métacarpes et phalanges de la main (418) 21%

Sacrum/coccyx (5) <1%

Côtes (6) <1%

Tibia/péroné (224) 11% Tarse (12) 1%

Métatarses et phalanges du pied

(97) 5%

Crâne (42) 2%

Os de la face (42) 2%

Dents (86) 4%

Rachis cervical (10) 1%

Rachis dorso-lombaire (22) 1%

Fract. membre X (15) 1%

Bassin (13) 1%

Omoplate (3) <1%

Clavicule (99)5%

Humérus (151)8%

0 5 10 15 20 25 30 35

%

Radius/cubitus (604)

Métacarpes et doigts (418)

Tibia/péroné (224)

Humérus (151)

Clavicule (99)

Métatarses et orteils (97)

Dents (86)

Fémur (55)

Os de la face (42)

Crâne (42)

Os du carpe (36)

Rachis dorso-lombaire (22)

Fractures < 1% (75)

� ���

Nous observons beaucoup de petite traumatologie (contusions, plaies, entorses,

élongations, …), comptant pour environ deux tiers des consultations. Les fractures

constituent tout de même plus d’un quart (26%) des lésions (25% selon Damore

[17]). Les fractures des membres supérieurs forment à elles seules 18% de toutes

les lésions. Huit pour cent des lésions sont des traumatismes crâniens. La tête est la

partie du corps la plus touchée avec 21% des sites de lésions (11.5% pour le visage

et 9.5% pour le crâne) (15% pour la tête et le cou pour Boyce [16]), suivie par la main

(17% des lésions). Notons que 38% des lésions sont localisées aux membres

supérieurs (31 à 59% selon les auteurs [7, 12, 13, 15, 22, 23, 33]), contre 31% pour

les membres inférieurs (autres séries: 22 à 42.6% [7, 13, 15, 22, 23, 33], 73% pour

Backx [9] qui ne prend en compte que les sports scolaires, ce qui élimine des sports

comme le vélo, le roller ou le skateboard où les membres supérieurs sont très

touchés). Radius et cubitus comptent pour un tiers (31%) de la totalité des fractures,

le membre supérieur dans son intégralité pour 68% des fractures.

� ���

6.10. Les sports pris un à un

6.10.1.Vélo (graphiques 177 à 181)

C’est le sport se trouvant à la première place concernant le nombre absolu

d’accidents sportifs dans notre étude (graphique 177). Avec 1249 cas, il représente à

lui seul 18% des consultations d’urgence pour accident sportif (autre série: 29%

[15]).

Graphique 177 – Nombre de cas par sports

Graphique 178 – Vélo: localisation des lésions (N = 1387)

1249

961

607567

494

231 221 218 195 165 156 147 111 86 79 74 73 69 34 31 29 27 14 14 13 49 18

958

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

Sport

Crâne (232)17%

Visage (436)31%

Coude (64)5%

Avant-bras (95)7%

Poignet (35)3%

Main (91)7%

Genou (95)7%

Jambe (60)4%

Cheville (44)3%

Ceinture scapulaire (42) 3%

Abdomen (37)3%

Pied (33)2%

? (33)2%

Localisations < 20 cas (90) 6%

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Graphique 179 – Vélo: lésions rencontrées (N = 1448)

Graphique 180 – Vélo: fractures rencontrées (N = 307)

Hématomes et contusions (286)

20%

Entorses (48)3%

Fract. membres sup (164) 11%

Fract. membres inf. (33) 2%

Fract. crâne/face (102) 7%

Plaies et dermabrasions

(532) 38%

TCC ttt ambul. (116) 8%

TCC hospitalisés (113) 8%

Lésions < 10 cas (47) 3%

Radius/cubitus (86)28%

Os du carpe (2)1%

Tibia/péroné (18)6%

Crâne (25)8%

Humérus (20)7%

Dents (61)20%

Fract. X, membre sup. (5) 2%

Clavicule (22)7%

Côtes (3) 1%

Bassin (2) 1%

Rachis cervical (2)1%

Os de la face (16)5%

Fémur (8) 3%

Métacarpes et phalanges de la

main (28) 9%

Métatarses et phalanges du pied

(6) 2%

Omoplate (1) <1%

Rotule (1) <1%

Rachis dorso-lombaire (1) <1%

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Graphique 181 - Évolution avec les années du nombre de TC à vélo

Le nombre de traumatismes est plus ou moins stable sur 11 ans. Les plaies

constituent plus du tiers (37%) des consultations.

Ce n’est pas une surprise, vu le nombre total d’accidents, de trouver le vélo en

nombre absolu à la première place concernant les traumatismes crâniens avec 229

TC. Il n’est pourtant, en pourcentage, avec 16% (autres séries: 46 à 47% [7, 34]) de

traumatismes crâniens (la moitié motivant une hospitalisation), qu’à la deuxième

place derrière le patinage sur glace. Il est par contre à la première place pour les

fractures de la tête (8% des lésions) (5.6% selon Puranik [34]). À noter que le seul

décès enregistré dans notre étude est dû à une chute en vélo avec hémorragie

cérébrale et fracture du crâne. Le nombre total de TC reste plus ou moins constant

avec les années (graphique 181). On note pourtant sur les 11 ans de l’étude une

diminution du nombre d’hospitalisations pour traumatisme crânien, baisse expliquée

en partie par une diminution de la gravité des TC grâce notamment à l’augmentation

du port du casque [35, 36] mais également par un changement d’attitude des

médecins, les enfants consultant pour traumatisme crânien étant de moins en moins

hospitalisés pour surveillance neurologique, le CT-scan devenant un examen

facilement réalisable en urgence. Toutes lésions confondues, la tête est touchée

dans près de la moitié (48%) des cas (autre série: 39% [37]).

0

5

10

15

20

25

30

35

40

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

TC traités ambulatoirement TCC hospitalisés Total des TC

� ���

6.10.2. Gymnastique (graphiques 182 à 184)

Graphique 182 – Gymnastique: localisation des lésions (N = 986)

Graphique 183 – Gymnastique: lésions rencontrées (N = 991)

Genou (86)9%

Jambe (25)3%

Cheville (148)15%

Main (107)11%

Ceinture pelvienne (18)2%

Cuisse et fesse (20)2%

Dos (70)7%

Cou (51)5%

Visage (56)6%

Coude (35)4%

Avant-bras (84)9%

Poignet (52)5%

Bras (11)1%

Thorax (14)1%

Abdomen (13) 1%

Ceinture scapulaire (29) 3%

Crâne (60)6%

? (11)1%

Pied (89)9%

Localisations < 5 cas (7) 1%

Entorses (245)26%

Tendinites et arthrites

réactionnelles (14)1%

Déch. et élong. musculaires (41)

4%

TCC ttt ambul. (41)4%

Fract. membres inf. (43) 4%

Fract. membres sup (150) 15%

Plaies et dermabrasions (54)

5%

Hématomes et contusions (336)

35% Luxations de membres (21) 2%

TCC hospitalisés (10) 1%

Lésions < 10 cas (34) 3%

� ���

Graphique 184 – Gymnastique: fractures rencontrées (N = 207)

La gymnastique est deuxième par le nombre de traumatismes (graphique 177) avec

961 consultations, ce qui représente 13.9% du nombre total de consultations (autres

séries: 7 et 10% [16, 22]). Nous notons beaucoup d’hétérogénéité dans la

localisation des lésions, la gymnastique étant le regroupement d’une multitude de

disciplines très différentes les unes des autres et occasionnant des blessures tout

aussi diverses. À noter 29% d’entorses chez la fille contre seulement 19% chez le

garçon.

Radius/cubitus (75)37%

Os du carpe (5)2%

Métacarpes et phalanges de la

main (39)20%

Fémur (2)1%

Tibia/péroné (15)7%

Humérus (21)10%

Rachis cervical (1)<1%

Bassin (2)1%

Clavicule (7) 3%

Dents (2) 1%

Os de la face (5) 2%

Métatarses et phalanges du pied

(26) 13%

Rachis dorso-lombaire (4)

2% Fract. X, membre sup. (3) 1%

� ���

6.10.3. Football (graphiques 185 à 187)

Graphique 185 – Football: localisation des lésions (N = 961)

Graphique 186 – Football: lésions rencontrées (N = 963)

Poignet (43)4%

Main (160)16%

Genou (124)13%

Jambe (74)8%

Cheville (139)14%

Pied (114)12%

? (10)1%

Cuisse et fesse (26) 3%

Localisations < 10 cas (57) 6%

Ceinture scapulaire (34) 4%

Coude (17)2%

Avant-bras (86)9%

Visage (36)4%

Crâne (41)4%

Entorses (244)25%

Luxations de membres (9)

1%

Fract. membres sup (176) 18%

Fract. crâne/face (6) 1%

Fract. membres inf. (81) 8%

Tendinites et arthrites

réactionnelles (9) 1%

Hématomes et contusions (303)

31%

Déch. et élong. musculaires (23)

2%

Ostéochondroses (6) 1%

Plaies et dermabrasions (59)

6%

TCC ttt ambul. (15)2% ? (7)

1%

TCC hospitalisés (10)1%

Lésions < 5 cas (15) 2%

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Graphique 187 – Football: fractures rencontrées (N = 266)

C’est le troisième sport par le nombre de consultations (graphique 177), avec 958

cas, ce qui représente 13.9% (autres séries: 2.3 à 39% [15, 16, 22, 38]). Les lésions

et les localisations sont très variables. Notons tout de même que la moitié des

lésions (50%) concernent les membres inférieurs (autres séries: 44 à 84% [15, 22,

38, 39]) et que 35% des lésions surviennent aux membres supérieurs (deux autres

séries parlent de 31% et 43.5% [15,22] et l’American Academy of Pediatrics [38]

parle de 2.3 à 7.7%). La répartition des lésions est globalement identique entre les

deux sexes, même si les contusions prédominent chez le garçon, représentant 32%

des lésions (29 et 33% selon deux autres séries [39, 40]) et les entorses étant plus

fréquentes chez la fille (34%).

Radius/cubitus (80)30%

Tibia/péroné (44)17%

Rotule (2) 1%

Fémur (3) 1%

Métacarpes et phalanges de la main

(58) 22%

Os du carpe (5) 2%

Dents (2) 1%Bassin (3)

1%Os de la face (3)

1%

Crâne (1) <1%

Fract. X, membre sup. (1) <1%

Tarse (3) 1%

Métatarses et phalanges du pied

(29) 11%

Humérus (10) 4%

Clavicule (21) 8%

Omoplate (1) <1%

� ��

6.10.4. Roller (graphiques 188 à 192)

Graphique 188 – Roller: localisation des lésions (N = 651)

Graphique 189 – Roller: lésions rencontrées (N = 648)

Avant-bras (181)28%

Poignet (59)9%

Main (67)10%

Jambe (32) 5%

Genou (43) 7%

Cheville (18) 3%

Pied (7)1%

Thorax (6)1%

Dos (12)2%

Visage (63)10%

Abdomen (5)1%

Ceinture scapulaire (17) 3%

Coude (31)5%

Cou (7)1%

Cuisse et fesse (11) 2%

Ceinture pelvienne (9) 1%

? (11)2%

Crâne (62)10%

Localisations < 5 cas (10) 2%

Hématomes et contusions (138)

21%

Déch. et élong. musculaires (6)

1%

TCC ttt ambul. (37)6%

Entorses (39)6%

Luxations de membres (6)

1%

TCC hospitalisés (20) 3%

Lésions < 5 cas (13) 2%

Infections (5) 1%

Plaies et dermabrasions

(112) 17%

Fract. membres inf. (27) 4%

Fract. crâne/face (13) 2%

Fract. membres sup (232) 36%

� ��

Graphique 190 – Roller: fractures rencontrées (N = 276)

Graphique 191 – Évolution comparée du nombre d’accidents de roller, de skateboard

et de trottinette avec les années

Radius/cubitus (180)66%

Dents (7) 3%

Crâne (2) 1%

Os de la face (4)1%

Clavicule (7) 3%

Tibia/péroné (23) 8%

Fémur (2) 1%Rotule (2) 1%

Fract. X, membre sup. (1) <1%

Côtes (1) <1%

Rachis dorso-lombaire (1) <1%

Rachis cervical (1)<1%

Fractures d'un membre X (1) <1%

Humérus (9)3%

Métacarpes et phalanges de la main

(25) 9%Os du carpe (10)

4%

0

20

40

60

80

100

120

140

160

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

RollerSkateboardTrottinetteSkateboard + Roller + Trottinette

� ���

Graphique 192 – Évolution avec les années du nombre de fractures de l’avant-bras à

roller

Ce sport se place au quatrième rang par le nombre de consultations (graphique 177),

avec 607 cas (8.8%) (autres séries: 3.6 et 14% [16, 22]. Il n’apparaît pas dans les dix

principaux sports de la série de Thillaye du Boullay [7] datant de 1984).

Il s’agit d’un sport remis au goût du jour par l’avènement des patins à roues en ligne

(in-line) qui connaît, depuis le début des années 90, un important engouement [41],

dopé à Lausanne depuis 1995 par la mise sur pied d’un concours annuel qui attire

les meilleurs spécialistes mondiaux (Roller & In-Line Contest). Cette mode s’est

traduite en 1995 par un pic du nombre de traumatismes suivi d’une chute nette de

leur nombre. Cette dernière s’explique non pas par une diminution du nombre

d’adeptes de ce sport suite au retour du skateboard ou à l’arrivée de la trottinette

(graphique 191), mais surtout par des protections (casque, coudières, genouillères,

protège-poignets) entrées dans les mœurs car faisant partie de l’équipement du

« pro », image propagée par les participants du Contest. Notons pour info que la

diminution des fractures des avant-bras notée au fil des ans n’est pas la seule cause

de la diminution des traumatismes dus au roller (graphique 192).

Toutes lésions confondues, les membres supérieurs sont atteints dans 56% des cas

(dans les autres séries, 47 à 78% [7, 22, 42, 43, 44, 45]). 36% de la totalité des

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120

140

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

Nb de fractures de l'avant-bras en roller Nb total d'accidents de roller

� ���

lésions sont des fractures d’un membre supérieur, ce qui fait du roller le plus grand

pourvoyeur de fractures de membres supérieurs, ainsi que de l’avant-bras (18% des

fractures de l’avant-bras). L’avant-bras est blessé dans 28% des cas; il est en outre

concerné dans 65% des fractures (dans les autres séries, 49 à 69% [44, 45, 46]). À

noter également 20% d’atteintes de la tête (8 à 26% selon les auteurs [7, 22, 42, 43])

et « seulement » 19% d’atteinte des membres inférieurs (autres séries: 12 et 24.5%

[43, 45]).

� ���

6.10.5. Basket-ball (graphiques 193 à 195)

Graphique 193 – Basket-ball: localisation des lésions (N = 574)

Graphique 194 – Basket-ball: lésions rencontrées (N = 578)

Main (325)56%

Genou (29)5%

Jambe (11)2%

Pied (22)4%

Cheville (95)17%

Poignet (10) 2%

Avant-bras (20) 3%

Ceinture scapulaire (5) 1%

Coude (6) 1%

Thorax (7) 1%Visage (12)

2%Localisations < 5 cas (16)3%

Crâne (16)3%

Fract. membres inf. (18)3%

Entorses (234)40%

Tendinites et arthrites

réactionnelles (6)1%

Hématomes et contusions (140)

24%

TCC ttt ambul. (9)2%

Déch. et élong. musculaires (8)

1%

Plaies et dermabrasions (16)

3%

Fract. membres sup (132) 23%

Lésions < 4 cas (11) 2%

TCC hospitalisés (4) 1%

� ���

Graphique 195 – Basket-ball: fractures rencontrées (N = 150)

C’est le sport causant le plus de traumatismes aux États-Unis [47]. Dans notre série,

il n’est « que » 5ème. Nous retrouvons beaucoup de petite traumatologie, avec 40%

d’entorses (27% selon Knobloch et al. [40]) et 24% de contusions. Les 23% de

fractures de membres supérieurs sont dans 80% des cas des fractures de la main.

Huitante-huit pour cent de toutes les fractures touchent le membre supérieur, 70%

rien que pour la main (61% selon Knobloch et al.). Toutes lésions confondues, la

main est d’ailleurs touchée dans 57% des cas (autres séries: 9% et 60% [22, 47]).

Métacarpes et phalanges de la main

(105)69%

Os du carpe (1) 1%

Radius/cubitus (18)11%

Os de la face (1)1%

Rotule (1) 1%

Tibia/péroné (9)6%

Fémur (1) 1%

Fract. X, membre inf. (1) 1%

Clavicule (2) 1%

Fract. X, membre sup. (1) 1%

Humérus (4) 3%

Métatarses et phalanges du pied

(6) 4%

� ���

6.10.6. Ski et snowboard (graphiques 196 à 204)

Graphique 196 – Évolution avec les années du nombre de fractures des os longs des

membres inférieurs à ski

Graphique 197 – Évolution avec les années du nombre de fractures des os longs des

membres inférieurs à ski: comparaison avec le nombre total de lésions dues au ski

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16

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

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50

60

70

80

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

Nb de fractures des membres inférieurs au ski Nb total de lésions dues au ski

� ���

Graphique 198 – Comparaison de l’évolution avec les années du nombre de

traumatismes dus au ski et au snowboard

Le nombre de traumatismes liés à la pratique du ski est en baisse. On peut

l’expliquer en partie par une amélioration du matériel, notamment des fixations et des

chaussures (même si l’avance technologique est d’abord appliquée au matériel

adulte avant d’être appliquée à celui de l’enfant environ dix ans plus tard) [48], qui a

permis une diminution modérée du nombre de fractures des membres inférieurs

(graphiques 196 et 197), évolution retrouvée également par Deibert et al. [48]. On

peut également expliquer cette diminution des traumatismes liés au ski par l’arrivée

du snowboard qui a connu une progression inverse. En effet, malgré quelques

variations, le nombre total de traumatismes, ski et snowboard confondus, est lui plus

ou moins constant depuis 11 ans (graphique 198).

0

10

20

30

40

50

60

70

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90

100

90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00

année

SkiSnowboardSki + Snowboard

� ���

Graphique 199 – Ski: localisation des lésions (N = 530)

Graphique 200 – Snowboard: localisation des lésions (N = 162)

Avant-bras (28)5%

Poignet (14)3%

Genou (113)21%

Jambe (74)14%

Cheville (12)2%

Cuisse et fesse (35) 7%

Main (53)10%Ceinture pelvienne

(10) 2%

Crâne (48) 9%

Visage (30) 6%

Dos (18) 3%

Abdomen (13) 2%

Ceinture scapulaire (25) 5%

Bras (15) 3%

Coude (12) 2%

Localisations < 10 cas (30) 6%

Thorax (4)2%

Bras (17)10%

Coude (4)2%Avant-bras (26)

16%

Poignet (15)9%

Main (8)5%

Genou (21)13%

Cheville (3)2% Cou (6)

4%

Crâne (14)9%

Abdomen (3)2%

Jambe (11) 7%Dos (10) 6%

Ceinture scapulaire (11) 7%

Localisations < 3 cas (6) 4%

Région sacrée et coccyx (3) 2%

� ���

Graphique 201 – Ski: lésions rencontrées (N = 541)

Graphique 202 – Snowboard: lésions rencontrées (N = 162)

Entorses (109)20%

Hématomes et contusions (130)

25%

Luxations de membres (5)

1%

Tendinites et arthrites

réactionnelles (8)1%

Déch. et élong. musculaires (5)

1%

TCC ttt ambul. (17)3%

Plaies et dermabrasions (24)

4%

Lésions < 5 cas (17) 3%

TCC hospitalisés (23) 4%

Fract. membres sup (80) 15%

Fract. membres inf. (101) 19%

Fract. crâne/face (1) 2%

Lésions abdominales internes (9) 2%

Fractures/luxations cervicales (1)

1%

Fract. rachis non cervical (4)

3%Entorses (30)18%

Luxations de membres (2)

1%

Tendinites et arthrites

réactionnelles (1)1%

Hématomes et contusions (44)

27%

Plaies et dermabrasions (3)

2%

Déch. et élong. musculaires (1)

1%

Lésions abdominales internes (1) 1%

Fract. membres sup (52) 32%

Fract. membres inf. (10) 6%

TCC ttt ambul. (11)7%

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Graphique 203 – Ski: fractures rencontrées (N = 197)

Graphique 204 – Snowboard: fractures rencontrées (N = 66)

Os du carpe (2)1%

Métacarpes et phalanges de la main

(27)13%

Fémur (32)15%

Tibia/péroné (66)33%

Dents (4) 2%

Fract. X, membre sup. (1) 1%

Côtes (1) 1%

Bassin (2) 1%

Rachis dorso-lombaire (1) 1%

Rachis cervical (1) 1%

Os de la face (3) 2%

Crâne (4) 2%

Tarse (2) 1%

Radius/cubitus (24)12%

Humérus (19) 10%

Clavicule (7) 4%

Humérus (18)26%

Radius/cubitus (25)37%

Os du carpe (1)2%

Tibia/péroné (8)12%

Sacrum/coccyx (2)3%

Clavicule (3) 5%

Métatarses et phalanges du pied (1)

2%

Rachis dorso-lombaire (2) 3%

Fémur (1) 2%

Métacarpes et phalanges de la main

(5) 8%

� ��

Même si les entorses et les contusions sont en tête des lésions occasionnées, le ski

reste le pourvoyeur numéro un de fractures des membres inférieurs, très loin devant

les autres sports (19% des lésions et 52% des fractures dues au ski), chiffre

nettement plus bas au snowboard (6% des lésions, 16% des fractures). Le

snowboard compte par contre, toutes lésions confondues, un tiers de fractures des

membres supérieurs (80% des fractures !) contre 15% (42% des fractures) au ski.

Considérons maintenant les localisations des lésions. Au ski, toutes lésions

confondues, c’est le genou qui est le plus touché avec 21% des lésions (autres série:

23% [49]). Le membre inférieur est touché dans 48% des cas (autre série: 71% [7]),

contre 28% pour les membres supérieurs (13% dans la série de Thillaye du Boullay

[7]). Ce rapport s’inverse au snowboard, avec 26% de lésions de membres inférieurs

(autres séries: 21 et 32% [50, 51]) mais 49% d’atteinte de membres supérieurs (46 à

61% selon les séries [50, 51, 52]). Le poignet seul est touché dans 16% des cas (20

à 32% dans les autres séries [49, 50, 51, 52]). Cette inversion s’explique facilement

par le fait qu’au snowboard les deux pied sont fixés ensemble sur la même planche,

ce qui empêche tout phénomène de torsion des membres inférieurs. Par contre,

l’équilibre est nettement moins présent et l'on se rattrape régulièrement sur les

mains, avec le poignet souvent en hyperextension [50].

On note le même pourcentage (7%) de TC et/ou de TCC pour le ski et le snowboard.

Malgré tout, plus de la moitié des TC/TCC dus au ski ont été hospitalisés. Ceux dus

au snowboard ont tous été traités ambulatoirement. À noter en snowboard 11% de

TC chez le garçon, contre seulement 3% chez la fille. Dans son ensemble, le crâne

est touché dans 16% des cas au ski et 9% des cas au snowboard (11% selon

Machold [51]). Les deux sports confondus, ça représente 14% des lésions (19%

selon Hagel [49]).

23% des skieurs ont été hospitalisés (37% d’après Thillaye du Boullay [7]), ce qui

met le ski au 2ème rang des hospitalisations.

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6.10.7. Équitation (graphiques 205 à 207)

Graphique 205 – Équitation: localisation des lésions (N = 269)

Graphique 206 – Équitation: lésions rencontrées (N = 266)

Crâne (40)15%

Visage (17)6%

Cou (9)3%

Dos (26)10%

Thorax (7)3%

Abdomen (15)6%

Coude (9)3%

Avant-bras (24)9%

Poignet (6)2%

Main (8)3%

Cuisse et fesse (9)3%

Bras (29)11%

? (1) <1%

Ceinture scapulaire (15) 6% OGE (1)

<1%

Région sacrée et coccyx (2) 1%

Ceinture pelvienne (10) 4%

Pied (13)5%Cheville (12) 4%

Genou (8) 3%

Jambe (8) 3%

Fract. rachis non cervical (5)

2%

Entorses (13)5%

Hématomes et contusions (112)

42%

Fract. membres inf. (12) 4%

Fract. membres sup (47) 18%

TCC ttt ambul. (19)7%

Plaies et dermabrasions (18)

7%

Lésions abdominales internes (6) 2%

Lésions < 5 cas (16) 6%

TCC hospitalisés (20) 7%

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Graphique 207 – Équitation: fractures rencontrées (N = 68)

Hormis les 42% de contusions (autres séries: 32 à 35% [27]), on est frappé par le

grand nombre de lésions à priori graves. Même si les chiffres restent faibles,

l’équitation reste le plus grand pourvoyeur de lésions abdominales internes (2.2%) et

thoraciques internes (1.1%) (N. B.: devancé pour les lésions abdominales par le

badminton, dont le chiffre est biaisé par une trop faible cohorte et devancé pour les

lésions thoraciques par les « autres sports »). (autres séries: 0 à 1.7% de lésions

organiques internes [15, 26, 27]). L’équitation est, toutes lésions confondues, le plus

grand pourvoyeur de lésions du tronc dans sa totalité (19% des lésions).

15% des lésions concernent le crâne (autres séries: 13 à 53% [7, 15, 22, 26, 27,

29]).

Les accidents de cheval sont des chocs à haute vitesse, la plupart du temps des

chutes, voire des coups de sabots, ce qui explique la grande hétérogénéité

rencontrée dans la localisation des lésions. L’équitation provoque 3% (4.6% selon

Giebel [26]) de polytraumatismes (voir définition plus haut), ce qui en fait le

Humérus (25)38%

Radius/cubitus (17)26%

Os de la face (1) 1%

Crâne (2) 3%

Tibia/péroné (4)6%

Clavicule (3) 4%

Rachis dorso-lombaire (5) 7%

Métatarses et phalanges du pied (4)

6%Tarse (1) 1%

Fémur (3) 4%

Métacarpes et phalanges de la main

(2) 3%

Bassin (1)1%

� ���

quatrième pourvoyeur (derrière le parapente, l’escalade et la spéléo, dont le nombre

total de cas est insuffisant pour être significatif). Notons tout de même que la fracture

la plus fréquente est celle de l’humérus, qui compte pour 37% des fractures (autre

série: 18% [26]) suivie des fractures de l’avant-bras qui comptent pour 25% des

fractures (32% selon Giebel [26]). Dans son ensemble, le membre supérieur est

touché dans 34% des cas (autres séries: 25 à 40% [26, 27, 29]) contre 22% pour le

membre inférieur (23% selon Giebel [26]). 26% des cavaliers ont été hospitalisés (13

à 58% suivant les séries [7, 10, 12, 15]), ce qui met ce sport au premier rang des

hospitalisations.

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6.10.8. Volley-ball (graphiques 208 à 210)

Graphique 208 – Volley-ball: localisation des lésions (N = 225)

Graphique 209 – Volley-ball: lésions rencontrées (N = 224)

Main (143)63%

Genou (8)4%

Cheville (32)14%

Pied (6)3%

Localisations < 3 cas (9) 4%

Poignet (9) 4%

Avant-bras (8) 4%

Dos (3) 1%

Visage (3) 1%Cou (4) 2%

Entorses (109)50%

Hématomes et contusions (63)

28%

Luxations de membres (3)

1%

Tendinites et arthrites

réactionnelles (3)1%

Fract. membres inf. (6)3%

Fract. rachis non cervical (2) 1%

Fract. membres sup (30) 13%

Déch. et élong. musculaires (3) 1%

TCC ttt ambul. (2)1%

? (2)1%

Plaies et dermabrasions (1)

<1%

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Graphique 210 – Volley-ball: fractures rencontrées (N = 38)

Grand pourvoyeur d’entorses, qui constituent près de la moitié (49%) des lésions. La

localisation la plus fréquente, comme au handball et au basket-ball, est la main,

comptant pour près de deux tiers (64%) des lésions (53% selon Knobloch [40]) et

deux tiers (66%) des fractures. Le membre supérieur est touché dans 71% des cas

(43% selon von Wrede [53] et 71% selon Knobloch [40]) contre 21% pour le membre

inférieur (50%, toujours selon von Wrede [53]).

Radius/cubitus (5)13%

Métacarpes et phalanges de la main

(25) 65%

Métatarses et phalanges du pied (1)

3%

Rachis dorso-lombaire (1) 3%

Tarse (2) 5%

Tibia/péroné (2) 5%

Rotule (1) 3%

Sacrum/coccyx (1) 3%

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6.10.9. Patinage sur glace (graphiques 211 à 213)

Graphique 211 – Patinage sur glace: localisation des lésions (N = 219)

Graphique 212 – Patinage sur glace: lésions rencontrées (N = 220)

Crâne (53)25%

Visage (34)16%

Avant-bras (40)18%

Poignet (17)8%

Main (13)6%

Genou (19)9%

Jambe (8)4%

Cheville (4)2%

Pied (5)2%

Région sacrée et coccyx (3) 1%

Dos (4) 2%

Thorax (3) 1%Ceinture scapulaire

(3) 1%

Bras (3)1%

Coude (7)3%

Localisations < 3 cas (3) 1%

Fract. membres sup (43)20%

Fract. membres inf. (7)3%

Entorses (14)6%

Hématomes et contusions (54)

25%

Plaies et dermabrasions (38)

17%

TCC ttt ambul. (40)18%

TCC hospitalisés (11)5%

Lésions < 4 cas (13)6%

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Graphique 213 – Patinage sur glace: fractures rencontrées (N = 54)

Ce sport, que beaucoup considèrent à tort comme peu dangereux, occasionne 23%

de traumatismes crâniens (10.7 à 26% dans d’autres séries [7, 15]), contre 10% au

hockey sur glace, sport nettement plus violent, mais où l’expérience de la glace est

meilleure et où tout joueur porte un casque. Même si aucune fracture du crâne n’a

été observée, la tête est touchée dans 40% des cas ! ! D’après Bernard [54], les

chutes sont responsables des lésions dans 75% des cas. À quand une prévention du

TC au patinage par le port conseillé du casque? Soixante-neuf pour cent des

fractures touchent l’avant-bras. Chez la fille, les contusions et les fractures des

membres supérieurs prédominent (respectivement 31% et 24% des lésions) alors

que chez les garçons ce sont les TC et les plaies qui se retrouvent le plus souvent

(respectivement 29% et 24% des lésions).

Radius/cubitus (37)68%

Os du carpe (2)4%

Tibia/péroné (7)12%

Dents (1) 2%

Os de la face (1)2%

Rachis dorso-lombaire (1) 2%

Clavicule (2) 4%

Humérus (2)4%

Sacrum/coccyx (1)2%

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6.10.10. Natation et plongeon (graphiques 214 à 216)

Graphique 214 – Natation et plongeon: localisation des lésions (N = 206)

Graphique 215 – Natation et plongeon: lésions rencontrées (N = 215)

Crâne (45)22%

Visage (43)21%

Cou (20)10%

Thorax (4)2%

Main (12)6%

Genou (10)5%

Jambe (7)3%

Cheville (5)2%

Pied (29)14%

Dos (16)8%

Localisations < 3 cas (8) 4%

Ceinture pelvienne (4) 2%

Ceinture scapulaire (3) 1%

Hématomes et contusions (69)

33%

Déch. et élong. musculaires (8)

4%

Plaies et dermabrasions (58)

27%

TCC ttt ambul. (19)9%

TCC hospitalisés (7) 3%

Lésions < 5 cas (18) 8%

Entorses (12)6%

Fract. crâne/face (11) 5%

Fract. membres inf. (7) 3%

Tendinites et arthrites

réactionnelles (5)2%

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Graphique 216 – Natation et plongeon: fractures rencontrées (N = 30)

Il s’agit de 121 accidents lors d’un saut ou d’un plongeon (62%) et de 74 accidents

survenus dans d’autres circonstances, ou non précisés (38%). On note 43% de

lésions de la tête (autre série: 70% [7]), la plupart du temps lors d’un plongeon (voire

52% si on prend en plus en compte le cou, ce qui en fait le premier pourvoyeur). Les

traumatismes crâniens comptent pour 13% des lésions (29% selon Thillaye du

Boullay [7]). Ils sont dans une grande majorité traités ambulatoirement. Fractures du

crâne et de la face (dents comprises) comptent pour 36% des fractures. En nombre

absolu, le plongeon est le sport le plus à risque pour les fractures de la colonne

cervicale, avec quatre fractures.

Crâne (4)14%

Os de la face (4)13%

Dents (3)10%

Rachis cervical (4)13%

Tibia/péroné (1)3%

Rachis dorso-lombaire (3)

10%

Métatarses et phalanges du pied (5)

18%

Rotule (1) 3%

Humérus (1)3%Bassin (1) 3%

Radius/cubitus (1)3%

Métacarpes et phalanges de la main

(2) 7%

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6.10.11. Jeux de ballon non classés (graphiques 217 à 219)

Graphique 217 – Jeux de ballon: localisation des lésions (N = 165)

Graphique 218 – Jeux de ballon: lésions rencontrées (N = 169)

Main (123)75%

Visage (7)4%

Pied (5) 3%

Cheville (5)3%

Genou (3)2%

Localisations < 2 cas (5) 3% Coude (4) 2%

Avant-bras (5)3%

Poignet (8)5%

Entorses (46)26%

Luxations de membres (1)

1%

Tendinites et arthrites

réactionnelles (1)1%

Hématomes et contusions (48)

27%

Fract. membres sup (55) 32%

Fract. membres inf. (8) 5%

Fract. crâne/face (1) 1%

Infections (1)1%

TCC ttt ambul. (1)1%

Déch. et élong. musculaires (1)

1%

Nihil (1)1%

? (1)1%

Plaies et dermabrasions (4)

2%

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Graphique 219 – Jeux de ballon: fractures rencontrées (N = 64)

Les fractures de membres sont les lésions les plus fréquentes (38%, dont 33% de

fractures des membres supérieurs, ce qui en fait le 2e pourvoyeur, juste après le

roller). Entorses et contusions constituent à elles deux 55% de toutes les lésions. La

main est de loin la plus touchée, comptant à elle seule 75% des lésions (autre série:

82% [15]) et 77% des fractures ! Le membre supérieur est touché dans 85% des cas

(autre série: 87% [15]) ce qui met les jeux de ballon au premier rang pour ces

lésions. Comme pour les autres sports de balle, la répartition des lésions est

globalement la même pour les deux sexes, même si les filles sont plus touchées par

les contusions que les garçons (33% contre 21%) et les garçons par les fractures

des membres inférieurs (10% contre 1%).

Radius/cubitus (6)9%

Métacarpes et phalanges de la main

(49) 76%

Tibia/péroné (2)3%

Os de la face (1)2%

Métatarses et phalanges du pied (5)

8%

Fémur (1) 2%

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6.10.12. Skateboard (graphiques 220 à 222)

Graphique 220 – Skateboard: localisation des lésions (N = 151)

Graphique 221 – Skateboard: lésions rencontrées (N = 157)

Crâne (16)11%

Visage (34)22%

Abdomen (4)3%

Bras (3)2%Avant-bras (18)

12%

Poignet (10)7%

Main (23)14%

Genou (6)4%

Jambe (3)2%

Cheville (12)8%

Pied (3)2%

Ceinture scapulaire (10) 7%

Localisations < 3 cas (9) 6%

Entorses (21)13%

Hématomes et contusions (20)

13%

Déch. et élong. musculaires (1)

1%

Plaies et dermabrasions (50)

31%

? (1)1%

TCC hospitalisés (6) 4%

Lésions abdominales internes (3) 2%

TCC ttt ambul. (8)5%

Fract. crâne/face (6) 4%

Fract. membres inf. (6) 4%

Fract. membres sup (35) 22%

� ���

Graphique 222 – Skateboard: fractures rencontrées (N = 47)

Concurrent direct du roller, il est nettement passé au second plan avec l’arrivée des

rollers in-line, mais a tendance à revenir sur le devant de la scène, offrant une

alternative plus « sportive » à la trottinette. Il occasionne nettement moins de

fractures des membres supérieurs que le roller (22% de toutes les lésions) mais plus

de plaies et de dermabrasions (32%). La localisation la plus fréquente est la tête

avec un tiers (34%) des lésions (19.5 à 51% dans les séries d’autres auteurs [7, 22,

42]), même si, pris dans sa totalité, le membre supérieur compte 44% de lésions

(autres séries: 27 à 55% [7, 22, 42]), 15% rien que pour la main (16% dans une autre

série [22]). Trente et un pour cent des fractures concernent l’avant-bras (48 % selon

Zalavras et al. [46]). Septante-quatre pour cent des fractures concernent le membre

supérieur.

Clavicule (5)11%

Humérus (4)9%

Radius/cubitus (15)31%

Os du carpe (4)9%

Crâne (2)4%

Tibia/péroné (4)9%

Dents (4)9%

Tarse (1) 2%

Métatarses et phalanges du pied (1)

2%

Métacarpes et phalanges de la main

(7) 14%

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6.10.13. Hockey sur glace (graphiques 223 à 225)

Graphique 223 – Hockey sur glace: localisation des lésions (N = 114)

Graphique 224 – Hockey sur glace: lésions rencontrées (N = 114)

Crâne (13)11%

Poignet (3)3%

Main (14)12%

Cuisse et fesse (1)1%

Genou (11)10%

Jambe (6)5%

Cheville (5)4%

Pied (6)5% ? (2)

2%

Visage (18)16%

Thorax (2)2%

Dos (6)5%

Cou (4)4%

Coude (3)3%

Abdomen (1)1%

Ceinture pelvienne (2) 2%

Ceinture scapulaire (12) 11%

Avant-bras (5)4%

Entorses (14)12%

Luxations de membres (2)

2%

Hématomes et contusions (49)

43%

Déch. et élong. musculaires (2)

2%

Plaies et dermabrasions (17)

15%

TCC ttt ambul. (6)5%

Nihil (1)1%

TCC hospitalisés (4) 4% Fract. membres sup

(11) 10%

Fract. membres inf. (7) 6%

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Graphique 225 – Hockey sur glace: fractures rencontrées (N = 18)

Comme mentionné plus haut, ce sport n’occasionne « que » 10% de traumatismes

crâniens par rapport aux 23% du patinage sur glace. Toutes lésions confondues, la

tête est quand même touchée dans 27% des cas (crâne 11% et visage 16%) (13.5 à

26.3% dans les autres séries [55, 56, 57]). Par contre, contrairement à la série de

Brust et al. [56] qui compte quasiment 10% d’atteinte du cou et de la nuque, nous

n’en dénombrons que 3%. D’après les deux séries précitées, 86% des lésions sont

dues à un contact entre deux joueurs, contrairement au patinage sur glace où les

chutes prédominent [54]. De plus, les études de Brust et de Grim Hostetler

mentionnent toutes deux que le nombre de traumatismes augmente avec l’âge, ce

qui montre qu’un comportement plus agressif est vraisemblablement à la base de

ces lésions, et non un manque d’expérience, comme c’est par contre le cas au

patinage sur glace [54].

Clavicule (3)17%

Radius/cubitus (3)17%

Métacarpes et phalanges de la main

(5)27%

Rotule (1)6%

Tibia/péroné (5)27%

Métatarses et phalanges du pied (1)

6%

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6.10.14. Judo (graphiques 226 à 228)

Graphique 226 – Judo: localisation des lésions (N = 86)

Graphique 227 – Judo: lésions rencontrées (N = 88)

Crâne (7)8%

Visage (2)2%

Thorax (4)5%

Cheville (6)7%

Pied (18)21%

? (1)1%

Abdomen (1)1%

Cou (4) 5%

Dos (2) 2%

Ceinture scapulaire (20) 23%

Bras (6)7%

Cuisse et fesse (1)1%

Genou (5)6%

Ceinture pelvienne (1) 1%

Main (3) 3%

Poignet (1) 1% Avant-bras (2) 2%

Coude (2)2%

Entorses (10)11%

Luxations de membres (2)

2%

Hématomes et contusions (29)

34%

Déch. et élong. musculaires (2)

2%

Plaies et dermabrasions (3)

3%

TCC ttt ambul. (5)6% Lésions < 2 cas (5)

6%

Fract. membres sup (25) 28%

Fract. membres inf. (7) 8%

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Graphique 228 – Judo: fractures rencontrées (N = 33)

Plus d’un quart du nombre total de lésions (28%) sont des fractures des membres

supérieurs. Les fractures de la clavicule représentent à elles seules 14% de toutes

les lésions, ce qui représente 36% de toutes les fractures. Toutes lésions

confondues, la ceinture scapulaire est touchée dans presque un quart des cas

(23%). Nous avons dénombré 24% d’entorses chez la fille contre seulement 8% chez

le garçon.

Clavicule (12)37%

Humérus (7)21%

Radius/cubitus (2)6%

Os du carpe (1)3%

Fémur (1)3%

Métatarses et phalanges du pied (6)

18%

Rachis dorso-lombaire (1) 3%

Métacarpes et phalanges de la main

(2) 6%

Omoplate (1)3%

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6.10.15. Handball (graphiques 229 à 231)

Graphique 229 – Handball: localisation des lésions (N = 80)

Graphique 230 – Handball: lésions rencontrées (N = 80)

Main (62)77%

Genou (2)3%

Jambe (3)4%

Cheville (2) 3%

Crâne (1)1%Pied (4) 5%

Visage (2)3%

OGE (1) 1%

Coude (1)1%

Ceinture scapulaire (1) 1%

Poignet (1)1%

Entorses (28)35%

Fract. membres sup (18) 23%

Fract. membres inf. (4) 5%

TCC hospitalisés (1) 1%

Hématomes et contusions (28) 35%

Plaies et dermabrasions (1)

1%

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Graphique 231 – Handball: fractures rencontrées (N = 22)

Pour des raisons aussi évidentes que pour le basket-ball, la main est la plus touchée

avec 78% des lésions (autre série: 44% [22]) et 82% des fractures.

Tibia/péroné (3)14%

Métacarpes et phalanges de la main

(18) 81%

Métatarses et phalanges du pied (1)

5%

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6.10.16. Trottinette (graphiques 232 à 234)

Graphique 232 – Trottinette: localisation des lésions (N = 83)

Graphique 233 – Trottinette: lésions rencontrées (N = 80)

Crâne (16)20%

Visage (14)18%

Poignet (6)7%

Main (10)12%

Genou (4)5%

Jambe (5)6%

? (2) 2%

Coude (4)5%

Avant-bras (4)5%

Ceinture pelvienne (2) 2%

Pied (2) 2%

Cheville (6) 7%

Ceinture scapulaire (2) 2%

Localisations < 2 cas (4) 5%

Dos (2)2%

Fract. du bassin (1)1%

Entorses (11)14%

Hématomes et contusions (15)

18%

Plaies et dermabrasions (14)

18%

Lésions abdominales internes (1)

1%

TCC ttt ambul. (7)9%

Pédiatrie (1)1%

TCC hospitalisés (6) 8%

Fract. crâne/face (3) 4%

Fract. membres inf. (7) 9%

Fract. membres sup (14) 17%

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Graphique 234 – Trottinette: fractures rencontrées (N = 25)

Exemple parfait de reflet de mode, la trottinette fait en 2000 une entrée très

remarquée, avec 67 traumatismes, alors qu’on n’avait compté que 6 cas durant les

10 précédentes années ! Les lésions occasionnées et leur localisation sont

grossièrement comparables à celles du skateboard, hormis 17% de traumatismes

crâniens (se hisse par là à la 3e place !) contre 9% au skateboard et 8% au roller. En

effet, contrairement à ces deux derniers où le port du casque fait souvent partie de

l’image du sportif pro, la trottinette est plus considérée par ses utilisateurs comme un

moyen de transport amusant et inoffensif, rendant le port de protections inutile à

leurs yeux. Chez la fille, contusions (21% des lésions) et entorses (18%)

prédominent, alors que, chez le garçon, il s’agit des plaies (21%) et des TC et TCC

(21%). L’avant-bras n’est concerné « que » dans 20% des fractures (entre 26 et 56%

selon les autres séries [20, 46, 58]), contre 66% et 31% pour le roller et le

skateboard, respectivement.

Radius/cubitus (5)20%

Tibia/péroné (6)24%

Os de la face (1)4%

Dents (1)4%

Métacarpes et phalanges de la main

(6) 24%

Clavicule (2)8%

Humérus (1)4%

Bassin (1)4%

Crâne (1) 4%

Tarse (1) 4%

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6.10.17. Trampoline (graphiques 235 à 237)

Graphique 235 – Trampoline: localisation des lésions (N = 76)

Graphique 236 – Trampoline: lésions rencontrées (N = 74)

Cou (16)20%

Genou (12)16%

Jambe (2)3%

Cheville (10)13%

Pied (7)9%

? (3)4%

Dos (2)3%

Visage (4)5%

Crâne (4)5%

Ceinture scapulaire (3) 4%

Localisations< 2 cas (3) 4%

Bras (2)3%

Coude (3)4%Avant-bras (3)

4%

Main (2)3%

Entorses (19)27%

Hématome37%

Tendinites et arthrites

réactionnelles (1)1%

Luxations de membres (3)

4%

Déch. et élong. musculaires (4)

5%

Fract. membres sup (7) 10%

Fract. membres inf. (6) 8%

Fract. crâne/face (1) 1%

Ostéochondroses (1) 1%

Plaies et dermabrasions (1)

1%

TCC ttt ambul. (3)4%

Nihil (1)1%

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Graphique 237 – Trampoline: fractures rencontrées (N = 14)

Ce sont les 21% d’atteinte cervicale retrouvés qui font du trampoline, habituellement

partie de la gymnastique, une discipline à part entière qui méritait une attention

spéciale ! Heureusement, dans tous les cas, il s’agit d’entorses ou d’élongations

musculaires et non de luxations ni de fractures.

Ce pourcentage alarmant ne semble pas se retrouver dans les autres études. Smith

et Shields n’en dénombrent « que » 8% [59] et Smith, dans une autre série, ne

retrouve que 10% d’atteinte de la tête et du cou [60].

On compte également 42% de lésions des membres inférieurs (36 à 41% dans

d’autres études [59, 60]). Le membre supérieur est par contre peu touché (19%) (30

à 32% selon les autres études [59, 60]).

Humérus (2)15%

Radius/cubitus (3)22%

Os du carpe (1)7%

Rotule (1)7%

Tibia/péroné (2)14%

Tarse (1)7%

Dents (1)7%

Métacarpes et phalanges de la main

(1) 7%

Métatarses et phalanges du pied (2)

14%

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6.10.18. Athlétisme (graphiques 238 à 240)

Graphique 238 – Athlétisme: localisation des lésions (N = 71)

Graphique 239 – Athlétisme: lésions rencontrées (N = 71)

Avant-bras (9)13%

Main (3)4%

Cuisse et fesse (5)7%

Genou (12)17%

Jambe (3)4%

Cheville (14)20%

Pied (5)7%

? (2)3%

Visage (1)1%

Crâne (5)7%

Cou (3) 4%

Dos (2) 3%

Bras (2) 3%

Coude (3) 4%

Ceinture pelvienne (2) 3%

Fract. du bassin (1)1%

Entorses (18)26%

Tendinites et arthrites

réactionnelles (7)10%

Hématomes et contusions (12)

17%

Déch. et élong. musculaires (6)

8%

Plaies et dermabrasions (6)

8%

TCC ttt ambul. (2)3%

Nihil (1)1%TCC hospitalisés (2)

3%

Fract. membres sup (12) 17%

Fract. membres inf. (2) 3%

? (2)3%

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Graphique 240 – Athlétisme: fractures rencontrées (N = 15)

L’athlétisme regroupe, comme vu plus haut, de nombreuses disciplines, très

différentes les unes des autres. On note une prédominance de « petite

traumatologie », avec 25% d’entorses et 17% de contusions simples. 57% des

lésions concernent les membres inférieurs. La localisation la plus fréquente est la

cheville (20% des lésions). L’avant-bras est touché dans plus de la moitié (53%) des

fractures.

Humérus (3)20%

Radius/cubitus (8)53%

Tibia/péroné (2)13%

Bassin (1)7%

Métacarpes et phalanges de la main

(1) 7%

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6.10.19. Arts Martiaux sauf judo (graphiques 241 à 243)

Graphique 241 – Arts martiaux (judo excepté): localisation des lésions (N = 36)

Graphique 242 – Arts martiaux (judo excepté): lésions rencontrées (N = 34)

Bras (2)6%

Coude (1)3%

Avant-bras (2)6%

Poignet (1)3%

Main (11)30%

Genou (2)6%

Jambe (1)3%

Cheville (3)7%

Pied (5)13%

Thorax (2)5%

Cou (1)3%

Visage (1)3%

OGE (1) 3%

Ceinture pelvienne (1) 3%

Ceinture scapulaire (2) 6%

Fract. membres sup (9)

26%

Fract. crâne/face (1)3%

Fractures/luxations cervicales (1)

3%

Hématomes et contusions (14)

41%

Plaies et dermabrasions (1)

3%

Infections (1)3%

Entorses (5)15%

Fract. membres inf. (2)6%

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Graphique 243 – Arts martiaux (judo excepté): fractures rencontrées (N = 13)

Ils occasionnent beaucoup de contusions (41%). Il s’agit, contrairement au judo (où

la chute de l’adversaire est le but recherché) de sports où les coups sont au premier

plan. Cela explique qu’un quart des lésions (26%) sont des fractures des membres

supérieurs. La main est touchée dans près d’un tiers des cas (31% des lésions et

38% des fractures) alors qu’elle ne représente que 3% des lésions au judo. 3% des

lésions sont des fractures ou des luxations de la colonne cervicale, ce qui met les

arts martiaux au premier rang pour ces lésions. Tête et cou ensemble ne comptent

« que » pour 6% des lésions dans notre série, alors qu’ils représentent 35% des

lésions dans l’étude de Pieter et al. sur le taekwondo [61], 30% des lésions dans

l’étude de Lorish et al. menée sur des jeunes catcheurs [62] et même 69% des

lésions dans l’étude de Poirier sur la traumatologie du karaté semicontact [63]. À

noter que cette dernière prend en compte également les adultes et que les trois

études parlent de sports de compétition uniquement, et que c’est dans ces conditions

d’après Jaffe et al. [64] que surviennent le plus de traumatismes.

Clavicule (2)15%

Radius/cubitus (1)8%

Os du carpe (1)8%

Métatarses et phalanges du pied (2)

15%

Crâne (1)8%

Rachis cervical (1)8%

Métacarpes et phalanges de la main

(5) 38%

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6.10.20. Danse (graphiques 244 à 246)

Graphique 244 – Danse: localisation des lésions (N = 31)

Graphique 245 – Danse: lésions rencontrées (N = 31)

Cou (1)3%

Poignet (2)6%

Main (4)13%

Cuisse et fesse (1)3%

Genou (5)16%

Cheville (8)27%

Pied (4)13%

Bras (1)3%

Avant-bras (3)10%

Visage (1)3%

Région sacrée et coccyx (1) 3%

Fract. membres sup (5)

16%

Entorses (16)52%

Tendinites et arthrites

réactionnelles (2)6%

Hématomes et contusions (4)

13%

Déch. et élong. musculaires (3)

10%

Plaies et dermabrasions (1)

3%

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Graphique 246 – Danse: fractures rencontrées (N = 5)

La plupart des lésions sont des entorses (52%), ce qui en fait le premier pourvoyeur,

devant le volley-ball (49%). Toutes lésions confondues, la cheville est logiquement la

localisation la plus fréquente (26%). Les membres inférieurs sont touchés dans 58%

des cas, ce qui fait de la danse le sport le plus à risque pour cette localisation.

Humérus (1)20%

Radius/cubitus (3)60%

Métacarpes et phalanges de la main

(1) 20%

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6.10.21. Tennis (graphiques 247 à 249)

Graphique 247 – Tennis: localisation des lésions (N = 29)

Graphique 248 – Tennis: lésions rencontrées (N = 30)

Crâne (1)3%

Visage (5)18%

Genou (3)11%

Jambe (1)3%

Cheville (6)22%

Pied (3)11%

? (2)7%

Cou (1) 3%

Dos (1) 3%

Coude (1) 3%

Poignet (2) 7%

Main (1) 3%

Cuisse et fesse (1)3%

Ceinture scapulaire (1) 3%

Entorses (9)30%

Tendinites et arthrites

réactionnelles (4)13%

Hématomes et contusions (7)

23%

Déch. et élong. musculaires (2)

7%

Plaies et dermabrasions (4)

13%

? (2)7%

Fract. membres inf. (2) 7%

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Graphique 249 – Tennis: fractures rencontrées (N = 2)

La cheville est la plus touchée avec 21% de toutes les lésions. Les membres

inférieurs comptent pour 47% des lésions (28% dans une autre étude [7]) contre 16%

pour les membres supérieurs (autre série: 28% [7]). À noter 20% d’atteinte de la tête

(autre série: 44% [7]). Il s’agit souvent de coups de raquette. Chez la fille, les

entorses prédominent nettement (45% des lésions, contre seulement 21% pour les

garçons). Le graphique 249, malgré son peu d’utilité, est présenté par souci d’égalité.

Tibia/péroné (2)100%

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6.10.22. Hockeys autres que sur glace (graphiques 250 à 252)

Graphique 250 – Hockeys autres que sur glace: localisation des lésions (N = 28)

Graphique 251 – Hockeys autres que sur glace: lésions rencontrées (N = 28)

Crâne (2)7%

Visage (10)35%

Coude (3)11%

Avant-bras (2)7%

Main (2)7%

Ceinture pelvienne (1)4%

Genou (3)11%

Jambe (1)4%

Cheville (2)7%

Pied (2)7%

Tendinites et arthrites

réactionnelles (1)4%

Hématomes et contusions (9)

31%

Plaies et dermabrasions (10)

35%

TCC ttt ambul. (1)4%

Entorses (2) 7%

Fract. membres sup (3) 11%

Fract. membres inf. (1) 4%

Fract. crâne/face (1) 4%

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Graphique 252 – Hockeys autres que sur glace: fractures rencontrées (N = 5)

36% des lésions sont des plaies. La tête est touchée dans 43% des cas (visage seul

36%) ce qui représente 12 cas, dont 9 dus à un coup de crosse sur une tête non

protégée ! ! Les fractures les plus courantes sont celles de l’avant-bras (40%),

comme dans la plupart des sports.

Radius/cubitus (2)40%

Métatarses et phalanges du pied (1)

20%

Os de la face (1)20%

Métacarpes et phalanges de la main

(1) 20%

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6.10.23. Badminton (graphiques 253 à 255)

Graphique 253 – Badminton: localisation des lésions (N = 14)

Graphique 254 – Badminton: lésions rencontrées (N = 16)

Crâne (1)7%

Visage (1)7%

Abdomen (1)7%

Avant-bras (2)15%

Poignet (2)14%

Main (2)14%

Jambe (1)7%

Cheville (3)22%

Région sacrée et coccyx (1) 7%

Fract. membres sup (4)

26%

Fract. membres inf. (1)6%

Fract. rachis non cervical (1)

6%

Entorses (3)19%

Ruptures tendineuses (1)6%

Tendinites et arthrites

réactionnelles (2)13%

TCC ttt ambul. (1)6%

Lésions abdominales internes (1) 6%

Déch. et élong. musculaires (1) 6%

Hématomes et contusions (1) 6%

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Graphique 255 – Badminton: fractures rencontrées (N = 6)

Les résultats sont faussés par le très petit nombre d’accidents de badminton (14) et

par leur hétérogénéité, ainsi que par l’extrême gravité de l’un deux, ayant occasionné

une fracture vertébrale (6% de toutes les lésions dues au badminton) et des lésions

abdominales internes (6% des lésions) lors de la chute d’un toit ! Mais les entorses et

les tendinites restent les diagnostics les plus fréquents. Même si 42% des lésions

sont localisées aux membres supérieurs, la localisation la plus fréquente est la

cheville (21% des cas).

Radius/cubitus (1)17%

Os du carpe (1)17%

Tibia/péroné (1)17%

Sacrum/coccyx (1)17%

Métacarpes et phalanges de la main

(2) 32%

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6.10.24. Base-ball (graphiques 256 à 258)

Graphique 256 – Base-ball: localisation des lésions (N = 14)

Graphique 257 – Base-ball: lésions rencontrées (N = 14)

Crâne (2)14%

Visage (2)14%

Avant-bras (1)7%

Poignet (1)7%

Main (4)30%

Genou (1)7%

Cheville (1)7%

Ceinture scapulaire (2) 14%

Fract. membres sup (4)

29%

Entorses (4)29%

Hématomes et contusions (3)

21%

Plaies et dermabrasions (2)

14%

TCC ttt ambul. (1)7%

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Graphique 258 – Base-ball: fractures rencontrées (N = 4)

La pratique du base-ball n’a occasionné que 14 consultations sur 11 ans. C’est un

sport très peu pratiqué dans notre pays, voire en Europe, alors qu’il est un des plus

populaires aux États-Unis [65]. Les entorses et les fractures des membres supérieurs

constituent chacune 29% du nombre total de lésions. La main est la plus touchée

(29% des lésions). Un choc direct avec la balle ou la batte est noté dans 50% des

cas.

Fract. X, membre sup. (1)

25%

Clavicule (1)25%

Radius/cubitus (1)25%

Métacarpes et phalanges de la main

(1)25%

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6.10.25. Rugby (graphiques 259 à 261)

Graphique 259 – Rugby: localisation des lésions (N = 13)

Graphique 260 – Rugby: lésions rencontrées (N = 13)

Thorax (1)8%

Poignet (1)8%

Main (3)22%

Genou (1)8%

Jambe (1)8%

Cheville (2)15%

Pied (2)15%

Ceinture scapulaire (1)8%

Cuisse et fesse (1)8%

Entorses (3)23%

Hématomes et contusions (6)

46%

Plaies et dermabrasions (1)

8%Fract. membres sup

(3) 23%

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Graphique 261 – Rugby: fractures rencontrées (N = 3)

C’est un sport peu pratiqué en Suisse. Il ne compte dans notre étude que 13 lésions,

dont près de la moitié sont des contusions. La localisation des lésions est peu

spécifique vu le peu de cas. Dans l’étude écossaise de Boyce et al. [16], il

représente 7% des traumatismes sportifs.

Radius/cubitus (1)33%

Métacarpes et phalanges de la main

(2) 67%

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6.10.26. Autres sports (graphiques 262 à 264)

Graphique 262 – Autres sports: localisation des lésions (N = 58)

Graphique 263 – Autres sports: lésions rencontrées (N = 57)

Crâne (4)7%

Visage (7)12%

Coude (4)7%

Main (10)17%

Cuisse et fesse (3)5%

Genou (7)12%

Pied (4)7%

Poignet (2)3% Avant-bras (4)

7%

Jambe (1)2%

Cheville (2)3%

Bras (2) 3%

Abdomen (1) 2%

OGE (1) 2%

Thorax (1) 2%

Dos (3) 5%

Ceinture pelvienne (1) 2%

Ceinture scapulaire (1) 2%

Entorses (8)14%

Hématomes et contusions (15)

26%

Plaies et dermabrasions (11)

19%

Lésions < 2 cas (7)12%

Fract. rachis non cervical (2) 4%

Fract. membres inf. (3) 5%

Fract. membres sup (9) 16%

TCC hospitalisés (2) 4%

� ��

Graphique 264 – Autres sports: fractures rencontrées (N = 16)

Les « autres sports » sont l’aviron, l’escalade, l’escrime, le golf, le motocross, le

parapente, la planche à voile, la plongée sous-marine, le ski de fond, le ski nautique,

la spéléologie, le squash, le tennis de table, le tir, la voile et le water-polo,

représentés par seulement 1 à 7 cas durant ces 11 ans et qui ont été regroupés. Les

lésions et leurs localisations sont très diverses.

Humérus (3)19%

Radius/cubitus (5)32%

Fémur (1)6%

Rotule (1)6%

Tarse (1)6%

Os de la face (1)6%

Côtes (1)6%

Métacarpes et phalanges de la main

(1) 6%

Rachis dorso-lombaire (2) 13%

� ��

6.11. Les localisations, prises une à une

6.11.1. Tête et cou (graphiques 265 à 271)

Graphique 265 – Fréquence des atteintes de la tête et du cou selon le sport (sur ce

graphique ne sont montrés que les sports en occasionnant plus de 15%)

La natation, le vélo et les hockeys autres que sur glace (sports souvent amateurs

pratiqués hors du cadre d’un club, voire sports de rue) sont les plus à risque et

comptent chacun plus de 40% de lésions de la tête ou du cou.

0 10 20 30 40 50 60

%

Natation et plongeon

Vélo

Hockeys autres

Patin à glace

Trottinette

Skateboard

Sport non défini

Trampoline

Hockey sur glace

Baseball

Equitation

Tennis

Roller

Autres

Gymnastique

Ski

� ��

6.11.1.1. Crâne (graphiques 266 et 267)

Graphique 266 – Fréquence des atteintes du crâne selon le sport (sport < 8% :

sports en comptant moins de 8%)

Graphique 267 – Contribution de chaque sport aux lésions du crâne (N = 688)

0 5 10 15 20 25

%

Patin à glace

Natation et plongeon

Trottinette

Vélo

Equitation

Baseball

Hockey sur glace

Sport non défini

Skateboard

Roller

Ski

Snowboard

Judo

Sports < 8%

Patin à glace (53)8%

Athlétisme (5) 1%

Trampoline (4) 1%

Snowboard (14) 2%

Ski (48) 7%

Vélo (232) 34%

Trottinette (16) 2%

Skateboard (16) 2%

Roller (62) 9%

Hockey sur glace (13) 2%

Judo (7) 1%

Autres (4) 1%

Natation et plongeon (45) 7%

Equitation (40) 6%

Gymnastique (60) 9%

Football (41) 6%

Basket (16) 2%

Sports < 3 cas (12) 2%

� ��

La tête est touchée dans 10% des cas (2.7 à 13.5% dans d’autres études [13, 15,

33]). Les sports où la tête est naturellement en avant et où les accidents se font à

haute vitesse, comme le plongeon, le vélo et l’équitation, sont les plus concernés. À

noter que le patinage sur glace est le sport le plus à risque avec 24% d’atteinte

crânienne (autre étude: 25% [7]) résultant de nombreuses chutes en arrière, avec

choc sur l’occiput. Leur proportion n’est malheureusement pas définissable sur la

base des feuilles d’urgences. Notons par contre les 8 petits pour cents de lésions

crâniennes au hockey sur glace, sport voisin du patinage, mais où le casque est de

rigueur (cf. également sous « traumatismes crâniens »).

� ��

6.11.1.2. Visage (graphiques 268 et 269)

Graphique 268 – Fréquence des atteintes du visage selon le sport (sport < 6% :

sports en comptant moins de 6%)

Graphique 269 – Contribution de chaque sport aux lésions du visage (N = 843)

Le visage est touché dans 12% des cas (1.7 à 14% selon d’autres études [4, 12,

33]). À nouveau, les sports où la tête est en avant sont les plus touchés, précédés

cette fois par les « autres hockeys », sports de rue la plupart du temps, sans

réglementation, où le casque est rarement porté mais où cannes, palets et balles

restent dangereux !

0 5 10 15 20 25 30 35 40

%

Hockeys autres

Vélo

Skateboard

Natation et plongeon

Tennis

Trottinette

Sport non défini

Hockey sur glace

Patin à glace

Baseball

Autres

Roller

Badminton

Equitation

Sports < 6%

Vélo (436)52%

Ski (30)4%

Hockey sur glace (18) 2%

Autres (7) 1%

Sports < 6 cas (26) 3%

Trottinette (14) 2%

Skateboard (34) 4%

Roller (63) 7%

Patin à glace (34) 4%

Hockey autres (10) 1%

Natation et plongeon (43) 5%

Equitation (17) 2%

Gymnastique (56) 7%

Jeux de balle (7) 1%

Basket (12) 1%Football (36) 4%

� ��

6.11.1.3. Cou (graphiques 270 et 271)

Graphique 270 – Fréquence des atteintes du cou selon le sport (sport < 2% : sports

en comptant moins de 2%)

Graphique 271 – Contribution de chaque sport aux lésions du cou (N = 157)

Le trampoline et le plongeon (plutôt que la natation) sont les sports les plus à risque,

pour des raisons évidentes. Il s’agit pour le trampoline exclusivement d’entorses,

d’élongations musculaires ou de contusions. On note par contre au plongeon quatre

fractures (cf. « fractures et luxations du rachis cervical »)

0 5 10 15 20 25

%

Trampoline

Natation et plongeon

Sport non défini

Gymnastique

Judo

Athlétisme

Snowboard

Hockey sur glace

Tennis

Equitation

Danse

Arts martiaux

Sports < 2%

Gymnastique (51)32%

Athlétisme (3)2%

Trampoline (16)10%

Equitation (9) 6%

Judo (4) 3%

Natation et plongeon (20) 13%

Hockey sur glace (4) 3%

Roller (7) 4%

Skateboard (2) 1%

Vélo (8) 5%

Ski (9) 6%

Snowboard (6) 4%

Sports < 2 cas (5) 3% Basket (2) 1%

Volley (4) 3%

Football (7) 4%

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6.11.2. Tronc (graphiques 272 à 282)

Graphique 272 – Fréquence des atteintes du tronc selon le sport (sur ce graphique

ne sont montrés que les sports en occasionnant plus de 5%)

L’équitation est le sport le plus à risque de lésions du tronc pris dans sa totalité avec

19% de lésions.

En fractionnant le tronc en: dos, région sacrée, thorax, abdomen et organes génitaux

externes, nous obtenons les résultats suivants:

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

%

Equitation

Badminton

Snowboard

Gymnastique

Autres

Natation et plongeon

Arts martiaux

Judo

Hockey sur glace

Rugby

Ski

Vélo

� ��

6.11.2.1. Dos (graphiques 273 et 274)

Graphique 273 – Fréquence des atteintes du dos selon le sport (sport < 1% : sports

en comptant moins de 1%)

Graphique 274 – Contribution de chaque sport aux lésions du dos (N = 191)

Il s’agit à nouveau des sports où les chutes se font à haute vitesse. L’équitation est le

sport le plus à risque (10% de lésions du dos) suivie de la natation et du plongeon

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

%

Equitation

Natation et plongeon

Gymnastique

Snowboard

Hockey sur glace

Autres

Tennis

Ski

Athlétisme

Trampoline

Trottinette

Judo

Roller

Patin à glace

Volley

Sports < 1%

Gymnastique (70)37%

Trampoline (2)1%

Athlétisme (2)1%

Equitation (26)14%

Autres (3) 2%

Judo (2) 1%

Natation et plongeon (16) 8%

Hockey sur glace (6) 3%

Patin à glace (4) 2%

Roller (12) 6%

Trottinette (2) 1%

Vélo (4) 2%

Snowboard (10) 5%

Ski (18) 9%

Basket (2) 1%

Volley (3) 2%

Tennis (1) 1%Football (8) 4%

� �

6.11.2.2. Région sacrée et coccyx (graphiques 275 et 276)

Graphique 275 – Fréquence des atteintes de la région sacrée et du coccyx selon le

sport

Graphique 276 – Contribution de chaque sport aux lésions de la région sacrée et du

coccyx (N = 23)

Les sports où les pertes d’équilibre sont fréquentes (danse, snowboard, patinage sur

glace) sont les plus touchés. Pour le badminton, cf. « remarque préliminaire » de la

« discussion des résultats ».

0 1 2 3 4 5 6 7 8

Badminton

Danse

Snowboard

Patin à glace

Equitation

Roller

Volley

Gymnastique

Football

Vélo

Badminton (1)4%

Football (3)13%

Volley (1)4%

Gymnastique (4)18%

Danse (1)4%

Equitation (2)9%

Patin à glace (3)13%

Roller (4)18%

Vélo (1)4%

Snowboard (3)13%

� �

6.11.2.3. Thorax (graphiques 277 et 278)

Graphique 277 – Fréquence des atteintes du thorax selon le sport (sport < 1% :

sports en comptant moins de 1%)

Graphique 278 – Contribution de chaque sport aux lésions du thorax (N = 87)

Les lésions thoraciques sont d’origines très diverses, et la plupart du temps

superficielles et de faible gravité (cf. également « 6.12.2.12. lésions thoraciques

internes »).

0 1 2 3 4 5 6 7 8

%

Rugby

Arts martiaux

Judo

Equitation

Snowboard

Natation et plongeon

Hockey sur glace

Autres

Gymnastique

Patin à glace

Trampoline

Basket

Trottinette

Vélo

Ski

Sports < 1%

Football (6)7%

Basket (7)9%

Gymnastique (14)17%

Vélo (16)21%

Ski (6)7%

Snowboard (4)5%

Equitation (7)9%

Judo (4)5%

Arts martiaux (2)2%

Roller (6)7%

Patin à glace (3)4%

Hockey sur glace (2)2%

Natation et plongeon (4) 5%

� ���

6.11.2.4. Abdomen (graphiques 279 et 280)

Graphique 279 – Fréquence des atteintes de l’abdomen selon le sport

Graphique 280 – Contribution de chaque sport aux lésions de l’abdomen (N = 106)

Les sports provoquant des chutes à hautes vitesses, comme l’équitation, le vélo ou

le ski, sont à nouveau aux premières loges. Malgré tout, contrairement à la tête qui

est plus exposée, une lésion abdominale parvient moins facilement à être expliquée

par une simple chute à haute vitesse: sa situation anatomique, entre le bassin et le

thorax rend un choc direct moins probable. Par contre, dans nos trois sports les plus

à risque, la possibilité d’un coup direct (par le sabot du cheval, le guidon du vélo ou

0 1 2 3 4 5 6 7 8

%

Badminton

Equitation

Vélo

Skateboard

Ski

Snowboard

Autres

Gymnastique

Trottinette

Judo

Football

Hockey sur glace

Roller

Jeux de balle

Natation et plongeon

Football (9)9%

Gymnastique (13)13%

Equitation (15)15%

Roller (5)5%

Skateboard (4)4%

Vélo (37)38%

Ski (13)13%

Snowboard (3)3%

� ���

un bâton de ski, respectivement), est non négligeable [66, 67, 68]. De plus, selon les

études, entre 11.8 et 30% des accidents d’équitation sont dus à un coup de sabot

[26, 69].

Pour le badminton (graphique 279), voir la remarque du paragraphe 6.1.

� ���

6.11.2.5. Organes génitaux externes (graphiques 281 et 282)

Graphique 281 – Fréquence des atteintes des OGE selon le sport

Graphique 282 – Contribution de chaque sport aux lésions des OGE (N = 32)

Ces lésions sont anecdotiques. Les arts martiaux en sont logiquement les plus

important pourvoyeurs.

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

%

Arts martiaux

Autres

Handball

Vélo

Skateboard

Football

Ski

Equitation

Roller

Gymnastique

Basket

Football (6)19%

Basket (1)3%

Handball (1)3%

Gymnastique (3)9%

Skateboard (1)3%

Vélo (13)42%

Ski (2)6%

Autres (1)3%

Roller (2) 6%

Equitation (1) 3%

Arts martiaux (1) 3%

� ���

6.11.3. Membre supérieur (graphiques 283 à 295)

Graphique 283 – Fréquence des atteintes d’un membre supérieur selon le sport (sur

ce graphique ne sont montrés que les sports en occasionnant plus de 35%)

le membre supérieur est touché dans 38% des cas (31 à 59% selon d’autres auteurs

[7, 12, 13, 15, 16, 33]). L’atteinte distale prédomine. Les sports de balles joués avec

les mains sont aux premières loges et comptent entre 64 et 85% de lésions des

membres supérieurs.

En divisant le membre supérieur en: ceinture scapulaire, bras, coude, avant-bras,

poignet et main, nous obtenons les résultats des pages suivantes:

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

%

Jeux de balle

Handball

Volley

Basket

Baseball

Roller

Arts martiaux

Snowboard

Skateboard

Badminton

Autres

Judo

Rugby

Patin à glace

Football

� ���

6.11.3.1. Ceinture scapulaire (graphiques 284 et 285)

Graphique 284 – Fréquence des atteintes de la ceinture scapulaire selon le sport

(sport < 3% : sports en comptant moins de 3%)

Graphique 285 – Contribution de chaque sport aux lésions de la ceinture scapulaire

(N = 241)

La ceinture scapulaire est touchée dans 3% des cas (2.4 à 4% suivant les séries [7,

13, 15, 33]). Le judo, avec ses nombreuses chutes sur le côté et sur l’épaule, est de

loin le sport le plus à risque, avec 23% de lésions de la ceinture scapulaire (autre

étude: 31% [7]).

0 5 10 15 20 25

%

Judo

Baseball

Hockey sur glace

Rugby

Snowboard

Skateboard

Equitation

Arts martiaux

Ski

Trampoline

Football

Tennis

Vélo

Sports < 3%

Football (34)15%

Basket (5)2%

Gymnastique (29)12%

Trampoline (3)1%

Equitation (15)6%

Vélo (42)18%

Ski (25)10%

Snowboard (11)5%

Sports < 3 cas (12)5%

Roller (17)7%

Patin à glace (3)1%

Judo (20)8%

Skateboard (10)4%

Natation et plongeon (3) 1%

Hockey sur glace (12) 5%

� ���

6.11.3.2. Bras (graphiques 286 et 287)

Graphique 286 – Fréquence des atteintes du bras selon le sport (sport < 2% : sports

en comptant moins de 2%)

Graphique 287 – Contribution de chaque sport aux lésions du bras (N = 128)

Le bras est touché dans 2% des cas (0.8 à 3% selon les auteurs [7, 13, 15, 33]). On

retrouve ici des sports comme l’équitation ou le snowboard où l’on se « rattrape »

d’une chute en mettant les bras en avant, et ce souvent à haute vitesse.

0 2 4 6 8 10 12

%

Equitation

Snowboard

Judo

Arts martiaux

Sport non défini

Autres

Danse

Ski

Athlétisme

Trampoline

Sports < 2%

Snowboard (17)13%

Sports < 2 cas (3)2%

Gymnastique (11)9%

Equitation (29) 23%

Trampoline (2) 2%

Athlétisme (2) 2%

Basket (3) 2%

Football (9) 7%

Vélo (15) 12%

Ski (15) 12%

Autres (2) 2%

Patin à glace (3) 2%Natation et plongeon

(2) 2%

Arts martiaux (2) 2%

Judo (6) 5%Roller (4) 3%

Skateboard (3) 2%

� ���

6.11.3.3. Coude (graphiques 288 et 289)

Graphique 288 – Fréquence des atteintes du coude selon le sport (sport < 3% :

sports en comptant moins de 3%)

Graphique 289 – Contribution de chaque sport aux lésions du coude (N = 216)

le coude est touché dans 3% des cas (3 à 10% selon les auteurs [7, 13, 15, 33]). Il

s’agit de lésions très différentes les unes des autres, sans mécanismes ou

stéréotypes pouvant clairement être mis en évidence.

0 2 4 6 8 10 12

%

Hockeys autres

Autres

Trottinette

Roller

Vélo

Athlétisme

Trampoline

Gymnastique

Tennis

Equitation

Patin à glace

Sports < 3%

Gymnastique (35)16%

Roller (31)14%

Trottinette (4)2%

Vélo (64)30%

Ski (12)6%

Snowboard (4)2%

Basket (6) 3%

Football (17) 8%

Autres (4) 2%

Trampoline (3)1%

Athlétisme (3) 1%

Equitation (9) 4%

Hockey sur glace(3) 1%

Hockey autres(3) 1%

Patin à glace (7) 3%

Jeux de balle (4) 2%

Sports < 3 cas(7) 3%

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6.11.3.4. Avant-bras (graphiques 290 et 291)

Graphique 290 – Fréquence des atteintes de l’avant-bras selon le sport (sport < 7% :

sports en comptant moins de 7%)

Graphique 291 – Contribution de chaque sport aux lésions de l’avant-bras (N = 653)

L’avant-bras est touché dans 9% des cas (6.5 à 18% selon les auteurs [7, 13, 15,

33]. L’étude de Velin [13] englobe le poignet dans ce pourcentage). On retrouve les

sports où l’on chute ou percute des obstacles régulièrement en interposant les

mains, comme le roller, le patinage sur glace ou le snowboard. Notez les 28% de

lésions de l’avant-bras en roller ! !

0 5 10 15 20 25 30

%

Roller

Patin à glace

Snowboard

Badminton

Athlétisme

Skateboard

Danse

Football

Equitation

Gymnastique

Hockeys autres

Baseball

Sports < 7%

Gymnastique (84)13%

Athlétisme (9)1%

Equitation (24)4%

Hockey sur glace (5)1%

Patin à glace (40)6%

Roller (181)28%

Skateboard (18)3%

Trottinette (4)1%

Vélo (95)15%

Ski (28)4%

Snowboard (26)4%

Autres (4) 1%

Jeux de balle (5) 1%

Volley (8) 1%

Basket (20) 3%

Football (86) 13%

Sports < 4 cas (16)2%

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6.11.3.5. Poignet (graphiques 292 et 293)

Graphique 292 – Fréquence des atteintes du poignet selon le sport (sport < 5% :

sports en comptant moins de 5%)

Graphique 293 – Contribution de chaque sport aux lésions du poignet (N = 304)

Le poignet est touché dans 4% des cas (20.5 à 25% selon les autres études [16, 33]

qui englobent probablement également les atteintes de l’avant-bras distal). On

retrouve, pour les mêmes raisons, les mêmes sports que ceux qui occasionnent des

lésions des avant-bras.

0 2 4 6 8 10 12 14 16

%

Badminton

Snowboard

Roller

Patin à glace

Rugby

Trottinette

Baseball

Tennis

Skateboard

Danse

Sport non défini

Gymnastique

Sports < 5%

Football (43)14%

Basket (10)3%

Volley (9)3%

Jeux de balle (8)3%

Gymnastique (52)17%

Roller (59)18%

Skateboard (10)3%

Trottinette (6)2%

Vélo (35)12%

Ski (14)5%

Snowboard (15)5%

Sports < 3 cas (17)6%

Equitation (6) 2%

Hockey sur glace (3) 1%

Patin à glace (17) 6%

� ��

6.11.3.6. Main (graphiques 294 et 295)

Graphique 294 – Fréquence des atteintes de la main selon le sport (sport < 12% :

sports en comptant moins de 12%)

Graphique 295 – Contribution de chaque sport aux lésions de la main (N = 1265)

la main est touchée dans 17% des cas (4.7 à 22.6% selon les séries [7, 13, 15, 33]).

Six des sept sports les plus à risque sont des jeux de ballon se jouant avec les

mains. Ces traumatismes sont le plus souvent dus à une mauvaise réception de la

balle avec impact important ou torsion. Cette fréquente atteinte des mains lors des

jeux de balle est également observée par Bhende et al. [70].

0 10 20 30 40 50 60 70 80

%

Handball

Jeux de balle

Volley

Basket

Arts martiaux

Baseball

Rugby

Autres

Football

Skateboard

Badminton

Danse

Hockey sur glace

Trottinette

Sports < 12%

Football (160)13%

Basket (325)26%

Handball (62)5%Volley (143)

11%

Trottinette (10) 1%

Arts martiaux (11)1%

Gymnastique (107)8% Jeux de balle (123)

10%

Patin à glace (13) 1%

Natation et plongeon (12) 1%

Hockey sur glace (14) 1%

Roller (67) 5%

Skateboard (23) 2%

Ski (53) 4%

Vélo (91) 7%

Autres (10) 1% Sports < 10 cas (41) 3%

� ���

6.11.4. Membre inférieur (graphiques 296 à 308)

Graphique 296 – Fréquence des atteintes du membre inférieur selon le sport (sur ce

graphique ne sont montrés que les sports en occasionnant plus de 30%)

Les membres inférieurs sont touchés dans 31% des cas (22 à 36% selon les auteurs

[7, 13, 15, 16, 33]). Les sports les plus touchés sont la danse et l’athlétisme avec

plus de 55% de lésions des membres inférieurs.

En divisant le membre inférieur en: ceinture pelvienne, cuisse et fesse, genou,

jambe, cheville et pied, nous obtenons les résultats des pages suivantes.

0 10 20 30 40 50 60

%

Danse

Athlétisme

Rugby

Football

Tennis

Ski

Sport non défini

Trampoline

Gymnastique

Judo

Arts martiaux

Hockeys autres

Autres

� ���

6.11.4.1. Ceinture pelvienne (graphiques 297 et 298)

Graphique 297 – Fréquence des atteintes de la ceinture pelvienne selon le sport

(sport < 1% : sports en comptant moins de 1%)

Graphique 298 – Contribution de chaque sport aux lésions de la ceinture pelvienne

(N = 93)

Elle est touchée dans 1% des cas (0.4 à 0.8% suivant les séries [7, 13]). Il est

important de noter que les fesses, classées avec les cuisses dans notre étude, se

retrouvent avec la ceinture pelvienne dans certaines études. Les lésions de la

ceinture pelvienne sont de nature et d’origine très diverses, sans mécanismes

constants.

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4

%

Equitation

Hockeys autres

Athlétisme

Arts martiaux

Trottinette

Natation et plongeon

Ski

Gymnastique

Hockey sur glace

Autres

Roller

Trampoline

Snowboard

Judo

Vélo

Sports < 1%

Gymnastique (18)19%

Athlétisme (2)2%

Equitation (10)11%

Roller (9)10%

Trottinette (2)2%

Vélo (16)17%

Ski (10)11%

Snowboard (2)2%

Sports < 2 cas (7)8%

Natation et plongeon (4) 4%

Hockey sur glace (2) 2%

Basket (2) 2%

Football (9) 10%

� ���

6.11.4.2. Cuisse et fesse (graphiques 299 et 300)

Graphique 299 – Fréquence des atteintes de la cuisse et de la fesse selon le sport

(sport < 2% : sports en comptant moins de 2%)

Graphique 300 – Contribution de chaque sport aux lésions de la cuisse et de la fesse

(N = 139)

Les cuisses et les fesses sont touchées dans 2% des cas (1 à 1.1% dans les autres

séries [7, 13, 15, 33]). Ce sont à nouveau des lésions de nature et d’origine très

diverses, sans stéréotypes. Concernant le ski, on trouvera des renseignements plus

utiles sous 6.12.1.2.1. « fractures du fémur ».

0 1 2 3 4 5 6 7 8

%

Rugby

Athlétisme

Ski

Sport non défini

Autres

Tennis

Equitation

Danse

Football

Gymnastique

Sports < 2%

Football (26)20%

Basket (2)1%

Gymnastique (20)14%

Athlétisme (5)4%

Equitation (9)6%

Roller (11)8%

Vélo (17)12%

Ski (35)26%

Snowboard (2)1%

Sports < 2 cas (9)6%

Autres (3) 2%

� ���

6.11.4.3. Genou (graphiques 301 et 302)

Graphique 301 – Fréquence des atteintes du genou selon le sport (sport < 8% :

sports en comptant moins de 8%)

Graphique 302 – Contribution de chaque sport aux lésions du genou (N = 91)

Le genou est touché dans 9% des cas (1.9 à 10.5% dans les autres séries [7, 13, 15,

33]). Il est atteint dans plus de 20% des accidents de ski.

0 5 10 15 20 25

%

Ski

Athlétisme

Danse

Trampoline

Snowboard

Football

Autres

Hockeys autres

Tennis

Hockey sur glace

Gymnastique

Patin à glace

Sports < 8%

Football (124)20%

Basket (29)5%

Vélo (95)15%

Snowboard (21)3%

Gymnastique (86)14%

Athlétisme (12) 2%

Hockey sur glace (11) 2%

Natation et plongeon (10) 2%

Ski (113)18%

Sports < 10 cas (58) 9%

Roller (43)7%

Patin à glace (19)3%

Trampoline (12) 2%

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6.11.4.4. Jambe (graphiques 303 et 304)

Graphique 303 – Fréquence des atteintes de la jambe selon le sport (sport < 3% :

sports en comptant moins de 3%)

Graphique 304 – Contribution de chaque sport aux lésions de la jambe (N = 338)

La jambe est touchée dans 5% des cas (1.5 à 9% suivant les études [7, 13, 15, 33]).

À nouveau, comme pour le genou et la cuisse, le ski se met en évidence avec 14%

de lésions de la jambe (56% selon Thillaye du Boullay [7]), loin devant les autres

sports (cf. également paragraphe 6.12.1.2.3. » fractures du tibia et/ou du péroné »).

0 2 4 6 8 10 12 14

%

Ski

Football

Rugby

Badminton

Snowboard

Trottinette

Hockey sur glace

Roller

Vélo

Athlétisme

Handball

Patin à glace

Hockeys autres

Tennis

Natation et plongeon

Sports < 3%

Football (74)23%

Ski (74)23%

Snowboard (11)3%

Sports < 3 cas (8)2%

Gymnastique (25) 7%

Vélo (60) 18%

Trottinette (5) 1%

Skateboard (3) 1%

Roller (32) 9%

Equitation (8) 2%

Natation et plongeon (7) 2%

Athlétisme (3) 1%

Handball (3) 1%

Basket (11) 3%

Hockey sur glace (6) 2%Patin à glace (8)

2%

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6.11.4.5. Cheville (graphiques 305 et 306)

Graphique 305 – Fréquence des atteintes de la cheville selon le sport (sport < 7% :

sports en comptant moins de 7%)

Graphique 306 – Contribution de chaque sport aux lésions de la cheville (N = 603)

La cheville est touchée dans 8% des cas (4.5 à 20% selon les séries [7, 13, 15, 22,

33]). Les sports où les accélérations, décélérations et changement brusques de

direction sont fréquents (danse, jeux de raquette, athlétisme, basket-ball) sont les

plus touchés. Les fractures étant classées selon l’os touché (donc se retrouvant sous

« jambe » ou « pied »), il s’agit pour la quasi-totalité d’entorses.

0 5 10 15 20 25 30

%

Danse

Sport non défini

Badminton

Tennis

Athlétisme

Basket

Rugby

Gymnastique

Football

Volley

Trampoline

Arts martiaux

Skateboard

Trottinette

Baseball

Hockeys autres

Sports < 7%

Football (139)23%

Basket (95)16%

Volley (32)5%

Jeux de balle (5)1%Gymnastique (148)

25%

Vélo (44) 7%

Roller (18) 3%

Trottinette (6) 1%

Skateboard (12) 2%

Natation et plongeon (5) 1%

Hockey sur glace (5) 1%

Ski (12)2%

Tennis (6)1%

Sports < 5 cas (26)4%

Equitation (12) 2%

Judo (6) 1%

Trampoline (10) 2%

Athlétisme (14) 2%

Danse (8) 1%

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6.11.4.6. Pied (graphiques 307 et 308)

Graphique 307 – Fréquence des atteintes du pied selon le sport (sport < 5% : sports

en comptant moins de 5%)

Graphique 308 – Contribution de chaque sport aux lésions du pied (N = 401)

Le pied est touché dans 6% des cas (5 à 17% selon les séries [7, 13, 15, 33]). Le

judo, les autres arts martiaux et la natation, qui se pratiquent pieds nus, sont bien sûr

les plus concernés par les lésions des pieds. Les atteintes des pieds au rugby sont

anecdotiques.

0 5 10 15 20 25

%

Judo

Sport non défini

Rugby

Natation et plongeon

Arts martiaux

Danse

Football

Tennis

Trampoline

Gymnastique

Hockeys autres

Athlétisme

Autres

Hockey sur glace

Handball

Sports < 5%

Football (114)28%

Basket (22)5%

Volley (6)1%

Jeux de balle (5)1%Gymnastique (89)

22%

Sports < 5 cas (28)7%

Trampoline (7)2%

Athlétisme (5) 1%

Equitation (13) 3%

Judo (18) 4%

Arts martiaux (5) 1%

Natation et plongeon (29) 7%

Hockey sur glace (6) 1%

Patin à glace (5) 1%

Roller (7) 2%

Ski (9) 2%

Vélo (33) 8%

� ���

6.12. Les lésions, prises une à une

Sauf précision dans le texte, la discussion est faite sur la base des pourcentages de

lésions X par rapport au nombre total de traumatismes d’un sport donné

(histogrammes).

Par souci de clarté, les sports peu représentatifs d’une lésion donnée, car n’en

occasionnant que peu, sont regroupés dans chaque graphique sous « sport < x% »

ou « sport < x cas », signifiant par là que les sports en question occasionnent moins

de x% ou moins de x cas de cette lésion. Si cette mention n’apparaît pas, tous les

sports concernés sont présentés.

6.12.1. Fractures

Résultent de mécanismes très divers et sont évidemment de localisations très

diverses.

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6.12.1.1. Fractures des membres supérieurs (graphiques 309 et 310)

Graphique 309 – Fréquence des fractures des membres supérieurs selon le sport

(sport < 16% : sports en comptant moins de 16%)

Graphique 310 – Contribution de chaque sport aux fractures des membres

supérieurs (N = 1325)

Il s’agit, en fréquence, du 2e diagnostic (18% des diagnostics), à égalité avec les

entorses et juste derrière les hématomes et contusions. Il représente jusqu’à un tiers

des lésions suivant le sport (35% des lésions en roller)

En subdivisant le membre supérieur, nous obtenons:

0 5 10 15 20 25 30 35 40

%

Roller

Jeux de balle

Snowboard

Baseball

Judo

Arts martiaux

Badminton

Rugby

Basket

Handball

Skateboard

Patin à glace

Football

Equitation

Trottinette

Athlétisme

Danse

Sports < 16%

Football (176)13%

Skateboard (35)3%

Trottinette (14)1%

Vélo (164)12%

Jeux de balle (55)4%

Basket (132) 10%

Volley (30) 2%

Handball (18) 1%

Roller (232) 18%

Gymnastique (150) 11%

Ski (80) 6%

Snowboard (52) 4%

Sports < 10 cas (49) 4%

Equitation (47) 4%

Judo (25) 2%Hockey sur glace(11) 1%

Patin à glace (43)3%

Athlétisme (12) 1%

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6.12.1.1.1. Fractures de l’omoplate (graphiques 311 et 312)

Graphique 311 – Fréquence des fractures de l’omoplate selon le sport

Graphique 312 – Contribution de chaque sport aux fractures de l’omoplate (N = 3)

Fractures anecdotiques, elles représentent tout de même 1% des lésions observées

au judo.

0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2

%

Judo

Football

Vélo

Football (1)34%

Judo (1)33%

Vélo (1)33%

� ���

6.12.1.1.2. Fractures de la clavicule (graphiques 313 et 314)

Graphique 313 – Fréquence des fractures de la clavicule selon le sport

Graphique 314 – Contribution de chaque sport aux fractures de la clavicule (N = 76)

Lésions très fréquentes au judo ou elles représentent 13% des diagnostics, loin

devant les autres sports. Rappelons (cf. ci-dessus) que toute la ceinture scapulaire

est concernée par le judo qui est également le 1er pourvoyeur de fractures de

l’omoplate et le 3e pourvoyeur de fractures de l’humérus. En nombre absolu, c’est le

vélo qui est responsable du plus grand nombre de fractures de la clavicule (22

fractures).

0 2 4 6 8 10 12 14

%

Judo

Baseball

Arts martiaux

Skateboard

Hockey sur glace

Trottinette

Football

Snowboard

Vélo

Ski

Equitation

Roller

Patin à glace

Gymnastique

Basket

Gymnastique (7)9%

Judo (12)16%

Arts martiaux (2)3%

Hockey sur glace (3)4%

Patin à glace (2)3%

Roller (7)9%

Skateboard (5)7%

Trottinette (2)3%

Vélo (22)29%

Ski (7)9%

Snowboard (3)4%

Equitation (3)4%

Baseball (1)1%

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6.12.1.1.3. Fractures de l’humérus (graphiques 315 et 316)

Graphique 315 – Fréquence des fractures de l’humérus selon le sport

Graphique 316 – Contribution de chaque sport aux fractures de l’humérus (N = 116)

Le snowboard et l’équitation sont les plus concernés par ce diagnostic, avec

respectivement 11% et 9% de fractures de l’humérus. Il s’agit en effet de deux sports

où la chute en avant, sur les membres supérieurs, est la plus « logique ». À noter la

3e place du judo.

0 2 4 6 8 10 12

%

Snowboard

Equitation

Judo

Sport non défini

Autres

Athlétisme

Ski

Danse

Trampoline

Skateboard

Gymnastique

Roller

Vélo

Trottinette

Football

Patin à glace

Basket

Natation et plongeon

Equitation (25)21%

Skateboard (4)3%

Vélo (20)17%

Snowboard (18)16%

Ski (19) 16%

Judo (7) 6%

Roller (9) 8%

Autres (3)3%

Athlétisme (3)3%

Sports < 3 cas (8)7%

� ���

6.12.1.1.4. Fractures du radius et/ou du cubitus (graphiques 317 et 318)

Graphique 317 – Fréquence des fractures du radius et/ou du cubitus selon le sport

(sport < 5% : sports en comptant moins de 5%)

Graphique 318 – Contribution de chaque sport aux fractures du radius et/ou du

cubitus (N = 420)

Ce sont les os les plus fréquemment fracturés, représentant 31% des fractures

(autrement dit: 46% des fractures de membres supérieurs, ou 8% de toutes les

lésions). Ces fractures représentent 28% des lésions dues au roller, loin devant le

patinage sur glace (17%). Il s’agit à nouveau de deux sports où la réception sur les

mains est fréquente lors de chutes. En nombre absolu, 43% des fractures de l’avant-

bras sont dues au roller !

0 5 10 15 20 25 30

%

Roller

Patin à glace

Snowboard

Athlétisme

Danse

Skateboard

Autres

Football

Rugby

Gymnastique

Hockeys autres

Baseball

Equitation

Badminton

Trottinette

Vélo

Sports < 5%

Roller (180)43%

Skateboard (15)4%

Trottinette (5)1%

Vélo (86)20%

Ski (24) 6%

Patin à glace (37)9%

Equitation (17)4%

Autres (5) 1%

Sports < 5 cas (18) 4%

Snowboard (25) 6%

Athlétisme (8)2%

� ���

6.12.1.1.5. Fractures du carpe (graphiques 319 et 320)

Graphique 319 – Fréquence des fractures du carpe selon le sport

Graphique 320 – Contribution de chaque sport aux fractures du carpe (N = 36)

Il s’agit dans tous les cas de fractures d’un scaphoïde. Les chiffres sont

probablement sous-estimés en raison du doute diagnostique persistant souvent lors

de la consultation d’urgence, et ce malgré les examens radiologiques.

0 1 2 3 4 5 6 7

%

Badminton

Arts martiaux

Skateboard

Roller

Trampoline

Judo

Patin à glace

Snowboard

Football

Gymnastique

Ski

Basket

Vélo

Football (5)14%

Basket (1)3%

Gymnastique (5)14%

Arts martiaux (1)3%

Patin à glace (2)6%

Roller (10)28%

Skateboard (4)11%

Vélo (2) 6%

Snowboard (1) 3%

Ski (2) 6%

Badminton (1)3%

Judo (1) 3%

Trampoline (1) 3%

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6.12.1.1.6. Fractures des métacarpiens et/ou des doigts (graphiques 321 et 322)

Graphique 321 – Fréquence des fractures des métacarpiens et/ou des doigts selon le

sport (sport < 3% : sports en comptant moins de 3%)

Graphique 322 – Contribution de chaque sport aux fractures des métacarpiens et/ou

des doigts (N = 212)

Huit des dix sports les plus touchés par ces fractures sont des sports de balle. Ces

fractures sont en effet dans la plupart des cas dues à une mauvaise réception d’une

balle ou d’un ballon.

0 5 10 15 20 25 30

%

Jeux de balle

Handball

Basket

Rugby

Arts martiaux

Badminton

Volley

Trottinette

Baseball

Football

Ski

Skateboard

Hockey sur glace

Gymnastique

Roller

Hockeys autres

Danse

Snowboard

Sports < 3%

Jeux de balle (49)23%

Gymnastique (39)18%

Roller (25)12%

Trottinette (6)3%

Vélo (28)13%

Ski (27)13%

Sports < 6 cas (38)18%

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6.12.1.2. Fractures des membres inférieurs (graphiques 323 et 324)

Graphique 323 – Fréquence des fractures des membres inférieurs selon le sport

(sport < 4% : sports en comptant moins de 4%)

Graphique 324 – Contribution de chaque sport aux fractures des membres inférieurs

(N = 401)

Tous sports confondus, elles ne représentent que 5% des diagnostics. Ce

pourcentage monte jusqu’à 18% pour le ski, loin devant la trottinette (9%)

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

%

Ski

Trottinette

Football

Trampoline

Judo

Tennis

Badminton

Snowboard

Hockey sur glace

Arts martiaux

Autres

Handball

Jeux de balle

Equitation

Gymnastique

Roller

Sports < 4%

Football (81)20%

Basket (18)4%

Gymnastique (43)11%

Vélo (33)8%

Ski (101)26%

Snowboard (10)2%

Sports < 10 cas (76)19%

Equitation (12) 3%

Roller (27) 7%

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6.12.1.2.1. Fractures du fémur (graphiques 325 et 326)

Graphique 325 – Fréquence des fractures du fémur selon le sport

Graphique 326 – Contribution de chaque sport aux fractures du fémur (N = 51)

62% des fractures du fémur sont dues au ski qui reste, avec 6% de fractures du

fémur, le sport le plus à risque pour ce diagnostic. Un ski ne se détachant pas lors

d’une chute et la torsion du membre inférieur qui s’ensuit en sont les premières

causes.

0 1 2 3 4 5 6 7

%

Ski

Autres

Judo

Equitation

Snowboard

Jeux de balle

Vélo

Football

Roller

Gymnastique

Basket

Vélo (8)16%

Ski (32)62%

Snowboard (1)2%

Autres (1)2%

Equitation (3) 6%

Gymnastique (2) 4%

Jeux de balle (1) 2%

Judo (1) 2%

Roller (2) 4%

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6.12.1.2.2. Fractures de la rotule (graphiques 327 et 328)

Graphique 327 – Fréquence des fractures de la rotule selon le sport

Graphique 328 – Contribution de chaque sport aux fractures de la rotule (N = 9)

Fractures anecdotiques souvent dues à un choc direct.

0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8

%

Autres

Trampoline

Hockey sur glace

Natation et plongeon

Volley

Roller

Football

Basket

Vélo

Basket (1)11%

Volley (1)11%

Trampoline (1)11%

Roller (2)23%

Vélo (1)11%

Autres (1)11%

Natation et plongeon (1) 11%

Hockey sur glace(1) 11%

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6.12.1.2.3. Fractures du tibia et/ou du péroné (graphiques 329 et 330)

Graphique 329 – Fréquence des fractures du tibia et/ou du péroné selon le sport

Graphique 330 – Contribution de chaque sport aux fractures du tibia et/ou du péroné

(N = 180)

À nouveau, comme pour le fémur, le ski est le plus grand générateur de fracture de

la jambe, pour les mêmes raisons, auxquelles s’ajoutent les risques dus à la hauteur

et la pression de la chaussure sur le membre.

0 2 4 6 8 10 12 14

%

Ski

Trottinette

Tennis

Badminton

Snowboard

Football

Hockey sur glace

Handball

Roller

Patin à glace

Athlétisme

Trampoline

Skateboard

Basket

Gymnastique

Equitation

Vélo

Jeux de balle

Volley

Natation et plongeon

Basket (9)5%

Gymnastique (15)8%

Hockey sur glace (5)3%

Patin à glace (7)4%

Roller (23)13%

Trottinette (6)3%

Vélo (18)10%

Ski (66)37%

Snowboard (8)4%

Sports < 5 cas (23)13%

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6.12.1.2.4. Fractures du tarse (graphiques 331 et 332)

Graphique 331 – Fréquence des fractures du tarse selon le sport

Graphique 332 – Contribution de chaque sport aux fractures du tarse (N = 6)

Dues à un choc violent sur la plante du pied, elles restent peu fréquentes.

0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8

%

Autres

Trampoline

Trottinette

Volley

Skateboard

Equitation

Ski

Football

Equitation (1)17%

Skateboard (1)17%

Trottinette (1)17%

Ski (2)32%

Autres (1)17%

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6.12.1.2.5. Fractures des métatarsiens et/ou des orteils (graphiques 333 et 334)

Graphique 333 – Fréquence des fractures des métatarsiens et/ou des orteils selon le

sport

Graphique 334 – Contribution de chaque sport aux fractures des métatarsiens et/ou

des orteils (N = 62)

Le judo (7% des lésions) et les autres arts martiaux (6% des lésions) sont les sports

les plus à risque, par le fait qu’ils se pratiquent pour la plupart à pieds nus et que les

chocs sont fréquents, que ce soit contre l’adversaire ou sur le sol.

0 1 2 3 4 5 6 7

%

Judo

Arts martiaux

Hockeys autres

Football

Jeux de balle

Trampoline

Gymnastique

Natation et plongeon

Equitation

Handball

Basket

Hockey sur glace

Skateboard

Snowboard

Volley

Vélo

Jeux de balle (5)8%

Gymnastique (26)42%

Arts martiaux (2)3%

Sports < 2 cas (6)10%

Trampoline (2) 3%

Equitation (4) 6%

Judo (6) 10%

Natation et plongeon (5) 8%

Vélo (6) 10%

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6.12.1.3. Autres fractures osseuses

6.12.1.3.1. Fractures du crâne et/ou des os du visage (graphiques 335 et 336)

Graphique 335 – Fréquence des fractures du crâne et/ou des os du visage selon le

sport

Graphique 336 – Contribution de chaque sport aux fractures du crâne et/ou des os

du visage (N = 170)

Elles concernent les sports où la tête est naturellement en avant donc plus à risque

lors d’un accident, comme la natation et le plongeon (5.6% de fractures de la tête) et

surtout le vélo (8%). Une plus grande constance dans le port du casque cycliste

pourrait contribuer à diminuer ce chiffre…

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

%

Vélo

Natation et plongeon

Skateboard

Trottinette

Hockeys autres

Arts martiaux

Ski

Roller

Autre

Trampoline

Equitation

Patin à glace

Gymnastique

Football

Jeux de balle

Basket

Skateboard (6)4%

Vélo (102)60%

Ski (11)6%

Sports < 5 cas (14)8%

Gymnastique (7)4%

Football (6)4%

Roller (13) 8%

Natation et plongeon (11) 6%

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6.12.1.3.2. Fractures et/ou luxations du rachis cervical (graphiques 337 et 338)

Graphique 337 – Fréquence des fractures et/ou des luxations du rachis cervical

selon le sport

Graphique 338 – Contribution de chaque sport aux fractures et/ou aux luxations du

rachis cervical (N = 11)

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

%

Arts martiaux

Natation et plongeon

Snowboard

Ski

Roller

Vélo

Gymnastique

Gymnastique (1)9%

Arts martiaux (1)9%

Roller (1)9%

Vélo (2)18%

Ski (1)9%

Snowboard (1)9%

Natation et plongeon (4) 37%

� ���

Ces lésions sont anecdotiques. Aucune n’était accompagnée de troubles

neurologiques définitifs. Elles touchent exclusivement des adolescents entre 11 et 15

ans. Cette distribution est également retrouvée par Finch [71] qui l’explique par le

comportement plus « casse-cou » (au sens littéral du terme !) des adolescents. Les

3% de fractures cervicales rencontrées aux arts martiaux ne sont en fait qu’une seule

fracture. Trois des quatre fractures touchant des nageurs ont été faites lors d’un

plongeon: deux en tapant le fond de la piscine et une en tapant le bord. Le quatrième

nageur à reçu un plongeur sur la nuque !

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6.12.1.3.3. Fractures et/ou luxations du rachis non cervical (graphiques 339 et

340)

Graphique 339 – Fréquence des fractures et/ou des luxations du rachis non cervical

selon le sport

Graphique 340 – Contribution de chaque sport aux fractures et/ou aux luxations du

rachis non cervical (N = 27)

À nouveau, aucun trouble neurologique grave n’accompagnait ces fractures. Pour le

badminton, cf. « remarque préliminaire » de la discussion des résultats. Les quatre

fractures observées au snowboard sont un tassement dorsal, un tassement lombaire

et deux fractures du coccyx.

0 1 2 3 4 5 6 7 8

%

Badminton

Autres

Snowboard

Equitation

Natation et plongeon

Judo

Patin à glace

Volley

Gymnastique

Ski

Roller

Vélo

Badminton (1)4%

Volley (2)7%

Gymnastique (4)15%

Equitation (5)18%

Judo (1)4%

Patin à glace (2)7%

Snowboard (4)15%

Autres (2)7%

Roller (1) 4%

Vélo (1) 4%

Ski (1) 4%

Natation et plongeon (3) 11%

� ���

6.12.1.3.4. Fractures du bassin (graphiques 341 et 342)

Graphique 341 – Fréquence des fractures du bassin selon le sport

Graphique 342 – Contribution de chaque sport aux fractures du bassin (N = 13)

Il s’agit la plupart du temps, comme dans le cas de la fracture observée en athlétisme

(sprint) ou à trottinette, d’un arrachement d’une épine iliaque antéro-inférieure.

0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6

%

Athlétisme

Trottinette

Natation et plongeon

Equitation

Ski

Football

Gymnastique

Vélo

Football (3)23%

Gymnastique (2)15%

Athlétisme (1)8%Equitation (1)

8%

Trottinette (1)8%

Vélo (2)15%

Ski (2)15%

Natation et plongeon (1) 8%

� ���

6.12.1.3.5. Fractures de côtes (graphiques 343 et 344)

Graphique 343 – Fréquence des fractures des côtes selon le sport

Graphique 344 – Contribution de chaque sport aux fractures des côtes (N = 6)

Ce sont des fractures peu fréquentes, dont les mécanismes sont très variables.

0 0.5 1 1.5 2 2.5

%

Autres

Vélo

Ski

Roller

Roller (1)17%

Vélo (3)49%

Ski (1)17%

Autres (1)17%

� ���

6.12.2. Autres lésions

6.12.2.1. Contusions et hématomes (graphiques 345 et 346)

Graphique 345 – Fréquence des contusions et hématomes selon le sport (sport <

25% : sports en comptant moins de 25%)

Graphique 346 – Contribution de chaque sport aux contusions et aux hématomes

(N = 1963)

Il s’agit de la lésion la plus fréquente, représentant 27% des lésions objectivées (28%

selon Kelm [23]). Contusions et hématomes se retrouvent invariablement en grande

quantité dans tous les sports, même si les sports où les chocs sont fréquents (rugby,

hockey, arts martiaux) sont les plus touchés.

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50

%

Rugby

Hockey sur glace

Equitation

Arts martiaux

Trampoline

Handball

Gymnastique

Judo

Hockeys autres

Natation et plongeon

Football

Jeux de balle

Volley

Snowboard

Autres

Sports < 25%

Football (303)15%

Basket (140)7%

Handball (28)1%

Volley (63)3%

Jeux de balle (48)2%

Gymnastique (336)17%

Trampoline (27)1%

Patin à glace (54) 3%

Roller (138) 7%

Skateboard (20) 1%

Snowboard (44)2%

Vélo (286) 15%

Ski (130) 7%

Hockey sur glace (49) 2%

Sports < 20 cas (87) 4%

Natation et plongeon (69) 4%

Judo (29)1%

Equitation (112)6%

� ��

6.12.2.2. Entorses (graphiques 347 et 348)

Graphique 347 – Fréquence des entorses selon le sport (sport < 15% : sports en

comptant moins de 15%)

Graphique 348 – Contribution de chaque sport aux entorses (N = 1318)

Il s’agit en fréquence du 2e diagnostic, retrouvé dans 18% des cas (31% selon la

série de Kelm [23]), juste derrière les hématomes et contusions, et à égalité avec les

fractures des membres supérieurs. Les sports les plus touchés sont la danse et les

sports de balle, c’est-à-dire les sports où les changements de directions, les

accélérations et les décélérations sont fréquents.

0 10 20 30 40 50 60

%

Danse

Volley

Basket

Handball

Tennis

Baseball

Jeux de balle

Trampoline

Athlétisme

Football

Gymnastique

Rugby

Sport non défini

Ski

Badminton

Snowboard

Sports < 15%

Football (244)18%

Basket (234)18%

Handball (28)2%

Volley (109)8%

Jeux de balle (46)3%

Gymnastique (245)19%

Snowboard (30)2%

Skateboard (21) 2%

Roller (39) 3%

Vélo (48) 4%

Ski (109) 8%

Sports < 20 cas (165) 13%

� ��

6.12.2.3. Plaies et dermabrasions (graphiques 349 et 350)

Graphique 349 – Fréquence des plaies et dermabrasions selon le sport (sport <

10% : sports en comptant moins de 10%)

Graphique 350 – Contribution de chaque sport aux plaies et dermabrasions

(N = 1043)

Représentent 14% des lésions, ce qui place les plaies et dermabrasions à la 4e

place, derrière les contusions et hématomes, les entorses et les fractures des

membres supérieurs. Les sports les plus touchés sont les sports à haute vitesse

(comme le vélo ou le skateboard) et les sports à « projectiles durs» comme les

hockeys autres que sur glace. Dans tous les cas, notons qu’il s’agit de sports où les

protections corporelles ne sont pas monnaie courante. Par exemple, le hockey sur

0 5 10 15 20 25 30 35 40

%

Vélo

Hockeys autres

Skateboard

Natation et plongeon

Autre

Trottinette

Roller

Patin à glace

Hockey sur glace

Baseball

Tennis

Sport non défini

Sports < 10%

Roller (112)11%

Skateboard (50)5%

Vélo (532)50%

Ski (24)2%

Sports < 20 cas (116) 11%

Football (59)6%

Patin à glace (38)4%

Gymnastique (54)5%

Natation et plongeon (58) 6%

� ���

glace, où les protections sont obligatoires, n’est touché « que » dans 15% des cas

contre 36% pour les autres hockeys. La même remarque peut être faite pour le roller

(17%) et le skateboard (32%), même si les adeptes de ce dernier font de grands

efforts depuis peu. Le cas de la trottinette est moins facilement explicable: avec 17%

de plaies, elle est au niveau du roller alors que les enfants se protégeant sont

rarissimes, voire inexistants ! Chance du débutant ?

� ���

6.12.2.4. Traumatismes crâniens (graphiques 351 à 356)

Graphique 351 – TC traités ambulatoirement, fréquence selon le sport (sport < 5% :

sports en comptant moins de 5%)

Graphique 352 – TCC nécessitant une hospitalisation, fréquence selon le sport

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

%

Patin à glace

Sport non défini

Natation et plongeon

Trottinette

Vélo

Equitation

Badminton

Baseball

Snowboard

Roller

Judo

Skateboard

Hockey sur glace

Sports < 5%

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Vélo

Equitation

Trottinette

Patin à glace

Ski

Skateboard

Autres

Hockey sur glace

Natation et plongeon

Roller

Athlétisme

Handball

Judo

Football

Gymnastique

Basket

� ���

Graphique 353 – Fréquence des TC et TCC selon le sport (sport < 7% : sports en

comptant moins de 7%)

Graphique 354 – Contribution de chaque sport aux TC traités ambulatoirement

(N = 364)

0 5 10 15 20 25

%

Patin à glace

Vélo

Trottinette

Equitation

Natation et plongeon

Sport non défini

Skateboard

Roller

Hockey sur glace

Ski

Badminton

Baseball

Snowboard

Sports < 7%

Football (15)4%

Gymnastique (41)11%

Equitation (19)5%

Patin à glace (40)11%

Roller (37)10%

Vélo (116)33%

Snowboard (11) 3%

Ski (17) 5%

Natation et plongeon (19) 5%

Sports < 10 cas (49) 13%

� ���

Graphique 355 – Contribution de chaque sport aux TCC nécessitant une

hospitalisation (N = 240)

Graphique 356 – Contribution de chaque sport aux TC et TCC (N = 604)

C’est le patinage sur glace qui arrive en tête de liste, loin devant ses poursuivants

avec 23% de traumatismes crâniens ou crânio-cérébraux. Le vélo est deuxième avec

Patin à glace (11)5%

Roller (20)8%

Vélo (113)47%

Ski (23)10%

Sports < 10 cas (33)14%

Equitation (20) 8%

Gymnastique (10) 4%

Football (10) 4%

Vélo (229)39%

Snowboard (11)2%

Patin à glace (51) 8%

Equitation (39) 6%

Roller (57) 10%

Trottinette (13) 2%

Skateboard (14) 2%

Hockey sur glace (10) 2%

Football (25) 4%

Natation et plongeon (26) 4%

Sports < 10 cas (25) 4%

Ski (40) 7%

Basket (13) 2%

Gymnastique (51) 8%

� ���

18% de TC et de TCC. À noter que le hockey sur glace, sport proche du patinage sur

glace mais où le casque est de rigueur, n’en compte que 9% ! ! Notons tout de même

que cette comparaison est plus qu’approximative, les hockeyeurs étant souvent des

patineurs confirmés et expérimentés.

En étudiant uniquement les TCC nécessitant une hospitalisation, donc à priori les

plus graves, on note que le vélo, l’équitation et la trottinette, sports où la vitesse est

un facteur de risque, arrivent aux premières places, cette fois devant le patinage.

Hormis à vélo où le port du casque se généralise lentement mais progressivement, il

s’agit de sports où la protection de la tête est peu utilisée ou, comme dans le cas de

la bombe d’équitation, est souvent mal attachée, se détachant lors de la chute [72,

73].

� ���

6.12.2.5. Déchirures et élongations musculaires (graphiques 357 et 358)

Graphique 357 – Fréquence des déchirures et élongations musculaires selon le sport

Graphique 358 – Contribution de chaque sport aux déchirures et élongations

musculaires (N = 123)

Comme pour les entorses, les sports les plus touchés sont ceux où les démarrages

brusques et les changements de direction sont prédominants, comme l’athlétisme,

les sports de raquettes et la danse.

0 2 4 6 8 10 12

%

Sport non défini

Danse

Athlétisme

Tennis

Badminton

Trampoline

Gymnastique

Natation et plongeon

Football

Judo

Hockey sur glace

Basket

Volley

Equitation

Roller

Ski

Skateboard

Snowboard

Jeux de balle

Patin à glace

Football (23)19%

Basket (8)7%

Gymnastique (41)32%

Sports < 5 cas (26)21%

Athlétisme (6) 5%

Roller (6) 5%

Ski (5) 4%

Natation et plongeon (8) 7%

� ���

6.12.2.6. Arthrites réactionnelles et tendinites (graphiques 359 et 360)

Graphique 359 – Fréquence des tendinites et arthrites réactionnelles selon le sport

(sport < 1% : sports en comptant moins de 1%)

Graphique 360 – Contribution de chaque sport aux tendinites et arthrites

réactionnelles (N = 79)

Ces deux types de lésions ont été fusionnés dans notre étude en raison du certain

nombre de points communs qu’elles ont, que ce soit par la notion de surcharge

locale qui y mène ou par leurs points communs cliniques qui rendent parfois le

diagnostic différentiel difficile.

0 5 10 15 20 25 30

%

Sport non défini

Tennis

Badminton

Athlétisme

Danse

Hockeys autres

Natation et plongeon

Ski

Gymnastique

Trampoline

Volley

Basket

Sports < 1%

Football (9)11%

Basket (6)8%

Gymnastique (14)18%

Athlétisme (7)9%Ski (8)

10%

Sport non défini (5)6%

Sports < 5 cas (25)32%

Natation et plongeon (5) 6%

� ���

En effet, à côté des traumatismes aigus, il existe une pathologie traumatique

retardée, liée soit à des micro-traumatismes répétés, soit à du surentraînement. Elle

va se manifester de différentes manières selon le sport pratiqué et l’âge de l’enfant :

tendinites, insertionites, fractures lentes, nécroses osseuses (ostéochondroses),

voire troubles hormonaux. Une de leurs caractéristiques communes est de voir

apparaître une douleur chez un sportif en l’absence de traumatisme unique et

identifiable. De ce fait, il est très difficile dans le cadre d’une étude épidémiologique

lésionnelle d’associer une pratique à une lésion de surcharge, à moins qu’elle ne se

soit présentée en urgence comme résultant spécifiquement d’un type de sport.

Les tendinites et arthrites réactionnelles représentent 27% des lésions dans les

sports qui ont été notés (sur la base de données) comme « non définis », ce qui

montre bien le caractère sub-aigu ou chronique de ces lésions micro-traumatiques,

qui ne peuvent la plupart du temps pas être mises en relation avec une activité

sportive précise. Avec respectivement 13% et 12% des lésions, le tennis et le

badminton sont tout de même très touchés.

� ��

6.12.2.7. Luxations d’un membre (graphiques 361 et 362)

Graphique 361 – Fréquence de luxations de membres selon le sport

Graphique 362 – Contribution de chaque sport aux luxations de membres (N = 71)

Les luxations sont rares chez l’enfant en général. En ce qui concerne le sport, elles

sont peu fréquentes, représentant, suivant le sport, au maximum 4% des lésions.

Beaucoup sont associées à des fractures et ont été, comme vu précédemment,

classées comme telles, ce qui explique en partie leur petit nombre.

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5

%

Trampoline

Judo

Gymnastique

Hockey sur glace

Autre

Natation et plongeon

Patin à glace

Volley

Snowboard

Football

Roller

Ski

Jeux de balle

Basket

Vélo

Football (9)13%

Gymnastique (21)30%

Roller (6)8%

Vélo (7)10%

Ski (5)7%

Sports < 5 cas (23)32%

� ��

6.12.2.8. Lésions abdominales internes (graphiques 363 et 364)

Graphique 363 – Fréquence des lésions abdominales internes selon le sport

Graphique 364 – Contribution de chaque sport aux lésions abdominales internes

(N = 35)

Le badminton est vraisemblablement sur-représenté ici (cf. « remarque préliminaire »

de la « discussion des résultats »). Fixons donc à nouveau notre intérêt (cf.

commentaires du chapitre 6.11.2.4.) sur le ski, le vélo et l’équitation qui, en nombre

absolu, génèrent à eux trois 61% des lésions abdominales internes.

0 1 2 3 4 5 6 7

%

Badminton

Equitation

Skateboard

Autres

Ski

Trottinette

Snowboard

Vélo

Football

Gymnastique

Roller

Football (3)9%

Gymnastique (2)6%

Equitation (6)17%

Roller (1)3%

Skateboard (3)9%

Trottinette (1)3%

Vélo (7)19%

Ski (9)25%

Snowboard (1)3%

Autres (1)3%

Badminton (1)3%

� ���

6.12.2.9. Infections secondaires à un traumatisme (graphiques 365 et 366)

Graphique 365 – Fréquence des infections secondaires à un traumatisme selon le

sport

Graphique 366 – Contribution de chaque sport aux infections secondaires à un

traumatisme (N = 19)

Il s’agit de plaies négligées et surinfectées. Les sports grands pourvoyeurs de plaies

sales (vélo, roller) sont logiquement bien représentés ici.

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

%

Arts martiaux

Roller

Jeux de balle

Vélo

Football

Basket

Football (4)21%

Basket (1)5%

Jeux de balle (1)5%

Arts martiaux (1)5%

Roller (5)26%

Vélo (7)38%

� ���

6.12.2.10. Ostéochondroses (graphiques 367 et 368)

Graphique 367 – Fréquence des ostéochondroses selon le sport

Graphique 368 – Contribution de chaque sport aux ostéochondroses (N = 17)

Il est difficile voire impossible de mettre en relation directe ces lésions avec une

activité sportive précise. Leurs relations avec le sport n’est pourtant plus à

démontrer. A titre indicatif la plus commune d’entre elles, la maladie d’Osgood-

Schlatter, affecte 20 à 30% des enfants sportifs [74]. Dans le doute, et comme vu

0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4

%

Trampoline

Judo

Football

Gymnastique

Ski

Basket

Football (6)35%

Basket (1)6%Gymnastique (6)

35%

Trampoline (1)6%

Judo (1)6%

Ski (2)12%

� ���

plus haut, nous avons décidé de prendre en compte les ostéochondroses

directement en relation avec la plainte du patient. Il est pourtant important de préciser

ici que si la douleur motivant la consultation est apparue durant la pratique d’un sport

en particulier, l’ostéochondrose impliquée a très bien pu se développer suite à la

pratique d’une autre activité.

Dans notre série, il s’agit de 16 maladies d’Osgood-Schlatter, qui traduisent

l’incapacité du système portant à s’adapter aux sauts [8] et d’une maladie de

Scheuermann.

� ���

6.12.2.11. Ruptures tendineuses (graphiques 369 et 370)

Graphique 369 – Fréquence des ruptures tendineuses selon le sport

Graphique 370 – Contribution de chaque sport aux ruptures tendineuses (N = 10)

Lésions anecdotiques, probablement en raison de la fragilité osseuse relative chez

l’enfant, dont il découle plus volontiers des fractures-arrachements que des ruptures

tendineuses. Elles représentent au maximum deux cas par sport.

0 1 2 3 4 5 6 7

%

Badminton

Equitation

Basket

Football

Gymnastique

Roller

Vélo

Badminton (1)10%

Football (2)20%

Basket (2)20%

Gymnastique (2)20%

Equitation (1)10%

Roller (1)10%

Vélo (1)10%

� ���

6.12.2.12. Lésions thoraciques internes (graphiques 371 et 372)

Graphique 371 – Fréquence des lésions thoraciques internes selon le sport

Graphique 372 – Contribution de chaque sport aux lésions thoraciques internes

(N = 10)

Il s’agit de 8 contusions pulmonaires, de 2 épanchements pleuraux, d’un

pneumothorax et d’une atélectasie. Comme pour l’abdomen, le ski, le vélo et

l’équitation, sport à hautes vitesses, sont, en nombre absolu, aux premières loges,

avec cette fois 80% de toutes les lésions thoraciques internes à eux trois ! Notez en

outre que les lésions associées sont nombreuses: 70% des patients admis pour une

lésion thoracique interne entrent dans la définition du polytraumatisé.

0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8

%

Autres

Equitation

Natation et plongeon

Ski

Vélo

Equitation (3)30%

Vélo (3)30%

Ski (2)20%

Autres (1)10%

Natation et plongeon (1) 10%

� ���

6.12.2.13. Brûlures (graphiques 373 et 374)

Graphique 373 – Fréquence des brûlures selon le sport

Graphique 374 – Contribution de chaque sport aux brûlures (N = 4)

Les deux skieurs concernés avaient un coup de soleil. Le cavalier a été brûlé à la

main par le retrait rapide d’une corde qu’il tenait. Le 4e est un adepte du motocross

qui s’est brûlé avec son pot d’échappement.

0 0.5 1 1.5 2 2.5

%

Autres

Equitation

Ski

Equitation (1)25%

Ski (2)50%

Autres (1)25%

� ���

6.12.2.14. Syndromes de loge (graphiques 375 et 376)

Graphique 375 – Fréquence des syndromes de loge selon le sport

Graphique 376 – Contribution de chaque sport aux syndromes de loge (N = 2)

On note deux cas isolés en 11 ans, apparus au lendemain d’une fracture tibiale dans

le premier cas, suite à une fracture de l’avant-bras dans l’autre (le plâtre avait été

circularisé d’emblée, ce qui est une faute de l’art chez l’enfant). Dans les deux cas, il

s’agissait d’un accident de ski. Les graphiques 375 et 376, malgré leur relative

inutilité, sont présentés par souci d’égalité.

0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4

%

Ski

Ski (2)100%

� ���

6.12.2.15. Dissections artérielles (graphiques 377 et 378)

Graphique 377 – Fréquence des dissections artérielles selon le sport

Graphique 378 – Contribution de chaque sport aux dissections artérielles (N = 1)

Un seul cas de dissection artérielle a été recensé. Il s’agit d’un cycliste ayant

violemment tapé son aisselle sur son guidon, avec dissection incomplète de l’artère

humérale. Les graphiques 377 et 378, malgré leur relative inutilité, sont présentés

par souci d’égalité.

0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07

%

Vélo

Vélo (1)100%

� ��

6.12.3. Polytraumatismes (graphiques 379 et 380)

Graphique 379 – Fréquence des polytraumatismes selon le sport

Graphique 380 – Contribution de chaque sport aux polytraumatismes (N = 30)

Ils représentent 30 cas (0.44%). Ce pourcentage est bien en dessous de celui des

autres séries (2.7 à 7.7% [12, 13, 15]), ce qui peut s’expliquer par une définition

beaucoup plus sévère du polytraumatisme dans notre étude. Ils concernent bien sûr

les sports où les chutes se font à haute vitesse, comme l’équitation, le cyclisme, le

roller et le ski, ainsi que les sports de montagne (ski à nouveau, mais également

escalade, parapente et spéléologie).

100%

100%

14.3%

3.0%

1.0%

0.8%

0.7%

0.1%

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

%

Parapente (1)

Spéléo (1)

Escalade (1)

Equitation (7)

Ski (5)

Roller (5)

Vélo (9)

Gymnastique (1)

Equitation (7)23%

Roller (5)17%

Vélo (9)31%

Ski (5) 17%

Spéléo (1) 3%Gymnastique (1)

3%

Parapente (1) 3%

Escalade (1) 3%

� ��

6.13. Résultats: les points à retenir (tableaux 3 à 5)

Sports les plus

représentés

Organes les plus touchés

pour ce sport

Lésions les plus

fréquentes pour ce sport

Visage Plaies

Vélo Crâne Hématomes et contusions

Genou, avant-bras Fract. membres supérieurs

Cheville Hématomes et contusions

Gymnastique Main Entorses

Pied Fract. membres supérieurs

Main Hématomes et contusions

Football Poignet Entorses

Genou Fract. membres supérieurs

Avant-bras Fract. membres supérieurs

Roller Main Hématomes et contusions

Visage Plaies et dermabrasions

Main Entorses

Basket-ball Cheville Hématomes et contusions

Genou Fract. membres supérieurs

Genou Hématomes et contusions

Ski Jambe Entorses

Main Fract. membres inférieurs

Tableau 3 – Récapitulatif: lésions les plus fréquentes et sites les plus touchés pour

les six sports occasionnant le plus de traumatismes

� ���

Lésions les plus

fréquentes

Sports les plus

fréquemment rencontrés

(nombre absolu de cette

lésion dans un sport

donné)

Sports les plus

fréquemment touchés

(pourcentage de cette

lésion pour un sport

donné)

Gymnastique Rugby

Football Hockey sur glace

Hématomes et

contusions Vélo Équitation

Roller Roller

Football Jeux de ballon

Fractures des membres

supérieurs Vélo Snowboard

Gymnastique Danse

Football Volley-ball

Entorses

Basket-ball Basket-ball

Vélo Vélo

Roller Autres hockeys

Plaies et dermabrasions

Football Skateboard

Vélo Patinage sur glace

Roller Vélo

TC et TCC

Patinage sur glace Trottinette

Ski Ski

Football Trottinette

Fractures des membres

inférieurs Gymnastique Football

Tableau 4 – Récapitulatif: les sports les plus concernés par les six lésions les plus

fréquemment rencontrées, toutes localisations confondues

� ���

Localisations les plus

fréquentes

Sports les plus

fréquemment rencontrés

(nombre absolu de cette

localisation dans un

sport donné)

Sports les plus

fréquemment touchés

(pourcentage de cette

lésion pour un sport

donné)

Basket-ball Handball

Football Jeux de ballon

Main

Volley-ball Volley-ball

Vélo Autres hockeys

Roller Vélo

Visage

Gymnastique Skateboard

Vélo Patinage sur glace

Roller Natation

Crâne

Gymnastique Trottinette

Roller Roller

Vélo Patinage sur glace

Avant-bras

Football Snowboard

Football Ski

Ski Athlétisme

Genou

Vélo Danse

Gymnastique Danse

Football Badminton

Cheville

Basket-ball Tennis

Tableau 5 – Récapitulatif: les sports les plus concernés par les six localisations les

plus fréquemment rencontrées, toutes lésions confondues

� ���

7. Conclusion

Chaque sport occasionne des lésions dont le type et la localisation lui sont propres et

qui permettent dans la plupart des cas d’en reconnaître le mécanisme lésionnel et de

déterminer des stéréotypes.

Les programmes s’appuyant sur une analyse épidémiologique ont fait la preuve de

leur efficacité. Une meilleure connaissance des lésions occasionnées par chaque

sport devrait permettre le développement de programmes de prévention mieux

adaptés. Ils doivent associer le plus grand nombre de partenaires possibles, issus de

tous les milieux (parents, éducateurs, enseignants, pédiatres, chirurgiens pédiatres,

professionnels de santé de l’enfant, épistémologistes, police et gendarmerie,

urbanistes, architectes, responsables de l’aménagement urbain, etc) [75] et passer

par une information de ceux-ci et des principaux concernés: les enfants eux-mêmes.

Ces programmes de prévention doivent non seulement éviter des lésions aiguës

(fractures, entorses, etc.) mais également fournir aux personnes concernées un

enseignement permettant à l’enfant, notamment en cas d’entraînement intensif lors

de sport de compétition, d’éviter des lésions chroniques comme des douleurs

dorsolombaires ou une ostéochondrose [76].

Parmi les moyens de prévention existants, mentionnons l’existence de brochures

d’informations éditées par le BPA. En 2001 par exemple a été diffusé un fascicule,

parrainé par une marque de roller et par une assurance, détaillant les meilleurs

moyens de se protéger en roller (casque, genouillères, etc.), expliquant entre autres

les techniques de freinage et de chute à maîtriser, le tout assorti d’un concours [77].

Le BPA édite également une documentation à l’adresse des divers milieux intéressés

par le sport de l’enfant, notamment concernant la sécurité pour la planification, la

construction et l’exploitation des salles de sport et des murs d’escalade. De plus, des

articles sur le sujet paraissent régulièrement dans la presse populaire. Par exemple,

le Dr Michel Cauderey, pédiatre, a pu s’exprimer en mars 2004 dans un article du

journal Coopération intitulé « le sport n’apporte rien avant quatre ans » [78]. Puis, en

avril 2005, ce journal édite un article sur le port de protections à roller, citant des

chiffres du BPA, en donnant de plus leur site internet, pour plus de renseignements

[79]. De même, en juin 2003, l’hebdomadaire Construire a édité un article intitulé « le

� ���

sport peut être dangereux », dans lequel divers experts, dont le Dr Rainer Bielinsky,

médecin du sport, et Gilles Chardonnens, maître d’éducation physique, donnent leur

avis [80]. Dans ces trois articles, la pratique d’un sport adapté à l’enfant est

encouragée. De plus, dans le dernier, plusieurs notions comme la modération de

l’effort, la fatigue à certaines périodes de l’année en raison de la surcharge scolaire

et les risques augmentés d’accidents y faisant suite sont développés.

À nouveau, comme déjà vu en introduction, ces programmes sont limités dans le

temps et dans l’espace. Nous proposons aux septiques de se procurer une copie de

l’article de Thillaye du Boullay [7] et de tenter une comparaison entre sa série,

étudiée à Toulouse en 1984, et la nôtre. Ils se rendront rapidement compte que

souvent une simple comparaison entre ses résultats et les nôtres est tout simplement

impossible, des sports courants là-bas comme le rugby étant quasi inexistants à

Lausanne, et des sports comme la trottinette ou le roller ne revêtant qu’une

importance minime dans son étude (question de mode uniquement ou problème

également géographique?) alors qu’ils arrivent aux premières places dans la nôtre.

Seuls les 2/3 des enfants sortent totalement indemnes d’un accident. La

traumatologie de l’enfant est grevée d’un taux de séquelle variant entre 1 et 8%. Ces

programmes ont donc deux buts principaux:

- diminuer le nombre de traumatismes dus au sport

- limiter leur gravité

� ���

À ces deux buts principaux s’ajoute une raison financière. Le BPA a calculé qu’en

1999 les accidents de sport avaient occasionné en Suisse des coûts directs

(prestations médico-techniques d’urgences, séjour hospitalier, réhabilitation

fonctionnelle, frais administratifs, dommages matériels, etc) de 1.1 milliard de francs.

Les coûts indirects (manque à gagner, retard scolaire, perte de gain des proches,

séquelles physiques et psychiques) ont été évalués à 2.3 milliards de francs.

Figure 3 – Les coûts indirects: la partie immergée de l’iceberg (d’après O. Reinberg)

On peut énoncer un certain nombre de facteurs prédisposant à un accident sportif,

comme une préparation physique insuffisante, une mauvaise connaissance des

techniques, des terrains de jeu dangereux ou inappropriés, un équipement mal

adapté ou dont l’utilisation est mal connue de l’enfant, une mauvaise formation des

entraîneurs, des règlements inadéquats ou trop laxistes, un manque de surveillance,

les conditions météorologiques, etc. [81]. Ces différents facteurs interviennent de

manière plus ou moins importante selon le sport. Pour des sports comme le volley-

ball ou le basket-ball où un choc entre une main et le ballon est à la base de la

plupart des traumatismes, la technique va prédominer. Pour un sport comme le roller

ou la trottinette, les « éléments extérieurs » sont par contre aux premières loges.

Certains auteurs [82, 83] divisent les risques en « extrinsèques » et « intrinsèques ».

Les facteurs de risque extrinsèques sont liés au sport pratiqué et à l’environnement

dans lequel il est pratiqué. Les risques intrinsèques comprennent les caractéristiques

biologiques, le sexe, l’âge et le stade de développement d’un enfant ou d’un

Coûts indirects

?

Coûts directs

� ���

adolescent, qui vont le prédisposer à la pratique d’un sport plutôt qu’à celle d’un

autre. D’après Bensahel [8] l’architecture d’un enfant est évolutive. Il y a une

chronologie traumatique en fonction des proportions du corps mais aussi de la

cinétique de fusion des plaques de croissance. N’importe quoi ne se casse pas

n’importe quand !

Ces principes sont repris par Vittoz [31] qui considère comme un risque

supplémentaire la grande dispersion anthropométrique, l’hétérogénéité qui peut se

rencontrer, en ce qui concerne le sport scolaire, au sein d’une classe et qui rend

difficile la pratique d’un même sport par tous les élèves. Il ajoute à ces facteurs le

comportement de l’enfant qu’il définit comme étant le facteur imprévisible d’un

accident, par opposition aux deux premiers. S’ajoute à ces différences le stade de

développement moteur dans lequel se trouve l’enfant, qui non seulement évolue

avec l’âge, mais pourra être très variable dans une classe d’âge donnée [84]. Ce

développement, intéressant l’adresse, l’équilibre, la vitesse d’exécution, la

latéralisation ou les mouvements complexes va intervenir de manière logique dans

les risques et les modalités des accidents de l’enfant. Cette notion rejoint d’ailleurs

par plusieurs points celle de Vittoz.

Comme énoncé dans l’introduction, nous n’avons pas fait de différence entre « vélo »

et « cyclisme », ou entre « piscine » et « natation » [7]. En effet, le « vélo » est à

l’enfant ce que le « cyclisme » est à l’adulte. L’enfant doit, à vélo comme dans toute

activité, intégrer simultanément une grande quantité d’informations nouvelles

(matériel, équilibre, vitesse, terrain, obstacles, autres sportifs, etc) qu’il ne maîtrise

pas encore spontanément et qui rendent l’effort et le risque non négligeables quel

que soit son niveau.

D’après Piaget [85], l’enfant a deux modes d’apprentissage: par tâtonnement et par

imitation.

L’apprentissage par tâtonnement entend que l’enfant doit faire ses propres

expériences, donc inévitablement ses propres erreurs, afin de progresser. Chaque

progrès cognitif mène à la phase suivante. Avec la pratique d’un sport, l’enfant est

directement plongé dans un univers dont les règles ne sont pas toujours adaptées à

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son niveau ou à son développement psychique ou moteur, et où l'erreur est par

conséquent souvent synonyme d’accident.

Dans l’apprentissage par imitation, l’enfant progresse en copiant les gestes et le

comportement d’un adulte ou d’un enfant plus expérimenté. Cet apprentissage

découle directement de l’image que l’enfant perçoit. Son futur comportement sportif

dépend ainsi du modèle que cette personne offre (protections, comportement à

risque, mise en danger, etc). Les sportifs d’élites, par l’image qu’ils renvoient dans

les manifestations sportives ou les médias (télévision, journaux spécialisés), sont

directement concernés par ce problème.

De plus, dans notre société moderne, de nouveaux facteurs interviennent, de

nouveaux schémas de vie inspirés du cinéma, de la télévision, des magazines, de la

publicité, d’internet et des jeux vidéo, bref, de la vie de tous les jours. Ce monde,

créé de toutes pièces par les médias, peut devenir difficile à distinguer du vrai. Il

valorise la performance. L’exploit et le plaisir sont les seuls buts à atteindre. C’est le

monde de l’extrême, du surf, du snowboard hors-pistes, de l’absence de peur face au

danger, un monde « fun » dans lequel on repousse constamment ses limites et dans

lequel on ose tout faire, un univers qui fait plus que jamais l’éloge de la jeunesse, de

la beauté, de la liberté. Des olympiades de sports extrêmes (X-games) existent

depuis plusieurs années et sont retransmises en partie à la télévision. Les jeux vidéo

montrent une image du sport totalement irréelle où les skateurs sautent d’un

immeuble à l’autre à une vitesse vertigineuse et où les snowboardeurs sont des

surhommes capables d’exécuter les plus incroyables figures au péril de leur vie. Et il

n’y a pas de blessés quand ils tombent ou percutent une voiture: le jeu

recommence… Un enfant ou un adolescent ouvrant simplement les yeux sur le

monde qui l’entoure aura logiquement envie de leur ressembler en faisant la même

chose ! Il semble très logique de dire qu’un adolescent qui a conscience des risques

encourus lors de la pratique d’un sport a moins d’accidents que celui qui ne les

connaît pas [86]. Les jeux vidéo et les médias ne semblent pas faire grand-chose

dans ce sens.

En travaillant avec les différents partenaires énoncés au début de ce chapitre, nous

devrions pouvoir minimiser, et c’est le but de cette étude, les facteurs de risques

extrinsèques et corriger les risques dits intrinsèques afin d’atteindre un niveau de

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« risque acceptable » [83], ceci tout en prouvant aux enfants et aux adolescents que

« plus sûr » n’est pas synonyme d’ « ennuyeux » [83] et que porter un casque sur sa

trottinette ou des protège-poignets en snowboard ne signifie pas qu’on est un

débutant ou qu’on est nul, au contraire ! Les casques cyclistes et les bombes

d’équitations ont fait leurs preuves [51, 73, 74]. Un casque cycliste diminue le

nombre de traumatismes de la tête et du visage de quasiment 70% [35, 36]. En

portant des protège-poignets, des coudières et des genouillères, les skateurs et

roller-skateurs diminuent le risque de blessure du poignet, du coude et du genou de

respectivement 87, 82 et 32% [87]. Les sportifs de compétition ont souvent la

protection maximale, même si les cyclistes professionnels, malgré de fréquents

accidents graves, peinent malheureusement à montrer l’exemple ! En Suisse en

2000, d’après les chiffres du BPA, seuls 28% des cyclistes de 0 à 14 ans portaient un

casque. Ce chiffre passait même à 14% entre 15 et 29 ans avant de remonter à 23%

entre 30 et 44 ans.

Cette notion de « sécurité pour plus de fun », nous l’avons vu plus haut, est très bien

acceptée par les adeptes lausannois du roller qui montrent, par le port d’un casque,

de genouillères et de coudières, qu’ils frôlent constamment le danger et qu’ils font

partie des « pros ». Ce principe qui classe dans l’élite celui qui porte un équipement

protecteur s’applique également depuis peu aux snowboardeurs mais a beaucoup de

peine à se généraliser aux autres sports, notamment au ski et à la trottinette. Elle est

même totalement inexistante en ce qui concerne le patinage sur glace, triste

vainqueur de sa catégorie avec un quart de traumatismes crâniens ! Notons tout de

même qu’il existe certaines pratiques sportives comme la natation (52% de lésions

de la tête et du cou) où il serait, cela va de soi, utopique et saugrenu d’imaginer

introduire son utilisation. Mais le port d’un casque a aussi un revers de médaille : à

ski et à snowboard, même si deux études montrent que le port du casque peut

réduire le risque de lésions de la tête de 29 à 56% [88, 89], d’autres, dont celle de

Deibert [48], tendraient même à montrer, dans le cas du ski, que le port d’un casque

trop lourd augmenterait le risque de lésions de la colonne cervicale en cas de chute.

Il a également été suggéré que le port d’un casque lors de la pratique de sports

comme le hockey sur glace entraîne, par le sentiment de sécurité qu’il procure, un

comportement plus agressif et dangereux [90]. Autre revers de la médaille, au

football cette fois: les crampons permettent une diminution des chutes par une

meilleure adhérence, sur surface herbeuse notamment. Mais ils peuvent stopper les

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rotations et les changements de direction secs, tout en augmentant le risque de

blessure pour l’adversaire [91].

Il y a quantités d’autres améliorations à apporter à la pratique sportive de l’enfant et

de l’adolescent. L’utilisation d’un matériel adapté à l’enfant semble capitale,

notamment pour un sport comme le ski, qui a connu durant ces dernières années

une évolution technique dont l’efficacité a été démontrée [48]. Un enseignement par

un professionnel pourrait également être efficace sur le nombre de traumatismes,

dans le cas à nouveau d’un sport comme le ski où le taux d’accidents est plus élevé

chez les débutants [92].

La pratique de la boxe et du full-contact (où la perte de connaissance de l’adversaire

est le but recherché, même s’il existe des règles assouplies pour les enfants) devrait,

elle, être franchement déconseillée [93], au profit d’arts martiaux plus « doux »

comme le type de karaté appelé uechi ryu où aucun coup n’est réellement porté, et

où la force, la souplesse, la concentration et la confiance en soi de l’enfant sont au

premier plan et qui n’a occasionné aucune blessure significative lors de l’étude de

Zetaruk et al. [94].

Une question persiste pourtant: doit-on privilégier la prévention des accidents d’un

sport comme le football où les accidents sont nombreux mais peu graves ou ceux

d’un sport comme l’équitation, moins nombreux mais engendrant des lésions

beaucoup plus conséquentes ?

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93.- American Academy of Pediatrics, Committee on Sports Medicine and Fitness.

Participation in boxing by children, adolescents, and young adults. Pediatrics 1997;

99 (1): 134-5.

94.- Zetaruk MN, Violan MA, Zurakowski D, Micheli LJ. Karate injuries in children and

adolescents. Accid Anal Prev 2000; 32 (3): 421-5.

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9. Annexes

Annexe 1 - Base de donnée utilisée

Nom Prénom D.N. D.N. Sexe M F

Origine Origine Prof père Prof père Stuation fam

ZIP Ville Tel TelAdresse

Date entrée Date entrée Heure Date accident Date acc Heure accident

Localité Localité accident Service Admission Service admissionLieu admission

Transp Transport Code acc Code accidentTransfert Transfert

Type accident Type accident Lieu Lieu accident

Sport Sport Circulation Circulation Casque CasqueVéhicule heurtant

Jeu Jeu A.P.: A.P.:

Circonst Circonstances

Diagnostic Diagnostic

Traitement Traitement

Rx Plâtre Plâtre Anesthésie Suite Suite Date sortieRx Anesth

Hop Ext. Med Ext. Entrée parHop Ext. Med Ext. Entrée par

Provenance rechercherechercheProvenance

diagn statdiagn stat

AssistantAssistant

Type act de sportType act de sport

age accidentage accident

délai arrivée j.délai arrivée j.

code diag pour statcode diag pour stat intitulé code stat intitulé code stat

tritri

tri doublonstri doublons

velovelo

lits superposéslits superposés