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Environnement
Conditions techniques de fonctionnement relatives à la réanimation
• Locaux distribués en 3 zones– Zone d’accueil (filtre) en amont des zones technique
et d’hospitalisation• Contrôle des flux • Entrée séparée (visiteurs / patients, professionnels,
approvisionnements)• Sas permettant aux visiteurs de revêtir une tenue de service• Pas de différenciation circuit propre / sale (enfermer le sale
et protéger le propre)• Vestiaires du personnel (avec sanitaires) et autres locaux
reliés à la zone filtre et aux 2 autres zones
Conditions techniques de fonctionnement relatives à la réanimation
• Locaux distribués en 3 zones– Zone d’hospitalisation
• Couloir de circulation propre à la zone – Large d’au moins 2,5m et pas de saillie
• Poste central
• Chambres à 1 seul lit
Conditions techniques de fonctionnement relatives à la réanimation
• Chambres à 1 seul lit– Double vitrage emprisonnant des stores – Porte d‘accès de 1,2m– 2 points d’eau (lavage des mains, toilette du patient)– Ventilation (6 vol/h) + climatisation, T° 22°C à 26°C– Paillasse pour la préparation des soins (fond du plan
relevé en arrondi de 10 cm) et éléments suspendus et mobiles
• Matériaux inaltérable, lisse, non poreux, sans joint • Facilité du nettoyage, résistance aux DD
Conditions techniques de fonctionnement relatives à la réanimation
• Locaux distribués en 3 zones– Zone technique (porte d’accès large de 1,2m)
• Espaces de rangement
• Local pharmacie
• Office alimentaire (patients)
• Espace nettoyage et décontamination
• Local ménage
• Locaux linge propre et sale
Conditions techniques de fonctionnement relatives à la réanimation
• Dispositions générales (hygiène) – Revêtements des sols et muraux– Faux-plafonds des chambres
SRLF – SFAR - 5ème CC commune20 novembre 2008 – Paris
• Prévention des infections nosocomiales en réanimation - transmission croisée et nouveau-né exclus– Quelle épidémiologie et quelles définitions des infections
nosocomiales ?
– Stratégie organisationnelle et politique de prévention des infections nosocomiales
– Impact de l’antibiothérapie dans la prévention des infections nosocomiales
– Préventions spécifiques : poumon - cathéter - urine - ISO – autres
– Stratégie globale
Question 2
Stratégie organisationnelle
Faible niveau de preuve scientifique entre architecture et infection nosocomiale
Chambres individuelles en sous unités
Probablement en faveur :
• des chambres individuelles– 1 seule étude rétrospective, rôle protecteur sur le taux de
SARM [OR = 0,36]
– patients porteurs de microorganismes à transmission aéroportée ou de BMR
• du regroupement en sous unités– 1 seule étude (enquête de prévalence EPIC)
– risque plus élevé si service > 11 lits vs < 6lits [OR = 1,3; IC95% :
1,07-1,85 ; p<0,05]
Un seul point d’eau par chambre
Probablement en faveur :• Même qualité d’eau requise (eau pour soins standard)
pour l’hygiène des mains et la toilette• Disponibilité et efficacité des produits hydro-
alcooliques• Moindre utilisation de plusieurs points d’eau dans une
zone géographique restreinte, source de bras morts• Charge supplémentaire pour leur entretien journalier
et périodique
Filtre bactérien sur le point d’eau
• Pas de nécessité :– pas de spécificité de gestion de la qualité de l’eau en
réanimation
– qualité identique à celle du réseau de l’établissement
• Filtre :– si défaut de maîtrise de la qualité de l’eau
– pour le rinçage des fibroscopes bronchiques désinfectés dans le service
• Eau stérile :– pour toutes les situations de soins à risque
Traitement spécifique de l’air dans les chambres
Réglementaire :• Chambre avec un système de traitement d’air
« minimal » – renouvellement de 6 vol/h
– conditionnement d’air (T° entre 22 et 26°C)
Chambres adaptées au risque aspergillaire ou aéroporté
Probablement en faveur :• Augmentation de l’incidence de l’aspergillose
pulmonaire invasive chez des patients non neutropéniques, en réa – chambre avec système de traitement d’air « sophistiqué »
(renouvellement de 20 vol/h, filtre terminal HEPA, surpression)
• Mise en oeuvre des précautions complémentaires – aéroportée pour tuberculose bacillifère, virus émergents, etc. – chambre avec un système de traitement d’air « indépendant »
(renouvellement de 6 à 12 vol/h, pression négative / couloir, extraction directe vers l’extérieur, indicateur visuel de monitorage de la pression)
Lave-bassin
Nécessaire :
• pour limiter au maximum la diffusion des microorganismes dans l’environnement
• un lave bassin par sous unité
Contraintes de sécurité et impact de l’isolement sur la psychologie du patient
Probablement :• Isolement source
– d’impact psychologique– de moindre attention médicale– de délai dans la prise en charge
• Prendre en compte – sécurité et confort du patient– accueil de la famille – facteurs ergonomiques
Bloc opératoire
• Permettre un entretien adapté des surfaces planes et verticales – Revêtements lisses (sols, murs), non poreux,
remontant le long du mur (en arrondi) et supportant un entretien avec des détergents désinfectants
• Plastique (polychlorure de vinyle) en lés soudés• Résine (polyuréthane)
– Equipements mobiles pour vider la salle d’opération en fin de journée opératoire et faciliter son nettoyage
• Aucun stockage de matériel en salle d’opération
Bloc opératoire
• Permettre un entretien adapté du mobilier et des matériels médicaux chirurgicaux– Matériaux supportant les détergents désinfectants
– Mise en place des tunnels de lavage
– Matériel réservé au bloc opératoire
• Prévoir des portes à commande par cellule pour les accès principaux
• Prévoir des postes de lavage de mains adaptés
Bloc opératoire
• Séparer les entrées des différents flux (personnel, matériel, patient) = SAS– Patient (transfert)
– Personnel (vestiaire)
– Matériel (décartonnage)
• Séparer les différents flux circulant– Conteneurs fermés pour transporter les matériels
contaminés (déchets, matériel chirurgical, etc.)
• Limiter l’ouverture des portes
Concept d’asepsie progressive
Zone 1 Zone 3Zone 2 Zone 4 Zone 5
ChirurgienTable d’opérationInstruments
Salle d’opération
PréparationchirurgienArsenal stérile
Extérieur du bloc
PtP
M
Douane 3 Douane 2 Douane 1
+ 15 Pa + 15 Pa + 15 Pa
Bloc opératoireAsepsie progressive
Douane 1 pour entrer dans le bloc
Douane 2 pour entrer dans la salle d'opération
Douane 3 pour acceder à la zone opératoire
Sas transfert Préparation patient Entrée de la salle Patient Lit - Plateau Pose des dispositif s
Anesthésie, préparation cutanée
Champs opératoires Champs cutané
Sas vestiaire Préparation chirurgiens Avant l' incision Personnel
Tenue bloc
Désinf ection des mains
Désinf ection des mains
Habillage chirurgical
Sas de décontamination Arsenal stérile Pendant l' intervention Matériel
Décartonnage
Réapprovisionnement Retrait du 1er
conditionnement
Retrait du dernier conditionnement
Délivrance immédiate
Sas de pénétration
+
Annexes de salle d'opération
+ +
Salles d'opération
+ + +
Intérêt et contraintes
• Avantages– Perte limitée d’espace (couloirs) au profit de la salle
d’opération et des annexes
– Réalisation facilitée d’un éclairage naturel des salles d ’opérations
– Favorise l’aéraulique par la présence d’un seul accès
– Simplifie la circulation
• Contraintes – Emballage du sale / Protection du propre +++
Concept du « hall » opératoire
• Espace ouvert avec plusieurs cellules opératoires contiguës – Possibilité d’isoler une cellule à l’extrémité
• Principe de la marche en avant
• Flux unidirectionnel vertical
• Organisation et fonctionnement adaptés
• …mais…
Hall opératoire du CHU de Grenoble
Photos du dossier de pressewww.chu-grenoble.fr/
Références • CCLIN Sud-est. Les tenues professionnelles dans les établissements de santé. 2008,
64 p. Disponible sur www.cclin-sudest.chu-lyon.fr • Recommandations des experts de la SRLF, janvier 2002. Prévention de la
transmission croisée en réanimation. Réanim 2002;11:250-6 ou www.srlf.org• Recommandations pour l’hygiène en anesthésie de la Sfar, 1997. Disponible sur
www.sfar.org• Décret n°2002-466 du 5 avril 2002 relatif aux conditions techniques de
fonctionnement auxquels doivent satisfaire les établissements de santé pour pratiquer les activités de réanimation, de soins intensifs et de surveillance continu et modifiant le code de la santé publique
• HOET T. Le bloc opératoire contemporain. Editions de l’université de Bruxelles, 1985, 499 p.
• BROUN G. Le plateau technique médical à l’hôpital. Editions ESKA, Paris, 2002, 621 p.
• UNAIBODE. Hygiène au bloc opératoire. De la pratique à l’évaluation. Masson éditeur, Paris, 2006, 91 p.