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NOVEMBRE 2004 > VOLUME 2, NUMÉRO 1 PHOTO : ANNIE BOUDREAU MOT DE L’ÉDITEUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . RÉSEAU LIBRE SAVOIR Pour le bonheur d’apprendre . . . . . . . . . . . . . . . . . . ENTREVUE Johanne Jean, notre nouvelle rectrice . . . . . . . . . . . AU MODULE EN MULTIMÉDIA Le meilleur reste à venir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GALA FORCES AVENIR Au-delà des mots, l’engagement. . . . . . . . . . . . . . . . AGROALIMENTAIRE Du trèfle rouge dans les champs au bœuf dans votre assiette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PROGRAMME ÉCLATS Feu, feu, joli feu, ton ardeur me réjouit . . . . . . . . . . UN PEU DE TOUT Les clientèles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bac en génie électromécanique . . . . . . . . . . . . . . . . Investissement de l’État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nouvelle politique d’éthique . . . . . . . . . . . . . . . . . . ASSOCIATION DES DIPLÔMÉ-E-S J’en suis fier! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prix reconnaissance 2005? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Déjeuner-causerie en compagnie de la Rectrice. . . . FONDATION DE L’UQAT La campagne de financement du Pavillon des Premières Nations . . . . . . . . . . . . . . EN FINALE Journée portes ouvertes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bourses d’études. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sommaire 2 3 4 6 8 9 11 12 12 12 12 13 13 14 15 16 16 Une entrevue avec la Rectrice

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NOVEMBRE 2004 > VOLUME 2, NUMÉRO 1

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MOT DE L’ÉDITEUR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

RÉSEAU LIBRE SAVOIRPour le bonheur d’apprendre . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ENTREVUE Johanne Jean, notre nouvelle rectrice . . . . . . . . . . .

AU MODULE EN MULTIMÉDIALe meilleur reste à venir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

GALA FORCES AVENIRAu-delà des mots, l’engagement. . . . . . . . . . . . . . . .

AGROALIMENTAIREDu trèfle rouge dans les champs

au bœuf dans votre assiette . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

PROGRAMME ÉCLATSFeu, feu, joli feu, ton ardeur me réjouit . . . . . . . . . .

UN PEU DE TOUTLes clientèles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Bac en génie électromécanique . . . . . . . . . . . . . . . .

Investissement de l’État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nouvelle politique d’éthique . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ASSOCIATION DES DIPLÔMÉ-E-SJ’en suis fier!. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Prix reconnaissance 2005? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Déjeuner-causerie en compagnie de la Rectrice. . . .

FONDATION DE L’UQATLa campagne de financement

du Pavillon des Premières Nations . . . . . . . . . . . . . .

EN FINALEJournée portes ouvertes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Bourses d’études. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

S o m m a i re

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Une entrevueavec la Rectrice

Info Campus est publiée par le Service de l’informationet des affaires publiques de l’Université du Québec enAbitibi-Témiscamingue. Tous les articles peuvent êtrereproduits avec mention de la source.

Info Campus 445 boulevard de l’UniversitéRouyn-Noranda QC J9X 5E4Tél. : 819 762-0971 poste 2222Téléc. : 819 [email protected]

Tirage 10 500 exemplaires

Éditeur Bernard Pelletier

Rédaction Maxime BarilLaurie ChabotBernard PelletierJulianne PilonJean Turgeon

CollaborateursChantal BeauléPierre Lafontaine

Révision des textesMichèle Grenier

Design Simard Communication Marketing

ImpressionQuebecor World Lebonfon

ISBN : 2–923064–11–9

Le genre masculin est utilisé sans discrimination pour alléger le texte.

M O T D E L’ É D I T E U RPAR BERNARD PELLETIER

Bis repetitur

Novembre. L’automne bascule vers l’hiver. Le temps s’accélère. Bientôt la

remise des travaux et la tenue des examens de fin de session. Horreur, les fêtes

de fin d’année arrivent. Déjà!

Ce deuxième numéro de l’Info Campus vous propose donc un répit dans la

folie du temps; une pause pour prendre connaissance des dernières nouvelles

de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Bon café,

fauteuil confortable, lampe de lecture préférée et en route pour une tournée

de l’UQAT.

Les derniers mois y ont été particulièrement fertiles. Tout d’abord, le nouvel

homme à la barre est une femme : la rectrice Johanne Jean. Info Campus

vous offre une entrevue de Jean Turgeon avec la Rectrice. Madame Jean fait

le point sur ses 200 jours en poste et nous parle de ses projets.

Parmi les bonnes nouvelles que nous vous rapportons, en vrac, les clientèles

à l’UQAT, les étudiants des Premières Nations, le Réseau libre savoir, du

nouveau en multimédia, quelques bons coups de nos étudiants et bien d’autres

choses. Nous n’oublierons pas non plus nos amis de l’Association des diplômé-e-s

et de la Fondation.

Bonne lecture et à la prochaine session.¤ Info

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2 Info Campus NOVEMBRE 2004

R É S E A U L I B R E S AV O I RPAR JULIANNE PILON

NOVEMBRE 2004 Info Campus 3

Qui aurait dit, il a seulement deux ans, que plusde trois cents personnes, de toute la région,hommes et femmes entre 50 et 80 ans, s’inscri-raient à l’université pour y suivre des cours dansleur milieu? « Sûrement pas moi », affirmeAnne-Marie Lemieux. « Il y avait des besoins,nos sondages en région le démontraient. Maison ne croyait pas, moi, les gens qui ont travaillésur les différents comités et les partenaires quel’université des aînés susciterait un tel engoue-ment. Et l’enthousiasme semble se maintenirsi on se fie au nombre d’inscriptions à la ses-sion d’automne 2004 », poursuit-elle.

Le goût d’apprendreMadame Lemieux dit avoir constaté un goûtd’apprendre vraiment phénoménal. « Ce quim’a le plus frappée, ce sont les témoignagesde ces étudiants. Ils ont une soif, un goût d’ap-prendre extraordinaire. Les gens veulent toutconnaître, dans toute sorte de domaines », dit-elle. L’éventail de leurs besoins est très vaste.Il va des cours utilitaires tels Internet, l’horti-culture, l’espagnol pour voyager, l’initiation àla radio, à des cours à caractère plus culturelou personnel, musique classique, art-thérapie,

philosophie, principes économiques, histoirede l’art, etc. « Je pense que nous avons le désird’apprendre toute notre vie. C’est du moinsce que semblent nous dire les gens ».

Apprendre à sa manièreSi la liste des sujets que les aînés veulent abor-

le Réseau libre savoirPour le bonheur d’apprendre

der est longue et qu’on peut ajouter des cours« en veux-tu, en voilà », la façon d’acquérir cesconnaissances est quant à elle, assez caractérisée.

Les personnes veulent être dans un milieu uni-versitaire. Elles veulent être dans une ambianced’études universitaires, au milieu du brassaged’idées, être partie prenante de cette vie intel-lectuelle. « Ceci explique peut-être en partiepourquoi, il y a une plus forte clientèle à Rouyn-Noranda, il y a ici, un campus où il y a uneforte circulation toute la journée », expliqueMme Lemieux. La présence d’étudiants jeunessemble motivante.

Par contre, les personnes âgées ne veulent passuivre leurs cours avec les étudiants réguliers.Elles ne veulent pas compléter les cohortesde jeunes à plein temps. Elles désirent leurspropres cours avec des contenus adaptés à leursbesoins et à leurs goûts même si ceux-ci peu-vent être sensiblement les mêmes que pourles étudiants réguliers. Les étudiantes et étu-diants du Réseau libre savoir exigent de vraiscours avec un professeur en classe… pas ques-tion de vidéoconférence.

Tous les cours se donnent le jour et en semaine,exceptionnellement en fin de semaine. Lescours s’accompagnent d’activités pratiques.Ils sont d’une durée de dix à vingt heures.

D’autre part, les aînés ne veulent pas de l’en-cadrement administratif des étudiants réguliers.Ceci veut d’abord dire pas de conditions d’ad-mission, sauf avoir 50 ans. Ensuite, pas de travaux

et pas d’examens, les personnes se considèrentassez responsables pour faire des lectures et desexercices, si elles en éprouvent le besoin. Il n’estpas non plus question de crédit, ni de diplôme.La motivation ne réside pas dans le papier àobtenir, mais dans les connaissances acquises.

Le RéseauCe n’est pas un hasard si le nom choisi com-porte le mot réseau. La notion de rencontreest très importante : rencontre avec le savoir,mais aussi contact avec les autres en particulierles jeunes. Dire aux jeunes, nous sommes parmivous, nous faisons aussi partie de la « gang ».« C’est très important d’être un exemple pourles jeunes », affirme Mme Lemieux. « En quelquesorte leur envoyer le signal que les études,c’est fondamental quelque soit l’âge. »

L’estime de soi« Ne serait-ce que pour voir la fierté et l’es-time de soi renaître chez certains étudiantsaînés, il aura valu la peine d’implanter l’uni-versité des aînés », selon l’idéatrice de ce Réseau.Cette dernière reconnaît que cette réalisationa été rendue possible grâce à des partenairescomme l’UQAT, le Cégep, les commissionsscolaires de la région et même les villes.L’UQAT, avec ses prêts de locaux et équipe-ments, le support de son expertise, le soutientechnique et surtout le respect des désirs desaînés a été et demeure le partenaire majeurdu Réseau libre savoir. « Et que dire du travaildes nombreux bénévoles? », de conclure Anne-Marie Lemieux.¤

L’université à votre mesure, l’université à votre portée, l’universitéà votre image… Les expressions ne manquent pas pour décrire leRéseau libre savoir, l’Université des aînés enAbitibi-Témiscamingue.

Un goût d’apprendre phénoménal.

Mme Anne-Marie Lemieux, très concentrée.

Gastronomie et vins du monde, le cours

que l’on déguste!

à la baisse, je pense que nous sommes encoreen mesure de continuer à augmenter nos clien-tèles en utilisant les mêmes types de straté-gies. C’est-à-dire de réussir à recruter une clien-tèle qui n’habite pas le territoire del’Abitibi-Témiscamingue, qui s’établit ici pen-dant trois ou quatre ans, qui étudie chez nouset qui retourne mener sa pratique profession-nelle dans sa région d’origine. Je pense encoreque nous sommes en mesure d’augmenter nosclientèles en travaillant sur des créneaux par-ticuliers que nous sommes les seuls à offrir auQuébec, que ce soit le multimédia, l’art-thérapie,d’autres que nous ajouterons au niveau desressources naturelles, toute la question du mul-timédia et les services aux Premières Nations.Je pense que nous sommes loin d’avoir fait leplein puisque nous voulons devenir l’univer-sité de référence dans l’est du Canada pour laformation, la recherche et les services auxPremières Nations. Et je suis en train d’oublierla formation à distance. Je crois donc que nousavons encore beaucoup de développementen perspective.

IC. : En plus de connaître d’impor-tantes augmentations de clientèles,notre université voit ses performan-

E N T R E V U E

IC. : Madame Jean, quelles sont vosimpressions sur vos premiers mois àtitre de rectrice?J.J. : D’abord un immense sentiment de fierté,quand je regarde tout ce que nous avons accom-pli avec aussi peu de moyens tant en enseigne-ment qu’en recherche. Le dynamisme de lacommunauté universitaire est tout simplementépoustouflant. Par exemple, tout le défi quenous sommes à relever avec les PremièresNations. Tout le monde contribue et j’en suisimmensément fier comme toute la commu-nauté universitaire, d’ailleurs. Nous sommesune université de petite taille avec de grandesambitions et je dirai que nous mettons en placece qu’il faut pour réaliser nos ambitions.

IC. : L’UQAT a identifié lerecrutement des étudiants commele premier enjeu de son plan dedéveloppement. Avec trois haussesannuelles consécutives de nosclientèles, croyez-vous que nousavons fait le plein compte tenu dela conjoncture démographique dela région?J.J. : Pas du tout, même si on prend en consi-dération la conjoncture démographique qui est

Johanne Jeannotre nouvelle rectrice

PAR JEAN TURGEON

Mme Johanne Jean a franchi la barre des 200 jours au poste de rectrice.InfoCampus l’a rencontrée pour recueillir ses impressions sur ses premiersmois à la direction. Elle lui a aussi confié ses projets.

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ces en recherche s’accroître defaçon exponentielle. Comment lesressources pourront-elles suffire?J.J. : Les ressources au chapitre des locaux nesuffisent déjà plus. À Rouyn-Noranda et àVal-d’Or, nous louons déjà hors campus comptetenu du développement à la fois en rechercheet aussi en enseignement.

Nous avons, d’ailleurs, deux gros projets : laStation de recherche de la Forêt d’enseigne-ment et de recherche du lac-Duparquet et lePavillon des Premières Nations. La Station nouspermettra de régler une certaine partie des pro-blèmes reliés au secteur de la foresterie. ÀVal-d’Or, nous souhaitons construire le Pavillondes Premières Nations, auquel devraient s’a-jouter des résidences étudiantes pour les com-munautés des Premières Nations. Nous proje-tons aussi la construction du Pavillon de larecherche à Rouyn-Noranda. Au campusd’Amos, nous sommes retournés au Pavillondes Rapides parce qu’il n’y avait pas suffisam-ment de place au Pavillon Notre-Dame à cause,encore une fois, du développement de larecherche. Ces infrastructures nous sont essen-tielles pour faire face à la musique au coursdes prochaines années.

IC. : Et les ressources humaines?Les frais indirects de rechercheaugmenteront-ils suffisammentpour assurer une meilleure dotationen ressources humaines dans lesservices de soutien?J.J. : C’est très certainement un des premierséléments sur lesquels nous devrons travaillerlorsque nous obtiendrons un financementadéquat des frais indirects de recherche. Noussommes à ajouter des ressources pour soutenirle développement de la recherche. Actuelle-ment, nous avons une problématique ici àl’Université sur le soutien, que ce soit au niveaudu personnel professionnel, au niveau du per-sonnel technique et du personnel de bureau,pour aider au développement de la recherche.

E N T R E V U E

IC. : L’UQAT a toujours eu de ladifficulté à obtenir les programmesd’enseignement dont elle a besoin,particulièrement dans les domainesliés aux ressources de la région.Quelles stratégies comptez-vousutiliser pour percer dans lesdomaines de l’enseignement au1er cycle en foresterie et en mines?J.J. : D’une part, il faut travailler au niveau local,à la fois au niveau du milieu socioéconomique,mais aussi à celui de l’enseignement. Au planlocal, il y a des stratégies de partenariat à met-tre sur pied avec les autres niveaux d’en-seignement. Je pense à une meilleure conti-nuité entre les secteurs professionnel, collégialet universitaire. Dans le domaine des ressourcesnaturelles, plus particulièrement des mines etde la forêt, il y a un élément qui nous manque.Nous offrons la formation professionnelle, laformation technique, les 2e et 3e cycles ici enrégion, mais nous ne proposons pas de forma-tion de 1er cycle.

Je pense que d’une part il faut établir un bonpartenariat avec les deux autres ordres d’en-seignement au niveau de la stratégie dedéveloppement. Il faut établir une complicitéavec le milieu socioéconomique parce que nousavons besoin de son appui pour obtenir cesautorisations-là. L’autre élément qui s’ajouteen terme de contexte est toute la question dela relève dans le secteur minier et dans le secteurforestier. Nous faisons face à une probléma-tique de la relève de l’emploi dans ces secteurs,qui sera extrêmement difficile pour lesprochaines années, et nous savons très bienqu’actuellement les universités montréalaisesou québécoises admettent peu d’étudiants dansle secteur minier par exemple. Nous allons doncfaire face à une pénurie de main-d’œuvre dansces secteurs. Nous sommes une région minière,c’est un domaine que les gens d’ici connais-sent. Il ne leur est pas rébarbatif au départ.Souvent, ils ont vu des gens, des amis, des pa-rents qui ont travaillé dans ce secteur. J’estime

donc qu’en travaillant en complicité à la foisavec le milieu socioéconomique et avec lemilieu de l’enseignement, nous serons enmesure de trouver une solution à cette pro-blématique. Je crois aussi que nous aurons avan-tage à travailler avec des universités qui offrentdéjà la formation, notamment l’École Poly-technique dont nous sommes déjà un parte-naire établi, que ce soit au niveau du tronc com-mun du bac en génie ou encore au niveau del’extension de la maîtrise en génie minéral.Dans le secteur de la foresterie, il n’y a qu’uneseule faculté qui offre la formation et c’est àl’Université Laval. Je pense qu’il faudra, enpartenariat avec les autres milieux d’enseigne-ment, avec l’entreprise, mais aussi avec le réseaude l’Université du Québec, développer unestratégie pour offrir de la formation de 1er cycle.

IC. : En terminant, quelles sont vospriorités pour l’année 2005?J.J. : Les étudiants demeurent notre princi-pale priorité. Nous faisons face à des augmen-tations de clientèles. Nous devons nous assurerd’être en mesure de leur offrir un service detrès grande qualité, une excellente formation,malgré un financement qui ne suit pas tou-jours. Je pense que pour cette année c’est l’of-fre de services aux Premières Nations, sonfinancement et celui du Pavillon et des rési-dences qui sont la priorité au campus deVal-d’Or. À Rouyn-Noranda, nous devons jeterles bases de la concertation avec le milieu envue de la construction du Pavillon de larecherche. Ailleurs, il faut finir l’implantationde directions dans les centres où il n’en a pas.¤

NOVEMBRE 2004 Info Campus 5

LE DYNAMISME DE LA COMMUNAUTÉ UNIVERSITAIRE

EST TOUT SIMPLEMENT ÉPOUSTOUFLANT.

6 Info Campus NOVEMBRE 2004

M U LT I M É D I APAR JULIANNE PILON

Le petit nouveauLe Module en multimédia est tout nouveau, officiellement il date de septem-bre 2004. Pourquoi a-t-on jugé bon d’implanter un tel module à l’UQAT? « C’estun peu circonstanciel », répond le jeune responsable par intérim du Module,David Paquin. Un besoin de diplômés en multimédia a été identifié en région.L’UQAT a décidé de répondre à ce besoin. « La réponse de nos dirigeants a ététrès favorable, s’agissant d’un secteur de pointe pouvant attirer une clientèle del’intérieur et de l’extérieur de la région. La réponse des étudiants a aussi étépositive. Dès la première année du baccalauréat, nous avons eu une cohortede 40 étudiants dont la moitié venait de l’extérieur » selon M. Paquin.

L’UQAT a donc développé une certaine tradition en multimédia puisque descours du certificat et du baccalauréat se donnent depuis des années à Rouyn-Noranda et à Val-d’Or. Des ententes existent avec d’autres cégeps commecelui de Matane ou Édouard-Monpetit à Montréal. « D’ailleurs, au départ, »explique M. Paquin, « si nous avons voulu développer cette structure de mo-dule c’était pour nous rapprocher de nos clientèles et les supporter dans leur

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« À moyen terme, je

dirais que c’est un

programme qui ne

peut que prendre

de l’ampleur, de

l’expansion », affirme

avec conviction le

professeur David

Paquin, directeur

du Module, en parlant

du programme en

multimédia. « C’est

un programme appelé à

prendre de la maturité

tout en restant

constamment en

développement. Je

dirais qu’au Module en

multimédia, le meilleur

reste à venir ».

le meilleur reste

De gauche à droite : Jean-Michel Demers, David Paquin,

Nicolas Martin, Maxime Tremblay et Mathieu Roy.

L’équipe d’étudiants de l’UQAT a gagné les présélections

canadiennes puis obtenu une quatrième place

au Webjam de Limoges, en France, en mai dernier.

NOVEMBRE 2004 Info Campus 7

cheminement et pour avoir une représentationétudiante en mesure de faire connaître sesbesoins et ses priorités. »

« D’un autre côté, la mise en place du Moduleen multimédia va permettre d’ancrer la spéci-ficité de nos programmes », affirme le professeurPaquin. D’ailleurs, l’UQAT possède l’exclu-sivité des cours développés dans le cadre dece baccalauréat avec une majeure en créationmultimédia et une mineure pratiquement surmesure, en production artistique, en création3D, en gestion du multimédia, en productiondidacticielle et autres.

Le petit nouveau a tout plein de projets aussidynamiques que peut l’être la discipline.

Le Festival du Web designLe Festival international du Web design est unemanifestation internationale qui a lieu àLimoges depuis quelques années. Il s’agit d’unvéritable marathon de création qui, comme sonnom l’indique, consiste à créer un super, supersite Web en 24 heures.

L’Université du Québec en Abitibi-Témiscamin-gue, campus de Rouyn-Noranda, a connu sonpremier Festival Web design l’an passé. Ce futun franc succès. Le Module en multimédia aobtenu ainsi l’exclusivité de la sélection cana-dienne des équipes à envoyer à Limoges. Enmars prochain, les responsables espèrent qu’en-tre 20 et 25 équipes se présenteront à la présélec-tion. « On veut recruter les meilleures équipescomposées de professionnels, d’étudiants,d’artistes, etc. C’est véritablement un événe-ment, une performance. »

L’Université internationale dumultimédiaÀ moyen terme, le Module en multimédia estporteur d’un projet innovateur. « Nous voulonsêtre l’initiateur d’une université internationaledu multimédia. Nous voulons créer des allianceset conclure des ententes entre des universitésde plusieurs pays afin de développer un bac-calauréat en multimédia qui serait commun auxuniversités participantes », de rêver M. Paquin.

Ce n’est pas un rêve, puisque déjà des pour-parlers sont en cours avec quatre pays en Europe,en Chine, en Corse et à l’île de la Réunion.D’autres universités au Brésil, au Liban, en Asiesont intéressées. Une rencontre entre les univer-sités doit avoir lieu en mars 2005 pour finaliserle projet.

Essentiellement, il s’agit de permettre à un étu-diant de réaliser un baccalauréat de trois ansdont la majeure en création multimédia dedeux ans serait faite dans le pays d’origine del’étudiant et la mineure dans une disciplineconnexe d’un an dans un pays étranger par-ticipant au choix de l’étudiant. Ainsi, l’étudiantpourrait étudier deux ans à l’UQAT et faire satroisième année en France ou en Chine. « Ce

serait une occasion magnifique de poursuivresa formation, de parfaire sa culture, de dévelop-per son expertise et d’atteindre une certainematurité », croit M. Paquin.

L’avenirL’avenir s’annonce très prometteur pour leModule en multimédia et pour les étudiants ence domaine. « Pour le diplômé, c’est le Mondequi s’ouvre. Un artiste, un créateur peut bienvivre de sa profession. Il y a des débouchésfort intéressants du point de vue professionnelet financier », assure M. Paquin. De plus, l’ex-pertise québécoise est reconnue.

Par contre, M. Paquin met de petits bémols. Lediplômé en multimédia doit s’attendre à quit-ter la région. Les perspectives d’emploi sontbonnes, mais à l’extérieur, Montréal, Gatineau,Ottawa, Toronto, les États-unis. Le multimé-dia est une discipline fascinante, mais terri-blement exigeante. C’est un secteur en cons-tante mutation. Les diplômés sont toujoursen formation continue.

La prochaine phase de développement pour leModule en multimédia de l’UQAT en sera unede consolidation; c’est-à-dire pour stabiliser leprogramme au national et s’ouvrir sur l’inter-national. Par contre, les dirigeants du Moduleet de l’Université devront sans doute défendreleurs acquis et se battre pour conserver l’ex-clusivité du programme. C’est un secteur névral-gique pour l’UQAT puisque c’est le deuxièmebaccalauréat le plus important à l’Université,qu’il attire des étudiants de l’extérieur et qu’ilrecèle des possibilités de développement intéres-santes.

Le plan stratégique de développement 2003-2008 prévoit plusieurs actions spécifiquestouchant le multimédia notamment le dévelop-pement de programme aux cycles supérieursen multimédia, et le développement de la con-certation avec les entreprises oeuvrant en régiondans ce domaine en vue de faciliter la réten-tion des diplômés.¤

à venir » — David Paquin

M U LT I M É D I A

8 Info Campus NOVEMBRE 2004

G A L A F O R C E S AV E N I RPAR JEAN TURGEON

Au-delà des mots,l’engagement

Le sixième gala annuel de Forces Avenir a eulieu sous le thème « Des modèles à suivre ». Ils’agit d’un grand rassemblement annuel desétudiants de toutes les universités québécoises,inscrits dans diverses catégories d’un concourshonorant l’engagement et la réussite d’étudiantset de projets étudiants à l’intérieur d’activitésparascolaires. Cette année, le gala accueillait,parmi les finalistes de la catégorie « Entraide,justice et paix », une délégation de l’UQATreprésentant le projet Dépanne-moi.

Vivre la pauvretéLe dossier de présentation du projet Dépanne-moi à Forces Avenir débute par un récit fortreprésentatif, dont voici le texte intégral :

« Josée (nom fictif), mère monoparentale dedeux enfants de 6 et 4 ans, est étudiante àl’Université du Québec en Abitibi-Témiscamin-gue. Josée vit de l’aide des prêts et bourses poursubvenir aux besoins de sa famille. Malheu-reusement, cette aide ne suffit pas et elle a dela difficulté à joindre les deux bouts. Elle apensé aller travailler, mais, avec ses enfants etses études, elle ne trouve pas le temps. Elle estdécouragée. Chaque mois, c’est la même his-toire : elle manque d’argent pour se nourrir etnourrir ses enfants. Elle pense abandonnerses études pour aller travailler à temps plein.Elle ne souhaite pas que cela arrive. Cependant,quand elle pense à ses enfants qui ont faim età toutes les difficultés qu’elle rencontre, elleveut que la situation change. Elle a de la diffi-culté à se concentrer dans ses cours. Plein detracas viennent la hanter en plus de sa faim.Elle doit trouver une solution. C’est à cemoment qu’elle a entendu parler de Dépanne-moi et qu’elle a réalisé que cet organisme peutlui donner un sérieux coup de main. »

L’héritage de deux étudiantesvisionnairesDépanne-moi a été mis sur pied en 2002 pardeux étudiantes du baccalauréat en travail social,Nathalie Côté et Carole Boisclair. Déterminéesà combattre la pauvreté qui affecte plusieursétudiants, elles démarrent leur service dans lecadre d’un cours sur l’intervention sociale auprès

des collectivités. Un premier sondage auprèsdes étudiants du campus de Rouyn-Norandarejoint 15 % des étudiants afin de connaîtreleurs besoins. En découle un constat sur la né-cessité d’agir rapidement pour offrir un servicede soutien alimentaire. Dépanne-moi démarresur les chapeaux de roues par une campagnede financement et, grâce aux premiers cinq milledollars amassés, les premiers étudiants reçoiventde l’aide dès la fin de la session d’automne.

Une relève formidableLes études universitaires n’étant qu’une étapedans la vie, se terminant au moment de la col-lation des grades, Carole et Nathalie mettrontensuite tout en œuvre pour assurer la péren-nité du nouveau service, s’alliant étudiants etprofesseurs en travail social. Un partenariatest établi avec Thérèse Dubreuil, responsablede l’aide financière à la direction des Servicesaux étudiants. Une collaboration s’ajoute, alorsque le Centre Bernard-Hamel, banque alimen-taire de Rouyn-Noranda, accepte que l’UQATet Dépanne-moi deviennent un point de service.

L’équipe passe à dix personnes, avec l’arrivéede Jenny Mathias Phillips, Véronik Simard,Julie Marcotte, Sophie Lefebvre, Sandra Falar-deau, Sandra Cloutier, Lise Veilleux et MartinThibault, qui prennent la relève lorsque les fon-datrices terminent leurs études en avril 2004.

En plus de sensibiliser la population à la pro-blématique de la pauvreté étudiante, Dépanne-moi réalise une campagne de financementannuelle. Les fonds permettent d’offrir despaniers de Noël en décembre, des paniers dedenrées non périssables, des bons d’épicerie etdepuis l’automne 2004, des denrées périssables

de première nécessité. L’argent épargné par lesétudiants dans le besoin leur permet de défrayerd’autres dépenses tels le loyer et l’électricité.

Une reconnaissance bien méritéeDépanne-moi a fait l’objet de plusieurs arti-cles dans les médias de la région. Le rapportannuel 2002-2003 de l’Université cite le pro-jet comme un modèle d’implication. Le méritede tous les bénévoles de l’équipe a été récom-pensé au plan régional par un certificat d’ex-cellence dans le cadre du Concours québé-cois en entrepreneurship, remis lors d’unecérémonie à Guérin en mai dernier.

Au gala Forces Avenir 2004, Dépanne-moi a étéretenu parmi des dizaines de projets soumis parl’ensemble des universités, et il s’est rendu engrande finale, en compétition avec un projetde l’Université de Sherbrooke et avec celui del’Université du Québec à Rimouski, portantsur la sensibilisation à la violence dans les écoles.L’UQAT et les membres de la communauté

universitaire peuvent être fiers de l’équipe deDépanne-moi, qui a mis sur pied un projet bienstructuré, qui répond à un important besoin,et qui est organisé de façon à ce que la relèvesoit au rendez-vous année après année.¤

Nathalie Côté et Carole Boisclair, les

fondatrices de Dépanne-moi.

Les représentantes de l’équipe au

gala Forces Avenir : Sonia Lefebvre,

Véronik Simard, Jenny Mathias Phillips,

en compagnie de Louise Boisvert,

présidente et éditrice de La Tribune

de Sherbrooke. N’apparaît pas sur la

photo Nathalie Côté, fondatrice de

Dépanne-moi.

NOVEMBRE 2004 Info Campus 9

A G R O A L I M E N TA I R E

Du trèfle rougedans les champs

dans votre assiette

SI LE BŒUF QUE VOUS DÉGUSTEZ PRÉSENTE

DES QUALITÉS NUTRITIONNELLES AMÉLIORÉES, PEUT-ÊTRE

EST-CE DÛ AUX CHERCHEURS DE L’UNITÉ DE RECHERCHE

ET DE DÉVELOPPEMENT EN AGROALIMENTAIRE DE

L’ABITIBI-TÉMISCAMINGUE (URDAAT).à page 10

au bœuf

10 Info Campus NOVEMBRE 2004

A G R O A L I M E N TA I R E

à Du trèfle rouge…

Cette Unité de recherche de l’Université duQuébec en Abitibi-Témiscamingue poursuitdes travaux, un peu partout en région depuisune dizaine d’années. Depuis deux ans, lestravaux ont pris de l’ampleur avec troischercheurs et chercheuses rattachés à l’Unité,la collaboration d’une chercheuse du ministèrede l’Agriculture, de l’Alimentation et des Pê-cheries du Québec (MAPAQ) et la participa-tion d’étudiants en stage ou en recherche.Plusieurs étudiants de 2e et 3e cycles réalisentleurs travaux en région.

Trois voletsCes travaux de recherche et de transfert tech-nologique, dont la plupart ont commencé en2003 et se poursuivront jusqu’en 2006, s’ins-crivent à l’intérieur de trois grands volets.

Le premier volet porte sur la productionherbagère et le système fourrager à base de trèflerouge. Les recherches visent plus particu-lièrement à améliorer la productivité, la quali-té nutritionnelle et la persistance du trèfle rouge.Elles comportent aussi des essais d’introduc-tion de plantes fourragères et de chicorée adap-tées à l’Abitibi-Témiscamingue.

Le volet 2 porte sur la conservation des herbagessous forme d’ensilage. Vous pourriez aussi goûterà ces recherches puisque ces dernières devraientinfluencer la qualité du lait et des fromages quevous consommez de même que leur conser-vation.

Le volet 3 s’intéresse à la nutrition animale età la qualité de la viande. Un premier axe portesur le développement d’une viande enrichienaturellement aux acides linoléiques conjugués(ALC). Un deuxième axe s’interroge sur l’im-pact des hormones et des antibiotiques avec desdiètes de différentes proportions fourragères surles performances animales et la qualité de laviande. Un 3e axe sur la castration et l’âge dusevrage des veaux et un 4e axe sur le potentielnutritionnel de certains conifères pour les rumi-nants complètent ce volet.

Tous ces projets de recherche comportent unepartie expérimentation en entreprise. « Tousces travaux sont réalisés chez des producteursqui nous permettent et nous aident à réalisernos travaux dans leur entreprise. Dans la région,nous avons un milieu très ouvert chez les pro-ducteurs », signale M. Pascal Drouin, un des

chercheurs que nous avons rencontrés. Selonlui, ces différents travaux les intéressent, carils sont de nature à améliorer la qualité de leursproductions ainsi que la rentabilité de leurexploitation.

DiffusionToutes les recherches menées à l’URDAATprésentent un grand intérêt pour les produc-teurs régionaux, en particulier tout ce qui touchel’alimentation du bœuf. Elles s’inscrivent biendans une des priorités adoptées lors des ententesACCORD, c’est-à-dire le développement del’élevage du bœuf de créneau. De plus, M.Drouin tient à le souligner, la participationd’une chercheuse du MAPAQ au sein del’équipe facilite le contact avec les producteursbovins. Il faut également préciser que l’ex-périmentation se fait en Abitibi-Témiscamin-gue, mais aussi dans d’autres régions au Québec.Des échanges se font aussi avec les centres derecherche de New Liskeard et de Kapuskasing.

L’Unité de recherche et de développementen agroalimentaire fait des efforts constantspour rendre ses travaux accessibles aux éleveursde la région, de même qu’à ceux de tout leQuébec et de l’Ontario; d’abord par des présen-tations aux agriculteurs, par des conférences etdes colloques en région, par exemple par laJournée du bœuf. Le Conseil de rechercheagroalimentaire de l’Abitibi-Témiscamingue

(CRAAT), pour sa part, tient deux journées d’in-formation scientifique et technique par annéeauxquelles les chercheurs participent pourmieux informer les producteurs.

La diffusion des travaux se fait également parles journaux et revues destinés aux producteursagricoles ainsi que par les publications scien-tifiques. « Nos chercheurs se font un devoir etun plaisir de publier, surtout par des articlesscientifiques, les résultats de leurs recherches »,affirme M. Drouin. Celles-ci sont de nature àintéresser non seulement le Québec, mais égale-ment divers pays européens qui ont des con-ditions de sol et de climat semblables aux nôtrescomme en Allemagne, en Suède, en Norvège,en Russie et ailleurs. Nos gens d’ici vont par-ticiper à des conférences, des colloques, desstages internationaux pour partager leurs expé-riences. Il n’est pas rare que nos chercheurs serendent en Europe.

FinancementL’URDAAT bénéficie d’un financement debase de 1,4 million de dollars en provenancede Développement économique Canada. C’estl’enveloppe majeure de son financement. Ellese termine en 2006. L’Unité peut aussi béné-ficier d’un financement d’appoint en prove-nance d’autres sources comme le Fonds québé-cois de la recherche sur la nature et latechnologie ou le Conseil de la recherche ensciences naturelles et en génie du Canada.Par contre, les chercheurs de l’Unité cherchentà diversifier leur financement en particulierpour les recherches touchant le lait.

DéveloppementComme son nom l’indique, l’Unité de recher-che ne dispense pas d’enseignement au niveaudu baccalauréat. Dans un avenir prévisible, iln’est pas question d’un tel enseignement. Elleconcentre ses efforts au niveau de la maîtriseet du doctorat.

L’URDAAT est un bel exemple de l’implica-tion de l’UQAT dans sa collectivité régionaletout en participant au développement de lascience et de la technologie au niveau nationalet international. « L’UQAT entend bien pour-suivre ses efforts puisque le développementde l’agroalimentaire est inscrit au planstratégique 2003-2008 », conclut M. Drouin.¤

Pascal Drouin, chercheur

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P R O G R A M M E É C L AT SPAR MAXIME BARIL

Le professeur Yves Bergeron, titulaire de laChaire industrielle CRSNG-UQAT-UQAMen aménagement forestier durable et de laChaire de recherche du Canada en écologieforestière de l’UQAT, étudie depuis plusieursannées les effets bénéfiques du feu sur la forêt.Il s’en inspire pour suggérer un mode d’aména-gement de la forêt correspondant à une heureusecombinaison de production et de conservation.Voilà qui arrive pile quand les citoyens s’in-quiètent de plus en plus de la santé de leur forêt.

Sa recherche est aussi particulière que promet-teuse. Particulière, car l’aménagement de laforêt s’appuie sur la dynamique des perturba-tions naturelles comme le feu et prometteuse,puisqu’elle démontre la possibilité de rentabili-ser la forêt tout en la protégeant. À l’aide d’ar-chives et d’échantillonnages, M. Bergeron aexploré l’histoire des incendies dans la forêtboréale de l’Abitibi-Témiscamingue en remon-tant 300 ans dans le temps.

Le chercheur propose le recours à un amé-nagement extensif, comprenant trois types detraitements sylvicoles qui recréent les carac-téristiques des peuplements naturels après lesincendies. Ainsi, la coupe totale apportera despeuplements s’apparentant à ceux qui serecréent immédiatement après les feux. Lacoupe partielle, quant à elle, imite la transitiongraduelle des peuplements matures vers despeuplements plus âgés. Enfin, la coupe sélec-tive reproduit à petite échelle la dynamiquenaturelle des populations anciennes. En dosantla proportion de ces coupes, il est possible dereproduire des conditions similaires aux paysagesnaturels tout en maintenant les habitats néces-saires à la faune et à la flore.

Selon ses données, la forêt boréalene subissant aucune perturbationse régénère sur un cycle de plus de140 ans. On y retrouve donc unegrande proportion de forêts âgéesdont la structure et la composi-tion ne sont pas reproduites parl’aménagement forestier pratiquéactuellement. Ultérieurement auxincendies, de nouvelles espèces

se développent, la structure des peuplementsse diversifie ainsi que les caractéristiques et ladiversité des espaces abritant la faune et la flore.Connaître les effets du feu amène le docteurBergeron et son équipe à proposer auxexploitants forestiers une nouvelle forme d’amé-nagement s’inspirant de ses effets sur les paysagesnaturels. L’approche de M. Bergeron calque letravail des incendies par des coupes préser-vant le patrimoine forestier et son caractèrenaturel.

L’UQAT expérimente cette forme d’amé-nagement au nord de La Sarre sur près de5000 km2 en collaboration avec Tembec et leministère des Ressources naturelles, de la Fauneet des Parcs du Québec. Les résultats sont impres-sionnants. L’aménagement extensif et ses troistypes de traitements permettraient d’exploiter

le même volume de bois tout en favorisant lemaintien de la diversité biologique. Elle cons-titue donc une solution de rechange intéres-sante aux coupes totales se faisant actuellementsur l’ensemble du territoire. Le docteur Bergeronsuggère dès lors un mode d’aménagement dela forêt répondant sans doute à tous les utilisa-teurs de cette dernière, allant des chasseursjusqu’aux compagnies forestières.¤

Info Campus vous propose untexte de Maxime Baril sur lestravaux du docteur Yves Bergeron.Maxime a produit cet article dansle cadre du programme Éclats duConseil de la recherche en sciencesnaturelles et en génie (CRSNG).Éclats donne la chance à desétudiants de rédiger des textes devulgarisation scientifique sur desprojets subventionnés par le CRSNG.L’UQAT fait partie du programmedepuis un an.

Soulignons que la revue Découvrira récemment publié un article deMaxime sur les recherches du pro-fesseur Mostafa Benzaazoua surles remblais en pâte. D’où le titre :Pâte sauce minière.

Feu, feu, joli feu,ton ardeur me réjouit…

Yves Bergeron, professeur et titulaire

de la Chaire industrielle CRSNG-UQAT-

UQAM en aménagement forestier

durable et de la Chaire de recherche du

Canada en écologie forestière de l’UQAT.

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U N P E U D E T O U T

Le point

Les dernières prévisions indiquent,

selon la rectrice Johanne Jean, une

hausse globale d’environ 6 % pour

l’ensemble des clientèles pour l’année

universitaire en cours. Elle souligne

l’excellente performance en recrutement.

« Je note, remarque-t-elle, que les statis-

tiques de la Conférence des recteurs et

des principaux des universités du Québec

(CREPUQ) démontrent que l’UQAT a

réussi à attirer 15,2 % nouvelles person-

nes dans ses programmes de premier

cycle par rapport à 1,2 % pour l’ensemble

du Québec. » La rectrice attribue la per-

formance de son université à plusieurs

facteurs : les programmes uniques

comme le multimédia ou l’art-thérapie,

l’enseignement à distance, en particulier

les cours sur vidéocassettes, et l’arrivée

des étudiants à temps complet provenant

des Premières Nations.¤

Bac en génie électromécanique

Le Bureau canadien d’accréditation des pro-grammes en ingénierie (BCAPI) a accréditéle baccalauréat en génie électromécanique pourles six prochaines années. Il s’agit de la duréed’accréditation maximale que le Bureauattribue.

Cette accréditation signifie, entre autres, queles diplômés de l’UQAT ont un accès à la pro-fession d’ingénieur partout au Canada. Le BCAPI reconnaîtainsi qu’il s’agit d’un programme de qualité. Karl Guimond,diplômé de l’UQAT, affirme : « Je n’hésiterai pas, a-t-il dit, àrevenir chercher à l’UQAT ce qu’il me faudra pour pousser plusloin ma formation. »

Selon François Godard, directeur de l’Unité d’enseignement etde recherche en sciences appliquées : « Le baccalauréat engénie électromécanique confère à nos diplômés une polyva-lence très recherchée par les entreprises. » Il note que plusieursétudiants décrochent un emploi avant même d’avoir terminéleurs études. L’originalité du bac réside aussi en ce qu’il com-porte la réalisation de deux projets par les étudiants sur desproblèmes industriels dans des entreprises réelles.¤

sur les clientèles

À la conférence

de presse au moment

de l’annonce de

l’accréditation, de g. à d.,

M. Sylvain Dallaire,

M. Martin Dallaire,

M. Karl Guimond,

Mme Johanne Jean et

M. François Godard.

Oui à unLa rectrice de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT),Johanne Jean, appuie la demande de réinvestissement que la Conférence desrecteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) a récem-ment adressée au gouvernement québécois.

Cette demande s’inscrit dans la logique des conclusions de la Commissionde l’éducation sur les enjeux entourant l’accessibilité et le financement desuniversités du Québec. Plusieurs des recommandations de la Commissionvont dans le sens de mieux doter les universités et, particulièrement, cellesqui sont situées en région.

Le renouvellement du corps professoral de l’UQAT occupe la rectrice au pre-mier titre. Sa deuxième préoccupation est le manque chronique de locauxtant à Rouyn-Noranda qu’à Val-d’Or. Enfin, le gouvernement doit recon-naître à chaque région les créneaux de développement qui lui sont propreset soutenir les universités en conséquence.

Un comité conjoint du ministère de l’Éducation (MEQ) et de la CREPUQévalue le sous-financement des universités québécoises à 375 M$. En tenantcompte des contraintes budgétaires du gouvernement, la CREPUQ lui pro-pose un plan de réinvestissement échelonné sur trois ans. L’État injecteraitdes sommes récurrentes de 125 M$ en 2005-2006 et en 2006-2007. Enfin,une étude conjointe du MEQ et de la CREPUQ établirait le niveau definancement de l’année 2007-2008.¤

investissement additionnel de l’État

Accrédité pour six ans

Le conseil d’administration de l’Université a reçu une recom-mandation de la commission des études afin de réviser sa poli-tique d’éthique de la recherche impliquant des êtres humains.L’objectif est de la rendre conforme aux recommandations dugroupe consultatif en éthique de la recherche mis sur pied parles trois grands organismes subventionnaires fédéraux.

Tout en respectant la liberté scientifique des chercheurs, la poli-tique permet d’assurer l’intégrité des sujets de recherche lorsqueces derniers sont des humains. La politique s’applique à toutprojet de recherche subventionné ou non conduit par des pro-fesseurs ou des étudiants aux trois cycles.

Dans le cas des projets réalisés à l’intérieur de cours au 1er cycle,le comité d’éthique transmettra aux unités d’enseignement etde recherche un processus départemental pour l’évaluationéthique de la recherche à risque minimal. Pour les autres pro-jets impliquant des êtres humains, la politique apporte unedescription du type de recherche devant faire l’objet d’uneévaluation éthique qui permet aux chercheurs d’obtenir un cer-tificat de déontologie. Des exceptions, un processus d’évalua-tion accéléré et un mécanisme d’appel sont également prévus.La politique est accessible à tous les intéressés sur le site Internetde l’Université.¤

RECHERCHE IMPLIQUANT DES ÊTRES HUMAINSNouvelle politique d’éthique

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L’A S S O C I AT I O N D E S D I P L Ô M É - E - S D E L’ U Q AT

C’est sous ce thème que l’Association des diplômé-e-s de l’Université du Québecen Abitibi-Témiscamingue (ADUQAT) a honoré MM. Jules Arsenault, SimonGaivin et Guy Nolet. Près de 200 personnes ont participé au gala annuel del’ADUQAT qui a eu lieu à Amos cette année.

En lui remettant son Prix excellence, l’ADUQAT a rendu hommage à l’ancienrecteur de l’UQAT, Jules Arsenault, pour son dévouement envers l’Université

et son attachement au déve-loppement de l’Abitibi-Témisca-mingue et du Nord-du-Québec.M. Arsenault a prononcé une allo-cution chargée d’émotion danslaquelle il a réaffirmé la place del’éducation dans le développementdes sociétés. « Si l’éducation rendlibre, a-t-il de plus affirmé, l’édu-cation supérieure rend supérieure-ment libre. »

Simon Gaivin, nouveau di-plômé, a reçu le Prix de larelève, pour son parcours uni-versitaire. Il s’est, en effet, trèslargement investi dans lemilieu universitaire. On luidoit en particulier la relancedes Jeux du commerce enrégion. Simon a déclaré : « Jesuis étonné de recevoir ce prixce soir, car tout ce que j’ai faitça a été de travailler avec deséquipes extraordinaires. »

M. Guy Nolet, directeur généralde la Ville d’Amos et diplômé à lamaîtrise en gestion des organisa-tions de l’UQAT, récipiendaire duPrix carrière a ému l’assistance endéclarant : « Ma première pensée,quand on m’a annoncé que je rece-vais le prix, a été pour mes parents.Mes parents qui ont toujours cru àl’importance de l’éducation. » M.Nolet, bien connu en région, a entreautres choses, mené à bien l’organi-sation de la Finale régionale décen-tralisée des Jeux du Québec. ¤

J’en suis

fier!Qui seront les lauréats 2005 des

PrixLa décision vous appartient. Pour que l’Association puisse rendrehommage aux diplômés, aux étudiants et aux membres de lacommunauté universitaire de l’UQAT qui se sont distingués parleur contribution et leur implication importante à l’Association,à l’UQAT ainsi qu’au sein de leur communauté, vous devez pro-poser des candidats. Les prix Carrière et le Mérite des diplôméss’adressent exclusivement aux diplômés de l’UQAT.

Le Prix carrière souligne l’excellence et le succès profession-nel d’un diplômé de l’UQAT. Le candidat s’est réalisé tout aulong de son cheminement professionnel et a mis à profit lesapprentissages acquis à l’Université au développement de la col-lectivité.

Le Mérite des diplômés honore un diplômé pour les actionsconcrètes qui ont permis le rayonnement de l’Association ou del’Université tout en ayant un impact positif sur le développe-ment de la communauté. Le candidat doit contribuer de façonexceptionnelle à promouvoir les services de l’Association touten soutenant sa mission et ses activités.

Le Prix de la relève valorise les initiatives mises de l’avant parun étudiant de l’UQAT afin de dynamiser le milieu universi-taire. Le candidat doit démontrer des qualités exceptionnellesde leadership en contribuant de façon positive à la vie étudian-te. Il se démarque par la qualité de son implication et de sonprofessionnalisme dans la réalisation des projets qu’il met surpied pour les étudiants ou pour la communauté universitaire.

Le Prix d’excellence de l’Association souligne la contribu-tion exceptionnelle d’une personne au développement del’UQAT. Le candidat déploie temps et énergie afin de défendreou de promouvoir les intérêts de l’Université. Il se démarquepar la constance de son engagement à la cause de l’enseigne-ment universitaire en région. Ses initiatives et ses actions per-mettent à l’UQAT de rayonner dans le milieu.

Les critères d’évaluation généraux sont :· l’impact positif sur la communauté;· la mobilisation des ressources humaines;· la ténacité et la persévérance;· l’imagination, la créativité et l’innovation.

Le critère impact positif sur la communauté tient compte del’impact important des actions du candidat sur le développe-ment de la communauté par un apport favorable et durablesur celle-ci.

L’importance de la mobilisation des ressources humainesrepose principalement sur l’habileté du candidat à s’entourer

Jules Arsenault, Prix excellence, a fait

vibrer les convives en exaltant les

vertus de l’être libre.

Simon Gaivin, Prix de la relève, reçoit

l’œuvre de Mme Plante des mains de

M. Florian Barrette. À sa gauche, Francis

Bouffard qui venait de faire son éloge.

reconnaissance?

à page 14

Guy Nolet, Prix carrière, a ému

l’assistance en évoquant le souvenir

de ses parents. Il serre ici la main

au professeur Michel Marsan, son

mentor.

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L’A S S O C I AT I O N D E S D I P L Ô M É - E - S D E L’ U Q AT

de personnes-ressources compétentes, à lesmotiver et à les regrouper en une même équipe,à travailler en synergie à la réalisation d’unbut commun. Il s’agit de mesurer la capacitéde l’individu d’être un bon communicateur,respectueux et transparent dans ses actions. Ildoit créer une dynamique permettant l’échange,l’entraide, la consultation, le soutien et la miseen valeur du potentiel humain. On dénote bienson leadership.

Le candidat doit faire preuve de ténacité etde persévérance dans la poursuite de ses objec-tifs. On doit percevoir dans sa démarche la réso-lution de faire respecter ses opinions et de per-sister à défendre ses points de vue, malgré lesdifficultés rencontrées. Son implication s’har-monise avec sa volonté d’atteindre les résul-tats souhaités.

De plus, on dira de lui qu’il est un individuqui sait faire preuve d’imagination, de créa-tivité et d’innovation. La remise en questiondes systèmes existants ne l’effraie pas. Il est tou-jours à l’affût des nouveautés dans le butd’améliorer ou de simplifier son environnement.Il se propose souvent à défendre des idées nou-velles, à prendre des risques calculés et à lesassumer. Il est disposé à entreprendre des pro-jets inédits et à oser.

L’attribution desPrix reconnaissanceLe conseil d’administration de l’Associationdes diplômé-e-s nomme un jury d’au moins troispersonnes et d’au plus cinq, présidé par un mem-bre du conseil. Ce jury reçoit les candidaturesdans les catégories ouvertes lors de l’éditionannuelle en cours et fait une recommandationécrite au conseil. L’appel des candidatures estprésentement en cours et se terminera le 1er mars2005. Les prix seront remis lors du Gala Prix

Reconnaissance à Val-d’Or en avril 2005.

Formulaire de mise en candidature Vous vous procurerez le « Formulaire de miseen candidature Prix reconnaissance » sur le sitesuivant :http://www.uqat.ca/Adiplomes/prix.htmou le demander directement à l’Association desdiplômé-e-s de l’UQAT aux coordonnées suivan-tes :819.762.0971 poste 2518courriel: [email protected]

à Qui seront les lauréats 2005…

L’Association des diplômé-e-s du cercle de la MRC de la Vallée-

de-l’Or invite toutes les personnes intéressées à un déjeuner-

causerie avec la rectrice de l’UQAT, Mme Johanne Jean. Elle

entretiendra la communauté de l’est de l’Abitibi du plan de

développement des études universitaires au campus de Val-d’Or.

Elle discutera, entre autres choses :

• des enjeux auxquels l’Abitibi-Témiscamingue estconfrontée comme région périphérique;

• des choix stratégiques envisageables et

• de l’état de la situation quant au manque de locauxet à l’agrandissement du campus.

de l’UQATDéjeuner-causerie

en compagnie de la Rectrice

Inscrire à votre agenda :Date : le vendredi 11 février, à compter de 7 h

Lieu : Atrium du Centre d’études supérieures Lucien-Cliche

Prix du déjeuner : 10 $

Pour réservation : (819) 874-3837 poste 295 ou [email protected]

Les billets sont en vente auprès de Mme Marie St-Germain, responsable du dé-jeuner de la Rectrice, des membres du cercle local de l’Association des diplômé-e-sde l’UQAT et aux secrétariats du Cégep et de l’Université au Centre d’étudessupérieures Lucien-Cliche de Val-d’Or. Notez bien que toute réservation entraînerades frais de facturation. Nous vous suggérons d’avoir en main votre numéro decarte de crédit lors de votre réservation.

Les membres du conseil d’administration de l’Association des diplômé-e-s ducercle local seront heureux de vous accueillir, d’autant plus que c’est là l’oc-casion annuelle de partager nos visions et nos préoccupations envers l’en-seignement supérieur et de les faire connaître à notre Rectrice.

Votre présence témoignera de l’intérêt que vous portez à l’enseigne-

ment supérieur.¤

Un million

NOVEMBRE 2004 Info Campus 15

L A F O N D AT I O N D E L’ U Q AT

La Fondation de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (FUQAT) a lancé au mois

d’août une campagne de financementde 1 M$ dans la Vallée-de-l’Or. Lamoitié des sommes recueillies serviraimmédiatement à la construction duPavillon des Premières Nations au

campus de Val-d’Or. Les autres sommesconstitueront un fonds spécial dont les

intérêts seront investis dans le développe-ment de l’enseignement et de la recherche uni-

versitaires dans la Vallée-de-l’Or. MM. Ted Moses, grand chefdu Grand Conseil des Cris, et Fernand Trahan, maire de Val-d’Or,coprésidents de la campagne.

La Ville de Val-d’Or s’est immédiatement engagée à verser250 000 $. Le maire Trahan a affirmé que le développementde l’enseignement et de la recherche à Val-d’Or, en particulierles programmes destinés aux Premières Nations, constitue unenjeu majeur du développement des communautés.

Selon le président du conseil d’administration de l’Université,M. Roger Gauthier, la campagne de financement atteindrason objectif rapidement, car le milieu valdorien a toujoursappuyé le développement des études supérieures. Cette par-ticipation constituera un bon indicateur pour les gouvernementsquant à leur propre investissement dans le Pavillon.

Mme Johanne Jean, rectrice de l’UQAT, a rappelé l’urgence deconstruire le Pavillon des Premières Nations puisque l’objectifde 200 étudiants anishnabeg et cris risque d’être atteint dèsl’année prochaine. Plus de 120 fréquentent déjà le campus cetteannée. Déjà, les locaux manquent pour donner des cours.¤

pour le Pavillon

La campagne

Ville de Val-d’Or : 250 000 $

De gauche à droite : Yvon Lévesque, député fédéral Nunavik-Eeyou, PierreMaheux, président de la Fondation, Dr Ted Moses, grand chef du Grand Conseildes Cris et coprésident de la campagne, Fernand Trahan, maire de Val-d’Or etcoprésident de la campagne, Roger Gauthier, président du conseil d’adminis-tration de l’UQAT, Johanne Jean, rectrice de l’UQAT et Pierre Corbeil, ministredélégué à la Forêt, à la Faune et aux Parcs et député d’Abitibi-Est.

Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue : 100 000 $

De gauche à droite : M. Fernand Trahan, maire de Val-d’Or et coprésident dela campagne, Mmes Aline Sauvageau et Johanne Lacasse représentantla Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue, M. Ted Moses,grand chef du Grand Conseil des Cris et coprésident de la campagne et M. PierreLafontaine, directeur général de la Fondation de l’UQAT.

Caisse populaire de la Vallée-de-l’Or : 50 000 $

De gauche à droite : M. Fernand Trahan, maire de Val-d’Or et coprésident dela campagne, M. Serge Beaudoin, directeur général de la Caisse populaire dela Vallée-de-l’Or, M. Ted Moses, grand chef du Grand Conseil des Cris et coprési-dent de la campagne et M. Pierre Lafontaine, directeur général de la Fondationde l’UQAT.

Caisse populaire de la Vallée-de-l’Or : 50 000 $

De gauche à droite : M. Fernand Trahan, maire de Val-d’Or et coprésident dela campagne, M. Serge Beaudoin, directeur général de la Caisse populaire dela Vallée-de-l’Or, M. Ted Moses, grand chef du Grand Conseil des Cris et coprési-dent de la campagne et M. Pierre Lafontaine, directeur général de la Fondationde l’UQAT.¤

démarre sur les chapeaux de roue

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que l’UQAT est près des gens etaccessible à tout individu quiveut développer son pleinpotentiel et accroître ses com-pétences!

Encore cette année, cet événe-ment est une occasion privilégiée

pour tout jeune qui se pose desquestions sur son avenir ou tout indi-

vidu qui aimerait avoir de l’information surles différents programmes qui sont offerts àl’UQAT. Le personnel et certains professeursseront disponibles aux différents kiosques quiseront érigés dans l’Atrium. Des visites guidéesseront organisées afin de permettre aux gensprésents de voir les salles de cours, les locaux

E N F I N A L E

Journée portes ouvertes :

Visez juste avec l’UQAT! Tel sera lethème sous lequel se déroulera la2e édition d’une journée portesouvertes, le 24 novembre prochain,au campus de Rouyn-Noranda. Eneffet, de 10 h à 18 h, l’UQAT ouvri-ra ses portes afin d’accueillir toutela population de l’Abitibi-Témis-camingue et principalement les étu-diants de niveau collégial.

« La première édition de l’activité a permis derencontrer plusieurs des objectifs qui avaientété fixés au départ… » a commenté un mem-bre organisateur. L’année dernière, la clientèleétudiante ainsi que la population en généralsemblent avoir apprécié l’événement, qui visaitentre autres à rappeler à toute la communauté

Visez juste avec L’UQAT!

NomAncienne adresse

TéléphoneNouvelle adresse

TéléphoneÉtudiant Diplômé Autres

Info Campus445 boulevard de l’Université Rouyn-Noranda QC J9X 5E4Télécopieur : 819 [email protected]

Vous changez d’adresse?Vous déménagez et souhaitez recevoir Info Campus à votre nouvelle adresse? Que vous soyez étudiant, diplômé de l’UQAT ou abonné du grandpublic, faites-le-nous savoir sans délai à l’adresse suivante :

de recherche, les laboratoires, etc.. En somme,les visiteurs auront accès à une foule d’infor-mations, notamment en ce qui a trait à l’aidefinancière et aux différentes bourses disponibles,à la vie étudiante à l’UQAT [par ses différentesassociations et comités].

Toute la population est donc invitée à cet événe-ment afin de découvrir l’UQAT, votre Univer-sité! Il faut également se rappeler que l’UQATest présente sur tout le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue et que des formations sont acces-sibles dans les différents campus et centres.

C’est un rendez-vous le 24 novembre

prochain! ¤

Bourses d’études

L’Université du Québec en Abitibi-Témisca-

mingue (UQAT) et les partenaires de sa

Fondation offrent cette année plus de 100 000 $

en bourses aux étudiants et aux futurs étudiants

de l’UQAT.

Peu importe leur revenu ou celui de leurs pa-

rents, tous les étudiants inscrits à l’UQAT et

ceux qui prévoient s’y inscrire pour les sessions

d’hiver ou d’automne 2005 sont admissibles.

La date limite pour déposer un

dossier est le 28 février 2005.

Le gala aura lieu le 15 avril 2005

à Amos.

Les Services aux étudiants de l’UQAT

proposent aux futurs étudiants le répertoire

des bourses qui leur sont destinées. De plus,

le site Web de l’UQAT présente l’ensemble des

autres bourses à www.uqat.ca dans la section

« Étudiant ». ¤

Plus de 100 000 $ en 2005Dans le prochain numéro

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