entretien avec le colonel olivier kim « je suis heureux à la tête de … · 2019-11-30 · paul...

BD exclusive : 1er épisodepages 12-13

Exercice anti terroriste pour la compagnie de Sens page 6

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Supplément régional au n°494 de « L’Essor de la Gendarmerie nationale » Ne peut être vendu séparément

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Les commandants d’unités au Clos Vougeot

Nièvre : au fond d’un puits pour retrouver un corps

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Entretien avec le colonel Olivier Kim« je suis heureux à la tête de la région

Bourgogne-Franche-Comté »

Jean-Luc Prudent, 59 ans,

dont 57 dans une gendarmerie !

Site : www.lessor.org Page Facebook de « L’Essor » : http://goo.gl/bURXWS Twitter : http://twitter.com/Essor_Gie

Les représentants de l’UNPRGUNiON NatiONaLE DES PERSONNELS EN REtRaitE DE La GENDaRmERiE

CÔTE-D’ORPatrick Bricler4, Allée Seigneurie de la Cour des Closes - 21410 FLEURY SUR OUCHETél. 03 80 76 00 04 [email protected]

NIÈVREGuy Gaujour« Remilly » Rue Jacquin - 58210 MARCYTél. 03 86 26 36 76 [email protected]

SAÔNE & LOIREAlain Bigot647, rue de Montagnat - 01570 FILLENSTél. 03 85 30 14 86 [email protected]

YONNERené Klein3, Rue des Tilleuls « Le Vieux Verger » - 89320 CERILLYTél. 03 86 88 19 30 [email protected]

DOUBSAndré Thouverez8A, rue des Topes - 25610 ARC et SENANSTél. 03 81 57 54 89 [email protected]

JURABernard Flechon5, lieu-dit En Vallot - 39510 GRUSSETél. 03 84 25 03 28 [email protected]

HAUTE-SAÔNEDaniel Seigneur2, rue des Griottes - 70300 LUXEUIL-LES-BAINSTél. 03 84 93 85 49 [email protected] [email protected]

TERRITOIRE-DE-BELFORTPaul Teste1 impasse des Alouettes - 90800 BAVILLIERSTél. 03 84 21 04 67 [email protected]

BOURGOGNE

FRaNCHE-COmtÉ

L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE 3www.lessor.org

Région bouRgogne-fRanche-comté ›› Avril-Mai-Juin 2016. Supplément au n°494

Bourgogne-Franche-Comté

Qui, mieux que le général d’armée Denis Favier, DG de la Gendarmerie nationale, pouvait dire l’utilité de « L’Essor » pour tous les personnels de la Communauté des gendarmes ? C’est ce qu’il a fait, en quelques phrases très amicales, le 10 fé-vrier 2016, au Sénat, salon René Coty, à l’occasion de la célébration des 80 ans de notre journal :– « “L’Essor ” est une des voix de la Gen-darmerie. Une voix indépendante. Qui a joué historiquement un rôle important. Et qui demeure aujourd’hui indispensable. Car la Gendarmerie a besoin plus que ja-mais de soutiens extérieurs. “L’Essor ” est associé à nos efforts collectifs. Je vous in-vite à poursuivre dans la voie déjà tracée ! »La vidéo de ce moment est disponible sur notre site <lessor.org>. Elle ne fait que 4’50’’. Je vous invite donc à la regarder.Mais, au-delà de l’amitié témoignée ce jour-là par le Directeur général à toute l’équipe de notre entreprise, il nous a fait sentir, à tous, combien le positionnement de « L’Es-sor » était unique, plus que jamais perti-nent, et donc porteur à la fois d’avenir et de responsabilités. L’histoire de « L’Essor », solidaire dès l’origine de la principale as-sociation de retraités de l’Arme, l’UNPRG,

renvoie à tous les épisodes importants qui ont marqué la vie de la GN. Aujourd’hui, « L’Essor » ne fait en rien double emploi avec le dialogue interne, au contraire ! Au-cun autre support ne s’adresse tout à la fois à tous les gendarmes de l’active, aux réservistes, aux retraités et aux membres de la société civile qui veulent être asso-ciés à cette communauté, plus nécessaire que jamais à la paix civile.Pour mieux communiquer avec les 125 000 gendarmes de France (réservistes com-pris) nous avons pris la décision, en 2014, de diffuser dans chaque région un supplé-ment trimestriel gratuit de notre édition na-tionale. Cette mise en place sera terminée à la fin de cette année.Sans attendre, nous allons, dans chaque région, créer un site d’informations com-plétant nos suppléments régionaux.L’objectif de « L’Essor » est toujours le même : être la voix indépendante de tous les gendarmes ! Alain Dumait

NB : « L’Essor » est à votre écoute, dans toute la France. Par mail <[email protected]>, sur le fo-rum de son site <www.lessor.org>, son compte FaceBook, son compte Twitter. Inscrivez-vous pour recevoir gratuitement, tous les 15 jours, sa News-letter.

« L’indépendance de « L’Essor » :un atout pour 125 000

gendarmes !

L’EDITORIALd’Alain Dumait

Directeur de « L’Essor de la Gendarmerie »

<[email protected]>

2e TRIMESTRE 2016

S O M M A I R E

4 Ce que font les gendarmes en Bourgogne-Franche-Comté. Une sélection d’infos et de faits divers ayant mis à contribution telle ou telle unité de Gendarmerie.

15 La vie des unités et des associations.

17 Jean-Luc Prudent, 57 ans dans une gendarmerie.

18 Les commandants d’unité réunis au Clos Vougeot.

20 Le colonel Olivier Kim « je suis heureux à la tête de la région Bourgogne-Franche-Comté ».

22 Les représentants de l’UNPRG.

Site : www.lessor.org Page Facebook de « L’Essor » : http://goo.gl/bURXWS Twitter : http://twitter.com/Essor_Gie

10 février 2016. Pour fêter le 80e anniversaire du journal, « L’Essor » a organisé au Sénat un cocktail où se sont retrouvés abonnés et personnalités de la Gendarmerie en tête desquels le Directeur général lui-même. Son message : « J’ai besoin de soutiens, comme celui de “L’Essor”, à l’extérieur de ma propre maison. »

lien : <http://bit.ly/22iHL81>

M.G

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4 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE www.lessor.org

Avril-Mai-Juin 2016. Supplément au n° 494 ›› Région bouRgogne-fRanche-comté


S’inscrivant dans la lutte anti-terroriste et la sécurité du territoire, une vaste opération de contrôle mobil isant 160 gendarmes a été conduite le 4 décembre dans les gares de Chagny, Le Creusot-Montchain et Tournus. Cette opération de contrôle des flux ferroviaires, coordonnée par la région de gendarmerie de Bourgogne, s’est déroulée dans les quatre départements bourguignons sur réquisition des procureurs de la République d’Auxerre, Dijon, Chalon-sur-Saône, Mâcon et Nevers. Les gendarmes ont procédé à des contrôles d’iden-tité dans les trains et ont visité des véhicules sur les parkings des gares de Saint-Florentin-

Vergigny, Tonnerre, Laroche- M i g e n n e s , N u i t s - S a i n t -Georges, Gevrey-Chambertin, Les Laumes-Alésia, Mont-bard, Is-sur-Tille, Chagny, Le Creusot-Montchanin, Tour-nus, Cosne-Cours-sur-Loire et Decize. Au total, 409 personnes

et 364 véhicules ont été contrô-lés. Deux infractions pour déten-tion de produits stupéfiants et une infraction pour conduite d’un véhicule sous l’emprise de produits stupéfiants ont été rele-vées. Deux fiches de recherches ont également été notifiées.

160 gendarmes ont investi les gares de la région pour contrôler les passagers dans les trains et aux abords des gares.

160 gendarmes dans les gares de Bourgogne

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NIèvREl braconniers piégésDeux braconniers domiciliés dans le Doubs ont été inter-pellés début décembre avec un cerf fraîchement abattu à Is-sur-Tille (21120) lors d’une opération de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) de la Côte-d’Or.Les auditions pratiquées par les gendarmes d’Is-sur-Tille ont permis de mettre en évidence plusieurs sorties

nocturnes effectuées par les braconniers en Côte-d’Or. La venaison était écoulée dans le Doubs ainsi qu’en Suisse.Ces deux individus seront jugés par le tribunal correc-tionnel de Dijon au mois de septembre 2016.

l Enquête hors normesL’enquête hors normes de la section de recherches de Dijon sur le meurtre à Biches (58110) en 2011 d’un jeune

de 21 ans dont le corps avait été retrouvé coulé dans le béton a été couronnée par un verdict exemplaire de la cour d’assises de la Nièvre. Le 4 mars : 30 ans de réclu-sion criminelle pour l’insti-gatrice et pour son compa-gnon ; oncle de la victime ; 28 ans pour l’amant de l’ins-tigatrice ; 10 ans pour le fils de l’instigatrice et 2 ans dont un avec sursis pour un com-plice qui a aidé au transport du corps.

En brefCôte d’or

Un an pour un tirUn homme qui a tiré le dimanche 20 décembre sur la façade de la gendarmerie de Venarey-les-Laumes (21150) a été condamné deux jours plus tard mardi en comparution immédiate à un an ferme. L’homme, âgé de 27 ans aurait été sous l’emprise de l’alcool au moment de son geste qu’il n’a pas réussi à expliquer si ce n’est en parlant des « dif-ficulté de la vie ». Le tribunal n’a pas prononcé de mandat de dépôt. Le projectile avait traversé une fenêtre du bâtiment côté rue, sans faire de blessé.

Djihadistes en herbeDeux individus d’une ving-taine d’années ont lancé des pétards en criant « Allahouh Akbar » le 16 décembre à Venarey-Les-Laumes (21150) . Une vingtaine de gendarmes ont été déployés, épaulés par l’hélicoptère de Dijon. Les deux hommes ont été interpellés et placés en garde à vue. à la brigade de proximité locale. Le Bien Public

Coup de couteauUne rixe entre deux hommes a éclaté le 1er mai à Châtillon-sur-Seine (21400) en marge d’un match de foot au stade Gaston-Paris.L’un d’eux a agressé l’autre à l’arme blanche avant de s’enfuir. Le suspect s’est fina-lement rendu de lui-même à la brigade de gendarmerie qui a lancé un appel à témoins dans le cadre de l’enquête.

CE QUE FONT LES GENDARMES

SÉCURITÉ GÉNÉRALE

SAôNE-Et-LOIRE




En brefSône-et-Loire

Alerte SMSUn dispositif de prévention « Vigilance Commerce » qui permet aux abonnés de recevoir des SMS les informant de faits de délinquance locaux en temps réel, a été mis en place en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Saône-et-Loire, la gendarmerie et la police.Le centre opérationnel de la gendarmerie alerte par SMS les commerçants lors de délits commis à proximité d’eux.

YonneSauvetageUn gendarme de la commu-nauté de brigades de Pont-sur-Yonne (89140) a sauvé le 5 novembre de la noyade une dame de 62 ans qui venait de sauter du pont. Le gendarme Jeuilly a ramené la victime sur la berge et l’a confiée aux sapeurs-pompiers.

Distributeurs attaquésTrois individus soupçon-nés d’avoir attaqué des distributeurs automatiques de billets dans l’Yonne ont été interpellés le 14 janvier quelques heures après avoir tenté de faire exploser un DAB à Tonnerre (89700).Ils ont été arrêtés en Haute-Marne, près de Chaumont par les gen-darmes d’Avallon au terme d’une course-poursuite.

NIèvREl Meurtrier arrêté Les gendarmes de la brigade de recherches de Nevers ont identifié et arrêté fin novembre l’auteur présu-mé du meurtre d’un patient dans son appartement du centre d’accueil thérapeu-tique de l’antenne de Decize (58300) du centre hospita-lier Pierre Lôo de Nevers.Le suspect a été mis en exa-men pour meurtre et incar-céré. Le corps de la victime de 45 ans avait été décou-vert par une infirmière, le jeudi 15 octobre.Le meurtrier présumé, une connaissance de la victime, nie les faits.

l Menacé de mortJean-Louis Fity, le maire de la commune de Poiseux (58130), a été menacé de mort deux fois en décembre après l’arrivée dans sa com-mune de migrants venus de Calais.Le premier magistrat qui a déposé plainte à la gen-darmerie locale a d’abord reçu début décembre une lettre de menace titrée « Fity salaud de français collabo » et illustrée avec une photo-copie de 23 balles. Durant la nuit du mercre-di 16 au jeudi 17 décembre, huit croix, synonymes de mort, ont été dessinées sur les volets et les portes de sa propriété.

SAôNE-Et-LOIREl Sain et saufUn homme de 78 ans atteint de la maladie d’Alzeimer avait faussé compagnie à son épouse lors d’une balade en forêt le jeudi 19 novembre à Saillenard (71380). Il a été retrouvé quelques heures plus tard, sain et sauf, par les gendarmes de Lou-hans qui ont déployé d’im-portants moyens dont un maître-chien. Il a été décou-vert abrité sous un bâtiment à proximité de la forêt.

l Mort violenteLes gendarmes de la bri-gade de recherches de Lou-hans (71500) ont été char-gés d’enquêter sur la mort qualifiée de « violente » par le parquet d’une assistante maternelle de 47 ans retrou-vée morte chez elle dans la nuit du 16 au 17 février à Romenay (71470). Employée comme assistante dans une école maternelle de cette commune d’environ 1600 habitants, la victime a été décrite par le maire, Didier Gerolt, comme « un très bon élément, très ponctuelle et très assidue ».Le journal de Saône-et-Loire

l Les intrus étaient policiers Les gendarmes ont failli interpeller des policiers en civil dans une école de Saint Désert (71390), le 9 mars dernier. Suite à l’alerte lan-cée par un élève qui avait vu deux hommes et une femme

armés d’une matraque, la gendarmerie était interve-nue et avait cerné le bâti-ment pendant que les 36 enfants de CE et CM avaient été mis en sécurité dans l’école maternelle. Les gen-darmes se sont alors rapi-dement rendu compte que les intrus étaient en fait des policiers en civil ! Il s’agis-sait de fonctionnaires de la brigade des stupéfiants de Chalon- sur-Saône. Ils cher-chaient à accéder à la cave de l’ancien appartement de fonction des maîtres d’école et n’avaient pas prévenu la gendarmerie de la perqui-sition. L’inspecteur d’aca-démie a félicité l’équipe enseignante pour leur réac-tivité et le bon suivi de la procédure.

l Contrôles renforcésDepuis les attentats de Paris le 13 novembre dernier, les gendarmes de la brigade de Montchanin (71210) assurent de façon perma-nente, la sécurisation de la gare Le Creusot TGV. Une sécurisation renforcée depuis les attentats qui ont frappé Bruxelles le 22 mars. « Nous avons été obligés de modifier les patrouilles pour renforcer notre présence à la gare TGV. Notre mission principale est de protéger la population », explique le major Coste, commandant de la brigade de Montchanin.Le journal de Saône-et-Loire

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Un gendarme technicien en investigations criminelles est descendu dans le puits équi-pé d’un appareil respiratoire isolant et accompagné d’un sapeur-pompier.

Les gendarmes de la compagnie de Sens ont simulé une attaque terroriste et ont mis en oeuvre leurs matériels utilisés au quotidien.

Ce sont des investigations très inhabituelles qui ont été conduites en décembre dernier, dans l’Yonne, par les enquêteurs de la cellule RAP89, chargés d’élucider l’enlèvement et la mort de Nidal Boutahar, dit N’dal, un rappeur de 33 ans, dispa-ru après être monté dans une voiture à la sortie d’une boîte de nuit le 6 septembre 2015. Les techniciens en investi-gations criminelles (TIC) du groupement de l’Yonne sont en effet descendus plusieurs jours de suite dans un puits de 60 mètres de profondeur et de 1,20 mètre de largeur afin de rechercher et remon-ter le corps démembré du rappeur qui y avait été jeté avant d’être recouvert par des pneus de camion ! L’un des « experts » a du d’abord descendre équipé d’un

appareil respiratoire iso-lant avec l’assistance d’un sapeur-pompier du groupe de recherches et d’interven-tion en milieu périlleux de l’Yonne. Pourtant, la découverte du corps était presque inespérée car si les enquêteurs avaient retracé le macabre scénario et identifié les suspects, ils n’avaient aucun élément matériel. Et pour cause : la voiture utilisée pour le rapt a été désossée et détruite

par un garagiste véreux dès le lendemain de l’enlève-ment ! Les enquêteurs de la section de recherches de Dijon et de la compagnie de Sens ont fait le pari de placer en garde à vue le conducteur et le passager. Puis ils ont réussi à les faire craquer lors des auditions et ce malgré la présence d’un avocat. Les deux hommes, ont raconté qu’ils avaient tué la victime près d’une ancienne carrière de craie à Michery (89140) avant de tenter de brûler son corps avec du white spi-rit. La combustion n’étant pas suffisante, ils ont ache-vé leur sale besogne avec de l’essence puis sont revenus sur les lieux plusieurs jours plus tard et ont jeté les restes du cadavre dans un puits se trouvant à l’intérieur de la carrière de craie.

C’est hélas d’actualité. Le 10 mars, une trentaine de mili-taires de la compagnie de SENS ont participé à un exer-cice de mise en situation sur le thème d’une attaque terro-riste. Cette première séance d’information dispensée, en la matière, a été préparée par les moniteurs d’intervention professionnelle (MIP), ani-mée par les militaires du PSIG de Sens et encadrée par le commandant de compa-gnie de Sens et son adjoint. Tous les commandants d’unité et leurs adjoints ont pu évoluer en binôme ou trinôme, mettant en œuvre les moyens, les équipements de protection et l’armement

dont ils sont dotés au quo-tidien. La manœuvre avait pour finalité d’offrir une information sur la réponse à apporter face à une situa-tion largement dégradée. Les forces de l’ordre primo- engagées ont dû rapidement mettre fin à l’action meur-

trière de deux terroristes lourdement armés et équipés de gilets explosifs en milieu ouvert, sur un site industriel.Les militaires ont pu appré-hender très concrètement les difficultés opérationnelles liées à ce type d’événement.

Le corps du rappeur enlevé était au fond d’un puits

attaque terroriste

En brefYonne

Trahi par sa vitesseLe 28 janvier, en pleine nuit, les gendarmes de la COB d’Aillant-sur-Tholon (89110) ont eu le nez creux en contrôlant un automobiliste qui roulait …trop douce-ment ! Le conducteur et ses deux passagers étaient des braconniers et transportaient deux chevreuils tués, dans le coffre.Renforcés par la brigade de recherches d’ Auxerre et les agents de l’Office national de la chasse , les enquêteurs ont découvert sur le lieu de bivouac des trois individus, deux autres chevreuils, tués une journée auparavant. Les trois hommes seront poursuivis ultérieurement.

Haute visibilité Une opération de sécurisa-tion avec l’objectif d’atteindre une haute visibilité a été conduite dans l’Yonne par près d’une centaine de militaires du groupement de gendarmerie de l’Yonne le 12 décembre.Plus de soixante points de contrôles ont été mis en place entre 16 heures et 20 heure dans les zones commerciales, mais aussi sur les marchés de Noël ou les grands axes routiers.

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Le butin est impressionnant.

La section de recherches de Dijon a solutionné/résolu pas moins de 150 cambrio-lages commis lors de périples nocturnes au milieu de l’an-née 2015 dans plusieurs départements bourguignons (Côte d’Or, Saône-et-Loire et Yonne dans une moindre mesure).De véritables razzias ont ainsi été conduites par les malfaiteurs qui ciblaient essentiellement le petit outil-lage électrique et le matériel électro-portatif : tronçon-neuses, perceuses, scies cir-culaires, ponceuses...L’enquête, diligentée par la section de recherches de Dijon avec l’appui du groupement de gendarme-rie départementale de Côte d’Or au sein d’un groupe de tra-vail baptisé « Cambri

Outillage » a permis de cibler des individus de nationalité roumaine logeant dans des camps en région lyonnaise.

Au cours d’une opération conduite par la section de recherches de Dijon, en octo-bre 2015 à Villeurbanne, les enquêteurs ont découvert plus d’une centaine d’objets. Trois individus impliqués ont été interpellés et un méticu-leux travail d’investigation a permis de rapprocher for-mellement près de 150 faits

de cambriolage commis entre mai et octobre 2015 en Côte d’Or, en Saône-et-Loire, en Haute-Marne, dans l’Yonne, dans les Vosges et en Isère.D’autres protagonistes sup-plémentaires dont certains se trouvent en Roumanie ont été identifiés et le 5 avril 2016, une opération judiciaire a été déclenchée simultanément en France et en Roumanie.En France, quatre individus ont été placés en garde à vue et deux ont été interpellés en Roumanie par les autori-tés locales en présence des enquêteurs bourguignons, dans le cadre d’une commis-sion rogatoire internationale. Plusieurs mandats d’arrêt européens ont été lancés pour parachever le démantè-lement de l’équipe.

Des « cambrioleurs en série » interpellés en France et en Roumanie

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VOLS - CAMBRIOLAGES En brefCôte d’or

Pèlerin dépouilléLes gendarmes de la brigade de Genlis ont identifié et interpellé à Genlis (21110) et Auxonne (21130) début février, deux Côte-d’Oriens de 26 ans qui sont soupçonnés d’avoir dépouillé un pèlerin au cours de la nuit du 18 au 19 août 2015. Cagoulés, les deux hommes s’en étaient pris violemment à un homme qui campait dans une tente, au bord d’une rivière, avant de le dépouiller. En plein pèlerinage, il avait choisi, ce soir-là, de faire une halte au bord d’un cours d’eau, dans la cité de Genlis. Laissés libres sous contrôle judiciaire, ils devaient être jugés le 21 avril par le tribunal correctionnel de Dijon, pour des faits de vol aggravé.

YonneVoisin attentifLe 15 mars 2016 en soirée, deux individus venant de cambrioler un magasin à Genlis (21110) ont été interpellés en flagrant délit grâce à un voisin attentif qui avait repéré leurs actions.Alertée par l’appel téléphonique du voisin, au 17, relayé par le centre opérationnel de la gendarmerie, une patrouille de gendarmerie s’est rendue sur place et a interpellé les deux individus à la sortie du parking alors qu’ils prenaient la fuite avec leur butin.

l Voleur assoiffé Le 21 mars 2016, les gen-darmes de Mirebeau-sur-Bèze (21310) ont interpellé et placé en garde à vue un individu âgé de 25 ans, soup-çonné d’avoir commis deux vols dans les locaux de la mairie de Blagny-sur-Vin-geanne (21310) en août 2016. Le butin était de 150 bouteilles d’alcool apparte-nant à la commune et à une association. Le suspect a été

remis en liberté et convoqué à l’audience du tribunal cor-rectionnel le 19 septembre prochain. l Rats de cave Grâce à un voisin vigilant, une patrouille de la bri-gade de Gevrey-Chamber-tin, (21220) renforcée par un détachement de surveil-lance et d’intervention de réserve (DSIR) a interpellé, le 21 mars, deux hommes

dans la cave d’une résidence principale et inoccupée à Marsannay-la-Côte (21160). Les deux hommes, équipés de pieds de biche s’étaient barricadés dans la cave. Jugés en comparution immé-diate, ils ont écopé, l’un de 6 mois de prison ferme plus révocation d’un sursis de 18 mois et l’autre de trois mois ferme mais sans mandat de dépôt. Le premier a été écroué.




CôtE d’ORl Condamnations exemplaires La justice vient de se pro-noncer à Nancy (Meur-the-et-Moselle) dans une affaire de vols de câbles résolue en 2013 par la sec-tion de recherches de Dijon, appuyée par l’Office cen-tral de lutte contre la délin-quance itinérante (OCLDI). 15 ressortissants roumains avaient été interpellés en banlieue parisienne et en Roumanie fin 2013 pour une trentaine de faits commis dans 5 départements (21, 70, 51, 77, 87).Tous les prévenus ont été condamnés : la tête de réseau a écopé de 5 ans et son bras droit de 4 ans. Trois autres ont été condamnés à 3 ans et les autres de 30 mois à 1 an de prison.

NIèvREl Les objets du présidentLes gendarmes de la brigade de recherche de Nevers et de la section de recherches de Dijon sont saisis d’une enquête aussi sensible que délicate : le cambriolage à Château-Chinon (58120) du Musée du Septennat, qui renferme notamment les cadeaux offerts à l’an-cien président de la Répu-blique François Mitterrand qui fut longtemps maire de Château-Chinon. Vingt-trois pièces de valeur ont été dérobées parmi les mille sept cents pièces du site.

l A la rencontre des habitantsSuite aux vols répétés dans la région en fin d’année dernière, l’adjudant Sébas-tien Laustriat, de la brigade de gendarmerie de Luzy (58170) est venu rencontrer le maire de Larochemillay (58370) Nathalie Michon, et les habi tants qu’el le avait conviés à cette réu-nion d’information.L’ ad judan t Laus t r i a t a d é t a i l l é l e s d i f f é ren t s s tyles de cambriolages, les méthodes employées et les moyens d’investiga-tions employés par la gen-darmerie. L’adjudant est également revenu sur les moyens possibles actuels pour limiter les vols.

l Voleurs et pyromanesArrêtés dans la nuit du 20 au 21 février, deux mineurs de 16 ans, respectivement originaires du Cher et de la Nièvre, ont été écroués après le vol et l’incendie d’un véhicule sur la com-mune de Varennes-Vau-zelles (58640). Ils pour-raient être les auteurs d’une trentaine de faits similaires perpét rés au cours des quatre derniers mois autour de Nevers.Les gendarmes ont identifié rapidement le conducteur de la voiture volée, qui avait foncé sur le véhicule de la Gendarmerie. Les suspects avaient pris la fâcheuse habitude de brûler les voi-tures qu’ils volaient.

l Fausse qualitéLa Gendarmerie de la Nièvre a lancé une campagne sur les réseaux sociaux, notam-ment pour sensibiliser les seniors aux vols à la fausse qualité commis par des faux agents EDF, agents des eaux, employés de Mairie, livreurs, couvreurs, éboueurs, pom-piers, policiers, poseurs d’alarme ou de détecteurs de fumée, etc.

SAôNE-Et-LOIRE l De l’outillage volé rendu par les gendarmesLes gendarmes de la com-pagnie de Louhans (71500) ont restitué mi-décembre du matériel électroportatif après l’arrestation de deux indivi-dus au début du mois. Entre 30 et 35 engins ont été saisis lors de l’enquête qui a abouti à l’élucidation de plusieurs vols perpétrés dans le Lou-hannais.Les enquêteurs ont égale-ment remonté une série de cambriolages commis en 2014 sur le secteur de Cuise-ry (71290).

l Trois ans ferme Ils avaient volé une voiture le 24 mars à Replonges (01750) en pointant une arme sur la conductrice, avant de com-mettre quelques jours plus tard un braquage avorté au tabac du Bourgneuf, à Chânes (71570). Identifiés et arrê-tés par les gendarmes, deux jeunes de 20 ans, originaires d’Ozan (01190) et de La-

Chapelle-de-Guinchay, ont été condamnés en décembre à quatre ans de prison, dont trois ans ferme, ainsi que d’une amende judiciaire de 5 000 € chacun.

l Vol « à la carte routière » Au terme de plus de six mois d’enquête, les gendarmes de Louhans (71500) renfor-cés par ceux de Dijon, ont démantelé un gang national de voleurs qui utilisaient la technique dite de la carte routière. A la suite d’une plainte déposée en mai 2015 par une victime, les enquêteurs ont effectué des rapprochements entre une trentaine de faits du même type commis dans 23 dépar-tements français (Bour-gogne, mais aussi Auvergne, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Normandie, etc.)Quatre personnes ont été interpellées en fin d’année, dont deux dans la région parisienne. Les deux auteurs principaux des vols ont été incarcérés après leur mise en examen.Tout a commencé en mai 2015, sur le parking du supermarché Lidl de Lou-hans.Deux malfaiteurs ont fait en sorte de retenir le code de carte bancaire d’une per-sonne âgée lors de son pas-sage en caisse. Puis, une fois sur le parking, l’un a distrait la victime en lui demandant un renseignement à l’aide d’une carte routière, pen-dant que son complice lui a subtilisé la carte bancaire.

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En brefCôte d’or

Contrôle des flux Le jeudi 3 mars les militaires de la communauté de Brigades de St-Florentin (89400) renforcés par les militaires du PSIG d’Auxerre ont établi des postes de contrôle des flux routiers dans le cadre de l’état d’urgence sur les communes de Cheu (89600) et Vergigny (89600). Lors de ces contrôles, 16 infractions ont été constatées dont 2 alcoolémies délictuelles, 2 immobilisations de véhicules ont été pratiquées.

Flagrant délit Le mercredi 9 mars en début d’après midi, les gendarmes de la communauté de brigades de Pont sur Yonne/ Sergines (89140) ont inter-pellé deux cambrioleurs en flagrant délit sur la commune d’Evry (89140). Les auteurs, venus en voiture, se sont at-taqué à plusieurs demeures, déclenchant l’alarme dans l’une d’entre elles.Les deux délinquants, originaires du Sénonais, ont été condamnés à des peines d’emprisonnement fermes, avec mandat de dépôt pour l’un des auteurs, multirécidiviste.

Vol de cosmétiquesLa société de conditionne-ment Andopack, implantée à Bléneau (89220), a été cambriolée dans la nuit du 3 au 4 mai. Des palettes de produits cosmétiques ont été dérobés et le préjudice s’élèverait à environ 800 000 euros. La gendarmerie est saisie.

l Braqueur interpelléUn homme soupçonné d’avoir attaqué le 18 décembre un bureau de tabac à Rome-nay (71470) et la supérette Carrefour express de Mer-vans (71310) a été interpel-lé quelques heures avant le changement d’année à Lou-hans (71500).Un important dispositif a été mis en place pour interpeller l’auteur présumé des faits, un homme âgé entre 30 et 40 ans appartenant à la com-munauté des gens du voyage installée à Louhans.La vingtaine de gendarmes mobilisés pour cette opé-ration a en effet bénéficié de l’appui d’un hélicoptère venu de Dijon, au cas où l’individu aurait tenté de prendre la fuite.

l Cambriolages en baisseLors de l’inspection, en mars dernier, de la communau-té de brigades de Chagny (71150) le commandant de la compagnie de Chalon, le chef d’escadron Jean Avarre, a salué la baisse des cam-briolages. Leur nombre est passé de plus de 100 il y a quelques années à 70 en 2014 et à 60 en 2015. Ces bons résultats sont dus notamment à la participa-tion citoyenne. Chagny a été la 1re ville du département à adhérer au dispositif, en février 2012.

l Voleurs en sérieArrêtés par les gendarmes de Cuisery (71290) et Louhans

pour le vol de deux motos à la La-Chapelle-Thècle (71470) mi février, trois jeunes habi-tants de Romenay auraient commis une dizaine de vols sur les secteurs de Romenay (71470), La Chapelle Thècle et Louhans (71500).

l CybercriminalitéAfin de lutter contre la cybercriminalité et notam-ment le piratage des cartes bancaires, la compagnie de gendarmerie départementale de Louhans a organisé, en liaison avec les mairies, des réunions d’informations afin de mettre en garde les utili-sateurs d’internet.

YONNE l Plan filet Le 24 mars, le « plan filet » a du être déclenché dans l’Yonne après plusieurs cam-briolages et tentatives com-mis le même jour à Escamps (46230), Diges, (8924), Malay-le-Grand (89100) et Asnières-sous-Bois (89660).

l Arrestation express Les militaires de la com-munauté de brigades de Tonnerre (89700) ont inter-pellé le 15 mars, grâce à un témoin, l’auteur du vol d’une voiture dérobée quelques instants avant devant une boulangerie à Saint-Rémy en (Côte d’Or), alors que le conducteur l’avait laissée moteur tournant. Le sus-pect a été arrêté à quelques

mètres de la voi-ture au port de plaisance de Cusy à Ancy le Franc (89160).

l Joli butin

Quatre personnes ont été déférées, jeudi 10 mars, à l’issue de leur garde à vue et suite à la vague d’inter-pellations survenue en Pui-saye, dans l’Aillantais et le Montargois (Loiret), deux jours plus tôt. Ces quatre hommes, tous domiciliés dans l’Yonne ont été mis en examen pour vol et recel.Ils sont soupçonnés d’être les plus impliqués dans une importante série de cambrio-lages commis dans l’Yonne et ses départements limi-trophes, en 2014 et 2015.Trois d’entre eux ont été pla-cés en détention provisoire et le quatrième a été laissé libre sous contrôle judiciaire.Les militaires de la com-pagnie de gendarmer ie d’Auxerre ont saisi un impor-tant butin.

Du matériel agricole, mais aus-si du vin et divers objets : les enquêteurs ont saisi un impor-tant butin.




SÉCURITÉ ROUTIÈRE

CôtE d’ORl Ivre au volant d’un 44 tonnes !Observant un comportement anormal, une patrouille du peloton motorisé de Chevi-gny-Saint-Sauveur (21800) a procédé, le 21 mars en début de matinée, au contrô-le du conducteur d’un poids lourd de 44 T sur la com-mune de Brognon (21490) sur l’autoroute A31 dans le sens Langres/Dijon.Le chauffeur routier pré-sentait un taux d’alcool de 1.09 mg/l d’air expiré (équi-valent à 2,18 g/l de sang). Il a fait l’objet d’une réten-tion immédiate du permis de conduire, d’une immo-bilisation de son véhicule et a été placé en dégrisement avant d’être entendu. Il est convoqué à l’audience du tribunal correctionnel du 17 juin 2016.

l Edifiant ! Fin février, lors du retour des vacances, les gendarmes de Côte-d’Or ont communiqué sur les réseaux sociaux les résultats de contrôles. Edi-fiant ! Le 27 février, le peloton d’autoroute de Beaune a contrôlé un conducteur titu-laire d’un permis probatoire à 174 km/h au lieu de 110. Ce conducteur pressé affi-chait de surcroît un taux

d’alcool de 0,66 mg/l d’air expiré (équivalent 1,32 g/l de sang)Les gendarmes de la COB de Sombernon (21540) ont contrôlé positif aux stu-péfiants un automobiliste impliqué dans un accident sur l’A38 .Les gendarmes de Montbard ont constaté qu’un conduc-teur impliqué dans un acci-dent corporel était, quant à lui, positif à l’éthylotest.

NIèvREl Baisse historiqueLe nombre de morts et de blessés sur les routes de la Nièvre a atteint un plus bas historique en 2015 selon les statistiques de l’Observa-toire départemental de Sécu-rité routière.Les chiffres des accidents dans la Nièvre en 2015, collectés par l’Observatoire dé-partemental de Sécuri-té routière de la préfecture, sont historiquement bas. Avec 12 morts, jamais la Nièvre n’avait atteint un tel plancher. En 2013 et 2014, 15 automobilistes, piétons ou passagers avaient trouvé la mort. A titre de compa-raison, en 1987, ce sont près de 90 personnes qui avaient trouvé la mort.La totalité des accidents mortels s’est produite sur la moitié ouest du départe-ment, les blessés sont pas-

sés en dessous de la barre des 200 avec 196, (-24% par rapport à 2014 avec 257 vic-times).

l A 178 km/h sur une départementalePlusieurs grosses infrac-tions liées à la vitesse et à la conduite sous addiction à une drogue ont été relevées sur les routes de la Nièvre le 11 avril et le 12 avril. Un automobi l is te a é té contrôlé à 178 km/h sur une route départementale, soit le double de la vitesse auto-risée !Le même soir un jeune conducteur a été contrô-lé à 123 km/h au lieu de 80 km/h. Plusieurs conduites sous l’empire d’un état alcoolique ont également été relevées.

SAôNE-Et-LOIREl Sans relâche Lors de l’inspection début avril par le commandant de compagnie de Mâcon, le lieutenant-colonel Émeric Sauvignet, le major Jean- Marie Henriot, commandant de la communauté des bri-gades (COB) de Saint-Gen-goux le National (71460) et de Mont-Saint-Vincent (71300) a promis aux élus présents « des contrôles sans relâche sur la vitesse, l’al-cool et la drogue ».

En brefCôte d’or

Trahi par ses appels de phare C’est l’arroseur arrosé. Fin mars, un automobiliste qui faisait des appels de phare pour prévenir de la présence un peu plus loin de policiers municipaux été interpellé par les gendarmes de Genlis. (21110) Il aurait mieux fait d’être discret car ce SDF de 32 ans circulait, tenez vous bien, à bord d’une voiture volée sans permis de conduire, sous l’emprise de l’alcool (1,29 mg/l d’air expiré-équivalent 2,58g/l d’alcool dans le sang) et de cannabis. De plus il était porteur d’une petite quantité de cannabis.Il sera poursuivi en justice en septembre prochain.

Sans permisLe 31 mars à Semur-en-Auxois (21140), une patrouille de la brigade de Montbard (21425) a interpel-lé un homme qui avait refusé d’obtempérer pour échapper à un contrôle. Et pour cause ! L’homme âgé de 54 ans, était en récidive de conduite sans permis. De plus, il circulait dans un véhicule non assuré, sans contrôle technique et dont la mutation de carte grise n’avait pas été faite.Déjà condamné à 6 mois de prison ferme pour des faits similaires, il a été écroué en attendant d’être jugé.

Contrôle fructueuxUn contrôle routier pratiqué le 8 mai à Châtillon- sur- Seine (21400) a abouti à la saisie de 1,740 kg de résine de cannabis. Trois individus ont été interpellés.




Les deux véhicules ont terminé leur course dans l’herbe. Aucun blessé n’est à déplorer.

Plus de peur que de mal

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SAôNE-Et-LOIRE l De l’outillage volé rendu par les gendarmesLes gendarmes de la com-pagnie de Louhans (71500) ont restitué mi-décembre du matériel électroportatif après l’arrestation de deux indivi-dus au début du mois. Entre 30 et 35 engins ont été saisis lors de l’enquête qui a abouti à l’élucidation de plusieurs vols perpétrés dans le Lou-hannais.Les enquêteurs ont égale-ment remonté une série de cambriolages commis en 2014 sur le secteur de Cuise-ry (71290).

YONNEl Irresponsables Début avril, l’escadron dépar-temental de sécurité routière de l’Yonne, qui déplore 11 accidents mortels depuis le début 2016, a une nouvelle fois constaté des comporte-ments irresponsables sur nos routes. Plus d’une vingtaine d’excès de vitesse et pas des moindres ont été relevés.Ainsi sur la D606, un jeune conducteur âgé de 22 ans, titulaire d’un permis pro-batoire, a été contrôlé a 149 km/h au lieu de 80 km/h autorisés à hauteur de Vince-lottes. Son permis sera sus-pendu.Sur l’A6, un conducteur âgé de 30 ans titulaire d’un per-mis probatoire a été contrô-lé à 175 km/h au lieu de 110 km/h autorisés à hauteur de Sepeaux, (89116).

En brefCôte d’or

Cannabiculteur Un banal contrôle routier a permis le 17 mars, aux gendarmes du peloton motorisé de Pouilly-en-Auxois, de découvrir une plantation de cannabis au domicile d’un automobiliste circulant au volant d’une voiture dont les plaques avaient été changées. Après l’avoir contrôlé positif aux stupéfiants, les gendarmes ont fouillé son véhicule et ont découvert un joint et une boulette de résine de cannabis. Ils ont alors poussé les investigations en pratiquant une perquisition à son domicile. Celle-ci s’est révélée fructueuse avec la mise au jour d’une chambre de culture de cannabis avec onze pieds fraîchement sortis de terre.Les pieds et le matériel de culture ont été saisis et le cannabiculteur a reçu une convocation de comparution en reconnaissance préalable de culpabilité et une convocation par officier de police judiciaire pour les différentes infractions constatées.

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l Coke au péageUne vaste opérat ion de contrôle des flux routiers coor-donnée par la région de gen-darmerie de Bourgogne a été payante. Elle a conduit à l’in-terpellation, le 19 novembre, au péage de Mâcon nord, de trois individus en possession de 130 boulettes de cocaïne représentant un poids total de 1,500 kg. L’un des trois suspects avait ingéré 400 grammes de coke. Les trois hommes ont été placés en garde à vue.Pratiqués sur réquisition des procureurs concernés,

et avec autorisation d’ouvrir les coffres de voitures, ces contrôles, qui ont mobilisé 103 gendarmes, ont permis de contrôler 936 personnes et 691 véhicules dans l’Yonne, la Côte-d’Or et la Saône-et-Loire.Outre cette saisie de drogue, les militaires ont signifié ? quatre fiches de recherches concernant des jugements, trois fiches de signalement et ont relevé un refus d’ob-tempérer et trois conduites sous l’emprise de stupéfiants dont une avec refus de se sou-mettre aux vérifications.

DROGUE

Le 25 mars, un véhicule de gendarmerie qui se rendait en intervention à la gare TGV a été impliqué dans un acci-dent de la circulation ave-nue l’Europe à Montchanin.(71210) Un véhicule qui redémarrait après avoir marqué un stop n’a pas vu le véhicule de gen-darmerie qui roulait à vive allure avec le gyrophare.Un accident vraisemblable-ment, le choc a été violent puisque les deux véhicules se sont retrouvés quelques mètres plus loin hors de la route, sur l’herbe.

Les deux militaires et les deux occupants de la voiture en cause, des personnes âgées n’ont pas été blessés. Ils ont néanmoins été conduits à l’Hôtel-Dieu au Creusot, « par précaution ».

L’automobiliste avait ins-ta l lé une chambre de culture chez lui. Onze pieds venaient de sortir de terre.


Suite au prochain numéro




Les enquêteurs ont notamment saisi 27 pieds de cannabis en pleine croissance.

Les retraités avaient planté dans leur cave la bagatelle de 467 plants de cannabis !

En brefnièvre

Rave party Trois organisateurs d’une rave-party sauvage, organisée sur l’ancien site du CNRS de Garchy (58150) à l’occasion du nouvel an, seront poursuivis devant le tribunal de police de Nevers.La rave-party n’était pas autorisée et les gendarmes avaient effectué des contrôles aux abords du site, limitant ainsi le nombre de participants à 3500 alors que les organisateurs en attendaient 10 000. 8 procédures ont été engagées pour détention d’armes blanches et 45 pour détention de stupéfiants.

Course poursuiteLe samedi 2 janvier, un homme de 25 ans avait tenté d’échapper à un contrôle entre Villevallier (89330) et Charmoy (89400) Et pour cause ! Après une traversée de Joigny (89300) à vive allure, il a perdu le contrôle de son véhicule et terminé sa course dans un fossé avant d’être interpellé. Les militaires ont découvert dans le coffre du véhicule plus de 63,7 kg de résine de cannabis. Le véhicule, volé, était équipé de plaques d’immatriculation usurpées. Il a été placé en détention.

Illico en prisonLes gendarmes de Nuits-Saint-Georges et de la BR de Beaune ont interpellé le 9 mai à Savigny-les-Beaune (21420) un homme de 25 ans en possession de 500 g de résine de cannabis et 350 e en numéraire.Le suspect a écopé de 18 mois de prison dont 3 ferme.

trafic dans le sud beaunois

Papy et mamy cultivaient le cannabis dans la cave

Cinq personnes ont été mises en examen au terme d’une vaste opération judi-ciaire conduite dans le sud Beaunois le 10 février, par 63 gendarmes des quatre compagnies du groupe-ment de la Côte d’Or dont 5 équipes cynophiles de Bourgogne-Franche-Com-té*. Cette opération visait à interpeller 19 personnes impliquées à divers niveaux dans un trafic de stupéfiants

portant essentiellement sur de la résine de cannabis, de l’herbe et de la cocaïne.Cette enquête, pilotée par la brigade de recherches de Dijon, a fait suite à un contrôle positif aux stupé-fiants d’un automobiliste, en janvier, par le PSIG de Cha-lon-sur-Saône (71100). Les perquisitions ont permis de saisir 451 grammes d’herbe de cannabis, 35 grammes de résine, 27 pieds de canna-

bis, 2 chambres de culture et 3500 euros.L’un des suspects est plus particulièrement soupçonné d’être la tête du réseau et était très actif dans la revente de résine de cannabis mais aussi de cocaïne, d’héroïne et d’ecstasy. 27 pieds de cannabis ont été retrouvés ainsi que deux chambres de culture (déjà dit 2 lignes plus haut). Le trafic avait lieu à Beaune (21200) et dans les communes alentour : Meur-sault, Nollet, Messanges ou encore Cormot-le-Grand par exemple. Selon les enquê-teurs ce trafic avait lieu depuis plusieurs années et aurait généré plusieurs mil-liers d’euros de bénéfices.

*Équipes cynophiles spécialisées stupéfiants de Valdahon, Montbard, Auxerre et une équipe cy-nophile de la police nationale.

Les militaires de la compa-gnie d’Avallon (89200) ont démantelé en mars, dans le secteur d’Ancy-le-Franc (89160), un trafic de drogue impliquant six personnes dont un couple de retraités encore très actifs, mais dans la culture de cannabis !Dans la cave de cet homme de 77 ans et de sa femme, les gendarmes, renforcés par la section de recherches de Dijon et des équipes cyno-philes de Montbard et Romil-ly sur Seine, ont mis la main

sur 467 plants de cannabis, environ 900 grammes de pro-duits stupéfiants prêts à être vendus. Ils ont également découvert et démonté une installation artisanale com-prenant chambres de culture, local de séchage et matériel de conditionnement.Le « papy cannabiculteur »

a été condamné à 3 ans de prison ferme, tandis que son épouse a écopé de 10 mois avec sursis. Leur maison a été saisie par la justice au titre des avoirs criminels. Les 4 autres mis en cause ont été convoqués par la justice à une date ultérieure.

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Directeur de la publication :Alain DumaitResponsable de l’édition : Didier ChalumeauDirecteur artistique :Stéphane AbbruzzeseMaquette : Louis Célestin

Correction : B. P. de FabrèguesDessins : JalaB.D : Gérard Rombi et Jean-Pierre FabreSecrétariat : Mina BourcierAbonnements : A.M. Domingos

Publicité/Annonces classées :Agence CAPE Imprimerie : Léonce DeprezZI - 62620 RuitzRoutage : France RoutageC.P.P.A.P. n° 0616 T 80636Dépôt légal : 1e trimestre 2016

Pour contacter « L’Essor » :RPA - L’Essor de la Gendarmerie : Direction - Rédaction - Publicité - Tél. 01 40 36 44 64ADRESSE POSTALE : L’Essor de la Gendarmerie 9, rue Bleue 75009 PARIS

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L’ESSORDE La GENDaRmERiE NatiONaLE

édition régionale NPCP

www.lessor.org

Ce numéro est tiré à 6 000 exemplaires.

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LA VIE DES UNITÉSET DES ASSOCIATIONS

CôtE d’ORl Gendarmerie et police municipale reliées

Le 12 avril, une conven-tion a été signée en mairie de Chevigny-Saint-Sauveur (21800) entre l’Etat, la com-mune et la gendarmerie de la Côte-d’or pour la mise à disposition de matériel radio permettant aux poli-ciers municipaux d’accéder au réseau radio de la gen-darmerie. Cette interopéra-bilité permettra aux policiers municipaux de contacter directement le centre opéra-

tionnel de la gendarmerie de Dijon ou la brigade de Queti-gny (21800), ce qui amènera une plus grande réactivité et une collaboration accrue entre ce service et la brigade de Quetigny, compétente à Chevigny-Saint-Sauveur.La convention a été signée par Mme Tiphaine Pinault, directrice de cabinet de la préfète de la Côte d’Or, par M. Michel Rotger, maire de Chevigny-Saint-Sauveur et par le colonel Olivier Kim, commandant de la région Bourgogne-Franche-Comté et du groupement de la Côte d’Or.

l La brigade de Genlis au complet Après quatre années en sous-effectif , la brigade de gendarmerie de Genlis (21110) est maintenant au complet depuis mi-février, avec un officier, dix-sept sous-officiers et deux gen-darmes adjoints volontaires.

« Ce la n ’é ta i t pas ar r i -vé depuis 2012 », souligne dans « le Bien Public » le lieutenant Rey, comman-dant l’unité. L’officier com-mandant l’unité espère que l’amélioration de la quali-té de vie des gendarmes et des familles, facilitera une rotation moins rapide des personnels.

En début d’année, la bri-gade a été complétée par Rodrigue Bouvier, 32 ans, originaire de Maiche (25). Après s’être engagé dans l’infanterie pendant un an, ce dernier est retourné dans le civil pour travailler durant

huit ans dans une conces-s ion automobi le. Après avoir réussi le concours d’entrée en gendarmerie, il a intégré l’école de Châ-teaulin (29). À sa sortie, il a reçu son affectation à la brigade de Genlis, le 4 jan-vier. Son souhait, doréna-vant, est d’intégrer dans les prochaines années un PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gen-darmerie). Le dernier arri-vant est le gendarme Jordan Rubino, 29 ans, originaire de Reims (51). Il a commencé sa carrière en gendarmerie comme gendarme adjoint volontaire, pendant trois ans à partir de 2008, et a servi en Picardie. Après avoir réussi le concours de sous-officier, il a intégré l’école de Chau-mont (52). En 2012, il a reçu sa première affectation à la brigade de Laigne. Suite à la réorganisation de la com-pagnie de Montbard, il a été affecté à Genlis, depuis le 16 février.

Mme Tiphaine Pinault, directrice de cabinet de la préfète de la Côte d’Or, M. Michel Rotger, maire de Chevigny-Saint-Sauveur, le colo-nel Olivier Kim, commandant de la région Bourgogne Franche Comté et du groupement de la Côte d’or

Rodrigue Bouvier et Jordan Rubino (de gauche à droite) complètent l’effectif de la bri-gade locale.

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YONNEl Retraite méritée Le major Philippe Bertin, adjoint au commandant de la brigade de Migennes (89400), a pris sa retraite après 35 ans dans l’institu-tion. Lors d’une cérémonie, le chef d’escadron David Neto, commandant la com-pagnie de Sens, a retracé sa carrière.

Après son service national au CIGA d’Auxerre, il a servi 17 ans à Villeneuve l’Arche-vêque, 12 ans à Pont-sur-Yonne, deux à Joigny et un à Migennes. Il est titulaire de la médaille militaire et de la médaille d’or de la défense nationale.Il va entamer une nouvelle carrière de clerc huissier à Sens. L’Essor souhaite une bonne retraite active au major Bertin.

COtE d’ORl Menace terroriste La gendarmerie de Bour-gogne a activement participé à des exercices de sécurisa-tion des établissements sco-laires. A titre indicatif, les gendarmes de Côte d’Or ont été sollicités plus de 400 fois

pour des exercices d’évacua-tion d’écoles. Ce sont donc 400 patrouilles de 3 gen-darmes qui sont intervenues dans la semaine du 11 au 16 janvier 2016.

l Nouvelles techniques pour les secouristesDu 8 au 12 février, 8 sta-giaires ont participé à une session de formation secou-risme au siège de la région de gendarmerie de Bour-gogne-Franche-Comté à Dijon. Ces stagiaires volontaires venant des unités de terrain de la région Bourgogne ont suivi la formation secou-risme PAE FPS (Pédagogie Appliquée à l’Emploi de Formateur aux Premiers Secours). Cette formation a

Le major Philippe Bertin, adjoint au commandant de la brigade de Migennes (89400).

Les gendarmes secouristes issus des unités de terrain ont enrichi leurs connaissances. L’objectif est de créer un pool secouristes et équipiers par groupement.

Le colonel Kim a remis les insignes de réserviste citoyen à M. Baudouin Delorge, chef d’entreprise dans l’Yonne et ancien réserviste opération-nel.

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été dispensée par l’adjudant Damien Rivelaire, respon-sable équipe pédagogique secourisme, et par le maré-chal des logis chef Guil-laume David. Les gendarmes formateurs premiers secours civique ont enrichi leurs connaissances avec ce nouveau module d’enseignement qui s’axe notamment sur de la péda-gogie et de la technicité car il s’agit de gestes de secours élaborés. L’un des objectifs est de créer un pool secouristes et équipiers secouristes par groupement afin que le commandant de groupe-ment puisse disposer d’une équipe formée et prête à intervenir pour toutes activi-tés nécessitant leur présence tels les CCPM, CCPG, tirs et activités à risques.

Dix réservistes citoyens ont répondu présent le 8 mars 2016 à l’invitation du colo-nel Ol iv ier Kim pour une journée de travail. Le colo-nel Kim a présenté la région de gendarmerie avec ses spécificités. Il a rappelé ses directives et orientations de l’action de la gendarmerie de Bourgogne-Franche-Comté ainsi que les enjeux de 2016. Le colonel Kim a profité de cette journée pour remettre le diplôme et les insignes de colonel de la réserve citoyenne à M. Baudouin Delorge, chef d’entreprise dans l’Yonne et qui a été longtemps impliqué dans la réserve opérationnelle.

Les réservistes citoyens reçus

à la région

Le tribunal correctionnel de Dijon a condamné le 19 avril deux individus de 51 et 28 ans, auteurs à Genlis (21110) le 17 avril, de violences, outrages et rébellion contre des réservistes de la gen-darmerie qui intervenaient pour un tapage sur la voie publique. Un mineur de 17 ans, co-auteur des faits, est en détention et en attente de jugement. L’homme de 28 ans a écopé de 1 an de prison dont 6 mois avec sursis. Le second, âgé de 51 ans a été condamné à 1 an de prison dont 8 mois avec sursis.

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Crédit photo : Lt-col Cortot - RG Bourgogne.

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Il serait bien resté encore deux ans de plus mais la limite d’âge l’a rat-

trapé. C’est désormais dans la réserve opérationnelle de la Saône-et-Loire que le chef d’escadron Jean-Luc Prudent, commandant de la compagnie de Cosne-sur-Loire dans la Nièvre depuis plus de trois ans, va conti-nuer à exercer ses talents.Il faut dire que ce Bressan d’origine qui s’est installé près de Mâcon a la gendar-merie chevillée au corps.A quelques heures de remiser le képi, c’est encore lui qui a sorti du lit Nicolas Regny, le sous-préfet de Clamecy et de Cosne, pour lui annon-cer qu’un incendie était en cours. Et comme d’habitude, il était sur place à 6 heures

du matin, sur le terrain avec les gendarmes.Fils d’un adjudant de gendar-merie et gendre d’un major, il a passé 57 ans dans une brigade ! « Et c’est dans une gendarmerie, à Saint-Jean- de-Losne en Côte d’Or que j’ai rencontré celle qui allait deve-nir mon épouse » précise t-il. Quand on lui demande ce que représente pour lui la gendarmerie, Jean-Luc Pru-dent évoque spontanément son parcours personnel et l’ascenseur social dont il a bénéficié. « La gendarmerie est un véritable ascenseur social, où il n’est pas tenu compte de vos diplômes civils pour pouvoir accéder et se voir confier des postes a responsabilité. Je parle en connaissance de cause, je

n’étais pas très enclin pour les études, ce qui inquiétait mon père, il se demandait ce qu’il allait faire de moi. La gendarmerie m’a ouvert ses portes à l’âge de 19 ans, ma formé et a reconnu mon engagement » a t-il témoigné lors de son pot de départ.A l’heure de tirer sa révé-rence, le commandant Pru-dent a aussi tenu à rendre hommage à celles et à ceux qui ont servi à ses côtés, à ses subordonnés et à tous les chefs qu’il a côtoyés au cours de sa carrière.Mais il a également remercié l’institution pour la diversi-té des postes qui lui ont été attribués, pour la confiance qui lui a toujours été accor-dée et naturellement pour la reconnaissance de son tra-

vail, notamment l’accession à l’épaulette.Le colonel Lucien Barth, commandant du groupement de la Nièvre, en évoquant une « carrière exemplaire » a estimé que « le comman-dant Prudent était un digne bénéficiaire de la méritocratie républicaine ». Il a également souligné son implication sur le terrain et son rythme effré-né que beaucoup ont eu du mal à suivre. « Soyez fier du parcours accompli et de votre temps de commandement, camarade, vous quittez le service actif, mais vous serez toujours chez vous, parmi nous » lui a lancé avec affec-tion le patron du groupement de la Nièvre. n�

� D.C.

Jean-Luc Prudent, 59 ans,

dont 57 dans une gendarmerie !

Lors de son pot de départ, Jean-Luc Prudent a évoqué l’ascenseur social dont il a bénéficié et rendu hommage à ses chefs.

Titulaire d’un CAP d’électricien, Jean-Luc Prudent a débuté comme gendarme auxi-liaire et a terminé officier supérieur : un très beauparcours !

C’est comme gendarme auxiliaire au peloton d’autoroute de Beaune que Jean-Luc Pru-dent a démarré son long parcours dans sa deuxième famille. Après sa scolarité à Chatellerault, c’est à Cha-lon-sur-Saône, qu’il a été affecté. Il participera à la création du PSIG et y restera sept ans avant d’être nommé instructeur au CIGA d’Auxerre, là où il a été lui même élève. Cinq ans plus tard, il est revenu en Saône-et-Loire comme adjoint au commandant de brigade de Cluny. Promu adjudant, il est parti pour une mission de six mois en Guinée comme instructeur formateur « relais

environnement ». A son retour, adjudant-chef, il a rejoint le centre opérationnel de Mâcon, a

réussi le concours de major et a été nommé « officier rang » dans la foulée. Il a alors été nommé adjoint au commandant de com-pagnie de Lyon dans le Rhône, sa seule affectation en dehors de la Bourgogne. Il a enchaîné avec un deuxième poste d’adjoint au commandant de compagnie, cette fois en Saône-et-Loire à Charolles. « Je n’ai jamais demandé à servir en Saône-et-Loire dans mes fiches de vœux, ça s’est fait comme ça » com-

mente l’officier bressan qui aura ainsi fait une très grande partie de sa carrière dans son département de naissance. Puis, consécration rare pour un officier « rang », Jean-Luc Pru-dent, promu chef d’escadron, s’est vu confier le commandement d’une compagnie, de sur-croît importante, celle de Cosne-sur-Loire.Il est chevalier dans l’Ordre national du Mérite, médaillé militaire, médaillé d’or de la défense nationale et titulaire de la médaille d’argent de la sécurité intérieure. L’Essor lui souhaite une bonne continuation dans la réserve et une excellente retraite.Le jeune retraité a déjà prévu de ressortir ses cannes à pêche après trente ans d’interrup-tion ! n� D.C.

De Ga à Beaune à chef d’escadron à Cosne-sur-Loire

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C’est dans un lieu except ionnel e t chargé d’histoire

que 160 gendarmes, exer-çant un commandement en Bourgogne se sont retrou-vés le 1er mars 2016, pour un séminaire au château du Clos Vougeot (21640). La région de gendarmerie ne disposant pas de salle de réunion assez grande pour accueillir autant de participants, ce haut lieu viticole a ouvert ses portes à la gendarmerie. Pour autant, les militaires n’ont pas eu le loisir de déguster des vins, ce n’était pas prévu au programme !

Le colonel Olivier Kim, commandant la rég ion de gendarmerie de Bour-gogne-Franche-Comté, et le groupement de la Côte-d’Or, avait souhaité rassembler l’ensemble des commandants d’unités de la région : de com-mandant de groupement, à commandant de brigade en passant par celui de la section de recherches. Les comman-dants de la brigade fluviale de St-Jean-de-Losne (21), de la brigade de prévention de la délinquance juvénile de Migennes (89) étaient éga-lement présents, ainsi que le médecin-chef, le psycho-logue clinicien et l’aumônier,

également invités. Après le mot d’accueil, le colonel Kim a présenté le plan d’ac-tion régional (P.A.R.) 2016 et ses priorités opérationnelles. Les chefs de division et de bureaux de l’état major régio-nal sont intervenus succes-sivement devant l’assemblée pour compléter, chacun dans

leur domaine spécifique, les orientations fixées par le com-mandant de région. Toutes les interventions ont été suivies d’un temps d’échange avec les participants. L’ensemble des participants s’est ensuite retrouvé au mess de la caserne Deflandre à Dijon pour un repas pris en commun. n

Les commandants d’unité réunis au Clos Vougeot

Le colonel Kim ( photo de gauche) aime les symboles et comparer l’enracinement de la gendarmerie dans le sol et celui de la vigne. Le Clos Vougeot était donc tout indiqué pour accueillir les commandants d’unité.

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Tous les commandants d’unité, groupements, compagnies, brigades, et unités de recherches étaient présents pour ce « séminaire de travail ».




Plusieurs personnels de la région ont été reçus le 20 janvier par le colo-

nel Olivier Kim, afin d’être récompensés.Un témoignage de satisfac-tion a tout d’abord été remis au lieutenant-colonel Géry Inbona du bureau de la per-formance et de la cohérence opérationnelle, pour les inves-tigations menées dans d’une affaire judiciaire sensible, lors de sa mission en tant que chef du détachement prévôtal du Tchad dans le cadre de l’opé-ration « Barkhane ».Un témoignage de satisfac-tion de la DGGN a ensuite été remis au Maréchal des logis chef Fabrice David de la bri-gade de proximité de Seigne-lay (89), pour avoir co-dirigé une longue et délicate enquête portant sur de nombreux vols

de fret commis sur l’ensemble du territoire national.Trois lettres de félicitations du directeur général ont été remises à l’adjudant-chef Bru-no Colin de la brigade terri-toriale autonome de Gevrey- Chambertin (21), à l’adjudant Régis C. de la BDRIJ 21, et à l’adjudant Emmanuel C. de la section de recherches de Dijon dans le cadre de leur partici-pation à la cellule d’enquête « OCLDI Métaux Gevrey » ayant permis l’interpellation de 13 malfaiteurs et la résolution de plus d’une quarantaine de faits représentant la le vol de 100 tonnes de cuivre.Enfin, M. Salvatore Scavone, personnel civil de la section formation de la région de gen-darmerie de Bourgogne, a été félicité par le colonel pour son action au sein de la section. n

Récompensés

Le colonel Kim a reçu plusieurs gendarmes afin de les récompenser à divers titres.

Tous les élèves de CE2 de Neuilly-les-Dijon ont obtenu le précieux sésame.

Les gendarmes de Louhans se sont entraînés à évoluer avec l’héli-coptère de la section aérienne de Dijon.

La SM Maserati a eu un succès fou. Il ne reste que très peu d’exemplaires de ce bolide.

Permis piéton

Séance hélico

Les remises du permis piéton et permis internet pour les élèves de Neuilly-les-Dijon (21800) ont eu lieu le 27 avril. Tous les élèves de CE2 et CM2 de l’école ont ainsi obtenu leur précieux permis.Par ailleurs, les élèves de CE2 ont chacun fait un dessin sur le thème de la sécurité routière et leurs réalisations ont été expo-sés à la bibliothèque municipale.Depuis 10 ans, la gendarmerie, en partenariat avec l’Éducation Nationale met en œuvre le permis piéton au profit des élèves de CE2. n

Les gendarmes de la compagnie de Louhans ont pris de la hau-teur lundi 2 mai dernier. En effet, sous les ordres du chef d’es-cadron Daniel Pedretti, commandant le compagnie de Louhans (71500) quelques personnels des unités de la compagnie se sont exercés, dans leur cadre de la formation opérationnelle, à l’hélitreuillage tactique depuis un hélicoptère du détachement aérien de Dijon.Expérience professionnelle et personnelle riche et rare, qui vise à apprivoiser l’hélicoptère et ses contraintes pour pouvoir mieux appréhender la situation lors d’une opération réelle. n

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Photo Facebook gendarmerie de la Côte d’Or

La gendarmerie avait son stand lors du 1er Salon auto moto rétro de Dijon qui s’est tenu les

19 et 20 mars. Les véhicules exposés ont eu un succès fou, telle la mythique Citroën SM Maserati des unités d’auto-route qui a illustré l’article du « Bien Public » sur cette mani-festation. La célèbre Estafette ainsi que la « Matra Djet » n’ont pas été en reste tout comme les anciennes motos BMW. n

salon auto rétro




D’emblée, en accueillant Alain Dumait, il évoque sa relation à l’Essor. « Il y a une vingtaine d’années, pour nous les jeunes officiers, l’Essor, c’était le « Canard enchaîné » de la gendar-merie, il valait mieux ne pas y figurer ! » sourit-il.

Qu’est ce que ça fait, au Bourguignon que vous êtes, (il est natif de Châlon sur Saône) de commander « sa région » ?J’ai quitté la région il y a 30 ans lorsque j’ai intégré l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr et aujourd’hui je la retrouve. La Bourgogne, c’était mon lieu de permissions, c’est devenu mon lieu de travail. D’origine Bourguignonne et ayant préparé Saint-Cyr au collège militaire d’Autun, je maîtrise assez bien la géogra-phie de la région, la connais-sance des lieux et surtout le mode de fonctionnement des Bourguignons. D’autant que, dans mon travail, je m’ins-pire beaucoup de l’ouvrage « De l’esprit des lois » de Montesquieu.Une loi doit coller à la géo-graphie, au relief, au climat et à la population. Il en est de même pour l’action de la gendarmerie. Mon point de départ c’est la carte et le ter-ritoire. La Bourgogne est une mosaïque de quatre départe-ments différents.La Côte d’Or qui est souvent assimilée à Dijon avec un sec-teur tertiaire développémais qui est également rurale sur une bonne partie du nord

de son territoire. La Saône et Loire, plus industrialisée au niveau du bassin châlon-nais, est néanmoins rurale au niveau de la Bresse et du Cha-rolais. La Nièvre possède des zones très enclavées dans le Morvan et l’Yonne qui est un département en prise directe avec Paris mais comprend également des secteurs très ruraux.La Bourgogne est une terre de contrastes et la gendarmerie est une police enracinée dans un territoire, ce n’est pas une force de police « hors sol ». Nos racines doivent s’ancrer dans le sol comme la vigne de notre région. Pour obtenir du renseignement, il convient d’être une force ancrée dans son territoire et immergée dans la population locale.

Vos principales préoccupa-tions à la tête de la région Bourgogne et du groupe-ment de la Côte d’Or ?Je suis arrivé en août 2015 avec la mission de comman-der à la fois la région et le groupement. Je sais qu’il y a eu des discussions en interne sur le double képi, mais pour moi il n’y a pas de débat. C’est parfois compliqué d’avoir une double casquette. En effet,

lorsque je commandais la Haute Savoie, cette fonction remplissait mes journées et c’était la même chose pour les deux commandants de région sous les ordres desquels je servais en Rhône-Alpes.Pour arriver à mener les deux commandements de front, je délègue un certain nombre de tâches à mon équipe rap-prochée : principalement le commandant en second (C2), le chef de la Division des Opérations (DO), chef de la Division de l’appui opérationnel (DAO), Officier Adjoint de Police Judiciaire Région (OAPJ/R) et le char-gé de mission des Soutiens Finances et le chef du bureau gestion du personnel (BGP). Ensuite, j’ai décidé de mettre en place un tableau de pla-nification annuelle. Il com-prend les grands rendez-vous concernant les opérations, les ressources humaines et ceux en matière de logistique et de finances. En un seul regard, on a les grands rendez-vous pour les 52 semaines de l’année, auxquels viennent s’ajouter les éléments du quotidien. La difficulté pour un commandant de région et de groupement, c’est de savoir ce qu’il peut déléguer,

jusqu’à quel point de détail il peut descendre dans la hié-rarchie et estimer là où il doit être présent lui-même. Quand on a résolu cela, je sais pré-cisément à quelles réunions je dois aller. Par exemple, en tant que commandant de groupement, je me rends chaque semaine à la réunion de sécurité présidée par le préfet. Mais je n’y vais pas seul, j’y emmène des adjoints. Ceci assure la continuité dans la participation de la gendar-merie aux yeux des autorités d’emploi.A côté de cela, il y a égale-ment des réunions typique-ment régionales… la maîtrise de l’agenda c’est vraiment un exercice quotidien auquel j’at-tache une grande importance.

Quelles sont vos priorités ?Le gendarme, quand il se lève le matin, peut avoir le légitime sentiment de crouler sous les priorités ! Il ne sait plus par où commencer. C’est pourquoi, j’ai fixé, seulement, trois priorités pour la région Bourgogne, trois priorités simples, englobantes et cohé-rentes en lien avec le plan d’action national de notre directeur général. D’abord la lutte contre les stupéfiants car

Le colonel Kim « je suis heureux à la tête

de la région Bourgogne- Franche-Comté »

D.C

.Le colonel Kim a fait une démonstration de Néogend en scannant avec son téléphone portable les documents d’identité d’Alain Dumait. Rien à signaler




Marié, père de quatre enfants, né à Chalon sur Saône, (Saône-et- Loire) le colonel Olivier Kim, enfant de troupe et Saint-Cyrien de la promotion cadets de la France libre a 51 ans a débuté sa carrière à l’escadron de la Réole. Puis il a intégré le GIGN et a notamment participé aux côtés de Denis Favier à l’opération de Marignane en décembre 1994. Il a ensuite commandé la compagnie de Salon-de-Provence (13) et a rejoint le commandement des opérations spéciales (COS) à Taverny (95). Après le collège interarmées de défense ( l’école de guerre) et l’École Pratique des Hautes Études où il a soutenu un mémoire anticipant les attentats du 11 sep-tembre 2001, il a rejoint en 2001 le bureau défense de la DGGN comme adjoint et y a créé et dirigé le bureau de la lutte antiter-roriste (BLAT). Après avoir commandé le groupement de la Haute Savoie à Annecy (74), il est parti un an en Afghanistan comme conseiller technique et mentor du général Païkan Zamary, chef de l’afghan national civil order police1 (ANCOP). A son retour, Il a créé et dirigé le commandement de la gendarmerie prévôtale. Auditeur de l’IHEDN, et du centre des hautes études militaires, il est officier de la Légion d’Honneur, titulaire de la croix de la valeur militaire avec deux citations à l’ordre du corps d’armée et de la division et plusieurs fois cité pour des actes de courage et de dévouement. Il est également décoré de la Bronze Star des États- Unis d’Amérique et de la médaille d’honneur du ministère de l’Intérieur afghan. n

1 Force de police de type gendarmerie mobile, compétente sur l’ensemble de l’Afghanistan

ancien du COS et du GiGN

c’est un problème de santé publique pour nos enfants et il y a un phénomène de poro-sité entre les «stups», la petite et moyenne délinquance et le terrorisme. La deuxième prio-rité est la recherche de rensei-gnements d’ordre public et la remontée des signaux faibles inhérents à l’Islam radical.Enfin, ma troisième priorité est l’amélioration de la police technique et scientifique et le travail sur les avoirs criminels. Les résultats en Bourgogne sont bons mais il y a encore une marge de progression.

Comment comptez vous atteindre vos objectifs ?J’ai déterminé deux modes d’action.

D’abord des contrôles de flux efficaces sous forme de bar-rages lourds. C’est un truisme de dire que les délinquants et les terroristes utilisent les voies et vecteurs de commu-nication et passent principale-ment par la route. Le deuxième mode d’action consiste en un maillage ter-ritorial dynamique avec une réappropriation territoriale. Les murs d’une gendarmerie peuvent parfois quitter phy-siquement un village, mais je veille à ce que les gendarmes n’en soient pas absents et je leur demande, par exemple, d’être présents dans un vil-lage pendant plusieurs heures un jour de marché, de serrer la main des gens, de dialoguer

avec eux. La proximité per-met de créer la confiance. Ce n’est pas forcément évident car le profil des gendarmes a changé. Il y a quelques temps, nous recrutions plutôt des jeunes d’origine rurale. Aujourd’hui ce sont plutôt des citadins, élevés à l’école du numérique, et cela n’est pas dit de manière négative, mais c’est un vrai sujet, à l’ère du tout numérique, comment affecter des personnels dans des zones où le téléphone portable et Internet ne passent pas pendant plusieurs heures ? Dans une brigade de Côte d’Or que j’ai visitée récem-ment, des épouses espèrent une mutation car elles vivent mal un certain isolement et

les difficultés à trouver un emploi. Je mets aussi en place des contrôles thématiques et une coordination entre l’ac-tive et les réservistes qui sont 1 000 sur toute la région et 200 en Côte d’Or avec des DSIR1 composés intégralement de réservistes. Je développe un mode d’action consistant à les mobiliser la nuit avec une permanence OPJ afin de gagner encore des effectifs. Il faut savoir qu’un actif qui sort la nuit peut prendre ensuite 10 heures de récupération. La réserve opérationnelle a donc toute sa place sur le ter-rain, elle vient bien renforcer l’action des gendarmes. En revanche, elle n’a pas vocation à remplacer l’active. n�

1 NeogendLa région préfiguratrice depuis le 1er janvier 2016 et ça sera généralisé en 2017. « C’est un progrès extraordinaire car le gendarme emmène avec lui une brigade numérique » Ca nous rend beaucoup plus efficace. C’est un enjeu. La Bour-gogne sera entièrement équipée fin mai avec 220 smartphone et des tablettes individuelles.2 L’école de DijonLe deuxième grand enjeu c’est l’école de Dijon qui va ouvrir le 1er septembre et qui va accueillir 145 cadres et 6 compagnies d’instruction à 120. La région Bourgogne va assurer le soutien auto, immobilier, systèmes d’information et de communication et restauration collective car le mess de l’école sera rattaché à celui de la région. « Un beau challenge et une belle école »3 Rapprochement des régions Bourgogne et Franche-Comté. Elle est effective depuis le 1er janvier sur le papier mais il y a une mission de l’IGGN qui vise à étudier les modalités de réorganisation. « Je n’ai pas les conclusions et on se donne du temps » commente le colonel.4 La formationL’effort porte sur l’intervention professionnelle et le tir dans le cadre notamment des PSIG Sabre, au nombre de deux dans l’immédiat, Chalon et Nevers. A terme, il y en aura également à Dijon, Auxerre et Autun.5 L’immobilier« L’état des locaux ça influence le travail des gendarmes » estime Olivier Kim qui a demandé l’inscription au plan d’urgence 2017-2018 la rénovation de la caserne qui s’étend sur 22 hectares et qui dispose d’une belle réserve foncière. Le premier coup de pioche sera donné en 2018. « J’ai promis aux habitants de la caserne d’améliorer leur cadre de vie »

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entretien avec le colonel olivier kim « je suis heureux à la tête de … · 2019-11-30 · paul...

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