Ensemble pour réussir : le plan d’amélioration des soins pour les Néo-Écossais aux prises avec des problèmes de santé mentale et de dépendance

Notre première année

Cinq axes prioritaires d’intervention

Nous mettons l’accent sur cinq axes prioritaires d’intervention.

• Intervenir et traiter de façon précoce pour de meilleurs résultats

• Diminuer les temps d’attente pour de meilleurs soins

• Répondre aux Autochtones et aux diverses communautés

• Travailler ensemble, différemment

• Réduire la stigmatisation

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Introduction

Il y a un an, la Province lançait la toute première stratégie en matière de santé mentale et de traitement des dépendances de la Nouvelle-Écosse, Ensemble pour réussir. La stratégie traduit en action l’engagement de la Province d’améliorer les soins pour les Néo-Écossais aux prises avec des problèmes de santé mentale et de dépendance.

Même si la Nouvelle-Écosse compte des professionnels exceptionnellement qualifiés qui travaillent dans le système de la santé mentale et du traitement des dépendances, nous reconnaissons qu’il faut faire plus pour aider les personnes (une sur cinq) touchées par la maladie mentale et les dépendances. Pour leur venir en aide, la stratégie met l’accent sur la promotion de la santé, l’intervention précoce, la correction des lacunes du système, l’amélioration des compétences culturelles et autres, le soutien offert par les pairs et la collectivité et la réduction de la stigmatisation. La stratégie permet aussi d’avoir une approche plus intégrée et mieux coordonnée avec les autres secteurs de services publics, dont la justice, le logement, les services sociaux, l’éducation, la formation et l’emploi. Le présent rapport se veut une mise à jour sur la première année du travail effectué à ce chapitre et souligne le travail qu’il reste à faire pour les années à venir.

Les Néo-Écossais méritent d’être en meilleure santé et de vivre dans des collectivités qui appuient et respectent les gens aux prises avec des problèmes de santé mentale et de dépendance. Cela continue d’être le but du travail que nous faisons pour rendre les services de santé mentale et de traitement des dépendances plus accessibles partout dans la province.

Remerciements

La mise au point d’un plan complet de renforcement des soins dispensés aux personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale et de dépendance en Nouvelle-Écosse ne peut avoir lieu sans la participation des professionnels des systèmes de santé mentale et de traitement des dépendances, des autres ministères, des organismes communautaires et professionnels, des gens qui ont une expérience directe de la maladie mentale et des dépendances et de leurs familles, ainsi que des amis, collègues et collectivités qui les appuient.

Déjà, durant la première année de la stratégie Ensemble pour réussir, nous avons accompli une bonne partie de la tâche que nous nous étions donnée et nous avons reçu un immense soutien de partout en Nouvelle-Écosse. Tout comme il faut un village pour élever un enfant, il faut une province pour mettre en œuvre une stratégie… et les Néo-Écossais y sont admirablement parvenus.

Nous remercions tous ceux qui ont participé à la planification et à la mise en œuvre des mesures d’action prévues pour la première année et, grâce à leur enthousiasme, de certaines des mesures de la deuxième et de la troisième années.

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Première année - Action

Embauche de cliniciens en santé mentale dans les écoles

Le programme ÉcolesPlus est un modèle de presta-tion de services intégrés qui donnent aux enfants un accès à des professionnels des domaines du travail social, de la santé, de la justice et des services de traitement des dépendances dans un milieu pratique et familier – une école de leur collectivité. Un groupe d’écoles dans chaque conseil scolaire – 79 écoles – offre maintenant ces services dans l’ensemble de la province. Un total de 12,5 postes de cliniciens en santé mentale ont été financés et, à ce jour, 10,5 ont été engagés dans les régies régionales de la santé et le IWK Health Centre et affectés aux groupes d’écoles du programme ÉcolesPlus. Deux postes à mi-temps sont réservés aux cliniciens francophones, qui sont actuellement recrutés. Un processus d’évaluation est en cours d’élaboration et sera introduit en septembre pour déterminer l’efficacité de cette nouvelle initiative.

Lancement d’un encadrement téléphonique à la grandeur de la province pour les familles – Programme Strongest Families

Ce programme d’encadrement téléphonique de 12 semaines fondé sur des données probantes donne aux familles un accès à des moniteurs formés qui leur offrent les outils, les compétences et le soutien dont elles ont besoin pour gérer les comportements et les problèmes d’anxiété de leurs enfants. Des consultations téléphoniques hebdo- madaires sont fixées à un moment qui convient à la famille et le moniteur donne aussi du soutien immédiat en cas de situations particulièrement difficiles. Des séances de groupe sont aussi disponibles. Au cours de la première année, nous avons investi 350 000 $ pour élargir le programme Strongest Families à l’ensemble de la province. Juste en 2012, plus de 700 familles ont bénéficié de ce programme et bon nombre d’entre elles prove-naient directement d’une liste d’attente et ont pu recevoir de meilleurs soins plus rapidement.

Ligne téléphonique sans frais d’aide en cas crise dans l’ensemble de la province

Tous les Néo-Écossais devraient avoir accès tous les jours, 24 heures sur 24, à du soutien et des soins en matière de santé mentale en cas de crise. En février 2013, la Province a annoncé l’expansion de la ligne téléphonique d’aide en santé mentale à l’ensemble de la province. Les services sont fournis par des cliniciens autorisés ayant une formation en travail social, en soins infirmiers ou en ergothérapie. Des services d’interprétation sont disponibles au besoin. Les cliniciens font d’abord le tri et l’évaluation des appels pour détecter les risques imminents et assurer la sécurité, puis aident l’appelant à faire face au problème qui l’afflige. Si des soins d’urgence sont requis, les cliniciens communiquent avec les services de santé d’urgence (SSU) et fournissent des rensei-gnements sur la façon d’accéder à des services additionnels si des soins de suivi sont recommandés. De l’information est quotidiennement fournie aux districts pour les tenir à jour sur les activités de leurs clients après les heures normales. Les personnes qui ont besoin d’un soutien immédiat en matière de santé mentale sont encouragées à appeler au 1-888-429-8167.

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Réduction du temps d’attente pour les services de santé mentale pour répondre aux normes en introduisant de nouvelles approches

L’amélioration de l’accès aux services de santé mentale était une importante question du plan Ensemble pour réussir, particulièrement pour les enfants et les jeunes. Pour nous pencher sur ces préoccupations, nous avons introduit une nouvelle façon de gérer et de fournir ces services, soit l’approche CAPA (approche fondée sur le choix et le partenariat - Choice and Partnership Approach). Nous élargirons le programme CAPA à l’ensemble de la province au cours de la prochaine année. Dans le cadre de CAPA, l’enfant ou le jeune et un membre de sa famille ont un rendez-vous en personne plus rapidement avec un clinicien en santé mentale en vue de l’examen de leur situation actuelle. Si un traitement est requis, le clinicien en santé mentale propose des possibilités et la famille peut choisir la manière de procéder. Des buts sont établis et, en partenariat avec le clinicien, la famille commence à travailler à l’atteinte de ces buts. L’en-fant et la famille profitent ainsi d’une aide ciblée. À l’heure actuelle, les enfants et les jeunes qui vivent dans les régions desservies par la régie de santé Capital et dans les régions de la vallée de l’Annapo-lis, de Cumberland et de Guysborough obtiennent plus rapidement un traitement. Le programme sera aussi adopté dans les autres districts au cours de la prochaine année et sera bientôt offert aux adultes.

Élargissement du traitement de remplacement des opiacés

La dépendance aux opioïdes est une préoccupation constante en Nouvelle-Écosse. Au cours de la dernière année, des efforts considérables ont été déployés pour améliorer les services et le soutien déjà en place relativement à ce problème. Mainte-nant que nous entrons dans la deuxième année de la stratégie, la Province financera 70 points de traitement additionnels dans le cadre du programme de santé mentale et de traitement des dépendances de la régie de santé Capital. Comme le précise la stratégie, nous concentrons ces ressources là où elles sont le plus requises. Nous parrainons aussi des séances de formation à l’intention des médecins de famille pour qu’ils reçoivent une exemption pour prescrire la méthadone pour le traitement des dépendances. Comme le nombre de médecins ayant obtenu cette exemption augmente, plus de patients dans la province auront accès aux programmes de traitement. Notre but continue à être de traiter le plus grand nombre de personnes possible aux prises avec une dépendance aux opiacés. Le réseau Atlantic Mentoring Network for Pain and Addiction fournit du soutien aux prestataires de soins de santé qui travaillent avec les personnes aux prises avec des dépendances ou de la douleur. Nous avons fourni des fournitures utilisées pour l’évaluation du mésusage des opioïdes et nous avons appuyé le recrutement de 50 médecins additionnels pour répondre au besoin.

Première année - Action

Initiation du dépistage sur le plan du développement pour tous les enfants de 18 mois

Le dépistage précoce joue un important rôle dans le diagnostic des problèmes de développement chez les enfants et dans la compréhension des défis auxquels font face les parents ou tuteurs. Si les bébés et les jeunes enfants ne reçoivent pas rapidement les soins et le soutien dont ils ont besoin, et si les familles vivent d’importants stress, les jeunes enfants peuvent à long terme en subir les répercussions négatives. Le repère de 18 mois est un âge pertinent pour détecter les problèmes développementaux qui peuvent être difficiles à repérer plus tôt. La Province adopte le relevé postnatal Rourke, un outil de dépistage des problèmes de développement utilisé à 18 mois et recommandé par la Société canadienne de pédiatrie. La Province a actuelle-ment en place deux sites de démonstration à New Glasgow et nous travaillons avec une communauté des Premières nations à la mise en place d’un autre site. À partir des leçons apprises des sites de démonstration, nous adopterons la façon la plus efficace de s’assurer que tous les enfants de la Nouvelle-Écosse reçoivent un dépistage sur le plan du développement à 18 mois.

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Nouvelles lignes directrices sco-laires liées aux problèmes de santé mentale, de consommation d’alcool et de drogue et de jeu

Nous travaillons actuellement avec les régies régionales de la santé pour élaborer et mettre en œuvre des lignes directrices et des procédures pour les écoles sur la façon de promouvoir la santé aux chapitres de la santé mentale, de la consommation d’alcool et de drogue et du jeu. Les lignes directrices traiteront de la prévention et de la promotion de la santé, du dépistage précoce et de l’intervention, de l’aiguillage vers les services de traitement, de la gestion des incidents, des pratiques disciplinaires et de rétablissement et du retour à l’école ou de la transition en ce sens. Nous nous attendons à ce que les lignes directrices soient terminées et mises à l’essai dans un certain nombre d’écoles de la province au cours des trois prochaines années scolaires.

Appui des soins dispensés en collaboration par les fournisseurs de soins de santé primaires et les professionnels du secteur de la santé mentale et du traitement des dépendances

Les Néo-Écossais reçoivent 80 % de leurs soins, dont les soins de santé mentale et de traitement des dépendances, auprès des médecins de famille, des infirmières praticiennes et d’autres profession-nels des soins de santé primaires. Les médecins de famille nous ont dit qu’ils ne se sentent pas toujours adéquatement outillés pour traiter des problèmes légers ou graves de santé mentale et de dépendance dans leurs cabinets. La Nouvelle-Écosse travaille avec la Commission de la santé mentale du Canada pour évaluer l’efficacité possible d’un nouveau programme de soutien à la pratique pour les Néo-Écossais. Le programme de soutien à la pratique est un module de santé mentale pour adultes mis au point par la Colombie-Britannique pour améliorer les compétences des médecins de famille, des aides de bureau et d’autres fournisseurs de soins de santé primaires. Il se penche aussi sur la stigmatisation à laquelle les gens font parfois face quand ils demandent de l’aide. Nous attendons les résultats de l’évaluation et un rapport dans les prochains 18 à 24 mois. La Province fait aussi la promotion auprès des fournisseurs de soins de santé du site Web Dépistage de l’abus d’alcool, intervention rapide et orientation du Collège des médecins de famille du

Canada. Ce site aide les professionnels des soins de santé primaires à évaluer et à traiter la consomma-tion d’alcool à risque chez leurs patients.

Amélioration de la formation des ambulanciers paramédicaux des services de santé d’urgence (SSU)

Dans le rapport sur la mort de Howard Hyde, la juge Anne Derrick fait ressortir le besoin d’une plus grande compréhension de la maladie mentale dans les systèmes de santé et de justice. Dans le cadre de la réponse du gouvernement à cette demande formulée dans le rapport Building Bridges, des modules de formation ont été mis au point et sont offerts aux ambulanciers paramédicaux des SSU. Il s’agit d’un modèle de formation des formateurs, ce qui signifie qu’une fois le groupe central formé et maintenu, le programme sera viable dans l’ensem-ble de la province. Plus de 300 travailleurs de la santé, de la justice et des SSU ont été formés pour comprendre la maladie mentale et y réagir. Compte tenu du rôle croissant de ces professionnels de la santé dans le système de santé – par leur travail dans les centres de services d’urgence offerts en collaboration et dans certains établissements de soins de longue durée – il est de plus en plus essentiel pour eux de pouvoir reconnaître et aider les gens qui présentent de sérieux problèmes de santé mentale et de dépendance.

Première année - Action

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Expansion du soutien par les pairs pour les personnes atteintes de maladie mentale

Le soutien par les pairs joue un immense rôle dans le rétablissement des personnes qui vivent avec la maladie mentale. La Nouvelle-Écosse a adopté la méthode de soutien par les pairs et est devenue la seule province au Canada à introduire à l’échelle provinciale un programme de spécialistes certifiés de soutien par les pairs. Ce programme offrira du soutien par les pairs aux personnes qui retournent dans leur collectivité après un séjour à l’hôpital ou à celles qui ont besoin du soutien additionnel des services de santé mentale communautaires dans le cadre de leur rétablissement. La Province a mis au point un programme de formation pour veiller à ce que tous les spécialistes de soutien par les pairs soient certifiés. La formation débutera en juin 2013. La Province finance 14 postes de soutien par les pairs par le biais de la Healthy Minds Cooperative. Les spécialistes de soutien par les pairs seront engagés d’ici l’automne et des efforts seront déployés pour en trouver spécifiquement pour les jeunes, les Premières nations et les Acadiens et francophones de la Nouvelle-Écosse.

Appui aux municipalités pour réduire les dommages causés par l’alcool

Nous continuons d’en apprendre davantage sur les méfaits de l’alcool et sur ses conséquences sur les collectivités néo-écossaises. Cette année, avec le soutien de la stratégie Ensemble pour réussir, cinq collectivités de la province ont commencé ou continué à explorer les répercussions locales de l’alcool. Une partie de ce travail a été publiée dans des rapports, dont celui de la ville de Truro intitulé Shine a Light: What Alcohol Use Looks Like in Truro et celui de la régie régionale Capital intitulé Municipal Alcohol Policies: Options for Nova Scotia Municipal-ities. Cette information appuie l’augmentation des partenariats entre les municipalités, les services de police, les entreprises, les fournisseurs de soins et les organismes communautaires locaux.

Formation axée sur les com-pétences et soutien pour les familles

Durant trop longtemps, on entendait dire qu’il arrivait souvent aux familles de ne pas se sentir impliquées dans les soins de leurs proches. Il peut être difficile de fournir du soutien à une personne aux prises avec une dépendance ou une maladie mentale. Pourtant, les familles peuvent être la plus importante source de soutien pour ces personnes. Bien qu’il s’agisse d’une mesure à prendre au cours de la deuxième année, la Province a réussi à commencer le travail préliminaire d’orientation de toutes les régies régionales de la santé et du IWK vers le programme de travail familial Meriden (Meriden Family Work Program). La régie de santé Capital a pris les devants et travaille actuellement à un plan de mise en œuvre. De l’appui sera fourni à d’autres districts au fur et à mesure que ce programme s’étendra à l’ensemble de la province.

Pour les dépendances, le programme de soutien communautaire et formation familiale (CRAFT - Community Reinforcement and Family Training) sera officiellement introduit dans le système de traitement des dépendances de l’ensemble de la province en 2013-2014. CRAFT est une approche non conflictuelle (sans confrontation) qui vise à fournir de l’appui aux membres de l’entourage préoccupés qui aident un être cher à obtenir ce dont il a besoin pour guérir.

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Première année - Action

Formation sur les troubles con-comitants pour les fournisseurs de soins

Depuis toujours, travailler avec des personnes qui présentent des symptômes de maladie mentale et de dépendance est un défi dans les systèmes de santé mentale et de traitement des dépendances. La Province a travaillé à l’augmentation de la collaboration et de l’intégration de ces deux secteurs et a établi pour les professionnels de la santé des compétences en matière de traitement des troubles concomitants et mis au point des modules de formation. La formation sera introduite aux professionnels de la santé mentale et du traitement des dépendances de tous les districts durant la deuxième année de mise en œuvre de la stratégie.

Sensibilisation accrue aux ser-vices fournis par la ligne d’aide pour les joueurs compulsifs, les régies régionales de la santé et le IWK Health Centre

Les conséquences des problèmes de jeu peuvent être catastrophiques et, pourtant, beaucoup de personnes aux prises avec ces problèmes ne font pas appel aux services mis à leur disposition. Nous avons examiné les lignes directrices en matière de meilleures pratiques et travaillons actuellement à donner une nouvelle image à la ligne d’aide pour les joueurs compulsifs. La nouvelle version de la ligne d’aide permettra de se pencher sur la stigmatisation à laquelle les personnes aux prises avec des problèmes de jeu font actuellement face et fournira du soutien additionnel et des outils interactifs au moyen d’un nouveau site Web.

Meilleur système d’information pour la santé mentale et le traite-ment des dépendances

Pour nous aider à prendre des décisions éclairées et responsables du point de vue clinique et financier, la Province travaille à l’obtention d’un système d’information intégré pour les services de santé mentale et de traitement des dépendances. Bien qu’il s’agisse d’une mesure à prendre au cours de la troisième année, obtenir un système intégré exige du temps et nous avons donc commencé l’élaboration de recommandations en vue de la création d’un tel système, soit en partant de zéro, soit en adaptant le système déjà existant. Ce pro-cessus est terminé et on détermine actuellement la phase suivante.

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Première année - Action

Groupes tenant compte de la di-versité pour la santé mentale et le traitement des dépendances

Cette année, nous avons rencontré les membres de communautés diverses, dont celles des Premières nations et des Autochtones, des Afro-Néo-Écossais, des Acadiens et francophones, des personnes handicapées et des gais, lesbiennes, bisexuels, transgenres et intersexués (GLBTI). Nous travaillons à l’élaboration d’un module de formation pour les Afro-Néo-Écossais et à la création d’un réseau qui se penchera sur leurs besoins spécifiques en matière de traitement et de soutien. Nous nous attendons à ce que le module de formation soit terminé à l’hiver 2014. Notre travail avec la communauté des GLBTI est en cours. Nous prévoyons initialement mettre l’accent sur les personnes transgenres, puisqu’il s’agit du groupe qui préoccupe le plus cette communauté.

Augmentation des services de traitement offerts en collabora-tion pour les Premières nations et formation sur la sécurisation culturelle à l’intention des four-nisseurs de soins

La Province a conclu une entente de financement avec la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits de Santé Canada, 13 commu-nautés des Premières nations de la Nouvelle-Écosse, les régies régionales de la santé et le IWK Health Centre, pour examiner les services de santé mentale et de traitement des dépendances qu’ils offrent. La Province élaborera des recommandations quant à la façon de mieux desservir les communautés des Premières nations en matière de services de santé mentale et de traitement des dépendances. Dans le cadre de ce projet, la Province a accepté de financer et mettre au point la partie traitant de la sécurisation culturelle, qui devrait être terminée d’ici décembre 2013. Cela devrait permettre d’offrir la formation au début de 2014.

Alliances gais et hétéros pour les élèves

Le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance et les conseils scolaires ont offert un important soutien pour ce qui est d’établir ou de donner de l’expansion aux alliances gais et hétéros dans toutes les écoles qui en ont exprimé l’intérêt. Il y a actuellement 76 alliances en place dans les écoles de la Nouvelle Écosse, soit une augmentation par rapport à l’an dernier. L’orga-nisme communautaire Youth Project appuie ce travail en permettant à ces groupes de profiter de ses connaissances spécialisées au moment de leur lancée.

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Première année - Action

Éducation des fournisseurs de soins sur les besoins des aînés en matière de santé mentale et de traitement des dépendances

Bien qu’il s’agisse d’une mesure à prendre au cours de la troisième année, la province a saisi l’occasion de présenter la stratégie dans le cadre des forums sur les soins continus présentés à l’automne 2013 et de prendre connaissance des besoins du secteur en matière de formation et de soutien. Il a ainsi été possible d’avoir une meilleure idée des défis auxquels les fournisseurs de soins font face lorsqu’il s’agit d’avoir accès aux services de santé mentale et de traitement des dépendances et aux services de soutien pour leurs clients à domicile ou en établissements de soins de longue durée. Cela aidera à clarifier la façon d’aller de l’avant avec nos plans visant à renforcer la capacité des personnes qui dispensent des soins à ces résidents et à ces clients. Comme nous avons une population vieil-lissante, cet aspect devient plus problématique et plus de travail doit être fait à ce chapitre.

Possibilités de logement sécuritaire et abordable

Les personnes atteintes d’une maladie mentale grave et persistante qui ont d’importants troubles de comportement ont besoin de soignants adéquatement formés pour offrir des soins sécuritaires de qualité. Dans la stratégie en matière de logement de la province, les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale et de dépendance comptent parmi les groupes à prendre en considération dans la revitalisation du logement abordable en Nouvelle-Écosse. Nous travaillerons avec nos collègues des ministères, des organismes communautaires et de notre système de prestation de services par l’entremise des régies régionales de la santé et du IWK pour tirer profit de l’excellent travail déjà en cours dans les régions desservies par la régie de santé Capital et par les régies Cape Breton, Colchester East Hants et South West.

Processus de financement pour les organismes et projets communautaires

Durant la première année de la stratégie, nous avons octroyé 23 subventions à des organismes communautaires situés partout dans la province. Parmi les récipiendaires, on compte des organismes de services aux jeunes, aux Premières nations et aux personnes âgées, de même qu’aux services d’établissement et d’intégration des immigrants. Les subventions allaient de 10 000 à 100 000 $. De telles subventions seront octroyées chaque année comme suite à une demande de propositions.

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Première année - Action

Initiatives anti-stigmatisation

L’an dernier, la Commission de la santé mentale du Canada a publié une stratégie nationale en matière de santé mentale intitulée Changer les orientations, changer des vies. L’initiative d’ouverture d’esprit de la Commission met l’accent sur l’évaluation des pratiques prometteuses pour réduire la stigmatisa-tion. Comme il a été mentionné plus tôt, la province fait équipe avec la Commission de la santé mentale du Canada pour le Programme de soutien à la pratique. Nous travaillons aussi à la mise au point d’un programme ciblant les jeunes.

Sensibilisation à la santé et sécurité en milieu de travail

Avec le soutien de la Commission de la santé mentale du Canada, l’Association canadienne de normalisation et le Bureau de normalisation du Québec ont publié en janvier la première Norme nationale du Canada en matière de santé et de sécurité psychologiques en milieu de travail. La Nouvelle-Écosse est la première province à adopter cette norme d’application volontaire dans les services publics.

Sensibilisation des employeurs aux programmes en milieu de travail

Avec la publication de la Norme nationale du Canada en matière de santé et de sécurité psychologiques en milieu de travail, les gens à l’extérieur du gouvernement peuvent apprendre sur le sujet et découvrir comment procéder à la mise en œuvre de la norme. Au fur et à mesure que ce travail progressera, il y aura des occasions de fournir plus d’information sur d’autres programmes en milieu de travail qui traitent des problèmes de santé mentale et de dépendance.

Year 1 Action

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« Je suis enchanté que la Province ait alloué du financement pour aider les organismes communautaires du domaine de la santé mentale. Je suis très satisfait de la façon dont avance la mise en œuvre de la stratégie.

»John Roswell, fondateur, Digby Clare Mental Health Volunteers

Le travail qui nous attend…ExAMEN DES LItS DES SERVICES DE SANtÉ MENtALE Et DE tRAItEMENt DES DÉPENDANCESPour fournir des soins de la meilleure qualité possible dans les services les plus intensifs — unités de soins psychiatriques aigus pour patients hospitalisés, unités de gestion du sevrage (désintoxication) et unités de traitement structuré — les plus récentes données probantes et meilleures pratiques doivent être examinées pour s’assurer que ces lits se trouvent aux endroits requis et qu’ils répondent aux besoins en matière de placement des Néo-Écossais qui en ont besoin.

NoMbRE ACCRU DE RÉSEAUx DE SoINS SPÉCIALISÉSCompte tenu des nombreuses collectivités rurales de la Nouvelle-Écosse, la Province appuie depuis longtemps les réseaux de soins spécialisés en santé mentale pour accroître la capacité dans l’ensemble de la province et veiller à ce que les gens qui ont besoin de ce niveau de soins spécialisés puissent les recevoir à proximité. Par la mise au point à l’échelle provinciale de protocoles d’évaluation et de traitement et d’occasions de perfectionnement professionnel, nous aimerions augmenter le nombre des réseaux spécialisés dans la province. Ceux-ci pourraient comprendre, sans toutefois s’y limiter, les troubles concomitants, les diverses populations et la santé mentale génésique.

LIGNES DIRECtRICES SUR LE PARtAGE D’INFoRMAtIoNLe partage d’information entre les fournisseurs de soins de santé est une situation complexe. Il existe des normes et des directives d’exercice professionnel prévues par la loi qui déterminent comment les différents professionnels de la santé partagent l’information. Le programme ÉcolesPlus a mis au point une série de lignes directrices sur le partage d’information pour les cliniciens, théra-peutes cliniques en santé mentale et traitement des dépendances et pour les autres personnes qui participent au programme. La régie de santé Capital a aussi mis au point une série de lignes directrices sur le partage d’information. Ces documents et d’autres ressources devront être examinés par un petit groupe de travail, à définir, qui élaborera des recommandations.

SExE, GENRE Et DIVERSItÉ – ExAMEN DES SERVICESNous savons que le traitement peut être différent selon le genre de la personne qui le demande. La dépression se présente différemment chez les hommes et les femmes. Il existe aussi différents obstacles lorsqu’il s’agit de demander les soins et nous devons en être conscients au moment de planifier les programmes et services.

tRAVAIL EN VUE D’AUGMENtER LA DIVERSItÉ DES EFFECtIFS DANS LES SERVICES DE SANtÉ MENtALE Et DE tRAItEMENt DES DÉPENDANCESBeaucoup de communautés diverses nous ont dit que les équipes de soins qui leur fournissent des services de santé mentale et de traitement des dépendances ne les représentent pas. Il faut encourager les jeunes à percevoir les perspectives de carrière dans ces domaines comme des choix viables.

RECRUtEMENt DE PRoFESSIoNNELS FRANCoPHoNESDes efforts continus ont été déployés pour recruter des cliniciens et thérapeutes cliniques francophones, mais il reste du travail à faire à ce chapitre. Bien que les Néo Écossais de langue française puissent fonctionner en anglais, quand ils sont malades et qu’ils souffrent d’une maladie mentale ou des symptômes de la dépendance, leur compréhension des services offerts peut être limitée par la langue. La Province travaillera à encourager les jeunes néo-écossais francophones à poursuivre une carrière enrichissante dans le secteur de la maladie mentale et du traitement des dépendances.

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CoLLECtE Et SURVEILLANCE DE DoNNÉES SUR L’ALCooL, LA DRoGUE Et LE JEUComme c’est le cas pour les lignes directrices sur le partage d’information, nous ne disposons pas encore de suffisamment d’information sur la prévalence et les taux d’occurrence des problèmes d’alcool, de drogue et de jeu. Cela nous aidera à connaître l’ampleur du problème, soit un aspect nécessaire à la détermination du type et de la quantité de ressources requises. Le fait de pouvoir surveiller les indicateurs en matière de dépendance aidera à prendre des décisions plus éclairées et responsables du point de vue financier. La première étape consiste à repérer les indicateurs clés qui serviront de référence pour la surveillance et le suivi de la consommation abusive d’alcool et d’autres drogues. Un système complet de surveillance et de suivi exige une collaboration entre les secteurs de la santé, de l’éducation, des services sociaux et de la mise en application de la loi. Il jouera un rôle clé dans la détermination des nouvelles tendances et des tendances émergentes.

Le document Nova Scotia Student Drug Use Survey: Technical Report de 2012 a été publié en mai 2013. Il fournit de l’information sur la prévalence de l’usage de substances chez les élèves des écoles secondaires de premier et deuxième cycles en Nouvelle-Écosse, de même que sur les risques liés à l’usage de substances, le jeu, la santé sexuelle, les comportements d’appel à l’aide, la santé mentale et les politiques scolaires. L’information contenue dans le rapport est essentielle pour aider la

Nouvelle-Écosse à établir ses priorités en matière de recherche et de politiques en vue de déterminer des stratégies pour la prévention des problèmes d’usage de substances et de jeu, pour l’intervention précoce et pour la réduction des autres comportements à risque.

SANtÉ MENtALE Et tRAItEMENt DES DÉPENDANCES PoUR LES ADULtES INCARCÉRÉSLes services d’évaluation et de soutien en matière de santé mentale, de diagnostic et de traitement disponibles pour les adultes incarcérés sont inadéquats à l’extérieur de la région desservie par la régie de santé Capital. Un examen de ce qui s’est passé sera requis, de même que la détermination des services qui peuvent être offerts compte tenu de l’enveloppe budgétaire actuelle.

PARtAGE DES LIGNES DI-RECtRICES AVEC LES MÉDIASIl y a au moins deux lignes directrices sur la façon dont les médias devraient gérer le signalement des suicides. Des lignes directrices du secteur de la psychiatrie avaient antérieurement été partagées avec les médias, mais la Province accueille favorablement la possibilité d’en reparler avec les médias.

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«Je suis extrêmement impressionnée...

Le présent rapport annuel indique que la

Province a écouté les Néo-Écossais et qu’elle

s’engage à améliorer les services offerts

aux personnes aux prises avec la maladie

mentale. » Joyce McDonald, membre du Comité consultatif de la stratégie en matière de santé mentale et de traitement des dépendances

« Nous comprenons qu’il y a plus de travail

à faire. Par conséquent, les gens de la province

aux prises avec la maladie mentale sont

maintenant mieux desservis et reçoivent plus

de soutien grâce aux progrès réalisés au

moyen de la stratégie Ensemble pour

réussir. »Geoff Alcock, membre de truro du Groupe de travail des usagers, des familles et des collectivités pour la stratégie en matière de santé mentale et de traitement des dépendances

Le travail qui nous attend…

Conclusion

Grâce à l’engagement et au dur labeur de toutes les personnes intéressées à améliorer les services de santé mentale et de traitement des dépendances pour les Néo-Écossais, nous avons surpassé notre engagement en travaillant à 24 des 33 mesures à prendre présentées dans la stratégie Ensemble pour réussir. En entrant dans la deuxième année de mise en œuvre, nous commençons à travailler aux neuf autres mesures. Nous nous attendons à ce que toutes les mesures soient initiées au cours des deux premières années de la stratégie.

Nous cheminons dans une démarche qui vise à améliorer les services de santé mentale et de traitement des dépendances en Nouvelle-Écosse. Bien qu’il y ait encore du travail à faire, nous sommes déterminés à ce que les gens qui ont accès au système constate la différence et nous sommes déjà témoins de certains des résultats de notre travail. Notre plan laisse aussi place à une certaine souplesse qui nous permettra de nous pencher sur de nouvelles problématiques au fur et à mesure qu’elles se présenteront.

Comme nous l’avons mentionné dans Ensemble pour réussir, la santé mentale et les dépendances sortent de l’ombre. Nous sommes dans la bonne voie pour créer un monde plus compréhensif, capable d’accepter les gens aux prises avec des problèmes de maladie mentale et de dépendance.

Le calendrier des mesures à prendre se trouve de l’autre côté du présent encart.

« La première année de la stratégie

Ensemble pour réussir démontre le sérieux

de l’engagement de la Province à mettre en

œuvre les recommandations du Comité con-

sultatif de la stratégie. Le travail se penche

sur de nombreux secteurs de préoccupation

et sur les initiatives d’intégration et répond

aux besoins des Néo-Écossais. La prochaine

année promet d’être tout aussi excitante du

côté de la réalisation de progrès. Le fait que

ces initiatives soient considérées comme des

priorités en dit long sur les répercussions que

pourrait avoir la stratégie. »Michael Ungar, directeur de réseau, CYCC Network

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Cinq axes prioritaires d’interventionIntervenir et traiter de façon précoce pour de meilleurs résultats

Dépistage sur le plan du développement pour tous les enfants de 18 mois Encadrement téléphonique à la grandeur de la province pour les familles Cliniciens en santé mentale dans les écoles Politiques scolaires en matière de santé mentale, de consommation d’alcool et d’autres drogues et de jeu Soins dispensés en collaboration – fournisseurs de soins de santé primaires, professionnels du secteur de la santé mentale et du traitement des dépendances Amélioration de la formation des ambulanciers paramédicaux des SSU

Diminuer les temps d’attente pour de meilleurs soins

Réduction du temps d’attente pour les services de santé mentale pour répondre aux normes en introduisant de nouvelles approches Élargissement du soutien par les pairs pour les personnes atteintes de maladie mentale Formation axée sur les compétences et soutien pour les familles Élargissement du traitement de remplacement des opiacés Ligne téléphonique sans frais d’aide en cas de crise dans l’ensemble de la province Examen de l’emplacement des lits en santé mentale et traitement des dépendances Augmentation des réseaux de soins spécialisés Formation sur les troubles concomitants pour les fournisseurs de soins Sensibilisation accrue aux services fournis par la ligne d’aide pour les joueurs compulsifs, les régies régionales de la santé et le IWK Meilleur système d’information pour la santé mentale et le traitement des dépendances Lignes directrices en matière de partage d’information

Répondre aux Autochtones et aux diverses communautés Groupe(s) spécifique(s) pour la santé mentale et le traitement des dépendances Augmentation des services de santé mentale et de traitement des dépendances offerts en collaboration et de la formation sur la sécurisation culturelle aux fournisseurs de soins Alliances gais et hétéros pour les élèves Examen des services selon le sexe, le genre et la diversité Augmentation de la diversité du personnel en santé mentale et traitement des dépendances Recrutement de professionnels francophones Éducation des fournisseurs de soins sur les besoins des aînés en matière de santé mentale et de traitement des dépendances

Travailler ensemble, différemment

Possibilités de logement sécuritaire et abordable Processus de financement pour les organismes et projets communautaires Appui aux municipalités pour réduire les dommages causés par l’alcool Collecte et surveillance de données sur l’alcool, la drogue et le jeu Mental health, addictions care for incarcerated adults

Réduire la stigmatisation

Initiatives anti-stigmatisation Partage des lignes directrices avec les médias Sensibilisation à la santé et à la sécurité en milieu de travail Sensibilisation des employeurs aux programmes en milieu de travail

Autres mesuresEn plus des mesures à prendre soulignées dans Ensemble pour réussir, la Province travaillera en vue d’offrir un meilleur accès aux services de santé mentale et de traitement des dépendances aux personnes ayant des déficiences. De plus, nous reconnaissons l’importance de l’activité physique et des loisirs dans bon nombre de ces mesures comme élément clé du rétablissement et de l’intégration dans la collectivité.

ÉvaluationComme l’évaluation est primordiale pour déterminer la réussite de la stratégie Ensemble pour réussir, nous avons mis au point un cadre d’évaluation et avons fait appel à des partenaires internes et externes pour commencer le processus de conception de la mise en œuvre. Le fait de veiller à ce que ce processus soit en place avant l’introduction des mesures est essentiel pour déterminer à quel point les résultats sont positifs pour l’ensemble de la stratégie et pour les différentes mesures à prendre. Par nos mises à jour au moyen de communiqués, nous partagerons l’information sur les résultats. Si nous constatons que les données probantes sur lesquelles nous nous sommes fiés ne donnent pas les répercussions positives escomptées, nous réexaminerons les mesures prises dans le cadre de notre progression.

2012 2013 2014 - 2013 - 2014 - 2015

Légende

Travail terminé et en court

Travail à venir

* Les crochets indiquent quand commencera le

travail portant sur chacune des mesures à prendre.

Bien qui s’agisse d’un plan quinquennal, le travail

commencera au cours des trois premières années.