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Version 6 – Février 2012

Enregistré auprès du Comité National de RéflexionEthique sur l’Expérimentation Animale

Sous le numéro 19

Recommandations et obligations pour la saisine du CEEA VdL

(A lire attentivement avant de remplir le document de saisine)

Préambule : Afin de mener à bien l’évaluation de votre document de saisine, les rapporteurs peuvent être amenés à communiquer, vous informer, vous aider à la rédaction de votre document ; veillez donc à transmettre un e-mail valide ainsi qu’un numéro de téléphone pour faciliter les échanges et par conséquent la validation de votre protocole.

1/. Le contexte scientifique ainsi que les grandes lignes du déroulement du projet/protocole doivent être rédigés de façon à être compris par un public non spécialiste (ni sigles, ni abréviations) dans le but d’une évaluation ETHIQUE.

2/. Chaque document de saisine devra IMPERATIVEMENT être soumis au CEEA VdL ([email protected]) avant le commencement des expérimentations (voir la Directive Européenne 2010/63/UE accessible à partir du site : http://www.univ-tours.fr/recherche/comite-d-ethique-en-experimentation-animale-val-de-loire 202732.kjsp?RH=ACCUEIL_FR&RF=1304062949578). Le CEEA VdL vous recommande vivement de prévoir un délai minimum de 3 mois entre la date de soumission et la date de début des expérimentations.

3/. Un document de saisine recevant un avis « favorable sous conditions de modifications/précisions apportées   » devra IMPERATIVEMENT être retourné, après inclusion des modifications demandées, dans un délai maximum de 1 mois à compter de la date de réponse (délai de rigueur), en y indiquant le numéro d’enregistrement communiqué dans la réponse. Dans le cas contraire, le porteur se verra contraint à une *nouvelle soumission.

N.B : Afin de faciliter la relecture, toutes les modifications apportées dans le document de saisine devront être surlignées. (Attention merci DE NE PAS UTILISER le mode révision ou suivi des modifications de Word)

4/. Les avis rendus par le CEEA VdL seront désormais communiqués uniquement par courriel (version imprimable si nécessité pour le porteur)

*NB. Une nouvelle soumission implique un nouveau numéro d’enregistrement (c'est-à-dire une nouvelle date d’examen par le comité) et maintient que la saisine du CEEA VdL doit se faire avant le début des expérimentations.

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Version 6 – Février 2012

DOCUMENT DE SAISINE

Document à renseigner et à transmettre (en fichier attaché – format Word) par e-mail au Secrétariat Permanent du Comité d’Ethique en Expérimentation Animale Val de Loire ([email protected] )

Partie à renseigner par le secrétariat du CEEA VdL :

Date de saisine (jj/mm/aa) :

Numéro du dossier :

Intitulé du projet/protocole   :

Ce protocole a-t-il déjà été soumis au Comité ? : OUI NON

si OUI, indiquez n° :       Date (jj/mm/aa) :       Avis : Accepté Refusé

et dans ce cas, veuillez justifier la répétition :

Nom de la personne responsable de l’Expérimentation (niveau I)   :

Date de début   :

Durée prévue   :

RÉSULTATS APRÈS EXAMEN DU COMITÉ D’EXPÉRIMENTATION ANIMALE

Date de réponse   :

AVIS :(NB. Les avis favorables sont donnés pour une durée de 3 ans à compter de la date de réponse.Les protocoles recevant un avis défavorable peuvent être représentés ultérieurement en tenant compte des remarques du CEEA) Remarques :-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Réponse aux remarques souhaitée avant le   : Signature de la Présidence du Comité d’Expérimentation Animale   :

.

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Version 6 – Février 2012INFORMATIONS CONCERNANT LE RESPONSABLE D’EXPERIMENTATION 

Nom et Prénom : Grade :

Organisme : (CNRS, INRA, INSERM, Museum, Université, Autre)

Laboratoire, unité, département de rattachement du demandeur :

Equipe ou composante :

Directeur du laboratoire, de l’unité ou du département :

Adresse du demandeur :

Téléphone du demandeur :

Télécopie :

Adresse électronique du demandeur :

INFORMATIONS CONCERNANT LE RESPONSABLE SCIENTIFIQUE QUAND IL N’EST PAS LE RESPONSABLE D’EXPERIMENTATION

Nom et Prénom : Grade :

Organisme : (CNRS, INRA, INSERM, Museum, Université, Autre)

Laboratoire, unité, département de rattachement du demandeur :

Equipe ou composante :

Directeur du laboratoire, de l’unité ou du département :

Adresse du demandeur :

Téléphone du demandeur :

Télécopie :

Adresse électronique du demandeur :

QUALIFICATION DU PERSONNEL IMPLIQUÉ 

Expérimentateurs disposant d’une autorisation de niveau I d’expérimenter   : (champ obligatoire, préciser la date de formation) Nom : grade et numéro d’autorisation :Nom : grade et numéro d’autorisation :Nom : grade et numéro d’autorisation :

Expérimentateurs disposant d'une autorisation pour la chirurgie sur l’animal :Nom : grade : Nom : grade :Nom : grade :

Expérimentateurs titulaires d’un diplôme de niveau II pour l’expérimentation animale : Nom : grade :Nom : grade :Nom : grade :

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Version 6 – Février 2012

Expérimentateurs titulaires d’un certificat de capacité pour l’utilisation d’animaux de la faune sauvage : Nom : grade et numéro d’autorisation :Nom : grade et numéro d’autorisation :Nom : grade et numéro d’autorisation :

Personnel récemment intégré ou collaborateurs externes (étudiant, chercheur étranger…): (Donner le nom de la personne sous la responsabilité de laquelle ils travailleront)Nom : Nom : Nom :

INFORMATIONS CONCERNANT LES LOCAUX D’EXPÉRIMENTATION 

Lieu :N° agrément de l’animalerie : Du (jj/mm/aa) :Nom et Prénom du responsable de l’animalerie :

JUSTIFICATION DÉTAILLÉE DU PROJET ET DU PROTOCOLE* (EN FRANÇAIS, PAS D’ANNEXE)*il est suggéré d’expliciter le déroulement des protocoles complexes sous forme de tableaux

NB. Le contexte scientifique ainsi que les grandes lignes du déroulement du projet/protocole doivent être rédigés de façon à être compris par un public non spécialiste (ni sigles, ni abréviations) dans le but d’une évaluation ETHIQUE.

Contexte scientifique :

Indiquer les grandes lignes du déroulement du projet/protocole (justifier l’espèce   ; préciser le protocole si possible à l’aide d’un tableau/schéma résumant les divers groupes expérimentaux et contrôles)   :

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Version 6 – Février 2012

Le protocole soumis concerne : l'ENSEIGNEMENT : la RECHERCHE : la PRODUCTION : des ETUDES REGLEMENTAIRES :

indiquer la référence du texte réglementaire (CE, OCDE, AFNOR…) :

Existe-t-il des méthodes alternatives pour réaliser ce travail : OUI NON

Si OUI, justifiez leur non utilisation :

Si le protocole a déjà été mis en œuvre par un autre laboratoire français ou étranger, justifiez sa répétition :

ANIMAUX 1. Espèce, race, souche  :

2. Sexe  :

3. Age ou poids  :

4. Stade physiologique (ex   : ponte, lactation, gestation…)   :

5. Préciser le nombre   total et justifier ce nombre pour les 3 ans de validité du protocole (Indiquer les arguments statistiques qui permettent de déterminer le nombre d’animaux par groupe. Si les animaux utilisés viennent d’un élevage interne à l’établissement, indiquer le nombre d’animaux nécessaires au maintien de la colonie et à la production d’animaux expérimentaux) :

6. Statut sanitaire  :

conventionnel spécifique

S’agit-il d’un OGM OUI NONSi oui, classe de l’OGM :N° d’agrément OGM :

7. Origine :

- Fournisseur : - Nom :- Adresse :- N° agrément :      

- Propre élevage : OUI NON

Si, non - Autorisation d'importation :      

HÉBERGEMENT 1. Lieu d’hébergement des animaux : En extérieur :

En animalerie :

Si OUI, niveau de confinement : 1 2 3

1, conventionnel ; 2 et 3, niveau de confinement présentant un risque infectieux

2. Hébergement  :

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Version 6 – Février 2012

Nombre par cage, parc, enclos : Surface des cages, parcs, enclos : Enrichissement : OUI NON

Préciser : Autres (ex : isolement temporaire,…) :

3. Chirurgie  :

Acte chirurgical OUI NON Existence d’un box de réveil : OUI NON Localisation de l’hébergement post-opératoire :

PROCÉDURES QUI SERONT MISES EN ŒUVRE SUR LES ANIMAUX ET CLASSIFICATION SELON L’ARTICLE 15-ANNEXE 8 DE LA DIRECTIVE EUROPEENNE 2010/63/UE ( ARTICLE DE LA DIRECTIVE FIGURANT EN DERNIERES PAGES ) Cocher les procédures utilisées et noter leur degré de gravité dans la colonne de droite: « sans réanimation=SR » ou « légère=L » ou « modérée=M » ou « sévère=S »

SR L M S1. Méthode d'identification des animaux :       1.

2.

3.

4.

5.

2. Prélèvement de tissus après anesthésie et avant euthanasie :

3. Prélèvement de tissus après euthanasie : 4. Biopsies après anesthésie locale ou loco-

régionale :5. Prélèvement de sang :

anesthésie : avec sans mode de prélèvement :       fréquence :       volume :      

6. Etude du comportement : 6. sans intervention : en situation de test :

préciser le(s) type(s) de test(s) utilisé(s) :      7. Etudes nutritionnelles : 7.8. Etudes avec : 8.

immunisation : induction d'une maladie expérimentale : inoculation d'agents infectieux : injection de drogues : administration de substances radioactives : implantation d'électrodes : neurochirurgie : implantation d'émetteur pour télémétrie : greffe de tumeurs greffes d'organes : autre acte chirurgical : manipulation du génome : essais de thérapie génique :

9. Autre protocole : 9.

Si une ou plusieurs cases ont été cochées en 8 ou 9, veuillez compléter le questionnaire ci-dessous: Immunisation :

protocole utilisé :       utilisation d'adjuvant :       fréquence des prélèvements sanguins :       volume prélevé :      

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Version 6 – Février 2012Chirurgie :

médication préopératoire (jeûne, prémédication) : anesthésie (modalité - protocole) : soins et surveillance durant la chirurgie : médication et analgésie post-opératoire : conditions d'observation et d'entretien des animaux opérés : expérimentation post-opératoire : oui non durée de convalescence :

Autres commentaires éventuels :

10. Devenir des animaux en fin d’étude Devenir des animaux en fin d'expérimentation : Devenir des animaux non utilisés ou naïfs : Méthodes d'euthanasie prévues (principe actif/voie d’administration): Lieu de l’euthanasie : Personne en charge de l’euthanasie :

PRÉVENTION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR – DÉFINITION DU POINT LIMITE

1. Douleur liée à l’expérimentation :

degré (voir échelle de douleur ci-dessous): 0 1 2 3 si douleur, est-elle : aigüe chronique

2. Moyens mis en œuvre pour supprimer la douleur (indiquez les noms et les modalités d’utilisation des différents produits ou méthodes) :

anesthésique : analgésique : anti-inflammatoire : autres :

3. Aucun traitement n’est utilisé pour supprimer la douleur :

aucune méthode n’est disponible : les méthodes disponibles interfèrent avec l’étude : justifiez :

4. Durée de la période pendant laquelle les animaux sont susceptibles de ressentir la douleur :

5. Définissez votre point limite* expérimental :

* pour plus de renseignements voir : http://ethique.ipbs.fr/sdv/ethiqueexp.html

6. Mesure prise pour mettre un terme à la douleur si elle apparaît excessive :

ECHELLE DE DOULEUR EN EXPÉRIMENTATION :

Degré 0 : Interventions et manipulations sur des animaux qui n'occasionnent aucune douleur, aucun mal ou dommage, qui ne provoquent pas de grande anxiété et qui ne perturbent pas notablement leur état général. Hébergement dans des conditions normales.Exemple : Prélèvement de salive ou d'urine avec ou sans sédation des animaux, en petites quantités (à l'exception de l'urine) en intervalles et fréquences qui ne causent pas d'inconvénients aux animaux

Degré 1 : Interventions et manipulations sur des animaux qui occasionnent une douleur légère et de courte durée.Exemples : Application de bactéries ou de virus rendus inoffensifs, sans exposition ultérieure, pour tester la réponse immunitaire entraînant seulement une réaction inflammatoire légère et locale.Exemples : Biopsies cutanées; cathétérismes simples dans des vaisseaux sanguins périphériques.

Degré 2 : Interventions et manipulations qui occasionnent une douleur moyenne et de courte durée ou une douleur légère de durée moyenne à longue, qui provoquent une grande anxiété et qui induisent un trouble notable de l'état général.Exemples : Mesure de la concentration de substances dans le cerveau chez le rat par une méthode de microdialyse ou de sondes à demeure.Exemples : Etudes comprenant une diète non physiologique provoquant des symptômes cliniques manifestes.

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Version 6 – Février 2012Degré 3 : Interventions et manipulations qui occasionnent aux animaux une douleur sévère à très sévère ou une douleur moyenne de durée moyenne à longue, qui provoquent une anxiété importante et persistante et qui induisent un trouble important et persistant de l'état général.Exemples : Immobilisation de rongeurs pendant plusieurs jours; Immobilisation totale de rats en vue de provoquer des ulcères.Exemples : Utilisation d’animaux transgéniques avec des signes cliniques ou des troubles graves.

Fait à : Le (jj/mm/aa),

Signataire :      

Extrait Directive Européenne 2010/63/UE

Article 15 Classification des procédures selon leur degré de gravité 1. Les États membres veillent à ce que toutes les procédures soient réparties, cas par cas, en classe «sans réanimation», «légère», «modérée» ou «sévère» sur la base des critères de classification énoncés à l’annexe VIII. 2. Sous réserve du recours à la clause de sauvegarde figurant à l’article 55, paragraphe 3, les États membres veillent à ce qu’une procédure ne soit pas exécutée si elle implique une douleur, une souffrance ou une angoisse intense susceptible de se prolonger sans rémission possible.

ANNEXE VIII CLASSIFICATION DES PROCÉDURES SELON LEUR DEGRÉ DE GRAVITÉ Le degré de gravité d’une procédure est déterminé en fonction de l’intensité de la douleur, de la souffrance, de l’angoisse ou du dommage durable qu’un animal donné risque de subir au cours de la procédure. Section I: Classes de gravité Sans réanimation Les procédures menées intégralement sous anesthésie générale, au terme desquelles l’animal ne reprend pas conscience, relèvent de la classe «sans réanimation». Légère Les procédures en raison desquelles les animaux sont susceptibles d’éprouver une douleur, une souffrance ou une angoisse légère de courte durée, ainsi que celles sans incidence significative sur le bien-être ou l’état général des animaux, relèvent de la classe «légère». Modérée Les procédures en raison desquelles les animaux sont susceptibles d’éprouver une douleur, une souffrance ou une angoisse modérée de courte durée ou une douleur, une souffrance ou une angoisse légère de longue durée, ainsi que celles susceptibles d’avoir une incidence modérée sur le bien-être ou l’état général des animaux, relèvent de la classe «modérée».

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Version 6 – Février 2012

Sévère Les procédures en raison desquelles les animaux sont susceptibles d’éprouver une douleur, une souffrance ou une angoisse intense ou une douleur, une souffrance ou une angoisse modérée de longue durée, ainsi que celles susceptibles d’avoir une incidence grave sur le bien-être ou l’état général des animaux, relèvent de la classe «sévère». Section II: Critères de classification La détermination d’une classe de gravité tient compte de toute intervention ou manipulation concernant l’animal dans le cadre d’une procédure donnée. Elle est fondée sur les effets les plus graves que risque de subir un animal donné après mise en oeuvre de toutes les mesures de raffinement appropriées. Lors de la détermination d’une classe de gravité, le type de procédure et un certain nombre d’autres facteurs sont pris en compte. Tous ces facteurs sont pris en compte cas par cas. Les facteurs ayant trait à la procédure sont les suivants: — type de manipulation, — nature et intensité de la douleur, de la souffrance, de l’angoisse ou du dommage durable causé par (tous les éléments de) la procédure; durée, fréquence et multiplicité des techniques utilisées, — souffrance cumulée dans le cadre d’une procédure, — impossibilité de manifester des comportements naturels, y compris restrictions portant sur les normes en matière d’hébergement, d’élevage et de soins. La section III contient des exemples de procédures assignées à chacune des classes de gravité sur la base de facteurs liés uniquement au type de procédure. Ces exemples sont une première indication de la classification qui serait la plus appropriée pour un type de procédure donné.FR L 276/76 Journal officiel de l’Union européenne 20.10.2010Toutefois, aux fins de la détermination définitive de la classe de gravité d’une procédure, il y a lieu de tenir compte des facteurs additionnels ci-après, à évaluer cas par cas: — type d’espèce et génotype, — stade de développement, âge et sexe de l’animal, — niveau d’apprentissage de la procédure atteint par l’animal, — si l’animal doit être réutilisé, gravité réelle des procédures antérieures, — méthodes utilisées pour réduire ou supprimer la douleur, la souffrance et l’angoisse, y compris le raffinement des conditions d’hébergement, d’élevage et de soins, — points limites adaptés.

Section III: Exemples de différents types de procédures définies selon chaque classe de gravité sur la base de facteurs liés au type de procédure. 1. Légère: a) anesthésie, sauf si elle est exclusivement destinée à la mise à mort; b) étude pharmacocinétique dans laquelle une dose unique est administrée, un nombre restreint d’échantillons sanguins sont prélevés (au total < 10 % du volume sanguin) et la substance n’est pas censée avoir d’effet négatif détectable; c) imagerie non invasive (par exemple, IRM) avec sédation ou anesthésie appropriée; d) procédures superficielles, par exemple biopsies de l’oreille et de la queue, implantation sous-cutanée non chirurgicale de pompes miniatures et transpondeurs; e) utilisation d’appareils externes de télémétrie qui n’entraînent que des troubles mineurs chez l’animal ou qui n’ont qu’une incidence mineure sur son activité normale et son comportement normal;

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Version 6 – Février 2012f) administration d’une substance par voie sous-cutanée, intramusculaire ou intrapéritonéale, par gavage et par voie intraveineuse via les vaisseaux sanguins superficiels, lorsque la substance n’a qu’une incidence légère sur l’animal et lorsque les volumes administrés sont dans des limites appropriées à la taille et à l’espèce de l’animal; g) induction de tumeurs, ou tumeurs spontanées, qui n’ont pas d’effet clinique négatif détectable (par exemple, petits nodules sous-cutanés non invasifs); h) élevage d’animaux génétiquement modifiés dans le but d’obtenir un phénotype ayant des effets légers; i) régime alimentaire modifié qui ne répond pas à tous les besoins nutritionnels de l’animal et est susceptible d’entraîner une anomalie clinique légère pendant la période couverte par l’étude; j) confinement de courte durée (< 24 h) en cage métabolique; k) études comportant, pendant une courte durée, la privation de congénères pour des espèces socialement développées et l’isolement en cage individuelle pour les rats ou les souris adultes;FR 20.10.2010 Journal officiel de l’Union européenne L 276/77l) modèles exposant l’animal à des stimuli désagréables qui sont brièvement associés à une douleur, une souffrance ou une angoisse légère et auxquels l’animal est en mesure d’échapper; m) la combinaison ou l’accumulation des exemples ci-après peut aboutir à une classification «légère»: i) évaluation de la composition du corps au moyen de mesures non invasives, avec confinement minimal; ii) électrocardiogramme au moyen de techniques non invasives, avec confinement minimal ou sans confinement d’animaux acclimatés; iii) utilisation d’appareils externes de télémétrie qui sont censés n’entraîner aucun trouble chez des animaux socialement adaptés et qui n’ont aucune incidence sur leur activité normale et leur comportement normal; iv) élevage d’animaux génétiquement modifiés censés ne pas avoir de phénotype négatif cliniquement détectable; v) ajout de marqueurs inertes dans les aliments afin de suivre la digestion; vi) jeûne forcé pendant moins de 24 heures chez le rat adulte; vii) essais en plein champ. 2. Modérée: a) application fréquente de substances d’essai produisant des effets cliniques modérés et prélèvements d’échantillons sanguins (> 10 % du volume sanguin) chez un animal conscient pendant quelques jours, sans reconstitution du volume sanguin; b) études de détermination des plages de concentrations présentant une toxicité aiguë, essais de toxicité chronique/de cancérogénicité, dont le point limite n’est pas la mort; c) chirurgie sous anesthésie générale et analgésie appropriée, associée à une douleur ou une souffrance postopératoire ou à un trouble de l’état général. Exemples: thoracotomie, craniotomie, laparotomie, orchidectomie, lymphadenectomie, thyroïdectomie, chirurgie orthopédique avec stabilisation effective et gestion des plaies, transplantation d’organes avec gestion du rejet, implantation chirurgicale de cathéters ou de dispositifs biomédicaux (par exemple, émetteurs télémétriques, pompes miniatures, etc.); d) modèles pour l’induction de tumeurs, ou tumeurs spontanées, susceptibles de causer une douleur ou une angoisse modérée ou d’avoir une incidence modérée sur le comportement normal; e) irradiation ou chimiothérapie avec une dose sublétale ou une dose normalement létale mais avec reconstitution du système immunitaire. Les effets négatifs escomptés devraient être légers ou modérés et de courte durée (< 5 jours); f) élevage d’animaux génétiquement modifiés dans le but d’obtenir un phénotype ayant des effets modérés; g) création d’animaux génétiquement modifiés par des procédures chirurgicales; h) utilisation de cages métaboliques entraînant une limitation modérée de la liberté de mouvement pendant une période prolongée (jusqu’à 5 jours); i) études impliquant un régime alimentaire modifié qui ne répond pas à tous les besoins nutritionnels de l’animal et est susceptible d’entraîner une anomalie clinique modérée pendant la période couverte par l’étude; j) jeûne forcé pendant 48 heures chez le rat adulte; k) déclenchement de réactions de fuite ou d’évitement alors que l’animal n’est pas en mesure de s’échapper ou d’éviter le stimulus, susceptibles de causer une angoisse modérée.FR L 276/78 Journal officiel de l’Union européenne 20.10.20103. Sévère: a) essais de toxicité dont le point limite est la mort ou susceptibles d’entraîner la mort et de causer des états pathologiques graves. Par exemple, essai de toxicité aiguë au moyen d’une dose unique (voir OCDE, lignes directrices pour les essais);

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Version 6 – Février 2012b) essais de dispositifs dont la défaillance peut causer une douleur, une angoisse ou une souffrance intense chez l’animal (par exemple, dispositifs d’assistance cardiaque); c) essai d’activité d’un vaccin caractérisé par un trouble persistant de l’état général de l’animal, une maladie progressive mortelle, associés à une douleur, une angoisse ou une souffrance modérée de longue durée; d) irradiation ou chimiothérapie avec une dose létale sans reconstitution du système immunitaire ou avec reconstitution et déclenchement d’une maladie induite par le rejet de la greffe; e) modèles avec induction de tumeurs, ou avec tumeurs spontanées, susceptibles de provoquer une maladie progressive mortelle associée à une douleur, une angoisse ou une souffrance modérée de longue durée. Par exemple: tumeurs entraînant une cachexie, tumeurs osseuses invasives, tumeurs avec propagation métastasique et tumeurs avec ulcération; f) interventions chirurgicales ou autres sous anesthésie générale, susceptibles de causer une douleur, une souffrance ou une angoisse postopératoire intense ou modérée et persistante et un trouble persistant de l’état général de l’animal. Fractures instables provoquées, thoracotomie sans analgésie appropriée ou traumatisme visant à entraîner une défaillance multiple d’organes; g) transplantation d’organe dans le cadre de laquelle le rejet est susceptible de causer une angoisse intense ou un trouble grave de l’état général de l’animal (par exemple, xénotransplantation); h) élevage d’animaux atteints de troubles génétiques, susceptibles de présenter un trouble grave et persistant de l’état général, par exemple, maladie de Huntington, dystrophie musculaire, névrite chronique récurrente; i) utilisation de cages métaboliques entraînant une limitation importante de la liberté de mouvement pendant une période prolongée; j) chocs électriques auxquels l’animal ne peut échapper (par exemple, pour provoquer une impuissance acquise); k) isolement complet d’espèces sociables (par exemple, les chiens et les primates non humains) pendant des périodes prolongées; l) stress d’immobilisation en vue de provoquer des ulcères gastriques ou une défaillance cardiaque chez le rat; m) test de la nage forcée ou de l’exercice forcé dont le point limite est l’épuisement.

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