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90581 (10/2016) CHRONIQUES 1-2 | PERSPECTIVES – AUTOMNE 2016 Bien que le trimestre ait été marqué par un choc géopolitique sans précédent depuis des années, les marchés ont gardé leur calme et généré des gains non négligeables pour les investisseurs. 3-4 | LA SOMME DES PARTIES – UN PORTEFEUILLE À L’IMAGE DU MONDE Se tenir informé des tendances du marché s’avère difficile et chronophage étant donné leur complexité et le fait qu’elles évoluent constamment. 5 | APERÇU DU TRIMESTRE Aperçu des événements survenus sur les marchés mondiaux au dernier trimestre 6 | FAITS ET CHIFFRES Concours de peintures canadiennes de RBC 568 candidatures. 15 finalistes. Un gagnant. EN COULISSE GESTION DE PORTEFEUILLES RBC AUTOMNE 2016 Perspectives – Automne 2016 L’un des chocs géopolitiques les plus surprenants et les plus importants des dernières années s’est produit durant le trimestre : la décision du Royaume-Uni de se retirer de l’Union européenne (Brexit). Il est donc remarquable que les marchés financiers aient procuré des gains appréciables aux investisseurs et fait preuve de calme. Les données économiques se sont améliorées au cours de l’été, les risques de baisse ont un peu diminué à l’échelle mondiale et le déclin des taux obligataires durant la période a semblé attiser la quête de rendement, ce qui a entraîné une réduction des écarts de taux et une hausse des valorisations des actions. Diminution des risques de baisse Les risques qui pèsent sur l’économie et les marchés mondiaux ont effectivement diminué, sans toutefois disparaître. Les risques liés au cycle économique sont toujours prédominants, mais un peu moins prononcés qu’avant. En Chine, les risques d’un ralentissement restent considérables, mais les marchés de l’habitation et des titres d’emprunt nous apparaissent moins préoccupants. Les risques liés à la dette mondiale sont importants, mais ne semblent pas sur le point d’être déclenchés. Par-dessus tout, le risque d’un nouveau recul attribuable aux marchés émergents ou aux prix des marchandises s’est progressivement affaibli au cours des derniers trimestres. L’apathie inhabituelle des marchés suscite toutefois une légère appréhension et il semble raisonnable de prévoir un parcours un peu plus cahoteux, surtout compte tenu des nombreux risques d’événements à venir cet automne. En dépit des nombreux motifs d’inquiétude, notre scénario de base est celui où l’économie parvient à surmonter ces difficultés et à poursuivre sa croissance, quoique lentement. Le vote inattendu des Britanniques pour une sortie de l’Union européenne (UE) s’est jusqu’à maintenant révélé moins problématique pour les marchés et les économies que ce que l’on craignait. L’incidence économique du Brexit au-delà des frontières du Royaume-Uni a été à peu près nulle, du moins pour le moment. La principale conséquence mondiale est une nouvelle hausse des risques politiques, alors que l’incertitude quant aux politiques s’accentue et que des pressions populistes apparaissent ailleurs. La vitesse de croisière de l’économie demeure lente Sept ans après la crise financière, les investisseurs commencent peut-être à comprendre que le contexte de faible croissance et d’inflation peu élevée est de nature structurelle et devrait donc persister. Nos prévisions de croissance restent fortement influencées par l’expérience vécue depuis la crise financière. Nous croyons en effet que la vitesse de croisière de l’économie demeure faible pour diverses raisons. Fort heureusement, certaines entraves temporaires récentes s’estompent, comme l’assouplissement des conditions financières tendues, mais le Brexit est un nouveau risque et l’incertitude entourant les politiques a sans contredit augmenté. En bref, il est peu probable que la croissance mondiale soit sur le point de sortir complètement de son ornière.

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Page 1: EN COULISSE - RBC Banque Royale...En reconnaissance des contraintes persistantes qui pèsent sur la croissance, nos prévisions pour les pays développés ont été révisées en légère

90581 (10/2016)

CHRONIQUES1-2 | PERSPECTIVES – AUTOMNE 2016Bien que le trimestre ait été marqué par un choc

géopolitique sans précédent depuis des années, les

marchés ont gardé leur calme et généré des gains non

négligeables pour les investisseurs.

3-4 | LA SOMME DES PARTIES – UN PORTEFEUILLE À L’IMAGE DU MONDESe tenir informé des tendances du marché s’avère

difficile et chronophage étant donné leur complexité

et le fait qu’elles évoluent constamment.

5 | APERÇU DU TRIMESTREAperçu des événements survenus sur les marchés mondiaux au dernier trimestre

6 | FAITS ET CHIFFRESConcours de peintures canadiennes de RBC

568 candidatures. 15 finalistes. Un gagnant.

EN COULISSEGESTION DE PORTEFEUILLES RBC

AUTOMNE 2016

Perspectives – Automne 2016L’un des chocs géopolitiques les plus surprenants et les plus importants des dernières années s’est produit durant le trimestre : la décision du Royaume-Uni de se retirer de l’Union européenne (Brexit). Il est donc remarquable que les marchés financiers aient procuré des gains appréciables aux investisseurs et fait preuve de calme. Les données économiques se sont améliorées au cours de l’été, les risques de baisse ont un peu diminué à l’échelle mondiale et le déclin des taux obligataires durant la période a semblé attiser la quête de rendement, ce qui a entraîné une réduction des écarts de taux et une hausse des valorisations des actions.

Diminution des risques de baisse Les risques qui pèsent sur l’économie et les marchés mondiaux ont effectivement diminué, sans toutefois disparaître. Les risques liés au cycle économique sont toujours prédominants, mais un peu moins prononcés qu’avant. En Chine, les risques d’un ralentissement restent considérables, mais les marchés de l’habitation et des titres d’emprunt nous apparaissent moins préoccupants. Les risques liés à la dette mondiale sont importants, mais ne semblent pas sur le point d’être déclenchés. Par-dessus tout, le risque d’un nouveau recul attribuable aux marchés émergents ou aux prix des marchandises s’est progressivement affaibli au cours des derniers trimestres. L’apathie inhabituelle des marchés suscite toutefois une légère appréhension et il semble raisonnable de prévoir un parcours un peu plus cahoteux, surtout compte tenu des nombreux risques d’événements à venir cet automne. En dépit des nombreux motifs d’inquiétude, notre scénario de base est celui où l’économie parvient à surmonter ces difficultés et à poursuivre sa croissance, quoique lentement.

Le vote inattendu des Britanniques pour une sortie de l’Union européenne (UE) s’est jusqu’à maintenant révélé moins problématique pour les marchés et les économies que ce que l’on craignait. L’incidence

économique du Brexit au-delà des frontières du Royaume-Uni a été à peu près nulle, du moins pour le moment. La principale conséquence mondiale est une nouvelle hausse des risques politiques, alors que l’incertitude quant aux politiques s’accentue et que des pressions populistes apparaissent ailleurs.

La vitesse de croisière de l’économie demeure lente Sept ans après la crise financière, les investisseurs commencent peut-être à comprendre que le contexte de faible croissance et d’inflation peu élevée est de nature structurelle et devrait donc persister. Nos prévisions de croissance restent fortement influencées par l’expérience vécue depuis la crise financière. Nous croyons en effet que la vitesse de croisière de l’économie demeure faible pour diverses raisons. Fort heureusement, certaines entraves temporaires récentes s’estompent, comme l’assouplissement des conditions financières tendues, mais le Brexit est un nouveau risque et l’incertitude entourant les politiques a sans contredit augmenté. En bref, il est peu probable que la croissance mondiale soit sur le point de sortir complètement de son ornière.

Page 2: EN COULISSE - RBC Banque Royale...En reconnaissance des contraintes persistantes qui pèsent sur la croissance, nos prévisions pour les pays développés ont été révisées en légère

En reconnaissance des contraintes persistantes qui pèsent sur la croissance, nos prévisions pour les pays développés ont été révisées en légère baisse ce trimestre, et sont un peu inférieures au consensus. En revanche, nos prévisions de croissance pour les marchés émergents ont été revues un peu à la hausse, de sorte que, fait inhabituel, nos attentes pour 2016 dépassent quelque peu celles du consensus.

Le marché haussier du dollar américain n’est pas encore terminé Nous continuons de prévoir une reprise de la tendance haussière du dollar américain. Les divergences entre les politiques des banques centrales perdent peut-être de leur importance, mais des facteurs comme la croissance économique relative devraient se faire jour pour justifier une nouvelle appréciation du dollar américain. Au Japon et en Europe, d’énormes sorties de capitaux et une augmentation des coûts de couverture exerceront sans doute des pressions à la baisse sur le yen et l’euro. Parallèlement, la livre sera minée par des questions entourant la sortie du pays de l’UE. L’économie du Canada n’a connu jusqu’à maintenant qu’un léger ajustement, et nous tablons sur un nouveau repli du huard.

L’inflation s’oriente à la hausseL’inflation mondiale reste basse selon les normes historiques. Cette faiblesse est toutefois partiellement trompeuse, car elle incarne les vestiges du choc des marchandises qui plombent encore les taux d’inflation globale. Les niveaux d’inflation de base, qui traduisent plus fidèlement les conditions économiques générales, sont beaucoup plus près des normales. Nous prévoyons une normalisation progressive des taux d’inflation globale, qui s’affranchiront des répercussions du choc des marchandises et convergeront vers les niveaux d’inflation de base actuels. Notre prévision dépasse légèrement celle du consensus.

Les banques centrales toujours au cœur des préoccupationsLa Réserve fédérale américaine (Fed) continue d’aller de l’avant avec son plan visant à relever légèrement le taux des fonds fédéraux. Une hausse des taux est considérée comme plus probable qu’improbable d’ici la fin de 2016. Un léger resserrement par la Fed nous apparaît justifié et aurait donc, au pire, des effets sans gravité sur les actifs à risque. Cependant, il convient de ne pas perdre de vue que les marchés financiers ont pâti dans les mois qui ont suivi la dernière hausse des taux.

À l’échelle mondiale, de nombreuses banques centrales s’emploient encore à honorer de précédents engagements en matière d’assouplissement quantitatif, et certaines continuent de multiplier leurs promesses. La Banque d’Angleterre a recommencé à acheter des obligations de sociétés depuis le Brexit, tandis que la Banque du Japon a accentué le rythme de ses achats d’actifs ce printemps. La Banque centrale européenne poursuit également son propre programme d’achats d’obligations. Les taux obligataires sont donc encore soumis à de grandes forces baissières.

De nombreux organismes internationaux continuent de militer en faveur de nouvelles mesures budgétaires afin d’alléger les pressions sur les banques centrales surchargées. Nous appuyons tout effort en ce sens, pourvu que la stimulation soit mise en œuvre dans des secteurs dotés d’un multiplicateur budgétaire élevé, comme les investissements en infrastructure.

Un accroissement des taux obligataires toujours prévuLe monde reste prisonnier d’un contexte d’extrême faiblesse des taux d’intérêt compte tenu de la croissance économique morose et de l’inflation peu élevée, et de facteurs comme le vieillissement de la population, la forte inégalité des revenus, les niveaux d’endettement élevés et la pénurie d’actifs sûrs. Les taux obligataires mondiaux ont chuté à des creux records pendant le trimestre, et certains marchés d’obligations affichent des taux négatifs même dans la partie éloignée de la courbe de rendement. D’après nos modèles, les taux obligataires devraient quitter ces niveaux anormalement bas, mais tout ajustement à court terme sera limité par la lenteur actuelle de la croissance économique. Même si un léger regain d’inflation et une ou deux hausses de taux par la Fed sont susceptibles de stimuler les taux obligataires, un retour aux normales historiques semble très improbable au cours de la période envisagée.

Progression continue des actionsLes actions mondiales ont poursuivi leur progression au cours du trimestre, soutenues par une amélioration des marchés du crédit, des données économiques supérieures aux attentes et le bas niveau des taux d’intérêt. Ces facteurs ont permis aux marchés boursiers de faire fi du Brexit qui, selon de nombreux investisseurs, devait avoir une incidence négative généralisée.

Les investisseurs ont été étonnés par la fermeté du marché boursier au cours des derniers trimestres, puisque de nombreux indicateurs laissent supposer que les actions sont désormais surévaluées. Cependant, les huit mesures d’évaluation que nous surveillons indiquent, en moyenne, que les cours boursiers sont à peu près conformes aux normes historiques. C’est pourquoi nous ne partageons pas l’avis du marché selon lequel les actions sont surévaluées.

Les valorisations pourraient encore augmenter, mais la croissance des bénéfices sera essentielle à toute progression importante et durable des actions. Heureusement, les deux principaux obstacles aux bénéfices des sociétés depuis la fin de 2014, soit l’effondrement des prix du pétrole et le raffermissement du dollar américain, ont diminué, ce qui devrait permettre une reprise de la croissance des profits au cours des prochains trimestres.

Pas de changement à la répartition de l’actifNous continuons de recommander une légère surpondération des actions. Ce choix s’explique d’abord par les valorisations supérieures des actions par rapport à celles des obligations, et aussi par notre opinion selon laquelle de nouveaux progrès économiques restent plus probables qu’improbables, surtout compte tenu du léger recul des risques de baisse. Même une croissance économique modeste devrait suffire à susciter une légère hausse des taux d’intérêt, ce qui freinera les placements à revenu fixe. Les coupons sont à ce point faibles qu’ils n’offrent guère de protection contre les pertes en capital découlant de la moindre augmentation des taux obligataires. Nous prévoyons des rendements totaux négatifs pour les obligations d’État à 10 ans dans toutes les principales régions développées au cours de l’année à venir. Nous restons donc sous-pondérés en titres à revenu fixe. Pour un portefeuille mondial équilibré, nous recommandons actuellement la répartition de l’actif suivante : 60 % en actions (position neutre stratégique : 55 %), 37 % en titres à revenu fixe (position neutre stratégique : 43 %) et le reste en liquidités.

2 GESTION DE PORTEFEUILLES RBC AUTOMNE 2016

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La somme des parties – Un portefeuille à l’image du mondeAujourd’hui, les marchés mondiaux sont extrêmement complexes. Pour n’importe quel investisseur, se tenir informé des tendances du marché s’avère difficile et chronophage étant donné qu’elles évoluent constamment. L’économie mondiale, les taux d’intérêt, les devises, les bénéfices des sociétés, les valorisations boursières et le niveau de liquidité changent sans cesse et font partie des éléments qui déterminent les rendements et la volatilité. Les décisions de placement fondées sur ces facteurs doivent être réévaluées et rajustées à mesure que les conditions se modifient. Un placement auprès de Gestion de portefeuilles RBC apporte une solution simple à cet épineux problème.

Une expertise régionale dans l’ensemble des catégories d’actifs Gestion de portefeuilles RBC élabore ses portefeuilles à l’aide de fonds communs de placement de RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA) qui investissent dans un éventail varié de catégories d’actifs et de régions. Dans cette structure multifonds diversifiée, chaque gestionnaire de portefeuille se concentre sur la façon dont les tendances du marché influencent la catégorie d’actif, la région ou le secteur dont il est responsable. Les groupes de fonds qui constituent chaque portefeuille de Gestion de portefeuilles RBC visent à tirer parti de l’expertise et de l’expérience de toute l’équipe de gestion. Ces combinaisons de fonds complémentaires correspondent à six profils d’investisseurs précis, allant de Trésorerie à Croissance dynamique.

Perspectives macroéconomiquesLe Comité des stratégies de placement RBC GMA (CSPR) a pour mandat de formuler et de communiquer les prévisions de RBC pour l’économie et les placements. Le CSPR évalue la conjoncture budgétaire et monétaire mondiale, la croissance économique et l’inflation futures, ainsi que l’orientation prévue des taux d’intérêt, des principales devises, des bénéfices des entreprises, les valorisations et les cours boursiers. De son côté, le Comité de la politique de placement RBC GMA (CPPR), qui supervise la composition de l’actif des profils de Gestion de portefeuilles RBC, passe régulièrement en revue la répartition actuelle de l’actif des fonds, en tenant compte des conditions du marché, et apporte des changements tactiques afin de profiter des occasions à court terme.

Le récent référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (communément connu sous le nom de Brexit) et le résultat du vote montrent bien que la diversification permet

d’atténuer la volatilité générale du marché. Le tableau ci-dessous présente l’incidence du référendum sur le Brexit sur Gestion de portefeuilles RBC avant et après la publication des résultats. Ayant déjà pris en compte la probabilité du Brexit et prévu que les perturbations sur le marché seraient de courte durée, le CPPR a jugé qu’il n’était pas nécessaire de recommander un ajustement immédiat des portefeuilles.

Rééquilibrage et saisie des occasions générées par les fluctuations du marchéL’examen du portefeuille ne se fait pas uniquement quand un événement provoque des réactions sur le marché, comme le référendum sur le Brexit. Gestion de portefeuilles RBC effectue un suivi périodique des portefeuilles et les rééquilibre activement quand les circonstances l’exigent. Ainsi, étant donné que les fonds compris dans un portefeuille génèrent des rendements différents, la composition globale du portefeuille change. Sans intervention, le portefeuille dévie alors de son profil risque/rendement. Par conséquent, Gestion de portefeuilles RBC revoit régulièrement la répartition de l’actif, afin que chaque portefeuille demeure conforme à ses objectifs. La décision qui consiste à corriger la dérive d’un portefeuilles est prise de façon délibérée, car on laisse parfois le portefeuille s’éloigner légèrement de la répartition cible. C’est le cas lorsque nous estimons que les conditions ayant entraîné la dérive existeront encore un certain temps et que le fait de corriger la dérive plus tard aura un effet bénéfique sur le taux de rendement des investisseurs.

Rendement de Gestion de portefeuilles RBC* durant la période du référendum sur le Brexit

Trésorerie Revenu Prudence Équilibré Croissance Croissance dynamique

Juin 0,46 % 0,52 % 0,07 % -0,49 % -0,89 % -1,58 %

Juillet 1,65 % 1,35 % 2,01 % 2,94 % 3,71 % 4,59 %

Le vote du 23 juin sur le Brexit a effectivement contribué aux rendements négatifs des profils Équilibré, Croissance et Croissance dynamique en juin, mais tous les profils d’investisseurs de Gestion de portefeuilles RBC ont clos le mois de juillet à des niveaux nettement supérieurs à ceux relevés avant le référendum. Les taux de rendement indiqués correspondent aux rendements globaux après déduction des frais relatifs au programme pour un compte de 100 000 $. Pour les périodes de 1, 3, 5 et 10 ans terminées le 31 août 2016, les données standard sur le rendement de Gestion de portefeuilles RBC sont les suivantes : Trésorerie : 6,3 %, 5,4 %, 4,7 % et 4,1 % ; Revenu : 4,6 %, 5,1 %, 4,4 % et 3,6 % ; Prudence : 5,4 %, 6,7 %, 6,2 % et 4 % ; Équilibré : 5,8 %, 8,3 %, 7,7 % et 3,9 % ; Croissance : 6,5 %, 9,5 %, 8,9 % et 4 % ; Croissance dynamique : 6,9 %, 11 %, 10,5 % et 3,9 %.

Renseignements à l’intention des investisseurs

3 GESTION DE PORTEFEUILLES RBC AUTOMNE 2016

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RBC GMA possède sept bureaux situés dans les principaux marchés du monde. Son équipe chevronnée de gestion mondiale de fonds et de recherche compte sur le terrain plus de 300 experts en placement ayant acquis une spécialisation sectorielle.

VANCOUVER

PHILLIPS, HAGER & NORTH GESTION DE PLACEMENTS§§ Titres à revenu fixe canadiens§§ Actions canadiennes§§ Obligations à rendement élevé

et obligations de sociétés

TORONTO

RBC GESTION MONDIALE D’ACTIFS INC.§§ Titres à revenu fixe canadiens§§ Obligations à rendement élevé

et obligations de sociétés§§ Actions canadiennes §§ Actions américaines§§ Ressources et métaux précieux mondiaux§§ Solutions en devises§§ Placements quantitatifs

LONDRES

RBC GLOBAL ASSET MANAGEMENT (UK) LIMITED§§ Obligations mondiales§§ Actions européennes§§ Actions mondiales§§ Actions de marchés émergents§§ Obligations de marchés émergents§§ Actions internationales

BLUEBAY ASSET MANAGEMENT LLP§§ Titres à revenu fixe des marchés

mondiaux et émergents

HONG KONG

RBC INVESTMENT MANAGEMENT (ASIA) LIMITED §§ Actions asiatiques§§ Actions japonaises

MINNEAPOLIS, CHICAGO, BOSTON

RBC GLOBAL ASSET MANAGEMENT (U.S.) INC.§§ Obligations d’État américaines§§ Obligations de sociétés américaines§§ Actions de sociétés américaines

à petite capitalisation§§ Actions de sociétés américaines

à moyenne capitalisation§§ Actions de sociétés américaines

à grande capitalisation

Recherche mondiale – Expertise locale de RBC GMA

Une solution simple de grande valeurChaque marché est le marché local de la personne qui y vit et y fait affaire. Nous nous appuyons sur un vaste réseau mondial d’experts locaux et sur leurs connaissances spécialisées pour trouver de bonnes idées de placement. C’est de cette philosophie que vous profitez en investissant auprès de Gestion de portefeuilles RBC. La gestion de la composition de l’actif qui s’aligne sur nos prévisions mondiales et une approche réfléchie pour rééquilibrer chaque portefeuille permettent à Gestion de portefeuilles RBC de maintenir votre placement sur la bonne voie à long terme.

GESTION DE PORTEFEUILLES RBC AUTOMNE 2016 4

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Graphiques intéressants

Il est impossible d’investir directement dans un indice. Les graphiques ne tiennent pas compte des frais liés aux opérations, des frais de gestion et des taxes ou impôts. Si ces coûts et ces frais étaient pris en compte, les rendements seraient plus bas. Les rendements antérieurs ne sont pas garants des résultats futurs. Toutes les données sont en date du 30 septembre 2016.

Taux d’intérêt au Canada (En %)

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Source : Banque du Canada

Actions canadiennes (Indice composé S&P/TSX)

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Source : Bourse de Toronto

Actions américaines (Indice S&P 500)

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6,0 Obligations à long terme (10 ans et plus)Bons du Trésor à 91 jours

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Source : Standard & Poor’s

Actions internationales (Indice MSCI EAEO)

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6,0 Obligations à long terme (10 ans et plus)Bons du Trésor à 91 jours

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Source : MSCI

Résumé des trois derniers mois Titres à revenu fixe

Les banques centrales des quatre coins du monde ont maintenu les taux à court terme à des niveaux extrêmement bas en vue de stimuler la consommation et l’expansion des entreprises. Ainsi, le Royaume-Uni a abaissé son taux de référence, qui était déjà faible, à 0,25 %, dans le but de préserver la santé de son économie après que le pays eut voté en faveur d’une sortie de l’Union européenne. La Réserve fédérale américaine a laissé son taux de référence inchangé en septembre, mentionnant les risques qui continuent de miner la croissance mondiale. La Banque du Canada n’a pas modifié son taux de référence, qui se situe à 0,5 % depuis plus d’un an. L’indice des obligations universelles FTSE TMX Canada, qui constitue la référence, a augmenté de 1,2 % et l’indice mondial d’obligations gouvernementales Citigroup (USD – Couvert) est resté le même.

Actions canadiennes

Après la vigueur du premier semestre de 2016, le marché boursier canadien a affiché des résultats volatils, mais positifs au troisième trimestre : forte hausse en juillet, stagnation en août, volatilité en septembre. Les banques canadiennes ont enregistré les meilleurs rendements dans le secteur de la finance, étant donné que les préoccupations concernant les provisions pour prêts aux sociétés d’énergie ont continué de se dissiper et que l’activité sur les marchés financiers a été robuste. Les compagnies d’assurance ont pâti de résultats financiers peu brillants. L’indice composé S&P/TSX a fini le trimestre en hausse de 5,5 %.

Actions américaines

Le marché américain est moins touché par les marchandises que le marché canadien, mais il dépend des attentes à l’égard des taux d’intérêt (une hausse des taux d’intérêt peut freiner la consommation et celle-ci étant capitale pour le pays, un possible relèvement des taux inquiète le marché boursier américain). À l’approche de la réunion de la Fed en septembre, l’amélioration des données économiques des États-Unis a renforcé les arguments en faveur d’une hausse des taux provoquant de la volatilité sur les marchés. Au final, le taux de référence n’a pas été modifié. L’indice S&P 500 a fini le trimestre en hausse de 5,5 %.

Actions internationales

Les actions de l’Europe et des marchés émergents ont commencé le trimestre en lion, avant d’être minées par la volatilité en septembre. Juste après le référendum sur le Brexit, la zone euro s’est redressée, mais la croissance des économies demeure modeste. Bien que la Banque centrale européenne et la Banque du Japon poursuivent leurs programmes d’assouplissement quantitatif d’envergure et aient récemment porté les taux d’intérêt en territoire négatif, il n’y a pas encore eu de raffermissement notable de la croissance. L’indice MSCI EAEO a augmenté de 7,8 %, tandis que l’indice MSCI Marchés émergents a progressé de 10,5 %.

Tous les rendements sont exprimés en $ CA, sauf indication contraire. Les rendements des indices canadiens et américains ainsi que de l’indice MSCI EAEO et de l’indice MSCI Marchés émergents constituent des rendements globaux.

Aperçu du trimestre

5 GESTION DE PORTEFEUILLES RBC AUTOMNE 2016

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Pour voir les tableaux gagnants des années antérieures et lire leur description, allez à rbc.com/concoursdepeintures.

Concours de peintures canadiennes de RBC568 candidatures. 15 finalistes. Un gagnant. Le 20 septembre, en collaboration avec la Canadian Art Foundation, RBC a désigné Brian Hunter de Winnipeg comme gagnant national du 18e Concours annuel de peintures canadiennes RBC. M. Hunter a décroché un prix de 25 000 $ pour son œuvre originale intitulée « Two empty trays mounted vertically ». En plus de ce prix, le tableau de M. Hunter ira enrichir la collection d’art de RBC.

Des mentions honorables ont été accordées à Nika Fontaine de Montréal pour « Schnell Schnell 17 », et à Cameron Forbes de Saskatoon pour « Maritime Plaza Hotel, Window Set 2 ». Mmes Fontaine et Forbes ont chacune obtenu un prix de 15 000 $ pour leurs œuvres qui seront également ajoutées à la collection d’art de RBC.

Le Concours de peintures canadiennes de RBC remet les prix les plus généreux offerts aux artistes canadiens émergents. Chaque année, le jury se voit confier la difficile tâche de sélectionner 15 finalistes parmi les centaines de candidats qui soumettent leurs meilleures œuvres. Les membres du jury, composé de certains des artistes, directeurs de musée, conservateurs et critiques les plus réputés au Canada, agissent également comme mentors auprès des finalistes et facilitent leur transition d’artiste émergent à artiste établi.

Depuis 1999, le Concours constitue un pilier du projet Artistes émergents RBC, dont l’objectif est d’appuyer les artistes en début de carrière. Ce programme fournit non seulement de l’aide financière, mais aussi du mentorat, des activités favorisant la visibilité et plus encore.

« Une fois de plus, les candidatures reçues dans le cadre du Concours de peintures canadiennes de RBC reflètent la force et la diversité des artistes canadiens qui font leurs premiers pas sur la scène des arts visuels, au pays et à l’étranger, a déclaré Robin Anthony, conservatrice, RBC. Pour ces jeunes artistes, faire partie des finalistes peut servir de tremplin vers une carrière dans les arts et leur permettre d’acquérir la connaissance du secteur, la visibilité et la confiance nécessaires à leur réussite. »

Gagnant national

Brian HunterWinnipeg (Manitoba)Two empty trays mounted vertically, 2015 Huile sur bois36 x 48 pouces

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Faits et chiffres

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