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PRODUCTION INDUSTRIELLE Lindustrie française des technologies de linformation et de la communication en chiffres Ødition 2000

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Page 1: en chiffres - INSEE...Taux de rentabilitØ (RNC / VAHT) % - 2 5 35 54 - 5 1 9 29 Taux de marge (EBE / VAHT) % 26 27 17 51 18 54 20 43 Informatique TØlØcommunications T otal du secteur

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L�industrie françaisedes technologies del�information et dela communication

en chiffresédition 2000

Page 2: en chiffres - INSEE...Taux de rentabilitØ (RNC / VAHT) % - 2 5 35 54 - 5 1 9 29 Taux de marge (EBE / VAHT) % 26 27 17 51 18 54 20 43 Informatique TØlØcommunications T otal du secteur

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Avec la participation de :

Nicole Pipari (responsable de la division sectorielle Électricité-Électronique)tél : 01 43 19 47 25, E. Mél. [email protected]

Raymond Heitzmann (chargé de mission, sous-direction des études)tél : 01 43 19 65 37, E. Mél. [email protected]

Axel Gilbert (adjoint au chef de division)tél : 01 43 19 49 78, E. Mél. [email protected]

Paul Feuvrier (chargé d�études, sous-direction des études)tél : 01 43 19 41 63, E. Mél. [email protected]

Avec les remerciements du Sessi au départementdes activités tertiaires de l�INSEE pour sa contribution

Patricia Bréard - Brigitte Laignel - (Conception et réalisation)

Directeur de la publicationJean-Marc Béguin

Chef du Service des Études et des Statistiques Industrielles

Imprimerie  Maulde & Renou

CE DOSSIER A ÉTÉ RÉALISÉ AU SESSISERVICE DES ÉTUDES ET DES STATISTIQUES INDUSTRIELLES

Adresses utiles :

Fédération des Industries Électriques, Électroniques etde Communication (FIEEC)11-17 rue Hamelin �75783 Paris Cedex 16tél : 01 45 05 70 70, Fax : 01 45 53 03 93

· Syndicat Français de l�Informatique et de la Bureau tique (SFIB)

· Syndicat des Industrie des Composants Électroni- ques Passifs (SYCEP)

· Syndicat des Industries des Tubes Électroniques et Semi-conducteurs (SITELESC)

· Syndicat des Industries de Matériels Audiovisuels Électroniques (SIMAVELEC)

· Groupement des Industries de Télécommunications et d�électronique professionnelle (GITEP)

· Syndicat professionnel de fils et câbles électriques (SYCABEL)

· Syndicat de la mesure

DIGITIP

Service des Technologies et de la Sociétéde l�Information

Sous-Directions Composants Électroniques,Électronique professionnelle et informatique

Réseaux et multimédiaLe Bervil, 12 rue Villiot

75572 Paris cedex 12

SESSI

20 Avenue de Ségur75353 Paris 07 SP

Centre d�information :J.M. Cholet, tél : 01.43.19.45.22

E. Mél. [email protected]

Vous cherchez des statistiques sur l�industrie française ?Le SESSI met à votre disposition le site internet

des entreprises industrielles :www.industrie.gouv.fr

Le SESSI souhaite la meilleure utilisation et la plus largediffusion possible des information qu�il publie.

Toute reproduction, avec indication de la source, estdonc autorisée sans aucune restriction.

Photo de couverture : Jon H. Hamilton / PIX

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3

Les technologies de l�information et de la communication (TIC) tiennent désormais une place centrale dans l�économie. Non seule-ment, elles jouent en tant que secteur d�activité à armes égales avec de nombreux secteurs considérés comme des poids lourds del�économie (automobile, transports, etc) mais, de plus, elles semblent insuffler aujourd�hui dans tous les secteurs de l�économie, de laproductivité et de l�innovation qui permettent peu à peu de parler de «nouvelle économie».

- Sous la dénomination «l�industrie des TIC», ce dossier regroupe et présente les industries de l�informatique (ordinateurs, périphéri-ques, cartes), de la filière électronique (composants, électronique grand public, instruments de mesure et de contrôle), et des matérielsde télécommunications et de l�audiovisuel (équipements professionnels de diffusion, terminaux destinés aux usagers et connectiq ue).La plupart des chiffres présentés proviennent de l�enquête annuelle d�entreprise du Sessi (EAE 1998) qui concerne les entreprises deplus de 20 salariés. Les données sur la structure de l�emploi proviennent à la fois de l�enquête structure des emplois (Insee, Dares) et desdéclarations annuelles de données sociales (Insee). Les chiffres du commerce extérieur proviennent des statistiques douanières pourl�année 1999.

- Cette description statistique est complétée par quelques coups de projecteur sur le secteur des TIC dans son ensemble, c�est-à-direintégrant l�industrie et les services. Pour ces derniers les données proviennent de l�enquête annuelle d�entreprise de l�Insée. Pourl�innovation dans le secteur des TIC, les données sont issues du «tableau de bord de l�innovation» réalisé par la DiGITIP. Enfin, ledocument décrit la diffusion des outils TIC dans le tissu industriel français à partir des résultats de l�enquête sur l�utilisation des TICdans l�industrie française réalisée par le Sessi en 1999, publiés dans la collection des 4 Pages.

- Le secteur des technologies de l�information et de la communication (industrie et services) Pages 4 et 5

- Les TIC, un secteur innovant Pages 6 et 7

- L�industrie française des TIC Pages 8 et 9

- L�industrie informatique (NAF 30.0C) Pages 10 et 11

- L�industrie des composants électroniques (NAF 32.1A et 32.1B) Pages 12 et 13

- L�industrie de l�électronique grand public (NAF 32.3Z) Pages 14 et 15

- L�industrie des télécommunications (NAF 32.2A et 32.2B) Pages 16 et 17

- L�industrie de la connectique (NAF 31.3Z) Pages 18 et 19

- L�industrie des appareils de mesure (NAF 33.2A et 33.2B) Pages 20 et 21(NAF 33.3Z)

- L�utilisation des TIC par les entreprises industrielles françaises Pages 22 et 23

L�INDUSTRIE FRANÇAISE DES TECHNOLOGIES DE L�INFORMATIONET DE LA COMMUNICATION (TIC)

SOMMAIRE Page 3

Sommaire

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Le secteur des technologies del�information et de la commmunication les entreprises

4

Principales entreprises de services TIC

LES TIC ENTRE INDUSTRIE ET SERVICES

industrie services industrie services industrie services industrie services

Nombre d�entreprises 59 1 379 258 120 874 352 1 191 1 841Effectif employé 41 877 161 920 92 560 189 729 138 106 40 541 272 543 392 190Chiffre d�affaires h.t. MF 82 840 136 428 122 736 189 828 159 330 78 524 364 905 404 780Investissements & crédit-bail MF 1 842 11 448 3 764 33 278 6 435 4 209 12 041 48 935Valeur ajoutée par personne kF 563 470 384 604 340 913 389 580Frais de personnel par personne kF 384 329 295 257 257 399 289 301Taux d�exportation (EXP / CAHT) % 44 8 46 5 47 7 46 6Taux de valeur ajoutée (VAHT / CAHT) % 28 56 29 60 29 47 29 56Taux d�investissement (INV / VAHT) % 8 15 10 29 13 11 11 21Taux de rentabilité (RNC / VAHT) % - 2 5 35 54 - 5 1 9 29Taux de marge (EBE / VAHT) % 26 27 17 51 18 54 20 43

Informatique Télécommunications Totaldu secteur TIC

L�EMPLOI DES SERVICES INFORMATIQUES

Cadres (52 %)

Stagiaires (1 %)

Employés (14 %)

Ouvriers non qualifiés (2 %)Ouvriers qualifiés (2 %)

Professions intermédiaires (29 %)

L�EMPLOI DES SERVICES TELECOMMUNICATIONS

LE SECTEUR DES TIC (INDUSTRIE ET SERVICES)

- France Télécom

- Société française de radiotéléphonie- Canal +

- Télévision française 1

- Société transpac- Société nationale de télévision France 3

- Société nationale de télévision France 2

- Cap Gémini France- Télédiffusion de France

- Bouygues Télécom

- France Télécom mobiles services- Société nationale de radiodiffusion

Stagiaires (1 %)Cadres (11 %)

Ouvriers non qualifiés ( 7 % )

Professions intermédiaires (46 %)

Ouvriers qualifiés (4 %)

Employés (31 %)

Électro-nique

audio-visuel

Le secteur des TIC couvre quatre domaines. Les deux premiers, l�informatique et les télé-communications, comprennent à la fois l�industrie et les services. Le troisième domaine,l�électronique, est spécifiquement industriel, et le dernier, l�audiovisuel, est essentiellementorienté vers les services.

Dans ce secteur des TIC, l�industrie et les services ont un poids économique comparable. En1998, les industriels des TIC réalisent un chiffre d�affaires de 365 milliards de francs, contre405 milliards pour les activités des services TIC. Par ailleurs, l�industrie emploie environ270 000 personnes et les services près de 400 000. Ainsi, la part des services est légèrementprépondérante (53 % du chiffre d�affaires du secteur des TIC et 57 % des emplois dusecteur).

La distinction entre industrie et services est parfois difficile à établir dans le domaine desTIC. En effet, les produits (micro-ordinateurs par exemple), incorporent une part toujourscroissante de services (logiciels). Réciproquement, les activités de service incorporent tou-jours plus de produits industriels TIC.

Industrie : entreprises de 20 personnes et plusServices : entreprises de 30 personnes et plus

ou de plus de 30 MF de C.A.

SOURCES : INSEE - SESSI -

(ANNÉE 1998)

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les produits

5

L�EMPLOI DES SERVICES DE L�AUDIOVISUEL

L�EMPLOI DE L�ENSEMBLE DES SERVICES TIC

INDUSTRIE ET SERVICES TIC

Nombred�entreprises

Effectifemployé

C. A. H. T.

100 %

80 %

60 %

40 %

20 %

0 %

Cadres (44 %)Stagiaires (3 %)

Ouvriers qualifiés (14 %)Ouvriers non qualifiés ( 1 %)

Employés (14 %)Professions intermédiaires (24 %)

Cadres (36 %)

DES SERVICES EN FORTE CROISSANCE

LES SERVICES TIC

Nombred�entre-prises

Effectifsalarié

au 31.12.

C.A.H.T.en MF

Investisse-mentsen MF

1995 (1) 1 284 321 406 305 383 37 494

1996 (2) 1 406 323 013 328 178 45 874

1997 (2) 1 544 351 744 358 287 47 796

1998 (2) 1 841 377 240 404 781 48 582

(1) : Entreprises de plus de 30 salariés(2) : Entreprises de 30 salariés et plus ou de plus de 30 MF de C.A.

industrie informatiqueservices informatiques

industrie télécommunications

services télécommunications

industrie électronique

services audiovisuels

Stagiaires (1 %)

Employés (20%)

Ouvriers qualifiés (5 %)Ouvriers non qualifiés (4 %)

Professions intermédiaires (34 %) Dans le secteur des services des TIC, les services de télécommunica-tions prédominent en termes de chiffre d�affaires (47 %) et d�em-plois (48 %). Il précède les services informatiques, (34 % du chiffred�affaires et 41 % de l�emploi) ainsi que les services de l�audiovisuel,(19 % du chiffre d�affaires et 11 % de l�emploi).

Dans le secteur des télécommunications, les services (NAF 642)sont prédominants, avec un chiffre d�affaires de 190 milliards defrancs contre 123 milliards dans l�industrie. Les opérateurs des télé-communications y manifestent un fort dynamisme. Par ailleurs, lesservices de télécommunications emploient 190 000 personnes, soitplus de deux fois plus que l�industrie des télécommunications.

Dans le secteur informatique, la part des services prédomine égale-ment, avec un chiffre d�affaires de 136 milliards de francs en 1998,contre 83 milliards pour l�industrie. Les activités de services dansl�informatique comprennent notamment la réalisation des logiciels,le traitement des données, la location de matériels informatiques etles activités d�entretien et de réparation (NAF 72 et 713E).

Enfin les services du secteur audiovisuel réalisent un chiffre d�affai-res de 79 milliards de francs en 1998. Ce secteur rassemble les servi-ces de cinéma et de vidéo (NAF 921), les services d�activité de radio-phonie (NAF 922A), la production et la diffusion de programmesde télévision (NAF 922A et 922B).

SOURCES : INSEE - SESSI -

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L�innovation dans le secteur des technologies del�information

6

DÉPÔTS DE BREVETS PAR LES ENTREPRISES FRANÇAISES

Le dynamisme de l�innovation...

e développement de l�innovation technologique en France peut êtreillustré par le suivi des dépôts de brevets des entreprises françaises,c�est-à-dire par les inventions de technologies ayant un potentiel com-mercial. Il apparaît ainsi que l�ensemble des dépôts de brevets enFrance par des entreprises françaises continuent à croître. Au total,l�année 1999 enregistre un nombre de dépôts en hausse de 5,3 % parrapport à 1998. Les efforts de R&D des entreprises françaises, dans lesdifférents secteurs, se traduisent ainsi davantage par une demande debrevets. Ces données illustrent la prise de conscience des entreprises,et notamment des PME-PMI, de la valeur économique du brevet.

partir de leur demande de brevets français, les entreprises bénéfi-cient d�un délai d�un an pour étendre leur droit de protection, hors deFrance. Concernant les demandes de brevets européens (extensionpossible dans 19 pays), la tendance à la hausse reste forte, autour de10% entre 1998 et 1999. Les déposants peuvent également élargir leurprotection au niveau international auprès de l�Organisation Mondialede la propriété intellectuelle (OMPI) en déposant une demande inter-nationale couvrant au maximum plus d�une centaine de pays. Cesdemandes internationales augmentent de 9,4 % en 1999, soit un peuplus rapidement qu�en 1997, après un pic de 33 % en 1998 pouvants�expliquer par un changement dans le régime des taxes. Au palmarèsdes demandes internationales, la France occupe la cinquième place(avec 4,9 % des dépôts) après les Etats-Unis (39,8 %), l�Allemagne(14,7 %) le Japon (9,8 %) et le Royaume-Uni (6,4 %).

... dans le secteur des TIC notamment

a déclinaison des dépôts de brevets en France par domaines techno-logiques montre l�augmentation du nombre de brevets déposés dansle domaine de l�électronique-électricité depuis 1997. Mais, dans l�en-semble des demandes de brevets français, la part de l�électronique-électricité diminue légèrement. Au second semestre 1999, cette partreprésente 20,9 % du nombre total de brevets français au lieu de22,8 % en 1998 et de 20 % au premier semestre 1997.

L

L

À

5 500

5 000

4 500

4 000

1er se

mestre

1997

2èm

e semes

tre

1997 1

er semes

tre

1998

2èm

e semes

tre

1998 1

er semes

tre

1999

2èm

e semes

tre

1999

4 581

5 005

4 761

5 040

5 259

5 060

8 000

6 000

4 000

2 000

01997 1998 1999

Brevets européens

Brevets internationaux

5 091

2 4963 322

3 633

5 644 6 200

Dépôts de brevets en 1er 2ème 1er 2ème 1er 2ème

France par domaines semestre semestre semestre semestre semestre semestretechnologiques 1997 1997 1998 1998 1999 1999

Électronique - électricité 915 1 051 1 033 1 150 1 092 1 100 % des demandes brevets français 20,0 % 21,0 % 21,7 % 22,8 % 21,6 % 20,9 %

. dont télécommunications 238 284 309 354 365 310 part dans le total électronique 26,0 % 27,0 % 29,9 % 30,8 % 33,4 % 28,2 %

. dont informatique 143 168 174 174 182 223 part dans le total électronique 26,0 % 27,0 % 16,8 % 30,8 % 33,4 % 28,2

e nombre de demandes de brevets concernant spécifiquement l�in-formatique augmente, et sa part dans le sous-ensemble électronique-électricité progresse. Il passe de 15,6 % au premier semestre 1997 à20,3 % au second semestre 1999. Par ailleurs, la part des brevets liésaux télécommunications est plus importante, mais elle progressemoins rapidement sur la même période. Elle passe de 26 % au pre-mier semestre 1997 à 28,2 % au second semestre 1999.

SOURCE : INPI -

2 500

2 000

1 500

1 000

500

0

Électronique, électricité dont télécommunication dont informatique

1997 1998 1999

UNE PROGRESSION DES BREVETS LIÉS À L�INFORMATIQUE

L

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les produits

7SOURCE : INSEE -

L�émergence de nou-velles activités indus-trielles et de services

e développement de l�inno-vation technologique en Francepeut être également apprécié parle nombre de créations d�entre-prises nouvelles dans le secteurdes TIC.

ans le secteur technologi-quement innovant des TIC, lescréations d�entreprises ex nihilo,illustrent l�émergence de nouvel-les activités industrielles et deservices qui accompagne le dé-veloppement de l�innovationtechnologique et plus particuliè-rement de la société de l�infor-mation. Au premier semestre1999, les créations d�entreprisesinnovantes liées aux TIC pas-sent pour la première fois leseuil des 4 000 unités. Cetteévolution se traduit par une partrelative croissante des créationsd�entreprises dans les secteursinnovants par rapport au restede l�économie : de 3,9 % au pre-mier semestre 1996 celle-ci estpassée à 4,8 % au second semes-tre 1998 et à 4,6 % au premiersemestre 1999.

�une façon générale, la crois-sance des créations d�entreprisesest tirée principalement par lesactivités de services liées aux té-lécommunications et à l�infor-matique :

- les services de télécommu-nication : les créations connais-sent un taux de croissance an-nuel moyen particulièrementélevé depuis 1996 de l�ordrede 85 %, de sorte que leurproportion est passée de 2,2 %à 17,1 % de l�ensemble descréations des secteurs technolo-giquement innovants (l�ouver-ture de ce marché à la concur-rence est probablement la clé de

L

D

D

Producteurs de technologieInformatique 30 49 53 51 54Connectique 31.3Z 9 14 8 11TV, radios, télécommunications 32 157 149 122 123Instruments de mesure 332 39 37 40 41Automatismes 333 85 92 78 57Approvisionneurs de technologieCommerce de gros de matériel informatique 51.6G 1 053 1 001 850 800Utilisateurs de technologieTélécommunication (services) 642 212 322 567 1 059Location de matériel 71.3E 34 43 46 34Services informatiques 72 4 087 4 286 4 849 4 788Services audiovisuels . Cinéma, vidéo 921 660 688 641 757 . Radio, TV 922 89 86 97 81 . Agences de presse 924 328 287 265 313 . Bibliothèques 92.5A 5 7 4 9Total des créations liées aux TIC 6 807 7 065 7 618 8 127Part des entreprises crées liées aux TIC 4,0 % 4,2 % 4,6 % 4,8 %Ensemble des créations ex nihilo (tous secteurs) 171 628 166 850 166 191 169 674

CRÉATIONS EX NIHILO D�ENTREPRISES LIÉES AUX TIC

1999199819971996CodeNAF

Secteurs

ce développement)- les services informatiques :

le taux de croissance annuelmoyen des créations dans cesactivités est d�environ 6 % sousl�effet du développement del�utilisation de l�informatiqueainsi que du passage à l�euro et àl�an 2000 ; le poids relatif im-portant des créations dans ce sec-teur d�activités (60 % du total)explique une part significativedes évolutions de l�ensemble descréations d�entreprises dans lessecteurs technologiquementinnovants.

�émergence de ces nouvellesentreprises a nécessité la mobili-sation de nouveaux capitaux :fonds levés sur le Nouveau Mar-ché de la Bourse de Paris, fondslevés dans le capital-investisse-ment, fonds investis dans le ca-pital-risque, etc ...

PROGRESSION DES CRÉATIONS D�ENTREPRISES INNOVANTES

1er se

mestre

1996

2èm

e semes

tre

1996 1

er semes

tre

1997

2èm

e semes

tre

1997 1

er semes

tre

1998

2èm

e semes

tre

1998 1

er semes

tre

1999

2èm

e semes

tre

1999

L

4 500

4 000

3 500

3 000

2 500

2 000

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les entreprises

8

Principales entreprises de la branche

Nombre Effectif Chiffre d�affaires Taux Investissements d�entreprises employé hors taxes d�exportation en millions

en millions en % de francsde francs

CHIFFRES CLÉS DU SECTEUR - ANNÉE 1998

(entreprises de 20 personnes et plus)

Nombre d�entreprisesEffectif employéChiffre d�affaires h.t. MFInvestissements & crédit-bail MFValeur ajoutée par personne kFFrais de personnel par personne kFTaux d�exportation (EXP / CAHT) %Taux de valeur ajoutée (VAHT / CAHT) %Taux d�investissement (INV / VAHT) %Taux de rentabilité (RNC / VAHT) %Taux de marge (EBE / VAHT) %

L�industrie des technologies de l�information et dela commmunication

1 191272 543364 90612 041

3752854629119

20

1990 1 247 286 285 262 699 32,6 13 4861991 1 297 286 944 272 575 31,3 14 4801992 1 213 268 388 264 452 33,5 11 1621993 1 121 250 103 251 859 32,3 10 4471994 1 163 248 122 264 554 34,3 11 0071995 1 218 249 637 295 642 36,2 11 9501996 1 187 254 374 311 842 40,2 12 5641997 1 187 258 869 333 249 45,2 12 1761998 1 191 272 542 364 906 45,9 12 0411999* 1 224 290 000 393 072 48,9 13 458

- Hewlett Packard France

- IBM France

- Sagem

- Philips France

- Alcatel CIT

- ST Microelectronics SA

- Alcatel Business Systems

- Sony France

- Bull SA

- Alcatel espace

- Alcatel câble France

- Alcatel Submarine Networks

UN SECTEUR OÙ LA MAIN-D�OEUVRE EST QUALIFIÉE

Professions intermédiaires (29 %)

Employés (8 %)

Ouvriers qualifiés (21 %)Ouvriers non qualifiés (10 %)

Cadres (32 %)

SOURCES : SESSI - INSEE -

UN SECTEUR TOURNÉ VERS L�EXPORTATION

L�industrie en première ligne

e développement spectaculaire de nouveaux services dans la sociétéde l�information ne doit pas faire oublier que les technologies del�information et de la communication offrent aussi de nouvelles pers-pectives à l�industrie manufacturière française. En effet, les TIC impli-quent la production massive de produits manufacturés auxquels ontrecours la plupart des grandes branches de l�économie.

es produits TIC relèvent de quatre domaines :- l�informatique (machines de bureau, ordinateurs personnels, grands ordinateurs, périphériques, cartes 300C)- la filière électronique (composants, 321A, 321B, électronique grand public, télévision 323Z)- le matériel de télécommunications (équipements professionnels de diffusion, terminaux destinés aux usagers 322A, 322B et connectique 313Z )- les instruments de mesure (activités de haute technologie civile et militaire 332A, 332B, 333Z).

n tout, le «secteur» des TIC emploie dans l�industrie en 1998,270 000 personnes (autant que l�automobile) et réalise un chiffre d�af-faires de 365 milliards de francs. Les matériels de télécommunicationet les ordinateurs représentent plus de 38 % des ventes du secteur. Lesecteur est relativement concentré. En effet, les petites entreprises (demoins de 20 salariés), ne réalisent que 4 % du chiffre d�affaires total dusecteur TIC, contre 8 % du chiffre d�affaires de l�ensemble de l�indus-trie manufacturière.

a France est en 1999 légèrement déficitaire en produits TIC(31 milliards de francs), dans un contexte de forte croissance des échan-ges, en particulier avec les Etats-Unis et le Japon. Huitième exporta-teur mondial de produits TIC, la France affiche de bonnes perfor-mances dans l�industrie des télécommunications.

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E

La structure des emplois s�équilibre en trois groupes d�importancecomparable : les cadres avec 32 % des effectifs, les ouvriers avec 31 %des effectifs et les professions intermédiaires (techniciens, agents demaîtrise) avec 29 %. L�emploi est bien mieux qualifié que dans l�en-semble de l�industrie. De plus, le secteur industriel des TIC estcréateur d�emplois depuis 1994.

* données provisoires

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les produits

9SOURCES : DOUANES - SESSI -

LES PRODUITS

Instrumentation scientifique et technique (8 %)Équipements d�aide à la navigation (7 %)

Équipements d�émission et detransmission hertzienne (16 %)

Autres (30 %)

Commerce de gros de matériel électrique et électronique (6 %)

Importations Exportations1993

250

200

150

100

50

01994 1995 1996 1997 1998

DES ÉCHANGES COMMERCIAUX CROISSANTS

en milliards de Francs

1999

PRINCIPAUX PARTENAIRES

Exportations182,7 milliards de Francs

Importations213,6 milliards de Francs

Importations Exportations

Japon (19,5)

Italie (10,0)

Allemagne (23,3)

Royaume-Uni (24,8)

Pays-Bas (12,9)

États-Unis (35,0)

États-Unis (14,0)

Italie (14,7)

Royaume-Uni (23,0)

Allemagne (30,2)

0 2010 4030

Fabrication d�ordinateurs etd�équipements informatiques (13 %)

Composants électroniques actifs (10 %)

Appareils de téléphone (10 %)

20 1040 30

Des emplois qualifiés

es secteurs TIC se caractérisent par un niveau élevé en capital hu-main et matériel. D�une part, dans un contexte, au cours des années1990, de stagnation de l�emploi industriel global, le secteur des TICcrée des emplois depuis 1994, et participe à la croissance de la qualifi-cation de la main d��uvre industrielle : le secteur des TIC emploie en1997 près d�un tiers de cadres et moins de 10 % d�ouvriers non qua-lifiés.

�autre part, les premiers secteurs à investir en TIC sont... les sec-teurs TIC eux-mêmes. En effet, les secteurs industriels producteursde TIC, qui ne réalisent en 1998 que 9 % des investissements maté-riels et 10 % de la valeur ajoutée, réalisent en revanche 22 % du budgetinformatique de l�industrie, et 27 % des logiciels créés immobilisés.

L�impact sur la productivité

ette croissance des investissements informatiques, qui ne se limitepas à l�industrie manufacturière, n�est pas sans effet sur la producti-vité globale de l�économie. En effet, l�essentiel de la production du

L

D

secteur TIC est consommée de façon intermédiaires oucomme investissements par le reste de l�économie, ce quimodifie la fonction de production. La quantité de capitalassociée à chaque travailleur progresse rapidement, ce qui faitprogresser à un rythme soutenu la productivité apparente dutravail.

e débat porte sur le caractère durable ou non des gains deproductivité à attendre des technologies de l�information.Aux Etats-Unis en particulier, l�exceptionnelle progressionde la productivité s�observe surtout dans les secteurs liés auxtechnologies de l�information, et sont beaucoup plus faiblesà l�extérieur du secteur des TIC. Si, grâce aux TIC, la produc-tivité évolue plus vite que les revendications salariales, les prixévoluent durablement moins vite, ce qui, en particulier auxEtats-Unis a de fortes répercussions macroéconomiques, enparticulier sur la politique monétaire.

Baisse du prix de l�informatique

ne partie de la forte croissance de la demande en produitsinformatiques (émanant des entreprises, des ménages, desadministrations, etc�), s�explique par la baisse du prix del�informatique, en particuliers des micro ordinateurs. Ainsi,les investissements de l�industrie manufacturière en maté-riels informatiques, qui augmente de 20 % en valeur entre1995 et 1998, augmente en fait en volume de 76 % ! Le calculd�un indice de prix pour le secteur TIC pose de nombreuxproblèmes. En effet, à la baisse du prix des produits TICs�ajoute bien souvent une amélioration de leur qualité : pourle consommateur, l�utilité du produit est accrue. En réalité, leprix du produit baisse encore plus fortement, puisque leconsommateur bénéficie d�un produit amélioré.

C

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(1999)

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les entreprises

10

Principales entreprises de la branche

Nombre Effectif Chiffre d�affaires Taux Investissements d�entreprises hors taxes d�exportation en millions

en millions en % de francsde francs

UN SECTEUR EN CONSTANTE RESTRUCTURATION

STRUCTURE DES EMPLOIS

1990 84 51 342 70 527 36,0 3 937

1991 97 54 828 70 630 36,6 4 067

1992 93 47 528 66 451 37,8 3 3331993 58 41 966 61 361 36,6 2 830

1994 61 38 634 63 420 35,9 2 408

1995 68 36 163 73 232 40,1 2 2531996 54 33 860 70 891 43,0 2 483

1997 60 35 852 73 993 45,5 1 471

1998 59 41 877 82 840 44,3 1 833

- Cie I.B.M. France

- Hewlett Packard France

- Bull SA

- Bull Electronics Angers

- Siemens Nixdorf INF. Syst. SA

- SCI France

- Storage Technology European Operations

- Hitachi Computer Products Europe

- Lacie Group SA

- IER (Impression Enregistrement Resultat)

Cadres (54 %)

Ouvriers non qualifiés (2 %)

Professions intermédiaires (29 %)

Employés (6 %)Ouvriers qualifiés (9 %)

SOURCES : INSEE - SESSI -

5941 87782 8401 842

56338444298

- 426

L�industrie informatique

CHIFFRES CLÉS DU SECTEUR (NAF 300C - ANNÉE 1998)(entreprises de 20 personnes et plus)

Nombre d�entreprisesEffectif employéChiffre d�affaires h.t. MFInvestissements & crédit-bail MFValeur ajoutée par personne kFFrais de personnel par personne kFTaux d�exportation (EXP / CAHT) %Taux de valeur ajoutée (VAHT / CAHT) %Taux d�investissement (INV / VAHT) %Taux de rentabilité (RNC / VAHT) %Taux de marge (EBE / VAHT) %

Un secteur à la limite des services

e secteur regroupe un ensemble d�activités ou coexistent l�industriemanufacturière et les services. Après une période de restructurationaccompagnée de plans sociaux coûteux (baisse de 20 % des effectifsentre 1990 et 1998), ce secteur est dominé par les filiales de deuxgéants américains (IBM et Hewlett-Packard) et par l�entreprise fran-çaise Bull. Face à la concurrence étrangère, surtout asiatique, sur lesproduits standard, les entreprises de ce secteur recentrent leurs activi-tés vers trois secteurs-clés : la fabrication de logiciels, les services et lavente de technologies. Ces recentrages s�accompagnent aussi de parte-nariats : ainsi, après l�absorption de 6 entreprises fabriquant des logi-ciels en 1998, IBM s�est associé avec Dell, Bull avec Microsoft, Siemensavec le japonais Fujitsu.

vec un taux d�équipement de l�ordre de 23 %, la France rattrape sonretard en matière d�équipement des foyers en micro-informatique maisreste en deçà de la moyenne européenne et loin derrière l�Allemagne(48 %) et les Pays-Bas (61 %). La baisse continue des prix, la multipli-cation des points de vente et le développement du phénomène del�internet ont fait progresser les ventes de 21 % en volume en 1998.L�utilisation de l�informatique par le monde du travail continue ausside croître : un salarié sur deux utilise un ordinateur en 1998. L�en-quête sur les technologies de l�information et de la communicationréalisée par le SESSI montre que 63 % des entreprises disposaientd�un réseau de micro-ordinateurs en 1997 contre 32 % en 1994.

a technologie évoluant très vite, les équipements deviennent obso-lètes et les entreprises doivent sans cesse innover pour rester compé-titives. Les investissements de ce secteur sont donc importants et lapart de la recherche et développement (15,7 % de la valeur ajoutée)deux fois plus importante que dans le reste de l�industrie. Ce secteuremploie plus de 3 000 chercheurs en équivalent temps plein.

e développement de l�internet aussi bien par les ménages que par lesentreprises devrait être un facteur favorable à la croissance de ce sec-teur.

C

A

Les ouvriers représentent à peine plus de 10% des effectifs de cesecteur contre près de 50 % dans l�ensemble de l�industrie. Avecune majorité de cadres et une forte proportion de chercheurs, lastructure des emplois est typique des secteurs technologiquementavancés.

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les produits

11SOURCES : FIEEC - DOUANES - INSEE - SESSI -

Micro-ordinateurs (43 %)

Services (logiciels, études, conseils ... ) (10 %)

Ordinateurs (28 %)

Unités de mémoire (1 %)Autres (pièces détachées ...) (4 %)

Unités d�entrée et de sortie (2 %)

PRÉDOMINANCE DES MICRO-ORDINATEURS

Importations Exportations1993

9080706050403020100

1994 1995 1996 1997 1998

UNE BALANCE COMMERCIALE DÉFICITAIRE

en milliards de Francs

1999

UN SECTEUR TRÈS CONCENTRÉ

Indicateurs 0 à 19 Part danset salariés dans le

ratios secteur

Nombre d�entreprises 295 82,9 %

Effectifs salariés 1 484 4,2 %

Chiffre d�affaires hors taxes MF 1 310 1,7 %

Investissements corporels MF 19,3 1,1 %

Taux d�exportation % 5,5 % 0,2 %

Sous-traitance MF 121,8 1,8 %

NOS PRINCIPAUX PARTENAIRES

Exportations58,2 milliards de Francs

Importations84,2 milliards de Francs

Importations Exportations

Irlande (6,9)

Allemagne (6,3)

Japon (7,9)

États-Unis (13,6)

États-Unis (3,5)

Royaume-Uni (14,3)

Italie (4,7)

Pays-Bas (6,2)

Royaume-Uni (9,3)

Allemagne (10,0)

0 105 1510 515

Installation et maintenance (12 %)

Ce secteur se caractérise par une très grande concentration. Alorsqu�elles représentent 82,9 % des entreprises du secteur, les entrepri-ses de moins de 20 salariés n�emploient que 4,2 % du total deseffectifs. Elles assurent essentiellement l�assemblage et l�installationdes micro-ordinateurs, le câblage et la maintenance.

DES PRIX DE VENTE EN BAISSE CONSTANTE

Le marché des micro-ordinateurs est soumis à une concurrence féroce etla pression sur les prix demeure constante. L�offensive de la grandedistribution a contribué à accélérer le mouvement : le taux d�équipe-ment des ménages a augmenté de près de 20 % entre 1997 et 1998.

140

120

100

80

60

40

indice base 100, moyenne 1995

1995 1996 1997 1998 1999

Entre 1996 et 1998, les facturations de micro-ordinateursont augmenté de plus de 40 % alors que les prix ont baisséde près de 20 % ; parallèlement, les activités de servicesprofessionnels (réseaux et intégration de systèmes ...) ontfortement bénéficié de la reprise économique, du passage àl�an 2000 et à l�euro, puisqu�elles représentent avec l�installa-tion et la maintenance, plus de 20 % de l�activité du secteur.

Le marché potentiel que représentent l�informatisation de lafonction publique d�une part et le développement du com-merce électronique d�autre part devrait avoir un effet d�en-traînement fort sur ce secteur.

(1999)

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les entreprises

12

Principales entreprises de la branche

Nombre Effectif Chiffre d�affaires Taux Investissements d�entreprises hors taxes d�exportation en millions

en millions en % de francsde francs

(entreprises de 20 personnes et plus)

Nombre d�entreprisesEffectif employéChiffre d�affaires h.t. MFInvestissements & crédit-bail MFValeur ajoutée par personne kFFrais de personnel par personne kFTaux d�exportation (EXP / CAHT) %Taux de valeur ajoutée (VAHT / CAHT) %Taux d�investissement (INV / VAHT) %Taux de rentabilité (RNC / VAHT) %Taux de marge (EBE / VAHT) %

L�industrie des composants électroniques

1990 235 44 668 33 907 46,7 1 997

1991 249 44 577 32 732 44,9 2 115

1992 299 45 889 32 593 43,0 2 2141993 266 37 987 27 983 40,4 2 272

1994 267 38 924 32 546 46,6 3 504

1995 279 42 911 38 539 47,8 3 9661996 288 45 221 43 843 51,0 4 423

1997 291 46 007 50 772 56,0 4 667

1998 295 48 613 53 636 55,2 3 928

- ST Microélectronics SA

- Philips Composants et Semiconducteurs

- Cie IBM France

- Motorola Semiconducteurs

- Gemplus

- Solectron France

- Thomson Tubes Électroniques

- Gemplus Microélectronics

- Alcatel Optronics

- Bull CP8

29548 61353 6363 928

348228553223- 129

UN SECTEUR HAUTEMENT QUALIFIÉ

Employés (9 %)Ouvriers qualifiés (40 %)

Ouvriers non qualifiés (15 %)

Cadres (18 %)

SOURCES : INSEE - SESSI -

Professions intermédiaires(18 %)

UN SECTEUR EN PLEINE CROISSANCE

UN SECTEUR EN PLEINE CROISSANCE

e secteur, qui regroupe les fabricants de composants passifs (con-densateurs, circuits imprimés, ..) et ceux des composants actifs (tubesélectroniques et semi-conducteurs, cartes à puces..), est en pleine ex-pansion. Cette croissance s�explique essentiellement par le dynamismedu marché de la téléphonie mais aussi par le développement del�électronique embarquée dans l�automobile (contraintes réglementai-res en matière de pollution, de consommation et de sécurité). Ledéveloppement des cartes à puce, marché en plein boum où les fabri-cants français arrivent en tête, est dû à l�élargissement des applicationsdans le commerce électronique, la gestion et la sécurisation d�accès.

e secteur est composé majoritairement de PMI. Dans le secteur descomposants passifs, ces PMI réalisent près de 50 % du chiffre d�affai-res alors qu�elles ne font que 20 % de celui des composants actifs. Lamise en production d�usines de semi-conducteurs nécessite des in-vestissements énormes, ce qui explique la prédominance de grandsgroupes industriels dans le secteur des composants actifs. Les PMI seretrouvent essentiellement dans le domaine de la sous-traitance élec-tronique( encartage, assemblage de circuits imprimés..). En 1998, l�en-quête annuelle d�entreprises montre que 17 % du chiffre d�affaires dece secteur est réalisée en sous-traitance.

ur le marché mondial des puces électroniques, les constructeursaméricains et japonnais occupent une place prépondérante. Néan-moins, il existe quelques constructeurs européens capables de rivali-ser : Philips, Infineon, STMicroelectronics. Le consortium franco-ita-lien est le huitième constructeur mondial, spécialisé dans les produitshaut de gamme et les semi-conducteurs dédiés. Il est présent danstoutes les régions du monde avec des sites de production en Europe,en Asie et au Etats-Unis et noue des alliances stratégiques avec lesfabricants de matériel de télécommunication et d�électronique grandpublic. Cette forme de partenariat entre les fabricants et les utilisateursde semi-conducteurs se généralise.

L

C

Le secteur des composants passifs est plutôt une industrie demain-d��uvre (20,7 % d�ouvriers non qualifiés) caractéristique d�unsecteur ou la sous-traitance est importante. A l�inverse, dans lesecteur des composants actifs l�emploi est très qualifié ; la struc-ture de l�emploi rappelle le caractère hautement technologique decette activité.

CHIFFRES CLÉS DU SECTEUR (NAF 3210 - ANNÉE 1998)

S

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les produits

Base 100 en 1990

13SOURCES : FIEEC - DOUANES - INSEE - SESSI -

PRÉPONDÉRANCE DES SEMI-CONDUCTEURS

Circuits imprimés (8 %)Composants passifs divers (3 %)

Semi-conducteurs (58 %)Micros-assemblages (2 %)

Tubes électroniques (12 %)

Résistances (1 %)Condensateurs (2 %)

Cartes avec puces (14 %)

UNE PRODUCTION CROISSANTE

1995 1996 1997 19991998 2000

200

180

160

140

120

100

80

60

Indices bruts Tendance globale

Importations Exportations1993

50454035302520151050

1994 1995 1996 1997 1998

UNE BALANCE COMMERCIALE EXCÉDENTAIRE

en milliards de Francs

1999

NOTRE PRINCIPAL PARTENAIRE : L�ALLEMAGNE

Exportations47,9 milliards de Francs

Importations46,4 milliards de Francs

Importations Exportations

Royaume-Uni (3 ,8)

Italie (3,4)

Japon (4,4)

Allemagne (5,3)

Singapour (2,8)

États-Unis (8,6)

Royaume-Uni (3,4)

Italie (4,4)

États-Unis (5,3)

Allemagne (7,0)

0 62 108 210 4 846

DE NOMBREUSES PETITES ENTREPRISES (1997)

Compo-santspassifs

Nombre d�entreprises 234 439 69,8 %

Effectifs salariés 1 324 1 648 6,1 %

Chiffre d�affaires MF 685 1 026 5,8 %

Investissements corporelsMF 42 35 1,9 %

Indicateurset

ratios

Compo-santsactifs

Part dansl�ensem-

ble

Les entreprises de moins de 20 salariés travaillent en général pour lecompte de tiers et se spécialisent dans la réalisation de circuits impri-més, la pose de composants, les traitements finals et le test. Néan-moins, ces sous-traitants intègrent de plus en plus souvent desfonctions de conception et d�études.

(1999)

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les entreprises

14

Principales entreprises de la branche

Nombre Effectif Chiffre d�affaires Taux Investissements d�entreprises hors taxes d�exportation en millions

en millions en % de francsde francs

(entreprises de 20 personnes et plus)

Nombre d�entreprisesEffectif employéChiffre d�affaires h.t. MFInvestissements & crédit-bail MFValeur ajoutée par personne kFFrais de personnel par personne kFTaux d�exportation (EXP / CAHT) %Taux de valeur ajoutée (VAHT / CAHT) %Taux d�investissement (INV / VAHT) %Taux de rentabilité (RNC / VAHT) %Taux de marge (EBE / VAHT) %

L�électronique grand public (EGP)

5418 19737 898

620263195481313

- 1819

1990 51 13 938 17 178 35,0 5861991 56 15 338 24 077 39,0 995

1992 54 14 001 24 809 41,0 1 047

1993 47 13 904 22 705 38,0 5231994 54 15 251 22 389 40,0 617

1995 53 15 942 24 645 45,0 954

1996 53 17 930 30 105 49,0 1 0681997 54 17 882 36 183 50,0 712

1998 54 18 197 37 898 48,0 615

Sur le marché mondial

es entreprises du secteur électronique « grand public» (EGP) sontprincipalement des filiales de groupes internationaux. Une dizaine degroupes réalisent 90% du chiffre d�affaires du secteur en France, qu�ilssoient français (Thomson), européens (Philips) ou asiatiques (Sony,Daewoo). L�activité industrielle de ces entreprises s�accompagne ainsisouvent d�importations de produits du groupe fabriqués ailleurs dansle Monde. Les groupes d�envergure mondiale ont à la fois la capacitéde proposer des produits de plus en plus innovants et complexes etle prestige de la marque. L�innovation est une nécessité dans ce sec-teur : le taux d�équipement des ménages est très élevé (proche de100 % pour la télévision), les débouchés dans ce secteur ne peuvent secréer que par renouvellement, c�est-à-dire l�offre de produits tou-jours plus performants. Cela se traduit par un effort de R&D d�envi-ron un milliard de francs par an et des dépenses de publicité d�unmontant équivalent en 1998.

a bataille pour obtenir une position dominante sur le marché euro-péen contraint les entreprises à réduire leurs coûts (le salaire moyen dusecteur est ainsi inférieur de 17 % par rapport au reste de l�industrie etles entreprises sont déficitaires) ou à changer leur activité (ContinentalEdison s�oriente ainsi vers l�assemblage d�ordinateurs personnels).

�industrie mondiale de l�EGP est dominée par les constructeursjaponais, ainsi que les autres pays asiatiques qui bénéficient de la diffu-sion des technologies japonaise, américaine et européenne. Ainsi, laFrance accuse un déficit commercial de 5 milliards de Francs avec leJapon et de 7,5 milliards de Francs avec les autres pays d�Asie. Enrevanche, l�industrie française parvient à dégager 5 milliards de Francsd�excédent commercial avec le reste de l�Union européenne. La Francene souffre donc pas d�un manque de compétitivité alarmant.

- Philips France

- Sony France

- Thomson télévision Angers

- VDO Car Communications

- Daewoo Electronics

- Thomson télévision Components

- Clarion France

- Steli

- Great Wall France

UN TIERS D�OUVRIERS NON QUALIFIÉS

Employés (6 %)Ouvriers qualifiés (24 %)

Ouvriers non qualifiés (34%)

Cadres (16 %)Professions intermédiaires(20 %)

L�ÉLECTRONIQUE PASSE À LA VITESSE SUPÉRIEURE

SOURCES : SESSI - INSEE -

L

L

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Les entreprises de ce secteur ont une structure d�emploi para-doxale : il y a à la fois beaucoup d�ouvriers travaillant sur des chaînesde montage et une forte proportion d�ingénieurs. L�aspect très tech-nique des appareils produits ne fait donc pas oublier qu�on est dansle domaine de la production de masse.

CHIFFRES CLÉS DU SECTEUR (NAF 323Z - ANNÉE 1998)

Page 15: en chiffres - INSEE...Taux de rentabilitØ (RNC / VAHT) % - 2 5 35 54 - 5 1 9 29 Taux de marge (EBE / VAHT) % 26 27 17 51 18 54 20 43 Informatique TØlØcommunications T otal du secteur

les produits

Base 100 en 1990

15

LA TÉLÉVISION AVANT TOUT

Autres appareils audio (7 %)Antennes (4 %)

Téléviseurs (54 %)Magnétoscopes, DVD, décodeurs (18 %)

Autoradios (17 %)

Importations Exportations1993

35

30

25

20

15

10

5

01994 1995 1996 1997 1998

BALANCE COMMERCIALE EN DÉFICIT

en milliards de Francs

1999

UNE CROISSANCE ACCIDENTÉE

1995 1996 1997 19991998 2000

220

200

180

160

140

120

100

80

60

Indices bruts Tendance globale

DOMINATION DE L�ASIE

Exportations20,8 milliards de Francs

Importations29,8 milliards de Francs

Importations Exportations

Royaume-Uni (1,9)

Allemagne (1,8)

Hongrie (2,4)

Chine (3,2)

Italie (1,2)

Japon (5,1)

Pays-Bas (1,5)

Royaume-Uni (2,4)

Espagne (2,4)

Allemagne (3,9)

0 4 646 22

SOURCES : DOUANES - INSEE - FIEEC - SESSI -

UNE RÉVOLUTION NUMÉRIQUE

Le secteur de l�EGP regroupe les fabricants d�appareils de télévi-sion, de vidéo et de hi-fi (chaînes, radios, autoradios...). C�est unsecteur dont la croissance est soutenue par le passage progressifaux nouvelles technologies basées sur le numérique (TV numéri-que, lecteurs DVD, graveurs de CD). La hausse de la consomma-tion des ménages contribue à l�essor des produits «haut de gamme»(TV 16/9e, écrans plats, home cinéma), tandis que la baisse des prixse poursuit au rythme de 7 % par an pour les produits d�une mêmegamme.L�avenir de cette activité est dans la convergence des produits avec lematériel de télécommunications (internet sur sa télévision, radionumérique, téléchargement de fichiers audio depuis le site des édi-teurs de musique...). On pourrait voir se multiplier les rapproche-ments entre les fabricants de matériel et les éditeurs de «contenu».

(1999)

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les entreprises

16

Principales entreprises de la branche

Nombre Effectif Chiffre d�affaires Taux Investissements d�entreprises hors taxes d�exportation en millions

en millions en % de francsde francs

(entreprises de 20 personnes et plus)

Nombre d�entreprisesEffectif employéChiffre d�affaires h.t. MFInvestissements & crédit-bail MFValeur ajoutée par personne kFFrais de personnel par personne kFTaux d�exportation (EXP / CAHT) %Taux de valeur ajoutée (VAHT / CAHT) %Taux d�investissement (INV / VAHT) %Taux de rentabilité (RNC / VAHT) %Taux de marge (EBE / VAHT) %

L�industrie des télécommunications

20375 357

104 1302 914

39430647299

4216

1990 200 63 903 48 233 16,5 2 2291991 196 62 578 51 829 19,5 2 254

1992 205 58 113 49 723 23,7 1 708

1993 174 53 111 50 810 26,2 1 8131994 189 54 840 58 459 30,8 1 753

1995 221 62 881 68 556 30,1 2 267

1996 208 69 222 75 418 32,4 1 9901997 208 69 689 82 069 40,2 2 278

1998 203 75 357 104 130 47,2 2 808

- Sagem

- Alcatel CIT

- Alcatel Business Systems

- Alcatel Espace

- Alcatel Submarine Networks

- Thomson CSF Communications

- Nortel Matra Cellular

- Matra Communication

- M.E.T.

Cadres (30 %)Ouvriers non qualifiés (9 %)

Ouvriers qualifiés (22 %)

Le secteur des télécommunications est devenu un des plus grosemployeurs de cadres : la capacité d�innovation étant la clé du déve-loppement des entreprises, celles-ci embauchent un nombre tou-jours croissant d�ingénieurs et de chercheurs. Les ouvriers sont engénéral qualifiés.

Employés (9 %)Professions intermédiaires(30 %)

UNE CROISSANCE TIRÉE PAR LES EXPORTATIONS

UN EMPLOI TRÈS QUALIFIÉ

SOURCES : SESSI- INSEE -

Un marché en plein boum

e marché européen est en pleine expansion en raison de l�ouvertureà la concurrence (qui multiplie les infrastructures) et de la démocratisa-tion du téléphone portable. Les techniques de télécommunicationspar fibres optiques ou satellites, autrefois réservées aux profession-nels et à l�Armée, se répandent à grande vitesse. C�est ainsi que lesentreprises françaises, qui bénéficient d�une certaine avance technolo-gique, multiplient leurs ventes, en particulier à l�exportation. L�excé-dent commercial français est de 20 milliards de francs dans le domainedes télécommunications : c�est le secteur industriel qui a la plus fortecontribution à l�excédent du commerce extérieur. Les débouchés deces productions se situent d�abord chez nos partenaires européens,mais aussi dans certains pays d�Afrique ou d�Europe Centrale quimodernisent leurs infrastructures.

Une taille critique élevée

e secteur des télécommunications en France est dominé par quatregrands groupes : Alcatel (un des leaders mondiaux de la téléphoniegrand public avec les entreprises nordiques Nokia et Ericsson), Thom-son, Matra (qui sont plus orientés vers les télécommunications pro-fessionnelles et de défense) et la SAGEM, qui a récemment absorbé laSAT. En effet, pour réaliser les investissements considérables néces-saires au développement du secteur (8 milliards de francs par an con-sacrés à la R&D), les entreprise doivent atteindre une taille critique trèsélevée. La concentration est donc nécessairement très forte au niveaunational et même mondial.

ar ailleurs, la sous-traitance est très développée, et permet l�existencede nombreuses petites entreprises spécialisées dans l�assemblage oul�installation de matériel. Ces PMI, qui forment un « sous-secteur »bien différent de celui des grands groupes, se caractérisent par unemoindre qualification du personnel (ouvriers, opérateurs et techni-ciens), un effort de recherche plus faible (quoiqu�un bon nombre deces PMI aient une capacité d�innovation intéressante), et une rentabi-lité inférieure.

L

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CHIFFRES CLÉS DU SECTEUR (NAF 3220 - ANNÉE 1998)

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les produits

Base 100 en 1990

17

200

180

160

140

120

100

80

60

LE MOBILE DEVANT LE FIXE

Téléphones fixes (5 %)Télécripteurs, fax et autres terminaux (4 %)

Matériel de commutation (26%)Téléphones mobiles (21 %)

Appareils d�émission (44 %)

Importations Exportations1993

454035302520151050

1994 1995 1996 1997 1998

LA FRANCE EN POSITION DE FORCE SUR LE MARCHÉ MONDIAL

en milliards de Francs

1999

VIVE CROISSANCE

1995 1996 1997 19991998 2000Indices bruts Tendance globale

L�EUROPE AVANT LE MONDE

Exportations44,0 milliards de Francs

Importations24,4 milliards de Francs

Importations Exportations

Finlande(1,9)

Singapour (1,8)

Royaume-Uni (2,8)

États-Unis (3,2)

Italie (2,4)

Allemange (4,4)

Espagne (2,8)

Pays-Bas (2,9)

Allemagne (4,8)

Royaume-Uni (5,7)

0 4 646 22

SOURCES : DOUANES - INSEE - FIEEC - SESSI -

L�ESSOR DE LA TÉLÉPHONIE MOBILE

La téléphonie mobile est devenue le coeur de l�activité de l�indus-trie de télécommunications. Les infrastructures se sont multi-pliées : 98 % de la population française a maintenant accès à un destrois réseaux. Le nombre d�abonnés croît également au rythmed�un doublement tous les ans : un million d�abonnés en 1995,23 milllions actuellement (source : ART).

Le changement de standard de télécommunications européen as-sure de nouvelles perspectives aux industriels français et européens.L�UMTS (système de télécommunications mobiles universelles)sera en service en 2002 en France et dès 2001 au Royaume-Uni.

(1999)

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les entreprises

18

Principales entreprises de la branche

Nombre Effectif Chiffre d�affaires Taux Investissements d�entreprises hors taxes d�exportation en millions

en millions en % de francsde francs

(entreprises de 20 personnes et plus)

Nombre d�entreprisesEffectif employéChiffre d�affaires h.t. MFInvestissements & crédit-bail MFValeur ajoutée par personne kFFrais de personnel par personne kFTaux d�exportation (EXP / CAHT) %Taux de valeur ajoutée (VAHT / CAHT) %Taux d�investissement (INV / VAHT) %Taux de rentabilité (RNC / VAHT) %Taux de marge (EBE / VAHT) %

L�industrie de la connectique

5517 20318 606

8503382473731148

20

30 % DE CADRES

Employés (9 %)

L�industrie des fils et câbles emploie une grande proportion de ca-dres et de techniciens. C�est principalement le cas dans les activitésliées aux télécommunications. L�industrie de la connectique reposesur une parfaite connaissance des domaines d�application.

1990 65 22 167 23 756 22,3 1 193

1991 64 20 314 23 574 22,9 1 432

1992 69 20 256 23 210 26,0 8171993 65 19 024 23 008 29,0 743

1994 63 21 002 22 944 26,9 640

1995 63 19 179 23 856 30,6 6471996 61 17 221 20 852 34,5 639

1997 51 17 125 19 783 40,7 597

1998 55 17 203 18 606 36,7 818

- Alcatel Câbles France

- Câbles Pirelli

- Labinal

- Alcatel Contracting

- Acome

- Axon Câbles

- AVO Industries

- Draka Fileca Foptica

CHUTE DU MARCHÉ INTÉRIEUR

Ouvriers qualifiés (22 %)

Ouvriers non qualifiés (9 %)

Cadres (30 %)

Professions intermédiaires (30 %)

SOURCES : SESSI- INSEE -

DE NOUVELLES PERSPECTIVES

n trouve dans ce secteur les fabricants de câbles transporteurs d�éner-gie, une activité qui n�a que peu de perspectives de croissance, et lesfabricants de câbles transporteurs de données (métalliques ou à fibresoptiques). Si ces deux domaines sont d�importance équivalente, seulle deuxième bénéficie de l�essor de NTIC.

�extension des communications, et principalement de l�internet(qui nécessite des débits sans cesse plus élevés), multiplie les projets etréalisations de câblages sous-marins. Alcatel est d�ailleurs un leadermondial de cette spécialité. Les entreprises françaises de câbles à fibresoptiques se comportent également très bien sur le marché extérieur.

�avenir du secteur de la connectique est donc clairement à l�interna-tional. On observe d�ailleurs une hausse régulière des exportationspour un marché intérieur plus restreint. Le développement d�Internetet des télécommunications par câbles est le principal espoir du secteur.En effet, les transmissions par satellite ne semblent pas à même desupplanter totalement le câble, et la croissance générale du secteur descommunications laisse des perspectives aux deux technologies. Para-doxalement, ce domaine n�est pas très porté sur l�innovation ; depuisl�intervention des fibres optiques, cette technologie n�a pas eu derévolution, et l�effort de recherche est restreint.

a concentration du secteur est assez forte. Les PMI ne représententque 13 % du chiffre d�affaires du secteur, et sont en général position-nées sur des activités annexes ou de sous-traitance : pose de connec-teurs et câblage.

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CHIFFRES CLÉS DU SECTEUR (NAF 313Z - ANNÉE 1998)

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les produits

Base 100 en 1990

19

40 % POUR LES TÉLÉCOMS

Câbles à fibre optique (5 %)

Fils pour bobinage (7 %)

Câbles d�énergie (52 %)

Conducteurs électriques à courant faible (36 %)

Importations Exportations1993

8

7

6

5

4

3

2

1

01994 1995 1996 1997 1998

en milliards de Francs

1999

UN COMMERCE EXTÉRIEUR DYNAMIQUE

CROISSANCE MODÉRÉE

1995 1996 1997 19991998 2000

120

110

100

90

80

70

60

Indices bruts Tendance globale

PRINCIPAUX PARTENAIRES

Exportations7,9 milliards de Francs

Importations7,0 milliards de Francs

Importations Exportations

Espagne (7,2)

États-Unis (5,2)

Portugal(7,7)

Allemagne (7,9)

Belgique (3,5)

Italie (1,0)

Italie (3,8)

Espagne (5,7)

Royaume-Uni (6,5)

Allemagne (1,1)

0 84 124812

SOURCES : DOUANES - SESSI- FIEEC- INSEE -

Le secteur des fils et câbles regroupe deux activités distinctes : lescâbles d�énergie, secteur tributaire de l�évolution des constructionsde bâtiments, et les câbles de transmission de données. Cette activitése rattache directement aux technologies de l�information et consti-tue la meilleure perspective d�avenir du secteur. Les câbles à fibresoptiques, qui trouvent des utilisations de plus en plus en variées,sont en particulier un domaine porteur actuellement.

Le secteur des câbles de télécommunications représente environ8 milliards de francs de chiffre d�affaires en 1998, auxquels on peutajouter la fabrication de connecteurs (6 milliards de francs). Ce sontles produits de base des NTIC.

LES DÉBOUCHÉS

(1999)

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les entreprises

20

Principales entreprises de la branche

Nombre Effectif Chiffre d�affaires Taux Investissements d�entreprises hors taxes d�exportation en millions

en millions en % de francsde francs

(entreprises de 20 personnes et plus)

Nombre d�entreprisesEffectif employéChiffre d�affaires h.t. MFInvestissements & crédit-bail MFValeur ajoutée par personne kFFrais de personnel par personne kFTaux d�exportation (EXP / CAHT) %Taux de valeur ajoutée (VAHT / CAHT) %Taux d�investissement (INV / VAHT) %Taux de rentabilité (RNC / VAHT) %Taux de marge (EBE / VAHT) %

L�industrie des appareils de mesureet de contrôle

52571 29667 7961 743

35429239377

- 1011

1990 595 95 535 73 813 37,1 3 2431991 612 95 785 75 073 29,2 2 624

1992 525 91 352 73 239 32,3 2 084

1993 511 84 111 65 993 28,7 1 8781994 529 79 471 64 796 30,2 1 803

1995 534 73 122 67 475 30,5 1 563

1996 523 70 920 70 732 36,8 1 5441997 523 70 011 70 450 42,4 1 569

1998 525 71 296 67 769 39,4 1 743

UN SECTEUR QUALIFIÉ

Cadres (31 %)

Professions intermédiaires (31 %)

Employés (9 %)

Ouvriers qualifiés (22 %)

Le secteur des appareils de mesure et de contrôle se caractérise par lehaut degré de qualification de ses emplois. Les cadres et ingénieursainsi que les professions intermédiaires (techniciens et agents demaîtrise) constituent presque les deux tiers de l�emploi. les ouvriersdans leur ensemble constituent le troisième pôle d�importance(29 %) avec essentiellement des ouvriers qualifiés.

- Thomson CSF- Thomson CSF radars et contre-mesures

- Sextant avionique

- Thomson CSF airsys- Schlumberger systems

- Dassault électronique

- Schlumberger industries- Thomson CSF NCS France

- Thomson CSF Optronique

- Thomson Marconi Sonar- SFIM industries

- Thomson Training and simulation

dont ingénieurset cadres techni-ques (24 %)

Ouvriers non qualifiés (7 %)

SOURCES : INSEE - SESSI -

Après la restructuration

e secteur comprend essentiellement des activités de haute technolo-gie civile et militaire, nécessitant d�importants efforts de recherche etdéveloppement : appareils de radio détection, appareils de navigation,appareils de mesure des grandeurs physiques et électriques. Par ailleurs,le budget TIC (investissements et dépenses en technologies de l�in-formation et de la communication) s�élève à 2,9% de la valeur ajoutéedu secteur, contre 2,2% dans l�industrie.

ans le domaine civil, les activités du secteur englobent les systèmesde contrôle du trafic aérien, l�ensemble des aides à la navigation et àl�atterrissage ainsi que l�intégration de systèmes pour les aéroports.Dans le domaine militaire, elles comprennent, entre autres, des systè-mes de détection et d�identification et de conduite des opérationsaériennes. Les appareils de radiodétection et de navigation représen-tent plus de 70% des facturations du secteur.

es entreprises de plus de 500 salariés du secteur sont principalementdes filiales de Thomson CSF, premier exportateur mondial d�électro-nique professionnel, civil et militaire. Le groupe réalise 70% de sonchiffre d�affaires à l�international. Plus généralement, la présence degros contrats permet au secteur d�être excédentaire en 1999, mais par-ticulièrement en 1997 et 1998, malgré une baisse des commandesprovenant des pays du Moyen-Orient.

ans un contexte de crise de l�industrie de défense en Europe, laFrance tire son épingle du jeu par une politique de croissance externeet de partenariats. En octobre 1997, le gouvernement regroupe autourde Thomson-CSF, dans le cadre d�un partenariat avec Alcatel, les acti-vités d�électronique spatiale et de défense et les activités de communi-cations militaires d�Alcatel-Alsthom, les activités d�électronique pro-fessionnelle et de défense de Dassault Electronique, ainsi que les acti-vités satellites d�Aerospatiale. Le 14 avril 1998 les sociétés Aerospatiale,Alcatel, Dassault Industries, Thomson SA et Thomson-CSF signentun accord de coopération.

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PRINCIPALES DONNÉES DU SECTEUR DEPUIS 1990

CHIFFRES CLÉS DU SECTEUR (NAF 3220 - ANNÉE 1998)

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les produits

Base 100 en 1990

21

Importations Exportations1993

25

20

15

10

5

01994 1995 1996 1997 1998

UNE PRODUCTION STAGNANTE

en milliards de Francs

1999

TASSEMENT DE L�EXCÉDENT COMMERCIAL EN 1999

Appareils de radiodétection (43 %)

DIVERSIFICATION DU SECTEUR

Appareils de navigation (30 %)

Appareils de mesure des grandeurs physiques (15 %)Appareils de mesure des grandeursélectriques (12 %)

Indices bruts Tendance globale1995 1996 1997 19991998 2000

220

200

180

160

140

120

100

80

60

PRINCIPAUX PARTENAIRES

Exportations21,9 milliards de Francs

Importations21,8 milliards de Francs

Importations Exportations

Italie (1,0)

Japon (1,0)

Royaume-Uni (1,8)

Allemagne (4,8)

Allemagne (3,4)

États-Unis (7,6)

États-Unis (2,3)

Espagne (1,8)

Royaume-Uni (1,4)

Italie (1,4)

02468

SOURCE : SESSI -

8642

UNE INDUSTRIE EN RESTRUCTURATION

Définition :

Cette industrie comprend :

a) les équipements d�aide à la navigation (fabrication de pilotes auto-

matiques, d�équipement de commande de vol, d�appareils de

radiodétection) ;

b) l�instrumentation scientifique et technique (fabrication d�instru-

ment de mesure, d�oscilloscopes, d�appareils pour les mesures géo-

physiques, fabrication de compteur d�électricité, d�eau, de gaz, d�es-sence) ;

c) les équipements de contrôle des processus industriels.

(1999)

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L�utilisation des technologies de l�information et dela commmunication dans l�industrie (TIC)

SOURCE : SESSI -22

Des entreprises deplus en plus commu-nicantes ...

la fin de l�année 1999, près de70 % des entreprises industriel-les ont accès à l�internet, 80 %ont des micro-ordinateurs con-nectés en réseau et près de 90 %utilisent le téléphone mobile. Deplus, 75 % des entreprises in-dustrielles utilisent des lignestéléphoniques, numériques(RNIS), qui assurent une plusgrande vitesse de transmission,et garantissent une plus grandelargeur de bande ainsi qu�unemeilleure sécurité des transmis-sions.

our d�autres outils NTIC, ladiffusion s�accélère : 44 % desentreprises utilisent un systèmed�échanges de données informa-tisées (EDI), 39 % des entrepri-ses ont mis en place un site surla toile (site Web) et 37 % ontadopté des progiciels de gestionintégrés (PGI ou ERP).

n revanche, la diffusion denouvelles technologies centréesnotamment sur la communica-tion sont en phase d�émergence.Dans le domaine des télécom-munications de groupe, seules14 % des entreprises utilisent latéléréunion, et elles sont deuxfois moins nombreuses à prati-quer la visioconférence. Dans ledomaine des mobiles, laradiomessagerie n�est utilisée quedans 15% des entreprises subis-sant la concurrence du téléphonemobile.

�agissant des téléservices, ré-sultant du couplage des télécom-munications et de l�informati-que, moins de 12% des entre-prises ont recours à des centresd�appels (en interne ou en ex-terne). De même les numéroslibre-appels restent peu utilisés

Grandes Industries Ensemble de% d�entreprises équipées entreprises de des secteurs l�industrie

plus de 500 liés aux (y.c énergie)salariés TIC

dans l�industrie

INFORMATIQUEMicro-ordinateurs connectés en réseau 98,1 92,7 80,5Micro portable 97,8 85,2 58,0Réseau local d�entreprise (LAN) 95,9 72,0 44,1Échanges de données informatisés (EDI) 82,5 44,3 43,8Progiciels de gestion intégrés (ERP ou PGI) 68,6 49,4 37,3TÉLÉCOMMUNICATIONSTélécopieur 99,4 98,3 98,2Téléphone mobile 98,2 97,0 89,2Lignes numériques (RNIS) 96,7 88,6 74,1PABX 95,7 73,0 50,5Centre d�appels téléphoniques 42,0 12,3 9,7Visioconférence 56,3 14,0 7,4INTERNETConnextion à l�internet 97,7 94,2 68,7Site sur la toile (Web) 70,5 56,1 39,2 . Site marchand informatif 39,6 43,0 25,5 . Site marchand avec commande en ligne 13,6 10,0 9,1 . Site marchand à paiement sécurisé 5,3 2,2 3,4Réseau intranet 73,1 41,3 23,1Réseau extranet 37,2 20,0 9,6

ÉQUIPEMENT EN TECHNOLOGIES DE L�INFORMATION DANS L�INDUSTRIE

À

en général.

i les réseaux intranet concer-nent déjà une entreprise sur cinq,en revanche, la mise en place deréseaux extranet reste peu fré-quente, moins de 10 % des en-treprises ont franchi le pas.

�une manière générale, les en-treprises industrielles sontd�autant plus équipées en tech-nologies de l�information et decommunication qu�elles sont degrande taille, innovantes etouvertes aux échanges extérieurs.Il en est de même des entrepri-ses des secteurs de haute tech-nologie ou de celles appartenantà un groupe.

es grandes entreprises se carac-térisent d�une part, par la banali-sation d�un certain nombre detechnologies de l�information.Plus de 90 % d�entre elles sontéquipées de micro-ordinateursen réseau, de téléphones mobi-les, de lignes numériques(RNIS), de connexion à l�internetet de réseaux locaux d�entreprise.

ar ailleurs, les grandes entre-prises se caractérisent par la dif-fusion rapide des nouvelles tech-nologies émergentes : la visio-conférence (56 %), les centresd�appels (42 %), ce qui corres-pond à 8 ou 5 fois le taux d�équi-pement moyen de l�ensembledes entreprises. De même, pourl�extranet (37 %) et l�intranet(73 %), les taux d�équipementsont plus de trois fois supérieursaux taux de diffusion des entre-prises.

Elle a été réalisée par le SESSI, àla fin de l�année 1999 et au dé-but de l�an 2000. Elle procède àun état des lieux du déploiementet de l�utilisation des TIC par lesentreprises des secteurs de l�in-dustrie et de l�énergie. Cette en-quête postale a été effectuée,auprès d�un échantillon de 5600entreprises industrielles françai-ses de plus de 20 personnes.

Les résultats de cette enquêtesont présentés dans la collection«4 pages du sessi».

S

P

E

P

E

S

D

Les grandes entrepri-ses sont très enpointe

nfin, d�une façon plus géné-rale, les grandes entreprises uti-lisent plus intensivement les dif-férentes technologies de l�infor-mation dont elles sont équipées.

L�ENQUÊTE SUR LES TICDANS LES SECTEURS DEL�INDUSTRIE ET DEL�ÉNERGIE

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Page 23: en chiffres - INSEE...Taux de rentabilitØ (RNC / VAHT) % - 2 5 35 54 - 5 1 9 29 Taux de marge (EBE / VAHT) % 26 27 17 51 18 54 20 43 Informatique TØlØcommunications T otal du secteur

23

Micros- Connexions Site sur Réseau Progiciel% d�entreprises équipées ordinateurs à la toile intranet de gestion

connectés l�internet (Web) intégréen réseaux (PGI ou ERP)

Habillement, cuir 57,4 49,6 29,6 8,8 23,8Édition, imprimerie, reproduction 89,2 78,1 47,4 19,1 31,9Pharmacie, parfumerie et entretien 85,4 80,0 49,9 39,2 61,1Industries des équipements du foyer 78,9 72,8 41,5 15,4 36,4Industrie automobile 78,8 69,4 34,6 28,9 39,0Construction navale, aéronautique et ferroviaire 68,1 67,4 41,1 21,8 37,6Industries des équipements mécaniques 80,2 69,9 39,6 20,6 32,1Industries des équipements électriques et électroniques 90,6 91,2 53,0 40,3 49,8Industrie des produits minéraux 79,2 53,2 32,1 25,7 32,2Industrie textile 75,2 64,3 29,8 18,4 38,0Industries du bois et du papier 76,4 59,6 34,5 16,3 36,9Chimie, caoutchouc et plastiques 88,3 74,5 45,2 28,0 50,1Métallurgie et transformation des métaux 79,9 60,5 33,6 13,3 33,9Industries des composants électriques et électroniques 90,9 89,7 49,2 33,1 49,8Production de combustibles et de carburants 92,1 98,2 59,3 53,7 56,1Production et distribution d�eau, de gaz et d�électricité 90,7 88,3 45,8 52,0 46,9

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Entreprises de :

plus de 500 salariés

250 à 500 salariés

100 à 250 salariés

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NIVEAU D�ÉQUIPEMENT EN FONCTION DE LA TAILLE DE L�ENTREPRISE

SOURCE : SESSI -

UTILISATION DES TECHNIQUES DE L�INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION PAR LES ENTREPRISES INDUSTRIELLES

Les TIC, des outilsincontournables �

es investissements des entre-prises industrielles dans l�infor-matique et les télécommunica-tions ont changé de nature : il nes�agit plus simplement d�auto-matiser des processus existants,mais d�utiliser également l�in-formatique et les télécommuni-cations comme vecteurs de com-pétitivité et comme outils stra-tégiques. La mise en �uvre desTIC, qui modifie la manièredont l�entreprise utilise l�infor-mation et communique en in-terne ou avec ses partenaires, doitpermettre à l�entreprise d�êtreplus réactive, plus souple et plusagile pour répondre à la demandede ses clients.

insi, dans la stratégie de miseen place des NTIC, le soucid�améliorer le service au client estl�objectif principal des entrepri-ses industrielles. La réductiondes coûts et l�amélioration del�organisation interne de l�entre-prise sont les deux objectifs sui-

vants en importance.

ans ce nouveau contexte, où ilimporte de ne pas se laisser dis-tancer par les concurrents, lesentreprises industrielles françai-ses ont pris le virage de l�internet.C�est ainsi qu�en début d�année2000, plus de 69 % des entrepri-ses industrielles sont connectées àl�internet, alors qu�elles n�étaientque 28 % en fin d�année 1997. Deplus, 39 % des entreprises ont faitle choix de mettre en place un sitesur la toile (site Web).

L

Les TIC qui participent aux opérations de traitement, de production etd�échange de l�information, sont apparues en plusieurs vagues.Années 60 : automatisation des processus administratifs (comptabilité,bulletin de paie, gestion de stocks, factures)Années 70 : automatisation des processus de production (robotique etproductique)Années 80 : automatisation du travail individuel de bureau (micro-ordinateurs et bureautique)Années 90 : la mise en réseaux des micros-ordinateurs professionnelsainsi que le développement des systèmes d�échanges de données informa-tisées -EDI - (automatisation de la communication)Années 2000 : automatisation des échanges (commerce électronique).Cette 5ème vague est liée à la fois à la généralisation des technologies desannées 80-90 et au développement de l�internet.

LES TIC, EN PLUSIEURS VAGUES

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Page 24: en chiffres - INSEE...Taux de rentabilitØ (RNC / VAHT) % - 2 5 35 54 - 5 1 9 29 Taux de marge (EBE / VAHT) % 26 27 17 51 18 54 20 43 Informatique TØlØcommunications T otal du secteur

Direction générale de l’Industrie

des Technologies de l’Information et des Postes

SESSI : Service des études et des statistiques industrielles

20, avenue de Ségur - 75353 Paris 07 SP

Téléphone : 02 43 19 41 07 - Télécopie : 02 43 19 41 73

Information sur Internet : www.industrie.gouv.fr

L�industrie française des TIC regroupe trois grandes filières industrielles : l�in-formatique, l�électronique et les télécommunications. En 1998, elle représente10 % du chiffre d�affaires de l�industrie manufacturière et occupe 273 000 per-sonnes. L�emploi y est très qualifié (un tiers des salariés sont cadres ou ingé-nieurs).

C�est à la fois une industrie de haute technologie qui s�appuie sur un effort derecherche et développement très performant et une industrie tournée vers l�inter-national, avec 46 % du chiffre d�affaires réalisé à l�exportation.

Cette industrie en pleine expansion soutient et accompagne le développementdes services qui lui sont liés (services informatiques, des télécommunications etde l�audiovisuel). Elle contribue avec ces derniers, à moderniser l�appareil pro-ductif français et à stimuler la croissance.

Le présent document permet, à partir des statistiques existantes, de mieuxconnaître les performances, les caractéristiques et les enjeux de cette industrieplacée au centre de l�actualité.

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