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chiffres Chiffres clés Production industrielle (hors série) La parachimie Édition 2007 en

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Page 1: en chiffres Édition 2007 - INSEE · 2020. 10. 7. · 3 La parachimie F 43 2000 2005 Nombre d’entreprises 356 338 Effectif employé 58 701 49 134 Chiffre d’affaires hors taxes

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La parachimie

Édition 2007

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Page 2: en chiffres Édition 2007 - INSEE · 2020. 10. 7. · 3 La parachimie F 43 2000 2005 Nombre d’entreprises 356 338 Effectif employé 58 701 49 134 Chiffre d’affaires hors taxes

Contacts

Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie

SessiCentre d’enquêtes statistiques5, rue Claude Bloch14024 Caen cedex

Sylviane ThomasTél. : 02 31 45 74 31

SessiCentre d’information10, rue Auguste-Blanqui93186 Montreuil cedexTélécopie : 01 41 63 58 59

SimapService des industries manufacturièreset des activités postalesLe Bervil12, rue Villiot75572 Paris cedex 12Tél. : 01 44 87 17 17 - Télécopie : 01 53 44 91 90

Directeur de la publicationYves Robin

Chef du Service des études et des statistiques industrielles

Pour en savoir plus :

Union des industries chimiqueswww.uic.fr

Union des industries de la protection des planteswww.uipp.fr

Union des industries pour la protection des jardins et des espaces verts

www.ujp.fr

Fédération des industries des peintures,encres, couleurs, colles et adhésifs

www.fi pec.org

Liste des différentes organisations professionnelles couvrant les secteurs de la chimie et de la parachimie

www.chimedit.com

Pour l’actualisation des données de ce dossier :www.industrie.gouv.fr/sessi

www.douane.gouv.frwww.insee.fr

Ce dossier a été réalisé par le Sessi

Coordination et conception Sylviane ThomasMél. [email protected]

avec la participation de :Andrée Demange (243Z)Bertrand Folliot (242Z, 246A)Isabelle Gratien (246C, 246E, 246L)Anne-Sophie Robine (246G, 246J)

S O M M A I R EF43 - La parachimie ....................................................................... 3 - 5

242Z - Produits agrochimiques ........................................................ 6 - 7243Z - Peintures, vernis et encres ..................................................... 8 - 9246A - Produits explosifs ................................................................ 10 - 11246C - Colles et gélatines .............................................................. 12246G - Produits chimiques pour la photographie .................................... 13246E - Huiles essentielles ............................................................... 14 - 15246L - Produits chimiques à usage industriel ........................................ 16 - 17246J - Supports de données ............................................................ 18

Principaux concepts ............................................................. 19

Le Sessi souhaite la meilleure utilisation et la plus large diffusion possible des informations qu’il publie. Toute reproduction, avec indication de la source, est donc autorisée sans aucune restriction

Couverture : photos libres de droits Composition graphique :

Allan Thomas

Composition par PAO Catherine Tallévi

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3

La parachimie

F 43

2000 2005

Nombre d’entreprises 356 338

Effectif employé 58 701 49 134

Chiffre d’affaires hors taxes M€ 16 711 15 099

Investissements corporels totaux M€ 461 436

Productivité apparente du travail : VAHT / Eff k€ 73,2 81,9

Taux de valeur ajoutée : VAHT / CAHT % 25,7 26,7

Taux d’exportation : Exp / CAHT % 37,6 43,1

Taux de marge brute : EBE / VAHT % 29,7 27,9

Taux d’investissement : Inv / VAHT % 10,7 10,8

Taux d’autofi nancement : CAF / Inv % 182,5 126,3Source : Sessi - Enquêtes annuelles d’entreprise -

Chiffres clés du secteur(entreprises de 20 personnes et plus)

Les huit activités industrielles décrites dans les pages ci-après constituent le poste F 43 de la nomenclature économique de synthèse (NES) adoptée par l’Insee en 1994. Cette nomenclature offre trois niveaux d’agrégation contenant respectivement 16, 36 et 114 postes. Les regroupements constitués sont un dénominateur commun pour la présentation des statistiques économiques agrégées, valable pour tous les domaines (industrie, mais aussi construction, énergie, transports, etc.). En 2008, les nomenclatures vont être révisées.Pour tout savoir sur les nomenclatures : http://www.insee.fr/fr/nom_def_met/nomenclatures/nomenclatures.htm et http://ec.europa.eu/eurostat/ramon

La chimie de spécialitésIssue de la chimie de base, la parachimie est une com-posante importante des industries de biens intermédiai-res. En revanche, et bien qu’ils soient également issus de la formulation des produits de la chimie, les par-fums, cosmétiques, savons et détergents ainsi que les produits pharmaceutiques sont des biens de consomma-tion, classés comme tels dans des postes spécifi ques de la nomenclature. Ils sont donc exclus de cette étude.

Les produits de la parachimie élaborés sont fonction-nels et d’une grande variété. Certains, conditionnés pour la vente, ne seront plus transformés : produits phytosanitaires, peintures décoratives, explosifs et col-les. D’autres, tels les huiles essentielles, encres d’im-primerie, additifs pour ciments ou béton, huiles lubri-fi antes, s’intègrent dans la fabrication d’industries très diverses : agroalimentaire, emballage, textile, etc.

Un secteur fragiliséLe secteur de la parachimie regroupe 338 entreprises de 20 salariés et plus dont les deux tiers sont des unités de moins de 100 salariés. Parmi les huit activités bien diffé-renciées qui le composent, deux concentrent plus de la moitié des emplois : la fabrication des peintures, vernis et encres (33 %) et celle des produits chimiques à usage

industriel (22 %). Par contre, en termes de chiffres d’af-faires et de ventes à l’exportation, le secteur des pro-duits agrochimiques « pèse » un bon tiers de l’ensemble.

La forte montée des prix du pétrole a fragilisé ce sec-teur depuis le début de la décennie, et principalement en 2005. Les entreprises peinent à répercuter les haus-ses de prix des matières premières. Le chiffre d’affai-res a chuté de 10 % et les effectifs de 16 %. Le taux de valeur ajoutée a progressé d’un point en cinq ans, s’élevant à 26,7 % en 2005. Le montant des investisse-

Sources : Sessi, Douanes -

12 000

10 000

8 000

6 000

4 000

2 000

01995

Les dix principaux excédents et défi cits du commerce extérieur de la France en 2005en milliers d’euros600

300

200

100

400

500

- 100

- 400

- 500

- 600

- 300

- 200

0

Ital

ie

Espa

gne

Polo

gne

Russ

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Chin

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Pays

-Bas

Japo

n

État

s-U

nis

Suis

se

Alle

mag

ne

Irla

nde

1996 199719981999200020012002200320042005

Sources : Sessi, Douanes -

Le dynamisme à l’export s’accroîten millions d’euros

Exportations Importations

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4

ments corporels oscille autour de 450 millions d’euros annuels mais les entreprises doivent de plus en plus faire appel à des fi nancements externes. La part des inves-tissements corporels pouvant être fi nancés en interne, mesurée par le ratio CAF/Inv (capacité d’autofi nance-ment sur investissements) a chuté de 30 %. L’effort à l’exportation est tout à fait notable. Il représente plus de 43 % des ventes en 2005 et s’est accru de 15 % en cinq ans. Il dépasse de 3 % la moyenne de l’industrie.

Une main-d’oeuvre essentiellement masculine et qualifi éeLes hommes constituent la grande majorité des effectifs employés dans les industries de la parachimie (70 %). Mais les jeunes femmes (20-40 ans) y sont bien représentées, 56 % contre 48 % dans le total de l’industrie. La fabrication des huiles essentielles a un taux de féminisation de 50 % alors que la fabrication des explosifs et celle des peintures, vernis et encres reposent à 70 % sur du personnel masculin.Le taux d’encadrement est très important. Les professions

2004Industrie

manufacturièreParachimie

Nombre de chercheursen équivalent temps plein

67 022 1 786

Effectifs se consacrant à la R & D en équivalent temps plein

129 820 3 974

Financement public 2 255 436 62 656Financement privépar des partenaires extérieursà l’entreprise et non publics

3 071 986 136 111

Financement propre(par l’entreprise elle-même)

13 284 082 305 650

Dépenses intérieures de R & D 14 874 610 428 209

Dépenses extérieures de R & D 3 736 894 76 208

En 2004, le secteur de la parachimie a déployé un effort de recherche et développement qui représente 3 % de celui de l’industrie manufacturière (hors énergie et IAA). Avec presque 1 800 chercheurs (en équivalent temps plein) et un effectif dédié de 4 000 personnes, soit 7 % de l’emploi du secteur, les entreprises de la parachimie ont effectué des dépenses de R & D à hauteur d’un demi-mil-liard d’euros (3 % du chiffre d’affaires total). Ces dépen-ses sont très majoritairement fi nancées en interne (61 %) et, pour un quart, par des partenaires extérieurs privés.

Une forte pénétration étrangère

La pénétration étrangère est plus importante pour le sec-teur de la parachimie que pour l’industrie manufacturière dans son ensemble : en 2004, 68 % du chiffre d’affaires a été réalisé par des entreprises fi liales de groupes à par-ticipation étrangère majoritaire (40 % pour l’industrie).Ces fi liales servent aussi de plates-formes de distri-bution pour les échanges intragroupe. Leur poids dans les exportations totales du secteur approche 75 %.

... et le poids de la rechercheen milliers d’euros

Pyramide des âges

Industrie manufacturière

Parachimie

FemmesHommes65 ans

55 ans

45 ans

35 ans

25 ans

15 ans0 0 10 20 30102030 en %o

Source : DADS, 2004

Employés

Ouvriers qualifi és

Ouvriers non qualifi és

Professionsintermédiaires

Chefs d’entreprises,Cadres supérieurs

Parachimie

Industrie manufacturière

Source : DADS, 2004

Structure des emplois

intermédiaires représentent le tiers des emplois et si l’on y ajoute la catégorie des cadres supérieurs et chefs d’en-treprises, on atteint plus de la moitié des effectifs (55 % contre seulement 40 % pour l’industrie manufacturière). La parachimie est aussi une industrie de main-d’œuvre qualifi ée (28 % contre 10 % de non qualifi és). La fabri-cation des explosifs compte 40 % d’ouvriers qualifi és.

Des préoccupations environnementales...

En 2004, les industries du secteur de la parachimie ont réalisé 28 millions d’euros d’investissements consacrés à la protection de l’environnement, soit 5 % de ceux réalisés par l’ensemble de l’industrie manufacturière. 6 % des investissements corporels totaux sont ainsi consacrés à l’environnement. La prévention et le traitement des rejets dans l’eau, l’air et le sol sont les principaux domaines d’action.

22 %17 %

33 %23 %

7 %

28 %37 %

7 %

10 %16 %

Source : enquête dépenses de R & D des entreprises - MENRT

Industrie manufacturière

Parachimie

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5

Allemagne États-Unis Japon FranceRoyaume-Uni

Chine Reste du monde

Pays-Bas Italie

Suisse

UEBL

24 %

17 %

15 %

8 %7 % 7 %

7 %

4 %

4 %4 %

3 %

Le marché mondial des produits chimiques pour l’agri-culture est assuré aux deux tiers par dix pays. En 2004 la France y occupe le 6e rang avec 6 % des parts, position qu’elle maintient depuis trois ans (2002, 2003, 2004). Les États-Unis se partagent avec l’Allemagne, et main-tenant la Russie, le tiers des exportations totales. Deux pays font une percée dans ce peloton de tête : Israël et surtout la Chine qui, sur la décennie 1994-2004, affi chent respectivement des taux de croissance annuels moyens de 12 % et 28 % (6 % pour la France, à l’identique de l’évolu-tion globale du marché). Grands perdants de cette per-cée chinoise, les États-Unis stagnent à 1 % de croissance moyenne.L’intensifi cation des échanges avec le Brésil et le Mexique a compensé le net défi cit des échanges avec la Chine, qui, de 27 % en 1994, n’absorbe plus désormais que 8 % des exportations américaines d’engrais en 2004.

Le marché mondial des peintures, vernis et encres et produits chimiques divers est concentré sur les pays technologiquement avancés : 76 % des échanges reposent sur les dix premiers du classement. L’Allemagne et les États-Unis cumulent près du tiers, les plus grands grou-pes mondiaux de ce secteur y étant implantés. Japon, France et Royaume-Uni se partagent des parts de mar-ché quasi équivalentes sur la décennie 1994-2004 (de 7 à 8 %). Pourtant le Japon commence à creuser l’écart, son taux moyen d’évolution des exportations (7,8 % l’an, l’un des plus élevés) surpasse de deux points celui de la France et de trois points celui du Royaume-Uni. À l’instar du marché des produits chimiques pour l’agriculture, la Chine est venue se hisser au rang des dix premiers mon-diaux (depuis 2003). Elle était 13e en 1994 et affi che en moyenne plus de 14 % d’évolution sur 10 ans.

Réf. Code NAF

ProduitsEU à 25 dont : (%)(millions d’euros) Allemagne Espagne France Italie Royaume-

Uni

242Z

Herbicides à base de triazinesAutres herbicidesInsecticides à base de pyréthrinoïdesFongicides, bactéricides et traitement de semences inorganiquesAutres fongicides, bactéricides et traitements de semencesAutres désinfectantsRégulateurs de croissance pour plantes

126 8591 640 705

285 465259 218957 119399 88179 640

361746

425821

96

2516355

18

3362743101435

443

21525

10

045

182

122

243Z

Encres d’imprimeriePeintures et vernis contenant 50 % ou plus de solvantMasticsCompositions vitrifi ables, engobés et similairesSolvants et diluants organiques à base d’acétate de butyle

4 173 1102 189 7351 213 242

803 640225 609

3711116

35

5185

5516

9222276

9208

178

228832

246A Explosifs préparés, autres que les poudres propulsives 527 033 11 21 19 6 5

246C Colles à base d’amidon, fécules, dextrines ou autres amidons 73 412 26 14 16 2 1

246EMélanges de substances odoriférantes autres que pour les industries alimentaires ou les boissonsHuiles essentielles et produits aromatiques naturels

1 725 761

450 009

24

14

12

6

23

55

4

15

20

8

246L

Réactifs composés de diagnostic ou de laboAccélérateurs de vulcanisation, plastifi ants composites, antioxydantsPréparations avec huile de pétrolePréparations antidétonantes, huiles lubrifi antes

2 855 4461 167 7541 099 717

683 350

23361726

2331

29488

024279

23613

Quelques repères européens : Poids de la valeur des productions des cinq pays dans le total de l’Union européenne à 25

La France tient une place honorable dans l’Union européenne...

Source : Eurostat, Prodcom 2004

Méthode : exploitation du fi chier exhaustif des déclarations de production (en valeur et non couvertes par le secret stastistique) des 25 pays del’Union européenne pour les activités de la parachimie. Seuls les principaux produits ont été retenus et les pays sélectionnés pour leur représen-tativité majeure au sein de l’Union européenne. Additionnés en ligne, les pourcentages calculés ne sont donc jamais exhaustifs.

CanadaChine

Royaume-UniUEBLÉtats-Unis

FranceIsraël

Russie Allemagne

Reste du mondePays-Bas

12 %

10 %

10 %7 %

3 %3 %4 %

5 %6 %

7 %

33 %

Produits chimiques pour l’agricultureParts du marché mondial des principaux pays exportateursen 2004

Source : Chelem, Sessi -

Peintures, vernis et produits chimiques diversParts du marché mondial des principaux pays exportateursen 2004

Source : Chelem, Sessi -

... et dans le monde

Page 6: en chiffres Édition 2007 - INSEE · 2020. 10. 7. · 3 La parachimie F 43 2000 2005 Nombre d’entreprises 356 338 Effectif employé 58 701 49 134 Chiffre d’affaires hors taxes

6

Produits agrochimiquesProduits agrochimiques

Source : Sessi - Enquête annuelle d’entreprise, 2004 -

Effectifs

800 -2000300 - 600<100

2000 2005

Nombre d’entreprises 30 28

Effectif employé 7 445 6 177

Chiffre d’affaires hors taxes M€ 4 694 3 210

Investissements corporels totaux M€ 49 70

Productivité apparente du travail : VAHT / Eff k€ 101,2 113,9

Taux de valeur ajoutée : VAHT / CAHT % 16,1 21,9

Taux d’exportation : Exp / CAHT % 42,4 47,4

Taux de marge brute : EBE / VAHT % 27,2 28,2

Taux d’investissement : Inv / VAHT % 6,5 10,0

Taux d’autofi nancement : CAF / Inv % 262,7 - 22,2

Source : Sessi - Enquêtes annuelles d’entreprise -

24.2ZCette classe de la nomenclature comprend :- la fabrication d’insecticides, de pesticides, de fongicides, d’herbicides- la fabrication de produits phytosanitaires à usage agricole ou domestique :

inhibiteurs de germination, régulateurs de croissance pour plantes, désinfectants...

De fortes contraintes environnementales

Depuis l’interdiction fi n 2003, en France, de la vente de nombreux produits phytosanitaires en raison de leur toxi-cité, le respect de l’environnement et la contribution au développement d’une agriculture durable sont des critè-res pris en compte par les industriels dans la fabrication de ces produits. Ils consacrent une part de plus en plus impor-tante de leur chiffre d’affaires à la recherche et au déve-loppement de nouvelles matières actives et de nouveaux produits plus en phase avec le concept de « chimie verte ».

Une activité très mondialisée

Plus de la moitié du marché mondial est détenue par trois grands opérateurs européens. Le marché français est dominé par les fi liales de ces groupes, auxquel-les s’ajoutent celles de deux autres grands groupes américains. Cette structuration intensifi e les échan-ges intragroupe, générant ainsi une part importante de négoce dans le chiffre d’affaires (40 %). En ef-fet, les fi liales commercialisent des produits fabri-qués dans d’autres sites du groupe. Ceci explique aussi en partie l’importance du taux d’exportation (47 %).

Un secteur très réglementé avec l’agriculture pour débouché

Ce secteur ne rassemble que 28 entreprises de 20 sa-lariés ou plus en 2005. Les effectifs employés, près de 6 200 personnes, demeurent relativement stables, mais le chiffre d’affaires, de 3,2 milliards d’euros, s’amoin-drit chaque année. Les contraintes environnementales de plus en plus strictes et la vogue du « bio » infl échissent le recours systématique à ces produits. Les autorisations de mise sur le marché des substances actives contenues dans les produits phytosanitaires sont désormais encadrées par une législation unique en Europe (directive REACH) et les dépôts de phytosanitaires sont soumis à la direc-tive Seveso II (gestion des risques liés aux installations utilisant, produisant ou stockant des matières dangereu-ses). Pour être en conformité avec ces normes, les entre-prises investissent : l’investissement productif est passé de 49 millions d’euros en 2000 à 70 millions en 2005. Il atteignait même 78,5 millions d’euros en 2004, soit une augmentation de 42 % par rapport à l’année précédente. Ainsi en 2005, une nouvelle usine de fongicides est créée en Alsace, la plus grande usine de granulation au monde.

La production française bien placée en Europe

À l’échelle européenne, la France est leader pour la production de certains produits spécifi ques tels les in-secticides à base de pyréthrinoïdes (où elle est ta-lonnée par l’Espagne et l’Italie), les herbicides, les

Chiffres clés du secteur(entreprises de 20 personnes et plus)

Répartition régionale des effectifs(établissements des entreprises de 20 personnes et plus)

Les deux tiers des effectifs employés dans l’industrie phytosanitaire se situent dans les régions Rhône-Alpes, Haute-Normandie, Alsace et Île-de-France, la région Rhône-Alpes en rassemblant à elle seule un tiers.

Page 7: en chiffres Édition 2007 - INSEE · 2020. 10. 7. · 3 La parachimie F 43 2000 2005 Nombre d’entreprises 356 338 Effectif employé 58 701 49 134 Chiffre d’affaires hors taxes

7

Sources : Sessi, Douanes -

Exportations(1 919,8 millions d’euros)

Importations(1 392,6 millions d’euros)

1995 1999199819971996 2000 2002 2003 2004 20052001

Sources : Sessi, Douanes -

1 200

800

400

600

200

0

1 000

1 800

1 600

1 400

Allemagne (619,4)

Belgique (129,0)

Royaume-Uni (103,1)

Pays-Bas (45,6)

Israël (39,6)

Espagne (95,8)

États-Unis (72,3)

Italie (100,5)

Allemagne (370,5)

Hongrie (64,3)

Royaume-Uni (248,8)

Belgique (115,5)

Pays-Bas (89,5)

Italie (126,7)

Pologne (66,6)

Espagne (91,1)

Source : Sessi - Enquêtes mensuelles de branche -

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Tendance produits agrochimiques

160

140

120

100

80

60

40

20

0

Indices bruts produits agrochimiques

LIVRAISONS(en tonnes)

FACTURATIONS(en milliers d’euros)

Insecticides 11 085 255 510

Herbicides 56 560 882 861

Fongicides et bactéricides 58 520 388 968

Désinfectants et autres produits phytosanitaires 70 139 483 986

Exportations Importations

6 9176 307

4 0973 094

2 9102 250

1 5431 2901 189

905725653596

375372354

BayerSyngenta

BASFDow

MonsantoDu Pont

MAISumimoto

NufarmArysta

FMCUPL Cerexagri

CheminovaSpicam

IshiharaChemtura

Source : magazine Chimie Pharma hebdo N° 360 / Phillips McDougallVentes 2005 en millions de dollars

régulateurs de croissance pour plantes, et surtout la pro-duction de fongicides, bactéricides. L’Allemagne, quant à elle, se positionne au premier rang dans le domaine de certains désinfectants et traitements de semences.

L’Allemagne, partenaire privilégié

Sur les dix dernières années, la balance du commerce ex-térieur a toujours été excédentaire et le volume des ex-portations s’est intensifi é depuis 2004. Les trois quarts des importations et plus de la moitié des exportations sont effectuées avec des pays européens proches, Royaume-Uni, Italie, Belgique, Espagne, mais surtout l’Allemagne où sont implantés les premier et troisième groupes mondiaux de l’agrochimie. Près d’un cinquième des exportations du secteur lui sont destinées et 44 % des importations en pro-viennent. Le marché français de phytosanitaires étant en régression, les entreprises de ce secteur s’appuient sur les exportations pour soutenir leur croissance. Les échanges s’intensifi ent vers les pays de l’Europe de l’Est, principale-ment la Pologne et la Hongrie.

Historique des échangesen millions d’euros

Activité de la branche en 2005 :49 entreprises de 20 salariés et plusLivraisons totales : 200 000 tonnes de substance activeFacturations correspondantes (façonnage inclus) : 2 milliards d’euros

Principaux pays partenaires en 2005

Évolution de la productionIndices, base 100 en 2000

Les premiers groupes de l’agrochimie mondiale

Source : Sessi - Enquête annuelle de branche -

Page 8: en chiffres Édition 2007 - INSEE · 2020. 10. 7. · 3 La parachimie F 43 2000 2005 Nombre d’entreprises 356 338 Effectif employé 58 701 49 134 Chiffre d’affaires hors taxes

8

Peintures, vernis et encresPeintures, vernis et encres

2000 2005

Nombre d’entreprises 144 136

Effectif employé 19 360 17 316

Chiffre d’affaires hors taxes M€ 4 232 4 445

Investissements corporels totaux M€ 114 94

Productivité apparente du travail : VAHT / Eff k€ 63,9 70,1

Taux de valeur ajoutée : VAHT / CAHT % 29,2 27,3

Taux d’exportation : Exp / CAHT % 21,8 22,9

Taux de marge brute : EBE / VAHT % 27,5 25,3

Taux d’investissement : Inv / VAHT % 9,2 7,7

Taux d’autofi nancement : CAF / Inv % 190,1 197,1Source : Sessi - Enquêtes annuelles d’entreprise -

24.3Z

Cette classe de la nomenclature comprend :- la fabrication de peintures de tous types et pour tous usages (bâtiment, industrie, carrosserie, art, etc.)- la fabrication de pigments, d’opacifi ants et de couleurs préparés- la fabrication de compositions vitrifi ables, d’engobes et de préparations similaires- la fabrication de vernis, mastics, siccatifs et enduits - la fabrication de solvants et décapants pour peintures et vernis- la fabrication d’encres d’imprimerie

Chiffres clés du secteur(entreprises de 20 personnes et plus)

Source : Sessi - Enquête Annuelle d’Entreprise, 2004 -

Effectifs

2000-4000

500-2000

<500

Répartition régionale des effectifs(établissements des entreprises de 20 personnes et plus)

Quatre régions : Île-de-France, Picardie, Rhône-Alpes, Nord – Pas-de-Calais se partagent 60 % des effectifs de la branche. Cette implantation suit en partie celle de l’in-dustrie chimique et connaît peu de changements hormis la décroissance des effectifs.

Une variété de produits pour des usages multiplesLes domaines d’emploi des peintures sont extrême-ment diversifi és. Adaptées maintenant à tous les ty-pes de supports, on n’imagine plus l’environnement quotidien sans peintures. Utilisées dans l’industrie, le bâtiment et par les particuliers, certaines ont des usages très spécifi ques. Ainsi les peintures à base de poudres thermodurcissables (peintures époxy) pour les locaux à vocation alimentaire (abattoirs, brasse-ries, laiteries…) ont pour propriété de combattre les moisissures et permettre le nettoyage sous pression.Le marché des encres est aussi très varié puisqu’il concerne aussi bien l’édition, la publicité, la presse et toutes les sortes d’impression sur les emballages.

2005 : la stagnation Les entreprises d’au moins vingt salariés de ce secteur sont aux deux tiers des unités de moins de 100 salariés. Cependant, c’est au tiers restant que ce secteur doit 80 % de son chiffre d’affaires et de ses ventes à l’exportation.Après le creux de 2002, l’année 2004 avait marqué une embellie : + 3,3 % du chiffre d’affaires comparé à 2003. Mais celui-ci stagne en 2005. Les entreprises sont con-frontées à la hausse persistante du prix des matières

premières dérivées du pétrole, qu’elles peuvent diffi cile-ment répercuter sur leurs tarifs sans risque de perdre des marchés. Malgré une légère hausse régulière des exporta-tions au fi l des années, leur part dans le chiffre d’affaires reste faible, guère plus que la moitié de celle observée globalement dans la parachime. La part dans le chiffre d’affaires de la valeur ajoutée ainsi que celle de l’EBE (excédent brut d’exploitation) diminuent. Le taux d’in-vestissement est inférieur de 4 % à celui de l’industrie manufactière. Les entreprises ont peu investi en 2005, dégageant ainsi un taux d’autofi nancement bien supérieur à l’ensemble de la parachimie. La productivité - mesurée par le rapport de la valeur ajoutée aux effectifs - s’est ac-crue de 10 % depuis 2000 en raison de la compression des effectifs (- 6 % comparé à 2004 et - 10 % sur 2000). Dans les grandes entreprises, cette baisse atteint même 12 %.

Encore beaucoup de peintures solvantées.La production d’enduits et mastics représente 19 % du 1,3 million de tonnes fabriquées par la branche « peintures, vernis et encres » en 2005 ; la production des encres d’imprimerie, 7 %. L’essentiel de cette bran-che (près des trois quarts des volumes vendus) consiste donc en la fabrication des peintures, dont les débou-chés reposent sur quatre grands marchés. Les peintu-res destinées au bâtiment et celles pour le grand public représentent 53 % de l’ensemble ; le reste se partage entre les peintures destinées à l’industrie, c’est-à-dire appliquées en usine par des industriels, et les peintu-res anticorrosion (pour la marine, le BTP, génie civil...). L’industrie continue d’utiliser massivement des pein-tures fortement solvantées car elles permettent d’ex-

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9

Sources : Sessi, Douanes -

Exportations(1 197 millions d’euros)

Importations(1 238 millions d’euros)

Sources : Sessi, Douanes -

1 000

800

400

600

200

01995 1999199819971996 2000 2002 2003 2004 20052001

1 200

Source : Sessi - Enquêtes mensuelles de branche -

140

130

120

110

100

90

802000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Tendance enduits et mastics

Tendance peintures aqueuses

Tendance encres d’imprimerie

Seules les données non couvertes parle secret statistique sont indiquées.

LIVRAISONS(en tonnes)

FACTURATIONS(en milliers d’euros)

Peintures et vernis en milieu aqueux :- acryliques ou vinyliques- autres

317 04064 379

637 485172 074

Peintures et vernis : solutions à base de polyester :

- solutions contenant 50 % ou plus de solvant

- autres solutions98 965

131 935335 524397 107

Peintures et vernis : solutions à base de polymères acryliques ou vinyliques :

- solutions contenant 50 % ou plus de solvant

- autres solutions29 21422 477

118 34076 883

Peintures et vernis en solutions autres qu’à base de polyesters ou de polymè-res acryliques ou vinyliques, contenant 50 % ou plus de solvant

13 193 45 807

Peintures et vernis à base de polymè-res synthétiques (hauts extraits secs, poudres thermodurcissables...)

234 682 806 490

Compositions vitrifi ables et engobés 26 671 60 393

Peintures et vernis à l’huile 3 067 13 130

Vernis, peintures et enduits bitumi-neux, peintures minérales... 15 849 26 446

Pigments pour la fabrication des peintures, teintures et autres matières colorantes

5 412 36 769

Mastics (pour le bâtiment, grand pu-blic, carrosserie, industrie) 70 939 254 874

Enduits utilisés en peinture 172 669 130 919

Enduits non réfractaires en maçonnerie 11 443 27 800

Solvants, diluants organiques composi-tes à base d’acétate de butyle 10 526 20 185

Autres solvants et diluants organiques composites 13 546 29 596

Couleurs en assortiments pour la peinture artistique, l’enseignement, l’amusement

6 000 34 290

Encres d’imprimerie :- encres noires- autres (y compris adjuvants)

13 33578 922

88 238311 139

Les

donn

ées

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uelq

ues

prod

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de

cett

e br

anch

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s en

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son

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t st

atis

tiqu

e

Allemagne (435)

Royaume-Uni (127)

Pays-Bas (114)

Suisse (98)

Espagne (55)

États-Unis (24)

Italie (123)

Allemagne (222)

Espagne (136)

Royaume-Uni (99)

Belgique (118)

Pays-Bas (82)

Italie (112)

Pologne (50)

Belgique (150)

Turquie (42)

Exportations Importations

Historique des échangesen millions d’euros

Activité de la branche en 2005 :164 entreprises de 20 salariés et plusLivraisons totales : 1,4 million de tonnesFacturations correspondantes : 3,8 milliards d’euros

Principaux pays partenaires en 2005

Évolution de la productionIndices, base 100 en 2000

cellentes fi nitions. À l’inverse, les peintures dites « décoratives », destinées au bâtiment et au grand pu-blic, sont de plus en plus produites en phase aqueuse.

Un taux de couverture relativement stableLe défi cit commercial est modeste (41 millions d’euros en 2005). Les échanges commerciaux demeurent très majoritairement européens (90 % des importations, 60 % des exportations) et l’Allemagne fi gure au premier rang en tant que pays fournisseur et client. Cependant les exportations n’atteignent que la moitié des fl ux en-trants de ce pays. L’Espagne est le seul pays avec lequel nos échanges sont excédentaires. Au niveau mondial, la France occupait le 4e rang des pays exportateurs en 2004.

Un avenir adossé au développement durable La directive européenne relative à la réduction des émissions de composés organiques volatils (COV), pré-sents essentiellement dans les solvants, doit maintenant être mise en application. À charge pour les entreprises de remplacer les produits contenant des COV par des produits conformes non polluants. Cette réglementa-tion vise la protection de l’environnement, la santé des employés et des utilisateurs des produits. Dans le con-texte actuel de faible essor économique, elle constitue aussi un défi à relever pour la pérennité des entreprises.Source : Sessi - Enquête annuelle de branche -

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10

Produits explosifsProduits explosifs

Source : Sessi - Enquête annuelle d’entreprise, 2004 -

Effectifs

1000-2000

300-1000

<100

24.6ACette classe de la nomenclature comprend :

- la fabrication d’explosifs, de poudres propulsives, d’accessoires de tir, d’artifi ces et autres articles de pyrotechnie

- la fabrication de liquides à fumée utilisés dans le spectacle

2000 2005

Nombre d’entreprises 12 13

Effectif employé 6 247 5 488

Chiffre d’affaires hors taxes M€ 988 877

Investissements corporels totaux M€ 59 62

Productivité apparente du travail : VAHT / Eff k€ 55,2 65,9

Taux de valeur ajoutée : VAHT / CAHT % 34,9 41,2

Taux d’exportation : Exp / CAHT % 38,2 39,4

Taux de marge brute : EBE / VAHT % 26,2 31,2

Taux d’investissement : Inv / VAHT % 17,2 17,1

Taux d’autofi nancement : CAF / Inv % 119,5 153,9Source : Sessi - Enquêtes annuelles d’entreprise -

Près d’un quart de l’effectif employé est localisé en île-de-France. Les autres implantations les plus importan-tes se situent en Bretagne (22 %), Aquitaine (19 %) et en Bourgogne (15 %). Excepté la région PACA (7 %), toute la partie est de la France n’est pratiquement pas concer-née par ces industries.

Un usage réglementéLes substances explosives sont des composés ou des mé-langes chimiques capables de libérer, lors de leur trans-formation, leur potentiel d’énergie en un temps très court, en dégageant un volume de gaz qui crée une ex-plosion. En cela, elles sont très dangereuses et l’explo-sion survenue le 21 septembre 2001, à Toulouse, à partir de ces composés (nitrates d’ammonium) est là pour nous le rappeler. Ce secteur est donc très réglementé. Toutes les étapes de fabrication et d’utilisation de substances actives sont régies par des textes législatifs.

Développés à l’origine pour les besoins de la défense et également utilisés traditionnellement pour le déminage et la démolition (extraction dans les carrières, construc-tion d’autoroutes, de voies ferrées…), les explosifs ont maintenant des applications dans des domaines indus-triels divers : missiles et lanceurs spatiaux, sécurité auto-mobile (airbags), pyrotechnie. Les domaines touchant la défense et l’armement ayant tendance à se réduire, l’emprise réglementaire de l’État a diminué, laissant ce secteur désormais ouvert à la concurrence.

Une structure de groupes spécialisés Globalement, le marché des systèmes de sécurité pour automobiles (les airbags) est dominé par des fi liales d’un groupe américain tandis que celui des poudres et des ex-plosifs est détenu par un groupe français. En 2005, ce secteur composé seulement de 13 entreprises emploie près de 5 500 personnes et génère un chiffre d’affaires de 0,9 milliard d’euros. Son poids est faible par rapport à l’ensemble de la parachimie : 5 % du chiffre d’affaires. En cinq ans les effectifs et le chiffre d’affaires ont baissé de 12 % mais le taux d’exportation reste relativement stable. Ce secteur fait donc encore preuve d’une bonne tenue grâce notamment au marché toujours soutenu des airbags, alors que l’embellie du changement de millénaire qui avait dopé le marché des explosifs dans les années 2000 et 2001 s’est estompée.

Les productions de dynamites et d’explosifs nitratés en-cartouchés sont arrêtées en France. Ces produits étaient utilisés essentiellement dans les mines, les carrières et par les industries du BTP pour les implosions d’immeubles par exemple, la réalisation de tunnels, souterrains etc. Ces explosifs « encartouchés » sont maintenant importés et remplacés progressivement par les explosifs nitratés. Les autres articles pyrotechniques, constitués essentiel-lement de produits qui entrent dans la fabrication des générateurs de gaz pour airbags, avaient entamé leur es-sor en 1998, avec le développement de ce dispositif sur les véhicules haut de gamme d’abord. La généralisation imposée ensuite continue de soutenir la production de ce type d’explosif, même si, corrélés à la conjoncture éco-

Chiffres clés du secteur(entreprises de 20 personnes et plus)

Répartition régionale des effectifs(établissements des entreprises de 20 personnes et plus)

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11

Sources : Sessi, Douanes -

100

80

40

60

20

0

Allemagne (5,9)

Chine (8,7)

Royaume-Uni (1,6)

Norvège (2,0)

Suède (2,0)

Espagne (7,9)

États-Unis (11,8)

Italie (4,3)

Allemagne (10,0)

Espagne (16,6)

Royaume-Uni (5,0)

Belgique (5,3)

Émirats arabes unis (9,2)

Etats-Unis (5,6)

Italie (9,5)

Suède (13,5)

1995 1999199819971996 2000 2002 2003 2004 20052001

Sources : Sessi, Douanes -

Exportations(103,4 millions d’euros)

Importations(48,6 millions d’euros)

Données non couvertes par le secret statistique

LIVRAISONS FACTURATIONS(milliers d’euros)

Explosifs nitratés, gels ou émulsions(non compris les poudres propulsives)

14 400 tonnes

Explosifs en vrac 31 500 tonnes

Articles pour feux d’artifi ces 6 300 tonnes 39 000

Amorces, capsules fulminantes, détonateurs

112 millions de pièces 155 600

}

Exportations Importations

nomique morose de l’industrie automobile en 2005, ces produits ont subi cette même année un ralentissement d’activité.

Un commerce extérieur dynamiqueDans ce secteur, le commerce extérieur est non seulement toujours excédentaire mais la balance commerciale y est remarquable. Les exportations de 2005 sont les plus fortes des dix dernières années et représentent un peu plus du double des importations. L’excédent dégagé en 2005 de 54,8 millions d’euros est également le plus élevé de ces dix dernières années.

Près d’un quart des importations françaises proviennent des États-Unis. Les échanges avec ce pays sont largement défi citaires puisqu’il n’assure que 5 % de nos exportations. De même avec la Chine, deuxième client à hauteur de 18 %, essentiellement pour les articles de pyrotechnie.

Historique des échangesen millions d’euros

Activité de la branche en 2005 :17 entreprises de 20 salariés et plus(le faible nombre d’opérateurs obère la publication complète des données de cette branche en raison du secret statistique.

Principaux pays partenaires en 2005

Source : Sessi - Enquête annuelle de branche -Source : Sessi - Enquêtes mensuelles de branche -

140

130

120

100

80

60

402000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Tendance autres articles pyrotechniques

Tendance nitrates-fuel en vrac

Tendance cordeaux détonants souples

Évolution de la productionIndices, base 100 en 2000

Un danger réglementéLes explosifs sont des corps capables de libérer leur énergie potentielle en un temps très court grâce à une réaction chimique très rapide. Utilisés à des fi ns civiles et militaires, les effets mécaniques obtenus sont plus ou moins violents et dévastateurs selon la vitesse de dégagement de cette énergie : quelques centaines de mètres par seconde pour la propulsion d’un projectile dans une arme légère, plusieurs kilomètres par seconde pour les explosifs utilisés dans les mines, carrières et chantiers du BTP. Jusqu’en 1970, cette activité était un monopole d’État. Malgré l’ouverture à la concurrence, celui-ci conserve toutefois un contrôle strict sur toutes les activités liées à cette production. Les lois du 3 juillet 1970, du 21 octobre 1981 et le réglement européen dit « ADR » réglementent les conditions de sécurité pour la production, le commerce, l’usage, le transport et la conservation de ces matières hautement dangereuses.

70 000

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12

Colles et gélatinesColles et gélatines

24.6CCette classe de la nomenclature comprend :

- la fabrication des colles de toutes natures, y compris ciments-colles et d’adhésifs préparés- la fabrication de gélatines et de leurs dérivés

Des produits omniprésents dans notre quotidienÀ l’échelle industrielle, la gélatine est fabriquée à partir des sous-produits de l’industrie du cuir et de la viande, principalement la peau des porcs, les os des porcs et des bovins. Son usage le plus connu est celui d’agent gélifi ant en cuisine.

On la retrouve comme épaississant, liant ou gélifi ant dans les confi series, confi tures, plats préparés, charcuteries et desserts à base de produits laitiers. C’est aussi l’un des principaux constituants des gélules contenant des médi-caments. Elle est utilisée également pour la séparation de certaines substances, comme agent collant pour les têtes d’allumettes ou le papier de verre ; en cosmétique, on utilise un de ses dérivés, le collagène.

La production française des gélatines s’est effondrée en 2001-2002 avec l’ESB (encéphalopathie spongiforme bovine). Une série de mesures en a réglementé la fa-brication selon un procédé garantissant que tous les os d’animaux sont fi nement broyés, dégraissés à l’eau chau-de et traités à l’acide chlorhydrique dilué pendant une période d’au moins 20 jours, avec stérilisation à 140°C.

Une grande partie de la production nationale de gélati-nes est intégrée aux activités d’entreprises des industries agroalimentaires.

La colle est un produit de nature liquide ou gélatineuse servant à lier des pièces entre elles. Si autrefois ces piè-ces devaient être de même nature, la recherche a multi-plié les innovations pour permettre l’assemblage de ma-tériaux différents. Colles et adhésifs sont omniprésents dans l’environnement quotidien ; ils sont aussi devenus indispensables dans pratiquement tous les secteurs d’ac-tivité : bois, carrelage, métaux, plastiques...

Les adhésifs synthétiques existent depuis une cinquan-taine d’années et un savoir-faire important s’est déve-loppé en même temps que la chimie des polymères était mieux maîtrisée. Sous-produits de la transformation du pétrole, ils ont maintenant largement supplanté les colles naturelles.

Un secteur limitéCe petit secteur des « colles et gélatines » repose donc pour l’essentiel sur la fabrication industrielle de colles. En 2005, il est constitué de 19 entreprises de 20 salariés et plus qui emploient 3 000 personnes. On y trouve des fi liales de grands groupes industriels de la chimie ou du

Source : Sessi - Enquêtes annuelles d’entreprise -

2000 2005

Nombre d’entreprises 18 19

Effectif employé 3 997 3 011

Chiffres clés du secteur(entreprises de 20 personnes et plus)

Sources : Sessi, Douanes -

500

400

200

300

0

100

1995 1999199819971996 2000 2002 2003 2004 20052001Exportations Importations

Historique des échangesen millions d’euros

bâtiment, groupes allemands et surtout nord-américains.

La répartition géographique est concentrée sur l’Île-de-France avec 21 % des effectifs du secteur, mais quatre autres régions accueillent des sites industriels : Rhône Alpes, l’Alsace, le Nord - Pas-de-Calais et la Provence -Alpes - Côte d’Azur.

Les colles ciments et les colles mortiers représentent 58 % de la production totale de la branche en 2005. Ce segment trouve ses débouchés dans la mise en œuvre des produits du bâtiment.

Les colles en émulsion représentent 16 % des volumes, et les colles diverses sans solvants arrivent en troisième position, avec 14 % des volumes produits.

Des échanges réguliersLes échanges internationaux demeurent structurellement excédentaires. Le taux de couverture, qui s’amenuisait légèrement au fi l des ans depuis 1997, s’est redressé en 2004 et 2005, les exportations progressant plus rapide-ment que les importations à partir de 2004. Comme pour beaucoup de produits de la parachimie, la zone d’échan-ge est principalement intracommunautaire. L’Allemagne est le partenaire privilégié de la France, avec 33 % des fl ux entrants et 17 % des fl ux sortants.

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13

Évolution de la productionIndices, base 100 en 2000

Source : Sessi - Enquêtes mensuelles de branche -

120

100

80

60

40

202000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Papiers, cartons, textiles photographiques, sensibilisés, non impressionnés :

Sources : Sessi, Douanes -

1 200

1 000

800

400

600

0

200

1995 1999199819971996 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Exportations Importations

Historique des échangesen millions d’euros

2000 2005

Nombre d’entreprises 3 1

Effectif employé 3 033 1 882

Produits chimiques pour la photographieProduits chimiques pour la photographie

Source : Sessi - Enquêtes annuelles d’entreprise -

24.6GCette classe de la nomenclature comprend :

- la fabrication de surfaces sensibles telles que plaques, fi lms, papiers, etc.- la fabrication de préparations chimiques à usage photographique : révélateurs, fi xateurs,

etc.

Une activité industrielle en voie de disparitionL’héliographie, ou plus communément la photographie, est l’art de produire et de fi xer les images de façon permanente, par l’action de la lumière sur une surface sensible. Cette in-vention, créée il y a près de 180 ans, se trouve désormais être un support incontournable pour de nombreuses activités in-dustrielles. En effet, la photographie contribue à développer des procédés de haute technologie dans différents secteurs : dans le domaine de l’imagerie médicale avec la radiologie, dans l’imprimerie de labeur et la presse quotidienne, la pho-tographie aérienne civile et militaire, la micrographie et en-fi n le cinéma.

En 2004, le secteur ne dénombrait plus que deux entre-prises de vingt salariés et plus. Ces dernières employaient 2 300 personnes, soit 4 % des effectifs de la parachimie. Kodak, dernier fabricant à part entière de produits pour la photographie, a fermé fi n 2006 le dernier bastion historique créé par Nicéphore Niepce, l’inventeur de la photographie, à Chalon sur Saône. En 2001, cette société était devenue sous-traitante de Eastman Kodak en Suisse.

Obsolescence de l’argentique face à la technologie numériqueLa démocratisation des appareils photos numériques grâce à la baisse des prix a engendré une chute progressive des ven-tes des appareils argentiques. En 2004, seules 10 % des ven-tes réalisées concernaient l’argentique, soit 450 000 pièces sur les 4,6 millions d’appareils vendus. Les cartes mémoires

se substituent désormais aux pellicules et les papiers pour imprimantes à jet d’encre remplacent les papiers sensibi-lisés et leur produits chimiques de traitement. Le marché des consommables de l’argentique ne concerne plus le grand public.

L’imagerie médicale reste encore un débouchéEn 2004, les plaques et fi lms plans photographiques sensi-bilisés, grâce notamment à ses débouchés dans l’imagerie médicale, constituaient 27 % de la production totale de la branche et le segment des pellicules photographiques, 31 %. Au même titre, celui des papiers, cartons, plaques offset et textiles photographiques sensibilisés, avec 43 % de la production, accusait déjà en 2004 une baisse signifi cative. Seules quelques entreprises fabriquent aujourd’hui, à titre d’activité secondaire, les produits de cette branche.

Des échanges très modestes mais excédentairesLe commerce extérieur des produits chimiques pour la pho-tographie est excédentaire depuis 2003 mais le fl ux des échanges reste très modeste. Il s’agit essentiellement de commerce intragroupe.

Chiffres clés du secteur(entreprises de 20 personnes et plus)

TendanceIndices bruts

Page 14: en chiffres Édition 2007 - INSEE · 2020. 10. 7. · 3 La parachimie F 43 2000 2005 Nombre d’entreprises 356 338 Effectif employé 58 701 49 134 Chiffre d’affaires hors taxes

14

Source : Sessi - Enquête annuelle d’entreprise, 2004 -

Effectifs

3000

400-1500

<200

24.6E

2000 2005

Nombre d’entreprises 40 39

Effectif employé 5 177 4 712

Chiffre d’affaires hors taxes M€ 1 087 987

Investissements corporels totaux M€ 51 37

Productivité apparente du travail : VAHT / Eff k€ 75,3 80,9

Taux de valeur ajoutée : VAHT / CAHT % 35,9 38,6

Taux d’exportation : Exp / CAHT % 55,2 63,1

Taux de marge brute : EBE / VAHT % 28,4 23,6

Taux d’investissement : Inv / VAHT % 13 9,6

Taux d’autofi nancement : CAF / Inv % 123,6 133,4

Source : Sessi - Enquêtes annuelles d’entreprise -

Huiles essentielles

Cette classe de la nomenclature comprend :- l’extraction des huiles essentielles à partir de produits aromatiques naturels- la fabrication de résinoïdes et d’eaux distillées aromatiques- la préparation des compositions dérivées pour la parfumerie ou l’alimentation

L’implantation géographique est bipolaire : l’Île-de-France concentre 23 % des effectifs avec les établis-sements administratifs et commerciaux ; la région Provence - Alpes - Côte d’Azur, cœur historique de la profession, rassemble 58 % des emplois du secteur, avec la production des huiles à base de lavande, lavandin et les fl eurs de Grasse.

Une activité « nature » au service de la santé et du bien-êtreL’huile essentielle est une essence extraite des liquides aromatiques non huileux qui se trouvent naturellement dans diverses parties des plantes, des herbes, des fl eurs, des fruits, des bois ou des épices.

L’obtention des huiles essentielles se fait soit par entraî-nement de la vapeur d’eau dans une opération de dis-tillation, soit par extraction. La quantité contenue dans les plantes est toujours faible, voire infi me. Il faut par exemple dix mille tonnes de pétales de roses pour obtenir un litre d’huile essentielle et vingt hectares de surfaces cultivées de chanvre permettent d’obtenir environ 200 li-tres d’huile de chanvre, la plus chère du marché. C’est cette spécifi cité qui explique le coût élevé des huiles.

Le procédé d’extraction reste identique pour la plupart des plantes ; cependant, certaines donnent des huiles es-sentielles de meilleure qualité, tels le romarin, la menthe ou le thym. En France, la culture des plantes à parfum, aromatiques et médicinales est destinée pour les deux tiers à la production d’huiles essentielles, le dernier tiers a vocation à être commercialisé en frais (alimentaire, ho-méopathie) mais surtout à être séché. La recherche en

phytothérapie y sélectionne les plantes les plus actives et les plus effi caces. Les plantes sont aussi considérées comme de véritables médicaments.

La France possède un réel savoir-faire en matière de dis-tillation. Il plonge ses racines dans un lointain passé, les premières distilleries artisanales ayant été créées dans la région de Grasse dès le XVIe siècle. Le secteur a su, au fi l des ans s’affi rmer, se développer et rayonner sur le monde entier.

Recentrage sur le cœur de métierSur les 39 entreprises de 20 salariés et plus du secteur, la moitié sont des petites structures de moins de 50 salariés. Néanmoins, l’activité, fortement concentrée, repose aux deux tiers sur les quatre plus grandes entreprises. Si le chiffre d’affaires est en légère décroissance depuis cinq ans, en revanche, la part destinée aux exportations, en augmentation quasi régulière depuis 2001, atteint 63 % en 2005. C’est la proportion la plus élevée parmi les activités de la parachimie. Depuis l’exercice 2004, et surtout 2005, les entreprises se recentrent sur leur cœur de métier : les ventes correspondant à la fabrication d’huiles essentiel-les représentent désormais 95 % du chiffre d’affaires total du secteur (contre 88 % en 2000) tandis que celles relevant des activités connexes baissent, en particulier le négo-ce, qui a chuté de 50 % depuis le début de la décennie.

Beaucoup de très petites entreprisesCette industrie « verte » compte plus de 80 unités de moins de 20 salariés. Souvent positionnées sur des niches, elles surfent sur la vogue actuelle du bien-être. Le poids économique de ces entreprises reste cependant modeste,

Chiffres clés du secteur(entreprises de 20 personnes et plus)

Répartition régionale des effectifs(établissements des entreprises de 20 personnes et plus)

Page 15: en chiffres Édition 2007 - INSEE · 2020. 10. 7. · 3 La parachimie F 43 2000 2005 Nombre d’entreprises 356 338 Effectif employé 58 701 49 134 Chiffre d’affaires hors taxes

15

Source : Sessi - Enquêtes mensuelles de branche -

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Indices bruts huiles essentiellesTendance huiles essentielles

110

100

90

80

70

60

Sources : Sessi, Douanes - Sources : Sessi, Douanes -

Exportations(1 179,0 millions d’euros)

Importations(1 255,1 millions d’euros)

Allemagne (57,8)

Irlande (480,1)

Royaume-Uni (29,0)

Belgique (19,0)

Pays-Bas (48,3)

Espagne (33,1)

États-Unis (35,8)

Suisse (419,9) Allemagne (143,8)

Espagne (99,6)

Royaume-Uni (134,2)

Pologne (35,2)

États-Unis (57,5)

Italie (125,2)

Russie (56,1)

Suisse (36,0)

LIVRAISONS(en tonnes)

FACTURATIONS(en milliers d’euros)

Huiles essentielles et produits aromatiques naturels 10 725 247 556

Résinoïdes 568 11 775

Eaux distillées aromatiques 1 621 20 265

Substances odoriférantes pour les industries alimentaires ou les boissons 30 098 235 192

Substances odoriférantes pour autres industries 14 536 392 771

ImportationsExportations

1 300

1 100

900

300

500

700

1995 1999199819971996 2000 2002 2003 2004 20052001

100

Source : Sessi - Enquête annuelle de branche -

il équivaut à 10 % des effectifs et du chiffre d’affaires dé-gagé par les entreprises de 20 salariés et plus de l’ensem-ble du secteur de la parachimie.

Un secteur réactif qui se diversifi eLa production des huiles essentielles a connu un pic en 2000 et 2001 avec plus de 17 000 tonnes. Depuis 2002, cel-le-ci s’amenuise un peu. Les industriels ont élargi leur ac-tivité pour suivre les besoins de la consommation, au-delà de leurs clients traditionnels (fabricants de parfumerie al-coolique, produits cosmétiques et savons). Ils travaillent désormais avec les fabricants de détergents, lessives, pro-duits d’entretien et insecticides. Ils ont aussi fortement développé leur production d’arômes destinés aux indus-tries agroalimentaires, ce débouché représente près de la moitié de leur chiffre d’affaires en 2005.

La concurrence s’intensifi e avec l’Europe de l’EstLa balance commerciale est défi citaire en 2005. Historiquement excédentaire, elle a connu un premier

renversement en 2001 et peine depuis lors à conserver un solde positif. Depuis deux ans, par le jeu de délo-calisations d’entreprises, les importations augmentent principalement avec la Suisse – qui possède aussi un vrai savoir-faire et développe des programmes de culture de qualité - ainsi que l’Irlande pour des raisons de maîtrise de coût. L’Allemagne et le Royaume-Uni sont toujours les principaux clients de la France, même si depuis 2001 les volumes sont en baisse. La concurrence s’accroît, tant sur la culture des matières premières que sur les coûts : on obtient une meilleure qualité lorsque les fl eurs sont récoltées à la main, ce qui nécessite un travail important (environ 700 heures par hectare). Les pays de l’Europe de l’Est proposent une offre croissante de productions fl orales en Croatie et en Bulgarie. Dans le bassin méditer-ranéen, le Maroc produit des huiles de rose de très bonne qualité également.

Selon le magazine Chimie Pharma Hebdo (source : Leffi ngwell & Associates), les 4 grands leaders se partagent la moitié du marché mondial des arômes et parfums évalué à 12 milliards d’euros en 2005 : Givaudan 18,8 %, IFF 12,4 %, Firmenich 8,5 %, Symrise 8,5 %

Historique des échangesen millions d’euros

Activité de la branche en 2005 :39 entreprises de 20 salariés et plusLivraisons totales : 57 500 tonnesFacturations correspondantes : 908 millions d’euros

Principaux pays partenaires en 2005

Évolution de la productionIndices, base 100 en 2000

120

0

Page 16: en chiffres Édition 2007 - INSEE · 2020. 10. 7. · 3 La parachimie F 43 2000 2005 Nombre d’entreprises 356 338 Effectif employé 58 701 49 134 Chiffre d’affaires hors taxes

16

Produits chimiques à usage industrielProduits chimiques à usage industriel

Source : Sessi - Enquête annuelle d’entreprise, 2004 -

Effectifs

2000-4000

500-1500

<400

2000 2005

Nombre d’entreprises 104 98

Effectif employé 12 557 10 156

Chiffre d’affaires hors taxes M€ 3 815 4 493

Investissements corporels totaux M€ 118 139

Productivité apparente du travail : VAHT / Eff k€ 90,3 103,0

Taux de valeur ajoutée : VAHT / CAHT % 28,7 23,4

Taux d’exportation : Exp / CAHT % 50,0 58,5

Taux de marge brute : EBE / VAHT % 41,1 38,3

Taux d’investissement : Inv / VAHT % 10,4 13,2

Taux d’autofi nancement : CAF / Inv % 267,8 160,1Source : Sessi - Enquêtes annuelles d’entreprise -

24.6L

Cette classe de la nomenclature comprend, entre autres, la fabrication- de préparations pour décapage, dégrippage, soudage, brasage- de produits utilisés pour le fi nissage des textiles et du cuir- de préparations antidétonantes, antigel et transmissions hydrauliques- de catalyseurs et accélérateurs, additifs pour ciments- de lubrifi ants spéciaux et additifs pour lubrifi ants

Une multiplicité de produitsLes productions très hétérogènes des entreprises re-groupées dans ce secteur sont toutes issues de synthèses chimiques pétrolières ou biologiques. Elles constituent pour la plupart des intermédiaires destinés à amélio-rer les caractéristiques techniques des autres produits. Leurs marchés, très diversifi és, concernent tous les sec-teurs industriels : - les liquides pour les freins, les additifs pour carburants sont utilisés dans le secteur automobile ;

- les agents d’apprêts et de fi nissage dans les industries textile et du cuir ;

- les liants, adjuvants de collage dans l’industrie papetière ;

- les additifs pour ciments, mortiers ou bétons dans le domaine de la construction ;

- les antioxydants sont utilisés dans l’industrie chimique pour éviter le durcissement des caoutchoucs ou en mé-tallurgie pour protéger les métaux de l’oxydation ; ils sont également employés dans l’industrie agroalimen-taire pour éviter le rancissement des corps gras.

En 2005, les 98 entreprises de vingt personnes et plus de ce secteur ont réalisé un chiffre d’affaires hors taxes de 4,5 milliards d’euros avec un effectif de plus en plus com-pressé de 10 200 personnes. Ce secteur est l’un des trois

plus importants de la « parachimie » ; il est premier en matière de chiffre d’affaires (30 % du total) devant celui des peintures, vernis et encres et celui des produits agro-chimiques. Les quatre entreprises de plus de 500 salariés totalisent 50 % des ventes du secteur à l’étranger. Filiales de groupes internationaux de la chimie, elles exportent 83 % de leur production en valeur. Les autres entreprises, de taille beaucoup plus modeste, ont des créneaux d’ac-tivité dispersés et se positionnent sur des activités telles que le secteur des peintures et vernis, ou la détergence.

Performances techniques et innovationsCe secteur se distingue des autres par des performances nettement plus élevées : 18 % d’augmentation du chif-fre d’affaires en cinq ans. Les ventes à l’export ont aussi beaucoup progressé, approchant 60 % du chiffre d’affai-res total en 2005. L’investissement progresse et la pro-ductivité s’est améliorée. Ces performances sont le fruit d’une innovation importante pour décupler les perfor-mances techniques des produits des secteurs de destina-tion. Ainsi, les additifs incorporés au ciment lui confèrent des qualités spécifi ques : imperméabilité, fl uidité (bétons autonivelants…) et les lubrifi ants contribuent largement aux progrès de la mécanique.

Les biocarburants sont l’un des produits en fort dévelop-pement de ce secteur. Face à l’augmentation continue du prix du pétrole, aux contraintes environnementales liées à la pollution et à la raréfaction des ressources fossiles pétrolifères, cette « chimie verte » est promise à un bel essor. La France a décidé de rattraper son retard sur la législation européenne en incorporant 5,75 % de biocar-

Positionnées sur des créneaux spécifi ques, les entrepri-ses de taille moyenne sont dispersées sur l’ensemble de l’Hexagone mais la majorité des effectifs est concen-trée sur les deux grands pôles industriels : le nord de la France et Rhône-Alpes.

Chiffres clés du secteur(entreprises de 20 personnes et plus)

Répartition régionale des effectifs(établissements des entreprises de 20 personnes et plus)

Page 17: en chiffres Édition 2007 - INSEE · 2020. 10. 7. · 3 La parachimie F 43 2000 2005 Nombre d’entreprises 356 338 Effectif employé 58 701 49 134 Chiffre d’affaires hors taxes

17

Sources : Sessi, Douanes -

Principaux pays partenaires en 2005

Allemagne (945,8)

Pays-Bas (267,6)

Japon (291,4)

États-Unis (614,0)

Espagne (286,5)

Royaume-Uni (464,8)

Belgique (302,2)

États-Unis (323,2)

Italie (179,5)

Allemagne (730,6)

Sources : Sessi, Douanes -

Belgique (412,0)

Suisse (82,8)

Italie (419,9)

Royaume-Uni (300,9)

Pays-Bas (226,0)

Singapour (116,0)

Exportations(4 422,3 millions d’euros)

Importations(3 667,0 millions d’euros)

Seules les données non couvertes par le secret statistique sont indiquées.

LIVRAISONS(en tonnes)

FACTURATIONS(en milliers d’euros)

Préparations lubrifi antes sans pétrole :- pour le traitement des textiles,

cuirs, pelleteries...- pour usages divers (dégrippants,

antirouille...)

13 813

25 438

25 457

54 849

Préparations lubrifi antes avec huile de pétrole pour usages divers

Additifs préparés :- pour huiles lubrifi antes et minérales- pour ciments, mortiers ou bétons

59 850

693 000139 804

111 915

1 074 395158 698

Préparations ignifuges, hydrofuges, etc., pour la protection des constructions 4 497 13 606

Liquides pour transmissions hydrauliques et freinage 2 915 4 559

Préparations anti-gel et liquides préparés pour le dégivrage 37 431 25 136

Produits pour la chimie :- antioxydants et stabilisants compo-

sites pour caoutchouc ou matières plastiques

- initiateurs et accélérateurs de réac-tion, préparations catalytiques

16 546

81 532

59 778

327 181

Agents d’apprêt ou de fi nissage :- pour les industries textiles- pour les industries du papier- pour l’industrie du cuir ou similaires

33 51468 513

785

36 65836 5001 589

Graisses, huiles animales, végétales... (non alimentaires) modifi ées chimi-quement

2 618 4 200

Préparations désincrustantes à usage industriel ou ménager :- détartrants- dérouillants, décapants, acides...

10 2173 3436 874

27 5266 993

20 533

Activité de la branche en 2005 :186 entreprises de 20 salariés et plusLivraisons totales : 2,6 milliards de tonnesFacturations totales : 4,7 milliards d’euros

Le f

aibl

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e de

fab

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pour

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tain

s pr

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) ob

ère

la p

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rai

son

du s

ecre

t st

atis

tiqu

e

1995 1999199819971996 2000 2002 2003 2004 20052001

4 000

3 500

1 500

2 500

0

1 000

500

2 000

3 000

4 500

Exportations Importations

burants aux produits fossiles ; ce taux devra atteindre 7 % en 2010.

Régularité de la balance commercialeLes échanges commerciaux suivent une progression ré-gulière. Au cours de la décennie, importations et expor-tations ont évolué dans des proportions quasi identiques, respectivement de 99 % et 94 %. Le taux de couverture demeure ainsi très stable, autour de 120 %. L’Allemagne, autre grand pays producteur de produits chimiques à usa-ge industriel, est le partenaire privilégié des échanges intracommunautaires (24 % des importations et 17 % des exportations).

130

120

110

100

90

80

702000 2001 2002 2004 2005 20062003

Source : Sessi - Enquêtes mensuelles de branche -

Indices brutsTendance

Préparations antidétonantes, auxiliaires de carburation et de lubrifi cation (partie du 24.6L)

Historique des échangesen millions d’euros

Source : Sessi - Enquête annuelle de branche -

Évolution de la productionIndices, base 100 en 2000

Page 18: en chiffres Édition 2007 - INSEE · 2020. 10. 7. · 3 La parachimie F 43 2000 2005 Nombre d’entreprises 356 338 Effectif employé 58 701 49 134 Chiffre d’affaires hors taxes

18

2000 2005

Nombre d’entreprises 5 4

Effectif employé 885 392

Chiffre d’affaires hors taxes M€ S 47,6

Investissements corporels totaux M€ S 3,5

Productivité apparente du travail : VAHT / Eff k€ S 20,9

Taux de valeur ajoutée : VAHT / CAHT % S 17,2

Taux d’exportation : Exp / CAHT % S 78,3

Taux de marge brute : EBE / VAHT % S - 50,1

Taux d’investissement : Inv / VAHT % S 43,1

Taux d’autofi nancement : CAF / Inv % S - 186,4

Supports de donnéesSupports de données

Source : Sessi - Enquêtes annuelles d’entreprise -

24.6JCette classe de la nomenclature comprend :

- la fabrication de supports vierges pour l’enregistrement du son, de l’image ou de données informatiques (bandes, disques, cédéroms, DVD, cassettes)

De la cassette au DVD...La nomenclature recense les produits de cette activité industrielle en trois segments : le premier, basé sur la technologie du signal analogique, comprend les bandes magnétiques pour cassettes audio et vidéo, le second regroupe les disques et disquettes analogiques ainsi que les cédéroms, DVD et autres supports de conception numérique. Dans le troisième segment, on trouve tous les autres supports destinés à recevoir des données, les cartes magnétiques par exemple (tickets de métro, bus, etc.).

De l’analogique au numérique, un secteur en reconversionL’industrie des supports de données vierges est en pleine mutation : elle doit s’adapter et passer du tout analogi-que au tout numérique. Ce virage a été plus ou moins bien négocié par les entreprises françaises fabriquant ces produits. En effet, même si le nombre d’entreprises est quasi-constant depuis le début de la décennie, il n’existe plus en 2005 que quatre entreprises de vingt salariés ou plus dont l’activité principale est la production de sup-ports de données non enregistrés (pour le son, l’image et les données informatiques). Les restructurations diverses pour faire face aux nouvelles technologies et au marché ultra concurrentiel ont engendré une réduction de moitié des effectifs en cinq ans.

Les effectifs, à peine 400 salariés, représentent désor-mais moins de 1 % de la parachimie dans son ensemble. Le chiffre d’affaires hors taxes de cette branche baisse aussi régulièrement. En outre, l’exercice 2005 affi che pour la seconde fois un excédent brut d’exploitation né-gatif pour cette activité industrielle.

Un marché dans la mouvance du numériqueLa diversité de l’offre sur le marché des supports de données et l’accélération de la démocratisation de l’informatique et des différents appareils multimé-dias (lecteurs DVD, enregistrables, portables) ont eu pour corollaire une baisse généralisée des prix, et donc une chute de la valeur des productions de cette bran-che (- 69 % en 2004 par rapport à 2002). Le marché du cinéma et de l’audiovisuel reste un débouché tradi-tionnel. En effet, les bandes magnétiques perforées servent encore à l’enregistrement du son pour l’in-dustrie cinématographique, la télévision et la radio.

Une concurrence asiatique inéluctableSeule activité de la parachimie à présenter cette carac-téristique, le commerce extérieur des supports de don-nées est structurellement défi citaire (214 millions d’euros de défi cit en 2005). La France importe de plus en plus en provenance des pays asiatiques (Chine,Taïwan et Japon). Ces trois pays, qui représentaient près de 30 % du total en 2001, en totalisent maintenant la moitié.

Chiffres clés du secteur(entreprises de 20 personnes et plus)

Sources : Sessi, Douanes -

500

400

200

300

0

100

1995 1999199819971996 2000 2002 2003 2004 20052001Exportations Importations

Historique des échangesen millions d’euros

Page 19: en chiffres Édition 2007 - INSEE · 2020. 10. 7. · 3 La parachimie F 43 2000 2005 Nombre d’entreprises 356 338 Effectif employé 58 701 49 134 Chiffre d’affaires hors taxes

19

Variables, agrégats et ratios

Chiffre d’affaires hors taxes (CAHT)Montant global, au cours de l’exercice, des ventes de marchandises et des productions vendues de biens et de services mesurées par leur prix de vente.

Exportations (du secteur, des douanes)Ventes à l’exportation déclarées par les entreprises de vingt salariés et plus du secteur. Ce montant comprend les livraisons intracommunautaires. Au-delà de l’effet du seuil de vingt salariés, les exportations se différencient de celles qui sont recensées par les douanes car elles correspondent aux seules exportations directes réalisées par les entreprises (c’est-à-dire qui ne passent pas par une société tierce). Leur ventilation est présentée par secteurs d’entreprise et branches d’activité, non par produits, comme le font les sources douanières.

Investissements corporels totauxCes investissements corporels hors apports sont la somme des dépenses consacrées par les entreprises à l’acquisition ou à la création de moyens de production. C’est le fl ux qui alimente le stock des immobilisations. Ce poste comprend les immobilisations en cours mais exclut les immobilisations incorporelles et fi nancières et les équipements fi nancés par crédit-bail.

Valeur ajoutée hors taxes (VAHT)Solde des opérations de production de l’entreprise. Le mode de calcul est le suivant :VAHT = CAHT + production stockée (FM) + production immobilisée (FN)- consommations intermédiaires au sens large (FS + FT + FU + FV + FW). C’est une grandeur sommable sans doubles comptes.

Excédent brut d’exploitation (EBE)L’excédent brut d’exploitation est ce qui reste de la valeur ajoutée hors taxes (VAHT), une fois déduits les taxes et impôts à la production, les frais de personnel (salaires et charges) et ajoutées les subventions d’exploitation.

Capacité d’autofi nancement (CAF)Ressources brutes restant à l’entreprise à l’issue de l’exercice. Rapport entre la capacité d’autofi nancement et les investissements corporels hors apports. C’est un indicateur de la part des investissements corporels pouvant être fi nancés de façon interne.

Productivité apparente du travail (VAHT / effectif)Rapport de la valeur ajoutée hors taxes à l’effectif moyen employé. C’est un indicateur de rendement apparent de la main-d’oeuvre.

Taux de valeur ajoutée (VAHT / CAHT)Rapport entre valeur ajoutée hors taxes et chiffre d’affaires hors taxes. Ce ratio est un indicateur du degré d’intégration de l’entreprise, c’est-à-dire de l’importance des transformations qu’elle fait subir aux produits dans la fi lière de fabrication. Son évolution est infl uencée, à intégration constante, par les différences d’évolution du prix des biens et services acquis et du prix de vente des biens produits. Un ratio élevé traduit l’existence d’un processus de production comportant une part importante de transformation des produits dans la fi lière de fabrication.

Taux d’exportation (Exp / CAHT)Rapport des exportations des seules entreprises industrielles au chiffre d’affaires hors taxes. Les exportations incluant les livraisons intracom-munautaires. Ce ratio permet d’apprécier la part des exportations dans les ventes totales.

Taux de marge brut (EBE / VAHT)Ce ratio mesure la part de la valeur ajoutée rémunérant les capitaux de l’entreprise, soit ce qui revient aux entreprises après le paiement des frais de personnel.

Taux d’investissement (Inv / VAHT)Rapport entre les investissements corporels hors apports et la valeur ajoutée hors taxes. Ce taux dépend de facteurs structurels (intensité capitalistique du secteur, durée de vie des équipements...). Mais il est également fonction des mutations technologiques, de l’innovation, de la situation économique des entreprises et de leurs possibilités de fi nancement.

Taux d’autofi nancement (CAF / Inv)Rapport entre la capacité d’autofi nancement et les investissements corporels hors apports. C’est un indicateur de la part des investissements corporels pouvant être fi nancés de façon interne.

Un SECTEUR se défi nit comme un regroupement d’entreprises ayant la même activité principale (APE). On détermine l’activité principale de chaque entreprise à partir de la ventilation de ses ventes et de ses effectifs. Toutes les entreprises de même activité principale relèvent d’un même secteur d’entreprise. Certaines informations comme le compte de résultat ne peuvent être appréhendées que pour l’ensemble de l’entreprise. La statistique ne peut donc les restituer que par secteur d’entreprise.

Une BRANCHE se défi nit par la production d’un même produit. Pour une entreprise donnée, les effectifs et les ventes sont répartis selon les différentes activités qu’elle exerce. Les fractions d’entreprise, correspondant à une même activité, constituent la branche d’activité ou, plus brièvement, la branche. Ainsi, une même entreprise relève d’autant de branches qu’elle exerce d’activités. Il en va de même pour un établissement.

UNITÉS EMPLOYÉES M€ : millions d’euros K€ : milliers d’euros

Principaux concepts

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Chiffres clés

ISSN 1625 - 1555

7 €

N° PI034Sessi : Service des études et des statistiques industrielles

10, rue Auguste Blanqui - 93186 MONTREUIL CEDEXTéléphone : 01 41 63 58 60 - Télécopie : 01 41 63 58 59Information sur internet : www.industrie.gouv.fr/sessi

Issus de l’industrie chimique, les produits fabriqués par les entreprises du secteur de la parachimie sont nombreux et hétérogènes. Certains, tels les liants ou adjuvants, sont des demi-produits destinés à modifi er les caracté-ristiques, techniques ou chimiques d’autres produits (papiers, lubrifi ants, etc.). La plupart cependant font partie de notre quotidien, telles les pein-tures, omniprésentes dans notre environnement.

En 2005, le secteur de la parachimie a généré un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros, avec près de 340 entreprises de 20 salariés et plus regroupant 49 000 salariés. Fragilisé par les fortes hausses des produits pétroliers et des contraintes environnementales de plus en plus fortes, ce secteur est néanmoins favorablement positionné dans les échanges mon-diaux.

La « parachimie en chiffres » offre un cadrage statistique des différentes activités de ce secteur, avec des thèmes comme la production, le marché et les échanges extérieurs.