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Juillet - Septembre 2008 Ecole du Sabb at A dultes 3 e trimestre

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Juillet - Septembre 2008

Ecole du SabbatAdultes

3e trimestre

Les Leçons de l’Ecole du Sabbat sont un programme d’étude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et l’Esprit de Pro-phétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brè-ves que possible pour préserver une pensée concise et directe. Des crochets [ ] sont utilisés dans certains cas afin d’assurer la clarté du texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus approfondie des livres originaux est vivement recommandée.

Leçons de l’école du Sabbat :Juillet à Septembre 2008. Parution trimestrielle. Publié par Seventh Day Adventist Reform Movement General Conference, département de l’école du Sabbat.

Couverture :Photodisc (1ère et 4e de couverture ; Map Ressources (pp. 4, 62 et 98) ; Comstock (pp. 33 et 98).

Réalisation :Seventh Day Adventist Reform MovementP.O. Box 7240Roanoke, VA 24019 — 5048 USA

Site Internet Officiel : http://www.sdarm.org

E-mail (Etats-Unis):[email protected]

Traduction et distribution en France :

Eglise Adventiste du 7ème Jour,Mouvement de Réforme

11 rue de Viry91600 Savigny/Orge — France

Abonnement :17 € /an (4 numéros)(à régler à l’adresse ci-dessus)

Imprimé en France

SOMMAIRE

5 Vers la perfection

11 Leçons tirées du désert

17 Suivre l‛arche

23 Préceptes et ordonnances / Sta-tuts et jugements

30 Deux lois

36 Le pot de manne

42 La viande convoitée

48 La manne rejetée

54 La manne moderne

61 Qu‛est-ce que la réforme sani-taire ?

67 Identifier le peuple de Dieu

72 Avancer et croître dans la vérité présente

78 Se préparer pour l‛éternité

Avant-propos Pendant les deux prochains trimestres, les étudiants de l’Ecole du Sabbat du monde entier étudieront Le peuple de l’arche suivi de La cité de refuge. Ces deux trimestres ont pour but de nous donner un aperçu très pertinent de l’expérience de l’ancien Israël se préparant à l’époque à entrer dans la Terre promise —et à nous pré-senter des parallèles importants avec la Terre promise éternelle qui doit maintenant bientôt arriver. “ L’histoire des vicissitudes d’Israël à travers le désert a été conservée à l’inten-tion de l’Israël de Dieu jusqu’aux derniers temps. Le récit des marches et contremar-ches de ce peuple nomade et des miracles accomplis pour le soulager de la faim, de la soif et de la fatigue est rempli d’instructions et d’avertissements pour nous. Le peuple hébreu suivait une école préparatoire en vue de la possession de la terre promise. A nous, de même, de nous remémorer d’un cœur humble et docile, en vue de notre préparation pour la Canaan céleste, les épreuves de l’ancien Israël. ”—Patriarches et Prophètes, page 265 (V&S) ou 294 (Bâle). L’arche sacrée de l’alliance était une composante essentielle du voyage à travers le désert du peuple d’Israël. Appelés à se distinguer parmi toutes les nations, les Is-raélites devaient être reconnus comme le peuple choisi de Dieu sur cette terre de par leur adoration du Créateur du ciel et de la terre, le seul Dieu vrai et unique, l’Eternel Jéhovah. L’arche de l’alliance leur fut donnée comme un ouvrage symbole de leur foi. Il y avait trois objets à l’intérieur de l’arche, sous le propitiatoire :

1. Les tables de pierre sur lesquelles Dieu écrivit les Dix Commandements. 2. Un pot de manne. 3. La verge fleurie d’Aaron.

Ces objets avaient une signification très importante. Il est également très impor-tant de garder à l’esprit que “ l’arche du sanctuaire terrestre était la reproduction de la véritable arche des cieux ” (The Signs of the Times, 24 juin 1880). Dans ce trimestre, Le peuple de l’arche, nous présenterons les deux premiers ob-jets et nous aborderons le troisième au cours du trimestre prochain La cité de refuge. En tant que croyants regardant avec ardeur vers le sanctuaire céleste, nous avons cer-tainement besoin de comprendre ce qu’il y a à l’intérieur de cette arche de l’alliance et ce que cela signifie pour nous !

Le Département de l’Ecole du Sabbat de la Conférence Générale

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 3

Sabbat, 5 juillet 2008

Offrande spéciale pour la Russie

La Russie couvre un territoire de 17 075 400 km2. Elle comporte 85 régions (provinces, états, territoires et districts autonomes). Il est bien triste qu’il n’y ait des chrétiens connaissant la vérité présente de la Bible que dans 21 d’entre elles. Il n’y a très sou-vent que quelques membres dans toute une région.

Le pays a une population de 145 millions d’habitants. Ils appartiennent à quel-que 160 groupes ethniques : Russes 79,8%, Tatares 3,8%, Ukrainiens 2%, Bachkirs 1,2%, Tchouvaches 11%, Tchétchènes 0,9%, Arméniens 0,8%, et 10,3% non spéci-fiés.

Les religions du pays sont réparties entre les Orthodoxes Russes, les Musul-mans, les Protestants (Luthériens, Baptistes, Adventistes du Septième Jour, Pen-tecôtistes, Témoins de Jéhovah), les Bouddhistes (principalement dans les régions de Touva, de « Buriatie » (Aginskoïé) et de Kalmoukie), les Juifs et les Catholiques Romains. Soixante pour cent de la population est athée.

Il y a actuellement de merveilleuses possibilités de travail missionnaire. Grâce aux offrandes de quelques croyants locaux et de quelques autres du monde entier, nous avons construit une église à Iekaterinbourg, la capitale de la région de l’Oural, qui a un grand besoin de travail missionnaire. Mais pour pouvoir apporter le mes-sage aux différentes parties de cette région de Russie et y envoyer des missionnaires, nous avons besoin d’une grande aide pour le moment. Par la grâce du Seigneur, nous avons encore quelque temps pour prêcher l’Evangile, et nous voulons l’utiliser au salut des âmes qui n’ont jamais entendu la vérité présente.

Pour exécuter ce plan missionnaire, nous réclamons votre aide, une aide finan-cière et celle de vos prières.

Que Dieu bénisse celui qui est prêt à donner pour cet important projet mission-naire.

Vos frères et sœurs du Champ Russe.

4 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Leçon 1 Sabbat 5 juillet 2008

Vers la perfection “ C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes [et] de la foi en Dieu. ” (Hébreux 6 : 1).

“ Nous ne sommes pas parfaits, mais nous avons le privilège de trancher les en-chevêtrements du moi et du péché, et de nous avancer vers la perfection. ”—Levez vos Yeux en Haut, page 91.

Lecture proposée : Conquérants Pacifiques, chapitre 52.

Dimanche 29 juin

1. DES NOUVEAUX-NÉS EN CHRIST

a. Comment un individu devient-il chrétien ? Jean 3 : 5 ; 1 Pierre 1 : 23.

“ La Bible compare à une naissance la transformation du cœur par laquelle nous devenons enfants de Dieu. ”—Vers Jésus, page 67 ou Le Meilleur Chemin, page 65.

“ Lorsque la vérité devient un principe vital dans l’existence, l’âme est « régéné-rée »… Cette nouvelle naissance est due à l’acceptation du Christ comme Parole de Dieu. Quand les paroles divines sont gravées dans le cœur par le Saint-Esprit, alors naissent chez le chrétien de nouvelles conceptions, et les facultés qui sommeillaient en lui le rendent désormais capable de collaborer avec le Seigneur. ”—Conquérants Pacifiques, page 466.

b. De quelle expérience les croyants d’Ephèse ont-ils pu se réjouir au tout dé-but de leur vie chrétienne ? Apocalypse 2 : 2-3 ; Actes 4 : 32-34.

“ Après l’effusion du Saint-Esprit, les disciples se dispersèrent pour proclamer un Sauveur ressuscité, leur seul désir étant le salut des âmes. Ils se réjouissaient dans la douceur de la communion avec les saints. Ils étaient sensibles, attentionnés, prêts à n’importe quel sacrifice pour le bien de la vérité. Dans leurs contacts quotidiens les uns avec les autres, ils révélaient l’amour que le Christ leur avait demandé de mani-fester. Par des paroles et des actes désintéressés, ils s’efforçaient d’allumer cet amour dans d’autres cœurs. ”—Levez vos Yeux en Haut, page 350.

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Lundi 30 juin

2. GRANDIR

a. Qu’attend-on de la part des bébés quand ils grandissent ? 1 Pierre 2 : 2.

“ En nous accordant le privilège d’étudier sa Parole, le Seigneur a placé devant nous un festin abondant. On retire de nombreux bienfaits à se nourrir de sa Parole, que lui-même présente comme étant sa chair et son sang, son Esprit et sa vie. En la partageant, nos forces spirituelles s’accroissent ; nous grandissons en grâce et en connaissance de la vérité. Nous développons et consolidons la maîtrise de nous-mê-mes. Les faiblesses de l’enfance — l’agitation, l’obstination, l’égoïsme, les paroles impulsives, les comportements passionnels — disparaissent et sont remplacées par les qualités propres à la maturité chrétienne. ”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 167.

b. Spirituellement parlant, quelle est l’importance pour la croissance d’un en-fant d’ingérer une nourriture adéquate ? 2 Pierre 3 : 18 ; Ephésiens 4 : 14-15.

“ Le travail de sanctification commence à la maison. Ceux qui sont chrétiens dans le foyer le seront aussi dans l’église et dans le monde. ”—My Life Today, page 261.

“ Si, comme des nouveaux-nés, vous désirez le lait pur de la parole afin de pou-voir croître, vous n’aurez pas d’appétit pour les mauvaises paroles ; une telle nour-riture sera immédiatement rejetée car ceux qui ont goûté que le Seigneur est bon ne peuvent mettre la main à des plats contenant des paroles insensées, de la folie et de la médisance. Ils diront fermement « Otez cela. Je n’en mangerai pas. Ce n’est pas le pain du ciel. Il s’agit là de manger et de boire l’esprit même du diable car accuser les frères est sa besogne. » ”—Fundamentals of Christian Education, page 458.

“ Celui [son peuple affamé et assoiffé de vérité] qui se nourrira de sa parole [de Dieu] verra qu’elle est esprit et vie. La parole fait disparaître la nature charnelle et communique une vie nouvelle en Christ-Jésus. Le Saint-Esprit vient réconforter notre âme. Par l’action transformatrice de sa grâce, l’image de Dieu est reproduite chez le disciple, qui devient une nouvelle créature. L’amour succède à la haine, le cœur est formé à la ressemblance divine. C’est là vraiment vivre « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 : 4). C’est manger le pain descendu du ciel. ”—Jésus-Christ, page 382.

6 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Mardi 1er juillet

3. NIVEAUX DE RESPONSABILITÉ

a. Comment Dieu traite-t-il ceux qui ont une connaissance limitée de la vérité présente ? Actes 17 : 30 ; Jacques 4 : 17.

“ L’ange dit : « Si la lumière vient et qu’elle est mise de côté ou rejetée, alors viennent aussi la condamnation et la colère de Dieu ; mais avant que la lumière pa-raisse, il n’y a pas de péché car il n’y a eu aucune lumière à rejeter. » ”—Testimonies, volume 1, page 116.

b. Qu’attend-on de ceux qui ont eu le privilège d’entendre et de comprendre la vérité ? Proverbes 4 : 18 ; Hébreux 6 : 1.

“ Quelle tristesse lorsqu’un peuple professant être un peuple de réformateurs cesse de se réformer ! ”—The Spirit of Prophecy, volume 4, page 185.

“ Dieu n’a d’exigence envers son peuple qu’à la mesure de la grâce et de la vérité qu’il lui a communiquées. On doit répondre entièrement à toutes ses justes demandes. Les êtres responsables doivent marcher d’après la lumière qui brille sur leur sentier. S’ils manquent de le faire, leur lumière devient ténèbres et ces ténèbres seront aussi grandes que leur lumière fut abondante. ”—Testimonies, volume 2, page 123.

“ Nombreux sont ceux qui reçoivent la parole du Seigneur, prononcée par ses serviteurs, avec des interrogations et des craintes. Beaucoup renvoient à plus tard leur obéissance aux avertissements et aux réprimandes qui leur sont adressés, et attendent que toutes les incertitudes soient dissipées de leur esprit. L’incrédulité qui exige une parfaite connaissance ne se rendra jamais à l’évidence que Dieu a jugé bon de fournir. Le Seigneur demande de son peuple une foi fondée sur le poids de l’évidence, non sur une connaissance parfaite. Les disciples du Christ qui acceptent la lumière que le Très-Haut leur a envoyée doivent obéir à la voix de Dieu qui s’adresse à eux, alors que de nombreuses autres voix s’y opposent. Entendre la voix divine exige du discer-nement. Ceux qui n’agissent pas quand le Seigneur les appelle mais qui attendent de plus grandes preuves ou des occasions plus favorables, ceux-ci marcheront dans les ténè-bres car la lumière leur sera retirée. Si on rejette la preuve donnée, il y a des chances pour qu’elle ne soit jamais plus accordée. ”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spiri-tuel, volume 2, pages 552-553 et Testimonies, volume 3, page 258.

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Mercredi 2 juillet

4. REJETER LA CONNAISSANCE

a. La punition et la destruction surviennent-elles sur un peuple à cause de son manque de connaissance ou bien à cause de son rejet de la connaissance que Dieu lui accorde ? Osée 4 : 6.

“ Ce n’est pas parce qu’il lui manque la connaissance que le peuple de Dieu est en train de périr. Ce n’est pas faute de savoir où se trouvent le chemin, la vérité et la vie qu’il risque d’être condamné. Ce qui le condamne, c’est d’avoir négligé ou refusé la vérité qui a été présentée à son intelligence, et la lumière qui a illuminé son âme. Ne seront pas condamnés ceux qui n’ont jamais eu l’occasion de rejeter une lumière quelconque. Qu’aurait pu être fait de plus pour la vigne du Seigneur qui n’ait été déjà accompli ? La lumière, la précieuse lumière brille sur le peuple de Dieu ; mais elle ne le sauvera pas, à moins qu’il consente à être sauvé par elle, à s’en inspirer dans sa vie, et à la transmettre à ceux qui vivent dans les ténèbres. ”—Le Service Chrétien, page 49.

b. A quel point est-il dangereux de négliger de suivre la lumière que nous avons le privilège de recevoir ? Galates 3 : 1.

“ La connaissance religieuse s’est accumulée et cela augmente les obligations correspondantes. Une grande lumière a brillé sur l’église et cette lumière la condamne parce qu’elle refuse d’y marcher. Si elle était aveugle elle n’aurait pas de péché. Mais elle a vu la lumière, a entendu beaucoup de vérités et cependant n’est ni sage ni sainte. Beaucoup n’ont fait aucun progrès pendant des années, ni en connaissance ni en vraie sainteté. Ce sont des nains spirituels. Au lieu d’avancer vers la perfection, ils retour-nent aux ténèbres et à l’esclavage de l’Egypte. Leurs esprits ne sont pas exercés à la piété et à la vraie sainteté. ”—Testimonies, volume 2, pages 123-124.

“ Dieu nous demande de rendre des comptes en fonction de la grâce qu’il nous a accordée et il n’acceptera pas moins que ce qu’il réclame. Il faut répondre à toutes ses justes demandes. Pour assumer nos responsabilités, nous devons être sur cette plate-forme élevée que l’ordre et l’avancement d’une vérité sainte et sacrée ont préparée pour nous. ”—Idem, volume 3, page 65.

“ Toute personne entretenant une erreur connue, dans la foi ou dans la pratique, est sous le pouvoir de la sorcellerie et la pratique sur les autres. Satan emploie cette personne pour induire en erreur d’autres âmes. ”—The Signs of the Times, 18 mai 1882.

8 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Jeudi 3 juillet

5. PAS D’INTERRUPTION

a. Comment devons-nous entretenir un développement continuel tandis que nous marchons avec Jésus ? Hébreux 13 : 12 ; Philippiens 3 : 15 ; 1 Thessaloniciens 4 : 4.

“ La Parole de Dieu est le pain de vie offert à toute âme vivante. Refuser de manger ce pain signifie la mort. Celui qui néglige de consommer la Parole de Dieu ne verra pas la vie. Recevoir la Parole c’est croire en la Parole, c’est manger la chair de Christ, boire son sang. Demeurer en Christ c’est demeurer dans sa Parole ; c’est ame-ner la cœur et le caractère en conformité avec ses commandements. ”—The Southern Work, page 52.b. Jusqu’où devons-nous poursuivre notre croissance ? Hébreux 6 : 1 ; Mat-

thieu 5 : 48.

“ Soyons des chrétiens en pleine croissance. Nous ne devons pas rester immo-biles. Il nous faut être aujourd’hui plus avancés qu’hier ; chaque jour nous devons apprendre à être plus confiants, à nous reposer davantage sur Jésus. C’est ainsi que nous devons grandir. Vous ne parviendrez pas à la perfection d’un seul coup ; la sanc-tification est l’œuvre de toute une vie. ”—Selected Messages, volume 3, page 193. “ Tout chrétien vivant fera des progrès quotidiens dans la vie divine. En avançant vers la perfection, il fait l’expérience quotidienne de la conversion à Dieu, conversion qui n’est pas achevée tant qu’il n’a pas atteint la perfection du caractère chrétien, une préparation complète lui permettant de recevoir la touche finale de l’immortalité. ”—Testimonies, volume 2, page 505. “ [Le Seigneur] choisit ses instruments, et tous les jours, d’une manière ou d’une autre, il les met à l’épreuve. Il se sert de tous ceux qui s’efforcent d’exécuter ses desseins, non parce qu’ils sont arrivés à la perfection, mais parce qu’ils peuvent y parvenir avec son aide. ”—Les Paraboles, page 285 (V&S) ou 336 (Gland).

c. Comment pouvons-nous nous voir tels que nous sommes réellement ? Esaïe 6 : 1, 5 ; 2 Corinthiens 13 : 5.

“ Tout disciple de Christ devrait s’examiner lui-même chaque jour afin d’avoir pleinement conscience de sa conduite. ”—Testimonies, volume 2, page 511. “ Plus nous ferons d’expériences…, plus nous nous rapprocherons de la pure lumière du ciel, plus aussi nous verrons en nous-mêmes ce qui a besoin d’être ré-formé. ”—Témoignages, volume 1, page 489.

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Vendredi 4 juillet

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION 21 h 56

a. Lorsque nous seront vraiment voués à notre Sauveur, comment nos priorités changeront-elles ?

b. Quel genre de nourriture avons-nous besoin de consommer pour une crois-sance spirituelle adaptée ?

c. En tant que porteurs du nom réformateurs, sommes-nous —suis-je— en train de poursuivre le processus de la vraie réformation ?

d. Quelle est la vraie cause de la destruction ?e. A quel stade pouvons-nous être satisfaits de notre journée chrétienne ?

“ Nous pourrons être un sujet de bénédiction pour nos semblables si nous recher-chons le conseil de Dieu et si nous le suivons fidèlement. Le sentier du juste monte sans cesse, il va de puissance en puissance, de grâce en grâce et de gloire en gloire. La divine lumière augmentera sans trêve, au fut et à mesure que nous irons de l’avant, nous qualifiant pour les responsabilités et les circonstances imprévues qui peuvent surgir devant nous. Quand l’épreuve vous assaille, quand le découragement et le doute règnent sur vos pensées, quand l’égoïsme inspire vos actions, vous ne comprenez pas à quel point vous avez besoin de Dieu, combien il vous serait utile d’avoir une profonde connais-sance de sa volonté. Or, il vous est impossible de connaître cette volonté aussi long-temps que vous vivez pour vous-mêmes. Vous comptez sur vos bonnes intentions et vos bonnes résolutions, mais la majeure partie de votre vie s’est passée à prendre des résolutions et à ne pas les tenir. Ce dont vous avez tous besoin, c’est de mourir à vous-mêmes, c’est de cesser de vous attacher à vous-mêmes au lieu de vous abandonner à Dieu. Je serais heureuse de vous réconforter, si je le pouvais, de louer vos qualités, vos bonnes intentions, vos bonnes œuvres. Mais Dieu ne l’a pas voulu. Il m’a fait voir ce qui vous empêche d’acquérir un caractère noble et saint et qui vous est indispensable pour obtenir la paix céleste et la gloire immortelle. Ne regardez plus à vous-mêmes, mais à Jésus. Il est tout en tous. Les mérites acquis par son sang suffiront à vous pu-rifier du plus petit comme du plus grand de vos péchés. Par la foi, remettez le sort de vos âmes à Dieu qui vous a créés et qui reste fidèle. Ne soyez pas continuellement dans l’appréhension et dans la crainte que le Seigneur ne vous abandonne. Si vous ne vous séparez pas de lui, il ne vous délaissera jamais. Le Christ viendra habiter en vous si vous lui ouvrez la porte de votre cœur. Il peut exister une harmonie parfaite entre Dieu et vous, si vous mourez à vous-mêmes et vivez pour lui. ”—Témoignages, volume 1, pages 489-490.

10 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Leçon 2 Sabbat 12 juillet 2008

Leçons tirées du désert “ Tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que donnent les Ecritures, nous possédions l’espérance. ” (Romains 15 : 4).

“ Nous n’avons rien à craindre de l’avenir, sauf à oublier la manière dont le Sei-gneur nous a conduits par le passé ainsi que ses enseignements. ”—The General Con-ference Daily Bulletin, 29 janvier 1893.

Lecture proposée : Témoignages, volume 1, pages 228-223 (Testimonies, volume 2, pages 124-133).

Dimanche 6 juillet

1. L’HISTOIRE

a. Quelle était une très ancienne coutume parmi le peuple de Dieu lorsqu’un événement extraordinaire avait lieu ? Pourquoi ? 1 Samuel 7 : 12 ; Josué 4 : 5-7 ; Malachie 3 : 16.

“ Chaque libération, chaque bénédiction que Dieu a accordées à son peuple dans le passé, devrait être gardée en mémoire comme une promesse sûre qu’il nous donnera de nouvelles bénédictions plus riches et plus grandes. Les bénédictions du Seigneur s’adaptent aux besoins de son peuple. ”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 4, page 1183.

b. Pourquoi l’étude de l’histoire est-elle si importante ? Ecclésiaste 1 : 9 ; Ro-mains 15 : 4.

“ Chaque partie de la Bible est inspirée et utile. L’Ancien Testament doit retenir notre attention aussi bien que le Nouveau. Nous trouverons, en l’étudiant, des sources d’eau vive là où le lecteur négligent ne voit qu’aridité. ”—Education, page 217.

“ L’œuvre que Dieu accomplit sur la terre présente, de siècle en siècle, une analo-gie frappante dans chaque grande réformation ou mouvement religieux. Les voies de Dieu envers les hommes sont toujours réglées sur les mêmes principes. ”—Le Grand Conflit, page 339 (TDS 371, CI 363).

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 11

Lundi 7 juillet

2. ISRAËL DANS LE DÉSERT

a. Quelle histoire biblique particulière est symbolique de la proximité des der-niers jours de l’histoire de la terre pour le peuple de Dieu ? 1 Corinthiens 10 : 6-15.

“ L’expérience des chrétiens de ces derniers jours ressemble beaucoup aux voya-ges de l’ancien Israël. Veuillez lire 1 Corinthiens 10, et particulièrement du verset 6 au verset 15. ”—Testimonies, volume 1, page 284.

b. Comment Satan a-t-il réussi à barrer l’entrée de la Terre promise à Israël ? Quel était son but et que représente cet avertissement pour nous ? Hébreux 3 : 9-12, 16-17.

“ Satan était résolu à maintenir sa domination sur la terre des Cananéens. Aussi, quand elle devint le patrimoine des Hébreux et fut régie par la loi divine, sa haine contre Israël se décupla et il se mit à ourdir sa perte. Grâce à l’intermédiaire des mau-vais esprits, il y introduisit les faux dieux, et finalement le peuple fut expulsé du pays promis. ”—Patriarches et Prophètes, page 666 (V&S) ou 711 (Bâle).

“ L’incrédulité, qui détruisit la confiance dans le Fils de Dieu, mena Israël bien loin du droit chemin. Au moment même où ils auraient dû louer Dieu, magnifier le nom de l’Eternel, parler de sa bonté et de sa puissance, on les trouvait plongés dans l’incrédulité, débordants de murmures et de plaintes. Le malin cherchait par tous les moyens possibles à semer la discorde parmi eux, à créer dans leurs cœurs l’envie et la haine contre Moïse et à susciter la rébellion contre Dieu. ”—The Signs of the Times, 25 avril 1895.

“ D’autres encore, constamment occupés à prévoir des maux possibles, ou à gros-sir des difficultés réelles, ne voient point les nombreux bienfaits de la Providence qui appellent leur reconnaissance. Les obstacles qu’ils rencontrent, au lieu de les rappro-cher de Dieu, la seule source de leur force et leur unique secours, les en éloignent, parce qu’ils n’éveillent en eux que l’inquiétude et le mécontentement. Est-ce bien d’avoir si peu de foi ? Pourquoi serions-nous ingrats et défiants ? Jé-sus est notre ami ; tout le ciel est intéressé à notre bien-être ; nos craintes et nos soucis contristent le Saint-Esprit de Dieu. Nous devrions nous interdire une anxiété qui ne fait que nous exciter et nous ronger, sans nous aider à porter nos épreuves. On devrait bannir ce manque de confiance en Dieu qui nous porte à faire de nos préparatifs en vue de nos besoins futurs, la principale occupation de notre vie, comme si le bon-heur consistait dans ces choses terrestres. ”—Patriarches et Prophètes, pages 294-295 (Bâle) ; voir pages 265-266 (V&S).

12 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Mardi 8 juillet

3. UN PEUPLE SÉPARÉ

a. Etant donné que les principes divins sont distincts de ceux du monde, que nous demande-t-il ? Amos 3 : 3 ; 2 Corinthiens 6 : 14-17 ; Marc 14 : 38.

“ La foi sainte qui est la nôtre s’écrie : Séparation ! ”—Témoignages, volume 1, page 91.

“ Il est demandé aux disciples de Christ de sortir du monde et de s’en séparer, de ne pas toucher à ce qui est impur et ils bénéficieront de la promesse d’être fils et filles du Très-Haut, membres de la famille royale. Mais s’ils ne remplissent pas les condi-tions, ils ne verront pas, ils ne pourront pas voir la promesse s’accomplir. ”—Testimo-nies, volume 2, page 441.

“ Cette histoire [des mauvais esprits qui introduisent des faux dieux pour que le peuple choisi de Dieu tombe dans la transgression], Satan s’efforce de la réité-rer aujourd’hui. Dieu conduit son peuple loin des abominations du monde, afin qu’il puisse garder sa loi. Aussi la rage de « l’accusateur de nos frères » ne connaît-elle plus de bornes… Il sait que l’antitype de la terre promise est droit devant nous, et il est déterminé à détruire le peuple de Dieu et à le priver de son héritage. ”—Patriarches et Prophètes, page 711 (Bâle) ; voir pages 666-667 (V&S).

b. Quel est le résultat d’une union volontaire avec le monde ? Jacques 4 : 4.

“ Quiconque forme volontairement des rapports de ce genre [impie], jugera né-cessaire de se conformer jusqu’à un certain point aux coutumes et habitudes de la société qui l’entoure. Le temps passé dans ces circonstances est purement gaspillé. On y entretient des pensées et on y prononce des paroles qui ébranlent les principes qui constituent la citadelle de l’âme. ”—Patriarches et Prophètes, page 581 (Bâle) ou 550 (V&S).

“ Aux parents qui vivent dans les villes, le Seigneur adresse un cri d’alarme : Gardez vos enfants chez vous ; tenez-les éloignés de ceux qui méprisent les comman-dements de Dieu, qui enseignent et pratiquent le mal. Fuyez les villes aussi vite que possible. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 479.

c. Quelle question devrions-nous nous poser ? 2 Corinthiens 13 : 5.

“ Il est du devoir de tout enfant de Dieu de se demander : « En quoi suis-je séparé du monde ? » Supportons quelques désagréments et soyons du côté sûr. ”—Testimo-nies, volume 1, page 278.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 13

Mercredi 9 juillet

4. LA MER ROUGE MODERNE

a. Pourquoi une errance de quarante années dans le désert fut-elle nécessaire pour Israël ? Nombres 32 : 11-13.

“ [La plupart des Israélites] s’étaient lamentés sans cause, et Dieu leur donnait lieu de pleurer. S’ils s’étaient affligés de leur péché alors qu’il leur avait été fidèle-ment présenté, la sentence [d’errer dans le désert pendant quarante ans] n’eût pas été prononcée. ”—Patriarches et Prophètes, page 395 (Bâle) ; voir page 370 (V&S).

b. Qu’est-ce qui marqua l’entrée d’Israël dans la période d’épreuve au désert et qu’est-ce qui marqua sa fin ? Exode 14 : 21-22, 29-30 ; Josué 3 : 15-17 ; 4 : 18. Quel parallèle retrouve-t-on dans l’histoire des Adventistes ?

“ L’histoire de l’ancien Israël est une image frappante de celle des adventistes. Dieu avait conduit ces derniers tout comme il avait conduit son peuple hors d’Egypte. Dans le grand désappointement, leur foi avait été éprouvée comme l’avait été celle des Israélites à la mer Rouge. S’ils avaient continué de mettre leur confiance en celui qui les avait conduits, ils auraient vu le salut de Dieu. Si tous ceux qui travaillèrent d’un commun accord à l’œuvre en 1844 avaient reçu le message du troisième ange et l’avaient proclamé par la vertu du Saint-Esprit, le Seigneur aurait, par eux, opéré avec puissance. Un flot de lumière se serait répandu sur le monde, les habitants de la terre auraient reçu l’avertissement, l’œuvre se serait achevée, et il y a des années que le Seigneur serait venu pour introduire les siens dans la gloire. Dieu ne désirait pas que les Israélites errassent quarante ans dans le désert ; il voulait les conduire directement au pays de Canaan et les y voir saints et heureux. Mais « ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité ». Leurs murmures et leurs apostasies les firent tomber dans le désert, et une autre génération fut suscitée pour posséder le pays promis. Dieu ne désirait pas non plus que le retour de Jésus tardât si longtemps, et que ses enfants demeurassent tant d’années dans un monde de douleur et de larmes. Mais leur incrédulité les a séparés de Dieu. Ayant refusé d’accomplir la tâche qu’il leur avait assignée, ils ont été remplacés par d’autres. C’est par mi-séricorde envers le monde que Jésus retarde sa venue, afin de donner aux pécheurs l’occasion d’entendre l’avertissement, et de trouver en lui un abri au jour de la colère de Dieu. ”—La Tragédie des Siècles, pages 496-497 (GC 460-461, CI 487-488).

14 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Jeudi 10 juillet

5. DES ÉPREUVES SIMILAIRES

a. A quel genre de questions le peuple de Dieu sera-t-il confronté en ces der-niers jours ? Nombres 11 : 4 ; 1 Corinthiens 10 : 6.

“ Dieu ne voulait pas que la venue du Christ soit ainsi différée. De même, il n’entrait pas dans ses plans que le peuple d’Israël erre quarante années dans le désert. Le Seigneur avait promis de conduire les Hébreux directement au pays de Canaan, et d’en faire une nation sainte, en bonne santé et heureuse. Mais ceux à qui cette offre fut faite initialement n’y entrèrent pas « à cause de leur incrédulité » (Héb. 4 : 6). Leurs cœurs furent tellement remplis de mécontentement, de révolte et de haine que Dieu n’a pu accomplir la promesse qu’il leur avait faite. Durant quarante ans, l’incrédulité, les murmures et la rébellion ont interdit à l’ancien Israël l’entrée dans le pays de Canaan. Les mêmes péchés ont retardé l’entrée de l’Israël moderne dans la Canaan céleste. Ni dans un cas ni dans l’autre, les pro-messes de Dieu n’étaient en cause. C’est l’incrédulité, l’amour du monde, le manque de consécration et les différends de ceux qui prétendent appartenir au peuple de Dieu qui nous ont retenus pendant si longtemps dans ce monde de péché et de tristesse. ”—Evangéliser, pages 620-621.

b. La convoitise était le problème que rencontrèrent les Israélites dans le désert (1 Corinthiens 10 : 6). Dans ce contexte, à quelle convoitise aurons-nous à faire face à notre époque . Philippiens 3 : 19 ; 1 Samuel 15 : 23.

“ Lorsque Dieu fit sortir les enfants d’Israël du pays d’Egypte, son intention était de les établir dans le pays de Canaan comme un peuple pur, heureux et sain. Con-sidérons les moyens dont il s’est servi pour parvenir à ses fins. Il les soumit à une discipline qui, joyeusement acceptée, eût assuré leur bonheur aussi bien que celui de leur postérité. Il les priva presque totalement de viande. Peu avant leur arrivée au Sinaï, en réponse à leurs murmures, il leur avait procuré de la viande, mais pour un jour seulement. Il lui eût été aussi facile de leur donner de la viande que de la manne, mais c’est pour le bien du peuple que Dieu lui refusa la viande. Il désirait donner à son peuple une nourriture mieux adaptée aux besoins de l’organisme que celle à laquelle plusieurs s’étaient habitués en Egypte. L’appétit perverti devait être ramené à un état normal, afin que chacun pût trouver une saveur agréable aux aliments qui avaient été donnés à l’homme à l’origine, —les fruits de la terre, que Dieu avait accordés à Adam et à Eve dans le jardin d’Eden. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 451.

“ Ayant sous les yeux l’histoire des enfants d’Israël, prenons garde de ne pas commettre les mêmes péchés, de ne pas suivre comme eux la voie de l’incrédulité et de la rébellion. ”—The Review and Herald, 18 avril 1893.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 15

Vendredi 11 juillet

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION 21 h 52

a. Comment l’étude de l’histoire peut-elle être d’une grande valeur pour nous ?

b. Quelle histoire biblique est un type de l’église de Dieu des derniers jours ?c. Comment une association volontaire avec des incroyants affecte-t-elle les

croyants ?d. Quel événement de l’histoire de l’Israël moderne peut être comparé à la

traversée de la mer Rouge ?e. Quels sont les péchés qui retardent la seconde venue de Christ ?

“ Ce ne sont pas les enseignements des écoles égyptiennes qui ont permis à Moï-se de triompher de ses ennemis, mais une foi constante, inébranlable, même dans les circonstances les plus éprouvantes. Sur l’ordre de Dieu, Moïse avançait, même si, en apparence, il n’y avait rien sous ses pieds. Plus d’un million de gens dépendaient de lui et il les a conduits pas à pas, jour après jour. Dieu a permis cette traversée soli-taire du désert pour que son peuple apprenne à endurer les épreuves et que, devant le danger, il sache qu’en Dieu seul se trouvaient le réconfort et la délivrance. Ainsi apprenait-il à connaître et à placer sa confiance en Dieu et à le servir avec une foi vivante. ”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, pages 328-329.

“ Nous serons soumis à des tentations extrêmement séduisantes mais si nous nous détournons des commandements de Dieu pour suivre les assertions des hom-mes, ce sera à nos risques et périls. Suivre la parole de l’Eternel, embrasser la vérité, impliquent le renoncement et le port de la croix ; mais faire autre chose que porter sa croix ne serait pas sage. Si vous voyez la lumière, marchez-y. Qu’un but solennel et inaltérable prenne possession de vous et décidez que par la force et la grâce de Dieu vous vivrez désormais pour lui et qu’aucune considération terrestre ne vous persua-dera de renier la loi divine des dix commandements et donc de renier votre Sauveur et votre Dieu. Recherchez le conseil auprès de Dieu et vous trouverez que le sentier de l’obéissance à ses commandements est le sentier du juste « dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour » (Proverbes 4 : 18). Le premier pas sur le sentier de l’obéissance est de soumettre notre volonté à Dieu. Cela peut sembler difficile car Satan présentera toutes les objections possibles et imaginables, il fabriquera des difficultés et grossira les soucis à nos yeux. Mais fai-tes un premier pas sur l’échelle du progrès et le suivant sera plus facile. Il faut gravir un échelon après l’autre ; Dieu est tout en haut et sa gloire illuminera chaque pas en avant. Le sentier de la foi et du renoncement est un chemin qui monte ; il conduit vers le ciel et, tandis que vous avancerez, les ténèbres du doute et du mal qui vous indui-saient en erreur resteront en arrière. ”—The Review and Herald, 9 octobre 1894.

16 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Leçon 3 Sabbat 19 juillet 2008

Suivre l’arche “ Lorsque vous verrez l’arche de l’alliance de l’Eternel, votre Dieu, portée par les sacrificateurs, les Lévites, vous partirez du lieu où vous êtes, et vous vous mettrez en marche après elle. ” (Josué 3 : 3).

“ Etudiez soigneusement les vicissitudes d’Israël pendant son voyage vers Ca-naan. Etudiez les chapitres trois et quatre de Josué qui contiennent la préparation de ceux qui devaient traverser le Jourdain pour entrer dans la terre promise. ”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 2, page 994.

Lectures proposées : Patriarches et Prophètes, pages 350-351 (Bâle) ou 320-321 (V&S) et le chapitre 44.

Dimanche 13 juillet

1. ÊTRE GUIDÉS

a. Où les enfants d’Israël campèrent-ils avant leur traversée pour la terre pro-mise ? Josué 3 : 1.

“ Les Israélites étaient toujours campés sur la rive orientale du Jourdain, première barrière à l’occupation de Canaan. « Lève-toi, » tel avait été le premier message de Dieu à Josué, « passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer au pays que je donne aux enfants d’Israël. » Aucune instruction n’avait été donnée quant à la manière dont ce passage devait être effectué. Mais Josué savait que tout ce que Dieu comman-dait, il pourrait le leur faire exécuter ; et plein de cette ferme assurance, l’intrépide guerrier fit immédiatement les préparatifs de la marche en avant. ”—Patriarches et Prophètes, page 493 (Bâle) ou 464 (V&S).

b. Pendant la durée de leur préparation pour la traversée tant attendue, quel événement le peuple attendait-il comme signal de départ ? Josué 3 : 2-3.

“ L’arche de l’alliance, signe de la présence du Très-Haut, devait ouvrir la mar-che. Le peuple avait ordre, en voyant les prêtres emporter ce meuble sacré dans la direction du fleuve, de quitter ses quartiers et de marcher à sa suite. ”—Patriarches et Prophètes, page 466 (V&S) ou 494 (Bâle).

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 17

Lundi 14 juillet

2. LE SYMBOLE DE LA PRÉSENCE DE DIEU

a. Pourquoi exigeait-on un grand espace entre l’arche et la congrégation ? Que devaient-ils suivre pour avoir une totale sécurité ? Josué 3 : 4.

“ Au moment fixé, la marche en avant commença, ouverte par l’arche portée sur les épaules des sacrificateurs. Le peuple avait reçu l’ordre de laisser entre cette der-nière et lui un espace vacant de près d’un kilomètre. Tous les yeux suivaient avec un profond intérêt les sacrificateurs qui se dirigeaient vers les rives du Jourdain. ”—Pa-triarches et Prophètes, page 495 (Bâle) ou 466 (V&S).

b. Qu’est-ce que Dieu préparait pour leur montrer à nouveau comment pour-suivre leur voyage ? Josué 3 : 5.

“ Quittant les bosquets d’acacias de la vallée de Sittim, où elle était campée, l’armée avança jusque sur les bords du Jourdain. Chacun se rendait compte que, sans le secours de Dieu, il n’y avait aucun espoir de traverser le fleuve. On était, en effet, au printemps, saison où la fonte des neiges en faisait déborder les eaux, de sorte qu’il était impossible de le passer aux gués ordinaires. Dieu voulait précisément que ce passage fût miraculeux. Sur son ordre, Josué commanda au peuple de se sanctifier : il s’agissait d’être exempts de péché et de souillure corporelle ; « car demain, dit-il, l’Eternel fera au milieu de vous des choses merveilleuses ». ”—Patriarches et Prophè-tes, pages 465-466 (V&S) ou 494 (Bâle).

c. Au moment de cet événement remarquable, quel ordre de Josué prépara le peuple à se déplacer d’une façon ordonnée et pieuse ? Josué 3 : 6-7.

“ Lorsque l’ancien Israël se déplaça, l’arche de l’alliance les précéda. Sous le propitiatoire qui la recouvrait il y avait les tables de la loi. L’arche était le symbole de la présence de Dieu ; la gloire du Seigneur, qui est sa justice, sera l’arrière-garde de son peuple. ”—The Review and Herald, 20 février 1894.

18 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Mardi 15 juillet

3. LE BUT DU MIRACLE DU JOURDAIN

a. Comment la traversée miraculeuse du Jourdain devait-elle donner au peu-ple l’assurance de la victoire lors de leurs futures tentatives pour conquérir la Terre promise ? Josué 3 : 8-10.

“ Quand parvint aux rois des Amoréens et des Cananéens la nouvelle que Dieu avait arrêté les eaux du Jourdain devant les Hébreux, ils furent glacés d’effroi. Cinq rois de Madian, Sihon, le puissant roi des Amoréens, et Og, roi de Basan, avaient déjà péri. Et maintenant, les Israélites venaient de traverser des eaux grossies et impétueu-ses ! Aux Cananéens, à eux-mêmes, à Josué lui-même, des preuves irrécusables ve-naient d’être données que le Dieu vivant, le Roi du ciel et de la terre, était au milieu de son peuple et qu’il ne l’abandonnerait pas. L’épouvante fut générale chez les peuples voisins. ”—Patriarches et Prophètes, page 467 (V&S) ou 496 (Bâle).

b. Que pouvons-nous apprendre de la manière dont certains furent appelés à être les premiers à exercer leur foi en entrant dans les eaux turbulentes du Jourdain ? Josué 3 : 14-15.

“ Les prêtres obéirent aux ordres de leur chef et passèrent devant le peuple en portant l’arche de l’alliance. La foule des Hébreux marcha à leur suite et suivit ce symbole de la présence divine. Une large colonne descendit vers les rives du Jourdain et, au moment où les pieds des prêtres pénétrèrent dans les eaux débordantes de la rivière, l’eau venant de l’amont s’arrêta de couler et le reste continua de s’écouler vers l’aval, laissant à sec le lit du fleuve. Les prêtres, chargés de l’arche, passèrent d’abord et Israël suivit. Arrivés au milieu du Jourdain, il fut ordonné aux prêtres de s’immobi-liser dans le lit de la rivière jusqu’à ce que les Hébreux aient tous traversé. Ceci avait pour but de bien faire entrer dans l’esprit des gens le fait que la puissance qui retenait les eaux du Jourdain était la même que celle qui permit à leurs pères de traverser la mer Rouge quarante ans auparavant. ”—Testimonies, volume 4, page 157.

“ Les jeunes gens qui auront échoué dans les tâches matérielles de cette vie ne seront pas prêts à assumer des charges plus grandes. L’expérience religieuse ne s’ap-profondit qu’à force de conflits, de déceptions, d’une sévère autodiscipline, de prières sincères. On ne doit faire qu’un pas à la fois vers le ciel, chaque pas donnant la force de faire le pas suivant. ”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 83.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 19

Mercredi 16 juillet

4. SOUVENIRS DE LA PRÉSENCE DIVINE

a. Lorsque les Israélites avancèrent par la foi, quel miracle rendit possible le passage dans le pays de Canaan au peuple tout entier ? Josué 3 : 11-17.

“ Tous les regards [de la multitude] suivaient avec anxiété les prêtres et l’arche sainte se dirigeant vers les rives du Jourdain et s’approchant lentement de ses eaux gonflées et menaçantes. Mais à peine les prêtres se furent-ils mouillés les pieds que l’on vit les flots se partager : d’un côté, ils étaient refoulés en arrière, et de l’autre, ils continuaient leur cours, laissant ainsi le lit du fleuve complètement à sec. Sur l’ordre de Dieu, les prêtres s’avancèrent jusqu’à un point situé à égale dis-tance des deux rives, tandis que toute la multitude, descendant à leur suite, passa sur l’autre bord. Chacun put ainsi constater, en traversant, que la puissance qui arrêtait les eaux du Jourdain était celle-là même qui, quarante ans auparavant, avait entrouvert devant leurs pères les eaux de la mer Rouge. Ce n’est que lorsque tout le peuple eut passé que l’arche fut transportée sur la rive occidentale. A peine eût-elle été mise en lieu sûr, « et les prêtres qui portaient l’arche de l’alliance eussent-ils quitté le lit du fleuve, et la plante de leurs pieds se fût-elle levée pour se poser sur le sec », que les eaux, soudain mises en liberté, se précipitèrent irrésistiblement dans la direction de leur embouchure. ”—Patriarches et Prophètes, page 466 (V&S) ou 495 (Bâle).

b. Qu’est-ce que Dieu demanda dès que le peuple eût traversé le fleuve ? Josué 4 : 1-5. Pourquoi avons-nous besoin de souvenirs tangibles des miracles di-vins ? Apocalypse 12 : 11.

“ Tous doivent avoir quelque chose à dire pour le Seigneur, car c’est ainsi qu’ils seront bénis. Un livre de mémoire est écrit sur ceux qui n’abandonnent pas leurs réunions, mais s’entretiennent souvent ensemble des bienfaits du ciel. Le « reste » des enfants de Dieu doit vaincre par le sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage. Mais il en est qui s’attendent à vaincre uniquement par le sang de l’Agneau, sans aucun effort de leur part. J’ai vu que Dieu avait été miséricordieux en nous accordant la faculté de la parole. Il nous a été donné une langue, et nous sommes responsables devant le Seigneur de l’usage que nous en faisons. Nous devrions glori-fier Dieu de nos bouches, en parlant de sa miséricorde infinie, ainsi que de la vérité, et vaincre par la parole de notre témoignage et le sang de l’Agneau. ”—Premiers Ecrits, page 114.

“ Nous devenons vainqueurs en aidant les autres à vaincre, par le sang de l’Agneau et par la parole de notre témoignage. ”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, page 974.

20 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Jeudi 17 juillet

5. UN LIEU DE COMMUNION

a. Quel était le but des douze pierres devant être prises du milieu du lit du Jourdain asséché ? Josué 4 : 6-10, 20-24.

“ Il fallait que les générations futures se souviennent toujours de ce grand mira-cle. Tandis que les prêtres qui portaient l’arche étaient encore au milieu du Jourdain, douze hommes spécialement désignés, à raison d’un par tribu, prirent chacun une pierre à cet endroit et la transportèrent sur la rive opposée. Ces pierres servirent à ériger un monument à l’endroit du premier campement sur la rive occidentale. ”—Pa-triarches et Prophètes, pages 466-467 (V&S) ou 495 (Bâle).

b. Quelle fut la première chose à entrer dans la rivière et, de même, quelle fut la dernière chose à en sortir ? Josué 3 : 15 ; 4 : 18. Pourquoi devons-nous garder les yeux sur l’arche de Dieu ? Nombres 10 : 33.

“ Quand Israël se remettait en route, l’arche de l’alliance, chargée de « choisir un lieu de repos » pour la congrégation, prenait la tête du convoi. Elle était portée par les fils de Kéhath, précédés de Moïse et d’Aaron. Auprès d’eux se tenaient les prêtres portant les trompettes d’argent, prêts à communiquer au peuple les ordres qu’ils rece-vaient de Moïse et qui devaient être transmis avec précision par les chefs de chaque compagnie. Quiconque refusait de se conformer aux ordres reçus était puni de mort. Dieu est un Dieu d’ordre. Tout ce qui se fait dans le ciel s’exécute avec un ensem-ble parfait. L’armée des anges déploie son activité dans une soumission et une disci-pline rigoureuses. Aucune entreprise ne peut réussir sans ordre et sans unanimité. Non moins qu’aux jours d’Israël, Dieu réclame aujourd’hui de l’ordre et de la méthode dans son œuvre. Tous ceux qui travaillent pour lui doivent le faire intelligemment, et non avec négligence et insouciance. Il marque son œuvre du sceau de son approbation lorsqu’elle est accomplie avec foi et exactitude. ”—Patriarches et Prophètes, page 353 (V&S) ou 378-379 (Bâle).

c. Où se situait le centre de communication avec Dieu parmi son peuple d’autrefois ? Exode 25 : 21-22. A travers quelle source avons-nous accès à un tel centre aujourd’hui ? 1 Thessaloniciens 5 : 17 ; Hébreux 4 : 16.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 21

Vendredi 18 juillet

RÉVISION ET SUJETS DE REFLEXION 21 h 46

a. Au cours de leurs voyages, sur quoi les Israélites devaient-ils fixer leurs re-gards afin de rester fidèles dans toutes les épreuves ?

b. Qu’est-ce qui était associé à l’arche et qui la rendait si importante ?c. Quelle expérience Dieu voulait-il que la nouvelle génération fasse en les fai-

sant entrer miraculeusement en Terre promise ?d. Dans quel but des mémoriaux sont-ils érigés ou des souvenirs conservés des

événements particuliers de notre vie ?e. Si nous voulons être protégés, que ne devons-nous pas cesser de contem-

pler ?

“ Nous avons besoin de maintenir notre esprit et notre cœur prêts, en nous sou-venant des leçons que le Seigneur donna autrefois à son peuple. De cette façon, les enseignements de la Parole de Dieu seront toujours attrayants et impressionnants pour nous, comme il voulut qu’ils le furent pour eux. ”—Commentaires Bibliques, page 70.

“ Chaque libération, chaque bénédiction que Dieu a accordées à son peuple dans le passé, devrait être gardée en mémoire comme une promesse sûre qu’il nous donnera de nouvelles bénédictions plus riches et plus grandes. Les bénédictions du Seigneur s’adaptent aux besoins de son peuple. ”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 4, page 1182.

“ Le Seigneur permit que le coffre sacré tombât aux mains de l’ennemi [les Phi-listins à l’époque d’Eli] pour montrer aux Israélites qu’il ne servait à rien de se confier dans ce coffre, symbole de sa présence, alors que par ailleurs ils transgressaient les commandements qu’il renfermait. C’est pourquoi Dieu les humilia en permettant que cette arche sainte dont ils se glorifiaient leur soit enlevée. ”—L’Histoire de la Ré-demption, page 189.

“ Au lieu d’adorer Dieu, représenté par l’arche de l’alliance, Israël se confiait en l’arche elle-même et l’adorait. Le Seigneur ôta donc à son peuple le symbole de sa présence, l’assurance qu’ils avaient de la présence et de la puissance de Dieu. La na-tion juive ne fut plus un peuple choisi, un sacerdoce royal. Ils avaient oublié leur Dieu et furent disséminés sur toute la surface de la terre. Ceux qui étaient loyaux, fermes et sincères dans l’obéissance à ses commandements étaient bénis.… Le Seigneur se révéla même au cours de leur captivité, car, pour tous ceux qui étaient fidèles, la voie d’accès à Dieu par la prière, la supplication et la communion céleste était toujours ouverte, où qu’ils se trouvent. ”—Manuscript Releases, volume 5, page 210.

“ Combien peu d’entre vous se rendent compte qu’ils chérissent des idoles et des péchés ! Dieu voit ces péchés pour lesquels vous êtes aveugles et il vient à vous pour les couper jusqu’à la racine. Vous voulez tous choisir pour vous-mêmes le processus de purification. ”—Témoignages, volume 1, page 490.

22 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Leçon 4 Sabbat 26 juillet 2008

Préceptes et ordonnances/Statuts et juge-ments

“ Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, auquel j’ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, des préceptes et des ordonnances. ” (Malachie 4 : 4).

“ Le Dieu qui lit dans les cœurs mettra en lumière les choses cachées, celles que l’on soupçonne le moins, afin que les obstacles qui empêchent la vérité de progresser soient renversés et que Dieu ait un peuple saint et purifié pour proclamer ses lois et ses jugements. ”—Témoignages, volume 1, page 123.

Lecture proposée : Jésus-Christ, pages 295-299, 825-826.

Dimanche 20 juillet

1. LA LOI DE DIEU DANS NOTRE VIE

a. Quel objet dans l’arche de l’alliance révèle le caractère de notre Créateur ? Matthieu 22 : 36-40 ; 1 Jean 4 : 7-8 ; 5 : 3.

“ La loi de Dieu —émanation de sa volonté, révélation écrite de son caractè-re, expression de la sagesse et de l’amour divins— est aussi sacrée que Dieu lui-même. ”—Patriarches et Prophètes, pages 29-30 (V&S) ou 46 (Bâle).

“ Dans sa Parole, Dieu nous révèle les conditions auxquelles chacun peut obtenir la vie éternelle : l’obéissance par la foi en Jésus-Christ. Le salut est accordé à celui dont le caractère est conforme à la loi divine. Tout être humain qui s’y conforme en-trera dans le royaume de la gloire. ”—Patriarches et Prophètes, pages 184-185 (V&S) ou 205 (Bâle).

b. Outre une claire compréhension et la foi en la vérité, de quoi d’autre avons-nous besoin pour être sauvés ? Matthieu 5 : 20 ; 19 : 17-19 ; Jacques 2 : 10 ; Galates 5 : 6.

“ Vous avez beau croire en toute la vérité, si vous n’appliquez pas ses principes dans votre vie, votre profession de foi ne vous sauvera pas. ”—Testimonies, volume 2, page 161.

“ La justice que le Christ enseignait consiste à conformer son cœur et sa vie à la volonté révélée de Dieu. ”—Jésus-Christ, page 299.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 23

Lundi 21 juillet

2. CLARIFIER LE DÉCALOGUE

a. Quelle clarification supplémentaire Dieu envoya-t-il à cause de son grand amour pour ceux qui avaient perdu leur connaissance de sa loi ? Deutéro-nome 4 : 1-2.

“ Le Seigneur s’approcha davantage encore de son peuple, qui s’égarait si facile-ment ; aussi, il ne se contenta pas de lui donner le décalogue, mais il ordonna à Moïse d’écrire des lois et des statuts contenant des directives précises concernant la manière de les appliquer, et qui constituaient le garant des dix commandements que l’Eternel avait gravé sur des tablettes de pierre. Ces directives et ces prescriptions particulières avaient pour but de conduire l’homme faillible à obéir à la loi morale qu’il transgresse si aisément. Si l’homme s’était conformé à la loi de Dieu telle que Dieu l’a fait connaître après la chute, telle qu’elle fut conservée dans l’arche par Noé et observée par Abraham, le précepte de la circoncision n’eût pas été nécessaire. Si les descendants d’Abraham avaient été fidèles à l’alliance dont la circoncision était le signe, ils ne seraient pas tombés dans l’idolâtrie, ils n’auraient pas souffert de la captivité en Egypte. Il n’eût pas non plus été nécessaire que l’Eternel proclame sa loi sur le mont Sinaï et qu’il en garantisse l’observation par les directives et les statuts écrits par Moïse. Ces ordonnances et ces statuts, Moïse les reçut de la bouche même du Seigneur lorsqu’il était avec lui sur la montagne. Si le peuple de Dieu avait obéi aux principes contenus dans les dix commandements, les directives précises données à Moïse, qui les écrivit dans un livre et qui concernent les devoirs de l’homme envers Dieu et envers ses semblables, auraient été superflues. Les prescriptions particulières que le Seigneur donna à Moïse touchant les devoirs de son peuple à l’égard du prochain et de l’étranger sont en réalité les principes des dix commandements simplifiés et énoncés de façon précise, afin que son peuple ne s’égare pas. ”—L’histoire de la Rédemption, pages 148-149.

b. Puisque les statuts expliquent simplement la loi de Dieu, incluent-ils plus que les écrits de Moïse ? Esaïe 8 : 20 ; 2 Rois 17 : 13 ; Luc 24 : 44-45. Se-raient-ils compris dans la restauration de la brèche faite à la loi ? Esaïe 58 : 12.

“ La loi de Dieu a été donnée pour régler notre conduite ; ses principes ont une grande portée. Aucun péché, aucun acte injuste n’échappe à sa condamnation. Le grand livre des statuts est vérité et n’est que vérité. ”—Messages Choisis, volume 1, page 371 et Selected Messages, volume 1, page 316.

24 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Mardi 22 juillet

3. DES STATUTS QUI NE SONT PAS BONS

a. Dieu a-t-il jamais donné des statuts qui n’étaient pas destinés au bien de l’humanité, et si oui, pourquoi ? Ezéchiel 20 : 19-26 ; Psaume 81 : 12-13. Citez un exemple concernant la consommation de la viande. Deutéronome 12 : 20-21.

“ Dans cet exemple [lorsque des cailles furent envoyées sur le camp des Israéli-tes], c’est pour répondre au souhait du peuple que le Seigneur lui accorda ce qui ne pouvait contribuer à son bien. Ils ne voulaient pas accepter de recevoir du Seigneur uniquement les choses qui auraient été bonnes pour eux. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 450 et Selected Messages, volume 1, page 313.

“ Les Israélites ayant été si déterminés à vouloir consommer de la chair d’ani-maux morts, Dieu leur accorda le régime qu’il leur avait justement retiré. ”—Medical Ministry, page 277.

b. Pourquoi Dieu donne-t-il certaines lois qui sont en conflit avec ses principes éternels ? Ezéchiel 14 : 1-5 ; Marc 10 : 5.

“ Le péché est la transgression de la loi ; le même bras qui aujourd’hui se montre puissant pour sauver exercera la même puissance pour punir le transgresseur qui aura dépassé les bornes de la patience divine. Quiconque refuse de rechercher la vie, de sonder les Ecritures afin d’y découvrir la vérité, de peur de se voir condamné dans ses habitudes, sera abandonné à l’aveuglement de son esprit et aux séductions de Satan. Dans la mesure où les croyants repentants et obéissants se verront protégés par l’amour de Dieu, les impénitents et les désobéissants seront abandonnés aux consé-quences de leur ignorance et de la dureté de leur cœur, parce qu’ils n’auront pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. ”—Messages Choisis, pages 367-368.

“ Dieu ne fait acception de personne. Mais, dans toutes les générations, ceux qui craignent le Seigneur et agissent avec justice sont agréés par lui ; tandis que ceux qui murmurent, qui doutent et se révoltent n’obtiennent ni sa grâce, ni les bénédictions promises à ceux qui aiment la vérité et qui y marchent. Ceux qui ont la lumière et ne la suivent pas, mais méprisent les exigences de Dieu, verront leurs bénédictions se changer en malédictions, et leur grâce en jugement. Dieu aurait voulu que nous ap-prissions l’humilité et l’obéissance par la lecture de l’histoire de l’ancien Israël, qui fut son peuple élu et mis à part, mais qui fut aussi l’agent de sa propre destruction, parce qu’il avait suivi sa propre voie. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 452-453.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 25

Mercredi 23 juillet

4. EXEMPLES DE BONNES ORDONNANCES

a. Etant donné que quelques-unes des bonnes ordonnances ont trait à la réfor-me de l’alimentation, vers quels résultats conduit le fait d’y obéir ? Genèse 1 : 29 ; Exode 15 : 25-26.

“ Le soin que l’on doit porter à sa santé doit être présenté comme une exigence biblique. Obéir aux commandements divins appelle à se conformer aux lois de la per-sonne humaine. ”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 237.

“ [Le Seigneur] fit une alliance avec [son peuple]. Il le préserverait de la maladie s’il voulait lui obéir en toutes choses. ”—Messages Choisis, volume 2, page 476.

b. Comment le Nouveau Testament montre-t-il que les lois de la santé affectent à la fois le corps et l’esprit ? 3 Jean 2 ; 1 Corinthiens 6 : 19-20.

“ En vue de la préparation d’un peuple pour la seconde venue du Seigneur, une grande œuvre doit être accomplie par la proclamation des principes sanitaires. Nous devons instruire le public des besoins de l’organisme humain, de l’importance d’une manière de vivre saine, conforme à l’enseignement des Ecritures ; il faut insister sur le fait que le corps créé par Dieu doit lui être offert comme un sacrifice vivant, capa-ble de lui rendre un service raisonnable. Il y a un travail immense à faire en faveur des malades en soulageant leurs souffrances à l’aide des remèdes naturels donnés par Dieu et en enseignant aux hommes l’art de prévenir la maladie par le contrôle de leurs appétits et de leurs passions. Apprenons-leur que la transgression des lois de la nature est la violation de celles de Dieu. ”—Témoignages, volume 2, page 561.

“ Les sciences de l’éducation incluront une connaissance de la physiologie du corps aussi complète que possible. On ne peut correctement comprendre ses obliga-tions envers Dieu que si l’on comprend clairement ses obligations envers soi-même en tant que propriété de Dieu. Celui qui s’obstine à ignorer les lois de la vie et de la santé ou qui viole celles-ci délibérément pèche contre Dieu. ”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 237.

“ Ne perdons jamais de vue que le but essentiel de la réforme sanitaire est d’as-surer un développement maximum à l’esprit, à l’âme et au corps. Toutes les lois de la nature —qui sont les lois de Dieu— ont été données pour servir à notre bien. Leur pratique nous procure le bonheur dans cette vie, et nous prépare à la vie à venir. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 25.

26 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Jeudi 24 juillet

5. PRÉCEPTES ÉTERNELS

a. Qu’est-il dit à propos des lois en ces derniers jours et des résultats qui sui-vront si le peuple leur obéit ? Malachie 4 : 2, 4.

“ Conséquemment à une transgression continuelle, la loi morale fut répétée au Sinaï avec une terrible solennité. Christ donna à Moïse des préceptes religieux qui devaient régir la vie quotidienne. Ces statuts furent donnés explicitement pour garan-tir les dix commandements. Ce n’était pas des types, des ombres des choses à venir, devant prendre fin à la mort de Christ. Ils devaient avoir force de loi pour les êtres humains de tous les siècles aussi longtemps que durerait le temps. Ces commande-ments recevaient leur force du pouvoir de la loi morale, et ils expliquaient clairement et formellement cette loi. ”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 1, page 1104. “ A mesure que les hommes, les femmes et les enfants proclameront l’Evangile, le Seigneur ouvrira les yeux des aveugles pour qu’ils voient ses statuts, et il écrira sa loi dans le cœur de ceux qui se repentent réellement. L’Esprit de Dieu qui vivifie, qui travaille par le moyen des êtres humains, induit les croyants à avoir une seule pensée, une seule âme, à s’unir dans l’amour de Dieu et dans l’observation de ses comman-dements, et à se préparer ici sur la terre pour la translation. ”—Idem, volume 7, page 984.

b. Pourquoi ces préceptes font-ils partie de la restauration qui doit être accom-plie par le peuple possédant l’esprit d’Elie dans les derniers jours ? Mala-chie 4 : 5-6 ; Matthieu 11 : 14.

“ Tout comme Jean vint dans l’esprit d’Elie pour ouvrir la voie à la première venue de Christ, ceux qui doivent préparer le chemin pour sa seconde venue sont également représentés par le fidèle Elie. Il faut agiter le grand sujet de la réforme et réveiller les esprits des gens. La tempérance en toutes choses doit être liée au message afin de détourner le peuple de Dieu de son idolâtrie, de sa gloutonnerie et de son ex-travagance dans le vêtement et dans bien d’autres choses. ”—Testimonies, volume 3, page 62. “ Beaucoup n’obéissent pas aux commandements de Dieu bien qu’ils prétendent le faire. S’ils obéissaient fidèlement à toutes les lois de Dieu ils posséderaient une puissance de conviction sur les cœurs des incroyants. ”—Idem, volume 2, pages 446-447. “ Les instructions données à Moïse pour l’ancien Israël, avec ses lignes tranchan-tes et rigides, doivent être étudiées et obéies par le peuple de Dieu aujourd’hui. ”—Commentaires Bibliques, page 40. “ Comment pouvons-nous être si indifférents, choisissant notre propre voie, mar-chant selon la convoitise des yeux, et nous éloignant toujours plus de Dieu, ainsi que le firent les Hébreux ? C’est à cause de la dureté de leur cœur et de leur incrédulité coupable que Dieu ne peut accomplir de grandes choses pour ses enfants. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 452.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 27

Vendredi 25 juillet

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION 21 h 38

a. Pourquoi Dieu attend-il plus qu’un simple assentiment à la vérité ?b. Comment Dieu fit-il redécouvrir les principes de sa loi à son peuple ?c. A cause de la rébellion contre la loi révélée de Dieu, qu’est-ce qui fut pré-

senté à son peuple et quels en furent les résultats ?d. Citez quelques exemples de bons préceptes.e. Avant que Christ ne revienne, qu’est-ce qui est inclus dans le processus de

restauration ?

“ De la Genèse à l’Apocalypse, les conditions de la vie éternelle sont clairement expliquées. Dieu désire que ceux qui entreront au ciel soient sans tache ni souillure ni choses semblables. Gardez mes commandements et vivez, voilà ce qu’il demande. Certains diront : « Ma conscience ne me reproche pas de ne pas garder les comman-dements de Dieu. » Mais nous lisons dans la parole de Dieu qu’il y a une bonne et une mauvaise conscience ; le fait que votre conscience ne vous reproche pas de ne pas obéir à la loi de Dieu ne veut pas dire que vous n’êtes pas coupable à ses yeux. Eclairez votre conscience à l’aide de la parole de Dieu et voyez si votre vie et si votre caractère sont en accord avec le modèle de justice que Dieu y a révélé. Vous pourrez ensuite déterminer si oui ou non vous avez une foi intelligente et quel genre de conscience est la vôtre. On ne peut faire confiance à la conscience de l’homme si elle n’est pas sous l’influence de la grâce divine. Satan tire avantage d’une conscience enténébrée et l’utilise pour entraîner les hommes dans toutes sortes d’illusions parce qu’ils n’ont pas fait de la parole de Dieu leur conseiller. ”—The Review and Herald, 3 septembre 1901.

“ Les statuts concernant le mariage, les héritages et une stricte justice dans les rapports mutuels étaient spécifiques et contraires aux coutumes et aux mœurs des autres nations, et Dieu voulait qu’ils les en séparent. La nécessité d’éviter que le peu-ple de Dieu devienne comme les nations qui n’aiment ni ne craignent l’Eternel est la même à cette époque corrompue où la transgression de la loi de Dieu prévaut et où l’idolâtrie est extrêmement répandue. Si l’ancien Israël avait besoin d’une telle sécuri-té, nous en avons encore plus besoin afin de ne pas être complètement confondus avec les transgresseurs de la loi de Dieu. Le cœur de l’homme est si prompt à s’éloigner de Dieu que les restrictions et la discipline sont nécessaires. ”—Idem, 6 mai 1875.

“ Nous avons l’exemple de l’ancien Israël et nous sommes avertis de ne pas agir comme eux. L’histoire de leur incrédulité et de leur rébellion a été enregistrée pour nous servir d’avertissement, pour que nous ne suivions pas leur exemple en murmu-rant contre les exigences divines. ”—Testimonies, volume 3, page 172.

28 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Sabbat, 2 août 2008

Offrande spéciale pour les écoles missionnaires du monde entier

Comme le besoin de formation est grand ! Le mandat que Dieu nous confie en ces derniers jours est d’éduquer et de for-mer une armée de jeunes hommes et de jeunes femmes de sorte à ce qu’ils deviennent des chré-tiens constants, équilibrés, capables de comprendre et d’expliquer les Ecritures. Ayant devant nous la lourde tâ-che d’éclairer le monde, il est de notre devoir de sonder sérieusement la parole sa-crée afin de connaître la vérité et de pouvoir la présenter à d’autres intelligemment.

“ Dans chaque pays, le manque d’éducation parmi nos ouvriers se fait terri-blement sentir. Nous prenons conscience que l’éducation n’est pas nécessaire seu-lement à l’accomplissement des devoirs de la vie familiale mais aussi au succès de toutes les entreprises. Etant donné qu’il y a un grand besoin d’éducation à la fois pour travailler dans l’œuvre de Dieu et pour réussir à remplir les diverses responsabilités de la vie, com-me nous devrions être reconnaissants qu’une école soit prêt d’ouvrir à _______ sous la direction de croyants sincères en la vérité pour notre temps. Pour le succès de cette nouvelle entreprise, pour le bénéfice qu’elle vous apportera, à vous et à vos enfants, que tous nos frères et sœurs entreprennent maintenant de coopérer de tout leur cœur avec ceux qui sont venus se charger de cette œuvre. ”—Fundamentals of Christian Education, page 202.

Frères et sœurs, par sa grâce Dieu a ouvert la voie à quelques écoles mission-naires devant être établies pour préparer la jeunesse à travailler dans sa vigne. De-puis que le message de la réforme a touché presque toutes les régions du monde, nous avons grandement besoin de plus d’ouvriers. C’est pourquoi nous avons aussi besoin de plus d’écoles missionnaires tout autour de la terre.

Le 2 août 2008, veuillez vous souvenir de cette cause importante et apporter votre aide afin que ce besoin vital puisse être comblé. Que le Seigneur vous bénisse en abondance.

M. Natarajan, Secrétaire du Département de l’Education à la Conférence Générale

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 29

Leçon 5 Sabbat 2 août 2008

Deux lois “ Ainsi la loi a été comme un précepteur pour nous conduire à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi. ” (Galates 3 : 24).

“ [Galates 3 : 24]… Dans ce passage l’apôtre [Paul] inspiré du Saint-Esprit a surtout voulu parler de la loi morale. C’est elle qui nous révèle le péché et nous fait éprouver le besoin de recourir au Christ pour obtenir le pardon et la paix en pratiquant la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. ”—Messages Choi-sis, volume 1, pages 275-276.

Lecture proposée : Patriarches et Prophètes, chapitre 32.

Dimanche 27 juillet

1. LA LOI MORALE ÉTERNELLE

a. Quel était l’un des buts pour lesquels Jésus est venu dans le monde ? De quoi nous sauve-t-il ? Matthieu 1 : 21. Comment pouvons-nous reconnaître le péché dans notre vie ? Romains 3 : 20 ; 7 : 7, 12 ; Psaume 19 : 8.

“ Jésus a été élevé sur la croix parce que la loi est immuable et parce que l’hom-me ne peut être sauvé qu’en obéissant à ses préceptes. ”—Jésus-Christ, page 768.

“ Par sa parfaite obéissance, [le Christ] a rendu possible pour tous les hommes l’obéissance aux commandements de Dieu. ”—Les Paraboles, page 319 (Gland) ou 271 (V&S).

“ Sans la loi, on n’a aucune idée de la pureté et de la sainteté de Dieu, ni de sa propre culpabilité et de sa misère. On n’a aucune conviction réelle du péché, et on n’éprouve aucun besoin de s’amender. ”—La Tragédie des Siècles, page 509 (GC 472, CI 502-503).

b. Quel rapport le Christ a-t-il avec la loi morale ? Esaïe 42 : 21 ; Matthieu 5 : 17-20, 27-28 ; Luc 16 : 17-18. Qu’a écrit Paul au sujet de la loi morale ? Romains 2 : 12-13, 17, 21-27 ; 3 : 31 ; 8 : 7.

“ Satan cherche à détruire la force des Dix Commandements en poussant ses agents à déclarer que Christ les a cloués à la croix. La croix est un argument irrévoca-ble du caractère immuable de la loi de Dieu. Christ est mort afin d’ouvrir au pécheur une voie salutaire et de répondre aux exigences d’une loi brisée. ”—The Signs of the Times, 12 mars 1896.

30 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Lundi 28 juillet

2. QUI EST QUI ?

a. Quelle loi est appelée “ un pédagogue ”, et pourquoi ? Galates 3 : 24.

“ Quand un esprit est attiré au pied de la croix du Calvaire, sa vue, quoique im-parfaite, discerne le Christ sur cette croix d’ignominie. Pourquoi est-il mort ? En con-séquence du péché. Qu’est-ce que le péché ? La transgression de la loi. Alors les yeux s’ouvrent sur la vraie nature du péché. La loi violée ne peut pardonner au transgresseur. Elle est notre pédagogue, elle nous voue au châtiment. Où se trouve le remède ? La loi nous chasse auprès du Christ, suspendu à la croix pour communiquer sa justice à l’homme déchu, pécheur. ”—Messages Choisis, volume 1, page 400.

“ Quelle est la loi qui fait les fonctions d’un pédagogue pour amener au Christ ? Je réponds : A la fois la loi cérémonielle et le code moral des dix commandements. Le Christ était à la base de toute l’économie juive. La mort d’Abel fut la consé-quence du refus de Caïn d’accepter le plan de Dieu à l’école de l’obéissance pour être sauvé par le sang de Jésus-Christ préfiguré par les sacrifices annonçant le Christ. Caïn refusa l’effusion de sang qui symbolisait le sang du Christ destiné à être répandu en faveur du monde. Toute la cérémonie avait été préparée par Dieu, et le Christ est de-venu le fondement du système tout entier. Ainsi commençait le ministère du pédago-gue qui avait pour but d’amener les hommes pécheurs à voir en Christ le Fondement de toute l’économie juive. Tous ceux qui participaient au service du sanctuaire recevaient constamment des instructions concernant l’intervention du Christ en faveur de la race humaine. Ce ser-vice avait pour but de créer en chaque cœur l’amour pour la loi de Dieu, qui est la loi du royaume. Le sacrifice devait offrir une parabole de l’amour de Dieu révélé en Christ, —victime souffrante et mourante qui a pris sur elle le péché dont l’homme s’est rendu coupable, l’innocent ayant été fait péché pour nous. ”—Messages Choisis, volume 1, pages 274-275.

b. Que dit la Bible à propos de la loi cérémonielle ? Ephésiens 2 : 15 ; Colos-siens 2 : 14 ; Hébreux 10 : 1.

“ La loi cérémonielle devait répondre à un but particulier dans le plan de Christ pour le salut de la race humaine. Le système symbolique des sacrifices et des of-frandes fut établi pour que par ces cérémonies le pécheur puisse discerner la grande offrande : Christ. ”—Commentaires Bibliques, page 447.

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Mardi 29 juillet

3. L’OMBRE DES CHOSES À VENIR

a. Pourquoi la loi cérémonielle, l’ombre des choses à venir, eut-elle une fin ? Colossiens 2 : 16-17, 20 ; Hébreux 10 : 4 ; 9 : 11-12, 15.

“ Bien des gens aujourd’hui confondent ces deux lois. Pour prouver que la loi morale est abolie, ils citent, comme s’y rapportant, des passages relatifs à la loi céré-monielle. C’est là une perversion des Ecritures. La distinction entre ces deux lois est simple et claire. Le système cérémoniel se composait, exclusivement, de symboles préfigurant le Sauveur à venir, son sacrifice et son sacerdoce. Cette loi rituelle, ses sacrifices et ses ordonnances ne devaient être observés par les Hébreux que jusqu’à ce que le type rencontrât l’antitype, à la mort du Messie, l’Agneau de Dieu qui devait « ôter le péché du monde », moment à partir duquel tous les sacrifices devaient cesser. Telle est la loi que Jésus-Christ « a supprimée en la clouant à la croix ». ”—Patriarches et Prophètes, page 341 (V&S) ou 367 (Bâle).

“ Le peuple de Dieu, qu’il nomme lui-même son trésor particulier, eut le privi-lège d’avoir un double système de lois : la loi morale et la loi cérémonielle. La pre-mière nous ramène à la création afin que l’on se souvienne du Dieu vivant créateur du monde. Ses exigences sont valables pour tous les hommes et sous toutes les dis-pensations et elle sera en vigueur durant toute l’éternité. La seconde fut donnée suite à la transgression de la loi morale par l’homme. L’obéissance à cette loi consistait en sacrifices et offrandes pointant vers la rédemption future. Chacune est bien précise et bien distincte de l’autre. ”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1094.

b. Qui fut parmi les premiers à offrir un animal en sacrifice et qu’est-ce que cela représentait ? Hébreux 11 : 4 ; Jean 1 : 29 ; Hébreux 9 : 28.

“ Le service symbolique et les cérémonies en relation avec lui furent abolis sur la croix. Le grand antitype, l’Agneau de Dieu, était devenu une offrande en faveur de l’homme coupable, et l’ombre disparut lorsque la réalité apparut. ”—Commentaires Bibliques, page 397.

“ Par sa vie et sa mort le Sauveur a accompli toutes les prophéties qui l’annon-çaient ; il est la réalité signifiée par tous les types et les ombres. ”—Messages Choisis, volume 1, page 271.

32 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Mercredi 30 juillet

4. LE SANG DE CHRIST EN SYMBOLES

a. Pourquoi des sacrifices d’animaux étaient-ils demandés ? Hébreux 9 : 22 ; 10 : 10-14.

“ Il fallait qu’il y ait effusion de sang dans le plan du salut, car la mort devait intervenir comme conséquence du péché de l’homme. Les animaux offerts en sacri-fice devaient préfigurer Christ. Dans la victime immolée, l’homme devait voir l’ac-complissement des paroles de Dieu : « Tu mourras ». L’effusion du sang de la victime indiquait également l’expiation. ”—The Review and Herald, 3 mars 1874.

“ Dieu institua les sacrifices afin que par eux l’homme pût se rappeler constam-ment et reconnaître humblement ses péchés, et en même temps confesser sa foi au Rédempteur promis. Ces offrandes sanglantes avaient pour but de pénétrer la race déchue de la vérité solennelle que la mort est le résultat du péché. ”—Patriarches et Prophètes, page 62 (Bâle) ; voir page 46 (V&S).

b. Après que les enfants d’Israël eurent souffert sous l’esclavage de l’Egypte, quel service particulier fut introduit pour mieux représenter encore Jésus-Christ ? Lévitique 23 : 5 ; 1 Corinthiens 5 : 7-8.

“ Christ désirait laisser à ses disciples une ordonnance qui ferait pour eux préci-sément ce dont ils avaient besoin, qui les libérerait des rites et des cérémonies qu’ils avaient pratiqués jusqu’alors en les considérant comme essentiels et que la réception de l’évangile rendrait sans force. Perpétuer ces rites constituerait une insulte à Jé-hovah. ”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 5, pages 1139-1140.

“ [Christ] observa la loi morale ; il l’a magnifiée en se soumettant à elle en tant que représentant de l’homme. Ceux qui, en Israël, se tournaient vers Dieu et accep-taient le Christ comme la réalité préfigurée par les sacrifices, discernaient la fin de ce qui devait être aboli. ”—Messages Choisis, volume 1, page 231.

c. Que ne pouvait pas faire le sang des animaux ? Hébreux 7 : 19 ; 10 : 4. Quel-le est la seule façon d’être totalement purifié ? Actes 4 : 12 ; Hébreux 9 : 14 ; Jean 1 : 29.

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Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 33

Jeudi 31 juillet

5. SUPPRIMÉE

a. Qu’est-ce qui fut si difficile à comprendre pour les gens en bien des occa-sions au cours de l’histoire de la nation juive ? Esaïe 1 : 11-15. Pourquoi ? Esaïe 1 : 6. Que comprirent donc les premiers chrétiens ?

“ Les Juifs se glorifiaient de leurs services divinement ordonnés et ils en dédui-saient que, Dieu ayant une fois donné des indications précises quant à la manière hé-braïque d’adorer, il était impossible qu’il autorise jamais un quelconque changement dans aucune de ses particularités. Ils décidèrent que le christianisme devait se raccor-der aux lois et aux cérémonies juives. Ils étaient lents à discerner la fin de ce qui avait été aboli par la mort de Christ et à percevoir que toutes leurs offrandes sacrificielles n’avaient fait que préfigurer la mort du Fils de Dieu dans laquelle le type avait ren-contré son antitype, ôtant toute valeur aux cérémonies et aux sacrifices de la religion juive. ”—Sketches From the Life of Paul, pages 64-65.

“ Paul savait que les cérémonies typiques devaient bientôt cesser tout à fait puis-que ce qu’ils avaient annoncé était arrivé et que la lumière de l’évangile déversait sa gloire sur la religion juive, donnant à ses anciens rites une nouvelle signification. ”—Idem, page 65.

“ Dans Actes 15 : 13-29, l’apôtre Jacques ordonna que la loi cérémonielle, et par-ticulièrement l’ordonnance de la circoncision, ne soit plus en aucune manière exigée des Gentils ou même recommandée. ”—Idem, page 69.

b. Alors que les Juifs se servaient du système sacrificiel comme une autorisa-tion de pécher, quel genre de sacrifice Dieu recherchait-il en fait ? Psaume 51 : 19-21 ; Esaïe 1 : 16-18.

“ Paul ne s’assujettit pas et ne contraignit pas non plus ses convertis aux cérémo-nies et aux coutumes des Juifs avec toutes leurs formes, leurs types et leurs sacrifices, car il reconnaissait que l’offrande parfaite et définitive avait été faite en la mort du Fils de Dieu. Le temps était venu d’une lumière et d’une connaissance plus claires. Bien que l’éducation antérieure de Paul eût fermé ses yeux à cette lumière et l’eût conduit à s’opposer farouchement à l’œuvre de Dieu, la révélation qu’il eut de Christ sur le chemin de Damas modifia tout le cours de sa vie. Son caractère et ses œuvres étaient maintenant devenus une remarquable illustration de ceux de son divin Seigneur. Son enseignement conduisait à une vie spirituelle plus active qui élevait le croyant au-des-sus des simples cérémonies.… Il prêchait la croix de Christ. ”—Sketches From the Life of Paul, page 105.

34 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Vendredi 1er août

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION 21 h 29

a. Pourquoi devons-nous avoir une claire compréhension des principes des Dix Commandements ?

b. Pourquoi la mort de Christ annula-t-elle la validité de toute la loi cérémo-nielle ?

c. Que faisons-nous en fait si, après la crucifixion, nous continuons à observer la loi cérémonielle, y compris la Pâque ?

d. De quel sang avons-nous besoin pour être vraiment purifiés du péché ?e. Etant donné qu’il y a des statuts directement reliés à la loi cérémonielle ainsi

qu’à la loi morale, lesquels devons-nous étudier et mettre en application aujourd’hui ?

“ Les Juifs, familiarisés avec l’offrande du sang, avaient presque perdu de vue le fait que toute cette effusion de sang animal était rendue nécessaire par le péché. Ils n’y voyaient pas une figure anticipée du sang du Fils de Dieu, qui devait être versé pour la vie du monde. ”—Jésus-Christ, page 583.

“ Jamais la loi morale n’a été un type ou une ombre. Elle existait avant la création de l’homme ; elle subsistera aussi longtemps que le trône de Dieu. Dieu ne pouvait modifier un seul précepte de sa loi en vue de sauver l’homme, la loi étant le fonde-ment de son gouvernement. Elle est immuable, inaltérable, infinie, éternelle. Pour que l’homme pût être sauvé et qu’en même temps l’honneur de la loi fût sauvegardé, il fallait que le Fils de Dieu s’offrît en sacrifice pour le péché. Celui qui n’a pas connu le péché a été fait péché pour nous. Il est mort pour nous au Calvaire. Sa mort montre à la fois le merveilleux amour divin dont l’homme est l’objet et l’immutabilité de sa loi. ”—Messages Choisis, volume 1, page 282.

“ Je vis que le commandement du sabbat n’avait pas été cloué à la croix. Si cela avait été le cas, les neuf autres l’auraient aussi été ; et nous serions libres de les violer tous, de même que le quatrième. Je vis que Dieu n’avait pas changé le sabbat, car Dieu ne change jamais. ”—Premiers Ecrits, page 33.

“ La loi cérémonielle a perdu sa force lorsque le Christ est mort sur la croix en guise de sacrifice pour le péché. Elle était néanmoins en rapport avec la loi morale, ce qui la rendait glorieuse. Le tout portait l’empreinte de la divinité et exprimait la sainteté, la justice de Dieu. Et si le ministère d’une dispensation qui allait être abolie était glorieux, combien plus glorieuse la réalité, quand le Christ a été révélé, commu-niquant à tous les croyants son esprit vivifiant et sanctifiant ! ”—Messages Choisis, volume 1, page 280.

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Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 35

Leçon 6 Sabbat 9 août 2008

Le pot de manne “ Un tabernacle fut construit. Dans la partie antérieure, appelée le lieu saint, étaient le chandelier, la table et les pains de proposition. Derrière le second voile se trouvait la partie du tabernacle appelée le saint des saints, renfermant l’encen-soir d’or pour les parfums, et l’arche de l’alliance, entièrement recouverte d’or. Il y avait dans l’arche un vase d’or contenant la manne, la verge d’Aaron, qui avait fleuri, et les tables de l’alliance. ” (Hébreux 9 :2-4).

“ Dans le lieu très saint je vis une arche ; le haut et les côtés étaient composés de l’or le plus pur.… Dans l’arche il y avait un vase de manne, la verge d’Aaron qui avait fleuri, et les tables de pierre, qui ressemblaient à un livre. ”—Premiers Ecrits, page 32.

Lectures proposées : Patriarches et Prophètes, pages 292-298 (Bâle) ou 263-269 (V&S).

Premiers Ecrits, pages 32-33.

Dimanche 3 août

1. LA DÉLIVRANCE

a. Quel fut l’un des événements les plus importants de l’histoire d’Israël et comment cela fut-il commémoré chaque année ? Exode 12 : 11.

“ La Pâque avait été établie pour commémorer la délivrance d’Israël de l’escla-vage de l’Egypte. D’après les instructions du Seigneur, chaque année le récit de cette délivrance devait être répété en réponse à la question des enfants sur le sens de cette ordonnance. Ainsi le souvenir de cet affranchissement merveilleux serait conservé dans tous les esprits. ”—Jésus-Christ, page 656.

b. Combien de temps dura le trajet de l’Egypte jusqu’au désert de Sin (qui se situe entre Elim et le Sinaï) ? Exode 15 : 27 ; 16 : 1.

“ [A Elim ils] demeurèrent plusieurs jours avant d’entrer dans le désert de Sin. C’est quand ils eurent été absents de l’Egypte un mois, qu’ils firent leur premier cam-pement dans le désert. ”—Patriarches et Prophètes, page 293 (Bâle) ou 264 (V&S).

36 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Lundi 4 août

2. LES MURMURES

a. Arrivés à leur prochain lieu de repos important, quelle fut la première chose que commencèrent à faire les enfants d’Israël, témoignant ainsi de leur pro-fonde inquiétude du lendemain ? Exode 16 : 2.

“ Les provisions commençaient à manquer, l’herbe se faisait rare, et les troupeaux diminuaient. Comment allait-on donner à manger à cette vaste multitude ? A nouveau, le doute surgit dans les cœurs et les murmures recommencèrent. Les commissaires et les anciens eux-mêmes joignirent leurs plaintes à celles du peuple contre les chefs que Dieu leur avait donnés.… Ils n’avaient pas encore souffert de la faim ; il y avait de quoi suffire aux besoins du moment présent ; mais ils craignaient pour l’avenir. Ne comprenant pas comment cette foule immense allait pouvoir subsister durant son voyage à travers le désert, ils voyaient déjà, en imagination, leurs enfants mourant d’inanition. Ils ne comprenaient pas que Dieu permettait l’épuisement de leurs provisions pour leur donner l’occasion de s’attendre à celui qui les avait délivrés jusque-là, et qui était prêt à leur donner, s’ils s’adressaient à lui, des preuves nouvelles de son amour et de sa sollicitude. Ne leur avait-il pas promis que s’ils gardaient ses commandements aucune maladie ne les atteindrait ? Aussi était-ce, de leur part, le fait d’une incrédulité coupable de supposer qu’eux ou leurs enfants pussent être victimes de la faim. ”—Patriarches et Prophètes, page 264 (V&S) ou 293 (Bâle).

b. Si nous considérons tous les murmures exprimés au cours du séjour dans le désert, qui était la vraie cible de toutes ces accusations ? Si nous murmurons aujourd’hui, qui est la vraie cible de nos plaintes ? Exode 16 : 6-10.

“ J’ai vu que Dieu est attristé de la prédisposition qu’ont certains prédicateurs à murmurer contre ceux qui ont mené pour eux les plus rudes combats et qui ont tant souffert dans les commencements du message adventiste, alors que l’œuvre était dif-ficile. Les prédicateurs expérimentés, qui ont peiné sous le poids de lourds fardeaux, alors qu’ils étaient peu nombreux pour les porter, sont précieux aux yeux de Dieu qui veille avec un soin jaloux sur ceux qui lui ont prouvé leur fidélité. Mais ceux qui sont prêts à trouver en défaut les serviteurs de Dieu qui ont blanchi sous le harnais et qui les accablent de reproches, ceux-là déplaisent à Dieu. Vos reproches et vos murmures, jeunes gens, témoigneront sûrement contre vous au jour du Seigneur. ”—Ministère Evangélique, pages 312-313.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 37

Mardi 5 août

3. DES CAILLES POUR UNE JOURNÉE

a. Après un mois seulement de voyage, que convoitaient déjà les Israélites, montrant ainsi ce qui peut se passer quand on est dominé par ses mauvais désirs ? Exode 16 : 3.

“ [Le] goût [des Israélites] s’était perverti en Egypte. Dieu voulait restaurer leur appétit à un état de pureté et de santé afin qu’ils puissent jouir des simples fruits qui furent donnés à Adam et Eve en Eden. Il était sur le point de les établir dans le second Eden, un bon pays où ils pourraient jouir des fruits et des céréales qu’il leur donnerait. Il se proposait de leur supprimer le régime alimentaire excitant avec lequel ils avaient subsisté en Egypte ; il voulait qu’ils soient en parfaite santé et vigueur lorsqu’ils en-treraient dans le beau pays vers lequel il les conduisait. ”—Commentaires Bibliques, page 39.

b. Avec quoi Dieu répondit-il à leurs besoins et à leurs désirs ? Exode 16 : 11-15. Que devrions-nous apprendre de cette méthode pas à pas ?

“ Nous ne pouvons espérer que des gens du monde acceptent d’emblée ce que les adventistes ont mis des années à apprendre. Même aujourd’hui, beaucoup de nos pré-dicateurs ne pratiquent pas la réforme sanitaire, en dépit de la lumière qu’ils ont reçue. Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que ceux qui n’ont pas conscience de la né-cessité d’user de tempérance en matière d’alimentation, qui n’ont aucune expérience pratique à ce sujet, franchissent d’un seul coup l’étape qui sépare la gourmandise et le régime restrictif sévère qu’implique la réforme sanitaire. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 339-340.

c. Pendant combien de temps les cailles leur furent-elles fournies ? Existe-t-il un rapport où figureraient des résultats négatifs concernant la consomma-tion de viande à ce moment-là ? Exode 16 : 12.

“ En leur envoyant la manne, immédiatement avant qu’ils arrivassent au Sinaï, leur Seigneur leur avait aussi donné de la viande en réponse à leurs cris, mais pour un jour seulement. ”—Patriarches et Prophètes, page 381 (Bâle). Voir page 355 (V&S).

“ Pendant le trajet de la mer Rouge au Sinaï, les murmures avaient été fréquents. Par pitié pour leur ignorance et leur aveuglement, Dieu n’avait pas sévi contre eux. ”—Patriarches et Prophètes, page 356 (V&S) ou 382 (Bâle).

38 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Mercredi 6 août

4. LEÇONS À TIRER DE LA MANNE

a. A quoi ressemblait la manne, combien de temps l’employa-t-on et pourquoi ? Nombres 11 : 7-9 ; Exode 16 : 35 ; Josué 5 : 10-12.

“ Quarante années durant, cet approvisionnement miraculeux leur rappela quoti-diennement les soins fidèles et le tendre amour de Dieu. ”—Patriarches et Prophètes, page 398 (Bâle) ou 268 (V&S).

b. Quel était le but principal d’un tel approvisionnement miraculeux ? Exode 16 : 4 (dernière partie) ; Psaume 105 : 45 ; Jacques 1 : 2-4, 12.

“ Les enfants de Dieu sont toujours éprouvés dans le creuset de l’affliction. S’ils supportent la première affliction il n’est pas nécessaire qu’ils passent une seconde fois par une épreuve similaire ; mais s’ils échouent, l’épreuve se représentera maintes et maintes fois, et à chaque fois de façon plus dure et plus sévère.… Nous sommes tous éprouvés de quelque manière que ce soit et cela est un bien seulement quand cette épreuve parvient à nous polir, à nous sanctifier et à nous affiner afin que nous devenions un parfait instrument dans les mains du Seigneur. ”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 4, page 1146.

c. Comment cela servit-il de test au jour du sabbat ? Exode 16 : 5, 16-20, 22-26.

“ Un triple miracle était accompli en honneur du sabbat, avant même que la loi ne soit donnée sur le Sinaï. Une double quantité de manne tombait au sixième jour, rien ne tombait au jour du sabbat, et la part dont le peuple avait besoin pour le sabbat se conservait douce et pure alors qu’elle devenait impropre à la consommation si on essayait de la conserver à n’importe quel autre moment. Voilà la preuve indiscutable que le sabbat fut institué à la création. ”—The Signs of the Times, 28 février 1884.

d. Comment cette expérience montre-t-elle que les enfants d’Israël avaient déjà compris la loi avant d’atteindre le mont Sinaï ? Exode 16 : 27-30.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 39

Jeudi 7 août

5. UN POT CONSERVÉ EN SOUVENIR

a. Vu le miracle phénoménal accompli par Dieu dans le désert, qu’ordonna-t-il de faire en souvenir perpétuel de cet approvisionnement miraculeux ? Exode 16 : 32-33.

b. Où fut placé ce pot de manne ? Comment sommes-nous donc amenés à con-sidérer la réforme sanitaire en relation avec le décalogue ? Exode 16 : 34 ; Hébreux 9 : 3-4.

“ Dans le lieu très saint je vis une arche ; le haut et les côtés étaient composés de l’or le plus pur.… Dans l’arche il y avait un vase de manne, la verge d’Aaron qui avait fleuri, et les tables de pierre, qui ressemblaient à un livre. ”—Premiers Ecrits, page 32.

“ Dans l’arche, sous les ailes déployées des anges, se trouvait un pot de manne doré ; et je vis un bâton dont Jésus dit que c’était celui d’Aaron ; je le vis bourgeonner, fleurir et porter du fruit. ”—A Word to the Little Flock, page 16.

c. Que nous dit aussi cette manne conservée à propos de notre obligation de suivre les instructions relatives au sabbat ? Exode 16 : 23.

“ Aujourd’hui, le Seigneur ne demande pas moins, en ce qui concerne l’observa-tion du sabbat, que lorsqu’il a donné aux enfants d’Israël les instructions particulières dont nous venons de parler. Il leur prescrivit de faire cuire et de faire bouillir ce qui devait l’être le sixième jour, afin de se préparer au repos du sabbat. Ceux qui négligent de se préparer pour le sabbat pendant le sixième jour et qui cuisinent de la nourriture au septième violent le quatrième commandement et sont des transgresseurs de la loi de Dieu. Tous ceux qui désirent vraiment observer le sabbat selon le commandement ne cuisineront pas ce jour-là. Dans la crainte du Dieu qui proclama sa loi depuis le Sinaï, ils renonceront à eux-mêmes et mangeront la nourriture préparée au sixième jour, même si elle n’est pas aussi savoureuse. Dieu interdit aux enfants d’Israël de cuire leur nourriture au jour du sabbat. Cette interdiction devrait être considérée par tout observateur du sabbat comme une injonction solennelle qui leur est faite par Jé-hovah. Le Seigneur voulait préserver son peuple de se livrer à la gloutonnerie en ce jour qu’il a mis à part pour la méditation sacrée et pour l’adoration. ”—L’Histoire de la Rédemption, pages 129-130 et The Spirit of Prophecy, volume 1, pages 225-226.

40 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Vendredi 8 août

RÉVISION ET SUJETS DE REFLEXION 21 h 18

a. Pourquoi l’insécurité à propos du futur déclenche-t-elle trop souvent la peur en nous, nous poussant à murmurer contre Dieu et les dirigeants qu’il a choisis ?

b. Combien de temps la viande fut-elle donnée en comparaison avec la man-ne ?

c. Comment Dieu conduit-il les gens à une réforme progressive ?d. Que nous enseigne l’expérience de la manne au sujet de l’observance du

sabbat ?e. Que devrions-nous apprendre du fait que la manne fut placée dans l’ar-

che ?

“ Bien des personnes s’étonnent de l’incrédulité et des murmures d’Israël, et se disent qu’à sa place elles n’auraient pas été aussi ingrates. Mais, dès qu’elles ren-contrent quelque contrariété, elles ne manifestent ni plus de foi ni plus de patience qu’Israël.… D’autres, dont tous les besoins actuels sont satisfaits, ne savent pas se confier en Dieu pour l’avenir et sont dans une agitation continuelle à la pensée que l’indigence pourrait les atteindre, ainsi que leurs enfants. D’autres encore, constam-ment préoccupés de maux possibles, ou grossissant des tracas réels, ne voient plus les nombreux bienfaits de la Providence dont ils devraient être reconnaissants. ”—Pa-triarches et Prophètes, page 265 (V&S) ou 294-295 (Bâle).

“ Dieu conduit son peuple pas à pas. Il le fait passer par des chemins qui lui per-mettront de manifester ce qu’il a dans le cœur. Il en est qui surmontent un obstacle, mais échouent devant le suivant. Chaque difficulté est une épreuve que Dieu nous a préparée, et lorsque nous regimbons, cela doit nous convaincre qu’il nous reste encore des victoires à remporter si nous ne voulons pas que le Seigneur nous vomisse de sa bouche. L’ange me dit : « Dieu augmentera les difficultés afin de mettre chacun de ses enfants à l’épreuve. » Certaines personnes veulent bien marcher avec Dieu jusqu’à un certain point, mais s’il leur demande d’aller plus loin, elles refusent, parce qu’elles chérissent une idole au fond de leur cœur. L’occasion leur est alors donnée de voir ce qui empêche leur cœur de s’ouvrir largement à Jésus. Il y a quelque chose qu’elles estiment plus que la vérité et leur cœur n’est pas préparé à recevoir le Maître. Ainsi tous sont éprouvés pendant un certain temps afin de voir s’ils sacrifieront leurs idoles et suivront le conseil du témoin fidèle. S’ils ne sont pas purifiés par l’obéissance à la vérité, s’ils ne surmontent pas leur égoïsme, leur orgueil, leurs passions mauvaises, les anges de Dieu donnent l’ordre suivant : « Laissez-les, car leurs idoles les tiennent enchaînés. » Puis ils s’en vont, laissant les récalcitrants avec leurs péchés, sous l’in-fluence des anges déchus. Mais ceux qui ont été obéissants en tous points et qui ont surmonté tous les obstacles, quel que soit le prix de la victoire, ceux qui ont suivi le conseil du témoin fidèle recevront la pluie de l’arrière-saison et seront prêts à être transmués. ”—Témoignages, volume 1, pages 69-70.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 41

Leçon 7 Sabbat 16 août 2008

La viande convoitée “ Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché. ” (Jacques 4 : 17).

“ Lorsqu’on parle du sujet de la santé à certaines personnes, elles vous répon-dent : « Nous en savons bien plus long que ce que nous pratiquons. » Elles ne sont pas conscientes du fait qu’elles sont responsables du moindre rayon de lumière qu’elles possèdent sur les conditions de leur santé physique, et que toutes leurs habitudes sont connues de Dieu et jugées par lui. ”—Counsels on Diet and Food, page 19 (Voir Con-seils sur la Nutrition et les Aliments, page 20).

Lecture proposée : Testimonies, volume 6, pages 369-379.

Dimanche 10 août

1. DIEU A UN PLAN

a. Quand les Israélites arrivèrent-ils dans ce grand centre éducatif qu’est le désert et qu’est-ce que Dieu attendait qu’ils deviennent ? Exode 19 : 1-6 ; Deutéronome 7 : 6 ; 1 Pierre 2 : 9.

“ Peu après la formation du camp au Sinaï, Moïse fut appelé sur la montagne pour s’y rencontrer avec Dieu. Il gravit seul le sentier rocailleux et escarpé, et s’approcha de la nue qui marquait l’endroit de la présence de Jéhovah. Le moment était venu où le Très-Haut allait faire entrer Israël dans des relations intimes et particulières avec lui ; où ce peuple allait être incorporé au gouvernement de Dieu comme Eglise et comme nation. ”—Patriarches et Prophètes, page 304 (Bâle) ou 275 (V&S).

“ Par sa soumission aux commandements de Dieu, Israël devait connaître une prospérité qui émerveillerait les autres nations. Celui qui pouvait lui donner la sa-gesse et l’habileté dans tous les travaux était disposé à continuer son enseignement. Il voulait l’élever et l’ennoblir par l’obéissance à ses lois. S’il les observait, il serait préservé des maladies qui affectaient les autres peuples, et une grande vigueur intel-lectuelle devait être son partage. Sa prospérité mettrait en relief la gloire, la majesté et la puissance de Dieu, et il serait un royaume de prêtres et de princes. Le Seigneur lui fournissait tous les avantages voulus pour devenir la nation la plus puissante du monde. ”—Les Paraboles, page 249 (V&S) ou 294 (Gland).

42 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Lundi 11 août

2. “ L’ÉCOLE ” DU SINAI

a. Quels principes les enfants d’Israël devaient-ils apprendre tandis qu’ils campaient au pied du mont Sinaï ? Exode 19 : 10-11 ; 20 : 1-17.

“ Il s’agissait de créer sur le peuple l’impression que tout ce qui se rattache au service de Dieu doit être envisagé avec la plus grande révérence.… Les personnes, comme les vêtements, devaient être exempts d’impuretés. Et tan-dis que Moïse leur signalerait leurs péchés, ils devaient se livrer à l’humiliation, au jeûne et à la prière, afin que leurs cœurs pussent être purifiés de toute iniquité. ”—Pa-triarches et Prophètes, pages 304-305 (Bâle) et page 276 (V&S).

b. Que pouvons-nous apprendre d’Israël quand nous cherchons à aider les autres en matière de santé ? Psaume 78 : 24.

“ Dans tous les cas, l’éducation de la conscience, l’affermissement de la volonté, l’emploi d’aliments sains et savoureux opéreront le changement sans peine et feront disparaître le besoin de se nourrir de chair. ”—Le Ministère de la Guérison, page 267.

c. Dès qu’Israël partit du Sinaï, que convoita-t-il à nouveau ? Nombres 11 : 4-6. En quoi cela est-il un avertissement pour nous ?

“ Dieu continuait à nourrir les Israélites avec le pain descendu du ciel ; mais ils n’étaient pas satisfaits. Leurs appétits dépravés réclamaient de la viande, que Dieu, dans sa sagesse, avait presque complètement écartée du régime.… Satan, l’auteur de toute maladie et de toute misère, s’attaquera au peuple de Dieu dans le domaine où il peut espérer obtenir les meilleurs résultats. A partir de sa tentative fructueuse auprès d’Eve, lorsqu’il l’amena à manger du fruit défendu, il a exercé son contrôle sur l’appé-tit des êtres humains. En l’occurrence, il s’adressa d’abord aux Egyptiens croyants qui faisaient partie de la foule des Israélites en les poussant à murmurer. Ils ne se conten-taient pas de la nourriture saine que Dieu leur avait réservée. Leurs appétits dépravés aspiraient à un régime plus varié, en particulier à des aliments carnés. Ces murmures gagnèrent bientôt la grande majorité du peuple d’Israël. D’em-blée, Dieu refusa de satisfaire leurs convoitises, il fit descendre ses jugements sur eux, et la foudre consuma les plus coupables. Loin d’inciter le peuple à s’humilier, ce châ-timent le porta à redoubler ses murmures. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 448-449.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 43

Mardi 12 août

3. LA VIANDE À NOUVEAU CONVOITÉE

a. Quel genre de viande les Israélites désiraient-ils ? Nombres 11 : 5 ; 1 Corin-thiens 15 : 39. Le poisson a-t-il lui aussi été affecté par la malédiction de la pollution de nos jours ?

“ La malédiction de Dieu repose sur la terre, sur l’homme, sur les animaux, sur les poissons de la mer ; et comme le péché est universel, la malédiction sera aussi étendue et aussi profonde que la transgression elle-même. On contracte des maladies en mangeant de la viande. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 493.

b. Bien que d’autres aliments aient été mentionnés également, en réalité, que convoitait le peuple ? Nombres 11 : 10-13, 21-23, 31-32.

c. Par rapport à la première fois, combien de temps mangèrent-ils de la viande cette fois-ci ? Exode 16 : 12 ; Nombres 11 : 18-20.

“ Une fois déjà, lorsque les Israélites reçurent de la manne juste avant d’attein-dre le Sinaï, le Seigneur avait répondu à leurs clameurs qui réclamaient de la viande. Ils n’en avaient cependant mangé qu’un seul jour puis Dieu la leur avait retirée car ce n’était pas le meilleur aliment pour eux. Leurs murmures remettaient maintenant en cause la sagesse de Dieu et semblaient dire qu’il ne savait pas ce dont ils avaient besoin pendant leur voyage à travers le désert. L’ennemi pervertissait leur imagina-tion. ”—The Signs of the Times, 12 août 1880.

“ Le Seigneur savait quelle influence la consommation de viande aurait sur le corps humain. Il voulait avoir un peuple dont l’apparence physique porterait l’em-preinte divine, malgré le long voyage.… Faut-il que les végétaux soient animalisés, doivent-ils passer dans l’organisme des animaux avant que nous les consommions ? Devons-nous obtenir notre alimenta-tion végétale en mangeant la chair de créatures mortes ? Dieu a donné à nos premiers parents des fruits dans leur état naturel. Il a confié à Adam la charge du jardin, de s’en occuper et de le faire fructifier en disant : « Ce sera votre nourriture » (Genèse 1 : 29). Un animal ne devait pas en détruire un autre pour se nourrir. Après la chute, la con-sommation de viande fut tolérée afin de raccourcir l’existence d’une race dotée d’une longue vie. Elle fut autorisée à cause de la dureté du cœur des hommes. ”—Spalding and Magan Collection, page 46.

44 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Mercredi 13 août

4. SUPPORTER LES CONSÉQUENCES

a. Les Israélites ayant reçu une grande lumière, que durent-ils supporter à cause de leur éloignement volontaire du plan de Dieu ? Nombres 11 : 33-34 ; Psaume 78 : 30-31 ; 1 Corinthiens 10 : 5-6, 9-11.

“ Le peuple s’était élevé contre Moïse et contre Dieu par des murmures séditieux, du fait qu’ils ne recevaient pas les choses mêmes dont la possession leur ferait du mal. Leurs appétits dépravés les dominaient, et Dieu leur donna de la viande, conformé-ment à leur désir, mais en leur faisant supporter les douloureuses conséquences de la satisfaction de leurs convoitises. Beaucoup de gens succombèrent à des fièvres inten-ses. Ceux qui s’étaient rendus coupables en murmurant furent frappés dès qu’ils se mirent à manger la viande qu’ils avaient convoitée. S’ils avaient accepté la nourriture que Dieu avait préparée pour eux, et s’étaient montrés satisfaits et reconnaissants pour ce régime dont ils pouvaient user librement, ils n’auraient pas perdu la faveur de Dieu, et n’auraient pas été punis, et, pour un grand nombre d’entre eux, exterminés, en con-séquence de leurs murmures séditieux. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 450.

“ Certains pensent que la sobriété est une véritable épreuve, et ils laissent libre cours à leur gloutonnerie. Quand ils doivent mettre un frein à leur appétit malsain, de nombreux soi-disant chrétiens s’y refusent, comme si une alimentation saine signifiait un régime de famine. Comme les Israélites, ils préféreraient l’esclavage, la maladie et même la mort, plutôt que de devoir se passer de viande. Le pain et l’eau sont les seules choses qui ont été promises au reste du peuple de Dieu pendant le temps de détresse. ”—L’Histoire de la Rédemption, page 128.

b. Après le Sinaï, Dieu considéra-t-il les Israélites comme ignorants ? Actes 17 : 30 ; Jacques 4 : 17 ; Jean 9 : 41.

“ Pendant le voyage de la mer Rouge au Sinaï, les murmures et les tumultes avaient été fréquents ; mais, par pitié pour leur ignorance et leur aveuglement, Dieu n’avait pas châtié leur péché. Depuis lors, il s’était révélé à eux en Horeb. Témoins de la majesté, de la puissance et de la miséricorde de Dieu, ils avaient reçu de grandes lumière, qui rendaient leur incrédulité et leur mécontentement d’autant plus coupa-bles. Il y avait plus : ils s’étaient engagés à considérer Jéhovah comme leur roi et à obéir à son autorité. Leurs murmures devenaient en conséquence de la rébellion, et comme tels, pour préserver Israël de l’anarchie et de la ruine, ils devaient recevoir une punition prompte et exemplaire. ”—Patriarches et Prophètes, page 382 (Bâle) ou 356 (V&S).

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 45

Jeudi 14 août

5. RESPONSABILITÉ : MANGER DE LA VIANDE DEVINT UN PÉCHÉ

a. Comment le psalmiste résume-t-il les deux expériences avec la nourriture animale dans le désert ? Psaume 78 : 18-29.

“ A partir de sa tentative fructueuse auprès d’Eve, lorsqu’il l’amena à manger du fruit défendu, [Satan] a exercé son contrôle sur l’appétit des êtres humains. En l’oc-currence, il s’adressa d’abord aux Egyptiens croyants qui faisaient partie de la foule des Israélites en les poussant à murmurer. Ils ne se contentaient pas de la nourriture saine que Dieu leur avait réservée. Leurs appétits dépravés aspiraient à un régime plus varié, en particulier à des aliments carnés. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 448.

“ N’importe quelle violation des lois de la nature est une violation de la loi de Dieu. ”—Commentaires Bibliques, page 43.

“ C’est un péché terrible que d’abuser de la santé que Dieu nous a donnée car toute injure qui lui est faite amoindrit nos capacités dans la vie et fait de nous des perdants. ”—Testimonies, volume 3, page 150.

b. Comment le rapport des murmures d’Israël est-il résumé par l’Ecriture ? Psaume 78 : 17, 32. Quel avertissement devrions-nous écouter ? 1 Corin-thiens 10 : 5-6 ; Esaïe 22 : 12-14 (Cf Esaïe 22 : 20-22 ; Apocalypse 3 : 7).

“ Nous devons chercher à savoir comment maintenir le corps dans le meilleur état de santé possible, et c’est un devoir sacré de vivre conformément à la lumière que Dieu nous a gratuitement dispensée. Si nous fermons les yeux à la lumière de peur de découvrir nos erreurs, que nous ne sommes pas disposés à abandonner, nos péchés, au lieu de s’en trouver atténués, en sont aggravés. Si la lumière est écartée dans un domaine, elle sera aussi méprisée dans un autre. Nous péchons tout autant en trans-gressant les lois qui régissent notre être qu’en violant l’un des dix commandements, car nous ne pouvons agir ainsi sans nous rendre coupables à l’égard de la loi de Dieu. Jour après jour, nous affaiblissons notre faculté de glorifier Dieu, alors qu’il réclame toute notre énergie, toute notre puissance intellectuelle. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 51.

“ L’incrédulité, les murmures et la rébellion tinrent l’ancien Israël hors du pays de Canaan pendant quarante ans. Les mêmes péchés ont retardé l’entrée de l’Israël moderne dans la Canaan céleste. En aucun de ces cas Dieu ne s’est trouvé en faute. Ce sont l’incrédulité, la mondanité, le manque de consécration et les disputes parmi le peuple qui fait profession d’appartenir au Seigneur, qui nous ont retenus si longtemps dans ce monde de péché et de souffrance. ”—Messages Choisis, volume 1, page 78.

46 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Vendredi 15 août

RÉVISION ET SUJETS DE REFLEXION 21 h 05

a. Pourquoi Dieu a-t-il fait passer aux Israélites près d’un an au pied du mont Sinaï ?

b. Qui étaient généralement les premiers à murmurer et que désiraient-ils tout particulièrement ?

c. Pour tenter de guérir le peuple de sa convoitise des potées de viande, com-bien de temps la nourriture carnée leur fut-elle donnée la deuxième fois ?

d. Qui souffrit des plus grandes conséquences de cette désobéissance ?e. Pourquoi la consommation de viande doit-elle être écartée par ceux qui con-

naissent la vérité présente ?

“ Si les Israélites avaient reçu l’alimentation qu’ils avaient en Egypte, ils auraient manifesté l’esprit indocile que le monde montre aujourd’hui. L’alimentation des hom-mes et des femmes de ce siècle contient bien des choses que le Seigneur n’aurait pas permis à Israël de manger. La famille humaine telle qu’elle est aujourd’hui est une illustration de ce qu’auraient été les enfants d’Israël si Dieu leur avait permis de manger les aliments et de suivre les us et coutumes des Egyptiens. ”—Commentaires Bibliques, page 39.

“ Beaucoup disent : je sais que nous avons de mauvaises habitudes qui altèrent notre santé ; mais elles sont maintenant installées et il est presque impossible de changer pour agir selon ce que nous connaissons. Mais ces complaisances malsaines travaillent contre leurs plus hauts intérêts et contre leur bonheur dans cette vie ; ce faisant, ils se disqualifient pour la vie à venir. Nombreux sont ceux qui, tout en étant éclairés, continuent dans la voie de la transgression en avançant l’excuse qu’il est très gênant d’être singulier. Parce que l’ensemble du monde choisit de guerroyer contre lui-même, contre ses propres intérêts terrestres et éternels, ceux qui ont plus de savoir se hasardent à faire de même, méprisant la lumière et la connaissance qui les rendent responsables des conséquences de leur violation des lois de la nature. Dieu n’est pas responsable des souffrances qui découlent de la non conformité aux lois naturelles et aux obligations morales envers lui. Les transgresseurs éclairés sont les pires des pécheurs car ils choisissent les ténèbres plutôt que la lumière. S’ils le veulent, ils peu-vent comprendre les lois qui gouvernent la vie physique. Mais il est si fort leur désir de suivre ce qui est populaire et sensuel de nos jours, ce qui s’oppose à la santé physi-que et morale, qu’ils sont insensibles à l’importance de ces choses et ne les feront pas comprendre non plus à d’autres ni par le précepte ni par l’exemple. En négligeant ce sujet important ils s’exposent à devoir rendre des comptes. Non seulement ils souffrent eux-mêmes des conséquences de leur violation de la loi de la nature mais leur exemple conduit les autres dans les mêmes transgressions. ”—The Health Reformer, 1er octobre 1871.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 47

Leçon 8 Sabbat 23 août 2008

La manne rejetée “ Ainsi parle l’Eternel : Placez-vous sur les chemins, regardez, et deman-dez quels sont les anciens sentiers, quelle est la bonne voie ; marchez-y, et vous trouverez le repos de vos âmes ! Mais ils répondent : Nous n’y marcherons pas. ” (Jérémie 6 : 16).

“ La vraie tempérance consiste à s’abstenir de tout ce qui est nuisible à la santé et à user avec modération de ce qui lui est favorable. Peu de personnes se rendent bien compte des rapports intimes qui existent entre leur régime alimentaire et leur santé, leur caractère, leur utilité dans ce monde et leur destinée éternelle. ”—Patriarches et Prophètes, page 549 (V&S) ou 579 (Bâle).

Lecture proposée : Prophètes et Rois, pages 228, 345-346, 11-13.

Dimanche 17 août

1. L’ALIMENTATION ORIGINELLE

a. Dieu étant le créateur de l’organisme humain, quel genre d’alimentation affecta-t-il au chef d’œuvre de sa création ? Genèse 1 : 29.

“ Dieu donna à nos premiers parents la nourriture qu’il avait choisie pour la race humaine. Il était contraire à son plan que la vie d’aucune de ses créatures fût enle-vée. La mort ne devait pas entrer en Eden. Le fruit des arbres du jardin constituait la nourriture qui répondait aux besoins de l’homme. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 445.

“ Au commencement, le régime prescrit à l’homme ne comportait aucun aliment d’origine animale. ”—Le Ministère de la Guérison, page 263.

b. Quel genre de nourriture devint nécessaire après que le péché fût entré dans ce monde ? Genèse 3 : 18 ; Psaume 104 : 14.

“ Notre régime devrait être composé de légumes, de fruits et de céréales. Pas un seul morceau de viande ne devrait entrer dans nos estomacs. L’usage de la viande est contre nature. Nous devons revenir au dessein originel de Dieu à la création de l’homme. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 454.

48 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Lundi 18 août

2. UNE CONCESSION TEMPORAIRE

a. Quand et dans quelles circonstances l’usage de nourriture animale com-mença-t-il à être autorisé ? Genèse 8 : 13-19 ; 9 : 3-4. Comment l’espérance de vie de l’homme changea-t-elle dès ce moment ? Comparez Genèse 9 : 29 ; 11 : 32 ; 25 : 7 ; Psaume 90 : 10.

“ Ce n’est qu’après le déluge, alors que toute végétation était détruite, que l’hom-me reçut la permission [de] faire usage [de la viande]. ”—Le Ministère de la Guérison, page 263.

“ Après le déluge, les hommes se mirent à manger de la viande librement. Dieu vit que leurs vies s’étaient corrompues et qu’ils cherchaient à s’élever orgueilleusement contre leur Créateur et à obéir aux inclinations de leurs cœurs. Il leur permit alors de se nourrir de viande en vue de raccourcir leur existence de pécheurs. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 446.

b. Quelles choses étaient strictement interdites en toutes circonstances, même pendant cette période de permissivité ? Genèse 9 : 4-5 ; Lévitique 3 : 17 ; 7 : 26-27 ; Actes 15 : 20, 29 ; 21 : 25. Pourquoi ?

“ Les Israélites reçurent la permission de manger de la viande, mais […] la grais-se et le sang furent […] strictement défendus. Les bêtes dont il était permis de consommer la chair devaient être saines. Aucun animal déchiré, aucun animal ayant péri de mort naturelle ou qui n’avait pas été vidé entièrement de son sang ne pouvait servir de nourriture. ”—Le Ministère de la Guéri-son, pages 263-264.

“ La viande est servie cuite dans la graisse parce que, sous cette forme, elle sa-tisfait le goût perverti. Le sang et la graisse des animaux sont considérés comme des mets de luxe. Mais le Seigneur a tout spécialement interdit leur usage. Pourquoi ? Parce que leur consommation provoquerait une circulation de sang malsain dans l’or-ganisme humain. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 471.

c. Dans le désert, qu’est-ce que Dieu essayait de restaurer parmi son peuple et quels devaient en être les résultats ? Jérémie 6 : 16 (première partie). Quelle œuvre doit être accomplie avant le retour de Christ ? Esaïe 58 : 12 ; Actes 3 : 20-21.

“ Il m’a été montré à maintes reprises que Dieu cherche à nous ramener, étape par étape, à son dessein originel, à savoir que l’homme doit se nourrir des produits naturels de la terre. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 453-454.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 49

Mardi 19 août

3. PURE/IMPURE : AUCUNE N’ÉTAIT VRAIMENT BONNE

a. Comment les Hébreux distinguaient-ils les viandes qui étaient permises pour leur alimentation de celles qui étaient interdites car très malsaines ? Lévitique 11 : 1-42 ; Deutéronome 14 : 3-21.

“ La distinction entre les animaux purs et impurs, loin d’être un règlement cé-rémoniel et arbitraire, est fondée sur des principes sanitaires. C’est surtout à l’obser-vance de ces règles qu’il faut attribuer la vitalité merveilleuse qui distingue le peuple juif depuis des milliers d’années. ”—Patriarches et Prophètes, page 549 (V&S) ou 579 (Bâle).

“ Une fois en Canaan, les Israélites reçurent la permission de manger de la viande, mais avec des restrictions pour en diminuer les conséquences fâcheuses. Le porc fut interdit ainsi que d’autres mammifères, oiseaux et poissons, déclarés impurs. ”—Le Ministère de la Guérison, page 263.

b. Comment savons-nous que l’usage de la viande, même des viandes pures, déplaisait à Dieu et n’était jamais pour le bien, physique ou spirituel, de son peuple choisi ? Comparez Deutéronome 12 : 20 et Psaume 106 : 15.

“ Le mépris envers [les] instructions spéciales de Dieu a créé de nombreuses difficultés et entraîné de graves maladies pour les êtres humains.… S’ils introduisent dans leur corps ce qui ne peut produire un sang et une chair de bonne qualité, ils de-vront supporter la conséquence de leur mépris de la Parole de Dieu. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 471.

“ En s’écartant des directions divines touchant leur manière de se nourrir, les Israélites s’exposèrent à de sérieux préjudices. Ayant désiré une alimentation carnée, ils durent en subir les conséquences. Ils ne parvinrent pas au caractère idéal que Dieu leur avait proposé, et n’accomplirent pas ses desseins. Le Seigneur « accorda ce qu’ils demandaient ; puis il envoya le dépérissement dans leur corps ». (Psaume 106 : 15). Ils firent passer les choses terrestres avant les choses spirituelles, et n’arrivèrent pas à la prééminence sacrée que Dieu voulait leur accorder. ”—Le Ministère de la Guérison, page 264.

c. A quoi doivent s’attendre ceux qui défient Dieu en mangeant des viandes très malsaines ? Esaïe 66 : 15-17 (Cf 2 Thessaloniciens 1 : 7-9).

50 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Mercredi 20 août

4. SORTI DE L’ARCHE !

a. Que faisaient continuellement les Israélites avec le plan de Dieu symbolisé par le pot de manne ? Jérémie 6 : 16 (dernière partie) ; Ezéchiel 20 : 23-24.

“ En assignant à l’homme sa nourriture en Eden, le Seigneur lui indiquait quelle sorte d’aliments lui convenait le mieux. Plus tard, il donna dans le désert une leçon semblable au peuple d’Israël. Lorsqu’il le fit sortir du pays d’Egypte, son dessein était d’en faire un peuple particulier. Pour que celui-ci fût en exemple et en bénédiction au monde, il lui fournit l’aliment le mieux adapté au but à atteindre : non pas la viande, mais la manne, le « pain du ciel ». C’est à cause du mécontentement et des murmures des Israélites qui se souvenaient des « potées de viande » d’Egypte, que la nourriture animale leur fut accordée. Mais pour très peu de temps seulement, car son usage amena la maladie et la mort à des milliers d’entre eux. Cependant, l’alimentation non carnée ne fut jamais acceptée de bon cœur. Elle continua à provoquer des plaintes, ouvertes ou cachées, et ne fut pas maintenue de façon permanente. ”—Le Ministère de la Guérison, page 263.

b. En conséquence du rejet continuel du plan de Dieu par Israël, quel objet fut le seul à rester dans l’arche de l’alliance lorsque fut dédicacé le temple de Salomon ? 1 Rois 8 : 9 ; 2 Chroniques 5 : 10.

c. Comment bien des Israélites modernes répètent-ils l’erreur de l’ancien Is-raël ? 1 Corinthiens 10 : 6.

“ Dieu a donné la lumière de la réforme sanitaire et ceux qui l’ont rejetée ont rejeté Dieu. Quelques personnes imbues d’elles-mêmes dirent que tout venait du Dr. Kellogg et ils lui déclarèrent la guerre. ”—The Review and Herald, 14 avril 1903.

“ La viande n’est pas nécessaire à la santé et à la force du corps ou de l’esprit. Si l’Eternel n’avait pas pourvu à tout ce qui nous est essentiel dans le règne végétal, alors nous aurions une excuse pour manger de la viande, mais les animaux sont tellement malades que c’est maintenant vraiment dangereux ; manger de la viande est un acte impur. La nourriture carnée ne faisait pas partie de l’alimentation donnée à l’homme au début. C’est après la transgression et la chute, lorsque la mort fut le lot de l’hu-manité, que Dieu permit de manger la chair des animaux purs à une race destinée au départ à une longue vie. ”—The Kress Collection, page 21.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 51

Jeudi 21 août

5. L’ARCHE ÔTÉE À ISRAËL

a. Bien que Dieu eût essayé de travailler avec Israël même après qu’il eût re-jeté le pot de manne et conservé seulement les tables de pierre, comment ce peuple réagit-il aux dix commandements eux-mêmes ? Jérémie 7 : 4-12 ; 2 Chroniques 36 : 15-16.

b. Suite au rejet des dix commandements de l’arche de l’alliance, qu’est-ce que Dieu fit finalement avec le temple et avec l’arche elle-même ? Jérémie 7 : 13-16 ; 25 : 7-11 ; 2 Chroniques 36 : 17-20.

“ Comme le Seigneur l’avait annoncé, à cause des péchés d’Israël, les calamités qui devaient s’abattre sur le temple si son peuple se détournait de lui se réalisèrent plusieurs siècles après la construction du temple.… Le peuple d’Israël ayant transgressé les commandements de Dieu et accompli des actions répréhensibles, le Seigneur permit qu’il soit emmené en captivité [à Ba-bylone], pour l’humilier et le punir. Avant que le temple ne fût détruit, le Très-Haut fit savoir à quelques-uns de ses fidèles serviteurs quel sort serait réservé à cet édifice qui était l’orgueil des Israélites, qu’ils révéraient avec idolâtrie tout en péchant contre l’Eternel. Il annonça aussi à ces serviteurs fidèles la captivité d’Israël. Peu avant la destruction du temple, ces hommes justes retirèrent le coffre sacré contenant les ta-blettes de pierre, et, le cœur accablé de tristesse, le cachèrent dans une grotte où il fut soustrait définitivement aux regards du peuple d’Israël à cause de ses transgressions. Le lieu secret où cette arche sainte a été déposée n’a jamais été découvert jusqu’à ce jour. ”—L’Histoire de la Rédemption, pages 196-197.

c. Quel rayon d’espoir fut prophétisé en cette sombre période ? Malachie 4 : 5. Expliquez le double accomplissement de cette prophétie. Matthieu 17 : 11-13.

“ [Le] régime [de Jean-Baptiste], composé de végétaux, de sauterelles* et de miel sauvage, constituait une censure de la satisfaction des appétits et de la gourmandise qui prévalaient partout.… Ceux qui préparent le chemin pour le second avènement du Christ sont représentés par Elie, ce prophète fidèle, à l’image de Jean, qui vécut dans l’esprit d’Elie pour préparer la voie pour le premier avènement du Christ. Le grand sujet de la réforme doit être discuté, et l’esprit du public doit être remué. La tempé-rance en toutes choses doit devenir partie intégrante du message. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 84.

* A noter que le mot « locust » en anglais signifie « sauterelle » mais aussi « caroube » [NdT].

52 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Vendredi 22 août

RÉVISION ET SUJETS DE REFLEXION 20 h 52

a. Quel régime Dieu essaya-t-il de restaurer parmi les Israélites ?b. Quelle est la différence entre les viandes pures et les viandes impures ?

Qu’est-ce qui fut interdit à toutes les générations ?c. Comment savons-nous que le peuple d’Israël pécha en demandant de la

viande ?d. Qu’est-ce qui fut finalement ôté de l’arche à cause du rejet continuel des

réformes alimentaires par les Hébreux ?e. Qu’est-ce qui arriva finalement à l’arche de l’alliance elle-même en consé-

quence du rejet permanent des principes qu’elle contenait ?

“ Pour savoir quels sont les meilleurs aliments, il faut étudier le régime donné primitivement par Dieu à l’humanité. Celui qui a créé l’homme et connaît ses be-soins avait indiqué à Adam comment il devait se nourrir. « Voici, avait-il dit, je vous donne toute herbe portant de la semence … et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture. » (Genèse 1 : 29.) Chassé d’Eden pour gagner son pain en cultivant un sol maudit, l’homme reçut alors la permission de manger également « l’herbe des champs ». (Genèse 3 : 18.) Les céréales, les fruits, les oléagineux et les légumes sont donc les aliments choi-sis pour nous par notre Créateur. A l’état naturel ou apprêtés d’une manière très sim-ple, ils constituent le régime le plus saint et le plus nourrissant. Ils donnent une force, une endurance et une vigueur physiques et intellectuelles qu’une nourriture plus com-pliquée et plus stimulante ne saurait jamais fournir. ”—Le Ministère de la Guérison, pages 250-251.

“ Le temps n’est-il pas venu où chacun devrait se passer de viande ? Comment ceux qui aspirent à la pureté et à la sainteté, afin de vivre un jour en la compagnie des anges, peuvent-ils continuer à se nourrir d’un aliment qui exerce sur l’esprit et sur le corps un effet aussi pernicieux ? Comment peuvent-ils ôter la vie à des créatures de Dieu pour se délecter de leur chair ? Qu’ils reviennent plutôt aux aliments sains et délicieux donnés à nos premiers parents. ”—Idem, page 267.

“ Bien que souffrant cruellement de la faim, le Christ résista à la tentation. Il repoussa Satan avec la même déclaration scripturaire qu’il avait donnée à Moïse au désert pour dire à l’Israël rebelle soumis à un régime alimentaire restreint, et qui ré-clamait de la viande : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Matthieu 4 : 4.) Par cette affirmation comme par son exemple, le Christ voulait montrer à l’homme que la faim de nourriture temporelle n’était pas le plus grand malheur qui pût l’atteindre. ”—Messages Choisis, volume 1, pages 324-325.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 53

Leçon 9 Sabbat 30 août 2008

La manne moderne “ Et le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l’arche de son alliance ap-parut dans son temple. Et il y eut des éclairs, des voix, des coups de tonnerre, un tremblement de terre, et une forte grêle. ” (Apocalypse 11 : 19).

“ La lumière que Dieu a donnée, et continue de donner, sur le problème alimen-taire doit être pour ses enfants aujourd’hui ce que la manne fut pour le peuple d’Is-raël. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 318.

Lecture proposée : Le Ministère de la Guérison, pages 263-267.

Dimanche 24 août

1. PRINCIPES DE BASE DU CHRISTIANISME

a. Quel est l’un des premiers points de la vérité à accepter vers le début de l’expérience chrétienne ? 3 Jean 2 ; Galates 5 : 22-23.

“ Lorsque le message parvient à ceux qui n’ont pas encore reçu la vérité pour notre temps, ils s’aperçoivent que leur régime doit être profondément réformé. Ils voient qu’ils doivent supprimer la viande, parce qu’elle entraîne un penchant pour les liqueurs fortes, et qu’elle prédispose tout l’organisme à la maladie. La consommation de viande affaiblit les facultés physiques, mentales et morales. ”—Conseils sur la Nu-trition et les Aliments, page 317.

“ [Ecartez] tout ce qui est préjudiciable à la santé. Usez d’aliments simples et sains. Les fruits sont excellents et évitent de longues préparations. Abstenez-vous de pâtisseries, de gâteaux, de desserts, et de tous les autres plats préparés pour exciter l’appétit. Consommez peu d’aliments différents au même repas et mangez dans un esprit de reconnaissance. ”—Idem, pages 102-103.

b. Pourquoi la réforme sanitaire joue-t-elle un rôle si important et si actif dans la vie d’un croyant ? 1 Corinthiens 3 : 16-17.

“ Peu de gens sont suffisamment éveillés pour comprendre à quel point leur ré-gime influe sur leur santé, sur leur caractère, sur leur utilité en ce monde et sur leur destinée éternelle. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 60.

54 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Lundi 25 août

2. L’ARCHE RENDUE AU PEUPLE DE DIEU

a. Quelle prophétie parle de l’arche de l’alliance qui est rendue à nouveau au vrai peuple de Dieu ? Où est cette arche actuellement et qu’y trouve-t-on ? Apocalypse 11 : 18-19 ; Hébreux 9 : 3-4, 23-24.

“ Le Seigneur me donna la vision suivante en 1847… Dans le lieu très saint je vis une arche ; le haut et les côtés étaient composés de l’or le plus pur. A chaque extrémité de l’arche il y avait un chérubin, les ailes dé-ployées. Leurs faces étaient tournées l’une vers l’autre, et leurs yeux étaient baissés. Entre les anges on voyait un encensoir d’or. Au-dessus de l’arche, où se trouvaient les anges, il y avait une lumière éclatante, qui apparaissait comme un trône où Dieu habitait. Jésus se tenait près de l’arche, et lorsque les prières des saints montaient vers lui, l’encens fumait dans l’encensoir, et il offrait ces prières avec la fumée de l’encens à son Père. Dans l’arche il y avait un vase de manne, la verge d’Aaron qui avait fleuri, et les tables de pierre, qui ressemblaient à un livre. ”—Premiers Ecrits, page 32.

b. Une fois que Dieu confie l’arche à un peuple, ce peuple est-il assuré de la conserver pour toujours quoi qu’il fasse ? Romains 11 : 17-24.

“ Avant longtemps toutes les prophéties parmi nous auront cessé et la voix qui a réveillé les gens ne dérangera plus leur sommeil charnel. Quand Dieu accomplira son œuvre étrange sur la terre, quand les mains saintes ne porteront plus l’arche, malheur au peuple ! Oh, si toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Oh, si notre peuple pouvait se repentir, comme le fit Ninive, de toutes ses forces et croire de tout son cœur, afin que Dieu détourne de lui sa colère ! ”—Testimonies, volume 5, pages 77-78.

c. Quelle promesse peut nous donner l’assurance imperturbable que Dieu aura toujours un peuple pour porter l’arche ? Romains 9 : 27 ; 11 : 1-5.

“ Satan a pris toutes les mesures possibles pour que rien ne vienne faire des répri-mandes et des reproches à notre peuple, et que rien ne nous exhorte à rejeter nos er-reurs. Mais il y a un peuple qui portera l’arche de Dieu. Certains parmi nous sortiront et ne la porteront plus. Mais cela ne doit pas constituer un mur obstruant la vérité car elle ira en avant et en haut jusqu’à la fin. ”—Testimonies to Ministers, page 411.

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Mardi 26 août

3. L’ALIMENTATION PENDANT LE JOUR DES EXPIATIONS

a. Quel jour vivons-nous alors que nous approchons de la fin des temps ? Esaïe 22 : 12, 20, 22 ; Apocalypse 3 : 7.

“ [Ceux qui avaient étudié le sujet du sanctuaire] avaient bien compris que si le sanctuaire terrestre était une image, une ombre du céleste, la loi déposée dans l’arche du terrestre était une copie exacte de celle du céleste. Or, pour eux, l’acceptation de la vérité concernant le sanctuaire céleste entraînait la reconnaissance des droits de la loi de Dieu et l’obligation d’observer le sabbat du quatrième commandement. Cela suscita une opposition acharnée contre l’exposé clair et scripturaire du ministère de Jésus-Christ dans le sanctuaire céleste. On s’efforça de fermer la porte que Dieu avait ouverte, et d’ouvrir celle qu’il avait fermée. Mais « celui qui ouvre, et personne ne fermera, qui ferme, et personne n’ouvrira », avait dit : « J’ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer. » Jésus avait ouvert la porte du lieu très saint. ”—La Tragédie des Siècles, pages 471-472 (GC 436, CI 461).

b. Quelle pratique de ce jour spécial donne une idée de la manière d’observer le jour antitypique des expiations ? Lévitique 23 : 28-29.

“ Le vrai jeûne, qui peut être recommandé à tous, consiste dans l’abstinence de toute nourriture excitante et dans l’usage modéré d’une nourriture simple, saine et appropriée, dont Dieu nous a abondamment pourvus. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 106.

c. Qu’arrivera-t-il à ceux qui, connaissant la lumière, persistent à manger de la viande au jour antitypique des expiations ? Esaïe 22 : 13-14 ; (cf Lévitique 23 : 27-30 ; Psaume 106 : 14-15).

“ Il m’a été clairement présenté que les enfants de Dieu devaient refuser ferme-ment de manger de la viande. Dieu aurait-il rappelé à son peuple pendant trente ans qu’il devait abandonner l’usage de la viande s’il voulait avoir un sang pur et un esprit clair, si ce n’était pas pour le rendre attentif à ce messa ge ? L’usage de la viande ren-force la nature animale et affaiblit la nature spirituelle. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 457.

56 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Mercredi 27 août

4. RÉFORMATION DANS LE MINISTÈRE

a. De quel genre de ministère avons-nous besoin pour préparer un peuple à affronter la crise finale de l’histoire de ce monde ? Ezéchiel 44 : 23.

“ Seuls ceux qui apprécient ces principes et qui ont été instruits pour prendre soin de leur corps d’une manière intelligente et dans la crainte de Dieu, doivent être choisis pour porter des responsabilités dans cette œuvre. Ceux qui connaissent depuis longtemps le message de la vérité, mais qui cependant ne parviennent pas à distinguer les vrais principes de la justice et les principes du mal, et dont l’entendement en ce qui concerne la justice, la miséricorde et l’amour de Dieu est obscurci, ne devraient pas assumer de responsabilités. Chaque église doit pouvoir s’exprimer par un témoignage clair et pénétrant, qui donne à la trompette un son particulier. ”—Conseils sur la Nu-trition et les Aliments, page 185.

“ Dieu réclame maintenant des ouvriers dont les intérêts soient entièrement liés à son œuvre et à sa cause. Les pasteurs engagés dans ce travail doivent être vivifiés par l’esprit et la puissance des vérités qu’ils prêchent ; c’est alors qu’ils auront une influence. Le peuple s’élèvera rarement plus haut que son pasteur. ”—Testimonies, volume 2, page 645.

“ Celui qui a transgressé les lois de la santé paiera dans son corps chacune de ses offenses. ”—Idem, volume 4, page 409.

“ La tâche de promouvoir la réforme sanitaire nous a été confiée.… Prenez garde de ne pas vous trouver en opposition avec l’œuvre de réforme sanitaire. Elle doit aller de l’avant ; car la volonté de Dieu est de diminuer la souffrance qui règne sur notre monde, et de purifier son peuple. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 43.

b. Est-il possible de conduire fidèlement le peuple de Dieu sans le faire par l’exemple ? Lévitique 10 : 8-11 ; 1 Corinthiens 11 : 1.

“ Aucun homme ne devrait être choisi pour instruire les enfants de Dieu tant que son enseignement et son exemple sont en contradiction avec le témoignage que Dieu a ordonné à ses serviteurs de porter en ce qui concerne le régime, car cela entraînerait la confusion. Son indifférence à l’égard de la réforme sanitaire le rend inapte à devenir le messager du Seigneur. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 545.

“ Une réformation est nécessaire parmi le peuple, mais elle doit d’abord com-mencer son travail de purification par les pasteurs.… Une part importante de l’œuvre des pasteurs consiste à présenter fidèlement aux membres les principes de la réforme sanitaire, car ils sont en corrélation avec le mes-sage du troisième ange, comme faisant partie de la même œuvre. Ils ne devraient pas manquer d’adopter cette réforme eux-mêmes et inciter à s’y rallier ceux qui professent croire à la vérité. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 87.

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Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 57

Jeudi 28 août

5. PRÉPARATION POUR LA SECONDE VENUE

a. Quel genre de pratiques alimentaires l’ensemble des fidèles doit-il adopter avant la seconde venue de Jésus ? 1 Corinthiens 9 : 25-27.

“ Si les enfants d’Israël avaient consenti à surmonter leur appétit, conformément aux restrictions indiquées par Dieu, la faiblesse et la maladie eussent été inconnues parmi eux. Leur descendance eut possédé une grande vigueur physique et mentale. Ils fussent parvenus à une perception claire de la vérité et du devoir, à un jugement sain et à un discernement aigu. Mais ce n’est qu’à regret que le peuple se soumettait au Seigneur, aussi n’atteignit-il pas l’idéal qui lui avait été proposé, et se priva-t-il des bénédictions qui étaient à sa portée. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 451.

“ Toute négligence, tout abus à l’égard du merveilleux mécanisme qu’est le corps humain dû au fait que les lois de Dieu sont transgressées, est une violation de la loi de Dieu. Cette loi concerne la façon de traiter le corps tout entier. ”—Healthful Living, page 20.

“ Si Adam est tombé par sa soumission à l’appétit, le Christ a remporté la victoire en dominant l’appétit. Notre seule espérance de reconquérir le jardin d’Eden réside dans une parfaite maîtrise de soi. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 198.

“ Il m’a été montré à plusieurs reprises que Dieu essaie de nous ramener pas à pas à son dessein originel, à savoir que l’homme doit tirer sa subsistance des produits na-turels de la terre. Parmi ceux qui attendent le retour du Seigneur, l’usage de la viande sera délaissé ; la viande cessera de faire partie de leur régime. Nous ne devrions pas perdre de vue ce but, et nous devrions nous efforcer d’y atteindre. Je ne crois pas qu’en faisant usage de viande nous agissions conformément à la lumière que Dieu a jugé à propos de faire briller sur notre sentier. Tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, travaillent dans nos institutions médicales devraient s’habituer à se nourrir uni-quement de fruits, de céréales et de légumes. ”—Christian Temperance and Bible Hy-giene, page 119 (Voir Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 454-455).

b. Quel genre de caractère ce changement de régime encourage-t-il ? Ephé-siens 5 : 26-27.

“ Il est impossible à ceux qui entretiennent de mauvais désirs d’atteindre à la perfection chrétienne. [en anglais : à ceux qui cèdent à leur appétit, NdT]. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 24.

“ Les hommes doivent moins penser à ce qu’ils mangent et boivent matérielle-ment, et se soucier davantage de la nourriture céleste qui anime et tonifie toute leur vie religieuse. ”—Idem, page 106.

58 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Vendredi 29 août

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION 20 h 38

a. Quelle est la relation entre l’alimentation et la spiritualité ?b. Le peuple de Dieu étant entré dans la période finale de l’ère chrétienne,

qu’est-ce qui a été préservé dans le ciel pour les guider durant ce temps ?c. Quelle restriction fut placée sur Israël au jour des expiations ? Comment

devons-nous accomplir son antitype aujourd’hui ?d. Pour que réussisse la vraie réforme, par où doit-elle commencer ?e. Comment notre alimentation nous prépare-t-elle pour la translation vers

notre foyer céleste ?

“ L’incrédulité et les murmures des enfants d’Israël illustrent bien la condition du peuple de Dieu à notre époque. Nombreux sont ceux qui, en considérant leur his-toire, s’étonnent de leur manque de foi et de leurs plaintes continuelles, malgré tout ce que le Seigneur avait fait pour eux, en leur témoignant si souvent son amour et sa sollicitude. Ils pensent que les Israélites n’auraient pas dû se montrer aussi ingrats. Mais parmi ceux qui sont de cet avis, certains murmurent et se plaignent pour des motifs moins importants. Ceux-là se connaissent mal. Dieu met souvent leur foi à l’épreuve sur de petites choses ; mais ils ne se montrent pas plus forts que l’ancien Israël. ”—L’Histoire de la Rédemption, page 127.

“ Ceux qui cèdent à l’appétit doivent se réveiller et raisonner de cause à effet. Il doivent réaliser que leur ignorance sur la bonne façon de boire et de manger ainsi que sur l’habillement adéquat entraîne des maladies. ”—Temperance, page 196.

“ L’Israël moderne court encore plus que l’ancien peuple de Dieu le grand danger de l’oublier et de tomber dans l’idolâtrie. On adore bien des idoles, même parmi les observateurs du sabbat. Dieu a particulièrement recommandé à son ancien peuple de se garder de l’idolâtrie car sa malédiction reposerait sur eux s’ils se détournaient du service du Dieu vivant, alors que s’ils l’aimaient de tout leur cœur, de toute leur âme et de toutes leurs pensées, il bénirait abondamment leur corbeille et leur huche et il éloignerait d’eux toute maladie. ”—Testimonies, volume 1, page 609.

“ Dans le passé Dieu a suscité des hommes prêts à agir sur sa parole et qui en attendent l’occasion, des hommes qui traverseront des restrictions qui ne ressemblent qu’à des murs au mortier non durci. Il possède toujours de tels hommes aujourd’hui. Quand Dieu revêt les hommes de son Esprit, ils agissent. Ils proclameront la parole de l’Eternel ; ils élèveront leur voix comme une trompette. Entre leurs mains la vérité ne perdra pas sa puissance. Ils montreront au peuple ses transgressions et à la maison de Jacob ses péchés. ”—Testimonies to Ministers, page 411.

“ Notre Dieu est un Dieu jaloux qui veut un peuple pur et saint. ”—The Review and Herald, 12 juin 1855.

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Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 59

Sabbat, 6 septembre 2008

Offrande spéciale pour Los Angeles, Californie, USA

Chers amis croyants :

Je débute cet appel en vous saluant avec les paroles d’Ezéchiel 36 : 26, “ Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. ”

Los Angeles est l’une des plus puissantes machines économiques de l’état de Californie. La population de cette ville atteint les 21 millions. Vous pouvez rencon-trer ici l’une des plus grandes diversités de cultures et d’ethnies au monde. Sembla-ble à Capernaüm, la cité historique où Jésus prêcha l’évangile, Los Angeles est un point géo-social stratégique pour la prédication de l’évangile.

Le Mouvement de Réforme commença ici il y a plusieurs dizaines d’années. De nos jours, nous sommes confrontés à l’un des plus difficiles problèmes que vous puissiez imaginer, l’argent. Notre église croît rapidement ici. L’église de Monterey Park est très active dans le Champ du Sud-Ouest des Etats-Unis. Les membres de cette église font des efforts depuis des années pour ce projet mais ce n’est jamais assez à cause de la continuelle augmentation des prix sur le marché des biens immo-biliers. Los Angeles est l’une des villes les plus chères du monde. Nous louons une église à une autre dénomination mais le prix est très élevé. Plus de 100 personnes se rassemblent dans cette chapelle chaque semaine. Les frères et sœurs de cet endroit ont consacré tout ce qu’ils avaient à ce projet. Il est maintenant temps pour eux d’élever leurs mains pour réclamer de l’aide.

Nous apprécions vos efforts pour aider les frères de Monterey Park à acheter leur propre église et nous vous remercions.

Votre serviteur dans la vigne du Seigneur,

Liviu Tudoroiu, dirigeant du Champ Sud-Ouest des Etats-Unis.

60 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Leçon 10 Sabbat 6 septembre 2008

Qu’est-ce que la réforme sanitaire ? “ Heureux toi, pays dont le roi est de race illustre, et dont les princes man-gent au temps convenable, pour soutenir leurs forces, et non pour se livrer à la boisson ! ” (Ecclésiaste 10 : 17).

“ Chacune des lois qui régissent la machine humaine doit être considérée, dans son origine, dans son caractère et dans son importance, comme étant aussi divine que la Parole de Dieu. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 17.

Lecture proposée : Medical Ministry, pages 259-284.

Dimanche 31 août

1. LES PRINCIPES DE LA RÉFORME SANITAIRE

a. Jusqu’à quel point notre bien-être physique, mental et spirituel dépend-il de notre obéissance aux principes de la réforme sanitaire ? Deutéronome 5 : 33 ; 6 : 5 ; 30 : 16, 19.

“ La vraie tempérance consiste à s’abstenir de tout ce qui est nuisible à la santé et à user avec modération de ce qui lui est favorable. ”—Patriarches et Prophètes, page 549 (V&S) ou 579 (Bâle).

b. Qu’est-ce qui est souvent associé à la suppression de quelque chose de mau-vais dans le système sans un remplacement correct ? 2 Pierre 2 : 22. Com-ment est-il possible de se séparer avec succès des choses qui ne sont pas bonnes pour nous ? Deutéronome 11 : 22-28.

“ Lorsqu’on renonce à la viande, il faut la remplacer par une variété de céréales, d’oléagineux, de légumes et de fruits nourrissants et appétissants. Cela est particuliè-rement nécessaire pour les personnes faibles ou surmenées. Dans certaines contrées pauvres, la viande est l’aliment le meilleur marché. Un changement d’habitudes y sera donc plus difficile, mais non impossible. Il faut toutefois avoir égard à la situation des gens et à la force d’une habitude qui a duré toute une vie, et se garder d’insister sur une idée, si juste soit-elle. Nul ne doit être sollicité de changer de régime brusquement. Il faut pouvoir remplacer la viande par des aliments sains et d’un prix modique. C’est de la cuisinière que dépend, en grande partie, la solution du problème. ”—Le Ministère de la Guérison, page 267.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 61

Lundi 1er septembre

2. LES RESSOURCES ABONDANTES DE LA NATURE

a. Où se trouvait le foyer de nos premiers parents ? Genèse 2 : 8.

“ La demeure de nos premiers parents devait servir de modèle à celles de leurs descendants, au fur et à mesure que ceux-ci prendraient possession de la terre. Ce foyer, orné par la main de Dieu, n’était pas un palais. Dans leur vanité, les hommes se plaisent à habiter des demeures somptueuses. Ils mettent leur gloire dans les ouvrages de leurs mains. Mais Dieu plaça Adam dans un jardin … qui devait lui servir d’habi-tation. ”—Patriarches et Prophètes, page 26 (V&S) ou 43 (Bâle).

b. Pourquoi Adam et Eve furent-ils placés dans un environnement si joli et si naturel ? De quoi devaient-ils prendre conscience ? Genèse 2 : 9 ; 1 : 29. Quel changement eut lieu après la chute ? Genèse 3 : 18-19 ; Psaume 104 : 13-15.

“ La nature fournit en abondance des fruits, des oléagineux et des céréales, et d’année en année les produits de tous les pays sont mieux répartis, grâce aux facilités croissantes de transport. Il en résulte que beaucoup d’aliments considérés autrefois comme coûteux et luxueux sont aujourd’hui à la portée de tous. Tel est en particulier le cas des fruits secs et en conserve. ”—Le Ministère de la Guérison, page 251.

“ Dieu opère en faveur de ses enfants ; il les ramène à la nourriture donnée à l’homme aux origines. Cette nourriture doit être tirée de la matière qu’il a fournie. ”—Témoignages, volume 3, page 153.

“ Passez moins de temps aux fourneaux pour préparer des plats qui tenteront l’ap-pétit, épuisant ainsi des forces que Dieu vous a données pour les utiliser à un meilleur dessein. Un régime simple et nourrissant ne demande pas tant de travail. Nous de-vrions vouer plus de temps à nous humilier devant Dieu dans une prière sincère pour rechercher la sagesse afin d’élever nos enfants sous le regard et le conseil de Dieu. La santé de l’esprit dépend de la santé du corps. En tant que parents chrétiens, nous devons élever nos enfants selon les lois de la vie. Nous devrions les instruire, par le précepte et par l’exemple, que nous ne vivons pas pour manger mais que nous man-geons pour vivre. Nous devrions encourager chez eux l’amour de la noblesse d’esprit et un caractère pur et vertueux. Pour renforcer leurs perceptions morales et leur amour des choses spirituelles, nous devons régler notre manière de vivre, nous dispenser de nourriture animale et nous nourrir de céréales, de légumes et de fruits. ”—A Solemn Appeal, page 66.

62 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Mardi 2 septembre

3. ECUEILS DANS LA RÉFORMATION

a. En tant que créatures pécheresses, de quelles tendances devons-nous nous garder continuellement ? Deutéronome 5 : 32 ; Proverbes 4 : 27. Comment cette même tendance est-elle considérée par les principes de la réforme sani-taire ?

“ Il faut accorder beaucoup d’attention à l’emploi judicieux des oléagineux. Certains d’entre eux sont moins sains que d’autres. Ne réduisez pas votre menu à quelques aliments comprenant surtout des oléagineux. Ceux-ci ne doivent pas être consommés en trop grande quantité. Si certaines personnes en utilisaient moins, elles obtiendraient de meilleurs résultats. En les mélangeant dans de trop larges proportions avec d’autres aliments dans certaines recettes, on rend le régime si copieux que l’or-ganisme ne parvient pas à l’assimiler normalement. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 435.

“ Dans la simplification de notre régime, sachons progresser intelligemment. La providence de Dieu a permis que chaque pays produise des aliments renfermant les éléments nutritifs nécessaires à la formation et l’entretien de l’organisme. Et ces ali-ments peuvent être présentés dans des plats appétissants et sains. ”—Idem, page 112.

“ Il y en a beaucoup qui sont entrés dans l’ombre de la mort qui s’étaient préparés à accomplir une œuvre pour le Maître, mais qui n’avaient pas compris la nécessité ab-solue pour eux d’observer les lois de la santé. Les lois qui régissent l’organisme sont incontestablement des lois établies par Dieu ; mais ce fait semble avoir été oublié. Certains se sont contentés d’un régime qui ne pouvait pas leur assurer la santé. Ils n’ont pas cherché à se procurer une alimentation nourrissante destinée à remplacer les aliments nocifs, et ils n’ont pas considéré qu’il fallait user de goût et d’imagination pour la préparation d’une nourriture saine et appétissante. L’organisme doit être con-venablement nourri pour pouvoir travailler. Il est contraire à la réforme sanitaire, après avoir éliminé la grande variété d’aliments nocifs et malsains, d’aller vers l’extrême opposé et de ramener le régime à un niveau trop bas, qualitativement et quantitative-ment. Au lieu d’être une réforme sanitaire, c’est une déformation sanitaire. ”—Idem, page 251.

b. Quel problème ceux qui vivent dans la période de Laodicée rencontrent-ils ? Apocalypse 3 : 14-15. Que devrions-nous faire à ce propos ?

“ Que tous examinent leurs pratiques personnelles pour voir s’ils ne se laissent pas tenter par des choses qui leur font indéniablement du mal. Qu’ils se dispensent de toute satisfaction malsaine dans le boire et le manger. ”—Testimonies, volume 6, page 371.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 63

Mercredi 3 septembre

4. LE PROCESSUS DE RÉFORMATION

a. Quel principe de base de la vie chrétienne s’applique aussi aux changements d’habitudes alimentaires ? Matthieu 7 : 13-14 ; Luc 13 : 23-24 ; Philippiens 2 : 12.

“ Ce n’est que lorsque nous exerçons notre intelligence en ce qui concerne les principes de la réforme sanitaire que nous pouvons être totalement conscients des maux qui résultent d’une alimentation qui n’est pas convenable. Ceux qui, après avoir pris conscience de leurs erreurs, ont le courage de modifier leurs habitudes, verront que le processus de réformation requiert lutte et persévérance. Mais lorsque des goûts corrects auront été formés, ils réaliseront que l’usage d’une nourriture qu’ils avaient autrefois considérée comme inoffensive était lentement mais sûrement en train de poser les fondations de la dyspepsie et d’autres maladies. ”—Medical Ministry, page 273.b. Qu’est-ce qui est nécessaire de temps en temps dans cette lutte pour vaincre

l’appétit ? Matthieu 16 : 24 ; 17 : 21.

“ Les personnes qui, en se conformant à leurs appétits, ont pris l’habitude de consommer librement de la viande, des sauces très relevées et toutes sortes de gâteaux riches et de conserves, ne peuvent pas se mettre d’un seul coup à un régime simple, nourrissant et sain. Du fait que leur goût est perverti, elles n’ont pas d’appétit pour une nourriture composée de fruits sains, de pain complet et de légumes. Elles n’éprouvent pas le besoin d’envisager l’usage d’aliments totalement différents de ceux qu’elles consomment habituellement. S’il ne leur est pas possible d’apprécier d’emblée un régime simple, elles devraient jeûner jusqu’à ce qu’elles y arrivent. Le jeûne leur sera plus bénéfique que les médicaments, car leur estomac épuisé trouvera le repos dont il a depuis longtemps besoin, et leur faim, qui est réelle, pourra être satisfaite par un ré-gime simple. Il faudra du temps pour que leur goût se remette des excès qui lui ont été imposés et reprenne sa fonction naturelle. Mais grâce à la constance dans la pratique de la modération, tant dans le manger que dans le boire, elles apprécieront bientôt une nourriture simple et saine… Tous ceux qui sentent qu’ils ont besoin de l’Esprit de Dieu pour s’éduquer, se discipliner et former correctement leurs enfants, renonceront à eux-mêmes, prendront leur croix et suivront Jésus. Le jeûne et la prière se recommandent particulièrement pour certains cas précis. Dans la main de Dieu ils constituent un moyen pour purifier le cœur et pour fortifier les facultés de perception de l’intelligence. Nous obtenons l’exaucement de nos priè-res parce que nous humilions nos âmes devant Dieu. Si nos appétits nous portent vers la chair d’animaux morts, il est nécessaire que nous jeûnions et priions afin que le Sei-gneur nous accorde sa grâce capable de nous faire renoncer aux convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pages 187-188, 222, 479 et Medical Ministry, pages 282-283.

64 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Jeudi 4 septembre

5. LA SAGESSE DE CHANGER

a. Lorsque nous considérons les écueils et la persévérance requise pour réfor-mer notre régime, comment est-il possible de parvenir à un équilibre correct qui conduise à la vie éternelle ? Proverbes 2 : 6-7 ; 4 : 7 ; Jacques 1 : 5.

“ Le Seigneur veut enseigner à de nombreuses personnes, dans tous les pays, la manière de combiner des fruits, des céréales et des légumes qui fourniront une alimen-tation fortifiante et préserveront de la maladie. Ceux qui n’ont jamais appris comment se préparent les aliments sains qui sont en vente actuellement travailleront intelli-gemment en faisant des expériences avec les produits du sol, et il leur sera donné des lumières concernant ces produits. Le Seigneur leur montrera ce qu’ils doivent faire. Celui qui donne l’habileté et l’intelligence à son peuple dans une partie du monde le fera aussi ailleurs. Sa volonté est que les ressources alimentaires de chaque contrée soient employées dans les pays pour lesquels elles sont destinées. De même que Dieu donna la manne pour nourrir les enfants d’Israël, de même aujourd’hui il communique à son peuple en différents lieux l’habileté et la sagesse pour utiliser les produits de ces pays dans la préparation d’aliments qui remplaceront la viande. ”—Témoignages, volume 3, pages 152-153. “ Il faut éveiller les consciences afin que soient appliqués les principes d’une véritable réforme. Dieu exige de son peuple qu’il soit tempérant en toutes choses. Celui qui ne pratique pas la vraie tempérance ne voudra, ni ne pourra se soumettre à l’influence sanctifiante de la vérité. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 542.

b. Quel genre d’attachement est nécessaire pour conserver la santé ? Philip-piens 4 : 13.

“ Dans notre œuvre, une place plus grande devrait être accordée à la question de la tempérance. Tout devoir qui comporte une réforme nécessite le concours de la foi, de la repentance et de l’obéissance, c’est-à-dire l’orientation de l’âme vers une vie nouvelle plus noble. Ainsi, toute vraie réforme a sa place dans l’œuvre du message du troisième ange. La tempérance exige une attention et un soutien tout particuliers. Nous devrions aborder ce problème à nos camps-meetings et arriver à des résultats positifs. Nous devrions présenter au monde les principes de la véritable tempérance, et faire des appels pour obtenir des signatures d’engagements à l’abstinence. On devrait accorder un intérêt vigilant à ceux qui sont les esclaves de mauvaises habitudes, et faire tout pour les amener au pied de la croix. ”—Témoignages, volume 2, page 464.

c. Que devons-nous considérer lorsque nous faisons de gros efforts pour chan-ger de style de vie ? Job 14 : 4 ; Romains 7 : 24-25 ; 1 Corinthiens 15 : 57.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 65

Vendredi 5 septembre

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION 20 h 24

a. Comment pouvons-nous le mieux décrire les vrais principes de la tempé-rance ?

b. Qu’est-ce que Dieu a prévu dans la nature pour répondre à tous nos besoins temporels ?

c. De quels dangers devons-nous nous garder, tout spécialement lorsque nous commençons à devenir zélés au sujet de la santé ?

d. Quelles sont quelques-unes des étapes que nous pouvons entreprendre de franchir pour mettre notre alimentation et notre style de vie en conformité avec le plan originel de Dieu ?

e. De quoi avons-nous terriblement besoin pour accomplir le plan de Dieu en ce qui concerne l’alimentation ainsi que d’autres domaines de notre vie ?

“ Les lois qui gouvernent la nature physique ont une origine et un caractère aussi divins que la loi des dix commandements… La violation de ces lois est une violation de la loi immuable de Dieu et il faudra assurément en subir les conséquences. ”—Healthful Living, page 21.

“ Transgresser ces lois, physiques, intellectuelles, morales, c’est rompre avec l’ordre de l’univers, c’est introduire la discorde, l’anarchie, la ruine. ”—Education, page 112.

“ Il y a plusieurs manières de pratiquer l’art de guérir, mais il n’y en a qu’une ap-prouvée par le Seigneur. Les remèdes de Dieu sont les simples agents naturels qui ne nuisent pas à l’organisme et ne l’affaiblissent pas par leurs propriétés actives. L’air pur et l’eau, la propreté, une alimentation convenable, une vie pure et une ferme confiance en Dieu, sont des remèdes dont la carence fait mourir des milliers de gens. Malheu-reusement ces remèdes ne sont plus de mode parce que leur emploi judicieux exige un travail qui n’est pas apprécié. L’air frais, l’exercice, l’eau pure, un appartement propre et agréable sont à la portée de tous sans coûter beaucoup alors que les médicaments coûtent cher tant par la dépense que par l’effet qu’ils produisent sur l’organisme. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 355.

“ Le Seigneur déclara d’une façon précise à son peuple qu’il recevrait les plus riches bénédictions s’il observait ses commandements et acceptait d’être un peuple particulier. Par Moïse, il l’exhorta dans le désert, insistant sur le fait que la santé lui serait accordée en récompense à son obéissance. ”—Idem, page 448.

“ La lumière que Dieu a donnée, et continue de donner, sur le problème alimen-taire doit être pour ses enfants aujourd’hui ce que la manne fut pour le peuple d’Israël. La manne descendit du ciel, et le peuple fut invité à la ramasser, et à la préparer pour la manger. Ainsi donc, dans tous les pays du monde, la lumière doit être répandue sur les enfants de Dieu, et les aliments sains propres à ces pays doivent être employés. ”—Idem, page 318.

66 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Leçon 11 Sabbat 13 septembre 2008

Identifier le peuple de Dieu “ Vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. ” (1 Pierre 2 : 9).

“ Quelle compassion, quel amour incompréhensible Dieu ne nous a-t-il pas té-moignés en nous prenant, pauvres pécheurs que nous sommes, dans son intimité, et en faisant de nous son trésor particulier ! ”—Patriarches et Prophètes, page 260 (V&S) et 280 (Bâle).

Lectures proposées : Testimonies, volume 1, pages 283-287. Idem, volume 4, page 180.

Dimanche 7 septembre

1. UN PEUPLE PARTICULIER

a. Parmi tous les habitants de la terre, qui est reconnu comme le vrai peuple de Dieu ? 1 Pierre 2 : 9 ; Malachie 3 : 17-18.

b. Qu’est-ce qui fait que le peuple de Dieu soit particulier et comment ce privi-lège est-il béni ? Exode 19 : 5-6 ; Deutéronome 14 : 2 ; 26 : 16-19. Comment savons-nous que cette distinction comprend nos choix alimentaires ? Exode 15 : 26.

“ Nos habitudes dans le manger et dans le boire montrent si nous sommes du monde ou si nous faisons partie de ceux que le Seigneur, par sa vérité claire et puis-sante, a séparés du monde. Il s’agit d’un peuple particulier, zélé pour les bonnes œu-vres.… Dans l’histoire de Daniel et de ses trois compagnons se trouvent des sermons sur la réforme sanitaire. Dieu a aussi parlé dans l’histoire des enfants d’Israël, qu’il a cherché, pour leur bien, à priver de viande. Il les a nourris du pain du ciel. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 453.

“ Nous parviendrons bientôt à un temps où nous devrons comprendre ce que veut dire avoir une alimentation simple. Le temps n’est pas loin où nous serons obligés d’adopter un régime très différent de notre régime actuel. ”—Medical Ministry, page 281.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 67

Lundi 8 septembre

2. FAIRE MONTER LE TROUPEAU SUR L’ÉTROIT CHEMIN

a. Quelle relation devrait-il exister entre les dirigeants et le troupeau qui leur est confié ? 1 Timothée 4 : 12 ; 1 Pierre 5 : 2-4.

“ Qu’aucun de nos pasteurs ne soit un mauvais exemple en mangeant de la viande. Qu’ils vivent ainsi que leur famille selon la lumière de la réforme sanitaire. ”—Medi-cal Ministry, page 281.b. Comment la connaissance de la vérité, réforme sanitaire comprise, affecte-

t-elle notre salut et celui de ceux qui nous observent ? 1 Timothée 4 : 16.

“ A mesure que nous approchons de la fin des temps, nous devons accorder de plus en plus d’importance au problème de la réforme sanitaire et de la tempérance chrétienne, le présenter avec plus de force. Continuellement, nous devons faire tous nos efforts pour instruire le monde non seulement par nos paroles, mais aussi par la pratique. ”—Témoignages, volume 2, page 466.c. Où l’obéissance aux lois de Dieu, y compris à ses lois naturelles, mène-t-elle ?

Esaïe 1 : 19 ; 1 Pierre 1 : 14-16.

“ [1 Corinthiens 6 : 19-20]. Oui, nous sommes la propriété de Dieu et le sentier de l’obéissance aux lois de la nature est celui qui mène directement au ciel. Celui qui s’est corrigé de ses erreurs dans le manger, le boire et l’habillement est prêt à entendre et à recevoir la vérité dans un cœur plein de bonne volonté. ”—Counsels on Health, page 222.d. Comment Dieu purifie-t-il son peuple ? Esaïe 48 : 10 ; 1 Pierre 1 : 22 ; Jean

16 : 13.

e. Quels appels Josué et Elie ont-ils lancé pour faire en sorte qu’Israël soit fidèle ? Josué 24 : 15 ; 1 Rois 18 : 21. Comment est-il possible de lancer le même type d’appel pour un engagement au niveau de la tempérance ?

“ Le soin que l’on doit porter à sa santé doit être présenté comme une exigence biblique. Obéir aux commandements divins appelle à se conformer aux lois de la personne humaine.… On ne peut correctement comprendre ses obligations envers Dieu que si l’on comprend clairement ses obligations envers soi-même en tant que propriété de Dieu. Celui qui s’obstine à ignorer les lois de la vie et de la santé ou qui viole celles-ci délibérément pèche contre Dieu. ”—Conseils aux Educateurs, aux Pa-rents et aux Etudiants, page 237.

68 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Mardi 9 septembre

3. LA PURIFICATION ET LA SÉPARATION FINALE

a. Qu’arrivera-t-il à tous ceux qui persistent dans leurs mauvaises habitudes ? Osée 4 : 17.

“ Plusieurs qui, à l’heure actuelle, ne sont qu’à moitié convaincus au sujet de la consommation de la viande, s’éloigneront du peuple de Dieu et cesseront de marcher dans la même voie. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 456.

b. Qu’arrive-t-il finalement au “ chandelier ” d’une église qui continue à mal agir ? Apocalypse 2 : 5 ; 3 : 16.

“ Dieu appelle ses ministres à entreprendre une réforme décisive. Il cherche à conduire son peuple sur un plan plus élevé. Que l’église se lève et brille. Que chaque famille pratique le renoncement en faisant tout ce qu’elle peut pour améliorer sa pro-pre condition. Ceux qui sont du côté du Seigneur pratiqueront le renoncement et le sacrifice. Ils mangeront et boiront à la gloire de Dieu, refusant de corrompre leur âme et leur corps par l’intempérance. La condition de l’église attestera alors que sa lumière ne lui a pas été ôtée. Mais si les membres d’église ne font pas leur part dans l’œuvre que Dieu leur a assignée, le mouvement de la réforme sanitaire avancera sans eux et l’on verra que Dieu a ôté leur chandelier de sa place. Ceux qui refusent de recevoir et de mettre en pratique la lumière seront laissés en arrière. ”—Manuscript Releases, volume 13, page 339.

c. Quel genre de peuple sera prêt à voir Christ ? Ephésiens 5 : 25-27.

“ Si la viande est écartée, si le goût n’est pas formé dans ce sens, si l’on encou-rage à aimer les fruits et les céréales, le résultat sera conforme au plan que Dieu se proposait d’appliquer au commencement. Son peuple ne consommera pas de vian-de. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 96.

“ Le Seigneur voudrait amener son peuple à ne plus toucher ni consommer de la chair d’animaux morts.… Il n’y a aucune sécurité à manger la chair d’animaux morts, et, dans peu de temps, le lait de vache devra également être exclu du régime de ceux qui gardent les commandements de Dieu. Dans peu de temps, on ne pourra plus con-sommer aucune chose qui provienne de la création animale. Ceux qui prennent Dieu au mot et obéissent à ses commandements de tout leur cœur seront bénis. Il sera leur bouclier. Mais on ne se moquera pas du Seigneur. ”—Idem, pages 493-494.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 69

Mercredi 10 septembre

4. PRÉPARATION SÉRIEUSE POUR L’ÉTERNITÉ

a. Parmi les nombreuses promesses bibliques, lesquelles ont apporté espoir et courage pendant les temps difficiles de l’église de Dieu dans tous les âges ? 2 Pierre 1 : 4 ; Matthieu 5 : 5 ; 2 Pierre 3 : 13.

b. Quelle œuvre Jésus fait-il dans le sanctuaire céleste afin que son peuple pas-se l’éternité avec lui ? Jean 14 : 1-3 ; Romains 8 : 34 ; Hébreux 7 : 25.

c. Qu’est-ce qui est inclus à notre préparation pour rencontrer Christ ? 1 Jean 3 : 3 ; 2 Corinthiens 7 : 1.

“ Dans notre œuvre, une place plus grande devrait être accordée à la question de la tempérance. Tout devoir qui comporte une réforme nécessite le concours de la foi, de la repentance et de l’obéissance, c’est-à-dire l’orientation de l’âme vers une vie nouvelle plus noble. Ainsi, toute vraie réforme a sa place dans l’œuvre du message du troisième ange. La tempérance exige une attention et un soutien tout particuliers. Nous devrions aborder ce problème à nos camps-meetings et arriver à des résultats positifs. Nous devrions présenter au monde les principes de la véritable tempérance, et faire des appels pour obtenir des signatures d’engagements à l’abstinence. On devrait accorder un intérêt vigilant à ceux qui sont les esclaves de mauvaises habitudes, et faire tout pour les amener au pied de la croix. ”—Témoignages, volume 2, page 464.

“ Satan fait tout son possible pour que rien ne vienne faire des réprimandes et des reproches à notre peuple, et que rien ne nous exhorte à abandonner nos erreurs. Mais il y a un peuple qui portera l’arche de Dieu. Certains parmi nous sortiront et refuseront de la porter plus longtemps. Mais ils ne peuvent obstruer le passage de la vérité car elle ira plus loin et plus haut jusqu’à la fin. Dans le passé Dieu a suscité des hommes prêts à agir sur sa parole et qui en attendent l’occasion… Quand Dieu revêt les hommes de son Esprit, ils agissent. Ils proclameront la parole de l’Eternel ; ils élèveront leur voix comme une trompette. Entre leurs mains la vérité ne perdra pas sa puissance. Ils montreront au peuple ses transgressions et à la maison de Jacob ses péchés. ”—Testimonies to Ministers, page 411.

70 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Jeudi 11 septembre

5. RACHETONS LE TEMPS

a. Pourquoi le retour de Christ a-t-il été si longtemps différé ? 2 Pierre 3 : 9 ; 1 Timothée 2 : 4.

“ Dieu ne désirait pas que les Israélites errassent quarante ans dans le désert ; il voulait les conduire directement au pays de Canaan et les y voir saints et heureux. Mais « ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité ». Leurs murmures et leurs apostasies les firent tomber dans le désert, et une autre génération fut suscitée pour posséder le pays promis. Dieu ne désirait pas non plus que le retour de Jésus tardât si longtemps, et que ses enfants demeurassent tant d’années dans un monde de douleur et de larmes. Mais leur incrédulité les a séparés de Dieu. Ayant refusé d’accomplir la tâche qu’il leur avait assignée, ils ont été remplacés par d’autres. C’est par mi-séricorde envers le monde que Jésus retarde sa venue, afin de donner aux pécheurs l’occasion d’entendre l’avertissement, et de trouver en lui un abri au jour de la colère de Dieu. ”—La Tragédie des Siècles, pages 496-497 (GC 460-461, CI 488).

“ Pourquoi le Seigneur a-t-il si longtemps différé sa venue ? Toute l’armée céleste attend de pouvoir accomplir la dernière œuvre pour ce monde perdu et cependant l’œuvre attend. La raison en est que les quelques-uns qui professent posséder l’huile de la grâce dans leurs lampes ne sont pas devenus des lumières brûlant et brillant dans le monde. C’est parce que les missionnaires sont peu nombreux. ”—Maranatha, page 55.

Vendredi 12 septembre

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION 20 h 09

a. Dans quels domaines particuliers le reste du peuple de Dieu sera-t-il un peu-ple spécial ?

b. Comment les responsables d’église devraient-ils être des meneurs en ce qui concerne la réforme sanitaire ?

c. Que produira parmi le peuple la présentation de principes corrects de ré-forme sanitaire ?

d. Lorsque nous comprenons les principes du message sanitaire, que devrions-nous être prêts à signer ?

e. Comment notre régime alimentaire est-il lié à notre préparation pour la seconde venue de Jésus ?

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 71

Leçon 12 Sabbat 20 septembre 2008

Avancer et croître dans la vérité présente “ Voilà pourquoi je prendrai soin de vous rappeler ces choses, bien que vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. ” (2 Pierre 1 : 12).

“ La contemplation de Christ et de sa justice ne laisse aucune place pour la pro-pre justice, pour la glorification du moi.… Il y a une progression continue d’étape en étape vers la connaissance de Christ. ”—Commentaires Bibliques, page 547.

Lecture proposée : Patriarches et Prophètes, pages 146-148 (V&S) ou 165-167 (Bâle).

Dimanche 14 septembre

1. LES ENFANTS D’ABRAHAM : L’ISRAËL SPIRITUEL

a. Comment les promesses faites à Abraham doivent-elles être comprises par les croyants qui cherchent sérieusement à suivre Christ et à hériter la Terre promise ? Romains 4 : 9, 13 ; Galates 3 : 29 ; Jean 8 : 39.

“ Les pharisiens avaient déclaré qu’ils étaient enfants d’Abraham. Jésus leur dit qu’une telle prétention n’était valable que s’ils accomplissaient les œuvres d’Abra-ham. Les véritables enfants d’Abraham sont ceux qui vivent comme lui dans l’obéis-sance à Dieu.… Descendre simplement d’Abraham selon la chair n’a aucune valeur. On n’est son enfant qu’en maintenant un rapport spirituel avec lui, ce qui serait ma-nifesté par la possession du même esprit qui l’animait, et par l’accomplissement des mêmes œuvres. Le même principe s’applique à la question si souvent débattue dans le monde chrétien, — celle de la succession apostolique. De même que la descendance d’Abra-ham était établie, non par le nom ou la naissance, mais par la similitude des caractères, ainsi la succession apostolique dépend non d’une transmission de l’autorité ecclésias-tique, mais d’une relation spirituelle. Une vie inspirée de l’esprit des apôtres, le fait de croire et d’enseigner les vérités qu’ils ont prêchées, voilà les véritables preuves de la succession apostolique. Voilà ce qui donne le droit de se considérer comme les suc-cesseurs des premiers propagateurs de l’Evangile. ”—Jésus-Christ, pages 463-464.

72 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Lundi 15 septembre

2. LA LUMIÈRE BRILLE DE PLUS EN PLUS

a. Dans quel sens le défaut de l’ancien Israël devrait-il nous servir d’avertisse-ment ? Hébreux 3 : 19.

“ L’incrédulité, les murmures et la rébellion tinrent l’ancien Israël hors du pays de Canaan pendant quarante ans. Les mêmes péchés ont retardé l’entrée de l’Israël moderne dans la Canaan céleste. En aucun de ces cas Dieu ne s’est trouvé en faute. Ce sont l’incrédulité, la mondanité, le manque de consécration et les disputes parmi le peuple qui fait profession d’appartenir au Seigneur, qui nous ont retenus si longtemps dans ce monde de péché et de souffrance. ”—Messages Choisis, volume 1, page 78.

b. Qu’est-ce qui caractérise les héritiers de la nouvelle terre ? Psaume 37 : 11 ; Esaïe 57 : 15 ; 66 : 2.

c. Quelles vérités devons-nous accepter aujourd’hui si nous recherchons vrai-ment ce pays plus excellent ? Comment chaque génération a-t-elle le privi-lège de se voir confier une plus grande lumière ? 2 Pierre 1 : 12 ; Jude 3, 20, 21.

“ Le sort de tous ceux que Dieu emploie à prêcher des vérités spécialement appli-cables de leur temps, est de rencontrer de l’opposition. Il y avait une vérité présente —une vérité d’une importance spéciale pour cette époque— aux jours de Luther ; et il y a une vérité présente pour l’Eglise de nos jours. ”—Le Grand Conflit, page 135 (TDS 151, CI 148).

“ Chacun sera jugé selon la lumière qu’il aura reçue. ”—In Heavenly Places, page 153.

d. Dans le plan de Dieu qui consiste à rendre la lumière petit à petit à son peuple, quel point particulier de la “ vérité présente ” lui a-t-il révélé en ces derniers jours ? Proverbes 4 : 18 ; Esaïe 58 : 12-14 (cf Esaïe 61 : 1-4).

“ Depuis que le Sauveur a ouvert la porte du lieu très saint, où se trouve l’arche, les commandements de Dieu ont resplendi sur ses enfants, qui sont éprouvés à cause de la question du sabbat. J’ai vu que cette épreuve du sabbat ne pouvait s’appliquer aussi longtemps que durait la médiation de Jésus dans le lieu saint ni avant qu’il ait pénétré au-delà du second voile. ”—Premiers Ecrits, page 42.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 73

Mardi 16 septembre

3. PROGRÈS DANS LA RÉFORME SANITAIRE

a. Comment la viande de porc était-elle considérée par les Adventistes en 1858 et quel était le message de Sœur White à cette époque ?

“ J’ai vu que vos vues concernant la viande de porc ne feront aucun mal si vous les gardez pour vous-mêmes ; mais vous pensez et jugez qu’il faut faire de cette ques-tion un test et vos actions ont démontré votre conviction à ce propos. Si Dieu désire que son peuple s’abstienne de viande de porc, il le convaincra sur le sujet. Il désire tout autant montrer leur devoir à ses enfants sincères qu’à des individus sur qui il n’a pas déposé le fardeau de son œuvre. Si l’église doit s’abstenir de viande de porc, Dieu le montrera à plus de deux ou trois. Il enseignera à son église son devoir. ”—Testimo-nies, volume 1, pages 206-207.

b. Comment une note de bas de page écrite par James White nous aide-t-elle à comprendre le contexte de la déclaration ci-dessus ? Romains 13 : 11-12, 14.

“ Ce témoignage remarquable fut écrit le 21 octobre 1858, presque cinq ans avant la grande vision de 1863 au cours de laquelle fut donnée la lumière de la réforme sa-nitaire. Lorsque le temps fut venu, le sujet fut présenté de manière à remuer le peuple tout entier. Combien sont merveilleuses la sagesse et la bonté de Dieu ! Il pourrait être aussi erroné d’ajouter la question du lait, du sel et du sucre maintenant que celle du porc en 1858. ”—Testimonies, volume 1, page 206 [J. W., note de la seconde édi-tion].

c. Comment Dieu conduit-il son peuple progressivement dans la connaissance de la vérité ? Jean 16 : 13 ; Ephésiens 4 :11-15.

“ Dieu conduit un peuple et non quelques individus séparés ici et là, l’un croyant ceci et l’autre cela. Les anges de Dieu font l’œuvre qui leur est confiée. Le troisième ange dirige et purifie un peuple qui doit le suivre de façon unanime. Certains vont plus vite que les anges qui conduisent le peuple mais ils doivent revenir sur leurs pas et marcher humblement au rythme des anges. J’ai vu que ces derniers ne conduiraient pas le peuple de Dieu plus vite qu’il ne peut supporter de recevoir les vérités impor-tantes qui lui sont communiquées et qu’il ne peut les mettre en pratique. ”—Testimo-nies, volume 1, page 207.

74 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Mercredi 17 septembre

4. DISCERNER LES PRINCIPES DE LA PAROLE DE DIEU

a. Comment devons-nous “ [tendre] à ce qui est parfait ” (Hébreux 6 : 1) ? Pro-verbes 4 : 18 ; 2 Pierre 1 : 3-8.

“ L’apôtre [Pierre] explique aux croyants que les progrès spirituels peuvent être comparés à une échelle dont chaque degré représente une marche en avant dans la connaissance de Dieu ; cette marche ne doit pas comporter d’arrêts. ”—Conquérants Pacifiques, page 474.

b. Quel malentendu pénétra dans le monde chrétien en ce qui concerne la nourriture impure ? Actes 10 : 10-16.

c. Comment Dieu révéla-t-il la réelle signification de cette vison ? Actes 10 : 17-20, 28.

“ La vision de la nappe et de son contenu, qui descendaient du ciel, était desti-née à détruire les préjugés de Pierre contre les Gentils, à lui faire comprendre qu’en Jésus-Christ, les nations païennes avaient accès aux bénédictions et aux privilèges des Juifs, et qu’ainsi, ils pouvaient obtenir les mêmes avantages qu’eux. Certains ont prétendu que cette vision signifiait que Dieu avait annulé l’interdiction de consommer la chair d’animaux qu’il avait autrefois déclarée impure, et que par conséquent, la viande de porc est désormais comestible. Mais c’est là une interprétation subjective et totalement erronée qui n’est pas du tout en accord avec le récit de cette vision et les conséquences qui en ont résulté. La vision des différentes sortes d’animaux vivants, qui figuraient sur la nappe et que Pierre reçut l’ordre de tuer et de manger, étant donné qu’il ne devait pas con-sidérer comme souillé ou impur ce que Dieu avait purifié, était destinée à lui faire comprendre le véritable statut des Gentils et que, par la mort du Christ, ils étaient devenus cohéritiers avec l’Israël de Dieu. Cette révélation contenait pour Pierre une réprimande et un enseignement, car jusqu’alors son apostolat s’était limité unique-ment aux Juifs et il avait considéré les Gentils comme une race impure, qui n’avait pas droit aux promesses divines. Maintenant, il lui était donné de mesurer l’ampleur mondiale du plan de Dieu. ”—L’Histoire de la Rédemption, pages 293-294.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 75

Jeudi 18 septembre

5. UN PAS VERS LE HAUT

a. Comment la redécouverte d’une lumière biblique supérieure inspire-t-elle un changement dans la position des croyants au troisième message angéli-que ? Deutéronome 14 : 8 ; Esaïe 65 : 3-4 ; 66 : 17.

“ Dieu vous a donné la lumière et la connaissance, que vous affirmez croire com-me venant directement de lui, vous enseignant à vaincre l’appétit. Vous savez que l’usage de la viande de porc est expressément condamné par son commandement, donné non parce qu’il voulait tout spécialement manifester son autorité, mais parce que la viande de porc est nuisible pour tous ceux qui la consomment. Son usage rend le sang impur, de telle sorte que la scrofule et autres humeurs corrompent l’organisme, qui en souffrira dans son ensemble. Ce sont les nerfs délicats et sensibles du cerveau qui seront principalement affaiblis et obnubilés, de telle manière que les choses sa-crées ne seront plus discernées mais placées au même niveau que les choses les plus communes. La lumière montrant que la maladie est causée par l’usage de cet aliment répugnant est arrivée dès que le peuple de Dieu pouvait la supporter. Avez-vous tenu compte de cette lumière ? ”—Le Ministère de la Guérison, pages 468-469 et Testimo-nies [1868], volume 2, page 96.

“ Les tissus du porc fourmillent de parasites. Dieu dit de cet animal : « Vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas leur chair et vous ne toucherez pas leurs corps morts. » (Deutéronome 14 : 8.) Ce commandement fut donné parce que la viande de porc est impropre à l’alimentation. Les porcs ont été créés pour nous dé-barrasser des immondices. Leur viande n’a jamais été destinée à servir de nourriture à l’homme. Il est impossible que la chair d’un animal qui vit dans la saleté et se nourrit de détritus soit saine. ”—Le Ministère de la Guérison, pages 264-265.

b. Pourquoi avons-nous besoin de la réforme sanitaire dans notre préparation pour la seconde venue de Christ ? 1 Corinthiens 6 : 19-20 ; 1 Thessaloniciens 5 : 23 ; 2 Pierre 3 : 14.

“ Nos corps sont composés de ce que nous mangeons ; consommer des choses nourrissantes nous donne un sang de bonne qualité, des muscles fermes et une santé florissante.… Lorsque le jour pointe, la lumière est faible et pâle ; mais à mesure que le soleil se lève, sa lumière croît et se renforce jusqu’au zénith. C’est ainsi que doit croître la lumière du chrétien. Nous devons en savoir plus au sujet du Christ aujourd’hui qu’hier ; nous devons croître en grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur ; nous devons lui faire davantage confiance dans l’épreuve. ”—The Review and Herald, 14 avril 1891.

76 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Vendredi 19 septembre

RÉVISION ET SUJETS DE REFLEXION 19 h 54

a. Pourquoi la deuxième venue de Christ a-t-elle été si longtemps repoussée ?b. Est-ce que je comprends bien que la vérité de Dieu est une lumière progres-

sive, croissante, et que je dois reproduire l’attitude d’Abraham qui avançait par la foi lorsqu’un rayon plus lumineux me parvient ?

c. Comment voyons-nous ce processus d’avancement dans une lumière crois-sante à propos de la consommation de porc et de toute autre nourriture impure ?

d. Pourquoi la lumière est-elle donnée par étapes plutôt qu’en une seule fois ?e. Quelle est la seule utilité du porc ?

“ Il y a de nombreuses vérités dans la Parole de Dieu, mais c’est de la « vé-rité présente » que le troupeau a besoin aujourd’hui. J’ai vu le danger que couraient les messagers en se détournant de certains points importants de la vérité présente, pour insister sur des sujets qui n’ont pas pour but d’unir le troupeau et de sanctifier l’âme. ”—Premiers Ecrits, page 63.

“ Les enfants de Dieu ne devraient pas se comparer au monde, ni se juger suivant l’opinion des hommes, ni d’après ce qu’ils étaient avant leur conversion. Leur foi et leur position dans le monde doivent être comparées avec ce qu’elles seraient s’ils avaient continuellement progressé dans l’expérience chrétienne depuis qu’ils sont dis-ciples du Christ. ”—Témoignages, volume 1, pages 175-176.

“ L’idéal chrétien est un caractère à l’image du Christ. Un chemin de constant progrès nous est ouvert. Nous avons un objectif à atteindre, un idéal à poursuivre, incluant tout ce qui est bon, pur, noble, élevé. Il faut faire des efforts et des progrès continuels pour perfectionner son caractère.… Dieu souhaite que tout être humain parvienne à la sanctification. Dans notre mar-che vers le ciel, chacune de nos facultés doit être conservée dans la plus saine condi-tion afin de rendre le plus fidèle service. Il faut tirer le meilleur parti des forces dont Dieu a doté les hommes. ”—Special Testimonies on Education, page 207.

“ Plaidons avec le Seigneur à la maison et à l’église afin que nous soyons de bon courage et que nous avancions pas à pas vers le ciel. ”—Reflecting Christ, page 249.

“ Le Christ aspire avec ardeur à voir son image réfléchie par son Eglise. Dès que son caractère sera parfaitement reproduit en son peuple, il viendra le réclamer comme sa propriété. ”—Les Paraboles, page 65 (Gland) ou 51 (V&S).

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 77

Leçon 13 Sabbat 27 septembre 2008

Se préparer pour l’éternité “ Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. ” (Matthieu 5 : 48).

“ Si nous voulons avoir la santé, nous devons vivre en conséquence. De même si nous voulons parfaire un caractère chrétien. ”—Conseils sur la Nutrition et les Ali-ments, page 284 et Counsels on Diet and Foods, page 241.

Lecture proposée : Selected Messages, volume 3, page 427.

Dimanche 21 septembre

1. RÉFORME ALIMENTAIRE, UN PLAN PROGRESSIF

a. Quel test serait survenu trop tôt pour les Adventistes du Septième Jour s’il était survenu au 19e siècle et au début du 20e ? Pourquoi ? Ecclésiaste 3 : 1.

“ Mon frère, vous ne devez pas faire de la question de l’alimentation une pierre de touche pour le peuple de Dieu. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 240.

“ Nous n’avons pas de régime précis à prescrire.… Il ne faut cependant pas faire du végétarisme une question d’entrée dans l’église.… Le temps n’est pas encore venu de prescrire le régime le plus sévère. ”—Témoignages, volume 3, pages 427, 428, 432.

b. Quel plan le peuple de Dieu fut-il instruit de suivre en ce qui concerne la réforme alimentaire ? 1 Corinthiens 10: 31.

“ A mesure que nous approchons de la fin des temps, nous devons accorder de plus en plus d’importance au problème de la réforme sanitaire et de la tempérance chrétienne. ”—Témoignages, volume 2, page 466.

“ Que cette réforme soit progressive. Qu’on apprenne aux gens à préparer des aliments sans employer de lait et de beurre … parce que la maladie chez les animaux augmente…… Le temps est proche où … toute la création animale sera atteinte par la maladie, cette malédiction de notre planète. ”—Témoignages, volume 3, page 160.

78 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Lundi 22 septembre

2. AU DÉBUT DES ANNÉES 1900

a. Quelle prudence était recommandée au début des années 1900 ?

“ Lorsque je prêche l’Evangile aux pauvres, je suis chargée de leur dire de pren-dre ce qui est le plus nourrissant. Je ne puis leur conseiller : « Vous ne devez manger ni œufs, ni lait, ni crème. N’employez pas de beurre en préparant vos aliments. » L’Evan-gile doit être prêché aux pauvres, mais le temps n’est pas encore venu de prescrire le régime le plus sévère. ”—Témoignages, volume 3, page 432.

b. Quel appel fut lancé à la session de l’année 1901 de la Conférence Géné-rale ?

“ Nous voulons que la vérité pénétrante de la parole de Dieu atteigne toute per-sonne parmi notre peuple avant la fin de cette conférence. Nous voulons qu’ils com-prennent que la viande des animaux n’est pas une nourriture appropriée pour eux. Une telle alimentation entretient chez eux et chez leurs enfants les passions animales. Dieu veut que nous éduquions nos enfants dans de bonnes habitudes alimentaires, vesti-mentaires et de travail. Il veut que nous fassions ce que nous pouvons pour réparer le mécanisme en panne. ”—The General Conference Bulletin, 12 avril 1901.

c. Le message concernant la santé ayant été rejeté par nombre de dirigeants, quel avertissement Dieu donna-t-il à l’église en 1903 ? Quel avertissement supplémentaire le Seigneur leur envoya-t-il ?

“ Dieu n’approuve pas les efforts que font certains pour rendre le travail du Dr. Kellog aussi difficile que possible pour s’élever eux-mêmes. Dieu a donné la lumière de la réforme sanitaire et ceux qui l’ont rejetée ont rejeté Dieu. Quelques personnes imbues d’elles-mêmes dirent que tout venait du Dr. Kellogg et ils lui déclarèrent la guerre. ”—The General Conference Bulletin, 6 avril 1903.

“ Si les membres d’église ne font pas la part que Dieu leur a assignée, le mou-vement de la réforme sanitaire avancera sans eux et l’on verra que Dieu a ôté leur chandelier de sa place. ”—Manuscript Releases, volume 13, page 339.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 79

Mardi 23 septembre

3. CHANGEMENTS PRÉDITS

a. Citez quelques prophéties parlant de changement de régime pour le reste :

“ Employez de moins en moins de viande, jusqu’à ce qu’elle soit totalement écar-tée. Si la viande est éliminée, si le goût n’est plus orienté vers les aliments carnés, et si la tendance vers les fruits et les céréales est encouragée, on arrivera rapidement au régime institué par Dieu à l’origine. Son peuple ne consommera plus de viande. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 488.

“ Il m’a été montré à maintes reprises que Dieu cherche à nous ramener, étape par étape, à son dessein originel, à savoir que l’homme doit se nourrir des produits natu-rels de la terre.… Parmi ceux qui attendent le retour du Seigneur, l’usage de la viande sera délaissé ; la viande cessera de faire partie de leur régime. Nous ne devrions pas perdre de vue ce but, et nous devrions nous efforcer d’y atteindre. ”—Idem, pages 453-454.

“ Le Seigneur voudrait amener son peuple à ne plus toucher ni consommer de la chair d’animaux morts. Qu’aucune de ces choses ne soit alors prescrite par les mé-decins qui ont connaissance de la vérité pour notre temps. Il n’y a aucune sécurité à manger la chair d’animaux morts, et, dans peu de temps, le lait de vache devra égale-ment être exclu du régime de ceux qui gardent les commandements de Dieu. ”—Idem, pages 493-494.

1899 : “ Il m’a été révélé qu’avant bien longtemps nous devrons renoncer à toute nourriture animale. Nous devrons même écarter le lait. La maladie se répand rapide-ment. La malédiction divine frappe la terre, provoquée par le péché de l’homme. Les habitudes et les façons de faire des hommes ont amené la terre à une telle condition que la famille humaine doit substituer au régime carné un régime tout différent. La viande ne nous est pas du tout indispensable. Dieu peut nous offrir une nourriture tout autre. ”—Idem, page 459.

b. Quel niveau doit être atteint par ceux qui se préparent pour la venue de Christ ? Matthieu 5 : 48 ; Philippiens 3 : 14-16.

“ Vous imaginez-vous pouvoir vous défaire du péché peu à peu ? Rejetez instan-tanément cette chose maudite. Haïssez ce que hait le Christ, aimez ce qu’il aime. ”—Messages Choisis, volume 1, page 385.

“ La sainteté est le fondement du trône de Dieu ; le péché est l’opposé de la sain-teté ; le péché a crucifié le Fils de Dieu. Si les hommes pouvaient voir à quel point le péché est haïssable, ils ne le toléreraient pas, ils ne se mettraient pas à son école. Ils réformeraient leur vie et leur caractère. ”—Testimonies to Ministers, page 145.

80 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Mercredi 24 septembre

4. PROGRESSER VERS LA PERFECTION

a. D’après le plan de Dieu pour ceux qui se préparent à demeurer un jour dans son royaume, pour quelles raisons doivent-ils se passer de viande ? Romains 8 : 22.

1884 : “ Un régime carné continu cause un grave préjudice à l’organisme. Seul un appétit dépravé, perverti, peut lui servir d’excuse. Vous pouvez poser la question : Suggérez-vous que l’usage de la viande soit complètement abandonné ? Je réponds : Il faudra que nous arrivions à ce résultat, mais nous ne sommes pas encore prêts à faire le pas. L’usage de la viande sera certainement écarté. La viande n’entrera plus long-temps dans la composition de notre régime, et nous ne pourrons plus passer devant l’étal d’un boucher sans en éprouver du dégoût. ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 488.

1898 : “ Nous ne pouvons plus faire maintenant ce que nous avons fait dans le passé en ce qui concerne la consommation de la viande. Une telle habitude a toujours constitué une malédiction pour la famille humaine, mais il en est tout particulièrement ainsi aujourd’hui en raison de la malédiction que Dieu a prononcée sur les troupeaux des champs, du fait du péché de l’homme. La maladie parmi les animaux se répand de plus en plus, et notre unique sauvegarde est de laisser la viande complètement de côté. ”—Idem, page 494.

1902 : “ Ceux qui prétendent croire à la vérité doivent tenir en bride les énergies du corps et de l’esprit, afin que Dieu et sa cause ne soient jamais déshonorés par leurs paroles ou par leurs actes. Les habitudes et les façons de faire doivent être soumises à la volonté de Dieu. Nous devons accorder une attention toute particulière à notre régime. Il m’a été clairement présenté que les enfants de Dieu devaient refuser ferme-ment de manger de la viande. ”—Idem, page 457.

1902 : “ Ceux qui mangent de la viande méprisent tous les avertissements que Dieu nous a donnés sur cette question. Ils n’ont pas la preuve qu’ils marchent sur un chemin sûr. Ils n’ont pas la moindre excuse pour consommer de la chair d’animaux morts. ”—Idem, page 458.

1905 : “ Les méfaits de la viande ne sont pas moindres au point de vue moral que physique. Tout ce qui nuit au corps nuit également à l’esprit et à l’âme. ”—Idem, page 457.

1905 : “ Nous parviendrons bientôt à un temps où nous devrons comprendre la si-gnification d’une alimentation simple. Le temps n’est pas loin où nous serons obligés d’adopter un régime très différent de notre régime actuel. ”—Medical Ministry, page 281.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 81

Jeudi 25 septembre

5. UN PEUPLE DEVENU PARFAIT

a. Par qui la vraie réforme doit-elle commencer dans l’église ? 2 Thessaloniciens 3 : 9 ; 1 Corinthiens 9 : 27 ; 11 : 1.

“ Les pasteurs doivent être convertis avant de pouvoir fortifier leurs frères. Ils ne doivent pas se donner en exemple mais prêcher Christ et sa justice. Une réforme est nécessaire parmi le peuple mais elle doit d’abord commencer son travail purificateur par les pasteurs.… Une part importante du travail pastoral consiste à présenter fidèlement au peuple la réforme sanitaire comme liée au troisième message angélique et fa isant partie intégrante de la même œuvre. Ils ne doivent pas manquer de l’adopter eux-mêmes et devraient la préconiser vivement à tous ceux qui professent croire en la vérité. ”—Testimonies, volume 1, pages 469-470.

“ Pouvons-nous vraiment avoir confiance en des prédicateurs qui, lorsque la viande fait partie du menu, se joignent aux autres pour en consommer ? ”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 481.

“ Lorsque le message du troisième ange est reçu dans sa plénitude, la réforme sanitaire trouve une place dans les sessions du comité de fédération, dans l’activité des églises, dans les familles, à table et dans tous les compartiments de la vie domestique. De cette façon, le bras droit peut servir et protéger le corps. ”—Idem, page 86.

b. Comment savons-nous que la réforme exigée doit être totale avant la venue de Christ ? Actes 3 : 19-21 ; Philippiens 1 : 6 ; 2 Pierre 3 : 14.

“ Tous ceux qui ont compris les dangers de l’usage de la viande, du thé et du café, ainsi que d’aliments trop riches ou préparés d’une mauvaise manière, et qui sont décidés à contracter une alliance avec Dieu par le sacrifice, banniront de leur régime tout ce qu’ils savent être antihygiénique. Dieu exige que les appétits soient purifiés, et que l’on renonce à ce qui peut nuire à la santé. C’est ainsi que nous pourrons être à ses yeux un peuple parfait. ”—Témoignages, volume 3, page 422.

“ Seuls ceux qui vivent en accord avec la lumière qu’ils ont reçue en recevront davantage. ”—Testimonies to Ministers, page 507.

“ Le but du Seigneur est que son peuple soit un peuple sanctifié et purifié. ”—Manuscript Releases, volume 13, page 47.

82 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008

Vendredi 26 septembre

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION 19 h 40

a. Comment savons-nous que Dieu fait des concessions par ses prophètes lors-que le peuple n’est pas prêt à gravir un échelon ?

b. Pourquoi était-il impossible de faire de la consommation de la viande une condition d’entrée dans l’église au début des années 1900 ?

c. Quelles prophéties montrent qu’avant la venue de Christ la viande ne fera plus partie de l’alimentation de l’église du reste ?

d. Où commence toujours la vraie réformation ?e. La réforme prophétisée sera-t-elle totale avant la fin du temps de grâce ou

bien seulement à la venue de Christ ?

“ L’apôtre nous exhorte ainsi : « Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus » (Jacques 4 : 8). C’est en s’engageant dans cette œuvre, en exerçant une foi vivante en Dieu que nous devons parfaire un caractère chrétien. Le travail de purification du temple de l’âme et de préparation pour l’apparition de Christ doit être fait tandis que nous sommes dans ce monde de tentations. Nous resterons, au point de vue du caractère, tels que Christ nous a trouvés à sa venue. Nous devrions faire des progrès quotidiens dans la formation de notre caractère. Il se peut, lorsque nous essayons de nous débarrasser de nos habitudes coupables, que nous ayons l’impression de nous démolir complètement. Mais c’est justement l’œuvre que nous devons faire si nous voulons croître jusqu’à la stature parfaite d’hommes et de femmes en Christ Jésus, si nous voulons devenir des temples capables d’accueillir le Saint-Esprit.… Après que nous nous soyons vraiment repentis de nos péchés et que nous ayons fait tout ce que nous pouvions pour les vaincre, Christ veut que nous manifestions une confiance calme et ferme dans les mérites d’un Sauveur crucifié et ressuscité. Si nous nous soumettons entièrement à lui, si nous délaissons notre vie de pé-ché, de passion et d’orgueil, et si nous nous cramponnons à Christ et à ses mérites, il accomplira pour nous tout ce qu’il nous a promis. ”—The Signs of the Times, 29 septembre 1887.

“ [Sur la terre renouvelée] l’homme sera rétabli dans sa royauté et les créatu-res inférieures reconnaîtront à nouveau sa supériorité ; les bêtes cruelles deviendront douces, les craintives, confiantes. « Le loup habitera avec l’agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau ; le veau, le lionceau, et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira. La vache et l’ourse auront un même pâtu-rage, leurs petits un même gîte ; et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille.… Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte » (Esaïe 11 : 6-9), dit l’Eternel. ”—The Review and Herald, 1er juillet 1915.

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2008 83

2 aoûtpour les écoles

missionnaires(voir p. 29)

5 juilletpour la Russie(voir p. 4)

6 septembre

pour Los Angeles,

Californie, USA

(voir p. 60)

Offrandes spéciales