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QSLD Mai - Juin - Juillet 2007 QU'ON SE LE DISE BULLETIN D'INFORMATION ISSN : 1772-4031 Mai - Juin - Juillet 2007 Éditorial.................................................... 2 Dossier – Les aveugles et la musique.........................4 L'UGAMPA au service des artistes............................4 Rencontre avec Agnès Robert, chanteuse lyrique. Leçon d’énergie et d’optimisme....................................5 La musique à l’INJA.........................................6 Le SIDVEM - Interview de Marie-Annick Socié, coordinatrice. .8 Visite guidée à la Cité de la Musique......................13 Toujours à propos de musique...............................14 Vie de l’Association........................................15 Ainsi va la vie ... de l’Association.......................15 Assemblée Générale, côté détente le 24 juin................15 Tombola....................................................15 La Fondation CARI aide le GIAA.............................16 Compte rendu de la C.T.P...................................16 Nouvelles des Délégations...................................20 Le GIAA prend des vacances.................................20 Les autres Associations.....................................20 CNPSAA.....................................................20 Courrier.................................................... 21 Témoignage.................................................. 22 Une promenade sur le littoral à marée basse................22 Loisirs et Culture..........................................24 La collection « Sensitinéraires » s’enrichit...............24 Exposition «Trésor des Chartes des rois de France».........24 Promenades dans les Jardins de Paris.......................24 Parcours tactiles, gustatifs et historiques sur le thème de l'eau......................................................24 Bon à savoir................................................ 26 Découverte de l’informatique avec JAWS.....................26 Les journées du GPEAA......................................26 Page 1 sur 41

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Page 1: Editorial€¦  · Web viewBULLETIN D'INFORMATION. ISSN : 1772-4031. Mai - Juin - Juillet 2007. Éditorial. 2. Dossier – Les aveugles et la musique. 4. L'UGAMPA au service des

QSLD Mai - Juin - Juillet 2007

QU'ON SE LE DISEBULLETIN D'INFORMATION

ISSN : 1772-4031Mai - Juin - Juillet 2007

Éditorial........................................................................................................................2Dossier – Les aveugles et la musique.........................................................................4

L'UGAMPA au service des artistes........................................................................................4Rencontre avec Agnès Robert, chanteuse lyrique. Leçon d’énergie et d’optimisme.............5La musique à l’INJA...............................................................................................................6Le SIDVEM - Interview de Marie-Annick Socié, coordinatrice............................................8Visite guidée à la Cité de la Musique...................................................................................13Toujours à propos de musique..............................................................................................14

Vie de l’Association....................................................................................................15Ainsi va la vie ... de l’Association........................................................................................15Assemblée Générale, côté détente le 24 juin........................................................................15Tombola................................................................................................................................15La Fondation CARI aide le GIAA........................................................................................16Compte rendu de la C.T.P.....................................................................................................16

Nouvelles des Délégations........................................................................................20Le GIAA prend des vacances...............................................................................................20

Les autres Associations.............................................................................................20CNPSAA...............................................................................................................................20

Courrier......................................................................................................................21Témoignage...............................................................................................................22

Une promenade sur le littoral à marée basse........................................................................22Loisirs et Culture........................................................................................................24

La collection « Sensitinéraires » s’enrichit...........................................................................24Exposition «Trésor des Chartes des rois de France»............................................................24Promenades dans les Jardins de Paris...................................................................................24Parcours tactiles, gustatifs et historiques sur le thème de l'eau.............................................24

Bon à savoir...............................................................................................................26Découverte de l’informatique avec JAWS...........................................................................26Les journées du GPEAA.......................................................................................................26

Nouveautés Librairie..................................................................................................27Catalogue cassettes...............................................................................................................27Catalogue des nouveautés Daisy...........................................................................................27

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ÉditorialLe GIAA se renouvelle et s’étoffe :Toute l’équipe du GIAA a commencé l’année 2007 sur les chapeaux de roues avec une activité toujours très soutenue bien que contrastée. En effet, la demande pour nos nouveaux services tels que les magazines enregistrés au format Daisy ne cesse de croître, ce qui est très motivant pour nous et ce qui nous prouve qu’ils répondent à un réel besoin. Il y a environ un an nous comptions 250 abonnés aux différents magazines Daisy et aujourd’hui nous en comptons plus de 500.A contrario, la disparition tragique d’Emmanuel d’Alançon a décapité notre service du Club Emploi et nous ne savons pas encore comment relancer ce service qui pourtant répondait à un besoin non moins réel.Un autre service qui a du mal à décoller et qui pourtant me semblait plein d’avenir c’est celui qui propose du soutien à l’utilisation d’internet et je veux en faire à nouveau la promotion. L’avez-vous déjà testé ? Rappelez vous nous en avons parlé dans un numéro précédent du QSLD. Si vous rencontrez des freins ou des difficultés pour utiliser internet, n’hésitez pas à envoyer un courriel à mailto:[email protected]. Un bénévole prendra ensuite contact avec vous, pour tâcher de répondre à vos questions, pour faire les recherches que vous ne parvenez pas à faire vous-même, pour vous indiquer les commandes que vous ne connaissez pas encore, bref pour vous accompagner, par téléphone, par courriel, ou sur rendez-vous sur place au GIAA.Mais au GIAA il n’y a pas que le siège national. On parle beaucoup des services nouveaux et pas assez de nos délégations régionales ou de nos services traditionnels qui ont aussi une activité soutenue. C’est d’ailleurs une de nos satisfactions de voir que les nouveaux services ne se développent pas au détriment des anciens. Je remercie tous ces bénévoles du GIAA qui à Paris ou en région font un travail formidable en tenant non seulement une bibliothèque mais tout un service de proximité qui rompt l’isolement de nombreux déficients visuels.

Une autre satisfaction vient de notre projet d’étoffer le GIAA avec un rapprochement entre notre association et l’UGAMPA. L’UGAMPA est l’association des artistes ou musiciens professionnels et déficients visuels. Rien n’est encore formel mais nous envisageons avec plaisir de rapprocher nos deux organisations et il est question de créer une nouvelle section thématique du GIAA qui accueillerait nos amis de l’UGAMPA, ce qui leur laisserait toute leur autonomie dans leurs actions au quotidien tout en ayant des synergies au niveau associatif et administratif. C’est dans cette perspective que ce numéro du QSLD donnera une large part à la musique.

Tous ces efforts s’inscrivent dans ceux du CNPSAA qui est la confédération des associations de déficients visuels dont le GIAA est membre. A notre grande satisfaction le CNPSAA lui aussi s’est aussi beaucoup renouvelé depuis quelques années en devenant un interlocuteur reconnu et dynamique des pouvoirs publics pour discuter la loi de février 2005 pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées comme la loi sur les droits d’auteurs qui comporte des dispositions spécifiques pour les associations comme le GIAA. Notre Groupement est fortement impliqué dans les travaux du CNPSAA et, dans la négociation de ces textes législatifs, qui globalement vont dans le bon sens, même s’il reste beaucoup à faire.

Enfin, le renouvellement du GIAA c'est aussi le passage de témoin au niveau de sa direction. J'ai annoncé au conseil d'administration, que pour le GIAA aussi bien que

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pour moi, je pensais qu'il était préférable que je prenne du recul et je ne serai donc pas candidat au secrétariat à l'issue de notre prochaine assemblée générale. Je me suis passionné pour le GIAA dans lequel depuis quatre ans je me suis investi à fond en consacrant beaucoup d'énergie et de temps. Je suis fier du chemin parcouru et aujourd'hui grâce à l'énergie de toute l'équipe et au dévouement quotidien de chacun, le GIAA roule bien et de façon beaucoup plus autonome. Je pense qu’il faut au GIAA varier les styles de management, d’impulsion et de pilotage. Je ne démissionne pas, je prends un peu de recul sur la gestion quotidienne humaine et administrative, et je compte bien rester à la disposition des futurs dirigeants. En bref, je pense qu’il faut savoir passer la main en confiance à une nouvelle équipe que, lorsque ce numéro sera publié, nous aurons proposée au conseil d’administration à l’issue de notre assemblée générale. Je vous donne donc rendez vous à cette assemblée qui aura lieu samedi 23 juin à Strasbourg et à laquelle j’espère que nous serons nombreux car ce sera l’occasion de reparler en détail de tout cela et de faire le point sur toutes les magnifiques réalisations du GIAA.

Je vous souhaite une excellente lecture de ce nouveau numéro de notre bulletin QSLD.

Sylvain Nivard - Secrétaire général

NDLR : Ce numéro du QSLD est particulièrement riche et volumineux. Le prochain numéro est prévu pour fin septembre.

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Dossier – Les aveugles et la musiqueC’est un sujet bien vaste que nous allons essayer de présenter aujourd’hui, principalement sous l’angle de l’enseignement et de la pratique par des professionnels ou des amateurs. Rien ne peut être traité de manière exhaustive ; nous avons surtout procédé par rencontres et interviews et il est vraisemblable que ce dossier aura une suite dans les prochains numéros.

L'UGAMPA au service des artistes(Article de Laurent Lejard, paru sur www.yanous.com en avril 2007)

Depuis près de 60 ans, les musiciens et auteurs aveugles disposent d'une association qui soutient leur travail. Découverte de cette organisation confrontée à l'évolution de la pratique artistique.

L'Union Générale des Auteurs et Musiciens Professionnels Aveugles regroupe des écrivains, des compositeurs, des musiciens, des comédiens, des enseignants dans des disciplines artistiques. L'essentiel de son action concerne la musique vivante. Elle édite tous les deux mois une revue diffusée en braille, ou en format électronique, destinée aux sociétaires, aux mélomanes. Les sociétaires sont investis dans l'activité artistique. L'UGAMPA en regroupe une centaine, ainsi qu'une vingtaine d'abonnés.

L'Union a été créée en 1948 par René de Buxeuil (de son vrai nom Jean-Baptiste Chevrier - 1881-1959), auteur de nombreuses mélodies dont la célèbre « Ame des roses » (…). Le pianiste Bernard Boulanger la préside depuis deux ans : "J'y suis entré il y a vingt-cinq ans. On avait alors un local qui a été vendu depuis (…). L'association a failli disparaître ; grâce à quelques volontaires, dont Agnès Robert, j'ai pu la relancer (…)".

Remise sur pied, l'UGAMPA a repris ses activités : actions de communication et d'entraide, édition d'une revue d'information qui diffuse également des contacts utiles pour réaliser des concerts, des récitals. Elle réalise des transcriptions en notation braille de partitions musicales. Bernard Boulanger précise : "On assure la promotion des membres qui se produisent en public, publient leurs oeuvres. On effectue un important travail de mise en relation et de négociation avec des organismes, pour monter des spectacles à moindres frais". (…)Bernard Boulanger paraît toutefois pessimiste pour l'avenir, déplorant une baisse assez nette de la pratique musicale chez les aveugles : "Les musiciens sont moins nombreux aujourd'hui, il y eut jusqu'à 300 membres à l'UGAMPA. (…) L'éducation donnée dans les écoles ne permet plus de faire émerger des talents. Il faudrait mixer, mais en donnant des outils aux aveugles afin qu'ils se perfectionnent auprès des voyants. Actuellement, quelques aveugles enseignent la musique à des élèves voyants, et s'expriment d'égal à égal". La plupart des musiciens aveugles sont également enseignants, les autres sont amateurs. L'un des grands noms, parmi les membres de l'UGAMPA, est Bernard d’Ascoli, pianiste, qui a maintes fois enregistré. "Bernard d'Ascoli, explique Bernard Boulanger, a été interprète durant quelques années, vivant de son travail. Maintenant il est revenu à l'enseignement. Il faut être mobile et performant, aller vite, ce qui est très dur pour un aveugle et nécessite de travailler davantage". En pratique, un musicien aveugle ne peut lire une partition et la jouer en même temps : impossible de déchiffrer "à vue", difficile de jouer en formation de chambre ou en orchestre. Un

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interprète aveugle doit jouer de mémoire, à l'exception des chanteurs lyriques qui, en dehors d'un spectacle mis en scène, peuvent lire leur partition braille : "Les interprètes voyants utilisent leur mémoire auditive, visuelle, tactile. Nous, il nous en manque une, et pour compenser, la mémoire du corps est essentielle, par exemple pour le piano. Et on ne dispose pas de l'exemple visuel des confrères pour apprendre, en étudiant leur gestuelle, la manière dont ils surmontent une difficulté. Il faut en être conscient pour rester à des gestes simples, tout en se formant avec les autres".

UGAMPA : 103 rue de Vaugirard - 75006 ParisTél : 01 41 44 30 65Site internet : www.ugampamusimuse.populus.orgMail : [email protected]

Rencontre avec Agnès Robert, chanteuse lyrique. Leçon d’énergie et d’optimismeAgnès Robert, mal voyante de naissance, issue d’une famille de musiciens, a effectué toutes ses études en milieu scolaire ordinaire, mais « au prix de traumatismes répétés, surtout en primaire, provenant des moqueries des élèves qui n’étaient pas remis en place par les maîtres. Aujourd’hui, un gros effort est fait au niveau de l’accompagnement des enfants handicapés, même si la formation des accompagnants laisse à désirer ; mais les enfants non handicapés doivent également être accompagnés dans leur rencontre avec la différence ; cela passe par l’explication, et par l’intégration de la loi et des règles de conduite. Lorsque le corps enseignant s’engage dans cette voie, ça marche très bien. »

La petite fille a été très tôt imprégnée de musique, d’autant plus que, confie-t-elle « j’écoutais aux portes lorsque mon père, éminent organiste, donnait des cours à la maison ». Elle a commencé le piano vers l’âge de 7 ans. Elle se souvient de son apprentissage : « Je disposais de partitions en noir et apprenais les phrases musicales par cœur chaque main séparément, puis je jouais mains ensemble. Cela représente un énorme travail mental, que les musiciens braillistes connaissent bien, mais les œuvres travaillées ainsi sont mémorisées à jamais. » En revanche, ce qu’elle n’arrivait pas à maîtriser à l’époque « c’est la sécurité du jeu : je n’étais jamais sûre de tomber sur la bonne touche, un jour oui, un jour non, donc une inquiétude permanente ».

Cette sécurité, Agnès l’a trouvée lorsqu’elle a découvert le chant alors qu’elle poursuivait ses études de musicologie à la Sorbonne : « Je faisais partie du chœur de la Sorbonne et je me suis aperçue que j’adorais chanter. Avec ma sœur, de préférence lorsque les parents n’étaient pas là, nous passions des heures à improviser ensemble, elle au piano, moi en chantant et cela nous remplissait de bonheur. » Un stage avec la Camerata de Boston, des rencontres avec des professeurs prestigieux (Régine Crespin, Gabriel Bacquier, Christa Ludwig) ont jalonné ses études musicales au Conservatoire National Supérieur de Paris et enrichi sa technique vocale. Son handicap visuel n’était plus un frein à son expression musicale, ni à l’exercice de son métier de professeur de chant, « malgré quelque discrimination de la part de certains de ses « collègues » car il ne faut pas croire que la musique adoucit les mœurs ». « Pour moi, dès lors qu’une personne a une bonne oreille musicale et quelque chose à dire sur le plan artistique, elle peut chanter, elle peut même avoir une belle voix. Je milite contre l’idée que la musique

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n’est faite que pour ceux qui ont un don ; j’ai administré la preuve qu’on peut beaucoup progresser, faire plaisir et se faire plaisir avec du travail et de la persévérance. Je suis moins un professeur qu’un guide qui aide de façon pragmatique à perfectionner la technique vocale. Le chant est une affaire de gestes et de sensations à optimiser en se conformant à la physiologie. La technique, ce sont des moyens minimum pour un résultat optimum. » Nous sommes bien loin de la gestion d’un handicap.

Agnès Robert trouve l’accomplissement de son art lorsqu’elle se produit sur scène, en récital ou en spectacle. « J’ai eu le bonheur de tenir un rôle dans un opéra à trois reprises. C’est possible pour un non voyant lorsqu’on a affaire à un metteur en scène compréhensif, et qu’on a le temps d’appréhender la salle. Cela se fait sans trac particulier. Au contraire, l’aspect « fosse aux lions » du spectacle, j’adore ça. Je ne suis jamais fatiguée de chanter en public. Je ressens toujours un contact très fort avec les spectateurs, je les emmène dans mon bateau pour parler à leur âme. C’est cela qui me fait courir. » Illustration le 9 novembre prochain, lors d’un récital que donnera Agnès à l’INJA, avec l’organiste Jean-Pierre Leguay, co-titulaire de l’orgue de Notre Dame de Paris. Au programme, entre autres, des lieder de Liszt. Nous aurons l’occasion d’en reparler mais on salive à l’avance !

Propos recueillis par Véronique Moutiez, bénévole.

Si vous voulez en savoir plus sur Agnès Robert : http://agnesrobert.mabulle.org/

La musique à l’INJA QSLD est allé voir François Malan, coordinateur de la musique à l’INJA (Institut National des Jeunes Aveugles). Son bureau est situé dans « le couloir des musiciens » qui résonne du travail des élèves. Professeur de piano, professeur de solfège, il dirige également la chorale de l’INJA.

François Malan était électricien et a perdu la vue accidentellement à l’âge de 23 ans. Il avait fait des études au conservatoire jusqu’à l’âge de 15 ans et était arrivé à un niveau moyen, nous dit-il. « Ayant perdu la vue, j’ai cherché une formation professionnelle et j’ai découvert la classe d’accord-facture de l’INJA ; je l’ai suivie, c’était pour moi l’occasion de retrouver le contact avec le clavier, j’ai ensuite suivi les cours du conservatoire ».

QSLD : Comment avez-vous fait pour vous adapter à la notation en braille, on dit que c’est tellement différent …François Malan : Vous savez quand on en perd la vue tout est tellement différent ! .Il faut repartir à zéro dans beaucoup de domaines. Le braille a été une véritable révélation et quand j’ai appris l’existence de la musicographie braille, connaissant déjà la musique en noir j’ai appris les signes et les combinaisons seul avec une méthode tellement j’étais captivé par le côté génial.

QSLD : Quelles sont les finalités de la musique à l’INJA ?F.M - Son but premier est d’épanouir les jeunes élèves qui nous sont confiés, la musique étant un art qui est tout particulièrement accessible aux déficients visuels, c’est une formation globale qui participe à l’éveil sensoriel. Ensuite cet enseignement est l’occasion d’acquérir une culture musicale, c’est l’occasion aussi de se socialiser plus facilement avec les autres, c’est enfin un outil qui permet de communiquer

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facilement avec les autres. Enfin pour certains plus avancés ou plus doués, la musique peut ouvrir des débouchés professionnels.

QSLD : Qu’en est-il de la formation d’accordeur ?F.M - C’est une formation qui est très active : il y actuellement 11 élèves en formation. Cela fonctionne bien puisqu’il y a toujours beaucoup de pianos en France et les accordeurs aveugles sont toujours très appréciés pour la qualité de leurs accords. Il s’agit d’une formation de 3 ans plus une 4ème année pour la pratique manuelle : le geste par rapport à la clé d’accord ; c’est-à-dire la coordination entre la main droite qui va tourner la clé d’accord et la main gauche qui va frapper les touches du piano sans parler de petites réparations.

QSLD : Qu’est-ce qui attend le jeune aveugle qui choisit de travailler dans la musique ?F.M - Le nombre d’élèves qui travaillent dans la musique avec des intentions professionnelles est très limité et vous voyez combien c’est déjà sélectif chez les voyants. La filière classique est de pouvoir intégrer le conservatoire. En effet à l’INJA nous cherchons d’abord à donner une formation initiale, ainsi nous formons les élèves au solfège dans des classe très spécifiques, il y a 4 niveaux et nous dissocions les non-voyants travaillant en braille, des malvoyants travaillant en noir agrandi. On comprend bien qu’il s’agit de 2 écoles tout à fait différentes avec la même finalité. Ainsi nous cherchons à donner une autonomie en matière de déchiffrage et de synthèse ; une fois cette autonomie acquise, les élèves peuvent facilement intégrer une classe de conservatoire.

QSLD : Et les débouchés ?F.M - Le conservatoire est donc une voie d’accès à la musique à la suite de laquelle on cherche à passer un diplôme d’état. Une autre filière appréciée c’est celle des facultés de musicologie qui mènent à la licence, au CAPES et pourquoi pas à l‘agrégation.

QSLD : Pouvez- vous nous parler du département musique de l’INJA.F.M - La section musicale est assez importante, il y a 13 professeurs de musique et 3 soutiens pédagogiques ; on compte quatre professeurs de piano, un de guitare, un de saxophone, un d’orgue, un de batterie (tous ces professeurs ont des classes de solfège), un professeur d’éducation musicale et enfin deux professeurs d’accord-facture . Il y a aussi un ensemble de jazz. Nous fonctionnons comme un conservatoire, à savoir un système de classe instrumentale avec des examens en fin d’année qui sont jugés par des jurys extérieurs.

QSLD : Quelle est la place de la musique dans l’emploi du temps des élèves ?F.M - L’INJA est un établissement scolaire qui conduit les élèves du CP jusqu’au bac et l’enseignement de la musique y est aménagé dans l’emploi du temps scolaire. Elle est obligatoire jusqu’à la classe de 5ème avec 3 heures de solfège, une heure et demi pour les plus petits et 2 heures de piano. A partir de la 4 ème les enfants peuvent continuer suivant 2 vitesses, soit dans les classes à destination musicale en horaire aménagé, soit en simple loisir. Après 2 ans de piano, l’élève peut laisser le piano pour un autre instrument ou cumuler piano et un autre instrument. Dans le second cycle, certains vont préparer l’option musique du bac, soit en option facultative, soit en option obligatoire beaucoup plus importante. D’autres qui aspirent à une profession musicale, prépareront le bac option musique intrument.

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QSLD : Vous avez parlé tout à l’heure de pédagogie musicale ?F.M - La classe de pédagogie musicale fonctionne sur deux ans, elle s’adresse à des pianistes qui ont déjà un bon niveau. Nous apprenons à ces élèves pianistes à donner des leçons à des jeunes enfants voyants ; ils apprennent le système de musique en noir. Cette formation est aussi sanctionnée par un diplôme.

QSLD : Q’en est-il de l’orgue ?F.M - On peut apprendre l’orgue à l’Institut. Il y a beaucoup moins d’organistes aveugles que par le passé, l’engouement est plus vif pour le piano, le saxophone, la guitare…Il est vrai qu’il faut avoir un bon niveau musical pour avoir accès à l’orgue.

QSLD : Je crois que l’INJA donne aussi aux élèves l’occasion de jouer en public ?F.M - Oui bien sûr. Nous organisons les « Chroniques musicales » le mardi, en temps scolaire, de 13h à 14h, qui s’adressent à un public fidélisé et qui permettent aux élèves de l’Institut de se produire régulièrement en public. C’est aussi pour les élèves l’occasion d’écouter la musique des autres. De même, les concerts des élèves sont des moments très forts, l’émulation n’enlève rien au trac mais l’objectif du « spectacle » crée des liens aussi bien entre les élèves, qu’entre élèves et professeurs.

QSLD : Pour finir puis-je vous demander quels sont vos plaisirs et vos déplaisirs ?F.M - Des agacements et des contrariétés, il y en a dans toute entreprise, il faut passer dessus. C’est à mettre au second plan, mais mon plaisir, bien sûr, c’est la pratique de l’instrument. J’essaie de toujours dégager un peu de temps pour travailler le piano, on ne peut bien enseigner que ce que l’on aime. Nous sommes ici une équipe de jeunes professeurs, tous accrochés au principe de se produire en public, c’est une source de motivation. Il est vrai que cet enseignement est exigeant ; on s’accroche avec certains élèves qui n’ont pas envie de faire de musique mais ils sentent que cela les grandit. Il est vrai qu’ils ont une chance énorme de bénéficier de cet enseignement musical qu’ils ne trouveront dans aucun établissement ordinaire et quand ils réussissent à jouer un morceau pour un examen ou une audition, c’est une satisfaction autant pour l’élève que pour le professeur.

QSLD : Avez-vous des contacts avec des établissements de l’enseignement ordinaire ?F.M – Oui, nous avons souvent des visites de classes de voyants et c’est un plaisir pour nos élèves de se mettre au piano. A l’heure de l’intégration il devient très intéressant d’avoir des échanges.

QSLD : Le mot de la fin ?F.M – Je forme à la musique des enfants déficients visuels : c’est une grosse charge, mais surtout une grande chance.

Propos recueillis par Marie de Saint-Blanquat

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Le SIDVEM - Interview de Marie-Annick Socié, coordinatriceGIAA : Pouvez- vous nous présenter votre association ?

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Marie-Annick Socié : Le SIDVEM (Service d’Aide à l’Intégration des personnes Déficientes Visuelles dans les lieux d’Enseignement de la Musique) a ouvert en mars 2005. A l’origine, c’était un partenariat entre l’IDES (Institution D’Education Sensorielle) et une association qui s’appelle MESH (Musique et Eveil culturel pour les personnes en Situation de Handicap). Compte tenu du développement du service et de l’augmentation des demandes, nous avons décidé de créer notre propre association ; nous sommes donc spécialistes de la déficience visuelle, indépendants depuis décembre 2006,

GIAA : Que fait le SIDVEM précisément ?M.A.S : L’idée c’est de permettre à toute personne déficiente visuelle, adulte et enfant, de s’inscrire dans les lieux d’enseignement de la musique de son choix, le plus proche de son domicile et qui correspond le mieux à son projet. Donc pour un enfant, c’est souvent lui permettre, en fonction de son projet, d’aller dans l’école de musique, le conservatoire ou la MJC de son quartier avec ses copains. Voilà, c’est ça l’idée !Une fois l’inscription réalisée, nous apportons toute l’aide technique, c'est-à-dire l’apprentissage de la musique en braille, des transcriptions, des agrandissements. Mais également, nous prodiguons des conseils de pédagogie adaptée pour mémoriser, déchiffrer. Nous intervenons également auprès des professeurs pour les guider un peu, leur expliquer comment va travailler un enfant malvoyant, quelles techniques vont lui être utiles, quelle peut être sa démarche pédagogique.

GIAA : Qu’est ce qui vous a donné envie de créer cette association ?M.A.S : J’ai commencé à enseigner dans des institutions spécialisées et j’ai fait beaucoup de stages à l’INJA. J’ai eu la chance de travailler dans ces institutions à un moment où tous les professeurs étaient non voyants. J'ai énormément partagé avec eux et ils m’ont beaucoup appris. Lorsque il y a eu la loi sur l’intégration des handicapés en milieu scolaire ordinaire, je me suis posé la question de savoir si tous ces enfants pratiquaient la musique ou pas. Je me suis rendu compte que soit ils pratiquaient la musique et les parents me demandaient « Qui peut leur apprendre la musique en braille ? », soit ils connaissaient un peu la musique en braille mais personne ne pouvait les aider à déchiffrer quand ils se heurtaient à un signe qu’ils ne connaissaient pas. Où alors les conservatoires me disaient « on l’a accepté mais on y arrive pas car il n’y a personne pour leur apprendre la musique en braille ». Rien n’était construit. A l’origine l’association a été créée pour permettre aux enfants en intégration scolaire d’apprendre et de pratiquer la musique comme les autres. Nous avons également des demandes d’adultes, des jeunes scolarisés dans des institutions spécialisées et dont les parents ont décidé de les intégrer dans les institutions scolaires. Donc on suit à la fois des jeunes qui sont à l’INJA, à l’IDES, à l’IM PRO de Chilly Mazarin, ou qui sont en intégration dans les conservatoires.

GIAA : L’association est ouverte aux jeunes et aux adultes ?M.A.S : Oui, nous suivons de plus en plus d’adultes, qui sont soit en formation professionnelle, soit dans des écoles de type American School ou dans des écoles plus ou moins professionnelles. Il y a aussi des adultes qui veulent comme dérivatif reprendre un instrument parce qu’ils en ont fait étant enfant. L’an prochain, nous réaliserons un partenariat avec l’orchestre et le chœur de Science-Po Paris pour les adultes et les jeunes adultes, qui leur permettra de s’intégrer soit dans l’orchestre soit dans le chœur.

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GIAA : Est-ce que vous avez des partenariats avec des écoles ? Ou bien n’importe quel déficient visuel peut s’inscrire dans l’école qu’il souhaite ? M.A.S : Non, des écoles à l’usage, se rendent compte qu’ils peuvent très bien accepter un enfant déficient visuel car avec le suivi du SIDVEM ça ne pose aucun problème, les enfants passent les examens comme les autres, et ils ont de bons résultats. C’est vrai qu’on a une sorte de partenariat quand le directeur nous dit « c’est super, on veut bien continuer, on veut bien en prendre d’autres ». A chaque fois on crée des nouveaux réseaux.Par contre, on a des partenariats avec les services d’aide à l’intégration scolaire. Ce sont des services qui existent dans chaque département et qui suivent les enfants qui en intégration scolaire. Ils suivent en moyenne 80 enfants ou jeunes. Quand ils voient qu’un enfant a envie de faire de la musique ou que la famille cherche une activité extra scolaire, ils les renvoient sur nous ou nous construisons le projet ensemble.

GIAA : Quand vous vous êtes séparé de votre association, nous supposons que vous avez rencontré quelques difficultés par rapport à la séparation, à votre indépendance ?M.A.S : On a fait le choix de demander simplement une adhésion annuelle aux parents, qui sera de 40 € à la rentrée. Ce qui n’est rien du tout par rapport au travail que l’on fait auprès des enfants. On estime que les parents payent le conservatoire comme les autres. Ils vont acheter les partitions en braille si elles existent, si elles n’existent pas, nous les transcrivons. Nous ne voulons pas que les parents supportent un coût supérieur aux autres à cause du suivi du SIDVEM. Pour nous, la plus grosse difficulté actuellement c’est de trouver des subventions.

GIAA : Est ce que votre association organise des évènements ?M.A.S : Oui, par exemple, nous avons participé à la journée de l’association sur le rétinoblastome à Clamart. On va avoir une intervention au conservatoire de Sarcelles pour la fête de la musique, ainsi qu’un concert à l’auditorium de Sainte Geneviève des Bois au profit du SIDVEM. On va faire un concert SIDVEM en regroupant des musiciens de l’association et des musiciens professionnels le 30 novembre prochain. Par contre, nous organisons des interventions ponctuelles dans différents conservatoires, participons à des concerts et des éditions avec quelques élèves du SIDVEM. C’est ce qui permet aussi aux élèves de se produire au milieu des autres. Cela permet aux plus jeunes de rencontrer des plus âgés dans un cursus plus élevé et d’échanger, de se rencontrer et de parler de leurs difficultés, du positif dans les conservatoires ; les parents peuvent également se voir et ces moments là sont très forts et très importants.

GIAA : Est-ce qu’il y a quelque chose que vous avez essayé et qui n’a pas marché ?M.A.S : Non, ça marche toujours et il faut que ça marche. On monte le projet avec les parents. Si un enfant veut intégrer tel conservatoire qui va avoir telle exigence et qu’on sent que cela ne va pas être possible pour différentes raisons, on va le dire aux parents et on va plutôt conseiller un autre lieu d‘enseignement de la musique pour l’enfant. Il y a des MJC, des centres d’animations ou des écoles de musique. Il ne faut surtout pas que ce soit un échec, il est important que la musique reste un plaisir et une source d’épanouissement pour la personne.

GIAA : Combien avez-vous de personnes actuellement dans votre association ?

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M.A.S : Actuellement nous suivons 19 personnes sur 5 départements différents, nous avons 32 contacts pour la rentrée, ce qui est énorme, sachant que les inscriptions s’étalent aussi sur septembre, octobre et novembre. Nous avons des professeurs, des aides, des gens compétents, ce n’est pas un souci, mais il faut arriver à financer ce service et dans l’état actuel des choses nous ne pourrons pas répondre à toutes les demandes sauf s’il nous arrive des financements d’ici octobre. Le service a commencé avec 5 élèves en mars 2005 et devrait tourner à plus de 30 l’année prochaine. On commence à être reconnu dans le milieu musical. Les Directeurs de conservatoire reconnaissent qu’avec ce service les élèves suivent un cursus identique aux autres.

GIAA : Pouvez-vous nous parler d’un de vos élèves qui vous a marqué ?M.A.S : Je vais parler de la première inscrite, une petite fille de huit ans, dont les parents n’ont pas dit qu’elle était déficiente visuelle car elle lisait encore en noir. Mais elle a perdu la vue très rapidement, elle ne se sentait pas bien dans son cours et elle ne voulait plus y aller et cela s’est soldé par un échec. Les parents m’ont contactée et je suis intervenue dans ce conservatoire, j’ai rencontré le professeur, j’ai mis en place pour cette enfant une lecture en noir agrandi tout en commençant à lui apprendre le braille. J’expliquais au professeur comment travailler avec elle, elle a réintégré le cours du conservatoire. Petit à petit, elle s’est rendue compte qu’elle lisait plus vite en braille qu’en noir, elle a suivi son année, elle a passé les examens comme les autres, en braille, elle a été reçue dans les premières. Je la suis depuis cinq ans, elle est toujours au conservatoire, elle va passer en second cycle de formation musicale donc ça marche bien, elle suit un cursus tout à fait identique aux autres. Elle a passé le piano avec mention très bien, là je transcris ses épreuves, je pense qu’elle aura de très bon résultats. S’il y a eu une réticence au départ par rapport à cette élève, maintenant il suffit de mettre sur l’inscription « suivi SIDVEM », on sait ce que c’est et l’inscription passe sans problème. Pour nous, ce qui est important c’est de travailler avec la personne dans sa globalité. Nous cherchons à savoir comment se passe le travail scolaire et nous construisons le projet tant sur le plan musical, que sur le plan personnel.

GIAA : Y a-t-il un message particulier que vous voulez faire passer par le biais de notre association ?M.A.S : Se faire connaître, dire que c’est absolument possible, qu’il faut venir quand on fait des manifestations parce que je pense qu’à travers de ce qu’ils donnent en tant que musiciens, on sent qu’il y a un véritable bonheur et un plaisir de faire de la musique avec les autres ; c’est un véritable partage et c’est important.

GIAA : Nous vous remercions beaucoup d’avoir répondu à nos questions et de nous avoir accordé un peu de votre temps

Propos recueillis par Camélia et Mélanie, stagiaires au GIAA.

Pour plus de renseignement, contacter Marie-Annick Socié, à l’IDES, 88 avenue Denfert Rochereau 75 014 ParisTél : 06 07 77 19 88E-Mail : mailto:[email protected] internet : www.faf.asso.fr/sidvem.htm

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La Musique en Braille : Quelques éléments pour comprendre la transcriptionPresque en même temps que l’écriture littéraire, la musicographie en relief voit le jour au XIX° siècle. Louis Braille, musicien lui-même, n’eut de cesse de perfectionner son invention pour représenter la musique dans toute sa complexité.La musicographie Braille ne ressemble en rien à la musicographie en “noir”. La lecture de la musique en “noir” est relativement claire et logique : notes superposées, écriture proportionnelle à la durée de la note, répartition sur la portée du grave à l’aigu d’une manière visuelle... En Braille, rien de tout cela ! La note occupe la même place sur le papier, qu’elle s’appelle ronde, noire ou double-croche. Le musicien doit compter les temps pour repérer ce qui se joue ensemble. Il mémorise un fragment de main droite, puis de main gauche avant de jouer mains ensemble et cela d’un bout à l’autre de la partition.La musique, en Braille, s’écrit de manière linéaire :- la main droite et la main gauche ne sont pas superposées,- tous les signes de doigtés, nuances, altérations, accentuations.. sont intégrés dans le texte musical.Une note, en Braille, peut ainsi nécessiter jusqu’à une dizaine de caractères, dans un ordre bien défini: pédale appuyée, marque d’intensité, arpeggio, articulation, ornement mélodique, altération, clé d’octave, note elle-même, point d’augmentation, doigté, liaison, point d’orgue... ... tous ces signes étant écrits à la suite les uns des autres !La musicographie Braille est donc bien structurée mais elle n’est pas hiérarchisée, contrairement à la musique en “noir”. Lorsqu’un musicien voyant déchiffre une partition, il peut, dans une première lecture, faire abstraction des nuances, des doigtés, des articulations pour ne lire que les notes et le rythme et avoir ainsi une première idée, rapide, de la partition. En Braille, le musicien est obligé de tout lire puisque tout est linéaire. Sa “première” lecture sera moins rapide. Par contre, elle sera plus analytique et plus complète. En réalité, un musicien voyant travaille d’emblée sur l’ensemble d’une partition alors qu’un musicien aveugle l’appréhende fragment par fragment, mais, à l’usage, on constate que le temps d’apprentissage est sensiblement le même. La différence essentielle est l’impossibilité de déchiffrer “à vue” une partition en Braille.

Le Centre de Transcription Musicale Braille IndépendantLe C.T.M.B.I. est une association créée en 1989 sur l’initiative de quelques professeurs de musique aveugles et d’un transcripteur de musique en braille.La création du centre a été rendue possible grâce aux diverses subventions reçues: Ministère de la Culture, Fondation de France, Conseil Général d’Eure et Loire et Fondation pour la Réadaptation des déficients Visuels (qui a offert l’ordinateur). Le CNAM et l’informaticien Dominique Weygand ont mis au point le premier logiciel de transcription de la musique en braille. Le transcripteur Alain Monier a travaillé pour le centre de 1989 à 1994. Par son expérience et son dynamisme, il a su faire de l’association un outil de travail au service des professeurs de musique aveugles.Après le décès brutal d’Alain Monier en novembre 1994, une nouvelle transcriptrice, Marie-Andrée Courjault, a pris le relais, après un temps nécessaire de formation intensive. Toutefois, cette personne était déjà titulaire d’une licence de musicologie et possédait une bonne connaissance de l’écriture braille, ce qui lui a permis d’être

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opérationnelle dès le mois d’avril 1995. La relecture et la correction des partitions sont assurées par Marcel Courjault, professeur de musique non-voyant.Leur travail a pu se réaliser grâce à un éditeur informatique de texte en braille : ETEXTC, proposé par le CNEFEI (Centre National d’Etudes et de Formation pour l’Enfance Inadaptée)..Pour plus d'information sur le CTMBI, ou pour se procurer une partition en Braille, contacter Marie-Andrée et Marcel Courjault : 103 rue du Commandant Gaté - 44 600 Saint NazaireTél. et Fax : 02 40 53 54 31E-mail : [email protected]

Visite guidée à la Cité de la MusiqueAvec 80 visites de groupes de personnes handicapées (en particulier handicapées mentales) en moyenne chaque année, la Cité de la Musique se devait de se doter d’une organisation digne de ce nom pour assurer la qualité des visites et relancer en particulier les visites tactiles. Ç’est la mission de Caroline Jules, embauchée depuis 6 mois, secondée dans cette tâche par une équipe de 13 conférenciers. Ce jour-là, Caroline nous a reçues avec l’une de ces conférencières, Claire Paolacci.Outre une présentation générale du bâtiment, le temps fort d’une visite tactile se situe dans le Musée. Pour pallier le fait que la plupart des instruments exposés dans les vitrines ne peuvent pas être manipulés, de nombreux accessoires sont mis à la disposition des visiteurs et peuvent être touchés. De plus, il y a toujours un musicien présent lors de ces visites qui joue d’un instrument, qui peut en parler et le faire toucher.La visite se poursuit par un atelier pédagogique dans une salle dédiée, qui propose de découvrir toutes sortes d’instruments de musique, des plus courants (flûte, violons…) aux plus exotiques venant de toutes les parties du monde (sanza). On peut toucher les matières, les bois, construire un instrument, en démonter un autre, les enfants adorent…

Réaménagements ou manifestations, les projets ne manquent pas à la Cité de la Musique et Caroline Jules y est désormais systématiquement associée de façon à ce que l’accessibilité soit prise en compte le plus en amont possible. Ç’est le cas par exemple d’une exposition consacrée à l’influence de l’œuvre de Richard Wagner dans les beaux-arts aux XIX° et XX° siècles qui se déroulera à partir du 25 octobre prochain. Cette exposition sera complètement accessible aux personnes handicapées, en particulier les non voyants. En avant-première, j’ai pu découvrir plusieurs planches en relief qui présentent certains des tableaux exposés et seront proposées en audio description. A l’aide de ces planches et des extraits musicaux diffusés, le visiteur découvrira l’exposition pas à pas, en individuel ou en groupe.

Merci à Caroline et Claire pour cet avant-goût d’une manifestation à ne pas manquer.

Marie de Saint-Blanquat

Pour en savoir plus sur le handicap à la Cité de la musique :http://www.cite-musique.fr/francais/espaces_dedies/public_handicape/index.htmTél. 01 44 84 46 13

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Toujours à propos de musique Le GIAA enregistre le mensuel « Le Monde de la musique » au format Daisy. Abonnement annuel de 70 euros (au prorata des trimestres à venir).

Concert organisé par l’UGAMPA en partenariat avec le GIAA, Vendredi 9 novembre 2007 à l'INJA – Paris avec Jean-Pierre LEGUAY, co-titulaire de l'orgue de Notre-Dame de Paris, et d'autres adhérents de l’association.

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Vie de l’Association

Ainsi va la vie ... de l’AssociationAinsi donc Sylvain Nivard quitte le Secrétariat général du GIAA : il nous avait annoncé son intention il y un an, nous devrions donc avoir eu le temps de nous y faire. Je voudrais ici remercier Sylvain pour son engagement opiniâtre, son amitié si fidèle et sa merveilleuse et redoutable efficacité… Par ailleurs, grâce à lui, IBM a doté le GIAA de nombreux équipements modernes (ordinateurs, scanners…). Sylvain n’a pas hésité à consacrer souvent plus de 20 heures par semaine au GIAA, mettant à contribution ses réseaux amicaux, familiaux ou professionnels. Pour cela et tout le reste, merci Sylvain.Un successeur sera nommé au Conseil suivant l’Assemblée générale qui accompagnera le GIAA dans ses nouvelles aventures.

Marie de Saint-Blanquat

Assemblée Générale, côté détente le 24 juinAprès une visite des locaux du GIAA Alsace, nous prendrons le petit train touristique qui nous conduira à travers le vieux Strasbourg ; le circuit est commenté, il y a même une petite halte à la terrasse panoramique construite par Vauban. La visite dure environ une heure. Ensuite nous irons déguster un repas alsacien.

Michel Hagenbach, Président de la délégation Alsace

TombolaLa tombola a été tirée le 15 juin. Vous trouverez ci-dessous les 30 premiers lots. Les lots sont directement envoyés aux gagnants mais les résultats complets peuvent être communiqués sur demande.1316 Bouton de manchettes Cartier1906 6 tasses à café + 6 soucoupes + cafetière Haviland1476 Restaurant Guy Savoy pour 2 personnes 215 1 saladier + 8 assiettes de présentation Haviland1506 1 saladier + 6 bols Haviland2038 1 plat à tarte + 6 assiettes à dessert Haviland1076 1 plat à tarte + 6 assiettes à dessert Haviland1361 1 plat à tarte + 6 assiettes à dessert Haviland1196 1 foulard Cartier1709 3 légumiers Haviland245 Chat Emaux de Longwy1396 Une paire de skis2325 Porte-Cartes Cartier227 2 petits plats + 1 saucière Haviland771 8 coupelles Haviland1646 Forfait découverte Thalasso Thermes du Mont-Dore450 1 nuit en chambre de luxe Thermes du Mont-Dore811 1 assiette deprésentation Manufacture de Sèvres1554 4 tasses + 4 soucoupes Haviland717 4 tasses + 4 soucoupes Haviland

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2472 Chaïne HiFi934 1 rainureuse1137 Restaurant Ambassadeurs d’Auvergne pour 2 personnes 1213 Clé USB MP32210 Clé USB MP3594 Clé USB MP32155 Clé USB MP31925 Clé USB MP3749 Clé USB MP31683 Bouteille de Champagne

La Fondation CARI aide le GIAACARI est une entreprise nationale de Construction et de Services, indépendante et investie dans une démarche de responsabilité sociale. Elle mène depuis plusieurs années des actions d'intérêt général. Elle a créée sa Fondation d'entreprise en 2005 pour prolonger la solidarité historique qui s'exerce au quotidien sur les chantiers. CARI a souhaité donner à ses collaboratrices et collaborateurs la possibilité de réaliser leur engagement citoyen directement au sein de l'entreprise. C'est ainsi l'occasion de soutenir tous les projets concernant la Solidarité, la Nature et la Culture dans le monde de la Construction.

En novembre 2006, le GIAA sensible aux valeurs défendues par la Fondation CARI et à ses axes de mécénat s’est naturellement tourné vers elle. La Fondation CARI par l’intermédiaire de son Secrétaire général M Robin Sappe a répondu présent à notre appel et accepté de soutenir notre action auprès des déficients visuels. Je veux saluer ici l’efficacité et l’action menée par M. Sappe ainsi que le dévouement et l’écoute dont a fait preuve M Michel Lonzième notre parrain de projet désigné par CARI tout au long du projet.

Leur soutien financier s’est porté sur deux projets qui nous tenaient à cœur : la rénovation de la salle d’accueil et la réfection d’un local destiné à accueillir le transfert des bandes numériques au format Daisy.Depuis fin avril, nous sommes heureux d’accueillir nos visiteurs et nos bénévoles dans des locaux neufs et chaleureux, conformes à l’image dynamique que nous souhaitons transmettre du GIAA. Par ailleurs, comme vous le savez peut-être, cette salle sert également de salle de réunion, de rendez-vous, etc. c’est pourquoi nous sommes fiers de pouvoir offrir à nos salariés et bénévoles des conditions de travail à la hauteur de leur dévouement.

Enfin le GIAA a la volonté de migrer sur CD plusieurs milliers de ses ouvrages actuellement sur cassettes et bandes magnétiques ce qui nécessitait la réhabilitation d’une pièce afin d’y rendre possible l’installation du matériel nécessaire au transfert sur CD. Grâce à la Fondation CARI c’est désormais possible. Sera également installé dans cette pièce un atelier de synthèse vocale qui nous permettra d’étudier la possibilité de remplacer pour certains enregistrements la voix « humaine » par une voix synthétique.

Compte rendu de la C.T.PLa Commission des Techniques Professionnelles du GIAA s’est réunie le 5 mai 2007. L’ordre du jour comprenait tout d’abord une présentation du système de guidage ACTI-TAM, réalisée par Gérard Feitler, directeur technique de la société

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PHITECH, dont le siège social est à Nancy. ACTI-TAM consiste en un boîtier, utilisé par les personnes déficientes visuelles, qui permet d’obtenir des informations de guidage et autres renseignements. Ce petit boîtier communique par radio avec une ou des balises, installées dans le bâtiment équipé. Afin que l’information soit pertinente et corresponde à un lieu précis, la portée des balises est d’une dizaine, quinzaine de mètres. L’information est fournie de façon sonore et discrète, par le haut parleur du boîtier ou par une oreillette. Le boîtier présente 5 touches, 2 pour régler le volume, les trois autres permettant d’activer la sonorisation des feux tricolores, d’obtenir des informations sonores et indications de guidage dans le bâtiment où l’on se trouve et enfin d’appeler une aide humaine en cas de besoin. Le boîtier fonctionne avec un accumulateur et a une autonomie d’environ trois semaines à un mois. Il se recharge comme un téléphone portable et un signal sonore retentit lorsque la batterie est déchargée.

Une balise dans sa version la plus simple est vendue 800 euros, pour l’équipement d’un restaurant par exemple. Dans le cadre de balises mises en réseau, la balise elle-même coûte 500 euros et le logiciel qui gère les balises et les messages vaut 1200 euros. Un boîtier est vendu 70 euros.

ACTI-TAM a été installé et donne satisfaction aux utilisateurs à Nancy dans les 50 arrêts de tramway, la gare SNCF, les 900 arrêts de bus, la préfecture, la mairie, le conseil général, l'université, le magasin Le Printemps, la FNAC, le parc de Nancy et des restaurants. ACTI-TAM constitue une technologie moins complexe et moins coûteuse qu’un GPS. ACTI-TAM s’adapte à tous les lieux publics et est simple d’utilisation, autant pour les déficients visuels que les responsables des bâtiments équipés. Chacun d’entre nous peut faire connaître ce système dans sa ville, les établissements que nous fréquentons, pour l’aider à s’implanter.Pour tout renseignement : PHITECH, 6 Allée Pelletier Doisy - 54603 Villers-les-Nancy CedexTél. : 03 83 40 67 04, Fax : 03 83 40 78 11E-mail : [email protected]

Le deuxième thème abordé durant notre réunion est la nécessité de l’information des élèves des grandes écoles sur le handicap. Ces derniers auront dans leur vie professionnelle des responsabilités importantes dans les domaines économique et de l’emploi.A l’ESSEC s’est tenue récemment une semaine de sensibilisation sur tous les handicaps. Une exposition de peintures réalisées par des autistes a été organisée, un repas dans le noir, une démonstration d’Handisport, des ateliers sur la langue des signes et le Braille, ainsi que d’autres manifestations. Deux tables rondes sur « Le handicap à l’ESSEC et le handicap après l’ESSEC » ont eu lieu mais ont malheureusement attiré peu de participants. Des propositions destinées à être mises en œuvre par l’ESSEC ont été formulées, parmi lesquelles la création dans les cours de ressources humaines d’une séance portant sur la diversité et l’intégration. L’importance et l’intérêt des formations sensibilisant au handicap sont soulignés, le GIAA peut jouer un rôle décisif dans ce domaine.

La Commission des Techniques Professionnelles a ensuite traité de questions et informations diverses. Les mauvaises conditions de vote d’une aveugle ont été relatées. Alors qu’elle le lui avait demandé, le président du bureau de vote a refusé de classer les bulletins dans

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l’ordre alphabétique, au motif que ce serait l’influencer. Il les lui a remis dans l’ordre de leur présentation sur les panneaux d’affichage, qu’elle ne pouvait connaître du fait de sa cécité.

Nous avons ensuite abordé les conditions d’accessibilité de la documentation informatique et les adaptations aux handicapés du musée des arts primitifs du Quai Branly. Pour toute réservation ou renseignement relatif à une visite dans ce musée, appeler le numéro suivant : 01 56 71 71 80.

Du 4 au 7 janvier 2009 le congrès du bicentenaire de la naissance de Louis Braille donnera lieu à de nombreux événements à Paris et Coupvray.

Dans le domaine technologique, des guides d’utilisation des mobiles NOKIA sont proposés par Handicapzéro. Tél. : 0800 39 39 51. Site : www.handicapzero.org

Jaws 7, dont l’autorisation d’utilisation est à présent sur clé USB, vient de sortir mais, attention, n’est pas compatible avec Windows Vista. Supernova allie grossissement d’écran et synthèse vocale et est apprécié par des utilisateurs déficients visuels. Ce logiciel est disponible sur une clé USB, ce qui permet une mobilité d’installation.

Vocale Presse propose actuellement l’accès par Internet aux journaux suivants : Ouest France, La Dépêche du Midi, Le Parisien, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, L’Est Républicain, Le Figaro, Libération et L’Express.

Le guide des aides techniques pour malvoyants et aveugles, de Quentin Valesca, préface de Jacqueline de Romilly de l’Académie française, Editions Néret, vise à recenser les outils de compensation du handicap visuel. Il est disponible en Braille et en caractères agrandis. Toutefois une forte réserve est émise sur cet ouvrage, des premiers lecteurs le jugeant très incomplet.

Le nouveau site web du G.I.A.A. est ouvert à tous à l’adresse : www.giaa.orgLa présentation de toutes les sections et délégations y est réalisée, ainsi que beaucoup d’autres informations.

CECIAA vend MOBILSPEAK POCKET, qui est une synthèse vocale de téléphone portable, compatible avec des plages Braille comme Easy 12 et Easy 40. Prix : 475 euros.

Des difficultés dans la mise en application de la loi du 11 février 2005 sont mentionnées, tels que les nombreux dysfonctionnements des Maisons Départementales des Personnes Handicapées, et le retard de mise en place des commissions. Un autre grave problème réside dans l’organisation par région du fonds d’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique et les crédits lui ayant été affectés, mais restés pour l’instant inutilisés.

La Cité des Sciences et de l’Industrie de La Villette propose actuellement des expositions, portant l’une sur les orchidées, l’autre sur le développement durable sous le nom « Changer d’Air », ouverte jusqu’au 12 août, ou encore les nano-technologies avec de préférence une présentation par un attaché technique et scientifique, ainsi que l’étude de l’astronomie « Seul dans l’univers ». Un CD sonore

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est proposé et envoyé par la poste aux abonnés, gratuitement par la Cité des Sciences ; il présente les dossiers de presse relatifs aux expositions temporaires.

La prochaine réunion est fixée au 29 septembre 2007 à 14h au siège du GIAA. Son ordre du jour sera le suivant :1) Témoignage d’une non-voyante sur sa profession d’avocate.2) La documentation informatique et son utilisation.3) La réadaptation à la mal voyance. 4) Questions et informations diverses.

Laetitia Pégaz-Fiornet

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Nouvelles des Délégations

Le GIAA prend des vacancesBordeaux sera fermé du 2 au 29 aoûtToulon sera fermé du 3 au 27 aoûtA Paris, l’activité des services sera ralentie, mais il n’y a pas de fermeture.

Les autres AssociationsCNPSAALa prochaine Assemblée Générale Ordinaire du CNPSAA aura lieu le vendredi 22 juin prochain de 9h à 12h à la Fédération des Aveugles et Handicapés Visuels de France, 58 avenue Bosquet – 75007 PARIS.Les délégués des associations membres y participeront avec voix délibératives, mais les sympathisants et bienfaiteurs du CNPSAA sont également cordialement invités à y assister avec voix consultatives. L’ordre du jour comprendra la présentation des traditionnels rapports « moral et financier » et des projets pour l’année à venir.

M. Edouard Balladur a remis les insignes de Chevalier de l’Ordre National du Mérite M. Paul Courtois, Président de l’Association des Auxiliaires des Aveugles. Tout au long de sa vie, M. Courtois a consacré beaucoup de temps et d’énergie pour aider les personnes en difficulté, il le fait aujourd’hui au sein d’une association membre du CNPSAA. Nous lui adressons nos très chaleureuses félicitations.

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Courrier« Bonjour,Je vous écris pour vous annoncer ma réussite au concours d'agrégation. Je viens de connaître mes résultats hier soir. Bien sûr, cela n'a pas été facile, je vous raconterai tout en détail quand je viendrai à Paris. Mais je tiens à vous remercier vivement pour tous les efforts que vous avez fournis afin que je puisse avoir les enregistrements des oeuvres au programme à temps et pour toutes vos suggestions et conseils qui m'ont aidée dans mes préparations et ma réussite. J'aimerais également exprimer ma gratitude à Camille Rodriguez et bien entendu aux nombreux lecteurs et lectrices qui ont fait un travail de longue haleine et que je n'aurai malheureusement pas la chance de connaître.Je vous le dis en toute sincérité, votre association a contribué grandement à ma réussite, autrement, je ne sais comment je m'en serais sortie avec un si long programme ! Mille merci !Mes amitiés »

Fatem-Zohra Taifor

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Témoignage

Une promenade sur le littoral à marée basseQSLD - Nous vous proposons ce matin un bol d’air marin avec Annick Noël, présidente du CREPAN, Comité Régional pour l’Environnement et la Protection de la Nature. Que diriez-vous d’explorer, en non voyant, le littoral à marée basse ?

Annick Noël - Un milieu exceptionnel, en effet, l’estran, cette zone qui est découverte à chaque marée basse, est un espace tout à fait particulier qui mérite d'être connu. On y rencontre ce que la mer a déposé en se retirant ainsi que des animaux marins qui n'ont pas suivi le reflux et s'installent provisoirement jusqu'au retour de la mer. De plus ce sont de grands espaces sauvages qui permettent un rapport avec la nature qu'on n'a pas ailleurs. Ces grands espaces peuvent faire peur a priori, il faut apprendre à les connaître.

QSLD - Avez-vous quelques conseils pour découvrir ce littoral à marée basse ?

A. N - Comme on le ferait en ville, il faut apprendre un itinéraire en prenant bien ses repères. Le choix du site est important, on voit plus de choses lorsque des rochers sont au large, les plages sableuses sont plus monotones. Cela ne veut pas dire qu'on ira sur les rochers mais des algues sont arrachées et forment les laisses de mer sur le haut des plages, faciles à explorer. Il faut ensuite faire un ou plusieurs parcours avec un guide qui explique ce qu'on peut ramasser, qui fait toucher, sentir et raconte toute cette vie marine. Il faut aussi être attentif au contact avec le sable ou plutôt les différentes bandes, du sable sec du haut de plage au sable humide plus ou moins mou...jusqu'à l'eau.Percevoir aussi les bruits de ce milieu , les cris d'oiseaux, les vagues. L'odeur forte qui se dégage des algues fait aussi partie de cette ambiance particulière.

QSLD - Y a-t-il des dangers ?

A. N - S'il y a des zones présentant un certain danger il faut les repérer, comme des chenaux profonds, ou des zones de sable mouvants. Le guide est attentif, vous aussi, tout va bien.

QSLD - Et pour ceux qui passent leurs vacances au bord de la mer et qui auraient envie de revenir en solitaire ?

A. N - D'autant qu'il y a des chances pour que votre curiosité soit en éveil pour cette nature exceptionnelle

QSLD - …et que l’entourage ne soit pas forcément disponible, oui, il s’agit de l'autonomie du non-voyant

A. N - Ces grands espaces présentent des dangers qu'il faut connaître . Le plus grand c'est la remontée de la mer, il y a un risque de se faire encercler. Il faut donc toujours se promener à marée descendante, bien connaître l'horaire des marées du jour, surveiller l'heure et revenir sans risque sur le haut de la plage.L'orientation peut poser un problème. Le bruit de la mer permet de se diriger mais par temps calme elle est silencieuse. La direction du soleil? mais il ne brille pas

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toujours. Une boussole? Bref, mieux vaut avoir pris ses repères avant avec un guide et partir en terrain connu.

QSLD - Avez-vous d’autres mises en garde ?

A. N - Des objets coupants comme des bris de verre, des animaux à piquants, donc prévoir des chaussures fermées ou des bottes. Et pour ramasser des algues ou objets échoués, se méfier aussi de ce qui peut blesser, il faut explorer en douceur.Se munir d'un sac plastique pour récolter ce qui se trouve là permet de les identifier au retour en prenant son temps.Amis non ou mal voyants de la région, le CREPAN, le Conseil Régional et l’association Cecitix vous invitent à une telle sortie le samedi 30 juin ou le 1er

septembre à Luc sur Mer.

Propos recueillis par Caroline Beaujour, Association CecitixPour tout renseignement, Association Cecitix : Via Molvena 14111 LOUVIGNYTéléphone : 02 31 34 66 86 - mobile : 06.32.43.26.89Télécopie : 02 31 74 01 93Site internet : http://www.cecitix.fr/E-mail : [email protected]

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Loisirs et Culture

La collection « Sensitinéraires » s’enrichitLa collection « Sensitinéraires » propose aux personnes déficientes visuelles de découvrir les monuments les plus emblématiques du patrimoine à partir de supports tactiles et auditifs. Après « La Sainte-Chapelle », la collection accueille « Le Panthéon » et retrace l’étonnant destin d’un monument exceptionnel sous l’approche conjuguée de l’histoire et de l’histoire de l’art. Un spécialiste du XVIII ème

s’est associé à une auteure non voyante, doté d’une réelle expérience de la restitution des images en relief.

Collection « Sensitinéraires ». 30 €. 30 pages 27 x 27 dont 28 planches gaufrées et 2 pages imprimées en braille. 32 pages 23x26 en images contrastées. 40 pages 21x26 en quadrichromie. 1 CD audio. Sous reliure wiro.www.monuments-nationaux.fr

Exposition «Trésor des Chartes des rois de France»Du 4 avril au 1er juillet, cette exposition tactile organisée par le Ministère de la Communication et la Direction des Archives de France propose de découvrir la lettre et l’ouvrage de Saint Louis à Charles VII à l’aide de 4 grands livres de bois supportés par des lutrins ; on peut s’asseoir devant pour feuilleter ou lire du bout des doigts en relief et en braille.Visites avec ou sans conférencier.Hôtel de Soubise : 60 rue des Francs-Bourgeois 75003 ParisTél : 01 40 27 62 18

Promenades dans les Jardins de ParisDes visites guidées gratuites sont organisées à l’attention des personnes non-voyantes. Le programme en braille et en gros caractères est disponible au dans les mairies d’arrondissement et dans les associations de non-voyants. Il peut être également envoyé par le Parc Floral de Paris (Tél : 01 43 28 47 63). La présence d’un accompagnateur pour les non-voyants est indispensable.- Le parc de Bercy et son potager : dimanche 8 juillet à 15h.- Découverte du Bois de Vincennes ou « La nature à portée de mains » : samedi 22 septembre à 15h.- Le parc Georges Brassens : dimanche 23 septembre à 10h30.- Le square des Batignolles : dimanche 7 octobre à 15h .- La sculpture au Père-Lachaise : samedi 3 novembre à 15h.

Parcours tactiles, gustatifs et historiques sur le thème de l'eau Organisés par l’association « Percevoir », à travers le 16ème arrondissement les samedi après-midi à14h30 (durée d'environ deux heures).

Samedi 23 juin : « Villas et hameaux du 16ème arrondissement » Rendez-vous : Sortie du Métro Michel Ange Auteuil Auteuil a conservé plusieurs groupes de petites rues presque campagnardes, restes de lotissements d'habitations individuelles entourées de jardins qui connurent un grand succès dans les années 1830. La proximité de la Seine était l'un des atouts mis en avant pour leur promotion. Cette même époque est aussi l'apogée d'une vie

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fluviale urbaine. Promenade à travers quelques unes de ces petites rues et évocation la place du fleuve dans la vie des citadins - l'essor des bateaux de voyageurs, le canotage, les bains flottants.

Samedi 30 juin : « Des puits artésiens aux fontaines Wallace » Rendez-vous : devant la mairie du 16ème arrondissement, av. Henri Martin Le premier véritable puits artésien parisien fut réalisé à Grenelle entre 1833 et 1841. Le puits artésien de Passy (1855-1866) alimente aujourd'hui la fontaine Lamartine, l'une des trois fontaines parisiennes où l'on peut boire aujourd'hui cette eau parfaitement pure, prélevée dans la nappe profonde de l'Albien. Comment fut résolu le problème de l'eau potable à Paris au XIXème siècle et quelle eau boit-on aujourd'hui ? Ce sera le thème de la visite, avec une évocation des forages souvent spectaculaires, du destin des puits artésiens qui s'ensuivirent, puis la décision d'aller capter des sources lointaines bien au-delà de Paris.

Ces visites sont limitées à 20 personnes, il est nécessaire de s'inscrire en appelant le Pavillon de l'eau au 01.42.24.54.02 Association « Percevoir » : Tél. 0 950 61 77 05 ou [email protected]

Pour découvrir la Roseraie autrement...L’odorat, le toucher, l’ouïe...Mettez vos sens en éveil !L’Association Paul Guinot et le Conseil Général du Val de Marne vous invitent à une visite de la Roseraie accessible aux personnes déficientes visuelles ou sous bandeau pour les personnes désireuses de visiter le parc les yeux fermés.Dimanche 24 juin à 15h00Dimanche 15 septembre à 15h00

Renseignements : Association Paul Guinot, 24-26 Boulevard Chastenet de Géry - 94814 Villejuif CedexTel : 01.46.78.01.00.Site : www.guinot.asso.fr

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Bon à savoir

Découverte de l’informatique avec JAWSSur le site www.coursjaws.fr, Philippe Boulanger, non voyant, professeur à distance, propose la découverte de l’informatique à partir de l’éditeur vocale JAWS. 280 documents pédagogiques traitant de l’utilisation de l’outil informatique (Word 2002, Excel 2002, Outlook Express, Internet Explorer 6, etc…) sont à disposition librement sur ce site.E-mail : [email protected]

Les journées du GPEAALes 43èmes journées du GPEAA (Groupement des Professeurs et Educateurs d’Aveugles et d’Amblyopes) auront lieu les 17, 18 et 19 Octobre 2007 à l’INJA, sur le thème du Temps :- le 17/10 : Sens et conscience du temps- le 18/10 : Le temps vécu- le 19/10 : Avons-nous le temps ?Les inscriptions (110 € pour une journée, 260 € pour l’ensemble de la session) sont à régler auprès du trésorier : Boris Nonnenmacher, CREESDEV, 7 rue des Monts de Brégile - 25401 Besançon.

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Nouveautés Librairie

Catalogue cassettes

DroitDeboué. Introduction au droit pénal (polycopiés)Gazette du Palais. Jurisprudence du Conseil Constitutionnel. 2 mars 2007Journal officiel. Dispositions modifiant le code civil. Loi 2007-297 relative à la prévention de la délinquance (J.O. du 7 mars 2007). Loi 2007-287 relative au recrutement, à la formation et la responsabilité des magistrats (J.O. du 6 mars 2007)Renaud-Braminsky. Procédure pénale. La poursuite, l’enquête et l’instruction, le jugement, le mineur. Ed. Gualino 2000Revue juridique. Personnes et famille 2007. Ed. RJPF 2007-05-31

HistoireDecaux. La révolution de la Croix. Ed. Perrin 2007

ArtsCollectif. L’Histoire de l'Art pour les nuls. First EditionMac Neil. Hsing.J. Ed. Ip unique publications

RomanIssa. Et pourtant, et pourtant. Ed. Moundarres 2006Saint Bris. Marie, l’ange rebelle. Ed. Belfond 2007Taisen Deshimaru. Le bol et le bâton. 120 contes zen. Albin Michel 1986Wiazemsky. Jeune fille. Gallimard 2006

Catalogue des nouveautés Daisy

BiographieCanetti, Elias. La Langue sauvée. Albin MichelLassere, Madeleine. Louise, reine des Belges. Perrin

DroitCorpart, Isabelle. Les Droits de l'enfant. Actualités Sociales Hebdomadaires

EsotérismeGuenon, René. Autorité spirituelle et pouvoir temporel. Guy TrédanielWirth, Oswald. La Franc-maçonnerie rendue intelligible à ses adeptes. Editions Dervi

EssaisLeconte, Bernard. A la recherche du bon français. Lanore

HistoireBordonove, Georges. Les Rois qui ont fait la France - Jean II Le Bon - Les Valois. PygmalionCollectif. Miroir du Moyen-Age. Encyclopedia UniversalisCollectif. Rwanda, pour un dialogue des mémoires. Albin Michel

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Coppens, Yves. Le Singe, l'Afrique et l'homme. FayardFalcetta, Albert. Les Réfugiés du Nord-Est. Les dossiers d'AquitaineGobry, Yvan. Les Premiers rois de France. TallandierHulot, Frédéric. Le Maréchal Soult. PygmalionRouvillois, Frédéric. Histoire de la politesse. FlammarionToussaint-Samat, Maguelonne. Histoire Naturelle et Morale de la nourriture. Tome 1.Volkov, Solomon. Chostakovitch et Staline. Anatalia du rocher

JeunesseBlyton, Enid. Jojo Lapin, roi des malins. Hachette Jeunesse

Langue FrançaiseBracquart, Michel. Le Petit livre des grandes pensées. Ma EditionsDuneton, Claude. Au plaisir des mots. Denoel Folio

LittératureLa Fontaine, Jean De. Fables. Livre de pocheMolière. Les Précieuses Ridicules. Pockets Classics

Langues EtrangèresMerger-Leandri, Marie-France. Grammaire italienne. Bordas

Santé/MédecineCollectif. Energie Santé. Décembre 2006. SullyFrydman, René. Dieu, la médecine et l'embryon. Odile JacobPaget, Linda Lou. L’Orgasme sans tabou. Presses du Châtelet

PhilosophieEpictète. Entretiens 1, 2 , 3. Editions DurandJollien, Alexandre. Eloge de la faiblesse. Editions du cerf

PolicierHancock, Graham. Le Mystère de l'arche perdue. PygmalionLeon, Donna. Une Question d'honneur. Calmann LévyParot, Jean-François. L’Affaire Nicolas Le Floch. 10/18 Grands DétectivesSylvain, Dominique. Passage du désir. Viviane HamyWescott, Glenway. Le Faucon Pèlerin. Calmann Lévy

PsychologieAubert, Jean-Luc. Cet enfant qui n'écoute jamais. Albin-MichelBrenot, Philippe. Le Génie et la folie. Odile JacobJalenques, Etienne. La Thérapie du bonheur. MaraboutJung, Carl-Gustav. L’Analyse des rêves. Tome 1. Albin MichelLedogar, Denis. La Tendresse pour tout bagage. Presses de la RenaissanceMonbourquette, Jean. Aimer, perdre, grandir. Bayard Centurion

RécitAdrian, Luc. Compostelle, Carnet de route d'un pèlerin. Presses de la RenaissanceGabor, Aron. Le Cri de la Taïga. Editions du RocherGarcin, Jérôme. Théâtre intime. Gallimard

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Guibert, Hervé. A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie. FolioMontaud, Bernard. César l'éclaireur. DervyNaouri, Aldo. Adultères. Odile JacobRussier, Gabrielle. Lettres de prison. Seuil

Religion/SpiritualitéAulagnier, Paul. La Bataille de la messe. Editions de ParisBasset, Lytta. Sainte Colère. Labor et Fides BayardLabonte, Marie-Lise. De l'ange à l'archange. Le Dauphin Blanc

RomanAgus, Milena. Mal de pierres. Liana LeviBonnet, Georges. Un Bref moment de bonheur. FlammarionBenzoni, Juliette. Les Larmes de Marie-Antoinette. PlonBinchy, Maeve. Sur la route de Tara. Presses de la CitéCaffier, Michel. L’Héritage du mirabellier. Presses de la CitéCollin, Yvon. L’Ecorce amère De BoréeDorin, Françoise. Le Cœur à deux places. PlonDorner, Françoise. La Fille du rang derrière. Albin-MichelDugain, Marc. Une Exécution ordinaire. GallimardDupeyron, François. Le Grand soir. Actes SudFuentes, Carlos. Le Siège de l'aigle GallimardGallo, Max. L’Empire. Tome 2 - La possession. J'ai LuGontcharov, Ivan. Oblomov. L'Age d'HommeGreen, Julien. Les Pays lointains. Editions du SeuilHalter, Marek. Le Vent des Khazars LaffontHosseini, Khaled. Les Cerfs-volants de Kaboul. BelfondIshiguro, Kazuo. Auprès de moi toujours. Edtions des deux TerresKawabata, Yasunari. Le Grondement de la montagne. Albin MichelLittell, Jonathan. Les Bienveillantes. GallimardLoy, Rosetta. La Bicyclette. Liana LéviMankell, Henning. Le Fils du vent SeuilMuratet, Georges. A la poursuite du vent…Editions de la DiègeOlivera, Bernardo. Jusqu'où suivre ? Les martyrs de l'Atlas. CerfOates, Joyce-Carol. Reflets en eau trouble. ABELPasilinna, Arto. Prisonniers du paradis. Denoël FolioPears, AIain. Le Secret de la Vierge à l'enfant. BelfondPecqueur, Geneviève. La Belle Normande. La Pensée UniverselleQuillon, Annie. Une Petite note gasconne. AutoéditionVinatier, Jean. Monédières. Les MonédièresZevaco, Michel. Don Juan. Tomes 1 et 2. Alteredit

SciencesBroglie, Louis de. La Physique nouvelle et les quanta. FlammarionDurand, Georges. Pour comprendre le Calcul intégralGaston Doin et Cie

Société/SociologieAMIPH. Offre de Services CAP Emploi Meuse. Balle, Francis. Médias et sociétés. MontchrestienLevi-Strauss, Claude. Race et Histoire Race et Culture. Albin Michel

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Toussaint-Samat, Maguelonne. Histoire Naturelle et Morale de la Nourriture. Tome 2. Larousse

ThéâtreStanislavski, Constantin. La Formation de l'acteur. Petite bibliothèque Payot

Vie QuotidienneAnonyme. Cuisine saveur au micro-ondes. TupperwareBiodynamis. Le Compost. BiodynamiqueLieury, Alain. Mais où est donc ma mémoire ? Dunod

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