edition d’alger s’associe au printemps arabe · 2013-05-05 · un jour, un sondage p...

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LUNDI 6 MAI 2013 - 25 JOUMADAAL-THANI 1434 - N°6862 - PRIX 10 DA- FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL: 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Affectés par la vue du sein d'une jeune femme, ils se disent scandalisés, outrés, touchés dans leur dignité de musulmans ! Ils promettent la damnation à ces militantes qui, pour attirer l'attention sur la condition féminine dans nos pays, ont eu recours à des méthodes extrêmes visant à marquer les esprits... Ces mêmes personnes pieuses et vigilantes ne sont nullement affectées par les fetwas démentes autorisant le viol des filles de 14 ans dans les territoires occupés par les mercenaires terroristes en Syrie. Ils se taisent devant les appels des cheikhs schizophrènes et irresponsables qui demandent aux musulmanes de partir en Syrie pour y exercer le «djihad sexuel», autrement dit donner leurs corps aux djihadistes pour accéder au... paradis ! Non, quand ils entendent de telles monstruosités, ils ne sont pas choqués ! Seul le sein d'une Femen les offense ! Une image de féminité innocente et pacifique qui interpelle les hommes libres en leur posant simplement cette question : «Que vaut votre liberté quand la moitié du peuple est derrière les barreaux de l'obscurantisme ?» [email protected] «Je suis naturellement, objectivement, contre ces filles qui montrent leurs seins... déjà que Lekhmissi ne tient plus en place depuis la création de ce maudit médicament...» (Tata Aldjia) Le sein d'Eve... Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Médecins, corps communs et paramédicaux en grève L A SANTÉ P ARAL YSÉE AUJOURD’HUI DÉBUT DU VERSEMENT DE L A1 re TRANCHE A ADL (SOUSCRIPTEURS 2001-2002) Dans l’anarchie PAGE 5 PAGE 3 TEL-A VIV BOMBARDE L A SYRIE TEL-A VIV BOMBARDE L A SYRIE Israël s’associe au Printemps arabe Israël s’associe au Printemps arabe Objectifs premiers de coups d’État militaires discrets Document 2 e partie PAGE 3 PAGE 3 Photos : DR PAGE 8

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LUNDI 6 MAI 2013 - 25 JOUMADAAL-THANI 1434 - N° 6862 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Affectés par la vue du sein d'une jeunefemme, ils se disent scandalisés, outrés,touchés dans leur dignité de musulmans !Ils promettent la damnation à cesmilitantes qui, pour attirer l'attention sur lacondition féminine dans nos pays, ont eurecours à des méthodes extrêmes visant àmarquer les esprits...

Ces mêmes personnes pieuses etvigilantes ne sont nullement affectées parles fetwas démentes autorisant le viol desfilles de 14 ans dans les territoiresoccupés par les mercenaires terroristesen Syrie. Ils se taisent devant les appelsdes cheikhs schizophrènes etirresponsables qui demandent auxmusulmanes de partir en Syrie pour yexercer le «djihad sexuel», autrement dit

donner leurs corps aux djihadistes pouraccéder au... paradis !

Non, quand ils entendent de tellesmonstruosités, ils ne sont pas choqués !Seul le sein d'une Femen les offense ! Uneimage de féminité innocente et pacifique quiinterpelle les hommes libres en leur posantsimplement cette question : «Que vaut votreliberté quand la moitié du peuple estderrière les barreaux de l'obscurantisme ?»

[email protected]

«Je suis naturellement, objectivement,contre ces filles qui montrent leurs seins...déjà que Lekhmissi ne tient plus en placedepuis la création de ce mauditmédicament...»

(Tata Aldjia)

Le sein d'Eve...

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ond’

Alge

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SNII

II-0

074

Médecins, corps communset paramédicaux en grève

l LA SANTÉ PARALYSÉE AUJOURD’HUI

l DÉBUT DU VERSEMENT DE LA 1re TRANCHE AADL (SOUSCRIPTEURS 2001-2002)

Dans l’anarchiePAGE 5

PAGE 3

TEL-AVIV BOMBARDE LA SYRIETEL-AVIV BOMBARDE LA SYRIE

Israëls’associe

au Printempsarabe

Israëls’associe

au Printempsarabe

Objectifs premiersde coups d’Étatmilitaires discrets

Document 2e partie

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La Cnan se renforceLa Cnan Nord va acquérir des

navires pour renforcer sa flotte. Unappel d’offres vient d’être lancédans ce sens. Espérons que le ren-forcement des capacités de cetteentreprise nationale ne va pas finir

dans l’escarcelle d’une firme interna-tionale par une association plusque douteuse, comme ce fut lecas par le passé.

PPUn jour, un sondagePensez-vous

que nousallons passer

un été 2013sans délestaged’électricité ?

OUI NON Sans opinion

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGEPensez-vous que le club du MCAdoit être lui aussi, au-delà des

dirigeants, sanctionné ?OUI : 70,23 %NON : 26,22 %S. Opinion : 3,55 %

Le philosophe français Bernard Henri-Levy vient d’être condamné par la justice françaisepour diffamation à l’encontre de l’ancien directeur général du Monde diplomatique, Ber-

nard Cassen. En effet, BHL, dans son «Bloc-notes» que publie chaque semaine l’hebdoma-daire Le Point, accuse nommément Bernard Cassen de faire partie du site internet Ripostelaïque. Et il affirme : «Un quarteron d’ouvriers trotskistes rassemblés sous la ban-nière du site Internet Riposte laïque. Il faut le dire et le redire ! […], présenté commeun “arc républicain”, ou comme une alliance entre “républicains des deux rives”, cenouveau rapprochement rouge-brun qui voit les crânes rasés du bloc identitaire fri-coter, sur le dos des musulmans de France, avec tel ancien du Monde diplo, Ber-nard Cassen, est un crachat au visage [de la] République». Mais en fait, BHL aconfondu Bernard Cassen avec Pierre Cassen, fondateur du site Riposte laïque. Le23 avril dernier, la 17e chambre correctionnelle de Paris a reconnu BHL coupable.

BHL rattrapé par la justice… française

ERISCOOPERISCOOP

Lundi 6 mai 2013 - Page 2

[email protected]

Pas de labelLe miel issu des ruches des différentes

régions du pays, particulièrement appré-cié à l’étranger, ne dispose pourtant pas

d’un label propre. Les profession-nels expliquent cette situationpar le fait qu’il n’existe pas,actuellement, de laboratoire àmême de prendre en charge ceproduit et le valoriser par lebiais de la labellisation.

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Le Soird’Algérie Lundi 6 mai 2013 - PAGE3

Sofiane Aït Iflis - Alger(Le Soir) - Deal ou contingencefortuite ? Le régime vacillant deBachar Al Assad, en tout cas, n’apas hésité un seul instant à accu-ser Israël d’appuyer les rebelles,notamment le Front Al Nosra, quise revendique comme la branchesyrienne d’Al Qaïda.

L’accusation a même été for-malisée dans une lettre du minis-tère syrien des Affaires étran-gères adressée, hier dimanche,au Conseil de sécurité de l’ONU.Dans cette lettre, la diplomatiesyrienne affirme que «l’agressionconfirme l’appui militaire directd’Israël aux groupes terroristes etaux extrémistes religieux d’AlNosra, une des branches d’AlQaïda, après leur échec à contrô-ler le terrain».

Pour le ministère syrien desAffaires étrangères, il ne faitaucun doute, après cela,qu’«Israël est le bénéficiaire, lemoteur et parfois l’exécuteur desattentats terroristes qui ont lieu en

Syrie contre l’Etat et le peuple».La diplomatie syrienne a attestéaussi que les allégations israé-liennes relatives au transfertd’armes par la Syrie au Hizbollahlibanais sont infondées. Israël aentrepris depuis vendredi desraids aériens contre des cibles àDamas.

Les premières frappes ont viséun bâtiment au nord-est deDamas où, selon des sourcesisraéliennes, seraient stockéesdes armes destinées auHizbollah. Hier dimanche, de nou-veaux raids ont été opérés, aconfirmé le ministère syrien desAffaires étrangères. Ils ont ciblé,selon la même source, trois posi-tions militaires au nord-ouest dela capitale avec des missiles tiréspar des avions qui se trouvaientau-dessus d’Israël et du Liban-Sud. Ces raids, qui auraient éga-lement ciblé un centre derecherches scientifiques àJamraya, ont causé des morts etdes blessés et des destructions

graves dans les positions et dansles régions civiles ciblées, selontoujours la même source syrien-ne.

Le ministre de laCommunication syrien a, dansune conférence de presse, quali-fié la situation, après ces raids, de«dangereuse qui ouvre largement

la porte à toutes les possibilités(…) Parce qu’elle ne laisse aucundoute sur la réalité desconnexions qui existent entretoutes les composantes menantla guerre contre la Syrie», a-t-ilexpliqué. Avertissant que «le gou-vernement affirme l’importancepour son armée de poursuivre

son combat contre les outilsd’Israël à l’intérieur et c’est ledevoir du gouvernement de proté-ger la patrie, l’Etat et le peuplecontre toute agression intérieureou extérieure». l’Égypte et laLigue arabe ont condamné lesraids.

S. A. I.

En effectuant des attaques aériennes sur des cibles àDamas, Israël poursuit nécessairement, du moins commeobjectif collatéral, le renforcement des positions del’Armée libre syrienne (ALS) dans la guerre livrée au régi-me de Bachar Al Assad.

TEL-AVIV BOMBARDE LA SYRIE

Israël s’associe au Printemps arabe

Actualité

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Bachar El Assad accuse Israël d’appuyer les rebelles syriens.

AVEC LE SACRE DE ABDEREZZAK MOKRIQUI SUCCÈDE AINSI À SOLTANI

L’option radicale consacrée au MSPAvec le sacre de

Abderezzak Mokri, l’ex-député de M’sila, qui succè-de, ainsi, à AboudjerraSoltani, c’est la ligne oppo-sitionniste et radicale quisort vainqueur à l’issue ducongrès, le 5e de rang, duMSP, qui s’est achevé tarddans la nuit d’avant-hier.

Mohamed Kebci - Alger(Le Soir) - Un sacre arraché avecpanache avec pas moins de 177membres du nouveau Conseilconsultatif du mouvement qui luiont accordé leurs faveurs, contreseulement 65 de ses pairs pourson adversaire, l’ex-président del’instance consultative sortante,Abderrahmane Saïdi. Ce quiconfirme, on ne peut plus claire-ment, la volonté de la base dumouvement de faire table rased’avec l’option entriste et partici-pationniste qui a de tout tempscollé au MSP telle une secondenature.

Ce changement de cap qui acommencé, pour rappel, au toutdébut de l’année 2011, sous l’ins-tigation justement du courant àl’intérieur du parti mené par Mokri,par le retrait de l’alliance prési-dentielle puis du gouvernement, adonc été consacré comme feuillede route pour les cinq prochainesannées. Et il ne faut pas croireque ce fut une partie de plaisirtant les débats ont été âpres toutau long de ce congrès tant ils'agissait de se remettre en causeet d'étudier plus profondément lesavantages et les inconvénients dechaque option. Ceci, même si aubout, il a été relevé que le mouve-ment a eu à perdre, beaucoup àperdre en ayant été dans la péri-phérie du pouvoir, comme ont euà le défendre les partisans de l’ai-

le radicale. Et s’ils ont perdu leurbataille, les partisans de Saïdicomptent attendre leurs adver-saires au tournant, celui du bien-fondé de l’option radicale qu’ilsont, désormais, imprimée au mou-vement.

Une option que ses porteursescomptent exploiter à fond à l’oc-casion de la prochaine présiden-tielle à laquelle le mouvementprendra part avec son propre can-didat qui ne serait autre queBouguerra Soltani, devenucomme par enchantement simplemembre du Conseil consultatif. Leconcerné ne cache même pascette ambition de jouer ce rôle etd’incarner l’alternative au systèmeen tentant d’être le porte-étendardde la famille islamiste, lui qui affir-mait lundi dernier lors d’uneconférence de presse, «avoirencore un rôle politique à jouer etqu’il était prêt à enfiler à tout ins-tant son uniforme». Ce qui consti-tue un message à l’endroit du

pouvoir quant à l’obligation, cettefois-ci, d’avoir la caution islamistepour son candidat du consensus,le mouvement ayant joué à mer-veille ce rôle à trois reprises,1999, 2004 et 2009 quand il aapporté son soutien au candidatAbdelaziz Bouteflika.

A noter que le nouveau patrondu MSP aura comme vice-prési-dents, l’ancien ministre duCommerce Hachemi Djaaboub etl’actuel chef du groupe parlemen-taire de l’AAV (Alliance del’Algérie Verte), NaamaneLaouer).

Quant au Conseil consultatifdu mouvement dont 10 membresont été choisis par le président etses adjoints parmi les compé-tences du parti, il sera présidé parBoubakeur Gueddouda, succé-dant, ainsi, à Saïdi qui n’aura sau-vegardé que son titre de membrede l’instance consultative du mou-vement.

M. K.

LA SANTÉ PARALYSÉE AUJOURD’HUI

Médecins, corps communset paramédicaux en grève

Pas d’offre de dialogue ni réunion de conciliation nimême une rencontre pour décider de la manière d’orga-niser le service minimum comme le stipule la loi.L’Intersyndicale de la santé s’insurge contre le mutismedu ministre de la Santé et maintient son mot d’ordre degrève qui débute aujourd’hui. Un mouvement qui inter-vient alors que les paramédicaux et les corps communssont également en grève.

Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Généralistes, spécialistes, phar-maciens, chirurgiens-dentistes, psychologues et enseignants enparamédical entament dès aujourd’hui une grève qui durera troisjours.

Une action décidée par l’Intersyndicale de la santé qui regroupele Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), leSyndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique(SNPSSP), le Syndicat algérien des psychologues (SAP ) et leSyndicat des enseignants en paramédical.

A l’origine de cette décision, une grande déception des syndicatsdu secteur qui reprochent à l’actuel locataire du ministère de laSanté, l’indifférence affichée face à des revendications en suspensdepuis trop longtemps. Pourtant, les syndicats autonomes regrou-pés au sein de la coordination de la santé avait cru entrevoir undébut de solution aux nombreux problèmes en suspens, aprèsavoir été reçus par les services du premier ministère.

Des engagements avaient été pris à l’issue de cette réunion, afinque des réponses soient données aux syndicats. Une instruction amême été envoyée au ministère de la Santé, appelant ce dernier àouvrir un véritable dialogue dans l’immédiat.

Force est de constater que plusieurs semaines plus tard, aucu-ne avancée n’est constatée. La seule réaction du ministère aconsisté à rendre public un communiqué dans lequel la tutelleindique ne pas pouvoir répondre aux doléances des syndicats, carestimant que leurs demandes ne relevaient pas de son domaine decompétence. Pis encore, et dès l’annonce de la grève, les direc-tions de la santé et les responsables des structures de santé ontété destinataires d’une note dans laquelle il leur est demandé deprocéder à des ponctions sur salaires.

Ces menaces ne font pas reculer les quatre syndicats qui sontbien décidés à faire aboutir leurs revendications, essentiellementcelles relatives au statut, au régime indemnitaire et aux inégalitésen matière d’imposition entre les professionnels de la santé. Auterme de cette grève de trois jours, un sit-in sera organisé devant leministère de la Santé.

Ce mouvement intervient au moment où les corps communs dela santé sont en grève et où les paramédicaux poursuivent leurdébrayage.

N. I.

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Mokri, nouveau patron du MSP.

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Abder Bettache - Alger(Le Soir) - Le procès qui a eu lieuhier au niveau de la cour d’Alger aduré au total près de trois heures.Lors de leurs auditions, les deuxmis en cause déjà condamnés àla même peine dans d’autresaffaires ont reconnu implicitementles chefs d’inculpations retenuscontre eux et contenus dans l’ar-rêt de renvoi de la chambre d’ac-cusation.

D’ailleurs, l’accusation a requisla peine maximum contre les deuxmis en cause.

Une demande, que le tribunalcriminel présidé par M. Omar Bel-kharchi, a retenue après uneheure de délibération. Ainsi, selonl’arrêt de renvoi, les deux ex-émirs du GIA sont reconnus cou-pables «d'avoir assassiné plus de500 personnes et violé plus de 60femmes dans les régions de Bou-merdès, Médéa, Khemis, Tiaret,Chlef, Relizane et Blida».

Selon la même source, KouriDjillali et Antar Ali ont avoué aucours de l'instruction avoir rejoint

en 1997 un groupe terroriste acti-vant à Oued Romane (Chlef) etassassiné des éléments de l'Ar-mée nationale populaire, desmembres des Groupes de légiti-me défense (GLD) et des villa-geois dans les régions de Bou-merdès, Médéa, Khemis, Tiaret,Chlef, Relizane et Blida.

L'accusé Kouri Djillali a recon-nu avoir participé en 1999 dans larégion de Chlef à l'assassinat de50 personnes, à l'enlèvement, auviol collectif et à l'égorgement de9 femmes.

Il a également avoué avoirassassiné la même année, 5 mili-taires à Oued Romane (Chlef) etdeux éléments des GLD à OuedRmel. Il a aussi avoué avoir parti-cipé depuis 2000 à des mas-sacres au douar Tegrart, assassi-né 7 élèves d'une école coraniqueà Relizane et 15 autres per-sonnes dans la région de Baâl.

L'accusé Antar Ali a, quant àlui, reconnu avoir participé en1998 au massacre de 19 per-sonnes à Chlef. Il a également

avoué avoir participé en 2001 aumassacre de 20 membres d'unemême famille et à l'enlèvement,au viol et à l'assassinat de plu-sieurs femmes à Tissemsilt.

L'accusé a aussi avoué avoirassassiné en 2003, vingt per-sonnes à Larbaâ (Blida) et com-mis plusieurs autres massacres etviols.

Les deux terroristes avaientété condamnés en 2007 avec unautre terroriste émir de la phalan-ge (katibat) Errahma, à savoirZelita Mayssoum, connu sous lesobriquet de Haidara.

Ce dernier égalementcondamné à la peine capitaleavait reconnu avoir participé àdes massacres collectifs perpé-

trés dans la région de Chlef, Blidaet de Tissemssilt. «Avec ma kati-ba, j’ai participé à l’attaque contreune unité de l’ANP dans la régionde Ténès où nous avions récupé-ré vingt-sept kalachnikovs», avait-t-il déclaré lors du procès de2007.

Ce chef terroriste arrêté par lesforces de sécurité sur les montsforestiers de Tamezguida dans larégion de Médéa, au lendemainde son retour d’une «importanteréunion des émirs des phalangesdu GIA, qui a vu l’intronisationd’un nouvel émir national à la têtede cette organisation terroriste»,a indiqué également avoir partici-pé «à une embuscade tendue en1995 dans la région de Chlefcontre un convoi de l’ANP et quiavait coûté la vie à une quarantai-ne de militaires».

Reconnu coupable de plu-sieurs massacres, viols et assas-sinats perpétrés dans les régionsde Chlef et Mostaganem, l’ex-émir de la katiba Errahma a faitsavoir : «J’ai rejoint le maquis deOued Romane à l’âge de vingtans. Deux années après, soit en1995, je suis intronisé à la têted’une katiba, en l’occurrence celled’Errahma, alors qu’auparavantj’étais à la tête d’une section(zemra) dénommée El Forkane.»

A. B.

Le Soird’Algérie Actualité Lundi 6 mai 2013 - PAGE4RECONNUS COUPABLES DE MASSACRES COLLECTIFS ET VIOLS CONTRE DES FEMMES

Deux ex-émirs du GIA condamnés à mortLa peine de mort a été prononcée par le tribunal cri-

minel près la cour d’Alger à l’encontre de deux ex-émirsde l’ex- organisation terroriste GIA. Il s’agit de KouriDjillali et Antar Ali, reconnus coupables «d’assassinatset de viols perpétrés contre des populations dans leslocalités de Boumerdès, Médéa, Khemis, Tiaret, Chlef,Relizane et Blida».

JOURNÉE PARLEMENTAIRESUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION

ET DE LA PRESSELes députés du FLN

s’attaquent aux journalistesLes députés du FLN (Front de libération nationale) se sont

acharnés, hier, sur la presse algérienne. Selon eux, les jour-nalistes manquent de professionnalisme et ne font que dansle «dénigrement», notamment des parlementaires.

«Les journalistes algériens ne cessent de dénigrer lesdéputés et tous les responsables du pays. Ils manquent deprofessionnalisme !», dira Mohamed-Cherif Ould El-Hocine,député FLN et ancien directeur de la Chambre nationale del’agriculture.

Faisant allusion à la loi sur l’information, il dira en s’adres-sant aux journalistes : «Ne comptez pas sur nous pour avoirdavantage de liberté d’expression, les députés ne vont pasvous lâcher.»

Lors d’une journée parlementaire sur la liberté d’expres-sion et de la presse, organisée à l’APN, les journalistes ontété la cible des critiques de nombreux députés FLN. Ils esti-ment que la presse algérienne ne rapporte que les aspectsnégatifs de la vie politique et sociale et que les journalistes nefont que dans le «dénigrement».

Même l’ex-présidente de l’APC de Kouba, Saïda Bouneb,ne les a pas épargnés. «Les femmes députées ont été trai-tées de tous les noms. Ils nous ont qualifié de majorettes, decoiffeuses et autres», précise-t-elle.

Seul un député RND (Rassemblement national démocra-tique) a fait exception. En guise de réponse à ses collèguesdu FLN, il précise que les journalistes ne font que leur travail.«La critique fait partie du métier de journalisme et les journa-listes doivent critiquer les responsables, leur gestion, leursdécisions... D’ailleurs, c’est cette critique qui pousse les res-ponsables à se remettre en cause», explique-t-il.

Le chef du groupe parlementaire RND, Miloud Chorfi, areconnu, pour sa part, que le pluralisme médiatique a démon-tré les capacités de la presse nationale à être au diapasondes mutations à travers le monde. Il a ainsi affirmé le soutiende son parti à la révision du code de l’information.

Chorfi a, en outre, rappelé la dépénalisation des délits depresse à travers la suppression de l’article 140 bis du codepénal. Il a souligné, également, la décision prise par le prési-dent de la République d’instaurer la Journée nationale de lapresse, le 22 octobre de chaque année.

Par ailleurs, l’enseignant universitaire Morsli Laâradj adéclaré dans sa communication, que le développement de lapresse est tributaire du système politique en place.

Rym Nasri

Me AZZI, PRÉSIDENT DE LA CELLULE D’ASSISTANCE JUDICIAIREPOUR L’APPLICATION DE LA CHARTE POUR LA PAIX

ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE :

«Il y a des dossiers plus compliquésque celui des disparus»

Lyas Hallas - Alger(Le Soir) - Ces vingt-cinq«repentis» qui se sontrendus dans les wilayasd’Illizi, Tlemcen et Reliza-ne, portent le nombre desbénéficiaires de cette loi àhauteur de 8 500. «Avecceux qui se sont rendusdans le cadre de laconcorde civile (6 500), ilssont près de 15 000 àavoir bénéficié desmesures prises pour réta-blir de la paix», a préciséMe Azzi. Il a souligné quela «récupération de ceségarés explique l’amélio-ration de la situation sécu-ritaire dans le pays où lesrésidus du terrorismen’opèrent plus que dansun périmètre géogra-phique limité, cherchantplutôt l’effet médiatique».

Dans le même contex-te, Me Azzi a noté que lalutte antiterroriste n’a pasconnu pour autant de répitet que les services de

sécurité ont éliminé 1 900autres terroristes depuis2006. Il a également pré-cisé que le bilan de cettelutte fait état de l’élimina-tion de 17 000 terroristesdepuis l’avènement de la«tragédie nationale».«L’Etat a indemnisé laplupart des familles desterroristes abattus, soitprès de 11 200», a-t-ilajouté.

Evoquant le dossierdes disparus, Me Azzi aestimé que la réconcilia-tion nationale pose desquestions plus lanci-nantes que celle des dis-parus, dont la quasi-totali-té des familles ont accep-té l’indemnisation. «L’inté-rêt du pays exige desconcessions de la part detout le monde. Or, sur les7 100 familles ayant pré-senté des dossiers, cer-taines n’ont pu établir desP-V de disparition exi-gibles pour extraire le cer-

tificat de décès, mais unetrentaine seulement arefusé l’indemnisation etcontinue d’exiger la vérité.Une trentaine de dossiersque les ONG et les ins-tances onusiennes conti-nuent à utiliser pour fairepression sur l’Algérie», a-t-il regretté.

Aucun repenti n’a bénéficiéd’indemnisation

Le montant des indem-nisations pour les terro-ristes abattus et les dispa-rus est d’environ 180 mil-lions de centimes. Celaaura ainsi coûté à l’Etatprès de 33 milliards dedinars (330 millions d’eu-ros environ), budgétiséssous le chapitre de la soli-darité nationale. Il a, parailleurs, démenti les infor-mations selon lesquelles,des repentis auraientbénéficié d’indemnisa-tions : «Je défie qui-conque de le prouver. Jeprécise néanmoins quecertains ont bénéficié desmécanismes d’aide àl’emploi (Ansej…), commetous les citoyens. La loisur la réconciliation natio-nale le permet. Certainsont peut-être blanchi l’ar-gent qu’ils rackettaientquand ils étaient au

maquis mais nous nesommes pas habilités àenquêter sur ces gens-là.»

Me Azzi a aussi révéléque sa cellule a portédevant le président de laRépublique une quinzainede suggestions pour leparachèvement du pro-cessus de réconciliationnationale. Il s’agit, selonlui, de dossiers plus com-pliqués et plus lourdsmais qui ne «bénéficient»pas du même niveau demédiatisation. «L’identifi-cation des enfants nésdans les maquis, lesfemmes violées, les vic-times du terrorisme, lesinternés du Sud... sontautant de dossiers quirestent en suspens et quinécessitent une assisejuridique pour pouvoir lesrésoudre», a-t-il énuméré.

Il convient, enfin, designaler que 41 enfantsont été identifiés sur les100 dossiers présentés àla justice. «Les autresdossiers butent devantl’absence du père et d’unmécanisme juridique per-mettant d’opérer des exa-mens de paternité pourles identifier», a-t-ilconclu.

L. H.

Le procès a duré près de trois heures.

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Les terroristes continuent de descendre desmaquis et rien que pour les deux derniersmois, vingt-cinq se sont présentés devant lesservices compétents pour bénéficier des dis-positions de la loi relative à la réconciliationnationale, a affirmé, hier, le président de la Cel-lule d’assistance judiciaire pour l’applicationde la charte pour la paix et la réconciliationnationale, Me Merouane Azzi.

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Le Soird’Algérie Lundi 6 mai 2013 - PAGE5

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Après avoir vu enfin aboutir leurdemande de logement, les souscrip-teurs AADL de 2001 et 2002, ontpassé hier une nouvelle étape endéposant leurs dossiers pour cer-tains et en payant la premièretranche de leurs logements pourd’autres.

Toutefois les formalités se sont

déroulées dans un grand stress etaprès maintes péripéties pour lespersonnes présentes à la directionde l’agence. Il s’agit des souscrip-teurs convoqués par internet sanspour autant avoir reçu de convoca-tion à domicile. Ces derniers ont dûsuivre une longue chaîne et prendreleur mal en patience avant de pour-voir avoir le fameux sésame. Tout au

long de la grille de clôture attenanteà la porte principale de la directionde l’AADL, des centaines de per-sonnes tentaient tant bien que malde remettre leur pièce d’identité et unrécépissé à un agent qui s’adressaità eux à travers la grille. Ce dernierrassemblait quelques dossiers, lesremettait à ses collègues et rééditaitl’opération en vue de répondre auxsouscripteurs, qui en milieu de mati-née, commençaient à montrer dessignes d’impatience.

Pour les personnes présentes, ilfallait attendre pour obtenir enfin lerendez-vous, pour être reçu dans lamême journée. «C’est l’anarchie ici,nous sommes venus exprès très tôtmais nous nous retrouvons à faire lachaîne. Nous avons été convoquéspar internet mais nous n’avons pas

reçu de convocations. Nous crai-gnons de ne pouvoir remettre nosdossiers», confie une dame.

Certains, cependant, s’éloignentdu lieu de l’attroupement, tenantserré entre les mains le fameux ren-dez-vous. Ils reviendront déposerleurs dossiers plus tard. Par contreles souscripteurs en possessiond’une convocation sont orientés versune autre entrée de l’agence.

Présentant le document à l’entréeaux agents de sécurité, ils sont priésde prendre place sous un chapiteauoù des sièges ont été installés. Icipoint de chaîne et les souscripteursretardataires sont vite orientés.

Un certain nombre de souscrip-teurs sont directement orientés versl’OPGI de Bir Mourad Raïs pourpayer la première tranche du prix de

leurs logements. En fin de matinée, àproximité et aux alentours du siègede l’AADL, le va-et-vient des sous-cripteurs se poursuit et la plupartmontrent des signes de fatigue etd’agacement a force d’attendredepuis les premières heures du jour.

L’AADL devrait ainsi poursuivrel’actualisation des anciennesdemandes ainsi que le payement dela première tranche pour les sous-cripteurs des années 2001 et 2002. Ils’agit de la tranche de 10 % pour lessouscripteurs dont les dossiers ontété étudiés et approuvés.

Le directeur de l’AADL, LyesBenidir, a par ailleurs, annoncé que500 personnes seront convoquéeschaque semaine et ce en vue definaliser les listes.

F.-Z. B.

Dès les premières heures de la journée d’hier, ilsétaient des centaines d’anciens souscripteurs pour unlogement AADL 2001-2002 à se rendre à la direction del’agence à Saïd Hamdine en vue de compléter leurs dos-siers ou procéder au payement de la première tranche deleurs logements. Une véritable anarchie a régné sur leslieux du fait qu’un grand nombre de souscripteursn’avaient pas reçu de convocations et devaient se faireétablir sur place un rendez-vous pour la journée.

DÉBUT DU VERSEMENT DE LA PREMIÈRE TRANCHE AADL (SOUSCRIPTEURS 2001-2002)

Dans l’anarchie

Actualité

INDUSTRIE

La production d’hydrocarbures toujours en baisseLa production d’hydrocarbures

maintient sa tendance baissièremême si la production industrielle dusecteur public a enregistré une aug-mentation de 1,6% en 2012 (de 0,4%en 2011).

Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - C’est ceque constate l’Office national des statistiques(ONS), cité par l’agence nationale de presse. Sihors hydrocarbures, la croissance reste «plusimportante» avec 5,4% contre 2,4% en 2011, laproduction d’hydrocarbures a enregistré en 2012une baisse de -5,6%, contre -3,6% en 2011,constate l’Office.

Ainsi, la production dans les différentesbranches du secteur a reculé : le pétrole brut et legaz naturel ont baissé de 6%, la liquéfaction du gaznaturel (8,6%) et enfin le raffinage du pétrole brut

(7,8%). Explicite, l’ONS note la performance de laproduction industrielle du secteur public, malgréun léger recul (0,1%) de la production des indus-tries manufacturières dû notamment à une baissede production dans plusieurs secteurs. Ce que l’onexplique par une «amélioration» de 12% du sec-teur de l'énergie, contre 8,2% en 2011, et de 8%des industries des cuirs et chaussures, contre unebaisse de 9,4% une année auparavant, grâce à unmeilleur encadrement et une aide publique.

Le secteur des industries sidérurgiques, métal-liques, mécaniques et électriques (ISMME) a aussiparticipé à cette amélioration avec un bond de7,5% en 2012, contre une baisse de 3,4% en 2011.Le secteur de la chimie, caoutchouc et plastique aégalement participé à ce regain de la productionindustrielle du secteur public avec une croissancede 1,5% en 2012 contre une chute de 5,5% en2011. Par contre, la production dans le secteur des

mines et carrières continue également sa baisseavec 5,6% en 2012, de moindre ampleur que celleenregistrée en 2011 (9,5%). De même, les indus-tries agroalimentaires ont affiché une baisse de2,8% en 2012 après une «hausse remarquable» de21% en 2011.

L'office relève, par ailleurs, des baisses «impor-tantes» dans la production industrielle d'autressecteurs en 2012. ll s'agit des textiles (-12,7%),bois, liège et papier (-11,4%), et matériaux deconstruction (2,5%).

Contrairement à 2011 et 2012, la productionindustrielle du secteur public a connu une baissede 2,5% en 2010. La production industrielle repré-sente actuellement 0,8% de la production nationa-le et elle ne participe qu’à hauteur de 5% au produitintérieur brut (PIB) du pays, selon le ministère del’Industrie qui veut relever ce taux à 10% et plus.

C. B.

PÉNURIE DE CIMENT

La faute aux grandes entreprises, selon un patron du BTPH

Rappelant que le marché nationalenregistre un déficit de l’ordre de 3millions de tonnes, avec des prix surle marché parrallèle de l’ordre de1000 dinars le sac de 50 kg, le repré-sentant de la CGP- BTPH explique latension sur le ciment «fondamentale-ment» par le comportement desentreprises de grande taille, tantnationales qu’étrangères.

Certes, la rareté du ciment affec-te 20% des projets en cours, indiquaitla veille le ministre de l’Habitat et del’Urbanisme, lors de l’inaugurationde la 16e édition du salon Batimatec.Cette situation s’explique par larelance des chantiers suspendusdurant la période hivernale ainsi quepar l’arrêt de quelques cimenteries à

travers le pays pour maintenance«pratiquement de janvier à mai-juin,sans aviser au prélalable les opéra-teurs des dates des arrêts», indiqueainsi M. Dennouni. Cependant, ilconstate que ce sont les entreprisesde grande taille, en charge de la réa-lisation de grands projets infrastruc-turels qui provoquent la rareté.

D’autant, relève-t-il, que cesentreprises nationales et étrangèress’approvisionnent auprès des cimen-teries publiques à raison de 300dinars le sac de 50 kg alors qu’ellesoumissionnent sur la base de prixd’importation dont la hausse nedépasse pourtant pas les 700 dinarssur le marché parralèle. Ce qui nepermet pas aux entreprises de petite

taille du BTPH, observe AbdelmadjidDennouni, de s’approvisionner «léga-lement, correctement pour réaliserles logements et équipementspublics.» D’où la nécessité d’«obli-ger» les grandes entreprises à s’ap-provisionner en ciments importés del’étranger, note le président de laCGP-BTPH qui prône la défiscalisa-tion de l’importation de ce produit.Une option qui permettra, selonM. Dennouni, de «soulager» le mar-ché de près de 2 millions de tonneset de permettre aux PME de réaliserles logements dans les délais.

Estimant que le recours à l’impor-tation (1,5 à 2 millions de tonnes) estnécessaire «dans l’immédiat», lereprésentant de la CGP-BTPH obser-ve, ce faisant, que le lancement duprogramme de modernisation descimenteries publiques et la réalisa-tion de nouvelles unités, visant l’aug-mentation de l’offre à 23 ou 24 mil-lions de tonnes par an de ciments àl’horizon 2016, devrait être bien opti-misé.

Et ce, dans la mesure où la ques-tion de la commercialisation de cetteoffre supplémentaire se posera auregard de la crise économique mon-diale, outre le fait que la commandepublique est appelée à diminuer dès2015.

Pour autant, AbdelmadjidDennouni estime que l’actuelle com-mande publique pourra être réalisée,dans la mesure où l’Algérie disposed’un outil de réalisation, même si lerecours aux entreprises étrangèress’impose.

A charge cependant, de lever lesconditions d’éligibilité aux grandsmarchés publics, contraignantes,selon ce dirigeant patronal et derevoir la législation relative à la quali-fication, mais aussi d’améliorer lescapacités actuelles et de développerla formation. A ce propos, le présidentde la CGP-BTPH suggère d’importer10 à 15% de main-d’oeuvre étrangè-re qualifiée dans le but de développerles compétences locales.

C. B.

LE PLUS GRAND ÉCRAN AU MONDE FAIT SON ENTRÉE EN ALGÉRIE

LG bouscule le marché de l’audiovisuel C’est à l’occasion du troisième

anniversaire de sa présence enAlgérie que le géant coréen LGintroduit pour la première fois enAlgérie, le plus grand écran aumonde. Il s’agit en effet, d’un télévi-seur 84 pouces Ultra HD.

La surprise a été révélée ce jeudi, lorsd’une cérémonie organisée à l’hôtel El Djazair,ex-Saint George. Exposé sous les regardsébahis des invités, le LG 84 pouces Ultra HD,

offre à travers son méga écran, selon les expli-cations de Kenza Lounissi, chargée des rela-tions presse et public, «une nouvelle ère de lahaute définition avec ses images incroyable-ment vives et nettes, en plus de sa résolutionqui est quatre fois supérieure à la Full HD».

En sus de sa qualité d’image irréprochable,Kenza Lounissi fait savoir que «le téléviseur84 pouces Ultra HD made in LG est doté dedeux haut-parleurs qui vous garantissent unevivacité de son très profonde qu’aucun autretéléviseur n’est en mesure de fournir. Aussi,cet appareil, unique en son genre, vous livre

à domicile toutes les fonctionnalités du diver-tissement les plus intelligentes, vous permet-tant ainsi d’apprécier vos programmes préfé-rés et autres applications favorites, grâce àl’usage facile et pratique de la télécommandeMagic Remote». Il est également à signaler,selon toujours cette responsable, que «le télé-viseur LG 84’’ Ultra HD vous donne la possibi-lité de vivre une expérience 3D inédite commeau cinéma.

L’ampleur des films sera tellement magni-fique que vous vous sentirez plongé dans lascène. Ajouter à cela, les lunettes 3D fournies

avec le téléviseur, vous procurant une sensa-tion de confort très grande, du momentqu’elles sont très légères, ne nécessitant pasd’être rechargées et ne causant aucunefatigue à vos yeux ».

Enfin, chose qui est sûre, c’est que «àusage domestique ou professionnel, ce télévi-seur aux grandes ambitions, sera à coup sûrun produit unique qui marquera pour long-temps le marché de l’audiovisuel», conclut lachargée des relations presse et public auniveau de LG.

M. M.

ÉNERGIEÉnorme contratentre Sonelgaz

et GeneralElectric

La Société algérienne de produc-tion d’electricité (SPE), filiale deSonelgaz, a attribué hier un énormecontrat d’équipement à l’américaineGeneral Electric. Le marché consisteen la fourniture de turbines à gaz, tur-bines à vapeur et alternateurs, pour laréalisation de 7 centrales électriquesen cycle combiné. En marge ducontrat, General Electric s’engage àréaliser, dans le cadre d'une sociétéen partenariat, un complexe industrielde fabrication de turbines à gaz, deturbines à vapeur, d’alternateurs ainsique des Systèmes contrôle comman-de. Ces équipements devraient per-mettre la production, dans trois ans,de 8400 Mégawatt et répondre à lademande nationale de plus en pluscroissante.

Côté finances, le projet a coûté 3,6milliards de dinars et 1,87 milliard dedollars, soit un total équivalent endinars de 149,75 milliards de dinars. Ils’agit sans doute, du plus gros contratsigné par la Sonelgaz, ces dernièresannées, en matière d’équipements enturbines.

Pour la SPE, le choix du géantaméricain est motivé par le coût deproduction de l’énergie électrique quise situera à hauteur de 2 274 dinars lekilowatt/heure.

Dans la course pour ce contrat,l’allemand Siemens a proposé uncoût de 2,6 milliards de dollars et untarif de kilowatt/heure de 2,41 DA.

Il va falloir donc attendre leConseil des participations de l’Etat(CPE) pour avaliser cet accord et per-mettre ainsi, à la Sonelgaz de produi-re ses propres turbines avec l’assis-tance technique surtout de son parte-naire General Electric.

M. Benzaki

La pénurie de ciment est due fondamentalement auxentreprises nationales et étrangères de grande taille. C’estce que le président de la Confédération générale du patro-nat du bâtiment, travaux publics et hydraulique (CGP-BTPH), Abdelmadjid Dennouni, a relevé hier matin sur lesondes de la Chaîne III de la Radio nationale.

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Le Soird’Algérie Contribution Lundi 6 mai 2013 - PAGE 6

La justice et les affaires :Depuis la récente réactivation

des enquêtes et informations judi-ciaires relatives aux scandalesfinanciers et aux affaires de corrup-tion que l’on sait, et en réaction à lapublication, par la presse, de nomsde personnes connues qui yseraient impliquées, il ne passe pasun jour sans que surgisse, dans lespropos ou les écrits de tel juristeprofessionnel plus ou moins émi-nent, ou de tel responsable poli-tique plus ou moins influent, l’unedes locutions suivantes : la pré-somption d’innocence, le secret del’instruction et l’indépendance de lajustice.

On a compris que les révélations fra-cassantes faites par plusieurs médias àla fois sont très gênantes pour certains etqu’il y a quelque part une volonté d’y cou-per court, non pas en censurant commejadis, mais en fabriquant des argumen-taires basés de ces notions et conceptsdu droit. Or, la répétition inconsidérée deces expressions de même que leurusage hors sujet sont en train de dénatu-rer leurs sens et de les dévaloriser auxyeux de l’opinion publique, au point qu’onne voit plus en elles que des expressionsconvenues et fourre-tout, utilisées pourmasquer la réalité des faits, embrouillerla vérité et ajouter de la confusion à laconfusion.

Le présumé innocent : l’ambiguïté et l’équivoque

Commençons par la règle de la pré-somption d’innocence qui, en termes juri-diques, est à la fois une règle de fond oude principe et une règle de forme ou deprocédure. Mais que signifie-t-elle aujuste ? En tant que règle de fond, ellesignifie que toute personne poursuivie enjustice pour une infraction pénale estréputée innocente, tantqu’elle n’est pas déclaréecoupable par une juridic-tion. Considérée commerègle de forme, elle signi-fie que c’est au ministèrepublic qu’incombe la char-ge de la preuve de la cul-pabilité de la personnepoursuivie, et qu’enaucun cas, il n’est fait obli-gation à celle-ci d’appor-ter la preuve de son inno-cence. Ainsi, il apparaîtclairement qu’on ne peutinvoquer la présomptiond’innocence, que pour lesprévenus, les inculpés,ainsi que les individuscontre lesquels un man-dat d’arrêt a été lancé. En d’autrestermes, parler de présomption d’innocen-ce à propos d’une personne qui n’est niprévenue, ni mise en examen, ni recher-chée en vertu d’un mandat d’arrêt esttout simplement impropre, sinon horssujet. Pis encore, dire de quelqu’un, quin’a jamais été entendu ni par un officierde la police judiciaire ni par un juge d’ins-truction, qu’il est présumé innocent, c’estadmettre que l’on n’est pas sûr qu’il soit«blanc comme neige» ! Car si en droit, leprésumé innocent est l’individu dont laculpabilité n’est pas encore déclarée parjugement, il est bien vrai par contre qu’ilest celui dont l’innocence est sujette àcaution, à cause de l’existence de cer-

tains comportements ou d’éléments cir-constanciés, en relation avec l’infractioncommise que l’on cherche à établir et quipourraient, en fin de compte, lui être per-sonnellement imputés. On se trompedonc lourdement en croyant que l’ex-pression «présumé innocent» et le mot«insoupçonnable» sont synonymes. Bienau contraire, quand quelqu’un est étique-té présumé innocent, c’est qu’il est déjàsuspect ou soupçonné ! Au risque dechoquer les âmes sensibles, je ne trouveni normal ni digne de passer sous silen-ce «les indices graves, précis et concor-dants qui existent contre ceux qui sontpris la main dans le sac». L’expression«présomption d’innocence», en apparen-ce protectrice des droits de l’homme, nedoit pas faire illusion. Allez en effet faireadmettre par la victime d’un rapt, d’unviol, d’une séquestration ou d’actes detorture, que celui ou ceux qui l’ont suppli-ciée sont au regard de la loi et de la jus-tice des «présumés innocents» ! Autanttout de suite dire à la victime aussi qu’el-le n’est qu’une «présumée victime» ! Etreconnaissons tous qu’elles sont trèsétranges ces nouvelles locutions commecelles-ci : «présumé violeur», «présumécorrompu», «présumé escroc», etc. Deplus, on a bien souvent l’impression quel’on n’invoque cette fameuse règle de la«présomption d’innocence» que dans le

but d’empêcher la média-tisation des griefs imputésà quelques individus biendéterminés. Enfin, il est àcraindre que l’on ne parlede la présomption d’inno-cence à propos des dos-siers dits sensibles quedans l’intention de faireobstacle à la manifesta-tion de la vérité qui,comme chacun sait, n’estpas toujours bonne à dire! On conviendra parailleurs que ce n’est cer-tainement pas en deve-nant «fugitif» hors d’Algé-rie, que celui contrelequel une enquête estdéclenchée et qu’uneinformation judiciaire est

ouverte, pourra convaincre d’abord l’opi-nion publique ensuite les juges d’instruc-tion et les officiers de police judiciairequ’il n’a rien à se reprocher !

Le secret de l’instruction : l’opacitépréférée à la transparence

L’autre règle de droit, souvent invo-quée à propos des scandales financierset des affaires de corruption, c’est cellequi incrimine et punit la violation dusecret des enquêtes et des instructionsjudiciaires. En fait, il y a dans notre légis-lation trois textes incriminant et punissantla violation du secret des enquêtes et desinstructions judiciaires. Il s’agit en pre-

mier lieu de l’article 11 du code de procé-dure pénale (CPP), le second l’article301 du code pénal (CP), qui fixe la peineencourue, et le troisième est l’article 109la loi organique du 12/01/2012, relative àl’information, qui vise les journalistesspécifiquement et fait peser sur la mena-ce d’une forte amende. La question quechacun est en droit de se poser est :pourquoi le législateur a-t-il instauré larègle du secret des enquêtes et des ins-tructions ? Elle aurait été instaurée, lit-ondans les ouvrages de droit, pour deuxraisons essentielles. En premier lieu, elleempêcherait les fuites et divulgationsd’informations sensibles, de nature àcontrarier le bon déroulement des procé-dures d’enquête et d’instruction.

En second lieu, elle permettrait degarantir le respect de laprésomption d’inno-cence. En vérité, aucu-ne de ces deux expli-cations n’est pleine-ment satisfaisante.D’abord, parce qu’il y atoujours des fuites etdes divulgations, à pro-pos de ces dossiers. Ilfaut ensuite remarquerque lorsque des fuitesse produisent, il estplutôt rare qu’elles soient le fait d’un juged’instruction ou d’un procureur, ou d’en-quêteurs de la police judiciaire, ou d’ungreffier, d’un interprète, ou d’un expert,car il s’agit bien de ces personnes aux-quelles l’article 11 du CPP fait allusion,dans sa formule «Toute personne quiconcourt à cette procédure...». Enfin, ilconvient d’observer que l’alinéa 3 de cemême article 11 du CPP apporte uneimportante dérogation au secret de l’ins-truction, en permettant aux magistrats duministère public de communiquer sur lesinstructions en cours. Cet alinéa ouvreen effet la possibilité aux procureurs, et àeux seuls, «afin d’éviter la propagationd’informations parcellaires ou inexactesou pour mettre fin à un trouble à l’ordrepublic (….) de rendre publics des élé-ments objectifs tirés de la procédure etne comportant aucune appréciation surle bien-fondé des charges retenuescontre les personnes mises en cause».

On sait, par ailleurs, que les citoyensn’admettent pas que sous des prétextesqui leur paraissent plus formels queréels, on persiste à couvrir de véritableschapes de plomb les affaires financièreset de corruption les plus scandaleuses.Et pour terminer, il n’y a rien de plushumiliant pour le citoyen algérien, qued’apprendre par des médias, des juridic-tions et des institutions étrangères ouinternationales, tels que les journaux ettribunaux italiens et canadiens, et laBanque mondiale, qu’il y a «quelquechose de pourri...» en Algérie ! On voit

bien où le bât blesse : en Algérie, c’esttoujours la culture du secret qui règne,tandis que là-bas, tout ce traite dans latransparence. En effet, on y rend publicsnon seulement des faits et mais aussides noms de sociétés et de personnesgénéralement haut placées ! Il n’est doncpas étonnant que, quels que soient lesarguments de textes invoqués par lesuns et les autres, la notion de secretreste spontanément liée dans l’esprit denos concitoyens à celle d’opacité avectout ce que ce terme charrie comme sus-picion de manœuvres et de manipula-tions. Mais fort heureusement, il semblequ’en haut lieu, une évolution s’est pro-duite et qu’il est de plus en plus admisque ce n’est pas la transparence quimenace les droits de l’homme, les droitsde la défense et la bonne administrationde la justice, mais l’opacité.

La transparence ne dérange que ceuxqui craignent la vérité, disais-je dans unarticle de presse publié dans El Watandu 27 janvier 2009. Et je me félicitaisalors que le législateur ait reconnu, à tra-vers un petit alinéa introduit à l’article 11du CPP par une loi du 21 décembre2006, le droit au parquet de communi-quer sur les dossiers d’enquête et d’ins-

truction.N’en déplaise aux

esprits timorés, rienn’empêche désormaisque le parquet organisedes conférences depresse périodiques pourfaire le point sur lesaffaires et scandales quipolluent le climat poli-tique et social en Algérie.C’est de cette façon quel’on pourra dissiper les

doutes qui assaillent l’opinion publiquequant à la volonté des hautes autoritésde l’Etat, de «nettoyer les écuries d’Au-gias», et de mettre hors d’état nuire lesscélérats qui organisent le pillage del’économie nationale, précipitent le dépé-rissement de l’Etat et participent, parleurs comportements honteux, audésordre moral et à la perte des valeursde base, dans notre pays. C’est aussi decette façon que l’on viendra à bout deslanceurs de rumeurs, de faux scoops etvrais leurres et leurs machiavéliquesopérations de diversion.

L’indépendance de la justice : comment la garantir ?

Il nous reste à dire quelques mots del’indépendance de la justice ou ce quirevient au même, de l’indépendance desjuges. L’indépendance de la justice est,en Algérie, une vieille revendication. Cequi est nouveau aujourd’hui, c’est queles magistrats la réclament ouvertement,publiquement et avec de plus en plusd’insistance.

De cela, je conclus deux choses :primo, que la parole des magistrats s’estfort heureusement libérée et secundo,que les pressions sur les juges, les inter-ventions et les ingérences, sont deve-nues, par leur nombre et leur gravité, tel-lement insupportables que les magistratsont en fait une revendication non négo-ciable, ce qui bien entendu ne présagerien de bon !

Par Zineddine Sekfali

Ce qu’il y a cependantlieu de craindre leplus, c’est que les

politiques, lespoliticiens et lesmagistrats ne se

mettent à invoquer enchœur l’indépendancede la justice pour nerien faire contre lesinjustices flagrantes,

les dénis de justice, lesdétentions arbitraires,

les atteintes auxlibertés qui secommettent.

L’indépendance de lajustice est, en Algérie,

une vieille revendication.Ce qui est nouveau

aujourd’hui, c’est que lesmagistrats la réclament

ouvertement,publiquement et avec deplus en plus d’insistance.

Phot

os:D

.R.

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«Il y a péril en la demeure», ne ces-sent de nous dire les juges, lors de leursréunions syndicales et de leurs assem-blées générales. Ceci étant noté, il estutile de s’interroger – même succincte-ment – sur le contenu de ce conceptd’indépendance de la justice.

Dans l’absolu, un pouvoir est indé-pendant quand il réunit en lui ces quatreéléments : l’autonomie organique, l’au-tonomie de gestion, l’autonomie finan-cière et une autorité supérieure autono-me. Reprenons ces éléments etessayons de cerner en quelques motsleurs contenus respectifs. L’autonomieorganique, c’est le droit de fixer soi-même son organisation, ses structureset ses règles de fonctionnement. L’auto-nomie de gestion, c’est le droit de s’au-to-diriger, s’auto-administrer sans ingé-rence des autres autorités ou pouvoirs.L’autonomie financière, c’est le droit defixer soi-même ses crédits de fonction-nement et d’équipement et d’être librede les dépenser. L’autorité autonome,cela signifie une autorité non subordon-née à une autre autorité ou pouvoir. Jene crois pas que les juges algériensaient jamais demandé à définir et fixereux-mêmes l’organisation, le nombre etl’implantation à travers le territoire desstructures de la justice ainsi que lesmodalités de leur fonctionnement. Jen’ai pas souvenance non plus d’unerevendication relative à l’autonomie de

gestion ; ce que certains chefs de juri-diction réclament, c’est une déconcen-tration et une décentralisation des cré-dits de fonctionnement et ils ont parfai-tement raison.

S’agissant de l’autonomie financiè-re, ce que l’on sait, c’est que tous lesmagistrats sans exception tiennent tou-jours à ce que la gestion de leurssalaires et indemnités reste centraliséeà la chancellerie ; ce qu’ils demandenten cette matiè-re, c’est uneaugmentationde leur traite-ment et uneréévaluation deleur systèmeindemnitaire.Reste la reven-dication relati-ve à l’institutiond’une hauteautorité judi-ciaire distincte et séparée du pouvoirexécutif ; les magistrats et leur syndicatprofessionnel demandent, si j’ai biencompris, d’exclure le ministre de la Jus-tice du conseil supérieur de la magis-trature et de le remplacer par le pre-mier président de la Cour suprême.Reste alors à savoir qui sera respon-sable devant la représentation nationa-le, devant le gouvernement et devant leprésident de la République du fonction-

nement normal et régulier du servicepublic de la justice ? Le premier prési-dent de la Cour suprême ? Commentalors pense-t-on concilier le principe del’indépendance de la justice, si l’autori-té suprême de celle-ci doit rendre descomptes au pouvoir exécutif et au pou-voir législatif ? On comprend bien quesi une telle mesure doit être prise par lepouvoir exécutif et approuvé par lepouvoir législatif, il faut au préalable en

mesurer toutes les consé-quences et en particulier sonimpact sur l’organisationgénérale du pouvoir et del’Etat. En attendant l’éven-tuelle adoption par le pouvoirpolitique d’une telle réforme,on pourrait peut-être com-mencer par séparer du pointde vue statutaire les fonc-tions du juge et du procu-reur. On sait que ces deux

types de magistrats n’exercent pas lesmêmes attributions et n’ont pas lesmêmes responsabilités, qu’ils sontindépendants les uns des autres, quela loi place les procureurs sous l’autori-té hiérarchique du ministre de la Justi-ce auquel elle reconnaît le droit de leurdonner des ordres, qu’on peut récuserdes juges mais pas des procureurs,etc. Ces deux catégories de magistratssont donc nettement distinctes et per-sister à leur appliquer les mêmes

règles statutaires est un non-sens etune regrettable source de confusion. Ilfaut que les gens sachent que le minis-tère public est à l’intérieur des cours ettribunaux, un appendice du pouvoirexécutif. Ce qu’il y a cependant lieu decraindre le plus, c’est que les poli-tiques, les politiciens et les magistratsne se mettent à invoquer en chœur l’in-dépendance de la justice pour ne rienfaire contre les injustices flagrantes, lesdénis de justice, les détentions arbi-traires, les atteintes aux libertés qui secommettent. Sous réserve de tout ceque j’ai observé ci-dessus, je resteconvaincu qu’il n’y a pas de justicesans indépendance des juges et pasd’Etat de droit sans une justice indé-pendante et de qualité. Mais il faut bienreconnaître que la question de savoircomment garantir l’indépendance desjuges et peut-être aussi celle de leurimpartialité, reste posée. Et il n’y a tou-jours pas de réponse totalement satis-faisante.

On terminera ces réflexions parcette brève conclusion : les affaires decorruption en cours d’enquête ou d’ins-truction sont lourdes et embarras-santes ; on peut les escamoter quelquetemps mais il est impossible de s’endébarrasser ; ces affaires-là, on lestraînera longtemps encore, telles debruyantes casseroles.

Z. S.

Le Soird’Algérie Contribution Lundi 6 mai 2013 - PAGE 7

les mots et leur sens

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Mais fort heureusement, ilsemble qu’en haut lieu uneévolution s’est produite et

qu’il est de plus en plusadmis que ce n’est pas latransparence qui menaceles droits de l’homme, lesdroits de la défense et la

bonne administration de lajustice, mais l’opacité.

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Le Soird’Algérie Document Lundi 6 mai 2013 - PAGE 8

LE PRINTEMPS ARABE : UNE RÉVOLUTION CONTESTÉE

Objectifs premiers de coups d’Etat militaires discrets

Les «révolutions» arabes nesont que des artifices et des simu-lacres qui cachent l’enjeu straté-gique global qui vise le chamboule-ment complet des frontières et del’ordre mondiaux pour l’avantageoccidental en général et américainen particulier.

Si au début du XXe siècle, avec des moyensdérisoires, deux diplomates (Sykes et Picot etquelques espions dont Lawrence d’Arabie) ont purestructurer le monde arabe, que dire alors desorganisations complexes, hyper-structurées, avecleurs organisations maillées à l’infini, hyper-fri-quées, hyper-savantes, dominant le monde et l’es-pace et qui ont décidé de refaire un autre remode-lage des frontières ? Que dire du projet du nouvelordre mondial qui a nécessité des décennies detravail, qui est l’aboutissement de plusieurs sièclesd’impérialisme américain, le résultat de travauxsavants et d’agences de renseignement, de thinktanks puissants liés à des lobbies de l’économie etde la finance, apparentés à Israël et à ceux quiconvoitent les richesses sous toutes les latitudes,spécialement arabes et musulmanes, car riche-ment loties par la nature et désavantagés par laculture. Les deux premiers raïs déchus (Ben Ali etMoubarak) ont offert à la Maison-Blanche l’instabi-lité régionale et les régimes à la solde pour pou-voir, dans un premier temps, ébranler la Libye deKadhafi et la Syrie d’El-Assad, et de mettre la mainsur le Sahel via une horde de groupes terroristes.Les amis que les Etats-Unis avaient sous la mainpour remplacer Ben Ali, Moubarak et Kadhafidevaient jouer un rôle fondamental contre la Syrie,avant le rôle plus lourd et de plus long termecontre l’Iran, la Chine et la Russie. Viser la Syrie,c’est viser l’axe de la résistance contre Israël quiinclue la Syrie, l’Iran, l’Iraket le Hezbollah libanais.Pour leurrer les masses, onne dit pas axe de la résis-tance mais «croissant chii-te», car même le baâthismeprogressiste syrien estaccusé d’être chiite (alaoui-te) alors que cet Etat sécu-lier et moderne accordeleurs droits aux chrétienscomme aux différentes fac-tions musulmanes, chiitesou sunnites. La Syrie estvisée pour plusieurs rai-sons, y compris écono-miques et pétrolières maisaussi parce que le port deTartous est le seul portméditerranéen ouvert à laRussie alors que tous ceux du Maroc, d’Algérie, deTunisie, de Libye, d’Egypte, du Liban et de Turquiesont ouverts aux navires de l’Otan. Est-il étonnantque tous les présidents du «Printemps arabe» ontcommencé à prendre leurs distances vis-à-vis deMoscou, et certains, de la Chine ?

La réussite du «Printemps arabe», cette opé-ration très sophistiquée, ne s’explique ni par lesinjustices supposées ou réelles des pouvoirs enplace – l’opposition préfère le mot «régimes» – nipar le manque d’organisation de l’Etat ou sa fai-blesse, mais par la seule force et puissance desorganisateurs de ce complot où l’action des élé-ments étrangers a compté plus que celle des élé-ments nationaux. La puissance de feu desmédias, des ONG et autres organisations interna-tionales appuyées par des organes officiels état-suniens et qataris notamment ainsi que celle deséléments armés étrangers ont été autant sinonplus déterminants que les éléments nationaux :cela a été valable en Tunisie, en Egypte et surtouten Libye mais plus particulièrement en Syrie.

Opération «Printemps» pour déstabiliser une nation

Les «révolutions» du «Printemps arabe» sontune seule et même opération qui a combiné desforces internes et des forces externes, des indivi-dus et des groupes, des organisations étatiques etdes organisations non étatiques, locales et étran-gères (Etats-Unis et Qatar essentiellement). Le«Printemps arabe» n’est pas une série d’événe-ments autonomes mais une seule et même opéra-tion globale qui a nécessité des fonds importantsainsi qu’une planification, une organisation et une

coordination très sophistiquées pour se faire.Supposée nécessiter plusieurs jours de prépara-tion, l’intervention armée de l’Otan en Libye nes’est-elle pas faite le lendemain même de l’adop-tion de la résolution 1973 du Conseil de sécurité ?L’armada était prête à intervenir d’autant qu’il y amême eu – quelques mois avant l’interventionissue de la résolution 1973 – un exercice militairefranco-anglais pour une intervention de ce type

contre un dictateur enMéditerranée qui vise à placerson fils au pouvoir ! En mai2011, après la chute de Ben Aliet de Moubarak, Obama a ditque le «Printemps arabe» étaitune «opportunité historique»pour les Etats-Unis de «faireun monde comme il devraitêtre». Pourtant, il s’était renduen Egypte en 2009 et n’avaittrouvé rien à redire contreMoubarak. Un jour, c’est blanc,un autre c’est noir pour les vas-saux de l’Oncle Sam.L’Amérique n’a pas d’amis, ellen’a que des intérêts, et plus unvassal lui offre, plus il excitel’appétit et suscite des compé-titeurs prêts à vendre leurpays. Les révolutions du

«Printemps arabe» s’inscrivent donc dans un pro-gramme publiquement connu qui s’appelle le nou-vel ordre mondial et le Grand Moyen-Orient adap-té à la nouvelle donne géopolitique mondialenotamment russo-chinoise, de la situation auMoyen-Orient et de la crise économique mondialeet la nécessité pour le libéralisme globaliste demarquer de nouveauxpoints à l’échelle plané-taire. Pour le prouver,nous basons notre étudesur des centaines dedocuments et d’analyses,d’abord sur les écrits jour-nalistiques de MichelColon (journaliste),Hannibal Genséric (spé-cialiste du monde musul-man), Yves Bonnet(ancien patron de laDST), Eric Denécé (spé-cialiste du renseignement), Thierry Meyssan ouMezri Haddad (diplomate tunisien) et beaucoupd’autres textes qui ont apporté des preuves sur lamise en scène du «Printemps arabe et sa marquede fabrique états-unienne. A ces textes écrits àchaud et rapportant des infos de première main,nous apportons des éléments supplémentaires,voire décisifs, à l’argumentaire. Nous établissonsdes liens insoupçonnés jusque-là entre les faitsqui se sont déroulés dans plusieurs pays et quiattestent que le «Printemps arabe» est une seuleet même opération planifiée, organisée, exécutéeau chronomètre. En vérité, sur le «Printempsarabe», il n’y a jusqu’à ce jour que des textes ou

des livres à argumentaire limité, mono-sectoriels,articulés sur des éléments disparates et insuffi-sants. Par contre, la présente analyse ramassedes arguments de plusieurs ordres, en démulti-pliant les sources et les arguments pour les faireconverger à la logique d’une manipulation améri-caine, transformant ainsi les doutes en preuvesirréfutables. Cette étude aurait donc aussi étéimpossible sans les ouvrages des écrivains améri-cains de gauche commeNoam Chomsky (célèbresavant et écrivain) et lesénateur Jesse Ventura(ancien gouverneur desUSA) ainsi que ceux desspécialistes du renseigne-ment et du terrorisme d’Etataméricain et d’autresauteurs dits conspiration-nistes comme WebsterGriffin Tarpley, ChalmersJohnson, Lawrence Wright,Ismael Hossein-Zadeh,David Ray, Paul JosephWatson, Thorn & Guliani, leDr. Paul Craig Roberts oule général-major SmedleyD. Butler, qui nous ontéclairés sur le système impérialiste américain etsur sa structure essentiellement belliciste, le libé-ralisme néoconservateur l’entraînant continuelle-ment vers le militarisme et l’éloignant des prin-cipes minima de la démocratie. Si l’Amérique étaitune vraie démocratie, elle ne dépenserait pas lamoitié de son budget d’Etat annuel dans le cha-pitre défense, soit un taux de loin supérieur à celuide tous les autres pays de la planète, au mépris de

tous les avertissements duprésident Dwight D.Eisenhower en 1961 contreune économie de type mili-taire comme c’est le casactuellement en Amérique.

«Des coups d’Etat militaires discrets»Nombreux donc sont les

auteurs et les responsableset officiers de renseignementqui pensent que l’épopée du«Printemps arabe» et de ses

«révolutions» est une série de putschs américainset occidentaux qui ont servi à l’opinion publiquemondiale un show monumental via des foulesmanipulées comme des marionnettes dans unscénario qui aurait fasciné Serge Moscovici lui-même.(1) «Cette opération a réussi au-delà desespérances de ses concepteurs : les manifestants,crédules, sont convaincus d’avoir été les auteursdes faits et les maîtres de leur destin, alors mêmeque celui-ci a été décidé par d’autres. L’illusion estdonc totale», écrit Eric Denécé, docteur èssciences politiques et directeur du Centre françaisde recherches sur le renseignement (CF2R), dansun article intitulé «La grande illusion des “révolu-

tions” arabes» en précisant que la mise en œuvrede techniques éprouvées de manipulation desfoules et de déstabilisation des régimes est entrain de donner les «résultats escomptés», enten-dant par là leurs «conséquences néfastes». EricDenécé écrit encore : «Ainsi, ces “révolutions”arabes, se révèlent n’être en réalité que des coupsd’Etat militaires discrets, dissimulés derrière unerévolte populaire largement canalisée.»

Un malaise social, voire certaines injustices,qui sont d’ailleurs loin d’être la spécificité dumonde musulman, peuvent expliquer l’ampleur decertaines manifestations – notamment en Egypteoù ils ont pu canaliser près de 15 millions de per-sonnes sur les 85 millions – mais l’enchaînementdes «révolutions» qui ont secoué le monde arabe,leur «spontanéité», leur concomitance, lespreuves irréfutables de l’implication d’agents sou-tenus par les Etats-Unis, l’implication prouvée d’of-ficiels du régime, l’existence d’attentats, d’actes dedéstabilisation et de sabotage perpétrés par deséléments de forces spéciales parfois issus de paysétrangers ne laissent plus de doute sur l’origine deces mouvements. A cela, il faut ajouter le soutienimmédiat et sans faille des mêmes Etats-Unis àces manifestations, et d’autres pays occidentauxqui ne tarderont pas à «conseiller» ou à «exiger»la prise en charge des demandes des manifes-tants ou des rebelles, autre signe d’une opérationplanifiée et coordonnée par des forces exté-rieures. Ainsi donc, la principale caractéristique deces «révolutions» printanières est qu’elles se sontfaites en mode coopération technique avecl’Occident et l’Otan de manière plus précise.

Les objectifs premiers des «Printemps arabes»sont globalement :

1- de donner le pouvoir à des gouvernementsplus serviles, des islamistes de préférence ;

2- d’affaiblir ces pays encréant l’instabilité par l’arrivéeen force de partis islamistesdont les plus excommunica-teurs et anarchistes ;

3- de les diviser : commeon le voit, les «Printempsarabes» n’ont pas renforcél’unité arabe ; bien au contrai-re, ils ont généré un égoïsmejamais observé auparavantmême entre les pays du«Printemps» eux-mêmes etparfois même envers le paysqui les a soutenus, le Qatar ;

4- de créer des zones decrise ou d’instabilité afin defaire proliférer le terrorismeaux fins de profiter au com-

plexe militaro-industriel ; 5- de les affaiblir diplomatiquement : actuelle-

ment, ils se retrouvent tous sous la coupe duQatar et de l’Arabie Saoudite qui ont désormaisremplacé les leaders traditionnels qu’étaientl’Egypte, l’Irak, la Syrie et l’Algérie ;

6- de les ranger contre l’Iran, la Russie et leChine ;

7- de pacifier leur relation avec Israël et/oud’occulter la question palestinienne, et c’est là unparamètre essentiel des «révolutions» arabes de2011.

Le nouveau gouvernement égyptien s’estdavantage rapproché d’Israël tandis que le gou-vernement tunisien n’a pas émis l’intention dechanger sa position vis-à-vis de l’Etat hébreu, dontBen Ali avait fermé la représentation en 2000après la répression de Ghaza. Quant au CNSsyrien, il promet monts et merveilles à Tel Aviv. LeCNT libyen a promis une base militaire à Israël dèsles débuts de son «printemps» !

D’entrée de jeu, rappelons que le 13 janvier2011, Hillary Clinton était à Doha, Qatar. Le lende-main, 14 janvier, Ben Ali tombait ! En diplomatiecomme en politique occidentale, il n’y a jamais dehasard. Doha a joué un rôle fondamental dans le«Printemps arabe» : si la ministre des Affairesétrangères américaine était à Tel Aviv ce jour-là,l’événement aurait été anodin. Plus explicite : ellea dit que les chefs d’Etat devaient faire desréformes, sinon ils allaient être précipités dehors,comme le sera Ben Ali le lendemain !

A. E. T.(A suivre)

1. Serge Moscovici, auteur du livre L’âge desfoules, éd. Complexe, 1981. Ouvrage sur la mani-pulation des foules par les dictateurs.

Par Ali El Hadj [email protected]

En mai 2011, après la chutede Ben Ali et de Moubarak,

Obama a dit que le «Printempsarabe» était une «opportunitéhistorique» pour les Etats-Unisde «faire un monde comme il

devrait être». Pourtant, ils’était rendu en Egypte en

2009, et n’avait trouvé rien àredire contre Moubarak.

A cela, il faut ajouter lesoutien immédiat et sans

faille des mêmes Etats-Unisà ces manifestations, et

d’autres pays occidentauxqui ne tarderont pas à

«conseiller» ou à «exiger» laprise en charge des

demandes des manifestantsou des rebelles, autre signed’une opération planifiée etcoordonnée par des forces

extérieures.

(2e partie)

D’entrée de jeu, rappelonsque le 13 janvier 2011, HillaryClinton était à Doha, Qatar.

Le lendemain, 14 janvier, BenAli tombait ! En diplomatie

comme en politiqueoccidentale, il n’y a jamais dehasard. Doha a joué un rôle

fondamental dans le«Printemps arabe» : si la

ministre des Affairesétrangères américaine était à

Tel Aviv ce jour-là,l’événement aurait été

anodin.

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Mehdi Mehenni - Alger (LeSoir) - C’est devenu quotidien pourles habitants de l’est de la capitaleque de parcourir une dizaine dekilomètres en deux heures detemps, voire plus.

La RN 24 qui traverse la com-mune de Bordj El Bahri et celle deBordj El Kiffan, s’étendant jus-qu’aux Pins-Maritimes estl’exemple le plus «terrifiant». Déjàque les travaux de passage dutramway par la région ont été faitsd’une manière improbable, puisqueaprès la livraison de chaque tron-çon, la route n’est pas remise enl’état.

Nids-de-poule et tronçons car-rément impraticables causent defacto de terribles embouteillagespendant la journée, alors que lanuit, en l’absence d’éclairage, desaccidents sont régulièrement enre-gistrés. Il y a aussi ce fait flagrant,que beaucoup d’automobilistesprêtent à l’absence de l’Etat. Ils’agit de la prolifération anarchiquede dos-d’âne. C’est devenupresque un droit pour chaquecitoyen d’ériger devant sa demeureun ralentisseur, et de la façon laplus approximative. De véritablescasse-voitures qui font désormais

partie du décor anarchiqueambiant.

Puis, il y a cette étrange coutu-me qui consiste à mobiliser desagents de nettoyage tout au longde cette route à partir de 7h dumatin. Alors que sous d’autrescieux, l’entretien des routes et lenettoyage de la voie publique sefont en fin de journée ou tard dansla nuit, d’abord pour ne pas gênerla circulation automobile et ensuitepour permettre aux citoyens dedécouvrir un espace propre au petitmatin. A Alger, cela se fait durantles heures de pointe, comme pouraccentuer les embouteillages etincommoder les piétons. C’est lecas, puisque ces agents placentdes pots et des balises tout au longde la route pour pouvoir opérer,rétrécissant davantage l’espace oùla circulation est déjà très lente.

Avec le barrage fixe de la policeà hauteur de l’Artisanat (le carre-four reliant Bordj El Bahri, Bordj ElKiffan et El Hamiz), filtrant les véhi-cules et ne laissant qu’une seulepetite voie pour le passage, desfiles de voitures s’allongent, pare-choc contre pare-choc, sur plu-sieurs kilomètres. Une situation deblocage qui fait que même une

ambulance peut ne pas passer encas d’urgence et le malade a tout letemps de rendre l’âme au milieudes bouchons.

L’autre catastrophe Il y a aussi la route reliant Aïn

Taya et Dergana à Rouiba. Aprèsles travaux de dédoublement decette voie que le ministre desTravaux publics, accompagné descadres de la wilaya d’Alger, estvenu inaugurer en grande pompe,l’ajoutant au palmarès des grandesréalisations, l’automobilistedécouvre, à son grand malheur,que le chantier n’a pas totalementété livré.

Et pour cause, plusieurs moisaprès son inauguration par AmarGhoul, des travaux sont toujoursmenés alors que certains tronçonssont encore très mal faits. Ce qui,aussi, engendre chaque jour queDieu fait des embouteillagesmonstres à hauteur du barrage fixede police, à l’entrée de Rouiba, qui,lui aussi, filtre les véhicules trèslentement. Et ce n’est pas tout.Puisque si à l’intérieur de la ville deRouiba, les routes ne sont pas tou-jours bien faites, à Bordj El Bahri etBordj El Kiffan, c’est pratiquementtoutes les voies publiques qui sontdéstructurées. Les automobilistesont bien beau essayer de trouverdes raccourcis pour ne pas endom-mager leurs véhicules, en vain.

A cette situation tellementinconfortable et étouffante, s’ajoute

un décor répugnant fait dedécharges sauvages et de prolifé-ration d’ordures à chaque coin derue.

Des marées d’eaux usées etdes fuites d’eau inondant les routeset quartiers font également partiede cette ambiance invivable.Certains font des déversementsmême au niveau des plages du lit-toral Est, profitant de l’absence detout contrôle.

Enfin, et pour ne citer que cesanomalies, puisque la liste estencore très longue, il y a cettesituation d’impunité qui fait que lesgens n’hésitent plus à squatter lavoie publique, notamment les trot-toirs qui disparaissent jour aprèsjour. Les piétons empruntentaujourd’hui la voie réservée auxautomobilistes, ce qui compliquedavantage la circulation. «Nousavons l’impression que les autori-tés publiques ont abandonné cetterégion. Ici, l’Etat est vraimentabsent et nous pensons que cettesituation d’anarchie s’est installéeparce que les cadres, les décideurset les hommes politiques du paysfréquentent et résident dans l’ouestde la capitale. Personne ne voit deses propres yeux ce que nousvivons et nous endurons pourdemander des comptes à ceux quigèrent la région», dira RachidSeuba, un ancien cadre de l’Etat àla retraite, résidant dans la commu-ne de Bordj El Bahri.

M. M.

Entre routes impraticables et casse-voitures, terriblesembouteillages à toute heure de la journée, chantiers à latraîne, stationnements anarchiques, squatt de la voiepublique et prolifération des décharges sauvages, l’estd’Alger est livré à l’anarchie absolue. Et pour beaucoup decitoyens, face à cette situation, l’absence de l’Etat est totale.

Le Soird’Algérie Lundi 6 mai 2013 - PAGE 9Le Soir du Centre

L’EST DE LA CAPITALE LIVRÉ À L’ANARCHIE ABSOLUE

Absence totale de l’État ! ALORS QUE QUATRE

PERSONNESONT ÉTÉ ARRÊTÉES

L’étau seresserre sur lesdealers à Blida

et BoufarikLors de deux opérations dis-

tinctes, les éléments de la briga-de de lutte contre le trafic dedrogue de la Sûreté de wilaya deBlida ont mis hors d’état denuire, quatre personnes. L’une àBoufarik et trois autres à Blida.

Ce coup de filet a été réaliségrâce à des informations parve-nues à la police, faisant état dela présence de revendeurs dedrogue à Blida et Boufarik.

Après une sourcière tendueaux dealers, les policiers les ontarrêtés en flagrant délit. Uneperquisition dans le domicile duprincipal fournisseur s’est soldéepar la découverte de presque unkilogramme de kif traité et d’unesomme d’argent, fruit de larevente de la drogue. Présentésdevant le procureur de laRépublique, les quatre reven-deurs ont été écroués.

Il faut dire que l’étau se res-serre de plus en plus sur les tra-fiquants de drogue dans lawilaya de Blida et ce, à la faveurdes dénonciations de citoyensqui, conscients des consé-quences du fléau, ne ménagentaucun effort pour alerter la poli-ce.

M. B.

La macabre découverte a été faite, inci-demment, par un agriculteur qui est allé pui-ser de l’eau dans le puits et dont l’odeurnauséabonde qui s’y dégageait n’a pasmanqué de l’intriguer qui, en soulevant lecouvercle du puits, découvrira une têted’homme émergeant de l’eau.

Alertés, les services de sécurité et leséléments de la Protection civile ne tarderontpas à être sur les lieux et le corps fut trans-féré à la morgue de l’hôpital de Thenia oùdes échantillons ont été prélevés sur lecorps pour les besoins de l’identification(test ADN), par les services spécialisés de la

police scientifique. Entre-temps, le grandfrère de la victime qui a été alerté au mêmetitre que les autres membres de la familleétait formel, qu’il s’agissait bien du corps deson frère qu’il a reconnu, grâce surtout auxvêtements que ce dernier portait le jour desa disparition.

Le macabre récit nous a été fait parKhaled, le deuxième frère de la victime quiavait du mal à retenir ses larmes et sonaffliction.

«Le corps de mon frère a été découvertle jour de son 24e anniversaire, le 1er maidernier», dira, inconsolable, Khaled quiavait surtout, du mal à contenir sa colèrecontre les services de sécurité et le procu-reur de Tizi-Ouzou. «La police et le procu-reur ont failli dans leur mission en relâchantMourad B., le principal suspect qui avaitappelé mon frère au téléphone la veille desa disparition. Si la famille et la coordinationdes comités de villages de Béni Doualaavaient été suivies et écoutées par la justiceet la police, mon frère serait, peut-être,encore vivant», dira Mourad qui accable leprocureur de la République «qui porte unelourde responsabilité dans la mort de monfrère», finira par dire Khaled Laceuk.

Le même état d’esprit était perceptiblechez les citoyens de Tala Khelil qui n’ont pascaché leur émotion «devant la deuxièmemort de Alilou», comme on aime à l’appelerici. C’est M. Bouhadef Madjid, P/APC deBéni Douala qui fera devant nous cetteréflexion, faisant référence à l’accident de lacirculation qui coûtera la vie à trois amisd’Ali Laceuk qui, lui, échappera de justesseà la mort. A Tala Khelil, un mot revient danstoutes les bouches : pourquoi ? PourquoiMourad B. à qui un membre de la famille afait du bien en lui prodiguant de l’aide lors deson séjour en France, a imaginé tout ce scé-nario qui aboutira à la mort du jeune Ali.

Les citoyens de Tala Khelil n’ont pas eude mots assez durs pour qualifier celui qu’ilsaccusent d’être derrière la mort d’Ali Laceuk.«C’est un monstre !», ne cessaient de direles uns et les autres. Signalons que l’enter-rement s’est déroulé dans le calme. En plusdu chef de daïra de Béni-Douala, desP/APC des quatre communes de cettedaïra, l’on a remarqué la présence du chefde cabinet du wali de Tizi-Ouzou ainsi quedes cadres locaux et des élus du RCD ainsique l’ex-député Boudarène.

S. A. M.

ÉMOTION ET COLÈRE À TALA KHELIL, À L’ENTERREMENT DE ALI LACEUK

Les défaillances de la police et du parquet du tribunal de Tizi-Ouzou soulignées par la famille

Le jeune Kahil Yazid d’Ath Zmenzer relâchépar ses ravisseurs

Enlevé devant chez lui, dans la nuit de lundi dernier par un groupe de quatre individusarmés, le jeune Kahil Yazid, fils d’un entrepreneur du village Ighil-Lamal, dans la commu-ne d’Ath Zmenzer, une quinzaine de kilomètres au sud de Tizi-Ouzou, a été relâché parses ravisseurs dans la nuit de samedi aux environs de minuit.

Le jeune homme a rejoint son domicile à pied après qu’il eut été libéré par ses geôliersqui, croit-on savoir, avaient pris contact avec la famille de l’otage, exigeant le paiementune rançon contre sa libération. Aucune information n’a filtré sur la satisfaction ou nond’une telle exigence.

S. A. M.

PENSÉEIl y a une année déjà, le 6 mai 2012, nous aquittés notre cher père

Mohamed MANSOURIlaissant derrière lui un grand vide que nul nepeut combler. En ce douloureux souvenir, sonépouse, ses enfants, sa belle-fille, ses petits-enfants et ses gendres demandent à tous ceux qui l’ont connud’avoir une pieuse pensée en sa mémoire.

Que Dieu le Tout-Puissant lui accordeSa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons».Repose en paix papa.

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Emotion et colère à l’enterrement du jeune Ali Laceuk, disparu et/ouenlevé le 22 février dernier et dont le corps a été retrouvé dans un état dedécomposition avancé, mercredi dernier, dans un puits situé dans unchamp des environs de Taâzibt, village de la commune de Naciria, dansla wilaya de Boumerdès. C’est là que son ou ses assassins l’ont jeté, lespieds et les mains liés et le corps lesté d’un poids (un parpaing) pourl’empêcher de remonter à la surface.

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Le directeur du Muséemaritime nationalM. Amokrane Salah a faitune présentation sur sonétablissement danslaquelle il a estimé que larestauration et l’adapta-tion des voutes deKheireddine vise undouble objectif : d’unepart réhabiliter une partieimportante de la mémoirede la ville d’Alger, fonderla programmation muséo-logique et la mise en col-lection du patrimoinemaritime national à tra-vers la création de cemusée, d’autre part.

Selon le directeur, cemusée a pour missionpremière, la conservationdu patrimoine qui lui estconfié pour l’étudier etl’enrichir. Il se doit égale-ment d’échanger avec lesautres musées de par lemonde et d’organiser desséminaires et rencontresscientifiques sur le patri-moine maritime.

Le conférencier a enoutre ajouté que cettecréation représente uneimportance capitale etintervient pour combler unvide sidéral concernantl’histoire et l’avenir d’une

façade maritime parmi lesplus importantes du pourtour méditerranéen, espace de recherche etd’investigation par excellence.

Le Musée maritimenational a pour vocationde sensibiliser le grandpublic et la préservationdes milieux marins diver-sifiés : la côte avec sesplages, ses falaises, sesgardiens patients etimmobiles que sont lesphares. Les hommesensuite.

Pour sa part, madameTeyar Djazia a abordé laquestion de la diversité dupatrimoine maritime natio-nal à laquelle elle aessayé d’apporter unéclairage sur le travail decollection des restes

archéologiques et le tra-vail effectué par les unitésde recherches duditmusée en matière derecherches et d’investiga-tions concernant le patri-moine maritime nationalqui jouit selon elle, d’uneimportance capitale.

Soulignons que le pro-gramme de ces journéesd’études a comporté uneriche exposition sur leMusée maritime nationaldont la création s’inscriten droite ligne avec lesdirectives du départe-ment de madame KhalidaToumi visant la prise encharge du patrimoinemaritime en matière deconservation et de pro-tection .

Bouhali Mohamed Chérif

La Direction de la culture a organisé ces der-niers jours, des journées d’étude sur le Muséemaritime national au musée de Kotama à l’occa-sion du mois du patrimoine, sous le thème «lepatrimoine et la résistance», avec la participa-tion de plusieurs communicants.

Le Soird’Algérie Lundi 6 mai 2013 - PAGE 9Le Soir de l’Est

LE MUSÉE MARITIME NATIONAL DE JIJEL

Une fenêtre sur un richepatrimoine marin

LE BUS ASSURAIT LA LIAISONCONSTANTINE - TIMIMOUN

Trois morts et 48 blessésdans un accident de la

circulation près d’El-MeneaTrois personnes ont trouvé la mort et 48 autres

ont été blessées, dont plusieurs grièvement, suite aurenversement d'un autocar, dans la nuit de samedi àdimanche, sur la RN1, près d’El-Menea (wilaya deGhardaïa), a indiqué la Protection civile.

L'autocar assurant la liaison Constantine-Timimoun (Adrar) a dérapé avant de se renverser, àenviron 40 km au sud de la ville d’El-Menea, a préci-sé la même source.

Deux personnes ont trouvé la mort sur le couptandis que la troisième a succombé à ses blessuresà l’hôpital d’El-Menea.

Plusieurs ambulances de la Protection civile etdes services de santé ont été mobilisées pour éva-cuer les blessés vers l'hôpital Mohamed-Chabani, leplus proche du lieu de l’accident, afin de recevoir lessoins nécessaires.

Aussitôt alertées, les autorités locales se sontrendues sur le lieu de l'accident pour superviser lesopérations d'évacuation des victimes.

Une enquête a été ouverte par la Gendarmerienationale pour déterminer les circonstances de cetragique accident.

APS

CONSTANTINE

Traitement de l'environnement urbain :

des micro-entreprises à la rescousse

Trente-deux micro-entreprises, nées des disposi-tifs de soutien à l’emploi, participent, depuis peu, auxactions de nettoyage et de traitement de l’environne-ment urbain, à Constantine, au titre de conventionssignées avec la commune, a indiqué, hier dimanche,un élu local.

M. Abderrahmane Abdaoui, vice-président del’Assemblée populaire communale (APC), chargé del’environnement, de l'assainissement et des moyensgénéraux, a précisé que ces entreprises de jeunes,créées dans le cadre de l’Agence nationale

de soutien à l’emploi (Ansej) et la Caisse nationa-le d’assurance chômage (Cnac), assureront les tra-vaux de ramassage des déchets ménagers et denettoiement dans les 10 secteurs urbains de la ville.

Selon le même élu, ces petites entreprises,constituées de 5 à 6 personnes, sont appelées, auterme de cette convention, à prendre en charge lapropreté de la ville de Constantine, scindée pour lacirconstance en 32 zones, soit une zone pourchaque micro-entreprise.

APS

ACCIDENT DE LA CIRCULATIONÀ SKIKDA

Deux morts et dix-neufblessés, dont dix

grièvement atteintsDeux personnes sont décédées et dix-neuf autres

ont été blessées, dont dix grièvement atteintes, dansun accident de la circulation survenu dans la matinéede dimanche sur la route nationale (RN) n°44, prèsde Menzel El Abtal, dans la wilaya de Skikda, a-t-onappris auprès de la Protection civile.

Les 2 personnes qui ont perdu la vie, âgées de51 et 22 ans ainsi que les blessés, voyageaient àbord d’un bus assurant la ligne Annaba-Sétif qui apercuté un camion semi-remorque circulant en sensinverse, a ajouté cette source.

Cinq parmi les dix-neuf blessés ont dû être évacuésvers le centre hospitalo-universitaire (CHU) de Annabaen raison de la gravité de leur état, a-t-on égalementindiqué.

Une enquête a été ouverte par les services com-pétents pour déterminer les circonstances de cetaccident, a-t-on ajouté. APS

Rien na ne va plus à laChambre de commerce.

Dans des requêtes transmisesau département de MustaphaBenbada et dont nous détenonsdes copies, le président de laChambre de commerce de la wilayade Jijel dresse un réquisitoire acer-be à l’encontre de son directeur quia failli dans ses missions.

A ce sujet, le président de cettechambre déplore le blocage descontacts provoqués par ledit direc-teur qui selon lui, constitue unecontrainte pour le bon fonctionne-ment de cette instance. Il luireproche par ailleurs, la rétentiondes informations relatives au fonc-tionnement et la gestion de cettechambre.

Plus loin, le président de laChambre du commence, appuyépar de nombreux adhérents, aaussi remis en cause, les capacités

dudit responsable à gérer cet éta-blissement censé être un outil depromotion des activités commer-ciales et industrielles de la wilayade Jijel. Il lui reproche également legel des activités de cette structure.

Face à ce blocage, il interpelle ledépartement de MustaphaBenbada pour intervenir afin demettre un terme à cette situation quia trop duré.

B. M.-C.

Rififi à la Chambre de commerce

«Nos revendicationssont exclusivement àcaractère social et por-tent, entre autres, sur lesaugmentations desretraites et l’octroi deprimes selon le décretprésidentiel et les lois de

la République, et ce àeffet rétroactif depuisl’année 2008, des indem-nisations pour la primede retraite pour unepériode de 26 mois aveceffet rétroactif égale-ment, la régularisation

des radiés à cause d’unesanction disciplinaire, larégularisation des droitsdes radiés à cause d’unhandicap non lié au servi-ce selon un dossier médical et, enfin, la priseen charge sociale de lafrange des retraités dansle volet octroi de loge-ments sociaux», est-ilécrit dans le communi-qué en question.

Reste que les actionsde protestation des retrai-tés de l’ANP sont deve-nues récurentes etcycliques. En effet, il nese passe pas une semai-ne sans que les membresdu bureau de wilaya neprennent une initiativepour faire valoir leursdroits qu’ils estiment légitimes.

Daoud Allam

EL TARF

Les retraités de l’armée organisent unsit-in devant le siège du commandement

du secteur militaireSelon le communiqué du bureau de wilaya de

l’Association des retraités et ayants droit de l’ar-mée, les retraités de l’Armée nationale populaire(ANP) d’El Tarf organisent, aujourd’hui 6 mai, un sit-in devant le commandement du secteur militaire.

CHEKFAUn homme a tenté hier de se suicider

en s'immolant par le feuUn homme a tenté, hier, de se suicider en s'immolant par le feu,

devant le siège de la daïra de Chekfa, située à une vingtaine de kilo-mètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Jijel.

Il s'agit de B. M., âgé de 54 ans qui a tenté de se suicider en s’as-pergeant d'essence. Le pire a été évité grâce à un chauffeur de taxi,qui, à l'aide de son extincteur, a éteint les flammes. B. M. a été évacuévers l'hôpital de Taher et ses jours ne sont pas en danger.

Les services de securité ont ouvert une enquête pour déterminerles causes et les circonstances exactes de ce tragique incident.

B. M.-C

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Depuis jeudi dernier donc, lesrames du tramway sont à ce pointbondées qu’il est presque impos-sible de trouver une place assise.Aux heures de pointe, l’engouementest tel que les gens s’agglutinent lesuns sur les autres, pourvu qu’ilspuissent y accéder.

Le prix du ticket, 40 DA, n’a enrien été dissuasif : «Certes, on payele double d’un ticket de bus, toute-fois, le cadre en vaut la chandelle :le tram est plus rapide, plus effica-ce, et surtout, plus propre ! A l’inté-rieur des rames, on se croirait dansun pays ultra moderne !» nous diraun usager. Hélas, tout le monde nepartage pas le même «enthousias-me» que ce dernier ; beaucoup eneffet font part de quelques anoma-lies et estiment que s’il n’était pasprêt en tout point, il ne fallait pascoûte que coûte lancer sa commer-cialisation le 1er mai.

Tout d’abord, en ces premiersjours de mise en service du tram, oùon a affaire à une foule dense, leminimum aurait été d’installer l’airconditionné, et ce afin de permettreaux usagers de faire un agréablevoyage. Or, dans bien des rames, la«clim» est à l’arrêt, ou au mieux,

elle est actionnée «en minimum». A cela, beaucoup d’usagers ont

été pour le moins déçus de consta-ter que la mise en service du tram-way n’a donné lieu, pour l’heure, aulancement que de quelques ramesseulement, et non pas de la totalitédont dispose la wilaya d’Oran.«Lorsque toutes les rames serontmises en service, là seulement, onpourra dire que nous avons unmoyen de transport rapide, avecune rotation qui ne dépasserait pasles 6 minutes. Hélas, tant qu’il nes’agira que de quelques ramesmises en service, on restera dansl’aléatoire !» Effectivement, lamarge de temps entre l’arrivéed’une rame et de l’autre atteint par-fois, faute de rames disponibles, les18, voire même les 25 minutes, cequi est pour le moins énorme.

«Le tramway est censé nousfaire arriver à temps à notre travail,or, tant que toutes les rames neseront pas mises en service, il nefaut pas trop compter dessus !» diraun autre usager, qui a dû patienterune bonne vingtaine de minutesavant l’arrivée de sa rame. A l’inté-rieur du tramway, beaucoup d’usa-gers ont été étonnés de voir que ce

moyen de transport, censé êtremoderne, ne circulait pas à unegrande vitesse, mais roulait, aucontraire, «tout doucement».

En vérité, si le conducteur de larame s’appliquait à ne pas dépasserune certaine vitesse, c’est juste-ment pour ne prendre aucun risque: les Oranais, qu’il s’agisse d’auto-mobilistes ou de piétons, ne sontpas encore habitués à «cohabiter»avec ce nouveau moyen de trans-port, aussi, le conducteur du tram-way se doit d’être prudent, pour ne

pas risquer un «scénario catas-trophe».

Les billetteries automatiquesétant encore «hors de service», lesusagers se doivent d’acheter leurstickets directement de chez un«receveur» se trouvant dans letram, et de les composter grâce àune machine sise à l’intérieur de larame et se font contrôler pour dis-suader les fraudeurs. Enfin, autrepoint positif : le tramway circule jus-qu’aux alentours de 23h30, ce qui apour effet de favoriser à Oran, la vie

nocturne : des familles entières, eneffet, se complaisent à veiller jusquetard dans la nuit, avec l’assuranced’arriver «à bon port», vu que letramway est fonctionnel jusqu’à23h. Certes, le lancement de cenouveau moyen de transport com-porte quelques anomalies, mais del’avis de tout un chacun : cela n’estpas bien méchant : «Il faut donner letemps au temps afin que lesOranais et le tramway d’Oran soientenfin en osmose.»

Amel Bentolba

Voilà quatre jours déjà que le tramway d’Oran estfonctionnel. Attendu depuis 2008, il est entré en serviceseulement jeudi dernier, pour la plus grande joie desOranais. Ces derniers se sont rués massivement versce nouveau moyen de transport, écologique et moder-ne, et dont les travaux, lancés en 2009, «leur ont fait voirde toutes les couleurs».

Le Soird’Algérie Lundi 6 mai 2013 - PAGE 9Le Soir de l’Ouest

MISE EN SERVICE DU TRAMWAY D’ORAN

Entre engouement et empressement

CHLEFPeine

capitale pourun triplemeurtre

Le verdict que vient deprononcer la cour deChlef concerne l'ex-poli-cier de M'sila, qui a tirémortellement sur sesdeux cousins et le mari desa tante, au courant dumois de juin 2012, suite àun litige familial. La scènes'était déroulée à BeniRached, localité située à30 km du chef-lieu de lawilaya. L'auteur du carna-ge, en cavale depuis cejour, a été appréhendé il ya un mois, alors qu'il setrouvait dans un transporten commun au niveau dela cité Hay El Houria.

Medjdoub Ali

La création de centres derecherche spécialisés dans la trai-tement automatique des langues,notamment l’arabe, a été fortementrecommandée, hier dimanche, àOran, par des spécialistes etexperts lors du 6e colloque interna-tional en traductologie et de traite-ment automatique des langues(TAL).

Le président du colloque a indiqué àl’APS, en marge de la rencontre, qu’«il estgrand temps de créer des centres de traite-ment des langues surtout dans le cadre duLMD». «Nous avons des doctorants qui fontdes efforts considérables en ce sens. Ildevient impératif de rassembler ces efforts

dans une structure spécialisée», a indiqué, àce titre, le Pr Farouk Bouhadiba. «Dans lecontexte actuel, la création de centres ou dedépartements TAL en Algérie est très impor-tante dans le but de renforcer la pluridiscipli-narité dans la recherche en traduction et letraitement automatique des langues, sur lalangue arabe, par rapport à d’autres languestelles que le français, l’anglais, l’espagnol, lerusse et le chinois», a-t-il ajouté.

Dans ce sens, M. Bouhadiba a soulignéque cinq logiciels conçus par des chercheursalgériens et étrangers seront présentésdurant ce colloque, regrettant l’absence desoutien financier aux chercheurs algériensdans ce domaine. Cette rencontre vise,selon lui, à sensibiliser les étudiants, leschercheurs et les utilisateurs de l'outil infor-matique sur l'importance que revêtent la

science de la traduction et le traitement auto-matique des langues (TAL). Plusieurs ate-liers sont prévus pour la circonstance, le pre-mier abordant notamment des barrières lan-gagières entre médecin traitant et patientspour décrire comment trouver des solutionsaux difficultés d’exposition, d’explication d’undiagnostic ou d’un traitement médical enlangue usuelle. Un autre traitera de l'impor-tance des technologies de l'information et dela communication dans l’enseignement deslangues étrangères. Le colloque est organisépar le laboratoire de recherche en linguis-tique, en dynamique du langage et en didac-tique de l’université d’Oran, en collaborationavec le Centre de recherche en linguistiqueet TAL Lucien Tesnière de l’université deFranche-Comté (Besançon, France).

APS

Les langues en débat à El Bahia BRèVES DE NAÂMATentative de suicide

à MécheriaD. M., la trentaine, habitant la ville de Mécheria,

a tenté de mettre fin à sa vie après avoir escaladé unpylône d’éclairage public.

Le jeune homme, en état d’ivresse, a caillasséles ampoules des lampadaires, et voulait se donnerla mort en se jetant du haut du pylône.

Les éléments de la Sûreté et ceux de laProtection civile qui se sont rendus in extremis surles lieux, ont, après une heure de pourparlers, puconvaincre l’intéressé de renoncer à son geste. Il aété mis en examen médical, puis présenté à la justi-ce pour répondre de ses actes, notamment la des-truction des biens de l’Etat.

Ils puisaient d’un compte CCP

A Naâma, N. M., a été victime de prélèvements àtort sur son compte CCP. Après avoir constaté desmanques flagrants sur ses disponibilités dans soncompte, il déposa une plainte contre X.

Les éléments de la Sûreté nationale ont aussitôtouvert une enquête qui a abouti à l’arrestation detrois fonctionnaires : deux agents postiers, S.J., etson collègue M.D., avec la complicité d’une jeunefille, agent au centre universitaire de Naâma. Lesmis en cause ont été présentés au magistrat-instruc-teur qui les a mis sous contrôle judiciaire.

Saisie de 146 CD contrefaits

Lors d’un barrage de routine à l’entrée deNaâma, les éléments de la sécurité routière ont misla main sur un individu en possession de 146 CD(compact disc) contrefaits. N. M., âgé de 27 ans, ori-ginaire de Béchar, a été appréhendé à bord d’unautocar assurant la liaison Oran-Béchar.

Le mis en cause a été arrêté et la marchandiseremise à l’Office national du droit d’auteur (ONDA).

B. Henine

Cette opération a eu lieu tôtdans la matinée du samedi, à 20mètres du tracé frontalier. Le véhi-cule, une camionnette Espace, aété abandonné par le conducteurqui rebroussé chemin de l’autrecôté de la frontière. C’est généra-lement la stratégie adoptée par les

contrebandiers qui opèrent la nuitdans cette zone sensible. Une foisrepérés, les narcotrafiquants nes’éloignent jamais du tracé fronta-lier pour prendre la fuite, ce quirend difficile toute poursuite ou tirsde sommation. Toutefois, auniveau de la brigade de recherche

de la gendarmerie, on connaît ladestination (Oran) et le propriétai-re de cette cargaison prohibée.

Selon le colonel Boukhbiza, lalutte contre ce fléau requiert unecertaine vigilance et une mobilisa-tion constante.

Ce même responsable nousfait savoir que depuis le début del’année 2013, les services de lagendarmerie, à eux seuls, ontsaisi plus de six tonnes de drogue.

M. Zenasni

TLEMCEN

Saisie de 10 q de kif traitéà Bab El Assa

Agissant sur renseignement, les éléments de la brigadede recherche de la gendarmerie de Tlemcen ont mis enéchec, un scénario visant à introduire frauduleusementune quantité de kif traité, estimée à 10 q.

Un gendarme a été victime d'un accident mortelhier samedi, sur la RN35 reliant Aïn-Témouchent àTlemcen, au niveau du tronçon joignant la localité d'El-Emir Abdelkader au chef-lieu de la wilaya. L’accidentest survenu lorsque un véhicule de marque Kangoo a

percuté le gendarme. La victime, âgée de 35 ans, aété évacuée aux urgences médicales de Béni-Saf.Une enquête a été ouverte pour déterminer les causeset les circonstances de cet accident.

S. B.

AÏN-TÉMOUCHENTUn gendarme fauché par un véhicule

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Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 6 mai 2013 - Page 10

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]

CORRUPTION DANS LA SANTÉ

Le ministre de la Santé décharge ses directeursde wilaya du suivi des projets d’investissement

Le ministre de la Santé, de laPopulation et de la Réforme hospita-lière, Abdelaziz Ziari, a affirmé, lundi22 avril 2013 à Guelma, que lesdirections de wilaya de la santé n’as-sureront plus le suivi des travaux deconstruction des nouvelles infrastruc-tures sanitaires et se consacrerontau suivi du bon fonctionnement desstructures en service.

Mais comme il n’y aura plus telle-ment de nouveaux chantiers : legros de la corruption et des malver-sations est déjà fait. Animant un pointde presse en marge de sa visite, leministre a indiqué avoir donné, der-nièrement, des instructions aux direc-tions de wilaya de son départementpour qu’elles renoncent, à l’avenir,aux prérogatives de suivi des travauxde construction d’infrastructuressanitaires au profit des directionstechniques spécialisées dans ledomaine de la construction et de l’ur-banisme. Cette décision s’inscritdans le cadre des mesures prisespour humaniser le secteur de lasanté et assurer une meilleure priseen charge des malades, a ajouté M.Ziari, soulignant que la tâche premiè-re des directeurs de la santé sera de«superviser le bon fonctionnementdes services hospitaliers, garantir ladisponibilité des médicaments et desmoyens nécessaires, améliorer l’ac-cueil et la prise en charge et résoudreles problèmes socioprofessionnels

des travailleurs du secteur». Leministre a assuré que l’humanisationdu secteur, le bon accueil et le res-pect des malades sont placés en têtedes priorités de son département,considérant que le problème de lasanté, en Algérie, est «foncièrementun problème de gestion».

Si cette mesure est réellementappliquée, le poste de «directeur dela santé de wilaya» va perdre énor-mément de sa «valeur» pour les«fonctionnaires» véreux venusd’ailleurs : il ne serait pas étonnantque ces derniers obtiennent desmutations vers les DLEP !

Nomination de médecins à la tête de structures

publiques de santé, une dangereuse «épidémie»Il a reproché, à ce propos, à cer-

tains directeurs de gérer les hôpitauxsans accorder à la planification laplace importante qui lui revient, avantd’affirmer que la gestion des établis-sements hospitaliers sera confiée à«des cadres de l’administration», tan-dis que les médecins s’occuperontde la prise en charge sanitaire despatients. En fait, une des raisonsprincipales qui explique cette déci-sion, c’est le nombre d’affaires dedétournement et de corruption quiont éclaté ces derniers mois dans lesprojets de réalisations d’infrastruc-

tures sanitaires, ou dans les travauxde rénovation ou dans l’acquisitiond’équipements médicaux lourds,affaires révélées quotidiennementpar la presse. Le ministère est aussidestinataire de nombreuses dénon-ciations venant de toutes les wilayas.Le ministre de la Santé, en placedepuis l’automne dernier, professeurde médecine de son métier, une foissur les lieux, a vite fait son diagnostic: il a trouvé une administration cen-trale sinistrée, amorphe et dontnombre de ses hauts fonctionnairessont complices de la mauvaise ges-tion dans la plupart des 48 directionsde la santé de wilaya ; et il a décou-vert que l’inspection générale duministère ne sert plus à rien depuisbien longtemps et est complètementcoupé des wilayas.

Par ailleurs, en voulant prendredes mesures urgentes à l’encontred’un certain nombre de directeurs de

la santé de wilaya défaillants, il s’estvu opposé une fin de non-recevoir dela part de walis tenant à se prémunirdes risques d’une «opération mainspropres». Est-ce que la décision dedécharger les directeurs de wilaya dusuivi des projets d’investissementsera-t-elle réellement appliquée dansles wilayas ? A partir du moment oùle plus gros des investissements estdéjà en chantier, cette décision n’arri-ve-t-elle pas un peu trop tard ? Est-ceque le ministère de la Santé a lesmoyens et les coudées franches pourlancer des enquêtes suite aux nom-breuses accusations de corruptionqui pèsent sur les directions de santéde wilaya ? Pourquoi ne ferait-il pasappel à son collègue des financespour faire intervenir les inspectionsrégionales des finances ?

Autre problème auquel fait face leministre de la Santé, c’est le nombreeffarant de directeurs de la santé de

wilaya non nommés et intérimairesdepuis des années, car dossiers reje-tés dans le processus de nominationpar décret : situation qui fragilise ethypothèque la gestion de la santé auquotidien, avec tous les risques dedysfonctionnements de différentesnatures, dont la corruption n’est pasdes moindres. Qui plus est, la plupartde ces «intérimaires» éternels n’ap-partiennent pas au corps de la santé: ils ont été recrutés grâce à un coupde pouce de «décideurs» qui setransforment en «parrain-tutellevéreuse», protecteurs-gangsterspour toutes sortes d’affaires de pré-varication : du coup, ces «direc-teurs» deviennent intouchables et leministère de la Santé n’a aucuneautorité sur eux. Le drame, c’est quece mal existe dans presque tous lesministères et la plupart des directionsd’exécutif de wilaya. Quant à la nomi-nation de médecins à la tête de struc-tures publiques de santé — une dan-gereuse «épidémie» qui touchetoutes les wilayas et que vient dedénoncer le ministre —, il est urgentlà aussi de rectifier le tir, car lesdégâts sont incommensurables. Auxdernières nouvelles, franchementmauvaises, le ministère de la Santévient de procéder à un «mouvement»des directeurs de la santé de wilaya: pas de gros changements, les direc-teurs intérimaires depuis de trèslongues années sont mutés ailleurs,ainsi que les directeurs véreux. Pasde vagues, pas de mécontents : lacorruption dans la santé a encore,malheureusement, de beaux joursdevant elle. Quant aux dénoncia-teurs, victimes de sanctions injustes,ils n’ont qu’à bien se tenir.

Djilali Hadjadj

Selon la Presse du Canada, édition en ligne du 27avril 2013, l'Agence canadienne de développement inter-national (ACDI) emboîte le pas à la Banque mondiale enécartant la firme SNC-Lavalin de ses appels d'offres pourde nouveaux projets de construction financés par leCanada dans les pays en voie de développement pourune période de 10 ans.

La Banque mondiale a annoncé la semaine dernièrequ'elle suspend la firme montréalaise et ses filiales pourla prochaine décennie pour tout projet qu'elle finance enraison d'allégations de corruption relativement à uncontrat de construction d'un pont au Bangladesh, évaluéà trois milliards de dollars, et d'autres allégations de mau-vaises pratiques au Cambodge, dans le cas d'un contratde construction d'un système de gestion énergétique etd'un centre de contrôle à Phnom Penh. Mais cette sus-pension pourrait être levée après huit ans si certainesconditions sont respectées, selon une entente conclueentre SNC-Lavalin et la Banque mondiale. Il n'en demeu-re pas moins que SNC-Lavalin fait l'objet d'une interdic-

tion de soumissions dans des projets financés par laBanque mondiale pour la plus longue période de l'histoi-re de l'institution. Selon son directeur général, l'ACDI«prend au sérieux toute allégation de corruption et defraude». Il a précisé que l'agence a adopté « desmesures rigoureuses de lutte contre la corruption et lafraude dans ses politiques, ses programmes et ses pra-tiques de passation de marchés».

Qu’attend le gouvernement algérien pour emboîter lepas à ces deux organisations (notamment la Banquemondiale : l’Algérie est membre de cette institution finan-cière internationale) et prendre la décision de suspendrela firme SNC-Lavalin de toute attribution de marchéspublics pendant au moins de 10 ans ? Dans le code desmarchés publics algérien, il est prévu d’inscrire sur uneliste noire les entreprises condamnées pour corruption :pourquoi ne pas élargir cette liste aux sociétés prises lamain dans le sac à l’étranger et qui postuleraient pour desmarchés en Algérie ?

D. H.

APRÈS LA BANQUE MONDIALE, L'AGENCE CANADIENNE DE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL ÉCARTE SNC-LAVALIN

DE SES APPELS D'OFFRES

Qu’attend le gouvernement algérien pour prendre la même décision ?

Citation

«…C’est au peuple de s’en mêler…»«Nous ne dissocions pas la corruption de ses racines sociales et politiques. Par nature, les

concentrations faramineuses de richesses dans quelques mains sont corruptrices... La corruptionse nourrit aussi de l’irresponsabilité à laquelle est parvenue une petite caste oligarchique, regrou-pant acteurs du monde politique, économique et médiatique, formés dans les mêmes écoles. Or,pour en finir avec la dérive oligarchique, la police et la justice ne suffisent pas, bien sûr, il fautqu’elles puissent faire leur travail, mais c’est au peuple de s’en mêler.»

François Delapierre, conseiller régional d'Île-de-France et secrétaire nationalà la bataille idéologique du Parti de gauche

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RELOGEMENT DES FAMILLES À HABITAT TRÈS PRÉCAIRE

Technique «mafieuse»de détournement

Autre secteur qui connaît de très graves problèmes dans nombre dewilayas : celui du logement. A propos des programmes sociaux dont ontbénéficié les wilayas, notamment dans le cadre du relogement des famillesà habitat très précaire, des lecteurs nous ont contacté pour nous faire partde faits extrêmement graves : des milliers de logements sont détournés auprofit de personnes non concernées par l’opération de relogement et nonnécessiteuses. La «technique» du détournement utilisée par l’exécutif local— c’est à peine croyable —, consiste, parallèlement à la confection delistes pour les citoyens nécessitant réellement un relogement, en l’élabora-tion de listes dites «complémentaires» (idhafia), où l’on retrouve les«copains et les coquins» (parentèle de fonctionnaires et d’élus locaux,même des commerçants) ! Ces listes sont signées par le chef de daïra, pré-sidents de commission d’attribution et sont marquées du tampon humidede la République ! Ces listes, qui ont eu l’aval du chef de l’exécutif local,sont explosives si elles venaient à être rendues publiques dans les wilayasconcernées. Il arrive, fait positif, que les citoyens «lanceurs d’alerte» contreces dysfonctionnements et ces violations des lois de la République parceux qui sont censés les protéger, décident de se constituer en comité devigilance, pour récupérer les logements détournés. Mais les moyens et lapression des «détourneurs», véritables «familles mafieuses», sont le plussouvent beaucoup plus forts…

D. H.

Il est probablement trop tard : la corruption (le mal) est faite. Faceà la multiplication des dénonciations de corruption avérées dans lesdirections de la santé de wilaya, le ministre de la Santé décharge sesdirecteurs de wilaya du suivi des projets d’investissement : laconstruction des hôpitaux et des petits établissements de soins nerelèvera plus désormais des représentants locaux du ministère de laSanté pour tout nouveau chantier. Ce suivi est «transféré» aux DLEP(direction du logement et des équipements publics). Le risque de cor-ruption est «muté», comme ces directeurs indélicats pris la main dansle sac : pas d’inspection, pas d’enquête, pas de sanctions, pas de jus-tice ! Une très mauvaise solution face à un fléau dévastateur.

A nos lecteursLe «Soir Corruption» du lundi 29 avril 2013n’est pas paru pour des raisons d’abondance

de matière liée à l’actualité. Toutes nos excuses à nos lecteurs.

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Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsLundi 6 mai 2013 - PAGE12 Lundi 6 mai 2013 - PAGE13

FOOTBALL FOOTBALL

BASKET-BALL

LIGUE 1 (27e JOURNÉE)

L'USMH, nouveau dauphin,le MCEE a besoin d’un point

Ce samedi, l’Entente séti-fienne était au repos. Son duelavec le MCA se jouerademain. Cela pourrait être lejour du sacre pour les troupesde Velud. En cas de victoire,mais également grâce à un nulqui écarterait définitivement unsérieux concurrent pour letitre. Les Algérois battus enfinale de la coupe d’Algérie setourneraient alors à la luttepour la seconde place.

Celle-ci est revenue, à l’is-sue de la première moitié duprogramme de la 27e journée,aux Harrachis qui sont allésvaincre l’USMBA chez elle. Undoublé de l’attaquant Al-Amalia offert les trois points auxHarrachis et le ticket du retourà l’enfer pour les gars de laMekerra «Sem-Sem» comptedésormais trois longueursd’avance sur le MC Alger etrevient à cinq unités du leadersétifien.

L’USMBA (21 points),quant à elle, a fini par abdi-quer. Sa défaite, la seizièmeen 27 journées, la condamnedéfinitivement au purgatoire.Les Belabbesiens devraientêtre accompagnés, dès cemardi, par le WA Tlemcen quise rendra à Béjaïa affronterune JSMB en quête de points,

pour améliorer son classe-ment et de joies, après le mal-heureux épisode vécu à Tunis,en ligue des championsd’Afrique. En cas d’un nouveléchec (le 17e de la saison), lesZianides quitteront l’élite pourla cinquième fois depuis leurapparition en D1, lors de lasaison 1971-1972. Le troisiè-me relégable devrait être dési-gné à l’occasion des trois der-nières journées du champion-nat.

Le MCA juge et partiePour cet ultime tournant,

quatre (4) équipes, le CAB (25points), le MCO (26), leCABBA (29), et le MCEE (33)sont concernées. Les joueursde Fergani, défaits ce samedipar le CR Bélouizdad, n’ontpas leur destin entre leurspieds. Ils doivent non seule-ment remporter leurs derniers

matches à domicile (CSC etJSK) et face au MCA à Algermais aussi prier que lesconcurrents directs n’attei-gnent pas la fatidique barredes 34 points. Un cap que lesdeux formations des Haut-Plateaux, le CABBA et leMCEE, ont intérêt à atteindrepour éviter d’éventuels calculsen fin de parcours. Pour ce

faire, les Bordjiens doiventengranger respectivementcinq(5) points à l’occasion destrois dernières sorties face auMCA et l’ESS (à BBA) etcontre le…MCEE (à El-Eulma). Pour l’équipe deBabya, un point, à décrocherface à l’ASO ou le CABBA (athome) et la JSK (à Tizi-Ouzou)sera suffisant. Quant au MCO

qui accueille l’USMA (27e jour-née) et l’ASO (29e) avant de sedéplacer à Béchar (28e) et àTlemcen (30e), il a besoin,outre le fait d’assurer les deuxvictoires au stade «Bouakeul»,de chercher deux autrespoints loin de ses bases, sinonun faux pas du CA Batna àl’occasion de son déplace-ment à Alger (MCA).

La Ligue 1 tire à sa fin. Plus que trois étapes etles lampions s’éteindront sur un championnatdominé de la tête et des épaules par l’ES Sétif. LesSétifiens, sortis de la ligue des championsd’Afrique, vendredi passé, ont encore besoin dequelques points pour s’assurer leur second titreconsécutif, le sixième du club de Ain Fouara depuisl’indépendance (1968, 1987, 2007, 2009 et 2012).

USM ANNABABahaeddine

Tliba, nouveauprésident

de la SSPA

L’homme d’affaires et député de AnnabaBahaeddine Tliba vient d’acquérir l’ensembledes actions de la SSPA du club de football del’USM Annaba, évoluant en Ligue deux defootball du championnat professionnel.L’intéressé qui nous a confirmé l’information,se dit «prêt à œuvrer, avec l’aide de tous lesenfants de la ville, à mettre tous les moyensnécessaires pour permettre le retour del’équipe du Seybouse parmi l’élite». Cettereprise des actions par Tliba, détenuesjusque-là par l’industriel AbdelhamidBoudiaf, s’est faite suite à l’ouverture ducapital par ce dernier. Faute de mieux,Boudiaf a quand même laissé le club là où ill’avait pris l’année écoulée. Année durantlaquelle l’USM Annaba a occupé pendant uncertain temps le milieu du tableau, avant dese retrouver, en fin de saison, dans une posi-tion dangereuse, pas loin des relégables. Onest loin des promesses faites au début decette saison 2012/2013 assurant que l’équi-pe de l’USM Annaba occupera une place surle podium en fin de saison, synonyme d’uneaccession en Ligue 1 du championnat pro-fessionnel. Chose que le nouveau présidents’est engagée à réaliser, estimant que l’équi-pe de la quatrième ville du pays n’aurait dûjamais quitter l’élite. A cet effet, il a lancé unappel à toutes les bonnes volontés pour luiprêter main-forte. A noter que l’ex-présidentde l’USM Annaba, Aïssa Menadi, ainsi quecelui du club sportif amateur, El HadiKerroum, étaient également en lice pour laprésidence de la SSPA.

A. Bouacha

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RésultatsCS Constantine-MC El-Eulma 3-0 CR Belouizdad-CA Batna 2-0 USM Bel-Abbès-USM Harrach 1-2 ASO Chlef-JS Saoura 2-0 JS Kabylie-CABB Arréridj 2-0

Reste à jouerMardi 7 mai (17h) A Oran : MCO-USM Alger A Béjaïa : JSMB-WA Tlemcen A Alger 5-Juillet : MCA-ES Sétif.

Prochaine journée (28e)Samedi 11 maiCA Batna-CS ConstantineCA Bordj Bou Arréridj-MC AlgerUSM Harrach-CR BélouizdadWA Tlemcen-USM Bel-AbbèsUSM Alger-JSM BéjaïaMC El-Eulma-ASO ChlefES Sétif-JS KabylieJS Saoura-MC Oran.

ClassementPts J

1. ES Sétif 55 262. USM El-Harrach 50 273. MC Alger 47 264. CS Constantine 45 275. USM Alger 42 266. CR Belouizdad 41 277. JS Kabylie 39 278. JS Saoura 34 27--.JSM Béjaïa 34 26-- .ASO Chlef 34 2711. MC El-Eulma 33 2712. CABBA 29 2713. MC Oran 26 2614. CA Batna 25 2715. WA Tlemcen 22 2616. USM Bel-Abbès 21 27

LES AUDITIONS CONCERNERONT DEUX DIRIGEANTS,L’ENTRAÎNEUR ET DEUX JOUEURS DU MCA

Ghrib dans l’œil du cyclone

Onze ans plus tard, le clubdoyen est exposé à de lourdessanctions à cause d’un énièmeégarement de ses dirigeants,Omar Ghrib (coordinateur desection) et Kamel Amrouche(président du conseil d’adminis-tration de la SSPA) qui ordonnè-rent à leurs joueurs, de ne passe présenter à la cérémonie offi-cielle des médailles de la finaleperdue contre l’USM Alger.D’inévitables sanctions en dépitdu fait que le dossier est vide,aussi bien l’arbitre DjamelHaimoudi que le délégué dumatch, Khalil Hammoum (prési-dent de la LRFW Alger etmembre du BF de la FAF) n’ontsignalé le comportement déso-bligeant envers les officiels deRéda Babouche et FawziChaouchi. Ceci, sans parler del’inexistence de textes de loiréglementant ce type d’actesmoralement répréhensibles etcondamnables. Le déléguéaurait dû, par ailleurs, noterquelques dépassements à l’or-ganisation de ce protocolecomme celui de signaler la pré-sence inexpliquée du Dr

Zinedine Ladj (médecin de

l’USMA) à ladite cérémoniealors qu’il fait l’objet d’une sanc-tion de deux ans, suite à l’agres-sion de l’arbitre assistant dumatch MCA-USMA(1-0) en jan-vier dernier. Ces «oublis» ontconduit les membres de la CDde la LFP à ouvrir le dossier surla base d’articles de presse, desimages de TV et d’instructionsémises lors du dernier BF de laFAF. Ce «dossier» qui restera,selon nos sources, «ouvert pourcomplément d’informations»comprendra, par ailleurs, lestémoignages qu’apporteront les

deux dirigeants du MCA, DjamelMenad (entraîneur en chef del’équipe) ainsi que les deuxjoueurs, Babouche et Chaouchidont la convocation aux audi-tions de ce matin n’est interve-nue que samedi, contrairementaux trois premiers cités à qui laligue a adressé des invitationsjeudi passé. Pendant ce temps,joueurs et dirigeants défilaientdans la journée d’hier, dans lebureau de la SSPA/MCA à El-Achour pour des auditionsinternes. Tous se sont accordésà reconnaître le tort causé auxofficiels présents lors de la 49e

finale. Pour autant, leurs témoi-gnages n’ont à aucun moment,versé dans la «délation». Poureux, «la décision de ne pas serendre à la cérémonie était col-légiale». C’est d’ailleurs cetteversion qui sera défendue cematin, durant les auditions pré-

vues au siège de la LFP aussibien par les deux dirigeantsmouloudéens que par l’entraî-neur et les joueurs Babouche etChaouchi. Ce qui ne dédouane-ra pas les «responsables» de lahonteuse sortie de mercredi der-nier. Dans une déclaration faiteà la radio nationale, vendredidernier, Kamel Amrouche, jugeet partie, a plaidé des sanctionsexemplaires à l’encontre desauteurs (dont sa personne, onimagine) du scandale.Amrouche a énoncé desmesures répressives àl’exemple des sanctions finan-cières (retenues sur salaire,annulation de la prime de coupeetc.). Ce qui serait un moindremal pour des joueurs royale-ment rémunérés pour un rende-ment de misère, qui ont portépréjudice à l’image de marqued’un club historique. M. B.

OMAR GHRIB AU SOIR D’ALGÉRIE :«Nous sommes prêts à défendre le MCA»Le coordinateur de la section football du

MCA, Omar Ghrib, l'entraîneur du club, DjamelMenad, et le capitaine d'équipe RédaBabouche, ont été auditionnés, hier, par leconseil d'administration de la SPA-MCA. Lestrois personnes ont été sommées de s'expli-quer sur le boycott de la cérémonie de remisede médailles lors de la finale de la couped'Algérie. Omar Ghrib, Djamel Menad et RédaBabouche se sont déclarés «solidaires», serefusant d’amputer la responsabilité à qui-conque. «C’est une décision collégiale», onttenu à répondre devant les membres du

conseil d’administration de la SSPA. «Nousavons été reçus par le conseil d’administration.Durant mon intervention, j’ai tenu à préciserque nous avons fait l’impasse sur la cérémo-nie de remise de médailles, car nous noussommes sentis lésés. Notre défection n’était àaucun moment un manque de respect pour lePremier ministre. Le conseil d’administration apris note de nos déclarations, sans plus», dirale coordinateur de section du MCA. Avant d’en-chaîner : «Nous sommes prêts à défendre leMCA, lors de notre comparution à la LNF.»

A. A.

Les Mouloudéens prient pour le Doyen, comme en finde saison 2001-2002 lorsque la commission de discipline dela Ligue nationale de football présidée alors par…Abdelhamid Haddadj, décidait de reléguer le MCA endeuxième division, suite au retrait de l’équipe à Batna.Une faute administrative cautionnée par le Dr Messaoudi(président du MCA) que la ligue nationale a sanctionnéepar la défalcation d’un point préjudiciable au maintien del’équipe parmi l’élite.

VERTS D’EUROPE

Du grandBoudebouz,

Mesbah ignoréNouveau week-end agité pour nos interna-

tionaux d’Europe et d’ailleurs. Une autre jour-née où le plus gros du contingent sélectionnérégulièrement par Halilhodzic a passé sontemps sur le banc, voire carrément à la maison.C’est le cas de Sofiane Feghouli (FC Valence)et Djamel Mesbah (FC Parme) dont les entraî-neurs (Valverde et Donadoni) n’ont même pasjugé utile de les convier parmi les 18 quiavaient joué les rencontres face à OsasunaPampelune (4-0) et l’Atlanta Bergame.

Dans ce tableau noir, quelques notes defraîcheur. Comme la prestation du sochalienRiad Boudebouz face au FC Lorient (1-0), lesréalisations des potentiels Verts Raspentino(contre Montpellier) et Aïssa Mandi (devantAjaccio de Mehdi-Mostefa) ou encore le spec-taculaire retourné acrobatique de Nabil Ghilascontre le Sporting Braga.

Brahimi et Grenade (toujours sans Yebda)ont créé la sensation en battant Malaga tandisque Taider (auteur d’une mi-temps moyenneavant d’être remplacé) et Bologne se sonteffondrés, hier, à Rome, face à la Lazio.

Au Qatar, le duel Bougherra (Lekhwiya)-Belhadj (Al-Sad) a tourné à l’avantage du capi-taine des Verts qui remporte un nouveau titre.

ÉCHECS : CHAMPIONNATD'ALGÉRIE DAMES

AminaMezioud,

sacrée pourla 5e fois

Mezioud Amina, sociétaire du CE Constantine, aremporté pour la cinquième fois de sa carrière le titre dechampionne nationale individuelle féminine à l’issued’une finale palpitante, lors du championnat disputé du29 avril au 3 mai à Alger.

Le parcours de la championne arabe 2010 et vice-championne d'Afrique en 2009 et 2011 a été seméd’embûches, avec un premier demi-faux pas lors de la3e ronde, le nul imposé par la chevronnée NoualiDjouher du Hilal de Sidi Bel-Abbès, suivie d’une défai-te inattendue contre Latrèche Khadidja de l’OMSEBologhine lors de la 5e ronde et d’une partie nulle à lahuitième ronde face à l’autre représentante de l’OMSEBologhin, Latrèche Sabrina. Trente des meilleuresjoueuses algériennes issues des formations du HilalSidi Bel-Abbès, OMSE Bologhine, BCE Béjaïa, NRMalki Ben-Aknoun (Alger), MNS Douéra,O. Mohammadia, ASE Constantine, HR Tiaret, ASSûreté nationale ont pris part à ce championnat natio-nal.

Classement final1- Mezioud Amina (CE Constantine) 7/9 (vainqueur surtie-break) 2- Abdi Zineb Dina (OMSE Bologhine) 7.0 3-Nouali Djouher (Hilal Sid Bel-Abbès) 6.5 4- Latrèche Sabrina (OMSE Bologhine) 6.5 5- Lalaoui Feriel (Béjaia CE) 6.0 6-Latreche Khadidja (OMSE Bologhine) 6.0 7 Toubal Hayat (AS Sûreté Nationale) 5.5 8- Yahiaoui Lilia (OMSE Bologhine) 5.5.

LIGUE INTER-RÉGIONS EST

Revoilà l’Escadron noir !

SUPERDIVISION SENIORS MESSIEURS (FINALE RETOUR)

1er titre historique pourle CSM Constantine

Les deux équipes, quiétaient à égalité dans la série(1-1), étaient obligées dejouer cette manche décisive,après la victoire desPétroliers vendredi soir enfinale (retour) par 85-64 (mi-temps : 46-28), jouée égale-ment à la salle Harcha. Leshommes de Didi Saïd, qui ontmis fin à la longue supréma-tie des Pétroliers, championsen titre lors des trois der-nières saisons, ont remporté

la véritable finale, en dépit dudésavantage du terrain, enjouant à Alger, comme le sti-pule le règlement de la com-pétition. Le CSMC, qui a ter-miné la deuxième étape duchampionnat en deuxièmeposition derrière le GSP, étaitcontraint de jouer la belle surle terrain de son adversaire.En finale (aller), jouée mardidernier à Constantine, leCSMC l’avait emporté par unécart de 9 points (63-54),

alors qu’il était mené à mi-chemin par 13 points d’écart(21-34). Cette belle jouéedevant une assistancemoyenne a été disputée debout en bout, où le CSMC apris à la gorge son adversai-re dès l’entame du match enterminant le 1er quart temps(17-7), puis à la mi-temps(36-23), avant de voir lesPétroliers réduire l’écart à sixpoints à la fin du 3e QT (44-50) puis de céder finalementaux assauts desConstantinois qui méritentamplement leur titre. A lafaveur de ce titre, le CSMCdisputera la prochaine éditiondu championnat d’Afriquedes clubs, une épreuve àlaquelle, les clubs algériensn’ont plus pris part depuistrès longtemps, alors que leGSP sera présent au pro-chain championnat maghré-bin des clubs auquel avaientparticipé la saison dernière leCSMC et le CRB Dar El-Beïda. M. A.

Le CSM Constantine a réalisé, samedi soir, à la salleHarcha (Alger), un authentique exploit en remportant lepremier titre dans l’histoire du basket-ball constantinoisen battant le triple tenant du titre, le GS Pétroliers, par65-54 (mi-temps : 36-23) lors de la belle du champion-nat d’Algérie de basket-ball messieurs.

Résultats de la finale 2013Aller à Constantine : CSMC-GSP 63-54Retour à Alger GSP-CSMC 85-64Belle à Alger : GSP-CSMC 54-65

Palmarès des 10 dernières saisons2003 : MC Alger2004 : MC Alger2005 : MC Alger2006 : MC Alger

2007 : DRB Staouéli2008 : MC Alger2009 : ASPTT Alger2010 : GS Pétroliers

2011 : GS Pétroliers2012 : GS Pétroliers2013: CSMConstantine

L’USMBA retourne en Ligue 2 plus tôt que prévu.

La mobilisation est auzénith vendredi 3 maiautour de l’Espérance deGuelma. Après le HBCLaïd qui a célébrécomme il se doit son titrede champion acquis unesemaine à l’avance, c’estau tour de l’Escadronnoir de célébrer sonaccession à la divisionnationale amateur quiouvre la porte au retourparmi l’élite de cetteglorieuse équipe de foot-ball.

Le spectacle a prisplace au stade embléma-tique «Ali Abda», avec seschansons et ses tambours,les encouragements ontété amplifiés par une sonoassourdissante offerte parles services de la commu-ne, pour chauffer l’ambian-ce.

Ambiance de fête et decommémoration d’uneaccession réalisée par leshommes du présidentMohamed Harhouz, pré-sent aux côtés des autori-tés locales avec à leur tête,le wali de Guelma, LarbiMerzoug, particulièrementovationné par le nombreuxpublic, «pour les effortsconsentis pour redorer leblason du football dans laville du 8-Mai 1945» nousdit-on . On jouait à guichetsfermés. Plus de dix millespectateurs assistèrent àcette rencontre, qui, trèsvite va tourner à l’avantagedes Guelmis. Les joueursdu coach NasreddineRebbahi sous l’impulsiondes Chekati, Kara, Messai,Kharoubi, Bouacida…,

vont très vite trouver leurmarque devant la défensede l’IRB Robbah, en sco-rant à deux reprises avantla pause.

De retour sur la pelou-se, les camarades deHichem Kara vont accen-tuer la pression sur leuradversaire du jour, inca-pable ce jour là, de fairebarrage aux offensives desNoir et Blanc. Profitant d’unrelâchement des locaux,l’IRB Robbah réduit lamarque à 7 mn de la fin. Ledébat est donc relancé, oncommence à se faire peurdu côté de l’ES Guelma,mais pas pour longtemps.L’Escadron Noir reprendses esprits et repoussepour de bon, la menace eninscrivant un troisième butgrâce à un magistral coupde tête du très jeune rem-plaçant Aimen Harhouz (17ans). C’est fini, Robbah necroit plus au miracle, lesarbitres sifflent la fin de lapartie. Le délire s’emparedu stade Ali Abda,l’Escadron Noir vient degagner son billet pour ladivision nationale amateur.Une consécration ample-ment méritée et annoncia-trice d’un probable retourparmi l’élite de ce glorieuxclub. Un succès à mettreen exergue pour les efforts,la solidarité du groupe,l’abnégation des joueurs etles efforts consentis par lewali, le P/APC et les opéra-teurs économiques. Bref,l’Escadron Noir accèdeofficiellement à la DNA, etse doit de savourer celaavec grande joie.

AbderrahmaneMehdaoui

et Benyoucef Ouaâdiainvités d’honneurA b d e r r a h m a n e

Mehdaoui, coach de l’ENmilitaire lauréate en 2011au Brésil de la coupe dumonde militaire et lecélèbre journaliste com-mentateur BenyoucefOuaâdia, ont participé ceweek-end à Guelma, à unséminaire national sur lerôle de la presse de proxi-mité dans le développe-ment du sport local. Desjournalistes ont été hono-rés en marge de ces tra-vaux, par le wali deGuelma. Les correspon-dants locaux de la presseont été également conviésà une réception organiséepar la Sûreté de wilaya.Les hôtes de la ville du 8-Mai 1945 n’ont pas man-qué en fin de soirée derendre visite aux joueursde l’Espérance sportive deGuelma, dans un hôtel du

centre-ville. Le chef del’exécutif qui a soutenucette initiative, était aussiprésent. La visite de cespersonnalités a été appré-ciée des joueurs et des diri-geants comme l'a soulignéNacer Rebbahi. «C'étaitimportant que EcheikhMahdaoui nous parle étantdonné son expérience etl’importance de la ren-contre qui nous attendcontre le troisième du grou-pe l’IRB Robbah». Pourrappel, l’ES Guelma a rem-porté cette rencontre (3-1),ce qui lui a permis degagner son ticket pour ladivision nationale amateur.

N. Guergour

Page 14: Edition d’Alger s’associe au Printemps arabe · 2013-05-05 · Un jour, un sondage P Pensez-vous que nous ... Ligue arabe ont condamné les raids. S. A. I. En effectuant des attaques

Le Soird’Algérie Culture Lundi 6 mai 2013 - PAGE 15

Le propriétaire de cecafé d’Alger n’avait pasjugé nécessaire d’installerdes chaises dans sonlocal. Alors, les gens ontconclu qu’il voulait «chas-ser» la clientèle et l’ontappelé «qahwet achrab waahrab» (le café bois etsauve-toi). A Alger tou-jours, l’imam d’une mos-quée est tellement «rapi-de» que les habitants duquartier lui ont donné lesurnom de «P.G. V.» (Priè-re à Grande Vitesse).

Dans une petite ville dela Mitidja, une cité est appe-lée «la cité achri we akri»(La cité achète et loue),parce que la plupart desgens qui y ont acheté unappartement n’y habitentpas et le louent à d’autres.Lors d’une visite dans uneville de l’Ouest algériendans les années 1980, leprésident Chadli Bendjediddevait inaugurer une grandecité d’habitation. Arrivé surplace, il constate qu’elleavait été bâtie sur un terrainagricole.

Le président, furieux,refuse de l’inaugurer.Avant de remonter dans savoiture, il lance aux res-ponsables locaux quiavaient donné leur aval àla construction de la cité :«H’ram aâlikoum !» (uneformule intraduisible quiveut dire : ce que vousavez fait est illégal et vousavez commis un péché).Jusqu’à nos jours, lesgens appellent cette cité«la cité H’ram aâlikoum» !

K.. B. [email protected]

«H’ram aâlikoum !»

Par Kader Bakou

Le coup de bill’art du Soir

SALLE POLYVALENTE DE L’INSTITUTCULTUREL ITALIEN D’ALGER (4 BIS,RUE YAHIA-MAZOUNI, EL BIAR,ALGER)Mercredi 8 mai à 15h : Projection dufilm Bombes à Retardement de FerzanÖzpetek (Italie, 2010, V.O.S.T.F. 110')dans le cadre du cycle de films Nouveaucinéma italien.

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-

MAMMERI DE TIZI OUZOU Mardi 7 mai à 14h : Concert de Rabah Asma.MAISON DE LA CULTURE DE KOLÉA(TIPASA) Jeudi 9 mai à 20h : Concert de RabahAsma.

GALERIE D’ARTS AÏCHA- HADDAD (84,RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 10 mai : Exposition de l’artistepeintre Hayat Khonouna.

CENTRE CULTUREL AÏSSA- MESSAOU-DI (21, BD DES MARTYRS, ALGER)Jusqu’au 30 mai : Exposition «Patrimoi-ne, art et mémoire»

GALERIE D’ART COULEURS ETPATRIMOINE (4, RUE YAHIA-MAZOUNI,POIRSON, EL-BIAR, ALGER)Jusqu’au 27 mai : Exposition-vente col-lective d’arts plastiques «Le patrimoineberbère».

HALL D’EXPOSITION DE L’HÔTELHILTON (PINS MARITIMES, ALGER)Jusqu’au 14 mai : Exposition «Floralies»de l’artiste Hanifa Belkacem (vernissage lesamedi 4 mai à 15h).

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 30 mai : Exposition«Métamorphoses» de l’artiste LamineAmor Dokman.

TALEB ABDERRAHMANE DE MOHAMED REBAH

Mort pour la patrie à 28 ansAAlger, un jardin, une avenue et uncampus portent son nom.Mais lesplus jeunes ne connaissent pascette figure héroïque de la guerrede libération, dont l’intelligence etla perspicacité n’avaient d’égal quele courage.

Condamné à mort pour fabricationde substances explosives, ce jeuneétudiant en chimie de la Faculté

des sciences d’Alger fut guillotiné le 24avril 1958 à l’âge de 28 ans. «A l’imamvenu lire la Fatiha au pied de l’échafaud,Taleb Abderrahmane lança : «Prendsune arme et rejoins le maquis.» (Page63).L’auteur nous apprend que Taleb Abder-rahmane a vu le jour le 5 mars 1930, aun° 5 impasse des Sarrazins, à La Cas-bah d’Alger. En 1944, il obtient sondiplôme de certificat de fin d’études pri-maires (CEP). «Il passa ensuite aucours complémentaire Sarrouy, à la rueMontpensier. C’est peut-être d’ici quedate sa passion pour la chimie» (P. 18).En octobre 1949, Taleb Abderrahmane

entre en classe de seconde, au collègeGuillemin, à Bab El Oued (aujourd’huiLycée Okba). Puis, il s’inscrit à la Facul-té des sciences. En 1956, l’étudiantrejoint le maquis dans la Wilaya III.«Son intégration dans l’ALN fut alorsorganisée par Ahmed Iguertsira.» C’està la suite de l’attentat perpétré parl’ORAF (Organisation de la résistance

de l’Algérie française) à La Casbah, ruede Thèbes, le 10 août 1956 et durantlequel on déplora 75 morts et de nom-breux blessés suite à l’effondrement deplusieurs bâtisses, que l’étudiant-maqui-sard décide de rejoindre la capitale.L’expert en explosifs se mettra au servi-ce du FLN afin de venger les innocentesvictimes de La Casbah. «Il rejoignit ledomicile de Abdelghani Marsali, impas-se de la Grenade, où Yacef Saâdi avaitinstallé son PC. Très ému par ce qu’il aappris sur le massacre de la nuit du 10août, il s’enquit de la réaction des habi-tants de La Casbah touchés profondé-ment dans leur chair. Conscient de lamission définie par le chef militaire de laZone autonome, il insista pour que lariposte vise exclusivement les forces derépression…» (P. 46).

Taleb Abderrahmane a été capturéau sud de Blida par les parachutistesen avril 1956. Torturé, il est transféré àAlger et incarcéré à la prison de Serkad-ji. Pendant neuf mois, il occupe la cellu-le n° 9. A l’aube du 24 avril 1958, TalebAbderrahmane est exécuté. «Sa mère,Yamina, accueillit la nouvelle de la mortde son fils par des youyous. Fière de

l’héroïsme de son garçon, elle demandaaux nombreuses femmes venues luiprésenter les condoléances de sécherleurs larmes.» (P. 63).

Taleb Abderrahmane repose aucimetière d’El Alia, au Carré des martyrs(carré 22, tombe n°166). Les lunettesqu’il portait et que le greffier lui retirajuste avant son exécution n’ont jamaisété récupérées par sa famille et se trou-vent toujours en France, à Fontaine-de-Vaucluse. Son bourreau, le sinistre Fer-nand Meyssonnier, avait dit : «Je les aigardées en souvenir.» (P. 63).

Taleb Abderrahmane est mort enhéro à 28 ans. Son engagement pourson pays est une belle leçon de coura-ge ! Economiste de formation, Moha-med Rabah est chercheur en histoire.Durant la guerre de libération, il fut déte-nu politique des camps de concentra-tion de Ben Aknoun, Paul Cazelles (Sudalgérois), Bossuet (Sud oranais) etArcole (Oranie).

Sabrina...........

Taleb Abderrahmane de MohamedRebah, Editions Apic, 2013, 500 DA,

100 P.

[email protected]

D ébut de concrétisation du projetde promotion du musée desbeaux-arts d’Alger par l’Am-

med. Le projet de promotion dumusée des beaux-arts d’Alger parl’Association des musées méconnusde la Méditerranée (Ammed) vientde connaître un début de concrétisa-tion, a appris l’APS vendredi auprèsde la secrétaire générale de l’asso-ciation. Deux actions sont actuelle-ment en cours pour ce musée, unbel ouvrage surplombant la baiealgéroise et réputé pour son fondsinestimable. Il s’agit de la construc-tion du grand site internet interactifet la réalisation du documentaire enpartenariat avec la chaîne ARTE.«Concernant la plateforme internet,une première équipe de l’Ammed

s'est rendue sur place il y a unedizaine de jours pour visiter lemusée et identifier, avec l'aide de sadirectrice Mme Dalila Mohamed-Orfa-li, les peintures et œuvres d'art quiseront numérisées sur le grand siteInternet qui est en préparation», aindiqué à l’APS la secrétaire généra-le de l’Ammed, Sonia Mabrouk.Selon elle, ce site permettra auxinternautes du monde entier dedécouvrir les magnifiques piècescontenues dans ce musée. Tout enaffirmant que la finalisation intervien-dra en juin prochain, la co-fondatricede l’Ammed a rappelé que l’objectif àtravers une telle action est de mettreen valeur des lieux d’histoire peuconnus qui symbolisent le dialogueentre les deux rives de la Méditerra-

née. «Le musée d'Alger s'inscritdans un siècle d'histoire algérienneet, en même temps, il raconte l'artuniversel», a-t-elle expliqué, affir-mant que le musée des beaux-artsd’Alger «gagnerait, au vu de sesœuvres saisissantes, à être davan-tage connu tant par les touristesétrangers que par les Algériens eux-mêmes». Concernant la secondeaction, à savoir le tournage du docu-mentaire sur le musée algérois, ellea annoncé que, sur les conseils deMme Orfali, il aura lieu au début dumois d'août afin de bénéficier de laplus belle lumière possible pour tour-ner les images en interne et enexterne. Pour présenter les actionsde l’Association muséale méditerra-néenne en faveur du musée des

beaux-arts d’Alger, Mme Mabrouk etle président de l'Ammed, Marc deLacharrière, comptent se rendre surplace au début de l’automne pro-chain. Considéré comme l’un desplus beaux balcons sur la Méditerra-née, le Musée national des beaux-arts d’Alger est réputé pour sonfonds inestimable. Outre les toilesde fondateurs de la peinture algé-rienne contemporaine commeMohammed Khadda et Baya, ilregorge d’œuvres d’artistes françaisde renom, à l’instar de Delacroix,Fromentin, Degas, Renoir et autres.

Le musée a été érigé à partir de1927 sur la colline boisée du quartierd’El-Hamma, au cœur d’une végéta-tion généreuse face au verdoyantJardin d’essai. Sa collection estconsidérée comme la plus importan-te pour l’art en Algérie et sur le conti-nent africain.

Outre sa grande collection depeintures, le musée renferme desgravures et estampes anciennesainsi qu’un bel ensemble de sculp-tures, de mobilier ancien et d’artdécoratif. Sa promotion par l’Ammedintervient après celles ayant concer-né la maison du baron d'Erlanger, àSidi Bou Saïd, en Tunisie (autrementappelée le palais Ennejma Ezzahra),et le Musée archéologique de Thes-salonique en Grèce.

Soutenue par une dizaine demécènes versés dans la chosemuséale, l’Ammed s’assigne commeprincipal objectif la mise en valeurdes «musées méconnus» de laMéditerranée afin de parvenir audialogue des cultures et au rappro-chement des civilisations des paysde la région. Chaque année, sonconseil scientifique, présidé parHenri Loyrette, président-directeurdu Louvre, choisit un musée dupourtour.

MUSÉE DES BEAUX-ARTS D’ALGER

Coopération algéro-française

Couleurs harmonieuses oucontrastées, profusion inouïe deformes et de motifs et une fan-

taisie dans la composition destableaux menée avec la plus grandeminutie, ainsi se présente l'exposi-tion «Métamorphoses» du peintreAmor Idriss Dokman inaugurée jeudià Alger. L'artiste expose jusqu'au 30mai au palais de la culture Moufdi-Zakaria une cinquantaine d’œuvresnon titrées et numérotées aléatoire-ment, où il utilise une multitude decravates, découpées ou poséestelles quelles sur le tableau, pouremplir ses toiles de couleurs et deformes exubérantes.

Ces cravates «glanées dans unmarché de gros à El Harrach(Alger)», explique Dokman, plus ori-ginales les unes que les autres, luipermettent de «fabuler» à partir des

motifs qui les composent, selon l'ins-piration du moment et les thèmesque l'artiste souhaite développer.Réalisés à partir d'une techniqueacrylique sur tissu, cousus à mêmela toile, ces tableaux où dominent lescouleurs chaudes, comme le jauneet l'orange, s'inspirent également dethèmes liés au patrimoine culturelalgérien, particulièrement de laKabylie. Ainsi, le visiteur pourraadmirer les couleurs chatoyantesdes robes kabyles (entre vert, roseet mauve) ou encore les lignes encroix diagonales que l'on peut retrou-ver sur certaines poteries de lamême région. Par ailleurs, les toilesde Dokman sont marquées par l'utili-sation des références animales(ours, oiseaux, papillons, etc.) et flo-rales qui composent certaines cra-vates et que l'artiste multiplie sur

l'espace du tableau. Autre particula-rité, l'utilisation des formes géomé-triques dans la construction dutableau, des carrés reproduits ensérie aux ronds qui accentuent lescourbures des lignes, en passant parcelles des cravates nouées qu'ilpose en parallèle ou croise, selon letableau. Amor Idriss Dokman jouepar ailleurs sur le contraste des cou-leurs dans certaines toiles en provo-quant des mariages inattendus,comme le vert et le rose ou encore legrenat et le bleu. Fantaisistes enapparence, les toiles de l'artistedécoulent d'une «réflexion», ainsiqu'il l'explique, sans pour autantdonner d'indications ou de préci-sions, préférant «laisser le visiteurinterpréter par lui-même et faire vivrela toile à travers son propre regard».Seule œuvre figurative de l'exposi-

tion, la toile numéro quarante-deux,qui représente un phénix blancjaillissant d'un fond violet. Un motifdont l'artiste a bien voulu livrer l'inter-prétation en liant la toile à «sonespoir de paix et de renaissance»qu'il espère pour l'Algérie. Né en1964 à Alger, Amor Idris Dokman esttitulaire d'un diplôme de techniciensupérieur de la santé en plus decelui d'éducateur spécialisé en for-mation artistique. Ancien élève del'Ecole supérieure des beaux-artsd'Alger, il compte à son actif ungrand nombre d'expositions indivi-duelles en Algérie et en France. Il aété, en outre, deux fois commissairegénéral du Salon d'automne (2008et 2009), une exposition collectivequi réunit chaque année des artistesde différentes régions d'Algérie auPalais de la culture à Alger.

PALAIS DE LA CULTURE D’ALGER

Les «Métamorphoses» de Dokman

EN LIBRAIRIE

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 6 mai 2013 - PAGE 17

[email protected]

BBaassbboouussssaa nnooiixx ddee ccooccoo

1 verre de semoule, 1 verre de farine, 1 verre desucre, 1 verre de noix de coco, 1 verre d'huile, 1verre de lait, 2 œufs, 1 c. à c. de levure chimiquePour le sirop : 3 tasses d'eau mélangée avec de

l'eau de fleur d'oranger, 1 tasse et demie desucre, de la vanille, du citron.

Mélanger les ingrédients du sirop et faire cuire à feudoux pendant 15 minutes. Laisser tiédir. Battre lesœufs et les mélanger au lait, à l'huile et au sucre.Ajouter la semoule, la farine et la levure et les ajouterau mélange lait et huile. Beurrer un plat allant au fouret y verser la préparation. Faire cuire doucement pourpas que la semoule sèche. A la sortie du four, répartirle sirop sur le gâteau et le saupoudrer de noix decoco.

PPoouulleett aauuxx ooiiggnnoonnssPoulet en morceaux, 1 kg de pommes

de terre, 4 œufs, 500 g de poulet coupéen morceaux, 1 oignon haché,

1 poignée de pois chiches, 1 noisettede beurre, 1 pincée de cannelle,

persil haché, 2 c. à s. d’huile

Mélanger dans une marmite les morceauxde poulet avec l’oignon haché, les poischiches, le persil haché, la cannelle, lebeurre, l’huile, saler et poivrer et laisser letout mijoter en remuant de temps en temps. Rajouter un grand verre d’eau et laisserréduire jusqu’à obtention d’une sauce épaisse. Entre-temps, laver les pommes deterre, peler, coupez-les en fines rondelles et mettrez-les à frire. Retirer les morceauxde poulet cuits et verser les pommes de terre frites dans la sauce, ajouter les œufsbattus mélangés avec du persil haché, une pincée de sel, du poivre et de la cannelle,laisser le tout cuire pendant 2 min environ. Disposer la préparation dans un platallant au four, enfourner et laisser gratiner. Servir aussitôt.

La consommation de jusde pamplemousse estcontre-indiquée avec laprise de certainsmédicaments. Pourquoi ?Quels sont lesmédicaments concernés ? Le jus de pamplemoussemodifie l'absorptionintestinale de certainsmédicaments : risque desurdosage ! Jusqu'àaujourd'hui, seul le jus depamplemousse est connupour interagir fortementavec quelquesmédicaments. La naturede cette interaction ne vapas dans le sens d'uneréduction de l'efficacité deces médicaments, maisd'une augmentation de lafréquence et de la gravité

de leurs effetsindésirables. Pourquoi ?Tout simplement, parceque l'absorption intestinalede certains médicamentsest régulée par uneenzyme (CYP3A4). Or,certaines substancesprésentes dans le jus depamplemousse (labergamottine et un de sesdérivés) entrent encompétition avec cetteenzyme, ce qui a pour effetd'augmenter l'absorptionintestinale desmédicaments. Résultat, le jus depamplemousse équivaut àproduire un surdosage dumédicament et à majorerses effets indésirables.Quels sont lesmédicaments concernés ?Deux classesmédicamenteuses sontp a r t i c u l i è r e m e n tconcernées : lesi m m u n o s u p p r e s s e u r spréconisés contre lesrejets de greffes, comme letacrolimus et laciclosporine (dénominationinternationale commune),avec un risque accru detoxicité pour les reins si lejus de pamplemousse estbu de façon régulière enmême temps que lemédicament. Ce sontégalement certainsmédicaments utilisés pourfaire baisser le taux de

cholestérol dans le sang.Attention, seul le jus depamplemousse estconcerné. Les autres jusde fruits, comme les jusd'orange, de pomme ouautres n'ont aucuneinfluence de ce type etsont donc autorisés avecles traitementsmédicamenteux. Alors unconseil, lisez bien la noticede vos médicaments,notamment la rubrique«interactions» où sonts y s t é m a t i q u e m e n tindiqués les aliments qu'ilfaut éviter de consommerlorsque l'on suit unt r a i t e m e n tmédicamenteux.

Un masque se fait toujours sur unepeau démaquillée et propre : nettoyez-la à l'eau de rose ou de fleur d'oranger,à l'infusion chaude (de thym ou decamomille dans de l'eau minérale).La préparation des masques ne durejamais plus de 5 minutes, et ne se faitjamais à l'avance. Le masque doit avoirune consistance pâteuse, comme dumiel. Le matériel se réduira à un bol,une fourchette et un pinceau pourappliquer la pâte sur la peau du visage etdu cou. On ne recouvre jamais lespaupières, ni le dessous des yeux. Ladurée d'un masque va de 20 minutes àune demi-heure. Le masque s'enlèveavec de l'eau minérale chaude, de l'eaude rose, ou une infusion. Préparer des

mouchoirs de papier ou de tissu proprepour essuyer le visage et le cou. Pour nepas mouiller les cheveux, poser unbandeau au-dessus du front, ou mettezun bonnet de bain.

TTrruuccss eettaassttuucceess

Redonnner de labrillance à vos bijoux

Pour les bijouxmétalliques uniquement(argent, nickel...) :prendre une brosse àdents usagée, y mettreune dose de dentifrice,brosser doucementquelques minutes,rincer à l'eau claire puissécher avec un chiffondoux

Micro-ondes impeccable

Afin d'avoir un micro-ondes tout propre, ilsuffit de mettre un bold'eau avec quelquesgouttes de citron et defaire chauffer le tout 3minutes : la vapeurdégagée nettoieparfaitement les paroisde l'appareil. Un petitcoup d'éponge et celasent bon et en plusc'est écologique !

Pourquoi faut-il éviter lejus de pamplemousse avec

certains médicaments ?

LL ee ss mm aa ss qq uu ee ss dd ee bb ee aa uu tt éé ,,LL ee ss mm aa ss qq uu ee ss dd ee bb ee aa uu tt éé ,,qq uu ee ll qq uu ee ss cc oo nn ss ee ii ll ssqq uu ee ll qq uu ee ss cc oo nn ss ee ii ll ss

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LL''aall iimmeennttaattiioonn ddooppee ll ’’ iinntteellll iiggeenncceeLe cerveau a besoin de protéines pourprolonger les cellules nerveuses etétablir des connexions entre elles, delipides pour fabriquer la gaine quientoure ces cellules et les isoleélectriquement, de sucres lents etrapides pour «carburer» et aussi devitamines et d'oligo-éléments afin defaciliter les réactions métaboliques. Bref,en période d'examens, il faut prendredes compléments alimentaires àl'avance… ou manger varié et équilibré !JJee nn''aaii ppaass eennccoorree ddee

rriiddeess,, mmaaiiss jjee ssoouuhhaaiittee rreettaarrddeerrlleeuurr aappppaarriittiioonn.. QQuuee ffaaiirree ??

`

Si l’apparition des ridesnaturelles est inéluctable,il est possible de seprotéger des rides duesau vieillissementprématuré. Les causes de cevieillissement sontdiverses : Agressions extérieures telles que les rayons UVqui abîment la peau, pollution, mais aussi régime pauvre envitamines, absorption de nicotine... Résultat : Des radicaux libres se forment, cause principaledu vieillissement prématuré de la peau. Pour bien laprotéger, utilisez des produits de soin du visage contenantdes filtres UV et des «pièges» à radicaux libres. Nonseulement votre peau sera hydratée, mais elle gardera aussisa jeunesse plus longtemps.

Question

Phot

os: D

R

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de 11 quartiers

de Berlin.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Célèbre orchestre»

1- TIERGATEN2- PANKOW3- WEDDING4- KOPENICK

5- ZEHLENDORF6- STEGLITZ7- TEMPELHOF8- SPANDAU

9- LICHTENBERG

10- TREPTOW

11- KRENZE

MOT RESTANT = BERLINER

P A N D A U L I C H T ES F O H L E P M E T Z NT I E R G A T E N P T BB N E A I EE I P N L RR C O K G GL K K O E TA Z G N I D D E W W T RN E H L E N D O R F S EE R E Z U E R K W O T P

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

ALCAPONE-BELOUFALOIRS-UNIRAI-SAMTUEE-CITEES-PARARAS-FE-R-L-SE-CRUS-PANNES-SENS-BI-CARTES-PA-SILOSANSIRO-MAIRES-UTRI-NE-CERNER-MDER-TE-PARITE-MAISENS-TOLLES-MARS-TA-FERMER-BORISRA-LENTES-SOIGNAI-BORDEE-VERTES-VOITURE HORDES-BETOILE-NAIRAS-OLRA-EE-BOULES-SUAPRES-PRISEE-REINLIS-COURSE-DES-C

AE-BO-NEE-MET-AHT-PRUNES-PAVOISEETOURDI-PILERA-N-OTITE-PUT-TS-SENUITS-DETENU-BEIETES-DETOUR-SANGRER-VIP-IX-RAVIEUS-BEVUES-PANEL-D-TATAIT-SENT-EEALPHONSEDAUDET-X

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-DENGXIAOPING-ACCOGITER-MAL-REVUHUEE-RATES-BARILICE-FEINT-SEC-STNE-FASTE-MURIR-UO-PRI-----AGE-CRINSERE----VE-GRESAINE-----E-POIL

-V-E-BRUTE-LABEL

DES-NOISE-MARE-E

ET-COUTA-MEME-C-

V-SI-LE-CIRE-TAS

IDEALE-TARE-MELO

SECRETAIRE-PEKIN

LETTRES DELETTRES DE

MER DE BERINGMER DE BERING

----SIBERIE----

-----PECHE-----

--BOWERS-------

----CHIRCHOV---

--YUKON--------

BEHRING--------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Belo Horizonte

Le Soird’Algérie Détente Lundi 6 mai 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonsport

Organisationinternationale----------------

CoachRiche

----------------Protection

Eculés----------------

IntitulésNéon----------------Pose----------------Grandmodèle

Hassium----------------Fin desoirée----------------Cube

Fer----------------

Grince----------------

FleuveOrient

----------------Période

Saison----------------

Attaques----------------

Quais

Cadeaux----------------

Vanta

Richesse----------------

Ile

Attachés----------------

Espèce

Serrée----------------

ArticleJO où ilgagne lamédailled’Argent

Elément----------------Personnel

----------------Outil

Epreuve dekaraté

----------------Blêmis

Lisière----------------

Saveur

Cycles----------------

Peuple

SMA----------------

Part (ph)

Début desoirée

----------------Singe

Révise----------------

Pièce----------------

Allure

Cacher----------------

Cour

Habit----------------

TricotPierre

----------------Branché

----------------Enduré

Acariâtre----------------Footballeurroumain----------------Stationna

Dans lapeine

----------------Organe

Pêcheur----------------

Extasiai

Ile----------------

Gâte----------------Interjection

Désert----------------Tabloïdlondonien----------------ParcCoiffure

----------------Conjonction

Adverbe----------------Ville d’Italie----------------Bout demèche

Habite----------------

Futé----------------

GrecqueMesure

----------------Chaton

Volé----------------

Flaque----------------

Velu

Il l’est enAfrique

1- PAYS

2- REGION

3- ANCIENNE

VILLE

4- SITE

5- HABITANTS

6- BANLIEUE

7- BANLIEUE

8- GISEMENT

9- ARCHITECTE

BRESILIEN

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Lundi 6 mai 2013 - PAGE 19

Journaliste----------------

ConifèreSens

----------------Os

----------------Pintes

Capitale----------------

MiséeNéon

----------------Vieux

----------------Rideaux

Erbium----------------Bibliothèque----------------

Règle

Diplôme----------------Héritage (ph)----------------Ote la peau

Grecque----------------

Lentille

Privatif----------------

SodiumCri dedouleur----------------Note----------------Fabriques

Rocaille----------------

Logos----------------

Dinar

Carte----------------Fin de verbe----------------

InstitutMalin

----------------Indien

Titre----------------Technicien

Enlevés----------------

Mourrai----------------Feuilletons

Epluchés----------------

Marié----------------

Univers

Arbres----------------

calcula

Sombres----------------

Bagarres

Note----------------

Appris

Sable----------------

Bâtis

Gourmand----------------

Aride

Terres----------------

Perdre

Ville deFrance

----------------Enlevés

Heurta----------------Instruments

Situé----------------Progresse

Rongée----------------Façonnée

Hahnium----------------Dans la route----------------

JeuFin desoirée

----------------Allié

Hôtel----------------

Nerveux----------------

MaquillaiAppétit

----------------Critiqué

Sinistres----------------

CalciumMeute

Chaussure----------------

Flaques

Poissons----------------

RataiDanse

Piqûres----------------

Incite

Amples----------------

Idiot

Consolida-tion

----------------Ville des

USACalcium

----------------Possessif

Chrome----------------

Règle

Fleuve----------------Fin deséries----------------Prénom

Bêtes----------------

Terrain----------------

AlléeAccord

----------------Musée

----------------Aiguille

Voitureallemande

----------------Reporté

Conviendra----------------Jeune frère

Brisai----------------Echéances

Oiseau----------------Consonne

double

Leaderlibanais

----------------Océan

Radium----------------Note (inv)

Préposition----------------

Particule

Semblables----------------Aménage-

ment

Condition----------------

Note

Déclama-tion

----------------Gonflé

Opposé----------------

Jeu

Exprimais----------------

Roche

Dans l’œil----------------

Lac

Musique----------------Chaussure

Adversaire----------------

Sélénium

Brûla Rome----------------

Gagné

Nettoie----------------

Pareil

Démonstratif----------------

Citron

Polars----------------Commission

Entâché

Sudiste----------------

Epopée

Pariais----------------

Jeunes----------------

Preuve

Via----------------

Alla enjustice

Queue desouris

----------------Ceinture

Bond----------------

BruitCanapés

Etui----------------

Situé

Parentes----------------Demi-tour

Valses----------------

Cache----------------

Ile

Région deFrance

----------------Nazis

Captifs----------------

Averse

Connaît----------------Chaîne TV

NI est, niouest

----------------Arsenic

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PENSÉEDeux années se sont écoulées depuis l’annonce dela triste nouvelle, à savoir le décès de notre cherépoux, père et grand-père

HanibecheMahmoud

Rien n’est plus comme avant depuis le jour de tondépart pour l’éternité.Ta mort nous a séparés sans nous laisser le temps de nous dire adieu.Personne ne peut combler le vide que tu a laissé.En ce douloureux et triste souvenir, toute la famille Hanibeche demande àtous ceux et celles qui l’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée en samémoire.

Repose en paix très cher Mahmoud, nous ne t’oublierons jamais.«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons».

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Bendahmane a l’immense dou-leur d’annoncer le décès de son regretté pèreet grand-père

Maâmar Bendahmaneà l’âge de 78 ans.

L’enterrement a eu lieu hier dimanche5 mai 2013 au cimetière M’douha, Tizi-Ouzou.

Que Dieu ait son âme.––––––––––––––––––––

La famille Ghezali, parents et alliés ont ladouleur de faire part du décès de leur cherpère et grand-père

Ghezali Si Cherifà l’âge de 83 ans.

L’enterrement aura lieu aujourd’hui 6 mai2013 au village natal, Aït-Sidi-Saïd, Aïn-El-Hammam.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––La famille Akli de Bouzeguène, de Tizi-

Ouzou, d’Alger, de France et du Canada al’immense douleur de faire part du décès deleur cher et regretté

Akli Ahmed dit Younèsà l’âge de 53 ans, survenu le 2 mai 2013 àMontréal (Canada).

L’arrivée de la dépouille mortelle a eulieu hier dimanche 5 mai 2013.

L’enterrement aura lieu aujourd’hui lundi6 mai à 12 h 30 au village Bouzeguène.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––Les familles Laceb d’Iboudrarène, parents

et alliés, Chenène de Beni-Yenni et ChabaneChaouche ont la douleur de faire part dudécès de

Chenène Djedjiga épouse Laceb

à l’âge de 43 ans. L’enterrement aura lieuaujourd’hui 6 mai 2013 au villageBouadnane, commune d’Iboudrarène.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Triste fut le 6 mai 2011

où nous a quittés notre chèrefille et sœur

Safia Aït Ourdja laissant derrière elle un videque rien ne pourra combler.

En cette douloureuse cir-constance, ta maman demande à tous ceuxqui t’ont connue et aimée d’avoir une pieusepensée à ta mémoire.

Repose en paix.Je prie Dieu le Tout-Puissant de t’accor-

der Sa Sainte Miséricorde et de t’accueillir enSon Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

Ta maman.F133453

––––––––––––––––––––Deux ans se sont écoulés

depuis que nos chersMalki Rabah, notre pèreet Malki Akli, notre oncle

ont été ravis à notre immenseaffection.

Deux êtres que ni letemps ne fera oublier, ni lesêtres ne pourront remplacer.Pour tout ce qu’ils ontété pour nous, ils demeure-ront toujours dans nosmémoires.

A tous ceux qui les ontconnus et appréciés, nous leur demandons de

nous accompagner dans nos prières afin queLe Tout-Puissant les accueille parmi lesSiens.

Reposez en paix, cher père, cher oncle.F118883/B13

––––––––––––––––––––Douloureux était et sera

toujours le 4 avril 2010 oùtu nous as quittés, très cherpère

Edjekouane Arezkide Mechtras, laissant ungrand vide que le temps n'apas pu combler.

Cela fait 3 années, ton absence nous faittoujours autant souffrir.

En ce triste et douloureux souvenir, toutela famille et tous ceux qui t'ont connu sontpriés d'avoir une pieuse pensée à ta mémoire.

Tu demeureras éternellement vivant dansnos cœurs et que Dieu nous aide à supporterta disparition amère.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

F118879/B13

––––––––––––––––––––40e jour.Aujourd’hui, le

06/05/2013, cela fait déjà 40jours que nous as quittésnotre cher et regretté père etgrand-père Atmani Ali Ben Mohand

né en 1928. C’était le 27/03/2013 qu’il estparti pour un monde meilleur.

Sa famille demande à tous ceux qui l’ontconnu d’avoir une pieuse pensée à sa mémoi-re.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

F128551/B4

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

Page 20: Edition d’Alger s’associe au Printemps arabe · 2013-05-05 · Un jour, un sondage P Pensez-vous que nous ... Ligue arabe ont condamné les raids. S. A. I. En effectuant des attaques

C e n'est un secret pourpersonne : les milicesdu Hezbollah, dit liba-

nais, se battent aux côtésdes troupes du régime deBachar Al-Assad. De mêmeque la rébellion, dite syrien-ne, est dominée, et conduitepar des brigades islamistes,dont Al-Qaïda est le fer delance. Le monde entier sait,Obama en tête, que leHezbollah, dit libanais, estune création irano-syrienne,du temps où la Syrie occu-pait le Liban, sous prétextede rétablir la paix. Nul n'igno-re également que Bachars'appuie sur sa communautéalaouite d'origine, unebranche minoritaire du chiis-me, pour régner et durer. Onparle volontiers de révolu-tion, de printemps, et quesais-je encore, mais on nevous parle pas du vrai pro-blème, celui d'une guerrepolitico-religieuse arbitréepar Obama, assisté de deuxjuges de touche : Israël etTurquie. Promenez-vousdans les parages de n'impor-te quelle mosquée d'Alger,ou du Qatar, et demandez quiest l'ennemi. On vous répon-dra : le chiisme ! Comment lesais-je ? Parce ce que jen'entends plus que ça de lapart des jeunes éveillés, quirêvent d'en découdre avecles nouveaux «kouffars»,puisque l'ennemi d'antan,Abou Soufiane, s'est rallié àla cause.

Après cette brève incur-sion dans les temps bénis,revenons au présent désen-chanté : mardi dernier, lechef du Hezbollah, Nasrallah,réaffirmait son soutien àBachar et jurait que le régimesyrien ne tomberait jamaismilitairement. Nasrallah, je

vous le rappelle, c'est l'hom-me qui a remporté une victoi-re à la Pyrrhus(1) sur Israël en2006. Nasrallah a donc laisséentendre que ses milicesallaient intervenir plus massi-vement aux côtés de l'Iran,pour soutenir le régimealaouite. «Que tout le mondesache que la Syrie a des amisdans la région, et qui ne lais-seront pas les Américains etles Israéliens réaliser leursprojets», a-t-il menacé. Enréplique, le sieur Karadhaoui,porte-parole officieux de lacoalition anti-Bachar, aconsacré son prêche du ven-dredi suivant au Hezbollah, le«parti du diable». Le prê-cheur de Doha a accusé leHezbollah de soutenir unrégime tyrannique qui oppri-me le peuple syrien. «Dansce parti, a-t-il affirmé, il n'y ade place ni pour Dieu, ni pourla religion, ni pour le bien,c'est le mal absolu.»(2)

Entre les deux discours,celui du chef guerrier et celuide l'imprécateur de guerre, ily a eu la profanation en Syriedu tombeau d'un compagnondu Prophète, Hajar BenOudaï Al-Kindi. Pas un motde Karadhaoui pour condam-ner la profanation, et on com-prendra en lisant ce commu-niqué publié jeudi dernier surFace-book et accompagné dephotos de la tombe concer-née : «Voilà la tombe deHajar ben Oudaï al-Kindi : unlieu de pèlerinage chiite àAdra. Les héros de l'Arméesyrienne libre ont détruit lapierre tombale et emmené lesrestes vers une sépultureinconnue, après que la tombeest devenue un lieu saint.»Le tombeau, situé à Adra,dans la région de Damas,était effectivement un lieu de

pèlerinage, en particulier,pour les chiites de Syrie,d'Irak et du Liban.

C'est pourquoi Karadhaouin'a pas prononcé une seulephrase de regrets, et parceque nous sommes revenusau bon temps de la guerreentre l'imam Ali et le put-schiste Mu'awya. Il nemanque que la «bataille duchameau», quelque part prèsd'Alep, ou de Homs, pourrevenir aux sources duconflit communautaire.Justement, Hajar qui pensaitdéfendre la légalité, cellequ'incarnait justement Ali,contre la sédition, avait parti-cipé à cette bataille célèbrede la «Grande fitna». Pour nepas nous répéter, et irriterplus encore, nous ne rappel-lerons pas, une énième fois,qui(3) prit part aussi à cettebataille, du côté des troupesde Mu'awya. Toujours est-ilque Hajar Ben Oudaï étaitresté fidèle à Ali et à ses fils,en dépit des revers de fortu-ne, et il avait refusé de renierses engagements et de prêterallégeance au nouveau pou-voir. Ce qu'on n'ose pas direclairement, c'est que HajarBen Oudaï n'est pas mortdans une bataille de conquê-te, mais qu'il a été froidementexécuté par l'un des spadas-sins de Mu'awya.

Ce dernier, selon son habi-tude, avait fait semblant d'hé-siter avant d'ordonner samort, à mi-voix, pour pouvoirmieux se rétracter par lasuite(4). Comme il fallait s'yattendre, tous les chiites dela région ont vivement réagi :Téhéran, Baghdad etBeyrouth-Hezbollah ont réagiavec indignation, et fureur àcet acte de profanation dutombeau d'un «Sahabi», bru-

talement replongé au cœurdu vieux conflit entre le sun-nisme et le chiisme. Nouri Al-Maliki, le très décrié Premierministre irakien, en a mêmerajouté en qualifiant cet acted'attaque «contre l'unité desmusulmans». Le vice-prési-dent irakien a renchéri enaffirmant que «les terroristesen Syrie ont montré leur véri-table visage de haine àl'égard des compagnons duProphète en s'en prenant à lapierre tombale de Hajar benOudaï».

Silence gêné dans lesrangs sunnites, où l'on saitque les profanateurs detombes syriens n'ont faitqu'appliquer à la lettre ladirective wahhabite quiordonne de ne pas ériger depierre tombale aux défunts.Dans cette logique, lesSaoudiens ont entreprisdepuis longtemps le travaild'effacement qui est repro-ché aux insurgés islamistessyriens, sous leur obédience.D'ailleurs, une pétition circu-le actuellement sur le Netpour dénoncer la destructionde certains sites du patrimoi-ne musulman, comme la mai-son de Khadidja, l'épouse duProphète. Mais comme cetexte est lancé à partir d'unsite, où je n'ai pas trouvétrace de dénonciation de lacolonisation en Palestine, jeme méfie, et j'attends que cetintérêt pour les musulmansse manifeste d'abord par Al-Quds.

A. H.

(1) En fait, la comparaisonavec Pyrrhus, le roi d'Épirequi a perdu plus d'hommesque l'ennemi, après deuxbatailles gagnées, n'est pastotalement exacte : c'est le

Liban qui a perdu beaucoupplus que tout le monde, avecses victimes civiles et sesinfrastructures essentiellesdétruites à 70%. Quant auxHezbollah et Israël, ils se por-tent bien comme vous levoyez, merci.

(2) Mais où est donc letemps où la rue arabe, enfié-vrée par Karadhaoui etconsorts, portait aux nues leHezbollah et voyait en lui lelibérateur de la Palestine ?(3) Un indice : déjà àl'époque, on préférait la dési-gner comme Sahibatou al-hawdedj (la dame au palan-quin). Il y a comme ça despeurs qui survivent, au-delàdes siècles.

(4) Je précise tout desuite, pour couper court àtoutes spéculations, que jene me suis pas converti auchiisme, qui possède luiaussi ses «wahhabites»,aussi bornés et intolérantsque ceux des sunnites.

PANORAMAPANORAMASous la pierre tombale, la discorde

KKIIOOSSQQUUEE AARRAABBEE

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

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Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX !

Grève dans les hôpitaux. Un mouvement largementsuivi au Centre. Partiellement à l’Est. Moyennementà l’Ouest. Un p’tit chouia au Sud. Et pas du tout au…

…Val-de-Grâce !

Même en football, lors d’une passe téléphonée, ilpeut arriver qu’il se produise des fritures sur laligne de jeu et ainsi provoquer une déviation de lapasse. Là, aucun risque que ça se produise. C’estle must de la passe téléphonée. C’est la Rolls despasses téléphonées. Une augmentation dessalaires des députés à quelques «secondes» del’amendement de la Constitution. Au grand Palais,on aurait placé des écuelles un peu plus rempliesque d’habitude devant la porte du Petit Palais dufront de mer que le message aurait été le même,reçu cinq sur cinq. J’étais sur le point d’écrire«c’est indécent !» Mais non ! Car la langue françai-se, malgré les turpitudes par lesquelles elle estpassée, malgré les affres des cycles humains qu’el-le a accompagné, malgré le défilé des siècles et deleurs rebondissements n’avait sûrement pas prévucette dimension-là précisément au mot «indécen-ce». Obsolète ! Dépassé et ringard pour décrirecette augmentation des salaires de «nos» députés.

Faites l’effort d’en trouver un de qualificatif, SVP,parce que moi, j’ai renoncé ! Comment vous dire ?Une sorte de lassitude devant l’indignité infligée,acceptée comme telle, assumée et même bénie etremerciée. Après ça, on ne peut pas s’offusquerque des «responsables» poussent l’affront jusqu’àsnober un Premier ministre devant 65 mille specta-teurs et des millions de téléspectateurs. Eh oui !C’est trop facile de décréter que les gens duMouloudia ont commis un outrage à la république.Parce que la république a elle-même montré la voieroyale vers l’outrage à travers cette augmentationdes salaires parlementaires aussi cyniquementsynchrone. La république se comporte en «beznas-sia» qui graisse la patte qui va se lever au signal.Alors, pourquoi diantre un beggar, un illettré nébu-leux propulsé patron d’un club de foot historiquese priverait d’imiter la «Grande Maison» et ses pra-tiques infâmes ? Y a pas de raison ! Quand laMaison Mère ne produit que ce sens-là à la dyna-mique de gestion, celui d’un rapport de vassalité«intermédié» et entretenu par l’argent, les succur-sales emboîtent le pas et reproduisent à l’infini lemodèle dominant. C’est tout ! Je fume du thé et jereste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Argent sale !

Par Ahmed [email protected]