edha 09 09 okcdn.diocesedegap.fr/2011/10/edha-n°-047_09-09.pdfdécouverte du diocèse à betafo,...

Mensuel de l’Église catholique du diocèse de Gap et d'Embrun

Pages 4 et 5Vie diocésaine

27 Haut-Alpins en Arménie

Pages 6 et 7Vie diocésaine

Engagements scouts à Notre-Dame de Bois-Vert

n° 47 - septembre 2009n° 47 - septembre 2009

Église dans les Hautes-AlpesPr

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Seize séminaristes latino-américains en visite dans le diocèse

« Il faut répondre aux questions des jeunes d’aujourd’hui »

3Société

Dimanche. Travail ou repos ?

Du mercredi 2 au vendredi4 septembreConseil épiscopal de début d’année.

Dimanche 6 septembreCélébration de la Nativité de la Vierge Marie à Notre-Dame du Laus à 10 h 30, présidée par Mgr Jean-Michel di Falco Léandri.

Mercredi 9 septembreMaison épiscopale, 8 heures, messe suivie du petit déjeuner avec les responsables de l’administration diocésaine.

Du vendredi 11 septembreau lundi 21 septembreSéjour à Madagascar avec Mgr Félix Caillet en réponse à l’invitation de l’évêque d’Antsirabé qui fut lui-même présent dans le diocèse lors de la reconnaissance des apparitions à Notre-Dame du Laus le 4 mai 2008.

Programme à Madagascar :

Dimanche 13 septembreVisite pastorale en brousse et célébration de la confi rmation à Antanifotsy.

Lundi 14 septembreÉcole Sainte-Thérèse à Mahazoarivo avec sœur Odette, directrice, ancienne responsable de la Pastorale des jeunes sur le diocèse de Gap et d’Embrun.

Récollection des professeurs de l’école Sainte-Thérèse et repas à la paroisse.

Échange avec le personnel de la radio diocésaine HAHA.

Conférence avec le grand public sur l’audiovisuel à Diantana.

Dîner avec le conseil épiscopal.

Mardi 15 septembreDécouverte du diocèse à Betafo, berceau de l’évangélisation du diocèse (Arrivée des Missionnaires de La Salette en 1899).

Jeudi 17Messe avec tous les élèves de l’école Sainte-Thérèse.

Déjeuner à l’école Sainte-Thérèse.

Rencontre avec tous les Missionnaires de la Salette.

Dîner en commun.

Vendredi 18 septembreAu centre spirituel Notre-Dame de La

Salette, anniversaire de la dédicace de la cathédrale, célébration de l’eucharistie avec vœux perpétuels de Frères missionnaires de La Salette.

Rencontre à la cathédrale avec les jeunes du diocèse en Congrès JMJ.

Samedi 19 septembreOrdination presbytérale et diaconale à la cathédrale.

Rencontre avec tous les prêtres du diocèse.

Dimanche 20 septembreGrand pèlerinage diocésain.

Lundi 21 septembreSur le chemin du retour, visite à Antoine et Claire-Emmanuelle Soubrier, en mission de coopération Fidesco à Prétoria (Afrique du Sud).

Du lundi 1er octobre au dimanche 4 octobreParis, assemblée des présidents des conférences des évêques d’Europe et des présidents de commissions. L’évêque de Gap et d’Embrun y participe au titre de sa fonction de président de la commission des évêques d’Europe chargés des médias.

Rendez-vous diocésains

2

Dimanche 6 septembre 2009Messe solennelle de la Nativité de la Vierge Marie à Notre-Dame du Laus,à 10 h 30.

Lundi 14, mardi 15 et mercredi16 septembre 2009Sur proposition de la Pastorale de la santé : rencontre Franco-Québécoise à Notre-Dame du Laus sur le thème : « Face à la fi n de vie : à la reconquête du prendre soin » — renseignements : Élisabeth Guy 06 30 58 20 14 ou [email protected]

Vendredi 18 septembre 2009Rencontre des délégués diocésains à la Pastorale de la santé – au Mistral à Marseille — renseignements :

Élisabeth Guy 06 30 58 20 14 ou [email protected]

Lundi 21 septembre 2009Journée de lancement de la catéchèse – à Notre-Dame du Laus de 09 h 30 à 16 h 00 – Thème : « Comment vivre des itinéraires de foi » — renseignement : 04 92 40 02 78.

Jeudi 24 et vendredi 25 septembre2009Sur initiative de la Pastorale de la santé : formation sur la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées : renseignements : Élisabeth Guy 06 30 58 20 14 ou [email protected]

À noter

2 Église dans les Hautes-Alpes N°47 septembre 2009

Vers le Père…• À l’EHPAD « Jean-Martin » de Gap, sœur Marthe Escoffi er est décédée le 29 juillet 2009. Elle avait 74 ans dont 53 ans de vie religieuse.• Monsieur Louis Baudoin, père de Michèle Baudoin, est décédé à l’EHPAD J.-M. Moyë à l’âge de 95 ans. Ses obsèques ont été célébrées le lundi 17 août à Gap, en l’église Saint-André des Cordeliers.• Le père Henri Prayer est décédé le jeudi 20 août à l’âge de 83 ans. Ses obsèques ont été célébrées à Saint-Étienne-en-Dévoluy. Une notice biographique paraîtra dans le prochain numéro d'EDHA.

Nous les confi ons à vos prières.

Dans l’agenda de Mgr di Falco Léandri

Édito

Église dans les Hautes-AlpesMensuel de l’Église catholique du diocèse de Gap et d'EmbrunN° 47 - septembre 2009Abonnement : 30 €Abonnement de soutien : 45 €Le numéro : 3 €[email protected]

Rédaction - Administration :Maison diocésaine9, rue Capitaine de BressonBP 76 - 05 003 Gap CedexTél. 04 92 40 02 75 • Fax 04 92 40 02 73E-mail : [email protected] [email protected] 0912 L 86985Dépôt légal : 3e trimestre 2009

Directeur de la publication :Père Félix CailletRédacteur en chef : Thierry PaillardSite du diocèse :www.diocesedegap.com

Photos de couverture :Église dans les Hautes-Alpes

Régie publicitaire :Maison diocésaine 04 92 40 02 75Éditeur :Bayard Service Édition Méditerranée2, chemin de Saint-Pierre13 390 AuriolTél. 04 42 98 14 10

[email protected]étaire de rédaction : D. RoussyRédactrice graphiste : V. Villemagne ; B. RenaultMise en page : M. DupontImprimerie :JF Impression - 34072 Montpellier

septembre 2009 N°47 Église dans les Hautes-Alpes 3

Sommaire

Page 2 : -----------------------------------------Rendez-vous diocésains : -----------------------------------------ÉditorialGémir ou agir, il faut choisir

Pages 4 et 5 : -------------------------ActualitéVingt-sept Haut-Alpins en Arménie

Pages 6 et 7° : -----------------------Vie diocésaineEngagements scouts à Notre-Dame de Bois-VertVous avez dit : Pastorale des Jeunes ?

Pages 8 et 9 : -------------------------Vie diocésaine - année sacerdotaleSeize séminaristes latino-américains dans le diocèse

Pages 10 et 11 : -----------------SolidaritéVoyage de l’espérance du Secours catholique à la Cité Saint-Pierre

Page 12 : -------------------------------------Œcuménisme« Semaine Jean Calvin » à Gap

Page 13 : -------------------------------------SociétéDimanche : travail ou repos ?

Page 14 : -------------------------------------MédiasUne fréquence supplémentairedans les Hautes-Alpes

Page 15 : -------------------------------------PatrimoineSaint François d’Assisedans les Hautes-Alpes

Gémir ou agir, il faut choisir

Le 15 août reste cher au cœur des Français. D’où les sondages qui ont paru aux lendemains de l’Assomption sur l’état du catholicisme en France.

L’état des lieux n’est guère réjouissant. Le journal Le Monde annonce que moins des 2/3 de la population se déclare catholique contre un peu

plus des 3/4 en 1978, que 4,5 % de la population pratique contre 14 % en 1978. Le journal Le Dauphiné libéré, quant à lui, remarque que l’indice de confi ance en l’Église n’a cessé de baisser (54 % en 1981, 42 % en 2008).À croire que Dieu a bel et bien déserté l’Église !Le chrétien verra plutôt dans ces chiffres la confi rmation que continue à s’opérer le passage d’un catholicisme sociologique à un catholicisme de conviction au sein d’un monde pluraliste. Des surgeons pointent au pied de l’arbre mourant. Ils semblent pousser en dehors de lui, alors que c’est de lui qu’ils sont issus. Ils participent de la même sève.Le témoignage des séminaristes latino-américains qui viennent de passer une partie de l’été dans notre diocèse est à cet égard exemplaire. Ils nous ouvrent les yeux sur ce qui se passe ailleurs, nous montrent un autre visage de l’Église, nous sortent de la sinistrose. Ainsi de ce séminariste me disant que son diocèse de la taille du nôtre compte 233 prêtres résidants actifs, 210 prêtres en mission à l’extérieur et 218 grands séminaristes !On peut se réjouir pour eux et avec eux.On peut se poser bien des questions pour nous.En qui ai-je mis mon espérance pour l’Église en France, mon diocèse, ma paroisse ? En quoi suis-je témoin ''ou contre-témoin'' du Christ pour l’homme moderne ? Qu’est-ce qui peut être changé dans ma vie et dans la communauté que je côtoie pour rendre le Christ plus attirant ? N’ai-je pas une propension à pratiquer la charité sans souci de vérité au risque d’un amour aveugle et versatile, ou à l’inverse à prôner la vérité sans charité au risque d’être comme une cymbale qui retentit ? « Dans le Christ, vérité et charité se retrouvent. Dans la mesure où nous nous rapprochons du Christ, la vérité et la charité se confondent aussi dans notre vie » disait déjà Benoît XVI en 2005 juste avant son élection, bien avant donc son encyclique sociale de cet été.À la question de savoir comment Jésus peut bien dormir au moment où tout semble perdu, saint Augustin répond que si Jésus dort, c’est que nous ne l’avons pas réveillé, que nous n’avons pas crié vers lui, que nous ne lui avons pas encore laissé la possibilité de dominer en nous sur les forces de mort et de péché. Nous savons donc ce qu’il nous reste à faire : le secouer, le réveiller, l’appeler… et accepter de lui passer la barre !

Thierry PaillardRédacteur en chef d’Église dans les Hautes-Alpes

OrdinationOrdinationActualité

Vingt-sept Haut-Alpins en ArménieDu 11 au 25 juillet, le Service diocésain de formation du diocèse de Gap et d’Embrun a organisé pour vingt-sept Haut-Alpins un pèlerinage en Arménie à la découverte de ses racines chrétiennes, de son patrimoine religieux et de ses habitants. Le groupe était riche d’une dimension œcuménique, puisqu’il était composé de catholiques, d’un orthodoxe, de protestants, et d’arméniens apostoliques. « Piloté » par Albert Mardikian, arménien gapençais, et par des membres de sa famille, les participants ont été saisis par le sens de l’hospitalité du peuple arménien, par sa ténacité courageuse, par sa foi chrétienne forgée par des siècles d’épreuves.

D es plaines d’Erevan aux hautes montagnes de l’Aragatz et de Goris, les Haut-Alpins ont admiré

la beauté des espaces, des cultures, des vignobles, des alpages. Leur participation à la messe dominicale à Edjmiatzine, au Saint-Siège des Arméniens apostoli-ques, fut l’occasion de voir le catholicos Karékine II qui se trouvait ce jour-là en compagnie du nonce du Vatican et d’un évêque italien accompagné de ses sémi-naristes. La visite quotidienne d’églises anciennes et des monastères, comme ceux de Noravank, de Gochavank ou de Tatev, a été une fête des yeux et pour le cœur : de telles œuvre d’art sont signes d’une foi vivante.

Le groupe avait prévu d’aider deux orphelinats. À celui d’État de Gavar, comptant 80 enfants et jeunes orphe-lins, nous avons apporté des vête-ments et remis le montant néces-saire à l’achat d’un lave-vaisselle, selon le souhait du directeur, Nicolas Nalbandyan. À celui des Sœurs de l’Immaculée Conception situé à Gumri, zone sinistrée par le séisme de 1988, nous avons remis une aide financière.

De belles rencontresParmi les nombreuses rencontres, ont peut citer celle du père Grégor, de la paroisse arménienne catholique de

Nord-Ouest, du pasteur René Léonian, de l’Église évangélique et son confrère bibliste, de Mariné, bénévole auprès des Sœurs de mère Térésa au service d’enfants et de jeunes handicapés, de Sylva Vardanyan et Hant, responsa-bles d’une association soutenue par le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD), œuvrant auprès d’enfants et de jeunes lourdement handicapés.Lors de ces rencontres, les Haut-Alpins ont remis à leurs interlocuteurs des documents sur la vie de notre diocèse (le livre Visages de Dieu, des exemplai-res du bulletin diocésain Église dans les Hautes-Alpes, des brochures sur Notre-Dame du Laus, etc.), ainsi que des documents confiés par le Conseil général ou la mairie de Gap et présen-tant la vie dans les Hautes-Alpes, ou encore des dictionnaires Robert pour l’École française à Gumri.Les vingt-sept pèlerins Haut-Alpins sont maintenant très motivés pour approfondir leur connaissance de cette Arménie si riche en Histoire et forte de la foi apostolique et pour poursui-vre leurs relations avec les Arméniens qui vivent ici, dans le diocèse.

Père Pierre Fournier

Saint Grégoire de Tallard, évêque de la Grande Arménie, est l’un de ces hommes qui quittèrent l’Arménie chrétienne pour prêcher la Bonne Parole en Occident. À la fin du IVe siècle, il partit de sa ville natale Amnice (ou Avnic), et après un court séjour à Jérusalem et à Rome, vint en Gaule pour rencontrer saint Martin de Tours. Sur le chemin du retour vers sa patrie, saint Grégoire fut l’hôte de l’évêque de Gap qui lui suggéra d’évangéliser Tallard, où il venait de consacrer une nouvelle chapelle. Saint Grégoire mourut quelques années après, en septembre 404, alors qu’il célébrait la messe. Depuis 1954, le 3e dimanche de septembre, a lieu un pèlerinage au cours duquel une messe épiscopale, en rite arménien, est célébrée.

Saint Grégoire, à Tallard

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Saint Grégoire arrive à Tallard.

OrdinationOrdination Actualité

Au centre d’été de l’orphelinat de Gumri, l’accueil avec sœur Aroussiag : le pain et le sel partagé à chacun.

Au monastère de Noravank, la chaleureuse rencontre avec le Père Sahak, prêtre arménien apostolique.

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À Gumri, rencontre avec le Père Krigor, de la communauté arménienne catholique.

À Achtarack, le groupe Haut-Alpin accueilli dans une famille pour un temps de dialogue.

À Erevan, rencontre avec Sylva et Hant, partenaires du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD).

À Erevan, la rencontre avec

le Pasteur René Léonian et le

bibliste Manuel Jinbachian.

Vie diocésaine

Quatre jeunes de 20 à 26 ans, quatre parcours de vie diffé-rents, quatre expériences du

scoutisme (de un à dix ans), mais un même désir de dire une parole forte, une parole d’engagement. Chacun a choisi un mode d’expression qui lui ressemblait. Tous les quatre nous ont émus. Ils ont trouvé dans le scou-tisme des valeurs sur lesquelles s’ap-puyer, et une manière de les vivre au quotidien.

L’engagement au centre de la proposition des Scouts et

Guides de FranceDans une société qui favorise l’indi-vidualisme et le consumérisme, les Scouts et Guides de France proposent un projet éducatif reposant sur la res-ponsabilité, la solidarité, l’initiative et la créativité, l’autonomie.Dans une société en mal de repères éducatifs, les Scouts et Guides de France proposent une éducation fon-dée sur la confiance et la reconnais-sance, le rapport à la loi, l’échange au

centre de la relation, l’engagement, le respect des différences.Dans une société en quête de sens à

donner à la vie, les Scouts et Guides de France proposent une référence aux valeurs évangéliques : le service,

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Engagements scouts à Notre-Dame de Bois-VertLe 1er août au soir, deux ans jour pour jour après l’anniversaire du centenaire du scoutisme, quatre jeunes adultes, chefs au groupe Amédée Para de Gap, ont prononcé leur engagement à Notre-Dame de Bois-Vert.

Le père Charles Troesch, ordonné prêtre le 28 juin et nommé aumônier des scouts et guides du diocèse, bénit une des croix

d’engagement.

Mylène Djiamjian s’engage : « En communauté avec vous, aujourd’hui,

je prends l’engagement d’agir au mieux pour œuvrer au bien commun, développer la fraternité humaine, accueillir le don d’amour

de Dieu, contribuer à l’éducation selon la loi, l’esprit et la méthode du scoutisme. »


Vie diocésaine

La Pastorale des Jeunes est au ser-vice de celles et ceux qui portent le souci de la proposition de la foi

aux jeunes. C’est un service diocésain pour tous les jeunes de 12 à 30 ans.- pour donner à tous les jeunes la chance d’une rencontre avec le Christ. - pour porter ensemble le souci d’une commune mission : mieux se connaître, partager nos joies et nos diffi cultés.- pour faire Église ensemble dans la diversité des charismes de chacun en favorisant la rencontre des mouvements, groupes, associations et services.- pour donner les moyens à chacun de se former et de réaliser des projets.

La pastorale des jeunes de Gap est ouverte et accessible à tous grâce à un

local proche des divers établissements de lycée et IUT :Ce local « K’to Sphère » est pour tous les jeunes à partir de 15 ans.Pourquoi ?Pour se sentir chez soi, et y être tou-jours le bienvenu.Quand ?Le matin avant les cours, le midi à la pose repas, l’après-midi à partir de 15 heures, en soirée pour des animationsPour quoi faire ?Pour un temps de pose,Pour partager un repas à l’abri,Pour venir avec des amis,Pour une rencontre,Pour parler, débattre,Pour chanter, jouer de la musique,Pour goûter au silence, chercher Dieu, Pour prier…

Qui accueille ?Deux personnes ont été nom-mées par Mgr Jean-Michel di Falco Léandri pour ce service d’accueil :Dominique Lacroix et Gabriel Amar.

K’to Sphère :Ouvert à tous, lycéens, étudiants, jeunes adultes… du lundi au vendredide 7 h 30 à 18 h 00.7 place du Révelly - 05000 Gap04 92 44 08 25 / 06 62 68 86 [email protected]

Le local sera offi ciellement inauguré le 10 octobre. Des précisions dans le prochain Église dans les Hautes-Alpes.

L’an dernier, un jeune prêtre et trois étudiants venus du Burkina Faso devaient nous accompagner à Sydney pour les JMJ. Mais en raison de problèmes de visa, ils ont dû vivre ces JMJ à Lourdes. J’étais avec eux et on a sympathisé.Sur leur invitation, je me suis rendue début juillet à Ouagadougou leur rendre une visite de deux semaines.Passée la découverte de l’écra-sante chaleur et des caïmans, j’ai rencontré bien autre chose. Tout d’abord, un accueil exceptionnel, une Église vivante et jeune. J’ai vécu des échanges d’une grande valeur sur nos vies si différentes et sur notre foi commune. J’ai vu que leur grande pauvreté n’est pas la faim ou la séche-resse mais l’absence d’avenir avec de nombreuses embûches sur la route : le chômage malgré les diplômes, un président au pouvoir depuis 24 ans.J’ai reçu de très nombreuses solli-citations pour des échanges entre aumôneries auxquelles je ne peux répondre seule. Nous avons tellement à apprendre de l’Afrique. Faites-moi signe, ensemble nous pouvons !

Marie Olivier,une jeune de l'aumônerie

● ● ●

Vous avez dit : Pastorale des Jeunes ?

Appelaux aumôneries de jeunes !

l’accueil, la conversion, la réconcilia-tion, la référence au Christ comme source et fondement de nos valeurs chrétiennes.

Les camps de cet étéCet été, entre le 2 et le 16 août, tous les scouts et guides sont partis en camps. Les louveteaux et jeannettes (8 à 12 ans) pendant 9 jours à La Motte du Caire. Les scouts et guides (12 à 14 ans) pendant 15 jours dans le Cantal.

Les pionniers et caravelles (14 à 17 ans) pendant 15 jours dans l’Ariège, où ils ont participé à la réalisation d’un son et lumière.Pour s’inscrireLes Scouts et Guides de France se réunissent tout au long de l’année environ toutes les deux semaines et un week-end par trimestre. Les enfants sont encadrés par de jeunes adultes de 18 à 25 ans environ. Comme tous les ans, le recrutement de l’encadrement est une vraie priorité. Si vous êtes intéressé, vous pouvez prendre contact avec :Marie Agnès et Ludovic Arbaud, responsable du groupe local au 04.92.23.9.94,Pascal Lacroix,secrétaire du groupe au 04 92 20 27 [email protected]

Cérémonie animée par Florian Carré,qui s’est engagé, et Étienne Lacroix.

Le père Charles Troesch litet commente l’Évangile.

Animation et service d’autel à Veynes, le dimanche 9 août.

Spectacle et chansons au sanctuaire Notre-Dame du Laus, le 12 août.

Jean-Baptiste Tran avec le père Bertrand Gournay, recteur du sanctuaire.

Une des veillées de prière du mardi soir à Saint-André des Cordeliers, à Gap.

Vie diocésaine


EDHA : Jean-Baptiste, vous êtes séminariste du diocèse de Gap et d’Embrun en formation à Rome. C’est vous qui avez organisé ce séjour dans notre diocèse pendant l’été de seize séminaristes latino-américains en France. Comment cela s’est-il fait ?En fait, notre séminaire à Rome est composé de plus de 200 séminaris-tes qui viennent du monde entier, en majorité d’Amérique latine. Chaque année, 50 d’entre eux rentrent dans leur diocèse après avoir fini leur for-mation et 50 autres nous rejoignent. En parlant cette année avec ceux qui devaient partir je savais que la plupart n’avait pas eu l’occasion de visiter le sanctuaire du curé d’Ars malgré leur fervent désir. Je me suis alors dit : pourquoi, en cette année sacerdo-tale, ne pas proposer cette visite dans le cadre d’un séjour plus large où ils pourraient aussi profiter de la langue, de la culture et aller à la rencontre d’un diocèse, en l’occurrence le nôtre ? J’ai proposé cette idée au supérieur qui a accepté.

Alessandro, vous êtes donc séminariste diocésain1 comme Jean-Baptiste, formé à Rome par les Légionnaires du Christ. Ce qui a frappé ceux qui vous ont approché cet été, c’est votre joie de vivre, votre diversité, votre capacité à être à la fois totalement au Christ et totalement au monde. Quel regard portez-vous sur la société française et l’Église en France ?Avant de venir ici, je pensais que l’Église en France était semblable à l’Église en Italie. Du Mexique d’où je suis originaire, n’êtes-vous pas deux pays mitoyens au sein d’un même continent, l’un et l’autre chrétiens depuis bientôt deux mille ans ? Or je suis frappé par le peu de jeunes présents. Et puis j’ai vu qu’on ne pou-vait pas dire qu’il s’agissait d’une Église

de vieux, mais d’une Église vivante. Si la plupart des fidèles sont âgés, il n’en demeure pas moins qu’ils s’engagent et sont bien actifs.

Oui, au Mexique il y a beaucoup de jeunes. Comment selon-vous attirer les jeunes ici ?Travail difficile. Ce n’est pas parce que nous avons beaucoup de jeunes

Seize séminaristes latino-américains dans le diocèse

« Le Laus, La Salette, Lourdes… Là se trouve pour moi l’espérance de

l’Église en France. »

Le diocèse a accueilli seize séminaristes latino-américains au mois d’août. L’occasion de rencontrer les prêtres de demain d’un autre continent.

Alessandro Torres Alvirde, un des seize séminaristes présents ce mois d’août dans les Hautes-Alpes.

Vie diocésaine

Seize séminaristes latino-américains dans le diocèse

au Mexique qu’ils s’engagent vraiment. Le passage n’est pas évident entre recevoir la foi et la faire sienne. Ce qui est sûr c’est qu’il faut bien écouter et répon-dre aux questions des jeunes d’aujourd’hui et non d'hier.

Durant votre séjour, Vous vous êtes rendus à Ars. Vous avez animé une veillée de prière tous les mardis pour les vocations et les prêtres, vous avez participé à l’animation de messes à Gap, à Notre-Dame du Laus, à Veynes, à Notre-Dame du Bois-Vert dans le Champsaur, et d’autres lieux encore. Vous avez logé dans des familles gapençaises. Que retirez-vous de ces expériences ? Qu’est-ce qui vous a le plus touché ?Pour moi, ce qui m’a frappé c’est la place de Marie dans votre pays : le Laus, La Salette, Lourdes… Là se trouve pour moi l’espérance de l’Église en France. Ars, c’était plus pour nous, séminaristes, pour prier et méditer sur notre vocation. Mais la Madone, elle est pour tout le monde et elle parle à tout le monde. C’est la voix du ciel sur la terre, la manifesta-tion de l’amour de Dieu pour ce pays, pour ses habitants. Nous aussi, au Mexique, nous

avons la Guadalupe. Mais en France, il y a tant de sanctuaires mariaux, tant de pèlerinages ! Et pérégriner avec Marie, c’est espérer, c’est aller de l’avant !

« Le Laus, La Salette, Lourdes… Là se trouve pour moi l’espérance de

l’Église en France. »

Le diocèse a accueilli seize séminaristes latino-américains au mois d’août. L’occasion de rencontrer les prêtres de demain d’un autre continent.

Quatre séminaristes animent la messe de l’Assomption à l’hôpital de l’Adret, à Gap.

Participation à la fête malgache à Saint-Laurent-du-Cros.

Les séminaristes servent la messe du 15 août au Laus, présidée par le cardinal

Marc Ouellet, archevêque de Québec.

1. Le diocèse d’Alessandro a été créé en 1995, la cathédrale consacrée en 1999, le séminaire achevé en 2005. De 98 prêtres à sa création, le diocèse en compte 123 dix ans plus tard. http://www.diocesis-ecatepec.org.mx/

Alessandro Torres Alvirde, un des seize séminaristes présents ce mois d’août dans les Hautes-Alpes.

Animation et service de la messe à Notre-Dame du Bois-Vert, présidée par Mgr Félix

Caillet, le dimanche 16 août. Célébration suivie d’un pique-nique avec les familles d’accueil.


Lourdes – 12 au 17 juillet 2009

Voyage de l’espérance du Secours catholique à la Cité Saint-Pierre

Solidarité


«Seigneur Jésus,Toi qui as fait un long déplacementd’auprès du Père, pour venir planter ta tente parmi nous ;Toi qui es né au hasard d’un voyage,et as couru toutes les routes,celle de l’exil, celle des pèlerinages,celle de la prédication ;Tire-moi de mon égoïsmeet de mon confort,Fais de moi un pèlerin. »

Gratien Vulloz,guide et chanoine du Grand Saint-Bernard

C’est par cette prière que le père Adrien Michel, dans le car qui conduisait à Lourdes

quarante-huit pèlerins, commença le voyage de l’espérance du Secours catholique.Cette année le pèlerinage était com-posé de personnes fréquentant le Secours catholique, de bénévoles, de membres du bureau et de sympathi-sants. Pour certains c’était l’occasion de vivre un moment privilégié avec la Vierge Marie, de déposer devant la grotte le fardeau des jours diffici-les, pour d’autres de demander une guérison pour eux ou un membre de leur famille. Ou tout simplement de vivre des temps de rencontres et de convivialité.Après onze heures de voyage dans une ambiance sympathique (malgré la chaleur et une climatisation défec-tueuse) où chacun en profite pour faire connaissance, c’est l’arrivée à la Cité Saint-Pierre.Située sur les hauteurs de Lourdes, dans un écrin de verdure, c’est un véritable havre de paix qui accueille les pèlerins de la Délégation des Alpes du Secours catholique. Le fondateur du Secours catholique, Mgr Rodhain, a ouvert cette « Cité » en 1955, à la

demande de l’évêque de Lourdes, Mgr Théas. Il répondait ainsi au vœu de Sainte Bernadette : permettre aux personnes les plus pauvres, sur le plan matériel ou sur le plan spirituel, de venir en pèlerinage à Lourdes, en étant accueillies et hébergées dans de bonnes conditions.Cette première journée se termina à la chapelle Sainte Bernadette par l’eucharistie, célébrée par le père Adrien Michel, aumônier du Secours catholique, assisté du père Jean-Marie Rakotosolofo, prêtre dans le Champsaur qui participait à ce voyage.

Un programme très éclectique

Le chemin de la PaixChacune des douze stations matériali-sées par des cairns évoque la mémoire d’un défenseur de la Paix, apôtre de la non violence : Jean Rhodain, Martin Luther King, Mère Thérésa, Gandhi, etc.

Le chemin des SignesCette nouvelle visite, proposée par les Sanctuaires, permet de se recueillir et de prier sur les différents Signes de Lourdes : La grotte, la lumière, la foule, l’eau, les malades, la conversion.Elle est animée avec beaucoup de gentillesse et de sobriété par Françoise Bresson, guide bénévole des Sanctuaires.La messe InternationaleCélébrée dans l’impressionnante Basilique souterraine, déclinée en six langues, dans une ferveur et une émotion particulière, elle permet de prendre conscience de l’universalité du message du Christ et du fait d’ap-partenir à un seul corps.Le jour de notre présence, près de 20 000 pèlerins participent a cette Eucharistie, présidée par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, concélébrée par 110 prêtres, dont les pères Jean-Marie Rakotosolofo et Adrien Michel.

Le groupe des pèlerins haut-alpins au voyage de l'espérance du Secours catholique à Lourdes.

Solidarité

La procession des malades, la proces-sion eucharistique, les piscines, les chemins de Croix, chemin du Jubilé.Même si le voyage de l’espérance a un programme spécifique, chacun peut participer aux activités des Sanctuaires, notamment en visitant les lieux qui ont jalonné la vie de Bernadette Soubirous : les fonts bap-tismaux, le cachot, la grotte des appa-ritions, la maison familiale, etc..Temps personnel et temps de prières. Dans un programme bien équilibré, des temps personnels et de prière étaient aménagés afin de permettre à chacun de nous de se reposer et de méditer.Détente et moments festifs également au programme avec, à la Cité Saint-Pierre, barbecue, spectacle et bal popu-laire le soir du 14 juillet. Le lendemain, visite des Grottes de Médous.Sur le chemin du retour, tous avaient le sentiment d’avoir vécu un moment inoubliable de fraternité. Bien loin de leur quotidien.

Pierre FortoulSecours catholique

À qui s’adresse le voyage de l’espérance ?

« Le voyage de l’espérance, est destiné particulièrement aux pauvres, ceux qui dans la vie sont démunis en particulier d’argent, selon le souhait de Bernadette Soubirous qui, de son vivant, avait déjà créé un lieu d’accueil. Parce que les pauvres ont besoin d’espérance ils sont en attente de dignité. Le voyage à la Cité Saint Pierre permet à des pèlerins pas forcément croyants, mais qui sont en recherche d’eux-mêmes, d’une meilleure identité, d’une meilleure place dans la société », selon le père Adrien Michel, aumônier du Secours catholique, qui accompagne le voyage de l’Espérance depuis plusieurs années.

Depuis octobre 2008, 10 personnes se sont retrouvées

tous les deux mois, autour de Madame Marie-Thérèse Marmagne, psychologue clinicienne et psychothé-rapeute, et de Madame Françoise Marmagne, psychologue clinicienne, psychothérapeute et for-matrice, pour analyser les mécanismes de la communication, déve-lopper ses capacités d’écoute, identifier les besoins des personnes malades ou en fin de vie, proposer un accompagnement adapté.Respect, partage, assiduité furent les maîtres mots. 10 personnes se connais-sant à peine, repartent avec l’envie de se retrouver pour échanger à nouveau. 10 personnes qui ont envie de témoigner :

« Je me sens de plus en plus petite, plus humble dans ma démarche d’accompa-gnement, mais aussi plus paisible. »

« J’ai été éveillée au fur et à mesure des sessions. »

« Cette formation m’aide à grandir. »

« Je me sens plus sûre, pour accomplir ma mission, pour mettre en pratique l’Évangile. »

« Je peux maintenant changer mon attitude face à la mort. »

« Tous les visiteurs bénévoles de nos équipes devraient suivre une telle formation. »

« C’est indéniable, c’est un apport personnel qui va me permettre d’être à l’écoute des malades, mais aussi de leurs familles et des soignants. »

« La richesse du groupe me montre l’im-portance du partage dans nos équipes. »

« Mon regard ou mon rôle a changé par rapport au malade rencontré, je me sens plus respectueuse de la personne. »

« Cette formation me fait réfléchir sur le sens de la vie, de la mort, de mes rapports avec les autres, personnelle-ment j’ai beaucoup évolué. »

Cette formation est reconduite à la rentrée avec un autre groupe.

Élisabeth GuyDéléguée diocésaine à la Pastorale de la santé

Formation continue des membres des équipes d’aumônerie et du Service d’Évangile à la maison

L’équipe et les formatrices.

L’ Association familiale catholique du diocèse (AFC 05) avait reçue l’autorisation par Mgr Jean-Michel di Falco Léandri d’effectuer une collecte à la sortie des messes du 7 juin, Journée nationale pour la vie, au profit des maisons Tom Pouce. Les maisons Tom Pouce hébergent les femmes enceintes en détresse, même mineures. Du coup, la moyenne d’âge est de 16 ans. Tout est mis en œuvre pour trouver une solution d’avenir stable (travail, logement) pour la future maman et le bébé. 1 615,00 € ont pu être récoltés. L’AFC 05 et les maisons Tom Pouce remercient les communautés paroissiales pour leur réponse si généreuse à leur appel.

Collecte au profit des maisons Tom Pouce


Œcuménisme


Jean Calvin et Guillaume FarelJean Calvin, de son vrai nom Jehan Cauvin (Noyon, 1509 — Genève, 1564) est l’un des principaux artisans

de la Réforme protestante, qu’il développa à Genève.

Transitant un jour par cette ville où il comptait ne passer qu’une nuit, il

y rencontre Guillaume Farel, originaire de Gap,

qui le convint de s’y installer.Mais suite à des querelles, il est obligé de quitter Genève et se rend à Strasbourg. En

1540 les conditions sont plus favorables,

et à l’invitation pressante de Farel, il revient à Genève et reprend l’explication de l’Écriture sainte à l’endroit exact où il l’avait laissée quatre ans plus tôt.

Il restera dans cette ville le restant de ses jours et s’y éteindra en 1564. Quant à Guillaume Farel, banni de Genève à Pâques 1538, c’est à Neuchâtel qu’il s’installera et exercera pour y décéder un an après Calvin.

« Semaine Jean Calvin » à Gap

InterviewPère Ludovic, avant votre arrivée à Gap en 2007, vous avez été prêtre à Genève. Comment Calvin est-il perçu là-bas aujourd’hui, par les catholiques et par les protestants ?Genève est encore appelée « la Rome protestante » alors-même que la confession majoritaire est désormais le catholicisme. Ceci en raison de l’immigration d’une première vague italienne, espagnole et portugaise dans l’après-guerre et d’une seconde vague latino-américaine ces dernières décennies.

La ville reste marquée par « l’esprit calviniste », caractérisé par la critique acerbe de l’Église-institution (même chez les catholiques pour qui la succession apostolique est pourtant garante d’une

fi dèle transmission de la foi depuis les apôtres) et par une grande austérité. Mais récemment plusieurs nouveaux mouvements, notamment évangéliques, semblent vouloir prendre leur distance par rapport à ce côté austère, notamment pour convenir davantage aux plus jeunes.

Dans les relations œcuméniques que j’ai pu avoir, il m’est apparu que Calvin était peu connu, et encore moins sa théologie, surtout chez les jeunes. Il faut dire que certains points rendent les protestants, même les plus convaincus, mal à l’aise. Je pense par exemple à la doctrine de la prédestination telle que la soutenait Calvin, doctrine selon laquelle Dieu aurait déterminé par avance qui

serait sauvé et qui ne le serait pas. La discipline sévère imposée par Calvin ne semble plus faire recette non plus, comme l’interdiction d’instruments de musique dans les temples.

L’infl uence relativement faible de Calvin dans la pratique protestante telle que je l’ai perçue à Genève me semble liée au fait que

les protestants sont moins portés à se référer à de grandes fi gures que nous, catholiques, qui citons volontiers les papes et les saints. C’est peut-être aussi une spécifi cité de la Réforme, pour laquelle la « sola Scriptura » (l’Écriture seule) réduit la portée des traditions et des théologies.

Portrait de Jean Calvin.

ExpositionDu 3 au 14 septembre, au temple,4 Avenue Guillaume Farel, à Gap.Conférences• Vendredi 4 septembre à 20h,au Royal :« Calvin et l’écologie : au jardin des plantes de la Bible » par Jean Paquereau, botaniste.• Dimanche 6 septembre, à 14 h 30, au temple« Calvin, sa vie, son œuvre » par Charles L’Eplatenier, bibliste.• Mardi 8 septembre à 20h,au temple« Le protestantisme français est-il luthérien ou calviniste ? » Par Gilbert Carayon, pasteur de l’Église Réformée de Manosque.• Vendredi 11 septembre à 20h,au temple« Calvin et Farel : deux théologies de la Cène » par Nathalie Paquereau, pasteur de l’Église Réformée du Gapençais.• Dimanche 13 septembre à 18h, au temple« Calvin et l’Église » par Marcel Manoël, pasteur, Président du Conseil National de l’Église Réformée de France.

Programme● ● ●

Le père Ludovic Frère.

Plaque apposée près du lieuoù naquit Guillaume Farel à Gap,

place Jean Marcellin.


Société

Le dimanche 16 août, la loi sur le travail dominical est entrée en application. Réfl exion sur le sujet du père Jean-Marie Lefebvre.

Dimanche : travail ou repos ?D ieu, Éternel « œuvrant », par-

tage avec l’Homme son énergie créatrice et donne le signe et le

modèle de la gratuité : il propose un 7e jour : shabbat, jour du repos. II n’est pas bon que l’Homme soit oisif ! II n’est pas bon, non plus que l’Homme se tue au travail. II n’est pas bon de recher-cher, toujours et partout, le profi t. Dieu promeut le repos à rang égal avec celui de la Création. Il décide : repos pour l’Homme et les communautés ! Année jubilaire : trêve dans les confl its, libé-ration des serfs, repos pour le bétail ; repos pour la terre l À tous ceux qui ont peiné, Dieu offre la miséricorde et la paix. « Ce jour que fi t le Seigneur est un jour de joie, Alléluia ! »Il est vrai que cette culture biblique dont nous héritons, plus spirituelle et symbolique que pratique, semble à mille mondes des préoccupations de nos contemporains. Mais l’Homme ne demeure-t-il pas le même, traversant les civilisations avec au cœur la même soif de créer et la même nécessité de se recréer ?Le repos n’est pas un temps vide. C’est une chance offerte à l’Homme. À ceux dont le travail semble vain, la chance d’un temps de création : l’art du 7e jour. À ceux qui n’ont plus le temps de voir,

d’entendre, la chance d’une contem-plation et d’un émerveillement. À ceux qui sont rivés à leur poste, la chance de marcher, de respirer. À ceux qui ne se parlent plus en semaine, la chance d’une rencontre, d’un dialogue serein. À ceux qui doivent parcourir chaque jour des itinéraires de contrainte, la chance d’un chemin joyeux et fraternel, d’un repas avec les autres, sans stress. À tous ceux qui ne savent plus prier, la chance d’une rencontre de foi, au sein d’une assemblée d’Église, pour y enten-dre la Parole et y partager le Pain afi n de vivre. Le jour du repos est un jour de fête et de bonheur possible.

Le jour de la résurrectionLe dimanche chrétien, jour du Seigneur, n’est pas — par essence — le jour du repos. C’est pour nous « le pre-mier jour de la semaine », jour de la résurrection, jour des rencontres entre Jésus et les débuts de l’Église (voir Jn 20, 19-31). C’est le jour de l’assemblée, le jour de la Parole, le jour de la paix, le jour de la fraction du pain, le jour de la profession de foi, le jour de l’envoi par le Christ. Il préfi gure le festin de l’éternité. L’humanité, enfi n libérée de tout travail sur les choses ou sur elle-même, est enfi n au repos pour un repas

fraternel.Devenant « chré-tienté », la société a adopté le diman-che comme jour du repos. Et tous en bénéficient, croyants ou non. Le Dimanche est chez nous le jour de la solidarité, de la vie associative, des solidarités, des votes… et bien sûr celui du culte. II est vrai que beaucoup

sont peu fi dèles à leurs engagements citoyens ou chrétiens. Que chacun en reprenne conscience.Nous pouvons aussi rendre grâce pour tous ceux dont le travail nous permet un repos plus serein : services de vigi-lance et de sécurité, services de garde pour la santé, commerces d’alimenta-tion et professionnels des loisirs, sans omettre les agriculteurs. Presque tout fonctionne (en mode réduit) le diman-che. Est-il vraiment nécessaire d’élar-gir les autorisations préfectorales, au risque de contraindre les employés, de mettre en cause la rencontre fami-liale, de déséquilibrer le commerce au détriment des petits ? Ne devons-nous pas nous défaire de nos addictions consommatrices ? Faudrait-il acheter plus pour être plus ?Sans revendiquer un droit à régenter les choix de la société et reconnaissant les compétences des partenaires sociaux à côté des pouvoirs publics, nous pou-vons souhaiter que soient étudiées des solutions alternatives répondant aux diffi cultés des consommateurs et à cel-les des travailleurs. Parmi celles-ci : fer-mer plus tardivement des commerces, en particulier les vendredis et samedis soirs ; utiliser Internet ; arrêter de vider les centres-villes de tous commerces et de bâtir d’immenses zones excentrées. Et si le travail dominical est imposé, qu’au moins il soit payé double en con-trepartie !Et que Dieu soit béni par l’Homme vivant de son travail… et de son repos !

Père Jean-Marie LefebvreDans les rues de Briançon.

Le repos n’est pas un temps vide.

C’est une chance offerte à l’Homme.

BERNARD-REYMONDAvenue de Pignerol - Z.I. Les Fauvins - 05000 GAP

Tél. 04 92 52 33 05 – Fax : 04 92 52 16 35Nouveau dépôt - Plaine de Lachaup - 05000 Chateauvieux

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RCF Hautes-Alpes sur le 104.3

Une fréquence supplémentaire dans les Hautes-Alpes

Médias


Livre

La ville de Gap a plus changé ces cinquante dernières années que les cinq-cents précédentesL’auteur, Jean-Pierre Reybaud, parle de Gap en évoquant la commune tout entière, avec ses hameaux typiques et variés, et les quartiers périphériques de la ville. Il détaille la période 1953-1965 où il a vécu dans la vieille ville, rue Saint-Arey. Une époque où l’on faisait de la luge et du ski au champ des Pommiers, où les maisons se trouvaient remplacées par des immeubles aux appartements standardisés et les meubles en noyer par ceux en formica. Avec sa fi erté « d’Alpin », il raconte la vie publique, économique et religieuse, les fêtes et les sports de l’époque, les jeunes et leurs occupations. Enfant, il pensait les choses immuables, mais cette époque est belle et bien révolue.

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a attribué une nouvelle fréquence à la radio diocésaine sur le secteur de l’Argentière-la-Bessée. Le nouvel émetteur est en voie d’installation et sera opérationnel dès octobre.

Avec cette nouvelle fréquence, ce sont 5000 auditeurs poten-tiels supplémentaires, du sud

Briançonnais, de Saint-Martin de Queyrières, de l’Argentiérois, de Vallouise qui vont profiter des pro-grammes de RCF Hautes-Alpes.Merci à tous les soutiens de la radio pour leur aide dans cette demande. Et à bientôt donc sur le 104.3 dans le Sud Briançonnais et l’Argentiérois !

RCF Hautes-Alpes Le Gapençais sur le 87.7 Le Champsaur sur le 99.3 Le Briançonnais sur le 92.5

L’Argentiérois et le sud Briançonnais sur le 104.3 (dès octobre).

Sans compter Digne sur le 92 Et partout dans le mondesur www.rcf.fret sur satellite AB3 !

Patrimoine

Saint François d’Assise dans les Hautes-AlpesNous voici en « Année sacerdotale » et « Année saint François d’Assise ». Fondées en 1209, les congrégations issues de saint François fêtent leur 8e centenaire.

François d’Assise est présent dans le patrimoine haut-alpin en de nombreuses églises et chapelles.

Ayant « épousé Dame Pauvreté », le « Poverello » est représenté en robe de bure, une corde pour ceinture. Sa vie est une intense imitation du Christ : sa prière au Père, son amour des per-sonnes, des pauvres, son identification au Christ crucifié (stigmates).

Une installation dans les Hautes-Alpes du vivant même de saint François

Dès 1209, les « Frères mineurs » s’installent sur les routes de pèlerinage, sur les chemins haut-alpins entre Rome et Compostelle : Montgenèvre, Briançon, Embrun, la Durance, Tallard, Gap. À Briançon, le couvent des « Cordeliers » est construit entre 1388 et 1391 et lutte contre l’influence des Vaudois. Bâti du vivant de François, le couvent d’Embrun, un des premiers dans le Sud de la France, est incendié en 1368 et reconstruit entre 1413 et 14731. À Gap, des Cordeliers établissent un prieuré, qui dessert aussi Mère-Église-en-Dévoluy.

Haut-lieu franciscain : l’église des Cordeliers à Gap

L’église des Cordeliers est riche en « signes » franciscains : vitrail et statues sur les piliers. Une belle statue représente François : il contemple le Christ crucifié et reçoit les stigmates. Les autres statues représentent des « pionniers » francis-cains : saint Antoine de Padoue (1195-

1231), grand exégète, avec l’Enfant Jésus sur son bras, et saint Bonaventure (1221-1274), docteur de l’Église.

À Notre-Dame du Laus aussi…Le sanctuaire a une unité d’accueil « saint François » et « sainte Claire ». Benoîte a fait partie du Tiers-Ordre de saint François de Paule, inspiré par le saint d’Assise. Des « piliers » de l’Histoire du sanctuaire ont François pour saint patron : François Grimaud, juge de la Vallée de l’Avance ; frère François Aubin, confident de Benoîte Rencurel, également historien du pèlerinage ; le mystique marseillais François Malaval, marqué par la qual-ité spirituelle de Benoîte ; Mgr François de Malisolles, évêque de Gap de 1706 à 1738, « le saint des Alpes ».

François d’Assise : les oratoires, les noms…

Un oratoire dédié à saint François a dis-paru près de La Grave, vers Valfroide,

mais il y en a un à Briançon, à Forville, appartenant depuis 1771 à François Gauthier, reconstruit en 1981. Saint François est aussi présent par ses dis-ciples. Plusieurs oratoires sont dédiés à saint Antoine de Padoue : à Saint-Véran, Théüs, Bréziers, La Salle-les-Alpes.Y a-t-il saint aussi populaire ? Sa sim-plicité et la paix, sa fraternité uni-verselle et le service, sa proximité envers les pauvres et les malades, sa courtoisie et le dialogue, le respect de toute vie, sa prière émerveillée devant la Création reflet du visage de Dieu !

Père Pierre Fournier

1. Jean Enaud, Peintures murales des Cordeliers d’Embrun, éd. SEHA, 1978, 54 p., 28 illustrations.

Roger LAGIERAgent général

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François recevant les stigmates. Église des Cordeliers de Gap.

François au pied de la Croix. Ancien couvent des Cordeliers, à Embrun.


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Amen ! Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit !Je suis prêt, c’est moi !Mon Dieu, je suis ressuscité et je suis encore avec Toi !

Je dormais et j’étais couché ainsi qu’un mort dans la nuit.Dieu dit : Que la lumière soit ! et je me suis réveillé comme on pousse un cri !

J’ai surgi et je me suis réveillé, je suis debout et je commence avec le jour qui commence !Mon père qui m’avez engendré avant l’Aurore, je me place dans Votre Présence.

[…]

Que Vous demander, qui ne pouvez me donner ce qui n’est pas à Vous !Cette pièce d’or marquée du nom de César et cette parole en qui je plaise à tous.

Mais je vais avoir le soleil même, j’ouvre les bras à votre dimension.Je regarde au plus haut du ciel un point d’or comme au jour de votre Ascension.

J’accepte ce monde tel qu’il est et je n’ai rien à y changer.Seigneur, donnez-moi seulement Vous-même et c’est assez.

Superposez aux Six jours le Septième que Vous Vous êtes réservé.Ah, ce n’est point Samedi, c’est Dimanche, et le coup de la première messe va sonner !

[…]

Que le rite prompt s’accomplisse en qui je communique à Votre éternité.Rien n’est trop court pour cet instant de Dieu en nous qui ne peut être divisé.

Gardons ce serment entre nous ! scellez-moi de peur que je ne me dissipe.Humanité de Dieu sur ma langue, consignez mon cœur et mon principe.

En ce Septième Jour que Vous fîtes, Seigneur,Quel est Votre repos, si ce n’est dans mon cœur ?

Prière pour le dimanche matinde Paul Claudel

edha 09 09 okcdn.diocesedegap.fr/2011/10/edha-n°-047_09-09.pdfdécouverte du diocèse à betafo,...

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