ECJS : violence et mondialisation

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Vous devez vous servir, pour compléter ce chapitre: - De vos notes sur le documentaire Davos Porto Alegre - De vos notes sur les exposés de vos camarades - De vos lectures personnelles

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- Mondialisation perçue comme donnant un monde plus ouvert => « Société-Monde »

- Mais en //, monde fracturé et pluriel à toutes les échelles: - Démultiplication du nombre d’Etats (Sud-Soudan, Palestine (?))

- Construction de nombreux murs (Grèce/Turquie, Inde/Bangladesh…)

- Dev de conflits (RDC…)

- Inégalités socio-économiques fortes => sentiment de violence

Remise en question de la mondialisation

Processus qui déchaîne les passions depuis une quinzaine d’années

Ces débats montrent la complexité de la mondialisation

PBL: EN QUOI L’EXPANSION DU CAPITALISME LIBERAL A ECHELLE PLANETAIRE PEUT-ELLE ETRE PERÇUE COMME UN FACTEUR DE TENSIONS OU DE DANGER, A TOUTES LES ECHELLES ?

Pour chaque partie et sous-partie il faudra vous interroger sur les liens possibles avec les exposés de vos camarades et compléter le cours avec leurs informations => le PPT est transformable, rajoutez les informations directement dessus.

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=> La notion d’Etat est-elle antithétique d’un espace mondialisé ? Quel est le rôle des Etats aujourd’hui dans la logique mondialisée ?

Carte en puzzle toujours importante

Différents types de matérialisation de frontières

Les frontières ont des rôles à la fois territoriaux (politique) et économiques

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A) L’Etat impuissant face à la mondialisation? À lire l’article de S. Cohen sur le site « Mondialisation: l’Etat résiste » Quels exposés sont importants pour compléter cette partie? 1°) Les relations ambigües entre mondialisation et Etat - Les Etats paraissent mis en cause par la mondialisation néolibérale à

plusieurs titres : libéralisme et néolibéralisme contre l’Etat en tant qu’acteur politique et social, ils apparaissent comme trop petits face aux FTN

- Cependant ils restent des acteurs clés à plusieurs échelles: Etat reste

primordial sur son territoire, ils développent l’attractivité de leur territoire dans la mondialisation, protection de populations (sécurité et redistribution)

- les Etats profitent largement de la dérégulation

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L'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a, en 1961, succédé à l'Organisation européenne de coopération économique (OECE), fondée en 1948 pour gérer l'aide américaine d'après-guerre (plan Marshall). L'OCDE regroupe une trentaine de pays : toute l'Europe occidentale et l'Amérique du nord, plus le Japon, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Corée et, depuis 1995 et 1996, certains pays d'Europe centrale (République tchèque, Hongrie, Pologne). L'OCDE est le principal rassembleur de statistiques sur les pays développés. L'OCDE siège à Paris.

Quelle échelle reste primordiale dans les décisions de fonctionnement du système-monde?

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2°) Les débats autour de l’Etat de nombreux débats agitent aujourd’hui la vie politique des Etats et leur

place dans la mondialisation. Éléments d’exposés à rajouter? - les tentations régionalistes : cf Catalogne, Flandres… quelle relation avec la mondialisation? - certains courants veulent remettre l’Etat contre la mondialisation: * les pensées protectionnistes : en hausse depuis 2008, tarifs douaniers exceptionnels, normes techniques et environnementales, quotas… * des courants antimondialistes nationalistes: « perte d’identité » engendrée par la mondialisation, en UE, recrudescence contre la régionalisation

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Le système-monde contemporain est hérité de plusieurs logiques : - techniquement: RT et NTIC forment un monde en réseau, accélération de la mondialisation - politiquement: né de la pensée post-1945 fondée sur l’international, cad une coopération entre les Etats - économiquement: la pensée néolibérale contre l’Etat-Providence (rappel l’Etat doit rester un acteur en cas de crise) Cependant la mondialisation a des effets sur les Etats:

- faillite des plus faibles => quel exposé le montre bien ici? - évolution des Etats vers un même moule politique néolibéral - régionalisation

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REGIONALISATION ET GOUVERNANCE MONDIALE (présentée pour la xième fois, mais à connaître par cœur)

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B) La mondialisation entraîne-t-elle l’effacement des frontières?

Deux exemples de frontières pourtant dans la même région économique: ci-contre un exemple de smart-border entre Canada et Etats-Unis, … Et un mur entre Etats-Unis et Mexique (ci-dessous)

Quels exposés rentrent en ligne de compte dans cette partie?

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- La mondialisation comme processus de dépassement des frontières : * législations => mise en place de zone de libre-échange

* NTIC => réseaux mondiaux

Entraînez-vous à lire ce type de carte comprenant plusieurs indicateurs. Rappel thème 1 géographie

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- Mais constat: nb d’Etats et kms de frontières ne cessent d’augmenter depuis 1945 => comment expliquer cette situation paradoxale?

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Les frontières restent importantes mais sont redéfinies : - géographiquement: déplacées (espace Schengen) - territorialement: leur rôle est d’informer et de gérer les flux mondialisés et non de borner - donc évolution dans la matérialisation: informatisées, volantes, coopération régionale et asymétriques Quels exposés peuvent servir ici? La mondialisation a un rôle dans le développement des frontières et les conflits - appropriation des ressources - les inégalités entraînent des redéploiement de populations donc des flux migratoires NTIC + rôle ambigu de l’Etat => tentation de la « barriérisation »

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La barriérisation peut être matérielle et immatérielle…

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CONCLUSION I) - La mondialisation entraîne des recompositions territoriales fortes => cf exposé MO à partir du schéma p. 166 manuel

Il manque des dynamiques à cartographier, à vous d’y réfléchir…

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La question des frontières ou du protectionnisme peut diviser des familles politiques Cf débat autour du livre de R. Debray, Eloge des frontières, 2011 Article pour : http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=2080 Article contre: http://www.rue89.com/2010/12/30/eloge-des-frontieres-debray-dans-le-sillon-de-barres-et-le-pen-182815

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Debray serait-il devenu géographe, à force de consulter le sage de Saint-Florent-le-Vieil, Julien Gracq ? Pourfendeur d’idées reçues, Debray dénonce, dans un opuscule brillant, le sans-frontiérisme comme un leurre, une fuite, une lâcheté, une « maladie de la richesse, le souffle au cœur d’une civilisation devenue celle des musées ». Certes, Debray dans notre pré-carré de géographes ne nous apprendra pas que les frontières renaissent mais en les situant comme un remède à l’épidémie des murs qui sévissent ici ou là, il manifeste à rebrousse-poil une pensée tonique qui n’est pas sans fil rouge avec ses incursions qui lui avaient valu la prison au temps du Che. Debray rejoint le camp de ceux qui reprochent aux pays occidentaux leur prétention à l’universel. Et, de fait, les guerres comme celles menées en Afghanistan ou en Irak : « Faire l’éloge des frontières, c’est faire l’éloge de l’humilité. J’aime beaucoup ce mot de Jacques de Bourbon-Busset : ‘Les rives sont la chance du fleuve. En l’enserrant, elles l’empêchent de devenir marécage ‘. On ne peut pas penser l’hospitalité, donc l’accueil, si on ne pense pas le seuil » [1]. Pour Debray, l’abolition des frontières prônée après la Seconde Guerre mondiale est une fausse bonne idée : les conflits actuels qui sont, en majorité, des conflits de frontière(…) . Pour se penser, il faut être dans un espace circonscrit. Ce que l’Europe n’a pas. « Le paradoxe de la circonscription, c’est la transcendance. Les cloîtres le prouvent. Ce n’est pas un hasard si tous les lieux sacrés ou sacralisés sont des lieux clos ». L’infini nous arriverait par ce qui est défini, telle est l’une des clés de l’anthropologie des religions. C’est au Proche-Orient que Debray découvre le besoin de frontières. « Car l’homme est un être maisonnable. Il naît dans une poche, franchit une frontière pour en sortir (...) Pour s’ouvrir à l’autre, il faut avoir un lieu à soi ». « Puisqu’il faut tenter de vivre, relançons la guérilla », ranimons les divergences, réinventons les rites de passage ! Propos tenus à la Maison franco-japonaise de Tokyo pour qu’un « droit à la frontière » soit reconnu. On ne refait pas Régis Debray, pour notre plus grand bonheur. Gilles Fumey (université Paris-IV Sorbonne) [1] Entretien avec J.-C. Raspiengeas, La Croix, 3 décembre 2010.

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« Eloge des frontières » : Debray dans le sillon de Le Pen et Barrès Robert Zaretsky | Professeur d'histoire à l'université de Houston

Il y a plus de 80 ans, Julien Benda soutenait dans « La Trahison des clercs » (1927) que le véritable intellectuel, comme Zola au moment de l’affaire Dreyfus, combattait au nom de valeurs « universelles », tandis que ses contradicteurs nationalistes défendaient les seules valeurs de la France. Pour Benda, le choix était simple : l’impératif de justice et les vérités transcendantales d’un côté, la raison d’Etat et les mythes nationaux de l’autre. Le dernier ouvrage de Régis Debray laisse penser que les nationalistes ont rallié à leurs idées l’un de leurs opposants d’hier. Son « Eloge des frontières », qui vient de paraître chez Gallimard, est un travail superficiel. Mais il existe une profondeur propre aux choses superficielles, en particulier lorsqu’elles sont énoncées dans un contexte chargé comme celui de la France d’aujourd’hui, plus divisée que jamais sur les questions d’immigration et d’identité nationale. (…)

C’est le passé, explique-t-il, qui nous rappelle que les frontières garantissent le sens du sacré ; ces frontières protègent à elles seules le caractère singulier d’un peuple. Citer des contre-exemples, depuis les juifs et les Roms en passant par les Acadiens, pour critiquer l’assertion de Debray est inutile. L’histoire ne doit pas se mettre en travers de ses métaphores poétiques. Ainsi, pour lui, l’identité française est le résultat d’une « sédimentation de dix-sept siècles ». C’est l’aménagement d’un territoire et les arts de la table ; ce qui ne ment jamais, ce sont la terre et les mœurs cultivées par un peuple. Mais les métaphores sont complexes. Que faire de ces « éléments », par exemple, récemment introduits dans le processus de « sédimentation nationale » ? Sont-ils moins français, en particulier s’ils ne se reconnaissent pas dans les mêmes paysages et les mêmes manières de table célébrés par Debray ?

Debray ne s’embarrasse pas de répondre à la question, mais plusieurs de ses contemporains plus conservateurs le font pour lui. Les racines de leur réponse sont à chercher chez un écrivain de la fin du XIXe siècle dont Debray se fait souvent l’écho : le nationaliste Maurice Barrès. Dans « Les Déracinés » (1897), Barrès explorait les effets de la raison abstraite et des principes universels, enseignés par des professeurs qui se nourrissaient d’idéalisme kantien plutôt que de saucisses alsaciennes, sur la jeunesse du pays. Pour Barrès, le résultat ne pouvait être qu’un peuple décadent et le déclin national. Debray n’est certainement pas un irrationaliste, et encore moins un antisémite, comme l’était Barrès. Mais les deux auteurs partagent la même obsession des frontières. Ce que Barrès nommait cosmopolitisme, Debray le nomme mondialisation, ce que Barrès redoutait dans l’idéalisme kantien, Debray le voit dans le capitalisme d’entreprise. Si la terre et les morts, comme le déclarait Barrès (et comme Debray le pense sans équivoque) est le fondement de la nation française, que se passe-t-il quand les centres commerciaux, les MacDonald -ou encore, disons-le, les musulmans- les envahissent ?

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=> Autour de quels enjeux la logique libérale de mise en relation du monde fait-elle débat ?

« Pour Viveret, la primauté absolue de l’économie dans laquelle nous vivons actuellement est le résultat d’une triple révolution. Une première révolution a amené la raison au premier rang des valeurs, reléguant au second ou au troisième plan les anciennes valeurs religieuses. Le monde devient ainsi intelligible, dépourvu de forces inexplicables et prêt à servir à l’homme, puisqu’il est maintenant son « environnement ». La deuxième révolution a remplacé le droit divin par le droit citoyen, ce qui permet de rendre les gens responsables de ce qui leur arrive, au lieu d’un quelconque destin ou d’une quelconque fatalité. Enfin, la révolution technologique apporte les moyens de s’abstraire des anciennes contraintes physiques.

=> tiré de A babord, revue politique et sociale, résumé de l’ouvrage de Viveret, Pourquoi ça ne va pas plus mal, 2005

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A) Mondialisation versus populations ? => Quels exposés ici concernés? Mondialisation: baisse de la pauvreté absolue (La proportion de personnes vivant avec moins de 1,25 dollars par jour est passée de 46% en 1990 à 27% en 2005

)

mais hausse de la pauvreté relative car inégalités

Débats : la place du travail / capital => place de l’homme?

1°) la question de la place du travail

Mondialisation pousse à une uniformisation de la considération du travail et des pratiques : flexibilité, précarisation, « dumping social », acceptation d’un chômage endémique, « compétitivité » , relocalisations industrielles et tertiaires Quelles formes de contestations?

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Quelles sont les formes de contestations visibles à partir de cette carte?

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Qu’est-ce qui est dénoncé dans ces documents? Quelles formes de contestation apparaissent?

Mike Davis, sociologue états-unien, animateur de la New Left Review. A lire: City of Quartz, Los Angeles, capitale du futur ou Génocides tropicaux, ainsi que Le pire des mondes possibles ou Petite histoire de la voiture piégée

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2°) La mondialisation valorise-t-elle la place des femmes ?

A connaître: FALQUET J.& HIRATA H. (dir), Le sexe de la mondialisation. Genre, classe, race et nouvelle division du travail, Presses de la Fondation Nationale de Sciences Po, 2010

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(vieux) rappel… LES MIGRATIONS DES TRAVAILLEUSES DOMESTIQUES DANS LE MONDE

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- La mondialisation a des effets positifs sur la place des femmes dans les sociétés : amélioration à la fois économique et sociale, prise en compte de l’imp de l’éducation pour les filles dans les pays d’émigration.

- Mais la mondialisation crée aussi une des situations de fragilisation pour les femmes : conditions de travail pour les travailleuses domestiques, dev du tourisme sexuel

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3°) L’analyse du fait religieux contemporain par la géographie culturelle

Comment Paul Claval met-il en lien fait religieux et mondialisation ? Dans quel type de courant sommes nous : antimondialistes ou altermondialistes ?

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B) La question environnementale Modèle de croissance consommateur d’énergies non-renouvelables « capital de la terre », de ressources et d’espaces; urbanisation, « kilomètres alimentaires » (cf main basse sur le riz) Questions environnementales => questions sanitaires Quels exposés seraient intéressants ici? => question à toutes les échelles * mondiale * régionale (La Hague, URSS) * locale Mais la mondialisation permet un début de prise de conscience globale…

- Héritage vision des classiques J. B. Say, Traité d’économie politique, 1804, « Les richesses naturelles sont inépuisables, car, sans cela, nous ne les obtiendrions pas gratuitement. Ne pouvant être ni multipliées ni épuisées, elles ne sont pas l’objet des sciences économiques »

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LES FLUX DE DÉCHETS DANS LE MONDE : UNE THÉMATIQUE NORDS/SUDS

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C) La naissance de l’altermondialisme, un phénomène pluriscalaire

A connaître… Quels exposés alimentent cette partie? S.Cottin, LFIGP Dubai

=> Rajouter les notes prises lors du documentaire Davos Porto Alegre => 1990’s mouvances diverses, modes d’action variés => Qui? Intellectuels, ONG écologistes, associations politiques mais non revendiquées en tant que tel, mouvements paysans, mouvements urbains, syndicats… => Différentes échelles d’action: ATTAC ou Greepeace aujourd’hui planétaire => Modes d’action: médias (NTIC ou trad),manifestations, grèves, colloques, FSM => Certaines « icônes »

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Inégalités entre Etats et à l’intérieur entraînent des flux migratoires

Les Etats m. e. p. les structures de la mondialisation ( institutions internationales, paradis fiscaux …

ETATS ET MONDIALISATION: RELATIONS, RÔLES ET MUTATIONS

Le système-monde contemporain, c’est

1) Une logique géopolitique issue de 1945: un ordre mondial donnant la primauté aux Etats (ONU, FMI, …) => international

2) Une logique géoéconomique marquée par la pensée néolibérale= Pas d’Etat sauf en cas de crise et lorsqu’il permet d’adopter une législation favorable

3) une logique de réseau dev par d’importantes avancées techniques : RT et NTIC => dépassement des frontières et des Etats

Des logiques contradictoires quant à la place et au rôle des Etats

Importance de l’international > mondial, les frontières définissent des sphères de souveraineté presque intouchables

Importance de la régionalisation => frontières déplacées, les Etats s’ouvrent uniformisation des politiques et des économies

Frontières atténuées, voire obsolètes?

Des recompositions territoriales fortes

Débats sur la place et la forme de l’Etat: nationalisme, antimondialisme…

Hiérachisation des Etats/insertion dans la mond° : - puissances = pays industrialisées Pays défaillants = en marge de la mond°

Mises en concurrences de ces logiques: débats sur les frontières : fermeture ou ouverture, barriérisation…

Des frontières redéfinies : gestion des flux, « intelligentes », asymétiques, coopération, volantes

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DÉBATS ET CONTESTATIONS DE LA MONDIALISATION

Mondialisation => pensée néolibérale dominante = tout est ressources K>L théorie des avantages comparatifs environnement => utilité = matériau pour p°

Hausse des inégalités à toutes les échelles

Chômage endémique

Hausse pauvreté relative

Relocalisations ind et tertiaires (actionnaire> employé)

Surexploitation des ressources Problèmes

sanitaires => déconnexion env/homme

=> Question de la place de l’homme dans le système? (et de la femme..) marchandisation? Exploi° de l’homme par l’homme???

=> Question de la viabilité du système / au système-terre (système fermé) cf Georgescu-Roegen)

DÉBATS: sentiments de frustration, violence de la mond°

Question de la gouvernance…

Rejet

Antimondialisme (revitalisation du passé)

Culturel (folklore, régionalisme, fondamentalisme…

Politique (refus de reg°, nationalisme…)

économique (refus euro, refus de la monnaie…

Une autre m. e. rel° des hommes (justice, redistribution des richesses, écologie…)

Dispersion des idées

Dispersion des acteurs

Écologie conservatrice ou progressiste

Gauche réformiste ou révolutionnaire

ONG, intellectuels, assoc,

syndicats, mvmts pols…

Plusieurs modes d’action

FSM : tentatives de regpmt…

Manifs, indignés, grève, maison d’édition…

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Conclusion II: le débat autour de la décroissance Cf vidéo Yourope http://www.decroissance.org/ (ou http://www.youtube.com/watch?v=FLdK-eDLghs) => en quoi cette notion est-elle éloignée du développement durable ? Sur quels constats se basent ceux qui sont pour ? => Liens Article du Monde diplomatique http://www.monde-diplomatique.fr/2009/08/DUPIN/17702

Revue issue de la décroissance selon Paul Aries http://www.les-indignes-revue.fr/spip.php?article2 Vers une video présentant Georgescu Roegen (par Grinevald) http://www.youtube.com/watch?v=idlCElCe-2U

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=> quelles sont les instances qui organisent la mondialisation et ses implications globales ?

A) la gouvernance mondiale…d’abord internationale - ONU, TPI => CPI - OMC, FMI - OMD, Interpol - Protocole de Kyoto Mais la logique de gestion reste internationale : les Etats membres des instances prennent des décisions au nom des Etats, et non dans une logique globale. D’où un certains nombres de blocages… L’UE un modèle?

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B) la création d’une opinion mondiale

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C) Le renouveau du local contre un mondialisation à sens unique

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CONCLUSION: FAUT-IL DÉMONDIALISER? terme apparu depuis la crise de 2008. Polysémique, elle prône avant tout une nouvelle organisation de

l’économie mondiale. Elle est fondée sur la prise en compte de l’augmentation des interdépendances de toutes natures et

poursuit l’objectif de les soustraire à la domination de la globalisation financière et de limiter le libre-échange. Au cœur des débats: pour certains il s’agit d’un retour au

nationalisme non plus politique mais économique, pour d’autres il s’agit avant tout de réfléchir sur le mode de croissance unique établi par la mondialisation libérale (par exemple, consommer de l’eau italienne ou française à Dubai, manger des cerises en France l’hiver…)

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