echelle et test en psychologie clinique

7/23/2019 Echelle et test en psychologie clinique

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Partie 1 - Laméthode des testsen psychologie

clinique et enpsychopathologie

Catherine Marion - Psychologueclinicienne - Docteur en

Psychopathologie et en PsychologieClinique

Novembre 2013

UDPC!"# - !"C$NC$ 3i%me#NN&$ 'e P()C*+!+,"$



Légende

$ntre 'u glossaire

./rence ibliographique

./rence gnrale



Table des

matières

Objectifs 5

I - istorique des tests en psychologie 7

# Cration 'es tests7

Principau moments 'e lvolution historique 'es tests et 'es chelles8

II - Principes psychométriques générau! " définition de laméthode des tests# standardisation et étalonnage 11

# (tan'ar'isation et talonnage11

D/initions 'e la mtho'e 'es tests4 'e la stan'ar'isation et 'e ltalonnage12

III - Les qualités métrologiques d$un test " construction d$untest 13

# !a /i'lit13

!a sensibilit13

C !a vali'it14

D !a gnralisation14

$ D/initions 'es qualits mtrologiques 'un test et 'une chelle14

I% - &tilisation des tests 17

# $valuation4 'pistage et recherche17

&valuation4 Dpistage et .echerche cliniques18

C !es crit%res 'e choi 'es outils 'valuation18

D Classi/ication 18

$ !es trois niveau 'e mesures en psychopathologie19

% - Les limites de l$é'aluation standardisée 21

3



# !e psychologue clinicien 5valuateur521

!es aspects culturels21

C $ercice 6 !es limites culturelles 'e lvaluation psychologique22

D !e choi 'es su7ets23

$ !es limites in'ivi'uelles 'e lvaluation psychologique23

(onclusion 25

)essources anne!es 27

*olution des e!ercices 29

+lossaire 35

)éférences 37

,ibliographie 39

8



Objectifs

#ppren're les principales notions historiques 'e la mtho'e 'estests en psychologie clinique

#ppren're les '/initions 'es principes psychomtriques 'econstruction 'es tests 9stan'ar'isation et talonnage:4 et 'eleur vali'ation scienti/ique 9qualits mtrologiques:

#ppren're et compren're 6 lutilisation4 la classi/ication et leslimites 'e la mtho'e 'es tests et 'es chelles

;



I -istorique des

tests enpsychologie

I

Cration 'es tests <Principau moments 'e lvolution historique 'es tests et 'es chelles =

. (réation des tests

(elon Derogatis et Dellapietra 91>>8: ?Derogatis et Dellapietra@4 la cration 'es

premiers instruments 'u 'pistage en psychologie remontent A la /in 'u 1>i%mesi%cle $n 1==84 (ir Brancis ,alton(ir Brancis ,alton 9cousin 'e Charles Darin:4 en#ngleterre4 construisit le prototype 'u questionnaire psychologique A loccasion 'el$position Universelle 'e !on'res 6 il prconisait la mesure 'es caractristiquesphysiques et mentales 'e chaque in'ivi'u4 et ltu'e 'e leur transmission hr'itaire(es travau ont pr/igur les tests psychologiques stan'ar'iss4 mais aussi lesthories 'e leugnisme"l /aut 'istinguer les premiers tests 'valuation 'es gran'es /onctions en psychologie9intelligence4 mmoire4 perception4 attention4 etc:4 'es premiers inventaires 'essymptmes 'es troubles psychopathologiques et 'es premiers tests pro7ecti/sCes premiers tests psychologiques4 au sens E 'preuves stan'ar'ises 'estines Aun groupe 'in'ivi'us F4 remontent au travau alleman's 'e psychologie

eprimentale 'e Geber4 Bechner4 Gun't Ces preuves tu'iaient 'escaractristiques psychosensorielles 9par eemple la vitesse 'e raction: !volutionva consister4 pour les chercheurs4 A 'velopper ces mesures priphriques A 'esmesures plus gnrales Par eemple4 * $bbinghaus 91=;0-1>0>: utilise4 lors 'e sesrecherches sur la mmoire4 les prcurseurs 'es tests 'intelligence Puis Hames McIeen Cattell 91=0-1>88: labore un ensemble 'e 10 preuves valuant la mmoireet lattention Mais les tests /actoriels 'coulent vritablement 'es mtho'esstatistiques 'veloppes par (pearman 91=3-1>8;: et Jhurstone 91==<-1>;;: quiconcernent4 'une part lanalyse 'es corrlations4 et 'autre part lanalyse /actorielleCes mtho'es ont 7ou un rle 'terminant pour vali'er lhypoth%se 'e rechercheprincipale concernant lintelligence 6 elle serait compose 9selon +lron4 1>;<4.euchlin4 1>8 ?.euchlin Maurice@:4 'une composante gnrale et 'e composantes

spci/iques$n Brance4 on 'oit la cration 'u premier test 'valuation 'e lintelligence A inet et(imon en 1>0;4 en raison 'une part 'es proccupations 'u Minist%re /ranKais 'e

<



l"nstruction Publique au su7et 'e lenseignement A procurer au en/ants en'i//icults4 et 'autre part4 'e lintrLt '#l/re' inet 91==<-1>11: 9c/ #l/re' inet4iographie et ibliographie: pour le /onctionnement intellectuel 'es en/ants 'itE normau F et E anormau F .e7etant le courant 'e la phrnologie ltu'e 'ucaract%re 'es /acults 'ominantes 'un in'ivi'u 'apr%s la /orme 'e son crne etcelui 'e la psychologie eprimentale alleman'e4 #l/re' inet et Jho'ore (imonlaborent un test ayant pour ob7ecti/ 'e mesurer les processus mentauE suprieurs F cheO les en/ants A partir 'e 3 ans 9et 7usquA lge a'ulte:4 A lai'e'un in'ice 'e E niveau intellectuel F4 qui 'evien'ra ensuite ce quon appelle E lgeMental F 9#M: +n 'veloppera plus en 'tails 'ans la partie 2 lvolution 'estests 'intelligence et leurs consquences# peu pr%s A la mLme poque4 au &tats-Unis4 en 1>184 le psychiatre 'origine suisse#'olphe Meyer 91=-1>;0:4 construisait la premi%re chelle 'valuationpsychiatrique le E Classement 'es Comportements F 'e Philips 9Jhe Philippsehavior Chart ?Iemps@: $n 1>1=4 A la /in 'e la 1i%re ,uerre Mon'iale4 le premierin'entaire des sympt/mes sous la /orme 'un auto-questionnaire la E Personal0ata *heet F /Qt 'velopp par .obert Goo'orth4 a/in 'e 'pister les troublespsychopathologiques 'es sol'ats amricains qui partaient A la guerre Puis Moor91>30:4 en construisant une chelle 'observation psychiatrique4 voulut « 'terminerempiriquement la structure 'e la symptomatologie 'es psychosesMoor » !a partie 8'u cours 'veloppe 'i//rents outils 'valuation 'es troubles psychopathologiquesParall%lement4 en (uisse4 en 1>214 le psychiatre *ermann .orschach*ermann .orschach4pourvu 'une sensibilit artistique constante tout au long 'e sa vie4 publie sonouvrage Le Psychodiagnostic4 'ans lequel il 'veloppe un test 'e tches 'encre plus communment connu sous le nom E test 'e .orschach*ermann .orschach F quipermet4 selon lui4 non plus 'tu'ier les gran'es /onctions psychologiques mais le/onctionnement 'e la personnalit 'e len/ant4 'e la'olescent et 'e la'ulte.orschach travaillait sur limagination4 la pro7ection et la cration artistique4 etorientait alors ses recherches sur lapproche thrapeutique 'e la schiOophrnie4 etlinterprtation psychanalytique 'es peintures 'es patients schiOophr%nes "l utilisa'es tches 'encre comme moyen 'investigation avec les patients et observa que lespatients 'iagnostiqus schiOophr%nes rpon'aient 'i//remment au E 7eu F 'estches 'encre que les autres patients Cette observation clinique /on'amentale lui /itpoursuivre ses recherches pour 'velopper son test et le vali'er empiriquement #partir 'e la /abrication 'une centaine 'e planches4 il en slectionna les 1; meilleureset les appliqua A 380 patients et su7ets 'its E normau F Le Psychodiagnostic "Test diagnostique basé sur la perception 12314 est issu 'e cette vali'ationempirique4 et compren' actuellement 10 tches 'encre sur 'es planches cartonnesNous 'velopperons plus longuement ce test 'ans la partie 3RuinOe ans plus tar'4 en 1>3; au $tats-Unis4 Mugan et Murray publient la premi%reversion 'u J#J 'ans leur ouvrage commun Thematic pperception Test Puis en1>3=4 *enry Murray en utilise les rsultats pour asseoir sa thorie 'e la personnalit'ans son ouvrage 5!ploration de la personnalité4 et en 1>834 il publie la version'/initive 'e son test 'ans son Manuel 'application !e TT se compose de 61planches4 'es repro'uctions 'aquarelles ou 'e 'essins4 'estines A stimuler lapro'uction imaginaire !es annes <0 voient apparaStre 'e nombreuses critiquesconcernant les tests pro7ecti/s4 critiques 'ues A labsence 'e mtho'ologie e//icace etob7ective $n Brance4 Tica (hentoub 91><0-1><1: ?Tica (hentoub@ sintresse A lasituation pro7ective 'u J#J4 et essaye 'en 'gager une mtho'ologie Cest grce Ases travau et A ceu 'e ses nombreu coll%gues !$cole BranKaise 'u J#J 'e1>;; A 1><84 que la co'i/ication 'e la mtho'ologie 'e cotation 'u J#J a tconstruite Tica (hentoub et .osine Debray laborent une mtho'e 'e cotation4'analyse et 'interprtation 'u matriel recueilli4 /on'e sur 'es postulats thoriques

psychanalytiques4 en particulier sur la mtapsychologie /reu'ienne !es auteurs/ranKais retiennent 1 planches sur les 31 9values comme les plus vali'es et lesplus signi/icatives cliniquement: Ces travau sinscrivent 'ans une approche

*istorique 'es tests en psychologie

=



psychanalytique 'u /onctionnement psychique 'e la personnalit

Parall%lement4 Nina .ausch 'e Jraubenberg 91><0: 9c/ Nina .ausch 'e Jraubenberg4biographie et bibliographie: sengage sur la mLme voie4 en 'veloppant ses propresrecherches mtho'ologiques et en prcisant les /on'ements thoriques 'u test 'e.orschach4 'ont les travau seront poursuivis ultrieurement4 notamment parCatherine Chabert 9c/ C Chabert iographie et ibliographie: Nous 'velopperonsplus longuement ces tests 'ans le chapitre 3

,. Principau! moments de l$é'olution historique destests et des échelles

#ppren're A r'iger une synth%se7éthode rédactionnelle "

Tous 'eveO Ltre capable 'e ren're compte synthtiquement 'es gran'smoments et 'es gran's auteurs qui ont contribu au 'veloppement 'es testset 'es chelles en psychologie clinique

!intro'uction4 par '/inition4 intro'uit la rponse atten'ue A la questionpose $lle 'oit /aire quelques lignes4 Ltre prcise 'ans les termes employs4et proposer4 'e mani%re synthtique4 les 'i//rentes parties 'e la rponse qui

seront 'veloppes 'ans la partie principale Ce nest pas une re/ormulation'e la question pose4 mais un rsum 'e votre rponse

!e 'veloppement4 lui aussi par '/inition4 est la partie la plus importante 'evotre rponse "l 'oit Ltre structur en plusieurs paragraphes qui se suivent'ans un or're logique 9en /onction 'e la question pose et 'es rponsesatten'ues:

!a conclusion est un paragraphe relativement court4 comme lintro'uction4 quiconclut les rponses atten'ues A la question pose4 soit en rsumant enquelques termes le 'veloppement4 etou en intro'uisant une nouvellequestion

# chaque /ois que la question 'eman'era 'e r'iger une intro'uction4 un

'veloppement et une conclusion4 vous 'evreO utiliser cette mtho'e 'e r'actionR u e s t i o n

[Solution n°1 p 31]

)estitue8 les principau! moments de l$é'olution historique des tests enpsychologie clinique et en psychopathologie depuis la fin du 12ième siècle

jusqu$9 notre époque. %ous citere8 les auteurs de référence pour chacunedes périodes# identifiées historiquement# et 'ous rédigere8 une introduction#un dé'eloppement et une conclusion. 910 points:


>



V V

V

"l /aut 'onc retenir que le 'veloppement 'es tests 'valuation en psychologieclinique et en psychopathologie a pris 'eu gran'es 'irections 'e recherches en/onction 'es mtho'es utilises 6 'une part4 les méthodes statistiques 9enr/rence au bhaviorisme4 par comparaisons 'e comportements: qui /on'ent lestests psychomtriques4 et 'autre part4 les méthodes analytiques qui /on'ent lestests pro7ecti/s 9en r/rence au /onctionnement psychique thoris par lapsychanalyse:De plus4 le 'veloppement continu4 lamlioration progressive et la 'i//usion aucommunauts scienti/iques europennes et nor'-amricaines 'e toutes ces mtho'es'valuation4 tant 'e lintelligence que 'e la personnalit normale ou pathologique et'es troubles psychopathologiques se concentrent entre la /in 'u 1>i%me et les 3premi%res 'cennies 'u 20i%me si%cle Cest la prio'e /on'atrice principale 'u'veloppement 'es recherches en psychologie clinique 9sur environ ;0 ans:4parall%lement et le plus souvent 'e mani%re oppose4 A la 'i//usion 'es thoriespsychanalytiques 'e Breu' 91==0-1>3=: et 'e ses successeurs !es ;0 annessuivantes4 apr%s-guerre4 verront le 'veloppement eponentiel 'es recherchesconcernant la stan'ar'isation et ltalonnage 'e multiples tests et chelles"l nous /aut 'onc prciser maintenant4 apr%s ces quelques rappels historiques4 ce quenombre 'auteurs '/inissent comme tant la mtho'e 'es tests en psychologie4 etcomment se construisent les tests


10



II -Principes

psychométriquesgénérau! "définition de laméthode des

tests#standardisation etétalonnage

II

(tan'ar'isation et talonnage 11

D/initions 'e la mtho'e 'es tests4 'e la stan'ar'isation et 'eltalonnage 12

. *tandardisation et étalonnage

Nous retien'rons ici lune 'es définitions les plus gnrales et les plusconsensuelles (elon Delay et Pichot 91>;4 p 23:4 « On appelle méthode

psychométrique l'ensemble des procédés aboutissant à une description quantitativedes lois psychologiques » !a mtho'e psychomtrique est 'un emploi tr%s gnralen psychologie eprimentale4 et la mtho'e 'es tests nen nest quune partie4 bienque les 'eu epressions E mtho'e psychomtrique et mtho'e 'es tests F soient4 par abus 'e langage4 souvent con/on'ues!es auteurs prcisent que le test psychomtrique est une situation e!périmentalestandardisée4 qui va servir 'e stimulus A un comportement Ce comportement estvalu par comparaison statistique4 avec celui 'autres su7ets placs 'ans la mLmesituation Cette valuation permet 'onc 'e classer le su7et4 soit quantitativement4soit typologiquementCette définition souligne le /ait que4 pour quun stimulus quelconque 9une srie 'e

11



questions4 'e tches 'encre4 'images4 une consigne 'e tche4 etc: 'eviennerellement un test4 il 'evra Ltre obligatoirement stan'ar'is4 cest-A-'irerigoureusement i'entique A lui-mLme pour tous les su7ets auquels on le prsentera4cette passation se /aisant elle-mLme 'ans 'es con'itions invariables !astandardisation est 'onc lun 'es 'eu crit%res ncessaires 'e trans/ormation 'unstimulus E or'inaire F en item 'e test ou 'chelle!autre point important A souligner 'ans la mtho'e 'es tests est quil est ncessaireque 'eu observateurs 'i//rents4 observant la mLme rponse4 la notent 'e mani%reunivoque $n psychologie4 la mesure 'ans les tests est en ralit un étalonnage4cest-A-'ire4 un reprage sur une chelle Cette chelle est elle-mLme constitue parlanalyse 'es rsultats 'un groupe 'e su7ets 'e r/rence !e rsultat 'un testpermettra4 'e cette /aKon4 'e reprer la position 'u su7et eamin par rapport auautres su7ets 'u groupe 'talonnage !es preuves qui ne sont pas construites enr/rence A un talonnage eplicite ne constituent pas un test !talonnage est 'oncle secon' crit%re in'ispensable A la trans/ormation 'un stimulus E or'inaire F enitem 'e test ou 'chelle

Delay et Pichot 91>;: prcisent que4 mLme si les mtho'es psychomtriquespouvaient permettre 'e 'couvrir E les lois de la 'ie psychologique F4 en ralit4leurs /on'ements thoriques sont aussi 'ivers que les mtho'es elles-mLmes 9ileiste A lheure actuelle plus 'e 2000 instruments4 crs4 pro'uits4 vali's etpublis:Un test a 'onc une valeur pr'ictive 'e comportements 'un su7et 'ans 'iversessituations 'e la vie "l /ournit galement 'es in/ormations prcises sur le psychisme'un su7et et apporte 'es rsultats quantitati/s permettant une /inesse 'e'iscrimination entre les comportementsPour Ltre un instrument 'e mesure scienti/ique4 un test 'oit poss'er les qualitésmétrologiques 'un bon instrument 'e mesure Pour pouvoir Ltre utilisscienti/iquement4 un test 'oit 'onc Ltre fidèle# sensible# 'alide et généralisable.

Mais les principes thoriques qui sous-ten'ent lvaluation psychologique sont'i//rents 'e ceu qui prsi'ent au autres /ormes 'e mesures scienti/iques $n e//et4en psychologie clinique4 lob7et 'es mesures est tou7ours une constructionhypothtique 9par eemple4 lanit4 la 'pression4 le stress4 etc:4 A loppos 'esmesures en sciences physiques4 par eemple4 qui concernent 'es entits tangibles 9lepoi's4 la 'istance4 etc: 5n quantifiant ces constructions hypothétiques# lesmesures se font sur des échelles dont les marges d$erreurs sont plusgrandes. Les mesures en psychologie clinique sont donc simplement moinsprécises# sans :tre pour autant moins scientifiques

,. 0éfinitions de la méthode des tests# de lastandardisation et de l$étalonnage

"'enti/ier les '/initions 'e concepts et savoir les restituer prcisment7éthode rédactionnelle "

"l est essentiel que vous apprenieO A '/inir les concepts qui sont 'anslnonc 'es questions 'eamen 9et 'e 'evoirs:4 ainsi que ceu que vousemployeO quan' vous rpon'eO A une question 'e cours

"l /aut epliquer ce que vous aveO compris4 en re/ormulant les phrases 'evotre cours4 mais sans changer les termes 'es '/initions

Tous 'eveO 'onc4 pour cette question4 '/inir 'abor' la mtho'e 'es tests9/aites une synth%se 'es 'i//rentes '/initions 'onnes 'ans votre cours:4puis les 'eu principes psychomtriques gnrau que sont la stan'ar'isation

Principes psychomtriques gnrau 6 '/inition 'e la mtho'e 'es tests4 stan'ar'isation ettalonnage

12



et ltalonnage

R u e s t i o n[Solution n° p 33]

(omment construit-on un test en psychologie clinique ; Pour répondre 9 laquestion# 'ous définire8 d$abord la méthode des tests# puis les deu!principes psychométriques générau! qui président 9 la création d$un test.

V V

V

!a stan'ar'isation et ltalonnage sont 'onc les 'eu gran's principespsychomtriques qui permettent4 'une part 'e trans/ormer un stimulus quelconqueen un item 'e test4 et 'autre part4 'e construire un test ou une chelle +n vri/ieraensuite les qualits mtrologiques4 qualits intrins%ques 'u test ou 'e lchelle4 'ansle ca're 'e recherches en psychologie clinique4 avant 'e pouvoir lutiliser 'ans leca're 'es pratiques cliniques pro/essionnellesNous allons 'onc '/inir les quatre qualits mtrologiques ncessaires A la vali'ationscienti/ique 'un test

Principes psychomtriques gnrau 6 '/inition 'e la mtho'e 'es tests4stan'ar'isation et talonnage

13



III -Les qualités

métrologiquesd$un test "construction d$untest

III

!a /i'lit 13

!a sensibilit 13

!a vali'it 18

!a gnralisation 18

D/initions 'es qualits mtrologiques 'un test et 'une chelle 18

. La fidélité

Joute mesure scienti/ique est /on'e sur la cohrence et la repro'uctibilit 'eleprience !a /i'lit 'signe le 'egr 'e repro'uctibilit inhrent au /ait 'emesurer 6 cest la stabilit 'u rsultat au cours 'e mesures rptes !a /i'lit peut

Ltre conceptualise comme le rapport entre la vraie variation 'e la cotation4 et lavariation totale 'es mesures $lle reprsente la prcision 'es mesures et impose'onc4 'e /ait4 la limite thorique 'e la vali'it 'es mesuresUn test en psychologie 'oit Ltre /i'%le4 cest-A-'ire quappliqu A 'eu reprises4 'ansles mLmes con'itions au mLme su7et4 le mLme rsultat 'oit Ltre obtenu !a /i'litinter-7uges 9ou intercotateurs: est '/inie comme tant leamen 'un mLme su7etpar les mLmes valuateurs avec le mLme test Deu observateurs e//ectuent unevaluation in'pen'amment4 au mLme moment et 'ans les mLmes con'itionsRuan' il sagit 'e mesures loignes 'ans le temps4 on parle 'e stabilit temporelle'es rsultats 9test-retest:

1;



,. La sensibilité

!a sensibilit4 encore appele le E tau! de 'rais positifs F est la proportion 'esu7ets obtenant un score suprieur au seuil parmi un groupe 'e su7ets mala'es $llecorrespon' A la /inesse 'e 'iscrimination permise et obtenue par loutil 'valuation4entre les 'egrs 'e la caractristique psychologique mesure $lle est lie au nombre'items constituant lchelle4 et A leur nombre 'e 'egr 'e cotation Plus il y aura'items4 plus lchelle sera sensible4 mais 'i//icile A appliquer en pratique Un test 'oit'onc Ltre sensible4 cest-A-'ire quil 'oit permettre un classement su//isamment /in'es su7ets Certains auteurs 9Bombonne $ et Buhrer .4 1>>1 ?Bombonne $ etBuhrer .4 1>>1@: ra7outent comme con'ition mtrologique la spci/icit4 cest-A-'irele E tau! de 'rais négatifs F 'e lchelle4 ou encore4 la proportion 'e personnesnon mala'es ayant un score in/rieur au seuil (ensibilit et spci/icit sontimportantes pour connaStre la prvalence 'une caractristique psychopathologique'une population

(. La 'alidité

!a vali'it 'es mesures re/l%te le 'egr 7usquoW un instrument peut aller pourmesurer ce pourquoi il est conKu Dire quun test est vali'e ne signi/ie rien sur le planscienti/ique 6 les tests ne sont vali'es que pour les ob7ecti/s quon leur 'onne!a vali'it la plus eplicite et la plus applicable est la 'alidité prédicti'e4 pareemple 'ans les processus 'e 'pistage 'es troubles psychopathologiques !avali' pr'ictive 'une chelle par eemple4 'pen' essentiellement 'e son 'egr 'e

corrlation avec ltalon La 'alidité de construction est relative A la /ormulation'hypoth%ses thoriques ensuite testes avec 'es mtho'es statistiques 6 le test 'oitLtre /i'%le au hypoth%ses qui sont A lorigine 'e sa construction La 'aliditée!terne 9A linstrument lui-mLme: repose sur la comparaison 'es rponses 'e su7etsprsentant certaines caractristiques particuli%res avec celles 'e su7ets ne lesprsentant pas Ruant A la 'alidité interne 9ou structurale:4 elle repose surlhomognit 'es 'i//rents items qui la constituent !homognit est la qualit qui/ait que les items 'u test mesurent tous la mLme qualit $lle est ncessaire 'ansune preuve qui mesure une seule 'imension4 comme par eemple4 lintelligence4 oulintensit 'e lanit $lle se vri/ie A lai'e 'e lanalyse /actoriellePour quun test soit vali'e4 il 'oit 'onc pr'ire e//ectivement ce quil est censpr'ire Un test qui ne mesure quune 'imension 9par eemple4 une chelle 'e

'pression: 'oit Ltre vali' comme sa capacit A pr'ire avec prcision les'pressions cliniques 6 il ne 'oit pas servir A rechercher 'autres troublespsychopathologiques

0. La généralisation

De nombreuses con'itions et 'e mani/estations cliniques changent en /onction 'eparam%tres tels que lge4 le genre4 lorigine culturelle4 la prsence ou labsence 'emala'ies Ruan' les coe//icients 'e vali'it 9sensibilit et spci/icit: sont utiliss en

/onction 'une con'ition 'iagnostique spci/ique4 ils peuvent varier consi'rablementsi les param%tres 'e sant et 'e 'mographie 'e la population pour lesquels ils ontt tablis ont chang 'e mani%re importante Par eemple4 la 'pression cheO les

!es qualits mtrologiques 'un test 6 construction 'un test

1



7eunes a'ultes se mani/este sur le plan a//ecti/ 'e mani%re moins ostentatoire quecheO les personnes ges4 oW elle se caractrise par 'es 'ys/onctionnements cogniti/s

ou moteurs qui sapparentent A la 'mence La généralisation doit :tre établiede manière empirique# et ne peut pas reposer sur des hypothèses derecherche faites sur des populations différentes du groupe étudié. Lagénéralisation est donc une qualité métrologique obtenue pare!périmentation dans une population homogène.Nous allons 'onc voir maintenant comment sutilisent ces outils 'valuation et en/onction 'e quels crit%res on peut les rpertorier

5. 0éfinitions des qualités métrologiques d$un test et

d$une échelle"'enti/ier les '/initions 'es quatre concepts mtrologiques 'e votrecours7éthode rédactionnelle "

Baites une intro'uction qui cite les quatre qualits mtrologiques auquelles'oit rpon're un test ou une chelle4 et 7usti/ieO-en la ncessit

!e 'veloppement4 en quatre points4 repren' les 'i//rents termes 'e votreintro'uction Tous 'eveO successivement '/inir la /i'lit 9/i'lit inter-7ugeset stabilit temporelle:4 la sensibilit4 la vali'it 9pr'ictive4 'e construction4eterne et interne: et la gnralisation

.'igeO une conclusion qui ouvre A un ou plusieurs autres questionnementconcernant les mesures en sciences humaines 9par eemple:

R u e s t i o n[Solution n°3 p 3!]

0éfinisse8 précisément les quatre qualités métrologiques d$un test quipermettent de le 'alider scientifiquement. %ous rédigere8 une introductionpertinente# un dé'eloppement et une conclusion.

V V

V

!es '/initions 'e ces quatre qualits mtrologiques sont in'ispensables A retenir Cesont elles qui /on'ent le caract%re scienti/ique 'es chelles et 'es tests enpsychologie clinique et en psychopathologie4 et non pas la prcision 'es mesures9comme par eemple 'ans les sciences physiques ou mathmatiques:

!es qualits mtrologiques 'un test 6 construction 'un test

1<



IV -&tilisation des

tests

IV

$valuation4 'pistage et recherche 1<

&valuation4 Dpistage et .echerche cliniques 1=

!es crit%res 'e choi 'es outils 'valuation 1=

Classi/ication 1=

!es trois niveau 'e mesures en psychopathologie 1>

. 5'aluation# dépistage et recherche

!utilisation 'e ces outils 9chelles 'valuation4 questionnaires ou tests pro7ecti/s:concerne essentiellement les pratiques cliniques 'es psychologues cliniciens 'unepart4 et 'autre part4 les recherches cliniques ou épidémiologiques dans lechamp clinique !a mtho'e 'es tests est utilise A 'es /ins 'valuation et 'e'pistage 'e troubles intellectuels4 a//ecti/s etou psychopathologiques !e choi 'unoutil intervient 'onc 'ans 'eu situations 6 celle 'u psychologue clinicien con/ront A'es besoins 'valuation etou 'e 'pistage 'e 'i//icults ou 'e troubles4 et 'onc A la'érification de ses hypothèses cliniques 9le plus souvent 'ans le ca're 'un bilanpsychologique:4 et celle 'u psychologue clinicien chercheur con/ront A la'érification de ses hypothèses de recherche 9le plus souvent 'ans le ca're 'unerecherche 'octorale: !e choi 'es outils 'coule 'onc 'e plusieurs questionnements

!chelle ou le questionnaire pourra Ltre utilis comme crit%re principal ou

secon'aire 'ans ltu'e 'e la psychopathologie !chelle ou le questionnaire pourra Ltre utilis seul ou en complment

'autres outils 'valuation

!e psychologue 'evra sassurer 'e la capacit 'a'hsion et 'e comprhension'u patient4 en particulier lors 'es auto-valuations 9sous /orme 'chelles ou'e questionnaires:

"l /au'ra choisir le niveau 'e troubles A valuer4 une symptomatologie tr%sgnrale 9par eemple celle 'e la 'pression: ou bien un symptme plusspci/ique 9par eemple4 ltu'e 'u ralentissement 'pressi/: !es chellesseront alors 'i//rentes

"l /au'ra 'ci'er sil sagit 'une valuation ponctuelle ou longitu'inale Dans

le cas 'es valuations longitu'inales4 il /au'ra choisir le nombre 'e cotationset lcart 'ans le temps entre les valuations

#/in 'e choisir loutil le plus a'apt A la question pose 9clinique ou 'erecherche:4 le psychologue 'evra se 'ocumenter sur les ouvrages regroupant

1>



'es outils cliniques tra'uits et vali's en langue /ranKaise4 ou bien 'e tra'uireet 'e vali'er soi-mLme 'es outils 'e langue trang%re4 ce qui se /aitgnralement 'ans le ca're 'e recherches cliniques

,. <'aluation# 0épistage et )echerche cliniques

.en're compte synthtiquement 'es 'eu ob7ecti/s principau 'estests7éthode de rédactionTous 'eveO4 'ans cet eercice4 citer les 'eu principau ob7ecti/s 'e lutilisation 'estests et 'es chelles en psychologie clinique4 et synthtiser4 en la re/ormulant4 uneeplication pour chacun 'e 'eu 6 lvaluation et le 'pistage 'es troubles4intellectuels4 a//ecti/s et relationnels et psychopathologique 'une part4 et 'autre

part4 la contribution A la recherche et au thorisations en psychologie cliniqueR u e s t i o n

[Solution n°! p 3" ]

quelles fins utilise-t-on les tests et les échelles en psychologie clinique ;= points4

(. Les critères de choi! des outils d$é'aluation

.en're compte 'es principau crit%res 'e choi 'es outils 'valuationet 'e 'pistage7éthode de rédaction "Tous 'eveO4 'ans cet eercice4 citer les principau crit%res 'e choi 'es tests et 'eschelles en psychologie clinique4 et synthtiser4 en la re/ormulant4 une br%veeplication pour chacun 'eu4 en lillustrant 'eemples

R u e s t i o n[Solution n°" p 3" ]

5n fonction de quels critères choisit-on les outils d$é'aluation ; = points4

0. (lassification

!es chelles et les questionnaires 'valuation 'es troubles peuvent Ltre classsselon plusieurs crit%res 6

!eur contenu 6 il permet 'e relever les caractristiques 'e ltat civil 'unpatient4 ses antc'ents personnels etou /amiliau4 sa symptomatologieactuelle 9bio-psycho-sociale:4 son comportement actuel ou pass

!eur utilisateur 6 une chelle ou un questionnaire peuvent Ltre construitspour Ltre remplie par un patient 9en auto-valuation:4 ou un psychologue

clinicien4 un psychiatre4 un m'ecin gnraliste4 un in/irmier4 un membre 'ela /amille 9en htro-valuation:

!eur système de cotation 6 on 'istingue les instruments A cotation

Utilisation 'es tests

20



'ichotomique 9ouinon4 prsentabsent4 etc: 'es chelles ou questionnaires Acotation gra'ue !e proc' 'e gra'uation peut Ltre labor pour choisir4

soit entre une srie 'e /ormulations 'crivant 'es symptmes 'intensit ou'e /rquence croissante4 soit entre une gamme 'a'verbes 'e quantit ou 'e/rquence qui ai'ent au reprage 'es comportements ou 'e symptmes4 soitentre 'es proc's graphiques 9eemple4 l$chelle Tisuelle #nalogique4 $T#:

!a nature de la psychopathologie e!plorée 6 il eiste 'es chelles'apprciation globale 'une psychopathologie4 'es inventaires gnrau quieplorent lensemble 'e la psychopathologie 'u patient4 'es chellesrestreintes A leploration 'e syn'romes /onctionnels4 'es chelles spci/iqueseplorant un symptme

Par ailleurs4 on 'istingue trois principau niveau 'e mesure en psychopathologie4 leniveau syn'romique4 le niveau comportemental4 et le niveau tiologique!e niveau syn'romique!e niveau syn'romique /ait r/rence A lvaluation 'entits

psychopathologiques consensuelles et rpertories CheO la'ulte4 la pratique clinique'es psychologues met en vi'ence que le consensus est homog%ne pour 'es troublestels que la 'pression et lanit CheO len/ant4 le consensus est moins vi'ent4comme par eemple pour 'es entits comme lhyper-activit4 lhyper-anit oulautisme in/antile CheO le su7et g4 ltu'e 'e la 'pression r/rence auclassi/ications 'e la'ulte prsente 'es limites4 'u /ait 'es caractristiques spci/iqueslies au vieillissement !valuation syn'romique est tou7ours source 'e 'i//icultslorsque le patient 9quel que soit son ge: prsente 'es atteintes neurobiologiquescon7ointement A un trouble psychopathologique!e niveau comportemental correspon' A ce qui est observable et repose sur ltu'e'es con'uites4 'es comportements et 'es attitu'es 'u su7et "l permet 'e 'istinguer'es comportements eternaliss 9agitation ou ralentissement moteur: et internaliss

9attitu'e 'e repli: ouvar' 9200;: ?ouvar' 9200;:@ 9c/ Manuel ouvar' et

Cottrau p 2>:prcise que le ni'eau comportemental n$est pas superposable auni'eau syndromique $n e//et4 sil est cens Ltre plus E objectif F4 il manque 'espci/icits Par eemple4 un mLme type 'e comportements peut correspon're A 'esentits syn'romiques 'i//rentes Pour cette raison4 les outils cliniques quiprivilgient ltu'e 'u niveau comportemental ne peuvent pas Ltre utiliss commecrit%res 'iagnostiques4 mais seulement comme ai'e au 'iagnostic psychiatriqueRuant au ni'eau étiologique# il est essentiellement représenté par un seul

référentiel théorique# la psychanalyse4 et permet 'in/rer4 A partir 'u seul'iscours 'u patient4 'es hypoth%ses cliniques sur un /onctionnement E mental F4interne4 quon appelle /onctionnement psychique et qui a t labor par Breu' etses successeurs !a thorie psychanalytique est une thorie tiologique 'es troublespsychopathologiques4 et a 'onn lieu A un classement spci/ique psychose4nvrose4 tats-limites reprsent essentiellement par les cliniciens europens4opposs A la 'escription comportementale 'es troubles4 'origine nor'-amricaine etanglo-saonneCes 'erni%res remarques nous am%nent A abor'er maintenant les limites 'elvaluation stan'ar'ise


21



5. Les trois ni'eau! de mesures en psychopathologie

.estituer les trois niveau 'e mesures en psychologie clinique et enpsychopathologie7éthode de rédaction "Tous 'eveO citer les trois niveau 'e lvaluation psychologique - syn'romique4comportementale et tiologique4 et i'enti/ier4 en epliquant les raisons pour chacun'entre eu4 le r/rentiel thorique auquel il se r/%re Tous 'evreO r'iger uneintro'uction4 un 'veloppement et une conclusion

R u e s t i o n[Solution n°# p 3#]

)estitue8 les principau! ni'eau! de mesure en psychologie clinique et enpsychopathologie# en les illustrant. >u$en conclue8-'ous ; %ous fere8 uneintroduction# un dé'eloppement et une conclusion. 910 points:


22



V -Les limites de

l$é'aluationstandardisée

V

!e psychologue clinicien 5valuateur5 21!es aspects culturels 21

$ercice 6 !es limites culturelles 'e lvaluation psychologique 22

!e choi 'es su7ets 23

!es limites in'ivi'uelles 'e lvaluation psychologique 23

. Le psychologue clinicien ?é'aluateur?

Certaines sources 'e variabilit 'es rsultats proviennent 'e lobservateur lui-mLme!es facteurs qui peu'ent modifier des résultats de l$é'aluation sont lge4 lesee4 la situation socio-conomique4 le mo'e et les capacits 'e communication avecle patient4 ltat motionnel4 la personnalit et la motivation 'e lobservateur4 et4crit%re /on'amental4 les choi! théoriques implicites ou e!plicites4 dupsychologue clinicien $n e//et4 la /ormation thorique et la pratique initiale 'upsychologue in/luent sur les relations entre4 'une part le choi 'es concepts etleprience pratique 'es eaminateurs et 'autre part4 lobservation et li'enti/ication'es symptmes !valuation clinique stan'ar'ise permet 'onc 'i'enti/ier ces biais4

quon retrouve bien vi'emment 'ans le travail clinique qualitati/ 'u psychologue!eistence 'e tels biais a pour consquences ncessaires 'e savoir les reconnaStre4'e mettre en place 'es tu'es 'e /i'lit 'es chelles 'valuation4 et 'e se /ormer Alvaluation stan'ar'iseDautre part4 les aspects culturels et le choi 'es su7ets sont galement sources 'ebiais 'e lvaluation en psychologie clinique4 ce que nous allons 'tailler ci-'essous

,. Les aspects culturels

(elon Bombonne et Buhrer 91>>14 op cit:4 les instruments 'valuation crs 'ansun pays ou une culture spci/ique sont 'velopps avec 'es per/ormances associesA un certain seuil !orsque loutil est transpos 'ans un contete linguistique4 culturel

23



et social 'i//rent4 les utilisateurs ne 'oivent pas utiliser les seuils 'utilisationpr'/inis X en e//et4 cela revien'rait A /aire lhypoth%se que la sensibilit et laspci/icit 'e loutil sont gales 'un pays A lautre +r les recherches 'e ( "onescu91>>1:( "onescu 91>>1: ont montr que lappartenance culturelle in/luait sur les rsultatsau tests4 chelles et questionnaires utiliss en psychologie clinique Cet auteurrecomman'e4 pour utiliser un outil clinique 'ans un nouveau contete culturel4'tu'ier lquivalence 'e cinq 'imensions ma7eures 6 les contenus4 la 'imensionsmantique4 la 'imension technique4 la 'imension conceptuelle4 et les crit%res 'echoiL$équi'alence des contenus signi/ie que chaque item 'un outil clinique 'oit :trepertinent dans la culture oW son utilisation est envisage !es items 'oiventeister et recouvrir la mLme signi/ication Dans le cas contraire4 il /au'ra trans/ormerou liminer certains items 'e lchelle4 et 'onc vri/ier les qualits mtrologiques 'eloutil ainsi mo'i/iL$équi'alence sémantique stu'ie A partir 'e la signification de chaque item#qui doit :tre équi'alente d$une langue 9 l$autre4 apr%s tra'uction4 en r/rence

A loutil 'origine !a tra'uction peut poser 'es risques 'e contresens "l est essentielgalement 'e connaStre la thorie psychopathologique 'es concepteurs 'e loutil +npratique ainsi une retro-tra'uction4 une tra'uction 'e la premi%re tra'uction pourretourner vers la langue originale !e processus est 'onc complee voir par/oisimpossible4 puisque certaines langues culturelles sont minoritaires ou ina'apteslorsquil ny a pas 'e langue criteL$équi'alence technique signi/ie que les eperts interculturels 'oivent sassurerque les résultats obtenus d$une culture 9 l$autre ne sont pas affectés par des'ariables liées au! méthodes Certaines techniques a'aptes A la cultureocci'entale 9questions4 'irectivit4 notation crite4 et:4 peuvent Ltre ina'aptes 'ans'es cultures 'ites E orales F et oW lacc%s A la scolarisation est /aible X elles peuventLtre aussi perKues comme coercitives ou inconvenantes 9en particulier pour le see

'es eaminateurs: +n appelle cette 'imension la E désirabilité sociale F ouE besoin d$approbation sociale F4 ncessaire A pren're en compte 'ans le choi'es outils4 'es mo'es 'e recueil 'es 'onnes et 'e lappartenance culturelle etsociale 'e lvaluateurL$équi'alence conceptuelle signi/ie que loutil 'oit é'aluer la m:meconstruction théorique d$une culture 9 l$autre "l est important 'e connaStre ler/rentiel thorique A lorigine 'e la construction 'e loutil clinique4 a/in 'valuer si4transpos 'ans une culture 'i//rente4 il reste pertinent +n proc%'e gnralement Altu'e 'es corrlations entre loutil clinique consi'r4 transpos 'e la culture # A laculture 4 et 'es variables communes au 'eu culturesL$équi'alence quant au! critères de choi! correspon' A l$interprétation desrésultats par rapport 9 une norme4 'ont il est ncessaire 'tu'ier lquivalence

'une culture A lautre $n e//et4 il est ncessaire 'e r/lchir A la notion 'e culture4qui ne peut pas Ltre r'uite au 'egr 'e 'veloppement technologique etconomique4 mais qui 'oit pren're en compte le /ait que les normes sociales etculturelles varient 'une culture A lautre4 y compris 'ans les pays 'e mLme niveau'e 'veloppement technologique et conomique

(. 5!ercice " Les limites culturelles de l$é'aluationpsychologique

Complétez le texte ci-dessous. Les "trous" doie!t tre compris et #ppris.

signi/ie que chaque item 'un outil clinique 'oit oWson utilisation est envisage !es items 'oivent Dans le cas contraire4 il

!es limites 'e lvaluation stan'ar'ise

28



/au'ra trans/ormer ou liminer certains items 'e lchelle4 et 'onc vri/ier les qualitsmtrologiques 'e loutil ainsi mo'i/i

stu'ie A partir 'e l 4 apr%s !a tra'uction peut poser'es risques 'e contresens "l est essentiel galement 'e 'e loutil +npratique ainsi une retro-tra'uction4 une tra'uction 'e la premi%re tra'uction pourretourner vers la langue originale !e processus est 'onc complee voir par/oisimpossible4 puisque certaines langues culturelles sont minoritaires ou ina'apteslorsquil ny a pas 'e langue crite

signi/ie que les eperts interculturels 'oivent sassurerque Certaines techniques a'aptes A la culture occi'entale 9questions4'irectivit4 notation crite4 et:4 peuvent Ltre ina'aptes 'ans 'es cultures 'itesE orales F et oW lacc%s A la scolarisation est /aible X elles peuvent Ltre aussi perKues

comme coercitives ou inconvenantes 9en particulier pour le see 'es eaminateurs:+n appelle cette 'imension la ou 4 ncessaire Apren're en compte 'ans le choi 'es outils4 'es mo'es 'e recueil 'es 'onnes et 'elappartenance culturelle et sociale 'e lvaluateur

signi/ie que loutil 'oit "l est important 'e 'e loutilclinique4 a/in 'valuer si4 transpos 'ans une culture 'i//rente4 il reste pertinent +nproc%'e gnralement A ltu'e 'es corrlations entre loutil clinique consi'r4transpos 'e la culture # A la culture 4 et 'es variables communes au 'eucultures

correspon' A 4 'ont il est ncessaire $ne//et4 il est ncessaire 'e r/lchir A la notion 'e culture4 qui ne peut pas Ltre r'uiteau 'egr 'e 'veloppement technologique et conomique4 mais qui 'oit pren're encompte le /ait que les normes sociales et culturelles varient 'une culture A lautre4 ycompris 'ans les pays 'e mLme niveau 'e 'veloppement technologique etconomique

0. Le choi! des sujets

Une r/leion sur l$utilisation des concepts et le choi! des outils cliniquessemble galement ncessaire pour valuer 'es comportements et 'es/onctionnements 'ans 'es groupes 'e population 'ivers $n e//et4 lorsquun outil estutilis 'ans un chantillon 'e population spci/ique4 par eemple une chelle 'e'pression 'ans un service 'e psychiatrie4 il a une valeur pr'ictive satis/aisante carcet chantillon a une prvalence leve pour cette psychopathologie tu'ie $nrevanche4 si loutil est utilis avec un chantillon 'e population moins slectionn4pour lequel la prvalence 'es troubles psychopathologiques est moins leve que'ans un groupe spci/ique 9par eemple une E population psychiatrique F:4 la valeurpr'ictive 'e loutil chute avec le tau 'e prvalence 'u trouble psychopathologique!es résultats peu'ent également 'arier che8 un m:me patient en /onction 'e

lheure 'e passation4 ce qui est li au variations nycthmrales De mLme4 lors 'epassations successives4 on peut observer 'es erreurs 'e contraste4 lorsquun su7etpeu sou//rant est valu imm'iatement apr%s un su7et tr%s sou//rant De plus4


2;



certains eaminateurs ont ten'ance A sur-estimer ou sous-estimer les symptmes4ou A attribuer A lensemble 'es items une note moyenne 9ten'ance centrale: ousimilaire 9e//et 'e halo:4 ou encore A 'onner 'es notes voisines A plusieurs items9e//et 'e proimit: !a /ormation 'es psychologues cliniciens A la passation et A lacotation 'e ces outils permet 'e 'iminuer ces variations 'valuation$n/in4 le mode d$utilisation de ces outils peut influer sur la sémiologie destroubles psychopathologiques elle-m:me #insi4 par eemple4 on 7ointsystmatiquement la passation 'une chelle br%ve lors 'un entretien semi-'irecti/ Ala passation 'une chelle longue lors 'un entretien non-'irecti/4 mo'alits 'epassation susceptibles 'e mo'i/ier la qualit 'e la relation clinique et 'onclapparition 'es 'i//rents symptmes

5. Les limites indi'iduelles de l$é'aluation

psychologiquePsychologue clinicien4 (u7et et +utils 6 les biais in'ivi'uels7éthode de rédaction "Tous 'eveO4 'ans cet eercice r'actionnel4 restitueO les limites et les biais relati/sau acteurs 'e lvaluation psychologique4 qui 'pen'ent tant 'u psychologueclinicien 9son r/rentiel thorique: que 'u su7et valu et 'e la pertinence 'u choi'es outils

R u e s t i o n[Solution n°$ p 3$ ]

>uelles sont les limites méthodologiques indi'iduelles de l$é'aluation

standardisée ; %ous fere8 une introduction# un dé'eloppement et uneconclusion < points


2



(onclusion

!es tests sont 'es situations 'valuation stan'ar'ises qui ont pour but 'ob7ectiver les'imensions 'e la personnalit en vitant 'es biais 'e la sub7ectivit Nanmoins4 on la vu4ces biais sont inhrents A toute situation 'valuation4 et 'us essentiellement A leistencemLme 'e la situation 'valuation +n ne peut 'onc pas prten're quune situation'valuation stan'ar'ise est tou7ours plus ob7ective quune situation 'valuation nonstan'ar'ise 9comme par eemple en entretien clinique non 'irecti/:

"l semblerait plutt que ce soit le référentiel théorique mis en @u're dans une situationclinique qui demande au psychologue clinicien de faire le choi! de standardiser ounon son é'aluation des faits cliniques obser'ables dans le discours# dans lecomportement et dans la dimension relationnelle !oprationnalisation 'es thories 'ela personnalit en psychologie clinique pose la question 'e larticulation entre les 'i//rentsr/rentiels thoriques et les multiples pratiques pro/essionnelles !utilisation 'e la mtho'e'es tests par les psychologues cliniciens nest vritablement per/ormante que si et seulementsi ceu-ci y int%grent les connaissances issues 'e la recherche en psychologie clinique et enpsychopathologie4 ainsi quune r/leion thorique sur la 'imension relationnelle inhrente Atoute interaction clinique

2<



)essources

anne!es

- 7anuel ,ou'ard et (ottrau!

2>



*olution des

e!ercices

A *olution nB1 %e&ercice p ( )

$xemple de corri%éIntroduction!a cration 'es premiers instruments 'u 'pistage en psychologie remontent A la /in'u 1>i%me si%cle 9Derogatis et Dellapietra4 1>>8: +n 'istinguera les premiers tests'valuation 'es gran'es /onctions en psychologie 9intelligence4 mmoire4 perception4attention4 etc:4 'es premiers inventaires 'es symptmes 'es troublespsychopathologiques et 'es premiers tests pro7ecti/s 1 point pour la distinctiondes trois grands domaines de l$é'aluation en psychologie# 9 sa création fin12ième siècle4.0é'eloppement!es premiers tests psychologiques 'es preuves stan'ar'ises 'estines A un

groupe 'e personnes4 remontent au travau alleman's 'e psychologieeprimentale 'e Geber4 Bechner ou Gun't4 tu'iant les caractristiquespsychosensorielles !volution consistera A 'velopper ces mesures priphriques A'es mesures plus gnrales Par eemple4 * $bbinghaus 91=;0-1>0>: utilise4 lors 'erecherches sur la mmoire4 les prcurseurs 'es tests 'intelligence Puis Hames McIeen Cattell 91=0-1>88: labore un ensemble 'e 10 preuves valuant la mmoireet lattention !es premiers tests /actoriels 'coulent vritablement 'es mtho'esstatistiques 'veloppes par (pearman 91=3-1>8;: et Jhurstone 91==<-1>;;:concernant lanalyse 'es corrlations lanalyse /actorielle Ces mtho'es ont 7ou unrle 'terminant pour vali'er lhypoth%se 'e recherche principale concernantlintelligence 6 elle serait compose 9selon +lron4 1>;<4 .euchlin4 1>8:4 'unecomposante gnrale et 'e composantes spci/iques 3 points pour la restitution

des principau! auteurs et les dates4 des tests psychologiques concernantles caractéristiques psychosensorielles# l$attention et la mémoire.4$n Brance4 on 'oit la cration 'u premier test 'valuation 'e lintelligence A inet et(imon en 12C=4 sous lin/luence 'u Minist%re /ranKais 'e l"nstruction Publique ausu7et 'e lenseignement A procurer au en/ants 5en 'i//icults54 et 'e lintrLt '#l/re'inet 91=<-1>11: pour le /onctionnement intellectuel 'es en/ants 'it E normau F etE anormau F inet et (imon laborent un test ayant pour ob7ecti/ 'e mesurer lesprocessus mentau E suprieurs F cheO les en/ants A partir 'e 3 ans 9et 7usquA lgea'ulte:4 A lai'e 'un in'ice 'e E niveau intellectuel F4 qui 'evien'ra ensuite ce quonappelle E lge Mental F 9#M: 1 point pour a'oir citer la création du test de,inet et *imon en 12C=4.# peu pr%s A la mLme poque4 au $tats-Unis4 en 121D4 le psychiatre #'olphe Meyer

91=-1>;0: construit la premi%re chelle 'valuation psychiatrique leE Classement 'es Comportements F 'e Philips 9*he +,hilipps -ehavior .hart+ : $n1>1=4 le premier inventaire 'es symptmes sous la /orme 'un auto-questionnaire

31



la 5,ersonnal /ata Sheet 5 est 'velopp par . Goo'orth4 a/in 'e 'pister lestroubles psychopathologiques 'es sol'ats amricains qui revenaient 'e la guerrePuis Moor 91>30: labore une chelle 'observation psychiatrique4 pour i'enti/iereprimentalement la structure 'e la symptomatologie 'es psychoses 1 pointpour a'oir citer la création des premiers in'entaires de psychopathologieau! &*# entre 121D et 126C.4Parall%lement4 en (uisse4 en 12314 *ermann .orschach4 psychiatre4 publie sonouvrage 50e ,sychodiagnostic 54 'ans lequel il 'veloppe un test 'e tches 'encre le test 'e .orschach qui permet4 selon lui4 non plus 'tu'ier les gran'es /onctionspsychologiques mais le /onctionnement 'e la personnalit 'e len/ant4 'e la'olescentet 'e la'ulte .orschach travaillait sur limagination4 la pro7ection et la crationartistique4 et orientait alors ses recherches sur lapproche thrapeutique 'e laschiOophrnie4 et linterprtation psychanalytique 'es peintures 'es patientsschiOophr%nes "l utilisa 'es tches 'encre comme moyen 'investigation avec lespatients et observa que les patients 'iagnostiqus schiOophr%nes rpon'aient'i//remment au 7eu 'es tches 'encre que les autres patients Cette observationclinique /on'amentale lui /it poursuivre ses recherches pour 'velopper son test et levali'er empiriquement !e ,sychodiagnostic 6 Jest 'iagnostique bas sur laperception 91>21:4 est issu 'e cette vali'ation empirique 3 points pour a'oirciter la création du test de )orschach 12314 et ses conditions empiriques.4RuinOe ans plus tar'4 en 126= au $tats-Unis4 Mugan et Murray publient la premi%reversion 'u J#J 'ans leur ouvrage commun *hematic pperception *est Puis en1>3=4 *enry Murray en utilise les rsultats pour asseoir sa thorie 'e la personnalit'ans son ouvrage 5$ploration 'e la personnalit54 et en 12D64 il publie la version'/initive 'e son test 'ans son Manuel 'application !e J#J se compose 'e 31planches4 'es repro'uctions 'aquarelles ou 'e 'essins4 'estines A stimuler lapro'uction imaginaire !es annes <0 voient apparaStre 'e nombreuses critiquesconcernant les tests pro7ecti/s4 critiques 'ues A labsence 'e mtho'ologie e//icace etob7ective $n Brance4 Tica (hentoub 912EC-12E1: sintresse A la situationpro7ective 'u J#J4 et essaye 'e 'gager une mtho'ologie spci/ique Cest grce Ases travau et A ceu 'e ses coll%gues !$cole BranKaise 'u J#J 'e 1>;; A 1><84que la co'i/ication 'e la mtho'ologie 'e cotation 'u J#J a t construite (hentoubet Debray laborent une mtho'e 'e cotation4 'analyse et 'interprtation 'umatriel recueilli4 /on'e sur 'es postulats thoriques 'e la mtapsychologie/reu'ienne !es auteurs /ranKais retiennent 1 planches sur les 31 9values commeles plus pertinentes et les signi/icatives cliniquement: Ces travau sinscrivent 'ansune approche psychanalytique 'u /onctionnement et 'u 'veloppement 'e lapersonnalit Parall%lement4 Nina .ausch 'e Jraubenberg 912EC: sengage sur lamLme voie4 en 'veloppant les recherches mtho'ologiques et en prcisant les/on'ements thoriques 'u test 'e .orschach4 'ont les travau seront poursuivisultrieurement4 notamment par Catherine Chabert 3 points pour a'oir citer les

principau! auteurs et les conditions de création de l$é'aluationpsychologique par les tests projectifs# en France# entre les années 12=C et12EC4.(onclusion!e 'veloppement 'es tests 'valuation en psychologie clinique et enpsychopathologie a 'onc pris 'eu gran'es 'irections 'e recherches4 en /onction 'esmtho'es utilises 6 'une part4 les mtho'es statistiques 9en r/rence aubhaviorisme4 par comparaisons 'e comportements: qui /on'ent les testspsychomtriques4 et 'autre part4 les mtho'es analytiques qui /on'ent les testspro7ecti/s 9en r/rence au /onctionnement psychique thoris par la psychanalyse:1 point pour e!pliquer# par e!emple# les deu! grands courantsméthodologiques de recherches des tests et des échelles en psychologieclinique4.

(olution 'es eercices

32



A *olution nB3 %e&ercice p 13 )

$xemple de corri%éIntroduction!a '/inition la plus consensuelle 'e la mtho'e 'es tests est 'ue A Delay et Pichot91>;: pour lesquels la mtho'e psychomtrique est « l'ensemble des procédésaboutissant à une description quantitative des lois psychologiques »4 la mtho'e 'estests ntant quune partie 'e la mtho'e psychomtrique Delay et Pichot 91>;:prcisent que4 mLme si les mtho'es psychomtriques pouvaient permettre 'e'couvrir « les lois de la vie psychologique »4 en ralit4 ces lois seraient aussi'iverses que les bases thoriques qui /on'ent la multitu'e 'es mtho'espsychomtriques Pour quun stimulus 'evienne un test ou une chelle4 il estncessaire 'e le stan'ar'iser et 'e ltalonner Cest ce que nous allons '/inir 3

points40é'eloppementUn test a une valeur pr'ictive 'e comportements 'un su7et 'ans 'iverses situations'e la vie "l /ournit galement 'es in/ormations prcises sur le psychisme 'un su7etet apporte 'es rsultats quantitati/s permettant une /inesse 'e 'iscrimination entreles comportementsDelay et Pichot prcisent que le test psychomtrique est une situation eprimentalestan'ar'ise qui va servir 'e stimulus A un comportement4 verbal ou non verbal Cecomportement est valu par comparaison statistique avec celui 'autres su7etsplacs 'ans la mLme situation Cette valuation permettra ensuite 'e classer lesu7et4 soit quantitativement 9'ans quel groupe 'e E mLmes F caractristiques4 parge4 par groupe 'e population4 etc:4 soit typologiquement 9A partir 'une 'imension

psychologique spci/ique: 6 points4!a '/inition gnrale 'es tests montre que pour quun stimulus quelconque 9pareemple une srie 'e questions4 'es tches 'encre4 'es images4 la consigne 'un'essin4 etc:4 'evienne un test ou une chelle en psychologie clinique4 il 'evra Ltrestan'ar'is4 cest-A-'ire rigoureusement i'entique A lui-mLme pour tous les su7ets4'ans 'e con'itions invariables Cest la standardisation 'es tests4 con'itionncessaire A la vali'ation 'e la mtho'e 'es tests !a stan'ar'isation est 'onc lun'es 'eu crit%res ncessaires A la trans/ormation 'un stimulus en item 'e testpsychologique 3 points4De plus4 il est ncessaire que 'eu observateurs 'i//rents4 observant la mLmerponse4 la notent 'e mani%re univoque i'entique Cette notion 'e mesure enpsychologie clinique est un reprage sur une chelle et se nomme l$étalonnage Un

test4 pour Ltre vali'e4 'oit Ltre talonn4 et 'onc permettre 'e reprer la position 'usu7et sur une chelle en /onction 'es autres su7ets 'u groupe 'talonnage Cettechelle est elle-mLme constitue A partir 'e lanalyse 'es rsultats 'un groupe 'esu7ets 'e r/rence Jous les tests4 pro7ecti/s et psychomtriques4 sont vali's ainsi!talonnage est 'onc le 'eui%me crit%re 'e trans/ormation 'un stimulus en item 'etest psychologique 3 points4(onclusion!es principes qui sous-ten'ent lvaluation psychologique sont 'i//rents 'e ceu quiprsi'ent au autres /ormes 'e mesures scienti/iques $n e//et4 en psychologie4lob7et 'es mesures est tou7ours une construction hypothtique 9par eemple4lanit4 la 'pression4 le stress4 lestime 'e soi 4 etc:4 A loppos 'es mesures ensciences physiques4 par eemple4 qui concernent 'es entits plus tangibles 9le poi's4la 'istance4 etc: $n quanti/iant ces constructions hypothtiques4 les mesures se /ontsur 'es chelles 'ont les marges 'erreurs sont plus gran'es !es mesures enpsychologie sont 'onc simplement moins prcises4 mais tout autant scienti/iques


33



lorsque les crit%res 'e stan'ar'isation et 'talonnage ont t vali's 1 point4

A *olution nB6 %e&ercice p 1$ )

$xemple de corri%éIntroduction!e test psychomtrique est une situation eprimentale stan'ar'ise qui va servir 'estimulus A un comportement4 verbal ou non verbal Ce comportement est valu4 parcomparaison statistique4 avec celui 'autres su7ets placs 'ans la mLme situationPour Ltre un instrument 'e mesure /iable4 un test 'oit 'onc poss'er les qualits 'etout instrument 'e mesure scienti/ique4 cest-A-'ire quil 'oit Ltre /i'%le4 sensible4vali'e et gnralisable Nous allons 'onc '/inir ces quatre notions4 quon appelle 'esE qualits mtrologiques F 1 point40é'eloppement!a fidélité 'signe le 'egr 'e repro'uctibilit inhrent au /ait 'e mesurer Cest la

stabilit 'u rsultat au cours 'e mesures rptes Pour Ltre /i'%le4 un test4 appliquA 'eu reprises 'ans les mLmes con'itions et au mLme su7et4 'oit pouvoir 'onner lemLme rsultat +n parlera 'e /i'lit inter-7uges si le mLme test est appliqu aumLme su7et par les mLmes cotateurs4 et 'e stabilit temporelle lorsque le test 'onneles mLmes rsultats lorsque les mesures sont loignes 'ans le temps +n 'itgalement que cest le rapport entre la vraie variation 'e la cotation4 et la variationtotale 'es mesures $lle reprsente la prcision 'es mesures et impose la limitethorique 'e la vali'it 'es mesures 3 points4!a sensibilité est la proportion 'e su7ets obtenant un score suprieur au seuil parmiun groupe 'e su7ets mala'es Cest la /inesse 'e 'iscrimination permise par loutil'valuation $lle est lie au nombre 'items et A leur nombre 'e 'egr 'e cotationPlus il y a 'items4 plus loutil est sensible4 mais plus il est 'i//icile A appliquer

Certains auteurs 9Bombonne $ et Buhrer .4 1>>1: ra7outent A la sensibilit 'un testla spécificité4 cest-A-'ire le tau 'e vrais ngati/s 'e lchelle4 ou la proportion 'epersonnes non mala'es ayant un score in/rieur au seuil 3 points4!a 'alidité re/l%te le 'egr 7usquoW un outil 'valuation peut aller pour mesurer cepour quoi il est conKu Pour quun test soit vali'e4 il 'oit 'onc pr'ire e//ectivementce quil est cens pr'ire !es auteurs parlent gnralement 'e trois sortes 'evali'it !a 'alidité prédicti'e 'pen' 'e son 'egr 'e corrlation avec la vali'it'u groupe 'talonnage !a 'alidation de construction est relative A la /ormulation'hypoth%ses4 testes ensuite avec 'es mtho'es statistiques !es vali'its4 eterneet interne4 sont relatives au test lui-mLme !a vali'it eterne et interne repose4pour la premi%re sur la comparaison 'es rponses 'e su7ets prsentant 'escaractristiques avec celles 'e su7ets ne les prsentant pas X et pour la secon'e4 sur

lhomognit 'es items 9le /ait que les items mesurent tous la mLme 'imension: 6points4!a généralisation est une qualit mtrologique tablie empiriquement4 et ne peutpas reposer sur 'es hypoth%ses 'e recherche /aites sur 'es groupes 'e populations'i//rentes 'u groupe tu'i $n e//et4 'e nombreuses con'itions et mani/estationscliniques changent en /onction 'e param%tres tels que lge4 le genre4 lorigineculturelle ou la prsence ou labsence 'e mala'ies somatiques !es coe//icients 'evali'it 9vali'it et spci/icit: 'un test peuvent varier 'e mani%re consi'rable si lesparam%tres pour lesquels ils ont t tablis ont chang 1 point4(onclusion$n psychologie4 contrairement au mesures 'es ob7ets physiques4 lob7et 'esmesures est tou7ours une construction hypothtique 9par eemple4 la 'pression4

lanit4 le stress: $n quanti/iant ces hypoth%ses4 les mesures se /ont sur 'eschelles 'ont les marges 'erreurs sont plus gran'es4 ce qui ne signi/ie pas plusE /ausses F !es mesures en psychologie clinique sont 'onc simplement moins


38



prcises4 ce qui ne pr7uge en rien 'e leur caract%re scienti/ique4 qui se vri/ie avecleurs qualits mtrologiques 1 point4

A *olution nBD %e&ercice p 2 )

&'(ecti)s de l*é#lu#tio!+ du dépist#%e et de l# rec,erc,e

!es ob7ecti/s 'e lvaluation en psychologie clinique sont 'oubles 6 ils peuventrpon're A 'es questions cliniques que se pose le psychologue clinicien praticien pourun patient X ils peuvent rpon're A 'es questions 'e recherche que se pose lepsychologue clinicien chercheur pour un groupe 'e patients 1 point4!utilisation 'es chelles 'valuation4 'es questionnaires ou 'es tests pro7ecti/sconcerne 'onc 'une part4 les pratiques cliniques pro/essionnelles !a mtho'e 'estests est utilise A 'es /ins 'valuation et 'e 'pistage 'e troubles intellectuels4

a//ecti/s etou psychopathologiques !e choi 'un 9ou plusieurs: outil intervient 'onc'ans la situation 'u psychologue clinicien con/ront A la con/irmation ou Alin/irmation 'es hypoth%ses cliniques qui ont t /ormules au cours 'u recueil 'es/aits cliniques 9et ce4 quelque soit la mtho'e 'e recueil:Dautre part4 lutilisation 'es chelles et 'es tests est pertinente 'ans le 'omaine 'esrecherches cliniques ou pi'miologiques 'ans le champ 'e la psychologie clinique!e choi 'un ou plusieurs outils 'valuation est intervient 'ans la pratique 'upsychologue clinicien chercheur4 con/ront A 'es besoins 'e prcisions thoriquesetou mtho'ologiques4 et 'onc A la con/irmation ou A lin/irmation 'e seshypoth%ses thorico-cliniques 3 points4!e choi 'es outils 'coulera 'onc 'e ces 'eu types 'e questionnements Dans lepremier cas 'e con/irmation ou 'in/irmation 'es hypoth%ses cliniques 'u

psychologue clinicien4 le bn/iciaire 'irect est le patient4 en termes 'e spci/icit 'ela prise en charge4 'e /inesse 'u 'iagnostic4 'e pertinence 'es traitements m'icamenteu4 psychothrapeutiques Dans le secon' cas 'e con/irmation ou'in/irmation 'es hypoth%ses thorico-cliniques 'e recherche4 les bn/iciaires 'irectsen sont les psychologues cliniciens chercheurs4 en termes 'e publication 'e rsultats'e recherche4 'a'aptation 'e 'ispositi/s thrapeutiques4 'e prcisions quant A la'/inition 'e concepts ou 'e notions 'e psychopathologie4 et les bn/iciairesin'irects4 les patients4 une /ois les rsultats 'e recherche vali's pour leur applicationen pratiques cliniques 3 points4

A *olution nB= %e&ercice p 2 )

Ruelque soit le questionnement4 valuati/ ou 'e recherche4 le choi 'es outils se /aiten /onction 'e plusieurs spci/icits 'e construction 'es outils

1. !e 'pistage4 le 'iagnostic et ltu'e 'e la psychopathologie peuventncessiter un ou plusieurs outils4 soit en crit%re principal 9comme pour le'iagnostic4 par eemple:4 soit comme crit%re secon'aire 9pour la 'escription/ine 'un trouble4 par eemple: "l sagira 'onc 'oprer un choi4 en /onction'es /aits cliniques recueillis antrieurement

2. !chelle ou le questionnaire peuvent Ltre utiliss seul ou en complment'autres outils 'valuation4 comme par eemple4 'es mtho'es 'e recueil 'e/aits cliniques moins stan'ar'ises4 telles que lobservation clinique4lentretien clinique4 lanamn%se clinique

3. !e psychologue clinicien 'evra sassurer 'e la capacit 'a'hsion et 'e

comprhension 'u patient4 en particulier lors 'e la passation 'chelles ou 'equestionnaires sous /orme 'auto-valuations Par eemple4 les outils'valuation utilisant uniquement la mtho'e verbale 'oivent Ltre pertinent


3;



eu gar' au niveau 'e comprhension 'ans la langue 'u patient 4. !e niveau 'es troubles A valuer est galement un choi A /aire4 une

symptomatologie tr%s gnrale 9par eemple celle 'e lanit: ou bien unsymptme plus spci/ique 9par eemple4 ltu'e 'e lagitation ou 'uralentissement psycho-moteur: X 'ans ce cas4 les chelles seront 'i//rentes

5. "l /aut 'ci'er sil sagit 'une valuation ponctuelle 9en pratique clinique: leplus souvent: ou longitu'inale 9'ans 'es protocoles 'e recherche pareemple: Dans le cas 'es valuations longitu'inales4 il /au'ra choisir lenombre 'e cotations et lcart 'ans le temps entre les valuations $ngnral4 les manuels 'es chelles et 'es tests in'iquent ces carts 'ans letemps

6. # partir 'e la /ormulation 'e lhypoth%se 9clinique ou 'e recherche:4 lepsychologue clinicien 'evra se 'ocumenter sur les ouvrages regroupant 'esoutils cliniques talonns et vali's en langue /ranKaise X 'ans le cascontraire4 il 'evra tra'uire et vali'er lui-mLme 'es outils 'e langue trang%re4ce qui se /ait gnralement 'ans le ca're 'e recherches cliniques enpsychologie clinique

= points4

A *olution nBG %e&ercice p )

Introduction!valuation stan'ar'ise en psychologie clinique et en psychopathologie4 commetoute mtho'e 'valuation4 mesure trois niveau 'i//rents4 calqus sur lesmtho'es 'e classi/ications 'es troubles psychopathologiques "l sagit 'u niveausyn'romique 9on value la prsence et lintensit 'es symptmes pour les regrouperen syn'romes:4 'u niveau comportemental 9on value la prsence et lintensit 'escon'uites et 'es comportements observables: et 'u niveau tiologique 9on value la

prsence et lintensit 'es mcanismes psychiques en /onction 'es trois organisationspsychiques4 psychose4 nvrose et tats-limites: Nous allons 'onc prciser ce querecouvrent ces trois niveau 'e mesure 1#= point40é'eloppement!e niveau syn'romique est reprsent par le classement 'entitspsychopathologiques consensuelles et rpertories par la communaut scienti/ique4telles que les gran'es classi/ication internationales comme le D(M 9/iagnosticStatistical anuel : ou la C"M 95Classi/ication "nternationale 'es Mala'ies5: 'ans leurs'i//rentes versions ractualises !e consensus entre psychologues est homog%nepour 'es troubles tels que la 'pression et lanit 'crits cheO la'ulte4 A partir 'elune ou lautre 'es 'eu classi/ications !e consensus entre pro/essionnels est moinsvi'ent pour 'es populations 'en/ants4 par eemple pour 'es entits

psychopathologiques telles que lhyperactivit4 lhyper-anit4 lautisme in/antile etles JD*# Du /ait 'es caractristiques spci/iques lies au vieillissement normal4 lesclassi/ications 'e la'ulte prsente prsentent 'es limites mtho'ologiques4puisquelles nont pas t vali'es spci/iquement pour ces populations De plus4lvaluation syn'romique est tou7ours source 'e 'i//icults lorsque le patient 9quelquesoit son ge: prsente 'es atteintes neurobiologiques con7ointement A un troublepsychopathologique Ce niveau rel%verait 'une approche 'ite athorique4 selon4certains auteurs 3#= points4!e niveau comportemental correspon'4 par '/inition4 A ce qui est 'irectementobservable "l est /on' sur ltu'e et lobservation 'es con'uites4 'escomportements et 'es attitu'es 'u su7et "l 'istingue les comportements eternaliss9par eemple4 agitation ou ralentissement moteur: 'es comportements internaliss

9par eemple4 attitu'e 'e repli: ouvar' 91>>: met une rserve quant Alutilisation 'e ce niveau 'e mesure 6 selon lauteur4 le niveau comportemental nestpas superposable au niveau syn'romique 'crit plus haut $n e//et4 sil est cens Ltre


3



plus E ob7ecti/ F 9ce qui reste encore A 'montrer:4 il manque 'e spci/icit 6 ene//et4 un mLme type 'e comportements peut correspon're A 'es entits

syn'romiques 'i//rentes "l prconise 'onc que les outils cliniques privilgiantltu'e 'u niveau comportemental ne 'oivent pas Ltre utiliss comme crit%res'iagnostiques Ce ne peut Ltre que 'es ai'es au 'iagnostic psychiatrique etoupsychopathologique 3#= points4!e niveau tiologique est reprsent4 A lheure actuelle4 par un seul r/rentielthorique4 la psychanalyse "l permet 'e /ormuler4 seulement A partir 'u 'iscourseplicite et implicite 'u patient4 'es hypoth%ses cliniques sur son /onctionnementE mental F4 interne4 cest-A-'ire son /onctionnement psychique "l a t labor parBreu' et ses successeurs !a thorie psychanalytique est une thorie tiologique 'estroubles psychopathologiques $lle a 'onn lieu A un classement spci/ique 'estroubles en trois gran'es catgories 6 la psychose4 la nvrose 9'crites comme 'esstructures psychiques: et les tats-limites 9'crits comme 'es organisations

psychiques: Ce classement est reprsent essentiellement par les psychologuescliniciens europens4 opposs A la 'escription comportementale 'es troubles4 plutt'origine nor'-amricaine 3#= points4(onclusionCes trois niveau 'e mesure 'crivent et recensent les outils les plus communmentutiliss par les psychologues cliniciens en +cci'ent +n peut remarquer que les/on'ements thoriques 'e chacun 'es trois niveau 'e mesure sont 'i//rents4 leniveau syn'romique a//ichant une volont 'ehaustivit en tentant 'e 'crire latotalit 'es troubles 9y compris les troubles culturellement 'pen'ants: Cestgalement le cas pour le niveau tiologique reprsent par la psychanalyse4 quipropose 'ten're sa classi/ication A tous les ges 'e la vie 9y compris les ges 'e'veloppement etrLme que sont len/ance et la vieillesse: Ces 'eu 'erni%res

propositions posent 'es probl%mes 'e mtho'e 'e construction et 'e vali'ation 'esoutils 'e mesure en psychologie clinique4 encore non rsolus 1 point4

A *olution nBE %e&ercice p # )

Introduction!valuation stan'ar'ise en psychologie clinique4 comme toute mtho'e'valuation4 a ses biais et ses limites !es 'eu sources 'e biais 'e lvaluationstan'ar'ise4 hormis les limites culturelles4 sont le choi 'u r/rentiel thorique 'upsychologue et le choi 'es su7ets Nous allons 'velopper ces 'eu points 1 point40é'eloppement

!a plus importante4 au 'elA 'es 'i//rences in'ivi'uelles 'ues A la personne mLme 'upsychologue4 est la /ormation thorique et pratique 'u psychologue valuateur4 quiin/luence 'une part le choi et leprience 'es outils 'valuation4 'onc le choi 'esconcepts thoriques et 'autre part4 lobservation et li'enti/ication 'es symptmesCes constatations auront pour consquences 'e mo'i/ier la 'escription 'es troublespsychopathologiques /aite par le psychologue!e choi 'es su7ets est galement source 'e biais au cours 'e lvaluation 'estroubles !talonnage 'es groupes 'e su7ets est lune 'es variables importantes Apren're en compte !a vali'it 'es rsultats peut Ltre mo'i/ie en /onction 'u choi'es groupes 'e su7ets (i le groupe na pas t talonn pour le /onctionnement 'usu7et valu4 loutil ne sera pas pertinentPar ailleurs4 les rsultats peuvent galement varier cheO un mLme patient en /onction

'es variations nycthmrales +n observe galement 'es erreurs 'e contraste9notamment lors 'e passation et cotation entre 'eu patients:4 'es surestimations ou'es sous-estimations 'e la gravit 'es symptmes4 'es e//ets 'e halo 9note


3<



similaire:4 'e proimit 9note voisine: ou 'es ten'ances centrales 9note moyenne'onne A lensemble 'es symptmes:$n/in4 la mtho'e 'valuation elle-mLme peut in/luencer la smiologie 'es troubles4puisquon sait que chaque mtho'e pro'uit 'es catgories spci/iques 'e symptmes

ou 'e syn'romes 6 cest une sorte 'e E point aveugle F 'e chaque mtho'e'valuation D points4(onclusion!a /ormation technique et thorique 'es psychologues cliniciens A la pratique 'esoutils 'valuation4 lattention porte au biais mtho'ologiques en termes'quivalence culturelle ou non4 la r/leion en amont sur les ventuels bn/icespour un patient 'une valuation stan'ar'ise sont 'es pralables in'ispensables Alutilisation 'es mtho'es 9ou 'es outils4 'es techniques: 'valuation en psychologiecliniqueDautre part4 cest la situation 'valuation elle-mLme qui pro'uit ces biais 6 unesituation 'valuation stan'ar'ise ne serait 'onc pas plus ob7ective quune situation'valuation non stan'ar'ise Cette 'erni%re est simplement moins repro'uctible A

li'entique Cest 'onc bien le r/rentiel thorique 'u psychologue qui lui impose 'estan'ar'iser4 ou non4 la situation 'valuation clinique 'un patient4 la relationclinique tant le param%tre le moins su7et A une stan'ar'isation quelconque 3points4


3=



+lossaire

?ge 7ental? de ,inet

!a notion 5'#ge Mental5 'e inet 91>114 5!es i'es mo'ernes sur les en/ants54 Paris4Blammarion4 r'it en 1><34 p1: 6 E !i'e 'irectrice 'e cette mesure a t lasuivante 6 imaginer un gran' nombre 'preuves4 A la /ois rapi'es et prcises etprsentant une 'i//icult croissante X essayer ces preuves sur un gran' nombre

'en/ants 'ge 'i//rent X noter les rsultats X chercher quelles sont les preuves quirussissent pour un ge 'onn et que les en/ants plus 7eunes4 ne serait-ce que 'unan4 sont incapables en moyenne 'e russir X constituer aussi une chelle mtrique 'elintelligence qui permet 'e 'terminer si un su7et 'onn a lintelligence 'e son ge4ou bien est en retar' ou en avance4 et A combien 'e mois ou 'annes se monte ceretar' ou cette avance F

dolphe 7eyer 1HGG-12=C4

#'olphe Meyer 91=-1>;0:4 neurologue et neuropathologiste suisse ayant migrau U(#4 a conKu les troubles E mentau F comme 'es mo'es 'e raction A 'iversessituations "l est linventeur 'u mo'%le thorique E psycho-biologique F 'es troublespsychopathologiques

7éthode psychométrique et méthode des tests

Nous nous e//orcerons4 'ans la suite 'u cours4 'e 'istinguer lune ou lautre 'e cesepressions4 la premi%re 'signant le plus souvent les outils psychomtriques4 et lasecon'e4 les outils pro7ecti/s

%alidité concourante

,uel/i4 ,aillac et Dar'ennes 91>>;4 Psychopathologie quantitative4 Paris4 Masson:voquent galement la vali'it concourante 6 les rsultats permettent4 ou non4 uneestimation 'un comportement actuel et la vali'it 'e contenu 6 les rsultats Alpreuve sont4 ou non4 epliqus4 interprtables psychologiquement

%alidité des mesures

Toir ci-'essous la '/inition 'e la vali'it 'un test

3>



)éférences

?Hermann Rorschach@ (on p%re tait peintre et pro/esseur 'e 'essin *ermann .orschachest mort en 1>22 'une pritonite tar'ivement 'iagnostique

?Hermann Rorschach@ .orschach /it imprimer4 parmi 1; tches4 les 10 tches quil utilisait

le plus souvent $n r'uisant la taille 'es planches4 limprimeurmo'i/ia les couleurs4 en r'uisant les 'i//rences 'intensit.orschach conserva cette mo'i/ication 'u test et thorisa ce nouvelapport pour crer un nouveau crit%re 'e cotation4 lestompage Pourplus 'e prcisions sur la mtho'ologie 'e construction 'u test 'e.orschach4 se reporter au chapitre 3

?Le niveau

syndromique@Par eemple4 'ans les classi/ications internationales telles que leD(M Diagnostic (tatistical Manuel ou la C"M Classi/ication"nternationale 'es Mala'ies

?Moor @ Cit par Delay et Pichot4 1>;4 Psychologie4 Paris4 Masson4 p28

?S. Ionescu (1991)@ "onescu (4 1>>14 RuatorOe approches 'e la psychothrapie4 Paris4#rman' Colin4 3i%me ' 200; 6 lauteur rapporte 'es rsultats'valuation au MMP" "nventaire Multiphasique 'e Personnalit 'uMinesota cheO 'es su7ets appartenant A 'i//rentes groupesethniques minoritaires vivant au U(# !chelle 'e schiOophrniemontre 'es rsultats constants lg%rement plus levs que le seuil'/ini pour la population ma7oritaire

?Sir Francis Galton@ Pour plus 'e prcisions4 voir larticle '+livier Martin4 200=4 Brancis

,alton 91=22-1>11:4 lobsession 'e la mesure4 http455le6cercle6 psyscienceshumainescom

?alidit! "r!dictive@ ,uel/i4 ,aillac et Dar'ennes 91>>;4 Psychopathologie quantitative4Paris4 Masson: voquent galement la vali'it concourante 6 lesrsultats permettent4 ou non4 une estimation 'un comportementactuel et la vali'it 'e contenu 6 les rsultats A lpreuve sont4 ounon4 epliqus4 interprtables psychologiquement

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http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/






,ibliographie

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