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BULLETIN D’INFORMATION NUMÉRO 71 • DÉCEMBRE 2008 Dans ce numéro Invitation du recteur de l'Université Laval 3 Une assemblée générale qui témoigne de la vitalité de l'association 4-5-6 Par André Desmartis Les nouveaux retraités 7 De la communication graphique à la peinture de nos jardins intimes 8-9 Par André Desmartis et Gaston Rinfret Les retraités publient 10-11 Les produits natuels : plus que du bonbon! 12-13 Par Francine Roy Tourmente des marchés financiers 14 Les retraités à l'honneur 15 Bientôt les impôts 15 Hommages à trois retraités décédés 16-17-18 Ils nous ont quittés 18 Comité d'entraide 19 Vol d'identité et fraude identitaire 20-21 Par Jacques Gagné La maison des grands-parents dans la francophonie 22 Par Claude André St-Pierre Activités socioculturelles 23-24 pavillon Maurice-Pollack 2305, rue de l’Université, local 3109 Université Laval, Québec (Qc) G1V 0A6 du président JOYEUX NOËL ET BONNE ANNÉE 2009 De notre coin de pays tellement choyé par l'hiver, nous vous souhaitons de vivre un Noël rempli de mille douceurs car rien n'est plus agréable que de festoyer avec ceux qu'on aime. Beaucoup de bonheur, de douceur et de sérénité pour la Nouvelle Année, ainsi que la réalisation de vos projets les plus chers. Mais, nous vous souhaitons par-dessus tout une bonne santé pour bien profiter de ce que la vie nous offre de beau! Nos meilleurs vœux! Mathieu Leclerc Envoi poste-publication - numéro de convention 40064744 Claude A. Simard, Pond Chat

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Page 1: du président Dans ce numéro - Université Laval · à Saint-Louis-de-Blandford, de l’usine Cascades de Kingsey Falls et de la Pépinière Bonsaï à Tingwick (2 et 9 octobre)

B U L L E T I N D ’ I N F O R M A T I O N

NUMÉRO 71 • DÉCEMBRE 2008

Dans ce numéroInvitation du recteur de l'Université Laval 3

Une assemblée générale qui témoigne de la vitalité de l'association 4-5-6 Par André Desmartis

Les nouveaux retraités 7

De la communication graphique à la peinture de nos jardins intimes 8-9 Par André Desmartis et Gaston Rinfret

Les retraités publient 10-11

Les produits natuels : plus que du bonbon! 12-13 Par Francine Roy

Tourmente des marchés financiers 14

Les retraités à l'honneur 15

Bientôt les impôts 15

Hommages à trois retraités décédés 16-17-18

Ils nous ont quittés 18

Comité d'entraide 19

Vol d'identité et fraude identitaire 20-21 Par Jacques Gagné

La maison des grands-parents dans la francophonie 22 Par Claude André St-Pierre

Activités socioculturelles 23-24

pavillon Maurice-Pollack2305, rue de l’Université, local 3109 Université Laval, Québec (Qc) G1V 0A6

du présidentJOYEUX NOËL ET BONNE ANNÉE 2009De notre coin de pays tellement choyé par l'hiver, nous vous souhaitons de vivre un Noël rempli de mille douceurs car rien n'est plus agréable que de festoyer avec ceux qu'on aime.

Beaucoup de bonheur, de douceur et de sérénité pour la Nouvelle Année, ainsi que la réalisation de vos projets les plus chers.

Mais, nous vous souhaitons par-dessus tout une bonne santé pour bien profiter de ce que la vie nous offre de beau!

Nos meilleurs vœux!

Mathieu Leclerc

Envoi poste-publication - numéro de convention 40064744

Claude A. Simard, Pond Chat

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2 TRAIT D’UNION •DÉCEMBRE 2008

ResponsablesCoordination : Lucie BouffardRédaction : Lucie Bouffard, André Desmartis, Gaston Rinfret, Francine Roy et Jacqueline RoyRévision des textes : Jacqueline Roy et Marcel LeboeufConception et réalisation graphiques : Service de reprographiePublicité : Isabelle RouthierPhotos : Yvon Lirette et Gaston RinfretSecrétariat : Isabelle RouthierImpression : Service de reprographie de l’Université Laval

Le bulletin Trait d’union est publié par l’Association des retrai-tés de l’Université Laval. Il est publié quatre fois par année, tiré à 2000 exemplaires et distribué gratuitement à tous les membres de l’ARUL. La direction se réserve le droit d’accepter l’insertion de publicité (coût 200 $ la page, 100 $ 1/2 page et 50 $ 1/4 de page), suivant la place disponible.

Envoi poste-publication - numéro de convention 40064744

Pour nous joindre...Par téléphone : 418 656-5508 (boîte vocale)Par télécopieur : 418 656-7927Par courrier électronique : [email protected] Site web : www.ulaval.ca/arul

Pavillon Maurice-Pollack 2305, rue de l’Université, local 3109 Université Laval Québec (Québec) G1V 0A6

Horaire du secrétariatIsabelle Routhier vous attendDu lundi au jeudi, de 9 h à 15 h 30Le secrétariat est fermé le vendredi et les jours fériés.

Pour vous joindre...Faites-nous parvenir votre adresse électronique et ainsi vous serez avisé de tout changement urgent et des rappels à assister aux différentes activités.

ErratumDans le Trait d’union de septembre dernier, à la page 9, sous le titre Régime de retraite des professionnels et cadres, comme représentant des retraités au comité de retraite, il fallait lire Jacques Boivin et non Marc Boivin. Toutes nos excuses aux intéressés. A.D.

HORAIRE DES FÊTESDurant la période des fêtes,

les bureaux de l’ARUL fermeront le 22 décembre 2008 et ouvriront

le 5 janvier 2009.

Le Trait d’union est imprimé sur du Rolland Enviro100, contenant 100 % de fibres recyclées postconsommation,

certifié Éco-Logo, procédé sans chlore, FSC recyclé et fabriqué à partir d’énergie biogaz.

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TRAIT D’UNION • DÉCEMBRE 2008 3

ÉCHANGE DE VŒUX DU NOUVEL AN

J’ai le plaisir de vous inviter au traditionnel échange de vœux du Nouvel An, qui se tiendra cette année au Grand Salon du pavillon Maurice-Pollack, de 8 h 30 à 10 h 30, le jeudi 8 janvier 2009.

Café, croissants et brioches seront servis. Mes collègues de la direction et moi-même serons heureux de vous accueillir.

À chacun et chacune d’entre vous, j’offre mes vœux les plus chaleureux de joie et de bonheur.

Le recteur,

Denis Brière

Invitation du recteur de l’Université Laval à l’intention du personnel à la retraite

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4 TRAIT D’UNION •DÉCEMBRE 2008

Le 10 novembre dernier, l’assemblée générale de l’ARUL s’est tenue devant une centaine de membres, en majorité des habitués. Un ordre du jour fort chargé a permis de faire le tour des huit comités qui, chacun dans leur domaine, se révèlent fort actifs, et le compte rendu suivant témoigne du travail de la centaine de bénévoles qui constituent la base de notre association.

Dans ses commentaires d’introduction, le président Mathieu Leclerc a rappelé le décès d’Yvon Sirois et la nécessité de rebâtir le comité des régimes de rente que celui-ci présidait avec compétence depuis de nombreuses années. En attendant cette relance, le président insiste sur l’importance pour les retraités de participer aux assemblées annuelles de leur régime de retraite respec-tif. À ce sujet, il conseille de ne pas trop s’inquiéter de l’importante baisse du taux de capitalisation enregistrée récemment par nos régimes de retraite qui, par la diversité de leurs placements, devraient néanmoins s’en sortir sans trop de mal.

Du côté des finances de l’ARUL, une gestion serrée a permis encore cette année de boucler avec un léger surplus tout en assurant de meilleurs services aux membres.

En terminant, à la suite du décès d’Yvon Sirois et du départ de Jacques Parent, les deux places laissées vacantes au conseil d’administration de l’ARUL ont été comblées par Jacques Bureau et Claire Sormany. On leur souhaite la bienvenue.

Le Conseil d’administration 2008-2009 est composé de : Mathieu Leclerc, président, Patrice Garant, vice-président, Claude Poulin, trésorier, Claude Masson, secrétaire, et André Beaudoin, Jacqueline Bouchard, Jacques Bureau, Marcel Dupras, Dorothy Roy et Claire Sormany, administratrices et administrateurs.

UNE ASSEmBLÉE gÉNÉRALE qUI TÉmOIgNE DE LA vITALITÉ DE L’ASSOcIATION

Rapports présentés par les comités à l’assemblée générale

Comité d’informationResponsable de la communication avec les membres, ce comité a assumé sa tâche par les moyens suivants :

• publication du Trait d’union quatre fois par an;

• tenue du site web de l’ARUL;

• envoi de courriels aux membres;

• communiqués envoyés à la presse du campus et de la région de Québec;

• collaboration avec l’Association des femmes diplô-mées des universités et l’Association des retraités diplômés;

• séances d’information offertes par l’Agence de revenu du Canada en collaboration avec Revenu Québec sur le partage des revenus de retraite.

Le comité est formé de Lucie Bouffard, présidente, Jean Bédard, Robert Crispo, André Desmartis, Marcel Lebœuf, Gaston Rinfret, Francine Roy, Jacqueline Roy. Le comité est en mode recrutement.

Comité des avantages sociauxLe Comité a étudié les résultats du sondage de décem-bre 2007 et en a dégagé un ensemble de modifications souhaitées qui a été transmis au Vice-rectorat aux res-sources humaines pour analyse par un actuaire-conseil. Les autres séances ont porté sur :

• l’élaboration d’un cahier des charges qui a été ache-miné à neuf assureurs, l’analyse des six propositions reçues et la négociation avec l’assureur ayant soumis la proposition la plus avantageuse, en l’occurrence l’Industrielle Alliance;

• l’information sur les nouvelles dispositions à trans-mettre aux retraités. Tout au long de ce processus, les membres de l’ARUL ont été informés par la publication d’articles dans le Trait d’union.

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TRAIT D’UNION • DÉCEMBRE 2008 5

Le Comité est formé de Jacques Loiselle, président, Micheline Beaudoin, Céline Bédard, Georgette Béliveau, Myriam Lévesque et Rodrigue Leclerc.

Comité des activités socioculturellesLe Comité a organisé au cours de l’année six activités dont plusieurs ont dû être répétées pour répondre à la demande :

• conférence de François Gourdeau au Bistango en novembre 2007;

• conférence et visite des Archives nationales du Québec le 30 janvier;

• visite guidée de l’extérieur du Parlement et de l’ex-position du photographe Kedl à l’Observatoire de la Capitale (6, 9 et 29 mai);

• tournoi de golf du 11 juin qui a réuni 80 golfeurs et golfeuses au Club de golf de Lotbinière;

• croisière guidée sur le Canal Lachine à Montréal et visite du Château Dufresne (26 et 27 juin);

• visite du Centre d’interprétation de la canneberge à Saint-Louis-de-Blandford, de l’usine Cascades de Kingsey Falls et de la Pépinière Bonsaï à Tingwick (2 et 9 octobre).

En outre, le Comité a organisé quatre déjeuners rencontres. Il est encouragé par le succès de ces activités auxquelles se joignent de plus en plus de jeunes retraités.

Le Comité a reçu 80 réponses positives à sa proposition de voyages de plus d’un jour et est à la recherche d’une agence de voyage de groupes pour réaliser ce projet.

Le Comité est formé de Nicole Letellier, présidente, Louiselle Beaulieu-Roulet, Gilles Bélanger, Guy Bélanger, Réjeanne Bourassa, Lucien Huot, Robert Lalande et Nellie Langevin.

Groupe de travail sur le projet de résidence sur le campusDu rapport, qui témoigne du travail très assidu de ce comité, on retient les points suivants :

• des nombreux contacts pris avec la direction de l’Université, il ressort clairement que, pour celle-ci,

le projet de résidence pour les retraités sur le campus n’est pas prioritaire, sans être définitivement écarté;

• après visite des lieux, le projet alternatif de résidence construite dans le secteur d’Estimauville (projet Neuro-Cité) a été définitivement écarté, car il ne répond pas aux désirs des retraités de se trouver sur la Cité universitaire pour profiter des services de l’Université et pour participer à la vie universitaire;

• pour le moment, le projet de résidence est « au neutre », mais le Groupe de travail continuera son action de sensibilisation et ses travaux d’étude de faisabilité dès que le projet du secteur Myrand reprendra la route.

Le Groupe de travail est formé de : Jacques Parent, président, Jocelyne Fortin, Fernand Lehoux, Jean-Guy Savard, Pierre Verge.

Comité d’entraideLes principales activités de ce comité ont été les sui-vantes :

• les causeries de l’ARUL : cinq causeries ont été pré-sentées avec un bon succès de participation sur les sujets suivants :

La maladie d’Alzheimer; symptômes et évaluation (Martine Roussel);

L’exploitation financière des aînés : même âgée, je garde le pouvoir sur mon argent, c’est mon droit

(Louise Lapointe);

Glucosamine, gelée royale et autres : remèdes ou arnaque? (François Doré);

Le vieillissement et le sommeil (Charles Morin);

Que peut-on espérer de la recherche sur les maladies mentales? (Noël Mongrain).

• l’information sur les services accessibles aux retraités a été faite dans le Trait d’union;

• en collaboration avec l’ADUL, les membres de l’ARUL accompagnés de leurs petits-enfants ont été invités à se joindre à la fête familiale organisée sur le campus en juin;

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6 TRAIT D’UNION •DÉCEMBRE 2008

Jaques Lussier

• un carton aide-mémoire a été élaboré pour permettre aux retraités de rejoindre facilement les ressources disponibles en cas d’urgence;

• une rencontre a été organisée pour connaître les besoins des 75 ans et plus et les constatations et souhaits issus de cette rencontre ont été dégagés;

• l’assistance aux personnes isolées et dans le besoin est une autre préoccupation du comité. Si, faute de ressources, le comité n’a pas mis en place de dispo-sitions précises, il a répondu sur une base ad hoc aux demandes reçues.

Le comité est formé d’André Beaudoin, président, Chantal Bédard, Gilles H. Dupont, Jacques Gagné, Claude Godbout, Yvon Lirette, François Doré et Lisette Tremblay.

Comité de recrutement Grâce à l’informatisation des données, le recrutement des nouveaux retraités dès leur départ à la retraite a été organisé de façon systématique, de même que le rappel du renouvellement des cotisations à ceux qui paient par chèque. Le taux de succès de la sollicitation auprès des nouveaux retraités approche les 60 %. Au 18 octobre, l’ARUL comptait 1 533 membres.

Le comité est formé de Claire B. Mead, présidente, Diane Lehoux et Jacqueline Bouchard.

En outre, en fin de réunion, Patrice Garant est venu rendre compte de la générosité des membres de l’ARUL lors de la campagne de souscription de Centraide ainsi que dans celle de la Fondation de l’Université Laval. Il a également invité les retraités à répondre positivement aux nombreuses demandes de bénévolat qui sont publiées dans le Trait d’union.

[email protected]

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TRAIT D’UNION • DÉCEMBRE 2008 7

Les nouveaux retraitésSylvia AudetLouise Beaulac-BaillargeonPierre Maxime BélangerSuzanne BibeauPierre BorgiaMarcel BoucherLouise BoudreauJean-Jacques ChalifouxSylvia ClearyRichard CloutierLaurent CôtéJacques CouillardLouise DelisleYvette DesrochersLise DoréHélène FafardDenis GarneauJean-Jacques GervaisAndrée GravelCécile GrenierMarie JacquesClément LeclercDenis LévesqueLise-Gisèle LévesqueDenis MoffetClément NoletteRénald PaquetGaétan PépinMichel PézoletGérard PhilippinJean-Pierre PinsonJean-Yves PlanteLucille Roy-BureauLise Saint-LaurentFlorian SauvageauGuy St-MichelLaurent TurgeonFrance Verreault

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8 TRAIT D’UNION •DÉCEMBRE 2008

Avec son beau sourire accueillant, Claude A. Simard nous reçoit dans son atelier, une grande pièce, éclairée par deux hautes fenêtres en ogive, dans laquelle le jardin semble s’inviter. Comme il est tard en saison, les fleurs s’étalent plutôt sur les murs dans ces grandes peintures éblouissantes de formes et de couleurs qui font la célébrité de Claude A. Simard. Sur le cheva-let, une peinture de saison : les centaines de taches blanches entrelacées des oies qui viennent d’arriver au Cap Tourmente.

L’enseignement de la communication graphiqueRépondant aux questions de Gaston Rinfret, Claude A. Simard nous parle d’abord d’une autre carrière moins connue, mais à laquelle il est resté très attaché : celle de professeur en communication graphique à l’Université Laval. Il reçoit sa formation en design/communication à l’Ontario College of Art de Toronto et, par la suite, il revient à Québec où Donald Simons lui offre une place : il s’agit de concevoir les communications publicitaires de la maison Simons, à une époque où le dessin de mode l’emporte sur la photo dans ce domaine. Il se fait un plaisir de dessiner de jolies filles portant les dernières créations de la maison, à un moment où Simons cherche à se doter d’une image rajeunie.

Après sept ans chez Simons, il fonde une boîte de communications qui réalise des projets pour le compte du commerce, de l’industrie et des services gouvernementaux. Claude Cossette, avec qui il s’est lié d’amitié dès son retour à Québec et avec qui il partage une complicité pour le design au service de la fonction communicationnelle, l’invite à se joindre à l’équipe du programme de communication graphique à l’Université Laval. Claude A. Simard va trouver dans cette fonction professorale d’autres occasions d’approfondissement de sa pensée sur l’esthétique

Avec claude A. Simard

DE LA cOmmUNIcATION gRAPHIqUE à LA PEINTURE DE NOS JARDINS INTImES

fonctionnelle : une utile réflexion sur la pratique de la communication et un contact fructueux avec ses étudiants. Les groupes sont restreints, les contacts personnels faciles et les étudiants apportent au pro-fesseur une certaine effervescence, une audace, une fraîcheur qui vont aider le peintre à garder l’esprit d’aventure sur la toile. Claude A. Simard ne renie absolument pas cette période de sa vie consacrée à la communication graphique comme en témoigne sa fierté d’avoir, au début des années 1990, dirigé la réorganisation complexe du système de signalisation qui permet au visiteur ou à l’étudiant de se retrouver sur le campus.

Une brillante carrière de peintreTout en enseignant, le professeur bénéficie d’une grande liberté qui lui permet de poursuivre une brillante carrière de peintre, à raison de quelques jours par semaine, jusqu’au plein temps de sa « retraite ». Quand on parle de la peinture de Claude A. Simard, difficile de ne pas évoquer d’abord son amour pour les jardins et les fleurs qui constituent une part très importante de son inspiration. Le peintre l’évoque de façon charmante : « Et un jour je connus une fille qui savait tout des jardins. Elle savait le nom des plantes. La couleur. La saison… Elle savait la patience et m’apprit à attendre tout l’hiver pour une seule fleur au mois de mai. Je la trouvais si savante que je l’enlevai, que je l’épousai et résolus de lui montrer le monde. » Il ne faut pas croire pour autant que la peinture de Claude A. Simard soit de quelque façon une reproduction fidèle de la richesse botanique des jardins. De façon générale, il peint de mémoire, parfois à partir d’une esquisse qui lui donne les cadres de son tableau. Il refuse la photo et il préfère recomposer sur la toile en toute liberté, son monde à lui, un univers bouillonnant de couleurs et de formes, laissant à l’observateur le soin de l’interpréter à sa façon, en fonction de ses propres états d’âme. « Le plaisir est

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TRAIT D’UNION • DÉCEMBRE 2008 9

plus grand sur la toile quand on n’est pas obligé de dire la réalité objective », nous confie-t-il.

Disons aussi que Claude A. Simard puise son inspi-ration dans des horizons éloignés de son jardin. Il a beaucoup voyagé et il admet une prédilection pour la Hollande, avec ses grands carrés de tulipes rouges, et pour la Toscane, avec ses vastes paysages de douces collines ponctuées de cyprès et de clochers, où il revient souvent. De façon générale, il aime les paysages « où l’homme a mis la main ». Par exemple, au Québec, il préfère aux paysages forestiers du Nord, la rive sud du Saint-Laurent, de Saint-Michel à Berthier, où la mer est toujours proche des belles terres cultivées. Il aime aussi nos vieux villages, comme Kamouraska, héritiers d’une longue histoire, et il ne se lasse jamais des vieux quartiers de Québec. Parfois, aussi, il aime peindre des femmes, patineuses, danseuses aux formes fluides et légères. Dans cette diversité, un caractère général

revient : la quête de la beauté appelle le bonheur, car Claude A. Simard est un homme heureux, entouré d’une famille aimante. Il reste attaché à une forme où l’art est le dernier refuge de l’unicité et de l’origina-lité de l’œuvre. Cependant, il conçoit bien l’arrivée de nouveaux modes d’expression plus collectifs, de nouvelles techniques comme l’informatique qui vien-nent transformer le monde des arts, en maintenant toujours les spectateurs dans un état d’anticipation, à commencer par les spectacles du Cirque du Soleil qui tracent déjà des pistes pour le futur.

En attendant, avec Claude A. Simard, nous pourrons toujours revisiter avec bonheur notre jardin intérieur, un jardin que, chacun à notre manière, nous cultivons dans notre âme.

Une collaboration de Gaston Rinfret et d’André Desmartis

Les patineurs, un dimanche

Claude A. Simard dans son atelier

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10 TRAIT D’UNION •DÉCEMBRE 2008

NDLR. Dans le numéro de septembre, deux mentions de publications ont disparu lors du montage et nous nous en excusons. Les voici :

Récits de vie…À l’occasion du 400e anniversaire de la fondation de Québec, les Ainés solidaires (AS), organisme créé par Centraide pour favoriser le bénévolat des aînés et la solidarité avec les personnes pauvres ou déshéritées des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches, ont publié un fort beau volume intitulé Récits de vie, récits de bonté. La présentation des parcours de vie et de bénévolat des 121 AS honorés depuis l’année 2000 constitue l’élément central de ce livre destiné à montrer la diversité des formes d’engagement social des personnes aînées dans les régions. Ces textes de présentation ont tous été rédigés au cours des années par notre collègue Jean-Guy Savard qui a été un des fondateurs du mouvement des AS alors qu’il était président de l’ARUL. Parmi les 114 portraits, on trouve

LES RETRAITÉS PUBLIENTau moins huit retraités de l’Université Laval, présentés par l’ARUL pour leur dévouement à la cause des pau-vres et des déshérités : André Bellerive, Louis-Philippe Blanchard, André Desmartis, Jean du Berger, Roland Dumais, Herménégilde Dupont, Richard Girard et Jean-Paul Montminy.

Récits de vie, récits de bonté, Centraide, Québec, 2008.

voyage au pays des LauDe son côté, Pierre Maranda (Anthropologie) publiait au printemps dernier aux Éditions Cartouche, en France, un récit à la fois ethnographique et autobiographique intitulé Voyage au pays des Lau, qui ne doit pas manquer d’originalité selon la notice de l’éditeur : Les Lau, peuple des îles Salomon, habitent une soixantaine d’îlots de corail artificiels qui structurent l’espace en quartiers masculins, féminins, conjugaux, affectés aux femmes en couche ou en menstrues. Le livre raconte comment ces Mélanésiens accueillirent au milieu des années 1960 l’anthropologue,

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michel marchand exposeJusqu’au 18 janvier 2009, vous pourrez voir les oeuvres de notre collègue, Michel Marchand, à la Maison de la culture de Saint-Augustin-de-Desmaures. Ce n’est pas la première exposition de M. Marchand qui participe souvent à des symposiums de peinture.

TRAIT D’UNION • DÉCEMBRE 2008 11

sa femme et son jeune fils. Quarante ans plus tôt, une prophétie avait annoncé la venue de ces « gens du bout de la mer » auxquels il faudrait transmettre sans réserve tous les mystères animistes, les croyances occultes, la symbo-lique sexuelle et ésotérique de certains artéfacts et toutes les traditions de la société lau. Or voilà qu’aujourd’hui Pierre Maranda est accusé par ses anciens hôtes de leur avoir volé l’Esprit Pieuvre et de le retenir en captivité dans la piscine de sa maison à Québec! Le bruit court dans la lagune qu’il serait devenu milliardaire grâce aux pouvoirs de l’Esprit et aux connaissances secrètes recueillies par lui. Le livre montre comment le travail scientifique d’un anthropologue peut se mêler dramatiquement à son histoire personnelle. Il a reçu une critique très favorable en France.

MARANDA, Pierre (2008), Voyage au pays des Lau (îles Salomon, début du XXIe siècle), Éditions Cartouche, France, 192 pages.

Un cinquième volume à 80 ansÀ l’occasion de ses 80 ans, Thérèse Lesage Vézina vient de publier son cinquième livre, Carnet de route, qui com-mence par une longue réflexion sur cet anniversaire. En croyante convaincue et en lectrice régulière des grands auteurs, elle livre une riche méditation, bourrée de citations, sur la vieillesse et sur les décès survenus dans son entourage.

Elle introduit ainsi son voyage « Culture et Spiritualité » en France, à la découverte du brillant héritage qui a marqué l’Occident, de Reims à Strasbourg, à Lyon et à la Provence, avec une insistance particulière sur les grandes abbayes et les lieux de pèlerinage, tout en mentionnant les musées et même les restaurants qui ont jalonné sa route. Comme le souligne Anne Peyrouse dans sa présentation, « ce carnet livre l’esprit d’une femme de 80 ans, libre et qui vit avec densité et ferveur ».

LESAGE-VÉZINA, Thérèse (2008), Carnet de route, Les Éditions de la Francophonie, Lévis, 200 pages.

cet océan qui nous sépareGrand spécialiste des relations de voyage au XVIIe siècle, responsable de la réédition critique de récits de Champlain, Lahontan, Exquemelin, Pelleprat, Réal Ouellet continue dans cette veine en publiant Cet océan qui nous sépare, un roman sous forme de correspondance entre Français partis au XVIIe siècle ouvrir des terres à la Martinique et leur famille restée ou retournée au pays. C’est l’occasion pour lui d’utiliser sa profonde connaissance du style et de la vie de cette époque pour évoquer dans le détail les problèmes du déracinement et de l’exil, les passions et les querelles familiales suscitées par l’éloignement, les luttes politiques, les injustices raciales, la faune, la flore et les cultures des Antilles. Tout cela est tellement détaillé et paraît si véridique qu’on se demande s’il s’agit bien d’une fiction. Ajoutons que Réal Ouellet a déjà publiée un roman, L’aventurier du hasard (1996), et des nouvelles (Regards et dérives, 1997; Par ailleurs, 2005).

OUELLET, Réal (2008), Cet océan qui nous sépare, Éditions Huit, collection Contemporains, Québec, 255 pages.

Ouvrage en farsiNotre collègue Fathi Habashi (Mines et métallurgie) nous informe que son ouvrage Textbook of Hydrometallurgy a été à son insu traduit en langue farsi, en l’an 2000, ce dont il a été informé récemment par un collègue de passage en Iran qui lui en a rapporté une copie. Ce qui montre que les travaux de nos collègues sont fort appréciés dans le monde.

[email protected]

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12 TRAIT D’UNION •DÉCEMBRE 2008

Avant d’entendre la conférence intitulée « Glucosamine, gelée royale et autres : remèdes ou arnaque? », offerte le 8 octobre dernier par François Doré, professeur retraité de la Faculté de médecine, j’avais l’intention de rapporter dans cet article toutes les informations pertinentes sur les « médicaments naturels ».

Ces dits médicaments non réglementés sont présentés comme des « suppléments alimentaires » pouvant parfois offrir un effet placebo non négligeable. Cependant, on ignore trop souvent les effets secondaires qu’ils peuvent provoquer ainsi que les très lourdes conséquences des nombreuses interactions avec les médicaments. Il existe tant de particularités pour chacun des suppléments alimen-taires populaires (dont l’efficacité n’est pourtant pas toujours prouvée) et tellement de contre-indications qu’il est impossible de les nommer toutes. Alors, j’abdique! Cependant, pour y voir un peu plus clair, voici tout de même quelques exemples donnés par M. Doré.

LES PRODUITS NATURELS : PLUS qUE DU BONBON !La glucosamine. On dit qu’elle soulage les douleurs et l’inflammation de l’ostéoarthrite ou autres affectations articulaires et même qu’elle stimule la synthèse du cartilage

autour des articulations. Saviez-vous que, pour la consommer, il ne faut pas suivre de traitement cardiaque ni suivre un régime sans sel et surtout il ne faut pas être allergique aux crustacés ou au sulfate? Saviez-vous aussi que le produit peut diminuer la réaction de l’insuline au sucre? En cas de diabète, il doit être pris sous étroite surveillance médicale.

Le ginseng. Il est sensé stimuler le système immuni-taire et aider en cas de fatigue. Il augmente peut-être les fonctions cognitives, mais il peut aussi être contre-indiqué en cas d’hypertension artérielle, de problèmes cardiaques, de diabète, d’asthme, etc. Il peut augmenter l’effet des anticoagulants/antithrombotiques comme le Coumadin, le Lovenox, l’héparine et diminuer l’effet d’immunosuppresseurs.

Le ginkgo a eu (a encore?) aussi ses heures de gloire. Il est censé améliorer la circulation, la mémoire, la concentration, etc. Son usage traditionnel veut qu’il traite la rétinopathie diabétique, l’impuissance, l’asthme, les allergies ainsi que la dépression. Il est fortement contre-indiqué pour les personnes souffrant d’un dysfonctionnement san-guin, d’hémophilie et d’hypersensibilité aux allergies. Il interagit avec le Coumadin et l’Aspirin, augmente l’effet des antidépresseurs et, théoriquement, il peut altérer la sécrétion d’insuline et l’effet des anticoagulants et des anticonvulsivants.

La prise du millepertuis, auquel on reconnaît une action contre la dépression légère ou modérée, l’insomnie et les troubles affectifs saisonniers, présente des dangers

François Doré

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TRAIT D’UNION • DÉCEMBRE 2008 13

importants pour les personnes qui souffrent d’une dé-pression sévère, qui prennent déjà des médicaments de la catégorie des antidépresseurs, des antihistaminiques ou des produits anticoagulants comme le Coumadin. Bref, le millepertuis peut être contre-indiqué avec la prise de plusieurs médicaments fréquemment utilisés.

En cette période de rhume et de grippe, qui n’a pas le goût de prendre la fameuse échinacée? Eh oui, son effet est réel. En plus, elle n’a pas d’effets secondaires à condition de ne pas être asthmatique, de ne pas avoir d’allergies aux plantes de la famille du tournesol et surtout, de ne pas avoir de dysfonctionnement du système immunitaire. En théorie, l’échinacée peut diminuer l’effet de certains immunosuppresseurs.

Il est bon aussi de mentionner qu’un produit aussi inof-fensif que l’aloès peut provoquer une perte possible de potassium, une amplification des hypoglycémiants oraux ou du Lanoxin et une accélération du transit intestinal

qui va réduire l’absorption des médicaments.

Sans paniquer, il faut retenir, comme l’a bien démontré François Doré lors de la conférence, que les « produits naturels » sont vraiment plus que du bonbon. Au chapitre des contre-indications, celles qui ont retenu mon attention touchent notamment les anticoagulants (Coumadin, Lovenox, héparine, etc.), tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS, Advil, Motrin, etc.), l’Aspirin, l’Entrophen, les hypoglycémiants. S’il va de soi que la grossesse et l’allaitement sont des facteurs à prendre très au sérieux, il ne faut pas oublier qu’il y en a beaucoup d’autres.

Pour tout dire, si on prend un médicament quelconque, l’essentiel, c’est d’en parler avec son pharmacien ou sa pharmacienne avant de prendre des « médicaments naturels ». C’est un bon moyen d’éviter de fâcheuses surprises dont la cause peut parfois être très difficile à identifier.

[email protected]

comité des avantages sociaux

RAPPEL cONcERNANT L’ASSURANcE SANTÉ ET mÉDIcAmENTSAfin d’améliorer la qualité du service offert par le centre d’appels de l’Industrielle Alliance, notre assureur nous offre une ligne téléphonique dédiée au personnel retraité de l’Université Laval.

Pour y accéder, il faut composer l’un des deux numéros suivants :

1-877-764-3940 (sans frais)514-764-3940

Nous vous rappelons que c’est à l’Industrielle Alliance qu’on doit s’adresser pour toute question d’information relative à l’application du régime d’assurance.

Pour tout renseignement complémentaire, prière de vous adresser à Nathalie Thibault, Secteur rémunération et avantages sociaux, Service des ressources humaines de l’Université Laval, au numéro 418 656-2131, poste 6459.

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14 TRAIT D’UNION •DÉCEMBRE 2008

Les marchés financiers ont connu des soubresauts depuis le début de l’année, mais ils sont dans la tourmente depuis l’automne. Qu’en est-il de nos ré-gimes de retraite? Il n’y a pas lieu de s’inquiéter car, à l’exception du Régime complémentaire de retraite de l’Université Laval, tous les régimes sont à prestations déterminées et s’il y a un déficit de capitalisation, soit l’employeur (dans le cas du RREEUL) soit l’employeur et les participants actifs (dans le cas du RRPPUL et du RRPEPUL) sont appelés à le combler.

Nous vous invitons à consulter le site WEB de votre régime. Très prochainement, votre régime vous fera parvenir un bulletin d’information, si ce n'est déjà fait.

Régime de retraite des professeurs et professeures de l'Université Laval (RRPPUL)[email protected]/rrppul

Régime de retraite des employés et employées de l'Université Laval (RREEUL)[email protected]/rreeul

Régime de retraite du personnel professionnel de l'Université Laval (RRPePUL)[email protected]

Régime complémentaire de retraite de l'Université Laval (RCRUL)[email protected]

TOURmENTE DES mARcHÉS FINANcIERS

Pourquoi choisir la Coopérative funéraire des Deux Rives ?

Née de la fusion des Coopératives funéraires de l’Anse et du Plateau, elle est la plus grande coopérative en Amérique du Nord. Elle privilégie les valeurs coopératives, soit l’écoute, le respect et l’entraide.

Elle exploite cinq salons funéraires :Québec Charlesbourg Sainte-Foy Lévis Lotbinière

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Lorsque l’âme s’envole, le corps mérite tout notre respect…

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TRAIT D’UNION • DÉCEMBRE 2008 15

Édith Côté, professeure émérite (Faculté des sciences infirmières), a reçu l’Insigne du mérite, la plus haute distinction de l’Ordre des infirmiers et infirmières du Québec. Elle avait déjà reçu le plus haut prix de l’Ordre régional (Québec) des infirmiers et infirmières.

Jean Couture, professeur émérite au Département de chirurgie, est le lauréat du prix Prestige, la plus haute distinction remise à un membre de l’Associa-tion médicale du Canada. Ce prix lui a été attribué en recon naissance de son engagement comme pré-sident du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, de sa pratique clinique en enseignement et de son projet de coopération internationale entre l’Université Laval et la Chine.

LES RETRAITÉS à L’HONNEURJean-Guy Paquet, recteur de l’Université Laval de 1977 à 1987, a été choisi comme Lauréat du journal Le Soleil et de Radio-Canada notamment pour son rôle dans la création et le développement de l’INO (Institut national d’optique) et plus généralement, pour le rôle qu’il a joué dans le virage technologique et la reconversion de l’économie de la région de Québec.

Lucien Huot, professeur émérite a reçu la « Décoration de membre émérite » de la Société d’entomologie du Québec (SEQ) qui tenait en novembre son congrès annuel, en collaboration avec la Société de la protection des plantes du Québec. Notre collègue Lucien Huot fut membre de cette société pendant de nombreuses années.

À ce jour, la campagne chez les retraités de l’Université Laval a permis de recueillir plus de 32 000 $. Joignez vous à la générosité des retraités de l’Université :

acheminez votre don à :

Centraide Québec3100, du Bourg-Royal, bureau 101

Québec (Québec) G1C 5S7www.centraide-quebec.com

En 2007, le don moyen des retraités à Centraide était de 170 $.

Avec ce don, l’Archipel d’entraide peut accueillir 10 personnes itinérantes, l’organisme RE-FA-VIE peut préparer 220 repas en cuisine collective pour aider

les familles à très faible revenu, TRAIC jeunesse peut assurer une présence d’intervention de15 heures dans les milieux à risque.

MERCI À TOUS LES GÉNÉREUX DONATEURS!

VOTRE DON À CENTRAIDE?

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16 TRAIT D’UNION •DÉCEMBRE 2008

HOmmAgES à TROIS RETRAITÉS DÉcÉDÉSIllustre chimiste organicienC’est avec beaucoup de tristesse que les membres du Département de chimie ont appris le décès du profes-seur Robert Henry Burnell, le 10 novembre 2008. Illustre chimiste organicien, Robert Burnell est né en 1929 à Tondû au Pays de Galles. Après son arrivée au Canada, il a fait ses études de baccalauréat en chimie au Collège Sir George William à Montréal (1952), puis il a obtenu son Ph. D. de l’Université du Nouveau-Brunswick (1955). Sa carrière a débuté en Ja-maïque en 1955 comme Lecturer à l’University College of the West Indies où il s’est intéressé à l’extrac-tion et à l’identification des composés bioactifs de plantes. Il a ensuite poursuivi sa carrière au Vénézuela de 1962 à 1964 à l’Instituto Venezolano De Investigaciones Cientificas. Toutefois, c’est à l’Université Laval, qu’il joint en 1964, que Robert « Bob » Burnell apportera sa plus importante contribution scientifique tout au long d’une brillante carrière de près de 35 années. La qualité de ses recherches et de son enseignement lui vaut d’être promu agrégé en 1966, puis titu-laire en 1968. À Laval, ses intérêts se réorientent de l’isolement vers la synthèse de composés naturels. Par ses travaux, il a contribué d’innombrables façons à l’avancement des connaissances et à la formation de nombreux diplômés.

Normand Voyer Directeur, Département de chimie

Rencontre déterminanteVotre vie, comme la mienne, est certainement consti-tuée d’une succession de rencontres plus ou moins planifiées et celle de Robert Burnell aura été détermi-nante pour de nombreux étudiants; surtout pour les quelques chanceux qui, comme moi, ont pu compter sur le professeur Robert Burnell à titre de directeur de thèse, car il aura été pour nous un modèle, un mentor et un père.Robert Burnell aura mis beaucoup d’énergie, d’intelli-gence et de patience à nous apprendre l’art de la chimie et plusieurs de ses émules ont connu de belles carrières. Il aurait eu raison d’en être fier, mais il était beaucoup trop modeste pour accepter quelque crédit des réussites de ces thésards dont certains sont rassemblés ici pour un dernier « Good Bye ». Et pourtant nous sommes nombreux à partager le sentiment de tout lui devoir en matière professionnelle.D’autant que Robert Burnell, sans y prétendre, a fait beaucoup plus que nous enseigner la chimie. Il a forgé notre caractère, nous a inculqué une discipline de travail et des valeurs essentielles : le respect, l’équité, l’entraide et, non la moindre, le devoir de s’amuser tout en travaillant. Il a fait cela sans jamais s’imposer, car ce n’était pas dans sa nature. Sa simple présence, discrète, son attitude détendue et ses jeux de mots pleins de sous-entendus réussissaient là où les directives rigides auraient échoué. Un jour, alors que je me plaignais du traitement un peu sévère qu’il m’avait réservé, il m’a répondu qu’il n’était pas là simplement pour constater ce que l’étudiant savait, mais pour l’amener à exprimer son plein potentiel. Je n’ai plus en mémoire ses paro-les exactes, mais c’était quelque chose comme : « Just do your best, and it will be so much more than that ». Ces quelques mots, cette leçon m’a marqué pour la vie.Je ne connais pas un seul étudiant qui ait complété sa thèse sans passer par des moments de profond dé-couragement, peut-être encore plus lorsque cette thèse côtoie la synthèse organique. Quand, jour après jour,

Robert Henry Burnell

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TRAIT D’UNION • DÉCEMBRE 2008 17

HOmmAgES à TROIS RETRAITÉS DÉcÉDÉS

les Friedel-Crafts, Grignard, Baeyer-Williger et autres réactions, pourtant si classiques et si bien documentés, refusaient de donner les résultats attendus, le professeur Burnell souriait, émettait une idée, posait une question et voilà que surgissait l’étincelle qui ravivait la flamme. Et c’était reparti pour quelques semaines de réactions bien contrôlées, de nuits de chromatographies et de recristallisations purificatrices, jusqu’à la prochaine impasse qu’il nous aiderait à résoudre. Puis, de temps à autres, il fallait ressouder l’équipe. On fermait le labo pour une activité de partage, ailleurs, de préférence à la pêche à la truite. Quelle belle école de la vie, quel maître inspirant!Requiescat in pace professeur Burnell, vous l’avez si bien mérité.

Michel RinguetAncien étudiant et Recteur

Université du Québec à Rimouski

Le 4 septembre 2008, mourait à Québec, notre collègue Conrad Laforte. Avec Luc Lacourcière,Félix-Antoine Savard, Made-leine Doyon et Roger Matton, il fait partie de la génération de ceux qui ont créé les Archives de folklore de l’Université .

Ethnologue, bibliothécai-re-archiviste, professeur, Conrad Laforte est né à

Kénogami le 10 novembre 1921. En 1951 et jusqu’en

chercheur érudit et perséverant

Conrad Laforte

1975, il a travaillé comme bibliothécaire-archiviste aux Archives de folklore de l’Université Laval.À partir de 1953, il a mis au point un Catalogue de la chanson folklorique française sur plus de 80 000 fiches, dont une édition partielle à tirage limité (Québec, 1958) lui valut l'année suivante le Prix Raymond-Casgrain. Une édition complète et raisonnée du même catalogue est parue en 6 volumes à Québec entre 1977 et 1987.Boursier du CAC, Conrad Laforte a poursuivi des recher-ches à Paris (1964-1965) et il a participé à de nombreux congrès d'ethnologie. Professeur à l'Université Laval en études canadiennes (1965-1973) et au Département d'histoire (1973-1988), il fut aussi directeur des études de premier cycle en arts et civilisations (1981-1983). En 1988, Laforte a organisé à l'Université Laval le Congrès international sur les ballades et les chansons folkloriques pour la Société internationale d'ethnologie et de folklore.En plus de son Catalogue de la chanson folklorique française, il a publié plusieurs ouvrages et il a collaboré à de nombreux ouvrages et périodiques au Canada et à l'étranger, notamment aux deux premiers tomes du Dictionnaires des œuvres littéraires du Québec (Montréal 1978, 1980). En 1982, il fut élu membre de la Société royale du Canada.Conrad Laforte était un chercheur « de fond ». Éru-dit, il a exploré l’imaginaire collectif dont il a tracé les frontières et défini les domaines. Par son travail acharné, un champ du patrimoine immatériel, celui de la chanson, a pris forme. Je le revois, discret, re-prendre sans se lasser la quête quotidienne du sens de tout ce que la tradition orale avait porté jusqu’à lui. Il me faisait penser à ces moines qui, au Moyen Âge, dans leur « scriptorium », assuraient la transmission des savoirs anciens tandis que tout autour se faisait entendre le fracas du monde. Jean Du Berger

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18 TRAIT D’UNION •DÉCEMBRE 2008

Une voix s'éteintViateur Rousseau a fait partie du conseil d’adminis-tration de l’ARUL à titre de trésorier au milieu des années 1990. Employé au Service des finances pendant plus de 30 ans, il fut un bénévole dévoué au service de

la distribution de repas pour les personnes en perte de mobilité pen-dant plusieurs années. Viateur Rousseau était aussi membre de plu-sieurs chorales de la région de Québec. Son travail se faisait discrè-tement et il a toujours refusé qu’on reconnaisse publiquement son dé-vouement.

Mathieu Leclerc

Ils nous ont quIttésSEPTEMBRE 2008Le 3, Félicien Rousseau (Faculté de théologie et de sciences religieuses)Le 4, Conrad Laforte (Département d’histoire)Le 8, Josiane Hamers (Département de langues, linguistique et traduction)Le 9, Guy Chartrand (Bibliothèque)Le 18, Ignacio Soldevila Durante (Département de langues, linguistique et traduction)Le 26, Claude Corrivault (Département de sociologie)Le 28, Anna-Marie Globenski (Faculté de musique)Le 28, Corinne Du Berger (Faculté des sciences de l’éducation)

OCTOBRE 2008Le 20, Claude Marcoux (Service des immeubles)Le 22, Marie-Anne Roberge (Service des résidences)Le 23, Thérèse Couture (Service alimentaire)

NOVEMBRE 2008Le 5, Paul Koenig (Département de physique, génie physique et optique)Le 10, Robert Henry Burnell (Département de chimie)Le 11, Viateur Rousseau (Service des finances)

Viateur Rousseau

Bientôt … les impôtsDe nouveau cette année l’Agence du revenu du Canada et Revenu Québec offrent un séminaire d’in-formation fiscale pour les personnes à la retraite.

Lors de ces sessions d’environ trois heures, des représentants des deux ministères – fédéral et provincial – aborderont les nouveautés pour 2008, dont les crédits d’impôt pour le maintien à domicile mais aussi tous les sujets susceptibles d’intéresser les retraités dont le fractionnement des revenus de retraite. L’an dernier, plus de 200 retraités de l’Université avaient répondu à l’invitation.

Les sessions auront lieu à la fin février 2009. Si vous désirez en apprendre davantage sur les déductions et les crédits d’impôt auxquels vous êtes admissibles, n’hésitez pas à vous inscrire à [email protected] ou en téléphonant au 418 656-5508

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TRAIT D’UNION • DÉCEMBRE 2008 19

CauseriesMercredi 21 janvier, à 16 h

Le CÉLI (Compte d’épargne libre d’impôt) intégré à votre plan financier

Conférencier invité : Pierre Grenier,

directeur de la gestion des avoirs à la Caisse populaire Desjardins de l’Université Laval.

Il sera question de cette nouvelle mesure fiscale, de sa place dans un plan financier personnel, de son mode de gestion et de ses carac-

téristiques principales par rapport à d’autres programmes existants. Comme directeur de la gestion des avoirs, notre invité connaît bien la

situation de cette nouvelle mesure et de ses avantages pour les retraités.

Il pourra certainement répondre à plusieurs de nos questions.

Mercredi 25 mars, à 16 hNeurobiologie de la maladie d'Alzheimer

Conférencier invité : Georges Lévesque,

professeur au Département de biologie médicale

Georges Lévesque est tout à fait bien placé pour traiter de cette question qui préoccupe plusieurs d’entre nous. Son expertise en la matière permettra de mieux comprendre le fonctionnement de la maladie d’Alzheimer, son étiologie et ses manifestations. Il nous

renseignera aussi sur l’état du développement de la recherche pour vaincre cette maladie.

Ces conférences ont lieu à la salle 2320, pavillon Alphonse-Desjardins.

Café et jus seront servis. Entrée libre, mais le nombre de places est limité à 80.

S.V.P. confirmer votre présence auprès du secrétariat de l’ARUL : 418 656-5508 ou à [email protected]

Le Comité d’entraide de l’ARUL est heureux de vous transmettre par la voie du présent numéro du Trait d’union un aide-mé-moire plastifié sur la priorité d’utilisation de trois numéros de téléphone d’intérêt public mis à la disposition de la population. Il s’agit du numéro 911, bien connu pour son utilité en cas d’urgence; du numéro 811, maintenant disponible sur tout le territoire du Québec et référant à l’organisme Info-Santé pour toute situation préoccupante concernant votre santé; et le nouveau numéro 211, disponible actuellement dans les régions de Québec et Chaudière-Appalaches, permettant de vous informer sur les services communautaires disponibles pour la population de ces régions.

Tout comme à une intersection, l’image du feu de circulation a été choisie pour rappeler la priorité d’utilisation de ces nu-méros de téléphone dans l’analyse de vos besoins d’aide ou d’information. Nous souhaitons que cet outil vous soit utile et qu’il contribue à vous renseigner le plus rapidement possible sur l’utilisation de ces services d’intérêt public.

Offrez vos services à des collègues retraitésNous sollicitons les membres intéressés et disponibles à fournir des services à leurs collègues retraités, bénévolement ou à peu de frais. Il peut s’agir de services pour lesquels vous avez une compétence reconnue ou des services liés à la pratique d’un loisir, d’un sport ou tout simplement une aide amicale. Si vous êtes disponibles, n’hésitez pas à vous faire connaître auprès du comité d’entraide. Rejoignez le secrétariat de l’ARUL au numéro de téléphone : 418 656-5508 ou par courriel à l’adresse : [email protected] en laissant vos coordonnées pour que nous puissions vous contacter.

conférencesEn plus des conférences prévues à l’hiver 2009, d’autres causeries sont en train d’être planifiées sur la nutrition, les médecines douces et d’autres thématiques. Visitez le site de l’ARUL www.ulaval.ca/arul/ pour plus d’informations, pour les autres activités du comité d’entraide ou pour nous faire connaître vos suggestions.

[email protected]

comité d'entraide

PRÉPARATION D'UN AIDE-mÉmOIRE

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20 TRAIT D’UNION •DÉCEMBRE 2008

L’usurpation d’identité ne constitue pas un phénomène nouveau. Qui ne se rappelle pas à l’école d’avoir été témoin d’un élève pris en flagrant délit de plagiat? Sa fréquence actuelle provient du développement de la technologie moderne. Rachel Laverdure, dans son premier roman intitulé Gloriole à vendre. Prix révisé, imagine l’intrigue suivante. Un fils s’approprie le ma-nuscrit de son père décédé dans le but de devenir un écrivain célèbre, agissant ainsi par procuration et se rendant fautif d’une imposture littéraire. Dans la vie réelle, une telle personne serait probablement coupable d’un vol ou d’une fraude, mais elle enfreindrait certai-nement les dispositions draconiennes de la Loi fédérale sur le droit d’auteur.

Le vol d’identitéSelon Michel Sarrazin, directeur général à la sécurité de la Banque Nationale du Canada, le vol d’identité serait au pays un phénomène croissant. Le Centre anti-fraude Phonebusters dévoilait que 12 000 victimes de vol d’identité auraient été recensées en 2004 au Canada. Un sondage, réalisé par la maison Ipsos-Reid en 2006 et publié par la GRC, révèle que 73 % des canadiens craignent de devenir sujets de cette forme de crimina-lité, tout en précisant que 28 % disent d’elles-mêmes ou d’une connaissance avoir été victimes de ce fléau. Les institutions financières n’ont pas cessé de demander au Parlement fédéral de promulguer une loi pour que le vol d’identité et la fraude à l’identité deviennent de nouvelles infractions dans le Code criminel. Dans le projet de loi C-27 sur le vol d’identité et inconduites connexes, déposé en première lecture le 21 novembre 2007, on lit que le vol d’identité se produit antérieure-ment et en préparation à la fraude à l’identité. L’article 402-2 définit le vol d’identité comme « quiconque a en sa possession ou obtient des renseignements identificateurs sur une autre personne dans l’intention de commettre une fraude ». Les renseignements identificateurs portent principalement sur une carte de crédit ou de débit, un passeport, un numéro d’assurance sociale ou d’assurance maladie, un permis de conduire ou un mot de passe. Cette infraction est passible d’un emprisonnement de cinq ans.

Quant à la fraude à l’identité, le projet de loi se contente à l’article 403 de reprendre le libellé de l’ancienne dispo-sition décrite comme « de la supposition de personne », tout en ajoutant une clarification pour les renseignements identificateurs. La fraude à l’identité est passible d’un emprisonnement de dix ans.

votre NIP, un secret à bien garderAvant de profiter des avantages du guichet automa-tique, vous devrez construire votre NIP sans aucune référence biographique pour être à l’abri des décodeurs professionnels. Les mesures préventives suivantes vous permettront de protéger votre carte de débit :a) ne pas divulguez votre NIP sous aucun prétexte;b) mémorisez votre NIP et ne l’écrivez nulle part;c) effectuez une transaction à un guichet automati-

que à la condition de vous sentir en sécurité;d) protégez toujours votre NIP lors de vos transactions.

Malgré ces mesures de prudence, vous pourriez devenir à votre insu une victime de pirates informatiques. Pre-nons un cas réel révélé dans les médias. Simon a réussi à mémoriser votre NIP et à le transmettre à des complices qui sont des spécialistes du clonage. Ces derniers ont pris la précaution d’installer des caméras de surveillance dans la banque en question pour fabriquer par la suite votre carte de débit, leur permettant ainsi des retraits significatifs dans votre compte bancaire. Comme il s’agit d’une fraude, la banque couvrira votre perte. Quant à Simon et à ses complices, ils pourront être poursuivis au criminel selon les nouvelles dispositions prévues dans le projet de loi C-27.

comment prévenir la fraudeVoici quelques conseils pour contrer la fraude infor-matique :1- ne laissez pas de documents confidentiels dans votre

boîte à lettre ainsi que dans les sacs de déchets ou les bacs de recyclage;

2- lorsqu’on vous appelle pour vous soutirer des infor-mations sur votre institution financière ou bancaire (l’hameçonnage vocal Vishing), refusez de répondre et écourtez la conversation;

vOL D’IDENTITÉ ET FRAUDE IDENTITAIRE

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TRAIT D’UNION • DÉCEMBRE 2008 21

3- lorsque vous achetez un ordinateur, munissez-vous de logiciels susceptibles de s’opposer à tout virus informatique;

4- lorsque vous quittez votre domicile, verrouillez votre ordinateur;

5- si vous êtes sujets à de fréquentes pertes de mémoire, n’hésitez pas à confier à l’un de vos proches votre sécurité financière.

La délinquance informatiqueIl n’est pas original d’écrire que nous sommes entrés depuis plusieurs années dans un monde virtuel. Nos enfants en bas âge passent de longues heures sur leur ordinateur; des jeunes bavardent sur des sites de clavardage sans se méfier des dangers créés par ces fréquentations sur Internet.Certaines personnes se livrent à de la piraterie informa-tique en injectant, dans plusieurs pays, des virus à une multitude d’ordinateurs. Heureusement que les enquêtes

policières sont suffisamment sophistiquées pour contrôler ces réseaux dans le contexte de la cybercriminalité et de procéder à l’arrestation et à l’extradition des auteurs de ces délits informatiques.

conclusionLa personne qui devient victime d’un vol ou d’une fraude informatique est contrainte à engager des dépenses pour rétablir son identité et remplacer ses pièces identitaires. Le législateur lui permet de réclamer du délinquant des dommages dans le cadre du droit pénal à la condition qu’ils soient raisonnables et puissent être facilement déterminés. Jacques Gagné, professeur retraité

N.B. Pour la rédaction de cet article, l’auteur a bénéficié de soutien technique d’Yvon Lirette, membre du Comité d’entraide et de son président André Beaudoin.

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22 TRAIT D’UNION •DÉCEMBRE 2008

Lors du dernier Sommet de la francophonie, plus de 60 chefs d’État réunis à Québec ont cherché à valoriser la place de la Francophonie dans le monde. Il me semble opportun de souligner que de nombreuses interventions des membres de la Maison des grands-parents contribuent déjà aux grands objectifs arrêtés par les chefs de gouverne-ment. Notre action peut paraître lointaine, mais tous les gestes et encouragements envers la fierté du rayonnement de la langue française, par l’assimilation de la langue ou de la science, concourent à atteindre ces grandes visées. Les discours de nos chefs d’État trouvent un écho dans la transmission intergénérationnelle déployée chaque jour par les membres de notre organisme.La Déclaration de Québec invite les chefs d’État à s’engager à : - renforcer la place de la langue française dans nos sys-

tèmes éducatifs tout en développant un enseignement public et privé de qualité et en tenant compte de la répartition des compétences au sein des pays dans ce domaine;

- prendre les mesures nécessaires, à l’application effective des dispositions nationales et internationales relatives à l’usage du français dans la vie internationale;

LA mAISON DES gRANDS-PARENTS DANS LA FRANcOPHONIE

- veiller à faciliter la diffusion et l’accessibilité de TV5 Monde, aux côtés de nos chaînes publiques et pri-vées, en prenant les dispositions appropriées. Par là même, nous réaffirmons notre attachement à la chaîne multilatérale francophone, à son rôle essentiel pour le rayonnement international et l’apprentissage du fran-çais, et comme illustration de la diversité culturelle;

- prendre des mesures adaptées à nos moyens respectifs, pour valoriser le statut et l’usage de la langue française, langue vivante et utile, dans les domaines économi-que, social, culturel, touristique et scientifique de nos sociétés;

- encourager la Francophonie à s’associer à la célébration du 20e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant.

Le site du Sommet fourmille d’informations pertinentes au rayonnement de la Francophonie dans le monde. http://www.francophoniequebec2008.qc.ca Vous y découvrirez tout ce qu’il faut pour repérer les drapeaux et les visages des chefs de la Francophonie. Ça vaut le détour. Les principaux discours se trouvent également sur ce site. Je vous invite à redécouvrir ce que vous faites déjà pour la Francophonie et surtout je vous encourage à poursuivre votre action avec détermination. Vive la Francophonie!

Claude André St-Pierre, Professeur retraité

Entraide des aînés de SilleryCet organisme, qui offre des services aux aînés de 50 ans et plus sur le territoire de Sillery, a un ur-gent besoin de bénévoles pour les visites d’amitié, le transport et la popote. Pour obtenir des rensei-gnements, veuillez communiquer avec Mary ou France, coordonnatrices, au 418-641-6665.

LIvRES USAgÉSVous avez des livres usagés dont vous voulez vous départir ? Vous pouvez les apporter à la boutique des bénévoles du CHUL situé au 2705, boul. Laurier. Ils seront vendus au profit des œuvres de l’Association des bénévoles.Contactez-nous au 418-656-4141 poste 47212.

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TRAIT D’UNION • DÉCEMBRE 2008 23

AcTIvITÉS SOcIOcULTURELLESDes canneberges au Tibet Des canneberges, du papier recyclé et des bonsaïs. Nous avions annoncé des visites éclectiques suscepti-bles de rejoindre tous les goûts et intérêts : les 112 par-ticipants aux Visites industrielles dans les Bois-Francs du 2 et du 9 octobre ont été bien servis.

Bien que la pluie ait dérangé le départ et la visite du Centre d’interprétation de la canneberge à Saint-Louis-de-Blandford, l’intérêt, la surprise et l’émerveillement devant l’ampleur et la complexité de ce type de culture ont rapidement pris le dessus sur l’inconfort. Chez Cascades, à Kinsey Falls, nous nous attendions à voir grand et gros et, en effet, c’était très impressionnant de suivre toutes les étapes de la transformation du papier provenant de nos bacs de recyclage jusqu’au rouleau de papier hygiénique, et ce, grâce à des procédés et à de la machinerie à la fine pointe de la technologie et de la robotique. Nous sommes ensuite passés du très grand au très petit en visitant la Pépinière Bonsaï 2000 à Tingwick, le plus grand producteur de bonsaïs et de bambous au Canada, et ce, depuis 23 ans.

Nous avons ainsi découvert trois industries de chez nous, exploitées par des visionnaires qui ont com-mencé leur production sur une petite échelle pour ensuite progresser au fur et à mesure de la demande pour atteindre le niveau que nous avons pu admirer chez chacun d’entre eux. Très impressionnant !

Dans un autre ordre d’idées, le 29 octobre dernier, 50 Aruliens ont eu le plaisir d’entendre Réjean Hébert parler de son projet de recherche au Tibet. Le titre de la conférence était Une mission géologique au Tibet, mais elle aurait tout aussi bien pu s’intituler « Making of » d’une mission géologique au Tibet.

En effet, après avoir expliqué pourquoi et dans quelles circonstances il s’était intéressé à certaines formations géologiques du Tibet, le conférencier nous a surtout parlé de toutes les étapes administratives qu’il a dû franchir pour arriver à organiser une telle expédition

dans une région stratégiquement et politiquement « chaude » de la Chine. Selon R. Hébert, rien n’aurait été possible sans avoir d’abord établi, au fil des années, un climat de confiance avec les chercheurs chinois et conséquemment avec les autorités. Un nombre farami-neux de permis ont dû être émis, tant pour le séjour de l‘équipe de recherche de l’Université Laval, que pour les déplacements journaliers de site en site, la collecte d’échantillons et la sortie du pays de ces échantillons. Malgré ces permis accordés, l’expédition ne s’est pas passée sans péripéties, anicroches et retards.

R. Hébert publiera sûrement le résultat de ses re-cherches, mais il pourrait aussi écrire un livre sur le « making of ». Nous aurions alors eu le privilège d’avoir entendu ce récit en primeur et nous pourrions revoir les superbes photos qui ont ponctué son énoncé.

Nous avons donc bénéficié de deux belles activités d’automne… et ça se continue en 2009!

voici maintenant ce que nous vous proposons pour les prochains mois…

… Le mercredi 28 janvier à 9 h, nous vous invitons au premier déjeuner-rencontre de la nouvelle année au restaurant PACINI de Place Quatre-Bourgeois.

... Le mardi 10 février, nous vous offrons un pro-gramme-double. Une conférence de Norbert Lacroix sur Les oiseaux dans les chansons traditionnelles au restaurant LA CRÉMAILLÈRE et une visite du nouveau CENTRE DE LA FRANCOPHONIE et du MUSÉE DE L’AMÉRIQUE FRANÇAISE. Une occasion unique d’entendre le chant des oiseaux en plein mois de février !

... Le mercredi 25 mars, un autre programme-double, à caractère historique cette fois. En matinée, à Wen-dake, une visite du musée et le dîner au restaurant LA TRAITE de l’Hôtel-Musée PREMIÈRES NATIONS; en après-midi, dans l’arrondissement Charlesbourg,

Page 24: du président Dans ce numéro - Université Laval · à Saint-Louis-de-Blandford, de l’usine Cascades de Kingsey Falls et de la Pépinière Bonsaï à Tingwick (2 et 9 octobre)

Envoi poste-publication - numéro de convention 40064744

Détachez et conservez votre carte de membre de l'année 2009

une visite du MOULIN DES JÉSUITES et une visite guidée, en autocar, du TRAIT-CARRÉ. Le tout se terminera à La Fudgerie et aux Chocolats favoris pour nos emplettes de Pâques.

Par ailleurs, si vous êtes amateur de PETITES QUILLES ou si vous désirez le devenir, Charles Garon propose d’organiser la LIGUE DE QUILLES DE L’ARUL. Prenez connaissance de son projet sur une feuille jointe au présent envoi et inscrivez-vous !

Au plaisir de vous rencontrer en 2009 !

Nicole Letellier, présidente

vOYAgE SUR LA cÔTE-NORDLe comité est actuellement en appel d’offre pour un VOYAGE SUR LA CÔTE-NORD en juillet 2009.

Le programme détaillé et tous les renseignements seront publiés avec le Trait d’Union du mois de mars. Toutefois, si le document est prêt plus tôt, il sera mis sur le site de l’ARUL et envoyé à tous ceux et celles qui ont exprimé de l’intérêt pour ce voyage et qui se sont identifiés sur le sondage.