du lundi 27 avril au dimanche 3 mai 2015 ― n°336 … · la formule d’introduction on ne peut...

du lundi 27 avril au dimanche 3 mai 2015 ― n°336

> vers le 5e dimanche de Pâques

Évangile Lu Ma Me Je Ve Sa DiÉdito, Manière de..., Au coeur du monde, A la maison

vers Dimanche n°336 www.versdimanche.com page 1/21

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Évangile de Jésus Christ selon saint JeanChapitre 15, versets 1 à 8

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi,je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pasde fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui portedu fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il enporte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiésgrâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez enmoi, comme moi en vous. De même que le sarmentne peut pas porter de fruit par lui-même s’il nedemeure pas sur la vigne, de même vous non plus,



si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis lavigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure enmoi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoupde fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rienfaire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est,comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche.Les sarments secs, on les ramasse, on les jette aufeu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et quemes paroles demeurent en vous, demandez tout ceque vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Cequi fait la gloire de mon Père, c’est que vousportiez beaucoup de fruit et que vous soyez pourmoi des disciples. »vers Dimanche n°336 www.versdimanche.com page 3/21


© AELF

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Lu 27 « En ce temps-là »

La formule d’introduction on ne peut plus habituelle pour laproclamation de l’évangile nous rappelle ici que nous écoutonsun extrait du discours mis dans la bouche de Jésus entre lelavement des pieds et la Passion… c’est le dernier discours deJésus qui nous prépare à vivre « sans lui » ou plutôt sans saprésence immédiate… Jésus nous parle de lui, de nous, de cequi lui tient à cœur, prêtons l’oreille de notre cœur en sentantle poids de ses propos !

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Ma 28 La vigne et le vigneron

Je peux imaginer une vigne, plante à la fois harmonieuse etnoueuse, et la contempler tranquillement. Je peux me lareprésenter à la fin de l’été, quand elle porte tant de fruitsgorgés de soleil sans pourtant avoir un tronc fort ! C’est parcequ’elle reçoit le soutien de son vigneron qui l’installe sur unestructure, qui l’organise… Ainsi Jésus nous dit que lui-même,Christ et Seigneur, a besoin du Père : et moi, petit homme, jevoudrais si souvent n’avoir besoin de personne ! Seigneur,apprends-moi la dépendance !

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Me 29 Porter du fruit ou mourir

Porter du fruit ou être taillé et jeté au feu : l’alternativen’offre aucun « plan B » nous prévient Jésus ! L’avertissementest rude, mais sans prescription sur la nature des fruits : lechamp des possibles est infini, il nous revient de repérer cequ’Il a déjà vendangé en nous. Je recueille mes propres fruits :l’éducation des enfants, ma contribution pour le monde, monimplication dans un projet qui a du sens, les relations que j’aiaux autres... Pour tout cela, Seigneur, merci !

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Je 30 Davantage !

Il ne suffit pas que le disciple porte quelques fruits, il faut qu’ilen porte beaucoup. La vocation du disciple est exigeante : nepas cesser de chercher, de progresser ; pourtant dans ma vie,je peux me satisfaire parfois de trop peu... Où le Seigneurm’appelle-t-il à me remettre en route : au travail ? Dansl’attention portée à mes proches ? Seigneur, donne-moi nonseulement le courage de ne pas m’arrêter mais aussi le désirprofond de ce « davantage » avec toi !

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Ve 1er Cela fait mal !

Jésus prévient que « tout sarment qui porte du fruit, mon Pèrele purifie en le taillant. » L’opération peut être brutale,presque violente, et douloureuse. Suis-je prêt à laisser Dieu agirpar sa Parole, son Église, les plus pauvres, le monde… ? Suis-jeprêt à me remettre en cause en écoutant sa Parole ? À êtrebousculé par l’Église ? À me laisser déranger par les pluspauvres jusqu’à changer mon mode de vie ? À écouter laréalité ? Seigneur, donne-moi la force d’engager cetterévolution permanente !

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Sa 2 Demeurer

Les saisons passent, les fruits sont vendangés, les ceps émondés…Comme pour équilibrer tous ces changements, le verbe« demeurer » est répété sept fois. Jésus nous invite à unepermanence, à un enracinement unique : sa personne. Pour quele jeu des saisons soit possible, il me faut apprendre à me laisserirriguer par sa Parole. Mais encore, dit Jésus : à condition de nouslaisser changer par sa présence, d’accepter qu’il ait son mot àdire sur nos désirs, tout ce que nous voulons se réalisera pournous !

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Di 3 La gloire de Dieu

La formule de saint Irénée est aussi audacieuse queconnue : « La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant. »Elle est pourtant si naturelle en réponse àl’affirmation de Jésus : « la gloire de mon Pere, c’estque vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyezpour moi des disciples. » Notre Dieu a choisi de fairedépendre sa gloire de nous ! Contemplons cette folie,réjouissons-nous de cette confiance. Alors notrecélébration du dimanche, notre chant du Gloria prendune force insoupçonnée : en chantant, nous necélébrons pas seulement une réalité céleste, qui nousserait extérieure, inaccessible, nous faisons la joie et



la gloire de Dieu même. Nous entrons dans sa vie. ^



Une manière de prier le Ressuscité (5/7)

Regarder son corps, en particulier ses blessures, sescicatrices, les endroits qui sont douloureux ou ceuxqui font souci. Ne pas hésiter à les toucher, ou à lesfrictionner avec de l’huile, de l’eau ou du parfum.Puis, dans la prière, tourner son corps vers le Christressuscité d’entre les morts. Voir ses mains blessées,son côté ouvert. Puis, choisir de vivre résolumentavec lui.

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Prier au cœur du mondeavec le pape François

Prions pour que, refusant la culture del’indifférence, nous puissions prendre soin despersonnes qui souffrent, en particulier desmalades et des pauvres.

Pour prier avec cette intention de mai 2015 : www.apostolat-priere.org

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http://www.apostolat-priere.org/

A la maison

Si vous vivez dans le vignoble, allez voir la vigne etemportez avec vous ce beau passage d’Évangile pour leméditer là, en situation. Observez le travail du vigneron etla façon dont la vigne y répond. Imprégnez-vous descouleurs, des odeurs et relisez lentement cette page desaint Jean. Si vous n’avez pas la chance d’être dans unerégion de vignes, allez chercher une documentation sur letravail de la vigne, de belles photos de vignobles, de piedsde vignes, de sarments, de raisin, mais aussi desexplications… même un peu techniques. Puis relisez, vous



aussi, ce passage. Et tous, rendons gloire à Dieu pour lefruit de la vigne et du travail des hommes à l’image decelui qui ne se lasse pas de nous « travailler ».

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“ Demeurez en moi,comme moi

en vous. ”

Jean 15, 4



Voilà dans l’évangile de dimanche uneinvitation à faire un choix de vie : être sarmentde la vigne ou se mettre hors de la vigne. Uneinvitation adressée à notre liberté : croire àcette promesse inouïe ou rester sceptique.Dans ce passage, Jésus nous propose dedécider de demeurer en lui en nous affirmantque lui demeure en nous.

Ce n’est ni un marché, ni une condition, maissimplement un appel à faire un choix, commedans le livre du Deutéronome (30, 15) où nousvers Dimanche n°336 www.versdimanche.com page 18/21


sommes invités à choisir la vie et la préférer àtout ce qui est mortifère en nous et nousbloque.

Ce n’est pas forcément aisé. Serons– nous cesarment porteur de fruits ou le sarment « bonà brûler » ? Il y a du travail pour le vigneron,comme il y en a pour nous à accepter de selaisser travailler, tailler, émonder.

Mais la promesse est belle ! Alors risquonsd’aller de l’avant quoi qu’il nous arrive.vers Dimanche n°336 www.versdimanche.com page 19/21


La vigne ne périra pas, le vigneron veille et luiprodigue toujours ses soins.

Marie-Bernadette Caro,CVX

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