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Affaire al-Dura/Isral Avion/Mode/Science/Sport Chrtiens/Christianisme Culture France
Il ou elle a dit... Judasme/Juifs Monde arabe/Islam Shoah (Holocaust) Articles in English
SAMED I 2 5 O C TOBR E 2 0 1 4
Un paysage mdiatique franais Juif contrast
(1/9)
Journaux, radios,
tlvision, sites, blogs et
groupes sur Internet... Les
mdias Juifs franais sont
varis, mais certains
savrent problmatiques
en raison de leur manque
de professionnalisme :
lectures ou paraphrases
frquentes de dpches
dagences de presse au registre lexical biais, rares couvertures physiques
d'vnements, troite proximit avec la communaut franaise Juive
institutionnalise, manquements la dontologie journalistique, plagiats
et contrefaons d'articles et de photographies, absence d'analyses sur la
situation communautaire et d'autocritiques, contenus parfois non
attrayants, non-journalistes comme directeurs de publication ou
rdacteurs d'articles, npotisme, etc. Autres raisons : leur mode de
management - opacit financire, non respect du droit du travail,
autoritarisme -, leur recours tardif et pitre aux nouvelles technologies de
l'information et leur audience essentiellement communautaire, souvent
dclinante et exprimant une insatisfaction croissante leur gard. Des
tmoignages de vitalit intellectuelle sont devenus des indicateurs de
faiblesses multiples et persistants. Des signes inquitants pour les
Franais Juifs et leurs organisations, et ce, en pleine recrudescence du
nombre dactes antismites et de guerre mdiatique et idologique contre
Isral. Dossier actualis. Le compositeur franais Henri
Dutilleux (1916-2013) est, en mars 2015, au centre
d'une polmique ternissant tort son honneur, et laquelle
sont mls Christophe Girard, maire du IVe arrondissement
de Paris, et Karen Taeb, une de ses adjoints et conseillre de
PRO TECT I ON D E MON
B LOG P AR L E D RO I T
Tout le contenu de mon blog -
articles, photos, etc. - est
protg par le droit de la
proprit littraire et artistique.
QU I T E S - V OUS ?
VRONIQUE CHEMLA
9 cercles 86
Journalist for Pajamas Media,
American Thinker, Ami and
FrontPage Mag. Former
correspondent for Guysen
International News. I wrote articles
for Haaretz and L'Arche.
2015: Middle East Forum
Grantee (Bourse).
I publish documented messages, but
not defamating remarks. Je publie les
ractions exprimant des opinions
argumentes, mais non celles
diffamatoires.
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VRON I QUE CHEMLA I N F ORMAT I ON S E T ANAL Y SES S UR L E MOYEN -O R I E N T , P R I NC I P AL EMENT
I S R A L , L ' A N T I SM I T I SME , L A G OPOL I T I QU E , L E S D RO I T S D E L ' H OMME , L A CU L TURE , L E S J U I F S , L E J U DA SME , L ' H I S TO I R E E T L ' A V I A T I ON . " L A L U C I D I T
E S T L A B L E S SURE L A P L US R APPROCHE DU SOLE I L " ( R EN C HAR )
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Paris, et "journaliste sant" sur RCJ, radio du Fonds social
Juif unifi (FSJU), rvlant un mlange d'inculture et
d'ingratitude (Thierry Hillriteau, Le Figaro, 18 mars
2015).
2e partie : La raction de Philippe Meyer, directeur d'Information
Juive
3e partie : La raction de Laurent Munnich, directeur dAkadem
4e partie : La raction de Virginie Guedj-Bellache, journaliste
Actualit juive hebdo et Osmose
5e partie : La raction d'Alain Granat, directeur de Jewpop
6e partie : La raction de Michal Blum, journaliste Actualit
juive hebdo et lAFP
7e partie : La raction de Michel/Meir Azoulay pour Carole
Azoulay, journaliste Actualit juive hebdo
8e partie : L'affaire al-Dura ? Une conspiration selon Jean Corcos
et Rudy Reichstadt
9e partie : Laurent-David Samama, ancien rdacteur en chef
de LArche
C'est le paradoxe : avec entre 500 000 et 600 000 mes, la communaut
franaise Juive est la premire numriquement en Europe, mais le nombre et
l'audience de ses mdias se rduit en peau de chagrin.
Ce qui contribue perdre la guerre de la communication et a laiss la
narratif palestinien imprgner profondment et durablement la doxa, et ce, au
dtriment de la vrit historique.
Et ce qui fragilise la lutte contre les ennemis du peuple Juif. Jrusalem a
accueilli le Sommet des mdias Juifs (Jewish Media Summit, 22-25 juin 2014)
sur le thme The Challenges of Reporting on Israel and the Jewish
World (Les Dfis du journalisme sur Isral et le monde Juif). Parmi les
orateurs, un seul journaliste franais de mdias Juifs s'est exprim : Shlomo
Malka, directeur d'antenne de RCJ, radio du FSJU (Fonds social Juif unifi),
et ce, dans le cadre de la table-ronde sur Le problme de l'image d'Isral. Le
22 juin 2014, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a list les trois dfis
relever par Isral et les mdias Juifs dans le monde : "Combattre la monte de
l'antismitisme, en particulier en Europe et constitu d'une alliance de
l'antismitisme de la gauche dure, de la droite dure et de l'islamisme,
cimenter l'identit Juive, notamment celle des jeunes, qui se dlite, et les
dangers dans la rgion, en particulier viter que des armes de destruction
massive ne tombent dans les mains de musulmans radicaux :anims par la
haine vieille de centaines d'annes entre les sunnites et les chiites et
mergeant avec la chute de rgimes lac l'ayant contenue - les
milices chiites et sunnites se battent avec barbarie ; toutes deux sont des
ennemies de l'humanit".
http://fr.slideshare.net/veroniqueche
mla7
https://independent.academia.edu/V
%C3%A9roniqueChemla
https://issuu.com/veroniquechemla
AFFICHER MON PROFIL
COMPLET
ARCH I V E S D U B LOG
2015 (346)
2014 (211)
dcembre (28)
novembre (18)
octobre (20)
La collectionneuse de Carole
Bellache
Frank Lalou, calligraphe
Diffamation de Yoav Shamir
Lise Meitner, mre de la
bombe atomique de Wol...
Le monde des olives ,
dAlbert Knechtel
Un paysage mdiatique franais
Juif contrast (1/9...
Pluriel. Regards sur lart
contemporain isralien ...
L'assassinat d'Ilan Halimi
de Ben Izaak (5/5)
La Mer Morte
La lutte politiquement
correcte de lUNESCO co...
La Place Vendme. Art,
pouvoir et fortune , sou...
Lintgrisme islamiste et le
terrorisme
Le thtre yiddish en France
Des donateurs pour lEtat
palestinien grugs, mais...
Marrocos a Europa. Seis sculos
no olhar do outro ...
Ushpizin de Gidi Dar
Gil Taieb, vice-prsident du
CRIF et du FSJU, memb...
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Mdias en crises
Occults dans les revues de presse des mdias nationaux, ces mdias
communautaires traversent plusieurs crises.
Crise de positionnement : quilibre dlicat entre spcificit Juive et
ouverture au monde, entre contre-pouvoir et flagornerie,
"communautairement correct" et indpendance, entre attentions l'gard de
l'institution Juive franaise soutenant le mdia et libert ditoriale, etc.
Crise lie au management : trois directeurs gnraux du FSJU (Fonds
social juif unifi) - Jacques Bnichou, puis Robert Ejns, et depuis dbut 2014
Patrick Chasqus - en trois ans (2011-2014), oppositions idologiques et
parfois personnelles entre mdias, opacits dcisionnelle, financire et
salariales, absence dadaptations aux bouleversements technologiques,
manque danticipations des mutations de lectorats, prises de dcisions sans
concertation avec des experts, incomptence, vanit et autoritarisme de
dirigeants, carence gnralise d'institutions reprsentatives du personnel,
notamment les syndicats, etc.
Crise lie la proximit et aux relations complexes avec la communaut
franaise Juive institutionnalise ainsi que des organisations et
politiciens israliens : celles-ci constituent des annonceurs publicitaires
majeurs que nul ne songerait s'aliner. Voici quelques annes, le directeur
d'un mdia important Juif franais a dplor les mesures de rtorsion
d'annonceurs israliens furieux d'un numro dsagrable l'gard d'Isral :
plus de publicits payantes dans ce mdia ! Et le directeur de ce mdia a
sollicit le prsident d'une organisation Juive franaise importante afin qu'il
plaide sa cause auprs de ces annonceurs. Heureuse intervention de ce
dirigeant communautaire : ces annonceurs ont de nouveau pay des annonces
publicitaires dans ce mdia. Flagornerie, absence d'analyses et esprit critique
mouss, voire absent, caractrisent l'esprit de nombres de ces mdias
manquant leur devoir d'clairer leurs lecteurs.
Crise entretenue par les fautes stratgiques dorganisations
communautaires : succession de trois rdacteurs en chef en un an et deux
directeurs de la publication en deux ans L'Arche, magazine du FSJU,
soutien feu "Proche-Orient.info" au lieu de lagence de presse isralienne
Guysen International News (Guysen) qui avait dvelopp un groupe
mdiatique sous la direction de Guy Senbel et Dominique Fitoussi, principe
de Peter observable dans des institutions.
Crise lie une adaptation tardive et insuffisante Internet et une
perception errone du Web : loin de rduire les cots de production, la toile
requiert des financements lourds, des spcialistes excellents, une actualisation
rapide des informations, des stratgies cibles fragmentant les publics et
conjuguant site, blogs de journalistes et rseaux sociaux, etc.
Un billet de train pour Isral
de Grit Merten...
Jean-Lon Grme (1824-
1904). L'Histoire en specta...
Hajj, le plerinage La Mecque
septembre (22)
aot (22)
juillet (20)
juin (17)
mai (18)
avril (11)
mars (13)
fvrier (9)
janvier (13)
2013 (86)
2012 (52)
2011 (57)
2010 (28)
2009 (4)
T I M E L I N E D E TW I T T E R
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Crise de lectorat : faible cho et rare influence de ces mdias au-del de
Juifs franais, volution des modes de consommation culturelle au dtriment
de la presse imprime payante, baisse de laudience de mdias, inadquation
des contenus l'intrt des lecteurs/auditeurs, reprise de dpches d'agences
de presse l'identique ou lgrement rewrits - donc sans valeur ajoute -, etc.
Un aperu des relations entre ces mdias communautaires et leurs
lecteurs/auditeurs/Internautes est donn lors des forums des auditeurs, lors des
courriers des lecteurs, et sur les rseaux sociaux. Ainsi, le 19 mai 2013, le
journaliste Mir Ben-Hayoun s'est indign sur Facebook de la reprise par
RCJ (radio soutenue par le Fonds Social Juif Unifi) d'une dpche de l'AFP
(Agence France Presse) critique pour sa couverture partiale des vnements
au Proche-Orient. Trente-deux Internautes ont aim son message. Quant aux
commentaires, ils taient peu amnes l'gard de mdias communautaires
franais. Ce dbat sur Facebook rvle de vives critiques visant des mdias
qui en semblent inconscients ou refusent toute remarque non flatteuse leur
gard.
Crise de crdibilit par le non respect des principes dontologiques
lmentaires : conflits d'intrts, publi-reportages prsents comme
informations, etc.
Crise financire malgr des ressources disparates - ventes par numros
ou abonnements, ressources des annonces publicitaires, des petites annonces,
du rdactionnel, des supplments au profit d'associations ou d'entreprises,
aides tatiques (rduction postale, etc.), etc. - : opacit sur les tirages et
chiffres d'affaires, nombre rduit et rticences dannonceurs, en terme
dimage, intgrer dans leur campagne publicitaire ou media-planning des
mdias Juifs ou politiquement orients en faveur dIsral, pratique du "low
cost".
Crise de qualit : carences dans la formation des journalistes,
insuffisante rigueur dans la terminologie, licenciements injustifis de
journalistes talentueux, npotisme, absence d'analyse et de critiques
d'vnements communautaires majeurs, tel le diner annuel du CRIF (Conseil
reprsentatif des institutions juives de France), registre lexical biais
-"colonie" au lieu de "localit", "territoires palestiniens" au lieu de "Jude et
Samarie", etc. -, incapacit ou refus de dnoncer la propagande anti-
isralienne, censure d'intellectuels ou de thmes sensibles, indiffrence des
historiens et des chercheurs l'gard de ces journaux non cits en rfrence de
leurs ouvrages, etc. La programmation radiophonique estivale est cet gard
rvlatrice : rediffusion d'missions, diffusion non stop et monotone de
chansons dj multidiffuses, etc. Pourquoi ? Souci d'conomies ? Craintes
des animatrices que leurs remplaantes s'avrent meilleures qu'elles ?
Crise par la "peopolisation communautaire" : textes flattant l'ego de
dirigeants communautaires, articles inintressants sur des "filles de", etc.
Le muse d'art de Ein Harod
prsentera une exposition du
peintre Jacques (Yaacov)
(Grinberg (1941-2011). Un...
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Vronique Chemla
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La rafle du Vlodrome dhiver. Les
Archives de la police
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La Mairie du IIIe arrondissement
de Paris a prsent lexposition
ponyme accompagn d'un livret.
Des documents...
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Magie. Anges et dmons dans la
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L I B E L L S
Dura-Al (73)
Antismitisme (454)
Arabes (209)
palestinienneAutorit (104)
Avion (43)
Boycott (38)
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Ce qui ne manque pas dinquiter des institutions communautaires : si la
presse Juive au lectorat essentiellement Juif disparat et se fragmente en
clatant les lectorats en micro-cibles et en limitant le primtre des sujets
traits, comment ces associations vont-elles communiquer en direction des
Juifs franais ? Comment les autorits politiques franaises vont-elles
considrer la communaut Juive franaise ?
Et quel tableau de la communaut Juive franaise donnent ces mdias
un historien l'tudiant en ces dcennies dramatiques !?
Enfin, le succs d'audience de mon article, malgr sa longueur,
tmoigne de l'intrt des Internautes pour ces mdias franais Juifs. L'absence
de toute autre tude sur ce thme rvle qu'il s'agit d'un sujet tabou.
Mdias et journalistes
Ces mdias communautaires commandent des articles des journalistes,
souvent Juifs, parfois diplms d'coles de journalisme, souvent des femmes,
et partageant gnralement leurs sensibilits politiques et religieuses. Ils
recourent aussi des animateurs bnvoles - dirigeants associatifs, etc. - et
aux mtiers varis : notaire, avocats, mdecin, etc. Certains journalistes
bnficient de "rentes de situations" qui les mettent l'abri de la prcarit
inflige leurs collgues.
S'abritant derrire une opacit financire, nombre de ces mdias
communautaires s'affranchissent du respect du droit du travail - remises de
bulletins AGESSA (Scurit sociale des auteurs) au lieu de bulletins de paie,
refus de remettre l'attestions Assedic ou le certificat de travail la fin de la
collaboration de journalistes, etc. -, du droit d'auteur, de la parole donne :
articles commands non pays ou/et non publis. Un comportement dcevant
de la part d'employeurs-parangons de vertus juives, donneurs de leons de
morale, distributeurs de bons et mauvais points dans la communaut... Un
principe talmudique ne dit-il pas : "La loi du pays est la loi" (dina
demalkhouta dina) ?
Comme leurs homologues non Juifs, de nombreux mdias Juifs franais
versent des rmunrations trs/trop faibles aux rdacteurs de leurs articles : de
23 38 bruts par feuillet (25 lignes de 60 signes et espaces), soit deux
presque trois fois moins que des tarifs syndicaux. La longueur moyenne d'un
article publi est un feuillet un feuillet et demi. Ce qui enfonce des
journalistes pigistes dans la misre sociale.
Ces mdias ne remboursent gnralement pas les frais professionnels de
journalistes, ne leur assurent aucune visite mdicale du travail, aucune
formation continue, etc.
En outre, des institutions reprsentatives du personnel sont absentes
d'organes de presse juive franaise. Ce qui accroit la vulnrabilit de ces
journalistes.
CD (11)
Chrtiens (463)
Congo (4)
CRIF (70)
CSA (22)
Danse (30)
Darfour (2)
Dhimmitude (47)
DVD (37)
(USA)Unis -Etats (250)
Eurabia (20)
Exposition (345)
Film (298)
FMS (9)
France (627)
2France (50)
Islam (127)
Isral (387)
Jihad (55)
Judasme (303)
Juifs (678)
Livre (428)
(Mutilations gnitales MGF
fminines) (2)
Mode (56)
Musique (106)
Musulmans (186)
Nazis (232)
Ngationnisme (11)
OCI (15)
ONG (11)
ONU (32)
Plomb durciOpration (14)
Palestiniens (165)
AladinProjet (4)
Rvisionnisme (12)
Sciences (44)
Shoah (258)
Sports (31)
Terrorisme (135)
Thtre (38)
(IDF)Tsahal (91)
Tlvision (212)
(Union europenne)UE (208)
UNESCO (18)
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A noter que l'Association des journalistes Juifs, "qui stait fix pour
mission de lutter contre la diffamation anti-isralienne dans les mdias et la
monte de lantismitisme en France" et a t prside de 2000 2006 par
Clment Weill-Raynal, n'est pas trs active dans ces mdias communautaires.
Faits rvlateurs ? Le 24 fvrier 2011, c'est par une lettre-circulaire
lectronique, que Jacques Bnichou, alors directeur gnral du FSJU, a
annonc aux 73 collaborateurs - journalistes, universitaires, dessinateurs, etc.
- de LArche une pause dans leur collaboration et les a exclus de la
rflexion sur lavenir du magazine. Un envoi collectif que Pierre Besnainou,
prsident du FSJU, qualifiera de maladresse . Le 9 mars 2012, sur RCJ, ce
dernier s'est prvalu d'une "dcision du Bureau excutif du FSJU aprs une
rflexion de 18 mois" laquelle n'ont pas t convis des journalistes
professionnels et comptents, et a qualifi d'"inacceptable dans la
forme" l'envoi par Internet de ce courrier-type numrique.
Et dans son n1289 (13 fvrier 2014), Actu J ralise la prouesse de
consacrer un dossier intitul Travail et thique : mode d'emploi, sans effectuer
la moindre enqute sur ces mdias et associations communautaires qui
s'affranchissent du droit et de la Torah.
Et si un journaliste impudent ose solliciter l'augmentation d'une
rmunration demeure fixe pendant douze ans, on lui dit clairement qu'il est
remplaable... C'est si franais cette propension couper les ttes qui
dpassent... Prcisons qu'au sein d'un mme groupe mdiatique, on peut
observer une grande varit de situations : certains journalistes dtiennent la
carte de presse, vritable Ssame pour tre accrdit auprs d'organisateurs
d'vnements, d'autres ne peuvent la solliciter auprs de la Commission de la
carte d'identit des journalistes professionnels (CCIJP) car leur employeur ne
leur a pas vers la rmunration laquelle ils ont lgalement droit, d'autres
encore reoivent des bulletins AGESSA, etc.
Voici quelques annes, une organisation communautaire a licenci sans
cause relle et srieuse la rdactrice en chef de son magazine alors qu'elle lui
donnait toute satisfaction. Mais elle a conserv sa directrice de la
communication et son adjointe qui maillaient leurs communiqus de fautes
de franais, avaient conu un flyer sans y indiquer le logo de l'association, etc.
Deux rdactrices en chef s'taient plaintes, en vain, auprs du directeur de
l'association de cette directrice de la communication : entraves leur travail
par des rtentions d'informations ou un interventionnisme intempestif ou un
rewriting malmenant la langue franaise, soutien un maquettiste
problmatique par ses carences et son refus de respecter l'autorit de la
rdactrice en chef, etc. L'une de ces journalistes a vcu cette situation comme
un harclement moral. Ces deux rdactrices en chef taient spharades, et ces
deux communicantes, comme les dirigeants de cette association, des
ashknazes. Vraisemblablement de pures concidences...
Si, faute de rglement amiable, un journaliste ou un photographe de
mdias communautaires s'aventure saisir la justice pour dfendre ses droits,
malheur lui : d'une part, il signe sa mort professionnelle dans ce milieu, et
UNRWA (2)
ART I C L ES L E S P L US
C ON SU L T S
Laffaire Klimt de Jane
Chablani et Martin Smith
Laffaire Klimt ( Stealing
Klimt ), documentaire
passionnant de Jane
Chablani et Martin Smith (2006)
retrace le combat diffi...
Magie. Anges et dmons
dans la tradition juive
Le Muse d'art et d'histoire
du Judasme (MAHJ)
prsente l exposition
ponyme sotrique. Souvent
mprise en tant qulme...
Velzquez
Aprs le Kunsthistorisches
Museum de Vienne
(Autriche), le Grand
Palais prsente une
exposition monographique sur Diego
Velzquez (1599...
La Flandre et la mer
Le muse dpartemental de
Flandre Cassel
prsente lexposition La
Flandre et la mer .
consacre la reprsentation de la
mer dans...
Lenfance de... Alexandre
Arcady
Ralisateur, scnariste et
producteur, Alexandre
Arcady est le fils
dAlexandre, dorigine hongroise, et
Driffa Egry, et lan dune fr...
Amy Winehouse: A Family
Portrait
Aprs le muse Juif de
Londres et le muse Juif
de Vienne ( Jdisches
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d'autre part, il affronte plusieurs parties dans ce combat du pot de terre contre
le pot de fer : en effet, ses anciens employeurs se liguent contre lui. Et ils
instrumentalisent la justice par de coteux assignations et appels sans
fondement juridique, mais visant faire pression sur leur ancien employ, en
vue d'une proposition de rglement transactionnel leur seul bnfice.
Particulirement choquant : lors d'une audience judiciaire, l'avocat d'une
clbre organisation communautaire a sollicit un faible quantum du tribunal
devant statuer sur l'indemnisation concernant une photographie reproduite
sans autorisation de son auteur. Brandissant la photo litigieuse, il a dclam :
"Ce n'est tout de mme pas la photographie de l'enfant Juif du ghetto de
Varsovie ! Vous ne pouvez pas allouer" la somme rclame par le
photographe. Et le tribunal a allou un montant ridicule de dommages et
intrts ce photographe. Celui-ci a alert des responsables communautaires
sur cette instrumentalisation de la Shoah : certains ont exprim leur
indignation, mais l'organisation partie au procs est demeure silencieuse. Qui
ne dit mot consent ? Vraisemblablement. Certes, la parole de l'avocat est libre,
mais il incombe son client de lui indiquer les limites ne pas franchir. Et
que doivent penser les tribunaux de ces agissements ?
Ne cherchez pas les condamnations judiciaires de ces mdias ou
organisations communautaires dans leurs documents publics. Vous ne les y
trouverez pas : ces mdias et organisations ne communiquent ni sur leurs
condamnations ni sur les honoraires levs - 500 /heure HT voire plus - de
leurs avocats de cabinets installs dans des quartiers hupps parisiens (plaine
Monceau, Champs-Elyses). L'une de leurs avocates a rclam 15 000 au
titre des frais de justice de sa cliente.
Shocking ! Poursuivie pour d'nimes contrefaons, une des principales
associations communautaires franaises, qui a pourtant des partenariats en
Isral - gage de sionisme pour ses donateurs ? -, recourt, face une justiciable
pauvre, une firme britannique internationale d'avocats, implante
notamment au Qatar et en Turquie - vous savez, ces pays qui financent et
soutiennent les mouvements terroristes tel le Hamas qui veut dtruire l'Etat
d'Isral -, ainsi qu'aux Emirats Arabes Unis. Bref, trois amis d'Isral...
Assigne quatre reprises en particulier pour licenciement injustifi et
contrefaons, elle a prfr des procdures judiciaires
des rglements amiables. Ce qui reprsente pour elle au moins 60 000
d'honoraires verss ses avocats, soit plus de trois ans de salaires de ses
salaris les plus modestes.
Tout ceci est cach, car cela risquerait de nuire l'image de ces
organisations et de dissuader leurs donateurs de savoir que leurs dons
contribuent augmenter les chiffres d'affaires de cabinets d'avocats
florissants. A moins que certaines organisations communautaires ne fassent
payer l'Etat pour leurs condamnations et frais judiciaires...
Museum de Judenplatz ), le Beit
Hatfutsot-Muse du peuple J...
Modigliani et lcole de
Paris
La Fondation Pierre
Gianadda a prsent
lexposition ponyme .
Prs de cent uvres d Amedeo
Modigliani (1884-1920) et dautres
ar...
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Des comportements d'autant plus choquants alors que les Franais, Juifs
et non Juifs, traversent une grave crise conomique et, telle Ruth
Smadja, subissent en plus des agressions antismites sans avoir les moyens
financiers d'emmnager ailleurs.
Quant aux publications judiciaires de ces condamnations, la justice, a
fortiori en droit du travail, rechigne les accorder.
Donc, tant que les donateurs, notamment les artistes clbres et autres
VIP prtant leur image et leur caution, ainsi que les lecteurs n'exigeront pas la
transparence financire et une rectitude morale des dirigeants d'organisations
et de mdias communautaires, ces mdias et organisations s'obstineront dans
leurs comportements peu respectueux du droit et des valeurs du judasme dont
ils se rclament.
Si rares sont les journalistes ayant ouvert un blog et l'alimentant
rgulirement par leurs articles, ils sont nombreux privilgier les rseaux
sociaux - Facebook, Twitter - des fins personnelles, et subsidiairement
professionnelles.
Curieusement, si les lecteurs lambda renchrissent sur les observations
et analyses de cet article, ce sont certains journalistes ou dirigeants de mdias
communautaires qui ne l'ont pas apprci, et me l'ont fait savoir, parfois avec
une agressivit blessante. Ainsi, en vocifrant, l'une de mes consurs m'a
invective publiquement en me traitant de "journaliste nulle" entre autres
gracieusets. Refus des critiques ? Incapacit se remettre en question et
argumenter ? Ignorance de la courtoisie ? Dcouverte de l'ampleur du foss
sparant ces mdias d'une partie du public ? Conception du journalisme
comme synonyme de flagornerie ? Rvlateur du climat pesant sur ces
mdias : les journalistes collaborant ces mdias et m'ayant fait part de leur
analyse concordante avec la mienne, l'ont fait officieusement. Par crainte de
reprsailles.
Des sujets tabous
"Des sujets tabous il y a plusieurs annes ont aujourd'hui parfaitement
leur place dans les colonnes du journal. Je pense notamment aux libraux,
l'homosexualit, au sida, etc.., affirme la journaliste Virginie Guedj-
Bellache, journaliste pour Actualit juive (surnomme Actu J) et Osmose.
Certes, et on pourrait ajouter d'autres thmes, telle la bat-mitsva.
Mais des sujets tabous abondent, et minent la crdibilit de
mdias gnralement "communautairement corrects".
Exemples : les Juifs
noirs. Command par
L'Arche, un dossier d'articles
sur les Juifs noirs,
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comportant notamment
l'interview de Guershon
Nduwa, prsident de la
Fdration des Juifs Noirs de
France (FJN), n'a jamais t
publi par ce magazine du
FSJU. Et ce, depuis plus de
quatre ans. Pourquoi ? Si
Tribune juive a consacr un
dossier ces Juifs Noirs et
si Radio J interviewe souvent
et gracieusement Guershon Nduwa, RCJ, radio du FSJU, sous la direction de
Shlomo Malka puis de Paule-Henriette Lvy, et Radio Shalom n'ont jamais
invit ce dirigeant. Par ailleurs, la FJN a du payer, chrement, un mdia Juif
franais, pour obtenir la publication d'articles sur ses activits. Pourquoi ?
Quant Akadem,
campus numrique Juif
financ par le FSJU et le
Fondation pour la Mmoire
de la Shoah, il n'a pas
ditorialis les vidos de
deux manifestations de la
FJN - un diner-dbat (janvier
2011) et une confrence de Guershon N'duwa sur la fiert d'tre juif
(novembre 2009). Akadem "est intgralement financ par des subventions du
Fonds Social Juif Unifi et de de la Fondation pour la mmoire de la Shoah.
Si nous n'avons pas publi cette confrence, c'est entre autre faute de moyens
financiers. Si cette confrence peut vous tre utile... un don l'ordre de
l'Appel unifi juif de France (l'organe de collecte du FSJU), sera trs
apprci. Pour votre information, le cot moyen d'une heure de numrisation
et mise disposition est de l'ordre de 20 ". Aucune de ces deux
organisations importantes de la communaut Juive franaise n'aurait les 80
ncessaires numriser ces deux vidos (4 heures) pour les prsenter aux
Internautes avec leur "apparat critique" !? Akadem dispose du budget pour
numriser un concert d'Ishtar (fvrier 2013) ou la table-ronde
Ouverture (novembre 2009) avec des dirigeants du FSJU et de l'OSE (uvre
de Secours aux Enfants), et manquerait de moyens financiers pour ces deux
vnements concernant les Juifs noirs !? Et depuis 2009 !?
Command en 2009 par
L'Arche, un article critique
sur le controvers projet
Aladin, soutenu en
particulier par la Fondation
pour la Mmoire de la Shoah (FMS), n'a jamais t publi par ce magazine.
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Hormis Radio J qui a diffus au printemps 2009, la chronique Les deux fautes
de la FMS de Shmuel Trigano, aucun autre mdia communautaire n'a critiqu
ce projet.
Aux Etats-Unis, JCC Watchn fond par Richard Allen, a critiqu des
organisations Juives pour leur accueil de mouvements soutenant les BDS
(Boycott Dsinvestissement Sanctions) contre l'Etat d'Isral. Vote Watch
Europe analyse la manire dont les eurodputs assurent leur fonction. Deux
initiatives inenvisageables pour la communaut franaise Juive, et non
assumes mme partiellement par ces mdias qui occultent des questions
fondamentales concernant ces dirigeants.
Le leadership communautaire assure-t-il ses missions de manire
satisfaisante ? La multiplicit des organisations communautaires est-elle
adapte en ce dbut de XXIe sicle dans une France en mutations profondes ?
Quel est le taux d'absentisme ou d'assiduit des leaders communautaires ?
Le fonctionnement de ces organisations est-il efficient ? Assiste-t-on
l'avnement d'une re de dirigeants destructeurs ou/et mdiocres aprs celles
des constructeurs ? La communaut Juive franaise peut-elle se passer des
Rothschild ? Pourquoi ceux-ci ont-ils laiss leurs enfants l'cart de ces
organisations, sans les prparer occuper certaines fonctions comme leurs
parents l'avaient fait pour eux ? Pourquoi occulter le pass trouble de certains
dirigeants communautaires ? Pourquoi ces organisations invitent-elles des
orateurs israliens gnralement de gauche, voire d'extrme-gauche ?
Les fonctions les plus importantes de ces organisations sont assures par
les mmes personnalits, gnralement des hommes, qui se succdent,
cumulent les titres, se cooptent selon des critres aberrants - appartenance
des rseaux, actions "communautairement correctes", stratgies carriristes
cyniques, comportement clanique, principe de Peter - souvent sans rapport
avec la comptence, passent d'une institution une autre, etc.
Ma srie de portraits de dirigeants communautaires sur Pierre
Besnainou, Roger Fajnzylberg, et Gil Taieb dnote donc dans ce paysage
mdiatique qui accoutume ces leaders des pouvoirs non contrebalancs par
des devoirs assums : combien de ces dirigeants prsentent le bilan de leur
mandat ? Lequel s'est interrog sur son ventuelle dmission aprs notamment
les assassinats antismites du djihadiste Mohamed Merah en 2012 ?
Qui est pay combien ? Les rmunrations des principaux dirigeants
sont-elles mrites ? Y a-t-il des exemples d'enrichissement personnel parmi
les dirigeants communautaires ? Ces questions-taboues s'avrent d'autant
plus aigu en raison de l'opacit sur les revenus - salaires et autres avantages -
des dirigeants d'organisations Juives franaises ainsi que de responsables de
ces mdias, des appels pour la Tsedaka et de la crise conomique durable qui
affecte aussi les Franais Juifs.
Deux exemples. Le salaire mensuel du directeur d'une des principales
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organisations communautaires s'lve environ 10 000 . De quoi faire plir
d'envie de modestes chefs d'entreprises, certains cadres du secteur priv, voire
de certains hauts fonctionnaires. Me Patrick Klugman, avocat du grand rabbin
Gilles Bernheim, a dclar au Monde, propos de l'indemnit que le
Consistoire versera son client, que celui-ci "a obtenu de quoi tenir en partie
jusqu' ses droits la retraite avec l'quivalent de son salaire
mensuel" (entre 5 000 et 9 000 euros)". Pourtant, des rumeurs ont allgu que
le montant de ce salaire avoisinait les 15 000 , voire les 17 000 . Un
communiqu de Sammy Ghozlan, membre du Conseil d'administration du
Consistoire central de France, a rvl le 28 fvrier 2014, et sur Facebook,
que le "montant mensuel total du salaire et des services" du Grand rabbin de
France "s'lvent plus de 25 000 euros", et " 34 000 euros par mois, si on
rajoute son staff". Un communiqu gure repris par les mdias
communautaires... Quand le grand rabbin de France Joseph Ham Sitruk a
quitt ses fonctions en 2008, c'est Claude Barouch, alors dirigeant de
l'UPJF (Union des patrons et professionnels Juifs de France) qui a ngoci ses
indemnits de dpart, faute selon lui d'un texte fixant les modalits de calcul
de cette somme. La situation a-t-elle chang ?
A ces revenus exagrs, s'ajoutent une stabilit de l'emploi similaire celle de
la fonction publique - rares licenciements -, le cumul des jours fris lacs -
Nol, le Jour de l'an - et des ftes juives, les avantages de conventions
collectives, la prime lors du dpart la retraite de certains - un mois de salaire
par anne d'anciennet -, etc. Il est aussi difficile de joindre par tlphone des
salaris d'organisations communautaires le vendredi ds la fin de la matine
ou en fin d'aprs-midi d'un jour de semaine. Prcisons toutefois que des
pigistes de mdias communautaires sont exclus de ce statut si avantageux.
En cette priode de crise, la rforme de ces organisations n'est pas
l'ordre du jour. Et pourtant...
Les organisations communautaires franaises gagneraient fixer dans
un rglement les devoirs de leurs dirigeants : neutralit politique,
usage limit des rseaux sociaux, transparence sur leurs revenus, etc.
Ne serait-ce que pour tre sr de l'absence d'enrichissement personnel.
Et aucune de ces organisations ne communique le montant de ses
condamnations judiciaires, de ses honoraires d'avocats - minimum 500
HT/heure - de cabinets, parfois amricains, de quartiers hupps parisiens lors
de procs rebondissements, etc.
Nul n'est surpris de voir Gil Taieb, dentiste devenir
communicant vnementiel avec un pitre succs en 2010, ou Me Ariel
Goldman, ancien vice-prsident du CRIF, porte-parole du SPCJ (Service de
protection de la communaut Juive) et candidat la prsidence du FSJU,
raliser lors du dner du 4 mars 2014, grce son tlphone mobile, un selfie
avec Christine Taubira, ministre de la Justice.
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Et, quand des dirigeants communautaires feront leur aliyah, ils reproduiront
vraisemblablement en Isral leurs pratiques hexagonales... Sans tirer les
leons de leurs checs et carences.
Illustration de questions
occultes : la "crmonie de
reconnaissance" Pierre Besnainou,
la fin de son mandat de prsident du
FSJU et de l'AUJF (Appel unifi juif
de France) - organe central de
collecte dans le cadre de l'Appel
national pour la Tsedaka -, et le
cocktail en prsence de nombreuses
personnalits ont lieu au Centre
communautaire de Paris, le 3 mars 2014, 18 h 30. Qui paie ? Quel mdia
communautaire a analys son bilan ?
Et la reconnaissance pour quels faits ? La gestion par Pierre Besnainou
laisse dubitatif : problmes dontologiques non rsolus, transformation
problmatique de L'Arche, etc. Le site du FSJU n'informe pas sur sa gestion
des dossiers d'indemnisation rcente par la Claims Conference des Juifs du
Maroc et de Tunisie. Malgr la dcision en 2012 de Pierre Besnainou
d'affecter un gardien de scurit des lieux communautaires, un individu a pu
se faire photographier faisant une quenelle devant l'cole Ozar HaTorah
(Toulouse), lieu de l'assassinat djihadiste antismite de quatre Franco-
Israliens Juifs. Ni le site du FSJU ni celui destin au vote lectronique ne
prsente les modalits et les candidats l'lection au Conseil national du
FSJU le 9 mars 2014. A la diffrence de ses homologues, Pierre Besnainou a
soutenu un candidat une lection lgislative. Etc. Etc. Etc.
Radio de la communaut juive soutenue par le Fonds social juif unifi, RCJ a
elle aussi marqu la fin du mandat de Pierre Besnainou.
Ainsi, le 20 mars 2014, Sandrine Sebbane a interview Pierre Besnainou, son
suprieur hirarchique. Qui a-t-elle choisi pour tmoigner sur son invit ? Le
comdien Michel Boujenah, Gil Taieb, longtemps vice-prsident du FSJU, et
Paule-Henriette Lvy, journaliste sur RCJ et directrice de l'Action culturelle
du FSJU ! Tous trois, que dis-je, tous quatre ne tarissent pas d'loge, ne
trouvent aucun dfaut son action. La seule autocritique de Pierre
Besnainou concernant l'absence d'un garde prs d'une cole Juive ne suscite
aucune analyse. Alors que de nombreux Franais Juifs peinent imaginer leur
avenir en France, la prochaine aliyah de ce dirigeant communautaire pendant
huit ans n'interpelle aucun des quatre.
Le dernier mardi de chaque mois, Paule-Henriette Lvy a anim l'mission
d'une heure Hors antenne avec Jacqueline Rmy et Annette Lvy-Willard,
journalistes respectivement Marianne et Libration. Le 25 mars 2014, elle a
exprim son "malaise" interroger Pierre Besnainou, "prsident de sa propre
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radio". D'entre, elle lui a accord "quelques jokers" afin qu'il puisse
s'exonrer de rpondre des questions qui l'embarrasseraient. En fin
d'mission, elle a fait allusion aux critiques concernant certaines de ses
actions, mais sans expliciter. Pas une seule de ces trois journalistes n'a pos de
questions embarrassantes Pierre Besnainou.
Deux cas d'cole pour les Instituts de formation des journalistes ! Et d'autres
missions similaires en hommage Pierre Besnainou ont t programmes
sur RCJ...
Aucun mdia Juif franais n'a relat
les circonstances de la capture du soldat
franco-isralien Guilad Shalit rvles
par Ben Caspit dans le Jerusalem Post du
29 mars 2013 : un rapt par des terroristes
palestiniens sans les avoir combattus. Ce
journaliste avait pourtant soulign aussi
l'importance de la vie par les Juifs,
notamment Israliens, l'urgence pour
Tsahal de tirer les leons de ce rapt et le
recours avec plus de parcimonie au terme
"hros". Pourquoi ce silence ? Pour ne pas dcevoir tous les Franais Juifs que
des institutions communautaies ont mobilis pour sa libration ? Pour ne pas
s'aliner les organisations communautaires ayant organis au printemps 2013
des soires dont Guilad Shalit tait invit d'honneur et ayant pay des
annonces publicitaires dans ces mdias ? Quelle diffrence avec le Jewish
Tribune, journal du B'nai B'rith (BB) Canada ! En effet, ce magazine canadien
a publi les critiques de cette honorable organisation Juive l'gard du Jewish
National Fund (JNF) qui organise plusieurs soires l'automne 2013 dont
l'invit d'honneur est Guilad Shalit : celui-ci, qui n'est pas un hros, vhicule
davantage une image de faiblesse l'gard des ennemis d'Isral. Le 26 juin
2013, le B'nai B'rith international s'est distanc de la position du BB Canada :
le Forum des jeunes adultes du BB Europe avait reu Guilad Shalit en invit
d'honneur Londres en novembre 2012 : "Guilad Shalit y a t
chaleureusement accueilli". "Deux cents dlgus de vingt pays d'Europe,
des Etats-Unis et d'Isral taient prsents quand le jeune homme a t fait
membre d'honneur du BB international".
De plus, en avril 2013, des mdias
communautaires franais ont affich la
stupeur quand a t rvle la "non-
agrgation" de philosophie du Grand
rabbin Gilles Bernheim. Pourtant, la
rumeur circulait dj lors de la campagne
pour l'lection du Grand rabbin de France
au printemps 2008 - Philippe Karsenty,
directeur de Media-Ratings, l'avait publie
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le 22 mai 2006 sans tre poursuivi en justice par l'intress - et m'tait alors
parvenue. En avril 2013, la rdaction d'Actu J tait divise sur Facebook : le
6 avril 2013, Sandrine Szwarc, responsable des pages Culture et qui avait
encens ce grand rabbin, interrogeait : "Le rle des Juifs de France n'est-il
pas de soutenir un des leurs plutt que de le lyncher ?" Autre journaliste,
autre opinion : le 10 avril 2013, sur son blog puis sur son compte Facebook,
Virginie Guedj-Bellaiche, appelait le grand rabbin dmissionner. Cet
hebdomadaire a publi la lettre de Lydia Benattar, directrice de cette
publication, au grand rabbin Gilles Bernheim le 8 avril 2013 : l'assurant de
son soutien, elle l'y exhortait "ne pas se murer dans le silence" et dire "la
vrit", sa vrit. Sur son compte Facebook, Sandrine Sebbane, "journaliste
sur RCJ, radio du FSJU, publiait le 3 avril 2013 un texte louant ce grand
rabbin, notamment sa "rigueur intellectuelle". Un texte apprci par de
nombreux dirigeants communautaires, et au ton si vhment qu'un Internaute
lui rappelait qu'il ne s'agissait pas de l'affaire Dreyfus. Aucun de ces mdias
communautaires n'a prsent la moindre analyse de ces scandales : plagiats et
"non agrgation". Ni le moindre mea culpa. Et dans son n1288 (6 fvrier
2014), Actu J consacre une page entire au compte-rendu d'une confrence de
Gilles Bernheim "devant la communaut juive ashknaze des Lilas (93)"
- dans cette ville se trouve le sige du journal - et sa communication sur les
rseaux sociaux o il "poursuit dans une analogie peine masque avec sa
vie personnelle". Nul ne s'indigne, et notamment pas cet hebdomadaire, de
cette discrimination entre Juifs : un Ashknaze parle aux seuls Ashknazes !
Et qui plus est, un ancien grand rabbin de France.
Curieusement, alors que des radios communautaires
telle Radio J ont interrog, sans citer les passages
problmatiques, le rabbin Ham Korsia sur les
rumeurs de plagiats visant deux de ses livres : tre
juif et franais. Jacob Kaplan le rabbin de la
Rpublique (2006), et La Kabbale pour dbutants
(2007), Actualit juive a omis ce sujet la fois lors
de la campagne lectorale pour le Grand rabbinat de France au printemps
2014 et aprs son lection.
Un conseil : si vous vous rendez au sige du Consistoire central de
France, ne prononcez pas le mot "plagiat". Ainsi que l'a dit un important
rabbin l'automne 2014 : "On ne parle pas de la corde du pendu dans la
maison du pendu".
Dans quelles circonstances le
professeur Shmuel Trigano, a-t-il
quitt en 2013 l'Alliance Isralite
universelle (AIU) dont il a dirig-
fond le Collge des Etudes Juives
(1986-2013 ), et ce, moins d'un an
aprs l'hommage que cette
organisation lui avait rendu ? Cette
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question ne suscite pas d'intrt dans
ces mdias communautaires... Et
c'est dsormais hors de l'AIU qu'il a
fond l'automne 2013 l'Universit
populaire du judasme...
Par ailleurs, aucun mdia
communautaire n'a relay
l'information relative la signature
par Roger Fajnzylberg, actuel dlgu
gnral de la Fondation OSE-MES
(Mmoire Enfance Solidarit) abrite
par la Fondation du judasme franais,
d'un appel de Confluences publi dans
Le Monde (7 novembre 1996) "grce
aux contributions des signataires".
Promu par les Amis de La Paix
Maintenant, cet appel s'indigne des
"dclarations d'intransigeance de M.
Netanyahou et son souhait affich
d'imposer la paix dans l'annexion... ou la judasation de Jrusalem-Est". Or,
Jrusalem, capitale ternelle et indivisible dIsral, est au cur du judasme.
En outre, Roger Fajnzylberg a dclar en fvrier 2013 souhaiter se "rendre
disponible pour des institutions communautaires comme le CRIF ou le Fonds
Social Juif Unifi"...
En outre, aucun mdia
communautaire n'a relat le
refus de l'ayant-droit
d'Andre Salomon, rsistante
franaise Juive, de voir le
nom de celle-ci associ, par
un plaque appose au
printemps 2013 sur le mur
d'une maison d'enfants de
l'OSE (uvre de secours aux enfants) Eugne Schueller, "fondateur de
L'Oral [ayant] honteusement collabor avec lOccupant pendant la
Deuxime Guerre mondiale".
Pourquoi ce silence ? Volont de ne pas contrarier la campagne
publicitaire de l'OSE et de sa fondation - manne financire importante pour
ces mdias - afin de collecter des fonds l'approche des dclarations d'impts
sur les revenus ? Crainte de manquer une ventuelle annonce publicitaire du
groupe de produits cosmtiques ?
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Les affaires d'antismitisme ? Bien que sollicits, d'importants mdias
communautaires n'enqutent pas, et donc occultent certaines affaires
d'antismitisme graves. Surtout si elles rvlent aussi le refus d'institutions
communautaires de s'en saisir ou leur incapacit dfendre victorieusement,
efficacement, rapidement les Franais Juifs victimes. Deux exemples :
l'affaire Krief et l'affaire Smadja.
Mdecin nuclaire rput dans deux centres d'imagerie mdicales situs
Creil et Compigne, le Dr Lionel Krief a t la cible de propos antismites
et demeure victime d'une entente visant le spolier et atteste par la lettre
d'un avocat, Me Baube. Caractristique alarmante : sous les prsidences
Sarkozy et Hollande, aucune autorit publique - ministres de la Sant, Agence
rgionale de Sant (ARS) de Picardie, etc. - n'a mis un terme cette affaire o
la sant des patients atteints souvent de maladies graves n'a pas t
suffisamment prise en compte et o des conflits d'intrts sont patents.
Depuis 2009, Ruth Smadja et ses deux enfants sont victimes de graves
agressions antismites - menaces de morts, tags nazis, boite aux lettres
casse, etc. - Goussainville, ville situe dans la banlieue nord de Paris, a t
rvl par des blogs. L'affaire Smadja rvle cet "exil intrieur" en France que
des Franais Juifs sont contraints d'envisager et de mettre en uvre, quand
elles disposent de suffisamment de moyens financiers, pour quitter un
environnement antismite agressif et assurer leur scurit dans une autre ville.
"Les responsables communautaires "ont-ils compris dsormais qu'il ne
fallait plus minimiser les faits et dsigner les vrais coupables", s'indigne
Lydia Benattar dans son ditorial du 24 juillet 2014 (Actu J, n 1309). Il ne
tient qu' elle que ces deux affaires soient voques dans son hebdomadaire
incontournable.
L'assassinat de Sbastien
Selam en 2003 ? Aucun mdia
communautaire ne l'a analys, et
nombre de ces mdias se sont
contents de lire des dpches
d'agences de presse. Dans son
ditorial pour le 33e anniversaire
de son hebdomadaire (n1282,
24 dcembre 2013), Lydia
Benattar a omis de le mentionner
dans sa liste des assassinats
antismites en France depuis la Libration. Oubli ? Ou sujet tabou ? A noter
que si, lors du 28e diner du CRIF le 20 mars 2013, Richard Prasquier, alors
prsident de cette fdration, avait voqu Sbastien Selam dans la liste des
victimes de tueries antismites, le Prsident Franois Hollande l'avait occult,
et lors du 29e diner du CRIF du 4 mars 2014, Roger Cukierman a omis de
citer Sbastien Selam. De mme, aucun mdia communautaire n'a relev que
le nom de Sbastien Selam est absent des annonces de Roger Cukierman et
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Gil Taieb sur la frquence Juive francilienne et des affiches du rassemblement
du 19 mars 2014 sur le thme "La haine des Juifs, a suffit !", "contre
l'antismitisme et pour la fraternit rpublicaine" organis, Paris et en
province (Toulouse, Bordeaux), par le CRIF qui y a convi des politiciens et
des intellectuels. A Paris, lors de l'allumage des bougies, et aprs que des voix
dans le public aient cri "Sbastien Selam", une bougie la mmoire du jeune
DJ a t allume. Une fois encore, les mdias communautaires n'ont pas t
en phase avec les Juifs lambda, et ce sont deux Internautes, Frdric Brasil
puis moi qui, le 17 mars 2014, sur la page Facebook de ce rassemblement ont
rappel la mmoire du DJ assassin en novembre 2003. Le 27 mai 2014,
Paule-Henriette Lvy a voqu sur RCJ, radio du FSJU dont elle est
rdactrice en chef, les Franais Juifs assassins en France depuis
l'Intifada II sans citer Sbastien Selam - Jacqueline Rmy (Marianne),
Annette Lvy-Willard et d'autres journalistes prsents n'ont pas ragi
-, et vers 19 h 20, sur Radio Shalom, Pierre Gandus a oubli lui aussi ce
jeune DJ tu en 2013 en interviewant le rabbin Ham Korsia, qui n'a
pas rectifi.
Le 15 octobre 2014, Sandrine Sebbane a interview le journaliste-
producteur franais Juif Paul Amar. Evoquant. Curieusement, en
listant les assassinats antismites en France depuis l'Intifada II, ni
Paul Amar ni elle n'ont voqu le meurtre antijuif de Sbastien Selam.
Pourtant, Paul Amar avait invit Me Axel Metzker, alors avocat de la
famille Selam, dans son mission Revu & Corrig.
Les modalits du dialogue judo-musulman ne sont jamais
abordes par ces mdias. Le 7 octobre 2014, seule Radio J a interview
le Professeur Francis Weill, dlgu du CRIF pour Besanon/Franche-
Comt, sur sa lettre de dmission comme membre du Comit directeur
du CRIF, en date du 9 septembre 2014. Auteur en particulier
du Dictionnaire alphabtique des sourates et versets du
Coran (2009), Chrtiens et Juifs, Juifs et Chrtiens. L'inluctable
fraternit (2013) et Ethique et imagerie mdicale, cet minent
professeur de mdecine a contest dans ce courrier interne la ligne
suivie par le CRIF :
"La monte de lantismitisme musulman et de
lantisionisme-antismitisme de gauche sont un chec majeur
du CRIF.
Nous avons t constamment alerts par P.A. Taguieff, par J.
Tarnero, par Mme Bat Ye'or, par C. Caldwell et dautres; jai moi
aussi tent de contribuer cette alerte par mes propres
livres.Voici onze ans que je tente dexpliquer que la voie du
dialogue avec les rares musulmans dits modrs est une
impasse. Les relations avec lislam, ce ne sont ni quelques
autobus de lamiti, ni des repas partags de clture de
Ramadan, ni une commission doprette pour nos relations avec
les musulmans.
Dans le monde daujourdhui, lislam cest le Coran ; le Coran
ne laisse pas de place langlisme. Le Coran, que le CRIF a
choisi de ne jamais interpeller, malgr mes incitations rptes,
est un texte violemment antijuif : nous sommes des singes et
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des porcs (Coran, 5:59-60), ou encore des singes abjects; nous
tordons lEcriture, etc etc.. Pour toute personne croyant en un
Coran incr ce sont l des articles de foi appels tre
enseigns jour aprs jour dans un climat de mpris et de haine.
Des tmoignages de musulmans ayant quitt leur foi initiale le
confirment.
Tout ce que nous reprochons aux salafistes et autres califes
autoproclams en matire dintolrance, de violence,
dimprialisme, dentreprises de gnocide, et mme de cruaut
relve de prescriptions coraniques (par ex. : Voici quelle sera
la rcompense de ceux qui combattent D. et Son aptre, et qui
emploient toute leur force commettre des dsordres sur la
terre : vous les mettrez mort ou vous leur ferez subir le
supplice de la croix ; vous leur couperez les mains et les pieds
alterns. 5 :33. Vous couperez les mains des voleurs, homme
ou femme, en punition de leur crime. Cest la peine que D. a
tablie contre eux ; Il est puissant et sage. 5 :38).
Le silence prolong de la majorit des institutions et
communauts musulmanes face aux exactions de ltat
islamique en Irak en est la preuve : un musulman, mme simple
pratiquant, mme adepte dune observance attidie, ne peut en
aucun cas slever contre les prescriptions coraniques. La
rcente dclaration du recteur Boubakeur en faveur des
minorits dOrient mrite une lecture attentive : monsieur le
recteur dclare acquis le droit des trois religions rester
implantes en Orient il oublie un peu vite le sort rserv aux
juifs de ces pays !
Il oublie aussi de parler de la dhimmitude. Il ne fait aucune
rfrence au Coran en parlant des chrtiens et du
christianisme ; or le Coran fait des chrtiens des
blasphmateurs, ce qui est une faute gravissime dans lislam. Et
il oublie que le Coran dnie au christianisme sa lgitimit
thologique...
Si on mavait cout, au lieu de rejeter systmatiquement
mes messages dalerte adresss la newsletter, nous aurions
centr notre action sur les messages violents du Coran (et sur
la charte du Hamas), en cherchant inlassablement en faire
connatre les dangers.
Ds lors il ny eut plus eu, dans notre pays, un seul
journaliste, un seul homme politique, un seul citoyen ignorant
cette violence. Face la diffusion des versets dits terribles
du Coran, les institutions musulmanes eussent t contraintes
de se situer. Plus personne ne mconnatrait celles dentre elles
que leur adhsion la violence rend insolubles dans la
rpublique . Cela aurait alert lopinion de faon positive et
facilit la tche des pouvoirs publics. Aurions-nous alors connu
les crimes et les manifestations antismites de masse auxquelles
nous avons t et nous serons confronts? Je ne le pense pas.
Hlas nous avons choisi le silence et la passivit pour
privilgier quelques ractions immdiates et la gestion de nos
relations avec les institutions de la rpublique.
Nous navons rcolt ainsi que dinefficaces paroles
dindignation. Nous avons tendu la main et reu en change le
malheur et limpuissance. Lors de notre dernire confrence
tlphonique, tu mas dit, mon cher prsident [Roger
Cukierman], que javais mille fois raison, mais que tu
nentreprendrais pas ce combat. La main du Seigneur est-elle
trop courte pour sauver ?(Is. 50:2). Non bien sr. Mais la main
du CRIF ?
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Bientt le CRIF naura plus quune seule raison dtre :
faciliter lexil des juifs franais; ils nauront en effet plus besoin
dune reprsentation politique: ce sera trop tard. Ils auront
besoin de bonnes agences de voyage et defficaces agences
immobilires. Ce nest pas ma conception de la dfense des juifs
et des valeurs du judasme.
Je ne veux pas continuer tre complice de cette absence
dtermine de courage et de clairvoyance, indigne de nos pres
fondateurs".
Sur Radio J, ce professeur a dclar Michel Zerbib le 7 octobre 2014 :
alors prsident du CRIF, "Roger Cukierman m'a dit : "Je ne me battrai pas
contre 1,3 milliard de musulmans"... Il faut se placer sur le plan de la vrit...
Il se trouve que l'islam a pour fondement le Coran... qui est un texte
extrmement violent l'gard des Juifs, de tous ceux qui ne sont pas
musulmans, de nos frres chrtiens... Les tenants du Coran incr sont
obligatoirement en tat d'acceptation des "versets terribles" comme des
articles de foi. Pour l'immensit des musulmans, la haine des Juifs est une
prescription de Dieu... On ne peut amorcer ces relations que devant le Coran,
en demandant nos interlocuteurs : quelle est votre position face ces
versets terribles ? On peut dire "Avec vous, on peut avoir des relations" ou
"Si vous ne changez pas votre attitude face au texte, nous ne pouvons pas en
avoir". Et de conclure : "Le CRIF comme les pouvoirs publics commettent une
erreur majeure... L'islam est une religion de paix envers les autres
musulmans, mais c'est une religion de guerre envers ceux qui ne le sont pas".
Le 16 fvrier 2015, la directrice de la rdaction de RCJ, Paule-
Henriette Lvy dsigne le terroriste ayant commis les attentats
Copenhague comme un "jeune", sans le nommer : Omar Abdel Hamid
El-Hussein. Pas d'amalgame ?!
Par ailleurs, le pass pro-palestinien de Manuel Valls et ses discours
virulents contre l'Etat d'Isral que j'avais rvls ds 2012 dans mon article Le
gouvernement Ayrault, c'est bien pour les Franais Juifs ? Aucun mdia
communautaire ne les a voqus.
En outre, qui savait quoi et quand sur
l'enlvement et la squestration d'Ilan
Halimi en janvier-fvrier 2006 parmi ces
dirigeants communautaires ? Cest une
question drangeante, mais qui
taraude.
Un jeune Franais Juif est kidnapp, et
le ministre de lIntrieur, alors Nicolas
Sarkozy, ami de la communaut
franaise Juive, naurait pas tlphon
au moins un des principaux dirigeants communautaires pour assurer
quil suivait avec attention cette affaire dramatique, et que la Crim
avait mis ses plus fins limiers sur les traces des kidnappeurs ?! En
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dbut denqute, afin de dterminer le profil du jeune homme
kidnapp, les policiers de la Crim ont interrog les amis dIlan Halimi,
et aucun deux naurait interrog des dirigeants du FSJU, employeur de
Ruth Halimi ?! Cela semble dautant plus improbable que Ruth Halimi
recevait quotidiennement de trs nombreux appels tlphoniques des
kidnappeurs, et que la direction du FSJU lui a accord un cong au
dbut de la priode de squestration d'Ilan.
Ajoutons que vers janvier-fvrier 2014, le Caf des Psaumes, li l'OSE
(Oeuvre de Secours aux Enfants) a refus que soient dposs les tracts
et colle sur une vitrine du Caf l'affiche de la Fraternit judo-noire
(FJN) invitant se runir lors de la crmonie de recueillement la
mmoire d'Ilan Halimi. La raison ? Le refus d'une "affiliation
politique" !?
Le 31 octobre
2014, JSSNews publiait
l'article Sacha Reingewirtz,
Prsident de lUEJF, humilie les
Juifs de France. Il rvlait que
l'UEJF (Union des tudiants Juifs
de France) avait refus, fin
septembre 2014, de rencontrer
Naftali Bennett, ministre isralien
de l'Economie, de l'Industrie et de
l'Emploi et charg de la Diaspora, prsident du parti sioniste religieux Habayit
Hayehudi (Foyer Juif), lors de sa rcente visite Paris. Naftali Bennett aurait
souhait rencontrer des reprsentants des tudiants franais Juifs pour voquer
des problmes cruciaux, tels les quivalences de diplmes ou l'antismitisme
sur des campus. Le motif de ce refus ? L'UEJF aurait considr Naftali
Bennett comme trop extrmiste .
Une polmique s'est est suivie, non tarie par la communication dfaillante de
l'UEJF qui n'a pas rpondu par un communiqu aux graves accusations
de JSSNews. C'est sur Twitter que Sacha Reingewirtz, prsident de l'UEJF, a
choisi de ragir le 31 octobre 2014 : 17 h, il twittait : "Mon soutien Isral
est connu.Je ne me laisserai pas impressionner par ceux qui se prtendent
plus sioniste en mode chasse aux sorcires !"
Le 2 novembre 2014, JSSNew publiait l'article Boycott dun ministre isralien
par lUEJF: les tudiants rclament la dmission de Sacha Reingewirtz. Il
rectifiait - il s'agissait d'une confrence, et non d'une rencontre - et mettait en
cause le bureau excutif de lUEJF. Et de rsumer : "Les deux seules
personnes qui lUEJF refuse de parler sont Marine Le Pen et Dieudonn
MBala MBala".
Sacha Reingewirtz ragissait par trois
voies. Le 5 novembre 2014, il signait
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l'article Etudiants Sionistes Juifs de
France ! sur un blog du Times of Israel. Il
y crivait : "Le soutien la dmocratie
isralienne est un combat de chaque
instant pour les tudiants juifs de
France". Il listait ensuite les combats de
l'UEJF sur des campus universitaires
contre les antisionistes, rappelait la
prsence de membres de l'UEJF en Isral
lors de l'opration Bordure protectrice. Il
concluait : "Nous rencontrons tout le
monde en Isral, et surtout ceux avec qui nous ne sommes pas daccord. Je
nai jamais refus de voir un ministre isralien, et je rencontrerai les
politiques de droite comme de gauche lors de mon prochain dplacement en
Isral en dcembre. Nous navons de leon de sionisme recevoir de
personne".
C'est au pure player Alliance.fr (5 novembre 2014) et Actualit juive
hebdo (6 novembre 2014), qui, souffre de problmes de distribution et n'a pas
jug utile de publier son article sur son site Internet, que Sacha Reingewirtz,
"choqu", "abasourdi" par la violence de la polmique, a rserv ses
explications. Il leur a indiqu n'avoir pas t invit par l'ambassade d'Isral en
France le rencontrer avec d'autres dirigeants communautaires - une faute de
cette ambassade problmatique ou une mise en cause injustifie de
l'ambassade par l'UEJF ? - et il a ajout : "Lorsqu'on nous a demand de lui
organiser une confrence, j'ai simplement rpondu que nous ne pouvions pas
le faire ce moment-l. On reoit des dizaines de demandes d'organisation
de confrences et il s'avre que, selon le contexte et le timing, il n'est pas
toujours possible de les accepter" et "lUEJF nest pas un prestataire de
confrence". Et de conclure que l'UEJF rencontre des ministres israliens de
tous bords, et prochainement le dput isralien Yoni Chetboun du mme
parti que Bennett, en France et en Isral. La rencontre de l'UEJF avec le
prsident Abbas/Mazen ? Y "taient prsents tous les dirigeants des
institutions juives dont le prsident du CRIF", rpond Sacha Reingewirtz
Alliance.fr. Quand bien mme tous les autres dirigeants communautaires
franais l'auraient rencontr - or, je n'ai pas trouv dans les mdias mention de
reprsentants du Consistoire de France, de SIONA ou du BNVCA, lors de
cette rencontre -, ce n'est pas une raison. Et Sacha Reingewirtz d'alerter sur le
danger d'"une police de la pense". Mais la cette "police de la pense"
existe dj dans les mdias et confrences de la communaut
juive institutionnalise, notamment dans ceux de l'UEJF : nul orateur ne parle
de "territoires disputs", de la confrence de San Rmo en 1920, etc.
Las ! Le 9 novembre 2014, JSSNews persistait et signait dans l'article Les
mensonges de Sacha Reingewirtz sont-ils ns de lesprit du gourou de
lUEJF, Judith Cohen-Solal ?. Et de citer un courriel de "la prsidente de
lUEJF de lUniversit Descartes (Salom Choukroun) [expliquant] que la
raison pour laquelle cette rencontre na pas t organise, cest parce quil
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(ndlr/ Naftali Bennett) est dextrme droite et que le message que porte son
parti va lencontre des valeurs que portent lUEJF. Lorganisation des
tudiants amis dIsral de HEC, elle, est partie la rencontre de Naftali
Bennett (et a accept cette demande de rencontre organise par lAgence
Juive sans rflchir)".
Selon JSSNews, la quinquagnaire Judith Cohen-Solal, surnomme le
gourou, joue depuis longtemps un rle occulte, dterminant, dans le
formatage des dirigeants de l'UEJF et leur alignement sur la ligne
politique du parti travailliste et de La Paix Maintenant.
Le long silence des mdias et organisations communautaires propos de ce
scandale, et du rle de Judith Cohen-Solal surprend. Comme d'habitude,
cette occultation n'a pas permis d'viter une affaire qui laissera des traces.
C'est d'autant plus grave que d'anciens prsidents de l'UEJF occupent des
postes stratgiques de la communaut franaise Juive
institutionnalise : Yonathan Arfi, vice-prsident du CRIF, ancien
conseiller de Richard Prasquier lors de son second mandat la prsidence du
CRIF et secrtaire gnral adjoint de l'OSE ds le mandat de Roger
Fajnzylberg, Raphal Haddad, coordinateur de la convention du CRIF du 13
janvier 2013 qui, dans un premier temps, avait "oubli" de mentionner
Philippe Karsenty dans le programme de la convention du CRIF Demain les
Juifs de France du 20 novembre 2011, etc. Et certains ont des engagements
politiques, tel Patrick Klugman, Conseiller socialiste de Paris.
Par ailleurs, et nous souhaiterions clore cette liste, certains
entrepreneurs franais Juifs sont gnreux l'gard de leurs
coreligionnaires pauvres dans le cadre de la Tsedaka : ils offrent des
centaines de places gratuites leurs spectacles, etc. Or, des employs
d'associations communautaires confisquent impunment ces places
pour les distribuer des dizaines et des dizaines de privilgis qui ont
l'heur de figurer dans leur parentle et dans leur rseau amical.
A l'initiative d'organisations communautaires - UPJF, BNVCA, SIONA,
etc. -, deux rassemblements des 28 novembre et 2 dcembre 2014 prs
de l'Assemble nationale pour exprimer l'opposition une rsolution,
propose par deux dputs socialistes de Seine-Saint-Denis, Benoit
Hamon et Elisabeth Guigou, et invitant la France reconnatre la
"Palestine" n'ont t ni annoncs ni relats par RCJ et d'autres mdias
communautaires. Parce que le CRIF avait choisi une autre stratgie ?
Exemple de cet "islamiquement correct" : le 7 janvier 2015, c'est Roger
Cukierman, prsident du CRIF, qui assne et rpte au journaliste
rticent de l'dition de midi, que la rdaction de Charlie Hebdo a t
victime d'un attentat terroriste.
Enfin, pourquoi n'existe-t-il aucune autre tude des mdias franais Juifs,
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hormis la mienne ? Pourtant, en juillet 2013, le Shalom Hartman Institute a
rendu publics les rsultats de son sondage auprs de journalistes Juifs de
mdias Juifs.
Marshall Weiss, prsident de lAssociation de la presse
amricaine Juive (AJPS), et Alan Abbey, directeur des relations
avec les mdias au sein du Shalom Hartman Institute, ont
voqu dans leur article Toward Real Journalism in Americas
Jewish Communities sur EJewishPhilanthropy (24 fvrier 2015)
une problmatique double : soucieuses dviter lire de
donateurs, les North American Jewish Federations, fdrations
Juives nord-amricaines, vitent que les journaux Juifs
bnficiant de leur soutien financier, couvrent des sujets perus
ngativement. Ce qui induit une fuite des journalistes
talentueux et une crise de crdibilit dans ces journaux.
D'autant que l'indpendance des journalistes est peu tolre :
tout article s'cartant de la doxa dominante est peru, non
comme l'exercice de l'indpendance et de la dontologie
journalistiques, mais comme "la volont de dtruire".
Des intellectuels et politiciens boycotts
De nombreux mdias communautaires recourent des personnalits
pour des tribunes hebdomadaires. Les professeurs Shmuel Trigano et Raphal
Drai ainsi que Me Gilles-William Goldnadel, prsident de l'association
France-Isral, lisent leurs billets sur Radio J. Sur Judaques FM, Tho Klein,
ancien prsident controvers du CRIF, Grard Akoun et Andr Nahum
commentent l'actualit politique ou communautaire, et Antoine Spire assure la
critique de livres. L'quipe de billetistes de RCJ, radio du FSJU, a compris les
journalistes Clment Weill-Raynal, qui a mis un terme ses chroniques la
fin des annes 2000, Luc Rosenzweig qui a lu sa dernire tribune en 2014, et
Gil Taieb, vice-prsident du FSJU, qui continue d'ditorialiser. Actu J publie
les tribunes des billettistes de Radio J, de journalistes de RCJ, et de dirigeants
des principales institutions Juives franaises.
Mais pour un intellectuel franais Juif, tenir une tribune dans un mdia
Juif n'empche pas d'tre boycott par d'autres mdias communautaires.
Quand la thmatique de ses uvres relve du judasme ou des Juifs, ce
boycott pnalise le succs et l'audience des livres, la carrire des auteurs et de
leurs attachs de presse. La blogosphre peut pallier partiellement ces
boycotts, mais pour les seuls lecteurs/auditeurs Internautes.
Des uvres majeures d'auteurs
d'envergure internationale - en 2010,
L'Europe et le spectre du califat, par Bat
Ye'or, L'exil au Maghreb. La condition
juive sous l'islam 1148-1912, par David
G. Littman et Paul B. Fenton, et qualifi
d'"incontournable" par l'historien Georges
Bensoussan - n'ont pas t chroniques
par des mdias communautaires
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importants. Pour Bat Ye'or, la censure
du Quai d'Orsay, s'est donc ajoute celle
de mdias franais Juifs unis dans le
"politiquement correct". Signes du dclin
de l'influence de mdias Juifs
franais ou des illres, voire de
l'incomptence de journalistes qui ont
ignor sciemment l'intrt suscit par ces
deux livres auprs du public : ces deux
ouvrages et les confrences de leurs
auteurs ont connu un succs public
- nouveau tirage en 2011 et rdition en 2012 de L'exil au Maghreb. La
condition juive sous l'islam 1148-1912 par les PUPS - grce la blogosphre,
espace d'information qui a suppl les carences de mdias communautaires
franais. Responsable des pages Cultures d'Actualit Juive, Sandrine Szwarc a
justifi par "la libert de savoir" son choix de rdiger la critique du livre
controvers Le suicide franais d'Eric Zemmour (Actualit juive, n1323, 11
dcembre 2014). Pourquoi cette auteur du livre Les intellectuels Juifs de 1945
nos jours n'a-t-elle pas fait bnficier ces trois historiens minents Juifs de
la "libert de savoir" des lecteurs ? Pourquoi a-t-elle consacr deux articles
ce livre, dont un uniquement sur la thse "compltement errone" allguant
que "la France de Vichy a livr aux nazis les Juifs trangers pour mieux
protger les Juifs franais" (n1318, 6 novembre 2014), sans indiquer que
cette thse est reprise du livre d'Alain Michel dont la prface est signe par
Richard Prasquier, alors prsident du CRIF ?
Ainsi des auteurs Juifs clbres, franais ou non, universitaires -
Raphal Israli qui a forg le vocable "islamikaze" - ou non, ainsi que des
politiciens israliens - Mosh Feiglin de Manhigut Yehudit (The Jewish
Leadership Movement) - ne sont (quasiment) pas interviews par certains
mdias Juifs franais.
Le 30 septembre 2014, lors d'une runion publique la Mairie du XVIIe
arrondissement de Paris sur l'antismitisme en France, Sammy Ghozlan,
prsident du BNVCA (Bureau national de vigilance contre l'antismitisme), a
dclar n'tre jamais invit sur RCJ car on le trouve "alarmiste".
Et le ralisateur Jean-Pierre Lledo constate que ses articles ne sont plus
publis depuis plusieurs mois par la newsletter du CRIF.
Les raisons de ces ostracismes ?
Antagonismes personnels ou
inconscience de l'importance de ces
livres et de ces auteurs ? Rarement. La
raison rside souvent dans
les ides exprimes par ces
personnalits bannies. Des ides
distinctes du "communautairement
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correct" qui occulte ou minore la
dhimmitude, voque peu ou pas
l'exode d'environ un million de Juifs
des pays arabes, de Turquie et d'Iran,
vante un "dialogue judo-musulman"
au contenu imprcis, dplore les
victimes d'une Shoah "islamiquement
correcte", nomme la Jude et la
Samarie des "territoires palestiniens",
etc.
Plagiats et contrefaons
Est-ce un hasard si les scandales des plagiats du grand rabbin Bernheim
n'ont t ni rvls ni analyss par des mdias communautaires ayant hte de
"tourner la page" ?
Manque de temps ou de moyens financiers et humains ? Mauvaises
habitudes ? Abondance d'informations sur Internet ? Inconscience ou
partialit dlibre ? De nombreux journalistes, de mdias Juifs et non
Juifs, lisent ou reproduisent des dpches d'agences de presse. Mais les
mdias Juifs le mentionnent rarement, et souvent ne rectifient pas la
terminologie biaise ("colonies", "occupation") de ces dpches. Ce
qui suscite l'ire de lecteurs/auditeurs et participe de la campagne de
dlgitimation d'Isral.
Ignorance du droit d'auteur ? Pas vu, par pris ? Ddain l'gard des
journalistes et photographes ? Paresse, incomptence, malhonntet, cynisme
ou amoralit de dirigeants et journalistes ? Sentiment d'impunit n du faible
risque de poursuites judiciaires et des montants drisoires allous par la
justice aux auteurs victimes de contrefaons ou de plagiats ? Facilit des
Copier/Coller sur Internet ? Manque lamentable de professionnalisme ?
Adosss ou non des organisations franaises Juives, nombre de magazines
reproduisent articles et photographies sans l'autorisation de leur auteur, sans
les crditer et sans les rmunrer. Sans aucune autorisation, certains publient
des articles sciemment sur deux pages, au lieu d'une page, afin d'insrer deux
encarts publicitaires.
Ce qui certes valorise ces priodiques sans bourse dlier, augmente
leurs bnfices, mais n'est ni respectueux ni conforme au droit et ces
auteurs. Et ce qui occasionne de rares condamnations judiciaires, non
dissuasives en raison des faibles montants d'indemnisation, et non
mentionnes aux lecteurs de ces mdias ou aux membres et donateurs de ces
institutions franaises Juives.
Comme les magistrats rduisent une peau de chagrin le droit de la proprit
littraire et artistique, ils condamnent svrement le journaliste/photographe
qui a l'impudence de dfendre ses droits d'auteur. Un journaliste/photographe
a rencontr un des dirigeants communautaires les plus importants afin de
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solliciter qu'il intervienne en faveur d'un rglement transactionnel, c'est--dire
amiable, dans des procdures judiciaires l'opposant une organisation
franaise Juive incontournable. Il lui a transmis trois dcisions judiciaires :
l'une condamnant cette importante organisation communautaire pour violation
du droit du travail et reproduction sans autorisation de plusieurs de ses
photographies, et les deux autres le condamnant pour avoir revendiqu ses
droits d'auteur non reconnus par les magistrats contre cette mme organisation
franaise Juive "serial plagieuse", faisant appel aux donateurs, et recourant
aux services onreux - environ 60 000 dpenss en quatre procdures
judiciaires - d'une avocate d'un des principaux cabinets internationaux dont
les bureaux se trouvent au Qatar, aux Emirats arabes unis, etc. Quelle ne fut
pas sa stupfaction d'entendre ce dirigeant communautaire lui dnier la qualit
de victime : "Mais c'est vous qui avez lanc les procdures judiciaires ! Et
vous avez t condamn. Vous n'tes pas la victime". Si, au dbut de l'affaire
Dreyfus, la famille du capitaine Dreyfus avait rencontr ce dirigeant
communautaire, celui-ci aurait-il refus de le dfendre en raison d'une
condamnation ? Un jugement n'est qu'une "vrit judiciaire". Ce journaliste a
dit ce dirigeant combien il tait choqu par sa dsignation errone de la
victime et lui a rappel que, jusqu' l'audience de plaidoirie, les parties au
procs peuvent choisir le rglement transactionnel.
Certains dirigeants communautaires ut i l isent les uvres de
photographes dans des appels aux donateurs - ce qui contribue augmenter
considrablement le volume des dons -, voire des fins prives, sans
autorisation de leur auteur, sans rmunrer, sans crditer. Des plagiats
systmatiques qui rvlent une faiblesse morale, un dpassement de la
frontire entre le Bien et le Mal, entre la lgalit et l'illgalit d'autant plus
graves qu'ils manent de ceux devant donner l'exemple et se prvalant de
valeurs.
Ces serial plagiaires s'avrent un des maux de cette communaut.
L'affaire al-Dura
Laffaire al-Dura a
opr un clivage entre ces
mdias - du silence de rares
articles prudents -, et une
unanimit pour ne prsenter
aucune analyse des
implications de cette affaire.
Est-ce un hasard si la
quasi-totalit des analyses sur cette grave affaire ont t et sont publis dans
des mdias non communautaires : Metula News Agency, Guysen, Causeur,
etc. Je remercie Guy Senbel, directeur-fondateur de Guysen, agence de presse
isralienne, pour m'avoir laiss libre de couvrir cette affaire, les procs
principaux, et ceux annexes, et avoir publi mes analyses clairant
notamment sur les enjeux de cette affaire. De mme, le 21 novembre 2007,
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alors correspondante Paris de Guysen, j'ai t la seule interroger, sous les
applaudissements de spectateurs, David Martinon, alors porte-parole du
Prsident Nicolas Sarkozy, sur cette affaire lors de la runion publique
organise par le CRIF. Parmi le public de cette runion : des dirigeants
communautaires, des Juifs lambda et des journalistes. Nombre d'entre eux
m'ont flicite l'issue de la runion. Mais si je n'avais pas interpel David
Martinon, ce qui a conduit Richard Prasquier, alors prsident du CRIF,
souligner la gravit de ces images, qui l'aurait fait ?
L'Arche a consacr cette affaire un long article au dbut puis la fin
des annes 2000, et une enqute de Luc Rosenzweig, journaliste ayant men
des investigations pendant plusieurs annes pour la Metula News
Agency, dans son numro de l't 2013.
Actu J a couvert les principaux rebondissements de cette affaire en tant
divise. Le 18 novembre 2004, aprs la confrence de presse au sige de
France Tlvisions, la journaliste de cet hebdomadaire est reste silencieuse
alors que j'interpelais Arlette Chabot, alors directrice de l'information de
France 2, sur l'absence de sang sur les vtements de Jamal al-Dura suppos
avoir t bless par balles, etc. Pour Michal Blum, un de ses correspondants
en Isral, "il ny a pas eu de mise en scne dEnderlin et les soldats de Tsahal
nont pas tu Mohamed Al Dura".
Or, Clment Weill-Raynal, chroniqueur judiciaire de cet
hebdomadaire, a enqut sur les blessures de Jamal al-Dura, a interview le
Dr Yehuda David et a exprim des doutes sur l'authenticit des faits allgus
par ce reportage controvers. Actu J reprsent par Serge Benattar, directeur
de la publication, Clment Weill-Raynal, et le Dr Yehuda David ont t
assigns en justice par Jamal al-Dura pour diffamation. Jaurais aim
continuer [denquter]. Les poursuites judiciaires ont fait quil y a moins
darticle sur cette affaire dans Actualit juive. Cest peut-tre le but
recherch , a dplor Clment Weill-Raynal devant la XVIIe chambre
du Tribunal de grande instance de Paris, 8 fvrier 2011. Ce Tribunal les a
condamns tous deux pour diffamation.
Le 15 fvrier 2012, l'arrt de la Cour d'appel de Paris a relax le Dr Yehuada
David et a condamn le journaliste Clment Weill-Raynal, pour les phrases
incrimines dans sa rponse au droit de rponse de Charles Enderlin, 1 000
euros d'amende avec sursis, 1 000 euros de dommages-intrts et 6 000 euros
de frais de justice. Un texte que Clment Weill-Raynal a confi lors des
audiences judiciaires avoir rdig, malgr ses rticences, la demande de
Serge Benattar, directeur de l'hebdomadaire. Serge Benattar "avait fait appel
de la premire condamnation mais en fvrier 2012, les juges de la Cour
d'appel, n'avaient pu que constater l'arrt de poursuites son encontre en
raison de son dcs", explique Clment Weill-Raynal en 2013.
Actualit juive hebdo a alors titr en encadr en bas de sa couverture de son n
1199 (23 fvrier 2012) sur la victoire posthume de Serge Benattar ,
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17/07/2015