Cours 3 Histoire Politique de l’époque moderne
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UE.1 – Histoire Moderne
Chapitre 3 : Histoire Politique de l’Europe Moderne
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Plan
I. L’Europe politique au XVIe siècle
A. La lutte entre les Habsbourg et les Valois dans la 1ère moitié du XVIème siècle
1. la construction de l’empire de Charles Quint
2. les rivalités entre Habsbourg et Valois
3. Bilan de ces conflits
B. L’Europe de l’Est et du Nord au XVIe siècle
1. Europe de l’est et la méditerranée orientale confrontée au péril Turcs
2. l’Europe de nord : les conflits en Scandinavie
C. L’Europe occidentale et l’Europe centrale durant la deuxième moitié du XVe siècle
1. Espagne catholique contre les musulmans
- Philippe II pose la monarchie espagnole en championne de lutte contre les musulmans
-Sur le sol espagnol : l’Espagne lutte aussi contre les musulmans, les Morisques
-L’affrontement hors-Espagne recommence en 1569
2. l’Espagne et les Pays-Bas
- Les Pays-Bas :
-Le conflit repart en avril et en mai 1572
-Dès lors à cause de ces divisions, une partition semble inéluctable :
3. l’Espagne et l’Angleterre
-Philippe II : au début de son règne est marié à Marie Tudor reine d’Angleterre
-Le projet de la reine avec François d’Anjou
-À partir de 1589 : l’alliance Angleterre Pays-Bas se rapproche de la France
II. L’Europe politique au XVIIIe siècle
A. La Guerre de Trente Ans et ses prolongements.
1. Une guerre en Bohême devient une guerre en Europe.
2. Dans la guerre de Trente ans il y a 4 phases.
-1ère phase 1620-1625 guerre dans l’Empire
- 2ème phase 1626-1629 : la guerre danoise
- 3ème phase 1631-1635 : guerre suédoise
- 4ème phase 1635-1648 : guerre française
-Les Traités de Westphalie :
3. Pour autant les Traités de Westphalie ne freinent pas, quelques conflits restent ouverts.
- Le conflit entre la France et l’Espagne
-La « Première guerre du Nord » (1655-1660)
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B. L’Europe politique sous le règne personnel de Louis XIV (1661-1715)
1. Des conflits lancés par Louis XIV pour affirmer sa primauté en Europe.
- En 1665 Philippe IV meurt mais son fils Charles II d’Espagne est malade
- Louis XIV commence à lorgner sur les Provinces-Unies.
- Désormais louis XIV engage ses forces contre les Habsbourg d’Autriche c’est la Politique des
Réunions (1678-1681)
2. Les conflits visant à empêcher l’hégémonie française
- En 1686 est proclamée la Ligue d’Augsbourg :
- Les conflits reprennent dans la succession en Espagne
- le roi d’Angleterre prépare sa succession en faveur de Anne (fille de Jacques II)
III. l’Europe politique au XVIIIe siècle
A. La construction d’une paix européenne et son effritement
1. La construction d’une paix européenne : traités, enjeux, moyens
-La paix intervient de manière progressive :
Côté occidental
Coté oriental
Au nord de l’Europe
- Le début du 18e entraine une réflexion sur au terme de conflits armés qui semble avoir plus
de points négatives
- Malgré tout la guerre reste fragile car les puissances présentes sont plus nombreuses et les
rivalités demeurent.
2. Fissures dans la paix européenne : les guerres de succession de Pologne et d’Autriche
- les questions successorales se posent lorsqu’une succession claire n’est posée.
- la Guerre de succession de Pologne 1733-1738 :
La Pologne est un trône électif ....
La guerre proprement dite. En 1733 à la mort d’Auguste II …
Le dénouement : aucune victoire ni pour les uns ni pour les autres ...
- La guerre de succession d’Autriche 1740-1748
Les causes …
Les choses se précipitent par un événement …
Les détails militaires se compliquent …
B. L’équilibre européen dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle
1. Une « révolution diplomatique » : le renversement des alliances en 1756, suivi de la
Guerre de Sept Ans…..
-Dans l’histoire, un renversement des alliances provoquées par des rivalités européennes.
-Une alliance France-Autriche et France-Prusse et de l’autre Grande-Bretagne-Prusse
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- le déroulement de la guerre :
- Vers des conflits aux enjeux nouveaux
- les rivalités en Europe centrale
la Première Guerre turque (-)
La deuxième guerre turque (1787-1792)
Dernière conflits : provoqué par le roi de Pologne
- Pour l’Europe occidentale : le traité de Paris en 1763 ne règle pas les rivalités coloniales et mari-
times
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L’Europe ce n’est pas une réalité. Dans l’histoire politique on constate une rupture dans la politique.
Au XVIe il y a abandon de la monarchie universelle et la construction
Il est indispensable d’avoir les bases sur l’histoire politique de l’Europe moderne.
Introduction
Définitions des termes du sujet : l’Europe politique n’existe pas l’époque moderne. L’idée
d’Europe est très éloignée. Au début de l’époque moderne il n’y a que 2 ensemble territoires qui font
sens la Chrétienté et l’Empire. Les 2 ont des velléités universelles càd domination de l’espace et con-
currente. Donc le Pape et l’empereur. Il existe une idée d’unir les princes européens en une seule
entité mais cette idée est très minoritaire et on la retrouve dans les projets de croisades contre les
turcs au 15è et début du 16è. Ces projets ne sont jamais menés à bien. Durant l’époque moderne l’idée
de l’union des états s’effritent face à la montée de l’Etat elle rend peu probable l’option d’une monar-
chie temporelle universelle. Aussi face à la division religieuse qui rend impossible l’union spirituelle
de l’Europe, porté par la papauté. Il n’y a pas de frontières au sein de ces espaces mais des marges
qui bougent au gré des jeux d’influence. On utilise Europe pour simplifier.
Cadrage/bornes géographiques : au sein de ces espaces très vastes est inclus l’Europe géo-
graphie qu’on reconnait aujourd’hui, et ses marges l’empire de Russie, empire Ottoman et au sein
de ces espaces il y a plusieurs puissances. À partir de fin 15ème
début 16ème
autour des rivalités
entre les Valois et les Habsbourg à la fin des guerres révolutionnaires.
Contexte : les entités territoriales qui s’affirment à l’époque moderne, sont les héritières des
conflits passée et des réflexions politiques et des concessions politiques passée notamment le pou-
voir. La guerre et le conflit est permanent, moment de paix autour de 1530 mais ne dure pas. Toute
l’époque moderne est émailler de divers conflits aux répercussions plus au moins importantes.
Problématique : Quels sont les principales rivalités qui émaillent l’Europe a l’époque mo-
derne modifiant sans cesse une carte politique de l’Europe aux « frontières » mouvantes ?
I. L’Europe politique au XVI ème siècle
A. La lutte entre les Habsbourg et les Valois dans la 1ère moitié du XVIème siècle
Ce qui se joue ici est la conception du pouvoir avec Charles Quint meurt le projet de monar-
chie universelle à la suite des conflits entre Valois et Habsbourg qui étaient lié à une concurrence pour
l’hégémonie, la logique des rivalités entre États s’impose.
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1. la construction de l’empire de Charles Quint
1) Qui est Charles Quint ? : Il est né Charles de Gand en 1500. C’est un des fils de Philippe de
Habsbourg que l’on appelle aussi Philippe le Beau et de Jeanne de Castille ou jeanne la folle qui
est elle-même la fille de roi catholiques (Ferdinand II d’Aragon et isabelle de Castille). Il est roi
Charles Ier
d’Espagne en 1516, la même année Charles IV roi de Naples et des 2 Sicile, en 1519
Charles V ou Charles Quint. Il a donc récupéré les fruits de la politique matrimoniale de son grand
père Maximilien de Habsbourg mort en 1519, il était empereur Maximilien Ier
en 1506-1519.
Charles Quint réunit 4 héritages :
Héritage Autrichien : celle des Habsbourg : une des familles les plus puissantes originaire de
l’Europe centrale. Il domine la basse Autriche autour de la ville de Vienne, le Tyrol l’Autriche
intérieur la basse Alsace et Fribourg. Ces territoires sont très divers mais dirigé par les Habsbourg.
Charles Quint les récupèrent en 1519 à la mort de son grand-père l’archiduc Maximilien
d’Autriche. En 1515 Maximilien a conclu un pacte avec le roi de hongrois Ladislas II Jagellon
une série de mariage qui permet aux Habsbourg de récupéré a terme le territoire hongrois : le
mariage de Ferdinand de Habsbourg son petit-fils avec Anne de Ladislas II et Marie Jagellon des
Habsbourg avec louis de Ladislas.
Héritage Bourguignon : mariage de l’archiduc d’Autriche Maximilien de Habsbourg avec la
Marie de Bourgogne fille unique du puissant duc de Bourgogne Charles le Téméraire et amène la
Franche-Comté et dans le giron des Habsbourg. Ces pays bas sont confiés pour la gestion à son fils
Philippe le Beau et à Charles Quint lorsque Philippe le Beau meurt en 1506.
Héritage Aragonais-Castillons : mariage négocié par Maximilien pour ses enfants. Il marie sa fille
marguerite à Juan (héritier de la couronne d’Argon) et Philippe le Beau est marié à Jeanne
héritière de la Castille fille des rois catholiques. En 1497 juan meurt jeune et jeanne récupère la
Castille et de l’Aragon. En 1506 à la mort de Philippe le Beau le fils cadet devient régent à la place
de sa mère qui est folle.
Héritage Empire : en 1516 Charles Gand devient roi d’Espagne à la mort du roi d’Aragon et
aussi roi des 2 Sicile. Son grand père prépare sa succession. Mais l’empire est élective, il y a une
diète élective avec 7 électeurs qui décident à qui donner le trône impériale. En 1518 se réunit la diète
d’Augsbourg et Maximilien prépare sa succession mais les électeurs sont réticents face à un roi
héréditaire. Maximilien meurt en 1519 et s’organise les élections. En tête Charles en sa faveur les
héritages, le fait que son grand père l’avait désigné comme son successeur et contre lui la méfiance
des autres pays et de certains princes car Charles est héritier héréditaire de son grand-père. Le seul
prince européen suffisamment puissant a cette époque est François Ier
: celui-ci a tout intérêt à
récupérer le trône car sinon il se retrouve cerner, mais contre lui sa manière de gouverner qui est trop
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autoritaire. Résultat celui qui donne plus d’argent gagne et c’est Charles en offrant 1 millions de
Florin à tous les électeurs pour accéder au Trône, en s’appuyant sur son banquier Jacob Frugger. En
face François Ier n’a pu offrir que 400 000 écus d’or et n’a pas pu payer tous les électeurs. C’est
comme ça que Charles Gand devient Charles Quint.
2) En 1517 : par ses différences stratégies, alliances, Charles Quint domine un immense territoire
qui se situé à la fois en Europe et en Allemagne et il apparait ainsi porteur de monarchie
universelle et ses contemporain font de lui un nouveau charlemagne. Charles Quint domine l’idée
théoriquement, pas centrale, surtout l’idée d’une monarchie universelle et catholique pour faire
barrage à l’empire Ottoman. En sa faveur il détient un espace immense en sa défaveur, c’est
compliqué de se battre sur tous les fronts et surtout ses velléités impérialistes sont refusé par
certains espaces européens comme les villes italiens, la France, l’empire ce qui lancent des décennies
de conflits. Et ces conflits sont compliqués par la conjoncture religieuse. En 1529 le couronnement
de Charles Quint à Bologne, à ce moment il domine un immense espace mais impossible de dominer
tous ces espaces car il doit faire face aux conflits avec la France à la déchirure religieuse et aux
guerres dans l’empire autour de la question religieuse aussi.
3) Pour garder cette optique de monarchie universelle, Charles Quint a construit une administration
destiné à contrôler cet empire disparate. C’est un prince nomade qui se déplace en compagnie de sa
cour. Au cours de son règne il a visité toutes ces possessions sauf l’Angleterre. L’objectif de ce
nomadisme est d’assoir son autorité. Pour l’administration courante délègue ses pouvoirs sur place a
des membres de sa famille qui préside des conseils de régence :
En 1530 au Pays-Bas : Marguerite d’Autriche qui gouverne le conseil de régence et après sa
mort c’est sa sœur Marie de Hongrie qui récupère le Pays-Bas
En Espagne : c’est sa femme Isabelle de Portugal est régente et ensuite s’est son fils L’infant
Philippe d’Espagne.
En Autriche : son frère Ferdinand qui est régent à partir de 1521 et s’est renforcé sur
l’Europe orientale lorsqu’il devient roi de Hongrie en 1526 à la mort de Louis de Jagellon lors
de la bataille de Mohács. Il s’occupe de gérer le danger de l’empire Ottoman.
Grâce à ce système administrative Charles Quint parvient à maintenir l’unité sans jamais
mélanger les couronnes, alors qu’un monarque universelle aurait mélangé les couronnes. Dans tous
ces espaces il conserve les administrations locales qui chapotent plus au moins via ses délégués et
cela lui permet de garder les espaces à peu prêt unifier malgré le contexte difficile de ce XVIème
siècle.
Charles Quint promeut un empire occidental unifié par la chrétienté. Or les autres puis-
sances refusent les velléités impérialistes de l’empereur ce qui débouchent sur des conflits
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2. les rivalités entre Habsbourg et Valois
Les velléités hégémoniques des empereurs (Maximilien puis Charles Quint) ne peuvent au
16è être contestées que par un seul royaume, le royaume de France. Et cela provoquent les épisodes
dite des « guerres d’Italie »de 1494 à 1559 et qui opposent les Habsbourg et les Valois.
La 1ère phase de 1494 en 1515 : les conflits opposent surtout les Habsbourg et les Valois et
l’enjeu est la domination de Naples et du Milanais. Pour la France, l’argument de Charles VIII et
Louis XII est d’étendre le domaine royale et s’appuie sur les droits de la maison d’Anjou sur le
royaume de Naples et le royaume de Naples est tenu par la couronne d’Aragon. Pour les Habsbourg et
Aragon il s’agit de défendre les intérêts face aux prétentions des français. Il y des alliances entre
les puissances et les petits États italiens et de très fréquent retour de jeu d’alliance. Le royaume de
Naples est partagé entre les français et espagnols mais les espagnols chassent les français en 1504 et
alors entre en jeu la papauté du Pape Jules II qui veut unifier l’Italie derrière la papauté. Et donc la
papauté entre en guerre contre Venise, elle fait une alliance entre Florence, France et l’empire mais ça
ne marche pas et elle essaye de retourner l’alliance contre la France en s’alliant contre le roi
d’Angleterre Henri VIII Tudor. Mais ne sort rien, donc on fait une trêve autour de 1510.
Et cette trêve est rompue par le jeune roi François Ier
(1515-1537) en prenant le Milanais en
1515 dans la bataille de Marignan et conduit à la fin de la 1ère
guerre d’Italie en 1515 et officielle
cette guerre s’achève en 1516 avec le Traité de Noyon donne le Milanais à la France mais Naples à
l’Espagne. En 1516 assis la Paix de Fribourg un accord entre les Valois et les Suisses qui
permettent aux Valois de récupérer des soldats dans les cantons suisses. François Ier impose au Pape le
Concordat de Bologne texte qui permet au roi de nommer les évêques et les abbés a la place du
Pape et qui ajoute des possessions au Milanais Parne et Florence. Et c’est à cause de cette
puissance que François Ier peut prétendre à la couronne. Le conflit reprend néanmoins ce qui lance :
Une 2ème phase de la guerre d’Italie et l’objectif est d’assure l’hégémonie en Europe. On
est sur des conflits stratégiques et ces conflits dépassent le cadre d’un conflit entre 2 espaces. Les
plus faibles jouent un rôle d’arbitre entre les différents adversaires avec la papauté, l’Angleterre.
Dans l’empire de Charles Quint le soutien est fluctuant car les princes luthériens qui s’oppose à
l’empire catholique soutiennent les empereurs Valois pour faire barrage a Charles Quint. La
conflictualité est toujours présente mais pas la guerre car elle coûte trop cher. Il y 6 guerres
d’Italie dans cette 2è phase en 3 moments importants :
- Entre 1520-1521 : des victoires françaises mais pas de lendemain.
- Entre 1521-1542 : des victoires de Charles Quint, la bataille de Pavie ou François Ier
est fait
prisonnier en 1525, le sacre de Rome en 1527 par les troupes de Charles Quint.
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- Entre 1542-1559 : luttes tantôt à l’avantage des uns tantôt a l’avantage des autres et ça amène à
la conclusion qu’un écrasement de l’adversaire est impossible et qu’il faut signer une paix et c’est la
paix de Cateau-Cambrésis en 1559. Cette évolution vers la conclusion que l’écrasement de l’autre
n’est pas possible une évolution hâté par Charles Quint en 1555, malade, il abdique en divisant les
possession habsbourgeoises en deux entre son fils Philippe la possession ibérique càd l’Espagne et
les Pays-Bas espagnols et le reste à Ferdinand son frère récupère la couronne impériale et avec les
possessions autrichienne qu’il gérait déjà de fait. Après le partage Philipe devient Philipe II roi
d’Espagne est marié à Marie Tudor reine d’Angleterre (1558-1582). Et cela amène la France dé-
claré la guerre à l’Angleterre. Les zones conflictuelles dans les zones de contacts sont l’Italie du
nord, le Milanais.
Les guerres d’Italie amène a posé une question fondamentale quel est l’issue de ce conflit lié
aux prétentions universaliste de l’empereur.
3. Bilan de ces conflits
Avec la mort de Charles Quint s’écroule l’idée d’une Europe universelle qu’il avait pourtant
construite. La paix de Cateau-Cambrésis donne un bilan négatif pour les Habsbourg et les Valois.
La France : en signant le Traité reconnait la victoire des espagnols. Il gagne la ville de
Calais mais perd le Milanais et Toscane au profit des espagnols. Il renonce tout souveraineté sur
l’Artois, la Franche-Comté. Elle prend 3 petits espaces les évêchés de Metz, Toul et Verdun.
C’est la fin des visées expansionnistes des Valois en méditerranée. Les mariages qui sont conclus
dans le traité sont en faveur des espagnols : mariage de Marguerite de Valois sœur d’Henri II
avec le duc de Savoie et le mariage d’Elisabeth de Valois fille d’Henri avec le roi d’Espagne
Philippe II. Dans ce dernier avantage pour les français d’écarter l’Angleterre. Aussi Henri II meurt
en 1559 lors des tournois organisé pour fêter le Traité désorganise le traité de France.
L’Espagne : l’empire Habsbourg explose en 1555 par la volonté de Charles Quint au
profit de 2 branches, la branche d’Habsbourg-ibérique et la Branche Habsbourg-impériale. La
paix avantage donc l’Espagne. L’Espagne est conquérante en outre-mer. Après la paix de Cateau-
Cambrésis l’Espagne devient la principale puissance européenne. Les guerres d’Italie on tué les
velléités d’hégémonie de Charles Quint, elles ont détruis l’unité de l’empire Habsbourg mais entraine
le développe des 2 puissances Espagne avec les 2 branches Espagne et Autriche.
De cette lutte entre Valois ET Habsbourg est né une Europe politique dominé par plusieurs
états qui ne sont plus dans une optique de domination universelle mais dans une logique de
concurrence entre la puissance. L’équilibre européen au 16è repose sur la France, l’Espagne,
l’Angleterre sous règne Elisabeth Ière
, secondairement sur l’empire qui est plus que jamais désuni.
Donc triomphe du particularisme au détriment de prétentions universelle.
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La 1ère
moitié du 16è entre Valois et Habsbourg ne se résume pas qu’a ces conflits. On a aussi 2
autres grands axes à étudier pour comprendre l’Europe politique du 16è et ces deux autres axes amor-
cent les conflits.
B. L’Europe de l’Est et du Nord au XVIe siècle
Europe de l’Est face aux turcs, l’Europe du Nord en conflits.
1. Europe de l’est et la méditerranée orientale confrontée au péril Turcs
Les Ottoman : en 1520 meurt le sultan Sélim II son successeur Soliman le Magnique
(1520-1566) relance une politique d’expansion des ottomans en Afrique du nord, méditerranée, proche
orient. Pour l’Europe central dans les Balkans Soliman le magnique lance une armée : en 1521
Soliman fait le siège et prend Belgrade en 1521, en méditerranée oriental il prend l’ile de Rhodes
en 1522, avancée des turcs se poursuit et Louis de Jagellon essayent de fédérer les puissances
catholiques, échoue à monter une armée et est écraser à la bataille de Mohács par les Ottoman et
décapite la noblesse hongroise et ouvre la plaine aux ottomans.
Ferdinand roi de Hongrie en récupérant en plus de l’Autriche et la couronne de Hongrie,
celle des Bohème que louis II à lancer vacante. Il parvient à arrêter les ottomans à Vienne, et avec
cette victoire des autrichiens, l’avancée des ottomans se stabilise un peu. L’Ouest catholiques, à Est et
entre les 2 principautés vassaux Hongrie, Transylvanie
Le turc continu a avancé en méditerranée orientale. Il consolide leurs territoires dans les terres des
mers Egée.
2. l’Europe de nord : les conflits en Scandinavie
Met en jeu tous les Etats. Depuis 1397 Scandinavie est uni politiquement entre, Danemark
Norvège Finlande par l’Union de Kalmar et c’est de Danemark qui domine mais cette domination
est contesté par les autres ce qui entraine des conflits. Les monarchies sont électives, le souverain est
élu par des diètes càd des assemblées de nobles. Dans ces espaces les rois essayent de légaliser leur
pouvoir obtenu par les armes pour imposer leur dynastie. Les 2 principautés états qui émergent sont.
1) Autonomisation des Suèdes : vient de Christian II roi de Danemark (1513-1523) essayent
d’imposer une union de Kalmar sous la couronne du Danemark. Sten-Stur mène la résistance en
suède écrasé par Christian II en 1520 lors de l'épisode de bain de sang de Stockholm. Cette
répressions dynamise les révolte qui est alors mené par Gustave Vasa qui devient roi de suède en
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1523 et ça c’est la fin de l’union de Kalmar et l’avènement de la dynastie des Vasa car devenu
Gustave Ier
parvient à imposer à la diète le principe d’une dynastie héréditaire.
2) L’espace danois : Christian II est déposer par la diète du Danemark en 1523 et remplacer par
son oncle Frédéric de Holstein qui est lié aux Habsbourg. Il meut en 1533 et lance une crise de
succession : se pose via de jeux d’alliance et des conflits les partisans de l’ancien roi Christian II
(meurt en 1552) et les partisans du fils de Frédéric couronné sous le nom de Christian III qui sort
vainqueur en 1533. Mais Christian II a toujours des partisans notamment l’appui de Charles Quint.
En 1544 intervient un renversement des alliances. Christian III récupère l’appui de l’empereur
Charles Quint, car lié par sa famille et aussi parce que Christian III a refusé une alliance avec la
France. Et de ça Christian III sort vainqueur et reste roi jusqu’en 1559 (1534-1559).
La 2è moitié du 16è s’est marqué par une logique en concurrence par les danois et les pour les
Balkans lutte dans laquelle interviennent les espaces périphériques aussi l’Europe occidental pour la
médiation.
Union de Kalmar : Union de la Suède, de la Norvège et du Danemark sous un même sceptre. Elle fut
réalisée, sous l'impulsion de Marguerite Valdemarsdotter, en la personne d'Erik de Poméranie,
couronné à Kalmar (1397) pour les trois royaumes. Une diète commune établit un statut d'union royale
dans le cadre d'institutions traditionnelles et indépendantes pour chaque royaume. Cette union fut
rompue par l'insurrection suédoise de Gustave Vasa (1521-1523).
3) En 1560 : roi Frédéric II roi de Danemark s'allie avec les villes de Pologne et de la Hanse contre
les prétentions de la Suède d'abord Eric Vasa (1560-1568) puis roi Jean III. Le but est d'empêcher la
Suède, Guerre de sept ans (1563-1570) : aucun avantage ni pour les uns ni pour les autres, médiation
organisé alors par Maximilien II, le traité de Stettin : Danemark abandonne ses rétentions sur la
Suède, et Suède abandonne ses prétentions sur le Danemark.
Ivan IV le Terrible (1548-1560) à partir de 1556 entame une politique d’expansion à l’ouest,
qui l’amène à se heurter au royaume de Suède et au royaume de Pologne. Il veut donc étendre la
Russie vers l’Ouest vers les mers baltiques. Dans cette optique il s’oppose à la Livonie et bat les
chevaliers de Porte-Glaive en 1568 où il prend le port de Narva sur les ports de Baltiques. La
Livonie est divisé entre les russes, la Suède, le Danemark et la Pologne. Surtout la Suède et le
Danemark s’unisse contre les Russes pour la Livonie. La coalition parvient à repousser les russes,
Ivan IV battu et le port est récupérer par la Suède.
D’autres conflits de portée plus régionale dans l’espace scandinave : souvent des conflits
autour de la question religieuse, ces pays sont passé au luthéranisme par imposition du roi, et quand
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le roi veut venir au catholicisme, cela provoque les conflits par la noblesse. Ces conflits ne sont pas
élargis. Au 17e les royaumes scandinaves entre dans le jeu politique.
La 2ème
moitié du 16e est marqué par des logiques différentes qui mettant en jeu des conflits poli-
tiques, religieux
C. L’Europe occidentale et l’Europe centrale durant la deuxième moitié du XVe siècle
Cette 2ème
moitié commence par la paix entre la France et l’Espagne. Et très vite la France
bascule dans des conflits internes qui sont liés à des affaiblissements royaux (à la mort d’Henri II,
des souverains mineurs Charles IX) et l’affrontement guerres de religions, 8 guerres de religions
entre 1562-1598.
L’Espagne au 16e sous le règne de Philippe II (1527-1555-1598) elle apparait en position de
force sur le plan territorial et politique. Il s’installe dans le palais de l’Escorial pour gouverner ses
territoires, mené le jeu diplomatiques, se faisant il donne un centre politique au domaine qu’il
domine. Inventeurs de la gestion à distance, aussi de réseaux d’informateurs (espion). Sous lui
l’Espagne abandonne l’idée de monarchie universelle. Il essaye de placer l’Espagne en
championne du catholicisme dans le monde. Se faisant il joue sur tous les fronts et obtient à la fois
des succès et des revers dans lesquelles interviennent les uns et les autres notamment l’Angleterre.
Après 1555, la conflictualité, est moins important dans le monde mais partout entre les Etats.
L’Espagne est impliquée dans tous les conflits.
1. Espagne catholique contre les musulmans
1) Philippe II pose la monarchie espagnole en championne de lutte contre les musulmans. Les
espagnols depuis le 16e est visée par des pirates barbaresques et ces pirates ont provoqué la peur, la
cortes ont appelé le roi d’intervenir. Philipe II après s’être débarrassé du conflit avec la France peut
accéder à la demande de cortes, et donc relance les opérations contre les musulmans, car il échoue a
conclure une trêve avec le sultan musulmans Soliman le Magnifique. 1er
revers en 1560 à Djerba ou
la flotte espagnol battu par les turcs de Dragut ; 2ème
revers une tempête, une victoire à la Penon
de Vélez en 1560. Cette victoire provoque une riposte des turcs contre l’Espagne et assiège l’ile de
Malte. Confié aux chevaliers Saint-Jean de Jérusalem qui tenaient l’ile de Malte depuis 1522 par
Charles Quint. Et c’est cette menace qui pousse Philippe II a envoyé tous ces forces et à lever le siège
de Malte en 1665. Mais problème de finances, les Ottomans se réfugie, trêve provisoire.
2) Sur le sol espagnol : l’Espagne lutte aussi contre les musulmans, les Morisques. Philippe II lutte
contre les Morisques, ce sont des musulmans converti plus ou moins de façade. Un renforcement, cela
provoque une révolte contre le pouvoir en 1566-1471 la révolte des Alpujaras, une révolte qui
menace le pouvoir de Philippe II par la crainte d’une alliance entre les Ottomans et les barbaresques,
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sa durée. Philippe II envoie son demi-frère Don juan d’Autriche, à la fin de la révolte 150.000
révoltés sont déportés a pour les convertir totalement.
3) L’affrontement hors-Espagne recommence en 1569 avec la prise de Tunis puis de Chypre en
1570 qui sont sous le règne de Sélim II. Ces 2 évènements menacent le commerce des vénitiens. Ce
qui fait que les villes italiennes s’unissent derrière le patronage du pape Pie V (1566-1572) dans une
Sainte Ligue et proposent aux espagnols de les rejoindre. Philippe II au début réticent, s’intègrent et
imposent à sa tête son demi-frère Don Juan d’Autriche. Les flottes italiennes et espagnoles
coalisées écrasent les flottes Ottomans en 1571 dans la bé de Lépante. Une victoire écrasante qui
se diffuse partout dans le monde. Sur le plan géopolitique c’est une victoire sans lendemain, car
Philippe après la bataille de Lépante pousse la Ligue à prendre la ville de Tunis, mais Venise ne
supportant pas la domination espagnols quitte la Ligue en 1573 pour signé une paix séparer avec les
turcs. Le conflit s’enlise, les espagnols ont des difficultés financières et cela amène à conclure une
trêve en 1578 entre les Ottomans et les espagnols. Après 1578 l’Espagne glisse ses intérêts sur
l’Atlantique, et sur les Pays-Bas.
Dans ce conflit, les espagnols ont laissés beaucoup d’argent, mais ont affirme comme cham-
pionne de catholicisme.
2. l’Espagne et les Pays-Bas
1) Les Pays-Bas :
Ils sont entrés dans l’héritage Habsbourg sous la forme de 17 provinces et chacune de ses
provinces envoie des délégués aux État généraux. Sous Charles Quint les Pays-Bas sont unifié sous
un régent qui devait tenir compte de cette réalité locale. Philippe II poursuit en ce sens. Mais cette
situation change complètement après 1550, Philippe II se lance dans une politique beaucoup plus
autoritaire pour des raisons financières principalement, religieuse et politiques secondairement.
Pour les raisons financières, L’Espagne est engagé dans de nombreux conflits donc elle est
fortement endettée ce qui fait que Philippe II a besoins de levé de impôts aux Pays-Bas. Et pour
pouvoir imposer les impôts, Philippe II impose un pouvoir centraliser après s’être heurtée en 1557
aux refus des Etats généraux.
Pour les raisons religieuses, elles sont lié au fait que cette espace glisse vers le calvinisme, ce
qui fait que Philippe II roi catholique introduit l’Inquisition pour lutter contre la religion.
Pour les raisons politiques Philippe II quitte les Pays-Bas et le délègue a sa tante Marguerite
de Parme épaulé par le cardinal de Granvelle, celui-ci exclu tous les nobles des Pays-Bas. Tout cela
provoque l’hostilité des nobles du conseil d’Etat et Guillaume d’Orange, le comte d’Egmont et le
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comte Horn qui mènent une résistance et essayent d’orienter la politique de la gouvernante vers plus
de souplesse.
En 1565 une fois écarté la menace Ottoman sur Malte, Philippe II confirme sa position
autoritaire de l’Espagne et cette attitude provoque une forte opposition politique ; les nobles portent
une pétition à la gouvernante la pétition le Compromis des Nobles en 1566, et lorsqu’ils portent ces
pétitions, ils prennent le nom des gueux.
En plus de cela en aout en 1566 se produit des actes iconoclastes menés par les calvinistes.
Cela touchent tous le Pays-Bas en quelques semaines et radicalisent le conflit. Philippe II pour
réaffirmer la tutelle de l’Espagne et pour lutter contre ce qu’il considère comme une hérésie envoie
une puissante armée contre les révoltés, une armée mené par le Duc d’Albe en 1566-1567 et
surtout le duc d’Albe a un plein pouvoir dont celui d’installer un conseil des Troubles, tribunal
exceptionnel, avec arrestation du comte d’Egmont et d’Horn. La révolte est écraser et le Pays-Bas
occupé par l’armée espagnols. Et cette présence de l’armée espagnole est vécue par une menace pou
les puissances riveraines comme l’Angleterre, la France. Le duc d’Albe tient militairement le
terrain, mais ne parvient pas à imposer une pression fiscale aux Etats généraux, ce qui fait que la
situation est tendue.
2) Le conflit repart en avril et en mai 1572 : avec une offensive presque simultanée des « gueux
de mers » et des « gueux de terre » :
Les « gueux de mers » ce sont les personnes réfugié en Angleterre qui mène des actes de
pirateries contre l’Espagne et qui au 1er
avril 1572 ils prennent le port de La Brielle.
Le « gueux de terres » : ils mènent une armée, mené par Guillaume d’Orange, qui
attaquent les Pays-Bas par le sud et en même temps une révolte des provinces du Nord, la
Finlande et la Zélande, se soulèvent en même temps. Les gueux essayent d’obtenir le soutien
militaire de l’Angleterre et la France mais sans succès ; pour l’Angleterre la reine a peur que donner
le soutient a des révoltés peut se retourner contre elle dans son pays, pour la France, la saint
Barthélémy. Mais ils arrivent tout de même à maintenir leurs possessions, et les espagnols
n’arrivent pas à les battre. L’Espagne lutte sur 2 fronts en même temps ce qui fait qu’elle
s’épuise financièrement, au point qu’en 1575 le royaume de castille fait banqueroute. L’arme
n’est plus payés alors les soldats se payent en saccageant le pays.
La hollande et la Zélande propose à Philippe II un texte la Pacification de Gand, et l’union
autour de la hollande et de Zélande se renforce après le Sacre de la ville d’Anvers par les espagnols
en 1567. En réaction Philippe II nomme en 1577, son demi-frère don Juan D’Autriche, et doit
temporiser avec les nobles dans un premier temps et dans un deuxième temps, Philippe II lui envoie
un renfort de troupe mené par Alexandre Farnèse, et ces 2 armées remportent un certain nombre de
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victoire et fragilise . L’Espagne a alors d’autres préoccupations, la succession portugaise qui
occupent les années 1578-… . Des divisions commencent à apparaitre : au nord des Pays-Bas
calvinistes, au sud Pays-Bas catholiques.
3) Dès lors à cause de ces divisions, une partition semble inéluctable :
Au Sud Provinces catholiques et les Provinces du nord calviniste qui souhaite s’émanciper
de la tutelle du roi, devenir un État indépendants. Et la force d’Alexandre Farnèse devenu
gouverneur à la mort de don juan d’Autriche en 1578, a réussi malgré la baisse à identifier la
monarchie espagnole à la cause calviniste. Ce faisant il obtient le soutient des provinces du sud qui
craignait l’influence des calviniste. Cela amène le regroupement des provinces du Sud en Union
d’Arz en 1578 a laquelle répond le regroupement de provinces du nord en Union d’Utrecht :
c’est la 1ère
partition entre Pays-Bas espagnol et provinces unies.
Des province-unies reconnut par personne mais qui se dote d’institutions locales et centrales dans
une fédération au départ 7 mais qui s’étend par la suite.
La France essaye de s’immiscer dans les conflits, François d’Anjou essaye devenir roi des
provinces-unies et pour éviter la menace François, Philippe II renforce les moyens d’Alexandre
Farnèse et en 15 il reconquiert le reste des Pays-Bas espagnols et cela dure jusqu’en 1585 en prenant
la ville d’Anvers à la mort de Guillaume d’Orange. Par la suite les Provinces-Unies s’organisent,
elle obtient le soutien de l’Angleterre et mène la guerre contre l’Espagne au Pays-Bas espagnols.
Ces conflits aboutissent en 1609 à une trêve, et cette trêve marque un abandon des provinces-unies
par les espagnols. Les espagnols ne reconnait les Provinces-Unies en . Les espagnols ont ainsi
perdu leurs territoires au nord.
3. l’Espagne et l’Angleterre
1) Philippe II : au début de son règne est marié à Marie Tudor reine d’Angleterre, mais celle-ci
meurt et change tout. Le détonateur est la question des Pays-Bas, car la présence de l’armée des
espagnols aux Pays-Bas nuit aux intérêts commerciaux de l’Angleterre, Elisabeth Ière
ouvre ses
portes aux gueux de mers, et lancent l’Angleterre en fiançant la corsaire Francis Drake. Elle obtient
des victoires et des défaites. En 1568 Elisabeth Ière
fait saisir une partie de l’argent espagnole en
prenant les bateaux espagnols dans les ports anglais et l’armée espagnole emprisonne des anglais ; cela
bloque le commerce entre Angleterre et Pays-Bas pdt 5 ans.
2) Le projet de la reine avec François d’Anjou potentiel héritier de la couronne de France et ce
projet meurt à la mort de François d’Anjou en . Elisabeth Ière
s’allie en 1525 avec les
Provinces-Unies ; s’ouvre alors une période de conflit 1585-1603 entre Angleterre et Espagne. Des
conflits outre-Atlantique, en Europe. Pour l’emporter Philippe II prépare une flotte navale pour
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envahir l’Angleterre, et pour cela use d’emprunts massifs pour cette flotte, et cela relance un crainte
de volonté de monarchie universelle. Printemps 1588 la flotte arrive dans les Flandres et n’a pas été
renforcé car les bateaux ont été détruit par Francis Drake. Cette défaite nommé ironiquement la
défaite de l’ « Invincible Armada ».
3) A partir de 1589 : l’alliance Angleterre Pays-Bas se rapproche de la France pour faire un front
contre l’Espagne, cela abouti à un accord, mais la France conclue un accord avec
L’Espagne demeure la principale puissance au 16e. Mais la monarchie se bat sur tous les fronts et
du coup elle est en difficulté, un combat au nom de Dieu est trop dure.
Quel équilibre géopolitique au 16e ?
A la fin du 16e l’Espagne reste la principale puissance européenne mais elle n’a plus de
prétention universelle. Philippe II prépare sa succession en mariant sa fille Claire Isabelle Eugénie
à Albert archiduc d’Autriche ce qui permet de faire un axe Habsbourg-Espagne et Habsbourg-
Autriche. Philippe II fait la paix avec la France. C’est la paix de Vervins en 1598. Certains disent
que Philippe II a échoué, mais relativiser car il assure l’héritage portugais et contribue au rappro-
chement Habsbourg-Espagne Habsbourg-Autriche. L’Espagne reste prépondérante mais ils n’ont plus
les moyens d’hégémonie.
L’Empire et maison Habsbourg : des conflits divers, entre-autre avec l’Empire Ottoman, des
conflits religieux dans l’Empire. Les autrichien sont fait appel aux Espagnols ce qui contribue à les
rapprocher.
La France d’Henri IV sort progressivement des conflits confessionnels, la conversion
d’Henri IV au catholicisme en 1593 et l’Edit de Nantes en 1598 (c’est la distinction entre fidèles et
sujets). Mais malgré l’Edit de Nantes la situation reste très tendu entre catholiques et protestantes.
Avec Henri IV c’est un retour partiel de la France sur la scène politique.
L’Angleterre fin 16e s’est imposée comme puissance commercial majeur et qui est impli-
qué dans le jeu diplomatique.
Les Provinces-Unies ne sont toujours pas reconnues par l’Espagne, mais restent une puis-
sance commerciale et économique montante. Au 17e il devient le cœur économique de l’Europe.
Sur le plan militaire ils ont assez de puissance pour ne pas être repris par les Espagnols. La guerre se
poursuit et en 1709 une trêve des 12 ans conclut qui est une reconnaissance
La Russie : a eu des prétentions avec Ivan IV, un repli. A sa mort une guerre de succession, qui
s’achève avec l’avènement de la dynastie des Romanov en 1713.
L’Empire Ottoman demeure une menace pour l’Europe orientale mais les fronts sont relati-
vement stabiliser au niveau de la méditerranée.
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Les conflits ont montré que l’hégémonie était impossible ou improbable. L’idée d’hégémonie
demeure cependant, amenant des conflits, et elle meurt avec Louis XIV
II. L’Europe politique au XVIIIe siècle
Fin 1715 avec fin du règne de Louis XIV, et là des conflits qui opposent deux volontés
hégémoniques, les Habsbourg d’Autriches et les Bourbons. Les conflits sont compliqués par les
questions religieuses et les guerres internes aux Etats.
A. La Guerre de Trente Ans et ses prolongements.
Sur le plan géographique : 1618-1648, prolongement 1649. Elle a pour théâtre initial la
Bohême, puis elle déborde sur l’Empire, sur le Nord de l’Europe et sur les espaces frontaliers de la
France. C’est un conflit autour de l’hégémonie en Europe. A la puissance des Habsbourg répondent
des jeux d’alliances destiné à contrer cette puissance, et restent influencé par les jeux locaux. Au
départ la guerre a une tonalité très religieuse avec une opposition des princes au catholicisme. L’aspect
religieux s’efface en 1632 à la mort de Gustave II Adolphe. Après 1632 ce sont les questions autour de
la stratégie de l’hégémonie en Europe.
1) Une guerre en Bohême devient une guerre en Europe.
La défenestration de Prague en 1618, cet évènement est l’aboutissement de tensions
politiques et confessionnelles autour de la Bohême. La Bohême est un royaume électif, qui est sous
souveraineté des Habsbourg depuis le 16e mais n’est pas intégrer à l’Empire. Cette espace qui en
marge, au 16e c’est un espace de tolérance confessionnel. Cette situation est validée juridiquement
par un texte Lettre de Majesté en 1609 octroyé par L’Empereur Rodolphe II (1552-1575-1612)
malgré l’opposition des catholiques. Le successeur de Rodolphe Mathias Ier
(1612-1619), il
maintient les choses en état. La question de sa succession est ouvert car pas de succession.
En 1617, les États de Bohême choisissent comme successeur à Mathias Ier
son cousin le
prince Habsbourg Ferdinand de Styrie (1578-1619-1637) ; or Ferdinand de Styrie est un catholique
intransigeant, très proche des jésuites et cette décision inquiète donc les nobles protestants de la
Bohême. Ils craignent qu’il ramène la Bohême au catholicisme et impose des choix sans consultés les
nobles non-catholiques.
En 1618 cette situation sont validés, car Ferdinand de Styrie oblige à fermer les temples des
protestants cela revient à nier la Lettre de l’empereur. Cela entraine la révolte des nobles à Bohême
auprès de l’empereur ; or les négociations échouent et deux représentants l’empereur et leur
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secrétaire sont défenestrés le 23 mai 1618. En prévision d’une intervention possible de l’empereur
les nobles prennent les armes et en août 1619 ils déposent Ferdinand de Styrie et élisent le Prince
Palatinat qui devient Frédéric V qui est à la tête l’Union évangélique. Deux jours après que
Ferdinand de Styrie soit élu par la diète de Francfort et devient Ferdinand II en 1619 (1619-
1637). Cela explique un conflit qui déborde car ils craignent que l’empereur en veuille aux différences
religieuses.
En 1721 l’Espagne relance les hostilités contre les Provinces-unies. Dans le cadre de ce
conflit et elle craint une alliance entre. En même temps les Habsbourg lorgnent au Nord. Par crainte de
l’hégémonie des Habsbourg, la France s’implique, et s’allie avec les Princes protestants pour des
raisons géopolitiques. En quelques années le conflit a atteint tous l’Europe.
2) Dans la guerre de Trente ans il y a 4 phases.
1ère phase 1620-1625 guerre dans l’Empire : c’est la défaite de Frédéric V battu par Ferdi-
nand de Styrie à la bataille de la Montagne Blanche qui conduit à l’écrasement totale des protes-
tants. Frédéric V battu, s’enfuit en Bohême. C’est le début de la reconquête politique et religieuse de
la Bohême. 27 nobles décapités sur la place et installation de la contre-réforme à Prague (Jésuites, les
ordres réformés). Après Ferdinand lancent ses armées, en 1621 les protestants perdent un siège
d’électeurs. Espagne de Philippe IV (1621-1665) relance ces opérations militaires aux Provinces-
unies ce qui fait que les Princes craignent une alliance entre ces deux maisons des Habsbourg et
cela les poussent à faire appel au roi Danemark Christian IV (1588-1648) prince du Holstein donc
Prince d’Empire.
2ème phase 1626-1629 : la guerre danoise : commence en 1625 avec alliance entre
l’Angleterre anglican, et le Danemark et les Provinces-Unies et cette alliance essaye d’entrer en
contact avec la France mais cela n’aboutit pas. Les Habsbourg l’emportent essentiellement et par-
tout où ils l’emportent ils restaurent le catholicisme. En 1629 les Princes protestants perdent le sou-
tien du Danemark car le roi du Danemark est battu, le Danemark conclu la paix de Lübeck. Les pro-
testants se tournent vers le roi de Suède Gustave II Adolphe et les Princes protestants et font la
paix avec l’Empire. Et ces paix sont brutalement rompues en 1629 par le sac de Magdebourg.
3ème phase 1631-1635 : guerre suédoise, Gustave Adolphe remportent un certain nombre
de victoire ce qui inquiète l’empereur. En 1632 la Bataille de Lützen victoire de l’Empire mais y
meurt Gustave Adolphe. A partir de ce moment la conjoncture s’inverse car des guerres de
successions. Tout cela amène à des négociations en 1635 la Paix de Prague une paix entre les
Princes protestants et l’Empereur. La France craint plus que jamais l’hégémonie des Habsbourg et
intervient.
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4ème phase 1635-1648 : guerre française : la France sous Louis XII et ministre Richelieu, elle
s’allie avec les Provinces-Unies. Au départ un certains nombres de victoire. Mais en 1642 Richelieu
meurt, en 1643 mort de Louis XIII. La guerre se poursuit sous l’égide de Mazarin 1642-1643. Des
victoires françaises interviennent et s’ouvre la route de Vienne ce qui pousse l’empereur a négocié.
Au même moment négociations entre l’Espagne et les Provinces-unies ces négociations aboutissent
au Traités de Westphalie en 1648.
Les Traités de Westphalie :
Les Traités de Westphalie posent les basent du fonctionnement politiques. Met fin à 30 ans
de guerre. Elles ont entamé en 1636. Beaucoup de problèmes qui rallongent dont la question de
réunir catholiques et protestant au même endroit. Le traité a eu lieu en 2 villes, une à Münster les
catholiques et à Osnabrück les protestants. Il y a eu de très fortes activités diplomatiques. Cela
aboutit aux Traités de Westphalie en 1648. La même année 1648 est signé le Traité de Münster
entre l’Espagne et les Provinces-Unies, un traité qui met fin à une guerre de presque un siècle. Ces
traités installés un nouvel ordre européen. Il met fin à la conception médiévale de la chrétienté.
A partir de ce moment le Pape comme l’empereur ont renoncé à l’unité du catholicisme. Ces traités
marquent aussi la fin des conflits liés aux volontés de freiner l’impérialisme des Habsbourg. Ces
traités permettent aussi aux Etats protestants et catholiques allemands d’affirmer leur conception,
ils peuvent alors se constituer leur puissance. Ces traités décident de divers ajustements
territoriaux qui sont lié à la guerre de Trente ans. Les Traités de Westphalie sont signés par
beaucoup Etats. Mais France et la Suède sont garantes de l’exécution des clauses des traités car un
Etat catholiques la France te un Eta luthérien la Suède et cela pose un nouvel équilibre des forces en
Europe. La France s’affirme
4) Pour autant les Traités de Westphalie ne freinent pas, quelques conflits restent ouverts.
Le conflit entre la France et l’Espagne : intervient l’Angleterre. La France est affaiblit en 1648
par la Fronde (1648-1652), et donc l’Espagne relance les conflits. Il y a eu diverses batailles et sort
l’idée de l’improbabilité de victoire. Cela amène à des négociations et aboutit au Traité des
Pyrénées 1659 sur l’île de Faisans (entre France et Espagne) qui donne un léger avantage de la
France dont les mariages. La France comment à émergé comme puissance en Europe et l’Espagne
décline.
La « Première guerre du Nord » (1655-1660) : qui oppose la Suède et la Russie. Est lié aux
prétentions de Charles X qui voulaient crée une union nordique sous l’influence du Danemark.
Devant l’impossibilité d’une victoire des uns et des autres des négociations interviennent. Le 1er
texte
le règlement général d’Oliva en 1660 et la Paix de Kardis en 1661 entre la Suède et la Russie.
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En 1648-1661 l’Europe connait une paix relative. L’année 1661 est marqué aussi en France par le
« règne personnel » de Louis XIV et avec ce règne s’épanouie l’absolutisme, c’est une monarchie
bureaucratique avec un pouvoir très fort qui a besoins de succès militaire pour affirmer la puissance
de sa monarchie ce qui fait qu’il relance les conflits.
B. L’Europe politique sous le règne personnel de Louis XIV (1661-1715)
Les conflits ont un objectif, obtenir la prépondérance en Europe. Les enjeux ont changés càd
qu’il ne s’agit plus d’unir l’Europe sous une autorité unique, c’est affirmer sa primauté en Europe. Et
c’est Louis XIV qui agit en ce sens pour affirmer sa puissance pour renforcer son pouvoir en France.
1. Des conflits lancés par Louis XIV pour affirmer sa primauté en Europe.
1) En 1665 Philippe IV meurt mais son fils Charles II d’Espagne est malade (épileptique). Sa
sœur Marie-Thérèse est marié au cousin Louis XIV roi de France (1643-1715) et sa sœur
Marguerite-Thérèse marié à l’Empereur Léopold. Il y a 2 possibilités si Charles II a un héritier la
couronne reste aux Habsbourg d’Espagne ; la 2ème
est d’être revendique par les Bourbons de Frances et
la 3ème
la revendication des Bourbons d’Autriche. Louis XIV se positionne pour récupérer un des 21
couronnes celui des Pays-Bas, il proclame son droit de dévolution sur les Pays-Bas c’est la Guerre
de Dévolution (1667-1668) qui sont de très rapide victoire. Cela inquiète les autres puissances et en
16 s’allient 3 puissances la Suède, et proposent à la règne d’Espagne de s’allier pour battre la France
mais elle refuse et traité directement avec la France. La reine régente d’Angleterre lui cède la
Franche-Comté et Louis XIV lui cède
2) Louis XIV commence à lorgner sur les Provinces-Unies. Les Provinces-Unies sont lié à
l’Angleterre, donc Louis XIV achète des alliances et des neutralités avec la Bavière notamment. Une
fois fait il lance la guerre contre les Provinces-unies en 1672-1678. Mais en attaquant les Provinces-
unies Louis XIV outre passe son statut de garant des traités de Westphalie, avec cet argument les
autres puissances comme le Brandebourg se prononce pour la Hollande. En réaction Louis XIV at-
taque les possessions espagnoles Franche-Comté et les régions rhénanes pour l’Empire. La paix est
conclue en 1678 Paix de Nimègue. Même année France fait la paix avec l’Espagne qui perd la
Franche-Comté. Et en 1679 paix avec l’Empire le Traité de Saint-Germain-en-Laye. Et fort de ses
succès Louis XIV se fait donné le titre de Louis Le Grand par le parlement de Paris. Par ce titre il se
place en arbitre de l’Europe et en arbitre de ses traités. La France domine la scène européenne.
3) Désormais louis XIV engage ses forces contre les Habsbourg d’Autriche c’est la Politique
des Réunions (1678-1681) : il s’agit pour le roi de France de réunir autoritairement un territoire à sa
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couronne au non de droit de suzeraineté plus ou moins solide. Dans ces territoires concernés, on a la
Franche-Comté, l’Alsace en 1681, et d’autres. La suite est d’occuper le duché de Luxembourg. Mais
cela entraine la réaction des autres, qui s’allient, les Provinces-Unies la Suède, l’Espagne et divers
princes allemands mais cette alliance ne débouchent sur aucune action militaire car ils n’ont pas de
moyens réel. Et en 1684 la Paix c’est une trêve de 20 ans, imposé par la France car les autres n’ont
pas les moyens de lui faire face.
Pourquoi l’Empire n’a pas réagi ? L’absence de l’Empire s’explique par le fait qu’elle était
occupée par des conflits en Est avec les turcs, conflits lancé par le sultan Mehmet IV en 1648. En
1654 les impériaux alliés avec une délégation française ont freiné l’avancée des Ottoman à la Bataille
du Saint-Gothard en 1664. Les hostilités sont relancé en 1676, se font avec la France, les Ottoman
s’allie avec la France. En 1683 la ville de Vienne est assiégée et comme c’est le cœur de la dynastie
Habsbourg c’est un élément symbolique. Donc en 1683 les princes européens envoient des troupes à
Vienne, tous sauf la France. Ainsi renforcé l’armée impérial lève la conjoncture et lève le siège de
Vienne à la Bataille de Klagenberg en 1683, victoire contre les Ottomans.
Par ces conflits la France de Louis XIV se pose en position de force dans la diplomation euro-
péen. A partir de 1684 les conflits vont être de contrer l’hégémonie française.
2. Les conflits visant à empêcher l’hégémonie française
1) En 1686 est proclamée la Ligue d’Augsbourg : font partie de cette ligue l’empereur, le roi, la
Suède, l’électeur de Bavière, l’électeur de Saxe, Provinces-Unies, Palatinat, à partir de 1688
l’Angleterre. Cette alliance est motivée par la volonté d’empêcher l’hégémonie française surtout
pour l’Empereur et pour tous les autres en plus il s’agit d’empêcher la lutte contre les protestants
que la France suppose (a ce moment migration des Huguenots à cause de l’édit de Fontainebleau de
1685 qui révoque l’édit de Nantes).
Louis XIV soutient sa belle-sœur la princesse Palatine dans la succession au Palatinat, et cela
aboutit à envahir la Palatinat ce qui entraine la Guerre de Succession du Palatinat ou Guerre de la
Ligue d’Augsbourg 1689-1697. Dans cette guerre toute l’Europe est coalisé contre Louis XIV, qui
n’a que comme alliés les Jacobites (partisans de Jack II Stuart) et par les Ottomans. Malgré plusieurs
victoires de France, l’absence de soutien l’empêche de prendre une victoire décisive, et l’épuisement
mutuel des adversaires conduits à une paix, la Paix de Ryswick en 1697. Louis XIV joue une modé-
ration, il reconnait Guillaume III roi d’Angleterre, donc il abandonne les Jacobites. En échange il
obtient l’Alsace mais il perd la Lorraine et le Luxembourg.
En parallèle l’empereur Léopold repousse presque définitivement les Ottomans, et cela abou-
tit à la signature de la Paix de Karlowitz qui est plutôt à l’avantage de l’Empire. A partir de 1699
la primauté peut être revendiquée par la France et par l’Empire. Ce qui fait que la paix qui était à
peu près rétabli se fait sur la principe de l’équilibre entre 2 puissances, l’Empire et la France.
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2) Les conflits reprennent dans la succession en Espagne. Charles II n’a pas d’héritier, donc
dernier Habsbourg d’Espagne. En 1698, France et empire s’accorde pour laisser la succession au
Duc de Bavière, fils du prince électeur mais en 1699 l’enfant meurt. Ce qui demande un nouvel ac-
cord, l’empire et la France propose à Charles II de laisser l’Espagne aux Habsbourg d’Autriche et
donné les possessions italiennes des espagnols à la France, mais Charles II refuse. Charles II fait un
testament en faveur du petits fils de Louis XIV Philippe de Bourbons, duc d’Anjou, (roi
d’Espagne (1700-1746) ; cette solution est accepté par l’Angleterre, car il est prévue que Philippe
renonce à son droit sur le trône de France. Charles II meurt en 1700 et Philippe V devient roi ce qui
met un bourbon sur le trône de l’Espagne. Mais Louis XIV décide de garantir les droits de Philippe
sur le trône de France, ce qui rend possible au terme la constitution d’un immense empire. En 1701
réaction l’Angleterre les Provinces-Unies s’allie pour contrer les prétentions de Louis XIV. Louis XIV
riposte en reconnaissant Jacques III Stuart roi d’Angleterre. Et cela entraine la Guerre de Succession
en Espagne 1702-1712.
3) le roi d’Angleterre prépare sa succession en faveur de Anne (fille de Jacques II) et lui succède
en . Et tout de suite déclare la guerre à la France. Durant la guerre, s’affirme la supériorité de la marine
anglaise et les fronts se multiplient partout en Europe et en outre-mer. Il n’y a pas d’avantage nette,
jusqu’en 1708 où la France recule et menace d’être envahi et en 1708 un hiver très froid qui entraine
des famines partout et cela pousse Louis XIV accepte de traiter avec ses adversaires. Mais il juge
ses conditions inacceptable et relance la guerre, obtient quelques victoires, ce qui permet à la diplo-
mation française de traité et d’obtenir les traité plus équitables : la Paix d’Utrecht en 1713 et le Trai-
té de Radstadt en 1714. Ces traités démembrent l’héritage espagnol. Le roi d’Espagne Philippe V
gagne les possessions coloniales et l’Espagne mais il doit renonce à ses droits sur la couronne de
France, il cède les Pays-Bas espagnols à l’empereur qui devient alors les Pays-Bas autrichiens. La
France perd des possessions, mais récupère l’Alsace, la Flandres, valencienne et Lille.
Louis XIV meurt en 1715. Au cours du 17e les rapports de forces se sont redistribués en Europe.
Les luttes entre les Habsbourg et les bourbons débutés fin 15e aboutissent à une double défaite. Dé-
faite pour les Habsbourg qui ont perdu la branche espagnol et ils n’ont plus la possibilité d’imposer
une domination universelle à l’Europe. Défaite pour les Bourbons qui ont échoué à établir un empire
Bourbons en Europe et ne peuvent plus unir les couronnes Bourbons-Espagne. L’équilibre européen
ne permet ni la domination des Habsbourg ni celle des Bourbons. Le royaume d’Angleterre sort
renforcer de cette histoire, qui devient en 1707 le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et se pose
alors en arbitre des conflits continentaux. Et son poids s’en encore renforcé par la succession du
prince de Hanovre (à la mort de Anne) territoire de l’Empire en 1714 et le 1er roi Hanovrien est
Georges II. L’Angleterre se pose en arbitre au 18e, on parlera alors de Grande-Bretagne.
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Lorsque meurt Louis XIV 1715, les cartes de l’Europe sont totalement rebattues entre France
Autriche et la Grande-Bretagne. Et le XVIIIe est marqué par la volonté de maintenir l’équilibre qui
intègre de nouvelles puissances, la Russie et la Prusse.
III. l’Europe politique au XVIIIe siècle
L’enjeu du 18e est de maintenir un certain équilibre et cette idée nait de la prise de cons-
cience de la cherté de la guerre et de la nécessité de maintenir la paix. Mais cela n’exclut pas les
conflits lorsque les intérêts de l’une ou de l’autre sont en jeux. Ces conflits se jouent à l’échelle mon-
diale.
A. La construction d’une paix européenne et son effritement
1. La construction d’une paix européenne : traités, enjeux, moyens
1) La paix intervient de manière progressive :
Côté occidental : la paix règne en théorie depuis la paix de Radstadt. Cette une paix très
fragile car l’empereur Charles VI accepte difficilement de renoncer à la couronne d’Espagne à
laquelle il prétend en temps que dernier des Habsbourg. Et aussi l’axe Paris-Madrid issue des traités
est fragilisé par l’action politiques impulsés par la femme de Philippe V Elisabeth Farnèse d’assurer
l’héritage espagnols pour ses infants don Carlos et don Felipe et donc elle est prête à faire la guerre.
Cette volonté de la reine st relayé par Alberoni auprès du roi. Face à ses menaces, pour garantir
l’exécution des traités est conclu en 1717 une Triple-Alliance qui intègre les Provinces-Unies,
Grande-Bretagne et France. En 1718 cette alliance devient une Quadruple-alliance avec l’Empire en
plus ; l’empire l’intègre suite à l’attaque de l’Espagne sur la Sardaigne ce qui va à l’encontre des
traités.
En parallèle des tractations diplomatiques ont lieu. Et dedans sont intégrés des échanges
matrimoniaux et des échanges territoriaux. Mais l’Espagne refuse toutes concessions et elle encourage
des révoltes en France (les nobles bretons) et en Grande-Bretagne (les Jacobites). En plus l’Espagne
lance la guerre, une guerre très rapide d’où le nom la Guerre des « trois-cent quatre-vingt-quinze
jours » en 1718. A la suite de cette guerre Philippe V écarte Alberoni ce qui lui permet d’intégrer la
Quadruple-alliance qui devient la Grande-alliance en 1720. Il s’agit ici de la 1ère
application
concrète de l’équilibre entre les puissances. La paix est maintenue contre les prétentions dynastiques
ici l’Espagne.
Coté oriental : paix en 1718 car le sultan signe en 1718 la Paix de Passarowitz entre l’Empire
Ottoman et l’Empire. En défaveur à l’Empire Ottoman car elle fait suite à la contre-offensive mené par
le comte Eugène de Savoie qui conduit à la paix de Belgrade en 1717 qui fait que l’on signe le traité.
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Le Traité est très favorable à l’Autriche qui récupère la Belgrade et. Et la paix de Passarowitz met fin à
un conflit
Au nord de l’Europe : les cartes sont été rebattues à la fin du 17e. La Suède se renforce à
nouveau. La Russie intervient de plus en plus et est lié au faite que le Tsar Pierre le Grand a pour
volonté de tourner le Russie vers l’Europe et dans cette idée il réorganise l’armée et l’administration.
Une nouvelle puissance émerge le royaume de Prusse qui existe officiellement en 1701 lorsque
l’électeur de Brandebourg obtient de l’empereur Léopold la reconnaissance d’un titre royale de roi
de Prusse en 1701.
Le Danemark reste intégré aux enjeux nordiques. Les rivalités entrainent un deuxième conflit
qui est la seconde Guerre du Nord 1700-1721. Elle éclate en 1700 en raison du changement de roi en
suède. En 1697 la mort du roi de suède et son successeur Charles XII de Suède (1697-1718) c’est un
adolescent et il est très affaiblit. Cela aiguise l’appétit des autres. Mais ils se sont trompés car Charles
XII est beaucoup plus vif ; il s’appuie sur une armée puissante pour repousser les assauts de ces
adversaires et forts de ces victoires il relance le projet d’union nordique et il a une attitude
impérialiste. Mais il échoue en Russie, il se réfugie chez les Ottomans. Il retourne en Suède pour
relance l’offensive mais tout joue en sa défaveur, tous les puissances nordiques et orientales se liguent
contre la Suède soutenu par l’Angleterre, et est assassiné en 1718 ce qui met un terme à 20 ans de
conflits dans le nord. Cela permet de réorganisé les jeux politiques en baltique sur la base de
l’équilibre entre les puissances. Le Traité de Stockholm en 1719 et en 1720 et la Paix de Nystad en
1721 entre la Suède et la Russie et ces traité sont défavorable à la Suède. La Russie récupère tous
les territoires de la baltique sauf la Finlande. A partir de 1720 l’espace nordique est en paix.
2) Le début du 18e entraine une réflexion sur au terme de conflits armés qui semble avoir plus de
points négatives. De toutes ces réflexions sort l’idée de l’équilibre européen entre les puissances, il
s’agit d’assurer la paix tout en condamnent les prétentions hégémoniques quelques soient. Pour
maintenir la paix les diplomates se réunissent et négocient des accords moyennant des arrangements
territoriaux et des mariages. Et cette politique s’installe dans la durée car dans les années 1720 des
ministres de la France (cardinal Fleury) et l’Angleterre (ministre Stanhope et Walpole) qui sont
favorable à cet équilibre. Progressivement c’est la Grande-Bretagne qui s’affirme garante des
équilibres en s’appuyant sur sa puissance maritime et royale. La Grande-Bretagne s’appuie aussi sur la
puissance économique car elle dépasse Amsterdam comme cœur économique du monde
3) Malgré tout la guerre reste fragile car les puissances présentes sont plus nombreuses et les
rivalités demeurent.
L’Empire de Charles VI est toujours puissante mais elle est fragilisée par l’émergence en
son sein de Princes qui cumulent avec leur principauté d’Empire d’autres couronnes : l’électeur de
Brandebourg - roi de Prusse, l’électeur de Saxe roi de Pologne et l’électeur de Hanovre roi
d’Angleterre. À cause de cela Charles VI tout son règne prépare sa succession pour sa fille Marie-
Cours 3 Histoire Politique de l’époque moderne
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Thérèse et pour cela il essaye de faire accepte un texte le « Pragmatique Sanction » en 1713 aux
électeurs.
La paix reste fragile car de nombreuses rivalités anciennes demeurent toujours
susceptibles d’exploser. La rivalité de l’empire des Habsbourg et la France. Des tensions entre les
Etats tampons, les frontières. Rivalité ancienne entre l’Empire Ottoman, la Russie et l’Empire. Et
rivalité entre la Suède et le Russie en baltique.
4) Deux alliances concurrente, une alliance entre l’Espagne et l’Autriche, le Traité de Vienne 1 et
l’alliance entre la France et l’Angleterre, la Ligue de Hanovre, elle est aussi appuyer par la Prusse
et la Hollande. Le point de discordes est lorsque Louis XIV rompt un projet de mariage entre le
l’enfant d’Espagne et au motif qu’elle serait trop jeune. Cela mécontente l’Espagne qui signe alors le
Traité de Vienne 1. C’est la signature de ce traité qui entraine la signature de la Ligue de Hanovre.
En parallèle Charles VI essaye de faire accepter la « Pragmatique Sanction » et force la Prusse et la
Russie à le signer. Finalement la guerre est sauvée par le cardinal Fleury pour la France et par
Walpole pour l’Angleterre et cela conduit à 2 traités, le Traité de Vienne en 1755 et le Traité de
Vienne Espagne-Autriche. Il n’y a pas de confits car les diplomates arrivent à les contrer.
Dans cette période les diplomates prennent le pas sur les militaires, mais c’est pour peu de
temps parce que à partir du moment où les intérêts des puissances sont en jeux, les conflits repren-
nent. Ces conflits n’engagent que peu d’armée, mais qui entraine un très fort jeu diplomatique
parce que l’objectif est d’éviter que ces conflits ne débordent.
2. Fissures dans la paix européenne : les guerres de succession de Pologne et
d’Autriche
1) les questions successorales se posent lorsqu’une succession claire n’est posée. En Europe tous
les souverains sont liés par des mariages et des remariages consanguins ce qui fait que chaque
question successorale peut potentiellement fait intervenir plusieurs puissances concurrentes.
L’enjeu pour les diplomates européens est d’éviter que ces guerres de successions de dégénèrent en
conflits généralisé. Ce qui fait ces guerres de succession est à la fois la preuve de la fragilité de
l’équilibre européen et en même temps la preuve de la volonté de maintenir l’équilibre européen.
2) la Guerre de succession de Pologne 1733-1738 :
1- La Pologne est un trône électif pour lequel la compétition est ancienne. Depuis le 16e les
Français les Autrichiens et d’autres princes européens divers qui se sont placés sur la succession
de Pologne. Par exemple le roi Henri III Valois frère de Charles X abandonne le roi en 1514.
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Depuis 1697 le roi de Pologne est l’électeur de Saxe Frédéric Auguste couronné sous le
nom de d’Auguste II. Il a obtenu le trône grâce à l’Autriche contre son rival Stanislas Leczinski qui
a été brièvement roi de Pologne entre 1704-1709 dans le cadre de la guerre du Nord. Auguste II est
restauré par les russes. Pendant son règne Auguste II essaie de rendre la couronne héréditaire en
faveur de sa famille celle des Wettin mais il se heurte à la diète de Pologne.
A la mort d’Auguste II en 1733 deux possibilités se posent : la première est le fils d’Auguste
II Auguste obtient le soutien des russes et l’empereur Charles VI et la deuxième est Stanislas
Leczinski soutenu par le roi de France.
2- La guerre proprement dite. En 1733 à la mort d’Auguste II la diète de Pologne élit
Stanislas Leczinski roi de Pologne. Mais cela ne plait pas au partisan d’Auguste, et font appel à
l’impératrice russe Anna Ivanovna, et elle envoie ses troupes qui envahissent la Pologne et
prennent Varsovie. Réunion d’une nouvelle diète qui dépose le roi Stanislas et élit Auguste qui
devient Auguste III. Stanislas repli à Danzig et attend le soutient français mais il n’arrive pas car
Fleury ne veut pas une guerre généralisé. Mais Fleury lui envoie plus tard 2000 hommes mais ils font
demi-tour car la troupe Russe est plus nombreuse. L’ambassadeur de France à Copenhague intervient
pour rétablir Leczinski mais il est tué en 1734 à Copenhague. Louis XVI refuse d’accepter la défaite
au nom de la grandeur de la France et du coup il s’allie avec l’Espagne et le duc de Savoie pour
mener des opérations en Italie opérations qui ont pour but d’affaiblir l’empereur Charles VI parce
que l’empereur est l’un des soutiens de Auguste III.
3- Le dénouement : aucune victoire ni pour les uns ni pour les autres donc des tractations
sont commencé à partir de 1735 et il met un certain temps. Cela aboutit au traité au traité de Vienne
le Traité de Vienne III en 1738 qui met fin à la guerre de succession de Pologne.
La France accepte de reconnaitre Auguste III roi de Pologne mais en même temps les
autres acceptent que Stanislas Leczinski reçoive le titre de roi de Pologne. La France accepte de
reconnaitre les droits de Marie-Thérèse à la succession impériale, il reconnait la pragmatique
Sanction. La France obtient le renoncement du mari de Marie-Thérèse François de Lorraine renonce
à son duché de Lorraine lequel était occupé par les français. François Lorraine reçoit la toscane. La
France reçoit la Lorraine pour le donner à Stanislas Leczinski, c’est intéressant pour la France car la
femme de Stanislas Leczinski est de Louis XV donc il récupère la Lorraine à la mort de Stanislas
Leczinski. On prévoit dans le traité le rattachement de la lorraine à la mort de Leczinski. Aussi des
ajustements en faveur de l’Espagne : Don Carlos restent roi des deux Sicile mais doit rendre le
royaume de Parme et de Plaisance à Marie-Thérèse.
Cet exemple montre que des ajustements ont été nécessaires au maintien de la paix en Europe.
La suite logique de traité serait une logique Franco-autrichienne, Fleury est partisan de cette alliance
mais c’est très difficile à mettre en place à cause d’une opposition séculaire entre la France et
l’ennemie héréditaire Autriche. Fleury était pour car cela bouleversera complètement la carte
d’influence de l’Europe.
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3) La guerre de succession d’Autriche 1740-1748 : elle engage les principales puissances
d’Europe et qui remet très sérieusement l’équilibre européen.
1- Les causes : il faut revenir en 1713 à la Pragmatique Sanction lorsque Charles VI (1711-
1740) qui est destiné à assurer sa succession. Elle dit que les possessions héréditaires des Habsbourg
iraient à ses fils ou à l’ainé de ses filles en occurrence Marie-Thérèse. Et tout au long de son règne
Charles VI va essayer de faire accepter cette « Pragmatique Sanction » à tous les princes européens.
Tout au long de son règne il obtient des signatures.
- La guerre est provoquée par le non-respect de la Pragmatique Sanction de la part de
souverains qui l’avaient pourtant signé. Le problème intervient dès la mort de Charles VI en 1740,
car l’Autriche apparait affaiblit du fait du changement de souverains et aussi parce qu’elle doit
affronter des conflits à l’est (la Russie a envahi la Crimée et elle menace les possessions orientale des
Habsbourg. Et les Ottomans sont repartis à l’attaque et à Vienne de prendre la ville de Belgrade et un
traité qui oblige l’Autriche à abandonner le nord de la Serbie au Ottomans et la signature se fait sous
l’égide de la France. La France renouvelle son alliance avec les Ottomans à la suite). A cause de tout
cela des marchandages parait possibles. Car plusieurs princes d’Empire sont aussi souverain
d’autres couronnes le prince électeur de Bavière Charles Albert de Bavière se verrait bien ajouté
cette couronne à la sienne.
- La Prusse à partir de là a un nouveau souverain Frédéric II (1740-1786) il hérite de son père
Frédéric Guillaume II le roi Sergent une armée puissante. Les Russes sont en guerres civiles et
elle aboutit à l’installation le 6 décembre 1741 de la reine Élisabeth qui règne de 1741-1762. La
France de Louis XV adopte, une apposition d’attente. Elle a signé la Pragmatique Sanction. Mais en
France un courant de nobles est opposé à l’Autriche et soutient donc l’électeur de Bavière dans cette
situation d’opposition séculaire entre France et Autriche. Le conseil du roi choisit le compromis,
l’idée est de laissé à Marie-Thérèse les possessions autrichiennes et soutenir Charles Albert de Bavière
à la couronne impériale.
2- Les choses se précipite par un événement : l’invasion de Frédéric II en 1740 en Silésie et
cela lance une guerre austro-prussienne. Dans ce conflit les Princes d’Empire prennent le parti des
uns et des autres et même chose pour les souverains européens. Cela bouleverse l’équilibre européen.
La France s’allie avec la Prusse et La Bavière en 1741. En parallèle Charles Albert est couronné
roi de Bohème et s’appuie dessus et est élu Empereur Charles VII en janvier 1742.
- Pendant ce temps Marie-Thérèse couronné reine de Hongrie forme une armée et envahi la
Bavière, elle met à sac en 1742 la ville de Munich. Frédéric II refuse d’appliquer son accord avec la
France pour traiter avec l’Autriche seul à seul. Et cela aboutit au Traité de Berlin en 1742 entre
Prusse-Autriche qui aboutit à l’annexion de la Silésie à la Prusse.
- Le problème est que en 1742 Walpole est écarté en Angleterre, en 1743 Fleury meurt. A
partir de 1743 Georges II prince du Hanovre intervient en 1743. Il intervient dans l’Empire contre
la France. En réaction en 1744 la France déclare la guerre à l’Angleterre et dans la foulée déclare
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la guerre à l’Autriche. Donc une guerre qui est devenu européenne. L’enjeu à parti delà est
l’équilibre européen. Cet enjeu est d’autant plus important que en 1745 (Charles VII meurt) on
retrouve un consensus en faveur du mari de Marie-Thérèse François de Lorraine et devient François
Ier
empereur 1745-1765. A partir de 1745 l’enjeu devient, qui de la France appuyer par la Prusse ou
de l’Angleterre allié traditionnel de l’Autriche s’imposera comme arbitre de l’Europe. A partir de là
une phase nouvelle à partir de 1745 donc.
3- Les détails militaires se compliquent. La France semble prendre l’avantage avec la victoire
De Fontenoy en 1745 par Maurice de Saxe et Maurice de Saxe conquiert pour la France les Pays-
Bas autrichien en 1747. Mais l’annonce de l’arrivée imminente des russes pour soutenir l’Autriche
modifie totalement la donne. Et du coup Louis XV fait un choix diplomatique très étonnant, il restitue
toutes ces conquêtes et en particulier de rendre les Pays-Bas autrichiens à l’Autriche et accepte
aussi de restituer les possessions outre-mer à l’Angleterre et après les anglais font pareil. Et toutes
les puissances reconnaissent François Ier empereur et c’est le Traité d’Aix-la Chapelle en 1748. Ce
traité marque une fin entre les guerres entre les Habsbourg et les Bourbons et pose un nouvel
équilibre européen et un nouveau fonctionnement de l’équilibre. Pour faire le traité Louis XV s’est
appuyé sur ses victoires pour refuser les droits de conquêtes et cette attitude condamne la
construction territoriale sur la base des forces. Louis XV admet qu’il n’est pas légitime d’opposer une
autorité à un Etat sous prétexte que cette autorité est victorieuse
La période 1715-1748 voit la construction d’un équilibre européenne dont le
fonctionnement s’ajuste avec les guerres de succession d’Autriche et de Pologne. Le Traité d’Aix-la
Chapelle pose les bases d’un nouvel équilibre européen dans la deuxième moitié du 18e siècle.
B. L’équilibre européen dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle
1. Une « révolution diplomatique » : le renversement des alliances en 1756, suivi de la
Guerre de Sept Ans
1) Dans l’histoire, un renversement des alliances provoqués par des rivalités européennes.
- En 1748 le Traité d’Aix la Chapelle maintenait les traités traditionnel France-Prusse et
Autriche-Grande-Bretagne. La Russie est plus ou moins absente dans la guerre de succession
d’Autriche et anti-prussienne signe un traité avec la Grande-Bretagne en 1755 et dans les clauses
est dit que la Russe attaquera la Prusse en cas de guerre entre la Grande-Bretagne et la Prusse. Par
crainte de la menace Russes, Frédéric II annule l’alliance avec la France pour s’allié avec la
Grande-Bretagne, et cela remet en cause les fonctionnements de l’équilibre.
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- Cette situation isole la France, la France se rapproche de l’Autriche qui elle-même n’est pas
opposé, cela aboutit au Traité de Versailles I en 1756 entre France-Autriche. En novembre 1756 la
Russie quitte l’alliance Grande-Bretagne Prusse et s’allie avec France. Le renversement des
alliances conduit à la création de nouveaux équilibres autour de deux nouveaux actes
diplomations axe Londres-Berlin Grande-Bretagne-Prusse et axe Versailles-Vienne France-
Autriche, aussi France-Autriche-Espagne et une alliance Russie-France. Il était conçu comme un
gage de paix. L’idée était que Frédéric II roi de Prusse n’oserait pas s’attaquer à la coalition des deux
armées les plus puissantes France-Autriche.
- Ces jeux diplomatiques ne sont pas vus de la même manière par les autres puissances. La
Russie avec la reine Élisabeth veut récupérer la Silésie pour dominer. Aussi Frédéric II s’appuyer
surtout sur ces armées militaires et veut développer la grandeur de la Prusse. Élisabeth manœuvre pour
que Frédéric II déclare la guerre et l’objectif est que Frédéric perde qu’il soit battu par les Français et
Autrichiens pour quelle puisse dans les tractions qui vont suivre récupéré la Silésie. Elle veut jouer
l’arbitre. Frédéric II
tombe dans le piège et lance la guerre donc et c’est la Guerre de Sept-Ans (1756-1763). Cette guerre
met à la prise les prussiens qui ont attaqué l’Autriche et les Français qui soutien l’allié Autrichien
et la Russie qui soutient son allié la France et la Grande-Bretagne soutient son alliés les prussiens
en attaquant la France.
2) Une alliance France-Autriche et France-Prusse et de l’autre Grande-Bretagne-Prusse. La
Guerre de Sept Ans se situe sur de multiples champs de bataille, autour de l’Empire. A la guerre
continentale s’ajoute une guerre maritime et coloniale qui oppose principalement la France et
l’Angleterre qui se déroule dans les Caraïbes, Amérique, aux Indes. Il y a beaucoup de retournement
de situation. Cette guerre confirme en 1763 le poids de la supériorité diplomatique de la Prusse et la
supériorité maritime de l’Angleterre.
3) le déroulement de la guerre :
- la guerre continentale : la guerre se déroule à l’initiative de la Prusse sans déclaration de guerre
avec 140.000 hommes en attaquant la Saxe-Pologne. Et cette situation amène la France et l’Autriche
à rendre leur traité offensive c’est le Traité de Versailles II, 1757 France-Autriche. Et là la France
et l’Autriche attaquent la Prusse, la Prusse est balayé et capitule en 1757. Frédéric II profite des
tergiversions et lance une attaque contre la France, puis l’Autriche puis la Russie. Et dans ces attaques
il remporte des victoires mitigées. Cela pousse l’Angleterre allié de la Prusse à intervenir, le Prince
de Hanovre intervient et bat la France en 1758. Première retournement de situation. Là-dessus les
Russes envahissent la Prusse au point d’assiégé Berlin en 1760. Pendant ce temps Marie-Thérèse
attaque la Saxe laissé libre par l’armée prussienne et cela entraine une nouvelle inversion des forces
en faveur de l’alliance Franco-Russe. L’avantage est à l’Angleterre.
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- les négociations de paix sont retardées en raison de la volonté de Marie-Thérèse et d’Elisabeth
de finir avec les prétentions prussienne. Le conflit s’enlise. Frédéric II en 1762 est « sauvé » par une
circonstance improbable : d’abord la mort d’Élisabeth et remplacé par le tsar Pierre III (1762), hors
ce Tsar était un grand admirateur de l’œuvre de la Prusse qui prend la décision de replié l’armée russe
et signé une paix blanche en 1762 avec la Prusse càd une paix sans avantage. Et aussi Pierre III met
20.000 russes à la disposition de l’armée Prusse. Et ce renfort permet à Frédéric d’abord de négocié
une paix avec les russe et ensuite de retourner ses forces contre l’Autriche.
- Ceci explique en 1763 l’Autriche demande la paix du fait de la pression prussienne, et
l’Angleterre conduit les négociations de paix et s’appuie sur les possessions française des Antilles
qui lui permet de tourner les négociations à son avantage. Cela amène à la signature de deux traités :
le Traité de Paris 1763 entre France/Angleterre défavorable à la France, mais il n’y a pas de clause
continentale, c’est un statu quo pour la France. Le 2ème
traité le Traité d’Hubertsbourg 1763
Prusse/Autriche, un traité qui confirme l’annexion de la Silésie à la Prusse, mais contient aussi un
avantage à la Prusse, le soutien de la Prusse pour le futur l’élection de la Prusse à Joseph fils de Marie-
Thérèse et de François Ier pour succéder à son père. Ces deux traités confirment un nouveau
fonctionnement de l’équilibre européen car sont importantes dans les négociations l’Angleterre, la
France, l’Autriche, la Prusse, la Russie et s’effacent la Suède, l’Empire Ottoman, la Pologne.
Ces traités permettent d’entrer dans une nouvelle phase de paix, car les territoires se trouvent
écarté des conflits militaire pendant 30 ans. Au-delà de ça les conflits continu de s’affronter hors
de l’Europe. La guerre se poursuit en Europe orientale et tous ces conflits ont des enjeux nouveaux.
2. Vers des conflits aux enjeux nouveaux
1) les rivalités en Europe centrale : les enjeux assez traditionnelle autour de la domination
territoriale mais le fonctionnement diplomatique est nouveau parce que les principales puissances
impliqués (Autriche, Prusse, Russie) règlent seuls leurs concurrence territoriales sans l’intervention
des autres. Ces 3 puissances s’imposent dans ces espaces au détriment de la Pologne qui
progressivement démembrer au détriment de l’Empire Ottoman en proie à des difficultés militaire.
- la Première Guerre turque (-) : des conflits qui reprennent en 1763 à la mort d’Auguste
III lorsque la Russie essaye dans la continuité des élections précédentes d’imposer son candidat au
trône de Pologne. Catherine soutenait Stanislas Poniatowski au trône. Grâce au soutien des russes et
des Prusse qui le jugeait influençable, Stanislas Poniatowski obtient le trône de Pologne sous le nom
de Stanislas Auguste. Les nobles s’opposent à ce choix imposé et demandent l’aide des français et
des Ottomans. La France hésite et n’y va pas mais les Ottomans s’engagent et cela provoque une
guerre entre les ottomans et les russes et cette guerre tourne à l’avantage des russes sur 3 fronts
différents, la Crimée, en Morée et aussi en méditerranée et en 1770 négociations. La guerre aboutit
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au partage de la Pologne et donc au Traité de Saint-Pétersbourg 1772 entre Prusse, Autriche,
Russie et aussi un autre traité le Traité de Kushulk-Kaïnardji 1774, un traité ouvre la mer noire et
valide l’annexion de la Crimée aux russes et accorde une liberté de navigation aux russes en mer noir
et leur donne aussi un droit de protection des principautés roumaines sur les territoires polonais. Ces
deux traités mettent en place un nouvel équilibre à l’avantage des russes et ds prussiens, ces traités
n’ont nécessité ni l’intervention de l’Angleterre ni de la France donc un nouvel équilibre
diplomatique.
- La deuxième guerre turque (1787-1792) : elle éclate à l’initiative de Catherine II, une initiative
partagé avec l’empereur Joseph II qui compte récupérer des territoires au sud-est de l’Empire dans le
cadre du projet le « projet grec » qui consiste à démembrer l’empire Ottoman de ses possessions
européennes. Résultat la Russie et l’Autriche attaquent l’empire Ottomans, des victoires rapides de
la Russie ce qui poussent les puissances occidentales et du nord à s’intéresser au conflit. Dans ce cadre
la Suède se lance dans le conflit en espérant que les autres interviennent, mais les autres puissances
n’interviennent pas militairement car tous les puissances s’intéressent au révolution en France. La
guerre s’arrête en 1792 avec 3 traités de paix blanche, un entre Suède/Russie, Empire/Empire
Ottoman, Russie/Empire Ottoman. C’est la dernière guerre classique dans cette zone. Par la suite le
guerre change.
- Dernière conflits : provoqué par le roi de Pologne qui souhaite transformer la couronne en
monarchie héréditaire ce qui provoque la révolte des nobles. La Russie en profite pour intervenir et
écrasé la Pologne et entraine le partage de la Pologne coupé entre Russie, Prusse, Autriche. C’est
la première qu’un peuple est partit pour régler lui-même ses affaires, c’est un échec totale. Par la suite
les conflits des polonais visent à recréer un royaume de Pologne et un Etat de Pologne
2) Pour l’Europe occidentale : le traité de Paris en 1763 ne règle pas les rivalités coloniales et
maritimes. Et même les concurrences traditionnelles entre la France et le Grande-Bretagne se
recentrent sur les rivalités coloniales. Les français s’appuient sur les révoltes des colons britanniques
contre les colons pour prendre sa révolte que les américains appellent la Guerre d’indépendance
anglo-américaine (1776-1783).
- Les colons britanniques avaient développé en Amérique du Nord « Treize colonies » et ces « Treize
colonies » dépendaient de la couronne britannique mais avaient un fonctionnement administratif
propre et qui n’avaient pas de députés au parlement de Londres. La question fiscale entraine une
détérioration entre la couronne et les américains. Cela aboutit à une révolte fiscale en 1776 de toutes
les colonies, avec un slogan « No taxation without representation ». Dans le même temps les français
avec Louis XVI se sont réinvestit dans les concurrence maritime. Les colons ont besoins de soutien
donc font appel à la France. Louis XVI voit dans la révolte des colons britannique le moyen de
prendre sa revanche sur les britanniques.
Cours 3 Histoire Politique de l’époque moderne
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- Les colons américains proclament leur indépendance en 1776 et font appel à la France pour se
défaire de l’armée britannique. Deux courants s’affrontent en France : un courant qui est contre
l’intervention de la France du fait de son coût qui fragiliserait les finances française et un courant
qui défend l’intervention pour des raisons stratégiques pour concurrence la Grande-Bretagne et
aussi des gens qui sont pour des raisons de proximité entre les deux les Insurgents. Ce qui explique
que dans un premier temps, certains jeunes s’engagent à titre individuel, comme La Fayette ami de
George Washington. C’est la victoire de La Fayette à Saragota en 1777qui pousse Louis XVI à
engage des troupes. Louis XVI se rapproche de l’Espagne pour cela qui aboutit à l’alliance franco-
espagnole en 1779 car l’Espagne à tout intérêt à freiner les britanniques pour sauvegarder ses
possessions. Avant d’engager la guerre, Louis XVI négocie la neutralité des autres puissances
européennes et cela aboutit en 1781 à la formation de la « Ligue des neutres » qui réunit Autriche,
Russie, Danemark, Suède, Provinces-Unies, Portugal. A partir de là la France peut conduire la guerre
aux Antilles et sur le territoire américain. Un certain nombre de victoires pour les français donc la
victoire de de Yorktown de La Fayette qui amène à une capitulation de l’Angleterre dans ces
espaces. En même temps la France lance la guerre contre la Grande-Bretagne aux Indes.
- Cela pousse la Grande-Bretagne à engager des négociations de paix qui aboutissent en 1783 au
Traité de Paris signé par France, Grande-Bretagne-Espagne, où la Grande-Bretagne reconnait
l’indépendance de l’Amérique en 1783 et elle doit accepter un nouveau partage des territoires qui se
fait dans les Antilles, en Amérique et aux Indes, aussi des comptoirs en Afrique.
- Ces guerres sont une nouveauté dans le fonctionnement car une partie des puissances est resté
neutre. Une puissance s’est engagé en faveur d’une rébellion contre une autre puissance au nom de
principe « patriotique » et en particulier de droit des peuples à se soulever contre les rois pour mettre
en place un fonctionnement propre. Ce conflit légitime la contestation des pouvoirs royaux. Après la
guerre d’indépendance américaine, plusieurs contestions de pouvoirs royaux se rencontrent en
Europe occidentale autour de plusieurs points : la gestion du pouvoir, le partage de pouvoir,
l’abolition des droits féodaux, la restriction du pouvoir de l’aristocratie. Ces causes se retrouvent dans
les conflits dans les années 1780-1790.
Le 1er exemple : insurrection aux Provinces-Unies contre des contre le stathouder Guil-
laume V d’Orange-Nassau pour éviter qu’il fasse du stathoudérat un statut héréditaire. Guillaume V
est chassé des Provinces-unies et est rétabli par la Grande-Bretagne et l’Autriche en 1781.
Le 2ème
exemple : En 1789 : une révolte en 1789 des Pays-Bas autrichiens contre
l’empereur Joseph II qui cherche à renforcer ces pouvoirs sur ces espaces au détriment des villes.
Cette volonté de Joseph II provoque la révolte. En 1790 les Pays-Bas autrichiens proclament leur in-
dépendance sur le nom Etats Belgique unis. Le successeur de Joseph II Léopold II négocie avec les
Etats Belgique unis, il leur accorde la restauration du pouvoir traditionnel des villes en échange du
rétablissement du Pays-Bas autrichiens et cela a eu lieu.
Cours 3 Histoire Politique de l’époque moderne
33 - 33
Le 3ème
conflit : la France révolutionnaire (1789-1795) : la France demande une nouvelle
répartition des pouvoirs ce qui aboutit en septembre 1791 à la mise en place d’une monarchie
constitutionnelle. En avril 1792 la France de Louis XVI déclare la guerre à l’Autriche. La France
est envahie par une coalition Autriche. Dans ce cadre Louis XVI est emprisonné, et la France ob-
tient un succès en 20 septembre 1792 à la Bataille de Valmy ce qui lui permet de réaffirmer la mo-
narchie constitutionnelle. Le conflit repart en janvier 1793 en raison de l’exécutif de Louis XVI par
la république avec les révolutions napoléoniennes.
En 1792 débutent un conflit généralisé en Europe dont les enjeux s’éloignent très fortement
des conflits traditionnelles. En effet moins que des intérêts territoriaux il s’agit d’imposer un fonc-
tionnement diplomatique nouveau et pour les autres de le combattre.
Le fonctionnement diplomatique européen s’est ainsi construit au 18e et qui s’est trouvé modi-
fiée contesté, par les derniers conflits.
Les rivalités nombreuses conduisent sans cesse à modifier la carte de l’Europe politique. Les
enjeux de ces conflits évoluent en trois grandes phases et conduisent au 18e siècle à mettre en place un
fonctionnement diplomatique associant les principales puissances.
Ce fonctionnent est remis en cause à la fin du siècle, menacent des conflits nouveaux autour de
la conception politique, les guerres napoléoniennes French Wars 1792-1815, les puissances euro-
péennes s’affrontent en de multiples point du globe, et ces conflits conduisent à redéfinir un nouveau
fonctionnement diplomatique européen en 1815 qui établit le modèle de l’équilibre, modèle qui est
modifié et adapté à l’initiative de la Grande-Bretagne tout au long du 19e siècle.