Download - Tumeurs du cou
CHU MUSTAPHA BACHA
Avril 2007
DIAGNOSTICDIAGNOSTICD’ UNE TUMEUR DU COUD’ UNE TUMEUR DU COU
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Plan
Définition GénéralitésDéfinition Généralités11
22
33
55
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Rappel anatomiqueRappel anatomique
Diagnostic positifDiagnostic positif
Diagnostic différentielDiagnostic différentiel
Diagnostic étiologiqueDiagnostic étiologique
conclusionconclusion66
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Définition généralités
On entend par tumeur cervicale toute tuméfaction isolée développée aux dépend des éléments du cou (conjonctifs, glandulaires, vasculaires, ou nerveux), située soit dans ses parties médianes ou latérales.
Mais c’est le ganglion lymphatique qui est le plus souvent en cause dans les tuméfactions du cou.
Généralement pauci symptomatique, cette Tm est unique ou isolée, nous éliminerons donc:
Les Tm de l’axe viscéral propagées en avant ou latéralement elle ne sont jamais isolée cliniquement.
Les Tm multiples du cou c’est à dire polyADP uni ou bilatérales.
Le recours à l’anapath se heurte au problème de la biopsie devant une Tm du cou.
L’essentiel est de ne pas errer en cas d’adénopathie de nature maligne.
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Definition Généralités Definition Généralités 11
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Rappel anatomiqueRappel anatomique
Diagnostic positifDiagnostic positif
Diagnostic étiologique Diagnostic étiologique
Diagnostic différentielDiagnostic différentiel
Conclusion Conclusion 66
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Rappel anatomique
Le cou comprend deux moitie bien différentes:
Le demi cylindre post n’est qu’une énorme masse musculaire, la nuque, destinée à mouvoir la tète et a assurer ses connexions avec la colonne vertébrale et la ceinture scapulaire.
Le demi cylindre Ant: loge de nombreux organes (muscles, vaisseaux, nerfs et viscères).
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Rappel anatomique
1 : Région jugulo-carotidienne
2 : Région sous-mandibulaire et sous-mentonnière (partie médiane)
3 : Région sus-claviculaire (partie inférieure de la région jugulo-carotidienne)
4 : Région spinale (partie supérieure) et trapézienne (partie inférieure)
5 : Région hyoïdienne
6 : Région laryngée
7 : Région thyroïdienne
8 : Région sus-sternale
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Rappel anatomique
Les muscles du cou comportent 4 plans, chacun engainé par une lame aponévrotique on citera que le plan superficiel formé par le muscle SCM et le Trapèze, inclus dans l’aponévrose cervicale superficielle.
Les vaisseaux du cou sont constitués part le tronc artériel brachiocéphalique (se divise en en s/Clavière et carotide primitive ), et à gauche par la carotide primitive gche et la s/clav gche.
Le sang veineux est collecté par la jugulaire interne homologue du système carotidien complété par une série de veine jugulaire accessoire et la veine sous Clavière.
Le cou est le lieu de passage de certain nerfs crâniens (VII, IX, X, XI, XII), des nerfs rachidiens(plexus cervical, une partie du plexus brachial, branche post des nerfs cervicaux).
Les viscere du cou sont: la partie initiale du tube digestif et de l’appareil respiratoire et phonatoire ainsi que les glandes à sécrétion interne(thyroïde, parathyroïdes et thymus).
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Plan
Définition GénéralitésDéfinition Généralités11
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Rappel anatomique Rappel anatomique
Diagnostic positif Diagnostic positif
Diagnostic différentiel Diagnostic différentiel
Diagnostic étiologique Diagnostic étiologique
ConclusionConclusion
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Diagnostic positif
a. Interrogatoire:Histoire de la maladie:Circonstance de survenue(brutale, progressive, douloureuse, lors des
règles ou grossesse).
Caractères évolutifs ( augmente de volume, régression spontanée ou sous traitement).
Signes associés: dyspnée, dysphonie et dysphagie, fièvre, amaigrissement, Asthénie et anorexie.
Antécédents:Personnels: Médicaux: atcds cardioV, intoxication alcool tabagique,
notion TBK, de contage humain ou animal, notion de zone d’endémie goitrigène, Radiothérapie dans l’enfance,
Chirurgicaux: notion intervention au niveau cervico-faciale
(cancer), cuir chevelu (mélanome), sein ou gynécologique.
familiaux: Tm du cou dans la famille, Caractère héréditaire de certaine affections (goitre, Tm nerveuse,…)
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Diagnostic positif
b. Examen clinique:
1) Examen du cou:Position assise, ceinture scapulaire et région axillaires dégagées.
a) l’inspection:Aspect du cou: état de la peau et sa coloration, cicatrice, fistule, relief et
ascension à la déglutition.
b) palpation:Au repos et en action (surtt la rotation forcée du SCM).Caractère inflammatoire ou non (douleur, chaleur et rougeur de la peau)Siege par apport aux chaine lymphatique cervicales.Consistance ligneuse(cancer), rénitente (kyste), molle(lipome). La dureté doit
faire évoquer la malignité.Forme: la perte de la forme oblongue d’une ADP est un critère de son
envahissement tumoral.Caractère isolé ou multiple, uni ou bilatéralité.Mobilité par apport aux plan superficiels et profonds.Taille, caractère battant ou non, expansibilité, réductibilité. c) auscultation: Si la tumeur est battante, à la recherche d’un souffle.
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Diagnostic positif
2) Examen locorégional:
a) Cavité buccal:Examen de plancher buccal, voute palatine gencive, langue
mobile, base de langue…Le toucher doit compléter l’inspection à la recherche de la
moindre infiltration.
b) oropharynx: examen du voile, des piliers, parois pharyngee post, la loge amygdalienne
c) Examen de hypopharynx: examen au miroir.Mobilité de l’hemilarynx, morphologie de l’endolarynx, de la
margelle, des vallecules de l’hypopharynx, sinus periforme, gouttiere pharyngolaryngee.
d) Le cavum: RP, nasophibroscopie (systématique) Choane, la face postsup, les fossette de ROSENMULLER, les
orifices tubaires, cet examen est complété par le toucher pharyngé.
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Diagnostic positif
3. Examen somatique complet:
plus particulièrement
Le cuir chevelu, recherche d’une tm mélanique,
Les autres airs ggl: axillaire, inguinaux,
Abdomen: à la recherche de SPM, HPM et gros rein,
Examen gynécologique et région mammaire chez la femme,
Examen CV et pulmonaire.
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Diagnostic positif
C. Examens complémentaires :
Examens demandés de façon systematique (constitue le bilan minimum)
NFS, VS, CRP. radio pulmonaire de face et de profil. IDR. Echographie cervicale ou TDM cervicothoracique.Echographie cervicale: nature solide ou liquide, rapport avec les gros vaisseaux.TDM: importance de la masse, siège, limites, extension, caractère vasculaire.
Les autre examens seront demandes en fonction des données de l’examen clinque et du bilan paraclinique minimum.
1) Biologie: sérologie (HIV, EBV, Toxoplasmose, rubéole, maladie des griffes des chat…)
2) imagerie:R* conventionnelle (cou, sinus, parfois transit pharyngooesophagien).IRM: apprécie les partie molle, rapport avec les organes de voisinage.Artériographie cervicale bilatérale s/clav et vertébralePhlébographie JI.Scintigraphie thyroïdienne.
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Diagnostic positif
3) Pan endoscopie:Sous AG, exploration pharyngolaryngée, et du cavum,
trachéobronchoscopie œsophagoscopie.Utile des la suspicion de malignité (chez un éthylo
tabagique +++).
4) Ponction à l’aiguille:Contre indication en cas de Tm battante +++Elle permet d’orienter le diagnostic, aspect
macroscopique du liquide: sang, hématique, chyleux, purulent (surtt en cas de tm kystique liquidienne) et étude cytobactériologique.
En cas de tm pleine soit la ponction est blanche ou ramène 2 à 3 cc de sang dont en fera un frottis pour rechercher les cellules malignes.
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Diagnostic positif
5) Cérvicotomie exploratrice avec biopsie:
La biopsie d’une tumeur du cou est indiqué dans 03 cas:
1. Evaluation du stade d’une pathologie diagnostiquée.
2. Fistulisation de la masse à la peau (à travers la fistule).
3.La cervicotomie exploratrice avec examen histologique extemporané.
Remarque:La biopsie directe d’une masse avec résection et effraction
capsulaire est proscrite car dangereuse risque vasculaire et nerveux et risque de flambée néoplasique dan les carcinome.
Risque local et vital
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Définition GénéralitésDéfinition Généralités11
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Rappel anatomiqueRappel anatomique
Diagnostique positifDiagnostique positif
Diagnostic différentiel Diagnostic différentiel
Diagnostic étiologiqueDiagnostic étiologique
Conclusion Conclusion
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Diagnostic différentiel
Se fait avec les particularités anatomiques (piège anatomique):
Saillie de la grande corne de l’os hyoïde.
Cartilage thyroïde saillant (chez la femme)
Apophyse transverse de l’Atlas hypertrophié.
La saillie du tubercule de Chassaingnac (C6).
Bulbe carotidien athéromateux.
Une ptose de la glande sous mandibulaire.
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Définition Généralités Définition Généralités 11
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Rappel anatomiqueRappel anatomique
Diagnostic positifDiagnostic positif
Diagnostic différentielDiagnostic différentiel
Diagnostic étiologiqueDiagnostic étiologique
Conclusion Conclusion
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Diagnostic étiologique
Selon le siège:
A) Tumeurs médianes:
Dans la région médiane du cou, 03 repères sont fondamentaux: Os hyoïde, cartilage thyroide, cricoïde.
1) Kyste dermoîde:
Reliquat embryonnaire d'origine ectodermique.
À l’examen c’est une masse de consistance molle, de volume variable, bien limitée et indolore en absence d’infection:
Chez l’enfant, il est souvent adhérent à l’os hyoïde.Chez l’adulte on retient surtout les kystes du plancher buccal.
Bilan radiologique cervical est normal La ponction est blanche Le diagnostic est affirmé par la cérvicotomie médiane transversale en
regard de l’os hyoïde qui permet de faire l’exérèse extra capsulaire de la masse et examen histologique (qui retrouve une capsule épaisse avec épithélium malpighien simple).
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Diagnostic étiologique
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Diagnostic étiologique
2) Kyste de tractus thyroglosse (KTTG):
La plus fréquente des masse cervicale après les ADP.
Reliquat embryonnaire d’origine endodermique, Le KTTG se développe à partir du canal de BOCHDALER.
Examen: c’est une tm qui siège en avant et au dessous de l’os hyoïde, de consistance ferme, bien limité, indolore en absence d’infection.
Un caractère la différencie du kyste dermoide c’est son ascension lors de la protrusion de la langue.
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Diagnostic étiologique
Bilan radiologique cervical est normal.
Ponction est évacuatrice, ramenant un liquide mucoide, brunâtre, stérile, riche en cristaux de cholestérol.
Cette tumeur fistulise souvent soit spontanément, soit au décours d’une exérèse insuffisante.
Cet orifice de fistulisation permet alors de réaliser une fistulographie qui permet de visualiser, le tractus thyroglosse, jusqu’à son orifice lingual, le trajet de la fistule en siphon en arrière du corps de l’os hyoïde.
Le diagnostic sera confirmé histologiquement sur pièce opératoire dont l’exérèse aura été réalisée par cérvicotomie médiane transversale avec résection du corps de l’os hyoïde.
Une tuméfaction cervicale médiane juxta-hyoidienne est très probablement un
kyste du tractus thyréoglosse. Il faut cependant être très prudent en l'absence d'antécédent inflammatoireet évoquer une thyroïde ectopique dont l'exérèse entraineraît une hypothyroïdie
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Diagnostic étiologique
3) Nodule thyroïdien : l’interrogatoire va rechercher la notion de modification de la masse au
cours de la vie génitale chez la femme.Notion de trt physiothérapeute pour gros thymus lors de l’enfance.
L’examen: tm médiane ou paramédiane, de consistance ferme de volume variable, bien limitée, indolore, ascension lors de la déglutition affirmant l’origine thyroïdienne de la masse.
Radio du cou: recherche des calcifications. grosse calcification (bénignité). micro- calcification (malignité).
Scintigraphie: iso hypo ou hyper fixité de la tm.
Echographie: nature pleine ou kystique de la tm.
Cytoponction echoguidée.Le diagnostic sera confirmé par cervicotomie et l’histologie
extemporanée.
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Diagnostic étiologique
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Diagnostic étiologique
4) Tumeurs sus sternales:
Dans l’espace sus sternal de GRUBER peuvent se développer:
Des kystes dermoides. Des lipomes.
Leurs expression clinique est celui d’une tumeur isthmique qui n’ascensionne pas à la déglutition.
L’exérèse chirurgicale est aiseé
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Diagnostic étiologique
5) Grenouillettes :
Kyste salivaire mucoïde du plancher buccal réalisant une voussure sous mentale paramédiane simple.
Le diagnostic sera porté par l’inspection et la palpation bidigitale du plancher
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Diagnostic étiologique
6) Fistules mentosternales:
extrement rare, c’est une bride mentosternale évidente à la naissance
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Diagnostic étiologique
B) Tumeur latérales :
1) Adénopathie unique:
Les adénopathies sont les tuméfactions cervicales latérales les plus fréquentes
Plusieurs éléments vont permettre d’affirmer la nature ganglionnaire de la tm.
Siege: sur l’une des 03 chaines de gg lymphatique, la chaine JI (le long du SCM), la chaine spinale (en arriere du SCM), et la chaine cervicale transverse.
Caractère de la tm: indolore, non battante, de consistance ferme, plus au moins fixe à la peau.
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Diagnostic étiologique
Diagnostic étiologique
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Diagnostic étiologique
2) Tumeur battante:
a) Anévrysme artériel:
Battante, expansive, réductible, de consistance élastique non adhérente à la peau, mobile dans le sens transversal et immobile dans le sens vertical.
L’auscultation retrouve un Souffle Systolique intermittent en cas de siégé sur l’axe carotidien.
On recherche au niveau du pharynx un comblement pariétal pulsatile dont la ponction est dangereuse (svt pris pour un phlegmon amygdalien).
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Diagnostic étiologique
b) Tumeur du corpuscule carotidien:
Généralement latérocervicale évoluant lentement sur plusieurs années.
L’interrogatoire: recherche des cas similaire dans la famille et d’éventuelle influence hormonal.
Recherche aussi des accès douloureux spontané ou provoqué par une déglutition ou un bâillement, irradiant vers la base du cou ou vers l’oreille accompagné de sensation de battements crâniens.
Des crises vasomotrice, accès de rougeur ou de pâleur diffus ou isolés ou accompagnés de mouches volantes ou de douleur épigastrique avec hyper TA.
Le diagnostic revient à l’artériographie: qui en éliminant l’anévrysme va visualiser la tm de façon directe par une opacité persistante et de façon indirecte par écartement des branches de bifurcation
TRT: chirurgical après embolisation.
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Diagnostic étiologique
3) Tumeur fluctuante latérocervicales:
a) Kyste du sinus cervical: kyste amygdaloïde
Reliquat embryonnaire ectoblastique, bilatéral dans 1/3 des cas.
L’examen retrouve une tm latérocervicale isolée, située en arrière de la grande corne de l’os hyoïde et sous le bord ant du SCM, elle suit l’os hyoïde à la déglutition.
Molle à grand axe vertical de volume variable, indolore, mobile transversalement.
Peut se manifester par une fistule découverte le plus souvent à la naissance.
Cytoponction: liquide visqueux, mucoide, abactérien, riche en cholésterine.
Le diagnostic de certitude est apporté par la cérvicotomie exploratrice en permettant l’étude histologique du kyste enlevé.
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Diagnostic étiologique
TDM IRM
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Diagnostic étiologique
b) Adenophlégmon refroidi: rare
Tm ramollie, douloureuse spontanément et lors des mouvement du cou.
Peut poser un problème diagnostique avec une ADP néoplasique mais la notion d’un TRT ATB pour ADP inflammatoire ayant précédé ce tableau permet le diagnostic.
En cas de doute l’exérèse par cervicotomie exploratrice permet le diagnostic et évite tout danger évolutif vis-à-vis des gros vaisseaux du cou.
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Diagnostic étiologique
c) Lymphome tuberculeux cervicale:
C’est une forme monoganglionnaire des adénopathies tuberculeuses de l’adulte situé dans un des gites ganglionnaires du cou.
Chez le sujet jeune, elle prend un aspect pseudosarcomateux.
Alors que chez le sujet âgé il prend un aspect pseudoneoplasique.
Dans la forme pseudosarcomateuse, la cytoponction suffit au diagnostic.
Dans la forme tumorale le diagnostic est posé par la cervicotomie et l’examen extemporané.
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Diagnostic étiologique
4) Tumeur aérique:
a) Le laryngocéle externe:
C’est une tm faisant issue au niveau de la région latérale du cou au niveau des membranes thyrohyoïdienne et cricothyroïdienne mobile lors des mouvements de déglutition.
Molle, réductible et se reproduisant à l’effort.
Le diagnostic est affirmé par la radiographie cervicale et laryngée.
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b) Diverticule œsophagien type III:
Tm basi-cervicale dont le volume augmente lors des repas et qui disparaît complètement lors de sa compression ou lors de la régurgitation.
Cette tuméfaction s’associe à une dysphagie avec sensation d’arrêt du bol alimentaire.
Parfois le malade rejette des aliments non digérés, déglutis, quelques temps auparavant.
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Diagnostic étiologique
5) Tumeur nerveuse du cou:
Nous envisageons deux groupes de tumeurs:
Tm développée à partir des fibres nerveuses ou des ganglions cérébrospinaux: Schwanome, neurofibrome, sympathome.
Tm développée à partir des tissus para ganglionnaire non chromatoffine, les chemodectomes caractéristique de la région cervico-faciale.
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Diagnostic étiologique
A) :a) Shwanome:
Relativement rare.Se présente comme une Tm latérocervicale isolée ferme, bien limitée
mobilisable transversalement, pulsatile, mais non expansive.Cette Tm à développement paraphryngée peut entrainer une dysphagie, voire
une dysphonie.Examen oropharyngé recherchera une tuméfaction de la paroi latéral de
l’oropharynx, en arrière du pilier postérieur dont la muqueuse est saine et simplement refoulée.
La ponction est sans intérêt et dangereuse.
TDM et IRM précise la topographie et les rapports avec les organes de voisinage.
L’artériographie situe la tm par apport à l’axe vasculaire qui est refoulé.
Le diagnostic sera affirmé par une cervicotomie exploratrice qui montrera la tumeur située dans un tronc nerveux le X en particulier.
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Diagnostic étiologique
b) Névrome traumatique:
Pseudotumeur nodulaire développé à l’extrémité du nerf sectionné (régénération nerveuse anarchique).
c) Tumeur nerveuse du plexus brachial:
Ce sont des tm unique de siège sus sternal claviculaire refoulant le SCM.
Les douleurs sont déclenchées par les mouvement de la tête et de l’épaule.
La tm peut prendre l’aspect d’un sablier.L’exérèse doit être la plus conservatrice possible.
d) Sympathome: ganglioneurome sympathique
Tm laterocervicale haute, située et développée dans l’espace retrostylien, s’accompagne d’un déficit dans le territoire des dernières paires crâniennes, ou d’un syndrome de Claude Bernard Horner.
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Diagnostic étiologique
B) Paragangliome cervicaux:
Ce ne sont pas des tm nerveuses proprement dite, mais des chemodectome développées à partir du tissu paraganglionnaire.
1) Chemodectomes carotidiens: (tm du corpuscule carotidien)
Développé aux dépend du corpuscule carotidien .Souvent unilatéral.C’est une tuméfaction latérocervicale isolée, ferme,
élastique, siégeant dans la région bi carotidienne, non expansive, faussement battante, mobile dans le sens transversal et fixe dans le sens vertical.
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Diagnostic étiologique
La compression de la carotide primitive fait cesser le battement et entraine parfois une diminution du volume terminal (signe de Reclus et Chevassu).
Avec retour du volume initial des qu’on cesse la compression
Un souffle systolique est parfois retrouvé
Le diagnostic repose sur:
La ponction à l’aguille qui élimine les affections kystiques.
L’artériographie carotidienne qui montre deux aspect caractéristique:
Ecartement des branches carotidiennes.
Hypervascularisation tumorale.
Le chemodectome présente une évolution lente, les formes malignes sont rares.
Le traitement est chirurgical.
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Diagnostic étiologique
La tumeur du glomus carotidien est vascularisée :
prise du contraste en TDM injecté.
artériographie montrant le blush et analysant les pédicules nourriciers.
chirurgie montrant la tumeur ayant élargi la fourche carotidienne.
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Diagnostic étiologique
2) Chemodectome jugulotympanique propagée au cou:
Cervicale haute, molle, pulsatile, expansive avec souffle et thrill, associé à des signes otologique.
L’extension à l’oreille moyenne apparait après plusieurs années d’évolution.
L’exérèse est difficile, car risque hémorragique.
La radiothérapie est préférée chez les sujets âgés (L’association radiothérapie chirurgie a été proposée).
3) Chemodectome vagaux (rare):
Se développent soit à l’intérieur du nerf soit en dehors.
Il se présente: comme une tm para pharyngée lorsque ils siègent au niveau du ganglion plexiforme.Comme une tm laterocervicale lorsqu’ils siègent au niveau du tronc du pneumogastrique.
Peuvent se manifester par une dysphonie, dysphagie, syncope.
Artériographie montre une tm richement vascularisée trop haute pour une tm du corpuscule carotidien, trop basse pour une tm jugulotympanique.
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Diagnostic étiologique
6) Lymphangiome kystique ou Cystic hygroma:
Dysembryoplasie bénigne portant sur le système lymphatique d’expansion essentiellement cervicale.
Rare touche surtout l’enfant.
Masse polylobée ou non, dépressible, indolore ne s’accompagnant pad d’ADP, siège électif au niveau posteroinferieur du cou.
Par compression il peut provoquer une dyspnée, dysphagie, et douleurs cervicobrachiales.
L’évolution se fait par poussée, quelque fois des régression spontanée, partielle et momentanée.
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Diagnostic étiologique
Radio standard ne retrouve rien de particulier.
Cytoponction: liquide d’aspect variable, brunâtre, lactéssant, hématique.
Traitement par exérèse chirurgicale par cervicotomie.
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Diagnostic étiologique
7) Tumeurs ganglionnaires métastatiques:
Le point de départ pouvant être : le cavum, le larynx, le pharynx, la thyroïde.
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Diagnostic étiologique
8) Les hematosarcome:
Essentiellement des lymphosarcomes et des réticulosarcomes qui réalisent une tm siégeant sur des gites ganglionnaires; dure et peu mobile.
La certitude diagnostic est en absence d’anomalie ORL révélatrice sera apportée par la cervicotomie exploratrice.
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Diagnostic étiologique
9) Tumeur conjonctive: exceptionnelle
Fibrome et lipome.
Diagnostic se fait souvent après cervicotomie exploratrice par macroscopie confirmé par l’histologie
Lipome de la region spinale
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Rappel anatomiqueRappel anatomique
Diagnostic positifDiagnostic positif
Diagnostic différentielDiagnostic différentiel
Diagnostic étiologique Diagnostic étiologique
Conclusion Conclusion
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Conclusion
Le diagnostic d'une tuméfaction cervicale repose sur un certain nombre d'examens simples et systématiques qui forment le bilan de base et dans lequel l'examen ORL et cervico-facial est primordial.
Ce bilan de base permettra dans un certain nombre de cas
de faire ou d'approcher le diagnostic. Dans les cas difficiles, la cervicotomie exploratrice avec
examen histologique extemporané restera la solution de choix pour faire le diagnostic.
Les adénopathies sont les tuméfactions cervicales les plus fréquentes