Download - ThéoNet n°9
ThéoNet, le journal numérique
ThéoNet Le journal numérique du lycée Théophile-Gautier
9 Mai - Juin
2013
Actu lycée Athlétisme : Carton plein pour les filles de « Théo » p.10-12
Focus M. Picard : champion de billard ! p.14
Actu monde La ville du mois : Brasilia p.18
Photo © Bubble Fishh
2 ThéoNet, le journal numérique
SOMMAIRE
ACTU LYCEE p.6 « Théo » : un lycée aux nombreux talents !
p.8 Théâtre au Pari : un rendez-vous couronné de succès !
p.10 Athlétisme : les filles de « Théo » vice-championnes de France !
p.12 Athlétisme : les filles de « Théo » au mondial scolaire !
FOCUS
p.14 M. Picard : un champion inconnu...
ACTU MONDE p.16 Le phénomène festival
p.17 La fête de la musique : une fête internationale
p.18 La ville du mois : Brasilia
p.20 Polémique : Abercrombie et Fitch refuse d'habiller les "gros"
Emmanuel Picard : champion de billard p.14
ThéoNet, le journal numérique 3
A LA PAGE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES p.22 (Re)découvrez Tarbes en QR Codes
CULTURE
p.24 100 ans de cinéma indien ! p.28 Fanny, César p.31 Webcomics :Quand l’image surfe sur le Net… p.32 Game of Thrones : des mots… à l’image ! p.34 Critiques littéraires p.36 Mangazine
p.38 Cinéma p.44 Les cinq artistes du mois
Actuellement au cinéma p.38
4 ThéoNet, le journal numérique
ThéoNet, le journal numérique 5
LE MOT DE LA REDAC’ Et voilà... une année de plus qui s’achève. Déjà les épreuves du Bac
et… les vacances ! Et quelle année ! En même pas dix mois, Théo-
Net a connu un développement et un succès croissants : 27 pod-
casts, 88 articles, 3 articles dans les médias locaux, le lancement de
la web série, le titre de meilleur journal scolaire de l’académie de
Toulouse…
Côté statistiques, c’est encore plus impressionnant : nous comptabili-
sons plus de 22 000 pages vues depuis mars 2012 ; nous avons ré-
alisé un record de 2883 pages vues pour le seul mois de mai ; nos
huit numéros publiés ont dépassé les 10 700 lectures ; notre chaîne
YouTube dépasse les 9000 vues, dont plus de 1100 visionnages pour
l’épisode de notre web série Inside ThéoNet ! Cette dernière ne fera
malheureusement son retour qu’à la rentrée : alors que nous avions
prévu de réaliser l’épisode 2, de nombreux problèmes techniques et
de calendrier nous ont empêché de tourner dans de bonnes condi-
tions.
Nous tenons à remercier tous ceux qui nous ont aidés, soutenus et
encouragés tout au long de l’année. Élèves, professeurs, surveillants,
personnels administratifs et techniques, votre aide et votre soutien
ont été et sont toujours très importants pour nous : vous nous pous-
sez à toujours faire mieux, à innover davantage à chaque numéro.
Merci à vous tous !
Nous adressons une attention toute particulière au FSE qui, par le
biais de Mme Chazottes, nous permet de réaliser nos projets ainsi
qu’aux cinq enseignants (M. Cazcarra, M. Cahuzac, M. Lapoutge,
Mme Natllathamby et M. Sastourné) qui nous accompagnent dans
cette belle aventure. Un grand merci également à Mme le Proviseur,
dont nous apprécions grandement l’intérêt qu’elle porte à notre projet.
Enfin un journal n’est rien sans ses plumes, nombreuses et talentueu-
ses ! Nous les remercions toutes !
Dans ce numéro de fin d’année vous retrouverez vos rubriques habi-
tuelles, notamment un focus sur Emmanuel Picard, CPE du lycée
dont nous vous faisons découvrir le jardin secret…
ThéoNet revient à la rentrée pour une année explosive !
En attendant, reposez-vous bien, bon vent aux futurs étudiants, et
très bonnes vacances à tous !
Directrice de publication : Hélène PREVOST (Proviseur)
Responsable : Hervé CAZCARRA (documentaliste)
Directeur d’édition : Florian ANGELINI
Rédacteur en chef : François REDON
Rédacteurs : Fany BONNARGENT Mélanie DESMARIES Manon GAITS Louise GENTILLET Thibaut LAFARGUE Carla LASSALLE Emmanuelle LISCH Elora MONFORTE Nadine MONTES Marie NALLATHAMBY Juliette RIGOU Raphaëlle SENNA Elsa SOUYEAUX Serena TIJORIWALA
Correcteurs : Guillaume BESSIS Jean CAHUZAC Pauline DRAPPIER Claude LAPOUTGE Pascal SASTOURNE
Webmestres : Florian ANGELINI Jean CAHUZAC François REDON Guillaume RINGUET
L’équipe
Mentions légales : ThéoNet, journal numérique bimestriel Lycée Théophile-Gautier 15 rue Abbé Torné 65016 TARBES CEDEX Tél. 05 62 44 04 60 mail : [email protected] page web : http://theonet65.blogspot.com
6 ThéoNet, le journal numérique
« Théo » : un lycée aux nombreux
talents !
ACTU LYCEE
D urant cette après-midi réservée aux talents de « Théo », de
nombreux élèves qui se sont distingués sur le plan sportif, artis-
tique, administratif ou culturel ont été félicités. L’équipe de dan-
se du lycée ainsi que la troupe de théâtre encadrée par Frédé-
ric Garces se sont produits dans le gymnase. Dans la cour, les
élèves du pôle France sabre ont effectué une démonstration
sous les commentaires de leur maître d’armes Frédéric Baylac, ensuite quelques
élèves ont chanté en reprenant des titres d’artistes célèbres.
Découvrez l’article de Tarbes en Direct
Encore plus de photos sur notre web
Photos Hervé Cazcarra
ThéoNet, le journal numérique 7
ACTU LYCEE
Photos Hervé Cazcarra
8 ThéoNet, le journal numérique
ACTU LYCEE
Théâtre au Pari : un rendez-vous
couronné de succès !
V endredi 31 mai, le Pari a accueilli l'atelier théâ-
tre du lycée Théophile-Gautier et la compagnie
des Odyssées pour la représentation théâtrale
du travail des élèves, suivie de celle du Journal
d'un fou de Nicolaï Gogol. Cette manifestation
n'aurait pu avoir lieu sans le concours de la mairie de Tarbes
qui a prêté la salle.
Ce projet, mené depuis janvier 2013, a été dirigé par Frédé-
ric Garcès, comédien et metteur en scène tarbais, en colla-
boration avec Mme Chantal Ransou, professeur de français
et M. Hervé Cazcarra, professeur documentaliste. Il a été
soutenu par l'action culturelle DISPO (Sciences-Po Toulou-
se) par l'intermédiaire de M. Cluzeau, professeur d'histoire-
géographie.
Cette activité artistique a permis à seize lycéens d'expéri-
menter le métier de comédien et de vivre une aventure enri-
chissante au travers de leur création Les Oiseaux rebelles. Il
s'agit d'un patchwork sentimental, faisant appel au génie de
grands auteurs de théâtre afin de permettre à ces élèves
d'appréhender l'éternel et passionnant rapport de l'homme et
de la femme dans différentes époques, diverses situations et
suivant des procédés d'écriture renouvelés. On y retrouvera
entre autre Tartuffe, Cyrano de Bergerac et La Mégère appri-
voisée. Ces lycéens, pour la plupart débutants, ont réalisé
une grande performance et ont séduit un public venu nom-
breux découvrir cette magnifique prestation. C'est une vérita-
ble récompense pour leur metteur en scène Frédéric Garcès
qui a su transmettre l'amour du théâtre à ces élèves.
Découvrez la pièce en intégralité sur notre page web
ThéoNet, le journal numérique 9
ACTU LYCEE
La seconde partie de cette soirée présentait le
thème d'un voyage sans retour au destin tragi-
comique en revisitant insolemment ce chef d’œu-
vre de Nicolaï Gogol, maître de l'humour noir, Le
Journal d'un fou. Cette pièce, déjà jouée au Pari il
y a un an par la même compagnie, a remporté
une fois de plus un grand succès auprès du pu-
blic. Frédéric Garcès dans le rôle titre a encore
réalisé une remarquable prestation, entouré de
Carine Lanes-Garcès et de Guillaume Desmar-
cheliers. Ce spectacle très rythmé réunit tous les
arts de la scène : la comédie, les jeux d'ombre, la
danse et le cirque. Une véritable prouesse !
L'enthousiasme et la fougue dégagés lors de cet-
te très belle soirée ouvrent des perspectives pro-
metteuses pour le renouvellement d'un tel projet.
Hervé Cazcarra
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10 ThéoNet, le journal numérique
Athlétisme : les filles de « Théo » vice-championnes de France !
ACTU LYCEE
L e week-end du 1er et 2 juin au championnat de France d'athlétisme UNSS à
Angers, les cadettes du lycée Théophile-Gautier sont montées sur la deuxième
marche du podium ! L'équipe, composée de trois cadettes première année,
Chloé Cazajous, Kim Trey et Manon Martre, et de trois cadettes
deuxième année, Marion Flores, Léa Paget et Emmanuelle Lisch
était accompagnée d'Hélène Baillif qui à cette occasion, a été re-
çue au concours de Jeune Officielle nationale, de Mme Montès, professeur
d'EPS et d'Olivier Cazajous.
Découvrez l’interview de l’équipe d’a-thlétisme sur notre page web ou sur
l’iTunes Store
ThéoNet, le journal numérique 11
Athlétisme : les filles de « Théo » vice-championnes de France !
ACTU LYCEE
Une avalanche de records personnels leur a permis d'améliorer leur total de 49 points, passant ainsi de
la quatrième à la deuxième place, derrière une équipe de la Martinique. On notera particulièrement les
records de Chloé au 800 mètres en 2'35 ''15, de Marion sur le 100 mètres qui améliore son meilleur
temps de trois dixièmes en 13''03, et de Léa sur le 100 mètres haies, gagnant sa finale avec un nou-
veau record personnel de 14''61. De nombreuses autres performances ont permis d'accéder au po-
dium, on soulignera les jets de Manon au disque et de Kim au javelot, toutes deux au-delà des 24 mè-
tres, et un 100 mètres haies d'Emmanuelle en 15''27. Les cadettes se sont imposées sur le relais 4x100
m avec le meilleur temps en 52''27.
Enfin et surtout, on retiendra la très bonne ambiance sur le stade, les nouvelles rencontres, les nom-
breux fous rires, l' équipe soudée, et beaucoup de souvenirs qu'elles ne sont pas près d'oublier !
Emmanuelle Lisch
Photos Nadine Montès et Olivier Cazajous
12 ThéoNet, le journal numérique
Athlétisme : les filles de « Théo » au mondial scolaire !
ACTU LYCEE
L e mondial scolaire d’athlétisme a eu lieu du 22
au 27 juin en République Tchèque. Vingt-trois
nations étaient présentes, parmi lesquelles la
Chine, le Brésil, l’Australie, la Turquie et le
Botswana. La délégation française était repré-
sentée par les filles du lycée Théophile-Gautier de Tar-
bes et les garçons du lycée Jules-Garnier de Nouméa
dont la devise, « construire l’excellence à partir de nos
différences », a été reprise pendant toute la durée de la
manifestation.
Parties de Tarbes le samedi matin, nous avons rejoint
nos compatriotes calédoniens à Roissy où chaque fille a
découvert la magnifique tenue de l’équipe de France —
celle des Jeux Olympiques de Londres ! — que les au-
tres nations n’arrêteront pas de nous envier. Le déjeuner
pris, il était temps de nous envoler vers Prague.
Le dimanche 23 juin a débuté par un entrainement, suivi
plus tard par la cérémonie d’ouverture, courte mais bien
équilibrée : discours officiels, serments des athlètes et
juges, danses, chants, montée du drapeau de l’ISF et
hymne se succèdent. Notre seul regret a été de vivre cet
évènement depuis la salle des fêtes et non dans le stade
de Sokolov.
Bien que fortement motivées, les cadettes de Théophile-
Gautier savent que la partie sera rude ; elles vont ren-
contrer des athlètes qui appartiennent pour la plupart à
des sections sportives ou à des pôles espoirs qui s’en-
trainent à outrance. Mais, à la lecture de certaines perfor-
mances individuelles, nous pouvons assurer que leur
participation était bien méritée.
Chloé Cazajous est la première à entrer en compétition,
le lundi 24. Elle conclut son 800m en 2’33 ‘’ et améliore
ainsi son record personnel de 2’’. L’après-midi, les
concours commencent. Kim Trey participe à deux
concours en même temps. La tâche peut paraitre difficile,
mais c’est méconnaître sa ténacité : elle bat ses records
par deux fois et réalise ainsi 4,98m à la longueur et 31,90
au javelot ! Manon Martre a du mal à rester sereine. La
pression est forte, trop forte, et elle lance le javelot à
22,63. Léa Paget, quant à elle, améliore sa performance
à chaque essai et termine le concours par un saut à
5,10m. Emmanuelle Lisch, qui avait vraiment à cœur de
franchir la ligne des 5m, s’en approche de 10cm. Elle
quitte le stade un peu déçue, mais pleine de motivation
pour aborder la journée du lendemain. La pluie qui com-
mence à tomber nous fait craindre qu’elle continue.
ThéoNet, le journal numérique 13
Athlétisme : les filles de « Théo » au mondial scolaire !
ACTU LYCEE
Le réveil fut dur à 5h30, mais les courses débutant à 9h, les filles devaient être prêtes. Léa Paget ouvre
les festivités. Après un départ un peu laborieux, elle avale toutes ses adversaires, termine son 100m
haies en 14 ‘’60 et réalise ainsi la 3ème meilleure performance de la compétition. Emmanuelle Lisch rem-
porte sa série, mais ne peut espérer descendre sous les 15 ‘’ à cause d’une faute sur le parcours : le
chronomètre affichera 16’’45. Manon Martre, très déçue de sa performance de la veille, se devait d’appor-
ter plus de points à l’équipe. C’est chose faite puisqu’elle termine son 100m haies en 17’’87. Les courses
d’obstacles laissent alors place au 100m plat. Notre seule représentante est Marion Florès. Elle aussi
remporte haut la main sa série et réalise la 11ème meilleure performance de la journée avec un chrono de
13’’22. Puis vient le relais (100m+200m+300m+400m), inconnu de nous tous. Il clôture la matinée mais
aussi ce mondial. Marion, Léa, Emmanuelle et Chloé réalisent 2’29’’96 tout en ayant parcouru plus de
distance car le décalage n’était pas correct.
Au final, l’équipe du lycée se classe 11ème. Elle peut être très fière de cette place. Rendez-vous est pris
pour 2015 : c’est la Chine qui accueillera le prochain mondial scolaire d’athlétisme.
Nadine Montès
Plus de photos sur notre page web !
Photos Nadine Montès
14 ThéoNet, le journal numérique
FOCUS
Emmanuel Picard, champion de billard !
P our ce focus, nous avons décidé de nous intéresser au Conseiller Principal d’Education du lycée, Emmanuel Picard. Nous n’allons pas vous parler de sa fonction dans l’établissement, mais de ce que beaucoup ignorent sur lui. Sa-viez-vous qu’un champion se cache derrière notre CPE ? Champion de la ligue Midi-Pyrénées une dizaine de fois, cinq titres de cham-
pion interrégional Grand Sud-Ouest, quatre participations aux championnats de France, on peut dire qu’Emmanuel Picard, l’un des CPE du lycée, est un sacré bon joueur de billard ! Il a participé pour la cinquième fois aux championnats de France qui se sont tenus à Épi-nal du 22 au 23 juin.
Découvrez l’interview d’Emmanuel Picard sur notre page web ou sur l’iTunes
Store
Comment avez-vous découvert le bil-lard ? « Par hasard, à l’âge de 25 ans. Avec des co-pains, on passait des soirées, parfois des week-ends, dans des salles commerciales pour jouer au billard anglais, américain… et au billard français que j’ai découvert à ce moment-là.
Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce sport ? J’ai fait des études de STAPS, ma spécialité était alors le football. Je cherchais une autre activité de loisirs, moins exigeante physiquement. Avec le billard français je découvrais aussi un sport indivi-duel, alors que, jusque-là, je n’avais pratiqué que
des sports collectifs.
Quelle est la particularité du billard français ? Au billard français, il n’y a pas de trou dans la table et on ne dispose que de trois billes alors que, sur les billards anglais et américains, l’objectif est de vider la table en faisant entrer les billes dans les trous. Au billard français, on dispose de trois billes et le principe est de toucher les deux autres avec sa propre bille. Tant qu’on continue, on marque des points et le premier joueur qui arrive à la distance-points à réaliser a gagné.
Le billard : sport physique ou sport mental ? Et l’un et l’autre ! Contrairement à ce qu’on peut penser, passer toute une journée à jouer au billard français est éprouvant physiquement, même si la dépense énergétique est moindre qu’au foot ou au rugby. L’effort est aussi mental dans la mesure où une concentration de tous les instants est nécessaire. A la fin de la journée on est vrai-ment fatigué. Pas de courbatures ou de contusions comme dans d’autres sports, mais une journée de billard fati-gue.
Quelles sont les qualités nécessaires à un bon joueur de billard ? En particulier, une capacité de concentration importante et une qualité gestuelle suffisante puisque, jouant avec un « engin », il faut une coordination motrice importante pour pouvoir réaliser ce que l’on souhaite. C’est avant tout ces qualités : concentration, application et qualité gestuelle, coordination motrice.
Photo © AMBT
ThéoNet, le journal numérique 15
FOCUS
Découvrez l’interview d’Emmanuel Picard sur notre page web ou sur l’iTunes
Store
Que vous apporte le bil-lard ? Ce que peut apporter toute activi-
té de loisirs : c’est un passe-
temps mais aussi une activité phy-
sique. Et puis, c’est aujourd’hui
une passion et à ce titre, c’est un
élément important de ma vie.
Vous entraînez-vous com-me un sportif de haut ni-veau ? C’est beaucoup dire… Il y a un entraînement nécessaire comme pour toute activité. Il est variable en fonction de mes disponibilités — j’ai aussi des obligations, qu'elles soient professionnel-les ou familiales. Je compose donc mon planning d’entraînement en fonction de cela : mes heures d’entraînement varient de cinq heures quand je n’ai pas le temps à vingt heures par semaine.
Ce n’est pas trop dur de quitter vos cravates pour le nœud papillon en compétition ? Non, ce n’est pas trop dur : de toutes façons, je ne porte pas systématique-ment le nœud papillon pour chacune des compétitions. Et il m’arrive de jouer en polo, ce qui donne sans doute un style plus sportif au joueur de billard ! »
Mélanie Desmaries, Carla Lassalle et François Redon
Photo Florian Angelini
Photo © AMBT
Photo © AMBT
16 ThéoNet, le journal numérique
ACTU MONDE
P our ce numéro estival, nous vous propo-
sons de décrypter un phénomène qui
prend de plus en plus d'ampleur ces der-
nières années : les festivals de musique.
Tout le monde connait le mythique concert de Woods-
tock (1969), ou encore le festival de l'île de Wight en
Angleterre, qui se tient depuis 1968. Ces événements
ont contribué à faire connaître la culture hippie qui
marqua les années 60 et influence les artistes jusqu'à
nos jours.
Les festivals ne sont donc pas une nouveauté. Cepen-
dant, depuis quelques années, ils sucitent un regain de popularité.
Le festival emblématique de cette nouvelle vague est Coachella, qui se déroule à Indio (Californie). Depuis 1999, il
bat chaque année des records de fréquentation, le spectacle étant aussi bien sur la scène que dans le public. En
effet, en plus de la riche programmation qu’il propose, ce festival rassemble toutes les célébrités du moment en
quête de notoriété branchée, tout cela au beau milieu de la foule des spectateurs.
Oui, « branché » est l’adjectif qui convient pour qualifier ce genre d'événement qui réunit le milieu de la musique et
ceux du cinéma, de l'art en général, mais surtout de la mode. C’est là que se lancent les tendances : chaque année
les plus grands magazines scrutent les looks de Coachella et autres festivals pour dénicher ce qui fera la mode de
demain.
Photo- © Mario Sánchez Prada
Sur notre continent, on pense évidemment au cultissime festival de Glastonbury en Angleterre, passage obligé pour
tous les mélomanes britanniques, mais aussi au MainSquare festival à Arras (Nord) au style plus rock. Plus près de
nous, à Biarritz, se tient depuis quelques années le Big Festival qui, en peu de temps, est devenu incontournable.
L'esprit festival, c'est l'été, le soleil, la musique, la mode, tout cela dans une atmosphère si particulière que certains
la qualifient même de communion — on retrouve ici l'héritage des hippies de Woodstock.
Au fil des années, les festivals sont devenus un véritable lieu de partage où chacun découvre ou fait découvrir un
savoir faire, un art, une culture. Quelques
jours dans une année où des gens venus de
partout se rejoignent avec enthousiasme
dans une ambiance festive et estivale.
Nous ne pouvons que vous inciter à vous
essayer à la magie des festivals, vous ne
pourrez en ressortir que ravis : Jazz in Mar-
ciac, Garance Reggae Festival, Les Vieilles
Charrues, le festival d’Hyères… il y en a
pour tous les goûts, vous n’avez plus qu’à
choisir !
Fany Bonnargent et Thibaut Lafargue
Le phénomène festival
Coachella
Glastonburry
Photo
© A
lan
Photo © sputnik mi amor_
ThéoNet, le journal numérique 17
ACTU MONDE
La fête de la musique : une fête internationale
C haque année en France de-puis 1982, on célèbre la Fête de la Musique le 21 juin, jour du solstice d'été. Mais qu'en est-il dans les autres pays du
monde ? Cette fête n'a peut-être pas encore la mê-me notoriété qu'en France, car elle néces-site de la volonté et des moyens impor-tants pour sa réalisation ; néanmoins, cet événement est aujourd'hui de plus en plus populaire. Ainsi, dans les régions franco-phones de Belgique et de Suisse, ou mê-me dans certaines villes américaines, il existe, selon les villes, des variantes dans le déroulement de cette soirée : A Genève, les festivités s'étendent sur trois jours durant le week-end le plus pro-che du 21 juin. Les concerts se déroulent
dans les différentes rues de la ville. A New York, la première Fête de la Musique (Make Music New York) a été organisée en 2007 grâce à Aaron Friedman et, pour son édition 2009, l’événement a regroupé quelque 900 groupes inscrits qui ont pu jouer dans différents quartiers de la ville. Le 21 juin de chaque année des centaines d'espaces publics à travers les cinq arrondissements deviennent des scènes improvisées pour plus de 1000 concerts gratuits. En Italie, la Fête de la Musique se prépare dans 50 villes réparties sur tout le territoire, comme Florence, Milan,
Naples, Turin ou même Palerme.
Même si certains pays ont modifié son déroulement, la Fête de la Musique n'en reste pas moins un moment agréable, festif et coloré, qui célébre l'été et la musique, où tous les gen-res et tous les styles sont présents, dans une cacophonie conviviale et estivale.
Manon Gaits
Coachella
Photo © Christophe Cussat-Blanc
Photo © Maxime Fort
Photo © Scott Kidder
18 ThéoNet, le journal numérique
La ville du mois Brasilia
B ientôt, nous serons en été. Je sais, on ne le dirait pas. Pour compenser,
je vous emmène au Brésil. Vous viennent alors des images de plages de
sable fin, de samba, de fête, de mer bleu turquoise… Sauf que je vous
conduis à Brasilia, capitale du pays, située à l’intérieur des terres, à plus
de 1000 km de São Paulo, sur la côte. Pour autant, Brasilia ne vous dé-
cevra pas, le Brésil ne se résume pas à Copacabana. De nombreux migrants sont ve-
nus trouver de l’or en Amazonie, et voici ici une pépite, au cœur de la forêt…
Sa construction est très récente, la ville fut inaugurée en 1960. Mais pourquoi avoir
choisi de construire la capitale de l’Etat au beau milieu d’une savane réputée inhospi-
talière, le cerrado ?
Plusieurs raisons à cela, à commencer par l’impossibilité de trancher entre l’immense
São Paulo, cœur de l’activité industrielle, et la médiatique Rio de Janeiro, image du
pays à travers le monde. Cela permit encore de donner une « vitrine moderne » au
Brésil, avide de reconnaissance internationale. L’emplacement fut également choisi en
vue de mettre en valeur cette partie du territoire, oubliée et délaissée au profit des côtes. L’impulsion fut donnée par le Pré-
sident Juscelino Kubitschek, qui en fit son principal argument de campagne sous le slogan « 50 ans de progrès en 5 ans ».
La construction est connue pour avoir été bouclée en 1000 jours, au prix cependant de conditions de travail éprouvantes
pour tous ceux qui participèrent au chantier.
Surgie de nulle part, tout était à faire. Aucune contrainte d’urbanisme en rapport à des constructions déjà présentes. Le
champ était libre. On pouvait y créer la ville modèle, celle que le monde entier envierait au Brésil.
Ainsi démarra le projet, dirigé par l’architecte Oscar Niemeyer et l’urbaniste Lucio Costa. Aujourd’hui encore, ce concept
utopique fait battre le cœur de la ville, dont 90% de l’économie
sont liés à son statut de capitale fédérale.
Petite touche de poésie, la ville vue du ciel prend la forme d’un
avion, pour symboliser l’envol du pays. En effet, Brasilia fut cons-
truite sur le « plan pilote », dessiné par Costa. Deux axes struc-
turent la ville : l’Eixo Monumental, plus large avenue du monde
(250m en son maximum), constitue le fuselage de l’avion, et
l’Eixo Rodoviario, les ailes. Dans ce périmètre étaient censés
habiter 500 000 habitants, la ville en compte aujourd’hui 2 mil-
lions.
De nombreux architectes sont venus seconder les deux maîtres
du projet pour aboutir à ce qui semble être une des plus grandes
réussites architecturales du XXe siècle. Les bâtiments officiels
sont évidemment les plus intéressants, omniprésence de l’Etat
oblige.
ACTU MONDE
Photo- © seier+seier
Cathédrale Notre-Dame de l’Apparition
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Photo - © Marcio Cabral de Moura
ThéoNet, le journal numérique 19
Commençons par la cathédrale, bâtiment le plus connu de la ville. D’une
forme plus qu’originale, surtout pour un édifice religieux, le bâtiment étonne.
Une structure dite hyperboloïde, de 70m de diamètre, soutenue par 16 co-
lonnes, représentant deux mains qui se joigne en direction des cieux. Un
équivalent moderne de la Chapelle Sixtine diront certains, symbiose entre
art et spiritualité.
Continuons par le Congrès National. Incarnant par ses formes le système
politique bicaméral, le bâtiment est constitué de deux sphères, l’une abritant
la chambre des députés, tournée vers le ciel, celle tournée vers le sol ac-
cueillant le Sénat, jugé plus conservateur. Deux tours jumelles complètent
l’édifice.
Le président du Brésil — actuellement une femme, Dilma Roussef — vit
dans le palais d’Alvorada, chef-d’œuvre d’art contemporain, reconnu comme
l’une des plus belles résidences d’Etat au monde.
Un autre palais de la ville mérite l’attention, celui d’Itamary, qui accueille en
son sein le ministère des affaires étrangères. Une des curiosités de l’édifice
réside dans son escalier intérieur : une véritable prouesse architecturale,
tout en courbes, sans aucune rampe, il semble indifférent à la gravité.
Enfin, le concept de cité utopique se poursuit également dans les lieux de vie du peuple. Les habitations
originelles, appelées superquadras, sont autonomes, concentrant commerces et écoles, telles de petites
villes indépendantes. L’université, au
cœur de la ville, où viennent étudier
pas moins de 30 000 jeunes, est ré-
putée pour son cadre agréable, dispo-
sant de jardins à l’intérieur même du
campus. Comme quoi, il reste bien
l’âme du Brésil dans cette ville aux
allures folles !
Ainsi s’achève notre tour de la capita-
le fédérale du plus grand Etat d’Amé-
rique du Sud.
Thibaut Lafargue
ACTU MONDE
L’Eixo Monumental
Cathédrale Notre-Dame de l’Apparition
20 ThéoNet, le journal numérique
ACTU MONDE
Polémique : Abercrombie et Fitch refuse d'habiller les "gros"
A bercrombie & Fitch est une marque américaine de vêtements pour les hommes ainsi que pour les femmes fondée en 1892. Son style vestimentai-re vise davantage les adolescents, qui s'identifient aux célèbres mannequins
emblèmes de la marque ; ces derniers étant égale-ment vendeurs dans les magasins aux quatre coins du monde. Connue pour son marketing publicitaire d'hommes et de femmes minces à moitié dénudés, A&F viserait donc les personnes minces uniquement. " On n'engage que des gens beaux en magasins. Les beaux attirent les beaux et nous ne voulons vendre qu'à des gens beaux et cool, les autres on n'en veut pas" expliquait Mike Jeffries, PDG de la marque, le 3 mai 2013. Ce dernier a clairement décidé de bannir les tailles
XL pour les femmes car "seules les minces trouvent leurs tailles, les femmes aux rondeurs XL ou XXL ne sont pas les bienvenues". En revanche, les hommes pourront toujours trouver ces tailles car il est important de valoriser les sportifs aux muscles saillants... Une discrimination bien assumée par Mike Jeffries : malgré de nombreuses critiques, il est fier de chasser les gros de ses rayons.
Photo
© D
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ThéoNet, le journal numérique 21
ACTU MONDE
Du coup, alors que ces cinq dernières années de célèbres enseignes comme H&M offrent des rayons spéciaux pour les grandes tailles, certains les bannissent. Révoltés, les internautes ont réagi sur les réseaux sociaux : « On comprendra maintenant pourquoi les jeunes filles se sentent mal dans leur peau. « La stratégie visant à valoriser l'image de la marque pourrait faire en sorte que les femmes se sentent grosses, ce qui pourrait les pousser à perdre du poids afin de s'habiller comme elles le souhaitent...
Mélanie Desmaries
Photos © jpellgen
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22 ThéoNet, le journal numérique
A LA PAGE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES
(Re)découvrez Tarbes
en QR codes
I ls sont partout : au coin de la rue, plaqués sur des monuments ou des affiches, chez soi, sur un flacon de shampoing ou un pa-quet de biscuits.
De quoi parlons-nous ? Des QR codes, sor-
tes de codes-barres en deux dimensions. QR,
c'est pour Quick Response (réponse rapide) : je
scanne, j'obtiens une information complémentai-
re.
Ces « codes-barres » (oui, on peut dire qu'ils font
partie de la même famille) peuvent contenir plu-
sieurs types d'information : lien hypertexte vers
un site internet, lien vers un contenu multimédia
(vidéo, son), envoi d'un SMS, d'un mail, etc.
Pour les lire, il suffit de télécharger une applica-
tion sur son ordinateur (la webcam sert alors de
lecteur), sa tablette ou son Smartphone.
Pour les créer, c'est encore plus simple : de nom-
breux services en ligne existent (Unitag par http://
www.unitag.fr). Il suffit de saisir l'adresse URL du
contenu numérique en ligne contenant l'informa-
tion.
Bon, ce n'est pas pour autant qu'il faut en mettre
partout. Mais bien dosés et savamment utilisés,
les QR Codes peuvent se révéler des alliés pré-
cieux, comme lors de parcours touristiques, par
exemple...
Alors, à quand des QR Codes à Théo ?
Photos Hervé Cazcarra
ThéoNet, le journal numérique 23
A LA PAGE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES
L'office du tourisme de Tarbes propose
une application «Tarbes Tourisme» ainsi
que des QR codes sur les principaux mo-
numents de la ville afin de faire découvrir
les richesses de notre ville aux touristes et
à ses habitants. Les monuments sont pré-
sentés à l'aide d'un audioguide présent dans l'application,
les informations sont intéressantes, et on apprend beau-
coup en très peu de temps.
Un itinéraire de 7km dans le centre-ville, indiqué par l'au-
dioguide, est proposé à l'utilisateur. Il passe par les 14
sites les plus importants de Tarbes : la cathédrale Notre-
Dame de la Sède, l'Hôtel de préfecture , le musée de la
déportation et de la Résistance, la maison natale du Maré-
chal Foch, les églises Saint-Jean et Sainte-Thérèse, la
place Marcadieu, le théâtre des Nouveautés, la villa Fould,
le haras national, le jardin Massey et son musée et, pour
finir le parcours, le Carmel. Sur chaque monument, un QR
code permet d'accéder aux explications sans télécharger
l'application, ce qui rend la visite interactive et ludique.
L'application est non seulement un atout pour la connais-
sance du patrimoine tarbais, mais elle propose d'autres
fonctions très utiles, comme un agenda qui informe des
événements à venir (spectacles, expositions, fêtes locales,
manifestations sportives, folkloriques, commerciales…).
La partie touristique est, selon Michel Garnier, le directeur
de l'office du tourisme, la plus intéressante de l'application,
autant pour les touristes que pour les tarbais eux-mêmes.
Elle est divisée en deux rubriques (« se loger » et « se
restaurer ») qui fonctionnent sur le même principe : vous
sélectionnez l'établissement qui vous intéresse, et vous
pouvez le localiser, voir son site web, le contacter par e-
mail, ou même, lorsque vous cliquez sur la case « appel »,
le joindre directement. L'application recense un grand
nombre d'hôtels et de restaurants en tous genres, et il est
extrêmement facile de faire des réservations.
Toujours en vue de toucher un public de touristes plus
large, l'application est disponible en anglais et en espa-
gnol. Un nouveau parcours, plus spécialisé dans le patri-
moine, est en préparation. On peut dire que ce projet de
l'office du tourisme et de la mairie de Tarbes est une réus-
site. Mis en place en avril 2012, il ne cesse de progresser
et de s'améliorer et, à ce jour, il y a eu environ 1000 télé-
chargements sur l'Apple Store et le Play Store. Téléchar-
gez, téléchargez, téléchargez !
Louise Gentillet et Marie Nallathamby
Photos Hervé Cazcarra
Photos © Frédérique Panassac
Photo
© F
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24 ThéoNet, le journal numérique
CULTURE
100 ans de cinéma indien !
C ette année, l'Inde fête ses 100 ans de cinéma. Arrivée sur les côtes in-
diennes en 1896, la cinématographie a joué un rôle important dans la
vie des Indiens : pour eux, c'est un moyen d'échapper à la réalité, de
vivre dans un monde autre que le leur, de s'évader pour un instant...
Toujours en évolution, le cinéma indien est passé par plusieurs étapes
avant d'atteindre la notoriété internationale qu'il connaît aujourd'hui. C’est pourquoi je
vous invite à retracer le parcours du "World's biggest dream factory" (la plus grande
usine de rêves du monde)...
1913-1940 : De l'ère du film muet au
film parlant — et autres développe-
ments
Au début du XXe siècle, le père du Cinéma Indien, Dadasaheb Phalke, a réalisé Raja
Harishchandra. Sorti en 1913, ce film révolutionnaire du cinéma muet était le premier
long métrage indien : Bollywood était né !
Les progrès technologiques et l'enthousiasme qu'a inspiré Bollywood à travers le
monde ont engendré Alam Ara, le premier film parlant – et chantant (!) – réalisé par
Ardeshir Irani et projeté en 1931 à Mumbai.
Désormais, les acteurs bollywoodiens pouvaient parler ! Ils criaient, ils pleuraient, et
bien sûr, ils chantaient ! Aujourd'hui, le chant demeure la signature du film hindi typi-
que.
Durant les années 1930 et 1940, on
enregistre l'ascension de plusieurs per-
sonnalités telles que Debaki Bose,
Chetan Anand, S. S. Vasan et Nitin
Bose.
Pendant ce temps, l'industrie du septiè-
me art a fait d'énormes progrès au Sud
de l’Inde, où des films tamouls, telugus,
et kannadas font fureur. A la fin des
années 1940, on tourne des films dans
plusieurs langues, dont la religion est le
thème dominant.
Photo © Tony Carr
Bollywood on set
ThéoNet, le journal numérique 25
CULTURE
A partir de 1950 : L'âge d'or du cinéma indien
La lutte de l'Inde pour son indépendance pendant le années 1950 a débou-
ché sur l'âge d'or du cinéma indien.
Cette période historique a fourni beaucoup de nouveaux matériels à l'indus-
trie cinématographique, dont les thèmes évoluent pour incorporer les problè-
mes sociaux de l'époque.
Ces films ont non seulement pour but de divertir, mais sont aussi un moyen
efficace de communiquer avec le grand public.
C'est entre les années 1950 et 1960, qu'ont été produits un certain nombre
des films les mieux accueillis par la critique et et que sont apparus les ac-
teurs les plus mémorables de tous les temps
Pendant que des acteurs comme Guru Dutt, Raj Kapoor, Bimal Roy, Meena
Kumari ou Dilip Kumar enchantent leur public, le cinéma indien a encore
évolué avec la sortie en 1960 de Mughal-e-Azam de K. Asif, à l’origine d’une
multitude de films sentimentaux partout en Inde.
Malgré le succès phénoménal du cinéma commercial dans les salles, le ci-
néma d'art et d'essai n'est pas passé inaperçu : Adoor Gopalakrishnan, Rit-
wik Ghatan, Aravindan, Satyajit Ray et Shaji Karun sont parmi les réalisa-
teurs de films indépendants qui ont contribué à la notoriété internationale du
cinéma indien.
1970 : Le film "masala"
Le film "masala", qui tire son nom du mélange d'épices
dans la cuisine indienne, est apparu pendant les années
1970, et a subjugué le public grâce à une pléiade d'ac-
teurs tels que Rajesh Khanna, Sanjeev Kumar, Waheeda
Rehman, Asha Parekh et Tanuja.
L'apogée de Bollywood coïncide avec la réalisation par
Ramesh Sippy de Sholay, en 1975. Mondialement en-
censé, ce film a permis de faire une "superstar" d’Ami-
tabh Bachchan, qui avait déjà tourné plus d'une trentaine
de films.
Les années 1980 ont été marquées par l'apparition de
plusieurs réalisatrices telles que Prema Karnath, Aparna
Sen, et Meera Nair, et par la performance cinématogra-
phique exceptionnelle de la sirène Rekha dans Umrao
Jaan, réalisé par Muzaffar Ali et sorti en 1981.
Adoor Gopalakrishnan
Masala Dabba
Photo © Rakesh S
Photo © madlyinlovewithlife
26 ThéoNet, le journal numérique
CULTURE
1990 : Les merveilles des
nouvelles technologies
Les années 1990 ont vu l’arrivée d’un genre mélangé de films senti-
mentaux, de thrillers, de films d'action et de comédies. Peu à peu, le
cinéma indien s'est mis à évoluer encore une fois. Les nouvelles tech-
nologies ont engendré les effets sonores Dolby Digital®, des effets
spéciaux plus avancés, et ont rendu le cinéma indien beaucoup plus
attirant aux yeux du monde entier, ce qui a entraîné des investisse-
ments d'entreprises, ainsi que des scripts et des performances plus
fins.
L’accent est désormais mis sur l’esthétique : des réalisateurs comme
Shah Rukh Khan (Kuch Kuch Hota Hai, Kabhi Khushi Kabhie Gham),
Rajinikanth (Annamalai), Madhuri Dixit (Saajan, Devdas), Aamir Khan
(Raja Hindustani, Laagan), Chiranjeevi (Prathibandh), Juhi Chawla
(Hum Hain Rahi Pyar Ke) et Hrithik Roshan (Kaho Naa... Pyaar Hai,
Kabhi Khushi Kabhie Gham) expérimente de nouvelles techniques,
contribuant ainsi à enrichir le cinéma indien.
Le XXIe siècle: L'expansionnisme de l'indus-
trie
Au tournant du XXIe siècle, grâce à la mondialisation, le cinéma indien a trouvé le succès auprès du public
international.
Outre les diffusions régulières dans les plus grands festivals du film internationaux, le marché extérieur
contribue considérablement aux recettes du box-office bollywoodien. Les investissements faits par des stu-
dios de cinéma majeurs tels que 20th Century Fox®, Sony Pictures®, et Warner Bros® confirment que Bol-
lywood a bien gagné sa place à l'échelle mondiale.
Des firmes telles que Zee®, UTV®, et Adlabs® ont également suivi le mouvement bollywoodien, dans le but
de produire et de distribuer des films. Grâce à ces entreprises, ainsi qu’à l'essor de multiplex à travers l'Inde,
la fortune et la gloire des stars se sont envo-
lées.
L’effervescence dans le monde du cinéma est
telle que la National Stock Exchange (la Bour-
se nationale située à Bombay) a rémunéré
trente sociétés de production de films en
2003.
Aujourd'hui, le cinéma en Inde reste la plus
grande source de divertissement, malgré les
nouvelles technologies comme "Direct-to-
Home TV" qui apporte les films directement
au petit écran.
Photo © Vincent Desjardins
Photo © Kino unter Sternen
ThéoNet, le journal numérique 27
CULTURE
Un grand honneur : le Festival de Can-
nes 2013
Pour fêter la centenaire de Bollywood, l'Inde a été le troisième pays à être désigné comme
"l'hôte d'honneur" pour le festival de Cannes après l'Egypte en 2011 et le Brésil en 2012.
Audrey Tautou, Leonardo DiCaprio, et une des plus grandes superstars de Bollywood, Ami-
tabh Bachchan ont officiellement ouvert le 66ème festival. Le "Roi de Bollywood", ému par
l'amour et l'admiration qu'il a ressentis de la part du public, a saisi l'occasion de s'exprimer
dans sa langue maternelle, l'hindi.
Quatre films d'auteur, dont un film de Bollywood et trois films indépendants, ont été choisis
pour représenter les 100 ans du cinéma indien:
Bombay Talkies, film de Bollywood d’Anurag Kashyap, Zoya Akhtar, Dibakar Banerjee,
Karan Johar (Sélection officielle — hors competition)
Monsoon Shootout, film indépendant d'Amit
Kumar (Sélection officielle, séance de minuit —
hors compétition)
Dabba – The Lunchbox, film indépendant de
Riteish Batra (Semaine de la critique)
Ugly, film indépendant d’Anurag Kashyap
(Quinzaine des réalisateurs)
D'autres films ont été projetés lors du festival de
Cannes, tels que Charulata de Satyajit Ray
(Cannes Classics), et Bollywood, la plus grande
histoire jamais contée de Rakeysh Omprakash
Mehra & Jeff Zimbalist (Cinéma de la plage)
Mes sources:
https://www.bollywoodtourism.com/bollywood-
history
http://www.bollywoodstudio.fr/linde-a-lhonneur-au-
festival-de-cannes-2013/
http://www.bollywoodstudio.fr/amitabh-bachchan-
ouvre-le-festival-de-cannes/
http://www.bollywoodstudio.fr/le-cinema-indien-au-
festival-de-cannes-bilan/
Serena Tijoriwala avec la participation de Marie
Nallathamby
© Viacom 18 Motion Pictures
28 ThéoNet, le journal numérique
CULTURE
Fanny, Cesar
P our ce mois de mai, le théâtre du Pari accueil-lait en résidence la compagnie « Il est une fois » pour Fanny, César, suite de la trilogie de Marcel Pagnol. En effet, deux ans plus tôt, ils étaient déjà venus au Pari pour Marius. Le public conquis avait réclamé la suite, eh bien
la voici. Durant un mois, Marseille et la Provence se sont donc installées à Tarbes. La visite de l’exposition donne le ton avec des peintures signées Suzanne Ballivet, des ba-teaux miniatures et la devanture du fameux « Bar de la Ma-rine ». Le spectacle qui suit nous plonge dans l’ambiance marseillaise avec la silhouette de Notre-Dame de la Garde en arrière plan, il ne manque plus qu’un petit verre de pas-tis. Sur scène on se donne des tapes dans le dos, on rigole, on s’aime, on se dispute, on pleure… Les comédiens nous transportent avec plaisir dans leur aventure. C’est une mise en scène pleine d’énergie et d’émotions, mélangeant le tex-te des pièces de théâtre et les dialogues des films de la tri-logie, que nous propose le metteur en scène Marie Fabre, qui joue également le rôle d’Honorine sur le plateau : « En faisant à la fois la mise en scène et le rôle d’Honorine, c’est un peu plus compliqué, j’ai le souci du spectacle et je prends un peu moins de plaisir que lorsque j’ai un rôle à part entière. Je me régale à les regarder jouer depuis les coulisses mais quand je suis sur scène avec eux, c’est plus difficile. En revanche, ça a été un vrai plaisir de diriger les autres et de faire cette mise en scène. »
Parlez-nous de vos personnages. Frédéric Achard /César : Le rôle de César est très vaste,
surtout dans Fanny, César puisqu’il y a une évolution de quelques années. Moi, j’ai pris beaucoup de plaisir à inter-préter ce rôle. C’est un personnage qui a beaucoup de fa-cettes : il a la colère, le sentiment, le rapport avec son fils qui a évolué avec le temps. Sa colère qui est plus mesurée et même à 70 ans, s’il essaye toujours de se mettre en colè-re, il y arrive forcément moins. Le rapport avec ses amis aussi, avec M. Brun et Escartefigue, c’est toujours les mê-mes rigolades. J’ai pris le rôle de manière très simple, j’ai lu le texte et j’ai essayé de voir ce qu’il me faisait à l’intérieur sans me rapprocher de ce qui avait été fait avant notam-ment par Raimu. Yves Huet /M. Brun : C’est un personnage totalement dé-
calé dans la pièce, c’est lui qui représente le point de repère
du spectateur par rapport à toute cette bande de marseillais complètement déchaînés. C’est le côté intéressant du rôle. Moi j’aime beaucoup la scène du Pitalugue et je prends tou-jours beaucoup de plaisir à la jouer. Catherine Sparta /Claudine : C’est un personnage plutôt
truculent puisque d’après l’écriture de Pagnol elle est bête. Jouer un personnage avec un niveau de conscience très bas, c’est très jouissif quand on est comédienne ! Je me grime facilement, il fallait trouver un accoutrement déjà très éloigné de la vie de tous les jours. Ce personnage-là m’a
beaucoup plu parce que c’est un personnage, dans ce vo-let, plutôt comique et j’ai pris un énorme plaisir à le jouer. Martin Kamoun /Marius : Dans cette pièce Marius est un
peu moins présent mais il a de très belles scènes. J’attends une heure avant de rentrer sur scène mais ce que j’ai à faire est très beau. Donc Marius on l’attend, on attend qu’il re-vienne ! Jacques Chauvin /Escartefigue : Ce personnage c’est un
faire-valoir ! C’est-à-dire que la difficulté de ce rôle c’est qu’il a certainement des choses à défendre mais il n’a pas vrai-ment de scène pour le faire, donc il réagit aux autres. Mais lui-même n’a que peu d’espace pour exprimer ce qu’il a et c’est pourtant quelqu’un qui souffre. C’est à la fois un beau rôle mais aussi très frustrant pour un comédien.
ThéoNet, le journal numérique 29
CULTURE
Marie Fabre /Honorine : Le rôle d’Honorine est beaucoup
moins important que dans Marius. Il y a trois scènes dont une importante avec sa sœur Claudine et Panisse puis Fan-ny. C’est très amusant à faire, surtout avec Catherine qui joue Claudine. On s’amuse beaucoup, on rit beaucoup par-ce qu’il y en a une très grosse et l’autre très maigre. On a essayé d’être les plus belles possibles et je crois qu’on a réussi notre coup ! On est comme on a voulu, bien laides ! C’est un vrai bon moment. Bernard Monforte /Panisse : C’est un rôle que j’aime
beaucoup parce que c’est un personnage qui a des scènes comiques et émouvantes, c’est très agréable. J’aime beau-coup la scène où je viens demander à nouveau Fanny en mariage à sa mère Honorine qui est avec Claudine. C’est une scène comique et on prend beaucoup de plaisir à la jouer.
Marie, vous avez rejoint la compagnie pour in-terpréter le rôle de Fanny, comment l’avez-vous vécu ? Marie Gutierrez /Fanny : J’ai rencontré la troupe dans des circons-tances particulières par-ce qu’ils avaient prévu de faire cette résidence et il a fallu très vite rem-placer la comédienne qui jouait le rôle de Fanny. J’étais à Paris et j’ai reçu un coup de téléphone du directeur de la troupe pour me dire qu’il faisait passer des auditions. J’ai donc été prise, à ma grande joie parce que c’est une expérience théâtrale qui s’avère pas-sionnante autant humai-nement qu’artistique-
ment, c’est une rencontre assez formidable. De plus, le travail était très agréable, ce n’est pas toujours le cas, surtout quand il y a beaucoup de comédiens et qu’il y a peu de temps pour les répéti-tions. La pièce n’est pas très diffi-cile mais il y a une partition à jouer qui est complexe dans la mesure où dans l’écriture de Pa-gnol il y a beaucoup de situations qui font appel à des émotions intenses qui changent rapide-ment. Il faut donc être assez vir-tuose sur le plateau et cela s’ac-quiert avec du temps de répéti-tion et surtout par la connaissan-ce des partenaires. C’est une question de partage, comme
dans la vie. Comme j’étais la dernière arrivée et que je ne connaissais pas les autres, cela aurait pu prendre plus de temps et finalement ce fut très rapide. Parce que ces gens-là ont des qualités humaines qui font qu’on est très en confiance tout de suite et aussi parce qu’on s’est très bien entendu dans le travail, c’est une alchimie qui se fait plus ou moins selon les situations. Ce n’est que du bonheur.
Catherine, vous avez fait la mise en scène de Marius, qu’est-ce que cela vous fait d’être à présent sur scène avec les autres comé-diens ? Catherine Sparta /Claudine : Effectivement, j’ai fait la mise
en scène du premier volet Marius et dans cette suite je re-joins mes compagnons sur scène. J’ai repris ma place de comédienne puisque je ne suis pas metteur en scène à la base et ça a été un véritable plaisir de partager le plateau avec les autres comédiens, dans le rôle de Claudine qui plus est !
30 ThéoNet, le journal numérique
CULTURE
Comment avez-vous vécu cette résidence au Pari ? Frédérique Achard /César : On a vécu des moments très agréables, en particulier sur scène. J’aime beaucoup la scè-ne où je parle de tous les bons dieux, les rouges, les jau-nes, les bleus c’est très sympa. J’aime beaucoup la lettre aussi avec Fanny, c’est un moment d’émotion assez inten-se, avec du silence et du respect. J’ai des affinités avec Martin (Marius). Sur scène quand on est en face, il y a une très grande émotion qui passe entre nous. Avec Bernard (Panisse) c’est pareil, notamment dans la scène avec le Pitalugue. Ce sont des moments rares au niveau de l’enga-gement, du rire. On se fait plaisir, je pense qu’on s’amuse tous et c’est le principal. Yves Huet /M. Brun : Ça a été un grand bonheur de jouer
dans cette pièce, avec des gens que j’aime beaucoup. Ils sont tous d’un grand talent unique qui mériterait plus. Martin Kamoun /Marius : C’était une belle résidence, on a
fait un beau et bon travail. Encore une belle aventure « Il est une fois » !
Quelques mots sur le spectacle et la compa-gnie ? Marie Fabre /Honorine /Metteur en scène de la pièce : Cela a a été un plaisir de diriger les comédiens, de faire la mise en scène. Ce n’est pas mon métier, j’ai fait quelques mises en scène mais à chaque fois, oui c’est un plaisir. Je ne le fais d’ailleurs qu’avec plaisir, qu’avec des gens que je connais bien parce que je sais exactement, notamment Ber-nard (Panisse), comment il fonctionne sur scène et, du coup, c’est agréable. Je ne me sentirais pas de faire une mise en scène avec des comédiens que je ne connaitrais absolument pas. Bon, là je l’ai fait avec Marie (Fanny), je ne la connaissais pas, mais ça s’est très bien passé. Elle a été super. Il n’y a eu aucun souci, ils sont super, ils font tout ce qu’on leur demande et ils le font bien ! J’ai été surprise tous les soirs et c’est bien ! Bernard Monforte /Panisse /Directeur de la compagnie :
C’est un vrai plaisir de travailler sur du Pagnol, ca fait très
longtemps que j’en avais envie et c’est très agréable. Je suis assez fier d’avoir eu l’idée de monter la trilogie à Tar-bes avec la compagnie « Il est une fois ». L’équipe qui joue Fanny, César est une équipe dont la plupart des membres travaillent depuis très longtemps avec cette compagnie. On travaille, pour certains, depuis 29 ans, ca fait quand même pas mal de temps ! On se connait parfaitement, on s’appré-cie mutuellement, donc il y a une très bonne ambiance. Ceux qui ont rejoint la compagnie récemment se sont très bien intégrés et c’est un vrai plaisir. C’est un réel plaisir aus-si d’arriver à notre époque avec les circonstances actuelles à réunir neuf comédiens sur un plateau. Pour une compa-gnie locale ce n’est pas facile. C’est donc un bonheur de pouvoir réaliser ce genre de spectacle avec de nombreux comédiens sur scène. C’est important : pour des raisons économiques, on a de plus en plus de mal à réunir autant de comédiens sur un plateau, même les grandes compa-gnies ont du mal. Donc oui, c’est un grand bonheur d’arriver à ça. La compagnie « Il est une fois » a donné une dizaine de dates de représentation au Pari dont une de Marius pour ceux qui ne l’avaient pas vu auparavant. On leur souhaite bon courage pour leur tournée dans la France entière, et pour la suite !
Elora Monforte
Photos Elora Monforte
ThéoNet, le journal numérique 31
CULTURE
Quand l’image surfe
sur le Net…
F an de bandes dessinées ? Fasciné par les bulles ? Amateur d’histoires en tous genres ? Je connais un site qui va te plaire…
http://www.webcomics.fr/ Webcomics.fr a été ouvert en janvier 2007 par quatre passionnés de BD et d’internet. Il permet à des auteurs-dessinateurs de publier gratuitement leur travail. Grâce aux partenariats, les auteurs peuvent s’autoéditer (TheBookEdition), vendre des produits dérivés (Comboboutique.com)… http://www.webcomics.fr/partners Pour pouvoir publier sur Webcomics.fr, tu dois demander une invitation en bonne et due forme. At-tention, si tu ne suis pas les consignes, tu peux te voir refu-ser cette invitation… Je t’explique la marche à suivre : d’a-bord, rends-toi sur le Forum du site (http://www.webcomics.fr/forums) ; ensuite, dans la rubrique « Demandez une invitation », ouvre la première rubrique « Avant de demander votre invitation » (http://www.webcomics.fr/forum/topics/show/147 ). Pour finir, tente
ta chance !
Une fois que tu es membre du site, tu peux publier tes œu-vres… Et les lecteurs peuvent découvrir tes bandes dessi-
nées ou illustrations planche après planche ou chapitre après chapitre ! Je te préviens : tes lecteurs peuvent com-menter ton travail, attends-toi à recevoir remarques (constructives ou non), critiques (positives ou pas), compli-ments (mérités ou pas du tout… Non, je blague !)… Si tu le sens, tu peux aussi te lancer dans un webcomic (pour les ignares, de l’anglais web, le Net, et comic, eh bien… J’ose espérer que vous savez ce que ça veut dire !), je disais donc un webcomic collectif (dois-je vous expliquer que collectif signifie avec d’autres membres du site ? Ah, ben, c’est fait…), avec thème (comme le Webcomic de Pâ-ques, en 2009 : http://paques.webcomics.fr/page/introduction), ou sans…
Il ne me reste plus qu’une chose à te dire, cher lecteur, avant de te laisser faire ta visite guidée : en 2011, puis en 2012, les administrateurs ont ouvert une campagne de dons pour aider au développement du site et couvrir les frais d’hébergement. Tu peux trouver plus de détails, et peut-être (j’espère !) participer, en allant faire un tour sur les Echos de Webcomics.fr (http://www.webcomics.fr/news)... Voilà, je crois qu’on a fait le tour ! Bon-ne visite…
Raphaëlle Senna
Capture webcomics.fr
Capture webcomics.fr
32 ThéoNet, le journal numérique
CULTURE
Des mots…
A Song of Ice and Fire (« Asoiaf » pour les initiés, ou Le Trône de Fer en
français) est une saga médiévale et de fantasy écrite par George R.R.
Martin. Actuellement, elle fait cinq tomes, parus en 1996, 1999, 2000,
2005 et 2011. Le tome 6 est en cours d’écriture et devrait paraître en
2014. En France, chaque tome a été publié en trois parties, réunies en-
suite en intégrales.
La particularité des romans est qu’ils fonctionnent par chapitres éponymes : chaque
chapitre porte le nom d’un personnage dont nous adoptons le point de vue. Il y a un
nombre extraordinaire de personnages : près de 25 ! Ainsi, le lecteur ne peut-il avoir un
jugement définitif sur les personnages POV (Point of View) : impossible d’aimer ou de
détester l’un d’eux, il faut juste essayer de les comprendre…
L’histoire se déroule à Westeros, un continent où les saisons peuvent durer des an-
nées. Sur ce continent, le royaume des Sept Couronnes vient de perdre le Roi Robert
Baratheon, dit l’Usurpateur, car il a pris le trône après avoir tué le Roi Aeris Targaryen,
dernier d’une dynastie qui a régné pendant près de trois siècles grâce à des dragons
domptés. Mais Robert a eu une femme héritière de la famille la plus puissante du
royaume, les Lannister. Il a tué le seigneur de la famille noble gardienne du Nord, Stark.
Ses deux frères veulent reprendre le trône aux Lannister, et la dernière des Targaryen
cherche à traverser l’océan pour récupérer son royaume. Ainsi, une longue guerre civile
commence…
Au premier tome, quatre maisons sont à signaler : la maison des Stark, représentée par Eddard (Ned), sa femme Catelyn
(Cat), son fils bâtard Jon Snow, et ses cinq enfants légitimes Robb, Sansa, Arya, Bran et Rickon ; la maison Baratheon,
avec Robert, ses frères Stannis et Renly, ses enfants Joffrey, Myrcella et Tommen ; la maison des Lannister, Cersei, son
jumeau Jaime et leur petit frère Tyrion ; et la maison Targaryen avec Daenerys et son frère aîné Viserys. Peu à peu, cinq
autres maisons prennent de l’importance : les Greyjoy (Theon est le pupille de Ned Stark), les Tyrell (Margaery est la
fiancée de Renly Baratheon), les Martell (la sœur du Prince Doran était la femme de l’héritier Targaryen, elle a été tuée
par les Baratheon) et les Arryn (Lady Lisa Arryn est la sœur de Cat Stark)…
Alliances, traîtrises, ba-
tailles, complots, ami-
tiés, amour… Le pro-
gramme est chargé,
mais vous allez l’ado-
rer !
http://awoiaf.westeros.org/ : le Wiki de Glace et de Feu, encyclopédie de la saga monumentale, si vous voulez plus d’in-fos !
Photo
© C
.C. C
hapm
an
© Éditions J’ai lu
ThéoNet, le journal numérique 33
CULTURE
…à l’image !
© Home Box Office (HBO)
© Home Box Office (HBO)
Comme toutes les sagas à succès, une série TV a rapidement vu le jour, et depuis son lancement en avril 2011, elle connaît un immense triomphe. Les créateurs David Benioff et D.B.Weiss tournent leur série à Belfast, en Irlande du Nord, à Malte, en Croatie, en Islande et au Maroc. Chaque saison correspond à un tome et comprend dix épisodes. Les saisons 1 et 2 sont déjà finies et la saison 3 est diffusée depuis le 31 mars 2013 chaque lundi ou presque. Le casting est impressionnant, et presque totalement britannique ; à part quelques acteurs comme Peter Dinklage, Sean Bean, Michelle Fairley et Nikolaj Coster-Waldau, les autres sont peu connus. Encore une fois, je ne peux que vous conseiller de la regarder !
Raphaëlle Senna
34 ThéoNet, le journal numérique
Critiques littéraires
CULTURE
L’ASSASSIN HABITE AU 21 Stanislas André Steeman
Résumé Londres, années 1930…. Un mystérieux meurtrier frappe la population. Son pseudonyme : Mr Smith. Seulement, des Smith, il y en a plusieurs milliers. En deux mois, sept victimes, sept crânes fracassés. Enfin, un jour, une piste conduit Sco-tland Yard du côté de Russel Square. C’est là qu’habite l’assas-sin. Mais le problème, c’est que le 21 Russel Square est une pension. Lequel de tous les pensionnaires, plus étranges les uns que les autres, pourrait donc être Mr Smith ? Ce chef d’œuvre policier inspira Henri Georges Clouzot, dont le film a marqué les mémoires. Mon avis Ce roman est passionnant. Le suspens tient jusqu’au bout, l’i-dentité de l’assassin n’est dévoilée qu’à la fin. L’écriture est flui-de, on se laisse entraîner dans cette atmosphère brumeuse. Un très bon roman que je vous conseille.
Raphaëlle Senna
© Éditions Le livre de poche
Percy Jackson Rick Riordan 5 tomes (2005-2006-2007-2008-2009) Résumé du tome 1:
P ercy Jackson a douze ans. Il vit avec sa mère, Sally, qui est pour lui la meilleure mère
du monde, malgré son gros et irrespectueux compagnon, que le jeune garçon surnom-
me « Gaby-Pue-Grave ». Il n’a jamais réussi à rester plus d’un an dans la même école,
en raison d’incidents mystérieux qui se produisent autour de lui. Cette année de sixiè-
me, Percy se sent plus confiant, c’est bientôt les grandes vacances et il ne s’est rien
passé… Mais voilà que lors d’un voyage scolaire à New York, son professeur de maths, une vieille
femme plutôt acariâtre, l’attaque et se révèle être une Furie, une créature de la mythologie grecque.
Percy ne doit la vie sauve qu’à son prof de latin… Cette agression marque pour le jeune garçon et
son ami Grover Underwood le début d’une grande aventure qui va le conduire à réviser son juge-
ment sur les civilisations antiques et le monde moderne ! Car Percy Jackson n’est autre que le fils de
Poséidon, dieu des mers, des océans en furie et des tremblements de terre…
ThéoNet, le journal numérique 35
CULTURE
La Confession d’un Enfant du Siècle
Alfred de Musset 1836
Résumé :
O ctave a 20 ans, il est jeune, riche, désœuvré, et surtout il est amoureux. Sa maîtresse, une du-chesse un peu plus âgée que lui, le trompe. Lorsqu’il se rend compte de cette trahison, Oc-tave sombre dans une profonde mélancolie, un désespoir sombre… Tentant d’échapper à cette
douleur, il retourne dans son village natal où son père vient de mourir et cherche à vivre sereinement sans s’approcher de la société. Manque de chance, il rencontre Brigitte-la-Rose, de six ans de plus que lui, belle et veuve. Après plusieurs mois d’ami-tié, les deux jeunes gens ne résistent plus et entament une re-lation passionnée. Malheureusement, Octave a été traumatisé par sa première aventure romantique, et sombre de temps à autres dans des crises de jalousie et de folie qui peuvent par-fois dégénérer jusque dans la violence…
Mon avis :
Les deux premiers chapitres sont un obstacle qui ne doit pas vous intimider. Accrochez-vous, lisez-les jusqu’au bout, ils recè-lent des passages émouvants, profonds, philosophiques sur ce qu’on appelle le « mal du siècle ». Passé cet incipit, vous ne pourrez plus lâcher le livre, malgré la suffocation que vous éprouverez devant certaines scènes de la vie d’Octave, une vie de libertin qui tente de se raccrocher à ses valeurs de l’adoles-cence, celles de l’amour vrai…
Raphaëlle Senna
Mon avis : Une fois commencé, on ne peut plus lâcher ce livre ! La mythologie grecque foisonne de personnages, qui lancés dans le monde actuel, ne peuvent que se transformer en aventures palpitantes et en histoires extraordinaires. Les personnages, qu’ils soient humains, demi-dieux, dieux, ou autres créatures fantastiques, bons, mauvais ou neutres, sont attachants et captivants : les doubles-personnalités sont monnaie cou-rante à la colonie des Sangs-Mêlés… En bref, Rick Riordan a écrit un roman qui réconcilie l’une des mythologies les plus intéressantes de l’histoire de la Terre avec le monde du XXIe, urbanisé, rationnel, de moins en moins croyant. De quoi créer un cocktail explosif qui vous prendra par surprise et ne vous laissera plus en paix !
Raphaëlle Senna
© Éditions Le livre de poche jeunesse
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36 ThéoNet, le journal numérique
CULTURE
Mangazine
Naruto
N aruto est un enfant que personne n'ose appro-cher à Konoha, le villa-ge caché des feuilles. La quasi-totalité des enfants y suivent une
formation afin de devenir un jour des ninjas aguerris et peut-être même de-venir Hokage, chef du village. Naruto ne rêve que de ça, mais tout le monde le considère comme un raté qui n'aura jamais la capacité de devenir l'homme le plus fort du village. Il comprend pourquoi les autres le rejet-tent le jour où il apprend qu'en lui sommeille l'un des neuf démons les plus puissants du monde, qui a un jour décimé le village. Naruto est un manga prenant et sans doute l'un des meilleurs shonen jamais paru. Le héros gagne en maturité au fil des tomes et l'histoire devient de plus en plus profonde. On éprouve beaucoup de sentiments pour lui, et on voit avec peine sa vie de solitude. Mais Naruto n'en reste pas moins le ninja le plus surprenant du village, qui nous fera toujours rire avec ses stratégies et ses techniques farfe-lues !
Elsa Souyeaux
Couvert
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CULTURE
Vampire Knight
Y uuki est élève à l'académie Cross, qui est divisée en deux parties : la Day Class et la Night Class. Les premiers sont des élèves normaux tandis que les seconds étudient et prennent leurs cours la nuit. Si Yuuki est préfète avec l'aide de son ami Zero, c'est parce que les élèves de la Night Class sont tous plus beaux les uns que les autres et les étudiants de jour profitent du changement de classe
pour venir les voir, une foule qu'il faut canaliser ! Mais sous cet aspect léger se cache une vérité bien plus sombre : notre héroïne est là pour protéger les faibles humains de la Day Class contre les magnifiques vampires buveurs de sang. L'académie est là pour instaurer une paix entre vampires et humains mais le directeur fait un pari bien dangereux. De son coté, Yuuki retient les foules alors qu'elle est secrètement amoureuse du chef de la Night Class, qui lui a autrefois sauvé la vie... Vampire knight est également un manga renommé, écrit par Matsuri Hino et comme d'habi-tude, les dessins sont superbes. Entre magie et vampire, on ne sait plus qui est qui, et Yuu-ki va devoir faire un choix. Humain ? ou vampire ?
Elsa Souyeaux
Couvert
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Découvrez sur notre page web des mangas des-sinés par Elora Monforte, élève de Terminale L, à l’aide d’une tablette graphique
38 ThéoNet, le journal numérique
CULTURE
B onjour à tous ! Pour mon dernier article dans Théo-
Net, je ne vais pas vous présenter seulement trois
films comme d'habitude, mais quelques autres, va-
cances obligent. J'ai utilisé différentes sources pour
ce numéro, notamment Mad Movies, Allociné et Pre-
mière. J'espère que vous passerez de bonnes vacances et que vos
examens, si examens il y a, se passeront bien. Bonne lecture !
Photo - © Warner Bros France
ThéoNet, le journal numérique 39
CULTURE
ACTUELLEMENT au cinéma
Man Of Steel
C lark Kent est un bébé lorsqu'il arrive
sur Terre. Il vient d'une autre planète
et possède d'extraordinaires pouvoirs.
Une fois adulte, il part à la recherche
de ses origines et veut savoir pour-
quoi il a été envoyé sur Terre. Mais
lorsque la planète est menacée, il se doit de sortir de
l'ombre. Pour le meilleur et surtout pour le pire, il se
dévoile au monde entier et devient un symbole d'es-
poir pour l'humanité terrestre.
Zack Snyder a créé la surprise en annonçant qu'il ré-
aliserait Man of Steel. En effet, sa filmographie assez
riche n'a pas été totalement approuvée par les specta-
teurs : Watchmen, Suckerpunch, Le royaume de
Ga'Hoole, sont autant de films de styles différents que
les critiques ont descendu en flèche. Seuls L'Armée
des Morts et 300 ont plu. Le fait que Christopher No-
lan soit le producteur nous rassure. De plus, Zack
Snyder a décidé de réaliser le film comme un premier
opus, comme si aucun film sur Superman n'avait été
fait jusqu'à présent : nouvel uniforme, nouveau thème
musical (par Hans Zimmer) et nouvelle façon de tour-
ner : le film est réalisé sur pellicule et non numérique-
ment et les décors sont naturels (seule Krypton est
fabriquée de toutes pièces sur fonds verts). L'équipe
du film est donc entièrement remaniée : Henry Cavill
(Les Tudors) est Superman, Amy Adams (Arrête-moi
si tu peux, Fighter) interprète Lois Lane, Michael
Shannon joue un énième méchant (Premium Rush,
Machine Gun, Take Shelter) et on retrouve aussi Rus-
sell Crowe, Diane Lane et bien d'autres. « Malgré les
apparences, Man of Steel reste un petit film. » nous dit
Zack Snyder... Un petit film à gros budget (225 mil-
lions d'euros), mais qui promet d'être bien malgré la
3D pas totalement approuvée pas le cinéaste.
Juliette Rigou
40 ThéoNet, le journal numérique
CULTURE
Photo - © Paramount Pictures
ThéoNet, le journal numérique 41
CULTURE
Star Trek : Into Darkness
A lors qu’il rentre à sa base, l’équipage de
l’Enterprise doit faire face à une menace
terroriste interne à l'organisation. L'en-
nemi a fait voler en éclat la flotte et tout
ce qu'elle représentait pour notre monde,
le faisant plonger dans le chaos. Le capitaine Kirk et
son équipage se lancent alors à la poursuite de ce
traître. Animés par la vengeance, ils vont essayer de
neutraliser l'arme de destruction massive qu'est John
Harrisson. Tous vont sortir changés de ce jeu d'échec
mortel.
Quatre ans après Star Trek, J.J. Abrams revient et
nous entraîne dans un nouveau film de science fic-
tion. Nos deux amis Kirk (Chris Pine) et Spock
(Zachary Quinto), ainsi que l'équipage composé de
Zoé Saldana, Simon Pegg, Karl Urban, John Cho et
Anton Yelchin, entre autres, sont menacés et/ou pro-
fondément blessés par l'attaque de John Harrisson,
joué par un Benedict Cumberbatch (Sherlock, La Tau-
pe, Cheval de Guerre) excellent dans ce rôle d'ennemi
assez prétentieux. Cette gigantesque croisade nous
permet de redécouvrir la galaxie et d'apprécier de
beaux paysages accentués par la 3D. Cependant,
après plus de cinq films, la saga ne commence-t-elle
pas à s’essouffler ? Les intrigues sont entendues et
sans surprise, la fin se devine sans peine. Star Trek
n'est-il pas finalement qu'un film pour montrer les pro-
grès du cinéma (3D, imagerie de synthèse, etc.) ?
Juliette Rigou
42 ThéoNet, le journal numérique
CULTURE
En bref …
La Vie d'Adèle Le film qui a remporté la Palme d’or à Cannes est interprété par Léa Seydoux ( Les Adieux à la Reine, l'Enfant d'en haut)
et Adèle Exarchopoulos (La Rafle). Il raconte une histoire d'amour entre deux jeunes femmes qui se cherchent encore et
se construisent petit à petit.
The Expendables 3 Le prochain film de la série voit son casting grossir. Milla Jovovich, Nicolas Cage et Jackie Chan auraient en effet répon-
du présents pour ce troisième volet qui sera réalisé par Patrick Hughes (Red Hill).
Skins Alors que la diffusion de l'ultime saison de la série approche, les infos se multiplient. La saison sera axée sur trois per-
sonnages : Effy, Cassie et Cook. On retrouvera par ailleurs des anciens et on découvrira ce qu'ils sont devenus et com-
ment.
Et sinon, cet été ?
Joséphine Joséphine n'a pas la vie rêvée, elle n'aime pas son travail, elle est célibataire et doit supporter les reproches de sa famil le.
Elle en a assez et s'invente donc un futur mari brésilien et plein aux as. Sauf que tout empire : elle perd son travail, son
chat, son appartement. C'est le début de la fin. Le film est inspiré de la bande dessinée du même nom signée Pénélope
Bagieu. Du rire en perspective !
Moi, moche et méchant 2 Gru le super vilain, sa petite famille et les Minions reviennent. Ils
vont devoir sauver le monde : le méchant devient en quelque
sorte le gentil.
World War Z Alors que les zombies envahissement le monde, un homme ten-
te de sauver l'humanité et sa famille contre l'apocalypse.
Kick-Ass 2 Nos héros reviennent pour affronter de nouveaux ennemis. Ils
s'allient à d'autres pour patrouiller dans les rues. Cette fois-ci, le film est vu du point de vue de Hit Girl, une ado pas com-
me les autres.
Pacific Rim Des hordes de créatures monstrueuses ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes et épuisé les ressour-
ces naturelles de l'humanité pour des années. Afin de les combattre, une arme d'un genre nouveau a été mise au point :
de gigantesques robots, contrôlés simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie.
Percy Jackson la mer des Monstres Pour protéger la colonie des Sang-Mêlés et empêcher une ancienne force du mal de revenir sur Terre, Percy, le fils de
Poséidon, et ses amis, partent en quête de la Toison d'or, cachée quelque part dans la mer des Monstres.
Juliette Rigou
Photo - © Universal Pictures International Spain
ThéoNet, le journal numérique 43
CULTURE Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos
Photo - © Lucie Otto-Bruc
44 ThéoNet, le journal numérique
CULTURE
Les cinq artistes du mois
Comment ne pas en parler ? A moins d’a-
voir passé ces derniers trois derniers
mois à fabriquer des pâtes de fruits à l’ab-
baye de Tournay, vous n’avez pu passer
à côté. C’est tout simplement un des al-
bums les plus attendus de l’année, le re-
tour des deux compères au casque, égé-
ries de la French Touch, et fabrique de
tubes haut régime ! Pour ce nouvel opus
(le premier depuis Human After All en
2005), le duo s’est entouré des meilleurs,
à savoir Nile Rodgers du groupe Chic,
Julian Casablancas des Strokes, et sur-
tout Pharell Williams, compositeur d’un
grand nombre de hits des années 2000.
Un album original, osé, sophistiqué, mais
surtout tubesque. Un chef-d’œuvre com-
me on pouvait s’y attendre.
D ernier numéro de cette année scolaire : période d’examens pour certains, de repos
pour d’autres . Petits chanceux ! Mais l’an prochain ce sera votre tour —Yargh !
Yargh ! Yargh ! Dans tous les cas, un peu de musique ne vous fera pas de mal
pour décompresser, assurer, ou simplement apprécier. Voici les cinq artistes du
mois. A l’année prochaine !
Daft Punk Random Access Memories
Ce groupe, qui nous vient tout
droit de New York, est la révéla-
tion alternative de ce mois. Le
duo, à la pop planante, livre ici
son premier album, avec pour
lead-single le titre « Hurricane »,
au clip très esthétique. Une mu-
sique entêtante et entraînante,
relaxante et dépaysante. On les
compare à Florence + The Ma-
chine ou encore à Lana Del
Rey. Rien que ça.
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Secondhand
La petite Vanessa a bien grandi et sort aujourd-
’hui ce qui a été maintes fois qualifié « d’album
de la maturité ». Un titre et single en anglais, le
reste en français, à l’exception d’une chan-
son… en italien !
Cet opus, entièrement produit par Benjamin Bio-
lay qui signe d’ailleurs huit titres, est révélateur
de la nouvelle direction prise par la chanteuse,
même si l’album se réclame dans la continuité
de Divinidylle sorti en 2007. Il semble bien qu’a-
près Gainsbourg, Vanessa ait trouvé son nou-
veau poète maudit en la personne de Biolay.
Avis aux amateurs de textes dans la tradition
francophone, vous allez apprécier.
Vanessa Paradis Love Songs
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ThéoNet, le journal numérique 45
CULTURE
La petite Vanessa a bien grandi et sort aujourd-
’hui ce qui a été maintes fois qualifié « d’album
de la maturité ». Un titre et single en anglais, le
reste en français, à l’exception d’une chan-
son… en italien !
Cet opus, entièrement produit par Benjamin Bio-
lay qui signe d’ailleurs huit titres, est révélateur
de la nouvelle direction prise par la chanteuse,
même si l’album se réclame dans la continuité
de Divinidylle sorti en 2007. Il semble bien qu’a-
près Gainsbourg, Vanessa ait trouvé son nou-
veau poète maudit en la personne de Biolay.
Avis aux amateurs de textes dans la tradition
francophone, vous allez apprécier.
Vanessa Paradis Love Songs
Le groupe anglais mené par Shar-leen Spiteri, chanteuse connue pour son androgynie, livre ce mois-ci son premier album studio depuis Red Book en 2005. Et on peut dire qu’elle n’a pas perdu la flamme. Toujours cette alliance délicieuse entre la voix de Spiteri, une instrumentation aux sons purement alternatifs, et une guitare sèche rappelant l’influence de la country sur leur travail. Ce groupe, assez méconnu des plus jeunes, mérite pourtant toute notre attention !
Texas The Conversation
Le rappeur américain qui monte
nous livre ici son premier essai. Et ce
qu’on peut dire, c’est qu’il sait s’en-
tourer. Pour producteur, il a fait appel
à rien moins que Diddy, rappeur ve-
dette des années 90, et à Rick Ross,
parrain du rap américain, qui a le
vent en poupe. Mais ce n’est pas
tout, il s’est également offert l’inimita-
ble Nicki Minaj sur le premier single,
« Freaks », dont le clip est à ne pas
montrer aux enfants, dirons nous…
Toujours est-il que cet album n’en
est pas moins très réussi, et comble-
ra les amateurs de East Coast Rap.
French Montana Excuse My French
Écoutez un morceau de ces artistes sur notre page web !
Thibaut Lafargue
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SOURCES ICONOGRAPHIQUES
Première de couverture
Brasilia : http://www.flickr.com/photos/bubblefishh/6026132669 - © Bubble Fishh
Focus : Emmanuel Picard, champion de billard http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/24/1633131-emmanuel-picard-accede-au-championnat-de-france.html - © AMBT
http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/28/1571734-billard-aux-championnats-de-france.html - © AMBT
http://limousin.billard.free.fr/index.php/carambole/camilleri-au-dessus-du-lot/ - © AMBT
Le phénomène festival Coachella Music Festival 2009 : http://www.flickr.com/photos/santi_nor/5250004377/ - © sputnik mi amor_
Glastonbury 2009 : http://www.flickr.com/photos/algreen/3681368483/ - © Alan
La fête de la musique : une fête internationale Trompette : http://www.flickr.com/photos/skidder/632356178/ - © Scott Kidder
Platine : http://www.flickr.com/photos/maxime_fort/9136775190/ - © Maxime Fort
Fête de la musique Colombes : http://www.flickr.com/photos/chriscb/3864128901/ - © Christophe Cussat-Blanc
La ville du mois : Brasilia Carte Brésil - © Division géographique de la direction des archives du Ministère des Affaires Étrangères
Panoramique : http://www.flickr.com/photos/94852245@N00/4513393193 - © seier+seier
Eixo Monumental : http://www.flickr.com/photos/dgarkauskas/6084042003/ - © dgarkauskas
Catedral Metropolitana Nossa Senhora Aparecida de Brasília : http://www.flickr.com/photos/mcdemoura/5846154075/ - © Marcio
Cabral de Moura
Abercrombie et Fitch refuse d'habiller les "gros" Devanture A&F : http://www.flickr.com/photos/jpellgen/4951583047/ - © jpellgen
Get it on : http://www.flickr.com/photos/jpellgen/3897604825/ - © jpellgen
Boutique A&F : http://www.flickr.com/photos/framboise/23139125/ - © framboise
Panneau publicitaire A&F : http://www.flickr.com/photos/ddhlee/3952535794/ - © Don
(Re)découvrez Tarbes en QR codes Maison Foch : http://www.flickr.com/photos/10699036@N08/2410367030/ - © Frédérique Panassac
Statue place Marcadieu : http://www.flickr.com/photos/10699036@N08/2414755520/ - © Frédérique Panassac
Jardin Massey : http://www.flickr.com/photos/10699036@N08/2410919018/ - © Frédérique Panassac
Porte cathédrale : http://www.flickr.com/photos/10699036@N08/2407507406/ - © Frédérique Panassac
100 ans de cinéma indien ! Masala Dabba : http://www.flickr.com/photos/madlyinlovewithlife/8674850717/ - © madlyinlovewithlife
Adoor Gopalakrishnan : http://www.flickr.com/photos/rakeshkonni/5609003975/in/photostream/ - © Rakesh S
Danse : http://www.flickr.com/photos/tonycarr/4097643328/ - © Tony Carr
Raj Mandir Cinema : http://www.flickr.com/photos/endymion120/4840236555/ - © Vincent Desjardins
Film plein air : http://www.flickr.com/photos/kinountersternen/7581887784/ - © Kino unter Sternen
Bombay Talkies : http://www.allocine.fr/film/fichefilm-220281/photos/detail/?cmediafile=21000470 - © Viacom 18 Motion Pictures
ThéoNet, le journal numérique 47
Première de couverture
Brasilia : http://www.flickr.com/photos/bubblefishh/6026132669 - © Bubble Fishh
Focus : Emmanuel Picard, champion de billard http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/24/1633131-emmanuel-picard-accede-au-championnat-de-france.html - © AMBT
http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/28/1571734-billard-aux-championnats-de-france.html - © AMBT
http://limousin.billard.free.fr/index.php/carambole/camilleri-au-dessus-du-lot/ - © AMBT
Le phénomène festival Coachella Music Festival 2009 : http://www.flickr.com/photos/santi_nor/5250004377/ - © sputnik mi amor_
Glastonbury 2009 : http://www.flickr.com/photos/algreen/3681368483/ - © Alan
La fête de la musique : une fête internationale Trompette : http://www.flickr.com/photos/skidder/632356178/ - © Scott Kidder
Platine : http://www.flickr.com/photos/maxime_fort/9136775190/ - © Maxime Fort
Fête de la musique Colombes : http://www.flickr.com/photos/chriscb/3864128901/ - © Christophe Cussat-Blanc
La ville du mois : Brasilia Carte Brésil - © Division géographique de la direction des archives du Ministère des Affaires Étrangères
Panoramique : http://www.flickr.com/photos/94852245@N00/4513393193 - © seier+seier
Eixo Monumental : http://www.flickr.com/photos/dgarkauskas/6084042003/ - © dgarkauskas
Catedral Metropolitana Nossa Senhora Aparecida de Brasília : http://www.flickr.com/photos/mcdemoura/5846154075/ - © Marcio
Cabral de Moura
Abercrombie et Fitch refuse d'habiller les "gros" Devanture A&F : http://www.flickr.com/photos/jpellgen/4951583047/ - © jpellgen
Get it on : http://www.flickr.com/photos/jpellgen/3897604825/ - © jpellgen
Boutique A&F : http://www.flickr.com/photos/framboise/23139125/ - © framboise
Panneau publicitaire A&F : http://www.flickr.com/photos/ddhlee/3952535794/ - © Don
(Re)découvrez Tarbes en QR codes Maison Foch : http://www.flickr.com/photos/10699036@N08/2410367030/ - © Frédérique Panassac
Statue place Marcadieu : http://www.flickr.com/photos/10699036@N08/2414755520/ - © Frédérique Panassac
Jardin Massey : http://www.flickr.com/photos/10699036@N08/2410919018/ - © Frédérique Panassac
Porte cathédrale : http://www.flickr.com/photos/10699036@N08/2407507406/ - © Frédérique Panassac
100 ans de cinéma indien ! Masala Dabba : http://www.flickr.com/photos/madlyinlovewithlife/8674850717/ - © madlyinlovewithlife
Adoor Gopalakrishnan : http://www.flickr.com/photos/rakeshkonni/5609003975/in/photostream/ - © Rakesh S
Danse : http://www.flickr.com/photos/tonycarr/4097643328/ - © Tony Carr
Raj Mandir Cinema : http://www.flickr.com/photos/endymion120/4840236555/ - © Vincent Desjardins
Film plein air : http://www.flickr.com/photos/kinountersternen/7581887784/ - © Kino unter Sternen
Bombay Talkies : http://www.allocine.fr/film/fichefilm-220281/photos/detail/?cmediafile=21000470 - © Viacom 18 Motion Pictures
SOURCES ICONOGRAPHIQUES
Webcomics Captures d’écran webcomics.fr
Game of Thrones Carte : http://www.flickr.com/photos/cc_chapman/5477567670/ - © C.C. Chapman
Couverture roman : http://www.jailu.com/docs/Albums/12822/9782290302866.jpg - © Éditions J’ai lu
Film Game of Thrones : http://www.allocine.fr/series/ficheserie-7157/photos/ - © Home Box Office (HBO)
Critiques littéraires Percy Jackson : http://www.livredepochejeunesse.com/Le-voleur-de-foudre - © Editions Le livre de poche jeunesse
La Confession d’un enfant du siècle : http://www.livredepoche.com/la-confession-dun-enfant-du-siecle-alfred-musset-de-
9782253161080 - © Editions Le livre de poche
L’assassin habite au 21 : http://www.livredepoche.com/lassassin-habite-au-21-stanislas-andre-steeman-9782253011026 - ©
Editions Le livre de poche
Mangazine Naruto tome 1 : http://www.kana.fr/manga/naruto-tome-1,385 - © Editions Kana
Vampire Knight tome 1 : http://www.paninicomics.fr/web/guest/productDetail?viewItem=614372 - © Editions Panini Manga
Cinéma Man of Steel : http://www.allocine.fr/film/fichefilm-123348/photos/detail/?cmediafile=21010229 - © Warner Bros France
Star Trek Into Darkness : http://www.allocine.fr/film/fichefilm-145475/photos/detail/?cmediafile=20475182 - © Paramount
Pictures
Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos : http://www.flickr.com/photos/lucie_otto-bruc/8929211918/ - © Lucie Otto-Bruc
Moi moche et méchant 2 : http://www.allocine.fr/film/fichefilm-190299/photos/detail/?cmediafile=21009827 - © Universal Pic-
tures International Spain
Les cinq artistes du mois Daft Punk : http://www.flickr.com/photos/andrefoca/285681312/ - © André Felipe
MR MS : http://www.flickr.com/photos/lavid/7579259452/ - © Dave Lichterman
Vanessa Paradis : http://www.flickr.com/photos/hervaud/2518274622/ - © Alexandre Hervaud
Texas : http://www.flickr.com/photos/benymarc/5902044277/ - © Marc Ben Fatma
French Montana : http://www.flickr.com/photos/brandonmarshall1/7199388588/ - © Brandon M. Marshall
48 ThéoNet, le journal numérique
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