TABLE DES MATIÈRES
1. GLOSSAIRE DES TERMES ......................................................................................... 1
2. GLOSSAIRE DES ABRÉVIATIONS DES TERMES TECHNIQUES ........................ 5
3. ÉNONCÉS PROSPECTIFS ........................................................................................... 7
4. STRUCTURE DE L’ENTREPRISE .............................................................................. 7 4.1 DÉNOMINATION SOCIALE, ADRESSE ET CONSTITUTION
7
5. DÉVELOPPEMENT GÉNÉRAL DES ACTIVITÉS .................................................... 7 5.1 HISTORIQUE DES TROIS DERNIÈRES ANNÉES .......................................... 7
6. DESCRIPTION DE L’ACTIVITÉ ............................................................................... 14 6.1 GÉNÉRALITÉS .................................................................................................. 14 6.2 DESCRIPTION DES PROPRIÉTÉS MINIÈRES .............................................. 15 6.3 FACTEURS DE RISQUE ................................................................................... 49
7. DIVIDENDES ET POLITIQUE RELATIVE AUX DIVIDENDES ........................... 55
8. DESCRIPTION GÉNÉRALE DE LA STRUCTURE DU CAPITAL ......................... 55 8.1 ACTIONS ORDINAIRES .................................................................................. 55 8.2 BONS DE SOUSCRIPTION .............................................................................. 56 8.3 OPTIONS DE RÉMUNÉRATION ..................................................................... 57 8.4 OPTIONS D’ACHAT D’ACTIONS ÉMISES EN VERTU DU
RÉGIME D’OPTIONS D’ACHAT D’ACTIONS .............................................. 57
9. MARCHÉ POUR LA NÉGOCIATION DES TITRES ................................................ 59 9.1 MARCHÉ ............................................................................................................ 59 9.2 COURS ET VOLUME DE NÉGOCIATION ..................................................... 59
10. TITRES ENTIERCÉS .................................................................................................. 60
11. ADMINISTRATEURS ET MEMBRES DE LA HAUTE DIRECTION ..................... 60 11.1 NOM, POSTES ET TITRES DÉTENUS ........................................................... 60 11.2 INTERDICTIONS D’OPÉRATIONS, FAILLITE, AMENDES
OU SANCTIONS................................................................................................ 66
12. POURSUITES ET MESURES RÉGLEMENTAIRES ................................................ 67
13. COMITÉ D’AUDIT ..................................................................................................... 68 13.1 CHARTE DU COMITÉ D’AUDIT .................................................................... 68 13.2 COMPOSITION DU COMITÉ D’AUDIT ......................................................... 68 13.3 FORMATION ET EXPÉRIENCE PERTINENTES .......................................... 68 13.4 ENCADREMENT DU COMITÉ D’AUDIT ...................................................... 68 13.5 UTILISATION DE CERTAINES DISPENSES ................................................. 68
ii
13.6 POLITIQUES ET PROCÉDURES D’APPROBATION
PRÉALABLE ...................................................................................................... 68 13.7 HONORAIRES POUR LES SERVICES DE L’AUDITEUR
EXTERNE .......................................................................................................... 69 13.8 EXEMPTION ...................................................................................................... 69
14. AGENT DES TRANSFERTS ET AGENT CHARGÉ DE LA TENUE
DES REGISTRES......................................................................................................... 69
15. INTÉRÊTS DES EXPERTS ......................................................................................... 69
16. CONTRATS IMPORTANTS ....................................................................................... 70
17. RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES ........................................................... 70
ANNEXE “A” ......................................................................................................................... 71
NOTICE ANNUELLE
1. GLOSSAIRE DES TERMES
TERMES DESCRIPTION
« affleurement rocheux » Portion du socle rocheux visible à la surface du sol.
« analyse » Essai visant à déterminer la présence, l’absence ou la
concentration d’un ou de plusieurs éléments chimiques.
« carbonate de lithium » Composé chimique formé de lithium, de carbone et
d’oxygène (Li2CO3). Ce sel incolore est largement utilisé dans
le traitement des oxydes métalliques.
« ceinture de roches vertes » Bandes allongées dans la formation archéenne caractérisées
par des zones importantes de roches vertes.
« échantillonnage en rainure » Prélèvement d’un échantillon de roc de un à deux pouces de
profondeur et de un pouce de largeur traversant
perpendiculairement l’unité géologique à échantillonner.
L’échantillonnage se fait dans une seule direction.
« étude de faisabilité » Étude de référence approfondie d’un gisement de minerai
prenant en considération tous les facteurs géologiques,
techniques, légaux, opérationnels, économiques, sociaux et
environnementaux, parmi d’autres éléments pertinents
possibles, sur laquelle une institution financière appuie sa
décision finale quant au financement d’un projet
d’exploitation de ce gisement.
« feldspath » Groupe de minéraux composé d’aluminosilicates.
« forage au diamant » Méthode de carottage comprenant l’utilisation d’un foret à
diamant.
« gisement» Masse solide et relativement continue de minerai.
« hydroxyde de lithium monohydrate » Forme commerciale de l’hydroxyde de lithium (LiOH). Selon
l’utilisation ou le procédé final dans lequel entre le composé
LiOH, sa déshydratation complète n’est souvent pas
nécessaire. Il est plus utilisé sous forme monohydrate
(LiOH.H2O) que sous forme anhydre.
2 Notice annuelle
« hydroxyde de lithium » Composé minéral (LiOH) se présentant sous la forme d’un
cristal blanc hygroscopique. Il est soluble dans l’eau et
faiblement soluble dans l’éthanol. Il est disponible dans le
commerce sous forme anhydre et monohydrate (LiOH.H2O).
« intrusion » Corps rocheux igné traversant des formations rocheuses plus
anciennes.
« lithium » Métal mou, de couleur blanc argenté, inflammable et
hautement réactif (symbole Li et numéro atomique 3). Dans
le tableau périodique des éléments, il est situé dans le
groupe 1, parmi les métaux alcalins. À des conditions
normales, c’est l’élément solide le moins dense et le métal le
plus léger.
« M $ » Dollars canadiens exprimés en million.
« mafique » Caractère d’une roche composée principalement de silicates
ferro-magnésiens.
« métal de base » Métal, tel que le cuivre, le plomb, le nickel, le zinc ou le
cobalt, de faible valeur et aux propriétés pauvres (notamment
la résistance à la corrosion) comparativement aux métaux
nobles comme l’or, l’argent et le platine.
« minerai » Roche contenant des minéraux ou des métaux dont
l’extraction est économiquement rentable.
« minéralisation » Concentration de métaux et de composés métalliques d’une
formation rocheuse.
« reconnaissance » Examen général visant à donner un aperçu des
caractéristiques principales d’une région, habituellement en
guise d’étude préliminaire préparant à un examen plus
détaillé.
« Règlement 43-101 » ou « 43-101 » Règlement 43-101 sur l’information concernant les projets
miniers.
3 Notice annuelle
« ressource indiquée » Portion d’une ressource minérale dont on peut estimer avec
suffisamment de confiance la quantité, la teneur, la qualité, la
densité, la forme et les caractéristiques physiques pour
pouvoir appliquer de manière appropriée les paramètres
techniques et économiques servant à l’élaboration des plans
d’exploitation minière et à l’évaluation de la viabilité
économique du gisement. L’estimation s’appuie sur les
données recueillies selon des techniques adéquates durant
l’exploration et les tests effectués sur les affleurements
rocheux, les tranchées, les fosses, les galeries et les trous de
forage, situés à intervalles suffisamment rapprochés pour
supposer la continuité de la formation géologique et de la
teneur en minerai.
« ressource mesurée » Portion d’une ressource minérale dont on a établi avec
suffisamment de précision la quantité, la teneur, la qualité, la
densité, la forme et les caractéristiques physiques pour
pouvoir appliquer de manière appropriée les paramètres
techniques et économiques servant à l’élaboration des plans
de production minière et à l’évaluation de la viabilité
économique du gisement. L’estimation s’appuie sur les
données recueillies selon des techniques adéquates durant
l’exploration et les tests d’échantillonnage effectués sur les
affleurements rocheux, les tranchées, les fosses, les galeries
et les trous de forage, situés à intervalles suffisamment
rapprochés pour confirmer la continuité de la formation
géologique et de la teneur en minerai.
« ressource minérale » Concentration ou présence de matière naturelle, solide,
inorganique ou organique fossilisée, à l’intérieur ou à la
surface de l’écorce terrestre, dans une forme ou quantité et
d’une teneur ou qualité telles que l’on peut envisager
l’extraire de manière rentable. L’emplacement, la quantité, la
teneur, les caractéristiques géologiques et la continuité d’une
ressource minérale sont connus, estimés ou interprétés à
l’aide de données et de connaissances géologiques.
4 Notice annuelle
« ressource présumée » Portion d’une ressource minérale dont on peut estimer la
quantité et la teneur ou la qualité à partir de preuves
géologiques et d’un nombre limité d’échantillons permettant
de conclure de manière raisonnable, quoique sans garantie, à
la continuité de la formation géologique et de la teneur en
minerai. L’estimation s’appuie sur une quantité limitée de
données et d’échantillons recueillis selon des techniques
adéquates durant l’exploration et les tests effectués sur les
affleurements rocheux, les tranchées, les fosses, les galeries
et les trous de forage.
« roche verte » Roche ignée ou volcanique mafique généralement de teinte
verte ayant été soumise à une altération ou à du
métamorphisme.
« spodumène » Minéral faisant partie des pyroxènes qui consiste en du
silicate d’aluminium de lithium (LiAl(SiO3)2). C’est une
source de lithium. Il est habituellement de couleur vert
jaunâtre à vert émeraude ou de couleur gris blanchâtre. Les
variétés de pierres précieuses sont rares et peuvent être
incolores, violacées ou lilas (kunzite), vert émeraude
(hiddénite) ou transparentes et incolores.
« teneur» Quantité relative ou proportion de minerai ou de métal
présent dans un gisement. Valeur exprimée en grammes par
tonne pour les métaux précieux.
« teneur de coupure » Plus faible teneur utilisée pour qualifier de minerai la
minéralisation contenue dans un gisement donné; roche avec
la plus faible teneur incluse dans un estimé de ressource.
« tonne » Unité métrique de poids équivalent au volume multiplié par
la gravité spécifique, équivalent à 1,102 tonne courte.
« tranchées » Ensemble des activités de sautage ou de creusage menées
dans le mort-terrain pour dégager un affleurement rocheux
aux fins de levé cartographique et d’échantillonnage.
« ultramafique » Caractère d’une roche ignée contenant très peu de quartz ou
de feldspath et composée principalement d’olivine et de
pyroxène.
Sauf indication contraire, tous les montants d’argent dans la présente notice annuelle sont exprimés
en dollars canadiens. Sauf indication contraire, toutes les références à « $ » ou à « $CA » dans la présente
notice annuelle sont exprimées en dollars canadiens.
Sauf indication contraire, les renseignements qui figurent dans la présente notice annuelle sont en
date du 30 juin 2015.
5 Notice annuelle
2. GLOSSAIRE DES ABRÉVIATIONS DES TERMES TECHNIQUES
Ce qui suit constitue un glossaire des abréviations des termes techniques utilisés dans cette notice
annuelle. Ce glossaire est dérivé du Rapport technique (tel que défini ici).
“°C” signifie degré celcius.
“µm” signifie micromètre.
“Al” signifie aluminium.
“AQ/CQ” signifie assurance de qualité et contrôle de qualité.
“Au” signifie or.
“Ca” signifie calcium.
“cm” signifie centimètre(s).
“Cu” signifie cuivre.
“E” signifie est.
“ECL” signifie équivalent de carbonate de lithium.
“Fe” signifie fer.
“g” signifie gramme(s).
“ha” signifie hectare(s).
“kg” signifie kilogramme(s).
“kg/t” signifie kilogramme(s) par tonne.
“km” signifie kilomètre(s).
“kV” signifie kilovolt(s).
“Li” signifie lithium.
“Li2CO3” signifie carbonate de lithium.
“Li2O” signifie oxyde de lithium.
“LiOH” signifie hydroxyde de lithium.
“LiOH-H2O” signifie hydroxyde de lithium monohydrate.
6 Notice annuelle
“Li2SO4” signifie sulfate de lithium.
“m” signifie mètre(s).
“Mg” signifie magnésium.
“mm” signifie millimètre(s).
“Mn” signifie manganèse.
“Mt” signifie million de tonnes.
“N” signifie nord.
“Na2O” signifie oxyde de sodium.
“ppm” signifie partie par million.
“Si” signifie silicium.
“t” signifie tonne(s).
“Ta” signifie tantale.
“tpa” signifie tonnes par année.
“tpj” signifie tonnes par jour.
“VAN” signifie valeur actualisée nette.
“VLF” signifie “very low frequency” ou très basse fréquence.
“w/w” signifie masse/masse.
“Zn” signifie zinc.
7 Notice annuelle
3. ÉNONCÉS PROSPECTIFS
La présente notice annuelle contient ou intègre par renvoi des énoncés prospectifs concernant les
objectifs et les stratégies de Nemaska Lithium Inc. (la « Société »), de même que les attentes de la direction
relativement à la croissance, à la situation financière, aux résultats d’exploitation et aux activités futures
de la Société. Ces énoncés sont dits prospectifs parce qu’ils reposent sur des hypothèses en ce qui a trait à
la conjoncture économique à venir et à l’orientation que prendra la Société. Ils sont subordonnés à certains
risques et à certaines incertitudes (voir la rubrique « Facteurs de risque ») qui peuvent faire en sorte que
les résultats réels diffèrent sensiblement de ceux induits par ces énoncés prospectifs. La Société juge
raisonnables les attentes exprimées dans ces énoncés prospectifs, mais rien ne garantit qu’elles se
concrétiseront. Le lecteur ne doit donc pas s’y fier outre mesure. Les énoncés prospectifs ont été établis à
la date de la présente notice annuelle et, sauf si la législation applicable l’exige, la Société n’a pas
l’intention et n’assume pas la responsabilité de les mettre à jour.
4. STRUCTURE DE L’ENTREPRISE
4.1 Dénomination sociale, adresse et constitution
La Société a été constituée en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions (« LCSA »)
au moyen de statuts de constitution le 16 mai 2007 sous la dénomination « Ressources James B inc. » et sa
version anglaise « James B Resources Inc. ». Le 5 novembre 2008, la Société a déposé des clauses
modificatrices afin de changer sa dénomination pour « EXPLORATION NEMASKA INC. » et sa version
anglaise « NEMASKA EXPLORATION INC. ». Le 22 novembre 2011, la Société a déposé des clauses
modificatrices afin de changer sa dénomination pour « Nemaska Lithium Inc. » et d’autoriser les
administrateurs de la Société à nommer un ou plusieurs administrateurs supplémentaires conformément au
paragraphe (8) de l’article 106 de la LCSA.
Le siège social et les bureaux de la Société sont situés au 450, rue de la Gare-du-Palais, 1er étage,
Québec, Québec, Canada, G1K 3X2.
5. DÉVELOPPEMENT GÉNÉRAL DES ACTIVITÉS
5.1 Historique des trois dernières années
Depuis trois ans, les activités de la Société ont évolué, passant de la prospection pour les métaux de
base à la prospection et au développement de projets de lithium. Depuis juin 2011, la Société se consacre
exclusivement à l’exploration et au développement du gisement de lithium Whabouchi, à la mise au point
de procédés de transformation du minerai de spodumène en composés de lithium, notamment l’hydroxyde
de lithium et le carbonate de lithium. Compte tenu du fait que la priorité est accordée au projet de lithium
Whabouchi, aucun travail supplémentaire n’est prévu à court terme sur la propriété Sirmac. Tous les projets
de la Société se déroulent dans la province de Québec, au Canada.
8 Notice annuelle
La Société a identifié des marchés d’intérêts spécifiques pour les composés de lithium produits à
partir de la transformation du concentré de spodumène et a aussi complété, entre autres choses, de nombreux
essais métallurgiques en usine pilote afin de développer différents processus visant à produire de
l'hydroxyde de lithium directement à partir du concentré de spodumène et aussi pour produire du carbonate
de lithium à partir de l’hydroxyde de lithium. Des demandes de brevet et un traité de coopération en matière
de brevets (« PCT ») couvrant de tels procédés ont été publié et ont reçu des numéros PCT. La Société a
également déposé des brevets supplémentaires qui couvrent l'optimisation et l'évolution de la technologie à
la suite de programmes d'optimisation, actuellement effectués par la Société. Afin de refléter correctement
ce travail spécifique au sein des actifs de la Société, il a été décidé de comptabiliser cet actif de prospection
et d’évaluation en tant que « Complexe chimique de lithium ». (« CCL »).
La Société n’a actuellement aucune mine en exploitation, mais un rapport technique 43-101
intitulé : Feasibility Study on the Whabouchi Lithium Deposit and Hydromet Plant, (le « Rapport
technique »), préparé par Jean-Philippe Paiement, M.Sc., P.Geo., Nicolas Skiadas, Eng., Noël Journeaux,
P. Geo., Eng., Gary H.K. Pearse, M.Sc., P. Eng., Martin Stapinsky, P. Geo., Ph.D., Clive Brereton, Dr. Peter
G. Symons, Paul Bonneville, Eng., Daniel Gagnon, Eng., Jeffrey Cassoff, Eng., Geneviève Clayton, Eng.,
Ewald Pengel, P. Eng., Alain Michaud, Eng., Michel Bilodeau, Eng., M. Sc. (App.), Ph.D. and André
Boilard, PMP, Eng., (les « Auteurs du Rapport technique »), lequel porte la date effective du 13 mai 2014,
qui a été émis le 26 juin 2014 et déposé sur SEDAR à www.sedar.com le 27 juin 2014.
Pendant l’exercice en cours, la Société prévoit compléter le financement de l’usine de démonstration
Phase 1 qui utilisera les processus d’hydroxyde de lithium et de carbonate de lithium développés par la
Société et aura une capacité moyenne de production combinée d’environ 500 tpa d’hydroxyde de lithium et
de carbonate de lithium. La Société a opté pour une usine de démonstration Phase 1 afin de qualifier sa
production auprès de clients et ainsi pouvoir signer des contrats d’approvisionnement, et ce, avant que la
construction de l’usine commerciale d’hydrométallurgie soit complétée. Cette stratégie offre aussi les
avantages suivants : i) l’opportunité de former et de développer les compétences du personnel initial pour
un démarrage rapide de l’usine commerciale; ii) l’opportunité d’optimiser les processus; et iii) raccourcir le
délai de démarrage de l’usine commerciale. Parallèlement à l’achèvement de la phase de financement de
l’usine de démonstration Phase 1, la direction de la Société entame les discussions afin de mettre en place,
en temps utile, la structure de financement pour la construction de la mine et du concentrateur sur la propriété
Whabouchi située près du village Cree de Nemaska, Québec ainsi que l’usine commerciale
d’hydrométallurgie à Shawinigan, Québec. Voir la rubrique « Exercice financier 2015 et jusqu’à la date de
la présente notice annuelle » pour plus de détails au sujet de la décision de construire une usine commerciale
d’hydrométallurgie à Shawinigan au lieu de Salaberry-de-Valleyfield. L’objectif est d’avoir la mine et le
concentrateur sur la propriété Whabouchi ainsi que l’usine commerciale d’hydrométallurgie en production
au cours de l’année 2018.
La Société a financé ses activités et l’acquisition des droits miniers qui forment ses propriétés par
l’émission d’actions ordinaires de son capital. Ces émissions au cours des exercices financiers 2013 à 2015
et jusqu’à la date de la présente notice annuelle sont décrites plus loin.
9 Notice annuelle
5.1.1 Exercice financier 2013
Durant l’exercice financier terminé le 30 juin 2013, la Société a poursuivi ses travaux pour
compléter une étude de faisabilité. La Société a également poursuivi ses travaux afin de compléter l’étude
d’impact environnemental, économique et social (« EIEES ») nécessaire à l’obtention du certificat
d’autorisation (« CA ») requis pour obtenir les différents permis pour la construction et l’opération de la
mine et du concentrateur sur la propriété Whabouchi. Une première étude datée du 21 décembre 2012 a été
déposée auprès du COMEX du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs
(Québec). À cette époque, l’Agence canadienne d’évaluation environnementale (« ACEE ») n’était pas
encore impliquée dans l’évaluation du projet de Whabouchi. En janvier 2013, l’ACEE informait la Société
que son projet Whabouchi était soumis à son examen. Le 2 avril 2013, la Société a déposé une EIEES révisée
auprès des agences provinciale et fédérale.
Actions émises en contrepartie d’espèces
Le 19 septembre 2012, 182 875 options d’achat d’actions ont été exercées, à un prix d’exercice de
0,144 $ par action ordinaire, pour un nombre total de 182 875 actions ordinaires émises.
Au cours du mois d’octobre 2012, 229 900 bons de souscription ont été exercés par des actionnaires,
au prix d’exercice de 0,526 $ par action ordinaire, et 729 625 options de rémunération aux courtiers ont été
exercées, à un prix moyen d’exercice de 0,43 $ par action ordinaire, pour un nombre total de 959 525 actions
ordinaires émises.
Le 11 avril 2013, la Société a clôturé un placement avec courtier pour un produit brut de 4 236 950 $
en vertu du prospectus préalable de base simplifié de la Société daté du 4 mars 2013, tel que complété par
le supplément de prospectus daté du 14 mars 2013 et modifié par l’amendement n°1 daté du 4 avril 2013,
aux termes duquel 14 123 168 unités, au prix de 0,30 $ par unité, ont été émises. Chaque unité est composée
d’une action ordinaire de la Société et d’un demi-bon de souscription d’action ordinaire. Sous réserve des
dispositions d’accélération prévues dans la convention de bons de souscription conclue entre la Société et
Société de fiducie Computershare du Canada (« Computershare Trust ») en date du 11 avril 2013, chaque
bon de souscription entier donne le droit à son détenteur d’acheter une action ordinaire de la Société, au prix
de 0,40 $ l’action ordinaire, jusqu’au 13 avril 2015.
Autres
Pendant cet exercice financier, des commissions totalisant 253 542 $ ont été payées à des courtiers
et 845 140 options de rémunération ont été octroyées à des courtiers permettant aux détenteurs de souscrire
des actions ordinaires de la Société, à un prix d’exercice de 0,30 $ par action ordinaire, pendant une période
de 24 mois à compter de leur date d’émission.
10 Notice annuelle
5.1.2 Exercice financier 2014
Durant l’exercice financier terminé le 30 juin 2014, la Société a déposé le Rapport technique. La
Société a également poursuivi ses négociations en vue de finaliser l’entente de partenariat économique et
social (l’« Entente Chinuchi ») avec la Nation crie de Nemaska (« NCN »), le Grand Conseil des Cris
(« GCC ») (Eeyou Istchee) et le gouvernement de la Nation Crie (« GNC ») aux termes de la politique
minière actuelle adoptée par le GNC et a poursuivi son processus d’obtention de permis afin de pouvoir
construire et opérer une mine et un concentrateur sur la propriété Whabouchi. À la fois, l’ACEE et le
ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
(Québec) (« MDDELCC ») ont commenté le EIEES déposée en avril 2013. La Société a fourni des réponses
à ces commentaires. L’ACEE a mené ses consultations publiques dans la communauté crie de Nemaska du
19 au 21 novembre 2013. Quant aux audiences publiques qui seront tenues par le COMEX, les dates seront
déterminées une fois que le MDDELCC aura revu et accepté les réponses soumises par la Société. En date
de la présente notice annuelle, le COMEX a tenu ses audiences publiques dans la communauté crie de
Nemaska le 30 et 31 mars 2015 et à Chibougamau le 1er avril 2015.
Actions émises en contrepartie d’espèces
Entre le 28 octobre et le 14 novembre 2013, la Société a clôturé un placement avec courtier pour un
produit brut de 2 500 000 $ en vertu du prospectus préalable de base simplifié de la Société daté du 4 mars
2013, tel que complété par le supplément de prospectus no. 2 daté du 16 octobre 2013, aux termes duquel
20 833 332 unités, au prix de 0,12 $ par unité, ont été émises. Chaque unité est composée d’une action
ordinaire de la Société et d’un demi-bon de souscription d’action ordinaire. Sous réserve des dispositions
relatives à l’accélération prévues dans la convention de bons de souscription conclue entre la Société et
Computershare Trust en date du 28 octobre 2013 (la « Convention de bons de souscription d’octobre »),
chaque bon de souscription entier peut être exercé jusqu’au 28 octobre 2015 afin d’acheter une action
ordinaire de la Société au prix de 0,18 $ action ordinaire.
Les 2 et 15 avril 2014, la Société a clôturé un placement avec courtier pour un produit brut de
3 737 500 $ en vertu du prospectus préalable de base simplifié de la Société daté du 4 mars 2013, tel que
complété par la version modifiée du supplément de prospectus no. 3 datée du 28 mars 2014 modifiant et
refondant le supplément de prospectus no. 3 daté du 13 mars 2014, aux termes duquel 29 900 000 unités, au
prix de 0,125 $ par unité, ont été émises. Chaque unité est composée d’une action ordinaire de la Société et
d’un demi-bon de souscription d’action ordinaire. Chaque bon de souscription entier permet à son détenteur
de souscrire une action ordinaire de la Société, au prix de 0,20 $ l’action ordinaire, jusqu’au 2 octobre 2015.
Une somme de 500 000 $ tiré du produit brut du placement a été utilisée pour effectuer le dernier paiement
selon les termes et conditions de la convention d’acquisition portant sur l’achat des titres composant la
propriété Whabouchi datée du 17 septembre 2009, telle que complétée le 11 juin 2010 (la « Convention
d’acquisition Whabouchi »), au moment de la publication d’une étude de faisabilité indépendante qui
confirme la mise en production commerciale de la propriété Whabouchi.
Émissions pour acquisitions de droits miniers
En vertu de la Convention d’acquisition Whabouchi, un versement en espèces de 500 000 $ a été
versé le 2 avril 2014. Pour plus de détails relativement à ce paiement, voir le paragraphe précédent.
11 Notice annuelle
Autres
Au cours de l’exercice financier terminé le 30 juin 2014, des commissions totalisant 453 560 $ ont
été payées à des courtiers et 136 000 options de rémunération ont été octroyées à un membre du syndicat
financier en regard de souscriptions en provenance de l’étranger lui permettant d’acquérir un même nombre
d’actions ordinaires pour une période de cinq ans débutant le 28 octobre 2013, au prix de 0,12 $ l’action
ordinaire.
5.1.3 Exercice financier 2015 et jusqu’à la date de la présente notice annuelle
Durant l’exercice financier terminé le 30 juin 2015 et jusqu’à la date de la présente notice annuelle,
les principales réalisations de la Société sont les suivantes :
Le 7 novembre 2014, la Société a signé avec le GCC (Eeyou Istchee), le GNC et le NCN l’Entente
Chinuchi relatif au développement et à l'exploitation du projet de lithium Whabouchi en Eeyou
Istchee/Territoire de la Baie James. L’Entente Chinuchi qui lie les parties, régira la relation à long terme
entre la Société et les Cris pendant toute la durée du projet Whabouchi. Il prévoit des possibilités de
formation, d'emploi et d'affaires pour les Cris durant la construction, l'exploitation et la fermeture de la mine
et énonce les principes de respect social, culturel et environnemental qui s'appliqueront à la gestion du projet.
L'Entente Chinuchi prévoit aussi un mécanisme qui permettra aux Cris de bénéficier financièrement du
succès à long terme du projet, conformément aux meilleures pratiques de l'industrie minière en matière de
relations avec les Premières Nations et à la Politique minière de la Nation crie.
Le 16 février 2015, la Société a obtenu, de la part de Technologies du développement durable
Canada (TDDC), une subvention à la commercialisation des technologies au montant de 12,87 M $ pour la
construction et l’opération de son usine de démonstration Phase 1. Cette subvention représente environ 32 %
du budget global de 38 M $ du projet de l’usine de démonstration Phase 1. La Société est en discussion
active avec d’autres investisseurs et partenaires stratégiques potentiels pour compléter le financement du
projet. La construction et l’installation de l’usine de démonstration Phase 1 débuteront une fois que le budget
total aura été financé.
Le 29 juillet 2015, la Société a reçu une décision d'évaluation environnementale positive pour le
projet de lithium Whabouchi de la part du Ministre de l'Environnement du Canada. Cette décision permet à
la Société de poursuivre ses discussions pour le financement du projet afin de débuter la construction de la
mine.
Le 4 septembre 2015, la Société a reçu le CA pour le projet de lithium Whabouchi de la part du
MDDELCC. Le CA permet à la Société de poursuivre ses discussions pour le financement du projet afin de
débuter la construction de la mine. Combiné avec la décision d'évaluation environnementale positive
fédérale rendue le 29 juillet 2015, la Société détient maintenant toutes les autorisations environnementales
de base lui permettant d'aller de l'avant avec le projet de la mine Whabouchi.
12 Notice annuelle
Le 8 septembre 2015, la Société a annoncé la signature d'un accord de principe avec la Ville de
Shawinigan en vue de l'acquisition de terrains et de bâtiments industriels qui faisaient partie de l'ancienne
usine Laurentide de Produits forestiers Résolu, situés à Shawinigan, au Québec, maintenant défini à la
présente notice annuelle en tant que « Installations de Shawinigan ». L'accord de principe prévoit que la
Société deviendrait propriétaire à compter du 1er janvier 2016. Or, la Société pourrait occuper et utiliser les
bâtiments requis pour l'usine de démonstration Phase 1 avant cette date. L'installation abritera l’usine de
démonstration Phase 1 de la Société de même que la future usine commerciale d’hydrométallurgie où sera
transformé en hydroxide et carbonate de lithium de haute pureté, le concentré de spodumène provenant de
la mine Whabouchi. La Société avait initialement prévu construire son usine de démonstration Phase 1 et
son usine commerciale d’hydrométallurgie à Salaberry-de-Valleyfield, Québec. Toutefois, la décision de
construire ces usines à Shawinigan a été prise en tenant compte de plusieurs facteurs clés, notamment:
la réduction du temps de construction tant pour l'usine de démonstration Phase 1 que
pour l'usine commerciale d'hydrométallurgie en raison des installations existantes de
haute qualité, bien construites et entretenues, réduisant considérablement les coûts en
capital;
la présence de toutes les infrastructures fonctionnelles requises par l'opération de ces
usines, notamment le gaz naturel, les stations électriques et voies ferrées; et
le fait que le site de Shawinigan est plus près de la mine Whabouchi réduisant ainsi les
coûts de transport de concentré.
Le 19 octobre 2015, la Société a annoncé qu’elle avait reçu un avis d'acceptation au Canada
concernant sa demande de brevet canadien 2,874,917 qui décrit son procédé exclusif pour préparer de
l'hydroxyde de lithium et du carbonate de lithium à partir de sources de spodumène en utilisant une
technologie d'électrolyse membranaire. La Société a également des demandes de brevets en instance dans
plusieurs autres pays afin de breveter ce procédé dans plusieurs autres juridictions. La Société a mis au point
des procédés exclusifs et respectueux de l'environnement pour préparer de l'hydroxyde de lithium et du
carbonate de lithium d'une très grande pureté à coût avantageux utilisant des technologies d'électrolyse
membranaire. Parmi les principaux avantages de ces procédés, mentionnons :
des coûts d'exploitation faibles et prévisibles;
la quasi-élimination de réactifs coûteux comme le carbonate de sodium, ce qui permet
d'éliminer le sulfate de sodium, un sous-produit qui n'a pratiquement aucune valeur
commerciale et qui est dommageable pour l'environnement;
une réduction considérable des gaz à effet de serre (GES).
Enfin, la Société a récemment déposé une nouvelle demande de brevet aux États-Unis
(US 62/210,977) pour un nouveau procédé électrochimique de préparation d'hydroxyde de lithium. Au total,
la Société est aujourd'hui titulaire des droits de 13 demandes de brevet en instance représentées par sept
familles de brevets différentes.
13 Notice annuelle
Actions émises en contrepartie d’espèces
Au cours du mois d’août 2014, 745 000 bons de souscription ont été exercés par des actionnaires,
au prix d’exercice de 0,18 $ par action ordinaire, et 1 290 000 bons de souscription ont été exercés par des
actionnaires, au prix d’exercice de 0,20 $ par action ordinaire. Suite à ces exercices, la Société a reçu un
montant total de 392 100 $ et a émis un total de 2 035 000 actions ordinaires de la Société.
Au cours du mois de septembre 2014, 1 254 000 options d'achat d’actions ordinaires ont été
exercées par des membres de la direction et des membres du conseil d'administration (le « Conseil »), à un
prix d'exercice moyen de 0,144 $. Suite à ces exercices, la Société a reçu un montant total de 180 576 $ et
a émis un total de 1 254 000 actions ordinaires de la Société.
Le 14 novembre et 17 novembre 2014, la Société a clôturé un placement avec courtier pour un
produit brut de 1 500 000 $ en vertu du prospectus préalable de base simplifié de la Société daté du 4 mars
2013, tel que complété par la version modifiée du supplément de prospectus no. 4 datée du 5 novembre
2014 modifiant et refondant le supplément de prospectus no. 4 daté du 20 octobre 2014, aux termes duquel
8 823 530 unités, au prix de 0,17 $ par unité, ont été émises. La Société a également clôturé le
17 novembre 2014 un placement privé avec courtier auprès d'un investisseur européen pour un montant de
42 500 $ par l’émission de 250 000 unités, au prix de 0,17 $ par unité. Chaque unité est composée d’une
action ordinaire de la Société et d’un demi-bon de souscription d’action ordinaire. Chaque bon de
souscription entier permet à son détenteur de souscrire une action ordinaire de la Société, au prix de 0,25 $
l’action ordinaire, jusqu’au 16 novembre 2015.
Le 4 février et 20 février 2015, la Société a clôturé un placement sans courtier pour un produit brut
de 2 000 000 $ en vertu du prospectus préalable de base simplifié de la Société daté du 4 mars 2013, tel que
complété par le supplément de prospectus no. 5 daté du 30 janvier 2015, aux termes duquel 10 000 000
d’unités, au prix de 0,20 $ l’unité, ont été émises. Chaque unité est composée d’une action ordinaire de la
Société et d’un demi-bon de souscription d’action ordinaire. Chaque bon de souscription entier permet à
son détenteur de souscrire une action ordinaire de la Société, au prix de 0,28 $ l’action ordinaire, jusqu’au
4 février 2017.
Le 11 mars 2015, la Société a clôturé un placement privé sans courtier pour un produit brut de
400 000 $, au moyen de l’émission de 2 000 000 d’unités, au prix de 0,20 $ l’unité. Chaque unité est
composée d’une action ordinaire de la Société et d’un demi-bon de souscription d’action ordinaire. Chaque
bon de souscription entier permet à son détenteur de souscrire une action ordinaire de la Société, au prix de
0,28 $ l’action ordinaire, jusqu’au 13 mars 2017.
Entre le 1er juillet 2015 et la date de la présente notice annuelle, 3 811 516 bons de souscription ont
été exercés par des actionnaires, au prix d’exercice de 0,18 $ par action ordinaire, 2 705 000 bons de
souscription ont été exercés par des actionnaires, au prix d’exercice de 0,20 $ par action ordinaire, et
1 955 894 bons de souscription ont été exercés par des actionnaires, au prix d’exercice de 0,25 $ par action
ordinaire. Suite à ces exercices, la Société a reçu un montant total de 1 716 046 $ et a émis un total de
8 472 410 actions ordinaires de la Société.
Le 15 septembre 2015, un consultant a exercé 250 000 options d’achat d’actions à un prix d’exercice
de 0,125 $ par action ordinaire. Suite à cet exercice, la Société a reçu un montant total de 31 250 $ et a émis
un total de 250 000 $ actions ordinaires de la Société.
14 Notice annuelle
Émissions pour achat de droits miniers
Aux termes de la Convention d’acquisition Whabouchi, la Société a émis le 15 juillet 2014, suivant
le dépôt sur SEDAR d’une étude de faisabilité indépendante qui confirme l’introduction en production
commerciale de la propriété Whabouchi, 500 000 actions ordinaires, à un prix réputé de 0,16 $ par action
ordinaire, pour une valeur totale de 80 000 $. Cette émission représente la dernière obligation en lien avec
l’acquisition de la propriété Whabouchi.
Autres
Pendant cet exercice financier et jusqu’à la date de la présente notice annuelle, des commissions
totalisant 173 400 $ ont été payées à des courtiers.
6. DESCRIPTION DE L’ACTIVITÉ
6.1 Généralités
6.1.1 La Société
La Société, établie au Canada, a été constituée sous le régime de la LCSA. Elle se consacre
actuellement à l’exploration et au développement de ses propriétés minières en roche dure de lithium, ainsi
qu’à la transformation du spodumène en composé de lithium. La Société exerce ses activités dans la province
de Québec, au Canada. Conformément au Rapport technique, la Société a déterminé que, parmi ses
propriétés minières, la propriété Whabouchi dispose de réserves de minerai dont l’extraction est
économiquement rentable. La Société n’a pas encore déterminé si son autre projet de lithium, la propriété
Sirmac, renferme des réserves de minerai dont l’extraction est économiquement rentable.
La Société détient 100 % des droits miniers sur les propriétés Whabouchi et Sirmac. Elle est aussi
titulaire des droits relatifs aux demandes de brevet et PCT concernant la transformation de sulfate de lithium
en hydroxyde de lithium et d’hydroxyde de lithium en carbonate de lithium, le CCL aux termes des
présentes. En lien avec ceci, la Société a reçu un avis d'acceptation au Canada concernant sa demande de
brevet canadien 2,874,917 qui décrit son procédé exclusif pour préparer de l'hydroxyde de lithium et du
carbonate de lithium à partir de sources de spodumène en utilisant une technologie d'électrolyse
membranaire. Aussi, le 8 septembre 2015, la Société a annoncé la signature d'un accord de principe avec la
Ville de Shawinigan pour l'acquisition des Installations de Shawinigan. Voir la rubrique « Exercice financier
2015 et jusqu’à la date de la présente notice annuelle » pour plus de détails concernant les Installations de
Shawinigan. Enfin, la Société a signé en juillet 2013 une offre d’achat afin d’acquérir de la Ville de
Salaberry-de-Valleyfield des terrains d’une superficie totale de 150 000 mètres carrés situés dans le Parc
industriel et portuaire Perron à Salaberry-de-Valleyfield, où elle compte construire une usine de production
d’hydroxyde de lithium et de carbonate de lithium, et pour lesquels la Société a fait un dépôt de 57 000 $ à
la Ville de Salaberry-de-Valleyfield. Une fois que la Société devient officiellement propriétaire des
Installations de Shawinigan afin de construire l’usine de démonstration Phase 1 et la future usine
commerciale d’hydrométallurgie, elle a l’intention de retourner les terrains à la Ville de
Salaberry-de-Valleyfield et de récupérer son dépôt.
La Société ne tire aucun revenu autre que des revenus d’intérêts sur des dépôts à terme et autres, le
cas échéant. À la date de la présente notice annuelle, la Société comptait 11 employés.
15 Notice annuelle
6.2 Description des propriétés minières
Les renseignements sur la propriété Whabouchi contenus dans la présente section proviennent
essentiellement du Rapport technique. Cependant, depuis la publication du Rapport technique en juin 2014,
l’emplacement de l’usine de démonstration Phase 1 et de l’usine commerciale d’hydrométallurgie serait
changé de Salaberry-de-Valleyfield à Shawinigan, Québec. Voir la rubrique « Exercice financier 2015 et
jusqu’à la date de la présente notice annuelle » pour plus de détails concernant le changement
d’emplacement de l’usine.
6.2.1 Propriété Whabouchi
À la demande de la Société, Met-Chem Canada inc. (« Met-Chem ») a produit le Rapport technique.
À l’exception de Clive Brereton et Dr. Peter G. Symons, les Auteurs du Rapport technique sont des
« personnes qualifiées » au sens du Règlement 43-101. Ils sont tous indépendants de la Société. Les Auteurs
du Rapport technique ont vérifié la divulgation de la présente section de la notice annuelle tirée du Rapport
technique et ont consenti à son utilisation.
Description et emplacement du projet
Le projet de gisement de lithium de la propriété Whabouchi et d’usine hydrométallurgique de la
Société consiste en deux opérations bien précises. La première est située sur la propriété Whabouchi où s’y
dérouleront les opérations d’extraction et de concentration. La deuxième, située à Salaberry-de-Valleyfield
(Québec), abritera l’usine hydrométallurgique.
La propriété Whabouchi se trouve dans la région d’Eeyou Istchee, sur le territoire de la baie James
dans la province de Québec, plus précisément à quelque 30 km à l’est de la collectivité de Nemaska et à
300 km au nord-nord-ouest de la municipalité de Chibougamau. La propriété Whabouchi est accessible par
la route du Nord, une route principale de gravier entretenue à l’année liant Chibougamau et Nemaska et
traversant la propriété Whabouchi près de son centre. L’aéroport de Nemiscau se trouve à 18 km à l’ouest
de la propriété Whabouchi.
La propriété Whabouchi consiste en un bloc de 33 claims désignés sur carte couvrant une superficie
totale de 1 716 ha. Les claims sont détenus à 100 % par la Société. Les 10 claims acquis de Golden Goose
font l’objet d’une redevance de 2 % des revenus nets de fonderie; la Société a la possibilité d’acheter la
moitié de cette redevance de 2 % au prix de 1 000 000 $. Les 16 claims acquis du groupe Victor Cantore
(« Victor Cantore ») et quatre des sept claims acquis par désignation sur carte font l’objet d’une redevance
de 3 % des revenus nets de fonderie payables au groupe Victor Cantore. La Société a la possibilité d’acheter
un tiers de cette redevance de 3 % au prix de 1 000 000 $. Tous les claims sont enregistrés au nom de la
Société. Les dates d’expiration des claims sont comprises entre le 1er novembre 2017 et le 19 janvier 2018.
Figure 1. L’emplacement général de la propriété ci-dessous indique l’emplacement général de la
propriété Whabouchi.
18 Notice annuelle
Pour le projet minier de la propriété Whabouchi, une première version du EIEES a été déposée
auprès des autorités de l’ACEE (fédéral) et du COMEX (provincial) pour examen en avril 2013. Ces
autorités ont fait parvenir des questions et commentaires sur cette première version à la Société à la fin de
2013. La Société a soumis ses réponses à l’ensemble des questions au début de mai 2014. Ce sont les
dernières étapes avant que le MDDELCC puisse décerner un CA pour le projet de mine. De plus, ce sont
les dernières étapes avant que le ministre de l’Environnement du Canada puisse approuver le projet de mine.
À la connaissance de Met-Chem, la propriété Whabouchi ne fait l’objet d’aucune obligation
environnementale.
Pour l’usine de Salaberry-de-Valleyfield, le MDDELCC a fait savoir que cette partie du projet ne
nécessitera qu’un CA et non une EIEES complète.
Des renseignements détaillés sur la description et l’emplacement du projet se trouvent à la rubrique
4 du Rapport technique, qui est intégrée aux présentes par renvoi et qui est disponible sur SEDAR au
www.sedar.com.
Accessibilité, climat, ressources locales, infrastructure et géographie physique
Site de la propriété Whabouchi
La propriété Whabouchi est facile d’accès par la route du Nord, qui la traverse près de son centre.
Cette route relie la municipalité de Chibougamau, située à environ 300 km au sud-sud-est, et mène jusqu’à
la collectivité de Nemaska ainsi qu’à la Route de la Baie-James. Depuis la route, le gisement Whabouchi
(le « gisement Whabouchi ») est accessible par un chemin forestier qui est bien entretenu durant les mois
d’été.
La propriété Whabouchi est caractérisée par une topographie relativement sans relief à l’exception
d’une crête locale où se trouvent les pegmatites plus compétentes qui forment l’expression en surface du
gisement Whabouchi. L’élévation par rapport au niveau de la mer varie de 275 m (à son point le plus bas
sur la propriété Whabouchi) à 325 m au sommet de la crête de pegmatite. L’élévation moyenne s’établit à
300 m. La propriété Whabouchi est constituée à environ 15 % de lacs et de rivières. La flore régionale est
caractéristique de l’environnement de taïga observé dans la région. On y trouve un mélange de forêt
d’épinettes noires et de marécages couverts de tourbe. Une partie de la propriété Whabouchi a été détruite
par des feux de forêt il y a plusieurs années. Il n’y aucun pergélisol à cette latitude et la profondeur du mort-
terrain varie de 0 m près de la crête à 25 m dans la partie sud de la propriété Whabouchi.
Le climat dans la région est subarctique. Cette zone climatique est caractérisée par de longs hivers
froids et des étés frais de courte durée. Les températures quotidiennes moyennes varient entre -20 °C en
janvier et +17 °C en juillet. La débâcle survient habituellement au début de juin, tandis que les voies d’eau
gèlent dès le début de novembre. Les moyennes de précipitations annuelles s’établissent à 640 mm de pluie
de mars à novembre et à 350 cm de neige de septembre à mai.
19 Notice annuelle
L’infrastructure la plus proche offrant des services généraux est le campement Relais Routier
Nemiscau, situé à 12 km à l’ouest de la propriété Whabouchi. La collectivité de Nemaska, où la Société
exploite un bureau, est située à 30 km à l’ouest et on y trouve aussi une offre d’hébergement et de services
généraux. La région est desservie par l’aéroport de Nemiscau (d’où décollent et où atterrissent régulièrement
des vols d’Air Creebec et des vols nolisés) ainsi que par les réseaux de téléphonie cellulaire des principaux
fournisseurs de services canadiens. On ne trouve aucune infrastructure minière sur la propriété Whabouchi.
Hydro-Québec possède plusieurs infrastructures et installations dans la région, dont les centrales
électriques Poste Albanel et Poste de la Nemiscau situés respectivement à quelque 20 km à l’est et à 12 km
à l’ouest de la propriété Whabouchi. Les lignes de transport d’électricité qui raccordent les deux centrales
longent la route du Nord et traversent la propriété Whabouchi près de son centre.
Tous les claims qui forment la propriété Whabouchi se trouvent sur des terres de la Couronne. Il
n’y a aucune raison de penser que la Société ne réussisse pas à obtenir les droits de surface pour ériger les
infrastructures nécessaires à l’exploitation d’une opération minière potentielle. Toutes les infrastructures
minières proposées se trouvent sur des terres de catégorie III définies à la Convention de la Baie-James et
du Nord québécois.
En prenant en considération la population élevée de jeunes à Nemaska, la division de la Direction
du développement économique du gouvernement local est en train de déployer différents programmes de
formation et de développement des compétences (par exemple, opération de machinerie lourde) qui joueront
un rôle clé dans le renforcement des capacités locales pour répondre aux besoins futurs.
FIGURE 3. EMPLACEMENT DE LA PROPRIÉTÉ ET INFRASTRUCTURES À PROXIMITÉ
20 Notice annuelle
FIGURE 4. PLAN GÉNÉRAL DU SITE
Site de Salaberry-de-Valleyfield
Le site de Salaberry-de-Valleyfield se trouve dans le parc industriel de cette municipalité. Étant
donné qu’une usine de traitement y sera érigée, les exigences en matière de permis seront différentes de
celles qui s’appliquent à la propriété Whabouchi.
Le site est facile d’accès par la nouvelle autoroute 30 et se trouve à quelque 30 minutes à l’ouest de
Montréal (Québec), une importante plaque tournante dans l’est du Canada.
Le site est caractérisé par une topographie relativement accentuée. L’élévation par rapport au niveau
de la mer varie de 47 à 53 m et s’établit en moyenne à 51 m. Un climat froid et tempéré règne sur Salaberry-
de-Valleyfield. Une quantité considérable de pluie tombe sur Salaberry-de-Valleyfield tout le long de
l’année. Les chutes de pluie sont considérables même pendant le mois de l’année le plus sec. La température
annuelle moyenne à Salaberry-de-Valleyfield est de 6,4 °C. Les précipitations annuelles totalisent environ
920 mm. Les températures quotidiennes moyennes varient de -9,8 °C en janvier à +21 °C en juillet.
Le port de Salaberry-de-Valleyfield, situé pratiquement à quelques minutes à peine du site de
l’usine, est le seul port canadien ayant un accès direct au réseau de la compagnie ferroviaire CSX. Ce réseau
compte 34 000 km de voies ferrées qui s’étendent dans le sud de l’Ontario et dans l’est des États-Unis
jusqu’en Floride.
21 Notice annuelle
Pour les expéditions internationales outre-mer, le port de Montréal est ouvert douze mois par année,
se trouve à seulement 50 minutes de l’usine et est raccordé au réseau autoroutier de Montréal.
Le site est desservi par une conduite de gaz naturel comprimé haute pression et raccordé aux réseaux
d’eau potable et d’égouts de la municipalité. Une ligne de transport de 120 kV d’Hydro-Québec longe la
frontière nord et suit la ligne de chemin de fer principale du CN qui mène au port de Salaberry-de-
Valleyfield.
Des renseignements détaillés sur l’accessibilité, le climat, les ressources locales, l’infrastructure et
la géographie physique se trouvent à la rubrique 5 du Rapport technique, qui est intégrée aux présentes par
renvoi et qui est disponible sur SEDAR au www.sedar.com.
Historique
Le gouvernement du Québec a réalisé de nombreux levés géologiques et de nombreuses études
géoscientifiques dans la région d’Eeyou Istchee de la baie James. Des levés géologiques réalisés dans les
années 1960 couvrent la totalité de la propriété Whabouchi. En 1998, le ministère de l’Environnement et de
la Faune a rendu publics les résultats d’un levé détaillé de sédiments de fonds de lacs régionaux réalisé en
1997.
Les premiers travaux d’exploration rapportés dans la région remontent à 1962 et ont été menés par
Canico. Mentionnons notamment la découverte d’une pegmatite riche en lithium par des géologues du
Bureau des mines du Québec. Cette même année, Canico a réalisé deux sondages dans la pegmatite, suivies
de trois sondages au diamant dans la même crête de pegmatite en 1963. Au total, 463,11 m ont été forés. Le
meilleur résultat obtenu fut 1,44 % Li2O sur 83,2 m.
On ne rapporte aucun travail exploratoire au cours des dix années suivantes. En 1973, la société
James Bay Nickel Ventures (Canex Placer) a réalisé un levé géologique de reconnaissance à grande échelle
sur l’ensemble de la propriété. De 1974 à 1982, des travaux d’exploration ont été rapportés exclusivement
par la Société de développement de la Baie-James, dont principalement des levés géochimiques à grande
échelle suivis de levés géologiques de reconnaissance des anomalies. Deux programmes d’exploration – un
en 1978 et l’autre en 1980 – ont visé l’exploration du lithium et comporté l’évaluation de la pegmatite à
spodumène. On n’y rapporte ni échantillonnages en rainure ni sondages. Aucun travail n’a été mené sur la
propriété entre 1982 et 1987.
En 1987, Westmin Resources a réalisé un levé aérien Dighem III. Une partie du territoire couvert
par ce levé se trouvait immédiatement à l’est de la propriété Whabouchi. En 1987-1988, Muscocho
Exploration a aussi réalisé des levés magnétiques et VLF sur le terrain de la majeure partie de la propriété
Whabouchi. La pegmatite à spodumène a rapporté une faible réponse magnétique et VLF. Les efforts de
Muscocho Exploration visaient la découverte de sulfures massifs.
En 2002, pendant des travaux d’exploration visant à découvrir du tantale, Inco a sondé à nouveau
la pegmatite à spodumène, prélevant 11 échantillons en rainure et sept échantillons au hasard. Les meilleurs
résultats obtenus par Inco ont été 0,026 % Ta et des valeurs de Li2O variant de 0,3 % à 3,72 %.
En 2008, Golden Goose a prélevé des échantillons sur les indices Valiquette nickel et de chromite
dans la partie sud de la propriété Whabouchi.
22 Notice annuelle
La Société a initié ses travaux d’exploration sur la propriété Whabouchi au cours de l’automne
2009. Durant la visite du site, plusieurs affleurements de pegmatite à spodumène ont été répertoriés et neuf
échantillons ont été prélevés et analysés pour le Li2O. Les résultats les plus élevés et les plus bas obtenus
durant la visite du site concernent les échantillons prélevés au hasard # 946511 (6,3 % Li2O) et # 946508
(1,18 % Li2O). Durant l’automne 2009, un programme mécanisé de décapage et d’excavation de tranchées
a été mené afin d’exposer et de sonder la principale pegmatite à spodumène. Un petit programme de forage
a aussi été mené afin de valider les résultats historiques.
En 2010 et 2011, le travail d’exploration réalisé par la Société sur la propriété Whabouchi a inclus
trois campagnes de forage, du décapage mécanique, des levés géophysiques aériens et sur le terrain, un
échantillon en vrac de 50 tonnes et des essais métallurgiques. En mai 2010, les ressources minérales ont été
initialement estimées par SGS Canada Inc. (« SGS »). Cette estimation a été suivie d’une première
évaluation économique préliminaire du projet menée par Equapolar Ltd. en collaboration avec BBA Inc. en
mars 2011.
L’estimation initiale des ressources minérales de la propriété Whabouchi, en date du 28 mai 2010,
totalisait 9 780 000 t à une teneur de 1,63 % Li2O pour les catégories des ressources mesurées et des
ressources indiquées ainsi que 15 400 000 t à une teneur de 1,57 % Li2O pour la catégorie des ressources
présumées.
À la suite de sondages supplémentaires menés en 2011, SGS a fourni à la Société une mise à jour
de l’estimation des ressources minérales (en date du 6 juin 2011), laquelle devait être incluse dans
l’évaluation économique préliminaire préparée par Met-Chem et datée du 2 octobre 2012. Cette estimation
des ressources minérales mise à jour rapportait 11 294 000 t de ressources mesurées à une teneur moyenne
de 1,58 % Li2O, 13 785 000 t de ressources indiquées à une teneur moyenne de 1,50 % Li2O et 4 401 000 t
de ressources présumées à une teneur moyenne de 1,54 % Li2O. Les ressources minérales ont été rapportées
dans une fosse optimisée à une coupure de teneur à 0,43 % en Li2O.
De 2012 à 2013, la Société a mené d’autres travaux de forage afin d’établir les propriétés
géotechniques des roches, de condamner une certaine section de la propriété Whabouchi pour la
construction des bâtiments et d’accroître le niveau de confiance à l’égard des ressources dans la fosse. La
Société a foré 14 trous pour une délinéation totale de 1 815 m en 2013.
Des renseignements détaillés sur l’historique se trouvent à la rubrique 6 du Rapport technique, qui
est intégrée aux présentes par renvoi et qui est disponible sur SEDAR au www.sedar.com.
Cadre géologique
La propriété Whabouchi se trouve dans la partie nord-est de la province du Supérieur, dans le craton
du Bouclier canadien, plus précisément dans la ceinture volcano-sédimentaire du Lac des Montagnes,
laquelle est constituée principalement de méta-sédiments et d’amphibolites (métavolcanites mafiques et
ultramafiques).
23 Notice annuelle
On retrouve un essaim de dykes pegmatitiques à spodumène sur la propriété Whabouchi. Cet essaim
est constitué d’une série de pegmatites subparallèles et sub-verticales sur une largeur composée totale
atteignant 90 m. L’essaim de pegmatite minéralisée suit une orientation générale nord-est-sud-ouest, s’étend
sur une distance latérale de 1,3 km et atteint une profondeur de plus de 500 m vertical sous la surface. La
minéralisation en lithium prend principalement la forme de cristaux de spodumène de moyenne à grande
taille (jusqu’à 30 cm). On y trouve aussi de la pétalite (moyenne de moins de 2 % dans le gisement).
Des renseignements détaillés sur le cadre géologique se trouvent à la rubrique 7 du Rapport
technique, qui est intégrée aux présentes par renvoi et qui est disponible sur SEDAR au www.sedar.com.
Exploration
La Société a réalisé des travaux d’exploration sur la propriété Whabouchi en 2009, 2010, 2011,
2012 et 2013. La Société a réalisé un total de 143 rainurages en surface pour 944 échantillons et 129 trous
de forage (23 900 m). En plus des travaux de forage, 14 km linéaires de levés magnétiques couvrant la partie
principale de la zone minéralisée et 670 km linéaires de levés magnétiques par hélicoptère ont été réalisés
sur la propriété Whabouchi.
La Société a commencé à travailler sur la propriété Whabouchi en octobre 2009 et son premier
programme d’exploration a duré 25 jours. Dans le cadre du programme d’exploration mené à
l’automne 2009, le décapage mécanique a permis la découverte de pegmatites à spodumène dans
16 tranchées espacées l’une de l’autre d’entre 50 m et 100 m et s’étendant sur une distance latérale de
1 000 m. De ces tranchées, 35 rainurages ont été coupés et un total de 295 échantillons ont été prélevés aux
fins d’analyse. En plus du travail d’excavation de tranchées, sept trous ont été forés au diamant, dont un a
dû être abandonné pour des raisons techniques. Tous les trous de forage retenus ont recoupés des zones
pegmatitiques.
Un deuxième programme d’exploration a été mené de janvier à avril 2010. Dans le cadre de ce
programme, 59 trous ont été forés pour un total de 11 600 m. En plus des travaux de forage, 14 km linéaires
de levés magnétiques couvrant la partie principale de la zone minéralisée et 670 km linéaires de levés
magnétiques par hélicoptère ont été réalisés sur la propriété Whabouchi. Plus tard, en mai 2010, la Société
a réalisé 2 780 m de décapage mécanique à la bordure sud de la principale zone minéralisée (16 tranchées
et 7 zones de contact) et a prélevé 649 échantillons en rainure. Le décapage a également permis de
cartographier la géologie de surface. Un chemin d’accès d’une longueur de 1,2 km a été aménagé à partir
de la route principale (la route du Nord) en 2010.
À la fin de 2010, 23 trous ont été forés et 26 trous additionnels ont été forés au début de 2011 (total
de 9 500 m). En mai 2011, un échantillon en vrac de 50 tonnes a été prélevé à la surface aux fins d’essais
métallurgiques.
En 2013, 14 trous de forage ont été ajoutés afin de mieux définir la minéralisation vers la bordure
est et d’accroître le niveau de confiance en les ressources minérales découvertes dans la fosse théorique. Au
total, 1 815 m ont été forés et 351 échantillons ont été analysés pour la présence de Li2O.
Prière de consulter la section « Estimation des ressources minérales et des réserves minérales »
ci-dessous pour connaître les résultats de l’ensemble des levés et des enquêtes ainsi que l’interprétation des
données d’exploration.
24 Notice annuelle
Des renseignements détaillés sur l’exploration se trouvent à la rubrique 9 du Rapport technique, qui
est intégrée aux présentes par renvoi et qui est disponible sur SEDAR au www.sedar.com.
Minéralisation
La prospection menée dans la région au fil des années a fait valoir un potentiel pour les gisements
de métaux précieux et les gisements de métaux communs. On répertorie des anomalies lithogéochimiques
de Cu, de Zn et d’Au caractéristiques de l’environnement volcano-sédimentaire de cette région.
Sur la propriété Whabouchi, la minéralisation à valeur économique se trouve dans un complexe de
dykes pegmatitiques à spodumène. Le spodumène est un mineral contenant du lithium (8 % Li2O à l’état
pur). De plus, le spodumène contient des quantités minimes de niobium et de tantale. En temps normal, les
essais menés sur le spodumène rapportent des teneurs de 7,6 % à 8,0 % Li2O, selon le degré de
remplacement par du Na2O. En règle générale, la pegmatite sur la propriété Whabouchi, prélevée par des
carottes de forage rapporte une teneur moyenne de 1,62 % Li2O et une teneur maximale de 4,24 % Li2O.
Les pegmatites minéralisées se trouvent normalement dans des terranes modérément
métamorphisées près de vastes plutons granitiques : une possible source parentale de magmas
pegmatitiques. Les pegmatites sont associées à des intrusions granitiques et entourent généralement ces
centres d’intrusion. Les pegmatites tendent à être plus riches en éléments volatils plus on s’éloigne des
centres d’intrusion. Les pegmatites seraient dérivées d’une cristallisation fractionnée de magmas granitiques
primaires très différenciés et enrichis en volatils. Les roches hôtes de l’intrusion jouent également un rôle
important dans la composition finale des pegmatites étant donné qu’elles sont généralement incorporées
dans le magma pendant le processus d’intrusion.
Les complexes pegmatitiques peuvent varier de quelques mètres à une centaine de mètres en
longueur de même qu’en largeur. Habituellement, les intrusions pegmatitiques sont zonées et exhibent les
structures suivantes de l’extérieur vers l’intérieur : 1. la zone marginale est habituellement très étroite et à
grains fins; 2. la zone d’éponte se compose normalement de quartz, de feldspath et de muscovite et marque
le développement de plus grands cristaux caractéristiques des pegmatites; 3. la zone intermédiaire,
lorsqu’elle est présente, comprend une minéralogie plus complexe contenant des quantités variables de
minéraux à valeur économique comme des micas, du béryl (Be), du spodumène (Li), de l’amblygonite (Li),
de la lépidolite (Li-Rb), de la colombite-tantalite (Nb-Ta) et/ou de la cassitérite (Sn). Les cristaux dans cette
zone peuvent atteindre des longueurs métriques; et 4. la zone centrale est constituée principalement de quartz
dans des lentilles fusiformes ou des cristaux automorphes.
Deux phases distinctes sont observées dans les pegmatites trouvées sur la propriété Whabouchi :
une phase à spodumène composant l’essentiel de la pegmatite et, dans une moindre mesure, une pegmatite
stérile à quartz et à feldspath dont la couleur varie de blanc à rosé. La minéralisation en lithium prend
principalement la forme de cristaux de spodumène de moyenne à grande taille (jusqu’à 30 cm). On y trouve
aussi de la pétalite (moyenne de moins de 2 % dans le gisement).
25 Notice annuelle
Les pegmatites retrouvées sur la propriété Whabouchi forment un essaim de pegmatites riches en
spodumène fortement fractionné. La pegmatite présente une zonalité typique (à divers degrés) – une zone
d’éponte d’albite relativement mince aux points de contact, suivie d’une zone riche en feldspath-K avec de
moindres quantités d’albite, de quartz et de mica et peu ou pas de spodumène, suivie d’un noyau riche en
spodumène et en quartz (avec quantités variables de feldspath et de mica) constituant plus de 90 % de la
coupe transversale typique. Le gisement Whabouchi ne présente aucun noyau de quartz – une caractéristique
clé d’une zonalité pegmatitique. Les travaux de stratigraphie ne sont pas assez développés afin de démontrer
que les corps pegmatitiques représentent des sills proprement dit. La concordance entre les corps
pegmatitiques et la ceinture de roches vertes ainsi que la persistance de corps pegmatitiques sur une distance
latérale de 100 m ou plus et en profondeur appuient l’hypothèse du contrôle par des structures. Les sections
700E et à 800E semblent démontrer, en ce sens puisque l’éponte supérieure de la principale zone
pegmatitique est constituée de basaltes et l’éponte inférieure, de gabbros (contrôle des intrusions par un
contact lithologique).
Des renseignements détaillés sur la minéralisation se trouvent à la rubrique 7 du Rapport technique,
qui est intégrée aux présentes par renvoi et qui est disponible sur SEDAR au www.sedar.com.
Forage
Un total de 129 trous ont été forés par la Société dans l’optique de définir le gisement. En plus des
forages, un vaste décapage mécanique à la surface a permis la réalisation de plus de 140 rainures. Le tableau
1 et le tableau 2 résument les forages et les échantillonnages en rainure réalisés par la Société pour définir
l’intrusion de pegmatite minéralisée.
TABLEAU 1. FORAGES RÉALISÉS PAR LA SOCIÉTÉ
SUR LA PROPRIÉTÉ WHABOUCHI
Année Nombre de
forage Mètres forés
2009 7 915
2010 82 15 670
2011 26 5 500
2013 14 1 815
Total 129 23 900
26 Notice annuelle
TABLEAU 2. ÉCHANTILLONNAGES EN RAINURE RÉALISÉS PAR LA SOCIÉTÉ
SUR LA PROPRIÉTÉ WHABOUCHI
Année Rainures Total
2009 35 295
2010 108 649
Total 143 944
Tous les forages réalisés par la Société sont de calibre 4,8 cm (« NQ ») ou 6,4 cm (« HQ »). Les
forages de calibre HQ ont servi à prélever de la matière aux fins d’essais métallurgiques. Les échantillons
prélevés pour fins d’analyse représentent environ 36 % des carottes de forage. Les trous de forage sont
généralement espacés les uns des autres de 25 m à 50 m avec des azimuts variant de N312° à N340°
(moyenne de N330°). Les pendages des sondages variant de 43° à 75° (moyenne de 50°). Les trous les plus
profonds atteignent une profondeur verticale de 500 m sous la surface. L’intersection en forage de la zone
minéralisée varie de près de 100 % à 70 % de l’épaisseur vraie.
Sur le plan géométrique, les pegmatites à spodumène prennent la forme d’une série de dykes (ou
sills) intrusifs empilés incluant une intrusion principale de plus grande épaisseur. Certaines pegmatites
contiennent des radeaux ou xénolites locaux de la roche hôte pouvant mesurer quelques mètres en épaisseur
et des centaines de mètres en longueur. La minéralisation est fermée par une zonalité chimique à son
extrémité ouest et par la fin du système de dykes à son extrémité est.
Les données de forage indiquent que l’intrusion de pegmatite mesure plus de 1 300 m en longueur
et jusqu’à 90 m d’épaisseur. Les intrusions sont généralement orientées vers N030 degrés et présentent des
pendages vers le sud à des angles variant entre 80 et 85 degrés. Ces intrusions atteignent des profondeurs
verticales de 520 m sous la surface.
SGS a vérifié les données analytiques et est d’avis qu’aucun facteur de forage, d’échantillonnage
ou de récupération connu ne pourrait avoir une incidence significative sur l’exactitude et la fiabilité des
résultats. Les données provenant des quelques forages historiques documentés n’ont pas pu être validées et
n’ont donc pas été prises en considération dans le cadre de l’estimation des ressources minérales courantes.
Des renseignements détaillés sur le forage se trouvent à la rubrique 10 du Rapport technique, qui
est intégrée aux présentes par renvoi et qui est disponible sur SEDAR au www.sedar.com.
Échantillonnage et analyse
L’évaluation de l’environnement géologique et de la minéralisation de la propriété Whabouchi
repose sur des observations, des échantillonnages en surface (cartographie géologique, échantillons prélevés
au hasard et échantillons en rainure) et des travaux de forage au diamant. La description et l’échantillonnage
des rainures et des sondages ont été menés sur la propriété Whabouchi ou aux installations de projet situées
à proximité (campement de Nemiscau).
27 Notice annuelle
Les échantillons prélevés en rainure et par forage dans le cadre des programmes d’exploration de
2009, 2010, 2011 et 2013 ont été transportés directement par des représentants de la Société aux installations
de laboratoire de la Table Jamésienne de concertation minière (« TJCM ») de Chibougamau (Québec) en
vue de leur préparation mécanique. Les échantillons ont été pulvérisés par le laboratoire de la TJCM afin de
les rendre conformes aux exigences des protocoles d’analyses, puis expédiés à SGS Canada Inc. –
Laboratoire de Don Mills ou à ALS Canada Inc. - Laboratoire Chemex (« ALS Chemex ») aux fins
d’analyse.
Tous les échantillons envoyés à la TJCM ont été inventoriés et pesés avant d’être traités. Les
échantillons ayant une humidité excessive ont été séchés. Des concasseurs à mâchoires ont été utilisés pour
concasser les échantillons à 80-85 % passant two mm. La matière concassée a ensuite été passée au diviseur
à riffles pour produire des sous-échantillons de 275-300 g. Ces sous-échantillons ont ensuite été pulvérisés
au moyen d’un broyeur à anneau à double (à anneau et galet) ou d’un broyeur à disque à 85-90 % passant
sur un crible à maille 200 mesh (75 μm). Le reste de l’échantillon concassé (rejet) a été placé dans le sac en
plastique original. Enfin, les échantillons pulvérisés ont été expédiés à SGS ou à ALS Chemex par le service
de livraison de colis sécurisé de Postes Canada.
La majorité des analyses menées en 2009 et en 2010 a été menée au laboratoire de SGS situé à Don
Mills (Ontario). Il s’agit d’un laboratoire ISO/IEC 17025 accrédité par le Conseil canadien des normes.
Deux méthodes sont utilisées pour analyser des échantillons pulvérisés. La première méthode analytique
qu’utilise SGS est l’analyse de 55 éléments par fusion au peroxyde de sodium suivie à la fois de
spectrométrie d’émission optique à plasma à couplage inductif (« ICP-OES ») et de spectrométrie de masse
à plasma à couplage inductif (code ICM90A de SGS). Cette méthode utilise 10 g de la pulpe et produit
différentes limites de détection pour chaque élément, incluant une limite inférieure de détection de 10 ppm
pour le Li. L’analyse selon la méthode ICM90A a été menée au début du programme d’exploration de 2009-
2010 20 g de pulpe analysés par fusion au peroxyde de sodium de qualité minérale avec méthode de finition
ICP-OES comportant une limite inférieure de détection de 0,01 % en Li (code ICP90Q de SGS). La méthode
analytique ICP90Q a été utilisée au début du programme d’exploration sur des échantillons analysés par la
méthode ICM90A ayant rapporté des teneurs en Li de plus de 0,3 %. La méthode ICP90Q pour le Li a été
utilisée ultérieurement de façon plus systématique. Les résultats d’analyse ont été envoyés par voie
électronique à la Société et compilés dans un chiffrier MS Excel par le gestionnaire de projet.
La réanalyse de certaines pulpes de 2010 et les analyses de 2011 et de 2013 ont été menées par ALS
Chemex en utilisant une digestion à quatre acides du lithium de qualité minérale avec spectrométrie
d’émission atomique à plasma à couplage inductif (« ICP-AES ») (code Li-OG63 d’ALS). La méthode
analytique Li-OG63 menée sur quatre g de pulpe a rapporté une limite inférieure de détection de 0,01 % de
Li.
Au-delà des AQ/CQ en laboratoire mises en œuvre systématiquement par SGS et ALS Chemex
utilisant une contre-analyse de pulpe, la Société a élaboré un protocole interne en matière d’AQ/CQ
consistant en l’insertion systématique de standards, de blancs et d’échantillons dupliqués dans les
échantillons envoyés aux laboratoires d’analyse. En 2010, la Société a également envoyé des pulpes
provenant d’intersections minéralisées sélectionnées à ALS Chemex à des fins de réanalyse. La Société n’a
mené aucune nouvelle analyse sur la pulpe en 2011 et 2013.
28 Notice annuelle
La Société a eu recours à deux standards différents dans le cadre de son programme interne
d’AQ/CQ : un standard pour le lithium de basse teneur (« Li-LG ») et un standard pour le lithium de haute
teneur (« Li-HG »). Les deux standards ont étés confectionné en utilisant des carottes de forage historiques
prélevées sur le gisement Whabouchi lui-même. Les échantillons ont été préparés par la TJCM selon le
même protocole de préparation d’échantillons que celui utilisé pour les échantillons d’exploration prélevés
du gisement Whabouchi. Chaque échantillon inséré pesait entre 90 et 120 g. Afin d’évaluer les valeurs
attendues, les échantillons ont été analysés selon les normes, six fois pour Li-HG et Li-LG chacun au
laboratoire de SGS et cinq fois chacun au laboratoire d’ALS Chemex. Ces deux laboratoires sont accrédités
ISO/IEC 17025. Le protocole d’analyse utilisé au laboratoire de SGS est la fusion au peroxyde de sodium
de qualité minérale avec méthode de finition ICP-OES (code ICP90Q de SGS). Le protocole d’analyse
utilisé au laboratoire d’ALS Chemex est la gestion à quatre acides de lithium de qualité minérale avec
méthode de finition ICP-AES (code Li-OG63 d’ALS).
Pour le standard Li-LG, les résultats d’analyse rapportés par SGS pour les six échantillons
indiquaient une teneur moyenne en Li de 0,46 % contre une teneur moyenne en Li de 0,45 % pour les cinq
échantillons analysés par ALS Chemex. Pour le standard Li-HG, les résultats d’analyse rapportés par SGS
pour les six échantillons indiquaient une teneur moyenne en Li de 0,72 % contre une teneur moyenne en Li
de 0,71 % pour les cinq échantillons analysés par ALS Chemex.
Les standards Li-LG et Li-HG n’ont pas été intégrées avant le sondage WHA 10-15. Un échantillon
standard a été inséré dans la série d’échantillonnage à tous les 25 échantillons, avec alternance entre les
échantillons Li-LG et Li-HG. Au total, 185 échantillons Li-HG et 169 échantillons Li-LG ont été analysés
dans le cadre des campagnes d’exploration de 2010, 2011 et 2013, ce qui représente 3,8 % des échantillons
analysés. Sur les 185 échantillons Li-HG analysés, 15 sont à l’extérieur de la plage d’alerte de CQ et cinq
sont à l’extérieur de la plage de défaillance de CQ. Après examen des cinq échantillons défaillants, ils ont
été jugés acceptables, car leur teneur était à 12-15 % près de la teneur attendue pour le Li-HG. Sur les
169 échantillons Li-LG analysés, six sont à l’extérieur de la plage d’alerte de CQ et un est considéré
défaillant parce qu’il est à l’extérieur de la plage de défaillance de CQ. Après examen de l’unique échantillon
défaillant, il est jugé acceptable étant donné qu’il rapporte 13 % de la teneur attendue pour le Li-LG.
Dans le cadre de son protocole interne d’AQ/CQ, la Société a intégré des blancs analytiques dans
la série d’échantillons. Ces blancs, constitués de silice en gros morceaux, ont été insérés aux 20 échantillons
constituant la série d’échantillonnage. Au début des campagnes d’exploration, les blancs étaient insérés au
début de la procédure de préparation des échantillons par la TCJM avant d’expédier les échantillons à ALS
Chemex. La procédure d’AQ/CQ a été mise à jour par la Société depuis 2011 et elle est maintenant jugée
adéquate.
Au total, 495 blancs analytiques ont été analysés dans le cadre des programmes d’exploration de
2009, 2010, 2011 et 2013. La totalité des 495 blancs analysés a rapporté une teneur en Li de moins de
0,05 %, soit cinq fois la limite de détection des méthodes analytiques.
Des échantillons dupliqués ont été insérés (un dupliqué tous les 20 échantillons) dans la série
d’échantillons conformément au protocole interne d’AQ/CQ de la Société. Les échantillons dupliqués
correspondaient à des carottes NQ ou HQ coupées en quatre parmi les carottes mises de côté pour référence
ou encore à des échantillons en rainure représentatifs de la rainure secondaire coupée parallèlement à la
rainure principale.
29 Notice annuelle
Pour 2010, un total de 478 résultats de doubles analysés par SGS et ALS Chemex étaient
disponibles. Sur les 478 carottes dupliquées analysées, seulement 17 (ou 3,6 %) des échantillons sont à
l’extérieur de la plage des ±20 %. Le test de signe sur les échantillons dupliqués n’indique aucun biais (35 %
original < dupliqué, 40 % original > dupliqué et 25 % original = dupliqué).
Dans le cadre du protocole d’AQ/CQ de la Société en 2010 et 2011, des pulpes de 610 carottes
minéralisées ont été envoyées à ALS Chemex pour réanalyse. Cette réanalyse a rapporté des teneurs en Li
plus élevées pour les duplicata de 183 échantillons (ou 30 % des échantillons réanalysés) par rapport à
166 échantillons (ou 27 %) rapportant des teneurs en Li moins élevées. Tous les autres duplicata (261 ou
43 %) ont rapporté une teneur égale pour les échantillons originaux et dupliqués.
Dans le cadre des programmes de vérification de données indépendants en 2010 et 2011, SGS a
mesuré la densité relative (« DR ») de 74 échantillons minéralisés prélevés des sondages WHA-09-07,
WHA-10-25, WHA-10-79 et WHA-11-96. Les mesures ont été prises au moyen de la méthode de
déplacement d’eau à l’aide d’un cylindre gradué sur des carottes représentatives (NQ sciées en deux et HQ
sciées en quatre) pesant entre 0,42 kg et 2,28 kg (moyenne de 0,53 kg). Les mesures résultantes ont produit
une valeur de DR moyenne de 2,70 t/m³.
En 2011, la Société a aussi mesuré la DR d’échantillons minéralisés. Les mesures ont été prises par
le laboratoire de la TJCM à Chibougamau en utilisant la méthode de déplacement d’eau (utilisant le poids
dans l’air et le poids dans l’eau). Les mesures de DR ont été prises sur des échantillons prélevés de
24 sondages différents en 2009, 2010 et 2011. Les mesures résultantes ont rapporté une DR moyenne de
2,72 t/m³. Sur la base des ensembles de données de mesures de DR disponibles, une valeur de DR de
2,70 t/m³ a été retenue comme la DR moyenne de la minéralisation du gisement Whabouchi.
Un examen des résultats d’analyse d’AQ/CQ pour les standards, les blancs et les duplicata n’a
permis de relever aucun problème d’analyse. Des mesures de DR ont été prises en 2010 et 2011 sur des
échantillons minéralisés pour estimer la densité apparente moyenne du gisement Whabouchi et ces mesures
ont été considérées acceptables.
Jean-Philippe Paiement, M.Sc., P. Geo., de SGS, une personne qualifiée aux fins du Règlement
43-101, a visité la propriété Whabouchi le 27 novembre 2013 afin de passer en revue les procédures de
préparation d’échantillons de la Société et l’infrastructure locale et de mener un programme
d’échantillonnage indépendant.
Dans le cadre des programmes de vérification de données en 2013, SGS a mené des vérifications
analytiques indépendantes d’échantillons dupliqués de carottes de forage prélevées dans le cadre des
programmes de forage au diamant de la Société en 2011 et 2013. SGS a aussi vérifié les certificats d’analyse
des laboratoires et validé la base de données numérique fournie par la Société (recherche d’erreurs ou
d’écarts).
La base de données numérique de trous de forage fournie par la Société a été validée pour les champs
de données suivants : emplacement du collet, azimut, pendage, longueur du trou, les données de déviations,
lithologies et valeurs analytiques. La validation n’a retourné que des écarts mineurs au niveau des lithologies
et des données d’analyse, lesquels ont été transmis à la Société et corrigés dans la base de données finale
des trous de forage.
30 Notice annuelle
Dans le cadre de la vérification des données, les données analytiques de la base de données ont été
validées en fonction des valeurs des certificats d’analyse des laboratoires. Aucune erreur n’a été notée durant
la validation.
La base de données finale comprend les échantillons en rainure prélevés en 2009 et 2010 des
tranchées en surface ainsi que les données de forage des programmes de forage de 2009, 2010, 2011 et 2013.
Le dernier trou de forage assorti de résultats d’analyse dans la base de données est WHA-13-144. Les
quelques sondages historiques et donnés d’analyse de rainurages n’ont pas été pris en considération pour
l’actuelle estimation des ressources minérales, mais ils ont été conservés pour des fins de modélisation.
SGS est d’avis que les protocoles de préparation d’échantillons, d’analyse et d’AQ/CQ utilisés par
la Société sont conformes aux normes généralement reconnues de l’industrie et que les données sont de
qualité adéquate.
Des renseignements détaillés sur l’échantillonnage et l’analyse se trouvent à la rubrique 11 du
Rapport technique, qui est intégrée aux présentes par renvoi et qui est disponible sur SEDAR au
www.sedar.com.
Sécurité des échantillons
Tous les échantillons prélevés par la Société dans le cadre des programmes d’exploration de 2009,
2010, 2011 et 2013 ont été envoyés au laboratoire de la TJCM situé à Chibougamau, Québec. Les pulpes
des échantillons prélevés en 2009 et 2010 ont été envoyées au laboratoire de SGS situé à Don Mills (Ontario)
pour analyse. Les pulpes des échantillons prélevés en 2011 et 2013 ont été envoyées aux laboratoires d’ALS
Chemex à Vancouver Nord (Colombie-Britannique) et à Val-d’Or (Québec) pour analyse. Les carottes de
forage restantes sont conservées dans des casiers métalliques recouverts sur le site de la propriété
Whabouchi.
Les échantillons en rainure et les carottes de forage ont tous été manipulés sur place, et ce sont des
employés et des entrepreneurs de la Société qui ont mené les processus de description et d’échantillonnage.
Les observations concernant la lithologie, la structure, la minéralisation, le numéro d’échantillon et
l’emplacement ont été notées sur papier par les géologues et les techniciens, puis saisies dans une base de
données Microsoft Access. Des copies de la base de données sont conservées sur des disques durs externes
pour des raisons de sécurité.
31 Notice annuelle
Des échantillons en rainure ont été prélevés à partir de deux coupes à la scie diamantée (mesurant
généralement quatre cm de large et quatre cm de profond). Les échantillons mesurent généralement un m
en longueur et sont prélevés directement de l’affleurement, identifiés et numérotés, puis placés dans un
nouveau sac en plastique. Les carottes de calibre NQ ou HQ ont été placées dans des caisses à carottes en
bois et livrées deux fois par jour par l’entrepreneur en forage aux installations de description des carottes
du projet au campement de Nemiscau. Aux fins d’établir le taux de récupération, chaque carotte de forage
a d’abord été alignée et mesurée par un technicien. Les mesures de récupération de la carotte étaient suivies
de mesures de qualité de la roche. Au terme d’un examen sommaire de la carotte, elle a été décrite et des
intervalles d’échantillonnage ont été définis par un géologue. Avant l’échantillonnage, la carotte était
photographiée au moyen d’un appareil numérique et les caisses à carottes étaient identifiées par le numéro
de boîte, le numéro de sondage et les « De » « À » sur des étiquettes en aluminium. Grâce à la dureté des
unités pegmatitiques, le taux de récupération du matériau de rainure et des carottes de forage a été
généralement très élevé, atteignant en moyenne plus de 95 %.
Le géologue a établi, marqué et étiqueté les intervalles d’échantillonnage sur la base d’observations
de la lithologie et de la minéralisation. L’échantillon type mesure un m en longueur, mais la longueur des
échantillons peut varier en fonction des contacts lithologiques entre la pegmatite minéralisée et la roche
hôte. En règle générale, un échantillon de roche hôte a été prélevé de chaque côté en contact avec la
pegmatite. Les échantillons de carottes de forage de calibre NQ ont été coupés en deux; une moitié a été
placé dans un nouveau sac de plastique avec l’étiquette d’échantillon et l’autre moitié a été remise dans la
caisse à carottes avec la deuxième étiquette d’échantillon à fins de référence. La troisième étiquette
d’échantillon a été archivée sur place. La carotte de forage de taille HQ a été prélevée dans le cadre du
programme de 2011 à des fins métallurgiques. La première moitié de la carotte de forage HQ a été
sélectionnée pour des essais métallurgiques. La deuxième moitié a été sciée en deux quarts. Un quart a été
placé dans un nouveau sac en plastique avec l’étiquette d’échantillon et l’autre quart a été remis dans la
caisse à carottes avec la deuxième étiquette d’échantillon pour fins de référence. Ensuite, les échantillons
ont été catalogués et placés dans des sacs de riz ou des seaux en vue de leur expédition. Les formulaires
d’expédition des échantillons ont été préparés sur place. Un exemplaire était inséré avec l’envoi, un
exemplaire était envoyé à la TJCM par courriel et un exemplaire était conservé en dossier. Les échantillons
étaient transportés à intervalles réguliers par les employés ou entrepreneurs de la Société, par camionnette
directement aux installations de la TJCM à Chibougamau. Au laboratoire de la TJCM, les échantillons
expédiés étaient vérifiés et une confirmation de la réception et du contenu de l’envoi était envoyée au
gestionnaire de projet de la Société par courriel.
SGS a validé les processus d’exploration et les procédures de carottage utilisés par la Société dans
le cadre d’un programme de vérification indépendant. SGS est arrivée à la conclusion que les protocoles de
manipulation, de description et d’échantillonnage des carottes de forage étaient conformes aux normes
industrielles conventionnelles et aux meilleures pratiques généralement reconnues. SGS est d’avis que les
échantillons sont de bonne qualité et généralement représentatifs. Enfin, Jean-Philippe Paiement, l’auteur,
est confiant que le système convient à la collecte de données convenables pour préparer une estimation des
ressources minérales conforme au Règlement 43-101.
Des renseignements détaillés sur la sécurité des échantillons se trouvent à la rubrique 11 du Rapport
technique, qui est intégrée aux présentes par renvoi et qui est disponible sur SEDAR au www.sedar.com.
32 Notice annuelle
Estimation des ressources minérales et des réserves minérales
Estimation des ressources minérales
SGS a complété la mise à jour des ressources minérales à partir de la base de données numérique
fournie par la Société (en date du 20 décembre 2013), laquelle contenait des données sur les rainures de
tranchées et sur les trous de forage compilées par la Société depuis 2009. La base de données ayant servi à
produire l’estimation des ressources minérales a été constituée d’un total de 272 rainures et trous de forage
au diamant.
Les ressources minérales ont été estimées à l’aide d’un modèle de blocs de ressources avec
interpolation selon la méthode de krigeage ordinaire. Le modèle géologique de 2011 a été mis à jour en
fonction des nouvelles données d’exploration de 2013. Les données analytiques contenues dans les solides
3D ont ensuite été normalisées en fonction de longueurs composites de 2 m. Les données composites ont
servi à l’interpolation de la teneur en Li2O des blocs selon la méthode de krigeage ordinaire dans une grille
à espacements réguliers qui comble le modèle en trois dimensions. Un modèle de fosse optimisé fourni par
Met-Chem a été utilisé pour limiter le modèle de blocs au « potentiel d’extraction économique ».
L’utilisation de la fosse a eu pour effet de limiter la profondeur des ressources rapportées. Les ressources
minérales sont constituées des blocs interpolés situés sous l’interface roche - morts-terrains, à l’intérieur du
modèle de fosse optimisé et au-dessus de la teneur de coupure en Li2O fixée à 0,43 %.
Le tableau 3 présente un sommaire des ressources minérales estimées à une teneur de coupure en
Li2O de 0,43 %.
TABLEAU 3. RESSOURCES MINÉRALES ESTIMÉES
(TENEUR DE COUPURE EN LI2O DE 0,43 %)
Teneur de Coupure
Li2O (%) Catégorie
Tonnage*
(Mt)
Teneur de Li2O
(%)
0,43
Mesurée 12 998 1,60
Indiquée 14 993 1,54
Mesurée et indiquée 27 991 1,57
Présumée 4 686 1,51
Note: Les ressources minérales ont été estimées en utilisant les définitions standards de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM) en conformité avec le Règlement 43-101 – Information concernant les projets miniers. Des ressources minérales qui ne sont pas des réserves minérales n’ont pas démontré une viabilité économique. Les ressources présumées sont exclusives des ressources mesurées et indiquées.
La densité utilisée est de 2,70 t/m3. Date effective 22 janvier 2014. * Arrondi au mille le plus près.
L’estimation définitive des ressources minérales à une teneur de coupure en Li2O de base de 0,43 %
totalise 12 998 000 t avec une teneur moyenne en Li2O de 1,60 % pour la catégorie des ressources mesurées,
14 993 000 t avec une teneur moyenne en Li2O de 1,54 % pour la catégorie des ressources indiquées et
4 686 000 t avec une teneur moyenne en Li2O de 1,51 % pour la catégorie des ressources présumées.
L’estimation mise à jour des ressources minérales du gisement Whabouchi est compilée dans le tableau ci-
dessus en tenant compte de la teneur de coupure en Li2O de base de 0,43 %.
33 Notice annuelle
Estimation des réserves minérales
La date effective de l'estimation des réserves minérales est le 13 mai 2014.
Estimation des réserves minérales de la mine à ciel ouvert
La première étape de l’estimation des réserves minérales consistait à mener une analyse
d’optimisation de la fosse. L’analyse d’optimisation de la fosse reposait sur des critères économiques et
visait à établir la teneur de coupure et la mesure dans laquelle le gisement Whabouchi pouvait être exploité
de façon rentable. L’analyse d’optimisation de la fosse a été menée à l’aide du module MS-Economic
Planner du logiciel MineSight® (version 8.5). L’optimisateur utilise l’algorithme Lerchs-Grossman 3-D
pour établir les limites rentables de la fosse en fonction des coûts d’exploitation et de traitement ainsi que
du revenu par bloc saisis dans le logiciel.
L’analyse d’optimisation de la fosse a permis d’identifier le modèle de fosse devant servir à la
conception de la fosse à ciel ouvert. Les ressources mesurées et les ressources indiquées additionnelles qui
sont à l’extérieur des limites de ce modèle de fosse optimisé ont ensuite été évaluées en vue de l’exploitation
d’une mine souterraine. La teneur de coupure en Li2O pour la mine à ciel ouvert a été établie à 0,43 %.
Une fosse à ciel ouvert a été conçue avec une pente générale de 56°. La fosse compte des banquettes
hautes de 10 m et la rampe d’accès aura une largeur de 20 m et une pente maximale de 10 %. La fosse
mesurera environ 1 300 m de long sur 300 m de large à la surface et sa profondeur maximale par rapport à
la surface atteindra 190 m. Cette fosse comprend 11 700 000 t de réserves minérales prouvées et 8 300 000 t
de réserves minérales probables, pour un total de 20 000 000 t à une teneur en Li2O de 1,53 %. Pour accéder
à ces réserves, 2 400 000 t de morts-terrains, 40 700 000 t de stériles et 300 000 t de ressources minérales
présumées devront être déblayées. Cette quantité totale de déchets miniers (43 400 000 t) résulte en un ratio
de décapage de 2,2:1. Les réserves minérales tiennent compte de la dilution du minerai.
TABLEAU 4. RÉSERVES MINÉRALES DE LA FOSSE À CIEL OUVERT
DE LA PROPRIÉTÉ WHABOUCHI
Catégorie Tonnage
(Mt) Teneur de Li2O (%)
Prouvée 11,7 1,58
Probable 8,3 1,46
Prouvée et probable 20,0 1,53
Estimation des réserves minérales souterraines
La mine souterraine sera développée lorsque la fosse à ciel ouvert aura atteint la fin de sa vie utile.
Elle sera mise en production une fois que les réserves de la fosse à ciel ouvert auront été épuisées (au cours
de la 20e année).
La mine souterraine sera accessible par un portail situé à une élévation de 188 m et une rampe
d’accès principale qui reliera les six sous-niveaux souterrains situés du côté de l’éponte inférieure du
gisement souterrain. Les sous-niveaux seront espacés aux 30 m aux élévations suivantes : 187 m, 157 m,
127 m, 97 m, 67 m et 37 m.
34 Notice annuelle
Le gisement Whabouchi sera exploité à l’aide de la méthode conventionnelle de chantiers en longs
trous à un rythme variant de 3 500 à 4 000 tpj. Les chantiers et les piliers de couronne seront récupérés à la
fin de la vie utile de la mine.
Tous les travaux de développement et de production seront confiés à des entrepreneurs en raison de
la courte durée de vie de la mine souterraine.
Les réserves de la mine souterraine ont été estimées à 7 300 000 t et la teneur en Li2O pour les
catégories de réserves prouvées et probables a été établie à 1,28 %. Les réserves tiennent compte de la
dilution et de la récupération et une teneur de coupure de 0,8 % a été utilisée pour les estimer. Le tableau 5
présente les réserves minérales souterraines du gisement Whabouchi. Les réserves minérales indiquées
tiennent compte de la dilution du minerai.
TABLEAU 5. RÉSERVES MINIÈRES SOUTERRAINES
DE LA PROPRIÉTÉ WHABOUCHI
Catégorie Tonnage
(Mt)
Teneur de Li2O
(%)
Prouvée 1,6 1,27
Probable 5,7 1,29
Prouvée et probable 7,3 1,28
Réserves combinées (fosse à ciel ouvert et mine souterraine)
Les réserves minérales combinées de la fosse à ciel ouvert et de la mine souterraine ont été estimées
à 27 300 000 t de minerai à une teneur en Li2O de 1,46 %, comme indiqué dans le tableau 6 ci-dessous. Les
réserves prouvées représentent 49 % des réserves totales.
TABLEAU 6. RÉSERVES MINÉRALES COMBINÉES
DE LA PROPRIÉTÉ WHABOUCHI
Catégorie Tonnage
(Mt)
Teneur Li2O
(%)
Prouvée 13,3 1,54
Probable 14,0 1,39
Prouvée et probable 27,3 1,46
Comme pour tout projet minier, les réserves minérales pourraient être affectées négativement dans
le temps par une réduction de la récupération ou par des facteurs d’ordre légal, politique, environnemental,
socio-économique ou lors de la vente ou de la commercialisation des produits. Met-Chem a complété la
vérification de ces facteurs et considère qu’aucun des facteurs actuellement connus ne peut avoir une
incidence matérielle sur le développement des réserves minérales.
Des renseignements détaillés sur l’estimation des ressources minérales et des réserves minérales se
trouvent aux rubriques 14 et 15 du Rapport technique, qui sont intégrées aux présentes par renvoi et qui sont
disponibles sur SEDAR au www.sedar.com.
35 Notice annuelle
Traitement du minerai et essais métallurgiques
Essais sur le procédé de concentration
Des essais en laboratoire ont été menés sur les carottes de quatre sondages NQ forés par la Société
dans la partie centrale de la pegmatite principale afin d’obtenir environ une t de carottes minéralisées
exclusivement pour des essais métallurgiques. Les carottes ont été transportées par camion au site de SGS
à Lakefield en juillet 2010. La teneur en Li2O de l’échantillon était de 1,72 %. La teneur en Li2O de la
matière prélevée de la pegmatite était 5,5 % plus élevée que la teneur moyenne déterminée par SGS et
utilisée aux fins de son estimation des ressources. Ces résultats ont été jugés conformes aux limites
acceptables et appropriés aux fins des essais métallurgiques menés dans le cadre de l’évaluation économique
préliminaire. Les essais suivants ont été menés :
Minéralogie;
Essais de concassage et de broyage;
Essais en milieu dense;
Essais de flottation en banc d’essai.
Des essais pilotes de séparation en milieu dense (« SMD ») ont été menés sur deux échantillons
distincts prélevés du gisement Whabouchi. Le premier échantillon provenait d’un affleurement dynamité
(25 t) et le deuxième (5 t) était représentatif de la mine et consistait en un mélange de matières
d’affleurement et de carottes de forage. Les essais ont été menés en plusieurs stades : concassage,
débourbage, criblage, SMD, séparation magnétique et dénoyage. Des travaux de SMD subséquents ont été
menés en 2013 et 2014 dans le cadre de la préparation du Rapport technique. Cet équipement offre
l’avantage de produire trois produits : concentré, mixtes et résidus. La matière concassée à moins de 9,5 mm
arrivant à l’usine sera criblée à -0,5 mm et les particules fines seront envoyées à la flottation. L’alimentation
au SMD à 9,5 x 0,5 mm représente 80 % de la distribution de la matière entrant à l’usine.
Des essais de flottation à petite échelle ont été menés sur l’affleurement dynamité, les échantillons
représentatifs ainsi que les mixtes de SMD. Sur la base de la technologie alternative de SMD et les essais
pilotes de flottation à une teneur en Li2O de 1,61 %, il a été conclu ce qui suit :
54 % du lithium total a été récupéré dans le concentré de SMD à une teneur en Li2O de
5,83 % après séparation magnétique, tandis que 36 % du lithium a été rapporté au circuit
de flottation. Cela comprenait 20 % de l’alimentation à l’usine sous la forme de
particules fines tamisées à moins de 0,5 mm et 15,2 % de l’alimentation à l’usine sous
la forme de mixtes de SMD d’une teneur en Li2O de 1,92 %. Les mixtes ont été broyés
à un P80 de 0,174 mm dans un broyeur à boulets et mélangés aux particules fines ayant
été criblées préalablement.
Le taux de récupération de Li dans le cadre des essais de flottation en usine pilote s’est
établi à environ 80 %.
Le taux de récupération combiné a été de 83,8 % avec une teneur en Li2O de 6,0 % dans
le concentré de spodumène.
36 Notice annuelle
Des essais de sédimentation et de filtration ont été menés par SGS. Sur la base des essais de
filtration, il a été conclu qu’un filtre-presse serait requis. Les résidus de flottation seront combinés aux
résidus de SMD et empilés à sec.
Essais pyrométallurgiques
Avant les essais hydrométallurgiques menés par SGS, le concentré de spodumène a été grillé dans
les installations d’une usine pilote d’un équipementier américain. Des concentrés fins (par flottation) et
grossiers (par SMD) du schéma initial de concentration ont été expédiés par SGS au laboratoire. Deux
mélanges de concentrés ont été préparés à partir de la matière grossière telle que reçue et de la matière fine
séchée. Un premier mélange préparé contenait 75 % de matière fine et 25 % de matière grossière. Le
deuxième mélange contenait 50 % de matière fine et 50 % de matière grossière.
Une deuxième ronde d’essais de conversion de spodumène et de grillage à l’acide a été menée par
SGS pendant l’hiver 2013 pour valider et optimiser les résultats antérieurs. Des essais séparés ont été menés
sur les concentrés de SMD et de flottation. Le grillage convertit la structure cristalline du spodumène d’alpha
à bêta. La conversion se produit à une température d’environ 1 025 ºC. La phase bêta réagit à l’acide
sulfurique et produit du sulfate de lithium, qui permet le traitement par lixiviation. Un mélangeur à pales a
été utilisé pour mélanger le bêta-spodumène à de l’acide sulfurique à 93 %.
Essais hydrométallurgiques
Les essais hydrométallurgiques ont été menés en trois phases par SGS. Des essais additionnels ont
été menés par Electrosynthesis Company.
Essais hydrométallurgiques – Phase 1
La phase 1 consistait en la lixiviation du concentré et toutes les étapes de purification (élimination
des impuretés primaires (« EIP ») et élimination des impuretés secondaires (« EIS ») et échange ionique
(IX)). Le programme d’essais a été mené par SGS en novembre 2011. Les deux mélanges ayant fait l’objet
d’essais pyrométallurgiques ont été fournis pour alimenter l’usine pilote (75/25 et 50/50).
Les objectifs de la lixiviation du concentré et de l’EIP étaient de dissoudre le sulfate de lithium et
d’éliminer les principales impuretés (Fe, Al, Si, Mn et Mg).
Les objectifs de l’EIS étaient de précipiter les impuretés de Ca, Mg et Mn dans le filtrat d’EIP.
L’objectif du circuit de l’IX était de réduire davantage les teneurs en Ca et en Mg dans la décharge
d’EIS. Le circuit IX consistait en trois colonnes remplies d’une résine cationique sélective envers les ions
métalliques divalents et trivalents. Le processus consistait en une opération avance/retard/régénération.
37 Notice annuelle
Essais hydrométallurgiques – Phases 2 et 3
Le programme d’essais hydrométallurgiques (phase 2) a été mené par SGS en décembre 2011. La
phase 2 consistait en des essais d’électrolyse membranaire (« EM ») suivis d’une cristallisation pour
produire de l’hydroxyde de lithium monohydraté. L’objectif du processus d’électrolyse sera de produire une
solution de LiOH à partir d’une solution de Li2SO4 de pureté élevée. L’objectif du processus de
cristallisation sera de produire du LiOH-H2O solide de qualité élevée à partir de la solution de LiOH générée
par l’EM. Le programme d’essais hydrométallurgiques (phase 3) a été mené par SGS en mars 2012. La
phase 3 consistait en la production de carbonate de lithium. L’objectif des essais était de démontrer que la
conversion d’hydroxyde de lithium en carbonate de lithium peut s’avérer une méthode efficace de
production de carbonate de lithium de pureté élevée. Le processus de production de Li2CO3 consiste en deux
stades : la carbonatation de LiOH (« LC ») et la décomposition de bicarbonate de lithium (« DC »). Durant
la LC, du dioxyde de carbone gazeux sera mis en réaction avec l’hydroxyde de lithium à la température
ambiante pour produire du carbonate de lithium. Une fois que tout l’hydroxyde de lithium a été carbonaté,
le dioxyde de carbone excédentaire convertit le carbonate de lithium en bicarbonate de lithium. Durant la
DC, la solution est chauffée presqu’au point d’ébullition. Le bicarbonate de lithium formé lors du premier
stade sera décomposé en carbonate de lithium insoluble et en dioxyde de carbone.
Essais d’électrolyse membranaire
Diverses phases d’essais d’électrolyse membranaire ont été menées par Electrosynthesis Company
entre l’automne 2012 et l’hiver 2014. Les objectifs étaient d’établir les paramètres d’exploitation optimaux
(concentration, efficacité de courant, densité de courant, configuration, etc.) et d’estimer le cycle de vie des
membranes et des anodes. La stabilité à long terme du processus a été démontrée par une série d’essais
menés en continu pendant un total d’environ 1 000 heures.
Des renseignements détaillés sur le traitement du minerai et des essais métallurgiques se trouvent à
la rubrique 13 du Rapport technique, qui est intégrée aux présentes par renvoi et qui est disponible sur
SEDAR au www.sedar.com.
Opérations minières
Mine à ciel ouvert
La méthode minière sélectionnée sera une exploitation conventionnelle à ciel ouvert utilisant
camions, pelles, forage et dynamitage. La végétation, la terre végétale et les morts-terrains seront décapés
et empilés en vue de la réhabilitation future du site. Le minerai et les stériles seront extraits à l’aide de
banquettes hautes de 10 m, forés, dynamités et chargés par des excavatrices à commande hydraulique à bord
de camions de transport à châssis rigide.
La terre végétale et les morts-terrains seront empilés à 100 m à l’est de la sortie de la fosse et au sud
du concentrateur. Les matières qui constitueront cette pile de stockage serviront aux futurs travaux de
réhabilitation du site.
38 Notice annuelle
Une méthode de co-disposition a été choisie pour les résidus du concentrateur et les stériles de la
mine. La co-disposition consiste en un mélange de résidus fins et de stériles grossiers pour produire un seul
flux de déchets. Mélanger les déchets fins et grossiers a pour effet de réduire les vides associés
principalement aux flux de déchets grossiers tout en rendant les déchets fins plus robustes. Les résidus
produits par le concentrateur auront une teneur en humidité d’environ 14 %. Les résidus seront transportés
du concentrateur à l’amas de stériles à l’aide des mêmes camions de 46 tonnes utilisés dans la fosse à ciel
ouvert.
Deux amas de stériles ont été prévus du côté nord de la route du Nord. Le premier amas sera
constitué entre le début des opérations et la 15e année, tandis que le second amas – qui sera situé au nord de
la ligne de transport à haute tension de 735 kV d’Hydro-Québec – sera constitué à compter de la 16e année
jusqu’à la fin des opérations. Au cours des six premières années, les stériles et les résidus seront stockés
principalement du côté est de la pile de stockage afin de permettre une réhabilitation progressive du site.
Les opérations minières se dérouleront sur 50 semaines par année, 24 heures par jour à raison de
deux quarts de travail de 12 heures chacun. La mine sera fermée durant deux semaines pendant la saison de
la chasse à l’oie. Durant cette période, le concentrateur sera soit alimenté depuis la pile de stockage de
minerai, soit soumis à un entretien planifié.
Le plan minier repose sur une production annuelle de 216 485 t de concentré (résultant en 214 320 t
de concentré après considération de pertes de manipulation et de transport de 1 %). Une fosse de départ a
été conçue pour fournir la majorité du minerai au cours des cinq premières années. Le but de cette fosse
initiale est de maximiser la teneur du matériel envoyé au concentrateur et de minimiser le ratio de décapage
pendant les premières années de l’opération. La quantité totale de matière extraite annuellement durant les
20 ans de vie utile de la mine à ciel ouvert varie de 1 000 000 de t en pré-production à un maximum de
5 300 000 t la dixième année. La teneur annuelle moyenne en Li2O varie de 1,44 % à 1,60 % au cours de la
période de 20 ans.
L’équipement minier pour la mine à ciel ouvert comprend sept camions de transport de 46 t, deux
excavatrices à commande hydraulique avec godets de 6 m³, deux foreuses diesel de 114 mm (4,5 po) et
divers équipements de soutien et de service. Le dynamitage se fera à l’aide d’explosifs à émulsion en vrac
d’un facteur de poudre moyen de 0,37 kg/t. Les besoins de la mine en main-d’œuvre ont été estimés à
quelque 101 employés.
Exploitation minière souterraine
À compter de la 21e année des opérations, la mine à ciel ouvert sera abandonnée et le minerai sera
extrait d’une mine souterraine située sous le fond de la fosse. L’exploitation souterraine est prévue au cours
d’une période de six ans, soit du début de la 21e année à la fin de la 26e année. Une période de préparation
à la production de la mine souterraine de quatre mois est prévue au cours des derniers mois de la 20e année
en vue d’atteindre un taux de production de croisière de 1 200 000 t de minerai brut au début de la 21e année.
La mine souterraine sera développée au cours d’une période prévue de 20 mois à compter du début de la
19e année.
39 Notice annuelle
Le développement et l’exploitation de la mine souterraine seront confiés à un entrepreneur minier.
Ce dernier sera responsable d’excaver et de transporter le minerai et les stériles depuis la mine souterraine
jusqu’à une pile de stockage située au fond de la mine à ciel ouvert. Le propriétaire s’occupera des activités
de gestion et d’ingénierie afin de superviser l’entrepreneur et lui fournir les services d’ingénierie pour qu’il
puisse travailler efficacement et en toute sécurité. Le transport du minerai et des stériles depuis le fond de
la fosse au concasseur et à la zone de stockage des stériles ainsi que l’opération concernant les résidus
miniers continueront à être gérés directement par les employés du propriétaire. À cette fin, ces derniers
utiliseront l’équipement mobile existant utilisé dans le cadre des opérations à ciel ouvert. La mine
souterraine sera exploitée sept jours par semaine à raison de deux quarts de travail de dix heures.
La méthode minière sélectionnée consiste en l’abattage par trous longs dans des chambres hautes
de 30 m. Sur la base des conditions géotechniques et hydrogéologiques favorables, il ne sera pas nécessaire
de remblayer les chambres excavées. Cependant, pour assurer la stabilité de la masse rocheuse et la sécurité
des travailleurs dans la zone d’excavation souterraine, quatre piliers seront maintenus au centre des
chambres jusqu’à la fin des opérations. La toute dernière phase d’excavation consiste en l’exploitation du
pilier de couronne d’une épaisseur de 30 m depuis le fond de la mine à ciel ouvert.
La configuration de la mine sera intentionnellement gardée la plus simple possible pour minimiser
les dépenses en capital de développement étant donné que la mine n’aura alors qu’une durée de vie restante
de six ans. À mi-chemin de la partie ouest de la mine à ciel ouvert, un portail souterrain menant à un plan
principal incliné vers le bas donnera accès aux six galeries de roulage horizontales qui à leur tour donneront
accès aux points de soutirage des diverses chambres.
La production annuelle requise sera la même qu’au cours de la période d’exploitation de la mine à
ciel ouvert; la production annuelle de concentré de lithium variera de 188 000 à 240 000 t (de 1 200 000 à
1 400 000 tpa). Vers la fin de la 20e année d’extraction de minerai de la mine à ciel ouvert, une période de
chevauchement de quatre mois est prévue pour accroître la production de la mine souterraine (production
brute ciblée de 300 000 t). Ainsi, le concentrateur sera alimenté en minerai brut sans interruption.
L’horaire de travail dans la mine souterraine sera similaire à celui de la mine à ciel ouvert : deux
quarts par jour, sept jours par semaine et 50 semaines par année. Les quarts de travail seront d’une durée de
dix heures chacun. Une période de deux heures est prévue entre les quarts pour évacuer les fumées de
dynamitage.
L’entrepreneur fournira et opérera l’équipement minier souterrain : deux jumbos de développement,
deux foreuses de production, trois chargeurs-transporteurs et quatre camions de transport. Les camions de
transport transportent le minerai et les stériles de la mine souterraine au portail, où ils seront empilés en vue
de leur réhabilitation et leur transport par le propriétaire.
L’exploitation de la mine souterraine nécessitera 70 employés durant la phase de développement et
44 employés durant la phase de production. Ces chiffres excluent les membres des équipes de direction et
d’ingénierie du propriétaire ainsi que le personnel chargé des stériles et des résidus.
Des renseignements détaillés sur les opérations minières se trouvent à la rubrique 16 du Rapport
technique, qui est intégrée aux présentes par renvoi et qui est disponible sur SEDAR au www.sedar.com.
40 Notice annuelle
Activités de récupération
Concentrateur
Le concentrateur sera situé près de la mine à ciel ouvert. Il sera conçu pour produire une quantité
nominale de 216 485 t de concentré de spodumène par année. La matière minéralisée brute sera transportée
au concasseur à mâchoires principal, puis aux concasseurs à cône secondaire et tertiaire. La matière
minéralisée concassée sera criblée et le refus de criblage sera alimenté dans le circuit de séparation en milieu
dense pour produire un concentré de spodumène grossier et des mixtes qui seront ensuite broyés davantage
et traités par flottation. Le concentré de spodumène grossier du SMD sera ensuite séché dans un séchoir
rotatif avant d’être acheminé au système de séparation magnétique à sec. Les particules magnétiques seront
éliminées avec les résidus pour laisser un concentré non ferreux. Les mixtes du SMD seront combinés aux
fines criblées de moins de 0,5 mm, puis broyés davantage dans un broyeur à boulets jusqu’à un P80 de
174 microns. Ce produit broyé sera ensuite acheminé au circuit de flottation. Le circuit de flottation consiste
en une extraction et une flottation de mica, suivies d’une séparation magnétique par attrition, puis d’un
déschlamage supplémentaire et d’une flottation de spodumène.
Le concentré de mica, les matières extraites et magnétiques ainsi que les résidus de flottation plus
grossiers de spodumène seront combinés, épaissis et filtrés dans un filtre-presse jusqu’à une teneur en
humidité d’environ 6 %. Par la suite, ils seront combinés aux résidus de SMD et transportés par camion au
parc à résidus. Le concentré de flottation de spodumène sera épaissi et filtré dans un filtre-presse jusqu’à
une teneur en humidité d’environ 8 % et combiné au concentré par SMD sec pour être transporté par camion
jusqu’à Chibougamau. Le concentré expédié aura une teneur en humidité de moins de cinq pourcent pour
en prévenir le gel durant les mois d’hiver. Ici il sera transféré dans des wagons ferroviaires (93 t nettes
chacun) pour être transporté à l’usine hydrométallurgique de Salaberry-de-Valleyfield où il sera traité
davantage.
Usine hydrométallurgique
La disponibilité de l’usine a été estimée à 93 %. L’usine hydrométallurgique sera conçue pour
produire des quantités nominales annuelles de 28 206 t de cristaux d’hydroxyde de lithium monohydrates
et de 3 277 t de poudre de carbonate de lithium. Le taux de récupération de lithium global du circuit
hydrométallurgique sera de 88,4 %. Le concentré sera déchargé des wagons dans une trémie réceptrice. Un
convoyeur de récupération transportera le concentré à l’usine hydrométallurgique où il alimentera le four
de conversion de spodumène. Le four chauffera le spodumène jusqu’à une température d’environ 1 050 °C.
La température élevée convertit le concentré de spodumène de la structure cristalline alpha à la structure
cristalline bêta. Un refroidisseur instantané utilisera l’air ambiant pour refroidir le spodumène converti à
une température d’environ 200 °C.
Le bêta-spodumène sera acheminé au four de grillage à l’acide. De l’acide sulfurique sera pulvérisé
sur le bêta-spodumène dans le four de grillage et la réaction en résultant produira du sulfate de lithium solide
ainsi que des silicates d’aluminium. Une température de plus de 175 °C devra être maintenue dans le four
de grillage.
Le sulfate de lithium se dissoudra, car il est soluble dans l’eau dans ces conditions. La décharge du
réservoir de lavage du concentré sera pompée jusqu’à un filtre à bande situé en aval. Le gâteau, consistant
principalement en silicate d’aluminium, sera transporté à l’extérieur de l’usine et empilé jusqu’à ce qu’il
soit acheminé à des utilisateurs potentiels.
41 Notice annuelle
La solution de sulfate de lithium sera pompée aux réservoirs EIP aux fins de purification. Des
impuretés précipitées comme du fer et de l’aluminium seront séparées de la liqueur à l’aide d’un épaississeur
et de trois filtres-presses. Les résidus seront acheminés à la pile de stockage de déchets et la liqueur purifiée
sera pompée au deuxième stade de purification.
Dans les réservoirs d’EIS, le pH sera accru davantage pour précipiter encore plus de métaux dissous
sous la forme d’hydroxydes et de carbonates solides. La boue déchargée sera pompée aux filtres à bougies
où les impuretés solides seront éliminées de la solution de lithium. Les résidus solides seront acheminés à
la pile de stockage des résidus. La solution sera stockée dans le réservoir d’alimentation de l’IX avant d’être
pompée jusqu’au stade de lessivage suivant.
La dernière étape de lessivage de la solution de sulfate de lithium sera effectuée dans trois colonnes
d’échange ionique en configuration de tournoi à la ronde. La solution sera alimentée à deux colonnes en
série (la colonne d’avance et la colonne de retard) pendant que la troisième colonne est nettoyée, décapée
et régénérée. La solution de sulfate de lithium propre libérée des colonnes sera stockée dans le réservoir
d’alimentation de sulfate de lithium. Les solutions de déchets résultant du décapage acide et du lessivage
seront collectées dans le réservoir de résidus IX et pompées au réservoir de résidus en vue de leur
élimination.
Un processus électromembranaire sera utilisé pour convertir le sulfate de lithium (Li2SO4) en
hydroxyde de lithium (LiOH).
Le circuit de cristallisation LiOH-H2O consiste en un évaporateur à pellicule descendante par
recompression mécanique de la vapeur mono-étagé suivi d’une série de deux cristallisateurs à circulation
forcée : le cristallisateur de matière brute et le cristallisateur de matière purifiée. Les cristaux seront séparés
de la liqueur mère dans une centrifugeuse où la teneur en humidité atteindra environ cinq pourcent en poids.
Les cristaux déshydratés seront acheminés à un séchoir à plateaux rotatifs avant l’étape d’emballage finale.
Les cristaux séchés seront stockés dans un bac au-dessus du système d’emballage où les cristaux seront
emballés en sacs de 1 t.
L’hydroxyde de lithium qui reste dans la solution de purge de cristallisation sera récupéré dans le
cadre du processus de précipitation du carbonate de lithium. Le processus de production de Li2CO3 se
déroulera en deux étapes. À l’étape de la LC, du dioxyde de carbone sera injecté par le fonds du réservoir
pour réagir avec l’hydroxyde de lithium, puis avec le carbonate de lithium précipité. À l’étape de la DC, la
solution de bicarbonate de lithium sera chauffée à 95 ºC. Les réservoirs seront enveloppés et chauffés à la
vapeur. La souverse du décanteur de DC se combine à la souverse du décanteur de LC dans le réservoir
d’alimentation du filtre à bande.
Un filtre à bande sous vide sera utilisé pour dénoyer la boue de carbonate de lithium jusqu’à une
teneur en solides de 70 % w/w. Le gâteau produit par le filtre à bande tombera par gravité dans le séchoir à
lit fluidisé. Le produit séché sera transféré au système de pulvérisation. Le broyeur à jet utilisera de l’air
haute pression pour pulvériser le carbonate de lithium à un P80 d’environ cinq microns. Le produit pulvérisé
sera transféré à une trémie situé au-dessus du système d’emballage. Un système robotisé emballera le
Li2CO3 en sacs de 25 kg.
Des renseignements détaillés sur les activités de récupération se trouvent à la rubrique 17 du Rapport
technique, qui est intégrée aux présentes par renvoi et qui est disponible sur SEDAR au www.sedar.com.
42 Notice annuelle
Infrastructure du projet, études de marché et de l’environnement, permis et impacts sociaux
et communautaires
Infrastructure du projet
Site de la propriété Whabouchi
Le site minier de la propriété Whabouchi est situé au km 276 le long de la route du Nord, une route
publique, qui assure l’accès au campement de base existant qui servira à la fois pendant la construction et
les opérations. Le site du campement est situé à quelque 12 km au nord de la mine et de l’usine de
concentration et l’aéroport de Nemiscau est situé à 7 km au nord du campement. Les infrastructures
suivantes sont planifiées pour le site minier :
Routes de service et de transport de minerai.
Garage d’entretien comprenant guérite, bureaux de gestion et d’ingénierie et entrepôt.
Usine de concentration comprenant bureaux d’ingénierie et laboratoire métallurgique.
Bâtiments légers pour les concasseurs primaire et secondaire.
Silo à minerai fin, silo de chargement de résidus, silo de chargement de concentré et
balance à camions.
Installation de stockage en vrac d’explosifs, magasin de capsules et de détonateurs et
magasin de poudre.
Installation de transbordement de Chibougamau (bien qu’elle soit située dans la région
de Chibougamau, cette installation sera gérée par le bureau d’ingénierie de Whabouchi).
En plus des bâtiments, les services suivants seront aménagés :
Alimentation en eau fraîche, y compris pour la sécurité-incendie.
Traitement des eaux usées.
Stockage et distribution de diesel et de gaz propane.
Poste pour l’alimentation et la distribution d’électricité.
Site de Salaberry-de-Valleyfield
L’usine hydrométallurgique sera construite dans le Parc industriel et portuaire Perron de Salaberry-
de-Valleyfield, Québec. Les infrastructures planifiées en plus de l’affinerie principale incluent :
Système de déchargement des wagons de concentré avec pile de stockage de concentré
couverte
Poste électrique
Guérite
Entrepôt d’expédition
43 Notice annuelle
Bassins de résidus
Pile de stockage de silicate d’aluminium
Pile de stockage de gypse couverte
Études de marché
Deux études de marché avaient déjà été préparées pour la Société : une par Roskill Consulting
Group Limited (septembre 2012) et une autre par signumBOX Inteligencia de Mercados (mars 2012). En
complément de celles-ci, une étude de marché sur le carbonate de lithium et l’hydroxyde de lithium mise à
jour a été préparée par signumBOX Inteligencia de Mercados en avril 2014. La Société a également pris en
considération la publication sur le lithium de Roskill Consulting Group Limited – Market Outlook to 2017,
twelfth edition, 2013 dans son évaluation des marchés potentiels.
Le lithium est utilisé principalement dans la fabrication de batteries (38 % de la consommation
totale). La fabrication de céramique et de verre représente la deuxième utilisation en importance (25 % de
la consommation totale). Quant à la fabrication de graisses et de lubrifiants, elle représente 12 % de la
consommation totale.
À la lumière des estimations présentées en regard des différentes utilisations du lithium, cette année,
on estime que la consommation totale de lithium atteindrait 156 700 t, soit 6,0 % de plus qu’en 2013. Cette
croissance sera entraînée par l’industrie des batteries, qui devrait croître de 11,2 % cette année. En tenant
compte des variations de stocks, la demande totale varierait entre 165 000 et 170 000 t d’ECL.
Le carbonate de lithium est le composé chimique le plus largement utilisé (48 % de la
consommation totale de lithium). En raison de l’utilisation accrue d’hydroxyde de lithium dans les batteries,
la demande de ce composé est passée de 19 % à 21 % de la demande totale en 2011 et 2014 respectivement.
On prévoit que la demande de lithium augmentera au cours des cinq prochaines années, selon un
scénario de base, à un taux annuel d’environ 5,8 %. Par la suite, la croissance de la demande s’accélérera à
mesure qu’il devient de plus en plus abordable de développer des véhicules hybrides et électriques.
À court terme, le principal moteur de la demande de lithium sera le marché des batteries et des piles
pour dispositifs électroniques. D’ici la fin de la décennie, presque autant de lithium sera utilisé dans les
batteries des véhicules électriques que dans les piles alimentant les dispositifs électriques. Ainsi, d’ici 2025,
le lithium servira principalement à la fabrication de batteries et de piles (63 % de la consommation totale
par rapport à 38 % aujourd’hui). Les autres utilisations varieront en grande mesure en fonction de
l’économie mondiale, surtout en ce qui concerne les activités de construction et de logement. Par
conséquent, aux fins du scénario de base, il est estimé que d’ici 2025, la demande totale de composés de
lithium, y compris les stocks, atteindra quelque 380 000 t d’ECL.
En termes de composés de lithium, étant donné que l’industrie des batteries de véhicules électriques
hybrides et véhicules électriques croit plus rapidement que les autres industries, l’utilisation relative
d’hydroxyde de lithium augmentera également. Il est donc prévu que l’utilisation d’hydroxyde de lithium
dans les batteries rechargeables passera de 15,4 % actuellement à 36,3 % en 2025.
44 Notice annuelle
L’analyse de sensibilité de trois structures de prix a été menée au cours des mêmes périodes de
projection. L’hydroxyde de lithium est le composé qui est le plus sensible à la conjoncture du marché, car
il est utilisé comme matériau de cathode dans les batteries de véhicules hybrides et électriques. Le prix
courant du carbonate de lithium varie entre 5 500 $US et 5 700 $US la t; quant à l’hydroxyde de lithium,
son prix varie entre 7 100 $US et 7 400 $US la t. Les prix prévus au moment de la mise en production
commerciale de l’usine en 2017 varient entre 4 800 $US et 5 300 $US pour le carbonate et entre 7 900 $US
et 8 200 $US pour l’hydroxyde, selon le scénario de croissance retenu.
Le lithium est considéré comme un minéral industriel et les prix de vente des différents composés
de lithium ne sont pas rendus publics. Des ententes de vente sont négociées sur une base individuelle et
privée avec différents utilisateurs-consommateurs.
Dans son processus de production d’hydroxyde de lithium, la Société obtiendra deux sous-produits
de valeur commerciale : le gypse et le silicate d’aluminium. La Société a tenu des discussions initiales avec
des acheteurs potentiels des deux produits, mais ne veut pas signer d’entente exécutoire à ce stade-ci pour
ne pas donner l’impression d’accorder l’exclusivité sur la vente de ces produits. La Société est arrivée à la
conclusion qu’il était dans ses meilleurs intérêts de poursuivre les discussions d’ici à la prise de décisions
en matière de construction et de production.
Cette étude donne de bonnes indications qu’il existe un vaste marché pour ce type de produit. Sur
cette base, une approche neutre a été adoptée pour ce Rapport technique. Aucun frais de disposition n’a été
ajouté et aucun revenu supplémentaire n’a été comptabilisé. De plus, sur la base de discussions tenues avec
des représentants de l’industrie du béton, Met-Chem est d’avis qu’étant donné la qualité élevée du sous-
produit, sa composition très stable et sa grande disponibilité, la Société disposerait d’un avantage
concurrentiel par rapport à d’autres fournisseurs dans la chaîne d’approvisionnement.
Permis
Pour le projet minier de la propriété Whabouchi, une première version du EIEES a été déposée
auprès des autorités de l’ACEE (fédéral) et du COMEX (provincial) pour examen en avril 2013. Ces
autorités ont fait parvenir des questions et commentaires sur cette première version à la Société à la fin de
2013. La Société a soumis ses réponses à l’ensemble des questions au début de mai 2014. Ce sont les
dernières étapes avant que le MDDELCC puisse décerner un CA pour le projet de mine. De plus, ce sont
les dernières étapes avant que le ministre de l’Environnement du Canada puisse approuver le projet de mine.
Pour l’usine de Salaberry-de-Valleyfield, le MDDELCC a fait savoir que cette partie du projet ne
nécessitera qu’un CA et non une EIEES complète.
La construction et l’exploitation de la mine exigeront l’obtention de nombreux permis et baux, en
vertu notamment de la Loi sur les mines, de la Loi sur la qualité de l’environnement, de la Loi sur les pêches
et des règlements applicables. La Société en fera la demande en temps opportun.
45 Notice annuelle
Impacts sociaux et communautaires
Les études environnementales préliminaires sur le site de Whabouchi ont débuté en août 2010 par
des enquêtes de terrain sur la qualité de l’eau et des sédiments, de même que sur les populations
d’invertébrés benthiques et de poisson. De 2011 à 2012, des collectes de données supplémentaires ont porté
principalement sur le poisson, la qualité de l’eau de surface et souterraine, la bathymétrie, l’hydrologie, la
qualité des sols et de l’air, le niveau de bruit et les populations de grands et petits mammifères, de chauve-
souris, d’oiseaux, d’amphibiens et de reptiles.
Deux zones ont été définies aux fins de l’EIEES et des études préliminaires et environnementales
connexes. La « zone d’étude locale » comprend les zones directement touchées par l’exploitation de la mine
(fosse, bâtiments et routes) ou situées à proximité immédiate. Les activités de la mine (préparation du site,
bruit, émissions de poussières, etc.) les perturberont vraisemblablement. La « zone d’étude régionale », plus
vaste, s’étend au-delà de la propriété Whabouchi et pourrait subir les effets cumulés de la mine et d’autres
projets ou infrastructures. Ces effets touchent à la qualité de l’eau, à la faune et à des aspects
socioéconomiques.
L’information (populations, développement économique, utilisation du territoire, patrimoine
culturel, santé et services sociaux, infrastructures) compilée sur la région servira à dresser un profil de la
communauté, de ses besoins et de ses priorités, et à déterminer les possibles répercussions du projet
Whabouchi sur les conditions de vie actuelles des résidants.
Au début des phases préliminaires du projet, la Société a investi du temps et des ressources afin
d’engager un dialogue concret et constructif avec les diverses parties intéressées, notamment les Premières
Nations de Nemaska. Avant même le lancement du processus d’EIEES, les dirigeants cris de Nemaska ont
participé à des séances d’information et de consultation.
Depuis 2009, différentes activités ont servi à présenter le projet Whabouchi aux parties intéressées
et à entendre leurs préoccupations relatives à ses possibles répercussions environnementales et sociales. Ce
fut l’occasion d’aborder de nombreuses questions, notamment les procédés d’exploitation à ciel ouvert, les
infrastructures prévues et le cycle de vie du minerai.
Des renseignements détaillés sur l’infrastructure du projet, les études de marché et de
l’environnement, les permis et les impacts sociaux et communautaires se trouvent aux rubriques 18, 19 et
20 du Rapport technique, qui sont intégrées aux présentes par renvoi et qui sont disponibles sur SEDAR au
www.sedar.com.
46 Notice annuelle
Coûts d’investissement et coûts opérationnels
Estimation des coûts d’investissement
L’estimation des coûts d’investissement consiste en des dépenses directes engagées pour le site de
la mine et de l’usine de concentration de Whabouchi, les installations de transbordement à Chibougamau
(incluses dans l’estimation du site de Whabouchi) et le site de l’usine de Salaberry-de-Valleyfield ainsi que
les dépenses indirectes pour les deux sites. Une contingence sera ajoutée à chaque estimation : 12,5 % pour
le site de Salaberry-de-Valleyfield et 10 % pour le site de Whabouchi. La contingence pour le site de
Salaberry-de-Valleyfield est plus élevée principalement parce que l’usine hydrométallurgique est jugée plus
complexe et fera appel à de nouveaux procédés et technologies. L’estimation des coûts du propriétaire a
également été incluse. Un fonds de roulement équivalant à trois mois de coûts d’exploitation a aussi été
prévu.
TABLEAU 7. SOMMAIRE DES COÛTS D’INVESTISSEMENT
Description Coûts d’investissement
(en millions de $CA)
Site de Whabouchi – Mine et concentrateur
Coûts directs 116,9
Développement minier (pré-décapage) 3,3
Premier versement au fonds de réhabilitation en fidéicommis 2,8
Coûts indirects (incl. coûts du propriétaire) 50,2
Contingences 17,3
Sous-total pour le site de Whabouchi 190,6
Sallaberry-de-Valleyfield – usine hydrométallurgique
Total coûts directs 235,5
Total coût indirects 39,3
Contigences 34,3
Sous-total pour le site de Salaberry-de-Valleyfield 309,1
Fonds de roulement 20,8
Coûts d’investissement totaux 520,5
Les totaux peuvent ne pas correspondre en raison d'erreurs d'arrondi.
Estimation des coûts d’exploitation
Les coûts d’exploitation ont été estimés pour les opérations de Whabouchi qui incluent la mine à
ciel ouvert, la mine souterraine, le concentrateur ainsi que la gestion et l’élimination des résidus et des
déchets. Ils ont été estimés sur la base de la moyenne pendant la durée de vie du projet. Ces coûts
d’exploitation incluent les frais de location de gros équipement minier. Le transport par camion du concentré
du site à Chibougamau sera assuré par un entrepreneur, tandis que le Canadien National le transportera par
train jusqu’à Salaberry-de-Valleyfield.
47 Notice annuelle
TABLEAU 8. ESTIMATION DES COÛTS D’EXPLOITATION TOTAUX PAR PRODUIT
Coûts d’exploitation ($/t LiOH-H2O) Coûts d’exploitation ($/t Li2CO3)
3 450 4 190
Les paramètres incluent le développement d’une mine à ciel ouvert produisant 1 015 000 tpa et
exploitée au moyen d’un petit parc d’équipement minier au cours des 20 premières années suivies de six
ans d’exploitation minière souterraine à contrat à hauteur de 1 200 000 tpa, la construction d’un
concentrateur sur le site de la mine (concassage, SMD, broyage, circuits de flottation et séparation
magnétique) d’une capacité nominale de 3 016 tpj de matière minéralisée à un taux de disponibilité de 92 %
sur la propriété Whabouchi ainsi que la construction d’une usine de production de composés de lithium à
Salaberry-de-Valleyfield (Québec).
Met-Chem est d’avis que le projet, dans son ensemble, est faisable sur le plan technique et
économiquement viable. Les Auteurs du Rapport technique jugent que le projet est suffisamment robuste
pour justifier l’amorce du stade de la construction.
Des renseignements détaillés sur les coûts d’investissement et les coûts opérationnels se trouvent à
la rubrique 21 du Rapport technique, qui est intégrée aux présentes par renvoi et qui est disponible sur
SEDAR au www.sedar.com.
Analyse économique
Une analyse économique basée sur des paramètres de production et de coût du projet a été menée
et les résultats sont présentés dans le tableau 9 ci-dessous. L’analyse a été menée en présumant des prix de
vente moyens de 8 000 $US pour le LiOH-H2O et de 5 000 $US pour le Li2CO3.
Le régime fiscal canadien applicable aux revenus miniers a été utilisé pour évaluer les impôts
annuels. Les taux applicables aux sociétés s’établissent à 15,0 % au fédéral et à 11,9 % au provincial. Quant
aux impôts miniers provinciaux (taux marginaux d’imposition applicables en vertu de la réglementation
québécoise sur l’impôt minier récemment proposée par le Projet de loi 55, décembre 2013), les taux
s’établissent à 16 %, à 22 % et à 28 % du revenu imposable selon la marge bénéficiaire.
48 Notice annuelle
TABLEAU 9. SOMMAIRE DE LA PRODUCTION, DES REVENUS
ET DES COÛTS PENDANT LA DURÉE DU PROJET
Description Unités
Production – Minéralisation t 27 327 561
Production – Concentré @ 6,0 % de Li2O t 5 589 633
Production – LiOH-H2O t 728 278
Production – Li2CO3 t 84 612
Revenus M $ 6 943,7
Coûts d’investissement M $ 520,5
Coûts d’exploitation M $ 2 890,4
Flux de trésorerie avant impôt M $ 3 410,5
Flux de trésorerie après impôt M $ 2 280,0
TABLEAU 10. SOMMAIRE DES INDICATEURS FINANCIERS
Description Unités
Avant impôt
Période de récupération (années) Années 3,7
VAN @ 6 % M $ 1 260,4
VAN @ 8 % M $ 924,2
VAN @ 10 % M $ 680,1
Taux de rentabilité interne % 25,2
Après impôt
Période de récupération (années) 4,0
VAN @ 6 % M $ 811,9
VAN @ 8 % M $ 580,8
VAN @ 10 % M $ 412,4
Taux de rentabilité interne % 21,0
Les ressources minérales qui ne sont pas des réserves minérales n’ont aucune valeur économique
démontrée.
Des renseignements détaillés sur l’analyse économique se trouvent à la rubrique 22 du Rapport
technique, qui est intégrée aux présentes par renvoi et qui est disponible sur SEDAR au www.sedar.com.
49 Notice annuelle
Exploration, développement et production
Aucune activité d’exploration, de développement et de production n’est prévue sur la propriété
Whabouchi au cours de l’exercice actuel. La prochaine étape pour le projet Whabouchi est la construction
de la mine et du concentrateur tel que décrit au Rapport technique. Cela se produira une fois que le
financement utile sera complété puisque la Société a reçu les certificats d’autorisation requis de la part des
autorités environnementales fédérales et provinciales.
6.2.2 Sirmac
Description de la propriété
La propriété Sirmac est composée de 24 claims miniers couvrant une superficie de 1 101 ha (un
bloc de 22 claims contigus couvrant 1 027 ha et un bloc de deux claims couvrant 74 ha) et est détenue à
100 % par la Société. La propriété Sirmac est située à environ 115 km au nord-ouest de la ville de
Chibougamau et 170 km au sud-est de la ville de Nemaska.
Travaux prévus
Compte tenu du fait que la priorité est accordée au projet de Whabouchi, aucun travail
supplémentaire n’est prévu à court terme sur la propriété Sirmac.
6.3 Facteurs de risque
La Société exerce ses activités dans un secteur industriel qui comporte son lot d’incertitudes et de
risques divers, qui ne sont pas tous décrits ci-dessous. D’autres risques et incertitudes, que la Société ne
connaît pas encore ou qu’elle estime actuellement peu importants, pourraient influer sur son rendement. La
matérialisation de l’un des risques décrits ci-dessous pourrait nuire aux activités de la Société et peser
considérablement sur sa situation financière et ses résultats d’exploitation. Le cas échéant, le prix des actions
de la Société pourrait s’en ressentir.
Besoins de financement additionnel
Pour poursuivre ses activités, la Société aura besoin de financement supplémentaire, sous forme de
capitaux propres ou empruntés et même par le biais de la vente d’intérêts dans ses propriétés. La capacité
de la Société d’obtenir un tel financement ou de conclure une telle vente dépendra en partie de la conjoncture
financière de même que du succès de ses activités. Elle n’est pas assurée d’y parvenir à des conditions
favorables. L’évolution du marché financier pourrait influer sur sa capacité d’obtenir de nouveaux capitaux.
À défaut d’obtenir le financement supplémentaire nécessaire, la Société pourrait devoir retarder ou reporter
indéfiniment la construction et l’opération de son projet de mine sur la propriété Whabouchi ou abandonner
certains droits sur ses propriétés minières. Faute de fonds suffisants ou de conditions de financement
acceptables, elle pourrait ne pas être en mesure de saisir de nouvelles occasions d’affaires, voire de demeurer
en affaires.
50 Notice annuelle
Même si les conclusions de l’étude de faisabilité portant sur le projet Whabouchi sont positives, la
Société pourrait ne pas obtenir les fonds nécessaires pour en appliquer les recommandations et construire
son usine de démonstration phase 1. La Société continue d’évaluer différentes options de financement pour
l’usine de démonstration phase 1. Il n’est pas garanti non plus qu’elle pourra accroître son fonds de
roulement à court terme en augmentant ses capitaux propres ou empruntés, en cédant une part de ses intérêts
ou même en formant un consortium à cet égard. Du reste, l’augmentation du financement par actions futures
risque d’entraîner une dilution considérable pour ses actionnaires.
Volatilité du cours des actions et cours des Actions ordinaires
Le cours des actions des sociétés du secteur primaire a tendance à être volatile. Les fluctuations du
prix mondial du lithium et bon nombre d’autres éléments qui sont indépendants de la volonté de la Société
pourraient avoir une incidence défavorable sur le cours des actions ordinaires de la Société.
Rien ne saurait garantir qu’un marché actif pour les actions ordinaires offertes sera maintenu après
un placement. Les titres de sociétés ayant une plus petite capitalisation ont subi une volatilité considérable
par le passé, souvent en raison de facteurs non liés au rendement financier ou aux perspectives des sociétés
touchées. Ces facteurs comprennent les nouveaux développements de l’économie mondiale et les
perceptions du marché quant à l’attrait de certains secteurs. Rien ne saurait garantir que des fluctuations
continues du cours n’auront pas lieu. Si un marché actif pour les actions ordinaires de la Société ne se
maintient pas, la liquidité du placement d’un acquéreur pourrait être limitée. Si un tel marché ne s’établit
pas, les acquéreurs pourraient perdre la totalité de leur placement dans les actions ordinaires de la Société.
En conséquence de ces facteurs, le cours des actions ordinaires à tout moment donné pourrait ne
pas refléter avec exactitude la valeur à long terme de la Société. Des recours collectifs en valeurs mobilières
ont souvent été intentés contre des sociétés à la suite de périodes de volatilité des cours de leurs titres. La
Société pourrait dans l’avenir être la cible de recours similaires. Des litiges relatifs aux valeurs mobilières
pourraient entraîner des coûts et des dommages-intérêts considérables et détourner l’attention et les
ressources de la direction.
Protection et maintien de la propriété intellectuelle
Le succès de la Société est tributaire en partie de sa capacité de protéger et de maintenir ses droits
de propriété intellectuelle. Rien ne garantit que les droits utilisés par la Société ne seront pas contestés,
invalidés, violés ou contournés, ni que ceux-ci procureront des avantages concurrentiels à la Société. Des
demandes de brevets ont été déposées par la Société relativement aux procédés de transformation de
spodumène et de production d’hydroxyde de lithium à partir de sulfate de lithium et du carbonate de lithium
à partir d’hydroxyde de lithium. Par conséquent, il n’est pas certain que les demandes de brevet en instance
se traduiront par la délivrance de brevets. De plus, il n’est pas certain que les brevets devant être délivrés ne
seront pas contestés par des tiers et que les brevets de tiers ne compromettront pas la capacité de la Société
d’utiliser ces brevets et le savoir-faire pour commercialiser le lithium. Il n’y a aucune certitude que la Société
sera en mesure d’obtenir des licences, de développer ou d’obtenir une technologie de remplacement à
l’égard des brevets délivrés à des tiers qui englobent incidemment ses procédés de production. De plus, la
Société pourrait devoir engager des frais juridiques considérables pour contester des actions en justice pour
contrefaçon ou pour intenter de telles poursuites contre autrui. Le succès commercial de la Société dépend
aussi de son respect des brevets et des droits de propriété intellectuelle des tiers.
51 Notice annuelle
Concurrence
La concurrence est vive et s’accentue encore dans le secteur de l’industrie minière. La Société
affronte de nombreuses compagnies dotées de ressources financières et d’installations techniques
supérieures aux siennes. Cette concurrence sectorielle pourrait nuire à sa capacité de mener le projet de mine
sur la propriété Whabouchi au stade de la production, de construire l’usine de démonstration phase 1 et de
conclure des conventions de vente concernant ses produits.
Risques liés aux opérations et à la commercialisation pouvant affecter la Société
La Société n’a pas de passé d’exploitation minière. Il existe un risque que la mine de la propriété
Whabouchi, lors de sa mise en service, puisse ne pas être ou continuer d’être rentable ou prospère. Il n’y a
aucune certitude à l’effet que le projet de mine de la propriété Whabouchi débutera ses opérations
commerciales dans les délais prévus ni même qu’elle les commencera ou qu’elle sera en mesure de fournir
la capacité de production prévue.
Il y a aussi plusieurs risques associés aux installations, y compris la capacité d’obtenir des matériaux
et composantes, le prix des services publics, la défaillance ou la sous-performance des équipements,
l’embauche et le maintien d’une main-d’œuvre efficace et fiable, les conflits de travail, les désastres
naturels, la suspension des opérations et le respect des lois, règlements et politiques gouvernementales
existantes. La survenance de problèmes opérationnels majeurs, incluant notamment ceux mentionnés ci-
dessus, pourrait avoir un effet défavorable important sur l’entreprise de la Société, ses perspectives, sa
situation financière et/ou ses résultats d’exploitation.
La réussite de la mise en marché exigera des efforts de commercialisation importants et des sorties
de fonds substantielles pour informer les clients potentiels du caractère distinctif et des avantages des
produits de la Société. Le succès à long terme de la Société peut aussi dépendre, dans une large mesure, de
sa capacité à accroître son département de commercialisation interne. La Société devra, entre autres choses,
attirer et savoir conserver du personnel qualifié en commercialisation et en vente. Il n’existe aucune certitude
à l’effet que la Société sera capable d’attirer et de retenir du personnel qualifié en commercialisation et en
vente ou que les efforts déployés pour se faire seront couronnés de succès.
Fluctuation des cours des minéraux
L’industrie minière est largement tributaire du cours des métaux et minéraux exploités. Il n’y a
aucune assurance qu’il existera un marché profitable pour leur vente. Il n’y a non plus aucune assurance que
le cours des métaux sera tel que les propriétés de la Société pourront être exploitées de façon profitable. La
chute des cours pourrait nuire aux activités d’exploration et d’exploitation, mais aussi au prix des actions
ordinaires et aux résultats financiers de la Société et nuire à la capacité de cette dernière de financer ses
activités. Les cours, très volatils, sont subordonnés à divers facteurs sur lesquels la Société n’a aucune prise,
comme la vente ou l’achat des minéraux par les courtiers, les banques centrales et les institutions financières,
les taux d’intérêt, de change et d’inflation, la déflation, les fluctuations du dollar canadien et des devises,
l’offre et la demande régionales et mondiales, de même que la conjoncture et la politique économiques des
principaux pays producteurs. Depuis quelques années, ces fluctuations sont importantes, et toute chute de
cours majeure pourrait empêcher la Société de continuer ses activités de développement de ses propriétés.
52 Notice annuelle
Importance et protection du personnel essentiel
Le succès de la Société dépend largement, pour l’heure, du rendement de ses administrateurs et
dirigeants. La perte des services fournis par l’une ou l’autre de ces personnes pourrait nuire
considérablement à ses activités et à ses perspectives d’avenir. Rien ne garantit que la Société puisse
conserver les services de ses administrateurs, dirigeants et autres employés compétents dont la présence est
nécessaire à ses activités.
Conjoncture sectorielle
La construction et l’exploitation d’une mine et d’une usine de transformation sont assorties de
risques substantiels que même une évaluation soigneuse fondée sur l’expérience et le savoir-faire, réalisée
avec des partenaires, ne permet pas forcément d’éviter. Des sommes considérables doivent être engagées
pour la construction d’une mine et d’une usine de transformation sur un site particulier.
La rentabilité d’un gisement dépend en effet de nombreux facteurs, dont certains sont tributaires de
ses caractéristiques propres, notamment la taille et le contenu, la proximité des infrastructures, le caractère
cyclique du cours des minéraux, la réglementation, les redevances, les limites de production, l’importation
et l’exportation des minéraux et la protection de l’environnement. Il est impossible d’évaluer précisément
l’incidence de ces facteurs, qui peut néanmoins empêcher la Société d’offrir un rendement adéquat sur les
fonds investis.
Les activités minières sont assorties de grands risques. Les activités de la Société sont ainsi
vulnérables à tous les dangers et risques habituels de l’exploration et de l’exploitation, y compris les
formations géologiques inhabituelles et imprévues, les explosions, effondrements, inondations et autres
situations qui peuvent se produire pendant le forage et l’enlèvement des déblais, lesquels peuvent provoquer
des blessures et des dommages matériels et environnementaux et engager la responsabilité légale de la
Société.
Exigences des règlements de protection de l’environnement et autres
Les activités actuelles et futures de la Société, y compris l’entrée en production de ses propriétés,
exigent des permis de diverses autorités fédérales, provinciales et locales. Elles sont et resteront visées par
des lois et des règlements régissant entre autres l’exploitation, l’extraction, la production, les taxes et les
impôts, les normes du travail, la santé et la sécurité au travail, l’élimination des déchets, les matières
toxiques, l’aménagement du territoire, la protection de l’environnement et la sécurité dans les mines. Le tout
est assorti de normes rigoureuses ayant pour but d’encadrer le rejet d’eaux usées, la qualité de l’air, la
restauration des propriétés minières, le risque d’accident industriels et de forcer les sociétés minières à
rendre compte des mesures prises auprès des autorités compétentes.
Les sociétés qui exploitent des mines et des installations connexes font souvent face à une
augmentation de coûts ainsi qu’à des retards de production et autres en raison des obligations que leur
imposent les lois, règlements et permis applicables. Rien ne garantit que la Société pourra obtenir tous les
permis dont elle pourrait avoir besoin pour construire son usine et exploiter une mine à des conditions
raisonnables ou que la législation n’aura pas d’effet négatif sur tous les projets miniers que la Société désire
entreprendre.
53 Notice annuelle
Toute contravention aux lois, règlements et permis applicables peut entraîner l’application de
mesures et la prise d’ordonnances par les organismes de réglementation et les autorités judiciaires
provoquant la cessation ou le ralentissement des activités. Certaines mesures correctives pourraient entraîner
des dépenses d’immobilisation, des frais d’installation de nouveaux équipements ou des frais de remise en
état. Quiconque s’engage dans des activités minières peut être tenu d’indemniser les personnes qui
subiraient des pertes et dommages résultant de telles activités et peut devoir assumer des amendes civiles
ou pénales ou d’autres sanctions pécuniaires pour contravention aux lois et règlements applicables.
Les amendements à la législation courante et aux permis actuellement nécessaires dans le secteur
minier de même que la rigueur accrue de l’application de leurs dispositions pourraient avoir un effet
substantiel sur la Société et entraîner l’augmentation des dépenses d’immobilisation et des coûts de
production ou la diminution des niveaux de production, ou pourrait l’obliger à abandonner ou à reporter la
mise en valeur de nouvelles propriétés minières.
Politique minière de la nation crie et ententes connexes
En vertu de la politique minière adoptée par l’Administration régionale crie, toute activité de
production minérale entreprise en Eeyou Istchee/Territoire de la Baie James doit être encadrée par une
entente spécifique entre la Société, les Premières Nations qui possèdent le territoire sur lequel la mine sera
située, le GCC et le GNC.
Le 7 novembre 2014, la Société a signé l’Entente Chinuchi relatif au développement et à
l'exploitation du projet de lithium Whabouchi en Eeyou Istchee/Territoire de la Baie James. L’Entente
Chinuchi qui lie les parties, régira la relation à long terme entre la Société et les Cris pendant toute la durée
du projet de lithium Whabouchi. Il prévoit des possibilités de formation, d'emploi et d'affaires pour les Cris
durant la construction, l'exploitation et la fermeture de la mine et énonce les principes de respect social,
culturel et environnemental qui s'appliqueront à la gestion du projet. L'Entente Chinuchi prévoit aussi un
mécanisme qui permettra aux Cris de bénéficier financièrement du succès à long terme du projet,
conformément aux meilleures pratiques de l'industrie minière en matière de relations avec les Premières
Nations et à la Politique minière de la Nation crie
Titres de propriété et revendications territoriales
La Société a vérifié ses titres sur les concessions minières qui composent ses propriétés et est
convaincue, d’après l’information disponible, qu’ils sont en règle, mais elle ne peut garantir qu’ils ne seront
pas contestés ou attaqués en justice. Ces propriétés pourraient être l’objet de contrats antérieurs de cession
ou de revendications territoriales non enregistrés, et les titres pourraient être entachés de vices non détectés.
Par ailleurs, la législation québécoise impose à la Société d’engager des dépenses et de payer un loyer à
l’égard de ses propriétés pour avoir le droit de reconduire ses titres aux échéances prévues. Or rien ne
garantit que la Société réussisse à renouveler tous ses titres. Enfin, les propriétés de la Société ne sont pas
actuellement visées par des revendications territoriales des Premières Nations, mais il n’est pas assuré qu’il
en sera toujours ainsi.
54 Notice annuelle
Risques fiscaux
La Société se finance en partie par l’émission d’actions accréditives, cependant il n’y a pas de
garantie que les fonds dépensés par la Société seront admissibles comme frais d’exploration canadiens
même si la Société s’est engagée à prendre toutes les mesures nécessaires à cet effet. Le refus de certaines
dépenses par les autorités fiscales pourrait avoir des conséquences fiscales négatives pour les investisseurs.
Dans un tel cas, la Société indemnisera chaque souscripteur d’actions accréditives pour les impôts
supplémentaires à payer par le souscripteur à la suite de l'échec de la Société à renoncer aux dépenses
admissibles comme convenu.
Risques de poursuites et risques inassurables
La Société pourrait être tenue responsable de pollution et de la matérialisation d’autres risques
inassurables ou contre lesquels elle pourrait avoir choisi de ne pas s’assurer, étant donné le coût élevé des
primes ou pour d’autres motifs. Conséquemment à ces allégations, le paiement de certaines sommes pourrait
entraîner une perte d’actifs pour la Société.
La Société peut également être sujette à une variété de réclamations et de poursuites judiciaires. Un
résultat défavorable à l’égard de l’une ou de toutes ces réclamations peut entraîner des conséquences
pécuniaires importantes ou l’imposition de mesures injonctives susceptibles de mettre fin à ses activités.
Les procédures judiciaires et les autres réclamations sont sujettes à des incertitudes inhérentes et l’avis de
la Société face à celles-ci pourrait changer dans le futur. Une incidence défavorable importante sur nos états
financiers pourrait également se produire pour la période durant laquelle les effets d’une décision
défavorable deviennent probables et raisonnablement estimables
Conflits d’intérêts
Certains administrateurs et dirigeants de la Société ont entrepris et vont continuer la recherche de
nouvelles occasions d’affaires au nom d’autres compagnies qui pourraient, de ce fait, se trouver en
concurrence directe avec la Société. Ces conflits, le cas échéant, seront réglés conformément aux
dispositions pertinentes de la LCSA. En outre, certains administrateurs et dirigeants de la Société sont ou
pourraient devenir administrateurs d’autres sociétés qui participent à d’autres entreprises commerciales,
différentes ou identiques.
Absence de revenu
Puisque la Société ne génère pas de revenus, elle est tributaire de financements futurs pour
poursuivre son plan d’exploitation. La Société n’a généré aucun revenu depuis sa constitution. La
construction et l’exploitation de la mine de la propriété Whabouchi et de l’usine commerciale
d’hydrométallurgie font entre autre partie des objectifs d’affaires de la Société. Il n’existe aucune garantie
que ce projet soit viable au plan commercial.
55 Notice annuelle
Historique de pertes
La Société n’a pas d’historique d’opérations rentables. Elle a subi des pertes nettes au cours des
exercices financiers terminés les 30 juin 2013, 2014 et 2015. La direction de la Société ne prévoit aucun
revenu pour les exercices financiers à venir et estime que la Société pourrait subir des pertes dans un proche
avenir, et rien ne garantit qu’elle atteigne à court terme un stade de rentabilité.
Historiquement, la Société n’a pas généré de flux de trésorerie suffisants de ses activités pour
satisfaire à ses exigences en capital et dépend de financements en capitaux propres et en capitaux d’emprunt
pour combler ses besoins en financement.
Le succès futur de la Société dépendra en grande partie de sa capacité à assurer le respect de ses
engagements contractuels qui sont importants du point de vue opérationnel et financier.
De façon générale, les revenus de la Société seront également influencés par les conditions
économiques et la capacité de la compagnie de commencer sa production et de gérer sa croissance.
7. DIVIDENDES ET POLITIQUE RELATIVE AUX DIVIDENDES
Au cours des trois dernières années fiscales et à la date de la présente notice annuelle, la Société n’a
pas versé de dividendes ni distribué d’actions ordinaires émises ou en circulation.
La Société a actuellement pour politique de réinvestir les gains futurs prévus pour financer sa
croissance. Elle n’a pas l’intention de verser de dividendes d’ici un certain temps. Les décisions relatives au
versement de dividendes en espèces relèvent exclusivement du conseil d’administration de la Société (le
« Conseil »). Elles dépendent de la situation financière, des résultats d’exploitation et des besoins en
capitaux de cette dernière, entre autres facteurs estimés pertinents par le Conseil.
8. DESCRIPTION GÉNÉRALE DE LA STRUCTURE DU CAPITAL
8.1 Actions ordinaires
Le capital autorisé de la Société est composé d’un nombre illimité d’actions ordinaires sans valeur
nominale. Au 30 juin 2015, 191 596 104 actions ordinaires étaient émises et en circulation comme
entièrement payées et non cotisables. À la date de cette notice annuelle, 200 318 514 actions ordinaires
étaient émises et en circulation comme entièrement payées et non cotisables. Les détenteurs d’actions
ordinaires de la Société ont le droit de voter à chaque assemblée des actionnaires. Ils ont également droit
aux dividendes, si, lorsque et tel que déclaré par le Conseil et, en cas de liquidation ou de cessation des
activités de la Société, au reliquat des biens de la Société. Les actions ordinaires n’ont aucun droit de
préemption, conversion ou rachat et ont des droits de vote égaux. Il n’y a aucuns droits spéciaux ou
restrictions de quelque nature que ce soit qui sont rattachés aux actions ordinaires lesquelles ont égalité de
rang relativement à tous les avantages qui pourraient en résulter pour les détenteurs d’actions ordinaires.
56 Notice annuelle
8.2 Bons de souscription
Au 30 juin 2015, un nombre total de 33 868 431 bons de souscription émis par la Société étaient en
circulation, lesquels permettent à leur détenteur de souscrire un maximum de 33 868 431 actions ordinaires
comme suit :
Nombre de bons de souscription Prix d’exercice Date d’expiration
9 671 666(1) 0,18 $ 28 octobre 2015
13 660 000(2) 0,20 $ 2 octobre 2015
4 536 765(3) 0,25 $ 16 novembre 2015
5 000 000 0,28 $ 4 février 2017
1 000 000 0,28 $ 13 mars 2017
Total 33 868 431
Notes :
(1) Le 24 juillet 2015, la Bourse de croissance TSX (la “Bourse”) a approuvé la prolongation de la date d’expiration ainsi que la modification
du prix d’exercice de ces bons de souscription. Ces bons de souscription ont été émis aux termes du prospectus préalable de base simplifié de la Société daté du 4 mars 2013, tel que complété par le supplément de prospectus no. 2 daté du 16 octobre 2013. La nouvelle date
d’expiration de ces bons de souscription est désormais le 28 avril 2017. Dans l’éventualité où les bons de souscription n’étaient pas exercés
avant la date d’expiration initiale, le prix d’exercice de chacun de ces bons de souscriptions sera modifié de 0,18 $ à 0,20 $.
(2) Le 24 juillet 2015, la Bourse a approuvé la prolongation de la date d’expiration ainsi que la modification du prix d’exercice de ces bons de
souscription. Ces bons de souscription ont été émis aux termes du prospectus préalable de base simplifié de la Société daté du 4 mars 2013,
tel que complété par la version modifiée du supplément de prospectus no. 3 datée du 28 mars 2014 modifiant et refondant le supplément de prospectus no. 3 daté du 13 mars 2014. La nouvelle date d’expiration de ces bons de souscription est désormais le 28 avril 2017. Dans
l’éventualité où les bons de souscription n’étaient pas exercés avant la date d’expiration initiale, le prix d’exercice de chacun de ces bons
de souscriptions sera modifié de 0,20 $ à 0,22 $.
(3) Le 24 juillet 2015, la Bourse a approuvé la prolongation de la date d’expiration ainsi que la modification du prix d’exercice de ces bons de
souscription. Ces bons de souscription ont été émis aux termes du prospectus préalable de base simplifié de la Société daté du 4 mars 2013,
tel que complété par la version modifiée du supplément de prospectus no. 4 datée du 5 novembre 2014 modifiant et refondant le supplément de prospectus no. 4 daté du 20 octobre 2014. La nouvelle date d’expiration de ces bons de souscription est désormais le 28 avril 2017. Dans
l’éventualité où les bons de souscription n’étaient pas exercés avant la date d’expiration initiale, le prix d’exercice de chacun de ces bons
de souscriptions sera modifié de 0,25 $ à 0,27 $.
Pour plus de détails concernant les bons de souscription émis par la Société au 30 juin 2015, une
référence est faite à la note 8 des états financiers audités de la Société pour le dernier exercice financier
terminé le 30 juin 2015 qui sont disponibles sur SEDAR au www.sedar.com. Les bons de souscription ne
sont pas inscrits à la cote de la Bourse.
Entre le 1er juillet 2015 et la date de la présente notice annuelle, un nombre total de 3 811 516 bons
de souscription ont été exercés, à un prix d'exercice de 0,18 $ par action ordinaire, 2 705 000 bons de
souscription ont été exercés, à un prix d'exercice de 0,20 $ par action ordinaire et 1 955 894 bons de
souscription ont été exercés, à un prix d'exercice de 0,25 $ par action ordinaire. En conséquence et à la date
de cette notice annuelle, un nombre total de 25 396 021 bons de souscription émis par la Société sont en
circulation, donnant collectivement droit à leurs détenteurs de souscrire un maximum de 25 396 021 actions
ordinaires comme suit:
57 Notice annuelle
Nombre de bons de souscription Prix d’exercice Date d’expiration
5 860 150(1) 0,18 $ 28 octobre 2015
2 580 871(2) 0,25 $ 16 novembre 2015
5 000 000 0,28 $ 4 février 2017
1 000 000 0,28 $ 13 mars 2017
10 955 000 0,22 $ 28 avril 2017
Total 25 396 021
Notes :
(1) Le 24 juillet 2015, la Bourse a approuvé la prolongation de la date d’expiration ainsi que la modification du prix d’exercice de ces bons de
souscription. Ces bons de souscription ont été émis aux termes du prospectus préalable de base simplifié de la Société daté du 4 mars 2013,
tel que complété par le supplément de prospectus no. 2 daté du 16 octobre 2013. La nouvelle date d’expiration de ces bons de souscription est désormais le 28 avril 2017. Dans l’éventualité où les bons de souscription n’étaient pas exercés avant la date d’expiration initiale, le
prix d’exercice de chacun de ces bons de souscriptions sera modifié de 0,18 $ à 0,20 $.
(2) Le 24 juillet 2015, la Bourse a approuvé la prolongation de la date d’expiration ainsi que la modification du prix d’exercice de ces bons de souscription. Ces bons de souscription ont été émis aux termes du prospectus préalable de base simplifié de la Société daté du 4 mars 2013,
tel que complété par la version modifiée du supplément de prospectus no. 4 datée du 5 novembre 2014 modifiant et refondant le supplément
de prospectus no. 4 daté du 20 octobre 2014. La nouvelle date d’expiration de ces bons de souscription est désormais le 28 avril 2017. Dans l’éventualité où les bons de souscription n’étaient pas exercés avant la date d’expiration initiale, le prix d’exercice de chacun de ces bons
de souscriptions sera modifié de 0,25 $ à 0,27 $.
8.3 Options de rémunération
Au 30 juin 2015, un nombre total de 136 000 options de rémunération, bons de souscription aux
courtiers et options d’intermédiaires émis par la Société étaient en circulation, donnant collectivement droit
à leurs détenteurs de souscrire un maximum de 136 000 actions ordinaires comme suit :
Nombre d’options Prix d’exercice Date d’expiration
136 000 0,12 $ 28 octobre 2018
Total 136 000
Pour plus d’informations concernant les options de rémunération, les bons de souscriptions aux
courtiers et les options d’intermédiation émis par la Société en date du 30 juin 2015, référence est faite à la
note 8 des états financiers audités de la Société pour le dernier exercice financier terminé le 30 juin 2015
qui sont disponibles sur SEDAR au www.sedar.com.
Entre le 1er juillet 2015 et la date de la présente notice annuelle, aucun autre bons de souscription
aux courtiers, options de rémunération et options aux intermédiaires n’ont expirés ou n’ont été émis.
8.4 Options d’achat d’actions émises en vertu du régime d’options d’achat d’actions
En date du 30 juin 2015, un nombre total de 8 722 075 options d’achat d’actions émises par la
Société étaient en circulation, donnant collectivement droit à leurs détenteurs de souscrire au maximum de
8 722 075 actions ordinaires comme suit :
58 Notice annuelle
Nombre d’options d’achat
d’actions
Nombre d’options
d’achat d’actions
acquises
Prix d’exercice Date d’expiration
1 776 500 1 776 500 0,507 $ 24 décembre 2015
245 575 245 575 0,459 $ 31 mai 2016
300 000 300 000 0,400 $ 18 mai 2017
500 000 500 000 0,425 $ 24 septembre 2017
375 000 312 500 0,500 $ 7 janvier 2018
500 000 500 000 0,125 $ 1er octobre 2018
400 000 400 000 0,120 $ 21 octobre 2018
125 000 125 000 0,120 $ 4 novembre 2018
500 000 500 000 0,125 $ 26 novembre 2018
400 000 400 000 0,100 $ 27 mai 2019
500 000 500 000 0,125 $ 27 mai 2019
3 100 000 3 100 000 0,200 $ 2 mars 2020
Total 8 722 075 8 659 575
Pour plus d’informations concernant les options d’achat d’actions émises par la Société en date du
30 juin 2015, référence est faite à la note 8 des états financiers audités pour la dernière année financière
terminée le 30 juin 2015 qui sont disponibles sur SEDAR au www.sedar.com.
Entre le 1er juillet 2015 et la date de la présente notice annuelle, un nombre total de 250 000 options
d’achat d’actions ont été exercées à 0,125 $ et 300 000 options d’achat d’actions ont été émises à un prix
d’exercice de 0,20 $. En conséquence, et à la date de la présente notice annuelle, un nombre total de
8 772 075 options d’achat d’actions émises par la Société étaient en circulation, donnant collectivement
droit à leurs détenteurs de souscrire un maximum de 8 772 075 actions ordinaires comme suit:
59 Notice annuelle
Nombre d’options
d’achat d’actions
Nombre d’options d’achat
d’actions acquises
Prix
d’exercice Date d’expiration
1 776 500 1 776 500 0,507 $ 24 décembre 2015
245 575 245 575 0,459 $ 31 mai 2016
200 000(1) 200 000 0,205 $ 10 mars 2017
300 000 300 000 0,400 $ 18 mai 2017
500 000 500 000 0,425 $ 24 septembre 2017
375 000 343 750 0,500 $ 7 janvier 2018
500 000 500 000 0,125 $ 1er octobre 2018
400 000 400 000 0,120 $ 21 octobre 2018
125 000 125 000 0,120 $ 4 novembre 2018
500 000 500 000 0,125 $ 26 novembre 2018
400 000 400 000 0,100 $ 27 mai 2019
250 000 250 000 0,125 $ 27 mai 2019
3 100 000 3 100 000 0,200 $ 2 mars 2020
100 000 0 0,200 $ 6 juillet 2020
Total 8 772 075 8 640 825
Note:
(1) Ces options d’achat d’actions ont été octroyées en date du 24 août 2015.
Le Conseil peut attribuer des options d’achat d’actions en vertu du Régime d’options d'achat
d'actions 2011 de Nemaska Lithium Inc., tel qu’adopté par le Conseil le 28 octobre 2011 et amendé le
1er novembre 2012 et le 16 décembre 2013 aux employés, dirigeants, administrateurs ou consultants de la
Société ou de l’une de ses filiales et aux personnes dont les services sont retenus afin qu’elles s’occupent
des relations avec les investisseurs.
9. MARCHÉ POUR LA NÉGOCIATION DES TITRES
9.1 Marché
Les actions ordinaires ont été inscrites à la cote de la Bourse le 20 janvier 2010 sous le symbole
boursier « NMX ».
9.2 Cours et volume de négociation
Le tableau ci-dessous présente la variation du cours et le volume négocié des actions ordinaires à la
Bourse sur une base mensuelle pour chacun des mois de l’exercice financier terminé le 30 juin 2015.
60 Notice annuelle
Mois Haut ($) Bas ($) Volume de négociation
Juillet 2014 0,200 0,100 17 150 876
Août 2014 0,250 0,160 15 173 018
Septembre 2014 0,240 0,165 6 236 172
Octobre 2014 0,200 0,150 4 961 441
Novembre 2014 0,190 0,120 5 788 986
Décembre 2014 0,205 0,150 7 300 129
Janvier 2015 0,175 0,150 3 994 216
Février 2015 0,225 0,165 8 242 596
Mars 2015 0,180 0,160 3 754 627
Avril 2015 0,170 0,150 4 425 812
Mai 2015 0,190 0,155 5 907 447
Juin 2015 0,175 0,160 2 085 841
10. TITRES ENTIERCÉS
En date du 30 juin 2015 et jusqu’à la date de la présente notice annuelle, il n’y a aucun titre de la
Société détenu sous écrou.
11. ADMINISTRATEURS ET MEMBRES DE LA HAUTE DIRECTION
11.1 Nom, postes et titres détenus
Le tableau suivant présente certains renseignements sur les administrateurs et membres de la haute
direction actuels de la Société. Les administrateurs de la Société sont élus à l’assemblée générale annuelle
des actionnaires pour un mandat qui prend fin à l’assemblée générale annuelle suivante ou jusqu’à ce que
son successeur soit dûment élu, à moins que son poste ne devienne vacant plus tôt.
61 Notice annuelle
Guy Bourassa
Québec, Canada
Président, chef de la direction et secrétaire
Administrateur de la Société depuis mai 2007
Nombre d’actions ordinaires détenues :
3 067 500
M. Guy Bourassa a obtenu son diplôme en droit de
l’Université Laval, Québec, en 1983. Il fut membre du
Barreau du Québec de 1983 à octobre 2011. Durant sa
carrière à titre d’avocat, il a essentiellement travaillé
auprès d’entreprises d’exploration minière québécoises.
Il a agi à titre d’administrateur et président de
Ressources minières Radisson Inc. de novembre 1988 à
juin 1991. Il a également agi à titre de président et
d’administrateur de Minéraux Industriels Dufresnoy
inc. de mai 1994 à novembre 1996 et à titre de secrétaire
corporatif de Société Minière Mazarin inc. de septembre
1991 à juin 1994. Il est secrétaire et administrateur de
Corporation Aurifère Monarques (« Monarques »), une
société d’exploration minière, depuis février 2011 et a
été président et chef de la direction de cette société de
mars 2011 à octobre 2012. De juin 2004 à octobre 2007,
il a occupé le poste de président et chef de la direction
de T-Rex Véhicules Inc., une société spécialisée dans la
construction de véhicules automobiles à trois roues.
Michel Baril
Québec, Canada
Président du Conseil
Administrateur de la Société depuis octobre
2008
Président du comité d’audit
Nombre d’actions ordinaires détenues :
1 005 750
M. Michel Baril est membre de l’Ordre des ingénieurs
du Québec depuis juin 1976. Il est diplômé de l’École
Polytechnique de Montréal. Depuis 2003, M. Baril a
siégé sur plusieurs conseils d’administration. Il a occupé
le poste d’administrateur de la société The Hockey
Compagnie de juin 2003 à juin 2004. Il a également agi
à titre d’administrateur de Groupe Laperrière &
Verreault inc., une société spécialisée dans le domaine
des pâtes et papier et du traitement des eaux, de
septembre 2004 à août 2007. Il a également agi à titre
d’administrateur de Les Industries Raymor Inc., une
société spécialisée dans la production de matériaux
avancés et nanomatériaux de janvier 2005 à février 2009
et de juin 2009 à février 2010. Il a également été
administrateur de Les Manufacturiers Komet inc., une
société spécialisée dans le domaine de la fabrication de
vanités et de cabinets de cuisine, de juin 2007 à
septembre 2011. Il est actuellement administrateur
d’Imaflex Inc., une société spécialisée dans le domaine
des films de matières plastiques, depuis avril 2008 et de
Monarques, une société d’exploration minière, depuis
février 2011. Ces deux sociétés sont inscrites à la
Bourse. Il est également président du conseil
d'administration de Monarques depuis mars 2011. De
juin 1979 à novembre 2003, il a occupé diverses
fonctions de haut dirigeants au sein de Bombardier Inc.
Il a notamment été président de la division du transport
en commun, responsable de toutes les activités de
62 Notice annuelle
transports de Bombardier au Canada et aux États-Unis,
vice-président exécutif des opérations du groupe
aéronautique de Bombardier, responsable de toutes les
activités de fabrication et d’approvisionnement de
Canadair, Havilland, Learjet et Shorts, vice-président
exécutif du groupe transport de Bombardier,
responsable des opérations mondiales de Bombardier
transport et président et chef des opération de
Bombardier Produits Récréatifs Inc.
Steve Nadeau, CPA, CGA
Québec, Canada
Chef de la direction financière depuis mai
2008
Nombre d’actions ordinaires détenues:
159 603(1)
M. Steve Nadeau a obtenu son titre de comptable
général accrédité (CGA) en 1998 et est désormais un
membre CPA, CGA de l’Ordre des comptables
professionnels agréés du Québec depuis sa création en
mai 2012. Il a complété un baccalauréat en
administration des affaires de l’Université de Moncton
en mai 1991. Au cours de sa carrière, il a principalement
occupé des postes de direction, dont notamment : chef
de la direction financier de Monarques, une société
d'exploration minière depuis février 2011. Entre
décembre 2007 et février 2011, M. Nadeau a agi à titre
de contrôleur de DAP Technologies ltée, une société
spécialisée dans la fabrication d’appareil portatif et de
tablette électronique robuste. Il a également agi, de
novembre 2005 à décembre 2007, à titre de contrôleur
financier pour T-Rex Véhicules Inc., une société
spécialisée dans la fabrication de véhicules automobiles
à trois roues. Avant 2005, il a agi, entre autres, à titre de
contrôleur au sein de sociétés spécialisées dans
l’exploitation de carrières de granite ainsi que dans la
commercialisation, la transformation et la production de
produits du granite.
63 Notice annuelle
Judy Baker
Ontario, Canada
Administratrice de la Société depuis octobre
2009
Nombre d’actions ordinaires détenues :
356 000
Mme Judy Baker possède 25 années d’expérience dans
le secteur de l’exploration minière et minérale, incluant
notamment de l’expérience en analyse financière, en
gestion de fonds et auprès de sociétés impliqués dans
des activités d’exploration et d’exploitation minières.
Mme Baker siège sur le conseil d’administration de Star
Gold Corp. et Arbitrage Exploration Inc. Mme Baker est
titulaire d’un baccalauréat avec mention en génie
géologique avec spécialisation en exploration des
ressources minérales de l’University of Queen (1990) et
détient un diplôme de MBA de l’University of Western
Ontario (Ivey) Business School (1995). De juin 2011 à
janvier 2014, Mme Baker était chef de la direction,
administratrice et fondatrice de Superior Copper
Corporation, une société d’exploration minérale, où
3,5 M$ en capital ont été amassés pour l’exploration du
cuivre pour le projet de mine Coppercorp en Ontario et
pour le projet de la Rivière Doré au Québec.
Auparavant, Mme Baker était consultante pour
American Lithium Minerals Inc. et a été responsable de
l’acquisition de l’important projet Borate Hills Lithium
au Nevada et de l’investissement par Japan Oil
(JOGMEC) de 4 M$ pour mener le projet à l’étape de
préfaisabilité. De septembre 2007 à juin 2009, Mme
Baker était présidente, chef de la direction,
administratrice et fondatrice de Corporation Canada
Lithium, une société minière. Mme Baker a contribué à
la restructuration de la dette de la société et au
positionnement stratégique de cette société dans
l’industrie du lithium, incluant l’acquisition du projet de
lithium au Québec et l’initiation de l’exploration du
lithium dans le Grand Bassin des États-Unis.
René Lessard
Québec, Canada
Administrateur de la Société depuis
septembre 2008
Membre du comité d’audit
Nombre d’actions ordinaires détenues :
554 975(2)
M. René Lessard a occupé, de septembre 2008 à octobre
2009, le poste de directeur des ventes pour Campagna
Motors, une société spécialisée dans la fabrication de
véhicules. D’octobre 2004 à octobre 2007, il a été
directeur des ventes pour T-Rex Véhicules Inc., une
société spécialisée dans la construction de véhicules
automobiles à trois roues. De février 2001 à juillet 2004,
il a occupé le poste de directeur des ventes pour
Distribution GLR, impliqué dans des activités
d'import/export de divers produits. De mars 1997 à
octobre 2000, il a été responsable des ventes pour
Ray-Flammes Inc. Il est administrateur de Monarques,
une société d’exploration minière, depuis février 2011.
64 Notice annuelle
Wei Wu
Sichuan, China
Administratrice de la Société depuis
novembre 2011
Nombre d’actions ordinaires détenues:
0(3)
Mme Wei Wu est directrice générale de Sichuan Tianqi
Lithium Industries, Inc., un fabricant de produits
chimiques à base de lithium qui convertit des concentrés
de spodumène en différents composées de lithium,
depuis décembre 2012. De mai 2009 à décembre 2012,
Mme Wei Wu a agi comme vice-présidente (Corporate
Development) de Chengdu Tianqi Industry Group Co.,
Ltd., un groupe de sociétés œuvrant dans les trois
principaux secteurs d’activité suivants : les composés de
lithium, les minéraux et la machinerie agricole. La
société a son siège dans la ville de Chengdu, la capitale
économique du sud-ouest de la Chine. Depuis novembre
2011, Mme Wu est également administratrice de
Sichuan Tianqi Lithium Industries, Inc. Avant de se
joindre au Groupe Tianqi en 2009, Mme Wu a travaillé
en tant que directrice du développement chez Nokia
(China) Investments Co., Ltd. d’octobre 2006 à avril
2009, et a occupé le poste de directrice des services
conseil chez Cerbibo Information Technology Co, Ltd.
de 2004 à 2006. Elle a travaillé comme chargée de cours
à l’University of Electronic Science and Technology of
China de 2000 à 2004. Mme Wu détient une maîtrise ès
arts de l’University of Electronic Science and
Technology of China.
Bangkui Gao
Québec, Canada
Administrateur de la Société depuis février
2012
Nombre d’actions ordinaires détenues :
0(3)
M. Bangkui Gao est vice-président de TQC Equipement
Inc. (« TQCE »), la filiale canadienne de Chengdu
Tianqi Industry Group Co., Ltd. qui est un groupe de
société œuvrant dans les trois principaux secteurs
d’activité suivants : les composés de lithium, les
minéraux et la machinerie agricole, depuis mai 2010. Il
est aussi représentant en chef pour l’Amérique du Nord
de Sichuan Tianqi Lithium Industries, Inc., un fabricant
de produits chimiques à base de lithium qui convertit
des concentrés de spodumène en différents composés de
lithium, depuis janvier 2012. Avant de joindre TQCE en
2009, il a travaillé à titre de gestionnaire aux affaires
internationales de Chengdu Enwei Group Co. Ltd. entre
juin 2002 et juin 2009, laquelle est spécialisée dans la
fabrication de produits destinés à la médecine et à la
santé. M. Gao détient un baccalauréat en économie de
l’East China Normal University, de Shanghai en Chine
obtenu en 2000.
65 Notice annuelle
Paul-Henri Couture
Québec, Canada
Administrateur de la Société depuis juillet
2013
Membre du comité d’audit
Nombre d’actions ordinaires détenues :
155 000(4)
M. Paul-Henri Couture possède plus de 35 années
d’expérience en tant que professionnel de la gestion
financière et de l’investissement. Il est titulaire d’un
baccalauréat en administration des affaires des HEC
Montréal. Il est un Chartered Financial Analyst (CFA)
et membre de plusieurs associations professionnelles.
M. Couture a occupé différentes fonctions au sein de la
Caisse de dépôt et placement du Québec (la « Caisse »)
de mai 1983 à juin 2009. Pendant de nombreuses
années, il a bâti et dirigé une équipe chargée de la
gestion et du développement d’un portefeuille de
3 milliards de dollars canadiens axé sur les institutions
financières et les ressources naturelles. Avant de quitter
la Caisse en 2009, il était vice-président principal –
ressources naturelles, redressement et restructuration et
nouveaux produits. Il a été responsable du lancement et
du développement d’un portefeuille de 3 milliards de
dollars canadiens spécialisé dans les situations de prêts
non décotés, de redressement et de restructuration
d’entreprises. À la Caisse, il a, entre autres, été membre
du comité d’investissement – placements privés. À ce
titre, M. Couture a dû évaluer des centaines de
transactions. M. Couture a mis de l’avant des projets
novateurs qui comprenaient le lancement de deux fonds
miniers : Gestion Sodémex Inc., impliqué auprès de
sociétés d’exploration minière, et MinQuest Capital, un
fond d’investissement privé de capital de
développement de 225 millions de dollars œuvrant à
l’échelle internationale dans le secteur minier. En juin
2009, il a joint à titre de président et d’administrateur
Gestion de Fonds Sentient Canada Ltée, une société du
Groupe Sentient, un important gestionnaire de fonds de
placements privés dans le secteur minier. Depuis avril
2013, M. Couture est président de Minvest Capital, une
nouvelle entreprise de services-conseils en gestion et
investissement. Il a travaillé au sein de la Banque de
développement du Canada durant les six premières
années de sa carrière professionnelle. M. Couture a été
membre de plus d’une trentaine de conseils
d’administration et de comités de fonds
d’investissement privés. Il est actuellement membre du
conseil d’administration de Ressources Géoméga Inc. et
de Ressources Strateco Inc.
Notes :
(1) M. Nadeau détient personnellement 78 375 actions ordinaires et 81 228 actions ordinaires par le biais d’un régime enregistré d'épargne-retraite.
66 Notice annuelle
(2) M. Lessard détient personnellement 367 875 actions ordinaires et 187 100 actions ordinaires par l’entremise de 9180-7644 Québec inc.,
une société contrôlée par M. René Lessard et pour laquelle il agit à titre de président et d’administrateur.
(3) Mme Wei Wu et M. Bangkui Gao sont les représentants au Conseil de TQC Group (Netherlands) Coöperatief U.A., un actionnaire qui
détient 19 107 968 actions ordinaires de la Société, représentant 9,54 % des actions ordinaires émises et en circulation de la Société en date
de la notice annuelle.
(4) M. Paul-Henri Couture détient personnellement 125 000 actions ordinaires, 20 000 actions ordinaires par le biais de Fiducie familiale
(2010) Paul-Henri Couture, une fiducie dont le fiduciaire est M. Paul-Henri Couture et les bénéficiaires sont les membres de sa famille
immédiate, et 10 000 actions ordinaires par le biais d’un régime enregistré d’épargne-études.
En date de la présente notice annuelle, les administrateurs et les membres de la haute direction de
la Société étaient propriétaires véritables, directement ou indirectement, d’un total de 5 298 828 actions
ordinaires qui représentaient 2,65 % des actions ordinaires en circulation de la Société.
11.2 Interdictions d’opérations, faillite, amendes ou sanctions
À la connaissance du Conseil et en se basant sur les renseignements fournis par les administrateurs
et les hauts dirigeants de la Société, aucune de ces personnes :
(a) n’est, à la date de la présente notice annuelle, ou n’a été, au cours des dix années précédant
cette date, administrateur, chef de la direction ou chef des finances de la Société ou d’une
autre société qui a fait l’objet d’une des ordonnances suivantes :
(i) une interdiction d’opérations, une ordonnance assimilable à une interdiction
d’opérations ou une ordonnance qui refuse à la Société le droit de se prévaloir d’une
dispense prévue par la législation en valeurs mobilières, qui a été en vigueur pour une
période de plus de 30 jours consécutifs, pendant que la personne exerçait les fonctions
d’administrateur, de chef de la direction ou de chef des finances; ou
(ii) une interdiction d’opérations, une ordonnance assimilable à une interdiction
d’opérations ou une ordonnance qui refuse à la Société le droit de se prévaloir d’une
dispense prévue par la législation en valeurs mobilières, qui a été en vigueur pour une
période de plus de 30 jours consécutifs, après que la personne a cessé d’exercer les
fonctions d’administrateur, de chef de la direction ou de chef des finances et
découlant d’un événement survenu pendant que la personne exerçait ces fonctions;
À la connaissance du Conseil et en se basant sur les renseignements fournies par les administrateurs
ou les membres de la haute direction de la Société ou les actionnaires détenant suffisamment de titres de la
Société pour influer de façon importante sur le contrôle de celle-ci, aucune de ces personnes :
(a) n’est, à la date de la présente notice annuelle, ou n’a été, au cours des dix années précédant
cette date, administrateur ou membre de la haute direction de la Société ou d’une autre
société qui, pendant qu’il exerçait cette fonction ou dans l’année suivant la cessation de
cette fonction, a fait faillite, fait une proposition concordataire en vertu de la législation sur
la faillite ou l’insolvabilité, fait l’objet ou a été à l’origine d’une procédure judiciaire, d’un
concordat ou d’un compromis avec des créanciers, ou pour laquelle un séquestre, un
séquestre-gérant ou un syndic de faillite a été nommé afin de détenir l’actif; ou
67 Notice annuelle
(b) n’a, au cours des dix années précédant la date de la présente notice annuelle, fait faillite, fait
une proposition concordataire en vertu de la législation sur la faillite ou l’insolvabilité, fait
l’objet ou a été à l’origine d’une procédure judiciaire, d’un concordat ou d’un compromis
avec des créanciers, ou un séquestre, un séquestre-gérant ou un syndic de faillite a été
nommé afin de détenir son actif; ou
(c) ne s’est vu imposer des amendes ou des sanctions par un tribunal en vertu de la législation
en valeurs mobilières ou par une autorité en valeurs mobilières ou n’a conclu un règlement
amiable avec celle-ci ni ne s’est vu imposer toute autre amende ou sanction par un tribunal
ou un organisme de réglementation qui serait susceptible d’être considérée comme
importante par un investisseur raisonnable ayant à prendre une décision en matière de
placement.
Nonobstant ce qui précède, M. Michel Baril était président du conseil d’administration de T-Rex
Véhicules Inc. six mois avant que celle-ci ne fasse faillite en vertu de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité
(Canada) le 14 mars 2008. M. Baril était, jusqu’au 8 février 2010, administrateur de Les Industries Raymor
Inc., émetteur assujetti dans les provinces de Québec, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique, laquelle
a déposé un avis d’intention à ses créanciers non garantis en vertu de la Loi sur les arrangements avec les
créanciers des compagnies (Canada) le 16 janvier 2009. La proposition a été approuvée par les créanciers
non garantis, telle qu’amendée et ratifiée par la Cour supérieure le 27 janvier 2010.
M. Guy Bourassa était président et chef de la direction de T-Rex Véhicules Inc. six mois avant que
celle-ci ne fasse faillite en vertu de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité (Canada) le 14 mars 2008.
M. Steve Nadeau était contrôleur de T-Rex Véhicules Inc. six mois avant que celle-ci ne fasse
faillite en vertu de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité (Canada) le 14 mars 2008.
12. POURSUITES ET MESURES RÉGLEMENTAIRES
Depuis le début de l’exercice financier terminé le 30 juin 2015 et jusqu’à la date de la présente
notice annuelle, il n’y avait aucune poursuite ou mesures réglementaires en cours impliquant la Société ou
l’une de ses propriétés ou pour laquelle la Société est partie ou qui met en cause l’une de ses propriétés et,
à la connaissance de la Société, aucune poursuite ou mesure réglementaire envisagée à ce jour serait
susceptible de devenir importante pour un éventuel acquéreur de titres de la Société.
Depuis le début de l’exercice financier terminé le 30 juin 2015 et jusqu’à la date de la présente
notice annuelle : i) la Société n’a pas fait l’objet d’amende ou de sanction infligée par un tribunal en vertu
de la législation en valeurs mobilières ou par un organisme de réglementation; ii) la Société n’a pas conclu
de règlement amiable devant un tribunal en vertu de la législation en valeurs mobilières ou avec un
organisme de réglementation; et iii) aucune amende ou sanction n’a été infligée à la Société par un tribunal
ou par un organisme de réglementation et qui serait vraisemblablement considérée comme importante par
un investisseur raisonnable ayant à prendre une décision d’investissement.
68 Notice annuelle
13. COMITÉ D’AUDIT
13.1 Charte du comité d’audit
La charte du comité d’audit décrit les fonctions, responsabilités et qualités requises de ses membres
ainsi que les modalités de leur nomination et destitution, et leurs rapports avec le Conseil. L’Annexe « A »
de la notice annuelle présente le texte de cette charte.
13.2 Composition du comité d’audit
En date de la présente notice annuelle, le comité d’audit est composé des personnes suivantes :
Nom Indépendance Compétences
financières
Michel Baril (président) Oui Oui
Paul-Henri Couture Oui Oui
René Lessard Oui Oui
13.3 Formation et expérience pertinentes
Pour la formation et l’expérience pertinentes des membres du comité d’audit, voir le tableau inclus
à la section intitulée « Administrateurs et membres de la haute direction » de la présente notice annuelle.
13.4 Encadrement du comité d’audit
Au cours de l’exercice financier de la Société terminé le 30 juin 2015, il n’y a eu aucune
recommandation du comité d’audit concernant la nomination ou la rémunération de l’auditeur externe qui
n’a pas été adoptée par le Conseil.
13.5 Utilisation de certaines dispenses
À aucun moment depuis le début de l’exercice financier de la Société terminé le 30 juin 2015, la
Société ne s’est prévalue des dispositions prévues à l’article 2.4 du Règlement 52-110 sur le comité d’audit
(le « Règlement 52-110 ») ou d’une dispense accordée par l’autorité en valeurs mobilières en vertu de la
Partie 8 de ce Règlement.
13.6 Politiques et procédures d’approbation préalable
Le comité d’audit n’a pas adopté de politiques ni de procédures particulières pour l’attribution de
contrats relatifs aux services non liés à l’audit. Cependant, le comité d’audit approuve, de temps à autre, les
dépenses qui ont été encourues ayant trait aux contrats relatifs aux services non liés à l’audit.
69 Notice annuelle
13.7 Honoraires pour les services de l’auditeur externe
Les honoraires pour les services de l’auditeur externe suivants ont été facturés par KPMG
S.E.N.C.R.L. (« KPMG ») pour les exercices financiers terminés les 30 juin 2015 et 30 juin 2014 :
2014 2015
Honoraires d’audit 65 735 $(1) 48 285 $(2)
Honoraires pour les services liés à
l’audit
8 750 $(3) 9 750 $(3)
Honoraires pour services fiscaux 8 000 $(4) 30 625 $(5)
Total 82 485 $ 88 660 $
Notes :
(1) Inclus les frais au montant de 31 735 $ relativement aux travaux effectués en lien avec le prospectus préalable de base simplifié de la Société daté du 4 mars 2013 ainsi que le placement complété en avril 2014.
(2) Inclus les frais au montant de 14 285 $ relativement aux travaux en lien avec le prospectus préalable de base simplifié de la Société daté
du 4 mars 2013 ainsi que le placement complété en avril 2014.
(3) Services de traduction.
(4) Frais reliés à la préparation des déclarations fiscales et déclarations relatives aux droits miniers de la Société.
(5) Frais reliés à la préparation des déclarations fiscales et déclarations relatives aux droits miniers de la Société. Inclus également les frais liés aux travaux réalisés en rapport avec les audits des autorités fiscales provinciales et fédérales ainsi que divers travaux fiscaux de la Société.
13.8 Exemption
La Société est un « émetteur émergent » au sens du Règlement 52-110 et se prévaut, à ce titre, de
la dispense prévue à l’article 6.1 de ce règlement.
14. AGENT DES TRANSFERTS ET AGENT CHARGÉ DE LA TENUE DES REGISTRES
L’agent des transferts et l’agent chargé de la tenue des registres de la Société est Services aux
investisseurs Computershare Inc. (« Computershare »). Le registre des transferts des actions ordinaires de
la Société est tenu aux bureaux de Computershare situés à son établissement au 1500, Boulevard
Robert-Bourassa, 7e étages, Montréal, Québec H3A 3S8.
15. INTÉRÊTS DES EXPERTS
En date de la présente notice annuelle, aucun de Jean-Philippe Paiement, M.Sc., P. Geo., Nicolas
Skiadas, ing., Noël Journeaux, P. Geo., ing., Gary H.K. Pearse, M.Sc., P. ing., Martin Stapinsky, P. Geo,
Ph.D., Clive Brereton, Dr. Peter G. Symons, Paul Bonneville, ing., Daniel M. Gagnon, ing., Jeffrey Cassoff,
ing., Geneviève Clayton, ing., Ewald Pengel, P. ing., Alain Michaud, ing., Michel Bilodeau, ing. M.Sc.
(App.), Ph.D. et André Boilard, PMP, ing., les Auteurs du Rapport technique, n’a de droits inscrits ou de
droits de la nature de ceux du propriétaire, directs ou indirects, dans les titres ou les biens de la Société.
KPMG sont les auditeurs de la Société et sont indépendant au sens des règles pertinentes et des
interprétations connexes prescrites par les ordres professionnels pertinents au Canada.
70 Notice annuelle
16. CONTRATS IMPORTANTS
La liste suivante présente tout contrat important pour la société qui a été conclu hors du cours normal
des activités pendant le dernier exercice complété ou avant le dernier exercice mais qui est toujours en
vigueur :
(a) la convention relative aux fonctions d’agent de transfert, d’agent comptable des registres et
d’agent payeur de dividendes datée du 31 décembre 2009 entre la Société et Computershare;
(b) la Convention d’acquisition Whabouchi;
(c) le régime de droits des actionnaires daté du 28 octobre 2010, tel qu’amendé le 27 octobre
2011, entre la Société et Computershare, à titre d’agent des droits;
(d) la Convention de bons de souscription d’octobre datée du 28 octobre 2013, telle qu’amendée
par une convention supplémentaire datée du 5 août 2015, entre la Société et Computershare
Trust, à titre d’agent des bons de souscription;
(e) la Convention de bons de souscription datée du 2 avril 2014, telle qu’amendée par une
convention supplémentaire datée du 5 août 2015, entre la Société et Computershare Trust,
à titre d’agent des bons de souscription;
(f) la Convention Chinuchi; et
(g) la Convention de bons de souscription datée du 14 novembre 2014, telle qu’amendée par
une convention supplémentaire datée du 5 août 2015, entre la Société et Computershare
Trust, à titre d’agent des bons de souscription.
17. RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES
Des renseignements supplémentaires relatifs à la Société, dont la rémunération et les prêts aux
administrateurs et dirigeants, les principaux porteurs de titres de la Société et les titres autorisés aux fins
d’émission dans le cadre de plans de rémunération sous forme de titres de capitaux propres, le cas échéant,
sont présentés dans la circulaire de sollicitation de procurations par la direction datée du 31 octobre 2014
préparée en lien avec la plus récente assemblée générale annuelle et extraordinaire des actionnaires tenue le
28 novembre 2014.
En outre, des renseignements financiers supplémentaires sont fournis dans les états financiers
audités et le rapport de gestion établis pour le dernier exercice financier de la Société terminé le 30 juin
2015.
Des renseignements complémentaires concernant la Société sont aussi disponibles sur la base de
données SEDAR, à l’adresse internet : www.sedar.com et sur le site Web de la Société à :
www.nemaskalithium.com.
71 Notice annuelle
ANNEXE “A”
CHARTE DU COMITÉ D’AUDIT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
I. BUT
Le comité d’audit est un comité du Conseil. Le rôle premier du comité d’audit est d’aider le Conseil à
remplir ses responsabilités relativement à l’information et aux contrôles financiers vis-à-vis les actionnaires
de la Société et la communauté financière. Les auditeurs externes se rapportent directement au comité
d’audit. Les principales fonctions et responsabilités du comité d’audit sont les suivantes :
- s’assurer de l’intégrité des états financiers de la Société et réviser les rapports financiers et toute
information financière fournie par la Société à toute instance gouvernementale ou émise dans le public
ainsi que tout autre document pertinent;
- recommander la nomination d’auditeurs externes et revoir et évaluer leur efficience, s’assurer de leur
compétence et indépendance et maintenir un lien de communication ouvert entre les auditeurs externes,
la direction des opérations financières, les membres de la haute direction et le Conseil;
- agir à titre de partie externe et objective pour superviser les méthodes de préparation de l’information
financière, l’application des contrôles internes et des règles de gestion des affaires et du risque financier
ainsi que la conformité aux exigences légales, éthiques et réglementaires; et
- encourager l’amélioration permanente et le respect, à tous les échelons, des politiques, méthodes et
pratiques de la Société.
II. COMPOSITION
Le comité d’audit est composé d’au moins trois administrateurs de la Société, y compris le président
du comité d’audit, dont la majorité doit être constituée de personnes qui ne sont ni des employés, ni des
dirigeants et ni des « personnes de contrôle » de la Société selon la définition donnée ci-après. Le Conseil
doit s’assurer que tous les membres ont les « compétences financières » selon la définition donnée ci-après.
Les membres du comité d’audit sont nommés par le Conseil lors de la réunion annuelle du Conseil qui suit
l’assemblée annuelle pour l’année qui suit ou jusqu’à ce que leurs successeurs soient nommés et admis. Le
Conseil peut par résolution, en tout temps et à son gré, destituer un membre du comité d’audit. À moins que
le président ne soit nommé par l’ensemble du Conseil, les membres du comité d’audit peuvent désigner le
président par vote majoritaire de tous les membres du comité d’audit.
III. FONCTIONS ET RESPONSABILITÉS
1. Le comité d’audit est responsable de ce qui suit :
a) réviser et recommander au Conseil pour approbation les états financiers consolidés annuels
audités;
b) réviser avec la direction des opérations financières et les auditeurs externes de la Société les
états financiers, rapports de gestion et tout document relatif aux résultats financiers avant leur
dépôt auprès des organismes de réglementation et leur publication;
72 Notice annuelle
c) réviser tout document qui contient ou incorpore par référence les états financiers consolidés
annuels audités comme les prospectus, les communiqués de presse annonçant des résultats
financiers et les résultats intérimaires avant leur publication; et
d) faire des modifications ou additions aux politiques de sécurité de la Société de temps à autre.
Le comité d’audit fait rapport annuellement au Conseil relativement à la pertinence des
directives en vigueur pour la gestion des programmes de sécurité de la Société.
2. Dans l’accomplissement de son mandat, le comité d’audit doit :
a) s’assurer de la mise en place de mesures et procédés de contrôle interne tels qu’ils permettent
la certification par le chef de la direction et le chef des finances des états financiers et de tout
autre document d’information requis en vertu des lois sur les valeurs mobilières;
b) recommander au Conseil le choix des auditeurs externes, évaluer leur indépendance et
efficacité, approuver les honoraires des auditeurs externes et toute autre rémunération à verser
aux auditeurs externes;
c) surveiller les relations entre la direction et les auditeurs externes, y compris la révision de toute
lettre de recommandation ou de tout autre rapport des auditeurs externes et discuter de toute
différence d’opinion importante ou mésentente entre la direction et les auditeurs externes et
voir à les résoudre;
d) revoir annuellement toutes les relations importantes entre la Société et les auditeurs externes
en vue d’évaluer leur indépendance et en discuter avec eux et faire rapport au Conseil;
e) revoir la performance des auditeurs externes et approuver toute proposition pour leur
remplacement lorsque les circonstances le justifient. Examiner avec la direction les motifs pour
retenir les services d’autres cabinets;
f) rencontrer périodiquement les auditeurs externes sans la présence de la direction pour discuter
des principaux risques, du contrôle interne et de toute démarche entreprise par la direction pour
contrôler ces risques, ainsi que pour discuter de l’exactitude et du caractère complet des états
financiers. Une attention particulière devrait être portée à la capacité des contrôles internes de
détecter tout paiement, transaction ou méthode qui pourrait être présumé illégale ou autrement
inapproprié;
g) s’assurer de la disponibilité des auditeurs externes selon les besoins du comité d’audit et du
Conseil. S’assurer que les auditeurs externes se rapportent directement au comité d’audit et
qu’ils répondent au Conseil et au comité d’audit à titre de représentants des auditeurs à l’égard
desquels les auditeurs sont, en dernier ressort, responsables;
h) surveiller le travail des auditeurs externes retenus pour la préparation et l’émission d’un rapport
d’audit ou pour d’autres services d’audit, de révision ou d’attestation;
i) revoir et approuver les politiques d’engagement de la Société à l’égard des associés et des
salariés, anciens ou actuels des auditeurs externes de la Société, que ces auditeurs soient actuels
ou anciens;
73 Notice annuelle
j) réviser le programme d’audit externe et les honoraires;
k) réviser le rapport d’audit externe sur les états financiers annuels audités;
l) réviser les problèmes identifiés lors de l’audit et, le cas échéant, les limites et restrictions
imposées par la direction ou toute question de comptabilité importante pour laquelle la
direction a demandé un second avis;
m) réviser les observations tant positives que négatives faites par les auditeurs externes au cours
de leur audit;
n) réviser avec la direction et les auditeurs externes les principales conventions comptables de la
Société, l’incidence d’autres conventions comptables applicables, et les estimations et
décisions de la direction qui peuvent avoir une incidence significative sur les résultats
financiers;
o) réviser les nouvelles questions de comptabilité et leur incidence possible sur l’information
financière de la Société;
p) réviser et approuver toute demande de travail de consultation auprès des auditeurs externes et
être informé de toute demande de la part de la direction pour des travaux hors du cadre de
l’audit et des honoraires s’y rapportant;
q) réviser avec la direction, les auditeurs externes et le conseiller juridique toute poursuite ou
réclamation, y compris les cotisations d’impôt, qui pourrait influer de façon importante sur la
situation financière ou les résultats d’exploitation de la Société et s’assurer de leur divulgation
de façon appropriée;
r) réviser les conclusions de l’évaluation du système de contrôle interne par les auditeurs externes
ainsi que les réponses de la direction;
s) réviser avec la direction la façon de contrôler et d’assurer la sécurité des actifs de la Société (y
compris la propriété intellectuelle) et les systèmes d’information, la compétence du personnel
qui occupe des postes-clés et les projets d’amélioration;
t) réviser le code de conduite de la direction et la conformité aux politiques de régie d’entreprise;
u) réviser annuellement les exigences légales et les exigences des autorités réglementaires et
l’impact sur les informations financières publiées ainsi que sur la réputation de la Société de
tout manquement à ces exigences;
v) recevoir des rapports périodiques sur la nature et l’étendue de la conformité aux politiques de
sécurité. Le Conseil devra être informé de toute non-conformité ayant des conséquences
significatives et des correctifs et calendrier proposés pour y remédier;
w) s’assurer que des procédures adéquates sont en place pour examiner la communication faite au
public par la Société de l’information financière extraite ou dérivée de ses états financiers et
doit à cet effet apprécier périodiquement le caractère adéquat de ces procédures;
74 Notice annuelle
x) revoir avec la direction l’exactitude et la ponctualité des dépôts auprès des autorités
réglementaires;
y) réviser périodiquement les plans d’affaires de la Société;
z) réviser le programme d’audit annuel des auditeurs externes de la Société;
aa) réviser annuellement la couverture d’assurance générale de la Société pour s’assurer d’une
protection suffisante des actifs de la Société, y compris mais sans en exclure d’autres
l’assurance responsabilité des dirigeants et la couverture du personnel-clé;
bb) effectuer toute autre tâche requise en vertu des statuts de la Société et de toute politique ou
réglementation en valeurs mobilières pertinente; et
cc) mettre en place des méthodes en vue de :
(i) la réception, la conservation et le traitement des plaintes reçues par la Société au sujet
de la comptabilité, des contrôles comptables internes ou d’audit; et
(ii) l’envoi confidentiel, sous le couvert de l’anonymat, par les salariés de la Société de
préoccupations touchant des points discutables en matière de comptabilité ou d’audit.
3. Le comité d’audit peut engager des avocats indépendants ou d’autres conseillers qu’il juge
nécessaires pour exercer ses fonctions, fixer et payer la rémunération de ces conseillers et
communiquer directement avec les auditeurs internes et externes.
4. Le comité d’audit revoit annuellement la charte du comité d’audit et recommande toute modification
qu’il juge appropriée au Conseil.
IV. SECRÉTAIRE
Le secrétaire du comité d’audit est nommé par le président du comité d’audit.
V. ASSEMBLÉES
1. Le comité d’audit se réunit aux dates, heures et lieux fixés par le comité d’audit, au moins quatre fois
par année. Au moins une fois par année, le comité d’audit rencontre séparément la direction et les
auditeurs externes.
2. Les membres du comité d’audit peuvent se réunir en personne, au téléphone ou au moyen d’une
conférence vidéo.
3. Une résolution écrite signée par tous les membres du comité d’audit a la même valeur que si elle avait
été adoptée lors d’une réunion du comité d’audit.
4. Les réunions du comité d’audit se tiendront, de temps à autre, sur décision du comité d’audit ou du
président du comité d’audit suivant l’envoi d’un avis de 48 heures à chacun des membres du comité
d’audit. Un quorum des membres du comité d’audit peut renoncer à la période d’avis.
75 Notice annuelle
5. Une réunion du comité d’audit peut être convoquée par l’un ou l’autre de ses membres ainsi que par
les auditeurs externes. Les auditeurs externes reçoivent l’avis de convocation de toute réunion du
comité d’audit.
6. Le procès-verbal de toute réunion du comité d’audit est déposé lors de la première réunion du Conseil
suivant ladite réunion du comité d’audit.
VI. QUORUM
Lors de toute réunion du comité d’audit, une majorité des membres constituera le quorum.
VII. DÉFINITIONS
« Compétences financières » signifie une personne physique qui a la capacité de lire et de
comprendre un jeu d’états financiers qui présentent des questions comptables d’une ampleur et d’un degré
de complexité comparables dans l’ensemble à celles dont on peut raisonnablement croire qu’elles seront
soulevées lors de la lecture des états financiers de la Société.
« Personne de contrôle » signifie toute personne détenant ou faisant partie d’un groupe de
personnes détenant un nombre suffisant de titres de la Société pour influer considérablement sur le contrôle
de la Société, ou détenant plus de 20 % des titres avec droit de vote en circulation de la Société à moins
qu’il ne soit établi que le porteur de ces titres n’exerce pas une influence considérable sur le contrôle de la
Société.