THE WORLD BANK
République du Congo
ALIMENTATION SCOLAIRESABER Rapport Pays
2015
Objectifs stratégiques Statut1. Cadres Politiques
L’alimentation scolaires et les cantines sont inscrites dans le cadre de la stratégie de lutte contre la pauvreté, horizon 2025 et le programme national de développement de l’éducation 2012 -2016. Il n’y a pas une politique nationale publiée sur l’alimentation scolaire.
2. Capacités FinancièresL’alimentation scolaire est financée par le budget national.
3. Capacités Institutionnelles et CoordinationIl n’y a pas de comité de pilotage multisectoriel. Il n’y a pas une unité en charge de l’alimentation scolaire au niveau national avec des ressources, des connaissances et du personnel adéquats. Il y a deux cellules en charge du suivi de l’alimentation scolaire au niveau national avec des ressources, des connaissances et du personnel qui peuvent être revus à la hausse.
4. Conception et Mise en œuvreIl n’y a pas de plan S&E en place. La République du Congo n’a pas encore établi des normes nationales pour la gestion des aliments, les achats et la logistique. Il n’y a pas des normes nationales pour le panier et les modalités alimentaires.
5. Rôles de la Communauté – Accompagner au-delà de l’écoleIl y a un comité qui implique les parents, enseignants et la communauté locale dans la gestion et la mise en œuvre du programme de l’alimentation scolaire.
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 2
IntroductionCe rapport présente une évaluation des politiquesd'alimentation scolaire et des institutions qui affectentles jeunes enfants en République du Congo. L'analyse estbasée sur un outil de la Banque mondiale développé dansle cadre de l’initiative d’une Approche systémique pourdemeilleurs résultats éducatifs (SABER) qui vise à évaluersystématiquement les systèmes d'éducation par rapportaux normesmondiales fondées sur des faits et des bonnespratiques afin d’aider les pays à réformer leurs systèmeséducatifs pour un apprentissage adéquat pour tous.
Les politiques d'alimentation scolaire sont unecomposante essentielle d'un système éducatif efficace,étant donné que la santé et la nutrition des enfantsinfluent sur leur fréquentation scolaire, leurs capacitésd'apprentissage et sur leur développement global. Unprogramme d'alimentation scolaire est un service desanté spécifique au milieu scolaire, qui peut faire partied’un programme plus large de santé scolaire d'un pays,et souvent, dans lequel sont investies une grandequantité de ressources. SABER Alimentation scolairerecueille, analyse et diffuse des informations complètessur les politiques d'alimentation scolaire dans le mondeentier. L'objectif global de cette initiative est d'aider lespays à concevoir des politiques efficaces pour améliorerleurs systèmes d'éducation, faciliter l'analysecomparative des politiques, identifier les domaines clésoù concentrer les investissements, et aider à diffuser lesbonnes pratiques.
À la fin de 2013, le Programme alimentaire mondial(PAM) a lancé une Politique d'alimentation scolaire duPAM révisée qui intègre SABER Alimentation scolaire. Lapolitique révisée exige que chaque bureau de pays duPAM travaillant sur l'alimentation scolaire entreprenneun dialogue politique avec le Secteur de l'éducation dupays dans le cadre des activités de renforcement descapacités. Le PAM a décidé d'utiliser SABER Alimentationscolaire comme l'un de leurs outils stratégiques pourguider le dialogue politique et évaluer de manière plussystématique la transition des programmesd'alimentation scolaire jusqu’à la prise en chargenationale et / ou le renforcement des programmes
1 World Bank, 2014.2 Ibid.3 Ibid.4 UNDP, 2008.
nationaux d'alimentation scolaire. Le PAM intégrera cetoutil dans sa préparation du projet à partir de 2015.
La République du Congo en brefLa République du Congo (Brazzaville) est un pays àrevenu moyen inférieur situé en Afrique sub saharienneavec une population de 4,45 millions d’habitants en2013.1 43% de la population avait 14 ans ou moins tandisque 54 % avaient entre 15 et 64 ans.2 Le taux de natalitéen 2013 était d'environ 2,5%. Une majorité de lapopulation vit dans les zones urbaines, ce qui est de plusen plus répendu pour les pays d'Afrique sub saharienne.L'espérance de vie s’est lentement améliorée jusqu’à 58ans.3
La République du Congo a connu plusieurs guerres civilesentre 1993 et 1999, alors que le gouvernement passaitd'un système marxiste de parti unique à un systèmelibéral multipartite.4 Les guerres civiles ont détruit lesinfrastructures clés dans les secteurs de la santé, del'éducation et de l'agriculture. L’indice dedéveloppement humain de la République du Congo en2013 était 0,564, ce qui place le pays 140ème sur 187.5
Bien qu'il soit considéré comme étant dans la catégoriemoyenne du développement humain, la majorité de sapopulation vit dans la pauvreté. En 2011, son indice Giniétait 40,17. Environ 57% de la population vivait avec oumoins de 2 dollars US par jour (PPP) et l'écart de pauvretéde 2 dollars US par jour (PPP) était de 24,15.6
L’économie de la République du Congo est fortementtributaire du pétrole et n’est pas diversifiée, ce qui larend vulnérable aux chocs. Il existe deux types d’activitéséconomiques : l’une dominée par le pétrole et le boistandis que l'autre est principalement une agriculture desubsistance, d’entreprises informelles, et la fonctionpublique. 7 En 2007, l'économie a reculé, mais depuislors, elle a connu une croissance économique positive. En2013, le taux de croissance du PIB était de 3,4%.8 Satopographie est propice à l'agriculture, mais seulement2% des terres arables sont actuellement utilisées pourcultiver le manioc et les tubercules. Le pays importe plusdes deux tiers de sa nourriture, en particulier descéréales, car le secteur de l'agriculture est
5 UNDP, 2014.6 World Bank, 2014.7 UNDP, 2008.8 World Bank, 2014.
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 3
principalement une agriculture de subsistance. 9
L'insécurité alimentaire a un impact négatif sur 5% de lapopulation et, avec la sous nutrition, est un facteurdéterminant dans la transmission du VIH.
Éducation et santé en République du Congo
La stratégie sectorielle de l’éducation et les annuairesdes statistiques de l’éducation (2009 2010 et 2010 2011)indiquent que le secteur éducatif a connu dans sonensemble un développement au cours de ces dernièresannées. En effet, après un recul de la scolarisation à la findes années 90, du fait des troubles qu’a connus le pays,le système éducatif congolais affiche en 2009 uneperformance quantitative meilleure qu’au début desannées 90. De 1999 à 2009, le Taux Brut de Scolarisation(TBS) passe de 2 à 12,5 % au Préscolaire, de 59 à 114 %au Primaire, de 35 à 65 % au Collège, de 13 à 33,8 % auLycée.
Le taux de rétention au primaire est de 73% ; le taux deredoublement est de 23% et le taux d’abandon est de7%; L’accessibilité à l’école est plus favorable en milieuurbain (95,6%).
La répartition du personnel enseignant est inégale entrela zone rurale (33,3%) et la zone urbaine (89%).
L’offre d’éducation ne répond pas à la demande et lesystème se caractérise par l’insuffisance des capacitésphysiques d’accueil, le déficit en personnel enseignant,les disparités et les inégalités, ce qui ne garantit pas unaccès équitable et une éducation de qualité.
L’augmentation des effectifs du préscolaire et duprimaire peut s’expliquer en partie par la mise en œuvredu programme sur les cantines scolaires lancé par leMinistère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et del’Alphabétisation à partir des années 2000 avec leconcours du PAM et de l’IPHD. Environ 686 écoles sur untotal d’environ 1843 écoles du préscolaire et duprimaires sont prises en charge par le programme sur lescantines scolaires. En 2013, le Gouvernement congolaisa consacré 16 000 000 $US pour les cantines scolaires.Malheureusement ce programme ne dispose pas d’unestructure nationale de coordination. La mise en œuvre
9 WFP, 2014a.
de ce programme sur le terrain est assurée par l’IPHD etle PAM.
La population de la République du Congo continue defaire face à de nombreux défis en matière de santé. En2012, environ 62% des décès ont été causés par desmaladies transmissibles, maternelles ou prénatales, ainsique par les conditions de nutrition, tandis que 30% desdécès ont été attribués à des maladies nontransmissibles. Le pourcentage de décès causés par lesmaladies transmissibles a diminué depuis 2000, alors quele pourcentage de décès causés par les maladies nontransmissibles a augmenté. Le pourcentage de lapopulation âgé entre 15 et 49 ans vivant avec le VIH adiminué, passant de 4,4 en 2003 à 2,5 en 2013, mais leVIH / SIDA reste un problème de santé majeur.
Les différentes guerres civiles ont détruit beaucoup del'infrastructure du pays et interrompu la fourniture deservices sociaux. Seulement 14% de la population avaitaccès à des installations sanitaires salubres avec plusd'accès dans les zones urbaines que dans les zonesrurales. Il existe aussi une grande disparité entre l'accèsurbain et rural aux sources d'eau potable. Dansl'ensemble, 75% de la population avait accès à unesource d'eau salubre en 2012, mais dont 96% deshabitants des régions urbaines, et seulement 39% deshabitants des régions rurales. Aggravant la situation del'eau et de l'assainissement, 33% de la population étaitsous alimentée en 2012.
Les taux de mortalité maternelle, infantile et des enfantsde moins de cinq ans ont diminué au cours des cinqdernières années. Le taux de mortalité maternelle étaitde 410 décès pour 100 000 naissances en 2013 et le tauxde mortalité infantile était de 36 décès pour 1000naissances vivantes. Le taux de mortalité des enfants demoins de cinq ans était de 49 décès pour 1 000naissances en 2013. La faim et lamalnutrition demeurentun problème. Environ 31% des enfants de moins de cinqans avaient un retard de croissance, alors que 11% dumême groupe démographique ont été classés commedécharnés. La prévalence de l'anémie chez les enfants demoins de cinq ans est également restée constante à 65%durant la dernière décennie.
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 4
Le Programme alimentaire mondial (PAM) et le ministèreaméricain de l’agriculture (USDA) avaient tous deux desprogrammes d'alimentation scolaire en République duCongo. Les programmes de l'USDA étaient le programmealimentaire McGovern Dole pour l'éducation, qui a faitdon de produits agricoles et a fourni une assistancefinancière et technique pour soutenir les projetsd'alimentation scolaire et de nutrition pour les mères etles enfants, ainsi que le Programme des Vivres pour leprogrès. 10 En 2011, le Programme des Vivres pour leprogrès a fait don de plus de 232 000 tonnes de riz, blé,maïs et huiles produits aux États Unis alors que leprogrammeMcGovern Dole a lui, donné environ 145 000tonnes de haricots et de céréales.11 Le Gouvernement dela République du Congo assume la responsabilité desactivités du programmeMcGovern Dole. Le PAMdisposed'un programme de repas scolaires dans 530 écolesprimaires se trouvant dans quatre zones d'insécuritéalimentaire du pays et mène un projet pilote pourenrichir la farine de manioc et l'huile de palme afin delutter contre l'anémie chez les enfants.12 Le programmede repas scolaires offre aux élèves un repas par jour. Sesobjectifs sont d'améliorer la sécurité alimentaire etd’accroître la participation de l'école. Le coût d'un repasétait de 80 dollars US par enfant en 2012, ce qui estsupérieur à la moyenne mondiale en raison des coûts detransportation et de logistiques élevés. 13 LeGouvernement de la République du Congo s’intéresse àl'alimentation scolaire, car elle augmente la scolarisationet la fréquentation scolaire et peut aider le pays dans sonredressement d’après conflit.
Les arguments en faveur de l’alimentationscolaireLes programmes d'alimentation scolaire, définis icicomme la distribution de nourriture aux écoliers,peuvent augmenter le taux de scolarisation 14 et defréquentation, surtout pour les filles15. Lorsqu'ils sontcombinés avec une éducation de qualité, lesprogrammes d'alimentation scolaire peuvent augmenterla capacité cognitive16 et la réussite scolaire17. Avec desrations correctement conçues, les programmes
10 USDA Foreign Agricultural Service, 2014.11 USDA Foreign Agricultural Service, 2011.12 WFP, 2014b.13 Visser et al, 2013.14 Ahmed, 2004; Gelli, Meir, and Espejo, 200715 Jacoby, Cueto, and Pollitt, 1996; Powell et al., 1998; Kristjansson et al.,2007.
d'alimentation scolaire peuvent améliorer l'étatnutritionnel des enfants en âge préscolaire et primaireen remédiant aux carences en micronutriments. Ens’associant avec la production agricole locale, cesprogrammes peuvent également fournir un marchéstable aux petits agriculteurs. Ces programmesd'alimentation scolaire peuvent apporter des avantagesà court terme après les crises, aider les collectivités à serétablir et à renforcer la résilience, en plus des bénéficesà long terme en développant le capital humain18. Lesprogrammes d'alimentation scolaire peuvent êtreclassés en deux groupes principaux: l’alimentation àl’école (lorsque les enfants sont nourris à l'école) et lesrations à emporter à la maison (les familles reçoivent dela nourriture lorsque leurs enfants vont régulièrementl'école). Un des avantages majeurs des programmesd'alimentation scolaire est qu'ils offrent le plus grandbénéfice aux enfants les plus pauvres. Plusieurs études19
ont indiqué que ne pas prendre de petit déjeuner nuit àla performance éducative.
Les données actuelles semblent indiquer quepratiquement chaque pays cherche à nourrir ses écoliers.Par conséquent, en particulier pour les pays à faiblerevenu où sont concentrées les régions avec uneinsécurité alimentaire, la question essentielle n’est pasde savoir si un pays mettra en œuvre des programmesd'alimentation scolaire mais plutôt comment et avecquels objectifs.
Les chocs sociaux des récentes crises mondiales ontconduit à une demande accrue des programmesd'alimentation scolaire dans les pays à faible revenu, carils peuvent servir de filet de sécurité pour les ménagessouffrant d'insécurité alimentaire grâce à un transfert derevenus. En réponse à cette forte demande, leProgramme alimentaire mondial des Nations Unies(PAM) et la Banque mondiale ont entreprisconjointement une analyse intitulée Rethinking SchoolFeeding 20 (Repenser l’alimentation scolaire). Cetteinitiative visait à mieux comprendre commentdévelopper et mettre en œuvre des programmes
16 Whaley et al., 2003; Kristjansson et al., 2007; Jukes et al., 2008.17 Tan, Lane, and Lassibille, 1999; Ahmed, 2004; Adelman et al., 2008.18 WFP, 2013.19 Simeon and Grantham McGregor, 1989; Pollitt, Cueto, and Jacoby, 1998;Simeon, 1998.20 Bundy et al. 2009
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 5
d'alimentation scolaire efficaces, comme un filet desécurité productif qui fait partie de la réponse aux chocssociaux, ainsi qu’à un investissement financièrementdurable dans le capital humain. Ces efforts s’inscriventdans un objectif global à long terme de l'Education pourtous et offrent une protection sociale aux pauvres.
L'alimentation scolaire peut être définie comme l’apportde nourriture aux écoliers et est classée en deux groupesprincipaux: l’alimentation à l’école (enfants nourris àl'école) et les rations à emporter (des aliments sontdonnés aux familles si leurs enfants vont à l'école). Lesdonnées récentes disponibles indiquent que presquetous les pays cherchent à nourrir les enfants à l’école. Parconséquent et en particulier pour les pays à faible revenuoù l'insécurité alimentaire prévaut en général, laquestion clé n'est pas de savoir si un pays mettra enœuvre des programmes d'alimentation scolaire maisplutôt comment et dans quel but.
Les chocs sociaux des crises mondiales récentes ontentrainé une demande accrue pour les programmesd'alimentation scolaire dans les pays à faible revenu. Enréponse à cela, le Programme alimentaire mondial desNations Unies (PAM) et la Banquemondiale ont entreprisconjointement une analyse intitulée « Repenserl'alimentation scolaire ». 21 Cette initiative cherche àmieux comprendre comment développer et mettre enœuvre des programmes d'alimentation scolaire efficacesqui peuvent être utiles comme filet sécuritaire productif.Ces programmes font partie de la réponse apportée auxchocs sociauxmais aussi sont un investissement financierdurable dans le capital humain sous le cadre des effortsmondiaux à long terme visant à atteindre l'éducationpour tous (EPT) et une protection sociale pour lespauvres.
La base d'un programme d'alimentation scolaire efficacese compose de cinq objectifs stratégiques essentiels. Lafigure 1 illustre ces objectifs stratégiques et décrit lesleviers stratégiques respectifs ainsi que les résultats quirelèvent de chaque objectif.
21 Bundy et al., 2009.22 Bundy et al., 2009; WFP, 2012.
Le premier objectif est celui d’un cadre de politiquenationale. Une base politique solide renforce ladurabilité et la qualité de la mise en œuvre d'unprogramme d'alimentation scolaire. La planificationnationale de l'alimentation scolaire dans le cadre de lastratégie de réduction de la pauvreté du pays (oud'autres stratégies de développement équivalentes)transmet l'importance qu'accorde le gouvernement àl'alimentation scolaire dans le cadre de son programmede développement. Pour la plupart des pays qui mettenten œuvre leurs propres programmes nationaux,l'alimentation scolaire est incluse dans les cadrespolitiques nationaux.22
Le deuxième objectif stratégique de l'alimentationscolaire est la capacité financière. Un financementstable est une condition préalable à la durabilité.Cependant, là où le besoin est le plus grand, lesprogrammes ont tendance à être plus faibles etdavantage tributaires de l'aide extérieure. Lefinancement de ces programmes peut provenir dediverses sources, telles que les organisations nongouvernementales (PAM) et le gouvernement. Quand unprogramme devient nationalisé, il a besoin d'une sourcede financement stable et indépendante, soit par lesressources de base du gouvernement ou par lefinancement du développement. À long terme, unbudget national pour l'alimentation scolaire estnécessaire pour un programme efficace et stable.
Le troisième objectif stratégique est la capacitéinstitutionnelle et la coordination. Les programmesd'alimentation scolaire sont mieux exécutés quand uneinstitution est chargée et responsable pour la mise enœuvre d'un tel programme. Les programmes efficacescomprennent également la participation de différentssecteurs tels que l'éducation, la santé, l'agriculture, et legouvernement local. Ils incluent également un lien globalentre l’alimentation scolaire et les autres programmesde santé scolaire ou de protection sociale ainsi que desdispositifs de coordination établis.
Le quatrième objectif stratégique est la conceptionrationnelle et la mise en œuvre. Afin de maximiserl'efficacité, les programmes d'alimentation scolairedevraient identifier clairement les problèmes spécifiques
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 6
à chaque pays, les objectifs et les résultats attendus. Lecontexte et les besoins du pays devraient déterminer lesbénéficiaires du programme, le panier alimentaire(menus) ainsi que les habitudes alimentaires et la chaîned'approvisionnement. Les pays et les partenairesdevraient travailler à la création d'un équilibre délicatentre un approvisionnement alimentaire international,national et local afin de soutenir les économies localessans compromettre la qualité et la stabilité del'approvisionnement en nourriture.
Le dernier objectif stratégique est le rôle descommunautés – Accompagner au delà de l’école. Lesprogrammes d'alimentation scolaire qui sont pris encharge localement, intègrent les contributions descommunautés locales, et répondent beaucoup mieuxaux besoins spécifiques de celle ci. Ces programmes sontplus susceptibles d’avoir une transition réussie entrel'aide des bailleurs de fonds et l'appropriation nationale.La participation communautaire devrait être considéréeà chaque étape, mais sans surcharger membres de lacommunauté.
ée
L'objectif principal de l'exercice SABER Alimentationscolaire est de recueillir des informations systématiqueset vérifiables sur la qualité des politiques d'un pays grâceà un questionnaire SABER Alimentation scolaire. Cetinstrument de collecte des données permet de faciliterl'analyse comparative des politiques, identifier lesdomaines clés dans lesquels concentrer lesinvestissements, et diffuser les bonnes pratiques ainsique le partage des connaissances. Cette évaluationholistique et intégrée, sur la façon dont la politiqueglobale d’un pays affecte le développement des jeunesenfants, est classée dans l'une des phases suivantes,représentant les divers niveaux de l'élaboration despolitiques qui existent parmi les différentes dimensionsde l'alimentation scolaire:
1. Latent: pas ou très peu de politique dedéveloppement.
2. Émergent: début/ certaines initiatives en faveurd’une politique de développement
3. Établi: une certaine politique dedéveloppement.
4. Avancé: Développement d'un cadre politiqueglobal.
Chaque objectif et levier de l'alimentation scolaire estméthodiquement comparé à travers deux outilsd'analyse de SABER. La première est une grille denotation qui quantifie les réponses aux questionssélectionnées du questionnaire SABER Alimentationscolaire en y attribuant des valeurs de points. Le secondoutil est la rubrique cadre SABER Alimentation scolairequi analyse les réponses, en particulier les réponsesécrites, fondées sur quatre objectifs stratégiques etleviers du cadre. Pour plus d'informations, vous pouvezconsulter le site Internet de la Banque mondiale surSABER School Health and School Feeding et cliquez sur le“What Matters” Framework Paper sousMéthodologie.
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 7
Figure 1: Objectifs stratégiques et leviers politiques del’alimentation scolaire
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 8
Objectif Stratégique 1:Cadres Politiques auCongo
Levier stratégique:
Politiques globales pour l'alimentation scolaire enalignement avec la politique au niveau national
Une fondation politique contribue à renforcer ladurabilité et la responsabilité d'un programmed'alimentation scolaire ainsi que la qualité de sa mise enœuvre. Presque tous les pays ayant une prise en chargenationale des programmes possèdent des politiquesnationales bien articulées quant aux modalités et auxobjectifs de l'alimentation scolaire.23
Presque tous les pays qui se sont approprié lesprogrammes d’alimentation scolaire ont des politiquesnationales bien articulées sur les modalités et lesobjectifs de ces programmes.24
L’alimentation scolaires et les cantines sont inscritesdans le cadre stratégie de lutte contre la pauvreté25 ,horizon 2025 et le programme national dedéveloppement de l’éducation 2012 2016 de laRépublique du Congo. Cependant, le République duCongo n’a pas encore une politique nationale publiée.
23 PAM 201224 Ibid.
1. Cadres Politiques: EMERGENT
Indicateurs Résultats Justification1A. La stratégie deréduction de la pauvretéau niveau national ainsique les politiques etstratégies sectorielles del’éducation identifientl'alimentation scolairecomme une éducation et/ ou une intervention dela protection sociale, avecdes objectifs clairementdéfinis et desresponsabilitéssectorielles
L’alimentationscolaire est unthème dediscussion entreles membres etles partenairesimpliqués dans lapréparation d'unestratégienationale deréduction de lapauvreté oud'une autrestratégienationaleéquivalente ou destratégies etpolitiquessectoriellesappropriées, maisce thème ne faitpas encore l'objetd'une politiqueofficielle.
1B. Une politique fondéesur des preuvestechniques liées àl'alimentation scolairedécrit les objectifs, lajustification, la portée, laconception, lefinancement et ladurabilité du programme,et traite de manièreexhaustive les quatreautres objectifsstratégiques.
Reconnaissancede la nécessitéd’une politiquerelative àl’alimentationscolaire, maiscelle ci n’a pasencore étédéveloppée etpubliée
25 Republic of Congo, 2012.
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 9
Objectif Stratégique 2:Capacités Financières auCongo
Levier stratégique:
Gouvernance du programme d'alimentation scolairenational grâce à un financement stable et unebudgétisation
Un financement stable est nécessaire afin d’assurer laviabilité à long terme d'un programme d'alimentationscolaire, en particulier pour celui qui passe d’unfinancement de bailleurs de fonds à celui dugouvernement. Les programmes d'alimentation scolairesoutenus par des partenaires extérieurs dépendent engénéral de l'aide alimentaire, des dons en nature dugouvernement et / ou de contributions en espèces dugouvernement. Pour que le programme soit durable etpris en charge à l'échelle nationale, le programmed'alimentation scolaire devrait avoir une ligne budgétaireet faire partie du processus de budgétisation et deplanification du gouvernement.
L'alimentation scolaire est incluse dans le processus deplanification nationale et est financée dans le budgetnational à hauteur de 60%. Le restant est financé par lesdonateurs externes principalement le PAM et l’IPHD. Lecoût de l'alimentation scolaire budgétisé par enfant etpar an est de 80 $ US pour le PAM et 175 $ pour IPHD. Iln’est pas encore préciser si ce chiffre prend en compteles coûts des aliments, des ustensiles de cuisine et derestauration, le transport des aliments et la gestion duprogramme.
Les régions n'ont pas la capacité de planifier etbudgétiser leurs besoins pour mettre en œuvre lesprogrammes d'alimentation scolaire. Le PAM et l’IPHDappuient le programme national.
Les fonds pour l'alimentation scolaire sont courammentversés aux exécutants (PAM et IPHD) d'une manièreopportune et efficace.
2. Capacités financières: EMERGENT
Indicateurs Résultats Justification2A. La/les ligne/s dubudget national et dufinancement est/sontallouée/s àl'alimentation scolaire;les fonds sont versésaux niveaux de la miseen œuvre d'unemanière opportune etefficace.
L’alimentationscolaire est intégréeau processus deplanificationnationale et lefinancementnational est fixé viaune lignebudgétaire, sansparvenir toutefois àcouvrir tous lesbesoins ; Il n’y a pasde ligne budgétaireaux échelonsrégional et scolaire ;Les fonds relatifs àl’alimentationscolaire sontdébloqués demanièreintermittente auxdifférents échelonsde mise en œuvre.
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 10
Objectif Stratégique 3:Capacitésinstitutionnelles et decoordination au Congo
Coordination intersectorielle et partenariats solidespour l’alimentation scolaire
Structures de gestion et de responsabilisation,cadres institutionnels solides, ainsi que suivi etévaluation
La mise en œuvre d'une politique d'alimentation scolairenécessite une capacité institutionnelle significative car leprogramme est une intervention complexe dans la santéscolaire. La politique doit clairement définir les rôles etresponsabilités des parties prenantes et des acteurs àtous les niveaux. De manière rationnelle, l’augmentationde la capacité du gouvernement à gérer un programmed'alimentation scolaire est importante pour la viabilité àlong terme de celui ci. Une institution nationale, qui estchargée et responsable pour la mise en œuvre duprogramme d'alimentation scolaire, est considéréecomme une meilleure pratique. Cette institution doitavoir une unité spécifique qui dispose des ressourcesadéquates et d’un personnel compétent pour gérer leprogramme d'alimentation scolaire. En outre, lespolitiques qui indiquent en détails les dispositifs deresponsabilité et de gestion peuvent aider à assurer laqualité et l'efficacité du programme, surtout si leprogramme d'alimentation scolaire est décentralisé.
Le République du Congo n’a pas de comité de pilotagemultisectoriel qui coordonne la mise en œuvre del'alimentation scolaire. Le ministère de l'EnseignementPrimaire, Secondaire et de l’Alphabétisation de laRépublique du Congo est mandaté pour la gestion et lamise en œuvre du programme d'alimentation scolaire.
Il y a deux cellules de suivi du projet des cantinesscolaires au sein du Ministère de l’EnseignementPrimaire, Secondaire et de l’Alphabétisation. La premièrecellule suit la mise en œuvre du projet par l’IPHD et laseconde travaille avec le PAM. Ces deux cellules ne fontpas la coordination entre le niveau national, régional, etdans les écoles. Elles sont insuffisamment dotées de
personnel pour couvrir les responsabilités conférées auniveau national.
3. Capacités Institutionnelles et Coordination: LATENT
Indicateurs Résultats Justification3A. Le comité depilotage multisectorielcoordonne la mise enœuvre d'une politiqued'alimentationscolaire nationale.
Les initiatives decoordination ducomité de pilotagemultisectoriel nesont passystématiques.
3B. Une unité degestion nationale del’alimentation scolaireet les structures deresponsabilisationsont en place, encoordination avec lesstructures au niveaudes écoles.
Les initiatives decoordination ducomité de pilotagemultisectoriel nesont passystématiques.
3C. La gestion auniveau des écoles etles structures deresponsabilisationsont en place.
Les initiatives decoordination ducomité de pilotagemultisectoriel nesont passystématiques.
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 11
Objectif Stratégique 4:Conception et mise enœuvre d’une politiqued’alimentation scolaire auCongo
Levier stratégique:
Assurance de la qualité de la programmation et duciblage, modalités, et conceptiond'approvisionnement, garantissant nécessité etrentabilité
Une politique d'alimentation scolaire bien conçue, baséesur des faits, est essentielle à la mise en œuvre d'unprogramme d'alimentation scolaire de qualité. Lapolitique peut inclure des détails sur le ciblage desbénéficiaires corrects, sélectionnant les modalitésappropriées de livraison de nourriture, et choisissant unpanier d'aliments de qualité. Au fil du temps, la politiqued'alimentation scolaire peut être redessinée ou modifiéeselon les réévaluations du programme d'alimentationscolaire.
Le Gouvernement congolais ne dispose pas d’un plan oud’une stratégie de suivi du programme d'alimentationscolaire. Cependant il reconnait d’importance du suiviévaluation dans la mise en œuvre de l’alimentationscolaire.
4. Conception et mise en œuvre: LATENTIndicateurs Résultats Justification
4A. Un systèmefonctionnel de suivi etd'évaluation est enplace dans le cadre dela structure del'institutionresponsable, et utilisépour la mise en œuvreet la rétroaction
Reconnaissance del’importance dusuivi évaluation,mais absence desystèmesgouvernementauxpour le suiviévaluation de lamise en œuvre del’alimentationscolaire
4B. La conception duprogramme identifieles groupes ciblesappropriés et critèresde ciblagecorrespondant à lapolitique nationaled'alimentation scolaireet l'analyse de lasituation
La nécessité duciblage estreconnue, maisaucune analyse desituation n’a encoreété entreprise pourévaluer les besoinsd'alimentationscolaire, et lescritères et laméthodologie duciblage n'ont pasété établis.
4C. Les modalitésalimentaires ainsi quele panier alimentairecorrespondent auxobjectifs, habitudes etgoûts locaux, à ladisponibilité de lanourriture locale,sécurité alimentaire, etaux exigences decontenu nutritionnel
La nécessité d’établirdes normesnationalesconcernant lesmodalités del'alimentationscolaire et lecontenu du panieralimentaire estreconnue, mais pasencore concrétisée.
4D. Les dispositifsd’approvisionnementet de logistique sontbasés sur lamobilisation deressources la pluslocale possible, entenant compte descoûts, des capacitésd'exécution desparties, de la capacitéde production dans lepays, de la qualité dela nourriture, et de lastabilité du système delivraison.
La nécessité d’établirdes normesnationalesconcernant lesmodalitésd’approvisionnement et la logistique estreconnue, mais pasencore concrétisée
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 12
Objectif Stratégique 5:Rôles de la communauté– Accompagner au delàde l’école au Congo
Levier stratégique:
Participation et responsabilisation de lacommunauté
Le rôle de la communauté devrait être clairement définidans une politique d'alimentation scolaire car laparticipation et la prise en charge de la communautéaméliorent les chances de viabilité à long terme duprogramme d'alimentation scolaire. Si le gouvernementrend la communauté responsable du programmed'alimentation scolaire, la politique de celle ci devraitdétailler lignes directrices, normes minimales, et soutienafin que la communauté mette en œuvre le programme.La politique d'alimentation scolaire peut égalementinclure des dispositifs afin de pouvoir tenir legouvernement responsable.
Au niveau de l'école, il peut y avoir un comité de gestionde l'école composé de parents, enseignants et élèves quiagit comme agent de liaison entre l'école et lacommunauté, et qui gère le programme d'alimentationscolaire. Il faut prendre soin de ne pas surcharger lacommunauté, car dans certains cas, la communauté peutintroduire des frais pour soutenir le programmed'alimentation scolaire local, ce qui peut avoir un impactnégatif sur les taux de scolarisation. Les programmesd'alimentation scolaire soutenus par la communautésont généralement ceux qui réussissent le mieux dans leszones en sécurité alimentaire.
Un équilibre reste à trouver entre l'appropriation et laparticipation des communautés et le financementexterne parce que les programmes soutenus par lacommunauté et qui ont généralement pour but deréduire la dépendance sur l'aide extérieure ont tendanceà placer beaucoup d’attentes sur ces communautésqu'elles ne sont en mesure de fournir. Toujours est il queles programmes qui ont des politiques bien articulées surles modalités et objectifs de l’alimentation scolaire se
26 WFP, 2012.
trouvent dans les pays qui ont une appropriationnationale des programmes.26
Bien qu’on note une absence d’une structure decoordination et de mise en œuvre au niveau national, ilexiste des comités de gestion (COGES) qui impliquent lesparents, les enseignants et la communauté locale dans lagestion et la mise en œuvre du programme del’alimentation scolaire au niveau local. Ces comités nesont cependant pas impliqués dans la conception duprogramme mais seulement dans sa mise en œuvre. Ilagit comme l'interface entre la communauté et l'école,gère et surveille le programmed'alimentation scolaire, ets’assure de l’utilisation appropriée des vivres à l'école.
Les parties prenantes clés qui peuvent être impliquéespour appuyer l’engagement communautaire sont lesdirecteurs d’école, les enseignants et les associations desparents d’élèves. La politique nationale qui permettraitd’aborder le rôle de la communauté dans l’alimentationscolaire n’est pas encore élaborée.
5. Rôles de la communauté – Accompagner au delà del’école: EMERGENT
Indicateurs Résultats Justification5A. La communautéparticipe à laconception duprogrammed'alimentationscolaire, la mise enœuvre, la gestion ainsiqu’à l'évaluation, etcontribue auxressources.
Il existe un comitéde gestion del’alimentationscolaire, mais laparticipation desparents et desmembres de lacommunauté doitencore êtrerenforcée, et lapossibilité pour euxde suivre etd’influencer leprogrammed'alimentationscolaire n'est passuffisammentreconnue.
Pour voir les notes pour tous les indicateurs et les objectifsstratégiques en un tableau, veuillez vous référer à l'Annexe 1.
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 13
Conclusion
Les points forts et ceux à améliorer ont été identifiés, etdes recommandations en vue d’élaborer et de mettre enœuvre un ensemble de plan d’actions permettant leurredressement sont émises ci après.
Options stratégiques:
Elaborer une Politique Nationaled’Alimentation Scolaire légiférée et l’intégrerdans la stratégie nationale de développement(DSRP ou son équivalent) et s’assurer quel’alimentation scolaire forme un des leviers dela protection sociale ;Renforcer le système de Suivi et Evaluation àtous les niveaux du système (en respectant lastructure du MEN), établir des critèresstandards et une méthodologie de ciblage enmatière d’alimentation scolaire ; conduire en2015 une enquête de référence sur lesindicateurs d’accès et de performance en vuede mesure l’impact des programmesd’alimentation scolaire ;Instituer et formaliser un organe decoordination et comité de pilotagemultisectoriel de l’alimentation, nutrition etsanté scolaire ; promouvoir l’alimentationscolaire avec la production locale (HomeGrown School Feeding) ;Assurer et augmenter le budget nationalalloué à l’alimentation scolaire ;Effectuer avec le PAM une analyse coût/bénéfice de l’alimentation scolaire dont lesrésultats informeront les décideurs politique,économique et Partenaires Techniques etFinanciers à investir dans ce chantier ;Redynamiser, normaliser et uniformiser lesmécanismes de gestion des cantines scolairesau niveau des écol
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
14
Anne
xe1
Tableau1.Niveaux
dedé
velopp
emen
tdes
Indicateursd
eSA
BER
Alim
entatio
nscolaire
etob
jectifs
stratégiqu
esen
Répu
blique
duCo
ngo
Une
approche
systém
ique
pour
demeilleursrésultatséd
ucatifs:C
adre
politique
del’A
limen
tatio
nscolaire
LEVIER
STRA
TEGIQUE
INDICA
TEUR
NIVEA
UNoteglob
alepar
domaine
Latent
Emergent
Etabli
Avancé
Objectif
stratégiqu
e1:Ca
dres
politique
s
Politique
sglobales
pour
l'alim
entatio
nscolaire
aligne
men
tratio
nnelsurla
politique
natio
nale
Lastratégiede
rédu
ctionde
lapauvreté
auniveau
natio
naloustratégie
natio
naleéq
uivalente,
ainsique
lesp
olitiqu
eset
stratégies
sectorielles(plan
sectorieldel'édu
catio
n,po
litique
denu
trition
,po
litique
deprotectio
nsociale)
iden
tifient
l'alim
entatio
nscolaire
commeun
eéducation
et/o
uun
einterven
tionde
laprotectio
nsociale,avec
deso
bjectifsc
laire
men
tdé
finiset
des
respon
sabilités
sectorielles.
L’alim
entatio
nscolaire
estrecon
nueen
tant
qu’édu
catio
net
/ou
interven
tionde
laprotectio
nsociale,mais
ellen’estp
asen
core
inclusedans
lastratégie
delarédu
ctionde
lapauvreté
publiéeau
niveau
natio
nal,
politique
natio
nale
équivalente,ou
politique
setstratégies
sectorielles.
L'alim
entatio
nscolaire
faitl’objet
dediscussio
nparles
mem
bres
etparten
aireslorsd
ela
prép
arationde
lastratégiede
rédu
ction
delapauvreté
auniveau
natio
nal,
politique
natio
nale
équivalente,ou
des
politique
setstratégies
sectorielles,
maisn
’est
pase
ncorepu
bliée.
L'alim
entatio
nscolaire
figureet
est
publiéedans
lastratégiede
rédu
ctionde
lapauvreté
auniveau
natio
naloud'un
epo
litique
natio
nale
équivalente
(notam
men
tles
spécificatio
nsqu
ant
à,où
l'alim
entatio
nscolaire
sera
ancrée
etqu
ilamettraen
œuvre);les
politique
sou
stratégies
dusecteu
rpu
bliées
ontd
esob
jectifs
etde
srespon
sabilités
sectorielles
clairemen
tdéfinis.
L'alim
entatio
nscolaire
inclut
unestratégiede
rédu
ctionde
lapauvreté
auniveau
natio
nalnon
publiéeou
unepo
litique
natio
naleéq
uivalente
(notam
men
tles
spécificatio
nsqu
antà
,où
l'alim
entatio
nscolaire
sera
ancrée,quilamettra
enœuvre
et,établissant
deso
bjectifse
t/ou
des
jalons
fixés
parle
gouverne
men
t);les
politique
soustratégies
sectoriellesp
ubliées
ont
deso
bjectifse
tdes
respon
sabilités
sectoriellesb
iendé
finis,
ycomprisce
que
l'alim
entatio
nscolaire
peut
etne
peut
pas
perm
ettre,en
ligne
avec
lastratégiede
rédu
ction
delapauvreté
auniveau
natio
naloud'un
estratégienatio
nale
équivalente.
EMERGENT
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
15
Une
stratégie
techniqu
erelativeà
l'alim
entatio
nscolaire
etbaséesurd
esfaits,
décritleso
bjectifs,la
justificatio
n,lapo
rtée,
laconcep
tion,le
financemen
tainsiqu
eladu
rabilitédu
programmeet
s’intéresseauxqu
atre
autres
objectifs
stratégiqu
es(capacité
institu
tionn
elleet
coordinatio
n,capacité
financière,concep
tion
etmise
enœuvre,ainsi
quelaparticipationde
lacommun
auté).
Lané
cessité
d'un
estratégietechniqu
erelativeàl'alim
entatio
nscolaire
estrecon
nue,
maisn
'apase
ncoreété
développ
éeou
publiée.
Une
stratégie
techniqu
eet
une
analysede
lasituatio
nsont
encoursd
edé
velopp
emen
tpar
les
secteu
rsconcerné
straitant
del'alim
entatio
nscolaire.
Une
stratégie
techniqu
erelativeà
l'alim
entatio
nscolaire
estp
ubliée,
décrivantles
objectifs,la
justificatio
n,la
portée,la
concep
tion,le
financemen
tetla
durabilitédu
programmeet
couvrant
certains
aspe
ctsd
esqu
atre
autres
objectifs
stratégiqu
es,
notammen
tles
liens
avec
ledé
velopp
emen
tde
l'agriculture.
Une
stratégietechniqu
erelativeàl'alim
entatio
nscolaire
estp
ubliée,
décrivantles
objectifs,la
justificatio
n,lapo
rtée,la
concep
tion,le
financemen
tetla
durabilitédu
programme
etcouvrant
demanière
exhaustivelesq
uatre
autres
objectifs
stratégiqu
esgrâceàde
smesures
pour
laprod
uctio
nlocaleet
l'app
rovisio
nnem
ent,
notammen
tdes
liens
avec
ledé
velopp
emen
tde
l'agriculture
etde
spetits
exploitantsa
gricoles;la
stratégieestd
ocum
entée
d’un
eanalysede
lasituatio
nde
sbesoins
eteste
nligne
avec
les
stratégies
natio
nalesd
erédu
ctionde
lapauvreté
ainsique
desp
olitiqu
essectoriellesp
ertin
entese
tde
sstratégies.
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
16
Objectif
stratégiqu
e2:Capa
cité
finan
cière
Gouvernancedu
programmenatio
nal
d'alim
entatio
nscolaire
unfin
ancemen
tstable
etun
ebu
dgétisa
tion
La/le
sligne
/sdu
budget
natio
naletles
fond
sson
talloué
sàl'alim
entatio
nscolaire;
lesfon
dssont
versés
auxniveauxde
mise
enœuvre
(national,
région
alet
/ouà
l'école)d
'une
manière
oppo
rtun
eet
efficace.
Lané
cessité
d'inclure
l'alim
entatio
nscolaire
dans
leprocessusd
eplanificatio
nnatio
nale
estrecon
nue,maisc
ela
n'apase
ncoreeu
lieu;
legouverne
men
test
entiè
remen
ttrib
utaire
desfon
dsextérie
urse
taucune
disposition
nefiguredans
lebu
dget
natio
nalquant
àl’allocatio
nde
ressou
rces
àl'alim
entatio
nscolaire;
lané
cessité
demécanism
esde
décaissem
entd
esfond
spo
urlesn
iveaux
demise
enœuvre
est
reconn
ue,m
aisn
’est
pase
ncoreen
place.
L'alim
entatio
nscolaire
figuredans
leprocessus
deplanificatio
nnatio
naleet
lefin
ancemen
tnational
eststablegrâceàun
eligne
budgétaire,m
ais
incapablede
couvrir
tous
lesb
esoins;iln’ya
pasd
eligne
budgétaire
auxniveauxrégion
aux
etscolaires;un
financemen
tde
l'alim
entatio
nscolaire
existeet,estverséaux
niveauxde
mise
enœuvre
par
interm
itten
ce.
L'alim
entatio
nscolaire
figuredans
leprocessus
deplanificatio
nnatio
naleet
est
entiè
remen
tfinancée
grâceàun
eligne
budgétaire
natio
nale;
tous
lesm
inistères
impliqué
sdanslamise
enœuvre
duprogrammeon
tun
budget
oude
sfon
dsalloué
s;de
sligne
sbu
dgétairese
xisten
tégalem
enta
uxniveaux
région
auxet
scolaires;
lesfon
dsd'alim
entatio
nscolaire
sont
versés
auxniveaux
demise
enœuvre
entemps
oppo
rtun
etde
manière
efficace.
L'alim
entatio
nscolaire
figuredans
leprocessus
deplanificatio
nnatio
naleet
est
entiè
remen
tfinancée
paru
neligne
budgétaire
natio
nale
conformeàlapo
litique
d'alim
entatio
nscolaire
etàl'analyse
dela
situatio
n,avec
des
possibilités
d’en
gagemen
tdu
secteu
rpriv
é;de
sligne
sbud
gétaire
set
desp
lans
existen
tégalem
enta
uxniveaux
région
auxet
scolaires,
suffisammen
tpou
rcouvrir
tous
lesfrais
relatifsà
l'exécutio
ndu
programme;de
sfon
dsd'alim
entatio
nscolaire
sont
versés
auxniveaux
demise
enœuvre
entemps
oppo
rtun
etde
manière
efficaceet
les
respon
sables
demise
enœuvre
ontla
capacité
deplanifier
etde
budgéter
ainsique
dede
mande
rdes
ressou
rces
duniveau
central.
EMERGENT
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
17
Objectif
stratégiqu
e3:Capa
cité
institu
tionn
elleet
coordina
tion
Coordinatio
nde
l'alim
entatio
nscolaire
desolides
parten
ariatset
une
coordinatio
nintersectorie
lle
Lecomité
depilotage
multisectorie
lcoordo
nnelamise
enœuvre
d'un
epo
litique
natio
nale
d'alim
entatio
nscolaire.
Lese
ffortsd
ecoordinatio
ndu
comité
depilotage
multisectorie
lnesont
actuellemen
tpas
systém
atique
s.
LeCo
mité
depilotage
sectorielcoo
rdon
nela
mise
enœuvre
d'un
epo
litique
natio
nale
d'alim
entatio
nscolaire.
LeCo
mité
depilotage
multisectorie
lproven
antd
'aumoins
deux
secteu
rs(par
exem
plel'édu
catio
n,la
protectio
nsociale,
l'agriculture,lasanté,
l'adm
inistratio
nlocale
etl'eau)coo
rdon
nela
mise
enœuvre
d'un
epo
litique
natio
nale
d'alim
entatio
nscolaire.
LeCo
mité
depilotage
multisectorie
lproven
antd
'aumoins
troissecteurs(par
exem
plel'édu
catio
n,la
protectio
nsociale,
l'agriculture,lasanté,
l'adm
inistratio
nlocale
etl'eau)coo
rdon
nela
mise
enœuvre
d'un
epo
litique
natio
nale
d'alim
entatio
nscolaire;
cecomité
dirig
éparle
gouverne
men
tassure
lacoordinatio
nglob
ale
(entre
lesa
gences
internationales,les
ONG,
lesecteu
rpriv
éainsique
des
représen
tants
d'en
trep
rises
locales)et
faitpartied'un
comité
plus
largesurlasanté
enmilieu
scolaire
etla
nutrition
.
LATENT
Structures
degestion
etde
respon
sabilisation,y
comprisen
term
esde
person
nelde
solides
cadres
institu
tionn
elsp
our
lamise
enœuvre
Une
unité
degestion
natio
nalede
l’alim
entatio
nscolaire
etde
sstructuresd
erespon
sabilisationsont
enplace,en
coordinatio
navec
les
structures
auniveau
del'école.
Une
unité
spécifiqu
ede
l'alim
entatio
nscolaire
n’existepase
ncoreau
niveau
natio
nal;un
ecoordinatio
nnatio
nale,
région
ale/locale(le
casé
chéant)avecles
écoles
faitdé
faut.
Une
unité
d'alim
entatio
nscolaire
existeau
niveau
natio
nal,maisa
des
ressou
rces
etde
seffectifs
limité
set
manqu
ed'un
mandat
clair;bien
quede
sdispositifsde
coordinatio
nau
niveau
natio
nal,région
al/
local(lecasé
chéant)e
t
Une
unité
d'alim
entatio
nscolaire
pourvueen
person
nel
etdo
téed'un
mandat
claire
xisteau
niveau
natio
nal,baséesuru
neévaluatio
nde
sbesoins
enpe
rson
nelete
nressou
rces;les
dispositifsde
coordinatio
nau
niveau
natio
nal,région
al/
Une
unité
d'alim
entatio
nscolaire
pourvueen
person
nel
existeau
niveau
natio
nal,baséesuru
neévaluatio
nde
sbesoins
enpe
rson
nelete
nressou
rces,avecun
mandatclairet
une
form
ationinitialeet
continue
;les
dispositifs
decoordinatio
nau
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
18
l'écolesoient
enplace,
ilsne
sont
pas
pleine
men
top
érationn
els.
local(lecasé
chéant)e
tl'écolesont
enplaceet
fonctio
nnen
tdansla
plup
artd
escas.
niveau
natio
nal,
région
al/local(le
cas
éché
ant)et
l'écolesont
enplaceet
pleine
men
top
érationn
els.
Desstructuresd
egestionet
derespon
sabilisationau
niveau
del'écolesont
enplace.
Lesd
ispositifsde
gestionde
l'alim
entatio
nscolaire
auniveau
del'écolene
sont
pasu
niform
eset
desd
irectives
natio
nalesfon
tdéfaut.
Desd
irectives
natio
nalessur
les
dispositifsné
cessaires
relatifsà
lagestionde
l'alim
entatio
nscolaire
sont
dispon
iblesa
univeau
del'école,m
ais
ilsne
sont
pase
ncore
pleine
men
tmisen
œuvre.
Laplup
artd
esécoles
ontu
ndispositifd
egestionde
l'alim
entatio
nscolaire,
fond
ésurles
directives
natio
nales.
Toutes
lesé
coleso
ntun
dispositifd
egestion
del'alim
entatio
nscolaire,basésurles
directives
natio
nales,
doté
d’un
eform
ation
initialeet
continue
pour
lepe
rson
nel
concerné
.
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
19
Objectif
stratégiqu
e4:Co
ncep
tionet
miseen
œuvre
L’assurancede
laqu
alité
dela
programmationet
duciblage,les
mod
alité
s,et
l’app
rovisio
nnem
ent
veillen
tàce
quela
concep
tionsoitàla
foisbaséesurles
besoinse
tren
table
Unsystèm
efonctio
nnelde
suiviet
d’évaluatio
n(S&E)
est
enplacedans
lecadre
delastructurede
l'institutionprincipale
etutilisé
pour
lamise
enœuvre
etla
rétroaction.
L'im
portance
duS&
Eestrecon
nue,maisles
systèm
esgouverne
men
taux
nesont
pase
ncoreen
placepo
urleS&
Ede
lamise
enœuvre
del'alim
entatio
nscolaire.
Unplan
gouverne
men
talde
S&Epo
url'alim
entatio
nscolaire
existeavec
une
collectede
sdon
nées
etde
srappo
rts
interm
itten
tssurven
ant
surtou
tauniveau
natio
nal.
Leplan
deS&
Epo
url'alim
entatio
nscolaire
estintégré
dans
les
systèm
esde
suivi
natio
naloude
gestion
del'information,et
lacollectede
donn
ées
ainsique
lesrappo
rts
sont
effectué
sde
manière
récurren
teaux
niveauxnatio
naux
etrégion
aux.
Leplan
deS&
Epo
url'alim
entatio
nscolaire
estintégré
dans
les
systèm
esde
suivi
natio
naloude
gestion
del'information,et
lacollectede
donn
éesa
insi
quelesrappo
rtsson
teffectué
sdemanière
récurren
teauxniveaux
natio
naux,régionaux
etscolaires;
une
inform
ationanalysée
est
partagée
etutiliséepo
uraffin
eret
actualise
rles
programmes;u
nréférentielestréalisé
etde
sévaluations
deprogrammesont
effectué
espé
riodiqu
emen
t.
LATENT
Laconcep
tiondu
programmeiden
tifie
lesg
roup
escibles
approp
riése
tles
critè
resd
eciblage
correspo
ndantà
lapo
litique
natio
nale
d'alim
entatio
nscolaire
ainsiqu’à
l'analyse
dela
situatio
n.
Lané
cessité
duciblage
estrecon
nue,maisu
neanalysede
lasituatio
nqu
iévaluelesb
esoins
del'alim
entatio
nscolaire
n'apase
ncore
étéen
trep
rise,et
nide
scritè
resd
eciblage,ni
unemétho
dede
ciblagen’on
tencore
étéétablis.
Desc
ritères
etun
emétho
dede
ciblage
sont
encoursd
edé
velopp
emen
tet
correspo
nden
tàla
politique
natio
nalede
l'alim
entatio
nscolaire;
uneanalysede
lasituatio
névaluant
les
besoinse
sten
core
incomplète.
Desc
ritères
etun
emétho
dede
ciblage
existen
tetson
tmisen
œuvre,et
correspo
nden
tàla
politique
natio
nale
d'alim
entatio
nscolaire
ainsiqu’àun
eanalysede
lasituatio
névaluant
les
besoins.
Desc
ritères
ainsiqu’un
emétho
dede
ciblage
existen
tetson
tmisen
œuvre,etcorrespon
dent
àlapo
litique
natio
nale
del’alim
entatio
nscolaire
etde
l’analyse
delasituatio
n(notam
men
tles
coûts
pour
diversciblages
etconcep
tions);les
inform
ations
duS&
Esont
utilisées
pour
affin
eret
actualise
rle
ciblageet
lacouverture
suru
nebase
pério
diqu
e.
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
20
Lesm
odalité
salim
entaire
setle
panier
alim
entaire
correspo
nden
taux
objectifs,habitu
dese
tgoûtslocaux,àla
dispon
ibilité
dela
nourriturelocaleet
sécuritéalim
entaire
(selon
lesd
irectives
del'O
MS),ainsi
qu’aux
exigen
cesd
uconten
unu
trition
nel.
Lané
cessité
deno
rmes
natio
nalessur
les
mod
alité
sd'alim
entatio
net
lepanier
alim
entaire
est
reconn
ue,m
aisc
ellesci
n’existen
tpas
encore.
Lesn
ormes
natio
nales
surles
mod
alité
sd'alim
entatio
net
lepanier
alim
entaire
ont
étédé
velopp
éese
tcorrespo
nden
tàde
uxou
plusieursd
escaractéristique
ssuivantes:ob
jectifs,
habitude
setg
oûts
locaux,disp
onibilité
delano
urriturelocale,
sécuritéalim
entaire
(selon
lesd
irectives
del'O
MS),ainsiqu
’aux
exigen
cesd
uconten
unu
trition
nel.
Lesn
ormes
natio
nales
surles
mod
alité
sd'alim
entatio
net
lepanier
alim
entaire
ont
étédé
velopp
éese
tcorrespo
nden
taux
objectifs,habitu
dese
tgoûtslocaux,àla
dispon
ibilité
dela
nourriturelocale,
sécuritéalim
entaire
(selon
lesd
irectives
del'O
MS),eta
uxexigen
cesd
uconten
unu
trition
nel.
Lesn
ormes
natio
nalessur
lesm
odalité
sd'alim
entatio
net
lepanier
alim
entaire
onté
tédé
velopp
éese
tcorrespo
nden
taux
objectifs,habitu
dese
tgoûtslocaux,àla
dispon
ibilité
dela
nourriturelocale,sécurité
alim
entaire
(selon
les
directives
del'O
MS),et
auxexigen
cesd
uconten
unu
trition
nel;les
inform
ations
duS&
Esont
utilisées
pour
affin
eret
actualise
rles
mod
alité
set
lepanier
alim
entaire
sur
unebase
pério
diqu
e.Lesd
ispositifs
d’approvision
nemen
tet
delogistique
sont
baséssur
lamob
ilisatio
nde
ressou
rces
laplus
localepo
ssible,en
tenant
comptede
scoûts,de
scapacité
sd'exécutionde
sparties,de
lacapacité
deprod
uctio
ndans
lepays,delaqu
alité
delano
urriture,et
dela
stabilité
dusystèm
ede
livraiso
n.
Lané
cessité
deno
rmes
natio
nalesrelatives
aux
dispositifs
d’approvision
nemen
tet
delogistique
est
reconn
ue,m
aisc
euxci
n’existen
tpas
encore.
Lesn
ormes
natio
nales
relatives
auxdispositifs
d’approvision
nemen
tet
delogistique
sont
étédé
velopp
éese
tsont
basées
surtroisou
plusieursd
escritè
res
suivants:la
mob
ilisatio
nde
ressou
rces
laplus
localepo
ssible,en
tenant
comptede
scoûts,de
scapacité
sd'exécutionde
spartie
s,de
lacapacité
deprod
uctio
ndans
lepays,delaqu
alité
dela
nourriture,et
dela
stabilité
dusystèm
ede
livraiso
n.
Lesn
ormes
natio
nales
relatives
aux
dispositifs
d’approvision
nemen
tet
delogistique
sont
étédé
velopp
éese
tsont
basées
surla
mob
ilisatio
nde
ressou
rces
laplus
localepo
ssible,en
tenant
comptede
scoûts,de
scapacité
sd'exécutionde
sparties,de
lacapacité
deprod
uctio
ndans
lepays,delaqu
alité
delano
urriture,et
dela
stabilité
dusystèm
ede
livraiso
n.
Lesn
ormes
natio
nales
relatives
auxdispositifs
d’approvision
nemen
tetd
elogistique
sont
été
développ
éese
tson
tbasées
surlamob
ilisatio
nde
ressou
rces
laplus
locale
possible,entenant
compte
desc
oûts,des
capacités
d'exécutionde
spartie
s,de
lacapacité
deprod
uctio
ndans
lepays,delaqu
alité
delano
urriture,et
dela
stabilité
dusystèm
ede
livraiso
n:lesinformations
duS&
Esont
utilisées
dans
lebu
td’affine
ret
actualise
rles
dispositifs
d’approvision
nemen
tetd
elogistique
s.
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
21
Objectif
stratégiqu
e5:Rô
lesd
elacommun
auté
Accompa
gner
aude
làde
l’école
Participationet
respon
sabilitéde
lacommun
auté
forte
participation
commun
autaire
etprise
encharge
(enseignants,
parents,en
fants)
Lacommun
auté
participeàla
concep
tiondu
programme
d'alim
entatio
nscolaire,
lamise
enœuvre,la
gestionet
l'évaluation
etcontrib
ueaux
ressou
rces
(ennature,
enespè
ceso
uen
tant
quemaind’œuvre).
Lessystèmes
etdispositifsde
respon
sabilisationne
sont
pase
ncoreen
placepo
urla
consultatio
navec
les
parentse
tles
mem
bres
delacommun
auté
àprop
osde
laconcep
tion,du
suiviet
desrétroactio
nsdu
programme
d'alim
entatio
nscolaire.
Uncomité
degestion
del'alim
entatio
nscolaire
existe,maisla
participationde
sparentse
tdes
mem
bres
dela
commun
auté
pourraient
être
renforcée.La
sensibilisatio
nsurla
possibilité
desuivietd
erétroactions
relatifsa
uprogramme
d'alim
entatio
nscolaire
faitdé
faut.
Lecomité
degestionde
l'alim
entatio
nscolaire
estcom
posé
dereprésen
tantsd
esen
seignants,de
sparentse
tdes
mem
bres
dela
commun
auté,etles
collectivité
sont
des
dispositifsde
respon
sabilisation
pour
tenirles
programmes
d'alim
entatio
nscolaire
respon
sables
auniveau
del'école.
Lecomité
degestionde
l'alim
entatio
nscolaire
estcom
posé
dereprésen
tantsd
esen
seignants,de
sparentse
tdes
mem
bres
dela
commun
auté
etade
srespon
sabilités
clairemen
tdéfinies
ainsiqu’un
eform
ation
continue
.Les
dispositifs
derespon
sabilisation
sont
enplacepar
lesque
lsles
commun
autésp
euvent
tenirles
programmes
d'alim
entatio
nscolaire
respon
sables
aux
niveauxde
l'école,
région
al,etn
ational.
EMERGENT
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 22
Plan D’Actions: République du Congo
PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL CONGO
ALIMENTATION ET LA NUTRITION SCOLAIRES ENREPUBLIQUE DU CONGO
ANALYSE SABER DU 18 au 19 juin 2014PLAN D’ACTIONS
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 23
Sigles et Acronymes
Sigle Signification
ANAS Agence Nationale de l’Alimentation Scolaire
APEEC Association des Parents d’Elèves et Etudiants du Congo
BM Banque Mondiale
CGDC Comité de Gestion et de Développement Communautaire
COGES Comité de Gestion
DDEPSA Direction Départementale de l’Enseignement Primaire, Secondaire et de
l’Alphabétisation
DEPS Direction des Etudes, Planification et des Statistiques
DGEB Direction Générale de l’Enseignement de Base
ECO Eucalyptus du Congo
ENI Energie Nationale d’Italie
FAO Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
FIN Finance
FIDA Fonds International pour le Développement de l’Agriculture
IPHD International Partnership for Human Development
GIZ Coopération Allemande
MAE Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage
MASAHS Ministère de l’Action Humanitaire et des Affaires Sociales
MEPSA Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation
MSP Ministère de la Santé et de la Population
OMS Organisation Mondiale de la Santé
OP Organisation des Producteurs
OSC Organisation de la Société Civile
PAM Programme Alimentaire Mondial
PCD Partnership for Children Development
PME Petites et Moyennes Entreprises
PNUD Organisation des Nations Unies pour le Développement
SABER System Assessment for Better Education Result
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 24
IntroductionLa Banque Mondiale a lancé dès 2009 une vaste étude sur les programmes d’éducation mis en œuvre parles agences des nations unies et qui vise à référencer les sous systèmes de l’Education et à fournir lesnormes de bonnes pratiques par rapport auxquelles les pays peuvent s’évaluer. Cette étude a abouti surle SABER (System Assessment for Better Education Result). Le SABER aide les pays à renforcer leur systeméducatif dans les domaines tels que l’éducation préscolaire, l’Education tertiaire, la répartition et lagestion des ressources, le bienêtre de l’enfant à travers la santé et l’alimentation scolaire, la formationdes enseignants, les nouvelles technologies de l’information et de la communication, Equité et l’inclusion.
L’alimentation et la nutrition scolaires est un sous domaine du SABER Santé Scolaire. La Banque Mondialea développé Le SABER Alimentation scolaire en étroite collaboration avec le PAM et le PCD. Sous leleadership du PAM le SABER Alimentation Scolaire est mis en œuvre dans les pays où le PAM met enœuvre son programme de Cantine Scolaire.
Au Congo, à la sortie des troubles socio politiques, le gouvernement a lancé le programme des cantinesscolaires avec l’appui du PAM et de l’IPHD. Ce programme a permis de ramener et de retenir les enfantsà l’école, tout en apportant à l’enfant les nutriments essentiels à sa croissance. Cependant, ce programmen’est soutenu ni par une politique, ni par un cadre institutionnel cohérent. C’est dans cette optique ques’est tenu du 18 au 19 juin 2014 l’atelier d’évaluation des capacités nationales et d’élaboration du pland’action sur l’alimentation scolaire. Cet atelier a permis de faire un diagnostic des capacités nationales enmatière d’alimentation et de nutrition scolaires afin d’élaborer un plan d’actions national.
Ce document présent le plan d’actions national qui vise pour chaque pilier l’atteinte du stade avancé.
Pilier 1: Renforcement du Cadre Politique et Legal
L’analyse SABER alimentation et nutrition scolaires a montré que le cadre politique et légal est au stadeémergeant. Au Congo, l’alimentation scolaire est un thème de discussion entre les membres et lespartenaires impliqués dans la préparation d'une stratégie nationale de réduction de la pauvreté ou d'uneautre stratégie nationale équivalente ou de stratégies et politiques sectorielles appropriées, mais cethème ne fait pas encore l'objet d'une politique officielle.
En effet, l’alimentation scolaire est reconnue dans le Plan National de Développement (PND) du Congo,mais ne fait pas encore l’objet d’une politique. Sur le plan opérationnel, le projet des cantines scolairesest exécuté par deux partenaires au développement : l’IPHD et le PAM. Le Ministère de l’EnseignementPrimaire, Secondaire et de l’Alphabétisation finance à 60% le programme du PAM et à 66 au programmeIPHD sans une politique d’orientation en matière d’alimentation et de nutrition scolaires.Le plan d’actions proposé permettra au Congo d’accéder au stade avancé.
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
25
Tableau1:Plan
d'actio
ndu
pilier1
Pilier1
:Cad
rePo
litique
Renforcé
Situationde
référenceen
2014
:laten
t;Ré
sulta
tcibléen
2016
:Cad
repo
litique
Etab
liAc
tions
prioritaires
Activ
itésind
uites
Argumen
taire
sEché
ance
Respon
sable
Stratégiede
miseen
œuvre
Parten
aires
Potentiels
1Elaborationd’un
epo
litique
natio
nale
surl’alim
entatio
nscolaire
111
Recrutem
ent
d’un
consultant
chargé
derédiger
ledraft
oudé
signe
run
comité
derédaction
Respon
sabilisationd’un
consultant
chargé
dela
rédactionde
lamou
ture
dudo
cumen
tdelapo
litique
4etrim
estre
2014
Ministères
:Du
Plan,del’Econo
mie
etFinance,MAE
,MEPSA
,delaSanté
MAS
AH,…
Réun
ions
inter
inter
ministérielles
PTF–P
AMIPHD
ENI
Congo
OMS–et
les
OSC
112
Mettre
enplace
uncomité
derédaction
derelecture
Lectureet
amen
demen
tdu
documen
tdelapo
litique
surl’alim
entatio
nscolaire
1erTrim
estre
2015
Ministères
:Plande
l’Econo
mieet
Finance,MEPSA
,MAE
,MAS
AH,…
Réun
ionde
relecture
PTF–P
AMIPHD
ENI
Congo
OMS–et
les
OSC
113
Valider
ets’approp
rierde
lapo
litique
alim
entaire
scolaire
avec
uncomité
multisectoriel
Validationdu
documen
tde
lapo
litique
eninterneavec
lesd
iversesp
artie
spren
antes
1ertrim
estre
2015
Ministères
:Plan,,
ECOet
FIN,M
AE,
MEPSA
MAS
AHet
parten
airesd
usystèm
ede
sNations
Unies
Atelierd
evalidation
parten
airesd
usystèm
ede
sNations
Unies
114
Révisio
ndu
documen
tde
politique
Correctio
ndu
documen
tde
lapo
litique
2ème
trim
estre20
15
Ministères
:duPlan,
del’ECO
etFIN,
MAE
,MEPSA
,MAS
AHde
laSanté
Affaire
sSoc,Pèche
Atelierd
evalidation
parten
airesd
usystèm
ede
sNations
Unies
115
Transm
ettreet
suivre
ledo
cumen
tdelapo
litique
natio
nalede
l’alim
entatio
nscolaire
enCo
nseildes
Ministres
Adop
tionet
validationdu
documen
tdelapo
litique
enCo
nseildes
Ministres
2ème
trim
estre
2015
Ministères
:du
Plan,del’Econ
omie
etFinance,
MAE
,MEPSA
,MAS
AHet
Parten
aires
duSystèm
ede
sNations
Unies
Conseildes
Ministre
parten
airesd
usystèm
ede
sNations
Unies
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
26
2Créatio
nd’un
cadre
jurid
ique
institu
ant
l’alim
entatio
nscolaire
enRé
publique
Congo
211–Institu
erun
cadre
jurid
ique
relatif
auprogramme
d’alim
entatio
nscolaire
Comblem
entd
uvide
jurid
ique
enmatière
d’alim
entatio
nscolaire
2ème
Trim
estre
2015
Ministères
:Du
Plan,del’
Econ
omieet
Finance,MAE
,de
laSanté,MAS
AH,,
MEPSA
…
Rédaction
des
supp
orts
jurid
ique
syrelatifs
PTF–P
AMIPHD
ENI
Congo
OMS–et
les
OSC
212Va
lider
ets’approp
rier
lecadrejurid
ique
.Do
terlepays
d’un
cadre
institu
tionn
elen
matière
d’alim
entatio
nscolaire
2eme
trim
estre
2015
Ministères
:du
Plan,de
l’Econo
mie
etFinances,MAE
,MEPSA
Ministère
delaSantéMAS
AH
Atelierd
evalidation
PTF–P
AMIPHD
ENI
Congo
OMS–et
les
OSC
3Inclure
l’alim
entatio
nscolaire
dans
leDS
RPdu
Congodans
lastratégienatio
naleet
leplan
dedé
velopp
emen
tde
l’édu
catio
n.
311Elaborer
undo
cument
‘’con
tributionàl’élabo
ratio
nde
lano
uvelle
stratégie
natio
nale
etle
plan
dedé
velopp
emen
tde
l’édu
catio
n’’
Men
erefficacem
entle
plaido
yer
NOVE
MBR
E/DE
CEMBR
E2014
MEPSA
/DGE
Bet
DEPS
Agriculture
Ministèredu
Plan
Agriculture
Santé
Famille
Parten
airessociaux
parten
airesd
usystèm
ede
sNations
Unies
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 27
Pilier 2: Capacites Financieres
Au Congo, L'alimentation scolaire est incluse dans le processus de planification nationale et estfinancée dans le budget national à hauteur de 60%. Le restant est financé par les donateurs externesprincipalement le PAM et l’IPHD. Le coût de l'alimentation scolaire budgétisé par enfant et par an estde 52 $ US (26 000 francs CFA en moyenne). Il n’est pas encore préciser si ce chiffre prend en compteles coûts des aliments, des ustensiles de cuisine et de restauration, le transport des aliments et lagestion du programme.
Les régions n'ont pas la capacité de planifier et budgétiser leurs besoins pour mettre en œuvre lesprogrammes d'alimentation scolaire. Le PAM et l’IPHD appuient le programme national.Les fonds pour l'alimentation scolaire sont couramment versés aux exécutants (PAM et IPHD) d'unemanière opportune et efficace.
Selon le diagnostic de l’analyse SABER Alimentation et nutrition scolaires, le pilier 2 est au stadeémargeant au Congo.
`
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
28
Tableau2:Plan
d'actio
ndu
Pilier2
Pilier2
:Cap
acité
sfinan
cières
Situationde
référenceen
2014
:émergent;R
ésultatcibléen
2016
:cap
acité
sfinan
cières
étab
lies
Actio
nsprioritaires
Activ
itésind
uites
Argumen
taire
sEché
ance
Respon
sable
Stratégiede
miseen
œuv
rePa
rten
airesP
oten
tiels
1Mob
iliserles
ressou
rces
budgétaires
additio
nnelles
121
Plaido
yera
uprèsd
ugouverne
men
tet
des
donateurs
Lebu
dget
natio
nalest
insuffisant
4ème
trim
estre
2014
MEPSA
Multip
lierlesrencon
tres
avec
leministère
des
finances
Tous
lesm
inistères
concerné
s(M
AE,M
ASAH
S,MSP,PAM
,IPHD
,Secteu
rpriv
é(bois,
indu
strie
s,télécom)
122
Augm
enter
lavisib
ilité
duprogrammeà
traversles
méd
ias
Leprogrammen’estp
asbien
suivipar
legouverne
men
tetpasb
ien
conn
ude
sdon
ateu
rs
4ème
trim
estre
2014
MEPSA
/PAM
/IPH
D
Ministères
impliqué
s,PA
M,
IPHD
etsociétécivile
123
Présen
terle
projet
auxdiffé
rentsbailleu
rset
donateurs
Inform
eret
faire
unappe
lde
fond
sPerm
anen
tMEPSA
Rencon
treavec
les
bailleu
rset
donateurs
2un
eanalyse
durapp
ort
coût
/bén
éfice
delacantine
scolaire
121
Cond
uire
une
analysedu
coût
dela
cantinescolaire
mise
enoe
uvre
parlePA
Met
par
lesp
artenaire
s
Une
analysepe
utiden
tifier
lesraisonde
scoû
tsélevés
etrédu
ireleslecoût
total
delacantinescolaire
4.trim
estre
2014
MEPSA
,WFP
LePA
Manalyselesc
oûts
desonprogrammede
cantinescolaire
etfait
uneanalysed’un
programme
IPHD
,WB
122
Analyser
lebé
néficerapp
orté
par
chaque
dollarinvestidans
l’alim
entatio
nscolaire
enmatière
detransfertd
erevu,denu
trition
etde
santé.
Une
analysedu
rapp
ort
coût
/bén
éficepe
rmettre
deconn
aitrelavaleur
crée
surchaqu
edo
llarinvesti.
2.trim
estre
2015
MEPSA
,WFP
LePA
Mappo
rterason
expe
rtise
pour
cond
uire
cetteétud
e
IPHD
,PAM
BM
3Financer
unprogramme
natio
nal
d’alim
entatio
nscolaire
131
Faire
unplaido
yer
auprès
duGo
uverne
men
tpo
urle
financemen
tde
politique
sur
l’alim
entatio
nscolaire
Une
ligne
budgétaire
est
dédiée
àl’alim
entatio
nscolaire
dubu
dget
natio
nal
4ème
trim
estre
2014
MEPSA
Réun
ions
etateliers
Tous
lesm
inistères
concerné
s(M
AE,M
ASAH
S,MSP,PAM
,IPHD
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
29
132
Form
erde
sgestionn
aires
directs
etindirects
sur
lebo
nfonctio
nnem
ent
cantines
scolaires
Renforcemen
tdecapacités
desg
estio
nnairesà
tous
les
niveaux
1ertrim
estre
2015
MEPSA
Réun
ions
etateliers
DDEPSA
,COGE
S,Co
nseils
départem
entaux,A
PEEC
133
Financem
ent
auniveau
dediffé
rents
Ministères
impliqué
scomme
lesMinistère
del’Edu
catio
n,de
l’Agriculture,laSanté,de
sAffaire
ssociales
etdu
MinistèreDé
velopp
emen
tIndu
strie
l
Dotatio
nde
financemen
tau
niveau
natio
nal(au
niveau
ministériel)
2ème
trim
estre
2015
MEPSA
Transfertd
ebu
dget
DDEPSA
,CO
GES,
Conseils
départem
entaux,A
PEEC
134
Développ
erles
mécanism
esde
Financem
ent
auniveau
départem
ental
Dotatio
nde
financemen
tau
niveau
local
2ème
trim
estre
2015
MEPSA
Transfertd
ebu
dget
DDEPSA
,CO
GES,
Conseils
départem
entaux,A
PEEC
135
Financem
ent
auniveau
desé
coles
Transfertd
ebu
dget
DDEPSA
,CO
GES,
Conseils
départem
entaux,A
PEEC
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 30
Pilier 3: Capacites Institutionnelles et de Coordination
Le République du Congo n’a pas de comité de pilotage multisectoriel qui coordonne la mise enœuvre de l'alimentation scolaire. Le ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et del’Alphabétisation de la République du Congo est mandaté pour la gestion et la mise en œuvre duprogramme d'alimentation scolaire.
Il y a deux cellules de suivi du projet des cantines scolaires au sein duMinistère de l’EnseignementPrimaire, Secondaire et de l’Alphabétisation. La première cellule suit la mise en œuvre du projetpar l’IPHD et la seconde travaille avec le PAM. Ces deux cellules ne font pas la coordination entre,le niveau national, régional, et dans les écoles. Elles sont insuffisamment dotées de personnelpour couvrir les responsabilités conférées au niveau national.
Le diagnostic de l’analyse SABER Alimentation et nutrition scolaires a placé le pilier 3 au stadelatent.
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
31
Tableau3:Plan
d'actio
nsdu
pilier3
Pilier3
:Cap
acité
sinstitutionn
ellese
tcoo
rdination
Situationde
référenceen
2014
:laten
t;Ré
sulta
tcibléen
2016:Institutions
decoordina
tionmises
enplaceet
fonctio
nnelles.
Actio
nsprioritaires
Activ
itésind
uites
Argu
men
taire
sEché
ance
Respon
sable
Stratégiede
mise
enœuvre
Parten
airesP
oten
tiels
1Mettreen
placel’A
gence
Nationalede
l’Alim
entatio
nScolaire
(ANAS
)
311
Faire
unplaido
yerp
our
lacréatio
nd’un
eagen
cenatio
nalede
l’alim
entatio
nscolaire
Nécessitéde
créatio
nd’un
estructuredo
tée
d’un
budget
autono
me
4èmetrim
estre
2014
MEPSA
Réun
ions
etateliers
Présiden
cede
laRé
publique
,Ministère
duPlan,M
inistèrede
l’Agriculture
etde
l’Elevage,M
inistèrede
sAffa
ires
Sociales,M
inistèrede
laSantéet
dela
Popu
latio
n312
Maîtrise
rles
diffé
rentes
étapes
delacréatio
nde
l’ANAS
Conn
aissance
des
mécanism
esjurid
ique
sde
créatio
nd’un
eagen
ce
4èmetrim
estre2014
MEPSA
Réun
ions
etateliers
Présiden
cede
laRé
publique
,Ministère
duPlan,M
inistèrede
l’Agriculture
etde
l’Elevage,M
inistèrede
sAffa
ires
Sociales,M
inistèrede
laSantéet
dela
Popu
latio
n
313
Renforcerles
capacités
desd
irigeantsde
l’ANAS
Renforcemen
tde
capacités
des
gestionn
aires
del’agence
4èmetrim
estre2014
MEPSA
Réun
ions
etateliers
Présiden
cede
laRé
publique
,Ministère
duPlan,M
inistèrede
l’Agriculture
etde
l’Elevage,M
inistèrede
sAffa
ires
Sociales,M
inistèrede
laSantéet
dela
Popu
latio
n314
Applique
rlapo
litique
enmatière
d’alim
entatio
nscolaire
Mise
enœuvre
desc
antin
esscolairesselon
lesd
irectives
delapo
litique
sur
l’alim
entatio
nscolaire
4èmetrim
estre2014
MEPSA
Présiden
cede
laRé
publique
,Ministère
duPlan,M
inistèrede
l’Agriculture
etde
l’Elevage,
Ministère
des
Affaire
sSociales,M
inistèrede
laSantéet
dela
Popu
latio
nPrésiden
cede
laRé
publique
,Ministère
duPlan,
Ministère
del’A
griculture
etde
l’Elevage,
Ministère
des
Affaire
sSociales,M
inistèrede
laSantéet
dela
Popu
latio
n321
Iden
tificationde
sacteurs,de
spartenaire
set
des
person
nesressources
Leprogramme
desc
antin
esscolairese
sttransversal.Il
4èmetrim
estre2014
MEPSA
Réun
ions
prép
aratoires
interm
inistérielles
etmultisectorie
lles
MAE
,MEFPP
PI,M
PA,M
I,MSP,
MAS
AHS,Présiden
cede
laRé
publique
,etc.)
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
32
Cartograph
iede
ssecteursd
uGo
uverne
men
tintéressé
àl’alim
entatio
nscolaire
touche
plusieurs
secteu
rsdu
développ
emen
t.A
insi,
pour
parven
irau
succès
del’ensem
bledu
processus,ilest
impo
rtante
téviden
tde
procéd
eravant
tout
àl’ide
ntificatio
nde
sacteurs/interve
nants
potentiels
pouvant
appo
rter
une
plus
valueau
programme.
(PAM
,FAO
,IPH
D,EN
I,UN
ESCO
,PN
UD,
OMS,FIDA
)(OSC,O
P,Co
llectivité
slocales)
2Mettreen
placeun
Conseil
d’administrati
onmulti
sectorielde
l’Alim
entatio
nScolaire
322Créerlecomité
depilotage
Cecomité
servira
deCo
nseil
d’Ad
ministratio
nde
l’Agence
Nationalede
l’Alim
entatio
nScolaire
4èmeTrim
estre
2014
Présiden
cede
laRé
publique
Ministèredu
Plan,M
inistèrede
l’Agriculture
etde
l’Elevage,M
inistère
desA
ffaire
sSociales,Ministèrede
laSantéet
delaPo
pulatio
n
323:
Prendre
unacte
défin
issantlemandatd
ucomité
4èmetrim
estre
2014
MEPSA
Soum
ettreun
arrêté
àlasig
nature
del’autorité
324:d
éfinirl’orie
ntationet
lapo
litique
enmatière
d’alim
entatio
nscolaire
Pour
assurer
unemise
enœuvre
efficace
1ertrim
estre2015
MEPSA
Adop
tiondu
documen
tde
politique
de
Présiden
cede
laRé
publique
,Ministère
duPlan,M
inistèrede
l’Agriculture
etde
l’Elevage,M
inistèrede
sAffa
ires
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
33
del’exécutio
nde
lapo
litique
de l’alim
entatio
nscolaire
l’alim
entatio
nscolaire
Sociales,M
inistèrede
laSantéet
dela
Popu
latio
n
325.
mob
iliserlesressou
rces
nécessaires
pour
lefonctio
nnem
entd
el’organe
Pour
doter
l’organede
moyen
àassurerlamise
enœuvre
desonmandat
1ertrim
estre20
15Go
uverne
me
ntMEM
P/PTFet
autres
parten
aires
326coordo
nner
etsuivre
lapo
litique
enmatière
del’alim
entatio
nscolaire
Assurerlamise
enœuvre
effectiveà
l’atteintede
sob
jectifs
1ertrim
estre20
15Go
uverne
me
ntMinistèredu
Plan,M
EPSA
331élargiret
géné
raliser
les
cantines
scolairesàtoutes
les
écoles
duCo
ngo
Assurerla
couverture
natio
nalede
l’alim
entatio
nscolaire
1ertrim
estre2015
ANAS
/MEPSA
Ministèrede
l’Agriculture
etde
l’Elevage,M
inistèrede
sAffa
ires
Sociales,M
inistèrede
laSantéet
dela
Popu
latio
n
3Re
nforcerles
capacitésd
escomité
sde
gestionau
niveau
des
écoles
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 34
Pilier 4: Capacites de Conception et de Mise en Œuvre
Le Gouvernement congolais ne dispose pas d’un plan ou d’une stratégie de suivi du programmed'alimentation scolaire. Cependant il reconnait d’importance du suivi évaluation dans la mise enœuvre de l’alimentation scolaire.
Le diagnostic de l’analyse SABER Alimentation et nutrition scolaire définit le stade latent pour le pilier4. Les quatre indicateurs de ce pilier sont au stade latent. Le Congo reconnaît:
- l’importance du suivi évaluation, mais absence de systèmes gouvernementaux pour le suiviévaluation de la mise en œuvre de l’alimentation scolaire
- La nécessité du ciblage est reconnue, mais aucune analyse de situation n’a encore étéentreprise pour évaluer les besoins d'alimentation scolaire, et les critères et la méthodologiedu ciblage n'ont pas été établis.
- La nécessité d’établir des normes nationales concernant les modalités de l'alimentationscolaire et le contenu du panier alimentaire est reconnue, mais pas encore concrétisée.
- La nécessité d’établir des normes nationales concernant les modalités d’approvisionnementet la logistique est reconnue, mais pas encore concrétisée.
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
35
Tableau4:Plan
d'actio
nsdu
Pilier4
Pilier4
:Con
ceptionet
mise
enœuvre
Situationde
référenceen
2014
:laten
t;Ré
sulta
tcibléen
2016
:Cad
repo
litique
Etab
liAc
tions
prioritaires
Activ
itésind
uites
Argu
men
taire
sEché
ance
Respon
sable
Stratégiede
miseen
œuvre
Parten
airesP
oten
tiels
1.Dé
finirles
critè
resd
eciblage,les
mod
alité
setle
panier
alim
entaire
411
Redé
finirlesc
ritères
deciblagede
sécoles
concerné
es
Sélectionleplus
large
possiblede
sécoles
nécessite
uses
4ème
trim
estre
2014
MEPSA
etPTF
Contacts
etde
scen
tesde
terrain
Ministères
impliqué
esàl’alim
entatio
nscolaire,PAM
;IPH
D
412
Iden
tifierd
esspécialistese
nmatière
denu
trition
Administratio
nd’un
enu
trition
équilibréeet
contrôlée
4ème
trim
estre
2014
MEPSA
etPTF
Ministèrede
laSanté
etde
laPo
pulatio
n,Ministèrede
sAffa
ires
Sociales,U
NICEF
413
iden
tifierles
outilsd
enu
trition
(EX:
logiciel
nutvar)
Administratio
nd’un
enu
trition
équilibréeet
contrôlée
4ème
trim
estre
2014
MEPSA
etPTF
Administratio
nd’un
enu
trition
équilibréeet
contrôlée
414
Suivre
l’hygiène
des
alim
entset
desfem
mes
decuisine
Suiviede
lasantéde
sélèves
etde
sfem
mes
decuisine
4ème
trim
estre
2014
MEPSA
etPTF
Ministèrede
laSanté
etde
laPo
pulatio
n,UNICEF
2Dé
finition
etmise
enplaced’un
systèm
ede
Suiviet
Evaluatio
nNationale
421Faire
uneanalysede
lasituatio
nDé
velopp
emen
tdes
outils
Form
ation
Réalisa
tionde
senq
uêtes
Renforcemen
tdes
capacités
1ertrim
estre
2014
MEPSA
etPTF
Que
stionn
airese
ten
quêtes
MEPSA
422.
Concevoirla
base
dedo
nnées
surl’alim
entatio
nscolaire
etl’intégrerdans
lesystèm
enatio
nald
esuivie
tévaluatio
n
Disposer
del’information
fiableàtemps
pour
laprise
dedé
cisio
n
2ème
trim
estre
2015
ANAS
/MEPSA
Appu
itechn
ique
del’A
NAS
Mob
ilisatio
nde
sressou
rces
Concep
tionou
tils
decollecteet
guide
degestion,etc.
Ministère
del’A
griculture
etde
l’Elevage,PAM
,IPH
D
PTF(PAM
,PME,BM
,GIZ,FA
O,etc.)
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
36
423.
Mettre
enplace
ledispositifd
esuivié
valuation
duprogramme
Disposer
d’un
dispositifde
prod
uctio
n/géné
ratio
nde
l’informationinspiré
duplan
desuivié
valuation
dudo
cumen
tde
projet
afin
depren
dre
des
décisio
nsjudicieu
ses
2ème
trim
estre
2015
ANAS
/MEPSA
)
Appu
itechniqu
edu
MEPSA
)
Mob
ilisatio
nde
sressou
rces
Concep
tion
outils
decollecte
etguide
degestion,etc.
MDA
EP/DNPA
M
PTF
(PAM
,PM
E,BM
,GIZ,FA
O,etc.)
3Mettreen
placeun
mécanism
ed’approvision
nemen
tde
svivres
auprès
des
organisatio
nsde
spe
titsa
griculteurs
432.
Form
alise
rde
scontrats
d’ob
jectifs
avec
les
petitsagriculteurslocaux
ettransformateu
rs/trices
artisanales
pour
l’app
rovisio
nnem
ent
envivres
Lesagriculteursprod
uisent
essentiellemen
tles
spéculations
enlienavec
les
habitude
salim
entaire
sdela
commun
e.L’AN
ASpo
urrait
réalise
rplus
d’écon
omie
ense
rapp
rochantd
irectem
ent
desacteurset
prom
ouvoir
ainsil’écono
mielocale
2ème
trim
estre
2015
ANS/MEPSA
Visites
OP
commun
esbé
néficiaire
savec
laparticipation
??Planificati
onparticipative
Prop
osition
decontrat
largem
entp
artagé
OP/
petitsagriculteurs,
PAM
433.
Mettre
enplace
undispositifop
érationn
elde
laveillecitoyenn
ede
laqu
alité
sanitaire
etnu
trition
nelle
dans
lesc
antin
esscolaires
Ilest
indispen
sable
d’évalue
rce
nouveau
parten
ariat
2ème
trim
estre
2015
ANS/MEPSA
Iden
tificationde
sacteurs
(ONG)
Contratd
’activité
s
Suivieté
valuation
DDEPSA
,AP
EEC,
COGE
S,
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 37
Pilier 5: Roles Des Communautes, Agir De La De L’Ecole
Si au niveau national on note une absence d’une structure de coordination et de mise en œuvre,cependant, au niveau local, il existe des comités de gestion (COGES) qui impliquent les parents, lesenseignants et la communauté locale dans la gestion et la mise en œuvre du programme del’alimentation scolaire. Ces comités ne sont cependant pas impliqués dans la conception duprogramme mais seulement dans sa mise en œuvre. Il agit comme l'interface entre la communauté etl'école, gère et surveille le programme d'alimentation scolaire, et s’assure de l’utilisation appropriéedes vivres à l'école.
Les parties prenantes clés qui peuvent être impliquées pour appuyer l’engagement communautairesont les directeurs d’école, les enseignants et les associations des parents d’élèves. La politiquenationale qui permettrait d’aborder le rôle de la communauté dans l’alimentation scolaire n’est pasencore élaborée.
Le diagnostic SABER Alimentation et nutrition scolaires place le pilier 5 au stade émergeant car il existeun comité de gestion de l’alimentation scolaire, mais la participation des parents et des membres dela communauté doit encore être renforcée, et la possibilité pour eux de suivre et d’influencer leprogramme d'alimentation scolaire n'est pas suffisamment reconnue.
RÉPU
BLIQUEDU
CONGO
POLITIQUES
D’ALIM
ENTA
TIONSCOLAIRE
SABE
RCO
UNTR
YRE
PORT
|20
15
SYSTEM
SAP
PROAC
HFO
RBE
TTER
EDUCA
TIONRE
SULTS
38
Tableau5:Plan
d'actio
nsdu
Pilier5
Pilier5
:Rôles
delacommun
auté
locale
Situationde
référenceen
2014
:laten
t;Ré
sulta
tcibléen
2016
:Etabli
Actio
nsprioritaires
Activ
itésind
uites
Argumen
taire
sEché
ance
Respon
sable
Stratégiede
miseen
œuvre
Parten
aires
Potentiels
51
Amélioratio
nde
laparticipation
desc
ommun
autés
511.Faire
analysede
lasituatio
nde
l’implication
actuelle
dela
commun
auté
dans
lamise
enœuvre
desc
antin
esscolaires
Mettre
enplace
unmécanism
eun
iform
epo
urtous
lesacteursinterven
ant
dans
lagestionde
scantines
scolaires
4ème
trim
estre
2014
MEPSA
Run
consultant
ouun
cabine
tspécialiséavec
des
TDRbien
défin
isCo
mmun
autés
512Sensibiliseret
renforcerles
capacitésd
escommun
autéssur
lagestion
des
cantines
scolaires,
Etablir
des
contrats
commun
autaire
s
Accroitre
l’implication
des
commun
autésa
univeau
dela
gestionde
scantin
esscolaires.
Nécessité
que
les
tous
les
acteursm
aitrise
ntleur
rôleet
accroitre
leur
implication
àtous
lesn
iveaux.
2ème
trim
estre
2015
MEPSA
Sensibiliser/renforcer
des
capacités
auniveau
natio
nal,
région
al,
commun
alet
villageois.
Recruter
/implique
rles
organisatio
nsde
lasociété
Civile
(OSC)
dans
l’organisa
tion
desséances
desensibilisatio
net
deform
ation.
MEPSA
,PC
D,BM
,PA
M,IPH
D,
513
Faire
unplaido
yerauprès
desconseils
départem
entaux
etcommun
auxpo
urle
financemen
tde
scantines
scolaires
par
exem
ple
les
Conseil
Départem
entaux
pourraient
pren
dreen
charge
lepaim
entd
esfemmes
decuisine
,la
constructio
nde
sréfectoire
s,,,,
Tend
revers
une
autono
misa
tionprogressive.
4ème
trim
estre
2014
MEPSA
Plaido
yerau
niveau
des
Maires
etdu
conseil
commun
al
MEPSA
,PC
D,BM
,PA
M,
autres
bailleu
rs
2Re
ndre
fonctio
nnels
etefficaces
les
Comité
sde
gestions
des
cantines
scolaires
521
Renforcerlescapacités
des
mem
bres
desCo
mité
sde
sGe
stionde
sCantin
esScolaires
Form
er/Recyclerles
mem
bres
descomité
sde
gestionsurle
contrôlecontinuet
lecompte
rend
uauxcommun
autésde
lagestionde
scantin
es
Perm
anen
tAN
AS/M
EPSA
PAM,IPH
D
522
Renforcerles
capacitésd
esmem
bres
des
Comité
sde
sGe
stionde
sCantin
esScolaires
Form
erlesc
omité
sdegestion
surla
tenu
ede
sdo
cumen
tscomptablede
lacantine
Perm
anen
tAN
AS/M
EPSA
PAM
IPHD
PNUD
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 39
Remerciements:Ce rapport fait partie d'un effort commun du Groupe dela Banque mondiale, du Programme alimentaire mondialet PCD d’aider les pays à renforcer leurs systèmespolitiques et institutions, en particulier en matière desanté et d'alimentation scolaires. Rapport préparé àpartir des travaux de l’atelier d’évaluation des capacitésnationales et d’élaboration d’un plan d’action surl’alimentation et nutrition scolaires en République duCongo du 18 et 19 juin 2014.
Nous tenons à remercier toute l’équipe de coordinationdu PAM Congo pour avoir mis à notre disposition toutesles facilités nécessaires à l’élaboration de ce travail. Lesrésultats obtenus dans ce travail sont le fruit d’unecollaboration franche entre les cadres des diversministères impliqués dans la question de l’alimentationscolaire et ceux des systèmes de Nations Unies engénéral et ceux du PAM et l’IPHD en particulier. Nousexprimons notre gratitude à leur endroit.
AcronymesEPT Education Pour Tous
IPHD International Partnership for HumanDevelopment
PAM Programme Alimentaire Mondial
SABER Systems Approach for Better EducationResults
Sigle Signification
TBS Taux Brut de Scolarisation
USDA United States Department of Agriculture
RéférencesAdelman, S., H. Alderman, D. O. Gilligan, and K. Lehrer.
2008. “The Impact of Alternative Food for EducationPrograms on Learning Achievement and CognitiveDevelopment in Northern Uganda.” IFPRI,Washington, DC.
Ahmed, A. U. 2004. “Impact of Feeding Children inSchool: Evidence from Bangladesh.” InternationalFood Policy Research Institute, Washington, DC.
Bundy, D. A. P. 2011. “Rethinking School Health: A KeyComponent of Education for All.” Directions inDevelopment. World Bank, Washington, DC.
Bundy, D., Burbano, C., Grosh,M., Gelli, A., Jukes,M., andL. Drake. 2009. Repenser l'alimentation scolairefilets de protection sociale, developpement del'enfant et secteur de l'education. Directions indevelopment; human development. Washington,DC: World Bank.http://documents.worldbank.org/curated/en/2009/01/15453426/rethinking school feeding socialsafety nets child development education sectorrepenser lalimentation scolaire filets deprotection sociale developpement de lenfantsecteur de leducation
Gelli, A., U. Meir, and F. Espejo. 2007. “Does Provision ofFood in School Increase Girls’ Enrollment? Evidencefrom Schools in Sub Saharan Africa.” Food andNutrition Bulletin. 28 (2): 149 55.
Jacoby, E., S. Cueto, and E. Pollitt. 1996. “Benefits of aSchool Breakfast Programme among AndeanChildren in Huaraz, Peru.” Food and NutritionBulletin 17 (1): 54 64.
Jukes, M. C. H., L. J. Drake, and D. A. P. Bundy. 2008.“School Health, Nutrition and Education for All:Levelling the Playing Field.” CABI Publishing,Wallingford, UK.
Kristjansson, E., V. Robinson, M. Petticrew, B.MacDonald, J. Krasevec, L. Janzen, T. Greenhalgh, G.Wells, J. MacGowan, A. Farmer, B. J. Shea, A.Mayhew, and P. Tugwell. 2007. “School Feeding forImproving the Physical and Psychosocial Health ofDisadvantaged Elementary School Children.”Cochrane Database of Systematic Reviews 1.
Ministry of Primary and Secondary Education in chargeof Alphabetization (MEPSA). 2010a. Annuairestatistique 2010 2011. Brazzaville, Republic ofCongo, p.215.
Ministry of Primary and Secondary Education in chargeof Alphabetization (MEPSA). 2010b. Annuairestatistique 2009 2010. Brazzaville, Republic ofCongo, p.215.
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 40
Ministry of Primary and Secondary Education in chargeof Alphabetization (MEPSA). 2008. Stratégiesectorielle de l’éducation. Brazzaville, Republic ofCongo, p.147.
Politt, E., S. Cueto, and E. R. Jacoby. 1998. “Fasting andCognition in Well and Under nourishedSchoolchildren: A Review of Three ExperimentalStudies.” American Journal of Clinical Nutrition 67(4): 779s 784s.
Powell, C. A., S. P. Walker, S. M. Chang, and S. M.Grantham McGregor. 1998. “Nutrition andEducation: A Randomized Trial of the Effects ofBreakfast in Rural Primary School Children.”American Journal of Clinical Nutrition 68: 873 9.
Republic of Congo. (2012). Growth, Employment, and PovertyReduction Strategy Paper (2012 2016). Accessed fromhttp://www.imf.org/external/pubs/ft/scr/2012/cr12242.pdf.
Simeon, D. T., and S. M. Grantham McGregor. 1989.“Effects of Missing Breakfast on the CognitiveFunctions of School Children of Differing NutritionalStatus.” American Journal of Clinical Nutrition 49(4): 646 53.
Simeon, D. T. 1998. “School Feeding in Jamaica: A Reviewof its Evaluation.” American Journal of ClinicalNutrition 67 (4):790s 794s.
Tan, J. P., J. Lane, and G. Lassibille. 1999. “StudentOutcomes in Philippine Elementary Schools: AnEvaluation of Four Experiments.” World BankEconomic Review 13 (3): 493 502.
United Nations Development Programme (UNDP). 2014.“Sustaining Human Progress: Congo”. HumanDevelopment Report 2014. Accessed fromhttp://hdr.undp.org/sites/all/themes/hdr_theme/country notes/COG.pdf.
United Nations Development Programme (UNDP). 2008.“Republic of Congo”. Assessment of DevelopmentResults: Evaluation of the UNDP Contribution.Accessed fromhttp://www.oecd.org/countries/congo/46809842.pdf.
USDA Foreign Agricultural Service. 2014. “McGovernDole Food for Education Program”. Accessed fromhttp://www.fas.usda.gov/programs/mcgoverndole food education program.
USDA Foreign Agricultural Service. 2011. “USDA FoodAssistance Program Expected to Benefit 5.2 MillionPeople this Year”. Accessed fromhttp://www.fas.usda.gov/newsroom/usda foodassistance program expected benefit 52 millionpeople year.
Visser, M., Gordon, A., Mokbel, M., Turner, S., and A.Cucchi. 2013. “Republic of Congo: an evaluation ofWFP’s portfolio (2009 2012)”. Country PortfolioEvaluation. Accessed fromhttps://www.wfp.org/content/republic congoevaluation wfps portfolio 2009 %E2%80%93 2012.
Whaley, S. E., M. Sigman, C. Neumann, N. Bwibo, D.Guthrie, R. E. Weiss, S. Alber, and S. P. Murphy.2003. “The Impact of Dietary Intervention on theCognitive Development of Kenyan School Children.”Journal of Nutrition 133 (11): 3965S 71S.
World Bank. 2014. World Development Indicators 19902014 [statistics]. “Congo, Rep.” Available from theWorld Bank Development Indicators Database.
World Health Organization (WHO). 2003. “Skills forHealth, Skills Based Health Education Including LifeSkills: An Important Component of a ChildFriendly/Health Promoting School.” InformationSeries on School Health. WHO, Geneva.
World Food Programme (WFP). 2014a. “Overview of theRepublic of Congo”. Accessed fromhttps://www.wfp.org/countries/congo republicof/overview.
World Food Programme (WFP). 2014b. “WFP Activities:Republic of Congo”. Accessed fromhttps://www.wfp.org/countries/congo republicof/operations.
World Food Programme (WFP). 2013. ‘’WFP RevisedSchool Feeding Policy’’. World Food Programme,Rome.
World Food Programme (WFP). 2012. “Global SchoolFeeding Survey”. World Food Programme, Rome.
RÉPUBLIQUE DU CONGO POLITIQUES D’ALIMENTATION SCOLAIRE SABER COUNTRY REPORT | 2015
SYSTEMS APPROACH FOR BETTER EDUCATION RESULTS 41
L'initiative SABER, une Approche systémique pour de meilleursrésultats éducatifs, produit des données comparatives et desconnaissances sur les politiques et les institutions d'éducation, dans lebut d'aider les pays à renforcer systématiquement leurs systèmeséducatifs. SABER évalue la qualité des politiques d'éducation par rapportaux normes mondiales basées sur des faits, utilisant de nouveaux outilsde diagnostic et des données politiques détaillées. Les rapportsnationaux de SABER intègrent toutes les parties prenantes quant auxrésultats éducatifs des administrateurs, enseignants et parents auxdécideurs et entrepreneurs – grâce à un instantané accessible et objectifmontrant comment les politiques du système éducatif de leur paysveillent à ce que tous les enfants et les jeunes apprennent.
Ce rapport se concentre spécifiquement sur les politiques dans ledomaine de l'Alimentation scolaire.
Ces travaux sont un produit des membres du personnel de la Banque mondiale, enrichis de contributions externes. Lesobservations, interprétations et conclusions exprimées dans cet ouvrage ne reflètent pas nécessairement les vues de la Banquemondiale, ni de son Conseil d'administration, ou des gouvernements qu'elles représentent. La Banque mondiale ne garantit pasl'exactitude des données incluses dans ce travail. Les frontières, couleurs, dénominations et autres informations figurant sur lescartes dans cette publication n’impliquent aucun jugement de la part de la Banque mondiale concernant le statut juridique d'unterritoire ni l'approbation ou acceptation de ces frontières.
www.worldbank.org/education/saber