Alice MARTELClara LICHT
CONCEPTION D’UN « GÉOTOUR » DANS LE VIEUX-MONTRÉAL
POUR LE MUSÉE DU CHÂTEAU RAMEZAY
RAPPORT DE RECHERCHE
VOLUME I : TEXTE
École du Louvre - deuxième cycleUniversité de Montréal - Maîtrise de muséologie,
Juin - septembre 2011Sous la direction de Mme Colette DUFRESNE-TASSÉ, professeur de la Maîtrise en
muséologie de l’Université de MontréalEt de M. André DELISLE, directeur du musée du Château Ramezay.
1
Remerciements
Nous tenons à saluer toutes les personnes sans qui ce travail n’aurait pu voir le jour.
Nos plus vifs remerciements vont à Madame Colette Dufrêne-Tassé, professeur et co-
directrice de la maîtrise de Muséologie à l’Université de Montréal, ainsi qu’à
Monsieur André Delisle, directeur du musée du Château Ramezay et surperviseur de
notre projet. Leurs conseils, leur écoute et la confiance qu’ils nous ont accordés nous
ont permis de mener à bien notre projet.
Merci à toute l’équipe du musée du Château Ramezay pour son accueil et son aide
précieuse tout au long de notre stage.
Nous adressons toute notre gratitude à Madame Claire Merleau-Ponty, chef du service
international de l’Ecole du Louvre, ainsi qu’à Monsieur Adrien Enfedaque et Madame
Julia Roberge Van Der Donckt, qui ont contribué à l’organisation de ce séjour à
Montréal.
Enfin, nous avons une pensée particulière pour nos collègues du Séminaire de
Muséologie Canadienne et nos amis de Montréal, qui ont partagé avec nous ces trois
mois.
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Sommaire
Remerciements 1
Introduction 3
I - Le projet 51) Définition du projet 52) Stade d’avancement 63) Travail à réaliser 7
II - Le cadre de la recherche 91) Une visite géolocalisée avec contenu multimédia sur un support de technologie mobile9
A) Présentation du support envisagé.............................................................................9B) Offre technologique existante...................................................................................10A) Définition du Vieux-Montréal...................................................................................14B) Offre culturelle existante dans le Vieux-Montréal.....................................................15C) Les sources documentaires sur le Vieux-Montréal....................................................18
III - Méthodologie 211) Conception de la structure du produit 21
A) Banc d’essai..............................................................................................................21B) Préconisations...........................................................................................................22
2) Elaboration du contenu 25A) Recherches documentaires........................................................................................26B) Rédaction..................................................................................................................27C) Recherches iconographiques.....................................................................................29
3) Corrections 31A) Relectures internes et externes..................................................................................31B) Tests sur le terrain.....................................................................................................32
IV – Résultats 332) Parcours et sites retenus 332) Scénario détaillé 353) Textes des capsules et scénario détaillé des ressources liées 484) Sélection de l’iconographie pour chaque capsule 69
Conclusion 141
Sources 142
3
Introduction
Le présent rapport fait état d’une mission menée au musée du Château
Ramezay lors d’un stage de trois mois, dans le cadre du séminaire de Muséologie
canadienne proposé conjointement par l’Ecole du Louvre et l’Université de Montréal.
Le Musée du Château Ramezay est à la fois un monument historique et un
musée d’histoire. En effet, il fut la demeure du gouverneur Claude de Ramezay de
1706 à 1724, avant de connaître diverses occupations successives : hôtel de la
Compagnie des Indes, propriété d’un marchand de fourrures, quartier général de
l’armée révolutionnaire américaine, bureaux, faculté… En 1893, la Société
d’Archéologie et de Numismatique sauve le bâtiment de la destruction et décide d’y
ouvrir un musée. Elle en devient propriétaire et le fait classer monument historique en
1929. Avec une collection d’environ 30 000 objets, le musée propose aujourd’hui de
revivre plus de 500 ans d’histoire de Montréal et du Québec à travers ses expositions
permanentes et temporaires, ses postes multimédia et son Jardin du Gouverneur1.
Parallèlement à l’accomplissement de ses missions, le musée mène une
politique d’expansion : travaux de rénovation et d’agrandissements, fouilles
archéologiques, repositionnement au sein des musées d’histoire montréalais. Ainsi, le
musée a décidé de se spécialiser sur la période du 18e siècle et de recentrer ses
activités sur la vie quotidienne à Montréal à cette époque.
Notre mission a consisté à concevoir un géotour, ou parcours de visite dans le
Vieux-Montréal, en élaborant un contenu multimédia prévu pour un support de
technologie mobile de type iPhone permettant une géolocalisation.
Il est prévu que ce produit soit mis à disposition par le Musée du Château
Ramezay en 2012, à l’occasion du 150e anniversaire de la Société d’Archéologie et de
Numismatique de Montréal.
1 Cf. Site Internet du musée : http://www.chateauramezay.qc.ca/
4
Il permettra d’offrir une poursuite à la visite du musée, en approfondissant le
thème du 18e siècle à travers les vestiges du Vieux-Montréal. C’est l’occasion pour le
musée de « sortir de ses murs » tout en poursuivant sa stratégie de développement des
nouvelles technologies. Celles-ci constituent un enjeu très important dans la
muséologie actuelle, enrichissant l’expérience du visiteur.
Notre travail s’inscrit dans la continuité d’une recherche initiée en 2010 par
Alexa Catalan et Gaia Labianca. Leurs résultats ont fourni une base à notre
investigation.
Ce rapport présente en premier lieu le cadre du projet, puis celui de la
recherche. Il décrit ensuite la méthode et les outils que avons utilisés pour la mener à
bien. Enfin, il présente nos résultats et les suites à donner au projet.
5
I - Le projet
1) Définition du projet
Le projet envisagé par le musée du Château Ramezay consiste en un outil de
visite du Vieux-Montréal, qui prendra vraisemblablement l’aspect d’une application2
pour téléphone intelligent3. Cet outil proposera un circuit à travers les rues de ce
quartier, avec différents arrêts devant les bâtiments ou sites remarquables. Prévu pour
un support de technologie mobile (type iPod, iPad, iPhone, tout autre téléphone
intelligent ou tablette éléctronique), ce circuit offrira pour chaque site un contenu
multimédia : sons, textes, images, au sein de différentes capsules correspondant à
chaque arrêt. Un procédé de géolocalisation permettra de déclencher la capsule à
l’arrivée sur le site correspondant et de suivre l’avancée du parcours en se repérant sur
un plan. L’usage en sera autonome.
Ce programme cible idéalement le public du musée, après sa visite des
expositions, s’il souhaite poursuivre sa découverte du Vieux-Montréal et du 18e
siècle. Le public du musée est majoritairement constitué de touristes en provenance
du Canada ou des Etats-Unis : environ 75% des visiteurs sont québécois, et 30% sont
américains.
Pour ce projet, il s’agit de retracer la vie dans le Vieux-Montréal au 18e siècle
et de faire apparaître la manière dont la ville a su évoluer et s’adapter au cours des
siècles et au gré de son histoire.
2 « Une application mobile, c’est-à-dire adaptée au format mobile, est un logiciel téléchargeable et exécutable sur les « téléphones intelligents », les fameux Smartphones, ou d’autres appareils mobiles tels que les tablettes électroniques. » Cf. http://www.haas-avocats.com/telecommunications/applications-smartphone-objets-juridiquement-identifies/ 3 « Un smartphone, ordiphone, terminal de poche (TP) ou téléphone intelligent est un téléphone mobile disposant aussi des fonctions d'un assistant numérique personnel. Il peut aussi fournir les fonctionnalités d'agenda, de calendrier, de navigation sur le web, de consultation de courrier électronique, de messagerie instantanée, de GPS, etc. » Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Smartphone
6
À travers les sites historiques ou les bâtiments remarquables, des informations
seront données sur les grands événements qui ont marqué l’histoire de Montréal, mais
aussi sur la vie quotidienne au sein de la ville fortifiée du 18 e siècle. L’approche
choisie pour les textes est celle d’une rencontre virtuelle avec un narrateur, qui
entrainera le visiteur dans un parcours vivant et personnalisé. Une ambiance sonore et
une iconographie viendront enrichir cette visite, suivant le modèle défini par les
bornes multimédia du musée.
Cette visite sera un écho à l’action menée par la Société d’Archéologie et de
Numismatique de Montréal pour mettre en valeur le patrimoine de la ville.
En outre, pour le musée, l’objectif est de se démarquer en proposant un
contenu original, sur un support ludique et flexible, s’adaptant aux besoins du visiteur.
Il est crucial de lui offrir une expérience de visite agréable, pratique et cohérente, et
de susciter chez lui un fonctionnement imaginaire important. Ce projet s’inscrit dans
un souci de la part du musée de faire revivre le passé en l’incarnant et en l’illustrant :
les agents d’accueil du musée sont en costume d’époque tandis que le contenu de
chaque borne multimédia est dévoilé par un personnage historique ou plus anonyme.
Les contraintes sont essentiellement liées à la nature de l’environnement : la
nécessité de commencer le parcours au Château Ramezay, puis de relier des sites de
natures différentes et d’époques variées, parfois très éloignés géographiquement.
Le cadre des moyens techniques et financiers a également déterminé la nature du
projet : les possibilités de créer plusieurs circuits, d’utiliser les technologies de réalité
augmentée4, d’animations 3D etc. ont été écartées au profit d’un recentrement sur un
seul circuit composé de textes et de capsules mêlant contenu audio et iconographique,
avec la possibilité d’approfondir certains thèmes dans un second niveau.
2) Stade d’avancement
En 2010, Gaia Labianca et Alexa Catalan ont réalisé une étude préliminaire du
projet, tant sur le contenu scientifique que sur le support envisagé. Elles ont identifié
4 « La réalité augmentée désigne les systèmes informatiques qui rendent possible la superposition d'un modèle virtuel 3D ou 2D à la perception que nous avons naturellement de la réalité et ceci en temps réel. Elle désigne les différentes méthodes qui permettent d'incruster de façon réaliste des objets virtuels dans une séquence d'images. » Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Réalité_augmentée
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les bornes chronologiques du sujet, à savoir l’histoire du Vieux-Montréal depuis la
fondation de la première colonie en 1642 jusqu’à la démolition de la fortification de
pierres, en 1803. Puis elles ont établi une bibliographie et défini un corpus de sites à
considérer. À partir de cette liste documentée, elles ont proposé cinq parcours de
visite, en précisant pour chacun les fils conducteurs, concepts, objectifs, intérêts,
messages, approches et moyens envisagés. Une analyse critique de ces parcours les a
conduites à en approfondir deux, pour lesquels elles ont élaboré des scénarii détaillés :
le parcours « à rebours » et le parcours « spontané ». De plus, ces deux chercheuses
ont fourni quelques préconisations quant à la structure du programme (ressources
liées, longueur des textes, choix des images, moyens de repère…)
Au terme de cette première étape, elles ont suggéré quelques perspectives à
donner à la suite du projet : approfondir la réflexion sur le dispositif technologique à
mettre en place ; étudier la pertinence et la faisabilité du parcours ; orienter le contenu
des textes et de l’iconographie sur la vie quotidienne et les anecdotes de la période du
18e siècle.
3) Travail à réaliser
En 2011, l’étape suivante consistait à définir plus précisément le circuit et à
élaborer son contenu.
Certains objectifs et contraintes ont été stipulés : la nécessité de se concentrer
sur la période du 18e siècle, de concevoir le circuit en partant de l’expérience physique
du visiteur et de présenter sous un angle positif les évolutions qu’a connu le quartier.
Le choix du parcours définitif été discuté avec notre superviseur, André
Delisle, après étude des deux scénarii approfondis par nos prédécesseurs.
Il nous fallait ensuite élaborer un scénario détaillé pour ce parcours, en listant
l’information à donner pour chaque site.
Puis nous devions sélectionner l’iconographie adéquate, en passant en revue
les collections muséales canadiennes ou étrangères qui possèdent des objets
susceptibles d’être utilisés. Ces images devaient être documentées et mises en
corrélation avec les textes correspondant à chaque site, rédigés par nos soins.
8
En fonction de ces recherches iconographiques, il était possible de modifier le
scénario.
Le résultat de notre recherche devait présenter une description générale du
circuit retenu, le texte présentant chaque site, la liste des objets retenus ainsi que
l’information accompagnant chacun d’entre eux.
Enfin, nous avions convenu de soumettre le parcours à un petit groupe de
personnes afin de recueillir leurs réactions.
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II - Le cadre de la recherche
1) Une visite géolocalisée avec contenu multimédia sur un support de technologie mobile
A) Présentation du support envisagé
La géolocalisation
Le principe étant de laisser partir le visiteur de façon autonome dans le
quartier du Vieux-Montréal, l’un des enjeux fondamentaux est de lui donner des
repères géographiques clairs. Le principe de la géolocalisation permet de répondre à
cette exigence. Il s’agit d’un procédé de positionnement par satellite qui permet de
situer une personne et de suivre ses déplacements en temps réel à partir de ses
coordonnées géographiques, déterminées à l’aide d’un terminal de type GPS (Global
Positioning System).
Les technologies d’aujourd’hui nous permettent d’utiliser la géolocalisation à
partir d’appareils compacts dont le transport ne présente aucune difficulté. En outre,
son utilisation s’est répandue de façon conséquente ces dernières années. Les
téléphones intelligents sont ainsi pour la plupart équipés de systèmes de ce type. Une
part du public sera donc très probablement déjà familiarisée avec l’usage d’un tel
support.
Concrètement, l’utilisateur a une carte dynamique sous les yeux : son
emplacement lui est communiqué par un repère qui évolue sur la carte suivant ses
propres déplacements. Les points d’arrêts du parcours sont signifiés par un symbole
fixe sur la carte, et le trajet recommandé pour aller d’un point à un autre est mis en
évidence, par exemple à l’aide d’un surlignage en couleur. Notons toutefois que le
circuit n’est pas figé et que le visiteur est libre de l’ajuster au gré de ses envies ou des
contraintes matérielles (travaux par exemple). C’est l’un des avantages de la
géolocalisation : le visiteur peut à tout moment se repérer physiquement. Cet élément
a son importance si l’on considère que le public cible est constitué de touristes et de
primo-visiteurs qui ne connaissent pas forcément le quartier.
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Les capsules vidéo
Une fois l’utilisateur parvenu à l’un des points d’arrêt, il s’agit de lui
communiquer de l’information. Au-delà de la définition du contenu, la question du ou
des moyens de transmission s’est donc posée. Le choix retenu pour présenter
l’information au visiteur est celui de l’utilisation du multimédia, à partir de capsules
vidéo.
Ce sont des objets temporels restituant des images animées accompagnées
d’une bande sonore. Dans le cadre du géotour5, cela se présentera essentiellement sous
la forme d’un contenu audio de type narratif et descriptif, soutenu par une
iconographie qui défilera de manière synchronisée.
Ce choix permet de s’inscrire dans la continuité de
l’accompagnement multimédia que propose le musée au sein de ses salles et du jardin.
Les capsules sont relativement simples, permettant de délivrer un message de la façon
la plus claire et directe possible, tout en répondant à des impératifs financiers
n’autorisant pas, par exemple, des animations 3D. Le format relativement court des
capsules fait de la clarté du propos un objectif majeur à atteindre. Chaque capsule doit
comporter une unité, présenter un univers particulier, tout en étant reliée le plus
possibles aux autres capsules pour que chaque univers contribue a la formation d’un
tout cohérent.
Les applications pour téléphone intelligent
L’ensemble de ces principes (géolocalisation et capsules) s’incarnera dans une
application pour appareil électronique mobile, téléphone ou autre. Il s’agit d’un
logiciel ou programme informatique à installer sur l’appareil en question.
Généralement, ces logiciels sont soit fournis directement avec l’appareil, soit
installés par l'utilisateur par le biais d'une plateforme de téléchargement, par exemple
iTunes App store, Android Market, ou tout simplement un site Internet.
B) Offre technologique existante
5
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Un aperçu de l’offre existante permet de mieux situer le projet de géotour du
musée du Château Ramezay mais aussi de le définir avec plus de précision.
- Applications de musée
De plus en plus de musées cherchent à utiliser les technologies mobiles en
créant leur propre application. Le plus souvent, elles sont conçues comme des outils
de médiation, en vue d’une utilisation sur place, c'est-à-dire au musée.
Il s’agit parfois de simples audioguides, à la différence près qu’ils sont
téléchargeables sur son propre téléphone et donc éventuellement réutilisables chez soi
ou dans d’autres circonstances. Cela peut aussi être des vidéos de présentation d’une
salle ou bien un catalogue de notices d’œuvres, etc. Mais de plus en plus, les musées
cherchent à développer l’interactivité en proposant des contenus multimédia variés et
en rendant le visiteur véritablement acteur de sa visite. Cela peut prendre, par
exemple, l’aspect d’un jeu de piste au sein des collections comme au Musée de la
Civilisation à Québec.
Mais les collections ne sont pas toujours le socle des applications de musées.
Certaines proposent des contenus indépendants des collections mais en lien avec la
thématique de l’établissement. Cela peut être, par exemple, des témoignages, comme
dans le cas du 9/11 Memorial Guide proposé par le National September 11 Memorial
& Museum. Le musée McCord vient quant à lui de lancer une application utilisant le
principe de la réalité augmentée : à un certains nombre de points dans Montréal,
l’utilisateur peut superposer une vue ancienne à ce qu’il a sous les yeux.
D’une façon générale, les applications développées par les musées s’appuient
sur ce que l’on peut trouver à l’intérieur, en accord avec leur projet scientifique et
culturel.
- Outils de visite géolocalisée en capsules multimédia
Toutefois, certains établissements se servent des capacités propres aux
technologies mobiles pour proposer des circuits en dehors de leurs murs. L’enjeu est
important puisque cela permet au musée de s’approprier un environnement souvent
adjacent à l’établissement mais pas forcément annexable par celui-ci, ou, en d’autres
termes, de muséaliser un espace extérieur. L´une des conditions sine qua non pour
parvenir à créer cette continuité est que le musée doit être suffisamment ancré dans
l’environnement en question.
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Ainsi, la Biosphère, musée de l’environnement situé à Montréal, propose à ses
visiteurs un parcours géolocalisé, le GéoTour 67, sur les thèmes de l’Exposition
Universelle de 1967 et de l’évolution des connaissances environnementales depuis les
quarante dernières années. Ces choix sont pertinents à double titre pour
l’établissement. Tout d’abord, le bâtiment qui accueille l’institution est issu de
l’Exposition de 1967 et il se situe dans un environnement, à savoir celui de l’île
Sainte-Hélène, qui en fut l’un des sites majeurs. Cela permet donc de prendre
logiquement le musée comme point de départ du circuit. En outre, le choix d’orienter
les contenus autour de la question de l’environnement permet de rester en lien étroit
avec le thème du musée.
À notre connaissance, il n’y a pas encore beaucoup d’autres exemples de
musées proposant ce type de visite géolocalisée, plus répandu pour de vastes
ensembles polymorphes tels que le Parc de la Villette6 à Paris, les Jardins de
Versailles7 ou encore Central Park8 à New York. L’exemple du parcours proposé par
la Biosphère n’est pas anodin dans la mesure où il sert de modèle pour le projet du
musée du Château Ramezay, qui a d’ailleurs fait appel à la même entreprise de
développement, Idée Clic9. Dans notre cas, la visite géolocalisée à l’extérieur des
murs du musée peut également se justifier puisque là aussi, le bâtiment comme les
collections s’inscrivent dans une cohérence avec le thème retenu et l’environnement
direct du musée.
- Visites itinérantes en capsules multimédia
Il existe d’autres types de contenus culturels nomades, n’utilisant pas de
technologie de géolocalisation. On peut parler alors de « parcours autoguidés ».
Certaines institutions proposent de simples capsules vidéo que l’utilisateur doit
télécharger et enclencher lui-même suivant le principe du podcasting ou
baladodiffusion. Le Château de Versailles utilise ce principe pour le Podcast de la
Reine nous faisant découvrir le Petit Trianon10.
6 http://itunes.apple.com/fr/app/parc-de-la-villette/id441016956?mt=8 7 http://www.chateauversailles.fr/multimedia/application-iphone8 http://itunes.apple.com/us/app/central-park/id396515130?mt=89 http://www.idee-clic.com/10 http://www.apple.com/fr/hotnews/articles/versailles_podcast/
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Plus proche du Château Ramezay, les Quais du Vieux Port de Montréal
proposent également un parcours de ce type intitulé 5 générations, un port, constitué
lui aussi de capsules vidéo.
- Applications sur le Vieux-Montréal
Autre type de contenu faisant appel aux nouvelles technologies : les
applications à dominante touristique sur le quartier du Vieux-Montréal. Celles-ci,
comme Experience Vieux-Montréal11 ou encore Guide Vieux-Montréal12 ne donnent
que très peu d’informations patrimoniales et sont davantage axées sur les offres
d’hébergement, les attractions touristiques principales, le magasinage ou la
restauration. Elles délivrent une sélection d’adresses à la manière d’un guide
touristique et permettent de se créer un parcours personnalisé.
Enfin, un projet de grande ampleur intitulé Montréal en Histoire et faisant
appel aux possibilités d’interactivité offertes par les nouvelles technologies devrait
voir le jour d’ici 201713.
11 http://experienceoldmontreal.com/fr/12 http://www.sdcvieuxmontreal.com/13 http://www.cyberpresse.ca/arts/nouvelles/201108/16/01-4426380-une-animation-interactive-en-preparation-dans-le-vieux-montreal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B50_en-manchette-arts_379_section_POS1
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2) Le Vieux-Montréal
A) Définition du Vieux-Montréal
Le cadre géographique du parcours correspond au quartier du Vieux-
Montréal : il est délimité par le tracé des anciennes murailles en pierre, érigées entre
1713 et 1744 et démolie en 1803. C’est ce qu’on appelle l’époque de la ville fortifiée,
quand Montréal était concentrée dans ses remparts. Le Vieux-Montréal a été déclaré
arrondissement historique en 1964.
Rapide historique
Il constitue le noyau du développement de la ville depuis la fondation de Ville-
Marie par les premiers colons en 1642. Ceux-ci se sont établis sur la Pointe à Callière,
entre le fleuve Saint-Laurent et la rivière Saint-Pierre (aujourd’hui disparue). À
l’origine de cette fondation se trouve un projet missionnaire français, celui de la
Société de Notre-Dame pour la conversion des sauvages ; ils souhaitaient établir en
Nouvelle-France une communauté vivant en harmonie avec les Amérindiens et
convertie à la foi catholique.
Peu à peu, l’occupation s’étend le long du fleuve et s’organise en construisant
un hôpital, une école, des églises et des couvents... Pour se protéger des attaques des
Iroquois, on entoure la ville d’une palissade de bois, vers 1689. Cette palissade est
remplacée au 18e siècle par une muraille de pierre, afin de contrer l’invasion
britannique.
À l’intérieur des murs, le commerce se développe, notamment grâce au
système de la traite des fourrures, dont Montréal est le point d’ancrage. Centre
stratégique de la conquête de l’ouest, Montréal est également une ville de garnison,
ravitaillant les autres postes de la colonie et accueillant de nombreux soldats.
La Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice est propriétaire de la seigneurie de
Montréal, et les différentes congrégations religieuses (Jésuites, Récollets,
Congrégation de Notre-Dame, Sœurs Hospitalières de saint Joseph…) jouent des rôles
très importants dans la vie des habitants.
15
Incapable de résister à un siège en règle malgré sa muraille de pierres,
Montréal se rend aux Anglais en 1760, après la reddition de Québec. Cette conquête
amène de nombreux changements dans l’organisation : les postes officiels et le
commerce tombent aux mains des britanniques. Toutefois, la vie quotidienne et
l’allure de la ville en seront peu bouleversées.
D’autre part, Montréal sera occupée par l’armée révolutionnaire américaine
durant quelques mois en 1775-1776.
Caractéristiques
Le Vieux-Montréal est un quartier très touristique, qui cultive une atmosphère
relativement authentique, mais aussi une grande mixité d’époques et de styles dans
son architecture.
Les vestiges du 17e siècle sont rarement conservés, mais plusieurs monuments
récents font allusion à cette période : statues et plaques dédiées à Marguerite
Bourgeoys, à Jeanne Mance, à Paul de Chomedey sieur de Maisonneuve… L’espace
urbain a également gardé le tracé des rues conçu par François Dollier de Casson, père
sulpicien.
Quelques bâtiments du 18e siècle ont été conservés : le Château du Musée
Ramezay et la chapelle Notre-Dame de Bonsecours, même s’ils ont connu de
nombreuses modifications ; quelques vestiges des fortifications ; certaines maisons de
marchands (Pierre du Calvet, Clément Sabrevois de Bleury, Simon McTavish,
Edward William Gray…), l’ancien hôpital général.
En revanche, de nombreux immeubles construits aux 19e et 20e siècles ont été
sauvegardés : la basilique Notre-Dame, le Marché Bonsecours, l’Hôtel de Ville…
Le Vieux-Montréal est limité par la rue McGill à l’ouest et par la rue Berri à l’est.
Trois grands axes le traversent d’est en ouest : les rues Notre-Dame, Saint-Paul et de
la Commune.
B) Offre culturelle existante dans le Vieux-Montréal
Le Vieux-Montréal aujourd’hui se caractérise également par la prolifération
d’une offre culturelle souvent en rapport direct avec le sujet qui est le nôtre. C’est
16
pourquoi il nous a semblé pertinent d’effectuer un rapide tour d’horizon de l’offre
culturelle existante, tout comme nous avons traité l’offre technologique.
- Musées
L’importance du nombre de musées d’histoire à Montréal fait souvent débat :
ils sont près d’une quinzaine dont quatre dans le seul Vieux-Montréal. Nous avons
élaboré une liste des établissements qui nous semblaient les plus étroitement en lien
avec notre sujet et nous avons passé en revue leur offre, de façon à approfondir notre
connaissance de l’histoire de Montréal et préparer notre sélection iconographique,
mais aussi pour nous informer sur les manières existantes de traiter un sujet similaire
au nôtre.
Nous avons ainsi parcouru les salles permanentes de six musées pour constater
que, globalement, s’ils présentent tous l’histoire de Montréal (parfois élargie à
l’histoire du Québec voire du Canada), chacun avait un thème de prédilection ou un
angle d’attaque spécifique. Pointe-à-Callière, musée de site, traite cette histoire à
partir de vestiges archéologiques présentés in situ. Le musée McCord s’attarde
essentiellement sur le 19e siècle, le musée Marguerite Bourgeoys et celui des Sœurs
Hospitalières de Saint-Joseph se concentrent sur une histoire plus religieuse et sur
l’action des communautés. Le Centre d’Histoire, centre d’interprétation ne possédant
par définition peu de collections, fonde son propos sur les faits et non sur les artefacts.
Quant au musée du Château Ramezay, il tend de plus en plus à trouver sa spécificité
en racontant la vie quotidienne au 18e siècle. Le musée Stewart, qui vient de rouvrir
ses portes avec une nouvelle exposition permanente, est plus polyvalent. Il présente
notamment des vitrines thématiques (type : danser, se divertir, se vêtir…) sur la vie
quotidienne au temps de la Nouvelle France. En outre, il propose des bornes
multimédia proches de ce qui est souhaité pour le géotour, c’est-à-dire des capsules
vidéo comportant des éléments de la vie quotidienne contés par un narrateur et
accompagnés d’images illustrant le propos. Ces bornes sont couplées à l’animation
lumineuse d’une grande maquette représentant le Vieux-Montréal au 18e siècle.
Cependant, il existe une différence fondamentale avec notre projet : l’expérience du
visiteur ne sera pas la même. Dans un cas, il fera face à une reconstitution miniature
de la ville en contexte muséal (d’autant que le musée n’est pas localisé dans le Vieux-
Montréal), alors que dans l’autre, il sera plongé dans l’environnement urbain et sera
17
amené à utiliser son fonctionnement imaginaire pour recréer virtuellement le Montréal
d’autrefois.
- Visites guidées
Dès lors, il paraît cohérent d’étudier un autre type d’offres proposant
également d’emmener le visiteur in situ à la découverte du passé du Vieux-Montréal.
En effet, il existe des visites du quartier proposées par divers organismes. L’entreprise
Guidatour14 inclut dans son catalogue des parcours guidés dans le Vieux-Montréal
mais celles-ci s’appuient surtout sur les vestiges encore debout, donc en grande partie
des monuments du 19e siècle. Des « Visites Fantômes » retracent la vie de
personnages joués par des comédiens. D’autres circuits commentés existent comme
les visites du quartier en calèche. Nous n‘avons pu vérifier si les cochers tenaient
effectivement un discours sur l’histoire du Vieux-Montréal à leurs clients mais la ville
de Montréal met à disposition gratuitement sur le site Internet du Vieux-Montréal un
fichier documentaire15 à destination des cochers. Ce fichier contient des circuits types
et des capsules rédigées. Le Centre d’Histoire de Montréal offre ponctuellement des
visites guidées extérieures16. Il est également à considérer que la présentation du
Vieux-Montréal est incluse dans d’autres tours de Montréal à pied, en vélo, en bus…
- Documents de visite
Enfin, il existe des circuits sans accompagnement humain ou technologique, à
partir le plus souvent d’une simple carte et d’un document d’aide à la visite. Ces
parcours sont proposés par téléchargement sur Internet17 ou sous la forme de
fascicules comme celui du musée Marguerite Bourgeoys18 ou encore ceux de la Ville
14 http://www.guidatour.qc.ca/ 15 http://www.vieux.montreal.qc.ca/cochers/cochers.htm16 http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_dad=portal&_pageid=2497,3090716&_schema=PORTAL17 http://www.museesmontreal.org/main.php?i=3&t=parcours&d=1&l=f par exemple, société des directeurs de musées montréalais ou http://www.vieux.montreal.qc.ca/tour/0carte.htm 18 Sur les pas de Marguerite Bourgeoys à Montréal, par le musée Marguerite Bourgeoys ; une visite du Vieux-Montréal à travers la vie de Marguerite Bourgeoys, première institutrice de Ville-Marie. $2.
18
de Montréal19. À noter que le site Internet du Vieux-Montréal contient une visite
virtuelle20 du quartier.
On constate donc que, si l’offre culturelle dans et à propos du Vieux-Montréal
est d’une grande richesse, le projet de géotour du musée du Château Ramezay se
démarque. Sa forme comme le contenu souhaité ne sont pas totalement inédits à
Montréal ; en revanche, leur combinaison devrait conduire à la création d’un outil
original à destination des visiteurs.
C) Les sources documentaires sur le Vieux-Montréal
La documentation scientifique
Le contenu scientifique du parcours a été élaboré à partir d’une documentation
à la fois historique, patrimoniale et thématique / sociologique, concernant le cadre
spatio-temporel déterminé préalablement, à savoir le Vieux-Montréal au 18e siècle. Ce
sujet, très étendu, a nécessité une sélection parmi les sources possibles.
Une bibliographie avait été établie par nos prédécesseurs, et certains
documents nous ont été soumis par notre superviseur. De nombreuses autres sources
ont été trouvées sur Internet, notamment les musées et expositions virtuelles (Le
musée virtuel de la Nouvelle-France, Musée virtuel du Canada, Champlain 2004,
Montreal Clic, biographi.ca…). Le site officiel du Vieux-Montréal a été d’une aide
précieuse, grâce à ses inventaires patrimoniaux.
D’autre part, les précédentes stagiaires avaient réalisé des listes des bâtiments,
nom, places, rues, vestiges archéologiques, personnages remarquables et thématiques.
Elles avaient adopté la méthode de Céline Le Merlus et Elvira Moya San Martin pour
classer les informations recueillies, en l’adaptant au cas particulier de la conception de
scénario à partir de sites préalablement choisis21. Ainsi, à partir des fiches
synthétiques sur les bâtiments (cartel, thèmes majeurs et sous-thèmes, liens
19 - Découvrez le Vieux-Montréal : Histoire – Architecture – Patrimoine, par la Ville de Montréal. Voir ci-dessus, site du Vieux-Montréal. $5.95 mais aussi Sur les traces de Montréal, ville fortifiée au XVIIIe siècle et le Circuit Lumière. 20 http://www.vieux.montreal.qc.ca/eclair/f_anim.htm 21 À l’origine, la méthode Le Merlus permet de concevoir un scénario d’exposition à partir d’un corpus d’information, en les regroupant en thèmes et sous-thèmes, puis en choisissant les objets permettant de les illustrer.
19
thématiques entre les bâtiments), elles ont produit un tableau de synthèse thématique
mettant en évidence les thèmes, sous-thèmes et liens pour chaque site. Cela les a
conduites à rédiger une synthèse thématique générale.
La consultation de ces données nous a permis de nous familiariser avec notre
sujet et de constituer une chronologie résumant l’histoire de la Nouvelle-France, de
Montréal et de ses bâtiments. À partir des ouvrages généraux (l’histoire du Québec,
l’histoire de Montréal), nous nous sommes dirigées vers la lecture d’ouvrages dédiés
au patrimoine du Vieux-Montréal et aux aspects de la vie quotidienne en Nouvelle-
France.
Par la suite, nous avons cherché à diversifier nos sources pour préciser
l’information, s’assurer de sa pertinence et de sa véracité. Certaines sources ont été
rejetées, car elles se sont révélées insuffisamment documentées ou dépassées :
quelques articles du site du Vieux-Montréal, l’ouvrage de Guy Pinard…
Les tableaux réalisés par les chercheuses de l’an dernier montraient une grande
quantité d’informations, mais qui n’étaient pas précisément référencées. De plus, le
sujet ayant été recentré sur le 18e siècle, les données concernant le 17e ne nous ont pas
été utiles. A contrario, certains sites du circuit proposé par notre superviseur n’étaient
pas mentionnés.
Après élaboration du premier scénario, nous avons recensé les sujets qui
réclamaient une documentation plus approfondie : la traite des fourrures ; le
commerce ; l’alimentation et les produits cultivés ; le système colonial (intendant) ;
l’architecture de la maison urbaine typique de Nouvelle-France ; les soins médicaux ;
l’éducation ; les loisirs de l’élite.
De même, certains sites ont demandé des recherches complémentaires : le
palais de l’intendant, la résidence des Jésuites, la place du Marché, la congrégation de
Notre-Dame, la maison Daneau de Muy.
Le corpus d’informations recueillies est donc très varié : récits et analyses
d’événements historiques, données socio-historiques sur la vie quotidienne, anecdotes
et descriptions d’architectures.
La documentation iconographique
Au cours des recherches documentaires, nous avons listé les musées ou sites
qui seraient à même de nous fournir des contenus iconographiques. Par la suite, nous
20
avons entrepris tous azimuts une recherche d’images permettant d’illustrer le parcours
choisi.
Différentes bases de données nous ont été utiles : Infomuse, le catalogue des
musées du Québec ; Artefacts Canada : la base des musées canadiens mise en ligne
par le RCIP (Réseau Canadien d’Information sur le Patrimoine) ; l’outil Pistard et la
section « Arts » de la BANQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec) ; la
base France-Canada des Archives Nationales de France ; la base Ulysse du Centre
des Archives d’Outre-Mer ; la base Joconde du Ministère français de la Culture ; le
catalogue de la Réunion des Musées Nationaux français…
Nous avons également consulté les catalogues de certains musées, notamment
celui du Musée McCord d’histoire canadienne ; il a l’avantage d’offrir des recherches
précises et avec des mots-clés pertinents (« scène de genre »…). Nos visites de
certains musées ont complété ces recherches, car bien souvent leurs collections
n’étaient pas accessibles en ligne : il en est ainsi du musée Marguerite Bourgeoys et
du musée des Hospitalières de Saint-Joseph.
De nombreux sites Internet, tels les expositions virtuelles (Montréal : 500 ans
d’archives, Champlain 2004) ou le site officiel du Vieux-Montréal nous ont fourni du
contenu iconographique. En outre, quelques illustrateurs contemporains (Francis Back
par exemple) reconstituent des scènes de l’époque de la Nouvelle-France et
collaborent fréquemment avec les musées.
Enfin, des recherches d’images sur le moteur de recherche Google nous a
fourni de façon rapide des données iconographiques issues de sites Internet dont nous
n’aurions pas soupçonné l’existence.
21
III - Méthodologie
Notre travail s’est orienté dans deux directions principales : la réflexion sur la
structure du géotour et l’élaboration de son contenu. Pour mener à bien cette mission,
nous nous sommes appuyées sur un banc d’essai de certaines propositions existantes,
sur un outil théorique de conception d’audioguide, et bien entendu sur la
documentation scientifique et iconographique recueillie.
1) Conception de la structure du produit
Il nous est rapidement apparu que le contenu du géotour dépendrait en grande
partie de la structure du produit. C’est pourquoi nous avons décidé de consacrer une
partie de notre travail à la réalisation d’une revue des pratiques.
A) Banc d’essai
En prenant connaissance de ce qui a été élaboré pour des produits présentant
des similarités avec notre projet, nous avons pu repérer les bonnes idées comme les
écueils à éviter. Dresser un bilan de l’existant permet aussi de proposer un produit qui
soit autant que possible unique et inédit. En effet, le projet de géotour vient s’inscrire
dans une offre variée d’accompagnements à la découverte du Vieux-Montréal : livres
et fascicules, visites guidées, promenades en calèches, applications touristiques pour
téléphones intelligents, parcours disponibles sur Internet…
Pour mener à bien ce repérage, nous avons eu recours à Internet et au moteur
de recherche Google. Cette investigation ne visait pas la conception d’une liste
exhaustive mais plutôt l’élaboration d’un panorama des pratiques et de l’offre
existante. Nous avons pu classer les résultats en quatre catégories :
- Les visites avec un accompagnement humain (guide-conférencier…)
22
- Les visites autoguidées (parcours préconçu disponible sous forme de fascicule
ou téléchargeable en ligne)
- Les visites virtuelles
- Les offres avec utilisation d’un appareil
Une fois ce repérage effectué, il nous a semblé important de procéder à des
tests de certaines de ces offres. Etant limitées par le temps, nous avons sélectionné
deux parcours. Nos choix ont été orientés en fonction de deux critères : le fond (le
contenu), et la forme (le support). Aucune offre existante ne proposant un produit
similaire au projet du musée du Château Ramezay, nous avons dû dissocier les deux.
Ainsi, pour ce qui relève du fond, nous avons choisi de tester une visite guidée
« classique » avec conférencier, dans le Vieux-Montréal, celle proposée par
Guidatour. Pour la forme, nous nous sommes logiquement tournées vers le GéoTour
67 qui sert de référence à notre projet en termes de possibilités techniques.
Nous avons souhaité encadrer nos tests à l’aide d’une grille d’analyse nous
permettant de décrire nos visites dans leur globalité (nombre d’arrêts, durée totale, fil
conducteur…) mais aussi capsule par capsule (lieux des arrêts, durée, thèmes,
messages…). Cela nous a été utile pour mieux appréhender la structure des visites.
Nous en avons également profité pour noter toutes nos remarques et nos idées brutes,
directement sur le terrain. Ces expériences ont été en outre l’occasion de se mettre
dans la peau du visiteur, et d’en tirer des enseignements applicables dans la
conception de notre circuit (distance entre les points d’arrêts, temps d’écoute des
capsules, prise en compte des pauses…)
B) Préconisations
En nous appuyant sur ce travail, conforté par celui effectué l’an dernier, nous
avons établi un certain nombre de préconisations.
Contenu des textes
Concernant l’organisation du contenu, le test du GéoTour 67 et le repérage de
ses lacunes nous ont éclairées sur l’importance d’un fil conducteur pertinent, de la
fluidité et de la solidité du propos. L’existence d’une introduction, d’une conclusion
et, dans la mesure du possible, de transitions entre les capsules nous semble
23
fondamentale. Les thèmes abordés doivent s’enchainer de façon logique.
L’enchaînement de l’ensemble des capsules doit former un univers cohérent, mais
chacune doit également présenter une unité indépendamment du tout pour que le
visiteur ne soit pas complètement perdu s’il décide de ne pas écouter telle ou telle
capsule.
Le nombre restreint d’informations contenues dans les deux parcours testés
nous a convaincu du rôle de premier plan des ressources liées comme moyen
d’approfondissement.
Aspects formels
Nous avons également fait quelques constatations au sujet de la forme et du
déroulement de la visite. Nos deux tests ainsi nos déambulations dans le Vieux-
Montréal nous ont enseigné qu’il faut parfois savoir privilégier la logique
géographique à la pertinence de l’enchaînement des étapes. D’où l’importance, dans
l’écriture des textes, des transitions mentionnées plus haut. La prise en compte
de l’expérience physique du visiteur est ainsi essentielle. C’est d’ailleurs au cours du
test de l’un des parcours, à savoir la visite Guidatour, que nous avons eu l’idée de
prévoir des écoutes itinérantes pour les grandes distances ou lorsqu’il n’y a rien de
particulier à observer avec attention. L’idée est simple : nous avons constaté qu’entre
deux points d’arrêts, le guide profitait du temps de marche dans les rues pour raconter
de petites anecdotes, de manière à ce que les distances paraissent réduites. Nous
proposons de reprendre ce principe qui permet également d’augmenter le nombre
d’informations délivrées et qui se prête bien à la diffusion d’ambiances sonores de
l’époque, favorisant le fonctionnement imaginaire en plongeant le visiteur dans les
bruits quotidiens d’un autre temps.
En chronométrant précisément nos visites sur le terrain tout en notant nos
impressions sur le vif, nous avons établi que, pour éviter un sentiment de lassitude et
compte tenu de la taille de notre parcours, la durée des capsules doit être d’une minute
et trente secondes à deux minutes maximum. Dans le même objectif, la durée de
marche entre deux capsules ne doit pas, dans l’idéal, dépasser les dix minutes22. Nous
avons en effet abandonné la recherche de l’un des points d’écoute du GéoTour 67
après un peu plus de dix minutes. En outre, comme nos collègues de l’an dernier, nous
pensons que nommer les étapes directement sur la carte de géolocalisation, ce qui n’a
22 sans prendre en compte les pauses et arrêts touristiques.
24
pas été fait dans le cadre du GéoTour 67, permet de renseigner le visiteur sur ce qui
l’attend aux étapes suivantes. Il est ainsi mieux armé pour repérer les points de
déclenchement des capsules mais peut aussi éventuellement décider des étapes qui
l’interpellent le plus si, par exemple, le temps lui manque pour faire le parcours en
entier.
Du point de vue de l’accessibilité, nous pensons qu’il serait bon de reprendre
l’idée mise en œuvre dans le parcours proposé par la Biosphère, c’est-à-dire proposer
une version texte de chaque capsule. Cela peut aussi être utile si l’utilisateur souhaite
avoir l’orthographe d’un nom ou bien d’un terme. L’existence de cette version texte
doit être mise en évidence pour que l’utilisateur puisse y accéder facilement. La
présence de l’iconographie de chaque capsule sous forme de diaporama nous est aussi
apparue comme étant une idée à conserver, de façon à ce que l’on puisse re-visionner
les images à l’envi. Cependant, la présence d’une légende la plus précise possible
accompagnant les vignettes nous semble un impératif, ce qui n’a pas été fait pour le
GéoTour 67.
Aspects techniques
Enfin, à l’aide de notre test du support du parcours de la Biosphère, nous
avons listé un certain nombre de remarques d’ordre technique qui sont autant de
préconisations destinées à l’entreprise chargée du développement du produit.
La prise en compte de l’aspect concret du circuit est un élément clé qui semble
peut-être avoir été un peu négligé pour le GéoTour 67 ; en effet, un point d’écoute
était inaccessible lors de notre visite et plusieurs étaient difficiles d’accès (dont un
au milieu d’une haie). Nous n’avons donc pas été en mesure d’accéder au contenu de
toutes les capsules. Pour palier à ces désagréments et aux imprévus, comme la
réalisation de travaux sur le trajet par exemple, il serait utile de prévoir un moyen
d’enclencher les capsules manuellement. Cependant, la recherche du point de
lancement automatique confère un aspect indéniablement ludique au géotour et il
serait dommage de supprimer totalement cette fonction. Il est préférable de choisir
soigneusement les zones, si possible au sein de périmètres qui ne sont pas susceptibles
d’être sujets à des travaux ou des modifications. Un marquage discret dans l’espace
public pourrait être une solution.
Pour éviter les problèmes d’orientation et offrir une possibilité de souplesse
dans le choix du parcours à l’utilisateur, la carte dynamique devrait être exhaustive et
25
localiser l’utilisateur quelque soit la rue dans laquelle il se trouve, qu’elle soit ou non
comprise dans le circuit conseillé. La carte utilisée pour le GéoTour 67 ne présente en
effet que les axes principaux et les voies retenues pour le circuit.
Nous avons également noté une autre lacune technique de ce parcours :
l’impossibilité de retourner en arrière dans la capsule pour réécouter un passage sans
devoir tout recommencer au début. On ne peut pas non plus mettre la capsule sur
pause : une fois déclenchée, l’utilisateur est obligé de l’écouter d’une traite. Il faudrait
veiller, dans la conception du géotour du musée du Château Ramezay, à prévoir des
solutions à ces problèmes qui semblent minimes mais qui peuvent faire perdre
patience à l’utilisateur…
Pour finir, quelques remarques au sujet de l’ergonomie et de la prise en main
du produit. La possibilité de régler le niveau sonore est essentielle mais n’est pourtant
pas une fonctionnalité prévue dans le GéoTour 67, de même pour la luminosité de
l’écran. Celle-ci pose d’autant plus de problèmes que l’appareil est utilisé en
extérieur. Nous avons essayé de faire nos choix d’iconographie en prenant en
considération la taille de l’écran et les soucis de luminosité mais il serait bon de
procéder à des tests en conditions réelles de manière à valider ces choix. Dans tous les
cas, l’utilisateur doit avoir la possibilité de zoomer sur les images dans le diaporama,
de manière à pouvoir en observer les détails s’il le désire. Enfin, d’un point de vue
pratique, il faudra veiller à ce que l’appareil soit équipé d’un cordon pour faciliter et
sécuriser son transport.
2) Elaboration du contenu
Pour constituer le parcours ainsi que son contenu sonore et visuel, il nous a
paru difficile de penser individuellement chaque aspect du produit ou d’en rendre
certains prioritaires : un produit multimédia fournit une expérience globale, où le son,
le texte et les images sont interdépendants.
Nous avons donc organisé notre travail en cycles de tâches, de manière faire
dialoguer entre eux les résultats et à les enrichir progressivement. De plus, cette
organisation et les révisions régulières de notre superviseur ont grandement éclairé
nos décisions.
Ainsi, trois types de tâches ont été alternées : les recherches documentaires, la
rédaction du parcours et des textes finaux, les recherches iconographiques.
26
Ce travail a pris pour appui théorique les fiches d’aide à la conception
d’audioguides réalisés par Sophie Deshayes, à la demande du Département des
Publics de la Direction des Musées de France23. Ce document invite tout d’abord à un
questionnement sur les objectifs assignés à l’outil (quels publics vise-t-il ? constitue-t-
il un parcours de visite ? sur quels objets offre-t-il un commentaire ?) Le dispositif
doit également faire l’objet d’une réflexion. Enfin, ces fiches donnent une méthode et
des conseils pour concevoir le scénario, élaborer les contenus, choisir la technologie
appropriée, suivre la réalisation et réussir l’intégration muséographique du produit.
A) Recherches documentaires
Avant le choix définitif des sites composant le parcours, nos recherches
documentaires se sont concentrées sur les sites présents dans les deux parcours
proposés par Gaia Labianca et Alexa Catalan (« spontané » et « à rebours ») ; mais
nous avons aussi envisagé de manière plus générale la vie au 18e siècle dans la ville
fortifiée.
Ces recherches ont pris pour appui le travail effectué l’an dernier ainsi que les
principaux ouvrages de la bibliographie établie. En outre, nous avons visité plusieurs
musées ayant trait à notre sujet.
Seules quelques fiches de lectures ont été rédigées. Il nous a rapidement
semblé plus efficace de rassembler l’information recueillie au sein d’un tableau
thématique. En effet, les thèmes de la vie quotidienne au 18e siècle sont très divers et
les données qui s’y rapportent peuvent être mises en lien de manière variée.
Cette méthode se rapproche de celle qui a été utilisée par Céline Le Merlus
pour concevoir un scénario d’exposition en traitant des informations de diverses
provenances. Notre tableau présente des thèmes, des sous-thèmes, des idées générales
et des anecdotes et les met en correspondance avec les sites du Vieux-Montréal.
Chaque information est référencée, afin de pouvoir revenir à la source bibliographique
en cas de doute ou d’imprécision. Dans la méthode Le Merlus, les informations
23 http://so.chadocs.com/rapportaudio/synthese.pdf
27
appartenant à plusieurs thématiques sont mises en évidence, en gras ; nous n’avons
pas poursuivi cette technique, car ce problème ne concernait que trop peu de données.
Ce tableau nous a permis de reconstituer mentalement l’univers du Vieux-
Montréal au 18e siècle, dans la plupart de ses aspects. Mais surtout, il a fait apparaître
clairement les thèmes et informations inhérents à chaque site. Cette méthode, tout
comme celle de Céline Le Merlus, permet également de ne pas se cantonner aux
catégories préétablies au sein des ouvrages lus. Certains thèmes concernaient
plusieurs sites ; d’autres thèmes (la christianisation) n’étaient repérables sur aucun des
sites de notre corpus.
B) Rédaction
La construction du parcours et de son contenu ont suivi une approche non pas
encyclopédique mais sélective : un choix d’arrêts significatif, suivant une logique
propre, un thème fédérateur et un point de vue.
Parcours et sites retenus
Après étude des propositions de nos prédécesseurs, le concept du parcours
« spontané » a été retenu, mais largement révisé par notre superviseur. Il a été
convenu de se focaliser sur l’expérience physique du visiteur se trouvant dans le
Vieux-Montréal. L’objectif était de concevoir un circuit empruntant des chemins
agréables, peu fatiguant, offrant la possibilité de faire des pauses dans des boutiques
ou lieux de restauration.
Le circuit proposé est donc moins long, plus concentré entre la Place Royale et
Notre-Dame de Bonsecours. L’orientation géographique du parcours a changé : après
les étapes du secteur de l’Hôtel de Ville, le visiteur se dirigera vers le sud-ouest de la
ville, avant d’emprunter la rue Saint-Paul et la rue de la Commune jusqu’à la Place
Royale. De là, il repartira vers la Place d’Armes. La contrainte de terminer le parcours
au musée du Château Ramezay a été abandonnée, au profit d’une étape optionnelle
sur la rue Notre-Dame. Deux autres étapes optionnelles ont été suggérées : l’ancien
hôpital général des Sœurs Grises et la maison Brossard-Gauvin, dite la Proscrite.
D’autre part, la plupart des sites ou thèmes liés au 17e siècle ont été éliminés.
28
Nous avons conservé l’idée d’un narrateur s’adressant directement aux
visiteurs. Il prendra l’aspect d’un voyageur du 18e siècle, né à Montréal et ayant
participé à la traite des fourrures dans le Nord du pays. Ce principe a déjà été adopté
dans des parcours similaires au nôtre (5 générations, 1 port, ou le Podcast de la Reine
cités plus haut, par exemple). De plus, il offre l’avantage de disposer d’un personnage
ancré dans le territoire et l’histoire, qui aurait été en contact avec la plupart des
groupes sociaux de l’époque et qui aurait bien connu la ville et ses alentours.
Cette première ébauche du parcours a été testée sur le terrain, afin de prendre
conscience de la réalité des sites et des chemins empruntés, des distances entre chaque
arrêt, de relever des détails de l’environnement qui pourraient être exploités. Ce test
s’est révélé très positif : le circuit emprunté était agréable, relativement complet sans
être trop long. Toutefois, il s’est révélé indispensable d’opérer une sélection parmi les
maisons des marchands de fourrures.
Scénario détaillé
À partir de ce test et de notre documentation, nous avons proposé à notre
superviseur un premier scénario détaillé du circuit, répertoriant chaque arrêt et les
thèmes abordés. Ce scénario a subi de nombreuses corrections, afin d’éviter les
redondances, de privilégier les aspects les plus pertinents et de s’adapter à la réalité
des sites.
Le nom de la capsule correspond à l’environnement actuel le plus immédiat de
l’arrêt. Ensuite, elle se focalise sur un ou deux sites visibles ou non ; nous avons
retenu pour ces sites le nom utilisé à l’époque. Ainsi, la capsule correspondant à
l’arrêt « Place Royale » se concentre sur ce que l’on appelait alors la « Place du
Marché ».
Textes de chaque capsule
Afin de rédiger une première ébauche des commentaires de chaque capsule,
nous avons divisé le scénario et nous nous sommes répartis les points d’arrêts 0 à 8 et
9 à 17. Les textes les plus importants, à savoir l’introduction, la conclusion et la
transition entre les deux parties, ont été écrits de façon conjointe. Puis ces textes ont
fait l’objet de nombreuses révisions. Les difficultés étaient d’agencer le contenu de
façon cohérente en liant les thèmes et les sites entre eux et de synthétiser le propos en
29
trois cent mots environ tout en donnant au texte un aspect très vivant grâce aux
expressions plutôt orales et familières de notre personnage.
D’autre part, il nous a semblé très important que le début de chaque capsule se
concentre sur ce que le visiteur a sous les yeux, avant de lui donner des informations
plus abstraites. Cela donne un point d’ancrage au fonctionnement imaginaire du
visiteur, qui doit se construire sur des bases tangibles. Il est aussi souhaitable de
l’amener à réutiliser les connaissances acquises d’un site à l’autre. Enfin, l’ensemble
doit donner au visiteur une vision d’ensemble du Vieux-Montréal. Ainsi, chaque
capsule traite d’un aspect de la vie quotidienne au 18e siècle dans sa globalité.
Ressources liées
Il a été convenu de fournir au visiteur un ou deux niveaux
d’approfondissement possible : dans le texte de chaque capsule, des liens hypertextes24
mèneront à d’autres textes ou capsules présentant certains thèmes de manière plu
exhaustive : la fondation de Montréal, la traite des fourrures, les congrégations. Il
s’agit généralement de sujets en lien avec les sites du parcours, mais qui concernent
davantage le 17e siècle, ou qu’il est impossible d’approfondir dans la capsule
principale faute de temps ou par souci de cohérence.
Ce contenu n’a pas été intégralement rédigé, mais nous en avons fourni un
plan détaillé. Sa rédaction nécessitera sans doute quelques recherches
complémentaires.
C) Recherches iconographiques
Une fois le scénario détaillé établi, nous avons commencé la recherche
d’images pouvant être intégrées dans le parcours, en fonction des sites et des thèmes
retenus.
Cette recherche a été divisée selon les types d’images à trouver : plans et
archives, portraits, scènes de genre, objets. Cette division s’est avérée pertinente, car à
cette typologie correspond un panel de bases de données différentes. Les objets se
24 « Un hyperlien ou lien hypertexte ou simplement lien, est une référence dans un système hypertexte permettant de passer automatiquement d'un document consulté à un document lié. Les hyperliens sont notamment utilisés dans le World Wide Web pour permettre le passage d'une page Web à une autre d'un simple clic. » Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperlien
30
trouvent le plus souvent dans les catalogues des musées, les plans dans les bases
d’archives, etc.
L’utilisation des bases de données nous a été facilitée par les conseils de
Christine Brisson, responsable de la collection du musée du Château Ramezay. Nous
avons pu profiter de sa propre expérience de recherche d’objets ou d’images pour des
expositions. De plus, il existe des outils d’aide à la recherche permettant de
déterminer plus précisément des mots clés : la Banque de Dépannage Linguistique et
un Grand Dictionnaire terminologique de l’Office Québécois de la Langue Française
d’une part, et le Système de classification des collections historiques du Service
canadien des parcs du Canada d’autre part.
La recherche iconographique présente en effet des difficultés particulières,
surtout quand on ne sait pas précisément ce que l’on cherche : il faut trouver des
mots-clés adéquats et connaître les particularités de chaque moteur de recherche pour
obtenir des résultats pertinents et restreints. Dans notre cas, les documents datant du
18e siècles était relativement peu nombreux. Il existe davantage de documents datant
du 19e ou du 20e siècle.
Pour certaines vues de sites ou de rues, nous avons convenu de conserver les
vues postérieures à notre sujet à condition qu’elles ne s’avèrent pas trop éloignées de
la réalité du site au 18e siècle, et à condition de faire effectuer quelques modifications
par les graphistes qui réaliseront le géotour : zoom, objets à détourer… Par exemple,
sur une image de la Place d’Armes, il serait judicieux d’effacer la basilique datant du
19e siècle, pour se concentrer sur l’église Notre-Dame se trouvant juste devant. Nous
avons parfois dû faire face à l’inexistence d’une iconographie adéquate pour illustrer
nos propos. Pour contrer ce problème, nous avons eu recours a des documents un peu
plus tardifs (du 19e siècle essentiellement) ainsi qu’à des reconstitutions par des
illustrateurs contemporains. Etant donnée la variété des éléments qui composent notre
corpus, tant par les types d’objets que par leur datation, la mise en évidence des
légendes des images dans la réalisation du géotour parait d’autant plus indispensable.
Nous avons constitué un corpus de plus de deux cents images, faisant chacune
l’objet d’une fiche normalisée qui renseigne le nom de l’objet représenté, le titre
officiel de l’œuvre, le nom de l’auteur, la date, la nature de l’objet, le lieu et numéro
de conservation ou les crédits associés. Ce type d’information est indispensable pour
l’obtention de l’image et de ses droits d’utilisation. Cependant, pour certaines images,
il a été impossible de trouver les références exactes.
31
Après la rédaction des textes finaux de chaque capsule, nous avons sélectionné
parmi le corpus d’images celles qui étaient les plus à même d’illustrer notre propos et
qui étaient d’une qualité suffisante. Nous avons adopté un système de notation de
chaque image de zéro à quatre étoiles. Ces images ont été rassemblées au sein d’un
tableau présentant pour chaque étape des vignettes des images, leurs informations
principales ainsi que des commentaires sur nos choix ou les traitements d’images que
nous préconisons. Un ordre d’affichage de ces images (avec les lettres A, B, C, ...) a
été établi en fonction de l’organisation du texte.
L’un des objectifs de ce géotour est d’amener le visiteur à observer
l’environnement dans lequel il se trouve ; il doit pouvoir profiter du contenu du
géotour sans avoir les yeux constamment rivés sur l’appareil. Il fallait donc mener une
réflexion sur la structuration et l’agencement du contenu : l’accès au texte ou au son,
le défilement des images, la possibilité d’aller plus loin… Nous avons retenu l’idée
d’une capsule vidéo offrant un contenu sonore (le texte lu par un comédien et des sons
d’ambiance) et un défilement d’images. Il a été convenu de ne sélectionner que peu
d’images, afin de privilégier un défilement lent, qui offrirait au visiteur la possibilité
de détacher son regard de l’appareil sans risque de manquer un visuel. En outre, pour
favoriser son observation du site à son arrivée sur les lieux, le début de la capsule
pourrait proposer une image favorisant l’observation du site réel.
3) Corrections
A) Relectures internes et externes
Afin de corriger notre première version des textes, nous avons tout simplement
procédé à des relectures. Le travail en binôme apporte la richesse et le recul du regard
de l’autre sur son travail. Il n’est en effet pas forcément évident d’avoir une vision
suffisamment critique sur ses propres textes. Ce système de relectures mutuelles nous
a également permis d’harmoniser le ton et le style employés pour parvenir à un
résultat homogène. Les corrections apportées concernent aussi bien la forme que le
fond, et il a fallu parfois remanier presque entièrement certaines capsules afin, par
exemple, d’éviter les répétitions. Mais le plus gros travail a été de réduire au
maximum la taille du texte afin de se rapprocher le plus possible du temps préconisé
32
par capsule (entre une minute trente et deux minutes, soit trois cents mots environ). Le
contenu rédigé était en effet beaucoup trop important à l’issu du premier jet de notre
rédaction.
Dans cette tâche, les regards extérieurs de notre superviseur André Delisle et
de notre professeur Colette Dufresne-Tassé ont été riches d’enseignements, nous
permettant de recentrer notre propos en éliminant le superflu et en déplaçant certains
paragraphes de manière à aboutir à une plus grande cohérence de l’ensemble.
B) Tests sur le terrain
Une fois les corrections effectuées « sur le papier », nous avons souhaité tester
le résultat de notre travail in situ.
Nous avons décidé de faire parcourir le circuit à des personnes étrangères au
projet afin de recueillir leurs impressions sur le trajet comme sur les textes. Nous
avons choisi de ne pas assister à leur visite afin de ne pouvoir les influencer en aucune
manière. Dans un premier temps, nous avons fait appel directement à deux de nos
collègues du séminaire de muséologie canadienne. Nous leur avons confié un plan du
circuit mettant en évidence les points d’arrêts et les chemins à emprunter, ainsi que les
textes de chaque capsule, en leur demandant de noter leurs corrections et toutes leurs
impressions sur le moment, un peu à la manière de nos premiers tests de parcours sur
le terrain. Nous leur avons également demandé de se chronométrer et de faire le
circuit comme n’importe quel visiteur pourrait le faire : en prenant le temps de faire
des pauses et de flâner dans ce quartier touristique qu’est le Vieux-Montréal.
Ce test nous a permis d’ajuster nos textes à l’expérience physique du visiteur :
nous avons ainsi changé quelques indications spatiales et inversé l’ordre de deux
capsules géographiquement proches l’une de l’autre (la maison Pierre du Calvet et la
chapelle Notre-Dame de Bonsecours). Nous avons également retravaillé quelques
formulations. Certains passages étaient difficiles à appréhender en raison de l’absence
de l’accompagnement iconographique lors du test, mais globalement les retours sur
les textes ont été positifs. Leur visite d’une heure quarante leur a paru agréable et
cohérente. Selon eux, les textes étaient clairs et homogènes.
33
IV – Résultats
2) Parcours et sites retenus
Plan du
parcours
34
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N° Titre de la capsule Sites abordés Lieu d’arrêt0 Musée du Château
Ramezay > Introduction Vieux-Montréal> Château Ramezay
à l’angle du bâtiment et des jardins,280 rue Notre-Dame E.
1 Place de la Dauversière
> Jardins du Gouverneur> Maison Daneau de Muy/Lemoine-Despins*
à la sortie des jardins du gouverneur
2 Place Vauquelin > Résidence des Jésuites*> Fortifications
près du monument à Vauquelin
3 Rue Notre-Dame Est > Rues écoute itinérante5 Chapelle Bonsecours > Chapelle Bonsecours devant la façade4 Angle des rues
Bonsecours et Saint-Paul
> Maison Pierre-du-Calvet face à la maison Pierre-du-Calvet
6 Marché Bonsecours > Palais de l’intendant* devant le marché BonsecoursRue Saint Paul
7 Rue Saint Paul > Rues écoute itinérante8 Place Jacques Cartier > Résidence de Vaudreuil*
> Place Jacques Cartierprès du marquage au sol de la résidence de Vaudreuil
9 Quartier des marchands
> Maison Clément Sabrevois de Bleury> Maison Simon McTavish> Entrepôt de la Compagnie du Nord-Ouest> Maison Edward William Gray
face à la maison Sabrevois de Bleury, 428-430, rue Saint-Gabriel
10 Angle des rues Saint-Paul et Saint-Dizier
> Première école de Marguerite Bourgeoys*> Couvent de la congrégation Notre-Dame*
plaque commémorative, ruelle Saint-Dizier
11 Rue de la Commune > Fleuve et Porte du Marché
écoute itinérante
12 Place Royale > Place du marché* près du monument de la Paix de 1701
13 Ruelle Chagouamigon > Ruelle Chagouamigon écoute itinérante14 Cours Le Royer > Hôtel –Dieu * plaque Jeanne Mance15 Parvis de la basilique
Notre-Dame> Ancienne église Notre-Dame*
près du marquage au sol de l’ancienne église
16 Vieux Séminaire de Saint-Sulpice
> Vieux Séminaire de Saint-Sulpice
rue Notre-Dame, face au Vieux Séminaire
17 Place d’Armes > Place de la Fabrique> Puits gadois> Monument à Maisonneuve> Conclusion : Montréal d’aujourd’hui
Place d’Armes (à préciser)
* Edifices non conservés (aucun vestige)
35
2) Scénario détaillé
Musée du Château Ramezay (à l’angle du bâtiment et des jardins)
Introduction
> Château Ramezay
-Rôle de premier plan dans l’histoire montréalaise. Témoin des événements, de
l’évolution de la ville : conquêtes, vie de l’élite…
-Vie quotidienne : train de vie de l’élite au 18e ; , grandes demeures, beaux
atours, belle vaisselle, serviteurs, cuisiniers, alimentation variée, jardin
d’agrément… Contrairement à la majorité des Montréalais pour qui la vie
quotidienne était plus rude… Comparaison des manières de se vêtir.
Transition :
-Les jardins du château, un signe d’apparat. Traversez les jardins et imaginez-
les beaucoup plus vastes…
36
Iconographie : costumes ; objet utilitaire (vaisselle ou autre) ; plan de la ville
fortifiée ; plan dynamique du circuit du géotour ; portrait de Claude de
Ramezay ; vue du château
Ressources liées : historique du château ; chronologie de Montréal (historique
de la fondation) ; les voyageurs ?
Place de la Dauversière (à la sortie des jardins du gouverneur)
> Jardins du Gouverneur
-Reconstitution des jardins, plus grands à l’origine
-Les jardins de la Montréal fortifiée : ville enserrées dans une enceinte mais en
son sein, présence de grands jardins, potagers et vergers. Les communautés
religieuses notamment, très puissantes à l’époque, possédaient de grandes
parcelles cultivées.
-Potagers et légumes en Nouvelle-France
> Maison Lemoine-Despins / Daneau de Muy
- Aujourd’hui, le château Ramezay parait bien isolé. Mais à l’emplacement du
carré d’herbe se trouvait une habitation, typique de la Nouvelle France, avec
ses larges souches de cheminées, son mur pare-feu dépassant la faîtière…
Transition :
-Destructions et disparitions de nombreux bâtiments du XVIIIe dont celui,
juste en face, des Jésuites.
Iconographie : plan ou vue des jardins ; vue de la maison Lemoine-Despins
avant destruction ; représentations de fruits et légumes ; représentations de
cultivateurs au travail
Ressources liées : les jardins du Vieux Montréal
37
Place Vauquelin (près du monument à Vauquelin)
> Résidence des Jésuites (non conservé. Correspond à la zone actuelle hôtel
de ville + place + ancien palais de justice)
-La résidence des Jésuites à Montréal occupait tout l’espace : église, logements
et collège.
-Une des nombreuses congrégations de Montréal, qui jouent des rôles
importants, à commencer par la fondation de la ville.
-Histoire de la fondation de la ville, rôle de la Société de Notre-Dame (une des
congrégations).
-Histoire des Jésuites à Montréal : établissement, mission d’évangélisation
puis disparition au moment de la conquête britannique.
Iconographie : plans et vues du bâtiment ; objets liturgiques ; représentations
des Jésuites
Ressources liées : le rôle des congrégations à Montréal
> Fortifications (vestiges dans le Champ de Mars)
-Invitation à s’approcher du bord de la place, à regarder vers le Champ de
Mars les vestiges des fortifications.
-Buts des fortifications (protection contre les Anglais, pas contre les Iroquois)
et grandes dates de construction et destruction), détails sur les ouvriers
(soldats)
- La vie dans la ville fortifiée : répercussions de la vie militaire sur le tissu
urbain (quartiers où s’installent les soldats)
-Ces remparts n’ont pas empêché Montréal de tomber aux mains des Anglais,
puis des Américains. En témoigne la statue de Jean Vauquelin, lieutenant de la
marine qui s’est illustré lors des batailles de la Conquête.
-attention attirée sur le point de vue : le nouveau centre ville, les gratte-ciels
etc.
Iconographie : vues et plans de la ville fortifiée ; représentation des soldats
38
Ressources liées : Chaussegros de Léry ; évolution des fortifications (de la
palissade à la destruction) ; conquête ; faubourgs ; vie à proximité des
remparts (duels, prostitution…)
Rue Notre-Dame Est (écoute itinérante)
> Rue Notre-Dame
-Première rue tracée par Dollier de Casson, père sulpicien
-Nommée en l’honneur de la Vierge. D’autres rues tiennent leur nom de
personnages importants pour l’histoire de Montréal (Saint-Paul…)
-Axe central, elle domine le coteau et focalise la vie religieuse et
administrative, puis commerciale et financière.
-On s’approche de la fin des fortifications vers l’est, au niveau de la rue Berri
-Vie quotidienne : la circulation dans les rues au XVIIIe (vitesse de circulation,
dangers de la rue)
Iconographie : plan des rues de Dollier de Casson ; représentation des rues
Ressources liées : rencontre avec Dollier de Casson et Bénigne Basset : plan
d’urbanisme (fonctionnement, buts)
Chapelle Bonsecours (devant la façade)
> Chapelle Bonsecours
-Lieu d’une ancienne chapelle érigée par Marguerite Bourgeoys (personnage
important dont on reparlera), vers 1650. Incendie en 1754. Reconstruite en
1773.
-Située un peu à l’écart de la palissade, avant d’être englobée dans la ville
fortifiée.
-Contexte : les églises du Vieux Montréal au XVIIIe ;
-Vie quotidienne : la dévotion ; pèlerinages ; prières pour les marins
(emplacement près du fleuve, dangers en mer, ex-voto en forme de bateaux
dans la nef)
39
-Anecdote de la statuette miraculeuse échappant à l’incendie.
Iconographie : vues de la chapelle (dessins, image 3D…) ; matériel
liturgique ; statuette miraculeuse ; ex-voto
Ressource liée : Marguerite Bourgeoys
Angle des rues Bonsecours et Saint-Paul, face à la maison Pierre du Calvet
> Maison Pierre du Calvet
-Architecture : la maison urbaine Nouvelle-France
-Personnage de Pierre du Calvet : marchand huguenot
-Vie quotidienne : bourgeoisie, richesse qui transparaît dans les dimensions et
matériaux (pierre de taille)…
Transition
-Les incendies ?
Iconographie : élévations de la maison
Marché Bonsecours (devant le Marché Bonsecours, rue Saint Paul)
> Palais de l’intendant (non conservé ; correspond à l’actuel marché
Bonsecours)
-On ne trouve un marché ici que depuis le XIXe s.
-Auparavant, il y avait le palais de l’intendant. À l’origine, c’était la maison de
Charles Le Moyne de Longueil, puis elle est habitée par Mme de Bégon
(1737-49) qui la loue ensuite à l’intendant François Bigot de 1749 à 1760.
-Vie quotidienne : les loisirs de l’élite (salons, théâtre, concerts, lectures…)
Iconographie : élévation du palais de l’intendant
Ressource liée : Système colonial : gouverneurs et intendant. L’intendant est
le plus haut dignitaire civil de la colonie (justice, police, finances) tandis que
40
le gouverneur est militaire. Ce qui échappe à l’intendant : culte,
représentations extérieures, pouvoir militaire.
Rue Saint Paul (écoute itinérante)
> Rue Saint-Paul
-Rue un peu sinueuse, la plus ancienne de la ville
-Nommée en l’honneur de Maisonneuve
-Fonction commerciale
-Vie quotidienne : sons d’ambiance, encombrement des rues
Iconographie : illustration Francis Bak
Place Jacques Cartier, près du marquage au sol de la résidence de Vaudreuil
> Résidence de Vaudreuil (non conservée mais marquage au sol en pierre
noire)
-Construite en 1723 et détruite par un incendie
-Elle était de style classique (hôtel particulier français) avec grands jardins.
-Administration coloniale (gouverneur de Vaudreuil)
-Vie quotidienne : l’élite s’entoure de domestiques et d’esclaves
Iconographie : plan et élévation de la résidence ; représentation d’esclaves et
de domestiques
> Place Jacques Cartier
-Site qui a toujours été animé, même avant l’arrivée des Français : occupation
amérindienne (pêche, agriculture)
-Deviendra un marché.
Transition : Commerce, animation, notamment dans les rues adjacentes ;
invitation à emprunter la rue des artistes (rue Saint-Amable)
41
Iconographie : illustrations de l’époque amérindienne ; vue des fouilles de la
place photo du marché du XIXe
Quartier des marchands (Face au 428-430, rue Saint-Gabriel)
> Maison Clément Sabrevois de Bleury
- Introduction générale sur l’importance de la fourrure, l’élite marchande et
l’architecture des maisons (maison-entrepôt, passage du style Nouvelle-France
au goût anglais)
-Distinguer le marchand Clément Sabrevois de Bleury d’Edward William
Gray et de Simon McTavish (qui fondera la Compagnie du Nord-Ouest)
Ressource liée : découverte des autres maisons, simplement indiquées /
rencontres avec les personnages
> Maison Edward William Gray, A l’angle des rues Sainte-Thérèse et Saint-
Vincent, face au 427-429 rue Saint-Vincent
-Le marchand et shérif Edward-William Gray
-Conquête britannique, nouvelle élite
> Entrepôt de la Compagnie du Nord-Ouest, Face au 94 rue Sainte-Thérèse
-société McTavish, Frobisher & Company
> Maison Simon McTavish, Face au 411-425 Rue Saint-Jean-Baptiste
-Simon McTavish, « le grand marquis » du commerce des fourrures
-Compagnie du Nord-Ouest
Angle des rues Saint-Paul et Saint-Dizier
> Première école de Marguerite Bourgeoys (non conservée, mais plaque
ruelle Saint-Dizier)
-Importance de ce lieu dans l’histoire de Montréal
-Marguerite Bourgeoys : rappel de son existence, fondatrice de la première
école et de la congrégation Notre-Dame
42
-Etable à l’origine, l’école devient vite trop petite. Marguerite Bourgeoys
achète un nouveau bâtiment qui deviendra le siège de la congrégation Notre-
Dame.
-Ecole pour les enfants des colons ; création d’une autre école pour les
amérindiens chez les Sulpiciens)
-Ecole d’abord mixte, puis les Sulpiciens ouvrent une école pour garçons
-Vie quotidienne : fonctionnement de l’éducation : durée des études, matières
enseignées, instruments…
> Couvent de la congrégation Notre-Dame (non conservé)
-Ensemble important, « village dans le village »
-Rôle des religieuses
Transition : Invitation à emprunter la ruelle Saint-Dizier ; existe dès les
années 1660, sert de sentier entre l'Hôtel-Dieu et le fleuve ; attention, la ruelle
est étroite et un pot de chambre peut-être vidé d’une fenêtre… Hygiène perso
et problèmes sanitaires
Iconographie : représentation de Marguerite Bourgeoys ; vue de la première
école ; manuel scolaire français du XVIIIe ou livre de catéchisme, claquoir,
abécédaire, jetons…
Ressources liées : la vie de Marguerite Bourgeoys
Rue de la Commune (écoute itinérante)
> Le fleuve et la Porte du Marché
-Le fleuve a déterminé le choix de l’emplacement de la colonie
-Sur la droite, on aperçoit le musée de Pointe-à-Callière, qui correspond à
l’emplacement du fort de Ville-Marie, lieu d’établissement des premiers
colons.
-Commerce : import-export, liens avec l’étranger
43
-À l’époque, il n’y avait pas les aménagements du port que l’on peut voir
aujourd’hui
-Les fortifications ne facilitaient pas l’accès au fleuve : obligation de passer
par les portes (notamment la Porte du Marché). Protestations des
commerçants.
Iconographie : représentations du port ; fort Ville-Marie ; vue des
fortifications
Ressources liées : Etablissement des premiers colons
Place Royale (près du monument de la Paix de 1701)
> Place du Marché
-Lieu historique important : Signature de la Paix de 1701
-Site de la foire des fourrures : histoire de la traite ; Montréal était la plaque
tournante du commerce de la fourrure au XVIIIe, en rivalité avec Québec et
avec les Anglais.
-C’est l’occasion de contacts avec les Amérindiens.
-Les foires estivales sont des moments forts (échanges, pourparlers
diplomatiques, fêtes)
Transition : Plusieurs fonctions : officielles, commerciale (proche du fleuve),
sociales, juridiques… = Lieu de vie, animation, cœur de la vie urbaine
Ressource liée : la Grande Paix de 1701 ; la traite des fourrures
Iconographie : Grande Paix de 1701 ; représentations la traite des fourrures ;
objets de traite ; photos du marché public du XVIIIe organisé par Pointe-à-
Callière ?
Ruelle Chagouamigon (écoute itinérante)
> Ruelle Chagouamigon
44
-Rue commerçante, traite des fourrures
-Boutiques et cabarets, commerce de l’alcool : une vingtaine de cabarets
autorisés à Montréal et des cabarets des clandestins. Ils sont souvent tenus par
des femmes. Lieux de sociabilité, de loisirs, de prostitution, de débauche. On
s’y procure de l’alcool. Ce commerce est important, surtout en import-export.
Il génère des emplois mais cause des troubles…
-Au milieu des années 1710, les autorités civiles, militaires et seigneuriales
souhaitent mettre fin aux désordres importants de ce secteur et mieux protéger
cette partie de la ville. Certaines rues seront supprimées (dont une rue
surnommée la « rue d'enfer »), alors que d'autres seront déplacées ou
prolongées.
Iconographie : objets de cabaret (enseignes…) ou lié à l’alcool
Cours Le Royer (plaque Jeanne Mance)
> Hôtel –Dieu (non conservé)
-Jeanne Mance (1606-1673) et les sœurs hospitalières de Saint-Joseph :
infirmière laïque très croyante qui se dévoue au soin des malades en
Nouvelle-France. Elle fonde et dirige l’Hôtel-Dieu, assistée par les
Hospitalières de St-Joseph, congrégation fondée par Le Royer.
-Hôtel-Dieu construit vers 1645. 1689-1694 : remplacé par un édifice en
pierre. Incendié et reconstruit à plusieurs reprises. Démoli et remplacé par des
entrepôts en 1860.
-Santé, soins : déroulement des soins et prise en charge des malades,
épidémies
Transition : rôle importants des congrégations dans tous les domaines, mais
nous n’avons pas encore évoqué la foi au quotidien pour les montréalais au
XVIIIe… Allons voir l’église paroissiale… Enfin, ce qu’il en reste !
Iconographie : Jeanne Mance ; Hôtel Dieu ; objets médicaux
Ressource liée : Jeanne Mance et les sœurs Hospitalières de Saint-Joseph
45
Parvis de la basilique Notre-Dame (près du marquage au sol de l’ancienne
église)
> Ancienne église Notre-Dame
-Dans l’axe de la rue Notre-Dame
-Marquage au sol
-C’était la première église paroissiale de Mtl. Erigée en 1672 sur les plans de
Dollier de Casson, et agrandie en 1706. La façade est réalisée au cours du
XVIIIe. Elle était de style baroque
-Malgré tous ces agrandissements, elle reste trop petite pour accueillir les
paroissiens : seulement 3000 places pour 15 000 paroissiens
- Elle est démolie en 1829 : on construit une église plus grande, celle que l’on
voit aujourd’hui.
-C’était l’église des Sulpiciens, seigneurs de la ville.
-À côté, il y avait un cimetière, aujourd’hui enseveli sous l’église actuelle
(1829)
-La foi à Montréal : imaginez un dimanche à l’heure de la messe, quand tout
le monde se pressait aux portes de l’église dans ses plus beaux atours… +
confession + déroulement des offices (musique…) + indiscipline pendant
la messe
Transition : cœur religieux de la ville, car on trouve le Séminaire des
Sulpiciens juste à côté
Iconographie : vue du cimetière ? ; vue de l’ancienne église : poêle ou autre
objet évoquant le froid
Ressource liée : architecture de l’église ; des conditions de vie difficiles qui
incitent à beaucoup prier.
Face au Vieux-Séminaire de Saint-Sulpice, rue Notre-Dame
46
> Vieux Séminaire de Saint-Sulpice
-À la fois un presbytère, un manoir seigneurial et un séminaire
-Architecture et jardins des couvents au XVIIIe, évolution du bâtiment,
horloge publique,
-Sulpiciens : seigneurs de Montréal, rôle politique, urbain (grands
propriétaires, beaucoup de possession) et religieux (formation, éducation,
apprentissages des principes moraux et chrétiens….)
-En plus de leur rôle d’éducateurs et de missionnaires, les sulpiciens sont
chargés de la cure de la paroisse Notre-Dame et, à compter de 1663 jusqu’au
XIXe siècle, ils détiennent la seigneurie de l’île de Montréal. Déclin après la
conquête
-Fin des fortifications à l’Ouest (Rue McGill)
Ressource liée : Histoire des Sulpiciens après « l’ abandon » du Vieux
Séminaire (Grand séminaire…)
Iconographie : représentation du séminaire à l’époque avec jardin
Place d’Armes (emplacement à préciser)
> Place de la Fabrique devenue Place d’Armes
-créée en 1693 à l’initiative des Sulpiciens à la suite de l’achat d’un terrain au
nord de l’église paroissiale. On l’appelle à cette époque la « place de la
Fabrique ». Elle est rapidement considérée au titre de place civique puisqu’on
y fait la lecture des décrets et ordonnances à la sortie de l’église.
-Seconde place publique de Montréal, après la place du Marché (ou Royale) ;
déplacement des manœuvres militaires ici après l’incendie de la place du
Marché en 1721.
-Les régiments français y déposeront les armes face au Anglais en 1760 :
conquête, conséquences sur l’évolution de Montréal
(-En 1773, un buste de George III est installé sur la place. Résultat d’une
initiative de résidants, c’est en fait le premier monument public connu à
Montréal. Il est l’objet de quelques crimes de lèse-majesté. Barbouillé et
47
affublé d’un collier de pommes de terre avec une croix portant l'inscription
« Voilà le pape du Canada et le sot anglais », il disparaît pendant l’invasion
américaine pour être retrouvé plusieurs décennies plus tard au fond de l’ancien
puits de la place d’Armes.)
> Puits gadois :
-Placé ici pour attirer les fidèles sur le parvis de l’église.
-Approvisionnement en eau, hygiène publique
> Monument à Maisonneuve (+Mance, Closse et un iroquois) : Et c’est au
pied de la statue de notre fondateur, PCM, que je vous quitte, mes amis. Même
au milieu des buildings, on conserve la mémoire de ce que fut le Vieux
Montréal au temps des fortifications.
Iconographie : Vues de la place ; puits ; représentation de la capitulation ;
monument à Maisonneuve
Ressource liée : chronologie et historique du Vieux Montréal
En option :
Maison Brossard-Gauvin « La proscrite » 433-435 rue Saint-Louis
Rue Notre-Dame (écoute itinérante entre la Place d’Armes et le musée)
Hôpital général des Sœurs Grises, rue Saint-Pierre et Place d’Youville
48
3) Textes des capsules et scénario détaillé des ressources liées
Musée du Château Ramezay, à l’angle du bâtiment et des jardins.
> Accroche :
Bonjour et bienvenue, ici, dans l’un des plus beaux endroits du Vieux
Montréal ! Peut-être avez-vous rencontré le maître des lieux, le gouverneur Claude de
Ramezay…
Je me présente, Jacques Bouchard, voyageur de mon état, tout droit venu du
18e siècle ! Avant je voyageais à travers les bois, aujourd’hui je voyage dans le temps,
que voulez-vous !
Vous semblez un peu perdu, vous autres !? ça tombe bien, je suis de passage à
Montréal pour régler quelques affaires, que diriez-vous de m’accompagner ? Vous
découvrirez la ville de mon époque. Au temps de la Nouvelle-France, on l’appelait
parfois Ville-Marie. À l’intérieur des fortifications, on pouvait trouver de la fourrure,
des couvents, des jardins, des hôpitaux, un marché, des cabarets…
Notre chemin nous mènera sur la rue Saint Paul jusqu’au Port et la Place du
marché, puis vers l’église Notre-Dame… Mais pour commencer, attardons nous un
peu sur la demeure qui se trouve devant nous.
> Château Ramezay
Nous sommes ici au cœur de l`histoire de Montréal et au delà, celle de la
Nouvelle France… c`est donc un endroit de premier choix pour commencer notre
voyage ! Ses pierres portent le souvenir de nombreux événements qui ont façonné
notre histoire.25 On a donné a cette noble bâtisse le nom de château, tout simplement
parce qu’il s`agit d`une de nos plus belles et riches demeures, selon les souhaits du
gouverneur de Ramezay.
Vous l’avez compris, le gouverneur et sa famille n’étaient pas n`importe
qui. Ils faisaient partie de l’élite, un petit groupe qui se démarquait du peuple non
seulement par ses hautes fonctions, mais aussi dans les apparences, quitte à s`endetter.
Pour tenir son rang, la noblesse s’appliquait à suivre la mode européenne, même avec
un an de retard. Les dames du Canada gaspillaient des fortunes dans leur coquetterie.
25 Un coup d’œil sur la plaque à côté de l’entrée vous donnera un bon aperçu de la richesse de son passé…
49
Mais les hommes n’étaient pas en reste dans le souci de l’élégance : ils portaient
l`habit complet, des « souliers français » à boucle en métal parfois précieux, et pour
couronner le tout, la perruque et le chapeau26, en feutre de castor bien entendu.
C`est que le vêtement exprime l’ambition de celui qui le porte ! Nul ne peut
s` y méprendre : un regard suffit à différencier les nobles gens du peuple urbain,
sobrement vêtu de textiles simples et ternes. Grandes demeures richement ornées,
beaux atours, mais aussi vaisselle de luxe suivant le goût français, la bonne société
cultive les apparences et les signes de distinction.
Chez les Ramezay, le raffinement est poussé jusque dans les jardins. Ils sont
aménagés à la française, sur le modèle de Versailles. Traversez donc les jardins du
gouverneur, mais imaginez les deux fois plus vastes, tels qu’ils étaient au 18e siècle.
Ressources liées :
-Claude de Ramezay (éléments biographiques)
-Historique du château et architecture (construction de Pierre Couturier, commandée
par Claude de Ramezay ; à sa mort, château mis en location ...
-Chronologie de Montréal : découverte, fondation
-Costume de l`élite, costume du peuple : éléments de différenciation
-Les voyageurs : description du groupe social, des caractéristiques physiques,
organisation de leur travail
Place de la Dauversière
> Jardins du Gouverneur
Pas facile de se représenter le vrai visage du Montréal d’autrefois… Le
quartier a évolué au gré de l’histoire. Buildings et bâtiments modernes se sont élevés
un peu partout, et ont remplacé jardins, vergers et potagers. Imaginez ! Il y avait plus
d’espaces verts que d’habitations à l’intérieur des fortifications. Les jardins sont
parfois des lieux d`agréments mais en Nouvelle France, ils servaient avant tout à
nourrir les habitants.
Dans la centaine de jardins qui existait en ville, on trouvait essentiellement des
espèces importées de France : choux, oignons, laitue… La culture des plantes
26 à trois gouttières
50
aromatiques venait compléter le potager et permettait aux habitants d’ajouter des
saveurs dans les plats. Pot-au-feu, fricassées, ragoûts, soupes, salades et fruits du
verger… On mange bien et varié en Nouvelle-France !
> Maison Nicolas Daneau de Muy
Comme vous le voyez, les paysages de Montréal sont bien différents
aujourd`hui ! D`ailleurs, si le Château Ramezay paraît bien isolé, il était entouré
autrefois d’autres riches propriétés appartenant à la petite noblesse française. À
l’emplacement du carré d’herbe se trouvait une autre demeure de prestige, rasée et
remplacée par un stationnement au cours du 20e siècle. Ce n’est que récemment que sa
mémoire a refait surface. Les traces de mon époque sont cachées mais savent se
révéler à qui sait les voir… Ça tombe bien, je suis là pour vous donner un petit coup
de main !
Laissez moi vous conduire dès maintenant à la découverte d`un autre lieu
phare du Montréal du 18e siècle disparu.
Ressources liées :
- Les jardins du Vieux-Montréal (répartition, tailles, espèces cultivées)
Place Vauquelin, près du monument à Vauquelin
> Couvent des Jésuites (non conservé. Correspond actuellement à hôtel de ville +
place + ancien palais de justice)
À l`emplacement actuel de la place Vauquelin où vous vous trouvez et de
l`imposant Hôtel de ville qui se situe en face du Château se trouvait autrefois le
collège des Jésuites, un ensemble de plusieurs bâtiments appartenant à la Compagnie
de Jésus.
C’était un ordre religieux catholique très puissant en Europe. Les Jésuites
conseillaient les rois, tenaient des collèges réputés et engageaient des missions partout
dans le monde. En 1625, ils débarquent dans la colonie canadienne et s’installent à
Québec, mais aussi à Montréal, ici-même.
On ne peut pas dire que l’ordre prospère à Montréal au 18e siècle ! Les ennuis
commencent en 1754 quand leur résidence est touchée par un incendie qui dévaste
tout le secteur. Mais c’est surtout la Conquête britannique qui va sonner leur glas : en
1760, quand les Anglais prennent Montréal, ils défendent aux Jésuites de recruter de
51
nouveaux membres. Ils finissent par abandonner leur résidence, qui deviendra une
prison, une église anglicane, mais aussi une caserne avant de laisser place à l’ancien
Palais de Justice.
En plus des Jésuites, d’autres congrégations religieuses assuraient des
fonctions indispensables pour la communauté : enseignement dispensés aux enfants,
soin des pauvres et des malades, vie de la paroisse… Ces congrégations étaient
incontournables, possédant plus du quart des terrains à l’intérieur des murs à la fin du
17e. La présence des religieux est plus discrète aujourd’hui. Certains ordres n’ont
laissé que peu de vestiges : les Jésuites par exemple, mais aussi les Récollets à l’Ouest
de la ville.27
Il faut dire qu’à l’origine de la fondation de la ville se trouvait un
projet missionnaire, celui porté par la Société de Notre-Dame pour la conversion des
Sauvages de la Nouvelle-France : ils étaient huit en 1641, enthousiastes, déterminés à
fonder une ville fortifiée et y instruire colons français et Indiens chrétiens. Mais qui
est l’âme de cette Société à qui l’on doit la fondation de Montréal et qui pourtant ne
vint jamais au Canada ? Un français, qui se nomme Jérôme Le Royer de la
Dauversière.28
Ressources liées :
- Les congrégations à Montréal et leurs rôles (les prêtres de Saint-Sulpice, les
Récollets, les Jésuites, les Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph s’occupent des
malades et des blessés à l’Hôtel-Dieu, la Congrégation de Notre-Dame assure
l’enseignement, les Sœurs Grises, les Frères Charon)
- La fondation de Montréal (la société de Notre-Dame pour la conversion des
sauvages en Nouvelle-France ; Maisonneuve, Jeanne Mance et les premiers colons ;
l’établissement sur la Pointe à Callière ; le développement de la colonie)
> Fortifications (vestiges dans le Champ de Mars)
27 Il y avait aussi les Frères Charon, et puis les Sœurs Grises ; il y avait les Religieuses Hospitalières de Saint Joseph, sans oublier les Sulpiciens, seigneurs de la ville.Ca en fait du monde !28 L’inspiration de fonder Montréal lui vient en 1635, à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il a connaissance des missions des jésuites au Canada et s’en inspire. Mais cela ne suffit pas, et pour mener à bien son ambitieux projet, il recrute : Sieur Chomedey de Maisonneuve et Jeanne Mance par exemple…
52
Approchez vous un peu du bord de la place et regardez la vaste étendue sous
vos yeux. On l’appelle le Champ de Mars : c’était un terrain pour les manœuvres
militaires, aménagé dans le bastion des Jésuites dans les années 1740. Mais ce n’est
pas tout ! Voyez-vous les vestiges des fortifications, dans le fossé ?
Ah ! Cette question me parait absurde tant au 18e siècle, la ville ne se pensait
pas sans elles ! Je suis sûr que vous avez peine à l’imaginer, pourtant vous pouvez me
croire, ici s’élevaient les murs de la ville.
De toute façon, la protection de la ville s’est vite révélée indispensable ; dès
l’arrivée des premiers colons, les Iroquois, alliés de nos ennemis anglais, mènent la
vie dure aux habitants de la ville. On s’est d’abord contenté d’une palissade en bois.
Autant dire qu’elle n’était pas très efficace… et puis cela coûte cher à entretenir. On
finit par décider de la remplacer par une enceinte de pierres. De 1717 à 1744, un long
chantier attire artisans, hommes de métier et ouvriers. Cela stimule notre économie et
fait prospérer les habitants.
L’enceinte sépare la ville à la fois du fleuve et de la campagne environnante,
l’accès ne se faisant que par des portes. Pourquoi s’enfermer dans des murs, me direz-
vous ? Au cours de cette période, Montréal est un lieu stratégique pour la conquête
des terres intérieures du Canada. C’est une ville de garnison qui rassemble des
centaines de soldats. On les voyait beaucoup et pour cause, ils étaient logés chez les
habitants.29 C’est qu’on a besoin d’eux, car les Anglais ne sont pas loin.
Les soldats comme les remparts n’ont pas empêché Montréal de tomber aux
mains des Anglais, puis des Américains.30 Dans les deux cas, en 1760 comme en
1775, la capitulation a été rapide. On savait bien que l’enceinte avait été conçue pour
résister à des miliciens et des amérindiens, mais pas à l’artillerie lourde des Anglais et
des Américains. D’ailleurs, elle, ne tardera pas à être démolie : des 1801, les travaux
seront entrepris, et la ville va sortir de son carcan de pierre.
Mais pour l’heure, dirigeons nous vers le cœur de la ville en empruntant la rue
Notre-Dame.
Ressources liées :
- Chaussegros de Léry, ingénieur des fortifications (éléments biographiques)
29 Et ils boivent, ah ça, qu’est-ce qu’ils boivent ! Bière, vin, eau de vie… On pourrait presque dire qu’ils font tourner les cabarets à eux seuls !30 En témoigne la statue de Jean Vauquelin, lieutenant de la marine qui s’est illustré par son héroïsme fasse à la flotte anglaise lors des batailles de la Conquête.
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- L’évolution des fortifications (la palissade en bois ; les étapes de la construction des
fortifications ; leur destruction)
- La conquête britannique et l’occupation américaine
- Les faubourgs (étapes de la construction de maisons dans les faubourgs ; groupes
sociaux ; possibilité de construire les maisons en bois)
- La vie à proximité des remparts (les duels, les malfrats, la prostitution…)
Rue Notre-Dame (écoute itinérante)
Nous nous trouvons présentement dans l’une des rues les plus importantes du
Montréal de mon temps, un axe central, au cœur de la vie religieuse et administrative.
C’est la rue la plus large et la première tracée sur le tout premier plan des rues de
Montréal.
Auparavant, l’organisation des rues était plutôt chaotique : les sentiers
apparaissaient au gré des usages… Mais quand les prêtres de Saint-Sulpice, seigneurs
de la ville, ont voulu créer une nouvelle église paroissiale sur le sommet du coteau
pour s’éloigner un peu du tumulte des activités commerciales, ils ont aussi dû la
rendre accessible aux habitants. Il fallait donc créer non seulement une rue, mais tout
un système urbain ! C’est le père supérieur François Dollier de Casson qui s’en charge
en 1672, avec l’aide de l’arpenteur Bénigne Basset. Ensemble ils ont conçu la
première grille de rues de Montréal. 31
On s’approche de la fin des fortifications vers l’Est, au niveau de la rue Berri :
l’espace était bien plus étroit qu’aujourd’hui ! D’autant que les rues n’étaient pas
dégagées et régulières comme cela, mais étaient au contraire très encombrées par les
immondices et les animaux qui s’y promenaient librement, en plus d’être boueuses et
sans pavé. Et sombres par-dessus tout ! L’hiver, les tas de neige s’ajoutaient au
tableau et rendaient les rues encore plus impraticables. Cela n’empêchait pas les
charrettes de rouler à vive allure, causant souvent des accidents… Les bourbiers qui
se forment rendaient la circulation des piétons toute aussi difficile. Gare aux chutes !
31 L’église comme la rue sont ainsi nommées en l’honneur de la Vierge : souvenez-vous que la ville a été créée suivant la volonté religieuse de la Congrégation de Notre-Dame, et s’appelait à l’origine Ville-Marie… D’autres rues sont nommées en souvenir de personnages importants pour l’histoire de Montréal. La rue Saint-Paul par exemple, tient son nom de Paul Chomedey de Maisonneuve, fondateur de la ville. D’autres portent depuis leur création les noms de saints patrons de divers propriétaires touchés par le nouvel aménagement : la rue St Jacques par exemple traversait de part en part le lot de Jacques Archambault.
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Ressources liées :
- Le premier plan d’urbanisme : historique, fonctionnement, buts (éventuellement,
rencontre avec Dollier de Casson et Bénigne Basset qui expliquent qu’il fallait
aménager des rues pour mener à la nouvelle église, qu’ils ont suivi le plan des
chemins consacrés par l’usage, tout en le normalisant, et les grandes étapes de
réalisation du plan).
Devant la chapelle Notre-Dame de Bonsecours
> Chapelle Notre-Dame de Bonsecours
Nous voici devant l’un des plus anciens sanctuaires du Vieux-Montréal. Avec
l’église Notre-Dame, elles constituaient les principaux lieux de culte pour la
population. Elles étaient complémentaires : l’une était essentiellement un lieu de
pèlerinage, l’autre était un édifice paroissial. Mais des clochers, il y en avait d’autres :
les religieux avaient leurs propres chapelles, et si vous étiez assez riches, vous
pouviez posséder un lieu de prière privatif.
Les origines de cette chapelle qu’on appelle Notre-Dame-de-Bonsecours
remontent au 17e siècle, lorsque la pionnière Marguerite Bourgeoys décide d’ériger ici
une chapelle en bois pour en faire un lieu de pèlerinage. À l’époque, cet endroit est à
l’extérieur de la palissade ; la chapelle sera intégrée dans les fortifications au moment
de leur construction. Commencée dans les années 1650 et complétée dans les années
1670, la petite chapelle fut détruite par un incendie survenu en 1754.
À ce propos, j’ai une petite histoire intéressante ! Après un voyage en France
en 1672, Marguerite, fondatrice de la chapelle, rapporte dans ses bagages une petite
statuette de bois à l’effigie de Notre-Dame-de-Bon-Secours. L’incendie de 1754, le
même que celui qui toucha les bâtiments des Jésuites, ravagea la première chapelle,
mais, curieusement, n’a pas touché la statue et son reliquaire, qui en sont ressortis
indemnes. On peut toujours contempler cette statuette dans l’autel latéral gauche de la
chapelle !
Après cet incendie, on a donc reconstruit la chapelle, vers 1771-1773, et on l’a
remaniée au siècle suivant. C’est ce que vous voyez aujourd’hui !
55
Suivant l’expansion du port au 19e siècle, la chapelle devient un lieu de prière
prisé par les marins. Les navires miniatures suspendus à la voûte de la chapelle
rappellent leur foi envers Notre-Dame-de-Bon-Secours.
Ressources liées :
- Marguerite Bourgeoys (éléments biographiques)
Rue Bonsecours, face à la maison Pierre-du-Calvet
> Maison Pierre-du-Calvet
Ah, regardez derrière vous, voici la maison du négociant Pierre du Calvet ! Un
lieu parfait pour continuer notre exploration de la ville d’autrefois. Il faut imaginer
que ce type de maison était le plus répandu à Montréal ; cette architecture était conçue
pour éviter la propagation des incendies. Au 18e, la ville change ainsi de visage en
passant du bois à la pierre et en voyant s’élever des hauts murs coupe-feu. Construite
après la conquête britannique, cette demeure constitue tout de même l’exemple parfait
de la maison urbaine de Nouvelle-France, avec ses murs en moellons de pierre grise
de Montréal, son toit à deux versants, ses hautes cheminées et aucun élément en
saillie… Maison typique, mais opulente par sa taille et le nombre d’étages. Une belle
bâtisse !
Chez les marchands ou les officiers militaires privilégiés, la richesse
transparaît dans la dimension de la résidence et l’utilisation de certains ornements en
pierre de taille comme les chaînages d’angle, les « S » en métal, le mur de refend en
bout de rue et la taille et le nombre important des fenêtres.
Moteurs de l’économie, les grands marchands faisaient partie de l’élite urbaine
mais ne partageaient pas pour autant les valeurs de l’aristocratie : on fuyait l’oisiveté,
qui est l’ennemi du profit. Au rez-de-chaussée, Du Calvet tenait commerce, de blé et
de fourrure surtout, et il habitait les étages supérieurs.32
Devant le Marché Bonsecours
32 Juste à côté se trouve la « voûte » de Pierre du Calvet : ses entrepôts.
56
> Palais de l’intendant (non conservé ; correspond à l’actuel marché Bonsecours)
Un marché, ici ? Pourquoi pas, mais en tous cas, c’était bien différent de mon
temps… Pas de trace d’un marché ici avant le 19e siècle !
Sous le régime français, tout comme après la Conquête, le site où sera érigé le
Marché Bonsecours était au centre de la vie sociale et culturelle de l’élite. De
nombreuses personnalités y ont résidé, à commencer par Charles Le Moyne de
Longueuil, un des premiers chefs militaires de la ville. Madame Bégon y tenait salon,
recevant tous les notables. Son hôtel particulier deviendra le palais de l’intendance :
François Bigot, dernier intendant de Nouvelle France y habitera à compter de 1749,
jusqu'à son retour en France en 1760.
Impossible d’oublier l’animation qui régnait dans les alentours les soirs de
fêtes. Car on sait s’amuser dans la haute société : on tient salon certes, on échange
entre gens cultivés et instruits sur les idées qui circulent en France, les arts, les
sciences, la littérature… Mais on donne aussi des bals et des festins bien arrosés ou
l’on chante et l’on danse des menuets et des contre-danses comme à Versailles. On dit
que l’intendant Bigot est particulièrement amateur de bals et de grands repas… Ses
visites à Montréal poussent les dames à porter leurs plus ravissantes toilettes. Les bals
se prolongent parfois jusqu’au petit matin. Ils sont souvent l’occasion d’oublier la
rigueur de l’hiver en s’amusant. Mais la présence à ces soirées est aussi stratégique :
elle peut permettre aux plus habiles de s’assurer une carrière.
Enfin, ça me concernait que de loin tout ça, je ne faisais que passer… Nous
autres voyageurs on avait nos propres façons de nous amuser… Ça se passait plutôt
vers la place du marché. D’ailleurs, continuons notre avancée dans la rue Saint-Paul.
Ressources liées :
- Le système colonial : gouverneurs et intendants (rôles respectifs ; grands noms)
Ambiance sonore :
- Musique de danse du 18e siècle (Lully, Rameau…)
Rue Saint Paul (écoute itinérante)
57
> Rue Saint-Paul
Je vous disais tantôt que ça pouvait être dangereux de circuler dans la rue.
C’est sûr qu’il vaut mieux faire attention, mais la rue, c’est pas seulement ça…
C’est avant tout un lieu de vie ou tout le monde se rencontre : riches et
pauvres, jeunes et vieux, hommes et femmes… On plaisante, on rit, on s’échange des
nouvelles, on converse, on se salue entre voisins ou simples passants : la coutume
veut que l’on soulève son chapeau à chaque rencontre, sous peine de manquer de
respect à la personne et de provoquer des bagarres. Et puis on se dispute, et on aime
bien se moquer un peu des autres aussi ! Il se passe toutes sortes de choses dans la
rue…
Celle-ci, la rue Saint-Paul, est un peu sinueuse. Elle existait avant le plan
d’aménagement de Dollier de Casson, on raconte même que c’est la toute première
rue de la ville. C’est peut-être pour ça qu’elle a été pendant longtemps la rue
commerciale la plus importante de Montréal et qu’elle a accueilli des résidences
prestigieuses comme le Palais de l’intendance et le château de Vaudreuil…
Ambiance sonore :
- Bruits de pas, de sabots, de conversations, d’animaux
Place Jacques Cartier, près du marquage au sol de la résidence de
Vaudreuil
> Résidence de Vaudreuil (non conservée mais marquage au sol en pierre noire)
Ah, voilà le château de Vaudreuil ! Si, si, regardez bien…Vous remarquez, par
terre, des dalles noires… Elles sont ici pour indiquer qu’une fois de plus, le sol du
Vieux-Montréal abrite des traces enfouies du passé. C’est ici, le long de la rue Saint-
Paul, que se trouvait la résidence du gouverneur Philippe de Rigaud de Vaudreuil. À
l’époque, on disait qu’elle était digne des plus beaux hôtels particuliers français
classiques. Imaginez-vous à cet emplacement un corps de logis à 2 étages flanqué
d’ailes, deux escaliers semi-circulaires donnant accès à une terrasse surélevée et à une
entrée, et de grands jardins à l’arrière.
Vaudreuil et sa famille ne l'occupèrent guère plus de deux ans : le marquis est
décédé en 1725. Jusqu'à la fin du régime français les héritiers de Vaudreuil ont loué la
propriété au Roi, notamment comme résidence du gouverneur de la colonie à
58
Montréal. Lors de leurs visites à Montréal, les dignitaires faisaient une entrée
triomphale depuis le Saint Laurent, en passant par la porte du Gouvernement, située
devant la résidence.
De belles demeures comme celle-ci nécessitent d’être bien tenues. Pour cela,
le recours aux domestiques et aux esclaves était répandu. Montréal regroupait à elle
seule les deux tiers des esclaves de la Nouvelle-France. La plupart était des Panis, des
amérindiens / indigènes. Les esclaves noirs étaient plus rares et donc plus chers…33
> Place Jacques Cartier
L’histoire du château de Vaudreuil prend fin en 1803 lorsqu’un incendie
ravage l’édifice. On décide alors de faire de cet emplacement un marché34. C’est un
lieu qui a toujours été animé, ou presque. Autrefois, un sentier passait vis-à-vis la
place actuelle pour rejoindre l’intérieur de l’île. Mais d’après les traces et vestiges
découverts à hauteur de l’actuelle rue Saint-Paul, le site est plus qu’un simple lieu de
passage. Les Amérindiens y vivaient de leur pêche et peut-être même d’agriculture.
Empruntons maintenant la rue Saint-Amable pour nous rapprocher du cœur de
la vie commerciale… D’autres surprises vous attendent !
Ressources liées :
-L’occupation amérindienne à Montréal
Quartier des marchands de fourrure
> Maison Clément-Sabrevois de Bleury, face au 428-430, rue Saint-Gabriel
Voyez-vous cette maison en pierre ? Elle appartenait au marchand Clément
Sabrevois de Bleury, qui vendait du bois et d’autres denrées…
Les marchands formaient un groupe social très important à mon époque : ils
approvisionnaient la colonie en produits européens et assuraient le commerce des
fourrures. Je travaillais avec tous ces gens, qui m’envoyaient chercher des fourrures
dans les postes de traite, au nord !
33 (Possibilité de développer : en prenant de jeunes domestiques, le maître s’engage à subvenir à leurs besoins et à leur donner un peu d’éducation ; rémunération etc. 34 Avec l’ouverture du marché Bonsecours en 1847, cette fonction perd de l’importance mais reste présente.
59
Croyez-moi, les marchands menaient une vie bien confortable ! Ils étaient
nombreux à s’être installés dans ce quartier, en occupant des maisons qui servaient à
la fois de résidence et d’entrepôt : vous savez, ces maisons urbaines typiques de la
Nouvelle-France, comme celle de Pierre du Calvet que nous avons vu tantôt35. En
reconnaissez-vous les caractéristiques ?
Chaque niveau de la maison a un usage bien déterminé. La cave, très souvent
voûtée, sert à l’entreposage des marchandises ou des matériaux. Le rez-de-chaussée
loge le magasin ou l’atelier. La famille habite l’étage. L’espace sous le comble est
surtout utilisé comme grenier, pour conserver les grains. Dans la cour arrière, on
retrouve les latrines, le puits, un hangar à bois de chauffage, un potager, un poulailler.
Comme vous vous en doutez, ces architectures ont connu une évolution au cours du
temps. Après la conquête de 1760, les marchands canadiens sont coupés de leurs
fournisseurs directs ; ils sont supplantés par les marchands britanniques.
Avec cette nouvelle élite, le style des maisons change : leur superficie
augmente, dépassant les 1000 pieds carrés, et elles gagnent en hauteur. On abandonne
le mur coupe-feu massif et on construit de plus vastes entrepôts à côté des maisons.
Les pièces de la maison et le mobilier sont de plus en plus variés : comptoirs,
armoires, fours et forges, celliers, cuisine, bureaux, magasins… On importe des
articles britanniques à la place des objets français36.
Ressources liées :
- La maison McTavish (éléments biographiques de McTavish ; éléments remarquables
de l’architecture géorgienne, révélateurs du mode de vie)
- La maison Edward William Gray (éléments biographiques de William Gray ; le rôle
du marchand shérif ; éléments remarquables de l’architecture, révélateurs du mode de
vie)
- Les entrepôts de la Compagnie du Nord-Ouest (histoire de la Compagnie du Nord-
Ouest
- Le mobilier (description du type de mobilier utilisé ; évolution vers des objets
importés de Grande-Bretagne)
35 Les marchands ont contribué à la création de la « maison urbaine typique » de la Nouvelle-France. La maison que vous avez devant vous en fait partie. Regardez son toit à double pente et son mur coupe-feu qui dépasse largement du toit… Et puis les ferrures en S sur le haut de la façade… 36 Vous pouvez aller voir les marchands Edward William-Gray et Simon Mc Tavish ! Dites-leur que vous venez de ma part, ils vous montreront volontiers leurs maisons, typiques de cette évolution.
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Ambiance sonore :
- Musique du 18e siècle à la fin de la capsule
Angle des rues Saint-Paul et Saint-Dizier
> Première école de Marguerite Bourgeoys (non conservée, mais plaque ruelle
Saint-Dizier
> Couvent de la congrégation Notre-Dame (non conservé)
Ça paraît pas comme ça, mais cet endroit est central dans l’histoire de
Montréal. C’est ici qu’a été fondée la toute première école de la ville ! Marguerite
Bourgeoys, vous en souvenez-vous, la fondatrice de la Chapelle Notre-Dame-de-Bon-
Secours ? C’est cette femme, partie de France pour enseigner au Canada. Vers 1657,
elle ouvre son école dans une ancienne étable, ici même ! elle est vite rejointe par les
sœurs de la Congrégation de Notre-Dame.
Ah je m’en souviens bien, ces religieuses vivaient là, dans un bâtiment en pierre
construit en 1669 qui sera agrandi de nombreuses fois. Au point de devenir un
véritable village dans le village ! Tout l’ensemble sera démoli au début du 20e siècle.
En tout cas, elles ont joué un rôle important en matière d’assistance sociale et
d’enseignement, et elles existent toujours aujourd’hui.
Pour les missionnaires qui ont fondé Montréal, il était important de former de bons
paroissiens, pieux et travailleurs ! L’instruction, fondée sur le catéchisme, permettait
d’inculquer aux jeunes gens des principes moraux et chrétiens.
On apprenait aussi à lire, écrire et compter. Pour les filles, je vous ne cache pas qu’on
cherchait à en faire de bonnes maîtresses de maison, en insistant sur les travaux
ménagers.
Les manuels scolaires venaient de France, et on utilisait aussi des livres de
catéchisme, des abécédaires, des jetons pour apprendre à compter… les claquoirs
servaient à obtenir le silence et l’attention des élèves.
On commençait l’école vers 11 ans, et la formation durait quelques mois ou
plusieurs années. Moi par exemple, j’ai quitté l’école vers l’âge de 15 ans… Et il n’y
avait pas de secondaire à Montréal : seuls les jésuites de Québec dispensaient cet
enseignement.
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La plupart des gens étaient incapables de lire ou d’écrire. À mon époque, seule
la moitié des habitants de Montréal savait signer de son nom…
Ressources liées :
- Marguerite Bourgeoys (éléments biographiques)
- La Congrégation de Notre-Dame (histoire et rôle)
> Transition Ruelle Saint-Dizier (écoute itinérante)
Si vous le voulez bien, empruntons la ruelle Saint-Dizier pour nous rendre sur
le port. Cette rue est très ancienne, elle existe depuis 1660 ! On l’empruntait pour aller
de l’hôpital au fleuve…
Mais prenez garde, un pot de chambre pourrait être vidé d’une fenêtre ! Que
voulez-vous, l’hygiène et la pudeur étaient très différentes, de mon temps : on jetait
les déchets et les excréments dans la rue, l’air en était vicié !
On considérait que l’on était propre lorsque l’on portait des vêtements
immaculés. Le savon, vous dites ? Oui, il existait, mais on s’en servait uniquement
pour la lessive et le rasage, pas pour se laver. De toute façon, on ne se lavait que le
visage et les mains, et on cachait ses cheveux sales sous une perruque. Ah ça oui, on
aimait paraître beau, malgré tout ! Poudré, bouclé, parfumé… Mais alors, l’haleine
était plutôt fétide, surtout lorsque, comme moi, on aime les oignons rouges ! Pour les
étrangers de passage, l’odeur était si forte qu’ils devaient se boucher le nez. On
utilisait très peu l’eau pour se laver, car on pensait qu’elle véhiculait des maladies. Et
puis, il fallait aller la cherche au fleuve, une vraie corvée !
Rue de la Commune (écoute itinérante)
> Le fleuve et la Porte du Port
Ah, le voilà, justement, ce fleuve. Le Saint-Laurent, d’où tout part et tout
arrive. C’est sa présence qui a déterminé l’emplacement de la colonie, bien sûr.
D’ailleurs, vous voyez devant vous la Pointe à Callière, lieu d’établissement des
premiers colons et du fort Ville-Marie. Les vestiges de ce site sont aujourd’hui
protégés dans le musée qui les surplombe. C’est que le fleuve offrait des ressources en
62
eau et permettait de faire du commerce, d’importer et d’exporter les marchandises, en
particulier les fourrures.
Bien sûr, il n’y avait pas les aménagements du port que l’on voit aujourd’hui !
Le bord du fleuve était à peu près ici, là où vous marchez. N’oubliez pas qu’à
l’époque il y avait les fortifications ! Ce n’était pas si facile d’accéder à la ville depuis
le fleuve. Il fallait obligatoirement passer par les portes : la Porte de l’Hôtel-Dieu ou
la Porte du Marché. Ah c’est sûr, les commerçants établis près du fleuve ont vivement
protesté contre la construction de la muraille ! Mais Chaussegros de Léry, vous savez,
l’ingénieur des fortifications… Eh bien il n’a pas tenu compte de leur avis.
Ressources liées :
- La fondation de Montréal (voir plus haut)
Place Royale (Place du marché)
> La Place du marché
Eh oui, il y avait la place marché, juste ici, c’était commode. Mais plus qu’un
marché, c’était une véritable place publique, qui rassemblait toute la population, au
quotidien et lors des grands événements.
Regardez au sol, on a conservé la trace de la signature de la Grande Paix de 1701
entre les Cinq nations iroquoises et le gouverneur Callière, après un siècle d’hostilités.
Tout se passait ici : on clamait les annonces publiques, au son du tambour ; on
rendait la justice et le bourreau appliquait les peines, deux ou trois fois par an, en
attirant le plus de monde possible pour terroriser la population. Ces peines étaient
souvent humiliantes, car la justice doit être exemplaire !
Il fallait aussi partager la place avec les militaires, qui ont fait ici leurs
exercices jusqu’en 1721, puis les manœuvres ont été déplacées devant l’église Notre-
Dame. Ce sera la véritable Place d’Armes.
Le marché commençait à l’aube, et s’arrêtait à 11h, quand sonnait la cloche de
l’église. On y trouvait des victuailles, les produits de l’élevage, de la chasse, de
l’agriculture.
Oh, et puis il y avait la foire des fourrures ! Peut-être le savez vous déjà, mais
Montréal était le centre du commerce des fourrures à mon époque.
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Même si nous étions en concurrence avec la ville de Québec, et surtout avec
les Anglais, notre emplacement était stratégique ! Les fourrures venaient de l’Ouest :
nous autres les voyageurs, on allait les acheter aux Amérindiens dans les postes de
traite, en les échangeant contre des bijoux, ou d’autres objets… C’était la principale
occasion d’entrer en contact avec les populations autochtones, et de mêler nos
cultures. Les Amérindiens venaient aussi pour la foire estivale des fourrures ;
c’étaient des moments forts pour les échanges, les pourparlers diplomatiques et les
fêtes. Quelle agitation, y avait là !
Vous allez voir, la présence du port et du marché a façonné le tissu urbain dans
la basse ville : les commerces se sont regroupés autour de cette place, ainsi que les
cabarets, les auberges…
J’ai quelques courses à faire dans la rue Chagouamigon, vous me suivez ?
Ressources liées :
- La Grande Paix de 1701 (relations conflictuelles avec les Amérindiens
- La traite des fourrures (types de fourrures recherchés ; organisation ; objets
échangés; apogée et déclin)
Ambiance sonore :
-Marché : voix, bruits de manipulation d’objets etc.
-Roulements de tambour des exécutions de condamnés
Ruelle Chagouamigon (écoute itinérante)
Ici, je me sens à nouveau dans l’atmosphère d’autrefois ! C’était vraiment ma
seconde maison, cette rue… Il y a avait des boutiques de fourrures, ça c’était pour le
travail, et puis des auberges et des cabarets, ça c’était pour la détente !
Une vingtaine de cabarets étaient autorisés, mais il y en avait bien d’autres qui
existaient de façon clandestine. Ils étaient souvent tenus par des femmes… Pour ma
part, j’allais le plus souvent chez la Mère Jeanne… ça n’était pas triste ! Les
voyageurs y faisaient halte, on jouait aux cartes, on bavardait, les prostituées attiraient
leurs clients… Et pis surtout, on buvait du vin, de la bière ou de l’eau-de-vie ! Le
commerce de l’alcool était très important à Montréal, surtout dans l’import-export, car
dans le fond, on en produisait assez peu ici même.
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L’alcool génère des emplois mais cause aussi des troubles… Certains ivrognes
perturbent la messe, et il peut être dangereux de les croiser le soir au détour d’une
ruelle…
C’est pour tous ces désordres que les autorités ont décidé de réaménager ce quartier ;
celle qu’on surnommait « la rue d’enfer » a été supprimée, d’autres ont été déplacées
ou prolongées.
Ça me donne soif, moi, tout ça ! Allons boire une chopine. Ça ne vous tente
pas ? Bon, alors retrouvons-nous dans cinq minutes sur le site du premier Hôtel-Dieu.
Ambiance sonore :
- Bruits de fonds d’une taverne : conversations, rires gras, verres entrechoqués,
couverts…
- Musique populaire du 18e siècle pour la fin de la capsule
Cours Le Royer
> Hôtel –Dieu
Nous voici près de la plaque qui a été apposée à la mémoire de Jeanne Mance.
Savez-vous qui elle était, cette femme-là ? C’était une infirmière laïque mais très
pieuse, partie avec les gens de la Société de Notre-Dame pour fonder Montréal. Elle
avait pour projet de créer un hôpital. 3 ans après son arrivée, on a donc construit
l’Hôtel-Dieu, ici même, à cet emplacement. À l’époque, c’est l’un des bâtiments les
plus importants de la ville. Il connaîtra des agrandissements et des reconstructions
après plusieurs incendies, avant d’être démoli et remplacé par des entrepôts au 19e
siècle.
Jeanne Mance en était la directrice, assistée par les religieuses hospitalières de
Saint Joseph, une congrégation d’une quarantaine de femmes qui se voue au soin des
malades. Il y avait aussi des médecins et des chirurgiens laïcs.
Moi j’ai eu ben d’la chance, je n’ai jamais été malade ! Les patients étaient
surtout des esclaves, des domestiques, des contrebandiers, des soldats, des matelots…
les gens du peuple, en fait, car les riches se faisaient soigner à domicile. Les soins
prodigués à l’hôpital étaient gratuits pour les gens du commun.
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Ils venaient souvent pour des maladies infectieuses comme la variole ou le
choléra, et des blessures qui nécessitaient une opération chirurgicale, voire une
amputation…
En tout, on pouvait accueillir 35 à 40 personnes hommes et femmes séparés.
Les domestiques aidaient les religieuses à s’occuper des hommes, qu’elles ne
pouvaient pas toucher, en vertu de la morale.
À l’époque, la médecine est relativement évoluée : on pratique des saignées,
des lavements, des purges ; on donne des tisanes, des potions, des onguents. De
manière générale, on parvient plus à soigner qu’à guérir.
Les anesthésiants narcotiques sont interdits par l’Eglise ; alors, pour les
opérations chirurgicales, on ne donne que de l’alcool pour atténuer la douleur, et on
agit très vite ! La cicatrisation n’est pas toujours au rendez-vous, ce qui entraîne des
gangrènes… Brrr ça me fait froid dans le dos. Surtout que pendant longtemps, on
pouvait tomber sur n’importe quel charlatan, car l’exercice de la médecine n’était pas
réglementé.
En tout cas, sans ces Sœurs Hospitalières, la colonie n’aurait sans doute pas pu
survivre. Les congrégations religieuses jouaient un rôle très important dans tous les
domaines… Mais au fait, nous n’avons pas encore évoqué la pratique de la foi !
Allons voir l’église paroissiale… Enfin, ce qu’il en reste !
Ressources liées :
- Jeanne Mance (éléments biographiques)
- Les Sœurs Hospitalières de Saint Joseph (histoire et rôle)
Parvis de la basilique Notre-Dame
> Ancienne église Notre-Dame
À mon époque, la grande basilique que vous voyez n’existait pas encore. Nous
avions l’église Notre-Dame, qui se trouvait ici, juste devant : voyez-vous au sol, le
marquage de pierres noires ? C’est l’empreinte de cette ancienne église, qui était
située dans l’axe de la rue Notre-Dame.
Elle a été construite en 1672, dans le style baroque, sur les plans de Dollier de
Casson, vous savez, ce Père sulpicien qui a créé le premier plan des rues de Montréal.
Puis elle a été agrandie en 1706, et la façade a été ajoutée au cours du 18e s.
66
Malgré ces agrandissements, elle reste trop petite pour accueillir les
paroissiens : il y a seulement 3000 places pour 15 000 paroissiens ! Il faut dire qu’à
l’époque, la messe du dimanche était obligatoire, personne n’y dérogeait… Ainsi, en
1830, on a construit une nouvelle église, plus grande, juste à côté de l’ancienne. Celle-
ci sera démolie peu après.37
L’église est vite devenu un lieu de rencontre et de socialisation où se faisait la
lecture des décrets et ordonnances. Imaginez un dimanche, à l’heure de la messe,
quand tout le monde se pressait aux portes de l’église dans ses plus beaux atours…
On venait aussi à l’église durant la semaine, pour confesser ses péchés ou
assister aux offices. Ceux-ci étaient très animés : il y a avait de la musique, et parfois,
quelques indisciplinés qui perturbaient la messe !
Et puis la religion catholique était omniprésente dans la vie quotidienne ; de la
naissance à la mort, tout était contrôlé par l’Eglise : les sacrements, l’enseignement,
mais aussi les jours de repos, de jeûne, les interdits alimentaires ou vestimentaires.
C’était une religion austère et exigeante, qu’on ne respectait pas toujours au pied de la
lettre, comme vous pouvez le deviner !
À Montréal, toute cette vie religieuse était réglementée par les prêtres de
Saint- Sulpice, les seigneurs de la ville, dont la résidence était tout près d’ici : allons
donc la voir !
Ressources liées :
- L’architecture de l’église (histoire de la construction, évolution, style)
- La foi (le rôle de la prière et du culte, liés à des conditions de vie difficiles – froid,
maladies, mortalité précoce)
Face au Vieux-Séminaire de Saint-Sulpice, rue Notre-Dame
> Vieux Séminaire de Saint-Sulpice
Voilà, vous avez sous les yeux le site qu’occupe la compagnie des prêtres de
Saint-Sulpice depuis 1684. C’est le plus vieil immeuble conservé du Vieux-Montréal,
rendez-vous compte ! Il appartient toujours aux Sulpiciens, même s’ils vivent
désormais au Grand Séminaire qu’ils ont fait construire sur la montagne vers 1841.
37 À côté, il y avait aussi un cimetière, aujourd’hui enseveli sous l’église actuelle.
67
On voit toujours leurs armoiries sur le fronton avec le monogramme AM pour
Auspice Maria, sous les auspices de Marie.
C’était à la fois un presbytère, un manoir et un séminaire qui accueillait une
quinzaine de prêtres. Les Sulpiciens détenaient la seigneurie de l’île de Montréal,
géraient la paroisse de Notre-Dame, formaient les prêtres et évangélisaient les
Amérindiens. Leur rôle dans la vie de Montréal était immense, à plusieurs points de
vue. D’ailleurs, comme vous le savez déjà, on leur doit le plan même des rues du
Vieux-Montréal !
L’édifice a connu de nombreuses modifications. Ce portail, par exemple, a été
ajouté vers 1740. L’aile ouest a été démolie au 19e siècle pour ajouter un nouveau
bâtiment, de style néoclassique.
Globalement je crois que le Vieux Séminaire, avec sa cour d’apparat,
ressemble à un hôtel particulier français du XVIIe…38 .
Avez-vous remarqué l’horloge et le clocheton, tout en haut ? cela montre que c’était
un bâtiment institutionnel, qui réglait la vie des habitants. Pendant longtemps, ce fut la
seule horloge publique de la ville. Les Sulpiciens tenaient à faire de leur résidence et
de leur église un endroit stratégique. Ils avaient d’ailleurs acheté le terrain au Nord,
que l’on appelait Place de la Fabrique. C’est juste en face, allons-y !
Ressources liées :
- Les prêtres de Saint-Sulpice (Histoire, rôle, fondation du Grand séminaire)
Place d’Armes (emplacement à préciser)
> Place de la Fabrique (devenue Place d’Armes)
Voyez-vous, c’était fort pratique de lire les annonces publiques ici, à la sortie
de la messe ; c’est rapidement devenu une place publique, surtout quand les
manœuvres militaires ont été déplacées ici, après l’incendie de la Place du Marché.
On y trouvait également un puits, qui permettait aux fidèles de
s’approvisionner en eau sur le chemin de l’église. Une motivation supplémentaire
pour venir prier !
38 même si j’avoue que, personnellement je n’en ai jamais vu !
68
C’est aussi un lieu historique, puisque les régiments français y ont déposé les
armes face aux Anglais en 1760. Pendant quinze années, Montréal sera aux mains des
britanniques, avant d’être occupée par les Américains durant quelques mois.
C’est la fin de la Nouvelle-France, et c’est aussi ici que s’achève notre
parcours à travers le Montréal d’autrefois, largement façonné par les fortifications, qui
ne tarderont pas a être démolies.
Quel meilleur endroit pour finir notre voyage dans le passé qu’au pied de la
statue du fondateur de la ville, Paul Chomedey de Maisonneuve, au milieu des
buildings. Quelle plus belle métaphore pour une ville où tant d’époques et de cultures
se côtoient.
Ambiance sonore :
- Roulement de tambour, « Oyez, Oyez…», lecture d’un décret amusant (discipline
pendant la messe, interdiction de galoper dans les rues…)
69
4) Sélection de l’iconographie pour chaque capsule
Musée du Château Ramezay (à l’angle du bâtiment et des jardins)> Introduction> Château Ramezay
Cliché CartelCommentai
reTitre : Portrait de Claude de RamezayAuteur : Saint-Marc MoutilletDate du document : 1954 Nature de l’objet : peinture (huile sur toile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée du Château Ramezay, 1998.888.2
Ouvrage(s) ou site Internet : - Musée virtuel - Info-Muse
N. de la photo HD
A
Titre : Château de Ramezay, MontréalAuteur :Date du documentNature de l’objet : médaille commémorativeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Les Prêtres de Saint-Sulpice de Montréal, Numéro d'accession : 1997.1078.1-3
Ouvrage(s) ou site Internet :
N. de la photo HD
Titre : Justaucorps et giletAuteur : inconnuDate du document: vers 1775Nature de l’objet : costume (textile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M972.51.1-2
Ouvrage(s) ou site Internet :- Base du Musée McCord : http://www.musee-
mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M972.51.1-2
N. de la photo HD
B
70
Titre : Robe de soiréeAuteur : inconnuDate du document: 1770-1780Nature de l’objet : costume (textile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M966.53.1.1-3
Ouvrage(s) ou site Internet :- Base du Musée McCord :
http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M966.53.1.1-3
N. de la photo HD
B
Titre : habitAuteur : inconnuDate du document: vers 1795Nature de l’objet : costume (textile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M20518
Ouvrage(s) ou site Internet :- Base du Musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M20518
N. de la photo HD :
Titre : HabitAuteur : inconnuDate du document: Vers 1780-1790Nature de l’objet : costume, accessoire (textile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M18005.1-3
Ouvrage(s) ou site Internet :- Base du Musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M18005.1-3
N. de la photo HD
71
Titre : boucle de soulierAuteur : inconnuDate du document: 18e Nature de l’objet : accessoire vestimentaire (pierre du Rhin, métal, or, argent)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection Musée du Château Ramezay, Montréal. 1998.1518.1-2
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada :
N. de la photo HDTitre : ChaussuresAuteur : Chamberlain and SonsDate du document: vers 1775-1780Nature de l’objet : costume, accessoire (textile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M972.53.1.1-2
Ouvrage(s) ou site Internet :- Base du Musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M972.53.1.1-2
N. de la photo HDTitre : Habitans de Canada Auteur : ?Date du document : vers 1800Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : CA ANC Collection Peter Winkworth R9266-1978
Ouvrage(s) ou site Internet :
N. de la photo HD :
Titre : assiette à soupeAuteur : inconnuDate du document: 18e Nature de l’objet : porcelaine, peinture, glaçure (Chine)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection Musée du Château Ramezay, Montréal. 1998.1517
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
N. de la photo HD
C
72
Titre : AssietteAuteur : inconnuDate du document: règne de Quianlang (1736-1795)Nature de l’objet : objet utilitaire (Porcelaine Chine)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : musée du château Ramezay
Ouvrage(s) ou site Internet :- site du musée : http://www.chateauramezay.qc.ca/fr/musee/collections/
N. de la photo HDTitre : commode à arbalèteAuteur : inconnuDate du document: 18e Nature de l’objet : mobilier (noyer cendré, métal)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection Musée du Château Ramezay, Montréal. 1998.3204.1-4
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
N. de la photo HDTransition : le jardin du gouverneur
Maquette du château avec le jardin
présentée au musée.
D
73
Place de la Dauversière (à la sortie des jardins du gouverneur)> Jardins du Gouverneur> Maison Lemoine-Despins
Cliché Cartel Commentaire
Titre officiel : Plan de la Ville de Montréal en Canada, Nouvelle France dans Lamerique Septentrionale. Juin 1717Auteur : Chaussegros de LéryDate du document : 1717Nature de l’objet : Papier / Dessin à la plume aquarelléCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales d’outre-mer (ANOM, France, Aix-en-Provence), FR CAOM 3DFC472B
Ouvrage(s) ou site Internet :
Commentaires sur l’objet : Chaussegros de Léry superpose le tracé de la future enceinte en maçonnerie sur celle de la palissade en bois.Relief ; végétation ; jardins ; habitations ; figuration des chemins partant de la ville et du chenal du fleuve ; sondages.
Remarques sur le document : Il existe d’autres plan similaires réalisés par Chaussegros de Léry.
N. de la photo HD
A
Vue d’ensemble et zoom sur le jardin du château
+ illustrations du jardin botanique de MTL (courge, haricot, mais) ou de
l’Encyclopédie
B
Titre officiel : Résidence de James McGill, rue Notre-Dame, au coin de la place Jacques-Cartier, MontréalAuteur : Henry Richard S. BunnettDate du document : 1885Nature de l’objet : huile sur toile, 30.8 x 40.4 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M304 © Musée McCord
Ouvrage(s) ou site Internet :- Musée McCord :
http://www.musee-mccord.qc.ca/scripts/search_results.php?keywords=m304&Lang=2
Commentaires sur l’objet (flickr DubyDub) : Maison Nicolas Daneau de
C ?
Problématique : est-ce la maison Daneau de Muy ?
Eventuellement remplacer par le détail d’un plan du début du XVIIIe
74
Muy, construite en 1703 et acquise en 1805 par James McGill. Cette imposante construction de pierre aux larges souches de cheminées, typique de ce qui se construisait au XVIIIè siècle dans la région de Montréal, était encore en place au début des années 1900, sur Place Jacques Cartier et rue Notre-Dame. Elle voisinait le Château de Ramezay par l'Ouest (?). Elle a été démolie en 1903 pour dégager l'espace du marché.
N. de la photo HDTitre officiel : Photographie prise vers 1900 montrant la maison construite pendant les années 1750 par le marchand Jacques Lemoine Despins, à l’angle des rues Notre-Dame et Saint-Charles (aujourd’hui place Jacques-Cartier). Auteur :Date du document :Nature de l’objet : Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Albums de rues E.-Z. Massicotte, 3-155-e
Ouvrage(s) ou site Internet :Vieux Montréal : http://www.vieux.montreal.qc.ca/inventaire/fiches/fiche_rue.php?id=13&sec=a
Commentaires sur l’objet : La place De La Dauversière est située à l'est de la place Jacques-Cartier, au sud de la rue Notre-Dame. La majeure partie de cette place occupe le terrain sur lequel la famille Lemoine-Despins a fait construire une maison dans les années 1750. Acquis par James McGill en 1805, cette propriété restera entre les mains de ses héritiers jusqu'en 1849 lorsque le terrain est acheté par le gouvernement, formant un seul lot avec le terrain du Château Ramezay adjacent.
N. de la photo HD
Place Vauquelin (près du monument à Vauquelin)> Résidence des Jésuites > Fortifications
75
Cliché Cartel Commentaire
Titre officiel : Montréal, 1788Auteur : Louis Guy Date du document : 1788Nature de l’objet : planCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives BANQ
Ouvrage(s) ou site Internet
Commentaires sur l’objet : Jardins et vergers environnaient le site des Jésuites comme le révèle ce détail d'une carte de Montréal de la fin du XVIIIè siècle. Les fortifications fermaient le domaine au Nord et la rue Notre-Dame le bordait au Sud. À gauche on voit le tracé de la rue St-Gabriel.
N. de la photo HD
A
Titre officiel : Vieux Montréal. Site des Jésuites. Rue Notre-Dame.AuteurDate du document : 19e ?Nature de l’objet : planCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives Vieux Montréal
Ouvrage(s) ou site Internet- http://www.flickr.com/photos/
urbexplo/5604683617/in/set-72157625487052298
Commentaires sur l’objet : Site de la chapelle des R. P. Jésuites et les Fortifications en superposition avec des structures urbaines plus récentes. On voit entre autre, l'hôtel de Ville (à dr.) et à gauche, l'emplacement de l'église presbytérienne St-Gabriel, Church of Scotland, construite en 1792 à proximité de l'enceinte Nord de l'Ancien Montréal.
N. de la photo HD
sources à préciser. A rendre plus lisible par les graphistes
Titre officiel : Page couverture de Relations des Jésuites en CanadaAuteur : John Henry Walker (1831-1899)Date : 1853, 19e siècleNature du document : Encre sur papier - Gravure sur boisCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : musée McCord
Ouvrage(s) ou site Internet : - musée McCord : http://www.musee-
mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M911.1.23
Remarque : utiliser détail scène centrale
B
Garder la scène centrale
76
N. de la photo HDTitre officiel : Autochtones et jésuitesAuteur ; John Henry Walker (1831-1899)Date : 1850-1885, 19e siècleNature du document ; Encre sur papier - Gravure sur bois, 13.9 x 9.6 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Don de Mr. David Ross McCord, M930.51.1.60, © Musée McCord
N. de la photo HDTitre officiel : A Jesuit preaching to the Indians.Auteur : Jefferys, Charles W.Date : 1934Nature du document : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : C-005855, Bibliothèque et Archives Canada
Ouvrage(s) ou site Internet : - Bibli et archives du Canada
http://collectionscanada.gc.ca/ourl/res.php?url_ver=Z39.88-2004&url_tim=2011-09-07T19%3A46%3A27Z&url_ctx_fmt=info%3Aofi%2Ffmt%3Akev%3Amtx%3Actx&rft_dat=2955874&rfr_id=info%3Asid%2Fcollectionscanada.gc.ca%3Apam
- http://images.recitus.qc.ca/main.php? g2_itemId=488
Commentaire sur l’objet : publication: Jefferys, Charles W., "Canada's past in pictures," Toronto: Ryerson, 1934, p.35
N. de la photo HDTitre officiel : Chapelle, résidence et église des jésuites, rue Notre-Dame.Auteur : attribué à William Bent BerczyDate du document : 1839Nature de l’objet : DessinCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Fonds d’archives du Séminaire de Québec, 1993.233.11. Musée de la civilisation
Ouvrage(s) ou site Internet :- LAUZON & FORGET, L’Histoire du
Vieux-Montréal à travers son patrimoine
- http://www.flickr.com/photos/ urbexplo/5614991703/
C
77
Commentaires sur l’objet : À l’Est de l’ancienne Cité, le long de la rue Notre-Dame, sur l’emplacement de place Vauquelin, les jésuites occupent un ensemble de bâtiments qui incluent la chapelle de la Congrégation de la Très –Sainte-Vierge, une résidence à deux étages et une église. D’abord projetée en 1709, l’église ne sera achevée que vers 1720 et la façade en pierre de taille exécutée par Dominique Janson dit Lapalme ne sera terminée qu’en 1731.
N. de la photo HDTitre officiel AuteurDate du documentNature de l’objetCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire
Ouvrage(s) ou site Internet :Imontréal : http://www.imtl.org/edifices/monastere_des_Jesuites.php
Commentaires sur l’objet : Bien qu’installés à Montréal depuis sa fondation, les Jésuites font construire leur premier établissement de la rue Notre-Dame qu’en 1692, alors que l’église fut construite seulement en 1719. Elle fut détruite dans un incendie en 1754 puis reconstruite. Interdits de recrutement par les Anglais dès la conquête, les Jésuites finissent par quitter l’île. L’église est alors cédée à une communauté anglicane qui s’en sert comme lieu de culte C’est la première église Christ Church. En 1803, un autre incendie la ravage et cette fois-ci l’ensemble est définitivement détruit. Présent à Montréal de 1642 à 1657, ils quittent la ville à l'arrivée des Sulpiciens pour revenir en 1692. Après être interdit de recrutement par les Anglais après la conquête, les compagnons de Jésus sont de retour à Montréal en 1842 pour se consacrer à l'enseignement
Remarques sur le document : pas de sources précises
N. de la photo HDTitre officiel : Monastère des JésuitesAuteur : H.R.S.Bunnett. Date du document : 1885-1889Nature de l’objet : Peinture 19.2 x 26.4 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M984.213.5 © Musée McCord
Ouvrage(s) ou site Internet
Commentaires sur l’objet : L'ensemble des
78
bâtiments illustrés ici étaient construits sur un terrain mitoyen avec celui où on retrouve l'hôtel de Ville aujourd'hui, faisant face à la Place Jacques Cartier.
Remarques sur le document : reconstitution
N. de la photo HDTitre officiel : Couvent et église des Récollets, Montréal, 1865Auteur : Alfred RimmerDate du document : 1865Nature de l’objet : dessin Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M317
Ouvrage(s) ou site Internet : - musée McCord : http://www.musee-
mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M317
Remarques sur le document : voir aussi http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M978.71.21
N. de la photo HD
D
Titre officiel : Ancienne église des Récollets, MontréalAuteur : John Henry Walker (1831-1899)Date du document : vers 1886Nature de l’objet : estampe Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M3316
Ouvrage(s) ou site Internet : musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M3316
N. de la photo HD
Titre officiel : Plan de la ville et des fortifications de Montréal, ou Ville-Marie au CanadaAuteur : Anonyme Date du document : 1760, 18e siècleNature de l’objet : Plume, encre et lavis sur papier, 21 x 27.5 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M21768 © Musée McCord
Ouvrage(s) ou site Internet
E
79
Remarques sur le document : Montre bien les fortifications et une élévation de la ville fortifiée.
N. de la photo HDTitre officiel : Fortifications de Montréal, 1760 Auteur : D[aniel] Pomarede.Date du document : 1882Nature de l’objetCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Source : Centre d'archives de Montréal. Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Fonds Famille Bourassa, P266,S4,P121. ----- BM7,C9,42305
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://www2.ville.montreal.qc.ca/
archives/500ans/portail_archives_fr/rep_chapitre5/chap5_theme2_doc1_page1.html
Remarques sur le document : Montre bien les fortifications
N. de la photo HD
F
Titre officiel : Plan de la Ville de Montréal levé en l'année 1704Auteur : Attribué à Levasseur de Néré. Date du document : 1704Nature de l’objet : Papier / Dessin à la plume aquarelléCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales d'outre-mer (ANOM, France), FR CAOM 3DFC468A
Ouvrage(s) ou site Internet :<- archives canada France :
http://bd.archivescanadafrance.org/sdx-222-acf-pleade-2/acf/doc.xsp?id=FRCAOM_Canada002_frcaom3dfc468a&fmt=tab&base=&root=&n=&qid=&ss=&as=&ai=&from=providers
N. de la photo HDTitre officiel : Plan de Montréal. 1726Auteur : DuguéDate du document : 1726Nature de l’objet : Papier / Dessin à la plume aquarelléCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales d'outre-mer (ANOM, France, Aix-en-Provence), FR CAOM 3DFC478B
80
Ouvrage(s) ou site Internet- Le Vieux Montréal, un « quartier de
l’histoire » - Archives Canada France
http://bd.archivescanadafrance.org/acf/doc.xsp?&id=FRCAOM_Canada002_frcaom3dfc478b&fmt=tab
Commentaires sur l’objet : Montre le tracé de la nouvelle enceinte fortifiée en piere, ainsi que l’emprise de la zone où aucune construction n’est permise. Au-delà, les faubourgs commencent à se développer dès le premier tiers du 18e.En 1704, Montréal n'est qu'un vaste potager. À l'intérieur de la Cité, protégée par une palissade de pieux de bois, jardins et vergers forment la majeure partie de l'espace d'occupation; tout ce qui n'est pas en rouge sur ce plan constitue une immense aire de culture agricole, le garde-manger de la Cité.La limite Est de la palissade s'arrête à la hauteur de l'actuelle rue St-Claude, laissant la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours à l'extérieur de la Cité. Les dimensions de l'enceinte seront élargies par la suite mais ce n'est qu'en 1717 qu'on construit les remparts en pierre; les fameuses Fortifications. Les travaux commencent à l'Ouest, le long de l'axe de l'actuelle rue McGill
Remarques sur le document : bonne représentation des jardins
N. de la photo HDTitre officiel : Plan de la Ville de Montréal en Canada. 12 avril 1749Auteur : de CouagneDate du document : 1749Nature de l’objet : Papier / Dessin à la plume aquarelléCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales d'outre-mer (ANOM, France), FR CAOM 3DFC488A
Ouvrage(s) ou site Internet
Commentaires sur l’objet : Comprend un plan général, une vue, un profil, une élévation de l'hôtel de Vaudreuil et une élévation de la maison de Bégon.
Remarques sur le document : A garder : l’élévation de l’hôtel de Vaudreuil et l’élévation de la maison Bégon
N. de la photo HD
81
Titre officiel : Soldat des Compagnies franches de la Marine en Nouvelle-France, entre 1750 et 1755Auteur : Eugène LelièpvreDate du document : 20e Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?
Ouvrage(s) ou site Internet :- Passerelle pour l'histoire militaire
canadienne : http://www.cmhg.gc.ca/cmh/image-154-fra.asp?page_id=177
Commentaires sur l’objet : Avec son havresac au dos et son mousquet en bandoulière, ce simple soldat des Compagnies franches de la Marine est manifestement en marche. Reconstitution par Eugène Lelièpvre.
N. de la photo HD
G
Titre officiel : Soldat des Compagnies franches de la Marine du Canada, entre 1701 et 1716Auteur : Michel PétardDate du document : contemporainNature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?
Ouvrage(s) ou site Internet :- Passerelle pour l'histoire militaire
canadienne : http://www.cmhg.gc.ca/cmh/image-147-fra.asp?page_id=165
Commentaires sur l’objet : Ce simple soldat des Compagnies franches est représenté dans la position « souffler dans le bassinet », lors d'exercices de maniement des armes effectués par les troupes de la Marine en 1704. Reconstitution par Michel Pétard.
N. de la photo HD
82
Objet représenté et époque concernée : soldat, vers 1740Titre officiel : Soldat des Compagnies franches de la Marine en Nouvelle-France, vers 1740Auteur : Michel PétardDate du document : contemporainNature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?
Ouvrage(s) ou site Internet :- Passerelle pour l'histoire militaire
canadienne : http://www.cmhg.gc.ca/cmh/image-148-fra.asp?page_id=166
Commentaires sur l’objet : Cet homme porte l'uniforme complet des Compagnies franches de la Marine. Cet uniforme est surtout porté en garnison dans l'un des grands forts, ou pour défiler lors d'occasions spéciales. Lorsqu'ils partent en expédition dans les bois, les soldats sont habillés plus simplement. Reconstitution par Michel Pétard.
N. de la photo HDTitre officiel : Soldat des canonniers-bombardiers, entre 1750 et 1760Auteur : Eugène LelièpvreDate du document : 20eNature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?
Ouvrage(s) ou site Internet :- Passerelle pour l'histoire militaire
canadienne : http://www.cmhg.gc.ca/cmh/image-150-fra.asp?page_id=168
Commentaires sur l’objet : Voici comment « J.C.B. » (l'auteur du seul exemple connu de mémoires écrites par un simple soldat stationné en Nouvelle-France) et ses camarades de la Compagnie des canonniers-bombardiers du Canada doivent paraître lorsqu'ils font des tours de garde ou sont passés en revue. Ce canonnier porte l'uniforme utilisé lorsqu'il sert en tant que grenadier d'infanterie. Les soldats des Canonniers-bombardiers sont armés de fusils remarquables par leur crosses garnies de laiton plutôt que de fer. Au lieu d'une épée, ils portent un sabre, l'arme des soldats d'élite. Leur équipement comprend une cartouchière enfilée à une bandoulière de cuir. Il est très probable que ces hommes aient porté la moustache, tout comme les grenadiers de l'armée,
83
ce qui est un autre trait distinctif des soldats d'élite français. Reconstitution par Eugène Lelièpvre.
N. de la photo HD
Rue Notre-Dame Est (écoute itinérante)> Rue Notre-Dame
Cliché Cartel Commentaire
Titre officiel : François Dollier de CassonAuteur : ???Date du document : ???Nature de l’objet : Estampe ???Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Collection François Daniel / Archives du Séminaire de Saint-Sulpice, Montréal
Ouvrage(s) ou site Internet : - Parcs Canada :
http://www.pc.gc.ca/fra/lhn-nhs/qc/canallachine/natcul/natcul1.aspx
- Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Dollier_de_Casson
Commentaires sur l’objet : militaire, explorateur, Sulpicien chargé de développer la Nouvelle-France. Il a écrit la première histoire de la ville. Les Sulpiciens, possesseurs de la Seigneurie de Montréal depuis 1663, demandèrent à Dollier de Casson de devenir supérieur en 1671. Il s'engagea avec énergie. Avec l'aide de Bénigne Basset, arpenteur, il fit le premier tracé des rues. Les Sulpiciens décidèrent la construction d'une église et M. Dollier en fit le plan (première église Notre-Dame).
Remarques sur le document : Se renseigner…
N. de la photo HD
A
84
Titre officiel : Plan de Ville-Marie et des premières rues projetées pour l’établissement de la « Haute Ville »Auteur : Dollier de Casson, Bénigne BassetDate du document : 1672Nature de l’objet : PapierCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales du Canada, Ottawa, NMC-1483. Emplacement des originaux : Archives nationales, Paris, Carton K. 1232, Piece No. 43.
Ouvrage(s) ou site Internet :- ROBERT, Atlas historique
de Montréal, 1994. p. 10
Remarques sur le document : Le document original n’est pas blanchi comme la photo ci-dessus.
N. de la photo HD
B
Titre officiel : Ville-Marie en 1685Auteur : Francis BackDate du document : 1992Nature de l’objet : reconstitutionCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire
Ouvrage(s) ou site Internet :- Pour le Christ et le Roy, la vie au
temps des premiers Montréalais, 1992.
Commentaires sur l’objet : Reconstitution créée par Francis Back pour l'ouvrage Pour le Christ et le Roy, la vie au temps des premiers Montréalais, 1992
N. de la photo HDTitre officiel : La place d'Armes, Montréal, Qc, 1828Auteur : Robert Auchmuty Sproule (1799-1845)Date du document : 1828Nature de l’objet : Aquarelle, mine de plomb et encre sur papier monté sur panneauCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée McCord d’histoire canadienne, Montréal. (M21761)
Ouvrage(s) ou site Internet : - ROBERT, Atlas historique de
C
Détail de la charrette
85
Montréal, 1994. p. 10- Musée mcCord :
http://www.musee-mccord.qc.ca/scripts/printtour.php?tourID=evolutions&Lang=2
Commentaires sur l’objet : Vue depuis l’angle Nord-Ouest de la place. Au moment de la construction de la nouvelle basilique Notre-Dame (1824-1829), on conserve l’ancienne église paroissiale, placée dans l’axe Est-Ouest de la rue Notre-Dame ; c’était le bâtiment le plus imposant de la place. Des maçons taillent le calcaire destiné à la nouvelle église qui s'élève juste derrière l'ancienne. Au centre, un homme s'élance hors du chemin de la diligence qui s'approche tandis qu'à droite, au premier plan, un prêtre salue un vieil homme appuyé sur une canne.
Remarques sur le document : détail de l’homme qui court pour ne pas se faire renverser
N. de la photo HDTitre officiel : sans titre.Auteur : J. Mc IsaacDate du document : non datéNature de l’objet : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 295.5.21
Ouvrage(s) ou site Internet : - Des saisons en Nouvelle France : http://podcastmcq.org/Nouvelle-France/accessible/fr/les_transports/index.html
Commentaires sur l’objet : dans Élie de Salvail, 366 anniversaires canadiens, 1930
N. de la photo HD : Titre officiel : Tempête Auteur : ?Date du document : non datéNature de l’objet : estampe ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 294.2.22
Ouvrage(s) ou site Internet :
86
- Des saisons en Nouvelle France : http://podcastmcq.org/Nouvelle-France/accessible/fr/les_transports/index.html
Commentaires sur l’objet : dans Ernst von Seffe-Martegg, Kanada und Neu-Fundland, 1887
N. de la photo HD :
Angle des rues Bonsecours et Saint-Paul, face à la maison Pierre-du-Calvet> Maison Pierre-du-Calvet
ClichéCartel Comme
ntaire
Titre officiel : 401, rue Saint-Paul Est AuteurDate du document : 1995Nature de l’objet : élévationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ©Ville de Montréal, vers 1995.
Ouvrage(s) ou site Internet- Vieux Montréal :
http://www.vieux.montreal.qc.ca/inventaire/fiches/fiche_bat.php?sec=d&num=2
Commentaires sur l’objet : Élévation latérale, rue Bonsecours. Depuis la réalisation de ce dessin, la devanture de l’adjonction a fait l’objet d’une rénovation avec une facture à l’ancienne qui n’a rien à voir avec cet ajout de la fin du XIXe siècle.
Remarques sur le document : animation ?
N. de la photo HD
A
Bâtiment annexe à modifier ou supprimer
87
Titre: 401, rue Saint-Paul Est Auteur : ?Date du document : 1995Nature de l’objet : élévationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ©Ville de Montréal, vers 1995.
Ouvrage(s) ou site Internet :- Vieux Montréal ;
http://www.vieux.montreal.qc.ca/inventaire/fiches/fiche_bat.php?sec=d&num=2
Commentaires sur l’objet : Élévation principale. Remarquer la composition à la fois symétrique (les ouvertures) et asymétrique (les pleins plus étroits à droite). La toiture « à baguettes« correspond à un type de couverture tardif.
N. de la photo HDTitre : Vue nord-ouest de MontréalAuteur : Richard DillonDate du document : vers 1800Nature de l’objet : peintureCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée McCord, M2001.106.2, © Musée McCord
Ouvrage(s) ou site Internet- http://www.musee-
mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M2001.106.2
Remarques sur le document : détail montrant les silhouettes des maisons ?
N. de la photo HD
B
Détail des maisons
Titre : Notre-Dame Street, Montréal Auteur : John LambertDate du document : 1810Nature de l’objetCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Division des archives de l'Université de Montréal, P0058FG00228.
Ouvrage(s) ou site Internet : - MICHAUD, Josette, Les
œuvres du temps : le Vieux Montréal
88
Commentaires sur l’objet : voir les vues de Burnett sur la base du musée McCord
Remarques sur le document : ne conserver peut-être que les personnages
N. de la photo HD
Chapelle Bonsecours (devant la façade)> Chapelle Bonsecours
Cliché CartelComment
aireTitre : La vieille église Bonsecours Auteur : Henry Richard S. BunnettDate du document : 1885-1889, 19e siècleNature de l’objet : Huile sur toile, 41 x 31,2 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M656 © Musée McCord
Ouvrage(s) ou site Internet
N. de la photo HD
A
Titre : Bon Secours Church, Montreal 1841. Auteur : Philip John BainbriggeDate du document : 1841Nature de l’objet : peintureCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et Archives Canada, n°1983-47-129
Ouvrage(s) ou site Internet :- Vieux Montréal :
http://www.vieux.montreal.qc.ca/inventaire/fiches/fiche_rue.php?id=4&sec=d
N. de la photo HD
89
Titre : Chapelle Notre-Dame-de-BonsecoursAuteur : ?Date du document : vers 1848Nature de l’objet : gravureCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Marguerite Bourgeoys
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://
www.archivesvirtuelles-cnd.org/node/1718
Commentaires sur l’objet : Gravure tirée d’une aquarelle du Père Félix Martin, S.J. Musée Marguerite-Bourgeoys.
Remarques sur le document : sources à préciser.
N. de la photo HDTitre : Reconstitution de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours et de son environnement Auteur : Jean-Marie-Gaillot. Date du documentNature de l’objet : reconstitutionCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Photographie : Musée Marguerite-Bourgeoys.
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://
www.archivesvirtuelles-cnd.org/coindesados/chapellenotredamedebonsecours/avant-1700
Remarques sur le document : sources à préciser.
N. de la photo HD
B
Titre : Chapelle Notre-Dame-de-BonsecoursAuteurDate du documentNature de l’objetCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Marguerite Bourgeoys
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://www.er.uqam.ca/
merlin/ak691533/margueritebourgeoys.htm
Remarques sur le document : sources à préciser.
N. de la photo HD
90
Titre : Première chapelle virtuelleAuteur : ?Date du document : ?Nature de l’objet : reconstitutionCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Archives C.N.D., soumis à copyright
Ouvrage(s) ou site Internet :- http://www.ipir.ulaval.ca/
fiche.php?id=237
N. de la photo HD
sources à préciser.
Titre : Construction de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours,Auteur : Francis BackDate du document : contemporainNature de l’objet : reconstitutionCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Photographie : Bernard Dubois. Musée Marguerite-Bourgeoys.
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://www.archivesvirtuelles-cnd.org/coindesados/chapellenotredamedebonsecours/avant-1700
N. de la photo HD : Titre : Découverte de la statuette de la Vierge à l'Enfant dans les décombres de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours,Auteur : Francis BackDate du document : contemporainNature de l’objet : reconstitutionCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Photographie : Bernard Dubois. Musée Marguerite-Bourgeoys.
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://www.archivesvirtuelles-cnd.org/coindesados/chapellenotredamedebonsecours/1700-1799
N. de la photo HD :
C
91
Titre : Statuette Notre-Dame-de-Bon-SecoursAuteur : inconnu Date du documentNature de l’objet : sculptureCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours. Photographie : Normand Rajotte. Musée Marguerite-Bourgeoys.
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://www.archivesvirtuelles-
cnd.org/coindesados/chapellenotredamedebonsecours/1800-1899
N. de la photo HD
C
Titre officiel : Idaho, navire ex-votoAuteur : Robert HenderyDate du document : 1872Nature de l’objet : ex-votoCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours. Photographie : Bernard Dubois.. Musée Marguerite-Bourgeoys.
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://www.archivesvirtuelles-
cnd.org/coindesados/chapellenotredamedebonsecours/1800-1899
N. de la photo HD
D
Marché Bonsecours (devant le Marché Bonsecours, rue Saint Paul)> Palais de l’intendant
Cliché CartelCommentaire
Titre : Plan de la Ville de Montréal en Canada. 12 avril 1749Auteur : de CouagneDate du document : 1749Nature de l’objet : Papier / Dessin à la plume aquarelléCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales d'outre-mer (ANOM, France), FR CAOM 3DFC488A
Ouvrage(s) ou site Internet
A
Détail d’un plan de 1749
92
Commentaires sur l’objet : Comprend un plan général, une vue, un profil, une élévation de l'hôtel de Vaudreuil et une élévation de la maison de Bégon.
Remarques sur le document : A garder : l’élévation de l’hôtel de Vaudreuil et l’élévation de la maison Bégon
N. de la photo HDTitre : Danse au château Saint-LouisAuteur : George Heriot (1759-1839)Date du document : 1801Nature de l’objet : aquarelleCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et archives du Canada, 1989-472-1
Ouvrage(s) ou site Internet : - Amérique française : http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-510/Festivals%20r%C3%A9gionaux%20au%20Qu%C3%A9bec - bibli et archives du Canada
N. de la photo HD :
B
Titre officiel : Canadian Minuets / le Menuet des canadiensAuteur : George Heriot (1759-1839)Date du document : 1807Nature de l’objet : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et archives du Canada, 1970-188-1474
Ouvrage(s) ou site Internet : - bibli et archives du Canada
Commentaires sur l’objet : Des musiciens noirs étaient présents à un bal qui eut lieu dans le Bas-Canada vers 1807.
Remarques sur le document : la même en couleur est conservée au Musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M19871
N. de la photo HD :
93
Titre: Le repas festif Auteur : G. J. PinwellDate du document : non datéNature de l’objet : estampe ?Crédits, lieu de coservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 297.7.21
Ouvrage(s) ou site Internet : - Des saisons en Nouvelle France : http://podcastmcq.org/Nouvelle-France/accessible/fr/les_transports/index.html
Commentaires sur l’objet : dans Henri-Raymond Casgrain, Guerre du Canada, 1756-1760. Montcalm et Lévis, 1899Remarques sur le document :
N. de la photo HD : Titre : Le temps des fêtes en Nouvelle-FranceAuteur : inconnuDate du document : dans Le Samedi, 1941Nature de l’objet : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 505.6
Ouvrage(s) ou site Internet : - musée virtuel du Canada : http://podcastmcq.org/Nouvelle-France/accessible/fr/alimentation/index.html
N. de la photo HD :
94
Titre: La révérence Auteur : G. J. PinwellDate du document : non datéNature de l’objet : estampe ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 436.3
Ouvrage(s) ou site Internet : - Des saisons en Nouvelle France : http://podcastmcq.org/Nouvelle-France/accessible/fr/les_transports/index.html
Commentaires sur l’objet : dans H. W. Dulcken, Dalziel's Illustrated Goldsmith, 1865
Remarques sur le document : détail de l’homme et de la femme de droite ?
N. de la photo HD :
C
Titre: maître à danserAuteur : Date du document : 4e quart du 17eNature de l’objet : instrument de musiqueCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Stewart au Fort de l'île Sainte-Hélène. 1979.29.1 abc
Ouvrage(s) ou site Internet : - artefacts Canada
http://www.pro.rcip-chin.gc.ca/bd-dl/artefacts-eng.jsp?emu=en.artefacts:/Proxac/ws/human/user/www/Record;jsessionid=2sh6nveov1&upp=0&rpp=10&m=1&w=NATIVE%28%27WAT+ph+words+%27%27danser%27%27+and+INS+ph+words+%27%27stewart%27%27%27%29
N. de la photo HD
D
Rue Saint Paul (écoute itinérante)> Rue Saint-Paul
Cliché CartelComment
aire
95
Titre: Marché Bonsecours, scène d'hiver.Auteur : James Duncan (1806-1881)Date du document : 1850-60Nature de l’objet : peintureCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : musée McCord, M316
Ouvrage(s) ou site Internet : - Musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M316
N. de la photo HD :
A
Titre : La place d'Armes, Montréal, Qc, 1828Auteur : Robert Auchmuty Sproule (1799-1845)Date du document : 1828Nature de l’objet : Aquarelle, mine de plomb et encre sur papier monté sur panneauCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée McCord d’histoire canadienne, Montréal. (M21761)
Ouvrage(s) ou site Internet : - ROBERT, Atlas
historique de Montréal, 1994. p. 10
- Musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/scripts/printtour.php?tourID=evolutions&Lang=2
Commentaires sur l’objet : Vue depuis l’angle Nord-Ouest de la place. Au moment de la construction de la nouvelle basilique Notre-Dame (1824-1829), on conserve l’ancienne église paroissiale, placée dans l’axe Est-Ouest de la rue Notre-Dame ; c’était le bâtiment le plus imposant de la place. Des maçons taillent le calcaire destiné à la nouvelle église qui s'élève juste derrière l'ancienne. Au centre, un homme s'élance hors du chemin de la diligence qui s'approche tandis qu'à droite, au premier plan, un prêtre salue un vieil homme appuyé sur une canne.
Remarques sur le document : détail de l’homme qui salue un passant Possibilité : détourer l’image de l’ancienne
B
96
église
N. de la photo HDTitre: La place du marché, Montréal, vers 1790Auteur : Paul Sandby le JeuneDate du document : 1790Nature de l’objet : Aquarelle sur pastel noir ou mine de plombCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et Archives Canada, Ottawa, collection Peter Winkworth (R 9266-256) Photo BAC.
Ouvrage(s) ou site Internet : - Vieux Montréal :
http://vieux.montreal.qc.ca/placedarmes/imaginez.htm
Remarques sur le document : détail des personnages au premier plan
N. de la photo HDTitre: La rue Saint-Paul en 1682Auteur : Francis BakDate du documentNature de l’objetCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire
Ouvrage(s) ou site Internet :- Sur les pas de
Marguerite Bourgeoys à Montréal, Montréal, édition Musée Marguerite Bourgeoys, 1999, p.19
.
N. de la photo HD
C
Place Jacques Cartier, près du marquage au sol de la résidence de Vaudreuil
> Résidence de Vaudreuil > Place Jacques Cartier
Cliché Cartel Commentaire
97
Vue aérienne ou plan indiquant l’emplacement de la résidence
A ?
Titre officiel : Elevation de l’hôtel de Vaudreuil, construit en 1723.Auteur : Gaspard-Jospeh Chaussegros de LéryDate du document : 1727 Nature de l’objet : DessinCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales, Paris, Fonds de la Marine, C7,340 dossier Vaudreuil, 43
Ouvrage(s) ou site Internet :- flickr Dubydub- LAUZON & FORGET
L'histoire du Vieux-Montréal à travers son patrimoine
Commentaires sur l’objet : Résidence privée du gouverneur Philippe de Rigaud de Vaudreuil. Construite en 1723 mais détruite par un incendie 80 ans plus tard, la maison occupait une parcelle qui se trouve aujourd'hui sur place Jacques-Cartier.Entièrement conçue dans le style classique d'un hôtel particulier français. L'hôtel de Vaudreuil se compose d'un corps de logis à deux étages, flanqué d'ailes; deux escaliers semi-circulaires donnent accès à une terrasse surélevée et à une entrée.Les terrains rattachés à la propriété comprennent de grands jardins à l'arrière ainsi qu'un lot de l'autre côté de la rue Saint-Paul, volontairement laissé sans bâtiment pour assurer une vue agréable.Source: L'histoire du Vieux-Montréal à travers son patrimoine / Gilles Lauzon & Hélène Forget.
Remarques sur le document : Dessin réalisé en 1727, après la construction de l’hôtel, pour accompagner une proposition de vente au roi de France.
N. de la photo HD
A
Titre officiel : Plan de la Ville de Montréal en Canada. 12 avril 1749Auteur : De CouagneDate du document : 1749Nature de l’objet : Papier / Dessin à la plume aquarelléCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales d'outre-mer (ANOM, France), FR CAOM 3DFC488A
98
Ouvrage(s) ou site Internet :
Commentaires sur l’objet : Résidence privée du gouverneur Philippe de Rigaud de Vaudreuil. Construite en 1723 mais détruite par un incendie 80 ans plus tard, la maison occupait une parcelle qui se trouve aujourd'hui sur place Jacques-Cartier.Entièrement conçue dans le style classique d'un hôtel particulier français. L'hôtel de Vaudreuil se compose d'un corps de logis à deux étages, flanqué d'ailes; deux escaliers semi-circulaires donnent accès à une terrasse surélevée et à une entrée.Les terrains rattachés à la propriété comprennent de grands jardins à l'arrière ainsi qu'un lot de l'autre côté de la rue Saint-Paul, volontairement laissé sans bâtiment pour assurer une vue agréable.Source: L'histoire du Vieux-Montréal à travers son patrimoine / Gilles Lauzon & Hélène Forget.
Remarques sur le document : A côté du plan de De Couagne
N. de la photo HDTitre : Plan de l'hôtel de Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil, gouverneur général de la Nouvelle-France, sis à Montréal, dressé par les soins de Jean-Baptiste Angers et René Decouagne, arpenteurs jurés, 17 juillet 1726.Auteur : Jean-Baptiste Angers et René DecouagneDate du document : 1726Nature de l’objet : PapierCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : (Archives Nationales de France ?) FR CHAN Marine C7 340, pièce 13
Ouvrage(s) ou site Internet :- Champlain2004.org
Remarques sur le document : identique à celui du Musée McCord ?
N. de la photo HD
B
99
Titre : Plan de l'hôtel de Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil, gouverneur général de la Nouvelle-France, sis à Montréal, dressé par les soins de Jean-Baptiste Angers et René Decouagne, arpenteurs jurés, 17 juillet 1726.Auteur : Jean-Baptiste Angers et René DecouagneDate du document : 1726Nature de l’objet : Encre sépia, aquarelle et graphite sur papier vergé 41.8 x 27.8 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M1642, © Musée McCord
Ouvrage(s) ou site Internet :
Remarques sur le document : identique à celui des Archives nationales ?
N. de la photo HD
B
Titre: voyageurs et jeune domestique.Auteur : F. W. TephamDate du document : vers 1850Nature de l’objet : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : musée McCord, M932.8.1.22Ouvrage(s) ou site Internet :
- Musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M932.8.1.22
Remarques sur le document : utiliser détail de la servante ?
N. de la photo HD :
C
+ image esclave borne multimedia salle 1 du musée
D ?
Titre: Canadian Minuets / le Menuet des canadiensAuteur : George Heriot (1759-1839)Date du document : 1807Nature de l’objet : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et archives du Canada, 1970-188-1474
Ouvrage(s) ou site Internet : - bibli et archives du Canada
Commentaires sur l’objet : Des musiciens noirs
D
100
étaient présents à un bal qui eut lieu dans le Bas-Canada vers 1807.
Remarques sur le document : la même en couleur est conservée au Musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M19871
N. de la photo HD : Titre : Une esclave paniseAuteur : ?Date du document : ?Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://www.larevue.qc.ca/
chroniques_un-brin-histoire-n17697.php
Commentaires sur l’objet : Issue de la banque d’images de «The History Project – University of California Davis».
N. de la photo HD : Titre : Les fouilles archéologiques de 1991Auteur : ?Date du document : 1991Nature de l’objet : photographieCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?
Ouvrage(s) ou site Internet : - Site du Vieux Montréal :
http://www.vieux.montreal.qc.ca/tour/etape6/6texte2.htm
N. de la photo HD :
E
+ maquette du camp (château Ramezay)
F ?
101
Titre : Algonquine et Algonquin.Auteur : ?Date du document : ca 1750-1780Nature de l’objet : aquarelleCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Ville de Montréal, gestion de documents et archives, BM7,S2,SS1
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://
www2.ville.montreal.qc.ca/archives/democratie/democratie_fr/expo/montreal/hochelaga/piece1/index.shtm
- http://ville.montreal.qc.ca/ portal/page?_pageid=2497,3090431&_dad=portal&_schema=PORTAL
- http://edusofad.com/www/ demo/whis-4016/demo/lexique.php?ancre=#
N. de la photo HD :Titre : Homme et femme Iroquois.Auteur : ?Date du document : Vers 1801.Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Ville de Montréal. Gestion de documents et archives, BM7,C10, 42366.
Ouvrage(s) ou site Internet :- http://www2.ville.montreal.qc.ca/
archives/500ans/portail_archives_fr/rep_chapitre1/chapitre1-2.html
N. de la photo HD :
102
Titre : Abénakise et AbénakisAuteur : ?Date du document : ca 1750-1780Nature de l’objet : aquarelleCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Ville de Montréal. Gestion de documents et archives, BM7,S2,SS1
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://www2.ville.montreal.qc.ca/
archives/democratie/democratie_fr/expo/montreal/hochelaga/piece5/index.shtm
N. de la photo HD :Titre : La vie des Iroquoiens dans une maison-longueAuteur : ?Date du document : ?Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Diane Boily / Site Édutic-UQTR, AKI : Sociétés et Territoires autochtonesLicence : Libre de droit pour une utilisation pédagogique.
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://images.recitus.qc.ca/main.php?
g2_itemId=1237
Commentaire : La maison-longue abrite plusieurs familles iroquoiennes. Elle représente le centre de la société iroquoienne.
N. de la photo HD :
Source : Titre : Auteur : ? vidéanthrop Date du document : ?Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://videanthrop.qc.ca/
3ethnographe/source/1000003.html
N. de la photo HD :
103
Titre : Auteur : ? vidéanthropDate du document : ?Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://videanthrop.qc.ca/
3ethnographe/source/1000016.html
N. de la photo HD :Titre : Auteur : ? vidéanthropDate du document : ?Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://videanthrop.qc.ca/
3ethnographe/source/1010005.html
N. de la photo HD : D’autres illustrations disponibles ici : http://videanthrop.qc.ca/3ethnographe/1videanthrop.html
Quartier des marchands (Face au 428-430, rue Saint-Gabriel)> Maison Clément Sabrevois de Bleury> Maison Edward William Gray> Entrepôt de la Compagnie du Nord-Ouest> Maison Simon McTavish
Cliché CartelComment
aires
Titre : Jean-Clément de Sabrevois de Bleury (1702-1781)Auteur : inconnuDate : 1775-1785Nature : peinture (huile sur toile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée des beaux-arts de Montréal, 1975.28
Ouvrage ou site Internet :- musée virtuel Canada- info-muse
N. de la photo HD
A
104
Titre : Madame de Sabrevois de BleuryAuteur : inconnuDate : 1775-1785Nature : peinture (huile sur toile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée des beaux-arts de Montréal, 1975.29
Ouvrage ou site Internet :- musée virtuel Canada
N. de la photo HD
Nom : Livre de comptesTitre : Page du livre de comptes de Maurice-Régis Blondeau, marchand de fourrures, faisant état de ses activités de 1771 à 1789.Auteur : Maurice-Régis BlondeauDate : 1784Nature : archives (papier)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M13027
Ouvrage(s) ou site Internet :- Base du Musée McCord
Commentaires sur l’objet : Maurice-Régis Blondeau (1734-1809) était un important marchand de fourrures et milicien qui deviendra un membre influent de la bourgeoisie montréalaise. Cette page tirée de son livre de comptes couvre ses activités de 1771 à 1789. Les livres de ce genre sont extrêmement rares, et les comptes de plusieurs marchands de fourrures célèbres, comme Jean-Baptiste Cadot et James McGill, sont inscrits dans ce registre. Des chercheurs se sont basés sur ce livre pour dresser une liste détaillée des marchandises de traite utilisées à cette époque.
N. de la photo HD
B
Nom : livre de compteTitre officiel : Livre de compte d’Alexis Lemoine dit MonièreAuteur : Alexis Lemoine dit MonièreDate : 18eNature : papier, cuir, linCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection Musée du Château Ramezay, Montréal. 1998.1224
105
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
Commentaires sur l’objet : Monière était "marchand-équipeur", c'est à dire qu'il était un commerçant qui s'occupait d'acheter le matériel nécessaire aux engagés pour la traite. Toutes ces marchandises de traite étaient extrêmement variées, on parle de bijoux, de textiles, d'outils et bien d'autres. Juste entre 1715 et 1724, on peut répertorier chez Monière pas moins de 29 articles différents. Sur le personnage : http://www2.ville.montreal.qc.ca/archives/acteurs/alexis-lemoine/index.shtm
N. de la photo HD
Titre : Manufacture de chapeaux de castorAuteur : inconnuDate du document: 1750-1825Nature de l’objet : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M988X.6
Ouvrage(s) ou site Internet :- Base du Musée McCord
N. de la photo HD
Vue du quartier des marchands ?Entrepôts ?Denrées stockées ?Balance ? Monnaie ?Maison urbaine typique ?
C
Nom : Maison Sabrevois de BleuryTitre officiel : 428-430, rue Saint-GabrielAuteur : inconnuDate : vers 1995.Nature : élévation, dessinCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ©Ville de Montréal, service de l’urbanisme
Ouvrage(s) ou site Internet- Site Vieux Montréal
N. de la photo HD
D
Eventuellmt animer l’image en surlignant les éléments : toit, mur coupe-feu,
106
ferrures en S
Intérieurs ? Cave, greniersCour, potager, hangar à bois ?Escaliers ?
E
Nom : buffetTitre officiel : Buffet deux-corpsAuteur : inconnuDate : 18eNature : mobilier (bois, pin)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Château Ramezay, 1996.2499.1-2
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
Commentaires sur l’objet : Au XVIIe et au XVIIIe siècle, le buffet deux-corps est très répandu. Très peu de ces grands meubles ont été conservés. Il s'apparente au meuble français traditionnel de la même famille, et n'en diffère que par certains détails. Ce meuble pouvait servir à ranger le linge ou la vaisselle. Celui-ci est de style Louis XV ouvrant à quatre panneaux avec tablettes, garni de charnières et de ferrures.
N. de la photo HD
F
Nom : coffreAuteur : inconnuDate du document: 18eNature : mobilier (bois, pin, vernis, métal)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection Musée du Château Ramezay, Montréal. 1998.3095
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
Commentaires sur l’objet : Les coffres servaient surtout à y ranger le linge de maison et le linge de corps. Les petites pattes surélevaient le meuble afin d'éviter qu'il capte l'humidité du sol. C'était le meuble de base de bien des familles en Nouvelle-France.
G
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N. de la photo HD
Conquête britannique ?Vue des autres maisonsComptoirs, fours, bureaux britanniques ?
HIJ
RESSOURCES LIEES : Les maisons des autres marchands : -Mc Tavish -William-Gray-les entrepôts de la Compagnie du Nord-OuestNom : Maison Edward William Gray, XXeTitre officiel : 427-429, rue Saint-VincentAuteur : inconnuDate : vers 1995.Nature : élévation, dessinCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ©Ville de Montréal, service de l’urbanisme
Ouvrage(s) ou site Internet :-Site Vieux Montréal
Commentaires sur l’objet : Remarquer la pente de la rue et comparer à l’élévation arrière. Il existe à l’intérieur des différences de niveaux qui sont masqués par la composition de la façade.
N. de la photo HDNom : Maison McTavishTitre officiel : 411-425, rue Saint-Jean-Baptiste. Elévation OuestAuteur : inconnuDate : vers 1995.Nature : élévation, dessinCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ©Ville de Montréal, service de l’urbanisme
Ouvrage(s) ou site Internet-Site Vieux Montréal
N. de la photo HD
108
Titre : Simon McTavish (1750-1804)Auteur : inconnuDate : vers 1800Nature : peinture (huile sur toile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Bibliothèque et Archives Canada, 1956-6-1
Ouvrage(s) ou site Internet :- Site de la Bibliothèque et Archives Canada :
Commentaires sur l’objet : entrepreneur canadien d'origine écossaise et un homme d'affaires influent au Canada durant la deuxième moitié du XVIIIe siècle.Remarques sur le document : Acheté en 1956 comme étant une oeuvre de J. Hoppner; en 1959, M. Lamb a attribué ce portrait à Francis Lemuel Abbott (1760-1803). Aujourd'hui, l'auteur est identifié comme l'artiste inconnu no 108.
N. de la photo HDNom : Entrepôt de la compagnie du Nord-OuestTitre officiel : 94, rue Sainte-ThérèseAuteur : inconnuDate : vers 1995.Nature : élévation, dessinCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ©Ville de Montréal, service de l’urbanisme
-Ouvrage(s) ou site InternetSite Vieux Montréal
N. de la photo HDObjet représenté et époque concernée : Entrepôt de la compagnie du Nord-OuestTitre officiel : 94, rue Sainte-Thérèse ; Élévation rue De Vaudreuil.Auteur : inconnuDate du document : vers 1995Nature de l’objet : dessinCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ©Ville de Montréal
Ouvrage(s) ou site Internet-Site Vieux Montréal
N. de la photo HD
109
Titre : Armoiries de la compagnie du Nord-OuestAuteur : inconnuDate : vers 1800-1820Nature : peintureCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et Archives Canada, no 1957-101
Ouvrage(s) ou site Internet :-Bibliothèque et Archives Canada
N. de la photo HD
Angle des rues Saint-Paul et Saint-Dizier> Première école de Marguerite Bourgeoys > Couvent de la congrégation Notre-Dame
Cliché CartelCommentaires
Titre : Marguerite Bourgeoys entourée d'enfantsAuteur : attribué à William von Moll BerczyDate : 1744-1805 ?Nature : peinture (huile sur toile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Maison Saint-Gabriel. 1994.79
Ouvrage(s) ou site Internet : - Info-Muse
Commentaires sur l’objet : fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal.
N. de la photo HD :
A
Titre : Marguerite Bourgeoys surveillée par les AmérindiensAuteur : ?Date : non datéNature : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire :dans La Bienheureuse Marguerite Bourgeoys, sa béatification, 1951Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 654.1
B
110
Ouvrage(s) ou site Internet -Des saisons en Nouvelle-France
N. de la photo HD :
Titre : Maison de la communauté de la Congrégation à VillemarieAuteur : ?Date : non datéNature : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : dans Étienne-Michel Faillon, Mémoires particuliers pour servir à l'histoire de l'Église de l'Amérique du nord, 1853Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 655.3
Ouvrage(s) ou site Internet -Des saisons en Nouvelle-France
N. de la photo HD :
C
Titre : La soeur Bourgeoys inspire aux enfants de Villemarie la piété envers la très Sainte Vierge, non datéAuteur : MillinDate du document : non datéNature : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire :dans Étienne-Michel Faillon, Mémoires particuliers pour servir à l'histoire de l'Église de l'Amérique du nord, 1853Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 655.3
Ouvrage(s) ou site Internet -Des saisons en Nouvelle-France
N. de la photo HD :
D
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Titre : L'enseignement du petit pointAuteur : ?Date : non datéNature : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire :dans La Bienheureuse Marguerite Bourgeoys, sa béatification, 1951Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 654.1
Ouvrage(s) ou site Internet -Des saisons en Nouvelle-France
N. de la photo HD :
E
Titre : Instruction de la jeunesse en la piété chretienneAuteur : Charles GobinetDate : 1701Nature : Page de titre, papierCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire :Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 131.6
Ouvrage(s) ou site Internet -Des saisons en Nouvelle-France
N. de la photo HD :
F
Nom : AbécédaireAuteur : Delocel JoséphineDate : 1789Nature : toile (lin) ; fil (coton, rouge, bleu, jaune) ; point de croix musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, Paris, 1978.59.1
Ouvrage(s) ou site Internet -Base Joconde
N. de la photo HD :
G
Ou http://www.museevirtuel-virtualmuseum.ca/Search.do?ig=on&SearchWithin=on&No=24&Ne=0&QSo=Search&Ntt=abecedaire&lang=fr&Ntk=SearchAll_FR
112
&Ntx=mode+matchallany&Qo=6
Objet : ClaquoirAuteur : /Date : 19e Nature : bois, acier, laitonCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée des Ursulines de Trois-Rivières , Trois-Rivières , Québec Numéro d'accession : 1995.1179
Ouvrage(s) ou site Internet -Artefacts Canada
N. de la photo HD :
H
Objet représenté et époque concernée : Claquoir Auteur : /Date du document : ?Nature de l’objet : Bois, Métal Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation , Québec, 74-90
Ouvrage(s) ou site Internet -Artefacts Canada
N. de la photo HD :
H
Titre : Classe à la fin du XVIIIe siècle, Province of Quebec (Québec), [après 1783]. Auteur : Francis BackDate : ?Nature : illustration Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Francis BackArchives Congrégation de Notre-Dame – Montréal.
Ouvrage(s) ou site Internet -http://www.archivesvirtuelles-cnd.org
N. de la photo HD :
I
Ressources liées :-Marguerite Bourgeoys -La Congrégation de Notre-Dame
113
Titre : Arrivée des religieusesAuteur : ?Date : non datéNature : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : dans Adélard Desrosiers, Petite histoire du Canada, 1933Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 295.5.20
Ouvrage(s) ou site Internet -Des saisons en Nouvelle-France
N. de la photo HD :Autre portrait de Marguerite Bourgeoys Sœurs de la CND …
voir http://www.archivesvirtuelles-cnd.org
Transition : l’hygiène privée
Nom : Pot de chambre Fabricant : St. Johns Stone Chinaware Date : Company , QuébecCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Haut-Richelieu, 1995.13.1822
Ouvrage(s) ou site Internet -Artefacts Canada
N. de la photo HD :
A
Ou pot de chambre du Musée Marguerite Bourgeoys ?
Nom : porte-savon Nature : céramique, porcelaineAuteur : /Date : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal, 1985.X.1817
Ouvrage(s) ou site Internet -Artefacts Canada
N. de la photo HD :
B
19e ?
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Nom : planche à laverAuteur : /Date du document: 18e ou 19e Nature : objet utilitaire (pin)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Château Ramezay, 1998.3838
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
Commentaires sur l’objet : Sert à extirper les saletés des fibres des vêtements après leur passage au lessi. Au XVIIIe siècle on utilisait surtout pour cet usage le battoir à linge. Celui-ci sera progressivement remplacé au cours du XIXe siècle par l'utilisation de la planche à laver. N. de la photo HD
Coptionnel
Nom : trousse de rasage (6 rasoirs, 2 affiloirs, 1 blaireau, 1 étui)Auteur : /Nature : bois, métal, argent, acier, fibre, peau, écaille, tortue, poil, cheval Date : 18e siècle, 2e quart Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Stewart, 1969.3
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
Doptionnel
115
Nom : FontaineAuteur : /Date : 18e Nature : objet utilitaire (cuivre, laiton)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Château Ramezay, 1998.1998.1-5
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
Commentaires sur l’objet : Ce type de fontaine permettait d'avoir de l'eau facilement accessible en tout temps pour le lavage des mains. La propreté des mains étant très importante au XVIIIe siècle, surtout avant les repas. Une coutume héritée du Moyen Âge qui se perpétue, veut que chacun passe se laver les mains en ordre de préséance hiérarchique avant de passer à table.
N. de la photo HD
E
Nom : PerruqueAuteur : /Date : ?Nature : bourre de coton, laine, élastique Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Château Ramezay, 1998.7355
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
N. de la photo HD
FAu choix
Photo non dispo sur Internet Nom : Perruque (et porte-perruque)Auteur : /Nature : poil humain, fibre de coton, boisDate : 1715, début du 18e siècleCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Stewart, 1981.50.4
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
N. de la photo HD
FAu choix
116
Nom : boîte à perruque Auteur : /Date : 18e siècle Nature : bois, cuivre Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Stewart, 1982.42
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
N. de la photo HD
F
Nom : flacon à parfum Auteur : /Date : 17e siècle, 4e quart Nature : argent, laiton Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Stewart, 1980.66.12
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
N. de la photo HD
G
Nom : coffre à parfum Auteur : /Date : ?Nature : acajou, métal, cuir, coton Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Château Ramezay, 1998.3127.1-3
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
N. de la photo HD
G
Rue de la Commune (écoute itinérante)> Le fleuve et la Porte du Marché
Cliché CartelCommentaires
117
Titre : An East View of Montreal, in Canada, [Vue de l'est de Montréal, au Canada]Auteur : Richard ShortDate : 11 novembre 1762Nature : AquarelleCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives Nationales du Canada, CA ANC C-2433
Ouvrage(s) ou site Internet : -Bibliothèque et Archives du Canada
N. de la photo HD
A
Titre : Le fort Ville Marie à Montréal, en 1645Auteur : Pierre-Louis MorinDate : 1884Nature : archive, papierCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Le Vieux-Montréal, 1611-1803, dessins de Pierre-Louis Morin, Montréal, Honoré Beaugrand, La Patrie, 1884 / repris dans : Histoire du Montréal, François Dollier de Casson, Nouvelle édition critique par Marcel Trudel et Marie Baboyant, Cahiers du Québec, Hurtubise HMS, 1992, p. 106
Ouvrage(s) ou site Internet : -Wikipédia
N. de la photo HD
B
Titre : Vue du port, MontréalAuteur : Robert Sproule Date : 1830Nature : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et Archives Canada, no d'acc 1991-116-6
Ouvrage(s) ou site Internet : -Wikipédia
N. de la photo HD
C
118
Titre : Vue du port de Montréal depuis la Douane, QC, vers 1872Auteur : Alexander HendersonDate : vers 1872Nature : photo, sels d'argent sur papier monté sur carton - papier albuminéCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : MP-0000.1452.53 © Musée McCord
N. de la photo HD
Doptionnel
Titre : Plan de la ville et des fortifications de Montréal, ou Ville-Marie au CanadaAuteur : Anonyme Date : 1760, 18e siècleNature : plume, encre et lavis sur papier Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M21768 © Musée McCord
N. de la photo HD
E
Extrait du plan centré sur la « Market Gate »
Place Royale (près du monument de la Paix de 1701)> Place du Marché
Cliché CartelCommentaires
Titre : Place RoyaleAuteur : François VillemaireDate du document : ?Nature de l’objet : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : voir ci-dessous
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://
www.francoisvillemaire.com/index.html
A
119
N. de la photo HD
Titre : Traité de la Grande Paix de Montréal de 1701. (détail)Auteur : /Date : 1701Nature : ArchiveCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales d'outre-mer. (n° ?)
Ouvrage(s) ou site Internet : -Wikipédia
N. de la photo HD
B
Titre : La place du Vieux Marché vers 1830Auteur : J. Cockburn Date : 1829Nature : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives Nationales du Canada, ANC-NAC C-012700
Ouvrage(s) ou site Internet : - musée de Pointe-à-Callière
N. de la photo HD
C
Titre : Bourreau exécutant une sentence sur la place publiqueAuteur : Hamon-Bienvenue.ca : Pierre BourgeaultDate : 2008 Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Hamon-Bienvenue.ca
Ouvrage(s) ou site Internet : http://www.museevirtuel.ca/Exhibitions/Prison/fr/une-justice-spectaculaire.php
N. de la photo HD
D
120
Militaires ? E
Titre : Le marché de Montréal. Habitants achetants de la toile. Une scène typiqueAuteur : James Duncan (Illustrated London News, 19 Mars 1859)Date : 1859Nature : Encre et aquarelle sur papier monté sur papier, 24.1 x 33.1 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M975.62.8 © Musée McCord
Ouvrage(s) ou site Internet :-MICHAUD, Les œuvres du temps : le Vieux-Montréal, 1991
N. de la photo HD
F
Titre : ?Auteur : Francis BackDate : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : F. Back
Ouvrage(s) ou site Internet :http://www.jeuxpac.net/jeu1-html-f.html
N. de la photo HD
F
121
Nom : pièce de monnaie / assietteAuteur : /Date : 18e Nature : cuivreCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal, BjFj-101.527
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada :
N. de la photo HD
G
Nom : Modèle de douze cartes à jouerAuteur : /Date : 1714Nature : archives, papierCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : FR CAOM COL A 21 fol. 125bis
N. de la photo HD
G
Titre : Une foire des fourrures à Montréal Auteur : G. A. ReidDate : 1916Nature : PeintureCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèques et Archives Canada, C-11013
N. de la photo HD
H
Carte traite des fourrures I
Titre : un poste de traiteAuteur : ?Date : ?Nature : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?
Ouvrage(s) ou site Internet :- http://grandquebec.com/
histoire/traite-des-fourrures/
J
Ou autre image
122
Objet : Bracelets, objet de traiteAuteur : Robert Cruickshank (1743-1809)Date : 1767-1809Nature : métalCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M1884.1-2
Commentaires sur l’objet : Les Européens fabriquaient des objets de traite en argent, comme ces bracelets, afin de les offrir en cadeau aux autochtones ou de les échanger avec eux contre des fourrures. Si les Européens avaient tendance à considérer la traite comme une simple entreprise commerciale, ils étaient conscients de la nécessité de respecter le protocole autochtone lié au commerce, incluant l'échange cérémoniel de présents. Ils ont commencé à produire des ornements en argent - comme des broches circulaires ou en forme d'anneau, de grands hausse-cols et toute une variété de bracelets pour les bras et les jambes - afin de répondre aux besoins des marchands qui pratiquaient la traite des fourrures. Ces bracelets en argent portent un poinçon distinctif indiquant qu'ils ont été fabriqués par Robert Cruickshank (1743-1809), un orfèvre écossais qui était présent à Montréal dès 1773. La fabrication d'objets en argent pour la traite des fourrures représentait une grande partie des activités de production de l'atelier de Robert Cruickshank. Un nombre extraordinaire d'objets de traite en argent y étaient produits, inspirés par différents prototypes européens et intégrant des éléments décoratifs aussi variés que des emblèmes maçonniques ou des motifs appartenant aux cultures autochtones. De 1750 à 1850, Montréal fut l'un des principaux centres de production d'orfèvrerie de traite au Canada. Des milliers de pièces y furent créées. Un des plus célèbres orfèvres de Montréal est l'Écossais Robert Cruickshank, qui émigre à Montréal en 1773. Cruickshank a une vie professionnelle chargée, comme en témoignent ses associations avec d'autres artisans et le nombre d'apprentis qu'il engage. Il possède une maison rue Notre-Dame ainsi qu'une boutique adjacente. Son style novateur plaît et lui permet de faire concurrence aux orfèvres américains et britanniques de son époque.
K
123
N. de la photo HDObjet : collier de traiteAuteur : inconnuDate : 18e Nature : verre, plomb, céramique, coquillageCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Château Ramezay, 1998.1214
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
Commentaires sur l’objet : Les Amérindiens fabriquaient depuis longtemps diverses perles (en coquillage par exemple) afin de créer diverses parures dont des colliers. Dans le but de s'en servir comme moyen d'échange dans la traite des fourrures les Européens leur offrirent d'autres types de perles. Au XVIIIe siècle les Français importaient même des perles de verre d'Italie à cette fin.
N. de la photo HD
K
Titre : Reconstitution d’une scène d’échange de marchandises entre Amérindiens et FrançaisAuteur : Francis BackDate : 2001Nature : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : F. Back
Ouvrage(s) ou site Internet-LAUZON & FORGET, L’histoire du Vieux-Montréal à travers son patrimoine
N. de la photo HD
L
Ressources liées :- La Paix de 1701- La traite des fourrures
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Objet : jeton, moyen d’échange Auteur : inconnuDate : 18e Nature : métalCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Château Ramezay, 1996.3609
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
Commentaires sur l’objet : Ce type de pièce servait en tant qu'objet d'échange lors de la traite des fourrures avec les Amérindiens ou encore comme symbole d'alliance ou de paix.
N. de la photo HDObjet : jeton, moyen d’échange Auteur : inconnuDate : 18e Nature : métalCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Château Ramezay, 1996.4075
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
N. de la photo HD
d’autres du même type au château (voir par exemple 1996.4076, 1996.4077, 1996.4078, 1998.1103)
Titre : Des castors du Canada, vignette tirée de la carte de l'Amérique du Nord et du Sud, Auteur : Nicolas de FerDate : 1698Nature : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et Archives Canada, CA ANC NMC-26825
N. de la photo HD
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Titre : Différents modèles de chapeaux de castordans Castorologia : or, The history and traditions of the Canadian beaver : an exhaustive monograph, popularly written and fully illustrated by Horace T. Martin, Montreal : W. Drysdale ; London : E. Stanford, 1892.Auteur : Horace T. MartinDate : 1892Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et Archives Canada, C-017338
N. de la photo HD
Titre : la Grande Paix de Montréal en 1701Auteur : Francis BackDate : ?Nature : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : F. Back
N. de la photo HD
Ruelle Chagouamigon (écoute itinérante)
> Ruelle Chagouamigon
Cliché Cartel Commentaires
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Objet : enseigne de cabaret (d’origine française)Auteur : /Date : 4e quart du 17e siècleNature : fer Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Stewart, 1975.33.1
N. de la photo HD
Titre : Embarquement sur le quai (détail) Auteur : Louis H. Bouchard dans Leçon d'histoire, non datéDate : non datéNature : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 717.1.1
Ouvrage(s) ou site Internet- Des saisons en Nouvelle-France
N. de la photo HD
Surtout le détail de l’enseigne et des hommes dans la rue
Titre : Habitants canadiens-français jouant aux cartesAuteur : Cornelius Krieghoff (1815-1872)Date : 1848Nature : Estampe, encre et aquarelle sur papier Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M976.71.1 © Musée McCord
N. de la photo HD
A rejeter ?
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Titre : Officiers au cabaret, Auteur : d'après Saint-Igny, dans Paul Lacroix, XVIIe siècle, institutions, usages et costumes: France, 1590-1700, 1880Date : non datéCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 320.2.9
Ouvrage(s) ou site Internet- Des saisons en Nouvelle-France
N. de la photo HDTitre : À ta santé! L'ami BazileAuteur : /Date : non datéCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : dans Paul Saunière, Monseigneur, non datéMusée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 429.6
Ouvrage(s) ou site Internet- Des saisons en Nouvelle-France
N. de la photo HDTitre : Avant de se remettre en route ils avaient copieusement soupéAuteur : ?Date : non datéCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : dans Paul Saunière, Monseigneur,non datéMusée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 429.6
Ouvrage(s) ou site Internet- Des saisons en Nouvelle-France
N. de la photo HD
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Nom : jeu de Carvagnole Auteur : /Date : 2e quart du 18e siècleNature : bois, papier, soie, ivoire, fer Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Stewart, 1986.9.1 a-d
Commentaire :Contient un sac de soie verte et les cartons colorés genre "cartes de loto". Fermé par un lacet de coton vert sur sa partie supérieure. Boule d'ivoire servant de réceptacle pour le jeton choisi au hasard. Les jetons, au nombre de 104 sont en bois d'olivier et présentent la forme d'un noyau d'olive. Ils sont creusés au centre et contiennent un petit bout de papier reproduisant une des scènes des cartes. Il y a 12 cartes avec 9 sections dessinées.
N. de la photo HDNom : coffret à liqueurs Auteur : /Date : 17e siècleNature : cuir, bois, papier, laiton, acier, soie Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Stewart : 1975.73 a-n
N. de la photo HD
Verre, bouteille ?
Cours Le Royer (plaque Jeanne Mance)
> Hôtel –Dieu (non conservé)
Cliché CartelCommentaires
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Titre : Jeanne Mance, fondatrice de l'Hôtel-Dieu de Montréal, (1606-1676)Auteur : ?Date du document : ?Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, Québec. 1993.16816
Ouvrage(s) ou site Internet : - Info-Muse
Commentaires sur l’objet : Jeanne Mance sera l'économe de Ville-Marie en plus d'en être l'infirmière. Elle soignera d'abord les malades dans le fort avant de pouvoir ériger un premier hôpital en 1644 (à l'angle des actuelles rues Saint-Sulpice et Saint-Paul).
N. de la photo HD
A
Titre : : La maison de Mademoiselle ManceAuteur : Aristide Beaugrand-ChampagneDate : 1942Nature : Crayon de plomb sur papierCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection des ARHSJM
Ouvrage(s) ou site Internet :- http://
www.museedeshospitalieres.qc.ca/activites_s.html
N. de la photo HD
B
Titre : Plan de l'Hôtel-Dieu de MontréalAuteur : Gédéon de CatalogneDate : 1695Nature : plan, archive, papierCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection des ARHSJM
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://
www.museedeshospitalieres.qc.ca/activites_s.html
N. de la photo HD
C
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Titre : Jeanne Mance et les premières religieuses de l'Hôtel-Dieu de Montréal, 1659 (Jeanne Mance, Judith Moreau de Brésoles, Mère Catherine Macé, Mère Maillet, Lambert Closse)Auteur : Georges DelfosseDate : 1909Nature : dessin (épreuve, gouache, fusain sur papier)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal. 1984.X.900
Ouvrage(s) ou site Internet : - Info-Muse
Commentaires : Jeanne Mance sera l'économe de Ville-Marie en plus d'en être l'infirmière. Elle soignera d'abord les malades dans le fort avant de pouvoir ériger un premier hôpital en 1644 (à l'angle des actuelles rues Saint-Sulpice et Saint-Paul).
N. de la photo HD
D
Titre : L'ancien Hôtel-Dieu de Montréal sur la rue Saint-Paul, et le charrieur d'eauAuteur : John DrakeDate : 1826-1827Nature : Gravure faite d'après le dessin à la sépia Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal
Ouvrage(s) ou site Internet :- http://fr.wikipedia.org/wiki/
Fichier:Ancien_Hotel-Dieu_Montreal.jpg
- De Ville-Marie à Montréal, Jean Bruchési, Éditions de l'arbre, 1942, p. 112a.
N. de la photo HD
E
Titre : Hôtel-Dieu, la salle des femmesAuteur : ?Date : environ 1710Nature : huile sur toileCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection des RHSJM (Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal)
N. de la photo HD
F
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Nom : clystèreAuteur : /Date : 18e siècleNature : objet utilitaire (bois, étain)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : musée du château Ramezay 1998.1107
Ouvrage(s) ou site Internet :- Musée virtuel : http://www.museevirtuel-virtualmuseum.ca/Search.do?ig=on&R=IMAGES_MCRM1998.1107&lang=fr N. de la photo HD
G
Nom : balanceAuteur : /Date du document: 18e Nature : bois, laiton, fer, fibreCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : musée du château Ramezay 1996.1040.1-2
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
Commentaires sur l’objet : Selon les corporations des métiers de l'époque, la préparation des médicaments était du ressort des apothicaires. La balance était un outil essentiel pour cet office.
N. de la photo HD
À rejeter ?
Nom : Pot de pharmacie qui servait à conserver des remèdesAuteur : /Date : Fin du 17e / début du 18e siècleCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection des RHSJM (Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal)
N. de la photo HD
G
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Titre : Religieuses de l'Hôtel-Dieu de Montréal Auteur : James DuncanDate : 1853Nature : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire :Ville de Montréal. Gestion de documents et archives, BM99,S1,D2.
Ouvrage(s) ou site Internet- http://www2.ville.montreal.qc.ca/
archives/500ans/portail_archives_fr/rep_chapitre2/chap2_theme3_doc10_page1_l.html
N. de la photo HD
Ressources liées : - Jeanne Mance- Les Sœurs hospitalières de Saint-Joseph
Parvis de la basilique Notre-Dame (près du marquage au sol de l’ancienne église)
> Ancienne église Notre-Dame
Cliché CartelCommentaires
Titre : La place d'Armes, Montréal, Qc, 1828Auteur : Robert Auchmuty Sproule (1799-1845)Date du document : 1828Nature de l’objet : Aquarelle, mine de plomb et encre sur papier monté sur panneauCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée McCord, M21761
Ouvrage(s) ou site Internet : - ROBERT, Atlas historique de
Montréal, 1994. p. 10- Site du musée McCord :
http://www.musee-mccord.qc.ca/scripts/printtour.ph
A
Possibilité : détourer l’image de l’ancienne église
133
p?tourID=evolutions&Lang=2
Commentaires sur l’objet : Vue depuis l’angle Nord-Ouest de la place. Au moment de la construction de la nouvelle basilique Notre-Dame (1824-1829), on conserve l’ancienne église paroissiale, placée dans l’axe Est-Ouest de la rue Notre-Dame ; c’était le bâtiment le plus imposant de la place. Des maçons taillent le calcaire destiné à la nouvelle église qui s'élève juste derrière l'ancienne. Au centre, un homme s'élance hors du chemin de la diligence qui s'approche tandis qu'à droite, au premier plan, un prêtre salue un vieil homme appuyé sur une canne.
Remarques sur le document : ce document est postérieur à l’époque qui nous intéresse, mais il a l’avantage de donner une vue de l’ancienne église Notre-Dame, ainsi que certains éléments de vie quotidienne : cocher, passants, ouvriers, soldat…
N. de la photo HDTitre : Plan et élévation de la façade de la première église Notre-Dame, 20 juin 1722Auteur : Gaspard Chaussegros de LéryDate du document : 1722Nature de l’objet : dessinCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives des Prêtres de Saint-Sulpice de Montréal, voute 1, tiroir 5, no. 1521
Commentaires sur l’objet : L’élévation montre une tour qui ne sera finalement réalisée que sur l’autre souche, ce que nous confirmaient les archives et des documents visuels et ce qu’ont aussi révélé des fouilles archéologiques récentes.
Remarques sur le document : en ressource liée
N. de la photo HD
B
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Titre : Façade de la première église Notre-Dame après 1811 Auteur : ?Date : après 1811Nature : estampeSource : F. Toker, L'église Notre-Dame de Montréal. Son architecture, son passé, 1981
N. de la photo HD
B
Titre : Eucharistie, premières communiantesAuteur : BlanchardDate : non datéNature : diapositiveCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, 90-672-330
Ouvrage(s) ou site Internet : - Des Saisons en Nouvelle France
N. de la photo HD
C
Titre : CrucifixAuteur : /Date du document: 18eNature : métalCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M199
Ouvrage(s) ou site Internet : - Base du musée McCord
N. de la photo HD
E
il en existe d’autres dans les collections du musée.
135
Titre : Ad placitum, partition de musiqueAuteur : ? Date : non datéSource : dans Henri Frémart, Missa quator vocum Ad placitum, 1642Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 29.6
Ouvrage(s) ou site Internet : - Des Saisons en Nouvelle France
N. de la photo HD
F
Face au Vieux-Séminaire de Saint-Sulpice, rue Notre-Dame
> Vieux Séminaire de Saint-Sulpice
Cliché CartelCommentaires
Titre : Vieux Séminaire, rue Notre-Dame, Montréal. Frères chrétiens au SéminaireAuteur : Henry Richard S. BunnettDate du document : 1888Nature de l’objet : Aquarelle sur papier 17.9 x 25.5 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M978.71.27 © Musée McCord
Ouvrage(s) ou site Internet : - Base du Musée McCord
N. de la photo HD
A
Nom : Armoiries sur le fronton du portail du Vieux SéminaireAuteur : /Date : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : photographié le 20 juillet 2001 par Robert Derome
Ouvrage(s) ou site Internet :
B
136
- http://www.er.uqam.ca/nobel/ r14310/HQ/MEMBRES/Sulpiciens.html
N. de la photo HDTitre : Élévation principale (incomplète), rue Notre-Dame Ouest.Auteur : ?Date : vers 1995Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ©Ville de Montréal, service de l’urbanisme
Ouvrage(s) ou site Internet : - Site du Vieux Montréal
N. de la photo HD
C
Titre : Le Vieux SéminaireAuteur : André BeaurivageDate : vers 1991Nature : dessin
Ouvrage(s) ou site Internet : - MICHAUD Josette, Les œuvres
du temps : le Vieux-Montréal
N. de la photo HD
C
Titre : Le jardin du Séminaire de Saint-Sulpice, MontréalAuteur : Henry Richard S. BunnettDate du document : 1885Nature de l’objet : Huile sur toile 51.3 x 46.5 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M649 © Musée McCord
Ouvrage(s) ou site Internet : - base du musée McCord
N. de la photo HD
C
supprimer les tours de la basilique Notre-Dame
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Titre : Le Séminaire de Montréal - Horloge, carillon et croixAuteur : Henry Richard S. BunnettDate du document : 1885-1889Nature de l’objet : Dessin 35.5 x 25.3 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M1479 © Musée McCord
Ouvrage(s) ou site Internet : - Base du musée McCord
N. de la photo HD
E
Place d’Armes (emplacement à préciser)
> Place de la Fabrique devenue Place d’Armes> Puits gadois > Monument à Maisonneuve
Cliché CartelCommentaires
Titre : La place du marché, Montréal, vers 1790Auteur : Paul Sandby le JeuneDate : 1790Nature : Aquarelle sur pastel noir ou mine de plombCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et Archives Canada, Ottawa, collection Peter Winkworth (R 9266-256) Photo BAC.
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://vieux.montreal.qc.ca/
placedarmes/imaginez.htm
N. de la photo HDTitre : Place d'Armes, Montréal, QC Auteur : AnonymeDate : vers 1848Nature : Aquarelle sur pastel noir ou mine de plombCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M331 © Musée McCord
Ouvrage(s) ou site Internet : - http://vieux.montreal.qc.ca/
Remarques sur le document: On aperçoit la fontaine du nouveau square.
138
placedarmes/imaginez.htm- Base du musée McCord
N. de la photo HDTitre : The surrender of New France to the English, Montreal, 1760 Auteur : ?Date : ?Nature : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire
Ouvrage(s) ou site Internet :- http://gapellet.brinkster.net/
history.htm
N. de la photo HDTitre : Governor Guy Carleton reviews British troops on Place d’Armes in 1775 on the eve of the American Invasion of Canada.Auteur : ?Date du document : ?Nature de l’objet : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : BanQ, Fonds Massicote, cote : 4-63a-a
Ouvrage(s) ou site Internet :
N. de la photo HDTitre : Soldat des Compagnies franches de la Marine du Canada, entre 1701 et 1716Auteur : Michel PétardDate du document : contemporainNature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?
Ouvrage(s) ou site Internet :- Passerelle pour l'histoire
militaire canadienne : http://www.cmhg.gc.ca/cmh/image-147-fra.asp?page_id=165
Commentaires sur l’objet : Ce simple soldat des Compagnies franches est représenté dans la position « souffler dans le bassinet », lors d'exercices de maniement des armes effectués par les troupes de la Marine en 1704. Reconstitution par Michel Pétard.
N. de la photo HD
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Titre : Ordonnance de M. Bégon Intendant en Canada, portant deffenses aux habitans de faire galoper leurs chevaux à la sortie de la grande messe, 29 février 1716.Auteur : M. BégonDate : 29 février 1716Nature du document : archiveCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives françaises d’Outre-mer, FR CAOM COL C11A 36 fol. 163-164
Ouvrage(s) ou site Internet :
N. de la photo HD :
Titre : seauAuteur : inconnuDate du document: 18e siècleNature de l’objet : objet utilitaire, équipement (bois, métal)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection Musée du Château Ramezay, Montréal. 1996.2480
Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada
Commentaires sur l’objet : Les seaux servaient à divers usages dont le puisage, le transport et l'entreposage de l'eau, mais aussi d'autres liquides comme le lait.
N. de la photo HDTitre : Paul de Chomedey, Sieur de Maisonneuve Auteur : Ozias LeducDate du document : 1909 ?Nature de l’objet : peinture (huile sur toile) ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : chapelle Notre-Dame de Bonsecours, musée Marguerite Bourgeoys
Ouvrage(s) ou site Internet :
Commentaires sur l’objet : Le 17 mai 1642, Paul de Chomedey de Maisonneuve fonde, avec une poignée de colons, le petit établissement de Ville-Marie. Officier militaire reconnu pour sa piété, il a été choisi par la Société de Notre-Dame pour établir un centre missionnaire sur l'île de Montréal.
140
Gouverneur de l'île de Montréal, Maisonneuve sera pendant plus de vingt ans à la tête du poste français le plus exposé du Canada.
Remarques sur le document : œuvre à renseigner
N. de la photo HD
141
Conclusion
Le projet de géotour dans le Vieux-Montréal s’inscrit dans une offre culturelle
existante riche, mais qui utilise encore peu les nouvelles technologies mobiles. Ce
produit proposera une visite autonome et flexible de deux heures en moyenne, durant
laquelle le visiteur découvrira le patrimoine et l’histoire du Vieux-Montréal au temps
des fortifications. Il pourra se représenter mentalement la vie quotidienne des
Montréalais à cette époque, et constater l’évolution qu’a connu la ville au cours des
siècles.
Notre recherche a consisté à approfondir celle de Gaia Labianca et Alexa
Catalan pour donner au projet une structure de base : un premier circuit, ses textes et
l’iconographie qui les accompagnera.
Il s’agit d’un travail qui s’apparente à celui de la conception d’exposition,
puisqu’il faut proposer un scénario, ainsi qu’un enchaînement de textes et d’artefacts
produisant un discours. Cependant, les contraintes sont ici très différentes, puisque le
circuit est composé de sites, soit des éléments géographiquement fixés. De plus, il
s’avère nécessaire de prendre en compte les potentialités de l’outil multimédia.
Les résultats que nos proposons sont sans doute à améliorer. Il faudra peut-être
faire des modifications structurelles en fonction de nouveaux tests ou en fonction des
possibilités techniques et financières de réalisation. Les textes rédigés pourront être
revus par le personnel scientifique du musée pour le fond, et par le comédien pour la
forme. De plus, le parcours pourra être complété à souhait, notamment en ce qui
concerne les ressources liées. Un panel de plusieurs circuits pourrait également être
proposé aux visiteurs.
142
Sources
Ouvrages et brochures
BALAC, Anne Marie, À la recherche des premiers Montréalais : le cimetière de la première église Notre-Dame de Montréal, Les Editions de la fabrique de Notre-Dame de Montréal, Montréal, 2009.
CHAMPAGNE, André, L’histoire du régime français, Editions du Septentrion, Sillery, 1996.
DESLANDES, Dominique, DICKINSON John A. et HUBERT Ollivier, Les Sulpiciens de Montréal, une histoire de pouvoir et de discrétion : 1657-2007, Éditions Fides, Montréal, 2007.
DESLOGES, Yvon, À table en Nouvelle-France : alimentation populaire, gastronomie et traditions alimentaires dans la vallée laurentienne avant l’avènement des restaurants, Editions du Septentrion, Sillery, 2009
HAMELIN Jean, PROVENCHER, Jean, Brève histoire du Québec, Editions Boréal, Montréal, 1997.
LACHANCE, André, Vivre à la ville en Nouvelle-France, Editions Libre Expressions, Montréal, 2004.
LAHAISE, Robert, Les édifices conventuels du Vieux-Montréal : aspects ethno-historiques, Editions HMH, Montréal, 1980.
LAMBERT, Phyllis, STEWART, Alan,(dir.), Montréal ville fortifiée au XVIIIe siècle, Centre Canadien d’Architecture, Montréal, 1992.
LANDRY, Yves (dir.), Pour le Christ et pour le Roi : la vie au temps des premiers Montréalais, Libre expression et Art global, Montréal, 1992.
LAUZON, Gilles, FORGET, Madeleine (dir.), L’histoire du Vieux-Montréal à travers son patrimoine, Edition les publications du Québec, Québec, 2004.
LE MERLUS, Céline, MOYA SAN MARTIN, Elvira, Préparation de l’information nécessaire à la conception d’une exposition sur les Aztèques, Rapport de recherche, Musée de Pointe-à-Callière, Ecole du Louvre / Université de Montréal, 2005.
LINTEAU, Paul-André, Brève histoire de Montréal, Editions Boréal, Montréal, 2007.
143
MICHAUD, Josette, Les œuvres du temps : le Vieux Montréal, Guérin littérature, Montréal, 1991.
PINARD, Guy, Montréal. Son histoire, son architecture, Méridien, Montréal, 1987-1995.
ROBERT, Jean-Claude, Atlas historique de Montréal, Editions libre Expression, Montréal, 1994.
TAIRRAZ, Monique, Jardins d’un autre temps : deux jardins dans l’esprit de la Nouvelle-France, Maison Saint-Gabriel et Musée du Château Ramezay, 2001.
Sur les pas de Marguerite Bourgeoys à Montréal, circuit de visite à pied, Musée Marguerite Bourgeoys, 2000
Découvrez le Vieux-Montréal : Histoire – Architecture – Patrimoine, circuit de visite à pied, Ville de Montréal, 2001
Mission Montréal : les congrégations religieuses dans l'histoire de Montréal, Musée David M. Stuart, Fides, 1992.
Ressources en ligne
- Sources documentaires et iconographiques
Vieux-Montréal, site officiel : http://www.vieux.montreal.qc.ca/ (consulté le 22/09/11)
Dictionnaire biographique du Canada en ligne (première version 1966) :http://www.biographi.ca/index-f.html (consulté le 22/09/11)
Le musée virtuel du Canada :http://www.museevirtuel-virtualmuseum.ca/index-fra.jsp (consulté le 22/09/11)
Le musée virtuel de la Nouvelle-France :http://www.civilisations.ca/mcc/explorer/musee-virtuel-de-la-nouvelle-france (consulté le 22/09/11)
Nouvelle-France, horizons nouveaux :http://www.champlain2004.org/index2.html (consulté le 22/09/11)
Montreal Clichttp://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=2497,3089965&_dad=portal&_schema=PORTAL (consulté le 22/09/11)
La maison urbaine en Nouvelle-France
144
http://www.maisonlamontagne.com (consulté le 22/09/11)
Artefact Canada : base des données du Patrimoine Canadien :http://www.rcip.gc.ca/Artefacts/ (consulté le 22/09/11)
Infomuse, base de données des musées québécoishttp://infomuse.smq.qc.ca:8001/basisbwdocs/infm/Info/f_HumanitiesInfoHead.html (consulté le 22/09/11)
Bibliothèques et Archives Nationales du Québechttp://www.banq.qc.ca/accueil/ (consulté le 22/09/11)
Montréal 500 ans d’histoire en archives (groupe d’archivistes de la région de Montréal) :http://www2.ville.montreal.qc.ca/archives/500ans/portail_archives_fr/accueil.html (consulté le 22/09/11)
Musée du portrait du Canada : http://www.collectionscanada.gc.ca/portraits/ (consulté le 22/09/11)
Joconde, base de données du Ministère française de la Culture :http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr (consulté le 22/09/11)
Archives France-Canada :http://bd.archivescanadafrance.org/sdx-222-acf-pleade-2/acf/home.shtm (consulté le 22/09/11)
Musée Marguerite Bourgeoys www.marguerite-bourgeoys.com/ (consulté le 22/09/11)
Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréalhttp://www.museedeshospitalieres.qc.ca/ (consulté le 22/09/11)
Musée McCord d’histoire canadiennewww.musee-mccord.qc.ca/ (consulté le 22/09/11)
Musée Stewarthttp://www.stewart-museum.org/fr/ (consulté le 22/09/11)
Musée de Pointe-à-Callièrehttp://pacmusee.qc.ca/fr/accueil (consulté le 22/09/11)
- Banc d’essai
GéoTour 67, Visite multimédia de l’île Sainte-Hélène sur terminal GPS :http://www.ec.gc.ca/biosphere/default.asp?lang=Fr&n=958FC5C4-1 (consulté le 22/09/11)
145
Guidatour, Visite guidée du Vieux Montréal :www.guidatour.qc.ca (consulté le 22/09/11)
Images Montréal : http://www.imtl.org/ (consulté le 22/09/11)
Vieux-Montréal, le grand tour en 150 images : http://www.vieux.montreal.qc.ca/tour/0carte.htm (consulté le 22/09/11)
Vieux Montréal, visite éclair : http://www.vieux.montreal.qc.ca/eclair/f_anim.htm (consulté le 22/09/11)
Le Vieux Montréal en Calèche : www.vieux.montreal.qc.ca/cochers/cochers.htm (consulté le 22/09/11)
Application du Parc de la Villette :http://itunes.apple.com/fr/app/parc-de-la-villette/id441016956?mt=8 (consulté le 22/09/11)
Application du Château de Versailles :http://www.chateauversailles.fr/multimedia/application-iphone (consulté le 22/09/11)http://www.apple.com/fr/hotnews/articles/versailles_podcast/ (consulté le 22/09/11)
Application de Central Park :http://itunes.apple.com/us/app/central-park/id396515130?mt=8 (consulté le 22/09/11)
Application Experience Vieux-Montreal :http://experienceoldmontreal.com/fr/ (consulté le 22/09/11)
Application Vieux-Montréal par la SDC :http://www.sdcvieuxmontreal.com/ (consulté le 22/09/11)
Animation interactive du Vieux-Montréal :http://www.cyberpresse.ca/arts/nouvelles/201108/16/01-4426380-une-animation-interactive-en-preparation-dans-le-vieux-montreal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B50_en-manchette-arts_379_section_POS1 (consulté le 22/09/11)
- méthodologie
DESHAYES Sophie, Les audioguides, outils de médiation dans les musées, 15 Fiches d’aide à la conception, décembre 2002 : http://so.chadocs.com/rapportaudio/synthese.pdf (consulté le 22/09/11)
Lieux de conservation des documents iconographiques :
- Musée du château Ramezay- Collection archéologique de la ville de Montréal- Ville de Montréal, service de l’urbanisme
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- Musée Marguerite Bourgeoys- Bibliothèque nationale du Canada- Archives des Prêtres de Saint Sulpice de Montréal- Musée des Hospitalières de l’Hôtel Dieu de Montréal- Archives nationales du Québec, Centre de Montréal- Archives nationales du Canada, Ottawa- Archives nationales de France (Centre des archives d’Outre Mer, Aix en Provence)- Musée McCord- Musée Stewart- Musée des Civilisations- Musée de la Civilisation- Musée National des Beaux-Arts du Québec- Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
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