Présenté à la 5ème Session ordinaire de l’AG du CNSA
Ouagadougou, 7 décembre 2012
PLAN DE L’EXPOSE
1. Rappel du contexte2. Plan opérationnel de soutien
aux populations vulnérables3. Analyse de la réponse dans le
domaine alimentaire4. Analyse de la réponse dans le
domaine nutritionnel5. Analyse de la réponse dans le
domaine non alimentaire
1. Rappel du Contexte1. Rappel du Contexte
Des résultats prévisionnels de la campagne alarmants
TAPOA
SOUM
COMOE
HOUET
PONI
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GOURMA
SENO
KOSSI
ZIRO
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KOURWEOGO
83
66
67
86
97
87
103
5693
82
108
249
102
233
199
114
19853
62
169
73
85
193
234
90
140
138
123
236
13
78
101
95
100
164
105
189
228
72
112
118
57
N
EO
S
80 0 80 160 Km
LEGENDEDéficitaireEquilibreExcédentaire
N
EO
S
70 0 70 140 KilometersZone à risqueLimite provincesLimite régions
LEGENDE
O U A G A D O U G O U
D O R I
O U A H IG O U Y A
D E D O U G O U
FA D A N G O U R M A
B O B O -D IO U LA S S O
B O R O M O
P O
G A O U A
B O G A N D E
400 500 600 800 900 1000 1200
Pluviométrie cumulée du 1er avril au 30 septembre 2011
Hauteur
D irection de la M étéoro log ie nationale (BF)
(m m )
-6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3
Longitude (°)
9
10
11
12
13
14
15
Latit
ude
(°)
0 100 200 Km
La nécessité d’engager une stratégie de réponse
Etude HEA du Burkina
Evaluer la situation des populations vulnérables
Engager des réponses
Elaborer un Plan
Le plan opérationnel a été conduit par étape et de façon consensuelle de sorte à :
(i)Établir les priorités selon l’évolution et la sévérité de la vulnérabilité,
(ii)Cibler les ménages vulnérables,
(iii)Evaluer les besoins d’assistance pour une planification plus efficace des opérations sur le terrain.
2. Le plan opérationnel de soutien2. Le plan opérationnel de soutien
Evaluation des populations vulnérables et des besoins par phase
N
EW
S
Communes à risqueLimite provinces
LEGENDE
99 Communes à RisquePopulation ciblée : 994 939
N
EW
S
Communes à risqueLimite provinces
LEGENDE
185 Communes à RisquePopulation ciblée : 2 065 738
N
EW
S
Communes à risqueLimite provinces
LEGENDE
198 Communes à RisquePopulation ciblée : 2 850 280
Soutien en quatre (4) phases et dans trois (3) domaines
Organisation de la réponse
Etat : SE-CNSA, DGPER, SONAGESS, SP/CONASUR, DN
Partenaires : Secteur Assistance alimentaire (PAM), Secteur nutritionnel (UNICEF), Secteur non alimentaire (FAO).
Les réalités du terrain ont conduit à retenir deux (2) périodes pour l’analyse :
i.Mitigation (phases 1 et 2 du plan de soutien) ;
ii.Soudure (phase 3 du plan de soutien).
Les actions de la phase 4 si elles sont exécutées seront comptabilisées en mitigation.
Avec :
+ 2 065 738 personnes ciblées vulnérables en période de mitigation et
+ 2 850 280 personnes en phase de soudure.
3. Analyse de la réponse alimentaire3. Analyse de la réponse alimentaire
Population assistée en période de mitigation
En période de mitigation : 1 480 721Dont : Etat 1 002 972 etPartenaires 477 749
Considérant l’effectif ciblé de 2 065 738,La population touchée atteint 71,68 %Etat : 48,55 %Partenaires : 23,13 %
Population assistée en période de soudure
En période de soudure : 2 683 589Dont : Etat 1 077 023 etPartenaires 1 606 566
Considérant l’effectif ciblé de 2 850 289,la population touchée est de 94,15 %Etat : 37,79 %Partenaires : 56,37 %
Quantités de vivres déployées
Au total : 105 000 tonnesEtat : 80 560 tonnesPartenaires : 24 577 tonnes
Modalités de réponse
Au niveau de l’Etat, les interventions en faveur des populations vulnérables ont été conduites sous deux modalités à savoir les ventes à prix social (85,46 %) et la distribution gratuite des vivres (14,54 %).Au niveau des partenaires, les modalités de réponse se répartissent globalement en :(i) transfert d’argent (environ 50 % de l’assistance alimentaire) ;(ii) transfert d’argent et de vivres (environ 30 % de l’assistance alimentaire) ;(iii) transfert de vivres (environ 20 % de l’assistance alimentaire).
Modalités de réponse
Acteurs de mise en œuvre de la réponseAu niveau des interventions de l’Etat, la mise en œuvre de l’assistance a été assurée à travers :- les structures déconcentrées du CONASUR;- les boutiques communales et les boutiques de la LCB;- les CODESUR et les Mairies (distributions gratuites);- les boutiques de la SONAGESS (riz essentiellement).
Mise en œuvre de la réponse
Au niveau des partenaires, le transfert des vivres aux populations se fait le plus souvent par l’intermédiaire des ONGs actifs sur le terrain. On assiste à une utilisation peu soutenue des Institutions de finances et des Commerçants locaux.
3. Analyse de la réponse nutritionnelle3. Analyse de la réponse nutritionnelle
Actions du domaine nutritionnel :
-PEC des MAS;
-PEC des MAM;
-Rations de protection (Blanket feeding) en période de soudure dans certaines régions.
Bilan PEC MAS
Phase 1 Phase 2 Phase 3
Attendu PEC % Attendu PEC % Attendu PEC %
14 976 23 602 157,60 24 960 32 909 131,85 24 960 31 710 127,04
PEC DES MAS
Bilan PEC MAM
Phase 1 Phase 2 Phase 3
Attendu PEC % Attendu PEC % Attendu PEC %
63 648 107 349 168,66 106 080 140 530 132,48 106 080 140 224 132,19
PEC DES MAM
Résultats Blanket feeding
Régions Nombre d’enfants de 6 à 23 mois ayant bénéficié
Sahel 53 307
Nord 104 945
Est 134 441
Centre Est 26 063
Centre Nord 33 007
Centre Ouest 20 759
Boucle du Mouhoun 42 496
Total 415 018
3. Analyse de la réponse non alimentaire
3. Analyse de la réponse non alimentaire
Actions conduites :
(i)Collecte de céréales dans les zones excédentaires et déploiement dans les zones déficitaires
(ii)Conduite de l’opération de production de maïs à haut rendement (Bondofa)
(iii)Appui aux ressources animales
(iv)Appui en intrants aux producteurs céréaliers
(v)Préservation de la faune
(vi)Communication et suivi-évaluation
Collecte de céréales dans les zones excédentaires et déploiement dans les zones déficitaires
Les réalisations conduites par l’Etat de manière anticipée ont permis la collecte de stocks de céréales dans les zones excédentaires par la SONAGESS avec l’implication des administrations locales. Une enveloppe financière de 6,250 milliards de FCFA a été débloquée pour la collecte de 18 000 tonnes de céréales. Au cours de la première phase du plan de soutien, 12 211,79 tonnes de céréales ont pu être collectées.
Conduite de l’opération de production de maïs à haut rendement (Bondofa)
L’objectif fixé était d’emblaver 9 000 ha pour une production totale attendue de 50 000 tonnes qui devraient bénéficier aux stocks de la SONAGESS. En terme de bilan, la superficie totale emblavée a atteint 6 784 ha. En matière de mobilisation du maïs produit par la SONAGESS, autour de 5 000 tonnes seulement. Les partenaires ont accompagné l’Etat avec une contribution de 1,1 milliard FCFA pour la réalisation de cette opération.
Appui aux ressources animales
Les interventions du gouvernement dans le domaine pastoral portaient sur :
- l’appui des ménages vulnérables en sous produits agro-industriels (SPAI) pour la protection des noyaux de reproduction ;
- l’appui des producteurs en semences fourragères pour la production de fourrage ;
- la réparation des points d’eau d’abreuvement du bétail pour atténuer le déficit hydrique sur les longs parcours des transhumants.
Réalisations
Les quantités totales ventilées sont évaluées à 21 753 tonnes de SPAI.
Les semences fourragères et le Burkina phosphate ont été distribués gratuitement et les quantités distribuées sont reparties comme suit : maïs : 115 tonnes ; sorgho : 10,110 tonnes ; soja : 26 tonnes ; mucuna : 7 tonnes ; Burkina Phosphate : 180 tonnes.
En matière d’hydraulique pastorale, les réalisations ont été entièrement financées par le budget national. Elles concernent 124 forages et 16 boulis toujours en cours de réalisation au profit des populations vulnérables. Le coût est évalué à 4 745 745 455 de francs CFA.
Appui en intrants aux producteurs céréaliers
Intrants déployés pour la campagne agricole 2012-2013 et la campagne de saison sèche.
Concernant la campagne agricole 2012-2013, l’Etat a
acquis et déployé en faveur des producteurs 12 611,88 tonnes d’intrants dont 5 589 tonnes de semences et 7 022,88 tonnes d’engrais. L’ensemble de ces intrants a coûté 6,03 milliards FCFA.
A ce niveau, l’Etat a bénéficié de l’accompagnement des partenaires. La capitalisation des interventions de tous les partenaires n’étant pas encore disponible, nous consignons ci-après les interventions réalisées par la FAO.
Communication et suivi-évaluation
Un plan de communication élaboré mais non financé
Un plan de suivi-évaluation élaboré mais très peu exécuté : 3 missions réalisées.
Exécution financière
Etat : Budget révisé pour prendre en compte les besoins de résolution de la crise alimentaire.
17 milliards CFA en faveur du secteur
Partenaires : Appel consolidé lancé, Projets en cours d’exécution, notamment ceux financés par la Banque Mondiale.
CAP financé à hauteur de :• 80 % au niveau assistance alimentaire;• 100 % au niveau nutritionnel• Moins de 30 % au niveau non alimentaire.
En conclusion :
Succès dans la mise en œuvre du premier plan de soutien élaboré au Burkina Faso.
Quelques perspectives
Affiner les missions de suivi de la SAN pour prévenir à temps les catastrophes et déficits céréaliers et alimentaires
Affiner les méthodes de ciblage des populations
vulnérables pour déterminer, identifier les populations vulnérables
Le circuit des maires et structures décentralisées est
un canal d’efficacité qu’il faut améliorer en structuration et fonctionnement
Les structures déconcentrées du CNSA (CRSA, CPSA,
…) doivent être dynamisées et financées sur le budget de l’Etat.
Les infrastructures de stockage à améliorer La synergie des acteurs (Etat/PTF/OSC) doit être améliorée La Politique nationale de sécurité alimentaire doit être élaborée de manière participative et en prenant en compte les leçons tirées de la crise 2012 Nécessité de travailler dans le sens de la Résilience des populations Elaboration/Actualisation du POSPV quelque soit la situation de la campagne.