Plan stratégique tuberculose 2013-2017 Relance de la lutte antituberculose au Mali
Novembre 2012
Préparé par le Programme National de Lutte contre la Tuberculose, avec la collaboration de TeAM et de l’OMS, Bamako, novembre 2012
2
Table des matières
Table des matières ...........................................................................................................2
1. Situation socio-sanitaire du Mali................................................................................3
2. Situation épidémiologique de la tuberculose au Mali ..............................................5
3. Activités dépistage et traitement ................................................................................7
4. Financement et dépense de la lutte antituberculeuse 2002-2017 ......................... 10
5. Approche logique de planification de la tuberculose:........................................... 13
6. Plan quinquennal 2013-2017.................................................................................... 19
7. Indicateurs................................................................................................................. 33
8. Budget prévisionnel 2013-2017................................................................................ 39
Abréviations .................................................................................................................. 42 Mission de soutien à la préparation du plan financée par l’Initiative 5%. L’Initiative 5% est financée par
le Ministère des Affaires Etrangères et européennes (MAEE) en contribution indirecte au Fonds mondial
de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (FM), et mise en œuvre par France Expertise
Internationale (FEI).
3
1. SITUATION SOCIO SANITAIRE DU MALI La politique sectorielle de santé et de population se fonde sur les principes de soins de santé primaires et de l'initiative de Bamako avec les grands axes d'intervention suivants: - l'élaboration d'une carte sanitaire et d'un plan de développement socio sanitaire (PDDSS); - l'extension de la couverture sanitaire par la création des centres de santé communautaires (CSCOM) ; - l'offre d'un paquet minimum d'activités (PMA) ; - l'organisation et la participation communautaire au développement social. La mise en œuvre du plan décennal de développement sanitaire et social (PDDSS) 2008-2017 accorde une priorité à la lutte contre les maladies.
1.1 Structures et fonctionnement du Programme National de Lutte contre la TB (PNLT) Le PNLT est intégré aux différents niveaux du système de santé du Ministère de la santé. - Au niveau central Le PNLT relève de la Division « Prévention et Lutte contre la Maladie » de la Direction Nationale de la Santé et comprend.
• Une coordination nationale assistée par: • Un comité technique • Des services de référence : • Le Comité Antituberculeux du Mali (CAM).
- La coordination nationale est dirigée par deux chargés de programme ; le Coordinateur et son Adjoint dont les fonctions sont : 1) Définir les objectifs nationaux du PNLT et planifier les étapes opérationnelles pour sa
mise en œuvre 2) Coordonner le PNLT aux niveaux intermédiaire et périphérique et avec d'autres services
du ministère de la Santé (FENASCOM, CNAM, INRSP, Faculté de Médecine, CSLS, etc...), les organismes bénévoles et autres;
3) Acquérir et distribuer les moyens nécessaires au PNLT en particulier les médicaments ; l’équipement de laboratoire et les divers documents;
4) Former le personnel engagé dans le PNLT. 5) Superviser le personnel engagé dans le PNLT; 6) Suivre et évaluer le PNLT. Le Chargé de programme dirige une équipe et est responsable de l'ensemble de la marche du programme auprès du Directeur National de la Santé. Le responsable du Laboratoire National de Référence des Mycobactéries est membre de l'équipe de coordination du programme et est particulièrement chargé du contrôle de la qualité du réseau de bacilloscopie. Le Comité technique : composé de cinq membres, tous experts dans le domaine de la lutte contre la tuberculose, il a un rôle consultatif dans la prise par le programme de toute décision relative à la politique et/ou aux normes et procédures. Les services de référence : sont constitués par :
- Le laboratoire National de Référence des Mycobactériologie de l’Institut National de Recherche en Santé publique ; - Le service de pneumo-phtisiologie de l’Hôpital National du Point « G ».
Le Comité Antituberculeux du Mali : est une association bénévole à but non lucratif. Il a pour but d’informer et de sensibiliser les couches sociales sur les mesures prophylactiques et
4
préventives de la tuberculose. Il appuie le personnel de santé dans le suivi des patients sous traitement et participe activement à la lutte contre le stigma. - Au niveau régional : Le PNLT est placé sous l’autorité du Directeur Régional de la Santé. Le directeur régional, responsable du PNLT, à travers le Chef de division santé, a pour fonction de :
a) travailler en étroite collaboration avec la Coordination Nationale dans l'accomplissement de ses tâches;
b) superviser le travail des Centres de Santé de Référence. Chaque Centre sera visité au moins une fois tous les trois mois. Les CSRéf ayant de faibles résultats doivent faire l'objet d'une attention particulière;
c) D’organiser des programmes de formation au niveau régional, en collaboration avec le chef de la Division Santé ou les chargés de programmes, et les médecins-chefs des Centres de Santé de Référence de cercle et de former sur le terrain le personnel chargé de l’exécution du PNLT.
d) De s’assurer qu’un rapport trimestriel sur le dépistage et les résultats de traitement lui est bien transmis par chaque centre de dépistage et de traitement. Le responsable régional du PNLT vérifie ces rapports, les analyses et les commente avant de les adresser à la coordination nationale.
e) Assurer un approvisionnement régulier en médicaments antituberculeux, réactifs et autres fournitures spécifiques des CSRéf avec un stock de sécurité de 3 mois.
- Au niveau des Centres de Santé de Référence de cercle (équivalent district sanitaire): Le responsable de l’application du PNLT est le médecin chef. Dans chaque CSRéf se trouvent: - le laboratoire pour la bacilloscopie, le stock de réactifs et de matériels de laboratoire ; - le "Registre de dépistage et de traitement de la Tuberculose" du Cercle, - le stock de médicaments et de fournitures spécifiques (supports de gestion). - Le médecin-chef du CSRéf, à travers le médecin d’appui tuberculose: - organise le dépistage dans sa circonscription sanitaire; - décide des mises en traitement; - s'assure que :
o les régimes du PNLT sont bien prescrits et bien suivis, o la prise des médicaments durant la phase intensive des régimes courts est
directement observée, o les visites de contrôle avec bacilloscopie sont faites aux dates indiquées;
- décide des mises en retraitement en cas d'échec de la chimiothérapie, rechute ou reprise après abandon;
- vérifie que le Registre de la Tuberculose et celui du Laboratoire sont bien tenus à jour et que les fiches d'observation et de traitement sont correctement remplies;
- adresse régulièrement les rapports trimestriels au Directeur régional de la Santé; - assure l’information, l’éducation et la communication sur la tuberculose de la collectivité. - Au niveau des centres de santé périphériques : Tous les centres de santé communautaires doivent être engagés dans la lutte contre la tuberculose. Les chefs de poste de ces centres sont responsables de l’identification des malades suspects de tuberculose, de leur orientation vers le laboratoire ou de la collecte des crachats et ou fixation des frottis, (de leur envoi au laboratoire) et du suivi au traitement des malades dépistés. Ils ont la responsabilité du suivi correct du traitement jusqu’à son terme normal, y compris l’organisation et l’appui au suivi communautaire des malades.
1.2 Infrastructures sanitaires et centres de dépistage et de traitement de la tuberculose (CDT, et CT)
5
Le système sanitaire du Mali est constitué de structures de soins de santé et des services administratifs chargés de conduire la mise en œuvre de la politique de santé et de population. En matière de prestation de soins de santé, la pyramide sanitaire du Mali se compose comme suit :
• Niveau opérationnel : 59 centres de santé de référence comprenant 69 CDT (centre de dépistage et traitement de la tuberculose), et 1050 centres de santé communautaires.
• Niveau régional : 8 régions et 6 hôpitaux régionaux. • Niveau national : 3 hôpitaux nationaux et plusieurs centres nationaux dont l’institut
national de recherche en santé publique (INRSP) ou est rattaché le laboratoire national tuberculose et le laboratoire national de la santé (LNS) en charge du contrôle de qualité des médicaments antituberculeux. Le Programme National de lutte contre la Tuberculose (PNLT) est rattaché à la Direction Nationale de la Santé (DNS)
De nombreuses structures privées (cliniques et cabinets), parapubliques (armées, INPS) et confessionnelles offrent leurs services aux populations. Il existe des structures publiques et privées pour la formation du personnel médical (FMPOS) et para médical à Bamako et à travers le pays.
6
2. SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE DE LA TUBERCULOSE AU MALI
2.1 Source des données
Les données sanitaires de la tuberculose sont issues des rapports annuels successifs d’activité du PNLT de 2001 à 2011, des données du système d’enregistrement et de notification national de la tuberculose de 1995 à mi-2012, de la revue du PNLT de mars 2011 et de la mission GLC septembre 2011. Les estimations épidémiologiques font référence au rapport 2010 de l’OMS sur la lutte contre la tuberculose dans le monde. Le Mali est un pays à faible revenu avec un PIB à 1000 $ par habitant/ an (le Mali en chiffres,
édition 2008) avant dernier sur le classement PNUD de l'index de développement humain
(169 sur 180 pays). Il compte en 2012 13,9 millions d'habitants avec une densité de
population très faible (10,91 habitants/ km2).
2.2 Estimation de l’OMS
L’endémie tuberculeuse est élevée avec une incidence en 2010 estimée à 68 [64-71]
nouveaux cas de tuberculose pulmonaire toutes formes pour 100 000 habitants.
Le taux de dépistage des tuberculoses toutes formes était de 51% [49-53%] en 2009.
Le taux de co-infection VIH chez les patients tuberculeux est élevé à 18% en 2009
Le taux de tuberculose multirésistante parmi les nouveaux cas (TB-MR) est estimé en
l’absence d’enquête nationale à 0.9 % [0-2,4%] et à 14% [2.2-26%] parmi les retraitements
Estimation 2010 Nombre Taux
Incidence 10 000 (9900–11000) 68 /100000 h (64–71)
Tx detection, ttes formes (%)
51% (49–53%)
TB-VIH 1 780 (1780–1980) 18% TB-MR nouveau TPM+ notifiés
38 (21–58) 0,90% (0,5–1,4 %)
TB-MR parmi retraitement
50 (8–92) 14% (2,2–26%)
Source : WHO Report 2010, Global Tuberculosis Control
7
3. ACTVITÉS DÉPISTAGE ET TRAITEMENTS
L’activité de dépistage de la tuberculose a diminué depuis l’arrêt prématuré de la subvention
du Fonds mondial en 2009 suite à des irrégularités financières pour atteindre 5 018 cas de
tuberculose toutes formes (nouveaux cas et rechutes) en 2011 soit 37 cas par 100,000
habitants (figure 1).
Figure 1 : Dépistage de la TB au Mali 1983-mi 2012. Nombre et taux notification
TB/100.000hab
L’activité du laboratoire mesuré sur la figure 2 par le nombre de lames de frottis
d’expectoration réalisés dans le pays a progressé régulièrement de 2006 à 2009. L’arrêt
prématuré de la subvention du Fonds mondial s’est accompagné d’une diminution brutale
du nombre de lame de frottis d’expectoration réalisés dans le pays après 2009 avec une
légère reprise en 2011. Le taux de positivité a aussi été modifié depuis 2009. Il baissait
régulièrement depuis 2006 passant de 15 à 11%, il est rapidement reparti à la hausse pour
atteindre 16% en 2011 signifiant un diagnostic plus tardif. La baisse du nombre de frottis est
corroborée par une baisse de la consommation des réactifs.
Figure 2 : activité laboratoire du Mali 2006-2011
Début FM Arrêt FM
8
1.3 RESULTATS
Le taux de succès au traitement est de 76% en 2011 (cohorte 2010). Les résultats des
traitements antituberculeux ont été améliorés progressivement depuis la relance des
activités en 2002 passant de 66% de taux de succès en 2004 (cohorte des cas notifiés en
2003) à 81% en 2009 pour baisser pour la première fois depuis 10 ans à 76% en 2011
(cohorte 2010) après l’arrêt prématuré de la subvention Fonds mondial en 2009. Le taux de
perdus de vue et de transferts cumulé représentant le résultat des déficiences
programmatique du PNLT est passé de 24% à 6% en 2009 pour repartir à la hausse après
2009 atteignant 13% sur la cohorte 2010. L’amélioration des résultats a commencé avant la
mise en place du FM, elle a progressé avec le FM mais s’est stoppée nette après l’arrêt
prématuré du FM suite à des irrégularités financières. A partir de 2010, le taux de patients
évalués est passé de 100% à 62% en 2010 puis 113% en 2011 remettant en cause la validité
de l'enregistrement (figure 3).
Figure 3: Résultats des traitements TPM+ cohorte 2003-2010 et concordance des cas évalués
3.1 Activité TB/VIH
Le taux de décès reste élevé à 10%. La prévalence du VIH est de 1,3% dans la population
générale (ministère de la santé 2007, Enquête Démographique de Santé du Mali, 4ème
édition). Le dépistage du VIH, à la suite de conseil systématique chez les tuberculeux, a
débuté en mi-2007 et a couvert en 2011 38% des tuberculoses détectés avec un taux de
tuberculeux infectés par le VIH de 21% en 2012 (chiffre provisoire). Là encore le taux de
tuberculeux testés pour le VIH a chuté après l’arrêt prématuré de la subvention du Fonds
mondial passant de 55% à 38% en 2 ans. Le taux de TB/VIH+ mis sous cotrimoxazole et sous
ARV a continué de progresser après l’arrêt de la subvention du Fonds mondial.
9
Figure 4 : Activité de collaboration TB/VIH 2007-2011
3.2 Tuberculose multirésistante
Le taux de tuberculose multirésistante parmi les nouveaux cas (TB-MR) est estimé à 0.9 %
[0-2,4%] et à 14% [2.2-26%] parmi les retraitements (WHO Report 2010, Global
Tuberculosis Control). La fourchette est très large en l’absence d’enquête de résistance dans
le pays. La prise en charge des cas de TB-MR a débuté en 2006 sur le financement du budget
d’Etat. Le Comité du Feu Vert (GLC) a approuvé en mars 2010 une requête du Mali pour la
gestion de 20 cas de TB-MR par an. L’activité de dépistage des TB-MR est stable depuis 2009
et semble progresser en 2012. Il reste un nombre élevé de cas mis en traitement sans
confirmation bactériologique. Les résultats des traitements TB-MR s’est amélioré et est
satisfaisant.
MDR
confirmés Terminé PDV DC
En traitement
Non connu
MDR non confirmés
2006 19 2007 7 2 5 0 2008 6 4 (67%) 2 1 2009 10 7 (70%) 3 10 2010 12 10 (83%) 2 6 2011 12 12 2012 9 9
Tableau 1 : dépistage et résultats de la tuberculose multiresistante
A noter que le Laboratoire National Tuberculose est en 2012 le seul laboratoire effectuant
des cultures et tests de sensibilité pour le diagnostic des TB-MR. Le laboratoire SEREFO qui
effectuait ces examens pour le Point G en parallèle avec le LNR a arrêté cette activité suite à
l’arrêt de ses financements externes de NHS. Le LNR a réalisé en 2010 153 cultures avec un
taux de contamination de 2%. Les données 2011 ne sont pas disponibles.
En résumé, l’activité et les résultats de la lutte antituberculeuse ont progressé entre 2002 et
2009 avec un effet Fonds mondial qui a permis d’accélérer cette progression entre 2004 et
2009. Une chute de l’activité et des résultats de la tuberculose sensible, de la TB
multirésistante et de l’activité TB/VIH est apparue immédiatement dès l’arrêt de la
subvention du Fonds mondial en 2009 et continue de s’aggraver chaque année depuis. La
baisse de dépistage et de la qualité du suivi ne semble pas être lié à une baisse de la
notification mais à une baisse réelle de l’activité comme le démontre la baisse du nombre de
10
lame de dépistage et la baisse de consommation des médicaments et réactifs
antituberculeux et comme le rapporte le PNT.
11
4. FINANCEMENT / DEPENSES TUBERCULOSE AU MALI 2002-2012 ET BUDGET 2013-2017
Les financements du PNLT 2002-2012 et le budget 2013-2017 sont présentés dans le tableau
2 et la figure 5 suivants. Ils sont caractérisés par une extrême variabilité d’une année sur
l’autre avec des pics de financement lors de la présence de financement externe de l’ACDI
(2003-2005) et du FM (2007-2009 et 20013-2014) et des creux en l’absence de ces deux
principaux financeurs(2006, 2010-2012). La figure 5 montre une certaine corrélation entre
les financements et le dépistage de la Tuberculose entre 2002 et 2012 avec un cout par cas
de TB notifié variable.
Le financement est équivalent à la dépense annuelle du PNLT. Il varie ainsi de 270.000 en
2002 à 3,3 millions d’euros en 2012 (facteur 12) montrant une absence de pérennité des
financements ces 10 dernières années.
La participation de l’Etat est stable en montant et variable en % passant de 96% en 2002 (en
l’absence de financement externe) à 10% en 2008 (années avec FM) pour remonter à 90% en
2011 et 2012.
Le Fonds mondial représente plus de 80% de la dépense dans les années ou il est disponible
entrainant une grande dépendance à ce financement.
Le cout par cas de tuberculose est aussi très variable allant de 61 euros par cas notifié en
2002 à 538 euros par cas notifié en 2008. Ce cout par cas est prévu d’atteindre 830 euros en
2013. Le cout par cas comprend les quelques cas de TB-MR qui n’influent pas beaucoup sur
cette moyenne. Ce cout est élevé par rapport aux moyennes d’autres pays (figure 5).
Figure 5 : Dépense/budget PNLT en euro et corrélation avec la notification TB 2002-2017
Mali
Les financeurs sont :
• l’Etat pour les charges permanentes (Eau, électricité, téléphone, salaires du personnel),
les financements directs des activités du PNLT avec une progression estimée de 5% par
an. Les couts d’infrastructures ne sont pas inclus.
• l’ACDI à travers KNCV de 2003 à 2005,
• l’OMS avec un budget stable
• Le Fonds mondial de 2007 à 2009 et de 2013 à 2017,
• GDF de 2005 à 2007,
12
• Le PAM pour un appui nutritionnel aux malades tuberculeux des régions de Kayes,
Koulikoro, Mopti et Gao de 2006 à 2009 ;
• L’Union pour des missions d’appui technique au LNR de 2008 à 2010 ;
• L’Union Européenne à travers l’Université Catholique de Bruxelles UE/CTB dans le cadre
du projet de recherche FORESA dans la région de Mopti.
• Un financement ponctuel du Canada, Suède, Pays Bas en 2007
La participation des Ménages n’est pas inclue dans les dépenses et les budgets du PNLT. Les
ménages participent aux frais des consultations initiales (500 FCFA à 1000 FCFA par cas) à la
Radiographie pulmonaire (3 000 FCFA à 10 000 FCFA) et au transport.
Le financement du PNLT est caractérisé par une absence de pérennité, une grande variabilité
annuelle, une grande dépendance au Fonds mondial lorsqu’il est présent (>80% de la
dépense). La diversification des financeurs reste insuffisante pour permettre de pallier à
l’arrêt de la subvention du Fonds mondial. Le budget 2013-2017 est présenté au chapitre 10
il est de 20,4 millions pour 5 ans (4,1 millions par an) avec un financement disponible de 15,5
million à la condition que la phase 2 du Fonds mondial soit approuvée et un déficit de 4,5
millions.
Le budget 2013-2017 sera donc dépendant du Fonds mondial à plus de 80%.
Tableau 2 : Dépenses 2002-2012 et budget 2013-2017 en euro
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Etat (estim) 260
997 274 734 289 193 304 414 304 414 323 849 340 041 357 043 374 895 393 640 413 322 433 988 455 687 478 472 502 395 527 515
ETAT (% tot) 96% 38% 39% 34% 67% 13% 10% 17% 49% 94% 87% 11% 11% 100% 100% 100%
ACDI /KNCV 434 857 434 857 434 857
GDF 135 946 135 946 135 946
Canada 4 262
Pays Bas 4 262
Suède 1 065
FM R4 1938976 1405980 796 188 370 112
FM R7 1569866 917 242
FM R10
3 500 000 3 500 000 2 M phase
2 R10
2 M phase
2 R10
2 M phase
2 R10
FM (% tot) 0% 0% 0% 0% 0% 80% 89% 82% 48% 0% 0% 87% 87% 0% 0%
OMS 10 000 10 000 10 000 10 000 15 000 30 000 20 000 20 000 25 000 25 000 30 000 30 000 30 000 Initiative 5% 30 000 50000 50000
Financement 270
997 719 591 734 051 885 218 455 360 2438360 3335886 2 090 474 770 007 418 640 473 322 4 013 988 4 035 687
478 472
2,5M si
phase 2
502 395
2,5M si
phase 2
527
2,5M si
phase 2
Besoins 4 597 084 4 018 433 4 119 336 3 734 035 3 963 419
non financé 583 096 0 3 640 864 3 231 640 3 435 904
Nbre cas TB 4457 4388 4522 4883 5224 5378 6202 6840 4916 5163 4558 4 838 5 232 5 935 6 814 7 723
Cout / cas TB 60,8 164 162,3 181,3 87,2 453,4 537,9 305,6 156,6 81,1 103,8 830 771 81 74
5. APPROCHE LOGIQUE DE PLANIFICATION DE LA TUBERCULOSE
5.1 Méthodologie Le plan tuberculose 2013-2017 a été développé selon une approche participative basée sur
la méthode du cadre logique de planification lors d’un atelier qui s’est déroulé du 3 au 14
octobre 2012 avec des représentants du PNLT du niveau central et régional, des structures
hospitalières au niveau central et périphérique, de représentants du secteur
communautaire, du programme de lutte contre le SIDA, de la section du Système
d’Information Sanitaire et de la Direction Nationale de la Santé, des partenaires. La
cohérence de la planification est assurée depuis l’identification des lacunes du programme,
conformément à l’analyse de la situation jusqu’aux interventions portant sur les lacunes
recensées et dans le budget détaillé conforme aux interventions.
La première version du plan 2013-2017 a été rédigée et revue lors d’un atelier de validation
impliquant un grand nombre de partenaires du PNLT
5.2 Arbre des problèmes
L’analyse de la situation et la méthode du cadre logique de planification a permis de
recenser et de classer les lacunes du programme de lutte contre la tuberculose sous forme
d’un arbre de problèmes. Les problèmes majeurs et les causes majeures et secondaires de
ces problèmes de lutte contre la tuberculose ont été identifiés et classés sous forme d’un
arbre des obstacles, présenté dans le tableau 5.
Deux problèmes majeurs ont été identifiés à savoir la baisse des taux de succès
thérapeutique et la diminution du taux de détection TB.
Ces problèmes majeurs sont liés à 8 causes majeures de premier niveau (faiblesse
programmatique et gestionnaire du niveau central, baisse de qualité du suivi-évaluation,
diminution de l’activité de laboratoire, faible implication du niveau régional, collaboration
TB/VIH insuffisante, prise en charge trop centralisée des TB-MR et absence d’implication du
secteur communautaire et privé) et 25 autres faiblesses expliquant les faiblesses majeures
comprenant entre autres l’arrêt du financement du Fonds mondial, l’absence de plans et
normes à jour, la baisse d’identification des tousseurs chroniques, la vacance de poste TB,
l’arrêt des supervisions et des formations et l’absence d’implication des camps de déplacés.
D’autre part le contexte national récent ajoute des obstacles et des risques importants
nouveaux influençant la situation actuelle autant que la mise en œuvre d’un plan à l’avenir.
Les risques actuels les plus élevés liés à la crise socio-politique et à l’instabilité politique au
Mali en 2012 sont la baisse de l’engagement financier de l’Etat pour la tuberculose et des
mouvements de populations en 2012. La scission du pays a entrainé des difficultés de
déplacement des équipes du PNLT et des contraintes pour assurer l’approvisionnement en
médicaments et le recueil des informations sanitaires.
5.3 Arbre des orientations
Les interventions sont identifiées et classées selon un arbre logique d’intervention en
réponse aux problèmes. La méthode participative permet d’identifier et classer des mesures
selon leur priorité et leur logique (tableau 4).
Les deux objectifs généraux sont
1. Améliorer le dépistage et
2. Améliorer le taux de succès.
Pour atteindre ces 2 objectifs, 8 interventions ont été identifiées à savoir :
15
• Le renforcement du niveau central
• Le renforcement de la gestion financière et administrative à tous les niveaux
• L’amélioration du suivi évaluation
• La relance des activités de laboratoire et d’identification des tousseurs chroniques
• La décentralisation avec implication accrue du niveau régional
• L’amélioration de la collaboration TB/VIH
• Le renforcement de la prise en charge des TB-MR
• L’implication du secteur communautaire et privé dans la lutte antituberculeuse
La structure à 6 composantes du précèdent plan 2007-2011présente les limites suivantes :
les objectifs mondiaux du millénaire (OMD), le plan mondial Halte à la Tuberculose et la
stratégie Halte à la tuberculose à 6 composantes se terminent tous les 3 en 2015. Même si
les discussions ont débuté récemment en 2011, les objectifs mondiaux, le pan et la stratégie
après 2015 ne sont pas disponibles actuellement. Dans ce contexte, la grille de planification
retenue s’appuie sur la stratégie à 6 composantes tout en regroupant certaines
composantes. Des objectifs post 2015 ont été définis et seront mis à jour à mi-parcours du
plan quinquennal en 2014.
Le regroupement de certaines composantes a pour but et principe de limiter le
morcellement de la lutte anti tuberculose en sous-programme (TB, TB/VIH et TB-MR) vers un
programme unitaire centré autour du patient quel que soit sa forme de tuberculose et son
prestataire.
Les interventions ont été déclinées en activités selon la structure Halte à la
Tuberculose remaniée passant de 6 composantes à 3 composantes:
1. Poursuivre l’extension et le renforcement d’une stratégie DOTS de qualité incluant la lutte
contre la co-infection tuberculose-VIH, la tuberculose multi résistante et les groupes à
risques (regroupement des composantes 1 et 2)
2. Impliquer les communautés, la société civile et le secteur privé dans la prévention, le
dépistage et le suivi de la tuberculose (regroupement des composantes 4 et 5)
3. Favoriser et promouvoir la recherche et l’innovation.(ex composantes 6)
La structure à 3 composantes permet un alignement sur la stratégie Halte à la tuberculose à
6 composantes, un alignement et une continuité avec le plan précèdent 2007-2011 et un
alignement avec la structure utilisée par le round 10 du Fonds mondial. Une attention
particulière est portée pour inclure les activités du round 10 dans le plan 2013-2017.
La grille de planification à 3 composantes est centrée sur
1. le service à la personne avec le diagnostic des tuberculoses sensibles et résistantes
aux antituberculeux (y compris le dépistage précoce et intensif - actif); les soins et le
suivi des patients tuberculeux infectés par le VIH (et sans infection VIH)
2. la gestion programmatique unifiée comprenant la coordination avec les partenaires
publics, privés et de la société civile ; le suivi et l’évaluation ; la gestion des
ressources humaines et des intrants.
3. La gestion financière comprenant l’établissement des budgets, le suivi comptable des
dépenses, la mobilisation financière y compris la recherche de solution innovante de
financements pérennes
Trois orientations majeures seront prévues pendant la période 2013-2017 :
1. L’innovation avec l’introduction des outils récents de diagnostic, de traitement et de suivi;
16
2. L’innovation des méthodes de travail avec l’implication des secteurs communautaires et
privés ;
3. Des stratégies ciblées sur les populations les plus vulnérables, les plus exposées au risque
de tuberculose et au risque de mortalité.
5.4 Identification et minimisation des risques (tableau 3)
Des risques majeurs sont identifiés, la crise socio-politique et la scission politique du pays
depuis avril 2012 affectant des composantes essentielles de la lutte antituberculeuse. Les
catastrophes environnementales climatiques (inondation - sècheresse), famine, épidémie
(cholera, méningite etc) sont fréquents au Mali.
La socio-politique diminue la fiabilité des prévisions d’engagement financier de l’Etat pour la
tuberculose. L’expérience du gel des dépenses de l’Etat depuis avril 2012 permet d’espérer
toutefois que les achats de médicaments antituberculeux 1° et 2° ligne ne seront pas
affectés en cas de conflit. Des mesures alternatives devraient toutefois être recherchées en
cas de conflit comme la demande de dotation d’urgence de don GDF ou de
reprogrammation R10 pour s’assurer de la présence de stock de réserve d’une année de
médicaments dans le pays
La scission politique du pays depuis avril 2012 a entrainé des difficultés de déplacement des
équipes du PNLT et des retards dans l’approvisionnement en médicaments et le recueil des
informations sanitaires. Le PNLT a jusqu’à présent réussit à assurer des liaisons avec les
régions du nord. Les supervisions et formations sont arrêtées du fait des problèmes de
sécurité autant que de l’arrêt de la subvention du Fonds mondial. La fermeture des
structures de santé en cas de conflit reste une éventualité. Des déplacements de populations
ont eu lieu en 2012 avec des regroupements importants de personnes déplacées. Des
mesures d’urgences dans les zones de regroupement de personnes déplacées doivent être
mise en place. La scission du pays risquerait d’entrainer une diminution des engagements
financiers du Fonds mondial dans ces zones.
Des besoins d’adaptations seront nécessaires en cours de la période de mise en place selon
la survenue des évènements.
Tableau 3 : risques majeurs et par composantes – mesures de réduction des risques
Risques
majeurs
Effets Minimisation
Budget Etat en baisse, arrêt
achat des antituberculeux
Demande don GDF
Reprogrammation R10
Crise socio-
politique
Déplacement des populations Programme spécifique dans les camps
de déplacés
Approvisionnement, recueil des
données arrêté
Transport irrégulier possible, avion
Envoi des rapports par e-mail, sms
Ferrmeture CsRef CsCom Centralisation activité
Scission du
pays
Réductions des interventions
supervision, monitorage
formation dans les zones à
risque
Arrêt transitoire, redéploiement des
personnels, recentralisation des services
Environnement
17
Risques par composante Minimisation
Création comité technique CCM –TB avec
secrétariat assuré par PNLT
Morcellement du PNLT par composante et
par bénéficiaire secondaire
Formation regroupée DOTS, TB/VIH, TB-MR
Supervision unique DOTS, TB/VIH, TB-MR
Niveau central récemment nommé AT long terme
Retard des décaissements FM R10 Préparation et réalisations des activités
selon agenda. Caisse d’avance pour
formation supervision à identifier.
Recherche financements externes
nouveaux (USAID, BID, FEI, Hollande etc
Autofinancement (collectivités locales,
assurance maladies, activités génératrices
de ressources
Dépendance FM
Motivation du personnel Etat par le FM à
discuter
Normes TB, TB-MR, DOTS communautaire,
DOTS camps déplacés absentes.
Développer un guide complet antiTB.
Identifier point focal TB-MR au PNT
Algorithme de diagnostic multiple selon
équipement disponible, niveau, population
(prison, Xpert, Radio numérisée,
Guides clairs, formation, supervision
Fiabilité Suivi Evaluation Supervision, monitorage, RDQA
Activité du réseau laboratoire Implication CsCom communauté
identification tousseurs
Accès GeneXpert culture DST Système transport crachats – navette
Protocole – population éligible
Culture liquide – MGIT
Fiabilité et capacité LNR Suivre taux de contamination
Impliquer SEREFO si >10%
Suivre capacité travail LNR
Centralisation Volonté NC de décentralisation
Renforcement motivation niveau régional
PEC TB-MR centralisée Point focal TB-MR au PNLT
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 18
Tableau 4 : Arbre des problèmes de la lutte antituberculeuse au Mali – Octobre 2012 Baisse des taux de succès et taux de détection TB
Faiblesse et isolement niv. central PNT (nouvelle éq.)
Gestion financière et administrative insuffisante
baisse qualité S&E (retard, incomplétude etc)
Baisse des activités laboratoire a tout niveau
Centralisation avec faible implication du Niveau régional
Collaboration PNT-CSLS/MS inefficace
TB-MR centralisé
Absence implication secteur communautaire et privé
Normes et guides pas mis à jour, incomplets
Arrêt des financements FM (2009)
Arrêt des supervisions NC et niveau régional vers CsRef
Baisse identif. et ref des tousseurs par le personnel CsRef CsCom
Absence gestion régionale médic et données
Couverture CDT faible
Trait Prev Isonizide pas mis en place
PDV élevés Absence de guide,
Plan non mis à jour
Dépendance au FM
Arrêt réunions monitorage CsRef
Arrêt des supervisions labo
Antituberculeux non integrés aux PPM régionales
Screening TB chez les PVVIH non fait
Pas de guide TB-MR
Absence de formation
Camps de déplacés non pris en compte
Absence recherche autres financements
Absence analyse données tout niveau
Arrêt contrôle de qualité labo (MO, culture, DST)
Absence initiative région (supervision, formation etc)
RH qualité (pays) et quantité (NC) en baisse
Arrêt culture DST au NC
Poste vacants
Arrêt des formations
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 19
Tableau 5 : Arbre des solutions de la lutte antituberculeuse au Mali – Octobre 2012
Améliorer le taux de succès et le taux de détection TB
Renforcer le central PNT
Renforcer la Gestion financière et administrative du PNLT
Améliorer la qualité S&E
Relancer activités de laboratoire et d’indentification des tousseurs
Décentralis. renforcer l’implication régional et augmentant couverture
Améliorer collaboration PNT-CSLS/MS
Renforcer la prise en charge TB-MR
Impliquer le secteur communautaire et privé
Mettre à jour les normes et guides TB, DOTS communauté, supervision
Encourager l’implication de l’Etat dans la TB
Relancer les supervisions NC et niveau régional vers CsRef
identif. et ref des tousseurs par le personnel CsRef CsCom
Promouvoir stockage et commande PPM régionale (pull system)
Créer CDT
test VIH chez les cas et chez les suspectsTB (coté TB)
Développer guide TB-MR
Développer guide DOTS communaut. secteur privé
Préparer le Plan 2013-2017
recherche autres financements
Relancer réunions monitorage CsRef
Relancer supervisions labo
Promouvoir commande antiTB / CsRef - pull system
Relancer TPI et Screening TB chez les PVVIH (coté VIH)
Tester protocole court MDR Point G
Mettre en place DOTS communaut.
Inventaire RH, recrutement, formations
Mesurer les dépenses de santé dans la TB
Promouvoir Analyse données tout niveau
Relancer contrôle de qualité labo MO, cult, DST
Promouvoir supervision et formation régionale
Décentraliser PEC TB-MR à Mopti et Sikasso
Relancer secteur privé. progressivement
Analyser et prendre en charge la TB dans les camps de déplacés
Relancer culture DST au LNR y compris liquide
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 20
6. PLAN QUINQUENNAL 2013-2017
Le Plan de relance antituberculeux 2013-2017 couvre la stratégie de lutte anti-
tuberculeuse dans le secteur public, privé, la société civile et le milieu communautaire
du Mali dans le respect des droits de l’homme de l’équité et l’éthique. Le plan décrits la
mission, les buts et résultats attendus, les objectifs généraux et spécifiques
correspondants aux composantes de la stratégie halte à la tuberculose et les
interventions correspondant aux DPS (Domaines de Prestations Sanitaires) du Fonds
mondial
6.1 Mission
Libérer le Mali de la tuberculose en éliminant la tuberculose comme problème de santé
publique d’ici 2050. Parvenir à l’accès universel à un diagnostic de haute qualité et à des
traitements adaptés aux patients pour atteindre zéro mortalité liée à la tuberculose,
atténuer les souffrances et le poids socio-économique engendrés par la tuberculose.
6.2 Buts
1. Relancer les activités de la lutte antituberculeuse ralenties depuis 2009
2. Réduire considérablement le poids de la tuberculose d’ici 2015, dans le sens des
Objectifs du Millénaire pour le Développement et de ceux fixés par le partenariat
Halte à la tuberculose.
3. Réduire la mortalité liée à la tuberculose d’ici 2020 par le dépistage élargi, le
succès thérapeutique de la tuberculose et de la tuberculose multirésistante (TB-
MR), la décroissance de la mortalité liée à la tuberculose associée à l’infection
VIH et le renforcement du système de santé
4. Promouvoir les études de faisabilité pour favoriser la mise en place d’outils
innovants pour le diagnostic, traitement et suivi de la tuberculose.
6.3 Résultats attendus
1. Atteindre l’OMD 6, cible 8 et les objectifs liés aux OMD et approuvées par le
partenariat Halte à la tuberculose
• d’ici 2015, avoir arrêté et commencer à inverser la tendance de l’incidence de la
tuberculose,:
• d’ici 2015 : réduire la prévalence et la mortalité de 50% par rapport à 1990
• d’ici 2017 : dépister au moins 70% des cas de tuberculose toutes formes et
atteindre un taux de succès de 90% d’entre eux
• d’ici 2025 : éliminer la mortalité liée à la tuberculose (un cas par 100.000
habitants)
• d’ici 2050 : éliminer la tuberculose en tant que problème de santé publique (un
cas par million d’habitants)
2. Augmenter le taux de notification de la tuberculose par 100.000 habitants
jusqu’à l’atteinte d’un plateau d’ici 2017 dans un contexte de dépistage accru en
milieu communautaire et dans les populations exposées présentant des taux de
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 21
TB par habitant plus élevé que dans la population générale (prisons, militaires,
camps de personnes déplacées, personnes contacts d’un cas, personnel de
santé, mineurs sous terre, enfants malnutris
3. Accroitre le taux de dépistage des tuberculoses multirésistantes parmi les
retraitements éligibles au dépistage du diagnostic moléculaire rapide
(GeneXpert)
4. Baisser la mortalité pendant le traitement de la tuberculose infecté par le VIH
par la mise sous ARV de toutes les tuberculoses infectées par le VIH
PRINCIPES: 1. Gouvernance et financement adéquat
2. Engagement des communautés de la société civile et du secteur
privé
3. Promotion des droits de l’homme de l’éthique et de l’équité
4. Suivi et évaluation des composantes de la stratégie
Pour atteindre les buts et résultats attendus, les 3 objectifs (composantes) de la
stratégie Halte TB ont été adoptées.
1. Poursuivre l’extension et le renforcement d’une stratégie DOTS de qualité
incluant la lutte contre la co-infection tuberculose-VIH, la tuberculose
multirésistante et les groupes à risques (regroupement des composantes 1, 2 et
3)
2. Impliquer les communautés, la société civile et le secteur privé
dans la prévention, le dépistage et le suivi de la tuberculose
(regroupement des composantes 4 et 5)
3. Favoriser et promouvoir la recherche et l’innovation (ex
composante 6)
Les 2 premières années de ce plan sont dédiées à la relance des activités en particulier
dans les 5 provinces du sud. Certaines activités débuteront en 2015 laissant le temps à
l’équipe centrale de se renforcer, au pays de retrouver la stabilité et au PNLT de lever
des financements complémentaires..
Objectif 1: Poursuivre l’extension et le renforcement d’une stratégie DOTS de qualité
incluant la lutte contre la co-infection tuberculose-VIH, la tuberculose multirésistante
et les groupes à risques pour atteindre d’ici 2017 un plateau pour le taux de TB notifiés
/100 000 habitants et traiter avec succès au moins 90% des tuberculoses dépistés.
Cet objectif comprend 3 interventions (équivalent DPS) à savoir
Renforcer la capacité de gestion financière, des ressources humaines, du suivi
évaluation et de la coordination (DPS 1.1).
Le renforcement du diagnostic biologique et radiologique (DPS 1.2)
L’approvisionnement et le renforcement de la gestion des médicaments et intrants de
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 22
laboratoire (DPS1.3)
Intervention/DPS 1.1 Renforcer la capacité de gestion financière, des ressources
humaines, du suivi évaluation et de la coordination
1.1.1 Développement des normes traitement suivi de la tuberculose
La relance du PNT après l’arrêt du financement principal en 2009 nécessite une mise à
jour de tous les documents de base du PNT. Ce travail débute avant le début de ce plan
en 2012 et se poursuivra en 2013.
• Mise à jour, production et distribution du manuel tuberculose (incluant la
tuberculose de l’adulte, la tuberculose chez les personnes infectées par le VIH, la
tuberculose multirésistante, la tuberculose de l’enfant) an 1 et mise à jour an 3 (y
compris assistance technique et atelier de validation),
• Manuel sur le contrôle de l’infection, production et distribution
• Mise à jour manuel de supervision
1.1.2 Coordination
La mise en place d’une nouvelle équipe à la tête du PNT s’accompagne d’un
renforcement des méthodes de gestion programmatique, financières et de la
coordination de l'Assistance Technique (AT). Le renforcement des capacités de gestion
du Bénéficiaire Principal et des 3 bénéficiaires secondaires:
• Mise en place et réunion trimestrielle du comité technique tuberculose du CCM
(CCM-TB)
• Réunion PNLT-CRS-LNR niveau central (hebdomadaire)
• Réunions bi-annuelles des régions, quelques CsRef, partenaires du niveau national
(PNT, LNR, PPM, DAAF, DNS etc)
• Préparation du plan quinquennal, plan S&E, plan achat et gestion des
approvisionnements an 1 et mise à jour an 3 (y compris assistance technique et
atelier de validation),
• Préparation du rapport annuel et plan opérationnel annuel budgétisé
• Revue annuelle des résultats techniques et financiers de l’année écoulée et plan de
l’année suivante
• L'unité de gestion du Bénéficiaire Principal (6 personnes).
• Bénéficiaire Principal et chaque bénéficiaire secondaire : équipement bureautique
et des frais de déplacement.
1.1.3 Offre de soins
La couverture actuelle de 1 CDT / 200000 habitants passera à 1 CDT / 175000 habitants
avec la mise en place de 15 nouveaux CDT en 5 ans au niveau sous-district dans 3
nouveaux CSRéf et dans 12 CSCom. 8 CDT sont prévus en 2013-2014 et 7 à partir de
2015
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 23
La couverture culture/DST et GeneXpert sera aussi amélioré progressivement (cf DPS
suivant 1.2)
La couverture CsCom (CT), secteur privé entrepreneurial et libéral médical- infirmier et
biologique (clinique et cabinet), la couverture relais communautaire et tradipraticiens
est abordé dans l’objectif 2
1.1.4 Suivi évaluation
Le suivi évaluation est décrit dans le plan SE et s’appuie sur des supervisions, des
réunions de monitorage, des contrôles de la qualité des informations (RDQA), la collecte
et l’analyse de données, des revues annuelles et externes bi-annuelles. La supervision
en cascade couvre dans la même visite la stratégie DOTS, les activités de collaboration
tuberculose-VIH, la prise en charge de la tuberculose MR, la lutte contre l’infection.
Le suivi de la couverture des CDT/CT et des prestataires de soin fait partie du suivi en
particulier le suivi de la décentralisation par l’implication des CsCom et des relais
communautaires/tradipraticiens, le suivi de l’implication du secteur privé
entrepreneurial et libéral médical, infirmier et biologique (clinique et cabinet)
La collecte des rapports d’information, les commandes et livraisons de médicaments ne
font pas partie des supervisions sauf en cas d’urgence.
• Réunions trimestrielles des 72 CsRef au niveau régional . An 1, 5 régions, 50 CsRef
• Réunions trimestrielles des CsCom au niveau CsRef (10 CsCom x 50 CsRef an 1 ; 72
CsRef ensuite)
• Réunions mensuelles des relais communautaire au niveau CsCom (10 relais x 200
CsCom an 1 ; 400 an 2 ; 600 an 3, 800 an 4 ; 1050 an 4)
• Supervision bi-annuelle du niveau central (laboratoires et soins y compris TB/VIH)
vers le niveau périphérique (16 supervisions par an vers les 5 régions, 50 CsRef 100
CsCom an1 ; 8 régions, 2 CsRef par région, 4 Cscom pas région an 2 à 5)
• Supervision trimestrielle du niveau régional (laboratoires, soins y compris TB/VIH,
TB-MR) vers le niveau périphérique (CsRef CsCom – 4 x 50 supervisions an 1 ; 4x72
supervisions an 2 à 5)
• Supervision trimestrielle du niveau CsRef vers CsCom 4 x 72 supervisions
(supervision mensuelle préférable mais insuffisance personnel)
• Audit annuel RDQA vers 10% des CsRef et 5 régions an 1, 8 régions an 2 à 5
• Atelier MESS an 1 et an 3
• Revue externe du PNT an 2 et 5
1.1.5 Gestion des ressources humaines de la formation et assistance technique
Ressources humaines
• Mise à jour et recensement des fonctions et des tâches par niveau (central, région,
CsRef, CsCom) – Assistance technique
• Recensement du personnel TB et postes vacants
• Renforcement en personnel de l’équipe du niveau central et des régions
• Salaire de l’Etat du personnel dédié à la tuberculose
• Complément de salaire niveau central (fonds mondial)
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 24
Formation
Les formations continues couvrent dans la même session la stratégie DOTS (adulte et
enfant), les activités de collaboration tuberculose-VIH, la prise en charge de la
tuberculose MR, les groupes à risque et la lutte contre l’infection (diagnostique,
traitement suivi, enregistrement). Elles sont réalisées au niveau central an 1 et
commenceront à être progressivement régionalisées à partir an 2. Tous les personnels
seront recyclés tous les 2 à 4 ans. Le personnel nouvellement affecté devra être formé
dans un délai raisonnable après son affectation. Le recensement des personnes formées
sera mis à jour.
Le PNLT participera à la formation initiale des médecins, infirmiers, technicien de
laboratoire sur la base du guide et module de formation PNT
• Mise à jour manuel de formation TB complet à l’attention CsRef et prestataire privé
(y compris TB/VIH, TB-MR, groupe à risque)
• Mise à jour manuel de formation TB à l’attention CsCom et communauté (y compris
TB/VIH)
• Formation permanente tous les 2 à 4 ans de tout le personnel TB à la stratégie DOTS,
y compris activités de collaboration tuberculose-VIH, prise en charge de la
tuberculose MR, lutte contre l’infection.
• Formation permanent lecture cliché radio et pneumologie
• Formation des superviseurs centraux et régionaux à la gestion des programmes –
supervision tous les 2 à 4 ans
• Formation sur la participation de la société civile et communautaire au dépistage,
suivi, sensibilisation TB – 2000 agents de santé villageois par an (200 Cscom x 10
relais)- Formation tous les 2 à 4 ans
• Formation sur la participation des prestataires privés au diagnostic, traitement et
suivi de la TB. 50 prestataires an 1 et 3
• Formation approche groupe à risque 10 personnes par an
• Formation facilitateurs TB régionaux 10 par an
• Formation initiale médecine, infirmiers
(formation objectif 3 sur innovation non inclus ici)
Réunions, conférences cours internationaux
• Participation aux conférences (4 personnes par an), ateliers (4 personnes par an) et
formations au niveau international (4 personnes par an) soit 12 au total
Assistance technique externe
• AT long terme auprès du niveau central
• AT plan 5 ans, guide TB complet, module de formation TB, formation lecture radio
et pneumo, profil de poste et motivation, revue phase 1, revue annuelle,
• AT communication et technologie SE (numéro vert)
• AT culture DST 2 visites par an
• AT certification des hottes, maintenance, 3 personnes pendant 1 semaine par an
• AT radiologie : 1 visite par an réalisé par deux consultants locaux au niveau de tous
les CDT dotés d’appareil de radiographie numérisé.
• AT lecture radiologie et pneumologie an 1 et 3.
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 25
1.1.6 Logistique, équipement
Transport, entretien et carburant
L’algorithme de diagnostique est décrit dans l’intervention suivante, il prévoit un
transfert de crachat pour les tousseurs chronique VIH négatif vers le CsRef (40.000
transports par an) et un transfert des suspects tousseurs chroniques VIH positif vers le
CsRef pour radiographie/GeneXpert (4.000 personnes par an à partir an 3). Les autres
déplacements sont décrits ci-dessus pour les supervisions et formation régionalisées.
L’approvisionnement et la distribution des médicaments et des réactifs laboratoires sont
est inclus dans DPS 1.3 et sont assurés par la PPM sur financement du PNLT
• Navette transport de crachat (région vers LNR) et supervision centrale: 2 4x4 et 2
berlines pour Bamako tous les 5 ans. entretien + carburant 40000 km par an (6000
litres par an x 4)
• Navette transport de crachat (CsRef vers région) et supervision régionale: 1 4x4 par
région tous les 5 ans et 1 moto par région tous les 3 ans. Soit 8 4x4 et 16 motos 125
cc + entretien + carburant 40000 km par an moto et voiture x 8 régions par an
• Navette transport de crachat (CsCom vers CsRef) et supervision CsRef : 1 moto par
CsRef tous les 3 ans x 72 CsRef + entretien + carburant (1500 litres x 72)
• Navette transport de crachat (relai communautaire vers CsCom): 1 velo par relai
tous les 3 ans (2000 vélos par an)
Communication, informatique et bureautique
L’utilisation de l’e-mail pour l’envoi des rapports trimestriels (notification, résultats des
traitements, activité laboratoire, commande médicaments), pour le suivi des transferts
de patient voir pour le suivi des résultats des cultures/DST/Genexpert sera réalisé par la
mise en place de clefs 3G dans tous les CsRef avec recharge d’abonnement (1 carte par
trimestre par CsRef)
L’utilisation du sms pour la référence des patients et le suivi des crachats entre relais
communautaire CsCom et CsRef avec mise ne place d’un numéro vert gratuit est inclus
dans DPS 1.2 activité 1.2.4 à partir an 3
• 100 clefs 3 G et recharge d’abonnement (1 carte par trimestre par CsRef)
• Matériel-mobilier de bureau, entretien et fournitures : 5 ordinateurs NC, 2
photocopieuse, 2 vidéoprojecteurs, mobilier de bureau et de réunion au niveau
central. 8 photocopieuses, 8 vidéoprojecteurs au niveau régional. 72 ordinateurs
au niveau CsRef
1.1.7 Infrastructures nouvelles et rénovation
La réhabilitation et l’entretien des bureaux et structures de soins ne sont pas inclus dans
le PNLT sauf pour le LNR inclus dans le DPS suivant 1.2
Intervention/DPS 1.2 Renforcer le diagnostic biologique et radiologique
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 26
Figure 5 : Algorithme de diagnostic de la tuberculose pulmonaire adulte au Mali
Figure 6 : Algorithme de diagnostic de la tuberculose pulmonaire parmi les groupes à
risque au Mali
Dans le cadre du dépistage passif de la tuberculose parmi les patients adulte (> 15 ans)
se présentant aux services de soins avec des symptômes pulmonaires, l’algorithme de
diagnostic de la tuberculose pulmonaire adulte et parmi les groupes à risque (figures 5
et 6) ont été défini et doivent être progressivement mis en place en 5 ans. Ces
algorithmes permettent de diagnostiquer une tuberculose pulmonaire sensible ou multi-
resistante, VIH positive ou négative. Des algorithmes de la TEP de la TB chez l’enfant
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 27
seront développés ultérieurement.
Les activités de dépistage précoce et actif en milieu précaire et dans les groupes à risque
sont développées dans l’objectif 3 sur les innovations et débuteront à l’an 3 de ce plan
pour permettre d’ici-là un renforcement de l’équipe centrale et la mobilisation des
financements complémentaires externes.
1.2.1 Développement des normes diagnostiques de la tuberculose
Mise à jour de tous les documents de base du PNLT. Ce travail débute avant le début de
ce plan en 2012 et se poursuivra en 2013.
• Mise à jour, production et distribution du manuel laboratoire tuberculose an 1 et
mise à jour an 3 (y compris assistance technique et atelier de validation),
• Mise à jour manuel de contrôle de qualité et supervision laboratoire (microscopie,
culture DST)
1.2.2 Suivi évaluation
Le suivi évaluation est décrit dans le plan SE et s’appuie sur a) des supervisions
conjointes des niveaux central et regionaux (clinique et laboratoire), b) des réunions de
monitorage conjointes des niveaux central et regionaux, c) des contrôles de la qualité
par relecture de lame-culture test et DST test, d) des contrôles de la qualité par
relecture des radio numérisées ; e) la collecte et l’analyse de données, f) des revues
annuelles et externe bi-annuelles conjointes clinique et laboratoire.
Le suivi de la référence des suspects, des transports et transferts et de la délivrance des
résultats fait partie du suivi de l’activité laboratoire.
La collecte des rapports d’activité, les commandes et livraisons d’intrants laboratoire ne
font pas partie des supervisions sauf en cas d’urgence.
• Réunions trimestrielles des 72 laborantins des CsRef au niveau régional. An 1, 5
régions, 50 CsRef
• Supervision bi-annuelle du niveau central (laboratoires et soins) vers le niveau
périphérique (16 supervisions par an vers les 5 régions, 50 CsRef 100 CsCom an1 ; 8
régions, 2 CsRef par région, 4 Cscom pas région an 2 à 5)
• Supervision trimestrielle du niveau régional (laboratoires et soins) vers le niveau
périphérique (CsRef CsCom – 4 x 50 supervisions an 1 ; 4x 72 supervisions an 2 à 5)
• Participation atelier MESS an 1 et an 3
• Participation revue externe du PNT an 2 et 5
Ces activités sont inclues dans le budget de S&E en 1.1.4
1.2.3 Gestion des ressources humaines et de la formation
Ressources humaines
• Mise à jour et recensement des fonctions et des tâches par niveau (central, région,
CsRef, CsCom) – Assistance technique
• Recensement du personnel TB laboratoire et postes vacants
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 28
Formation
Les formations continues sont réalisées au niveau central an 1 et commenceront à être
progressivement régionalisées à partir an 2. Tous les personnels laboratoire seront
recyclés tous les 2 à 4 ans. Le personnel nouvellement affecté devra être formé dans un
délai raisonnable après son affectation. Le recensement des personnes formées sera mis
à jour régulièrement.
Le PNT participera dans la mesure du possible à la formation initiale des laborantins sur
la base du guide et module de formation PNT
• Mise à jour du manuel de formation TB laboratoire (y compris GeneXpert, culture
DST)
• Formation permanente de 72 techniciens laboratoire au diagnostic TB y compris
lutte contre l’infection tous les 2 à 4 ans.
• Formation des superviseurs centraux et régionaux à la gestion et supervision des
laboratoires tous les 2 à 4 ans
• Formation des prestataires privés au diagnostic de la TB. 50 prestataires an 1 et 3
• Formation stage culture DST GeneXpert 5 personnes par an à partir an 2
• Formation initiale laborantins
Réunions, conférences cours internationaux
• Participation aux conférences (2 personnes par an), ateliers (2 personnes par an) et
formations au niveau international cours de Bénin (2 personnes par an) soit 6 au
total
Assistance technique (cf 1.1.5)
1.2.4 Logistique, équipement
Equipement et maintenance (intrants dans DPS 1.3)
Mise en place progressive LED dans tous les CsRef, du GeneXpert dans 40 CsRef et de la
radiographie numérisée dans 25 CsRef en 5 ans.
• 72 LED
• 40 GeneXpert et calibration. Expansion surtout à partir de an 2 ou 3 selon
mobilisation financière complémentaire
• 25 radiographie numérisée et plaques. Expansion surtout à partir de l’an 2 ou 3
selon mobilisation financière complémentaire
• Culture DST dans 1 nouveau laboratoire (Mopti). La charge de travail incite à limiter
le nombre de laboratoire de culture-DST et favoriser GeneXpert et système de
navette.
• Chaine HPLC avec détecteur à barrette de diode pour contrôle de qualité
médicaments;
• Autre matériel de diagnostic : 2 fibroscopes, 2 échographes matériel/fournitures
Point G et Mopti (scanner non inclus dans le budget PNT)
Transport
Le transfert des crachats des CsCom vers le CsRef avec LED pour les tousseurs chronique
VIH négatif (40.000 transports par an) est inclus dans 1.1.6
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 29
L’approvisionnement et la distribution des réactifs laboratoires sont inclus dans DPS 1.3
• Transfert des suspects tousseurs chroniques VIH positif vers le CsRef pour
radiographie/GeneXpert (4.000 personnes par an à partir an 3 x 3 euros).
Communication, informatique et bureautique
L’utilisation de l’e-mail pour l’envoi des rapports trimestriels activité laboratoire et
commande réactifs laboratoire, pour le suivi des résultats des transferts de patient est
inclus dans 1.1.6
L’utilisation du SMS pour la référence des patients et le suivi des crachats entre relais
communautaires CsCom et CsRef sera mis en place avec mise ne place d’un numéro vert
gratuit (financé dans ce plan). Il sera mis en place à partir an 3 avec assistance
technique (MEDES) ou plus rapidement en cas de mobilisation de financement externe.
• Elaboration du protocole de la ligne gratuite – guide technique -
assistance technique
• Création d’une ligne téléphonique gratuite
• Personnel opérateurs en charge du suivi des demandes faites par
sms/appel téléphonique (2 personnes plein temps)
• Matériel-mobilier de bureau, entretien et fournitures : 2 ordinateurs
NC, 1 photocopieuse, 1 vidéoprojecteur, mobilier de bureau au
niveau central.
• Suivi évaluation externe – assistance technique
1.2.5 Infrastructures nouvelles et rénovation
La réhabilitation et l’entretien des laboratoires des CsRef ne sont pas inclus dans le PNLT.
• Réhabilitation du LNR (déjà équipé)
Intervention/DPS 1.3 Approvisionnement et gestion des médicaments et intrants de
laboratoire:
La Direction de la Pharmacie et du Médicament (DPM) en collaboration avec le PNLT est
responsable des achats et des approvisionnements. Le PNLT et le LNR sont associées à la
gestion des médicaments et intrants de laboratoire. Les antituberculeux et intrants de
laboratoires sont stockés au niveau de la PPM au niveau central et régional (pas dans
toutes les régions). Le Laboratoire National de Santé (LNS) assurera le contrôle de
qualité des médicaments antituberculeux (1° et 2° ligne) tests de dissolution et de
désagrégation par lot et sur site. L’achat des antituberculeux de 2° ligne est complété
par un protocole d’utilisation inclus dans l’objectif 3 sur les interventions innovantes.
• Achat des médicaments de première intention pour les patients des catégories I
(4500 traitements adulte par an et reconstitution stock de réserve an 1 puis
10% augmentation du nombre de cas adulte par an)
• Achat des médicaments de première intention pour les patients de la catégorie II
(500 traitements adulte par an et reconstitution stock de réserve an 1 puis 10%
augmentation du nombre de cas adulte par an)
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 30
• Achat des médicaments de première intention pour les enfants (200 traitements
adulte par an 1 et 10% augmentation par an)
• Achat des médicaments de seconde intention pour les patients de la catégorie IV
(20 traitements adulte par an de courte durée et reconstitution stock de réserve
an 1 puis 10% augmentation du nombre de cas adulte par an)
• Réactifs et petits matériel pour 80000 lames fluorescence par an (2 lames par
suspect) puis 10% d’augmentation par an
• Culture et DST : 50-100 par an
• Cartouche GeneXpert (tableau 6).
Cartouches GeneXpert An 1 2 3 4 5
Formation 50 50
Retraitements 200 250 300 350 400
Personnel en charge MDR 50 50 50 50 50
Suspect TB VIH+ 100 500 1000 2000 3000
Prisonniers avec radio anormale (20%
prisonniers)
200 400 600 800
Enfants avec radio anormale 100 200 300 400
TOTAL 400 1100 2000 3300 4650
Tableau 6 : nombre de cartouche GeneXpert
• Gestion des médicaments et réactifs: stockage, distribution
• Test de sensibilité 2° ligne sera pratiqué au laboratoire supra national NIH Bethesda
USA ou Bénin pour 10 TB-MR par an.
• Substances de référence pour le contrôle de qualité des 11 médicaments utilisés
par le PNLT
• Matériel et consommable pour FNA
• Sonde aspiration gastrique enfants
• Masque H1N1
Objectif 2: Impliquer les communautés, la société civile et le secteur privé dans la
prévention, le dépistage et le suivi de la tuberculose (regroupement des composantes
4 et 5)
Intervention DPS 2.1 Impliquer les communautés et la société civile dans la prévention,
le dépistage et le suivi de la tuberculose
2.1.1 Secteur communautaire et société civile
Les relais communautaire organisés en réseau, les ONG et les collectivités locales
constituent la société civile pour cette intervention en charge de l’inventaire des
personnes, les contrats des missions, coordination et suivi des actions et des
financements. Les missions des relais communautaires sont 1) identifier et référer les
tousseurs chroniques pour le diagnostic de la TB et le test VIH vers les CsCom avec
transport de crachat vers les CsRef ou transfert des suspects VIH+ vers les CsRef ; 2)
Informer et accompagner, le suivi thérapeutique et psycho-social de patients
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 31
tuberculeux ; 3) Améliorer les connaissances de la population sur la TB ; 4) visiter les
domiciles des cas de TB pour identification de tousseurs parmi les contacts.
Les relais sont rattachés et animés par les réseaux communautaires qui devront par un
plaidoyer auprès des collectivités locales 5) favoriser la pérennité de l’implication des
relais par des financements locaux ou/et des actions génératrices de revenus.
Un système de navette entre les différents niveaux, des vélo pour les agents
communautaires et un numéro gratuit pour les résultats et le suivi des patients par sms
sont inclus dans DPS 1.1
• Financement de la gestion et supervision des réseaux de relais (frais de personnel,
transport et réunions)
• Formation-animation de 2000 relais par an
• Aide au transfert suspects TB/VIH+ vers les CsRef pour radiographie
• Micro-projet générateurs de ressources
2.1.2 Secteur privé tradipraticien
L’implication des tradipraticiens est incluse dans cette intervention pour pouvoir faciliter
les liens entre les tradipraticiens et les relais communautaires et les CsCom. La proximité
géographique pourrait faciliter cet échange mais ce lien peut aussi se faire avec les
CsRef en milieu urbain. La principale mission des tradipraticiens est 1) identifier et
référer les tousseurs chroniques pour le diagnostic de la TB et le test VIH vers les CsCom
• Financement de la gestion des réseaux de tradipraticiens (transport et réunions)
• Formation-animation de 100 tradipraticiens par an
Intervention DPS 2.2 Impliquer le secteur privé dans la prévention, le dépistage et le
suivi de la tuberculose
2.2.1 Secteur privé entrepreneurial.
La contribution du secteur privé entrepreneurial a pour but d’augmenter le dépistage
précoce de la tuberculose en élargissant l’offre de soins antituberculeux. Le PNLT
établira à titre pilote des contrats d’objectifs et de moyens avec 52 entreprises. Les
missions de ce secteur privé sont d’améliorer le bien-être de ses employés et de leurs
ayants droits et indirectement la productivité de l’entreprise en 1) identifiant et
diagnostiquant (ou référant) les tousseurs chroniques pour le diagnostic de la TB et le
test VIH; 2) accompagnant le suivi thérapeutique et pycho-social de patients
tuberculeux. Les supervisions du PNLT, médicaments et réactifs laboratoire sont fournis
par le PNLT (Etat donc) inclus dans le DPS 1.1
• Formation-animation du personnel de 52 entreprises
• Coordination du secteur entrepreneurial
• Supervision de la coordination privé
2.2.2 Secteur privé libéral.
La contribution du secteur privé (cabinet, clinique) a pour but d’augmenter le dépistage
précoce de la tuberculose en élargissant l’offre de soins antituberculeux. Les missions de
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 32
ce secteur privé libéral sont 1) identifier et diagnostiquer (ou référer pour les cabinets)
les tousseurs chroniques pour le diagnostic de la TB et le test VIH; 2) accompagner le
suivi thérapeutique et psychosocial de patients tuberculeux.
Les supervisions du PNLT, médicaments et réactifs laboratoire sont fournis par le PNLT
(Etat donc) inclus dans le DPS 1.1
• Formation-animation du personnel de 250 cabinets et 31 cliniques privées
• Coordination du secteur privé libéral
Objectif 3 : Favoriser et promouvoir la recherche et l’innovation.(ex composantes 6)
Intervention DPS 3.1 : mise en place du traitement MDR de courte durée
Intrants du diagnostic et traitement inclus dans DPS 1.1
• Elaboration du protocole- guide technique – assistance technique
• Formation du personnel
• Suivi évaluation externe – assistance technique
Intervention DPS 3.2 Suivi des référence et des résultats par Sms et ligne verte
• Elaboration du protocole de la ligne gratuite – guide technique -
assistance technique
• Création d’une ligne téléphonique gratuite
• Personnel opérateurs en charge du suivi des demandes faites par
sms/appel téléphonique (2 personnes)
• Matériel-mobilier de bureau, entretien et fournitures : 2 ordinateurs
NC, 1 photocopieuse, 1 vidéoprojecteur, mobilier de bureau au
niveau central.
• Suivi evaluation externe – assistance technique
Intervention DPS 3.3 Dépistage précoce et actif de population à risque et en situation
précaire
• Elaboration du protocole Dépistage précoce et actif dans les populations à risque
(prisons, contacts de TMP+, personnes déplacées, mines fermées, personnes
diabetiques, PVVIH, consultants des services de soins - assistance technique
• Prisonniers des prisons de Bamako soumis à un dépistage de la tuberculose
conformément à la politique nationale
• Personnes déplacées soumises à un dépistage de la tuberculose conformément à la
politique nationale
• Constitution équipe de dépistage des prisons et formation
• Visite à domicile des cas contacts d’un TPM+ avec implication communautaire
Intervention DPS 3.4 Mise en place de 2 centres de prise en charge stop TB-ART par
région
• Formation du personnel TB à la délivrance des ARV
Intervention DPS 3.5 Mise en place de nouveaux outils de diagnostique
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 33
De nouveaux outils de diagnostic sont en cours de validation et devraient être
approuvés et recommandés pendant la durée de ce plan. Un budget devra être alloué
pour permettre de piloter cette innovation au Mali
Intervention DPS 3.6 Mise en place de nouveaux antituberculeux
De nouveaux médicaments antituberculeux sont en cours de validation et devraient être
approuvés et recommandés pendant la durée de ce plan. Un budget devra être alloué
pour permettre de piloter cette innovation au Mali
Intervention DPS 3.7 Améliorer le diagnostic de la TB chez l’enfant
• Dans le cadre du renforcement du diagnostic de la tuberculose de l’enfant, les
hôpitaux du CHU du Point G et du Gabriel Touré seront dotés de fibroscope
pédiatrique.
• Toutes les structures pédiatriques seront dotées de sondes nasogastriques pour
réaliser les tubages gastriques et auront un test GeneXpert
• Les examens anatomopathologiques seront gratuit afin de confirmer les cas de TEP
pour tous les enfants suspects de moins de 15 ans.
• La formation de la tuberculose pédiatrique est incluse dans la formation complete
de la TB
• 80 pédiatres publics et privés en poste dans les 6 hôpitaux régionaux et le district de
Bamako et l'hôpital Gabriel Touré. Ces sessions de formations seront réalisées par
les pédiatres du CHU de Gabriel Touré, centre de référence de Pédiatrie, en
collaboration avec le PNLT.
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 34
7. INDICATEURS TUBERCULOSE (TABLEAU 7)
DPS Indicateurs Détail Base An 1 An 2 An 3 An 4 An 5
DOT
S
Taux de notification TB toutes formes pour 100 000 habitants.
Toutes formes de tuberculose comprends TPM+, TPM-, TEP GeneExpert TB+ et rechute déclarés aux autorités sanitaires nationales (notifiées) pour 100 000 habitants chaque année dans tout le pays.
32,0/100.000 hab (4452/13,924 hab)
34 36 40 45 50
DOT
S
Taux de notification TPM+ pour 100 000 habitants.
TPM+ déclarés aux autorités sanitaires nationales (notifiées) pour 100 000 habitants chaque année dans tout le pays.
21,4/100.000h (2976/13,924)
24 26 28 32 35
Priso
n
Ratio taux de notification TB toutes formes pour 100 000 prisonniers/population générale
Toutes formes de tuberculose comprends TPM+, TPM-, TEP GeneExpert TB+ et rechute déclarés aux autorités sanitaires nationales (notifiées) dans les prisons pour 100 000 habitants / taux de notification TB toutes formes pour 100 000 habitants. (non ajusté pour l’age) chaque année dans tout le pays.
NC 3 2,8 2,5 2,2 1,8
DOT
S
Taux de réussite du traitement. Nouveaux cas de tuberculose à frottis positif
Nouveaux cas de tuberculose à frottis positif traités avec succès (patients guéris et traitement terminé) parmi les nouveaux cas de tuberculose à frottis positif enregistrés l’année précedente
76,2% (2878/3332)
77% 80% 85% 85% 85%
Sexe
Ratio Homme sur femme des taux de réussite du traitement par sexe. Nouveaux cas de TPM+
Dans 10 % des districts sélectionnés de façon aléatoire, établir chaque année un rapport portant sur un trimestre au moyen d’études spéciales en ventilant les résultats de traitement par sexe pour les nouveaux cas de tuberculose à frottis positif (guérison, traitement terminé, décès, échec thérapeutique, manquement et transfert).
NC 0,9 0,95 >0,95 >0,95 >0,95
DOT
S
TB/VI
H
Ratio VIH+/VIH- des taux de réussite du traitement selon l’état sérologique du VIH. Nouveaux cas de TPM+
Dans 10 % des districts sélectionnés de façon aléatoire, établir chaque année un rapport portant sur un trimestre au moyen d’études spéciales en ventilant les résultats de traitement selon l’état sérologique vis-à-vis du VIH (VIH+, VIH-, test non fait) pour les nouveaux cas de tuberculose à frottis positif (guérison, traitement terminé, décès, échec thérapeutique, manquement et transfert).
NC 1 1 1 1 1
Com
Ratio prestataire communautaire/population générale des taux de réussite du traitement selon le prestataire. Nouveaux cas de TPM+
Dans 10 % des districts sélectionnés de façon aléatoire, établir chaque année un rapport portant sur un trimestre au moyen d’études spéciales en ventilant les résultats de traitement selon le prestataire (communautaire/ pop générale) pour les nouveaux cas de tuberculose à frottis positif (guérison, traitement terminé, décès, échec thérapeutique, manquement et transfert).
NC 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 35
DPS Indicateurs Détail Base An 1 An 2 An 3 An 4 An 5
Privé
Ratio prestataire privé/population générale des taux de réussite du traitement selon le prestataire. Nouveaux cas de TPM+
Dans 10 % des districts sélectionnés de façon aléatoire, établir chaque année un rapport portant sur un trimestre au moyen d’études spéciales en ventilant les résultats de traitement selon le prestataire (privé/ pop générale) pour les nouveaux cas de tuberculose à frottis positif (guérison, traitement terminé, décès, échec thérapeutique, manquement et transfert).
NC 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1
DOT
S
Taux de réussite du traitement. Nouveaux cas de TPM-
Nouveaux cas de tuberculose à frottis négatif avec traitement terminé parmi les nouveaux cas de tuberculose à frottis négatifs enregistrés l’année précédente
NC 77% 80% 85% >85% >85%
DOT
S
Taux de réussite du traitement. Nouveaux cas de TEP
Nouveaux cas de tuberculose extrapulmonaire avec traitement terminé parmi les nouveaux cas de tuberculose à frottis négatifs enregistrés l’année précédente
NC 77% 80% 85% >85% >85%
Etat Financement national Montant (%) des fonds inscrits au budget par le gouvernement pour la lutte antituberculeuse par rapport au budget national de la santé
Etat Financement national Montant (%) des fonds dépensés par le gouvernement pour la lutte antituberculeuse par rapport au budget national de la santé engagé
Lab Taux de positivité suspects Nouveaux cas de tuberculose pulmonaire à frottis positif détectés par
rapport aux cas suspectés de tuberculose étudiés sur une période donnée
16%
(3519/22012)
15% 14% 13% 12% 10%
Lab Taux de positivité frottis Frottis positif détectés par rapport au nombre total de frottis étudiés
sur une période d’1 an 16% (10557/66036)
15% 14% 13% 12% 10%
Lab
Contrôle de qualité labo Laboratoires présentant des résultats d’assurance de la qualité satisfaisants parmi ceux qui appliquent des mesures d’assurance de la qualité externe pour la microscopie de frottis pendant la période du rapport (nombre et pourcentage)
NC >95% >95% >95% >95% >95%
Lab Contrôle de qualité des examens directs des frottis
Nombre de laboratoire ayant effectué au moins 1 contrôle de qualité l’année écoulée
0 50% 36/72
40/72 50/72 60/72 70/72
Lab Taux de contamination des cultures
Nombre de cultures contaminées sur nombre total de culture réalisées
6% <5% <5% <5% <5% <5%
Lab Contrôle de qualité des cultures
Taux de concordance entre panel de culture test du LNR et du laboratoire supra-national
NC >95% >95% >95% >95% >95%
Lab Contrôle de qualité des test de sensibilité
Taux de concordance entre panel de test de sensibilité du LNR et du laboratoire supra-national
NC >95% >95% >95% >95% >95%
Controle de qualité des radio Nombre de CDT avec radio numérisée ayant effectué le contrôle de NC 50% 60% 70% 80% >80%
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 36
DPS Indicateurs Détail Base An 1 An 2 An 3 An 4 An 5
qualité de 10% clichés l’année écoulée
Lab
Promptitude et complétude des rapports trimestriels de laboratoire
CDT– à tous les niveaux de flux des données – présentant leurs rapports trimestriels laboratoire en temps voulu conformément aux lignes directrices nationales (1 mois après fin du trimestre écoulé) par rapport à l’ensemble des CDT, quel que soit leur niveau (nombre et pourcentage)
NC
>95% dans CDT de 5 rég.
>95% dans CDT de 8 rég.
>95% dans CDT de 8 rég.
>95% dans CDT de 8 rég.
>95% dans CDT de 8 rég.
Gestion des médicaments 1° ligne
CDT ne déclarant aucune rupture de stock de médicaments de première intention en particulier les associations à dose fixe RHZE adulte au dernier jour du trimestre par rapport à l’ensemble des CDT
0 0 0 0 0 0
Gestion des médicaments 1° ligne
Régions déclarant stock de réserve des médicaments de première intention en particulier les associations à dose fixe RHZE adulte au dernier jour du trimestre supérieurs à 3 mois de consommation par rapport à l’ensemble des régions
ND 5/8 8/8 8/8 8/8 8/8 Médic
Gestion des médicaments 2° ligne
CDT habilités à traiter des TB-MR (Point G an 1) ne déclarant aucune rupture de stock de médicaments de seconde intention au dernier jour du trimestre par rapport à l’ensemble des CDT habilités à traiter des TB-MR (Point G an 1)
0 0 0 0 0 0
Médic Promptitude et complétude des rapports trimestriels de commande de médicaments et réactifs
CDT– à tous les niveaux de flux des données – présentant leurs commandes médicaments et réactifs en temps voulu conformément aux lignes directrices nationales (1 mois après fin du trimestre écoulé) par rapport à l’ensemble des CDT, quel que soit leur niveau (nombre et pourcentage)
NC
>95% dans CDT de 5 rég.
>95% dans CDT de 8 rég.
>95% dans CDT de 8 rég.
>95% dans CDT de 8 rég.
>95% dans CDT de 8 rég.
SE
Promptitude et complétude des rapports trimestriels enregistrement et résultats
CDT– à tous les niveaux de flux des données – présentant leurs rapports enregistrement/résultats en temps voulu conformément aux lignes directrices nationales (1 mois après fin du trimestre écoulé) par rapport à l’ensemble des CDT, quel que soit leur niveau (nombre et pourcentage)
NC
>95% dans CDT de 5 rég.
>95% dans CDT de 8 rég.
>95% dans CDT de 8 rég.
>95% dans CDT de 8 rég.
>95% dans CDT de 8 rég.
SE
RDQA Dans 10 % des CDT sélectionnés de façon aléatoire, établir chaque année un rapport portant sur un trimestre au moyen d’études spéciales sur le résultat de l’évaluation systématique de la qualité des données d’enregistrement (RDQA)
NC >95% >95% >95% >95% >95%
SE Supervision Visites de supervision du niveau central vers périphérie effectuées,
suivies de l’établissement de rapports, par rapport au nombre de visites prévues pour une période donnée (nombre et pourcentage)
2/16 5 rég x 2 visit
8 rég x 2 visite
8 rég x 2 visite
8 rég x 2 visite
8 rég x 2 visite
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 37
DPS Indicateurs Détail Base An 1 An 2 An 3 An 4 An 5
/an /an /an /an /an
SE
Supervision Visites de supervision effectuées du niveau régional vers périphérie, suivies de l’établissement de rapports, par rapport au nombre de visites prévues pour une période donnée (nombre et pourcentage)
NC CRef 5 rég x 4 visites/an
CRef 8 rég x 4 visites / an
CRef 8 rég x 4 visites / an
CRef 8 rég x 4 visites / an
CRef 8 rég x 4 visites / an
RH RH CDT ayant dans leur personnel en charge de la TB au moins un
soignant formé pour la tuberculose ces 2 dernières années (nombre et pourcentage)
NC 72 72 72 72 72
RH
RH Postes TB pourvus conformément au plan de mise en valeur des RH (nombre et pourcentage)
NC >90% dans CDT des 5 régions et centr
>90% dans CDT des 8 régions et centr
>90% dans CDT des 8 régions et centr
>90% dans CDT des 8 régions et centr
>90% dans CDT des 8 régions et centr
TB/VIH
Taux de notification des suspects tuberculeux positifs pour le VIH.
Activités tuberculose-VIH Suspects tuberculeux enregistrés qui sont séropositifs par rapport au nombre de suspects tuberculeux enregistrés au cours d’une période donnée (nombre et pourcentage)
NC 2% 2% 2% 2% 2%
Taux de notification des patients tuberculeux positifs pour le VIH.
Activités tuberculose-VIH Patients tuberculeux enregistrés qui sont séropositifs par rapport au nombre de patients tuberculeux enregistrés au cours d’une période donnée (nombre et pourcentage)
21%
21% 20% 20% 19% 19%
Proportion de patients TB avec test VIH connu
Activités tuberculose-VIH Pourcentage de suspects tuberculeux dont le résultat du test VIH a été enregistré dans le rapport trimestriel notifié au cours d’un an
0 20% 30% 40% 50% 60%
Activités tuberculose-VIH Pourcentage de patients tuberculeux dont le résultat du test VIH a été enregistré dans le rapport trimestriel notifié au cours d’une période donnée
38% 50%CDT de 5 rég.
70% CDT de 8 rég.
80% CDT de 8 rég
90% CDT de 8 rég
>90% CDT 8 rég.
TB/VIHd
Cotrim Nombre de patients TB séropositifs qui ont commencé ou poursuivent une prophylaxie au cotrimoxazole, pendant le traitement antituberculeux, exprimé en % du nombre total de patients TB positifs pour le VIH enregistrés au cours d’une période donnée
72% 80% dans CDT de 5
90% CDT de 8 régio
90% CDT de 8 régio
90% CDT de 8 régio
>90% CDT de 8
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 38
DPS Indicateurs Détail Base An 1 An 2 An 3 An 4 An 5
rég ns ns ns rég ARV Nombre de patients tuberculeux positifs pour le VIH qui ont
commencé ou poursuivent un traitement antirétroviral, pendant le traitement antituberculeux, exprimé en pourcentage du nombre total de patients tuberculeux positifs pour le VIH notifiés au cours d’une période donnée
69% 80% dans CDT de 5 rég.
90% CDT de 8 régions
90% CDT de 8 régions
90% CDT de 8 régions
>90% CDT de 8 rég.
Activités VIH-tuberculose
Nombre d’adultes et d’enfants bénéficiant de soins du VIH dont le statut pour la tuberculose a été évalué et enregistré au cours de leur dernière visite pendant la période du rapport, exprimé en pourcentage du nombre total d’adultes et d’enfants traités pour le VIH et vus pour des soins pendant la période du rapport
NC
Activités VIH-tuberculose
Nombre d’adultes et d’enfants nouvellement traités pour le VIH, qui ont commencé un traitement prophylactique par l’isoniazide pour une infection tuberculeuse latente, exprimé en pourcentage du nombre total d’adultes et d’enfants traités pour le VIH pendant la période du rapport
NC
TB-MR
Taux de dépistage des patients atteints de tuberculose multirésistante
Cas de TB-MR confirmée en laboratoire chez des patients tuberculeux à frottis positif pendant la période d’évaluation, exprimés en pourcentage du nombre de patients tuberculeux à frottis positif suivant un retraitement notifiés dans le cadre du programme au cours de la même période qui, selon les études de pharmacorésistance ou autres, sont estimés atteints de TB-MR
12/50 20/50 30/50 30/50 40/50 40/50
Lab GeneXpert Retraitements avec un résultat de GeneXpert parmi ensemble des cas de retraitements (nombre et pourcentage)
0/234 200/250
300/350
300/350
>300/350
>300/350
TB-MR
Resultats intermédiaires
Évaluation après six mois des résultats pour les patients atteints de tuberculose multirésistante – % des cas de tuberculose MR ayant commencé un traitement de catégorie IV dont la culture est négative après six mois de traitement
NC >80%
>80% >80% >80% >80%
TB-MR
Résultats Patients atteints de tuberculose MR confirmée en laboratoire traités avec succès (guéris et traitement terminé) par rapport au nombre total de cas de tuberculose MR confirmée en laboratoire ayant débuté un traitement antituberculeux de 2e intention pendant une période donnée (nombre et pourcentage)
83% >80%
>80% >80% >80% >80%
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 39
DPS Indicateurs Détail Base An 1 An 2 An 3 An 4 An 5
Gr risq
Groupes à risques Nombre de prisonnier et personnel de prison soumis à un test pour la tuberculose (radiographie et GeneXpert ou frottis)
0 1000/5000
2000/5000
3000/5000
4000/5000
4000/5000
Gr risq
Groupes à risques Nouveaux patients tuberculeux GeneXpert positif déclarés dans les prisons par rapport au nombre total de prisonniers (nombre et %)
NC 0 4 5 4 4
Gr risq
Groupes à risques Nombre de contact de TPM+ investigués pour la tuberculose à domicile parmi ensemble des TPM+
0 200/2000
1000/2000
1000/2000
1000/2000
1000/2000
Gr risq
Groupes à risques Nouveaux cas de tuberculose à frottis positif déclarés aux autorités sanitaires nationales parmi des sujets-contacts de patients tuberculeux, des migrants, réfugiés ou minorités ethniques selon le contexte (nombre)
NC 2 4 5 4 4
Controle de l’infection Nombre de CDT et centres ARV avec des mesures de controle de l’infection en place sur l’ensemble des CDT (nombre et pourcentage)
0 30/72CDT
72/72 CDT
72/72 CDT
72/72 CDT
72/72 CDT
Priv Prestataires privé (différents types) collaborant avec le PNT (nombre et pourcentage)
NC 50 200 300 300 300
Com Relais communautaires (différents types) collaborant avec le PNT (nombre et pourcentage)
NC 2000 4000 6000 8000 10000
Tradi Tradipraticiens collaborant avec le PNT (nombre et pourcentage) NC 10 30 50 >80 >80 Priv Nouveaux patients tuberculeux à frottis positif orientés par un
prestataire privé parmi les nouveaux patients tuberculeux à frottis positif déclarés aux autorités sanitaires nationales (traitement débuté conformément au programme national) (nombre et %)
NC >5% >5% >5% >5% >5%
Com Nouveaux patients tuberculeux à frottis positif orientés par un relai communautaire parmi les nouveaux patients tuberculeux à frottis positif déclarés aux autorités sanitaires nationales (traitement débuté conformément au programme national) (nombre et %)
NC >5% >10% >15% >15% >15%
Tradi Nouveaux patients tuberculeux à frottis positif orientés par un tradipraticien parmi les nouveaux patients tuberculeux à frottis positif déclarés aux autorités sanitaires nationales (traitement débuté conformément au programme national) (nombre et %)
NC >1% >1% >2% >2% >3%
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 40
8. BUDGET
Le budget global de la lutte antituberculeuse pour 5 ans est de 20,4 millions euros soit
4,1 millions par an hors infrastructure et fonctionnement général des services de santé
périphériques contribuant à la lutte contre la tuberculose. Le financement disponible est
de près de 10,3 million d’euros à ce jour si on n’inclue pas la phase 2 du fonds mondial,
les besoins non pourvus sont de 10 million d’euros (4 millions si l’on inclus la phase 2 du
R10).
Tableau 8 : budget programme tuberculose 2013-2017, sources de financement et
besoins (euro)
Euro 2013 2014 2015 2016 2017 Total
Etat 433 988 455 687 478 472 502 395 527 515 2 398 057
R10 3,5 M 3,5 M 7 M
OMS 30 000 30 000 0,06M
Initiative 5% 50 000 50 000 0,1M
Financement 4 113
506 4 166 856 645 542 710 096 710 096
10 346
096
Besoins 4 597 08
4 4 018 433
4 119
336
3 734
035
3 963 41
9
20 432 33
8
Nbr cas TB
attendus 4 838 5 232 5 935 6 814 7 723 30 542 Cout par cas
TB 830 771 81 74 68 313
Besoins non
pourvus 583 096 0
3 640
864
3 231
640
3 435
904
10 874
250
Les sources de financements proviennent principalement de :
• l’Etat pour les médicaments, les salaires du personnel et une partie des supervisions;
• le round 10 du Fonds mondial, phase 1 pour le fonctionnement général du PNLT
l’implication communautaire et privé,
• l’initiative 5% de la France pour l’assistance technique et
• l’OMS pour l’assistance technique et des ateliers.
L’enquête de prévalence qui est inclue dans R10 pour un montant de 2 million d’euros
n’est pas reprise dans le plan 2013-2017 ni dans son budget de 20 millions d’euros. La
phase 2 du round 10 qui comprend cette enquête de prévalence non recommandée
dans ce plan et le montant de cette phase 2 ne sont pas inclus dans le tableau car sujet à
changement.
Un budget plus détaillé est fourni dans le tableau suivant.
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 41
Tableau 9 : Budget du plan stratégique tuberculose 2013 – 2017 par DPS et activité (en euro) N° Intitulé an 1 an 2 an 3 an 4 an 5 total
Obj 1
Poursuivre l’extension et le renforcement d’une
stratégie DOTS de qualité incluant TB/VIH et TB-
MR 2 475 628 2 052 416 2 217 299 1 555 827 1 656 349 9 957 519
DPS 1.1
Renforcer la capacité de gestion financière, des
ressources humaines, du suivi évaluation et de la
coordination 1 101 369 881 155 704 869 719 469 760 055 4 166 918
1.1.1
Développement des normes traitement suivi de la
tuberculose 24 500 - 7 500 - - 32 000
1.1.2 Coordination et contrôle financier 90 276 85 276 90 276 85 276 85 276 436 381
1.1.3 Offre de soins 11 600 11 600 11 600 8 700 - 43 500
1.1.4 Suivi évaluation 90 993 138 779 167 493 197 493 246 779 841 537
1.1.5
Gestion des ressources humaines, formation et
assistance technique - - - - - -
RH Ressources humaines 535 506 587 357 646 042 710 596 781 606 3 261 107
Formation Formation 70 000 29 000 32 000 29 000 29 000 189 000
Réunions Réunions, conférences cours internationaux 48 000 48 000 48 000 48 000 48 000 240 000
AT Assistance technique externe 329 853 208 853 195 853 143 853 182 853 1 061 267
1.1.6 Logistique, équipement 884 000 645 500 428 000 428 000 428 000 2 813 500
Transp Transport, entretien et carburant 709 000 565 000 424 000 424 000 424 000 2 546 000
Com Communication, informatique et bureautique 175 000 80 500 4 000 4 000 4 000 267 500
1.1.7 Infrastructures et rénovation - - - - - -
DPS 1.2 Renforcer le diagnostic biologique et radiologique 941 459 798 080 1 096 832 371 000 377 000 3 584 371
1.2.1
Développement des normes diagnostique de la
tuberculose 20 000 - 7 500 - - 27 500
1.2.2 Suivi évaluation - - - - - -
1.2.3
Gestion des ressources humaines, formation et
assistance technique 234 859 204 080 363 832 96 000 96 000 994 771
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 42
RH Ressources humaines - - - - - -
Formation Formation 210 859 180 080 339 832 72 000 72 000 874 771
Reunion Réunions, conférences cours internationaux 24 000 24 000 24 000 24 000 24 000 120 000
1.2.4 Logistique, équipement 686 600 394 000 725 500 275 000 281 000 2 362 100
Equip
Equipement et maintenance (intrants dans DPS
1.3) 684 600 390 000 719 500 265 000 265 000 2 324 100
Transp Transport 2 000 4 000 6 000 10 000 16 000 38 000
1.2.5 Infrastructures nouvelles et rénovation - 200 000 - - - 200 000
DPS 1.3
Approvisionnement et gestion des
médicaments et intrants de laboratoire: 432 800 373 180 415 598 465 358 519 294 2 206 229
Obj 2
Impliquer les communautés, la société civile et le
secteur privé dans la prévention, le dépistage et le
suivi de la tuberculose (regroupement des
composantes 4 et 5) 164 000 121 000 121 000 121 000 121 000 648 000
DPS 2.1
Impliquer les communautés et la société civile
dans la prévention, le dépistage et le suivi de la
tuberculose 96 000 67 000 67 000 67 000 67 000 364 000
2.1.1 Secteur communautaire et société civile 96 000 67 000 67 000 67 000 67 000 364 000
2.1.2 Secteur privé tradipraticiens - - - - - -
DPS 2.2
Impliquer le secteur privé dans la prévention, le
dépistage et le suivi de la tuberculose 68 000 54 000 54 000 54 000 54 000 284 000
2.2.1 Secteur privé entrepreneurial. 53 000 39 000 39 000 39 000 39 000 209 000
2.2.2 Secteur privé libéral. 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 75 000
Obj 3
Favoriser et promouvoir la recherche et
l’innovation. 40 996 100 696 85 400 184 300 184 300 595 692
DPS 3.1 Mise en place du traitement MDR de courte durée 3 000 - 3 000 - - 6 000
DPS 3.2
Suivi des référence et des résultats par Sms et
ligne verte 2 000 - - - - 2 000
DPS 3.3 Dépistage précoce et actif de population à risque 13 000 82 700 75 400 82 300 82 300 335 700
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 43
et en situation précaire
DPS 3.4
Mise en place de 2 centres de prise en charge stop
TB-ART par région - - - - - -
DPS 3.5 Mise en place de nouveaux outils de diagnostic - - - 50 000 50 000 100 000
DPS 3.6 Mise en place de nouveaux antituberculeux - - - 50 000 50 000 100 000
DPS 3.7 Améliorer le diagnostic de la TB chez l’enfant 22 996 17 996 7 000 2 000 2 000 51 992
Imprevu 10% 417 917 365 312 374 488 339 458 360 311 1 857 485
TOTAL 4 597 084 4 018 433 4 119 366 3 734 035 3 963 419 20 432 338
Plan stratégique tuberculose 2013-2017 44
Abbréviations
ADC Agent de Développement Communautaire
APSR Approche Pratique de la Santé Respiratoire
ACSM Advocacy, Communication, and, Social Mobilization
ASACO Association de Santé Communautaire
CAMM Comite Antituberculeux et des Maladies respiratoires du Mali
CDT Centre de Diagnostic et de Traitement
CRS Catholic Relief Services
CSCom Centre de Santé Communautaire
CSRef Centre de Sante de Référence
DAA Discussion, Apprentissage, Action
DPS Domaine de Prestation de Service
DRS Direction Régional de la Santé
FELASCOM Fédération Locale des Associations de Santé Communautaire
FERASCOM Fédération Régionale des Associations de Santé Communautaire
FENASCOM Fédération Nationale des Associations de Santé Communautaire
GDF Global Drug Facility
GLC Green Light Committee
OBC Organisation à Base Communautaire
ONG Organisation Non-Gouvernementale
PDSEC Programme de Développement Social Economique et Culturel
PNLT Programme Nationale de Lutte contre la Tuberculose
PR Principal Récipiendaire
PTF Partenaires Technique et Financier
PUDR Progress Update Disbursement Request
S&E Suivi & Evaluation
SR Sous-Récipiendaire
TPM+ Tuberculose Pulmonaire a Microscopie Positive