Paris, je t’aime… moi non plus.
Bien des chansons d’amour ont pour fond d’écran, Paris. Paris, la belle, Paris, la mystérieuse,
Paris, la mal-aimée. Paris, est une ville propice au paraître, à Paris l’amour naît et l’amour
meurt. Nous vous proposons à travers deux poèmes de Baudelaire, une chanson et un extrait
de film d’étudier l’image de Paris comme la ville du coup de foudre mais aussi de la mélancolie.
Document 1 : Charles Baudelaire, « A une passante », « Les Tableaux Parisiens », Les Fleurs
du Mal, 1861.
Document 2 : Charles Baudelaire, « L’amour du mensonge », « Les Tableaux Parisiens », Les
Fleurs du Mal, 1861.
Document 3 : Jean Sablon, La Chanson des Rues, 1936 (reprise par Odile dans Une jeunesse
de Modiano).
Document 4 : Tom Tykwer, Paris je t’aime, film à court-métrages, 2005. Court-métrage de
Tom Tykwer, 10ème arrondissement Faubourg Saint-Denis.
Le document 1 est le poème XCIII de la section des Tableaux Parisiens du recueil Les Fleurs
du Mal de Baudelaire. Ce poème n'appartenait pas à la première édition du recueil de 1857,
il fut rajouté lors de la réédition de 1861. "À une passante" est le récit d'une rencontre
amoureuse, d'un "coup de foudre" romanesque.
À une passante.
La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant1, Dans son œil, ciel livide2 où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit ! – Fugitive3 beauté Dont le regard m'a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être ! Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
Notes (définitions tirées du Petit Robert) 1. Comme un être bizarre, atteint de folie. 2. D’une pâleur terne, terreuse. 3. Éphémère (qui dure très peu de temps)
Analysez la forme du poème:
1) Comment est composé le poème ? Comment appelle-t-on ce type de poème ?
2) Étudiez un vers au choix en le décomposant. Comment appelle-t-on ce type de vers ?
3) Citez 2 figures de style présentes dans le poème et expliquez leur emploi.
4) Relevez les termes de la personnification de la rue. (Champ lexical au choix)
5) Analysez les rimes de chaque strophe : correspondent-elles à la forme traditionnelle utilisée
pour ce type de poème ? Quel changement fait Baudelaire ? Montrez comment la forme du
poème allie tradition et modernité.
Choisissez l’un des deux sujets (A ou B) et répondez en 150 mots environ.
A) Analysez le thème de la rencontre et la vision de la femme.
B) Étudiez l’évocation du temps dans le poème.
Le document 2 est le poème XCVIII de la section des Tableaux Parisiens du recueil des Fleurs
du Mal de Charles Baudelaire. Le poème n’était pas présent dans la 1ère édition des Fleurs du
Mal en 1857, mais il apparaît dans sa réédition de 1861. Il est composé de six quatrains à
rimes croisées. Dans les deux premières strophes Baudelaire décrit une femme qu’il voit
passer dans les rues de Paris, ensuite il exprime des remarques et s’interroge sur cette belle
inconnue, enfin il explique que cette beauté n’est que superficielle mais que cela lui est égal,
il est partisan de l’amour du mensonge.
L'Amour du mensonge
Quand je te vois passer, ô ma chère indolente1, Au chant des instruments qui se brise au plafond Suspendant ton allure harmonieuse et lente, Et promenant l'ennui de ton regard profond;
Quand je contemple, aux feux du gaz qui le colore, Ton front pâle, embelli par un morbide attrait, Où les torches du soir allument une aurore, Et tes yeux attirants comme ceux d'un portrait,
Je me dis : Qu'elle est belle! et bizarrement fraîche! Le souvenir massif, royale et lourde tour, La couronne, et son cœur, meurtri comme une pêche, Est mûr, comme son corps, pour le savant amour.
Es-tu le fruit d'automne aux saveurs souveraines? Es-tu vase funèbre attendant quelques pleurs, Parfum qui fait rêver aux oasis lointaines, Oreiller caressant, ou corbeille de fleurs?
Je sais qu'il est des yeux, des plus mélancoliques, Qui ne recèlent point de secrets précieux; Beaux écrins2 sans joyaux, médaillons sans reliques, Plus vides, plus profonds que vous-mêmes, ô Cieux!
Mais ne suffit-il pas que tu sois l'apparence, Pour réjouir un cœur qui fuit la vérité? Qu'importe ta bêtise ou ton indifférence? Masque ou décor, salut ! J’adore ta beauté.
Notes (définitions tirées du Petit Robert) 1. Qui est sans passion, que rien ne peut affecter.
2. Coffret destiné à contenir un ou plusieurs objets précieux.
1) Classez les termes suivants d’après leur appartenance au monde de l’être ou du
paraître : ton allure, front pâle, morbide attrait, tes yeux, un portrait, le souvenir, son
cœur, son corps, parfum qui fait rêver, secrets précieux, beaux écrins, masque, décor,
beauté.
Être Paraître
2) Expliquez les vers suivants :
- « Suspendant ton allure harmonieuse et lente » (v.3)
- « Et promenant l’ennui de ton regard profond » (v.4)
- « Où les torches du soir allument une aurore » (v.7)
3) En quoi Baudelaire à travers le tableau de la femme fait-il une description élogieuse du
paraître remplaçant l’être ?
Le document 3 est La chanson des rues de Jean Sablon qui date de 1937 avec les paroles de
Michel Vaucaire, parolier français du début du XXème siècle qui participa notamment à
l’écriture de Non, je ne regrette rien d’Édith Piaf. Cette chanson est citée par Patrick
Modiano dans Une Jeunesse à travers le personnage d’Odile. La chanson des rues est
devenue populaire suite à sa reprise par Georges Brassens puis par Yves Montand, deux
grands noms de la chanson française et notamment deux grandes voix des ambiances
parisiennes. http://www.youtube.com/watch?v=iYKtNmjlmqE
LA CHANSON DES RUES Bien des gens s'arrêtent Et la voix ___________ Sans façon répètent La vieille chanson des rues Modeste musique Poésie ___________ Mais cet air mélancolique Vous poursuit partout. On y parle de jeunesse D'amour et de longs baisers, De _______________ et de tendresse. De clair de lune et d'été... Bien des gens s'arrêtent Et la voix ___________ Sans façon répètent La chanson des rues La chanson de la rue C'est tout à fait notre histoire, La chanson de la rue Chacun s'y reconnût. Les couplets, les refrains s'y ressemblent, toujours, Car on y parle uniquement d'amour... On y parle de tristesse De rêves et d'amours _____________ Et du _____________ que vous laisse Les années qui ne sont plus... Bien des gens s'arrêtent Et la voix ____________ Sans façon répètent La triste chanson des rues Après avoir écouté la chanson, remettez dans l’ordre les différents couplets.
Remplissez les espaces blancs par les mots suivants (attention les mots se répètent souvent) :
Émue (x3), d’un sou, serments, regret, déçus.
Quel thème annoncent les mots à replacer ? Pouvez-vous le mettre en relation avec les
poèmes de Baudelaire.
Le document 4 est un extrait du film Paris, je t’aime ! Ce film réuni plusieurs court-métrages
réalisés en 2005 par plusieurs réalisateurs de différentes nationalités et dont les acteurs sont
plus au moins célèbres. L’extrait étudié ici est le court-métrage dirigé par Tom Tykwer avec
Natalie Portman et Melchior Beslon. L’histoire se situe dans le 10ème arrondissement, au
cœur du Faubourg Saint-Denis. Il s’agit d’une histoire d’amour, de son commencement à son
désenchantement. Il complète le thème de Paris sur les amours fugaces.
http://www.youtube.com/watch?v=oo77KWMRz00 (version originale)
http://www.youtube.com/watch?v=YJE8b4xOPRY (version sous-titrée castellano)
Sélectionnez la bonne réponse parmi les réponses suivantes :
1) Qui appelle Thomas au début du court-métrage ?
A. Sa mère
B. Sa sœur
C. Sa petite copine
2) Quand Thomas rencontre-t-il Francine ?
A. En août
B. En mai
C. En avril
3) Que fait Francine ?
A. Elle est actrice
B. Elle est femme de ménage
C. Elle étudie
4) Que fait souvent Francine ?
A. Elle pleure
B. Elle rit
C. Elle crie
5) Que pense Thomas après avoir raccroché ?
A. Que Francine veut le quitter
B. Que Francine est très amoureuse
C. Que Francine veut partir en voyage
Comment ce court-métrage s’intègre-t-il dans le corpus présenté au-dessus ?
Épreuve type Bachibac :
Essai : vous choisirez un sujet au choix et répondrez à la problématique en vous appuyant sur
le corpus présenté et sur vos connaissances. (300 mots environ)
Sujet A : L’amour est au cœur de Paris, on dit d’ailleurs que Paris est une des villes les plus
romantiques au monde. Cependant Baudelaire nous présente l’amour comme quelque chose
d’éphémère et d’inaccessible. Montrez en quoi la ville de Paris possède une ambigüité
amoureuse qui lui est propre.
Sujet B : Dans la littérature passée comme moderne, le coup de foudre est un classique des
histoires d’amour. Dans « À une passante », Baudelaire nous livre un coup de foudre
romanesque. Expliquez pourquoi la ville de Paris se prête à cette ambiance amoureuse.
Pour aller plus loin :
Grand Corps Malade, Roméo kiffe Juliette, 2010.
http://www.youtube.com/watch?v=RcxRMikZrbY
Géraldine Nakache et Henri Mimran, Tout ce qui brille, 2010.
http://www.youtube.com/watch?v=c08OBrRbzqE
Woody Allen, Midnight in Paris, 2011.
http://www.youtube.com/watch?v=4S13uN7iTdQ
Les Inconnus, “Auteuil, Neuilly, Passy”, 1991.
http://www.youtube.com/watch?v=ZEdRP5sUIeQ
Jean-Luc Godard, À bout de souffle, 1960.
http://www.youtube.com/watch?v=bJFFy3soy9Y
http://www.youtube.com/watch?v=HPNC6osC9Mk
Correction :
Document 1 :
Répondez aux questions suivantes:
1) Comment est composé le poème ? Comment appelle-t-on ce type de poème ?
Le poème est composé de 4 strophes, 2 quatrains et 2 tercets. C’est un sonnet.
2) Étudiez un vers au choix en le décomposant. Comment appelle-t-on ce type de vers ?
La /ru/e as/sour/dis/san/te au/tour /de /moi/ hur/lait. = 12 syllabes
Les vers sont des alexandrins.
3) Citez 2 figures de style présentes dans le poème et expliquez leur emploi.
-v.2 accumulation, pour amplifier la description de la passante
-v.12 gradation, hyperbole pour souligner le fait qu’il l’a perdue pour toujours
4) Relevez les termes de la personnification de la rue. (Champ lexical au choix)
Au v.1, « rue », « assourdissante », « hurlait » + les hiatus « rue assourdissante autour »
-contexte sonore, le vacarme de la rue moderne qui rend impossible la communication entre
les deux individus => rencontre qui se passe par le regard
5) Analysez les rimes de chaque strophe : correspondent-elles à la forme traditionnelle utilisée
pour ce type de poème ? Quel changement fait Baudelaire ? Montrez comment la forme du
poème allie tradition et modernité.
Rimes de chaque strophe : ABBA CDDC EFE FEE
-il change de rimes entre les deux quatrains et garde la même pour les deux tercets
-il conserve la forme traditionnelle du sonnet ABBA ABBA CCD EED mais change les rimes entre
les deux quatrains, ce qui lui permet d’allier tradition et modernité
Choisissez l’un des deux sujets (A ou B) et répondez en 150 mots environ.
A) Analysez le thème de la rencontre et la vision de la femme.
Au cœur de la ville moderne, laide et désespérante, le poète rencontre une femme, une
inconnue. Il est séduit par l’apparence de la femme, élégante comme la danseuse (métonymie
v.4). Le poète est guidé par son regard magnétique « porte de l’âme » (comparaison v.6) où il y
découvre l’ambivalence de l’attraction amoureuse : sensuelle et spirituelle, plaisir et
souffrance… (v.8 notion de beauté qui accompagne celle de la tristesse)
La rencontre est vécue comme une ivresse, une soif inapaisable = coup de foudre, comme une
renaissance (v.10). Présence d’un thème récurrent de la littérature romanesque : la passion
destructrice (gradation, hyperbole v.12, dégradation de tout espoir) et l’amour idéalisé
(anaphore v.14, césure à l’hémistiche, mystère de la rencontre, amertume du poète) comme
dans Tristan et Iseut, Roméo et Juliette…
B) Étudiez l’évocation du temps dans le poème.
Baudelaire joue subtilement entre le passé (v.1, v.3, v.6, imparfait de description et passé
simple de l’action passée) = opposition entre la description d’un monde insupportable,
interminable et l’apparition fugace, le présent fugitif (v.7, v.8 et v.10) et le futur inaccessible
(v.11 forme interrogative négative + euphémisme = pour évoquer l’impossibilité de la
communion amoureuse). Il nous fait comprendre que le présent est inconsistant : simple
transition entre un moment futur qui devient un moment perdu dans le passé (« jamais » v.12,
« trop tard » v.12, « peut-être » v.12 = compléments circonstanciels de temps et adverbes). Le
poète refuse cet écoulement destructeur. Par son art, il essaie de conférer un semblant
d’éternité à un moment fugace.
Document 2 :
1) Classez les termes suivants d’après leur appartenance au monde de l’être ou du
paraître : ton allure, front pâle, morbide attrait, tes yeux, un portrait, le souvenir, son
cœur, son corps, parfum qui fait rêver, secrets précieux, beaux écrins, masque, décor,
beauté.
Être Paraître
- front pâle -tes yeux -son cœur -son corps
-ton allure -morbide attrait -un portrait -le souvenir -parfum qui fait rêver -secrets précieux -beaux écrins -masque -décor -beauté
2) Expliquez les vers suivants :
- « Suspendant ton allure harmonieuse et lente » (v.3)
= la femme s’arrête, interrompt sa marche qui est lente, au même rythme
- « Et promenant l’ennui de ton regard profond » (v.4)
= la femme regarde autour d’elle de manière indifférente
- « Où les torches du soir allument une aurore » (v.7)
= les lumières du soir qui illuminent les rues, les maisons
3) En quoi Baudelaire à travers le tableau de la femme fait-il une description élogieuse du
paraître remplaçant l’être ?
Les termes du paraître sont beaucoup plus nombreux dans le poème que ceux de l’être (cf.
tableau). Le titre lui-même démontre l’amour du poète pour le paraître, le semblant. La
femme qui est décrite est caractérisée par les éléments du paraître (« front » et « morbide
attrait » v.6, « yeux » et « portrait » v.8), le poète associe les éléments de l’être et du paraître
pour donner une plus grande importance au paraître, logique puisqu’il s’agit de ce que l’on
voit. = époque de Baudelaire, Paris, les apparences sont la base de toute relation, dandysme…
Le dernier quatrain et le dernier tercet (la fin du poème) concluent l’opinion du poète (v.21
question rhétorique) qui explique que la beauté de l’inconnue n’est que superficielle (« secrets
précieux » v.18, « beaux écrins » v.19, « plus vides » v.20) mais que cela lui est égal, il préfère
la beauté du mensonge (« un cœur qui fuit la vérité » v.22).
Document 3 :
LA CHANSON DES RUES
1) La chanson de la rue C'est tout à fait notre histoire, La chanson de la rue Chacun s'y reconnût. Les couplets, les refrains s'y ressemblent, toujours, Car on y parle uniquement d'amour... 2) Bien des gens s'arrêtent Et la voix émue Sans façon répètent La vieille chanson des rues Modeste musique Poésie d'un sou Mais cet air mélancolique Vous poursuit partout. On y parle de jeunesse D'amour et de longs baisers, De serments et de tendresse. De clair de lune et d'été... Bien des gens s'arrêtent Et la voix émue Sans façon répètent La chanson des rues 3) On y parle de tristesse De rêves et d'amours déçus Et du regret que vous laisse Les années qui ne sont plus... Bien des gens s'arrêtent Et la voix émue Sans façon répètent La triste chanson des rues
1) Après avoir écouté la chanson, remettez dans l’ordre les différents couplets.
2) Remplissez les espaces blancs par les mots suivants (attention les mots se répètent
souvent) : Émue (x3), d’un sou, serments, regret, déçus.
3) Quel thème annoncent les mots à replacer ? Pouvez-vous le mettre en relation avec
les poèmes de Baudelaire ?
Les mots à replacer appartiennent au thème de l’amour mélancolique. Présence de la tristesse,
de la déception (amour déçu), de l’émotion (de l’amour passé, regretté). Mise en relation avec
Baudelaire : l’amour inaccessible, l’amour mensonge, les apparences trompeuses… la poésie,
la chanson comme expression des sentiments, comme solution à la mélancolie, pour
surmonter la tristesse… La rue comme lieu de rencontre amoureuse, comme lieu de la
mélancolie…
Document 4 :
Sélectionnez la bonne réponse parmi les réponses suivantes :
1) Qui appelle Thomas au début du court-métrage ?
A. Sa mère
B. Sa sœur
C. Sa petite copine
2) Quand Thomas rencontre-t-il Francine ?
A. En août
B. En mai
C. En avril
3) Que fait Francine ?
A. Elle est actrice
B. Elle est femme de ménage
C. Elle étudie
4) Que fait souvent Francine ?
A. Elle pleure
B. Elle rit
C. Elle crie
5) Que pense Thomas après avoir raccroché ?
A. Que Francine veut le quitter
B. Que Francine est très amoureuse
C. Que Francine veut partir en voyage
Comment ce court-métrage s’intègre-t-il dans le corpus présenté au-dessus ?
Thème de l’amour : amour/passion dans la première partie, déception de l’amour dans la
deuxième partie = amour fugace comme chez Baudelaire
Thème du paraître : Francine est actrice (métier du jeu, du semblant), Thomas s’imagine ce qui
va se passer = le paraître chez Baudelaire, l’amour du mensonge
Thème du souvenir : Thomas se souvient de leur rencontre, se remémore leur histoire = la
chanson des rues, les souvenirs des amours déçus, la mélancolie, la tristesse (réaction de
Thomas)
Activités type Bachibac :
Essai : vous choisirez un sujet au choix et répondrez à la problématique en vous appuyant sur
le corpus présenté et sur vos connaissances. (300 mots environ)
Sujet A : L’amour est au cœur de Paris, on dit d’ailleurs que Paris est une des villes les plus
romantiques au monde. Cependant Baudelaire nous présente l’amour comme quelque chose
d’éphémère et d’inaccessible. Montrez en quoi la ville de Paris possède une ambigüité
amoureuse qui lui est propre.
I. Une ville romantique
-Paris : ville romantique par excellence (ambiances, quartiers, Montmartre, Tour Eiffel…)
-films tournés à Paris très romantiques (À bout de souffle de Godard, Midnight in Paris de
Woody Allen…)
-lieu de rencontres et histoires d’amour (ville cosmopolite, Thomas/Francine, les histoires des
rois, Versailles…)
II. Une ville ambigüe
-lieu de rencontres fugaces (la rue, les passants, les touristes, les visiteurs, le métro…)
-ville hétérogène (quartiers, la banlieue, la richesse/la pauvreté…)
-Baudelaire : rencontre fugace, amour impossible, amour mensonge…
-Paris ville des apparences : le luxe, les amours hypocrites, les faux-semblants (film Tout ce qui
brille, les Inconnus, « Auteuil Neuilly Passy »…)
Sujet B : Dans la littérature passée comme moderne, le coup de foudre est un classique des
histoires d’amour. Dans « À une passante », Baudelaire nous livre un coup de foudre
romanesque. Expliquez pourquoi la ville de Paris se prête à cette ambiance amoureuse.
I. Une ville romantique
-Paris : ville romantique par excellence (ambiances, quartiers, Montmartre, Tour Eiffel…)
-films tournés à Paris très romantiques (À bout de souffle de Godard, Midnight in Paris de
Woody Allen…)
-lieu de rencontres et histoires d’amour (ville cosmopolite, Thomas/Francine, les histoires des
rois, Versailles…)
II. Une ville des rencontres
- lieu de rencontres fugaces (la rue, les passants, les touristes, les visiteurs, le métro…)
-lieu de passage, de visite, lieu international (les touristes, la multiculture de Paris, les
restaurants, les cafés des lieux de rencontres par excellence…)
-lieu de flânerie (les promenades dans les quartiers Montmartre, quartier Latin…)