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3 fois par an
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100 Exemplaires
REDACTION:
Atelier Journal
tel : 20 92
20 91
20 90
Le Mot du Directeur
Certains d’entre vous se
sont demandés pourquoi notre
cafétéria accueillait depuis quel-
ques semaines la statue d’un sol-
dat chinois. Permettez-moi donc
de vous donner quelques expli-
cations.
Il y a plus de 2100 ans régnait
en Chine un empereur particu-
lièrement puissant,
Qin Shi huang, qui a été le premier à unifier cet immen-
se pays. Peu avant sa mort il a décidé que son futur
tombeau devrait être gardé par une armée en terre cui-
te ! Une foule d’ouvriers et d’artisans se sont alors atte-
lés à la tâche et ont façonné 8000 soldats et des dizaines
de chevaux et de chars. Aucune des statues n’était iden-
tique, il y avait de simples fantassins mais aussi des ar-
chers et des cavaliers ; on reconnaissait leur grade à
leur coiffe. Toutes mesuraient au moins 1.80m. Il sem-
blerait d’autre part qu’elles étaient toutes peintes et
qu’elles avaient été placées sous un immense auvent en
bois qui s’étendait sur des centaines de mètres !
Portrait 3 Poésie 5
Courier des lecteurs 6
Plaisir des Mots 7
Atelier Sophrologie 9
Plaisir des Mots 11
Dans nos Coeurs 13
Poésie 14
Promenade en zig zag 15
Joyeux Anniversaires 21
Les "oinouinades" 22
Il est un coin... 23
Mots Manquants 24 Bienvenues 27
Recette de Mamie 31
Mots cachés 32
Promenade en zig zag 34
Calendrier 36
Solutions jeux 36
SOMMAIRE
Janvier , Février ,Mars, Avril Année 2009 N°4
LE CANARD DES AINES
Année 2009 N°4 Page 2
Il était fréquent que l’empereur au pouvoir détruise tous ce que son prédéces-
seur avait fait et ce fut le cas: l’auvent en question fut incendié ce qui fit dispa-
raître toute trace de peinture et il s’écroula
sur ces statues qui furent petit à petit re-
couvertes par la poussière et le sable.
En automne 1974 un paysan qui retirait de
l’eau de son puit a eu la surprise de trouver
une tête de soldat dans son seau : il avait
ainsi fait l’une des plus grandes découver-
tes archéologiques du 20ème siècle !
Au printemps 1975 j’enseignais le français
dans une des universités de Xian, soit à
quelques kilomètres de cette extraordinaire découverte, et j’ai eu la chance d’ê-
tre l’un des premiers étrangers voire même peut-être le premier , à admirer ces
soldats qui commençaient à être déterrés (la ville de Xian était à cette période
une ville pratiquement interdite aux étrangers, nous étions 4 pour 4 millions
d’habitants…)
Aujourd’hui, ce musée reçoit 30 millions de visiteurs par an, dont 400'000 tou-
ristes étrangers. Seules 2000 statues ont été dégagées car l’UNESCO, craignant
qu’elles ne soient endommagées par la pollution, a conseillé à la Chine de les
laisser enterrées en attendant qu’un procédé technique soit mis au point pour
les protéger.
Les statues originales, très fragiles, ont évidemment
une grande valeur et elles sont rarement exposées
dans des musées à l’étranger. Des copies
« officielles » coûtant également fort chères sont pro-
posées pour des expositions spéciales comme la Foire
de Genève de novembre 2008.
J’ai demandé aux autorités chinoises de pouvoir gar-
der l’une d’entre elles à Versoix et elles ont accepté
de me laisser l’une des plus impressionnantes: celle
d’un Général. Ne la craignez donc pas elle protège
désormais Bon-Séjour!
Philippe MA
PORTRAIT
Année 2009 N°4 Page 3
Il s’appelait Blas
(Blaise),un jeune hom-
me qui a 21 ans décida
de venir à Genève en
1910 pour faire connaî-
tre aux genevois les
fruits dorés de son vil-
lage Cullera, dans la
province de Valencia.
Son ami Macario, fils d’un propriétaire
de vergers d’orangers lui proposa de
lui expédier ses fruits pour les vendre
au marché.
Comme Blas, n’avait pas d’argent, il
payait son expéditeur après avoir ven-
du la marchandise. (Ainsi débuta la
vente à la commission soit : paiement
selon le prix de vente) Blas et sa jeune
épouse louèrent un dépôt au Quai du
Seujet où des commerçants avaient
une arcade (cordonniers, charpentiers,
cafetiers, hôteliers, coiffeurs, matelas-
siers, aiguiseurs) et se suivaient au
bord du Rhône.
Au début, ils dormaient sur un mate-
las à même le sol, parmi les oranges
qu’il vendaient au marché de Coutan-
ce.
L’orange était très peu connue, et ré-
servée à une élite. Il fut le premier im-
portateur d’agrumes en Suisse : oran-
ges, mandarines, citrons, pample-
mousses.
Il fallait faire déguster ces nouveaux
fruits qui furent vite appréciés par les
passants. On venait volontiers acheter
les bons fruits chez l’Espagnol au drôle
d’accent.
Au bout d’un certain temps, Blas de-
vint marchand de primeurs en gros.
Les oranges arrivaient en vrac, par
trains, dans des wagons en contenant
cinq tonnes. Elles étaient mises en
caisses d’une trentaine de kilos pour la
vente au détail. Plusieurs camions cir-
culaient en ville pour livrer les mar-
chandises chez les épiciers et sur les
marchés.
Le marché de gros situé à ciel ouvert,
sur la place au bout du pont du Mont-
Blanc, près du Jardin Anglais, avait
lieu chaque matin, de 5 à 7 heures.
En hiver, quand soufflait la bise, il fal-
lait aller au bistrot, boire un café
chaud pour tenir le coup.
Aujourd’hui, le marché de gros, ouvre
toujours aux mêmes heures, mais à la
Praille, sous couvert et chauffé (Union
Maraîchère).
Les marchands sont beaucoup plus
nombreux. Une halle est attribuée aux
cultivateurs des environs qui vendent
leurs propres produits.
En 1933 un journaliste stupide ou mal
informé fit paraître un article dans « la
feuille du coin », qu’en Suisse, les ban-
ques donnaient de l’argent à qui en
avait besoin pour s’établir. Nombreux
furent ceux qui vinrent. Ils ne tardè-
rent pas à comprendre qu’ils étaient
bien naïfs d’avoir cru à une telle super-
1910 : QUAND GENEVE DECOUVRE L’ORANGE.
cherie. Ils n’avaient pas d’argent pour
payer leur retour et s’adressèrent au
Consulat d’Espagne qui ne pouvait pas
assumer ces dépenses. Par contre,
Blas, aida beaucoup de ses compatrio-
tes pour retourner dans leur pays.
Blas faisait partie de la Chambre de
Commerce espagnole et il fut préposé
pour être le président, mais sa
Année 2009 N°4 Page 4
Histoire de l'orange
Au VIII siècle avant J.-C., la reine Sé-
miramis cultivait des orangers dans
les jardins suspendus de Babylone.
Parti de l'Asie du sud-est, l'oranger
s'est propagé en Inde au début de l'ère
chrétienne, puis fut introduit au
Moyen-Orient par les Arabes. Dès le
XIème siècle, il arrive en Europe par
la Sicile et se propage en Italie puis en
Provence.
Il s'agit alors de l'oranger amer, le bi-
garadier, qui servait en Chine de plan-
te médicinale. Il faut attendre le XVè-
me siècle pour que les Portugais rap-
portent de Ceylan et de Chine l'orange
douce (citrus sinensis) telle qu'on la
connaît aujourd'hui. Elle se répand
jusqu'en Europe du nord où elle est
cultivée dans les orangeries des châ-
teaux, par exemple, à Versailles, à Ge-
nève à la villa La Grange en 1856 et
près de chez nous au château
modestie l’en empêcha. Au mois de
mai 1939, une crise cardiaque le ter-
rassa en quelques heures. Blas avait
53 ans. Chaque fois que je mange une
orange, je revois mon père et son
d o u x s o u r i r e .
Aujourd’hui, l’orange fait partie de
nos desserts et de mes confitures pré-
férées.
Marie Gimeno.
de Saint Loup en 1868.
Pendant très longtemps elle est
considérée comme un fruit pré-
cieux, fort apprécié à la cour, luxe
auquel peu de gens peuvent avoir
accès. Depuis la Seconde Guerre
Mondiale, elle est devenue l'un des
fruits les plus consommés au mon-
de.
Le mot orange, étymologie d'après
le Robert historique de la langue
française. Orange est issu par ellip-
se de "pomme d'orenge" expression
qui désigne au départ l'orange amè-
re ou bigarade. Calqué sur l'italien
arancio, qui vient lui même du per-
san narang. Le o français vient
sans doute de l'influence du nom de
la ville d'Orange la forme "orange"
est attestée pour la première fois en
1515.
Le mot orange désigne la couleur
depuis 1553.
POESIE SOIR D'AUTOMNE
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L'automne est merveilleux pour l'or de ses feuillages
Il est mélancolie, le temps où l'on écoute le silence
Des soirées aux derniers couchants d'or
Où se meurent les fleurs, elles sont comme la vie qui se fane et s'endort
Lumières embellies dans un soleil fané.
Quand la magie s'en va, comme un amour qui s'efface
En nous laissant au cœur la douceur du regret
Quand l'automne meurt, les arbres s'effeuillent
Tristes larmes d'or brumeux, naît le jour, prélude de l'hiver
Nus sont les bosquets sous le chèvrefeuille
Brumeux naît le jour, berceuse automnale
Prélude de l'hiver, une pause vient, puis c'est la finale
Dans le ciel clair tout tremble à la ronde
Le ciel tourmenté de lourds nuages gris
Qui viennent de la mer; la terre s'obscurcit
Et ce temps me rappelle la tristesse du soir dans les jours raccourcis
Puis soudain dans les airs, retombe le silence
Passagère accalmie, l'horizon disparaît, sous un voile de brume
Et le soleil n'est plus qu'un feu qui se consume
C'est la fin de l'automne
Suzanne Durouvenoz- Bon-Séjour 15.11.2000
Coucou c’est moi, ça y est, j’ai
reçu un portable. Je fais enfin partie
d’une quantité non négligeable de la
population qui vit avec cet engin collé
à l’oreille. Je m’abstiendrai de com-
mentaires désagréables, mais avec un
point de vue très nuancé sur ce petit
« monstre » que je dois amadouer.
Question ? Comment peut-on parler et
se faire entendre sur un si petit espace
sans avoir envie de hurler !! eh bien,
ça marche, j’y suis arrivée, c’est si fa-
cile !
Je ne vais pas vous donner un cours de
manipulation, cela va faire une année
que je me bats et pourtant, c’est facile,
Myrielle , un enfant peut le faire, alors
toi aussi ! Un jour, par hasard, je vois
« menu » oh ! comme c’est intéressant,
des recettes, une invitation ? et bien
non, rien de rien. Le plus gros problè-
me a été d’effacer les messages. J’ai
dérangé beaucoup de monde qui me té-
léphonait, que se passait-il, ça fait le
5ème message toujours le même !
Voilà le pécher d’orgueil dans toute sa
beauté ne voulant rien demander à au-
trui. Je n’en suis pas fière, toutes mes
excuses aux amies, etc...
COURRIER DES LECTEURS
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J’aimerais tout de même terminer
mon texte en encourageant toutes les
personnes qui comme moi se battent
journellement, car je vous assure qu’il
faut de la persévérance, de l’opiniâ-
treté.
Je me dois de reconnaître que ce petit
appareil ma rendu déjà de nombreux
services et de remercier bien sincère-
ment la généreuse donatrice.
Je vous dis courage, ayez la force de
continuer ce petit chemin de croix
d’où va jaillir enfin la lumière.
En toute Amitié !
Myrielle CHRISTIN
N.B. : j’ai appris que cet appareil ne
se faisait plus ! Sans commentaire !
AU SECOURS J’AI UN PORTABLE
ATELIER PLAISIR DES MOTS
Année 2009 N°4 Page 7
Il était une fois, il y a longtemps,
dans un pré, une petite
fille, Esmeralda cueillait
des fleurs dans les
champs pour faire un
gros bouquet qu’elle of-
frirait à sa grand-
maman. C’était l’été.
Pourtant de gros nuages
aux formes multiples
annonçaient l’ orage.
Esméralda chantait, écoutait les oi-
seaux, admirait les papillons, timide,
très sure d’elle, habitant la ville, elle
s’enhardissait rarement à s’éloigner
de la ferme de ses grands-parents.
Des petits veaux s’approchèrent d’elle
et léchèrent la main qui tenait le bou-
quet. Tout-à-coup, une grande ombre
l’envahit. Effrayée, elle s’enfuit et
courut vers Pedro, le pâtre à l’orée de
la forêt toute proche. Il jouait du pi-
peau, Esméralda reprit son souffle,
rassurée par la présence du petit ber-
ger et lui demanda de rester avec elle
pour la protéger. Esméralda, elle se
rendit compte que l’ombre était celle
d’une vache , la mère des jeunes
veaux « n’aie pas peur »
lui disait Pedro « la vache Granny ve-
nait rejoindre
ses petits. At-
tends, j’ai un
portable, je vais
appeler le fer-
mier ».
Esmeralda, elle,
confiante, écla-
tant de rire, sen-
tait la proximité
des bouses avec leur odeur familière,
rassurante. Pedro informa le fermier
qu’une petite Esméralda ne le quittait
plus, qu’il ne pouvait pas faire face en
même temps aux allées et venues de la
garde du troupeau et à la protection de
la petite. Comment s’en débarrasser ?
De plus, l’atmosphère devenait lourde.
On entendait gronder le tonnerre au
loin et quelques gouttes commencèrent
à tomber. Brusquement surgit, de der-
rière une petite cabane de bûcherons,
un taureau. Pedro laissa tomber le
portable sous les sabots de la bête en
furie qui, agitée, piétina la petite boîte.
Panique ! Adieu fleurs, papillons, ber-
ger ! Pedro se reconnut toréador et
hurla l’air bien connu :
UN BOUQUET DE FLEURS PERDU.
Illustration Mme Stapfer Gaby
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«Toréador, pose ta chique et fais le
mort, fait attention à toi ».Esméralda,
tremblante, réfléchissait à une issue.
Tout de suite, une idée jaillit. Elle se
souvint de la corrida
vue avec ses parents
et lança son grand
foulard rouge à la tête
du taureau comme le
toréador.
Quelques instants de
stupeur pour tous.
Esméralda qui avait
très peur du taureau
profita de cet aveugle-
ment pour s’échapper. !
« Adieu taureau, Pedro, pipeau ! Je
sauve ma peau, je vais me mettre à l’a-
bri à l’intérieur de la cabane. Espérons
qu’elle est ouverte ».
Esméralda ne s’attendait pas dans sa
course folle à trouver la porte fermée à
clef. Elle cria « Au secours! Il pleut à
verse, je suis trempée, j’ai peur ». La
porte s’ouvrit et un homme hirsute,
à la barbe frisée, en haillons s’excla-
ma : « Fillette, que fais-tu ici par ce
temps de chien ?
Dieu du ciel, ce n’est pas un temps
pour toi ! Esméralda émue par ces
mots gentils du braconnier réfugié là,
raconta sa mésaventure en pleurant.
L’homme lui offrit un petit bol de mû-
res des bois. Heureusement, l’orage
s’estompa et la lumière éclaira la fo-
rêt. Le vieil homme rempli de bons
sentiments prit la menotte d’Esmé-
ralda dans sa
paume calleuse
et suivit le sen-
tier qui menait à
la ferme. Sur le
chemin ils ren-
contrèrent le
fermier à vélo,
rassuré à la vue
de la petite. Le
fermier raccom-
pagna la fillette
chez ses grands-parents.
Ce jour-là, dans son expédition osée,
Esméralda découvrit l’humanité des
gens de la terre, apprécia la bonté
d’un tout jeune homme, d’un paysan
et d’un grand vieillard.
Atelier d’écriture 22 et 29 septembre 2008.
Mme Rosset Arlette, Mme Salina Anna, Mme Perrot
Denise, Mme Golaz Rosine, Mr Golaz Jean Jacques,
Mme Gunther Mariane, Mme Pellet Alice, Mme Un-
grad Vlasta, Mr Nemec, Jaromir, Mme Sutter Olga,
Mme Landolt Raymonde, Mme Kaiser Ines.
Illustration Mme Fernandes Maria Theresa
Année 2009 N°4 Page 9
ATELIER SOPHROLOGIE
C’est avec émotion que je parle de l’ate-
lier de sophrologie parce que chaque semai-
ne, j’ai le plaisir de retrouver le groupe. La
relation de confiance, le respect qui y règne
entre les participants apportent des échan-
ges profonds et bienveillants, et je suis tou-
jours émerveillée par les aînés qui ont le dé-
sir d’être en relation avec eux-mêmes et font
l’effort de s’investir.
Comment se déroule une séance ?
Pendant une heure, en position assise :
Nous pratiquons quelques exercices corporels simples tels que, par exemple,
respirer profondément ou faire des mouvements conscients. Ces exercices ren-
forcent notre concentration. Nous prenons aussi un moment pour nous déten-
dre physiquement et mentalement!
Nous pouvons aussi faire ensemble quelques exercices qui activent notre atten-
tion et notre mémoire. Chacun fait en fonction de ses possibilités.
En cours de séance nous prenons le temps de partager notre ressenti, de décrire
nos sensations ou de dire comment nous sommes touchés par l’expérience. Ce
moment d’échange nous donne l’occasion de nous exprimer avec authenticité et
de constater que, même si nous sommes tous différents, chacun de nous est un
être qui porte en lui des valeurs.
Que propose la sophrologie ?
Un des objectifs de la sophrologie est de permettre à chaque être humain qui
utilise cette méthode de trouver plus de sérénité, de paix intérieure, de mettre
en harmonie le corps et l’esprit. La répétition des exercices de sophrologie déve-
loppe notre conscience, nous procure souvent un état de bien-être et nous per-
met de toucher à cette joie profonde qui nous habite.
Année 2009 N°4 Page 10
A la fin de la séance, il n’est pas rare de voir que les
participants sont détendus, plus joyeux. Certains l’ex-
priment :
« Ah que ça fait du bien ! »
« Ca fait du bien de pouvoir partager »
« Je ne sais pas comment vous dire le bien que je me
suis fait dans ce cours »
Et leurs yeux rayonnent de vitalité.
Témoignage d’une participante :
« La sophrologie a pour but d’atteindre l’harmonisa-
tion entre le corps et l’esprit. C’est-à-dire le physique
et le mental. C’est grâce aux exercices physiques, à la
technique respiratoire et à la concentration que l’on
acquiert les qualités subtiles ».
Eveline, notre monitrice, a le don et la patience de
nous enseigner et nous diriger chaque jeudi à16 h.30 .
Nous formons un agréable groupe et les échanges sont
instructifs et chaleureux. Si vous avez envie de parti-
ciper, chers amis, venez, vous serez les bienvenus. »
Sortie Ratwel
Restaurant de la cabane
aux oiseaux
Exposition mycologique
À la cabane aux oiseaux
Septembre
en images
Port Choiseul
Sortie musée du Léman
PLAISIR DES MOTS
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Sortie Bois de la Bâtie
Vacances à Rolle
Sortie Signal de
Bougy
Octobre en Images QUATRE FOIS VINGT ANS
Avoir vingt ans,
c’est partir d’un pas ferme sur la route,
avec beaucoup d’illusions, d’espoirs et de désirs !
C’est tendre les mains vers le bonheur,
Vers l’unique et grand amour.
C’est rêver et chanter,
sûr de sa force inusable !
Avoir une fois vingt ans,
c’est comprendre le sens de la JOIE.
Avoir deux fois vingt ans
c’est voir le chemin des réalités
et répondre « présent » quand le devoir appelle.
C’est comprendre, supporter et surtout apprécier
les autres.
C’est savoir qu’on est un rouage dans le monde,
Que Dieu nous appelle à être des ouvriers quali-
fiés,
Que nul n’est vain, nul grand rêve inutile.
Avoir deux fois vingt ans,
c’est comprendre le sens de l’ACTION.
Avoir trois fois vingt ans,
c’est porter dans son cœur les êtres rencontrés,
c’est regretter tout ce qu’on n’a pas donné,
Vacances à Rolle
Au Fil de L’eau
c’est encore ajouter au monde beaucoup de beauté,
c’est surtout rester jeune dans sa pensée.
Sans oublier d’aviver la flamme de l’espérance
pour entretenir le feu de l’existence.
Avoir trois fois vingt ans,
c’est comprendre le sens de l’INDULGENCE.
Avoir quatre fois vingt ans,
c’est s’arrêter sur le bord du chemin
pour revoir tous les visages tant aimés.
C’est laisser les plus agiles reprendre le fardeau
et être l’exemple qui fait croire au grand ciel.
C’est garder la sérénité et l’esprit vif,
rester aimable ,accueillant et compréhensif.
C’est rester fidèle en amitié.
C’est ralentir sa marche comme ceux qui attei-
gnent le sommet !
sommet de la vie et du bonheur sans fin !
Avoir quatre vingt ans,
C’est porter sa vie comme une OFFRANDE
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Soirée moules frites
Visite Fondation
Bodmer
La Revue Genevoise
PLAISIR DES MOTS
Octobre en Images
Novembre en Images
Concert Mark Galay
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Mme LYDIA CAMPICHE
Mme MARIETTE STAUFFER
Mme MARIE-LOUISE DIRRIG
Mr CLAUDE PETITPIERRE
Mme MARIE RYSER
Mr HERMANN DUTOIT
DANS NOS COEURS
POESIE CONTEMPLATION
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Je contemple le ciel
Il me parle du Père
Le Divin Créateur qui règne dans les cieux
Dieu ne se cache point.
Au-delà des nuages, sa Splendeur se révèle.
Dans l’univers entier, les cieux racontent
La gloire du Seigneur, qui annonce aux hommes
Ceux qui veulent bien l’écouter
Ce n’est pas un langage, une voix qu’on entend
Mais que nous reconnaissons dans la méditation.
Nous sentons la grandeur et l’amour de notre Créateur
Il vit, Il est vivant. Il nous aime, comme nous sommes!
J’aime les couleurs et les formes de la nature
Elles composent avec charme tout l’univers, œuvre de Dieu, Alléluia!
Et moi je fais partie de cette œuvre magnifique.
J’en remercie et reconnais son Créateur.
Je fais confiance en cet auteur béni.
Et j’en adore tout son ouvrage.
Je pense souvent à ceux qui nous ont précédés
Dans la maison des cieux.
Je crois que je suis une grand-mère heureuse
Même éloignée de tous ceux que j’aime
Mon cœur ne peux pas être plus près d’eux
Car mon cœur et mes pensées sont plus près que si
J’étais vers eux.
Chaque jour que Dieu fait
Je suis constamment en pensées avec eux tous
Grands et petits, ils ont besoin de mes prières
Et là où je vis, j’ai tout mon temps pour le faire.
Mami Suzi Novembre 1999
Octobre 2008 toujours très intéressés par notre environnement nous
nous somme rendus à l’exposition « Genève contre Nature » nous allons essayer
de vous faire partager notre cheminement : le Musée présente l’évolution de
la nature au travers de 100 ans d’interventions humaines dans le territoire ge-
nevois en suivant l’histoire de trois cours d’eau et de la rade.
L’Allondon, Portrait d’une rivière sauvage libre et redoutée
Au milieu de terrains agricoles et viticoles, le vallon de l’Allondon « surnommé
la Provence Genevoise » est un joyau de la nature. Avant 1900 lors des crues, la
rivière devient torrent et emporte hommes et attelages qui tentent de la traver-
ser. Dans la première partie du 20e siècle, l’Allon-
don échappe aux corrections de cours d’eau, aux
visions utilitaires (projets de barrage) ; le vallon
du Roulave recèle quelques gisements qui ont au-
trefois attiré les chercheurs avides de richesses.
Vers 1830, on tenta d'en extraire du pétrole, trop
coûteux pour être exploité à long terme. Des or-
pailleurs ont alors fréquenté le lieu, à la recherche
d'infimes paillettes d'or, sans grand succès. aujourd'hui elle coule toujours libre
et reste alors un formidable terrain d’évasion pour les citadins. L’Allondon, bel-
le, rebelle est épargnée.
L’Allondon sauvage coule du Jura au Rhône, la
nature est abondante, la rivière creuse, empor-
te et dépose à son gré. C’est elle qui façonne ce
paysage. elle relie le Jura au Rhône en une suc-
cession de milieux et d’ambiances, alliant pe-
louses arides et fraîcheur des sous-bois. Dans
le vallon en contrebas de Naz-dessus, près
d'Echenevex, sur France, on peut encore aper-
cevoir les ruines de deux moulins dont l'un
écrasait les grains de blé et l'autre battait le
chanvre. Dans cette région, jusqu'à la fin du XIX siècle, on tirait de la fibre du
chanvre des fils permettant le tressage de textiles ou de cordes.
PROMENADES EN ZIG ZAG DE BON SEJOUR
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Année 2009 N°4 Page 16
Composé d'une riche mosaïque de milieux très diversifiés, jouissant de surcroît
d'un climat particulier, ce site est un véritable poumon de verdure. Lors de
week-end ensoleillés, le vallon peut compter près de 4000 personnes qui profi-
tent de ce lieu bénéficiant d'un espace pour le loisir, et d’un restaurant où fré-
quemment nous prenons villégiature.
Pour la faune
L'Allondon abrite une faune discrète dont l'observation de-
mande patience et respect: le martin-pêcheur, le cincle plon-
geur et la bergeronnette des ruisseaux, les fauvettes et la mé-
sange boréale, sont des oiseaux fa-
miliers du site. Une recherche at-
tentive nous permettrait de décou-
vrir de nombreux reptiles et batra-
ciens: lézard vert, triton, diverses
espèces de serpents comme la vi-
père ou la couleuvre vipérine, mais
aussi des mammifères: blaireau, renard, fouine, ou
muscardin que nous avons observés en automne
2007 . Il est, cependant, plus délicat d'apercevoir les
nombreux poissons et les quelques castors peuplant la rivière.
Pour la flore
L'Allondon est célèbre pour sa vingtaine d'espèces d'orchidées protégées parmi
les 400 espèces végétales recensées. Le vallon du Roulave
recèle quelques châtaigniers. Dès l'automne, les baies
oranges des argousiers apparaissent, de nombreux robi-
niers drageonnent , les terrasses de gravier se couvrent
de prairies maigres, naturelles, garnies de genêts des
teinturiers aux belles fleurs jaunes. Pour les passionnés
de botanique, on peut citer également le plantain des In-
des le vélar fausse giroflée, le réséda raiponce , la vulpie
queue de rat et le scléro-
poa raide très rare en
Suisse. Sur quelques but-
tes graveleuses sans hu-
mus, une plante cryptogamique: le champignon
du genre Geaster, se découvre avec la plus
grande rareté. Ces biotopes complexes, mais
également fragiles, donnent au Vallon de l'Al-
london une richesse inégalée dans le canton.
Raison essentielle pour les préserver à tout
prix.
Le Gazé
Ophrys Bourdon
Orchidée
Le Géaster
Le Cingle
Plongeur
1964/1970 : Entre béton et bitume l’Aire doit céder la place pour permettre l’ex-
tension de la zone industrielle de la Praille. Elle disparaît sous le goudron de la
route des Jeunes. Pour les truites de rivières, remonter l’Aire, c’est terminé !
Depuis 2001, le projet de renaturation de l’Aire avance par étapes. Le cours
d’eau et ses méandres sont redessinés tout en maintenant la trace historique de
l’ancien canal, l’ensemble s’inscrivant dans une future plaine couverte de serres
agricoles.
L’Aire, la nature utilisée
Portrait de la rivière
Durant les cent dernières années, l’Aire a
connu de véritables bouleversements de part
la volonté de l’homme de maîtriser une riviè-
re qui s’offrait des divagations de plusieurs
centaines de mètres. De canalisation en aoûtage, l’Aire a bien failli disparaître
du paysage.
Au début du 19e siècle, l’Aire coule librement dans une plaine de bocages. Les
premiers travaux de correction de l’Aire interviennent en 1890.
PROMENADES EN ZIG ZAG DE BON SEJOUR
Année 2009 N°4 Page 17
Année 2009 N°4 Page 18
PHOTOMONTAGE DE LA PRAILLE NOUVELLE
La faune
La chevêche d’Athéna avait disparue , victime des
changements de l’agriculture.
Dans la plaine de l’Aire, comme dans d’autres sites,
les cultures intensives d’arbres fruitiers à basse tige
et les serres ont supplanté les vergers traditionnels
et les vieux arbres à cavités. Ainsi privée de son habi-
tat, la chevêche a
bien failli dispa-
raître de la campagne genevoise. Son main-
tien est du à un programme de sauvegarde
mené depuis plusieurs années.
La mécanisation permet de tirer de la natu-
re ce dont on a besoin pour le développement
du bassin genevois. Drainages et améliora-
tions foncières modèlent la plaine de l’Aire
et permettent au monde agricole de produire
davantage.
Le Rhône, la nature modelée
Année 2009 N°4 Page 19
Portrait du fleuve
Le Rhône comme une immense artère bleue
dans un écrin de verdure, traverse le canton
jusqu’au Fort l’Ecluse, reliant ainsi le lac
aux massifs montagneux qui dominent Ge-
nève. Il est accompagné d’un réseau de riviè-
res avec la ripisylve (forêt du bord de rive)
qui forme autant de couloirs biologiques, des
voies d’importance vitale pour le déplace-
ment de la faune sauvage. Avant 1900 : un
fleuve libre aux berges exploitées avant la construction d’ouvrages importants
sur le fleuve, les crues saisonnières pouvaient inonder toutes les plaines lon-
geant le fleuve. Les rives pentues sont employées comme pâturages, les forêts
riveraines sont exploitées pour le bois de chauffage et les tanneries, la force mo-
trice du fleuve est déjà utilisée par plusieurs moulins.
La force d’un fleuve au service de l’Homme
Grâce aux nouvelles usines hydroélectriques, la ville s’illumine. Un projet nova-
teur voit le jour: il combine la régulation du Léman (pont de la Machine), l’usa-
ge de la force hydraulique pour faire fonctionner les machines, un réseau d’ap-
provisionnement d’eau potable et des collecteurs qui amènent l’eau usée à l’aval
de la ville.
1900 -1950 : Remodeler un fleuve pour servir la Nation !
C’est la période du Rhône maîtrisé, au service de la Nation, et les barrages se
multiplient. L’usage du fleuve sur tout son cours et son remodelage en fonction
des besoins illustrent très concrètement le rapport utilitaire que l’homme peut
avoir avec la nature.
1950 -2000 : Le Rhône de tous les usages époque des grands chantiers :
construction de l’usine des Cheneviers, avec les barges qui amènent les ordures
du centre ville vers l’usine d’incinération et la construction de stations d’épura-
tion. Les gravières du Bois de Bay alimentent la construction des cités périur-
baines dont, le long du fleuve celle du Lignon, une des plus grandes de Suisse.
Au début des années 1970, le site de Verbois est même choisi pour construire
une centrale nucléaire. La mobilisation des habitants entrainera l’abandon du
projet et dans la foulée, du nucléaire à Genève.
Le site de la réserve du Moulinde-Vert,
Année 2009 N°4 Page 20
Le Roseau commun, éliminé par l’urbanisation
des rives autrefois très répandues tout autour du
Léman et le long des cours d’eau du canton, ces rose-
lières ont aujourd’hui quasiment disparues des sui-
tes de l’urbanisation des rives. Elles sont pourtant
essentielles à la reproduction de poissons, d’oiseaux
aquatiques, et de plus de cinquante espèces d’insec-
tes dont les larves se nourrissent de roseaux. Leur
réinstallation est donc favorisée lors de nouveaux
aménagements, notamment sur le Rhône.
Après 2000 : Vers un nouvel équilibre ?
Tout en poursuivant l’exploitation du Rhône, le nécessaire équilibre entre les
intérêts économiques et écologiques est reconnu. Des mesures pour une cohabi-
tation harmonieuse sont prises progressivement.
Réserve naturelle du Moulin-de-
La Rade, la nature jardinée
Présentation de la Rade
Le touriste à Genève retiendra de la Rade son célèbre jet d’eau, ses parterres
fleuris et les régates de voiliers à la belle saison. Pour les naturalistes, le site
offre un havre de paix à l’avifaune. Mais si des dizaines de milliers d’oiseaux
migrateurs y trouvent nourriture et refuge (la chasse y est interdite depuis plus
d’un siècle), la plupart ne peuvent y rester pour nicher car il reste moins de
10% de berges naturelles.
Avant 1900 : La ville sort de son enceinte
Vers 1850, la limite de la ville n’est plus
fixée. Elle varie en fonction des besoins de
l’homme. C’est la période de l’aménagement
des quais, du remblaiement du lac pour
créer… des parcs ! La nature, autrefois vue
comme le dangereux refuge d’animaux sau-
vages ou de brigands, se retrouve en ville
domestiquée, jardinée.
L’écureuil roux, un hôte bienvenu dans nos parcs et
jardins
Qu’il soit noir, brun ou roux, l’écureuil est certainement l’ani-
mal indigène le plus populaire de nos parcs. A l’origine, il
était cantonné aux forêts et aux bocages, mais il s’est bien ac-
commodé de l’urbanisation de son habitat.
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DOUX TENDRES ET JOYEUX ANNIVERSAIRES
JANVIER
01 JULLIEN Micheline
03 GANDER Claudine
03 MANGEAT Philomène
04 TAVEL Renée
19 BABEL Andrée
19 BERGDORF Sonia
24 GATTONI Antoinette
26 MOTTAS Germaine
29 GRANGER Elvira
FEVRIER
06 DOEBELI Jean-Charles
10 CLOUX Hélène
13 PERROT Denise
27 VOLTENAUER Gertrude
28 DUCHOUD Yvonne
MARS
03 GIMENO Marie
08 END Denise
11 OLIVIER Fernand
11 ROSSIER Florence
17 CHEVALAZ Roger
20 FERNANDES Maria Theresa
25 CUENIN Andrée
25 SCHURTER Germaine
29 DELARAYE Henri
AVRIL
04 GHEGHIOS Edith
20 VOIDE Maurice
21 COHANIER Henri
27 GOLAZ Jean-Jacques
Année 2009 N°4 Page 22
Dans un coin perdu de nos montagnes, un
voyageur s’est égaré. Tout à coup, il se trouve en fa-
ce de Ouin-Ouin, auquel il fait d’un ton plaintif ;
- Mon ami, je crois que je me suis égaré…..
Ouin-Ouin le regarde un moment en silence, puis
questionne :
- On a promis une récompense à celui qui vous
découvrirait ?
- Non, répond le voyageur surpris, pourquoi ?
- Parce que dans ce cas, répond Ouin-Ouin
sans sourire, vous êtes toujours égaré…..
Et il s’en va sans se retourner.
Ouin-Ouin se présente au guichet d’une grande ban-
que de Lausanne.
Avec un franc sourire, il demande à l’employé :
- Pardon, Monsieur…..Pourriez-vous me chan-
ger cet écu ?
L’employé prend l’écu, l’examine, puis regardant
Ouin-Ouin bien en face :
- Mais il n’est pas bon, votre écu, c’est une piè-
ce fausse !
- Je le sais bien, réplique Ouin-Ouin, c’est
pourquoi je vous demande de le changer !
LES OINOUINADES
Novembre en Images
Sortie Les Floralies et
dégustation de spécialités
Soirée filets de Perche
au Livada
Année 2009 N°4 Page 23
Il est un coin et des souvenirs, de mon Village
Port-Choiseul :
La création de la ville de Versoix eut pour origi-
ne le refus en 1766 d’un plan de médiation par la
France, Berne, Zurich pour mettre fin aux luttes
civiles. Dépité, Louis XV instaura un blocus qui
ne gêna pas seulement Genève. Le Pays de Gex
en souffrit peut-être davantage.
De son château de Ferney, Voltaire s’en plaignit
en 1767 et suggéra de créer une ville et un port à Versoix pour ruiner Genève.
Ce projet trouva un ardent défenseur auprès de Duc de Choiseul, ministre des
Affaires étrangères et favori de
Louis XV. On construisit d’abord
une route directe reliant la nouvel-
le ville au Pays de Gex et Lyon,
sans passer par Genève où l’inquié-
tude était grande, Le Petit Conseil
ne pouvait s’y opposer. Par contre,
Berne, qui redoutait aussi la place
forte, put intervenir grâce au Trai-
té de Lausanne de 1564, interdi-
sant toute forteresse à moins d’une lieue
de la frontière. Au-delà de son hostilité
contre Genève. Voltaire se réjouissait de
la « ville de tolérance ». Mais le rêve s’é-
croula avec la disgrâce de Choiseul en
1770 et les travaux cessèrent progressive-
ment, puis le port servit de débarcadère
pour acheminer des matériaux qui servi-
ront à la construction de Ferney Voltaire.
Ci-dessus Cartes postales représentant Port Choiseul en-
tre 1916 et 1920. Bien avant la construction en 1965, du port
actuel. A gauche, le toit de la plus importante tuilerie - bri-
queterie de Versoix, la tuilerie Nicati, qui occupa jusqu’à 15
ouvriers pour exploiter un filon de terre glaise s’étendant de
Versoix à Bellevue.
le nouveau Port Choiseul construit en 1965
Mots manquants
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Refrain---
Ah! La belle Escalade, Savoyards, Savoyards,
Ah! La belle Escalade, Savoyards, gare, gare.
1
Allons, citoyens, de grand - - - - -(bis)
- - - - - - - - - - ici notre ardeur (bis)
Pour chanter les exploits
Des - - - - - - - - - -Genevois
Du temps de l'Escalade,
Savoyards, Savoyards,
Du temps de l' Escalade,
Savoyards, gare, gare.
2
Ce fut en mil six cent et deux (bis)
Qu'on vit ces Savoyards - - - - - - - (bis)
Dans l'ombre de la nuit
- - - - - - notre réduit
Ah! La belle Escalade,
Savoyards, Savoyards,
Ah! La belle Escalade,
Savoyards, gare, gare.
Année 2009 N°4 Page 25
MOTS CACHES :
3
Une vieille au - - - - - vigoureux (bis)
Prit sa - - - - - - - sur le feu (bis)
Sans attendre plus tard
- - - - - - un Savoyard
Du temps de l'Escalade,
Savoyards, Savoyards,
Du temps de l' Escalade,
Savoyards, gare, gare.
4
Nous qui chantons d'un coeur joyeux,
(bis)
La gloire de nos - - - - - aïeux, (bis)
Tâchons à notre tour,
D'imiter leur - - - - -
Ah! La belle Escalade,
Savoyards, Savoyards,
Ah! La belle Escalade,
Savoyards, gare, gare.
5
Un - - - - - - - - - un peu après (bis)
Voulant s'approcher de trop près (bis)
La - - - - - - - - , dit-on
L'envoya chez - - - - -.
Année 2009 N°4 Page 26
6
Un - - - - - - - très furieux, (bis)
Exhortait les moins - - - - - - - - - (bis)
Avec un - - - - - - - - -
A passé chez les - - - - -.
7
Pendant un bruit si - - - - - - - -, (bis)
- - - - dormait profondément, (bis)
Quand le - - - - fut venu,
Il les vit tous pendus.
8
Nous qui - - - - - - - - d'un coeur joyeux, (bis)
La - - - - - - de nos chers aïeux, (bis)
Tâchons à notre tour,
D' - - - - - - - - leur amour.
---Refrain final---
Ah, la belle Escalade
Genevois, Genvois
Ah, la belle Escalade
Genevois Cette fois !
Année 2009 N°4 Page 27
Bienvenue
à Monsieur Mamadou Baldé en-
gagé comme aide de cuisine de-
puis septembre 2008.
D’origine Guinéenne, né à Cona-
cri, Mamadou fait ses années sco-
laires obligatoires et apprend de
manière autodidacte la mécani-
que. En 2001 il quitte la Guinée pour des raisons poli-
tiques. Il a déjà travaillé à la Résidence de 2002 à
2004. Pendant ses temps libres, Mamadou pratique
l’informatique et dès le printemps il recommence le
vélo.
Escalade
Chorale des écoles
Bienvenue
à Madame Vlasta Ungrad entrée à
la RBS en août 2008. Née en Tchéco-
slovaquie, Mme Ungrad, malgré des
années de vie difficiles fait des étu-
des de lettres puis de droit. Et s’o-
riente vers le journalisme. Elle ren-
contre son futur mari et deviendra
maman d’une petite fille. Pour des raisons politiques,
Mme Ungrad quitte son pays et arrive en Suisse en
1968. Elle commence à travailler très rapidement
dans une grande banque suisse, au service à la clien-
tèle. Elle y restera jusqu’en 1992, année où elle pren-
dra sa retraite. Elle commencera enfin à avoir un peu
de temps pour elle, joue du piano, peint, lit beau-
coup, s’occupe de ses trois petits enfants et promène
son chien. Aujourd’hui elle vit des moments paisibles
à la Résidence.
Décembre en
Images
Sortie Nocturne
Festival
Arbres et Lumières
BIENVENUE CHEZ NOUS
Année 2009 N°4 Page 28
BIENVENUE CHEZ NOUS
Bienvenue
à Madame Blandine Robin en-
gagée à la RBS pour l’ atelier
de musique depuis le 1er, sep-
tembre 2008, à 35 %. Blandine
est d’origine française, née à
Annecy. Dès l’âge de 4 ans elle
apprend le solfège, joue de la
flûte à bec et commence la
danse classique. A partir de 9
ans elle pratique la flûte tra-
versière, la danse créative, le cirque, le théâtre. El-
le passe un bac littéraire / musique et s’inscrit à la
faculté de lettres modernes. Après une année, elle
quitte l’université et entame 2 années à l’école de la
chanson à Paris.
Aujourd’hui Blandine écrit et compose ses chan-
sons, elle vient de sortir un album.
Décembre
en images
Noël des Enfants
À la Résidence
et goûter Crêpes
Bienvenue
à Madame Simone Krille entrée à
la RBS en octobre 2008. Née à
Genève, Mme Krille a été élevée
par sa tante et ses grands-
parents. Elle passe une partie de
son enfance au pensionnat « La
Bourdonière » à Ouchy, puis elle
vivra avec sa grand-mère. Elle
rencontre son futur mari qui fait les Beaux Arts à
Paris. Il peint et rénove d’anciennes demeures.
Mme Krille l’aidera dans ses rénovations, elle le
suivra dans ses nombreux déplacements et partici-
pera à l’aménagement intérieur des maisons.
Peu après le décès de son époux, Mme Krille va vi-
vre chez sa filleule où elle va pratiquer avec beau-
coup de plaisirs la broderie. Et profitera pendant 17
ans de l’ambiance familiale (sa filleule a eu deux
enfants).
La Marmite
Repas de noël
Sortie Théâtre du Léman
Concert
Alain Morisod
Année 2009 N°4 Page 29
BIENVENUE CHEZ NOUS
Bienvenue
à Monsieur Jaromir Nemec arri-
vé à la RBS en septembre 2008.
Né à Prague, fils unique, Mr Ne-
mec part à l’âge de 6 ans vivre à
Bratislava car son père est muté
pour raisons professionnelles.
A la fin de la deuxième guerre, il
retourne vivre à Prague et fait des études d’ingé-
nieur. Ensuite, il se marie, et a trois enfants. En
1968, il arrive en Suisse avec sa famille et travaille
comme ingénieur à l’ONU.
A sa retraite, il continue de travailler comme consul-
tant sur différents mandats. Il voyage souvent aux
Etats-Unis, en Europe, en Afrique du Nord. Il a mê-
me enseigné à l’Université de Prague.
Bienvenue à
Monsieur Frédérique Mendoza en-
gagé comme cuisinier à la RBS de-
puis septembre 2008.
Mr Mendoza est français, il vient
de Montbard, près de Dijon. Il fait
un certificat d’Aptitudes Profes-
sionnelles en cuisine en 1990. Pen-
dant plusieurs années il travaille pour différentes
maisons. En Suisse depuis 1994, il est engagé par de
bons restaurants, il fait aussi une expérience dans
un autre EMS qu’il apprécie tout particulièrement,
c’est la raison pour laquelle il s’oriente vers la cuisi-
ne de collectivité. En dehors de son travail, il prati-
que le VTT et le tennis.
Décembre
en images
Année 2009 N°4 Page 30
BIENVENUE CHEZ NOUS
Bienvenue à
Mme Mabel Contreras Jara engagée
comme aide-soignante à 8o % depuis
septembre 2008.Originaire du Chili,
de Santiago, Mme Contreras passe
son bac et s’oriente vers l’informati-
que. Rapidement elle s’aperçoit que ce n’est pas
pour elle. Elle décide alors de travailler comme em-
ployée auxiliaire pour une fondation qui s’occupe
d’autistes. A 22 ans, on lui propose et elle accepte,
d’être gouvernante dans une famille qui se rend en
Suisse. Elle y reste 2 ans, puis se marie. Elle s’occu-
pe de son mari et de ses beaux-parents. En 2007 el-
le réussit son examen d’aide- soignante qu’elle pas-
se en France. En dehors de son travail, Mme
Contreras aime jardiner, elle adore aussi les ani-
maux. Elle a également contribué bénévolement à
des envois de matériel informatique pour aider au
développement d’entreprises au Chili.
Décembre
en images
Bienvenue
à Mme Pilar Rodriguez engagée à 50 %
à la RBS comme femme de chambre
depuis décembre 2008.
D’origine espagnole elle reste en Espa-
gne pour effectuer ses écoles obligatoi-
res, elle est élevée par ses grands-parents car ses
parents sont déjà en Suisse. A l’âge de 15 ans, elle
arrive à Genève et apprend le français. Puis elle
étudie dans les arts appliqués mais après 2 ans elle
décide de faire un apprentissage à l’intendance de
la RBS. En 1999 elle obtient son CFC. Elle fait d’au-
tres expériences, une dans l’hôtellerie, l’autre dans
la sécurité mais elle décide de revenir à la RBS. Au-
jourd'hui elle profite de sa fille de 18 mois.
RECETTE DE MAMIE BOTSI
La galette des Rois
Préparation : 15 min
Cuisson : 40 min
Ingrédients (pour 4 à 6 personnes) :
- 2 pâtes feuilletées
- 100 g de poudre d'amandes
- 75 g de sucre
- 1 oeuf
- 50 g de beurre mou
- quelques gouttes d'extrait d'amande amère
- 1 jaune d'oeuf pour dorer
- 1 fève !
Préparation :
Disposer une pâte dans un moule à tarte, la piquer
avec 1 fourchette.
Mélanger dans un saladier tous les ingrédients
(poudre d'amande, sucre, oeuf, beurre mou, extrait
d'amande amère).
Étaler le contenu du saladier sur la pâte, y mettre la
fève (sur un bord, pour minimiser les chances de tom-
ber dessus en coupant la galette!).
Refermer la galette avec la 2ème pâte, et bien coller
les bords.
Dessiner au couteau dessus et dorer au jaune d'oeuf
(dilué dans un peu d'eau). Percer le dessus de petits
trous pour laisser l'air s'échapper, sinon elle risque de
gonfler et de se dessécher.
Enfourner à 210°C (th 7) pendant 30 min environ
(surveiller la cuisson dès 25 min, mais ne pas hésiter
à laisser jusqu'à 40 min si nécessaire).
Année 2009 N°4 Page 31
Abaisser la moitié de la
pâte feuilletée
Recouvrir et découper
les bords
Étaler sur une épais
seur de 2 cm la
frangipane
Décorer avant cuisson
Enfourner et cuire et
miam miam
MOTS CACHES:
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SOIGNER
TABLARD
TAGUENASSER
TAVAN
TRACASSIN
TRAINEPATIN
TREMPE
TREMBLETTE
VOGUE
VOTATION
WEELSCHE
REDZIPET
ROYAUMER POUTSER
QUINQUERNE
RAFLEE
RAMPON
RAPICOLER
REBOUILLER
CYNORRODON
ECLAFER
EFFEUILLEUSE
EMBARDOUFLER
FRICASSE
GRIOT
MEGOTTE
MOMIER
MORDACHE
PAPET
PECLOT
PETOUILLER
E E U Q I T S A E R E U Q A J R A B T R
N P A P E T K C A B E I W Z S H U E R A
V H S N Q G E H C A D R O M N L N F E P
P F D T R A C A S S I N R A F L E F N I
R E L L I U O B E R E S T U O P U E G C
E K C Y N O R R O D O N Z G S H P U I O
N E L Y F P Q U I N Q U E R N E Z I O L
N P A X T E P O L C P E M I T R T L S E
O M E O P T A O Z J M S B O P H A L U R
E E V V W O E U G O V S A T T P B E H E
G R O Y A U M E R N N A R R A M L U E H
I T N O T I O B G O X C D E G E A S T C
P A E P S L Q R Z L X I O F U G R E T S
A N B T O L C P R L X R U A E O D N E L
T T R A N E P A T I N F F L N T R A L E
Y Q X Ç R R Y T U U J N L C A T A V B E
E T E P I Z D E R Q S J E E S E M A M W
Q O R V O T A T I O N A R Q S O P T E F
C P E R I O C N A C M O M I E R O X R C
E A P P O N D R E H C P M A R S N H T V
ZWIEBACK
APIGEONNER
APPONDRE
ASTIQUEE
BARJAQUER
CANCOIRE
BOITON
CLOPET
COQUILLON
Année 2009 N°4 Page 33
REBUS : Déchiffrez les rébus de Mme Bohren Yvonne
JEUX
Réponse:
- - - - / - - - / - - - /- - - - / - - - - - / - - - / - / - - / - - - / - - - - /- / - - - - / - - - - - / .
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Réponse:
- - - / - - / - - - - - / - - - - / - - - - /- - - / - - - - / - - - / - - - - / - - - - /- - - / - / - - - - /.
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PROMENADE EN ZIG ZAG
Année 2009 N°4 Page 34
OPERA DE FEUX DANS LA RADE ET PAR-DE-LÀ
Nous faisions route,cheminement initiatique, pour une
intrusion dans les jardins du ciel. La nuit opaque encore allait bientôt nous en
révéler les splendeurs, les mystères, suivant en cela les détails donnés dans la
brochure explicative de ces jeux de lumières, une nouvelle fois installés, avec un
succès grandissant, selon un parcours se voulant hautement symbolique, le sui-
vant au plus près et avec justesse.
Chemin de lumières
donc, réparti en 12 stations, chacune d’elles
légendées et porteuses d’un message imagé
par leurs créateurs.
Opéra de feux, en actes
dûment numérotés et invitant le spectateur à
faire siennes les légendes symboliques illus-
trées dans l’espace. Sur des supports souvent arborescents; des torchères végé-
tales; de cascadantes et torrentielles voie d’eau, écumantes de néons à domi-
nantes souvent rouges, vertes ou bleues.
Ce " quelque chose de bleu "
comme l’indique la légende de la station " Ile
Rousseau", allusion au bleu des pervenches,
fleur élue entre toutes et serrée dans le massif,
échevelé en cette saison hivernale, cernant la
stéle du célèbre philosophe genevois. Ici
émergera en notre mémoire le réputé " Allons
danser sous les ormeaux" signé Jean-Jacques,
agencement d’arpèges et de rytmes harmonieux, luminescents dans notre
souvenir, dans des gammes de bleus toujours.
Pour en arriver là, notre chauffeur avait sû ralentir à
souhait afin que, par le regard, nous puissions pénétrer les portiques géants,
perlés de gemmes de faible wattage des grands palaces ouverts sur la rade.
Année 2009 N°4 Page 35
-Beaucoup parmi nous avaient sincèrement admirés
ces grands pans de lumières en forme de rideaux
ondulants que l’on imaginaient souples et
mélodiquement sonores. Il y avait bien eu quelques
réactions négatives de la part de certains qui trou-
vaient exagérées ces démonstrations clinquantes,
lesquelles, selon eux, avaient du coûter les yeux de
la tête.
- Pendant ce temps y a ceux qui crèvent de faim. Comme toujours!
- Mélange pas tout, Nestor. L’art c’est l’art. tant pis si le prix coûtant dépasse
parfois le budget.
- Vous avez raison, Germain. Oui, l’art c’est l’art. et
puis, chacun ses goûts. Ici, le jeu en vaut la chan-
delle!
C’était Mélanie qui apportait son soutien à Ger-
main. Lequel, fier d’avoir remporté une victoire, se
rengorgeait dans son col de fourrure.
- A chacun ses mauvais goûts plutôt, ajouta Mélanie. Cela mettait un point fi-
nal à l’incident.
Tout de suite après, nous parcourions la suite des sta-
tions, où une fois de plus la beauté, l’invention faisaient naître le mystère." Fes-
tival Arbres et Lumières" méritait bien son nom. Il y avait là conjonction,
correspondances en la nuit, telle qu’en elle-même sereine et lumineuse. Pour la
naissance d’une poésie grâce à la magie du feu admirablement domestiqué.
Notre retour à Bon-Séjour, dans un silence ébloui, témoignait de notre ferveur
face au messages reçus, tout au long de la soirée, et parfaitement "digérés".
Messages à mettre en bonne place dans notre boîte à souvenirs.
Heurtebise
Année 2009 N°4 Page 36
Pour prochain N° : dernier délai pour les textes fin Mars 2009
CALENDRIER DES MANIFESTATIONS
Solutions des jeux
Mots Manquants Pages 24,25,26
Cœur,réveillons,vaillants,furieux,violer,
poing,marmite,coiffa,chers,amour,
pétardier,coulisse, Caron, jésuite,
valeureux,passeport, morts,étonnant,
Béze,jour,chantons,gloire,d’imiter:
Rébus de Mme Bohren page 33
Riz, un, nœud, cerf, deux, cou, rire,
île,faux, part, tir, à, taon.
Rien ne sert de courir il faut partir
à temps.
Taon, va, lac,ruche, hall, eau, k, la,
fin, aile, s, œufs, casse,
Tant va la cruche à l’eau qu’à la
fin elle se casse
Le 24 Janvier 15h30 chants
Chorale de Versoix Epsilon
Le 2 Février 15h 00 Chandeleur danse de couple et crêpes
Marianne et Gérard Leffel
Le 13 février 15h30 piano et chants
Mr Gunther et Mr Tirabosco
Le 25 Février 15h00 mardi gras Danse de couple et Bugnes
Mme Espoleta Eva ( Tango)
Le 1er Mars 15h30 Concert
École de musique de Versoix
Le 19 mars 15h30 Concert et chants
Mr Lorenzi
Le 05 Avril 15h30 Concert
École de Musique de Versoix
Le 23 Avril 15h00 chanson française et crêpes
Mr Dominique Moncuit