Transcript
Page 1: LE LITTORAL - Cannes

LE LITTORAL

LE LITTORAL SPORTIFBULLETIN OFFICIEL DE ^ASSOCIATION SPORTIVE DE CANNES

Les Hespérides

J'ai fait vingt fois le tour deFrance... Rassurez-vous, je nevais pas chanter. Ou si je chantece sera métaphoriquement, leslouanges d'un stade qui m'a, en-tre tant d'autres, laissé un im-périssable souvenir.

, On l'a nommé « Les Hespéri-i des », II faut se méfier des

noms : souvent, lisant un pré-nom de femme, vous tâchezd'imaginer celle qui le porte :« Huguette », vous rêvez d'unebrune piquante, mutine, élancée;« Suzanne », une blonde délicieu-se s'évoque devant votre esprit,peau de pêche, enjouée, gracieu-se ; « Marguerite » beauté opu-lente à la chair laiteuse, auxgrands yeux clairs...

Puis, les hasards de la vie fontI que vous connaissez Huguette,

Suzanne et Marguerite : quelledésillusion ! Rien de la fictionque vous aviez créée. Des vira-gos, des antiquités, des banali-tés.

Idem pour les choses : sur lejournal, une annonce attire vo-tre attention : « Villa des Mar-ronniers ». Ce doit être une vas-te maison, pimpante et coquette,aux murs blancs et aux voletsverts, une cheminée que hantent

•* des pigeons expire à petits coupsune jolie fumée blanche dont lesvolutes montent lentementdans le ciel.. Des marronniersmajestueux l'abritent comme unnid.. Vous allez y voir : de mar-ronniers, pas l'ombre d'un ; unebicoque dont les pierres croulentet s'effritent... ça, une villa ?...Excusez du peu.

Et les stades donc ? Que deparrains ingénieux s'appliquè-

. rent à masquer sous de pompeu-" ses appellations la médiocrité de

leurs installations, l'indigencede leur sol, la pauvreté de leurcadre !...

Aussi me méfiai-je dès l'abordquand, voici longtemps, je con-nus pour la première fois leStade des Hespérides. Un fa-meux nom, ma foi, et bien lourdà porter ! Le méritait-il ?

Il le mérite ; quand on a con-nu certains stades parisiens en-

. caques entre des pâtés de mai-sons lépreuses, ou certains au-tres stades de grandes villes,dominés par d'interminablescheminées "d'usines qui crachenten haletant les flocons noirâtresde leur fumée épaisse, quand on-a vu ces mille stades quelcon-ques, où une pancarte annonce« pelouse » là où l'on pourraitcroire qu'est passé Attila, com-me au temps de Shakespearedes inscriptions prometteuses

* remplaçaient les décors absents,quand on a vu tout ça et qu'onvoit vos Hespérides !...

Heureux Cannois, vous n'yprenez même plus garde ! Ma-gnifique, votre terrain, incom-parable : on vous l'a dit, on vousl'a redit, je vous le répète.

Un soleil, soleil particulier,qui n'est que de Côte d'Azur ;on vient à peine de quitter lamer, éternelle féerie, on l'entendencore, on la devine ; on vientà peine de quitter la Croisette,une des sept merveilles du mon-de moderne, et v'ian, sans tran-sition, on débouche aux Hespé-rides.

Des arbres, du soleil ; dusoleil, des arbres ; des arbresverts en plein décembre. Des mi-mosas étoiles discrètement dejaune, des palmiers ailleurs quedans des pots, balancés par unmistral qui a abdiqué sa puis-sance pour n'être plus quegrâce...

Quelle splendeur !...Trop de splendeur même, car

souvent, il m'est arrivé de res-ter, stylo aux doigts et nez en

l'air, sans plus regarder ce quise passait sur le ground, mecontentant de béer et de pom-per du soleil, de la beauté, dela nature par tous mes pores.

Les Hespérides. Il y a doncdes gens, il y a donc des spor-tifs qui se souviennent encoredes fables émouvantes de la my-thologie ?

Amis Cannois, votre dévotionaux dieux déchus et tombés dansl'oubli sera récompensée quel-que jour ; la fidélité l'est tou-jours, tôt ou tard. D'autant quechez vous elle s'accompagned'autres qualités telles que lapersévérance et le refus hautaind'abdiquer devant le mauvaissort.

Quelque jour un arbre nou-veau se mariera à ceux des Hes-pérides enchanteresses : le lau-rier de la victoire.

Vous ne l'aurez pas volé.E. GAMEARDELLA

FOOTBALL

SORTIE DE SAINT-VALLIER

C'était la grande fête de St-Vallier, l'Association Sportive deCannes y était invitée. Invita-tion un peu comme celle de lagrande cantatrice qui, en remer-ciement doit, après le banquet,chanter quelques-uns de ses airsfavoris. L'A.S.C. est bonne fille,elle avait accepté ; mais son re-merciement, elle le devait avantle banquet sous forme d'unmatch de football, dit de propa-gande, contre le F.C. de Grasse.

H y avait bien eu quelquesgrognements de certains mem-bres de la Commission de foot-ball qui estimaient que c'étaitpriver les joueurs d'une séanced'entraînement proprement dit.Mais l'invitation de St-Vallieravait été si bien faite et défen-due par de tels amis de l'A.S.C...et puis, c'était la perspectived'une fête de famille où les liensde camaraderie pouvaient senouer et se renforcer devant unesuperbe table.Bref, le déplacement fut décidé.A 2 heures, devant la gare,

peu à peu, les silhouettes con-nues apparaissent et station-nent. Les frères Roux, Raschof-fer, Fechino, les Beraudo, Hen-ric. Les blagues fusent de l'unà l'autre, les figures sont ré-jouies, les valises sont légèresdans les mains heureuses de tou-cher la poignée, évocatrice desbeaux matches passés. Unmatch, c'est toujours le nec plusultra pour les mordus du foot-ball.

Chacun est impatient, aussion part sans se préoccuper sil'effectif est au complet. Voya-ge long et fastidieux dans uncar poussif qui s'arrête pourprendre des voyageurs.

Voici enfin Grasse, jalonnéepar ses hautes cheminées et lamontée vers St-Vallier, le mo-teur grogne sans arrêt, fume,crachote, il n'a rien du géant dela montagne.

Mais St-Vallier est atteint, levillage est en fête, une anima-tion extraordinaire règne au mi-lieu des oriflammes et des flonfions.

Le terrain ,a été organisé dansle grand Pré, il est très accep-table. Les touches sont garnies,quelques privilégiés ont deschaises. Il y a des voitures parcentaines, chacun ayant quittéson coin dans la montagne pourcette occasion. Les supporterscannois sont nombreux, maisGrasse est montée avee tous sesrenforts. On ne sait jamais sile Lion dévorait le dompteur ! ! !

A 4 heures, le match commen-ce, Grasse présente une excel-lente formation, sans doute sa

meilleure possible, à Cannes, laformation est très mixte, car Rea été oublié à Cannes et Clern'est pas arrivé. On commencetout de même, Thomas jouantà la place de Re et Besson àcelle de Cler. De suite Grasseest menaçant et profitant decertains trous qui apparaissentdans la formation cannoise,marque un but excellent par unshoot de Bompar sur une ouver-ture d'Astier. Un deuxième butest marqué par un joueur deCannes sur blocage malheureuxdans un corner. Le troisiè-me but est marqué par Schlis-senger qui a suivi et repris laballe qui avait échappé à Hen-ric sur plongeon.

La marque de 3 à 0 en faveurde Grasse donne des sueurs froi-des aux supporters et dirigeantscannois, les grassois exultent.

Mais Cler est arrivé et prendsa place, de même Ré, les cho-ses changent, nos avants domi-nent, mais se montrent peu réa-lisateurs. Enfin, avant la mi-temps, Magnon, marque surpasse de Fechino.

La seconde mi-temps verra lasupériorité de Cannes s'affir-mer de plus en plus, nos avantsshootent au but et la marquechangera, Fechino marquant 3buts, Bertoletti 1.

Le score final fut 5 buts à 3.

Le meilleur joueur sur le ter-rain fut Roux Henri qui s'avé-ra excellent distributeur de jeuet ayant une grande science dela place. La ligne d'avants fi-gnola trop en première mi-tempsmais répara son erreur endeuxième mi-temps.

Tous les joueurs parurentpouvoir déjà tenir une allure dejeu assez rapide.

D'ailleurs, ce n'était qu'unpremier match et l'atmosphèreétait plutôt celle d'une sortie pi-que nique. Les événements dudébut forcèrent nos joueurs àmener une partie plus serrée.

Cette première partie a per-mis des essais divers, commetous les matches de début de sai-son ; les supporters grassoisont semblé vouloir en faire grieià l'A.S.C. Il ne s'agissait nulle-ment cependant d'un match deCoupe ni de Championnat.

Monsieur Dreyfus avait assis-té au match ainsi que MM. Bret,président de l'A.S.C., Grosso,Dominique, Bourrely, Canepa,etc..

Le match fut suivi d'un ban-quet impeccable et d'un bal pleind'entrain. Je ne sais si cettepartie du programme était pré-vue dans le plan de Griffithpour l'entraînement de nos équi-piers, mais les ascéistes en gar-deront un excellent souvenir.

NOUVELLES RECRUES

Les Résultats du Brevetde Préparation Militaire

Au cours des examens du brevetde préparation militaire, l'AssociationSportive de Cannes s'est particuliè-rement bien comportée. Sur vingt-cinq sociétés, VA.S. Cannes s'estclassée seconde pour le nombre deslauréats, et l'Intrépide de Cannesdouzième.

Nous donnons ci-dessous le classe-ment des jeunes geng de Cannes :

I. Binello (A.S.C.), 563 points etdeux brevets de spécialité; 2. Reiche-necker (A.S.C.), 561 p. * et troisbrevets; 3. Rhialdi (A.S.C.), 524 p.et deux brevets; 4. Assimon (A.S.C.).506 p. 40 et un brevet; 5. FaissOle(A.S.C.>, 498 p.; 6. Ritiaudo (A.S.C),492 p. et deux brevets; 7. Giorg^ti(A.S.C), 481 p.; 8. Curault (Intré-pide), 475 p.; 9. Prosper (A.S.C),474 p. et un brevet; 10. Bal (Intré-pidei, 469 p. ?>;

II. Guiol (Intrépide), 454 p. * ;12. Fonzes (A.S.C), 453 p. 75; 13.Mens (A.S.C), 453 p.; 14. Raymond

(A.S.C.i, 451 p.; 15. Laniens (A.S.C.)435 p.; 16. Santichi (A.S.C.1, 424 p.;17. Cypriani (A.S.C), 417 p. et unbrevet; 18. Disdier (A.S.C), 411 p.;19. Conte (Intrépide), 411 p.; 20.Théric (A.S.C.), 408 p.;

21. Veneroni (Intrépide), 397 p. ;22. Rey (A.S.C), 382 p.; 23. Carletto(A.S.C.). 389 p.; 24. Pic (Intrépide383 p.; 25. Martini (A.S.C), 382 p.:26. Fons (A.S.C), 3S2 p.; 27, Benoist(A.S.C), o60 p.; 28. Guys (Intrépide)359 p.; 29. Logeais (A.S.C), 312 p.;30. Zappa (A.S.C), 30S p.; 31. Vignaud (A.S.C.), 286 points.

D'autre part, voici les noms desjeunes gens ayant réussi des brevetsde spécialité :

Nageur classé : Assimon, Bal, Cy-priani, Guiol, Prosper, Rinaudo, Rei-chenecker, Rinaldi, Viguier.

Clairon : Santichi.Sports athlétiques : Rinaitdo, Ri-

naldi.Escrimeur : Reichenecker.Grenadier : Binello.Cycliste : Einello, Reichnecker.Nous adressons nos félicitations

aux jeunes gens de nos deux sociétéset à leurs dévoués moniteurs.

Bouches en Chœurs

Mon dernier article « Publics »a reçu l'approbation chaleureused'un certain nombre de suppor-ters. D'aucuns vont jusqu'à pré-tendre que l'équipe de l'A.S.C.est surtout handicapée du faitde son public. Il est avéré quecertaines étoiles font leurs meil-leurs matches dans les déplace-ments, impressionnées aux Hes-pérides par les rigueurs du pu-blic, qui est sarcastiqae dès lamoindre maladresse ou le man-que de réussite.

Pour illustrer ce phénomènebizarre que l'on peut observer àCannes, je ne puis que rappor-ter l'anecdote qui m'a été con-tée par un sportsman qui est de-puis quelques années à la tèted'un des grands magasins denotre ville.

Il venait du nord, où les luttessportives sont suivies par dessupporters férocement partiauxet organisés même en corpsconstitués.

Le premier dimanche, le dé-mon du football le poussa versles Hespérides où se disputaitun match de championnat. Neconnaissant personne à Cannes,ni les joueurs en présence, ilpensait cependant que les cla-meurs du .public lui désigne-raient vite l'équipe locale.

Il m'a avoué être resté plusde 20 minutes sans pouvoir êtrefixé à ce sujet. Il en était en-core tout étonné.

Pépétez cette expérience àSaint-Raphaël, à Sète, à Nîmes,à Aies, même à Marseille etvous verrez ce qu'il adviendra.

La saison dernière, lors dumatch O. M.-Cannes, aux Hes-pérides, lutte capitale puisqu'elleportait comme conséquence ladispute des barrages. Pour l'O.M., ce match ne présentait au-cun intérêt et leurs as ne se dé-pensèrent guère. C'est le publicCannois qui, supposant une com-bine extra-sportive, qui en réa-lité n'avait jamais existé cinglade ses lazzi les joueurs de Mar-seille, les obligeant à jouer com-me jamais ils n'avaient joué auxHespérides, et occasionnant ain-si une défaite douloureuse àl'A.S.C.

Avouez que voilà de biencurieux procédés pour soutenirleur club soi-disant favori.

Mais nous répétons, cela neserait que demi mal si l'A.S.C.était semblablement accueilli audehors, mais il n'en est rien.

Les publics soutiennent uneéquipe avec une partialité par-fois révoltante, des chorales dejeunes gens sont constituées,ayant un plan précis et des ins-tructions qu'ils exécutent fidèle-ment. Les travers ou les faibles-ses des arbitres leur sont con-nues et leurs manifestationssont habilement conduites.

Pourquoi .de jeunes supporterscannois, suivant les exemplesdonnés ne constitueraient-ils pasune Chorale du Club. On peut yintroduire beaucoup d'humour etde fantaisie et en opérant avecmesure, faire une œuvre très uti-le pour le Club.

G. DUVAL

Comitéd' encouragement

de L'A. S. C.

Les cartes du Comité d'Encourage-ment de l'A.S.C pour la saison 1930-1931 sont établies. Les membres quipréféreront les retirer eux-mêmesavant qu'elles soient remises à l'en-caissement, sont priés de les deman-der chez M. Grosso, 9, rue Macé, tousles jours de 17 heures à. 18 h. 30.

A Nîmes, lors de l'Assemblée Gé-nérale de la Ligpe. Duval avait de-mandé à M. Gambardella de bien vou-loir faire un article pour la feuilledu l'A.S.C Gambardella très aimable-ment et spontanément avait promis.

Depuis les mauvaises langues di-saient que c'était promesse de gas-con. C'était méconnaître )a sympathieprofonde de notre grand journalistesportif à l'égard du Club.De Chàtel-Guyon où il fait une cure,

Gambardella nous a envoyé l'articleque l'on lira dans le présent numéro.

C'est du Gambardella, et dumeilleur ; c'est-à-dire que l'esprits'allie a une forme impeccable sansoublier le sujet qui avec lui est tou-jours parfaitement adapté et d'actua-lité.

Gambardella, encore une fois ;Merci.

Dimanche matin, du fait du matchde l'après-midi, les joueurs avaientdélaissé la séance d'entraînement, oùnous avons cependant remarqué :Eode et Do en tenue, Thimothée, Du-val, etc..

Quelle belle pépinière pour les ren-contres futures.

Un entraînement « désespoir » con-clut Do à la fin de la séance.

Notre ami Resche a voulu faire unessai de résistance de sa voiture con-tre un autocar. La voiture a pu ré-sister, mais le choc en retour a abî-mé le conducteur. L'épaule droite estfracturée. Voilà de tristes vacances.Aussi, pourquoi vouloir sacrifier àl'habitude surannée de quitter la Ri-viera l'été, il y fait si bon.

Meilleurs vœux de rétablissement,quand même, à notre fougueux di-rigeant.

Atkens, ancien international écos-sais, manager du.Juventus de Turin,qui avait montré sa valeur, lors dumatch de cette équipe contre l'A.S.C.,marquant deux buts en enlevant lavictoire pour l'équipe italienne, vientse fixjr à Cannes, comme professeurd'éducation physique et professeur îlegolf.

Il a promis de s'occuper de l'en-traînement des joueurs cannois et deles faire profiter de ses conseilsédairJr;.

VoiJà une bonne nouvelle pour lesamateurs du beau jeu, Nous espéronsque Ios; élèves voudront suivre avecassiduité les leçons données par untel professeur.

Dernière mode. Dimanche Eode sepromenait en ville portant aux pieOsde suporbes chaussures de football.

Fantaisie... ou propagande ?...

AAprès un quart d'heure de jeu, les

grassois menaient par 3 buts à 0.C'était l'enthousiasme parmi lessupporters du F. C. G. Plusieurss'écriaient : K Ce sera du 14 à 0 etmême avec la venue des Bardot, Du-teil et Cie, la victoire ne peut nouséchapper y.

Un peu plus tard, les cannois mar-quèrent sucessivement 5 buts.

Les Cannois ne vinrent pas, maisles supporters grassois disparurent.

Angclini fut le premier arbitre opé-rant i\ Saint-Vallier, en cette occasionil von1 ut être étincelant et arboraune tenue impeccable. A la mi-temps,tous les regards féminins se' diri-geaient vers lui ; si bien qu'il fallutinsister pour qu'il reprenne les opé-rations. Il y avait 15 minutes que lerepos durait... Angelini en voulaitpour son argent.

Beaucoup de supporters cannoi:;avaient effectué le déplacement deSaint-Vallier pour assister à cetteavant première et devant cet engoue-ment, le Conseil d'Administration denotre grand club envisage la créationd'un diplôme d'assiduité pour les sup-porters qui feront le plus grand nom-bre de déplacements.

Cette ligne, composée de Cler,Roux H., et Prénet était Impression-nante par sa grande bravoure et parsa haute taille.

Plusieurs personnes la baptisèrentle '< Trio Bébé ».

Magnon avait promis de bien joue''et tout faire pour diminuer son ven-tre de bourgeois. Aprèa la partie ilavait perdu 2i> grammea. A cette ca-dence, il sera en Corme en avril, caril a 8 kilogrammes à perdre.

Fechino a proposé aux Grassols unmatch revanche à disputer le soir auxlumières. L'après-midi il démarra vtmarqua en coup de vent. Le soirc'était en coup de vent dans lesvoilea.

Ugo était furieux de ne pas avoirses effets. Au début du match il au-rait suppléé à l'absfnce momenta-née de Cler.

Patience, cher François, ton tourviendra.

Ré, que ses camarades surnom-ment déjà Guerra, a fait une excel-lente partie. Espérons que suivantl'exemple de son compatrote, il tien-dra jusqu'au bout.

A

La salle Vasaeur était presque aucomplet à Saint-Vallier. Les sveltesPoesi, Faille, Mollard faisaient par-tie do la galerie. Il manquait seule-ment le cher Duval. le travail tropsévère, qu'il avait accompli le diman-che matin aux Hespérides l'avait em-pêché d'être présent. H était fondu...

1

A propos de Culture Physiquesur les plages

et dans les Stations Estivales

M. Morinaud, sous-secrétaire d'Etatà l'Education physique, vien*. d'adres-ser aux préfets la circulaire suivanteconcernant l'enseignement de la cul-ture physique sur les plages et dansles stations estivales :

II m'efet signalé que des personnesse qualifiant professeurs d'éducationphysique et n'ayant aucune .qualitépour prendre ce titre enseignent, dansdes conditions tout à fait imparfaiteset regrettables, la culture physiquedans un certain nombre de stationsestivales et de plages. Je vous pried'attirer toute l'attention des mairesintéressés à ce sujet.

Il serait désirable que les autorisa-tions d'enseigner la culture physiquene soient données par les adminis-trations municipales qu'aux profes-seurs pourvus de brevets réguliers(certificat d'aptitude à l'enseigne-ment de la gymnastique, degré élé-mentaire et degré supérieur; brevetde moniteur, délivré par l'Ecole deJoinville et par les centres d'instruc-tion physique militaires). Le nombrede professeurs d'éducation physiqueest aujourd'hui suffisant en Francepour qu'on écarte, par ce moyen, lespersonnes insuffisamment qualifiées:n ce qui concerne la culture physi-que sur nos plages et dans nos sta-tions estivales.

TRIBUNE LIBRE

Cette rubrique sera le fief desImaginatifs, des réformateurs,de ceux qui ont des idées, par-fois des mécontents ou toutsimplement des grincheux.

Les communiqués devront êtreécrits en termes mesurés et polisceux qui mettraient en cause despersonnes, devront être signéspar l'expéditeur avec mention deson adresse. ,

Adresser toute correspondan-ce au Bureau du Littoral, Bulle-tin de l'A.S.C.

LE LITTORALest eu vente chez tous les Mar

de Joarn&Di

1

MUSIC-HALL DU 15 AU 21 AOUT 1930

PALMEEACH

CASINOCANNES

REY VERNEY et son orchestre Faralii tipica orquesta argentina

, !«•

ui mi

i i i i i i i i i i i i

iiiimiiimuisuiiii

n 1

SUR SCENEToi» tes jours h 21 heures

ANDERS,LE JONGLEUR QUI S'AMUSE

MARIA DESTYDANSEUSE ETOILE

NINA MERCADANTEVIRTUOSE MUSICALE DANS

LES PLUS BELLES CHANSONS NAPOLITAINES.

LES PEREZPARODISTES

JEAN FLORLE CELEBRE CREATEUR DES VALSES POPULAIRES

DANS SON REPERTOIRE

The 8 MARY NECWEL'S GIRLS, balletDANS LEURS DANSES FANTAISISTES.

A l'orchestre : La Mascotte fantaisie AUDRAN

Ciné «ActualitésPRIX D'ENTRÉE UNIQUE i B Fr*. - DIMANCHE, maiinfc <* loirte : 10 Fri.

SAMEDI 16, DIMANCHE 17, -, JEUDI 21 AOUT : Matin*» i 15 h«ir«.

IHI IHI

lilllllillllli

lilliilïl

m um

Au RESTAURANTTous le. l'ours » 15 h. 30 dai» le Hall :

CONCERT SYMPHONIQUESous la direction de M. R. ASCIONE

Tous Ios jours, à 17 Heures :

THE DANSANT sur les TERRASSESLis Mercredis et Vendredis :

THE DE GALA ATTRACTIONS

JACK HARRISet son orchestre fameux

S a m e d i 23 A o û t :

DINER DE GALAIDA et EVELYNE DUFFEK danseuses fmt.isi.tes

HANK THE MULE grande attraction comiqueJACK HARRIS, with his famous orchestra

Top Related