Download - LE FILAMENT 04
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Ainsi donc, il y a environ quatre mois que votre journal, « Le Fi lament », existe. Certaines personnes nous suivent depuis la première parution et nous ont souvent manifesté leur fidélité, leur soutien et leur intérêt. D’autres viennent de prendre le train en marche et ont aussitôt pris goût à notre style, à notre indépendance et à notre ligne éditoriale que nous continuerons, contre vents et marées, à garder.
Afin que « Le Fi lament » demeure à votre goût et réponde encore et toujours à votre attente, nous continuerons d’en améliorer, chaque jour davantage, la présentation et le contenu, grâce à vos critiques, à vos suggestions, à vos soutiens, à vos contributions. Encore une fois, nous vous en remercions.
A ceux et celles qui ne le sauraient pas encore, nous disons que nous avons choisi, le mot « Le Filament » comme titre de votre journal, parce que ce mot, désignant le fil conducteur dans une lampe électrique ou dans une source à décharge ou à incandescence, non seulement conditionne le temps de vie d’une ampoule, mais en plus, il est l’élément indispensable dans le phénomène de production de la lumière. Qui plus est, le filament est le symbole fondamental de la lumière ; et, la lumière, tout le monde le sait, constitue sans doute un des vecteurs et éléments essentiels de notre vie, de nos activités, de notre épanouissement et de notre évolution... C’est cela même qui justifie de notre choix.
En vous souhaitant bonne réception de cette quatrième parution, nous voudrions vous renouveler notre gratitude, à vous tous et toutes, qui nous soutenez, sous quelque forme que ce soit, vous qui nous aidez volontiers à diffuser largement « Le Filament». Nous vous en sommes très reconnaissants et espérons que vous continuerez, encore et encore, à l’offrir GRATUITEMENT, à vos amis, à vos parents, à vos connaissances, par tous les moyens, notamment par email, par fax, par photocopie, par courrier postal, etc. Bonne lecture et à très bientôt.
Léandre Sahiri, Directeur de publication.
J o u r n a l l i b r e e t i n d é p e n d a n t p a r a i s s a n t l e 1 5 d u m o i s
Editorial S
Editorial 1 Ombres et Lumières 2 Ce que je pense, 2 Agenda 4 Point de vue 7 Perdu de vue 7 Actualité oblige 8 Humour 10 Vie en Société 11 Courriers des Lecteurs 13 Amanien 15 S O S 17 Débat du mois 18 Dites‐moi pourquoi… 20 Poésie 20 Sous l’art à palabres 21 Santé‐Conseil 22 Le débat est ouvert… 24 Economie 24 Livre à lire 29 Droit de savoir, Devoir de mémoire 31 Diasporama 32 Vérités et contrevérités 33 Regards croisés 34 La controverse de Yamoussoukro 36 Cinquantenaire des Indépendances 36 Courrier du Golfe 38 Poésie 41 Libres propos 42 Tableau d’honneur 45 Jeux 46
Soommmmaaii rree
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OOmmbbrreess && L umières
Dans la Bible, la lumière symbolise constamment
la vie, le salut, le bonheur accordés par Dieu qui
est lui-même lumière (Ps. 4, 7 ; 36, 17 ; 97, 11 ;
27, 1 ; Is. 60, 19-20…). Et, la loi de Dieu, comme
d’ailleurs sa parole, est une lumière sur le chemin
des hommes (Is. 2, 3-5; Ps. 119, 105…). Jésus
est la lumière du monde et les chrétiens se
doivent, en toutes circonstances, de refléter cette
lumière, c'est-à-dire d’être la lumière du monde.
Ainsi, une conduite inspirée par Jésus est le signe
que l’on marche dans la lumière (Jean 8, 12,
Mathieu 5, 14 ; 1 Jean 2, 8-11 ; 2 Cor. 4, 6, etc.)
et non dans les ténèbres qui sont corollairement
symbole du mal, du malheur, du châtiment, de la
perdition, de la mort (Job 18, 6 ; Amos 5, 18 ; Is.
60, 1-2 ; Is. 42, 7…). Dans les traditions de
l’Islam,… (à suivre)…
« LLLeee FFFiiilllaaammmeeennnttt »
Fondateur et Directeur de publication :
Léandre Sahir i
Direction de rédaction :
Sylvain de Bogou
Comité de Rédaction :
Adjé Kouakou, Ala in Tanoh,
Serge Grah, Sylvain de Bogou,
Jean-René Vannier, Léandre Sahir i .
Contacts :
Tél. 00 44 75 56 63 63 31 00 44 77 71 10 30 93
00 225 40 00 7 084
CCCeee qqquuueee jjjeee pppeeennnssseee……… UUUnnneee CCChhhrrrooonnniiiqqquuueee dddeee LLLéééaaannndddrrreee SSSaaahhhiiirrriii
marches, etc.), le tout conduit dan général
multipart
d’Ivoire ?
Accéder au pouvoir « par tous les moyens »
En lieu et place de propositions constructives, les
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Des oubliés de la deuxième république
Les politologues indiquent que l’un des piliers ou fondements de la démocratie, c’est le pluralisme politique ou multipartisme. Celui‐ci constitue une garantie et un droit reconnu aux citoyens d’un pays de s’organiser librement en différents partis politiques, de s’exprimer librement, d’animer positivement et pacifiquement la vie politique pour trouver des solutions adéquates aux problèmes qui se posent, de participer de façon autonome à la lutte pour l’accession au pouvoir, spécifiquement par la voie des urnes. Le pluralisme politique ou multipartisme indique que la contestation est possible et même garantie pour les partis d’opposition, soit sous la forme d’un droit de critique, soit par des manifestations collectives (grèves,
s l’intérêt et sans compromettre la paix sociale. Qu’en est‐il, en fait, du isme et des partis d’opposition en Côte
membres de la coalition de l’opposition ivoirienne, dans l’intention d’affaiblir leur adversaire politique, le président Laurent Gbagbo, donné gagnant par tous les sondages du moment, s’attèlent à passer, selon l’expression du professeur Djédjé Mady « par tous les moyens », sauf la voie démocratique, pour arriver à leur fin : reprendre le pouvoir. C’est dans cette disposition d’esprit que la dissolution de la CEI t du gouvernement a donné lieu, hier, pendant plusieurs semaines, au déferlement de la violence et au déchaînement des leaders du RHDP qui exigeaien , à
cor et à cri, du moins vendaient à vil prix, au monde entier, la « démission » du Président Laurent Gbagbo.
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On le sait, c’est avec une agressivité sans égal et un
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Ingratitude ou pas ?
On le sait, c’est toujours dans cette même intention que,
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cynisme vénéneux, que les leaders du RHDP ont pris le parti de se disculper et de se déculpabiliser dans le répugnant scandale des 429 000 pétitionnaires, et ont mis en avant un « combat contre la dictature de Gbagbo ». M. Anaky Kobénan a même prophétisé : «Le pouvoir de Laurent Gbagbo tombera comme la muraille de Jéricho »... C’est dans ce même ordre d’idées, que se situent les propos, du moins la prose infernale de M. Alphonse Djédjé Mady et ses mandants : « Le RHDP ne reconnaît plus Monsieur Gbagbo comme Chef de l’Etat… Le RHDP exige la démission de Gbagbo… Le RHDP ne participera pas au nouveau gouvernement si Mambé n’est pas rétabli dans sa fonction… ». Pour couronner le tout, M. Alassane Ouattara a interpelé, sur un ton mi‐figue, mi‐raisin : « Koudou tu n’as plus le choix, démissionne ! »
leaders de l’opposition financent des « écrivains » patentés, plus ou moins connus, pour sortir du néant des livres et des articles de journaux qui, parfois pèchent par leur platitude ou par leur manque d’objectivité et qui puent pa les insanités dont ils abondent, au point qu’ils finissent, tôt ou tard, dans les oubliettes ou dans les poubelles des rues, comme des ordures ménagères.
depuis quelques semaines, les journalistes de l’opposition ont opté d’étaler à une de l urs journaux, e qu’ils ont convenu d’appeler « l’ingratitude de Laur t Gbagbo vis‐à‐ s de ses anciens compagnons de galère ». Pour nous faire avaler la pilule, et balayant du revers de la main les gabegies et autres nominations tribalistes et fantaisistes qui, hier, ont fait plus de mal que de bien à la Côte d’Ivoire, ces journalistes ont d’abord pris le parti d’évoquer la « réputation légendaire du président Houphouët‐Boigny, celle de quelquʹ n qui a toujo rs tenu ses compagnons de lutte par la main » et de conclure qu’on
ne saurait dire la même chose du président Laurent Gbagbo.
En effet, pour démontrer que le président Laurent Gbagbo, « même s’il ne sait pas où il va, devrait au moins garder à l’esprit dʹoù il vient », cʹest‐à‐dire être solidaire ou reconnaissant envers ses anciens compagnons de galère et de lutte, ces journalistes ont, comme ils le disent, « remonté le temps pour nous interroger sur le sort que M. Laurent Gbagbo a réservé à nombre de ses anciens camarades de lutte apparus à ses côtés ou sur le front du combat politique pour le multipartisme et pour son accession à la magistrature suprême ».
On le sait, dans cette remontée du temps, ces journalistes ont évoqué, d’abord et avant tout, les cas de ceux qui, disgraciés, accusés à tort ou à raison, n’ont jamais pu retrouver ni grâce auprès de lui, ni place au FPI. Sans pour autant insinuer de leur octroyer des postes qu’ils ne mériteraient pas, je pense qu’on aurait pu éviter de donner des raisons à nombre d’entre eux de rompre les amarres d’avec leurs anciens camarades, de tourner le dos au FPI, de devenir de pires ennemis, voire de prendre les armes. On aurait pu éviter que certains d’entre eux soient réduits à survivre ou à vivoter, voire à mourir dans le chagrin, dans la souffrance ou dans la misère. Contrairement à ceux qui prétendent aujourd’hui, du haut de leur piédestal, dans un tout nouveau et autre discours, que c’est purement et simplement une vue de l’esprit que de croire qu’on ferait la part belle à tout le monde, je pense qu’on aurait pu éviter tout cela et donner les moyens à certaines personnes de vivre décemment, de garder leur dignité ou de prolonger leur espérance de vie, plutôt que d’attendre qu’ils soient morts pour reconnaître leur mérite, les décorer ou envoyer de l’argent aux familles éplorées.
C’est pour éviter cette situation lamentable ou détestable que, personnellement, dès la prise du pouvoir par M. Laurent Gbagbo, j’avais suggéré de mettre en place, soit à la présidence, soit dans un ministère approprié, une structure spécialisée, semblable ou parallèle à la CNPS, qui serait chargée de recueillir et d’étudier les cas, fussent‐ils du FPI ou pas, des personnes concernées par les situations ci‐dessus évoquées, des personnes dont la plupart attendent, s’il est encore temps, d’être prises en charge pour pouvoir mener une vie décente, ou faire valoir leurs ressources inutilisées, du moins leurs compétences qu’elles n’ont pas pu exprimer à un moment ou à un autre des cinquante ans passés de notre histoire.
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Si cette suggestion avait, en ce temps‐là, été prise en compte par les cadres et autres dignitaires du FPI, ainsi que par le président Laurent Gbagbo lui‐même, on aurait peut‐être pu nous épargner quelques‐unes de toutes ces situations lamentables ou détestables que, ingratitude ou pas, nous déplorons tous aujourdʹhui et qui font les choux gras des journaux de l’opposition… C’est ce que, loin de jouer à l’avocat du diable, je pense.
Léandre Sahiri, Directeur de publication.
Les propos injurieux, diffamatoires, racistes, etc., sont strictement interdits, entre autres conditions, pour la publication des textes dans « Le Filament ». Nous privilégions le débat d’idées et la courtoisie.
Ici vos annonces gratuites :
Publicité, avis et communiqués, événements (conférences, colloques, salons, séminaires, forums, festivals, etc.).
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Conférence
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Sur invitation de la radio Voice of Africa de Londres, le Professeur Nicolas Agbohou, auteur du best-seller « Le Franc CFA et l’Euro contre l’Afrique » en conférence à Londres en Juin 2010. Lieu : SOUTHBANK UNIVERSITY. Information : 0044 7538198491
Forum des Investissements de la Diaspora Ivoirienne (FIDI).
Organisé par le MABEF (Marché des Assurances Banques et Etablissements Financiers), en partenariat avec la COGID, les 26,27 et 28 mai 2010 à la Caisse de Stabilisation à Abidjan. A l’intention des Ivoiriens de la diaspora et amis de la Cote d’Ivoire. Thème: Comment capitaliser l’investissement des Ivoiriens de la diaspora
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Manifestation d'art contemporain du Cameroun à Paris.
Du 15 avril au 30 mai 2010, au Centre national des arts plastiques, 1 pl. de la Pyramide 92911 Paris La Défense France. Tel. : 00 33 1 44 61 76 76 www.heymann-renoult.com / Mail: [email protected]
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Concours littéraire, 3ème édition du « Prix Ivoire ».
Ouvert aux écrivains et aux éditeurs jusqu’au 30 juillet 2010 et organisé par l’Association Akwaba culture. Aucun genre littéraire, ni aucun thème imposés… Pour en savoir plus, contacter : Association Akwaba Culture 01BP 12 803 Abidjan 01. ou appeler : Mme Isabelle Kassi-Fofana, Présidente (225) 67 13 47 47 / 07 05 74 05. N’Dohou Luisiano, chargé de communication (225) 01 07 32 77. Email: [email protected] / Blog: http://akwaba-culture.ivoire-blog.com
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« JOURNEE DE L’AFRIQUE CINQUANTENAIRE »
Le 3 JUILLET 2010 A Concorde, Paris.
Cette manifestation est organisée par l’ONG
Concert
Avec ANDRE MARIE T FAN THOMAS, PETIT
Spectac danse
Le 26 mai 2010 a a Mairie de Paris
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Exposition sur les footballeurs africains du 26 mai
A l’occasion de tball 2010, qui
« CONVERGENCES POUR LA PAIX ET LE DEVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE ». Informations et Contact : Dr Claude Koudou 00336 21 66 26 35 / 00 336 15 95 23 10 www.ongcpda.org / e-mail : [email protected]
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Alpha Blondy : Concert gratuit à Bouaké
La méga star du reggae, Alpha Blondy sera à Bouaké le 2 juin prochain pour un concert géant gratuit.
Cette « messe du reggae », se veut selon Jagger un évènement
musical très important pour
n le retour
définitif de la paix en Côte d’Ivoire
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la consolidatioet
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Mini festival de masques ivoiriens, le 29 mai 2010.
À l'espace sopalim, à Aubervilliers, France. Pour plus d’informations, contacter : M. COHX Hervé, Dr de Publication Directabidjan.com Tél. 00 33 6 65 20 95 91
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Manifestation d'art contemporain du Cameroun à
Du 15 avril au 30 mai 2010, au Centre national des arts
Paris,
plastiques, 1 pl. de la Pyramide 92911 Paris La Défense France. Tel. : 00 33 1 44 61 76 76 www.heymann-renoult.com / Mail: [email protected]
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ALA, SAM PAYS, le Samedi 22 mai 2010 de 21 H à l'aube, À la Salle Dock Pullman, 50 Avenue du Président Wilson, La Plaine saint Denis, France. Métro : Porte de la chapelle.
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le de
20h30 dans le Hall de l10, 70 rue du Faubourg Saint Martin 75019 Paris, France. La Mairie de Parie 10ème et l’association Ngamb’Art présentent un spectacle de danse né, dans le cadre des festivités de la commémoration l’abolition de l’esclavage, de la rencontre de deux artistes africains : le chorégraphe et chercheur ivoirien fondateur du Centre Doople, Alphonse Tiérou, et le danseur chorégraphe congolais Kévin Kibimbengui, directeur du festival TOBINA
Contact: Christiane Yobo Tel: 0044 1 42 [email protected]
2010 au 2 janvier 2011
la Coupe du monde de foose déroulera pour la première fois en Afrique, un hommage est rendu au continent africain à travers cette exposition. Depuis le lancement du football professionnel, dans les années 1930, la France est le terrain d’accueil principal des footballeurs venus du continent africain. En effet, de Larbi Ben Barek à Didier Drogba, les footballeurs originaires d’Afrique noire et du Maghreb ont marqué le football hexagonal et consolidé les liens historiques entre la France et les pays tels que l’Algérie, le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou le Mali. La France demeure la première destination choisie par un grand nombre de joueurs africains pour poursuivre le rêve d’une brillante carrière de footballeur professionnel en Europe, et transformer leur destin et le paysage du football européen : des joueurs tels que Jean Tokpa, Eugène N’Jo Léa, Salif Keita, Mustapha Dahleb, Laurent Pokou, George Weah… ont laissé, grâce à leurs talents et à leur notoriété, une trace inoubliable dans la mémoire et le cœur de nombreux supporters des clubs du Racing club de France, de l’Olympique Lyonnais, du Paris St Germain, etc. A travers le prisme du sport, et au-delà du football, l’exposition aborde le thème de l’immigration : des parcours individuels de joueurs connus et anonymes aux joueurs africains de l’équipe de France. Cette exposition est un hommage à l’Afrique, notamment à ses footballeurs et
permet d’interpeller le visiteur sur son lien passé et présent, de loin ou de près, avec la France et l’Afrique. A voir absolument ! Au Musée national du sport. 93, avenue de France 75013 Paris. www.museedusport.fr E-mail : [email protected] Tél : 00441 45 83 15 80 – Fax : 0044 1 45 83 98 30. Accès : Station Bibliothèque François Mitterrand, Métro ligne 14, RER C, bus lignes 62, 64, 89, 132 et 325.
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Concerts Seconde édition du salon Afro-Attitude, le samedi 5 et Dimanche 6 Juin 2010. Avec la
s docks de Paris, 50 avenue du président Wilson 93200 La Plaine Saint Denis ; Accès : A 100 mètres de la
participation de l’artiste ivoirien de Reggae Tiken Jah Fakoly.
Lieu : Le
Porte de la Chapelle, Les Docks de Paris sont situés sur l’axe de communication Paris/Stade de France. Voiture: Périphérique : Sortie Porte de la Chapelle. Parking : sur place ; Métro: Station Porte de la Chapelle (ligne 12).
RER B Stade de France – Bus : 239, arr tsquare. Site Internet www.afroattitude.fr
êt Ne / E-mail
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Colloque international
À Genève, en Su 2010. Theme : « Harmonisation des stratégies pour la victoire du
isse, les 28, 29 et 30 mai
Président Laurent GBAGBO en Europe. Contacts: Abidjan : [+225] 07.62.39.94 / 09.74.62.06 ; Europe : [+41] 76.716.60.92 / 78.924.04.78 / 79.376.21.92 / 76.290.35.73 [+33] (0) 6 47 72 51 51
Promotion 2010/2012 du MASTER multilatéral « Droit de la coopération économique » Date limite
: 4 juin 2010
Le Master « Droit de la coopération économique » (Pays francophones et Asie du Sud-est ; habilitation conjointe Bordeaux IV, Toulouse 1, Lyon 3) propose une formation de haut niveau aux étudiants et professionnels francophones dans les domaines de la coopération internationale, du droit du commerce international et du droit des affaires. Ce diplôme de troisième cycle habilité comme Master 2 par le Ministère français de l’Education est reconnu dans les pays de l’Union européenne et au Canada (Québec). Délocalisé à Hanoi avec l’appui de l’AUF, le Master-2 « Droit de la Coopération Economique » est le pivot d’un troisième cycle régional en sciences juridiques (Viêt-Nam, Laos, Cambodge), qui se prolonge par la mise en place depuis octobre 2006, d’une École doctorale régionale de droit ouverte aux titulaires du Master pour y poursuivre un travail de doctorat. Il associe quatre établissements vietnamiens, deux établissements de la région (Laos et Cambodge), et cinq universités partenaires extérieures à la région. Les enseignements étant axés sur le droit comparé des pays de l’Asie du Sud-est, il est susceptible d’accueillir des candidats originaires des pays de la Francophonie tels que le Laos et le Cambodge, mais aussi d’autres candidats francophones de la région, ainsi qu’à des étudiants venant d’Afrique, d’Europe centrale et orientale ou de pays francophones du Nord. Ce troisième cycle habilité « Recherche et Professionnel » consacre une large place à la recherche, mais aussi à l’orientation professionnelle. Pour plus d’informations : Madame NGUYÊN Thi Thuy Nga. Bureau Asie-Pacifique Assistante de programme filières universitaires 21, rue Le Thanh Tong, Hanoi, Vietnam Téléphone : + 84-4-38.24.73.82. Télécopie : + 84-4-38.24.73.83. Email : [email protected]
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Appel à projets de Recherche : Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo –
FAPESP/AUF Date limite : 27 juillet 2010
La Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo – FAPESP au Brésil et l’Agence universitaire de la Francophonie ont signé un accord de coopération ayant pour objectif de développer et de soutenir la recherche scientifique et technologique entre les chercheurs des Amériques. Cet appel à propositions a pour but de sélectionner des projets de coopération en recherche scientifique et technologique dans tous les domaines de la connaissance impliquant l’échange de chercheurs et d’étudiants participant aux projets retenus. Pour plus d’informations, visiter le site de la francophonie. www.auf.org.
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Point de VuePPooiinntt ddee VVuuee « Dans la marche irréversible de la vie, le temps a toujours été très déterminant pour celui qui sait orienter son existence ». Zéré de Mahi, journaliste.
Faites-nous parvenir vos textes, vos réflexions et vos analyses sur des sujets d’actualité ou des thèmes et faits divers qui concernent (ou pas) vos centres d’intérêt ou vos domaines d’activité.
Le temps doit être perçu comme une denrée précieuse, une ressource, un moyen d’’action, de production, de réalisation, au même titre que l’homme (la force physique, les aptitudes intellectuelles, mentales, morales), au même titre que l’argent et d’autres moyens matériels et immatériels. D’où les questions suivantes : Comment l’Africain conçoit-il, comprend-il, apprécie-t-il le temps ? Comment l’Africain utilise le temps, cette denrée quotidienne, précieuse, naturelle ? Quel est le rapport de l’Africain avec le temps ? D’aucuns disent que les réponses à ces trois questions fondamentales restent plutôt négatives pour l’Africain. Celui-ci aurait une « mauvaise appréciation et une mauvaise utilisation du temps », ce qui abouti naturellement à des « mauvais rapports» avec le temps. Qu’en pensez-vous ?
Vos propositions sont attendues
Perdu(e)s… de vue ?... Retrouvons-nous !
Le Filament vous propose cette nouvelle rubrique intitulée :
« Perdu(e)s de vue ?... Retrouvons-nous ! ».
Cette rubrique est destinée à publier gratuitement vos annonces pour vous aider à retrouver vos amis, vos parents, vos anciens camarades d’école ou de lycée ou de fac, anciens collègues, anciens tuteurs, bienfaiteurs, etc. qui sont, comme on dit, « perdus de vue » et dont vous souhaiteriez avoir des nouvelles toutes fraiches...
Pour un don ou une contribution financière Numéro de Compte du Filament : HSBC Bank 400208 11474154 78
Actualité oblige ! (Une rubrique de Sylvain de Bogou pour croustiller les problèmes
d’actualité brûlante)
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Côte d’Ivoire :
Nous en avons assez des journalistes de paille !
Le fait que nous allons souligner dans les lignes qui suivent, à savoir le problème de la liberté d’expression et de la gestion des libertés individuelle et collective, est très répandu en Afrique. Cependant, pour plus de précision et d’efficacité, nous avons décidé de focaliser notre réflexion sur le cas ivoirien. Nous prenons très au sérieux le rôle des médias dans la cité et, de ce fait, nous irons là où il faut pour bien servir nos lecteurs qui ont le privilège de lire « Le Filament » pour, comme dirait le sage, « s’élever au‐dessus des contingences immédiates et se comporter en êtres pensants ».
De la notion de
« Liberté d’expression »
Prenons le temps de définir le concept de liberté sous quelques unes de ses multiples formes. Au sens étymologique, la liberté est synonyme d’indépendance, de libre arbitre. C’est aussi l’état d’une personne qui ne subit pas la contrainte ni la pression d’une autre personne. En d’autres termes, c’est comme dit Jean Paul Sartre, « le pouvoir perpétuel qu’a l’homme de dire non ou oui, sans aucunement y être forcé ». Au plan politique ou encore au niveau du droit national et international (voir la Charte de l’ONU et autres textes adjacents), la liberté est définie comme l’une des conditions sine qua non qui conduisent à l’épanouissement individuel et global. Lorsque nous progressons au plan philosophique, ce concept prend deux routes ou deux orientations. A savoir, par
exemple, chez les stoïciens, c’est la faculté liée à l’intelligence et à la raison.
De toutes ces définitions, il ressort que la liberté est indissociable de l’indépendance, de l’autonomie et de la souveraineté. Et même, elle est la source de la créativité, du développement et de l’accomplissement des rêves de chacun et de tous.
Quant au concept d’« expression » (qui vient du verbe exprimer), c’est l’action ou la manière dont nous faisons usage de notre voix, de nos réflexions, et de nos gestes pour faire savoir nos états, nos idées, nos réactions face à un événement, etc. Ainsi par exemple, certaines expressions, du fait des usages abusifs ou inappropriés, à travers les médias surtout, ont, en Afrique et en Côte d’Ivoire en particulier, fait des vagues partout dans le monde et mis le feu aux poudres... Ceci nous instruit que nous ne devons pas oublier que chacun doit savoir faire bon usage de sa liberté... En effet, souvenons‐nous toujours de ce vieux dicton : « Notre liberté s’arrête là où commence celle des autres ». Ceci implique que, en dépit de notre liberté ou de notre indépendance, nous ne sommes pas toujours libres partout et en tous temps. Par exemple, notre liberté est restreinte par la loi et le contexte sociopolitique ; et ce, dans n’importe quel pays et sous n’importe quel régime politique. Ceci pour dire que le couple de mots « Liberté d’expression » ne devrait pas inciter et exciter les médias africains, et Ivoiriens en particulier, à exacerber la violence et la démesure qui poussent, soit vers l’agitation, soit vers la barbarie.
La presse ivoirienne, toutes tendances confondues, donne dans le banditisme littéraire. On écrit parce qu’on est allé à l’école, mais pas pour dire du sérieux, ni la vérité. On ne critique pas avec objectivité... Nous sommes dans une course où c’est à qui diffusera le plus de dénigrement, de mensonge pour le mensonge, de sensationnel, de propagande déraisonnée de leaders caducs… Telle sont les nouvelles donnes de la ligne éditoriale des journaux de la République. Nous sommes en face d’une presse « hollywoodianisée ». L’Etat n’existe pas ou du moins s’il existe, il permet tout et tout, et est impuissant à sanctionner toute dérive, parce que les tenants du pouvoir eux‐mêmes ne
sont pas irréprochables, sont tombés malheureusement bas...
En Côte d’Ivoire, il est très difficile de voir un journalisme objectif. La presse gouvernementale verse dans le jeu puéril de la « vengeance journalistique » qui ne nous avance à rien. « Notre Voie » est incapable de critiquer les dérives du président, ni de dénoncer les égarements et exactions de certains membres et amis du FPI dans la gestion du bien de la République. Bien au contraire, on se battre, becs et ongles, pour faire avaler aux Ivoiriens que la couleur rouge qu’ils voient tous, n’est pas rouge, mais qu’elle est plutôt blanche. Aujourd’hui, le manque de franchise ou d’objectivité dans ce « canard » qui avait pourtant eu l’adhésion de beaucoup d’Ivoiriens lorsqu’il était encore « la voix de l’opposition », a aidé à galvauder le concept de « Refondation ». Ce concept qui constitue le nœud de la politique du président Laurent Gbagbo, une fois mentionné, renvoie aujourd’hui à la gabegie, au grand vol, au viol, à l’arrogance et à tous autres maux qui rongent la République. Quant au journal « Le Patriote » refusant la vérité, il a tenté tout dernièrement de nous faire avaler des couleuvres, en diffusant, sans vergogne, qu’il n’y a pas eu fraude à la CEI et que M. Beugré Mambé ne saurait démissionner, alors que celui‐ci a lui‐même reconnu avoir hautement trahi la République. Ce journal n’a aucune force de dire à la direction du RDR et surtout à M. Alassane Dramane Ouattara qu’il est la gangrène qui ruine la Côte d’Ivoire.
De l’autre côté, « le Nouveau Réveil » est incapable de dire à M. Henri Konan Bédié d’aller s’asseoir à Daoukro ou à Cocody, parce qu’il est l’un des
fossoyeurs de la République et que c’est par pitié qu’il n’est pas, en ce moment, derrière les barreaux. Quant aux journaux, aussi ou plus ou moins lus, ils se positionnent à droite ou à gauche et n’arrangent en rien la situation. Si bien que, simplement, nous avons affaire à une presse de paille qui met la République en danger à chacune de ses parutions du premier au trente de chaque mois. En Côte d’Ivoire, on n’écrit pas pour éduquer, former et construire. Le seul objectif est de détruire tout sur son passage, pourvu qu’on ait de quoi se remplir les pages et le ventre. D’ailleurs, la formation des journalistes eux‐mêmes pose beaucoup de problèmes. Sont‐ils réellement formés ? Connaissent‐ils vraiment la déontologie de leur métier ? Ont‐ils réellement conscience du fait que le journalisme est à la fois un métier dangereux, instructif, amusant et élévateur ? A voir ce qui est déversé dans les rues chaque jour, nous pouvons déjà dire qu’une poignée de personnes peuvent répondre par l’affirmative aux questions posées. Pour vous en donner la preuve, les articles de la presse ivoirienne seront analysés, passés en revue et mis en exergue dans nos prochaines parutions. C’est une promesse, et nous la tiendrons.
La liberté d’expression
Et l’Etat.
L’état est la manière d’être d’une chose, d’un être. Mais, nous n’allons pas nous attarder sur cette première définition parce qu’elle ne constitue pas notre plat du jour. Nous sommes concernés par l’Etat en tant qu’entité politique, cʹest‐à‐dire une société organisée, avec des institutions, des organes politiques, administratifs, juridiques. Pour Max Weber, ce qui fait l’Etat, c’est « le monopole légitime de l’usage de la force que celui‐ci a sur un territoire bien déterminé ». Selon Kant, l’Etat est « l’unification d’une multiplicité d’hommes sous des lois juridiques »1. Montesquieu, à qui l’on attribue la « séparation des pouvoirs » dans un Etat démocratique, précise, combinant les concepts de
1 Kant.‐ Métaphysique des mœurs, Doctrine du droit, 2ème partie, Ed. Vrin.
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Liberté et de l’Etat, que « dans un Etat, c’est‐à‐dire dans une société où il y a des lois, la liberté ne peut consister qu’à pouvoir faire ce que l’on doit vouloir, et à n’être point contraint de faire ce que l’on ne doit pas vouloir. Il faut se mettre dans l’esprit ce que c’est que l’indépendance, et ce que c’est que la liberté. La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent : et, si un citoyen pouvait faire ce qu’elles défendent, il n’y aurait plus de liberté, parce que les autres auraient tout de même ce pouvoir »2.
Eu égard à ces définitions du concept d’Etat, nous nous rendons compte que la notion de « liberté d’expression », en elle‐même comporte de façon intime, les notions de retenue, de mesure, de pondération et de respect des lois. Il n’est pas normal de faire usage de sa liberté pour abuser autrui. La liberté d’un individu, fût‐il roi ou eût‐il le privilège de s’exprimer dans les colonnes d’un journal, ne doit pas mettre la nation en péril, ni annihiler la liberté des autres composantes de la société, ne serait‐ce pour garantir la paix sociale ou simplement par respect : il faut que les journaux ivoiriens se mettent dans la logique du respect des lois, du respect des autres, du respect de la déontologie du métier et surtout qu’ils sachent que les lois sont créées pour être respectées. Et donc, s’il y a dérive, l’Etat devrait normalement sévir pour ramener l’ordre à la maison. Par ailleurs, tous les
syndicats de journalistes et autres organisations des médias, notamment en Côte d’Ivoire, devraient organiser, très souvent, des cours ou séances aux fins de former leurs membres, les informer, les éduquer, leur apprendre à écrire convenablement et
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2 Montesquieu. : De l’esprit des lois. Livre 11, chapitre 3, t.1, p 292, Garnier Flammarion
objectivement, au risque de favoriser la « titrologie » et la foi en la rumeur. Que les syndicats des journalistes ivoiriens prennent leurs responsabilités. Car, il ne faut pas attendre l’arrestation d’un de leurs membres avant de crier « à la dictature »...
Nous nous battons tous pour plus de liberté, mais apprenons que la liberté absolue n’existe nulle part dans le monde. Il faut, dit‐on, respecter les lois et les lois te respecteront, si, bien entendu, nous sommes d’accord avec Hegel que « l’Etat est la substance sociale qui est arrivée à la conscience d’elle‐même et qui réunit en lui le principe de la famille et le principe de la société civile ». Que les journalistes ivoiriens apprennent à respecter le métier qu’ils exercent en appliquant le minimum d’objectivité et de contrôle de soi. Sinon, qu’ils le veuillent ou pas, leur liberté individuelle disparaît en face de la « Raison d’état » ou devant la liberté de l’Etat qui donne à ce dernier la prérogative de l’usage de la force, à l’intérieur comme hors de ses frontières, pour se faire respecter et pour sauvegarder sa souveraineté, pour protéger sa population. Ces missions de l’Etat ne sauraient disparaître pour faire place à la liberté d’un seul de ses citoyens.
Aux gouvernants comme aux journalistes ivoiriens, et africains en général, nous disons que l’Etat ne saurait être utilisé pour sévir et éradiquer les libertés. Il doit faire la balance ; le juste milieu est conseillé ici. Cependant, les journalistes ne doivent pas voir en cette balance une sorte de faiblesse de la part de l’Etat. Car, à la fin de la course, l’Etat sort toujours victorieux.
Sylvain de Bogou, écrivain, journaliste, Directeur de Rédaction, Le Filament.
E‐mail : [email protected]
HHUUMMOOUURR
Rions un peu, pour ce que le rire, c’est la sante ; pour ce que le rire est le propre de l’homme ; pour ce que la vérité est parfois dans le rire. Mais attention ! Le
rire bruyant révèle le vide de l’esprit...
*
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L’éléphant, sur son poids, ça trompe tout le monde, bien entendu, avec un argument de poids : On ne peut le peser.
De la scène politique au grand cirque, il n’y a qu’un pas, à gauche, à droite ou au centre. On jongle avec les chiffres. On joue avec les mots. Il y a des bêtes de scène qui n’hésitent pas à sortir les griffes, à donner des coups bas. On fait des acrobaties verbales, allant jusqu’aux sauts périlleux dans le passé ou dans le futur. On joue au pitre pour détendre l’atmosphère. On fait le clown pour amuser la galerie ; on marche sur des cordes raides ou des Barre Deferre… (À compléter)
Parole d’un disciple de Bacchus : « Quand mon verre est vide,
Je le plains Quand mon verre est plein,
Je le vide ».
Mais, vous savez, en Afrique, si on n’a pas de papier hygiénique, on prend le journal…
(Jean Divassa Nyama, in Afrik.com).
LLLEEE FFFiiilllaaammmeeennnttt
JJJooouuurrrnnnaaalll dddeeesss llliiibbbrrreeesss ppprrrooopppooosss
Exprimez librement vos opinions !...
Ce journal est le vôtre. Adressez-nous vos trouvailles, vos annonces, vos avis, vos articles, mais aussi vos dons ou contributions.
VV ii ee …… ee nn …… SSoocc ii éé tt éé
(Une rubrique sous la direction d’Alain Tanoh Kablan pour aborder tous les problèmes de notre société)
Comment lutter contre la violence et la délinquance des
jeunes ?
Prévention, sécurité et insertion.
La nécessité pour traiter les problèmes des
violences urbaines, est d’inventer de nouvelles
formes de participation et d’information,
notamment des habitants des quartiers
défavorisés, de redéfinir la vocation du service
public, d’accroître la lutte contre les inégalités et
de reconnaître les particularités culturelles qui ne
remettent pas en cause les valeurs
fondamentales de la République. Parmi les
meilleures réponses à ce problème, la mobilisation
des jeunes eux-mêmes paraît essentielle. Par
exemple, en France, à la suite de l’assassinat d’un
jeune par un autre, un mouvement de jeunes issus
de l’immigration et des quartiers difficiles, a lancé,
au début de l’année 2002, un Manifeste baptisé
« Stop la violence », qui a servi de base à la
constitution d’un réseau bénéficiant du soutien
d’associations, de lycées, d’élus locaux et suscitant
des débats dans la France entière. Une première.
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Se voulant un
outil d’ascension
sociale, l’école
publique, en
France comme
partout ailleurs
dans le monde,
peine à admettre qu’elle ne parvient plus à
garantir à tous l’égalité des chances, pas
seulement parce qu’elle ne se remettrait pas assez
en question (des plans de réformes se succèdent
depuis des années), mais parce qu’elle ne peut pas
à elle seule corriger toutes les injustices et les
inégalités sociales. C’est une situation de crise
tragique qui nous interpelle tous, et qui montre le
combat au quotidien des enseignants, non
seulement face a l’ignorance ou l’illettrisme, mais
aussi et surtout face au chômage et a la pauvreté
qui sont le lot de beaucoup de familles, et où
l’école fait figure de dernier rempart contre
l’exclusion.
La montée de la violence à l’école, contre laquelle
les ministères en charge de l’éducation et des
affaires sociales prennent des mesures
importantes, est le symptôme de cette crise et la
preuve de l’incapacité de l’école à lutter
efficacement contre les inégalités, la perspective
du chômage quasi inévitable ou de l’orientation
vers des filières techniques dévalorisées. Ceci
explique sans doute aujourd’hui cette révolte
violente de certains jeunes pour qui l’école n’est
plus qu’un outil de discrimination et d’exclusion
parmi d’autres. Des institutions qui ne remplissent
plus leur rôle, une société qui ne tient plus ses
promesses d’égalité, de liberté et de fraternité.
Bien de jeunes, sur lesquels nous portons souvent
un regard tendre et attentionné, même s’ils sont
encore tenus à l’écart des trafics les plus graves,
demeurent livrés à eux-mêmes et sans grandes
perspectives d’avenir, malgré leurs intelligences,
leurs potentialités, ainsi que les ressources de
vitalité, d’énergie, de débrouillardise, de fraîcheur
dont ils sont munis. Ne perdons pas de vue que, la
plupart des jeunes ne partagent pas forcement la
fascination pour la violence, mais aspirent, il faut
le reconnaitre, à une vie calme, « normale ». Leur
rêve, c’est un appartement, une famille, des
enfants, une voiture. Une aspiration légitime et un
espoir à ne pas décevoir. Pour les aider à y
parvenir, engageons-nous, tous et toutes, dans la
lutte contre la violence et la délinquance des
jeunes, entre autres, par les voies de la
prévention, de la sécurité et de l’insertion.
D’après Paul Vaurs, octobre 2006, Source :
Google France.
Faites vivre
et
faites lire
Le Filament !
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CCoouurrrriieerr
DDeess LLeecctteeuurrss
Nous avons reçu de nombreux courriers. Nous vous en remercions. Par manque de place, nous ne pouvons les publier tous. Nous nous en excusons.
@ @ @
Salut chers frères. Je ferai de mon mieux pour aider à faire connaître LE FILAMENT. J'en parlerai à tout le monde, surtout en ma qualité de chef d'entreprise et président du club des chefs d'entreprises d'origine africaine et c caribéenne (C M A). Je vous suggère, si vous n’y avez pas encore pensé, de créer une page ou une rubrique consacrée aux entrepreneurs et chefs d'entreprise dont certains ont vraiment du mérite. (Jules SEA).
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Le Filament devient un grand journal. Merci beaucoup. Les articles sont vraiment de qualité. Ayoka ! Bien fraternellement. Tiens! Depuis 1999, j'ai créé un petit journal Enoumesse (« as-tu appris? »), juste pour ma petite communauté (4 petites pages papier).je vous ferai parvenir quelques articles intéressants pour les publier afin de donner un large écho a nos messages. J’aimerais également bénéficier de votre expertise pour l'améliorer. Merci. TEBI Joachim ABLE
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Je voudrais savoir si vous avez lu le livre « Pourquoi je suis devenu rebelle » de Guillaume Soro, notre actuel Premier Ministre. Si oui, pourriez-vous en donner un résumé ou un commentaire ? Par la même occasion, dites-moi : Quel mérite ou quelle fierté y-a-t-il à se proclamer un rebelle ? Pourquoi et comment est née la rébellion en Afrique ? A qui profite la rébellion africaine ? Qu’est-ce que la rébellion apporte à l’Afrique ?... D’avance
merci. Angèle Gaba, Yamoussoukro, Côte d’Ivoire.
Réponse dans notre prochaine parution.
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Félicitations pour votre initiative d'informer vos frères et sœurs qui vivent au loin. Je vais le faire lire encore en communauté, comme la fois précédente. Bonne continuation. Que Dieu bénisse toute votre équipe. Waswandi Athanase(France).
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J’aimerais bien, par le canal de votre journal, avoir des propositions concrètes pour essayer de mettre en place, loin de toutes organisations politiques et de toutes subventions, des espaces de réflexion et d’action pour sauver le bien qui nous est le plus précieux : l’éducation. Que pour une fois, nous prenions nos responsabilités et que nous comptions sur nos propres forces. Bamba Gueye Lindor. Contacts: [email protected] / website: www.damnesdelaterre.com
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Bonjour M. Serge Bilé,
Je suis metteur en scène d’origine congolaise. Je souhaite vous contacter car je serais en tournée théâtrale en Guadeloupe et Sainte Lucie. Je souhaiterais vous parler de mes deux spectacles. Il s’agit de l’adaptation de Sembene Ousmane « Les bouts de bois de Dieu » que j’avais déjà créée en 2000 à Dakar avec le théâtre Daniel Sorano en présence de l’auteur et « Hamlet » adapté de Shakespeare. En effet, comme je sais que vous vous intéressez au travail de la diaspora noire, j’ai pensé qu’il était normal que je vous tienne informé. En ce moment, j’essaie de contacter soit Michèle Césaire, soit son frère qui est à l’Atrium pour leur faire la proposition de profiter de notre séjour dans la zone mais hélas sans succès. Je voulais donc vous envoyer le dossier de presse des deux pièces. « Hamlet » a déjà tourné dans 22 pays d’Afrique, d’Amérique du Nord, d’Europe de l’Est et de l’Ouest. Vous pouvez donc me contacter directement, voici mon mail
[email protected]. Cordialement. Serge Limbvani.
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Bonjour M. Serge Bilé
Je suis Professeur d’Anglais à l’enseignement secondaire. Après 3 années d’animation radio sur Radio La Voix Du N’Zi (une station de proximité) à Dimbokro en tant que collaborateur extérieur, j’ai passé 17 mois (officieusement 20 mois) à l’animation d’une émission dénommée « Hello, Listeners ! » sur la radio Fréquence2 à Abidjan, sous le statut de stagiaire ; il faut préciser que c’est par le biais d’un casting que 4 d’entre nous avions été sélectionnés pour former le Service Anglais ; l’aventure, la belle odyssée, m’a énormément aidé à peaufiner mon Anglais et à nourrir d’autres ambitions ; malheureusement, je ne fais plus partie du Service Anglais (et ce, depuis le 16 Juillet 2009) parce que j’ai échoué au test d’embauche ; aujourd’hui, je me consacre entièrement à mon premier métier, c’est-à-dire, l’enseignement; (je précise que je suis fonctionnaire depuis 2002); toutefois, l’animation et la production radio, je l’avoue, me tentent beaucoup. Votre Association d’échanges culturels, « Akwaba » m’a beaucoup inspiré et me donne à réfléchir à un concept presque similaire dans les années à venir. Je souhaiterais garder le contact avec vous pour des défis futurs; écrivez-moi, s’il vous plaît, à [email protected] ou appelez-moi au (00225) 03 04 30 15 ; Merci. Guillaume koffi kouamé, Abidjan.
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Tout simplement formidable ! C'est ce matin en lisant Le Filament que je suis tombé sur l'article qui concerne les pasteurs. Je recommande vivement à nos sœurs et frères de le lire. J'irai dimanche devant une église, non loin de chez moi, pour déposer Le Filament que j’ai imprimé et photocopié en plusieurs exemplaires; grand merci chers frères pour ces idées que nous partageons. Car, c'est le même discours que je tiens dans mon entourage, mais on me traite d'«homme du monde». Michel Zahibo.
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Juste pour vous dire que je viens d'accuser réception du journal Le Filament. Je vous en remercie vivement. A première vue, le journal porte bien son nom. Après lecture complète du journal, je vous ferai part de mon avis et si possible je ferai des suggestions et des contributions. Bonne Journée! Alfred Domoraud.
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A l’attention de M. Léandre Sahiri. J’ai eu l’occasion de lire votre livre « Le Code Noir de Louis XIV ». Je vous en félicite, parce que vous avez abordez un thème qui touche tous les Africains. Mais, je voudrais savoir pourquoi vous ne demandez pas à M. Sidiki Bakaba d’en faire un spectacle que j’imagine grandiose, à la dimension de son talent. Je vous suggère de lui faire parvenir un exemplaire. Richard Pierre Konan
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Tu parles par le Journal, moi je parle à la Télévision. N'est-ce pas quelque chose que Seul Dieu a planifié? J'espère que tu ne prends pas tout cela comme des faits du hasard! Dieu est au contrôle. A bientôt. Ton Frère et Ami, Rev. Y. G. TI
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Je voudrais en savoir davantage sur L'artiste ivoirien Denver, sa carrière et ses productions musicales. Sa musique s’adresse-t-elle seulement aux chrétiens, puisqu’il s’appelle le « Boucantier de Jésus » ? I. Traoré
Réponse dans nos prochaines parutions.
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Chère consœur, cher confrère
Charles Nokan, notre éminent confrère membre du "Collège des Parrains de l'AECI"
et de l'ASCAD, vient de me saisir d'une nouvelle qui afflige la grande famille des hommes de lettres : le décès, à Abidjan, de l’écrivain ivoirien Denis Oussou Essui. Le programme des obsèques vous sera communiqué ultérieurement. Les condoléances sont reçues à son domicile de la Cité des Arts, à Cocody. Foua Ernest, président de l’AECI (Association des écrivains de Côte d’Ivoire).
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Selon les échos que j’ai reçus, je puis vous assurer que votre journal est très très bien accueilli. Vous regardez de près les articles, vous conseillez, etc. Je vous réitère mes félicitations et mes remerciements. Santé, santé, santé… Gérard T. Lékadou, ingénieur.
@@@
J’ai lu dans « Agenda », les informations concernant le « Prix Ivoire ». Je voudrais savoir quelles sont les conditions de participation. Michel Loukouman, Luxembourg. (Réponse : voir p. 5).
AAAmmmaaannniiieeennn……… (Une chronique d’Adjé Kouakou, Producteur et
Présentateur de l’émission AMANIEN. Voice of Africa Radio à Londres).
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Coupe du monde de football : l’envers du décor…
D’après les informations récoltées auprès de la FIFA, l’équipe championne du monde encaissera près de 20 millions d’euros. Outre les 20 millions pour le vainqueur, le finaliste malheureux gagnera tout de même près de 16 millions d’euros. Le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke a annoncé que 278.5 millions d’euros seront distribués aux équipes participantes. La FIFA exprimera sa reconnaissance aux clubs qui prêteront leurs joueurs (sélectionnés pour la phase finale) avec une indemnité de 1061
euros par jour et par joueur. Cette indemnité cessera le lendemain de l’élimination de l’équipe des joueurs.
Le Stade Soccer City qui accueillera la finale le 11 juillet 2010
LA FIFA peut se permettre d’être si généreuse car elle va recevoir environ 2.1 milliards d’euros uniquement avec le droits TV, auxquels il faut ajouter les nombreux sponsors qui doivent verser plus d’un milliard d’euros (chiffres détaillés indisponible actuellement) pour soutenir la compétition.
Pour le gouvernement du président Jacob Zuma, la Coupe du monde est un événement sportif qui profite déjà à l’ensemble du pays : création d’emplois, rénovation des infrastructures existantes et amélioration de l’image du pays à l’étranger, etc. L’Afrique du Sud a dépensé sans compter pour les stades qui accueilleront les matchs et le Stade du Cap est sans doute la plus grande réussite. La Coupe du monde est donc censée améliorer le niveau de vie des populations sud africaines. Et pourtant, c’est hélas ! Le contraire qui se produit. Pour certaines associations de proximité et ONG, l’aspect sinistre de la township de Delft est la preuve que la première Coupe du monde organisée en Afrique est surtout destinée à impressionner les riches étrangers. D’après les habitants de Blikkiesdorp, la situation est pire qu’au temps de l’apartheid. Blikkiesdorp a été construit en 2008 pour la somme de 32 millions de rands, soit 2,8 millions d’euros, afin de fournir des “logements d’urgence” à environ 650 personnes. Mais, selon les habitants, environ 15 000 personnes y vivraient et de nouveaux arrivants ne cesseraient d’y déferler. La municipalité rejette ces chiffres, mais ne peut nier que, dans certains cas, six ou sept personnes s’entassent dans des espaces de trois mètres sur six. La chaleur y est accablante en été et le froid glacial en hiver. Le bacille de la tuberculose et le virus du sida y prospèrent. Quant aux bébés nés ici, ils n’ont même pas d’existence officielle. Les allées qui séparent ces abris
de fortune sont tirées au cordeau et les bicoques sont toutes identiques. Les maisonnettes ont beau être équipées de l’électricité, les allées sont pleines de chiens errants, de détritus et de sable gris qui tourbillonne.
Par ailleurs, de nombreuses populations de la ville du Cap ont été déplacées. La Zone de relogement temporaire a été construite pour fournir des logements d’urgence… Il y a un vrai problème de vandalisme, et les fournisseurs ont dû revenir à plusieurs reprises pour réparer les toilettes cassées ou les câbles électriques.
Autre conséquence de cet événement : des dizaines de milliers de vendeurs à la sauvette vont perdre leur gagne‐pain. La Fédération internationale de football (FIFA) impose en effet autour des stades des “zones d’exclusion” qui sont uniquement réservées aux commerces autorisés par elle. « La Coupe du monde va tuer les petits vendeurs à la sauvette », assure Regina Twala, qui vend des repas à emporter depuis trente‐cinq ans à côté du stade d’Ellis Park. « Si on nous interdit de faire du commerce à proximité des stades et des zones touristiques, comment allonsnous, nous aussi,
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profiter du tourisme ? ».
Un autre fait : il y a certes eu une croissance dans le secteur du bâtiment grâce à la construction des stades, mais la plupart des ouvriers ont depuis été licenciés et n’ont toujours pas retrouvé de travail. « C’est juste un tour de passepasse pour détourner l’attention du public de ces seize années de démocratie qui n’ont rien changé pour la majorité des populations dans le pays. Ces gigantesques stades seront nos tombeaux ! L’enjeu de cette Coupe du monde n’est pas le football ni le tourisme : c’est un moyen pour les politiciens et leurs amis de s’en mettre plein les poches… », conclut Andile Mngxitama, éditorialiste et journaliste politique, qui devrait bientôt publier un pamphlet intitulé « A bas la Coupe du monde ! ».
Un adolescent brave les mouches et l’odeur nauséabonde des toilettes extérieures pour chercher de l’eau. L’air absent, il fixe les rangées de taudis en tôle rouillée. « Ici, il n’y a pas d’arbre ni le moindre brin d’herbe. Ici, rien ne pousse ».
Zone de relogement temporaire pour le maire du Cap ou camp de concentration pour ses habitants ? En tout cas, vous êtes à Blikkiesdorp ! Les habitants de ce bidonville ont été expulsés de force de leurs anciens logements et installés ici contre leur gré. Pour eux, c’est la faute à la Coupe du monde de football qui aura lieu du 11 juin au 11 juillet 2010. « Ici, c’est une décharge, lance Jane Roberts. Ils ont chassé les gens des rues parce qu’ils ne voulaient pas les voir pendant la Coupe du monde. Maintenant, on vit dans un camp de concentration. La police vient la nuit pour nous rouer de coups ! L’Afrique du Sud ne veut pas montrer comment elle traite son peuple. Il n’y a que la Coupe du monde qui
compte ! ».
Sandy Rossouw, 42 ans, faisait partie des 366 personnes expulsées du foyer Spes Bona, dans le quartier de Athlone. Avec sa famille, ils dorment à cinq dans le seul lit de sa bicoque de Blikkiesdorp. « Nous avons été expulsés de notre foyer à cause de la Coupe du monde, fulminetelle. Il se trouvait à 200 mètres du stade. Nous ne voulions pas partir, mais ils ont menacé de faire intervenir la police. Ici, tout le monde crève de faim ! Les gens marchent trois heures pour aller à Athlone s’acheter une miche de pain. Huit familles se partagent un seul WC, c’est scandaleux ! Il y a quelques semaines, des hommes nous ont menacés avec un fusil d’assaut. Il faut annuler la Coupe du monde ! Ils rénovent les bâtiments du Cap pour des centaines de millions de rands. Pourquoi ne pas dépenser au moins une partie de cet argent pour nous? »…
On peut se demander ce que gagne réellement l’Afrique à organiser cette compétition ?
Toujours est‐il que, en dépit des mécontentements et des griefs, et n’en déplaise aux laissés‐pour‐compte et militants des droits sociaux, la coupe du monde de football aura bel et bien lieu en Afrique du sud et fera vibrer les fous de foot. Ainsi va la vie.
Jean‐René Vannier
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Il faut vite sauver
Tatiana !
Depuis plusieurs mois, la comédienne Tatiana de Makensira est malade, gravement malade.
Jusque-là, ses parents ont fait face à leurs responsabilités. Ils ont payé pour ses soins, dans la mesure de leurs moyens, tout en la tenant à l’écart des regards indiscrets. Mais, sept mois de maladie, ça épuise, physiquement, moralement et surtout financièrement. Il est peut-être temps de faire un peu plus pour Tatiana : lui trouver, par
exemple, une prise en charge médicale et des conditions de vie que requiert son état de santé. Parce qu’à Yopougon où elle vit, les conditions ne sont pas du tout faciles, et la vie peut rapidement devenir un enfer pour la grande malade qu’elle est.
A l’image de l’élan de solidarité qui a entouré Victor Cousin, Guéhi Thérèse et bien d’autres artistes, il serait louable qu’on pense aussi à Tatiana de Makensira. Il faut vite sauver Tatiana… Avant qu’il ne soit trop tard.
Très amaigrie, malade, la comédienne Tatiana de Makensira
plus que jamais méconnaissable.
Dans notre prochaine parution
L'éducation dans son ensemble est malade en Afrique. Nous nous devons de diagnostiquer le mal, l’étendue de son ampleur, situer les responsabilités, afin de préconiser des solutions. Qu’en est-il du cas particulier de la Côte d’Ivoire ou l’école est considérée comme « la priorité des priorités » et ou les enseignants sont au pouvoir, y compris que le président est un universitaire ? C’est l’objet de notre prochaine nouvelle rubrique intitulée « Dossier» que nous ouvrirons avec un texte du professeur, journaliste et écrivain Tiburce Koffi.
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« Les Marchands
de miracles »
Il y a quelques semaines, Congo‐Internet.com a ouvert un grand débat intitulé « Les marchands de miracles ». Ce débat soulève la problématique de « la prolifération des églises chrétiennes africaines. On peut lire en introduction de ce débat ceci :
« Kinshasa, Brazzaville, Libreville et autres sont plongées dans l'univers ahurissant des églises de guérison, où la violence des cultes reflète celle de la misère, où le discours tragi‐comique des télévangélistes répond à la naïveté désespérée des fidèles... ». Qu’en pensez‐vous ?
En attendant de recevoir et publier votre point de vue et après l’analyse croustillante de M. Sylvain de Bogou, journaliste et écrivain, Directeur de rédaction (cf. Le Filament nº 3), nous proposons ci‐dessous le point de vue d’un « ministre de l’évangile », le Révérend Pasteur Ti.
De son vrai nom Lestin Tito Yisuku Gafudzi, le Révérend Pasteur Ti, d’origine congolaise, défenseur des Droits de l’Homme, combattant pour la liberté, a exercé de nombreuses fonctions professionnelles, administratives, politiques et diplomatiques, avant de s’établir comme « ministre de l’évangile » à plein temps en Angleterre. Il est pasteur principal et fondateur du « Ministère International de l’Esperance de la Gloire », à Londres. Né en 1941, il est actuellement le doyen des pasteurs francophones au Royaume‐Uni. Ecrivain, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont entre autres “L’extraordinaire amour de Jonathan pour David”, A propos des mensonges monstrueux sur le prétendu esclavage permanent des Noirs », « Cœur enflammé », « Cendres et Lumières », « Commentaire sur le jeûne et la prière bibliques », « L’esprit de dispute dans le foyer », etc. Il nous livre son point de vue sur les églises chrétiennes et leur manque à gagner.
Ce qui manque à l’église
et aux chrétiens…
D’entrée de jeu, je préviens que mon constat, en ce qui concerne l’église et les chrétiens, est négatif, bien que je n’aime pas voir les choses négativement… Je suis pasteur depuis plus de quinze années dans le ministère, à plein temps. J’en connais plusieurs qui ont fait plus longtemps que moi dans le ministère et qui ont fait le même constat.
Partout où je suis allé, c’est le même constat : « L’Eglise est malade, parce que les Chrétiens sont malades ». Mais, au fait, de uell aladie souffre glise et
pourquoi les Chrétiens en sont‐ils la cause ? C’est ce que nous allons montrer dans ce qui suit.
De la maladie du relâchement et de l’apathie des Chrétiens.
Force est, avant tout de reconnaitre que l’Eglise souffre de la maladie du relâchement et de l’apathie des chrétiens, surtout dans le domaine de l’amour. En effet, les chrétiens entendent la Parole de Dieu tous les jours, ils n’arrivent jamais à la mettre en pratique. Ils croisent les bras, regardent leur pasteur se démener tout seul pour faire avancer le royaume de Dieu, et ils se plaignent de tout, cependant qu’ils ne font rien pour changer ou améliorer les choses qui pourrissent avec leurs vies, leurs familles, leurs communautés, leur Eglise locale. Ce constat est généralement valable dans toutes les églises des pays francophones…
L’Eglise souffre par manque d’amour pour Dieu
Le manque d’amour, selon la Bible, ouvre de grandes portes aux puissances de l’enfer d’atteindre les enfants de Dieu. L’amour entre les chrétiens est le premier signe évident qui indique que nous sommes les disciples de Jésus‐Christ de Nazareth. L’amour des chrétiens pour Dieu et pour son royaume est l’indice majeur pour démontrer que les chrétiens obéissent aux commandements de leur Dieu. Le commandement qui est
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Regardez le déroulement de l’histoire de nos églises, les
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Du modèle des chrétiens nigérians et ghanéens
Que ces églises se trouvent en Afrique, en Amérique, en
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Allez répondre à ces questions ! Vous risquez de quitter le
Et, comme la foi a des limites, beaucoup d’hommes et
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Révérend Pasteur Y. G. Ti
(Extrait de “L’extraordinaire amour de Jonathan pour
le premier et le plus grand de l a Bible dit que chaque chrétien doit aimer prioritairement Dieu, de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée et de toute sa force ; et que, ensuite, il doit aimer son prochain. C’est le deuxième plus grand de la Bible, qui, du reste, est semblable au premier.
Et donc, pour bien comprendre la logique entre ces deux commandements, il faut entendre que, au fait, il n’y a pas beaucoup de différence, parce que le premier se trouve dans le deuxième et vice versa. Cela veut dire, en clair, que si quelqu’un dit qu’il aime Dieu, il doit forcément aimer son prochain. Si quelqu’un dit qu’il aime Dieu, mais haït son prochain, il est menteur ; car, comment quelqu’un peut‐il prétendre aimer Dieu qu’il ne voit pas, s’il n’aime pas son prochain ?... L’homme est un être spirituel, certes ; mais, il est aussi et surtout un être sensuel. Il croit plus facilement aux choses qu’il voit qu’à celles qu’il ne voit pas. La meilleure façon d’appliquer le premier commandement, c’est d’appliquer le deuxième. C’est la Bible qui le dit.
Nous parlerons longtemps de cet amour des chrétiens, qui doit être restauré dans le Corps du Christ, dans d’autres ouvrages. Mais, pour l’heure, nous voulons nous adresser particulièrement à ces chrétiens qui parlent d’amour, mais qui disent qu’ils ne le voient pas se manifester dans leur vie, dans leur famille, dans leur église locale, qui se plaignent qu’on favorise ou on aime certains et pas eux. Nous voudrions leur faire comprendre que nous pouvons être ces chrétiens qui empêchent
l’expansion du royaume de Dieu sur la terre, à cause de nos ctes et de nos œuvres,
à ceux du royaume. De quoi s’agit‐il ?
grandes comme les petites. A part les églises dénomm ationnelles, (catholi ues anglican s ou protestantes baptistes méthodistes, presbytérien es, luthériennes ou autres) qui sont remarquables par la rigueur et la discipline dans la gestion et le fonctionnem nt, on constate qu nos églises indépendantes, qu’elles soient évangéliques,
charismatiques ou pentecôtistes, qui réclament du Saint‐Esprit et où tous les membres sont supposés être nés de nouveau, sont marquées par l’anarchie, le laisser‐aller, les divisions continuelles, les abandons fréquents de l’assemblée locale pour l’assemblée voisine, les critiques, les disputes, les désordres, les règlements de compte, les rebellions, les désobéissances persistantes à la voix de l’homme de Dieu, le refus de payer la dîme et de faire les offrandes, ce qui, bien entendu, cause des faillites financières, etc. Pourquoi tout cela ? C’est tout simplement caus du manque d’amour pour Dieu, pour le royaume de Dieu et pour l’homme de Dieu.
Europe ou ailleurs, le phénomène est le même. Vous en trouverez qui n’ont pas payé ni offrande ni dîme pendant toute une année et qui viennent tous les dimanches à l’église.
un éminent apôtre se demandait : « Pourquoi certains chrétiens admirent ant les chrétiens ni érians et ghanéens, sans rien faire asser ? Quand est‐ce que
les chrétiens nigérians et ghanéens admireront‐ils les autres chrétiens ? ».
pour les égaler ou même les dé
ministère que Dieu vous a confié dans cette communauté.
femmes de Dieu ont désarmé, et ont fermé les portes de leurs églises locales, s’étant hélas ! trouvés dans l’impossibilité e continuer à s’endetter pour payer la salle pour les cultes. Ils n’ont pas pu s’en sortir avec de tels chrétiens, qui ne voient que les intérêts de leurs ventres et se moquent de Dieu.
David”, Editions Menaibuc, Paris, 2009).
20
Prochainement :
« Le s a
Par Serge Grah (Journaliste, Ambassadeur Universel pour la Paix).
Prochainement :
christianisme nouasservis ».
Intervention d résident des u Pasteur Michel Doué, ppasteurs francophones du Royaume‐Uni
DDDiiittteeesss---mmmoooiii pppooouuurrrqqquuuoooiii………
Notre nouvelle rubrique.
Elle est signée G a le pourquoi et S Jonathan et expliquerle comment des choses de la vie. Par exemple,
« Pourquoi lançons-nous du riz aux nouveaux
mariés ? ».
Réponse de G S Jonathan… … dans notre prochaine parution.
« Heureux qui peut sav oir l'origine des choses ». (Virgile).
L’écriture africaine
Dans cette rubrique, n femmes écrivaines africaines, pour montrer que, contrairement à ce qu’on a
ues
Au féminin
ous présentons les
tendance à faire croire, nombre de femmes africaines écrivent, s’adonnent aux Belles Lettres et nous gratifient de belles pages à lire. Dans les prochaines parutions, nous vous proposerons quelques pages de leurs chefs d’œuvres.
Propositions attend
LLeess cciieerrggeess ddeess tteemmpplleess
On allume partout
du culte.
’est notre temple intérieur qui a besoin mière
sées
pleines
de venin et d’excréments.
», à araître).
A l’heure des cultes
Dans les temples Et dans les églises Des cierges Pour éclairer le lieu Et pourtant CMa foi ! de luLumière pour éclairer Nos actes et nos penNos cœurs et nos têtesRessemblant pour de vrai A des cruches Des cruches apparemmentDe nectar Et pourtant Débordant Léandre Sahiri, (Extrait de « Les pollensp
Nous rappelons que l'ensemble du journal est couvert par le copyright.
Avis Chers amis, lecteurs, lect hésitez pas à nous faire rices, n’parvenir vos impressions nts de vue et vos idées, , vos poimême en vrac. Nous pouvons les rédiger, en faire la mise en page et nous les publierons, bien entendu avec votre accord, signature ou anonymat, dans la rubrique appropriée. Conseillez Le Filament à vos parents, à vos connaissances et à vos amis… et Recevez GRATUITEMENT votre numéro. Chaque mois, il y a du nouveau!...
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SSSooouuusss l ll’’’aaarrrttt ààà p ppaaalllaaabbbrrreeesss
Chronique de Serge Grah
De l’intérêt
Quand on regarde i et le omportement de sa population, on est forcé de
reconnaître que l’un des grands problèmes qui se
cun des éléments d’un groupe doit contribuer à la vie et à la
anisme humain. Si ses différents organes fonctionnent de manière
narchique et individuelle ou singulière, au lieu de se
uera qu’il y a certains éléments qui vont capter l’énergie solaire, d’autres vont puiser
Général
la Côte d’Ivoire d’aujourd’huc
posent à nous, c’est notre égoïsme. Rien ne doit profiter à personne, si ça ne nous profite pas en particulier, telle est la devise. Si bien que personne ne se soucie de l’intérêt général, de l’intérêt de la Nation. Ce qui compte, c’est soi. Et, si cette crise de laquelle nous peinons à sortir perdure, c’est bien parce que, tous, nous posons des actes dans le seul souci à chacun de se satisfaire soi-même.
Et pourtant, partout où il y a un souffle de vie, s’observe un principe selon lequel cha
prospérité du groupe tout entier. Car, les différents éléments sont complémentaires, interdépendants. Et chaque élément bénéficie de la participation des autres. D’où, le concept de l’intérêt général ou de la « communauté d’intérêt ».
Prenons l’exemple de l’org
acompléter dans une logique de l’intérêt général, l’organisme, à coup sûr, ne survivra pas. Il serait privé de cohésion. Le cancer le démontre assez bien. Il s’agit d’une cellule qui se multiplie anarchiquement, ne se souciant que de son intérêt. Au bout d’un certain temps, il (le cancer) va se généraliser, c'est-à-dire occuper tout seul tout l’organisme, et enfin de compte, mourir avec l’organisme qu’il a détruit. En privilégiant, égoïstement, son intérêt, en s’opposant à l’esprit de l’intérêt commun, il (le cancer) a provoqué son autodestruction.
Autre exemple. Si nous considérons la vie d’une plante, on remarq
l’eau et les aliments nutritifs : chacun de ces éléments participe à la vie et à la prospérité de la plante dans son ensemble. Il y a une organisation conçue pour coordonner les intérêts particuliers dans une logique d’intérêt commun. Aucune des parties, notamment des racines aux feuilles, n’est exclue des «bénéfices» engendrés par le «travail» de chacun. Cette organisation est, par sa nature, non-discriminatoire. Chacune des parties a donc intérêt à ne pas perdre de vue l’intérêt général, en vue de favoriser, sauvegarder le fonctionnement harmonieux du groupe.
Pour reprendre l’exemple de la plante, supposons que les éléments qui la composent soient totalemenindépendants les uns des autres, il se trouvera
etc.
t
évident que chacun de ces éléments devrait assumer seul toutes les fonctions qui étaient auparavant partagées : capter l’énergie solaire, puiser les éléments nutritifs, se reproduire, etc. Ces éléments indépendants n’auraient plus aucun motif de s’associer pour former une plante, et la plante elle-même n’aurait plus de raison d’être.
En analysant cette logique, on constate, en effet, que le principe de l’intérêt général contient implicitement les notions de solidarité, d’équité, de liberté,Nous sous-estimons, très souvent, les propriétés que présente cette logique de l’intérêt général. Au point qu’elle nous paraît tout simplement «normale», au même titre que l’existence de la pluie et des arbres. A force de l’avoir devant les yeux, nous n’y faisons plus vraiment attention. Pourtant, il suffit d’imaginer une société sans ordre ni loi, une société sans organisation, pour nous rendre à l’évidence des avantages extraordinaires qu’offre l’intérêt général. Celui-ci assure une plus grande efficacité, un meilleur rendement, une meilleure survie, au
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res, il cesse de se conformer à la logique de l’intérêt général. Pareil au
pourrait la dans
contraire d’une organisation qui n’est pas régie par la logique de l’intérêt général.
Lorsque, dans un milieu, un élément évolue indépendamment des aut
comportement d’une cellule devenue cancéreuse et qui n’obéit plus à la logique de l’intérêt général, ayant «choisi» d’évoluer de manière individuelle, sans tenir compte de la réalité au sein du groupe.
La logique de l’intérêt général s’oppose donc au chaos. Elle en est l’antithèse. On comparer au principe d’une chorale. En effet,une chorale, le maître de chœur veille à ce que chacun des choristes joue sa partition en conformité et en complémentarité avec tous les autres, même si chaque élément de l’ensemble évolue dans une voix spécifique. Les choristes n’ont même pas besoin de s’accorder entre eux. Il suffit seulement à chacun de respecter le rythme indiqué par le maître de chœur. Et sa voix se trouve alors automatiquement en symbiose avec toutes les autres. Le maître de chœur est la référence pour tous. Cette coordination des choristes, par une référence commune, fait que l’ensemble de la chorale produit une harmonie. Au lieu d’une cacophonie. Sans maître de chœur, cette harmonie serait extrêmement difficile à atteindre. Et presque impossible à faire durer. Parce qu’il n’y aurait aucun principe de stabilité pour s’opposer aux tendances cacophoniques de chacun des choristes.
De même, l’équilibre dans un pays ne résulte pas d’un hasard. Il est organisé et coordonné par des relations de cause à effet. Chaque individu ne doitpas se préoccuper que de son intérêt personnel. Tous les intérêts de tous les individus doivent être coordonnés par une logique qui doit viser à promouvoir l’Intérêt Général. Si les Ivoiriens avaient, un temps soit peu, le souci de l’intérêt du bien public, de la Nation et du devenir de notre pays, en lieu et place de leurs intérêts personnels, égoïstes, il y a longtemps qu’on serait sorti de cette crise morale, éthique, culturelle et, finalement économique et politique qui nous consume lentement mais sûrement.
Serge Grah (Journaliste, Ambassadeur Universel pour la Paix).
SSSaaannntttééé CCCooonnnssseeeiiilllsss
Attention! L’urine n’est pas un médicament
Dep nt la ar l’urine ir de jouvenc e un
uis quelques temps, les journaux africains fopublicité de " l’urinothérapie " ou le soin p
comme un « produit miracle, élixe et cure de forme », du moins comm
« remède universel pouvant traiter par une consommation régulière environ 64 maladies, dont le cancer, les crises gastriques, les morsures de serpent ou la fièvre ». De plus, conseillée sous forme de massage, l’urine serait très bonne pour l’épiderme et cela laisserait la peau souple et ferme. Selon les adeptes de l’urinothérapie, « un ou deux verres par jour peut vous aider à rester jeune et en bonne santé ».
Ces thèses sont exposées et développées dans des ouvrages publiés par une maison d’édition suisse et écrits par un groupe de praticiens à l’origine du premier congrès mondial de la thérapie par l’urine,
artout en Afrique et même dans la diaspora africaine en occident, au point que cette
organisé en Inde en 1996, des ouvrages qui, quoiqu’ils coûtent cher (entre 14 000 et 18 600 FCFA) se vendent, depuis quelques temps, comme des petits pains dans les communautés africaines et qui constituent les meilleures ventes des librairies francophones. Inaccessibles à la plupart des bourses africaines, ces ouvrages sont largement contrefaits ou photocopiés et revendus sous le manteau.
Ainsi, bénéficiant de cette publicité gratuite, les thèses de l’urinothérapie, ou la thérapie par l’urine, font une percée étonnante dans toutes les sociétés p
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nt la promotion de cette médication qui, il faut le souligner, est très
la Santé du Cameroun, " L’urine est le liquide d’épuration du sang par les reins. La
soi-disant thérapie remplace les vrais traitements. On voit par exemple des malades du sida arrêter de prendre leurs rétroviraux pour se tourner vers ce genre de traitements sauvages.
Or, l’utilisation de l’urine comme médicament n’est pas sans risques. C’est même très dangereux. D’où, le ministère de la Santé publique du Cameroun a réagi en interdisant officielleme
Or, l’accumulation d’urine dans l’organisme, dans le sang notamment, suite à une insuffisance rénale aiguë, est dangereuse. Si l’on n’intervient pas en faisant une dialyse, c’est la mort qui survient en quelques jours ".
Alors, réagissons tous et toutes à l’urinothérapie " dont l’engouement prend de plus en plus d’ampleur dans nos communautés. Soyons vigilants. L'urine
dangereuse, par le biais d’un communiqué dont le message est très clair : « Compte tenu des risques de toxicité (jugez-en vous-mêmes par sa composition), à court, moyen et long terme liés à l’absorption de l’urine, et étant donné qu’il n’y aucune preuve scientifique d’une quelconque guérison par l’urine, le ministre de la Santé déconseille la consommation de l’urine et invite ceux et celles qui en font la promotion à y mettre fin sans délai, sous peines de poursuites judiciaires ».
En effet, l’absorption de l’urine s’avère dangereuse pour la santé, car, comme l’explique Jean-Rollin Ndo, Directeur de la Pharmacie et du Médicament au ministère de
plupart des déchets que l’organisme voudrait éliminer passent par le sang et sont filtrés par les reins et excrétés dans l’urine. Ce sont par exemple des déchets organiques comme l’urée, très toxique, la créatinine et beaucoup d’éléments minéraux.
Voici la composition de l’urine
n'est pas un médicament. Bien au contraire !...
Dans notre prochaine parution
1. Pourquoi faut‐il être à jeun avant une anesthésie ?
2. Le sucre : bon et pas bon pour la santé… Dans notre prochaine parution : quelques conseils pour manger moins de sucre, afin d’éviter certaines maladies, pour perdre du poids.
CCEE JJOOUURR‐‐LLÀÀ
Unees et politiques marquants.
Envoyez‐nous vos textes.
rubrique pour rappeler des faits historiqu
Propositions attendues
L
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Lee DDéébbaatt eesstt oouuvveerrtt……
Pensez-vous qu’un artiste, un intellectuel ou un écrivain… de r ou pas de la politique ? Voici la réponse de l’artiste‐peintre ivoirien Justin Oussou :
se mêler de comme des
la politique, parce que c’est le
rôle de l’artiste que je suis de témoigner de mon temps.
oit ni de se refugier dans leur propriété privée, ni de continuer à s’adonner à
d ssont les pires réactionnaires ».
LLee dd
vrait se mêle
« Non. Je pense qu’un artiste ne devrait pasla politique. Ceux qui le font, je les considèreartistes alimentaires. En fait, c’est la pauvreté qui pousse les artistes à quémander et à lécher les bottes des hommes politiques... Je travaille parfois sur des thèmes politiques. Je m’inspire de
J’essaie d’immortaliser ce que les politiciens font. Mais, je ne fais pas de la politique, Je ne suis pas un acteur politique. C’est cela la différence fondamentale entre certains artistes et moi. Un homme comme Alpha Blondy, à qui on demande son parti, répond ouvertement qu’il est du FPI. A mon avis, il ne devrait pas faire cela. Un artiste doit chanter pour la paix en Côte d’Ivoire ; il ne doit pas soutenir un président de République, ni un ministre, encore moins un parti politique. Le jour de l’élection, tu prends le bulletin du parti que tu veux, tu le mets dans l’urne. Mais, c’est ta cuisine interne et ça ne regarde personne, c’est privé. Et c’est ainsi qu’un artiste doit se comporter. Moi, je ne dévoilerais jamais mon parti en public. Je pense que cela n’intéresse personne ». (in Abidjan.net du jeudi 25 février 2010)
Jacques Roumain, quant à lui, soutient que « l’écrivain, l’artiste ou l’intellectuel doit se sentir, avant tout, un témoin et surtout un acteur du drame historique dans la société où il vit. Tandis que le destin de l’humanité est en jeu, dans une formidable révolution mondiale, l’écrivain, l’artiste ou l’intellectuel n’ont pas le dr
leur art et à leur activité sans prendre ouvertement position ». (Cité par Auguste Viatte, in « Histoire comparée des littératures francophones », Ed. Nathan, 1980).
Dans « Tribaliques », Henri Lopès écrit ; « Si tu ne fais pas la politique, elle te fait ». Edouard Herriot, dans ses « Mots et maximes » nous met ainsi en garde : « Méfiez‐vous de ceux qui éclarent ne pa faire de politique. Ce
«
éébbaatt eesstt oouuvveerrtt.. FFaaiitteess ppaarrtt ddee vvoottrree ppooiinntt ddee vvuuee..
LLee PPrrooffeesssseeuurr NNiiccoollaass AAggbboohhoouu,, DDoocctteeuurr eenn ééccoonnoommiiee ppoolliittiiqquuee,, iinntteerrvviieennddrraa ddaannss nnooss pprroocchhaaiinneess ppaarruuttiioonnss,, eenn cceettttee rruubbrriiqquuee « EEccoonnoommiiee »»,, ppoouurr ééccllaaiirreerr eennccoorree pplluuss nnooss llaanntteerrnneess.
Nota : Si vous connaissez des personnes qui méritent de figurer dans notre « Tableau d’honneur », n’hésitez pas à nous en faire part. D’autre part, pensez‐vous que, à l’image ou en contrepartie de « Tableau dʹhonneur », il serait utile et opportun de créer une autre rubrique dénommée « Tableau de déshonneur » ? Contribuerez‐vous à alimenter cette rubri ue ? q
Propositions attendues
ECONOMIE
Le franc CFA est une arme offensive et défensive de la
France
«Le destin de l’homme se joue sur la monnaie! Exigez l’ordre cques Rueff. Pour lui, il ne peut pas y avoir de progrès de la Civilisation et de la Liberté sans la stabilité monétaire. C’est dire combien la monnaie compte dans l’organisation et la survie d’une société. La monnaie est une invention qui est au cœur de nos sociétés actuelles. Cependant, elle est relativement ancienne et a une histoire complexe.
financier ou acceptez l’esclavage!», disait Ja
25
Non des strat
No nt du développement de s, le peu d’attention portée à la dimension ans les stratégies de
noir,
re de
ritoriale élue au suffrage universel.
sait également que
l’effondrement de e
à la
la liberté danap
l’histoire. n
e
m u
ique, social et culturel de l’Europe au XIXème siècle, se sont conjugués : Curiosité, Capitalisme,
a olon .
s
e t à lui
de
n .
On sait, en effet, que face à la crise économique mondiale
àla CFAO,
obstant, la monnaie semble être écartée égies de développement des pays africains.
tre présente réflexion porte sur le chainon manquas pays africain monétaire d
développement. Cet article se voudrait une modeste contribution à l’exploration de « l’énigme » du sous‐développement des pays aux ressources naturelles abondantes.
Une arme défensive
de la France
Il est connu de tous, que le continent africain en général est un « scandale géologique » et le sous continent un scandale tout court, vu l’immensité légendaileurs richesses. Et cela, la France l’a intégré depuis la colonisation. On sait également que les années 1940 et 1950 ont été riches en contestations réclamant l’indépendance des colonies. C’est ainsi qu’en 1956, la Loi‐cadre, dite loi Deferre, renforçait l’autonomie des colonies en créant un conseil de gouvernement et une assemblée ter
On
la 4 République, avec le retour du général de Gaule et la mise en chantier de la 5e
République ont entrainé une nouvelle révision du statut des colonies. Le projet proposé par référendum en 1958 a offert le choix entre une indépendance immédiate ou l’entrée dans une communauté française avec davantage d’autonomie, mais toujours sous tutelle de la métropole. A ce projet, le « fougueux » Sékou Touré, habituéphraséologie syndicaliste, sous desdéchaînés, lançait : « nous préféronspauvreté à l’opulence dans l’esclavjuste et net. Les commentateurs simque la Guinée a fait le mauvais choix,qu’il faille plus retourner les ms’aventurer dans un tel raccourci de permet de comprendre qu’avec le fra
applaudissements s la
ge ». Tout est dit, listes peuvent dire mais il nous semble éninges avant de
Ce détour c CFA, la France, en
dépit de l’autonomie qu’elle offrait aux Africains, disposait toujours et encore d’une arme efficace pour défendre ses intérêts dans ses colonies. C’était donc une liberté surveillée.
Pour saisir la démonstration du franc CFA comme une arme défensive de la France, il faut sans doute savoir pourquoi le mouvement d colonisation qui avait débuté au XVIème
siècle et avait crée de vastes empires coloniaux, a trouvé une nouvelle vigueur à partir du ilieu d XIXème siècle ? Nous avons appris dans nos recherches que plusieurs facteurs dits les « 6C », liés au nouveau contexte politique, économ
Commerce, Christianisme, Civilis
En France, la colonisation a desconvaincre définitivement, il déclaration de Jacques Doriot,1928 : «Sans les colonies, notrfaillite». Et, le professeur Gauaffirmé en 1930 que « la
tion, C isation
motifs précis. Pour s’en uffit de suivre cette alors communiste en pays serait en état de therot, quan , a struction des empires
coloniaux entraînerait la ruine des métropoles ».
Comment la ruine des colonies peut‐elle entrainer celle de la métropole ? La réponse se trouve sans doute dans ce que postule Jules Ferry, en ces termes : « La politique coloniale est la fille de la politique industrielle». Cela signifie que le développement industriel rendait la colonisatio indispensable
des années 1930, la bourgeoisie française a trouvé dans son Empire colonial une planche de salut : un marché protégé, à l’abri du marché mondial, qui joua un rôle vital alors, par exemple comme débouché pour l’industrie cotonnière. Ce processus s’accéléra au tournant du XXe siècle, les cultures destinées l’exportation firent leur apparition, et les grandes firmes commerciales, la SCOA, s’en assurèrent le monopole côté français, comme de son côté la firme anglo‐hollandaise Unilever.
26
d et les pays de la zone franc,
se place tranquillement sous l’ombrelle protectrice d’une
t
n
a donc fait le plus puissant instrument de domination de l'Humain et de la Nature.
Avec la zone franc, le France voulait conserver son aire d’influence, mais aus des liens un temps
nation coloniale était autrefois glorieuse. Elle est devenue ruineuse. La décolonisation est
érê de layle
, sions alors
lonies
fonctionnaires au niveau des gouvernements et des
Les défenseurs du franc CFA, cette branche monétaire u pacte colonial entre la France
idée de monnaie stable nécessaire à l’émergence des petites économies. Cette argumentation n’est pas féconde, d’ailleurs, elle ne résiste pas à une analyse profonde. La vérité, c’est que le franc CFA permettait à la France d’acquérir cacao, bois tropicaux, uranium, etc., sans sortie de devises. Les patrons des grands groupes capitalistes recherchent tout systématiquement à détenir des positions de monopole, sinon, disent‐ils, comme par exemple Vincent Bolloré, ça ne vaut pas la peine. Cette position de monopole leur permet de pratiquer souvendes prix plus élevés que dans les métropoles, dans des pays pourtant plus pauvres. Les entreprises françaises, ankylosées par des décennies de chasses gardées, encaissent difficilement les offensives d’une concurrence qui s’est aiguisée, même dans l’Afrique « marginalisée ».
Depuis les indépendances, le franc CFA aide la France dans l’exploitation des ressources naturelles des pays africains de la zone franc. Protégées des risques de change, les entreprises françaises font des profits colossaux. Le franc CFA est le poumon de l’impérialisme français dans ses anciennes colonies de l’Afrique au sud du Sahara. Tout un pan essentiel de l’histoire de la bourgeoisie française, depuis l’époque des armateurs négriers de Nantes et de La Rochelle, des grands négociants bordelais, jusqu’aux brasseurs d’affaires et aux banquiers‐usuriers d’aujourd’hui, en passant par l’époque du travail forcé et du servage colonial, toute une partie essentielle de l’histoire de l’accumulation de sesprofits capitalistes, a lié et lie nos histoires, celle des peuples et des travailleurs africains et celle du prolétariat de France, ‐lui‐même constitué aussi en partie par des prolétaires ve us d’Afrique.
Une arme offensive
de la France
La monnaie est un instrument par lequel une classe peut exploiter et dominer l’autre et elle ne peut exister que par la légitimation politique qui lui donne la capacité d’être un pouvoir d’achat immédiat ou futur, garantissant son rôle de réserve à travers le temps. D’ailleurs, dès l’aube de l'humanité, la monnaie est très vite devenue un moyen de reconnaissance sociale, une dérive du besoin
d'existence qui conduit toujours aux pires excès. Cette position de la monnaie en
si, consolidermenacés par les aspirations à la souveraineté. La construction de cette zone est due à des facteurs commerciaux (une partie importante des échanges se faisant avec la France), financiers (faciliter le paiement des flux financiers) et politique. Cette tutelle monétaire assure le contrôle des économies de la zone et garantit les bénéfices des capitaux français en assurant la convertibilité illimitée, la parité fixe avec l’euro et surtout la liberté des transferts.
Puisque les autorités françaises savaient que la décolonisation était irréversible, il fallait trouver une arme offensive pour maintenir l’influence de la France dans ses anciennes colonies. De Gaulle a résumé cette politique, plus tard, dans ses Mémoires, à sa manière : « Notre domi
notre int t et,cet octroidans le stlargement motivédes colonies »discus« coût des co
En effet, la décolonisation ouvrait dans une certaine mesure le domaine réservé des entreprises françaises en Afrique à la concurrence des autres puissances, de la Communauté Economique Européenne pour commencer, voire des USA, et là, la force des capitaux français par eux‐mêmes risquait de ne pas suffire. Il était nécessaire de conserver le contrôle des nouveaux appareils d’État « indépendants » et « souverains ». En plus de la présence tutélaire de bases, de garnisons et de conseillers militaires français, celle de hauts
par conséquent, notre politique ». Ainsi, souveraineté, puis de l’indépendance, impérial particulier à De Gaulle, était par l’intention de diminuer le « coût lequel faisait l’objet d’abondantes
dans la presse et les milieux politiques ‐ » pour l’État français, s’entend.
27
on de la « zone Franc » reste le fait le plus important.
d n i
e d un
e, à deux niveaux.
Economiques contemporains, PUF, 1966, p.306‐307,
i
. t
e « dans le cadre des
Nous aurions tort de clore notre réflexion sans aborder la
administrations‐clés, l’instauration d’une monnaie sous le contrôle de la Banque de France avec l’instaurati
Une arme de domination
de la France.
Le franc CFA entame notre souveraineté monétaire et notre souveraineté tout court. Si la souveraineté peut se définir comme le caractère d’un Etat ou d’un organe qui n’est soumis à aucun autre Etat ou organe, elle va e paire avec la notion de pouvoir. Le pouvoir, lui ’ex ste qu’avec un allocation e ressources et e capacité stratégique dont le rapport monétaire en est le principal.
Il n’est nul besoin d’un long raisonnement pour appréhender cette domination, qui, se manifest
nous rapporte le sentiment français, par les propos de M. Emile Moreau (gouverneur de la Banque de France de 1926 à 1930) qui disait ceci à M. Poincaré (président du conseil) : « j’expose au président du conseil que l’Angleterre ayant été le premier pays européen à retrouver une monnaie stable et sûre après la guerre, à profiter de cet avantage pour jeter sur l’Europe les bases d’une véritable domination financière. [...] les remèdes comportent toujours l’installation auprès de la banque d’émission d’un contrôleur étranger anglais ou déguisé par la Banque d’Angleterre, et le dépôt d’une partie de l’encaisse de la banque d’émission à la Banque d’Angleterre, ce qu sert à la fois à soutenir la livre et à fortifier l’influence anglaise…»
Deuxièmement, le fonctionnement même des instituts monétaires, pose un problème à notre souveraineté monétaire Les institu ions monétaires (BCEAO et BEAC) sont pilotées par des conseils d’administration (CA), un gouverneur et des comités de crédit. L’article 37 des statuts de la BCEAO stipule clairement que la Banque est administrée par ces trois organes précités. Ces trois organes travaillent sous la tutelle du Conseil des ministres de l’union monétaire, la composition de ce dernier étant définie par l’article 6 du traité constitutif de l’union monétaire ouest africaine.
Le Conseil d’Administration de la BCEAO, qui met en œuvre la politique monétairdirectives du Conseil des Ministres » est composé d’administrateurs nommés par les gouvernements des États participant à la gestion de la Banque (c’est‐à‐dire les États de l’UMOA ainsi que la France), chacun d’eux désignant deux représentants. Aucun africain ne siège à la Banque de France et au Trésor français, on se demande ce que font des français dans le Conseil d’administration d’une banque centrale africaine, si ce n’est pour influencer les prises de décisions.
Monnaie et souveraineté sont étroitement liées
Premièrement, par le biais du compte d’opérations. En effet, les banques centrales de la zone Franc ont des comptes courants sur les livres du Trésor français. Ces banques doivent verser sur ce compte, la quasi‐totalité de leurs avoirs extérieurs. En contrepartie, le Trésor français s’engage à fournir toutes les sommes dont ces instituts peuvent avoir besoin pour leurs paiements en devises. En théorie, en cas d’insuffisance d’avoirs sur le compte d’opérations, celui‐ci peut devenir débiteur sans qu’aucune limite ne soit assignée à ce découvert. Cette technique de compte d’opérations, qui est en réalité une escroquerie, était pourfendue par les français eux‐mêmes. Maurice Niveau, dans Histoires des Faits
question du lien étroit entre la monnaie et la souveraineté. Inutile de revenir ici sur toute la prolifique littérature dans les manuels de philosophie et de sociologie. Mais, s’il existe, dans la théorie économique, une notion essentielle, en tout cas pour nous, hélas tombée en jachère, c’est bien celle de la souveraineté
28
Cartellier écrit : « la
monnaie est inséparable d’un ordre ou d’un pouvoir. A tout est
t
monétaire. Les pays de la zone Franc l’ont jusque‐là occulté, de gré ou de force. Or, il suffit de lire un des brillants théoriciens de la monnaie pour avoir le cœur net. Dans son ouvrage intitulé La monnaie, paru chez Flammarion, à la page 96, Jean
système monétaire est assignée une limite, qui celle de l’acceptation des moyens de paiement. L’aire d’extension du système de paiement se confond avec celle de la souveraineté de l’institution qui émet la monnaie légale. Monnaie e souveraineté sont étroitement liées ».
La monnaie est envisagée comme un attribut de la puissance publique et un instrument de propagande au service de cette dernière. Le principe de la souveraineté mis en lumière par Jean Bodin a permis de dégager une souveraineté de l’Etat dont la souveraineté monétaire semblait être partie intégrante. La souveraineté est la pierre angulaire de la structure étatique, c’est l’âme de l’Etat, et pour s’affirmer comme telle, elle s’est faite ostentatoire et proclamatrice.
L’époque romaine est une belle illustration du pouvoir de la monnaie. Le pouvoir et les symboles qui lui sont attachés donnent à la communauté civique romaine les moyens d'exprimer, sur la monnaie en particulier, mais aussi et en même temps sur tous les autres supports du discours figuratif, sa puissance, sa "personnalité", lui permettant de se situer par rapport à tout ce qui n'est pas romain. L'efficience globale du discours impérialiste véhiculé par la monnaie, produit tant par les membres des gentes que par les « imperotores », tous comme membres de l'appareil d’Etat, est cumulative à long terme.
Après la destruction du temple en 70, la Judée était devenue une colonie romaine et sa monnaie fut intégrée
et avant les traites d’esclaves, on a trouvé des eme
ental de l’occidental que l’Africain soit capable de prendre en compte son de
dans le système provincial de l’empire. En clair, les monnaies frappées en Israël montrent sur une face le
portrait de l’empereur divinisé et sur le revers une déité romaine ou bien un symbole de la défaite juive. On pouvait voir la Judée personnifiée assise en pleurs devant un palmier et dominée par la déesse de la victoire.
De la renaissance africaine
En interrogeant la « boîte noire » de notre histoire, c’est‐à‐dire, l’Afrique noire avant les attaques portugaises et arabes, traces de pièces frappées à KILOUA avant le 13 siècle. L’île KILOUA est située à égale distance des côtes occidentale et orientale. La complexité des échanges entre l’Afrique et les reste du monde (surtout l’Inde et la Chine) les rendaient nécessaires. A cette époque, les produits d’exportation étaient l’or, l’ivoire, le cuivre et le fer. Sur des sujets de la plus saignante actualité, comme celui de la monnaie, il est exclu dans le schéma m
stin.
Pourtant, un point semble hors de doute : l’Afrique a une expérience monétaire. D’ailleurs, la monnaie est un « inné » au sens largfondamentaux de l’Ho
e puisqu’elle répond à deux besoins mme : le besoin de subsistance et
le besoin d’existence.
Dans sa thèse de doctorat soutenue au Conservatoire des Arts et Métiers, le 27 mars 2003, Marie Cotteret explique : « en Egypte, dès 2700 avant Jésus‐Christ, on utilisait un indice monétaire : le Shat. Pas encore une monnaie, mais une unité abstraite qui trouvait sa réalisation avec une foule de marchandises, lesquelles, plus ou moins pratiques à transporter pouvaient servir àcompléter un paiement ou à parfaire l’entente quant à
l’ancien empire. Le premier texte prouvant l’existence
l’évaluation des prix des marchandises échangées ».
Il s’ensuit que le Shat servait d’unité monétaire dans
d’un étalon monétaire en Egypte date du 26eme siècle avant JC, (Theodoride
29
s, 1979). On a pu reconnaitre les attendus d’un procès dont une partie est la suivante :
Avec son passé glorieux, les experts, les plus chevronnés,
e
sn
s de la zone Franc prennent leur responsabilité vis‐à‐vis du franc CFA,
« j’ai acquis cette maison à titre onéreux auprès du scribe tchenti. J’ai donné pour elle 10 shat, à savoir une étoffe (d’une valeur) de trois shat ; un lit d’une valeur de quatre shat ». Nous avons tous appris dans les manuels d’histoire, l’existence des monnaie‐marchandises en Afrique : l’or en Egypte, les barres de sel en Ethiopie, les manilles de cuivres ou de bronze en Côte d’Ivoire et au Nigeria, les houes de fer au Soudan.
s’interrogent sur l’immobilisme du continent africain, en tout cas, sur le plan économique. Pour l’heure, le dispositif de la zone Franc est conservé dans son ssence. Voulu par tous les partenaires, le statu quo entretient, en Afrique, l’ossature des Etats, et leur survie dans un système économique et social figé. De la sorte, les pays africains de la zone Franc conservent à la France son image de puissance dotée d’une zone d’influence, sa clientèle politique dan les enceintes internationales. Les États africains sont privés d'u réel pouvoir monétaire qui est un rouage d'une réelle indépendance.
Il est temps que les pays africain
comme le Maroc et la Tunisie, deux pays cités en exemple, qui ont respectivement abandonné cette monnaie, en 1959 et 1958.
En tout cas, sous l’angle intellectuel, c’est une donnée première de l’entendement économique et sous l’angle de la dignité et de la morale, c’est un impératif.
Dr Séraphin PRAO, Enseignant‐chercheur, Economiste, Docteur en économie, spécialisé en théorie monétaire Président de l’Association des Théoriciens Africains de la Monnaie (ATAM) www.mlan.fr (Source : Afrique‐Dossier, du lundi, 29 mars 2010).
finances internationales, Dr Mamadou Koulibaly, éminent professeur d’économie à l’Université d’Abidjan, Président de l’Assemblée Nationale de CI.
Dans nos prochaines parutions :
La contribution d’éminents économistes, dont : Dr Cicéron Massamba, membre du parti du Congrès du Peuple du Congo,
docteur en économie et
Dr Mamadou Koulibaly Dr Cicéron Massamba
POUR OU CONTRE ? !
Pour ou contre une monnaie nationale, régionale ou une mo s ! nnaie unique africaine ? Prononcez‐vou
LLiivvrreess aa lliirree
(Cette rubrique est s pour faire découvriré ervée r les livres, anciens ou nouveaux, que nous jugerons susceptibles s égards).
Un Roman de Jean Divassa Nyama
de présenter un intérêt, à certain
« Opumbi»
30
Jean Divassa Nyam ational du livre, a Paris, France, le r dédicacer son nouveau ze. Le mo e en rapport avec l’inceste et qui a cours dans les régions de l’embouch
Jea plus populair gures marquan ses premiers tif de soc pleine d’humour qu en de l’oralité d’anglai du Temps, vice‐président de l’Union des Ecrivains Gabonais (UDEG), il
ieurs ouvrages dont « L'Oncle Ma », « Le bruit de l'héritage »,
e, l’ouvrage
d r a
publi som e naître en chacun de nous l’éco‐ fa successivement étudiés dans ce livre
a était au salon intern 29 mars dernier, pou
livre intitulé « Opumbi », paru aux éditons Ndt « opumbi » désigne une cérémonie ou un rit
ure du fleuve Congo, en Afrique centrale.
Divassa Nyama est l’un des écrivains les es du Gabon, du moins l’une des fites de la littérature gabonaise. Il a publié textes dès l’âge de 14 ans. Observateur atteniété, il doit en partie son succès à sa plume et à une connaissance intime des traditions
tend sauver de l’oubli. Né en 1962, « du ventre », Jean Divassa Nyama, d’ethnie punu, Professeurs et Directeur du magazine littéraire L’Airil vit actuellement à Libreville où, en tant que
n
sa
’il
joue un rôle très dynamique dans la promotion de la littérature. Dans ses romans, au style sobre, il décrit le quotidien de ses concitoyens, notamment leurs joies et leurs inquiétudes face aux bouleversements du monde moderne et la perte des valeurs traditionnelles. Outre « Opumbi», Jean Divassa Nyama est l'auteur plus
Le voyage de l'oncle Ma..., et en particulier « La vocation de Dignité », roman pour lequel l'Association des Ecrivains de Langue Française (ADELF), lui, a décerné le Grand Prix Littéraire d'Afrique noire (48ème édition).
« Droit des déchets en Afrique, le cas de la Côte d’Ivoire »
Un essai d’Adon GNANGUI
Les déchets que nous produisons font désormais partie intégrante des grands enjeux planétaires, au même titre que les autres grands enjeux environnementaux de ce siècle : la déforestation, la rareté et la qualité de l’eau, le réchauffement climatique entre autres. La question des déchets présente le meilleur exemple qui illustre à la fois l’enjeu planétaire et le caractère spécifiquement local des questions d’environnement qui se posent instamment à propos de notre planète. De ce point de vu
’Adon Gnangui, préfacé par Jean‐Maux Editions L’Harmattan, Paris, (278 perçu comme un réel stimulateur aup
cs, des entreprises et des consommes tous et donc producteurs d
c Lavieille, publiépages), peut êtrerès des pouvoirsmateurs que nousdéchets, pour faire
conception et pour déchets. Sont: les caractères
voriser une meilleure gestion des
généraux des déchets, le contexte international en matière de réglementation des déchets dangereux, la politique environnementale, les instruments pour sa mise en œuvre et une analyse prospective de la gestion des déchets en Côte d’Ivoire. L’auteur, Adon Gnangui, est Juriste environnementaliste, enseignant‐chercheur à l’Institut national polytechnique F. Houphouët‐Boigny (INP‐HB) en Côte d’Ivoire, et membre du centre de recherches interdisciplinaires sur le droit de l’environnement, de l’aménagement et de l’urbanisme (CRIDEAU) et de l’Observatoire des mutations institutionnelles et juridiques (OMIJ), Université de Limoges (France).
Dans nos prochaines parutions : présentation des livres suivants : « Immondices » de Jean Améa, « Le code noir de Louis XIV » de Léandre Sahiri, etc.
Qui a lu ce livre écrit et
de répondre aux questions suivantes : Qu’est-ce qu’un rebelle ? Pourquoi la rébellion en Afrique ? A qui profite la rébellion ? Qu’est-ce que la rébellion apporte à l’Afrique ?... Nous attendons vos articles.
publié en 2004 par M. Guillaume Soro, Premier ministre ivoirien ? Merci d’avance d’en donner, pour nos lecteurs et lectrices, un résumé et un commentaire, ainsi que
31
Droit de ,savoir
devoir de mémoire
Cette rubrique initiée par feu Faustin Dizo Gnahoré, historien, a pour objectif de mieux faire connaître l’histoire de la Côte d'Ivoire, de l’Afrique. Parce qu’il nous faut nous souvenir. Parce que "tant que les lions n'auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier les chasseurs". Parce qu’il faut donner la réplique aux manipulateurs de l'histoire, de notre histoire. Parce qu’il nous faut savoir et comprendre les événements anciens et récents. Parce qu’il nous faut éviter de répéter les erreurs d’hier. Parce que la mémoire n’est jamais figée. Parce que la mémoire vit toujours au présent, constamment réélaborée en fonction des interrogations, des préoccupations et des conflits de nos sociétés. Parce que les conflits mondiaux ont le triste privilège de rassembler l'éventail le plus large des atrocités que des êtres huma e rtie ins sont capables d’infliger à une autr pade l'Humanité. Parce que c’est dans le passé, c'est-à-dire dans les souvenirs des expériences vécues, que l’on puise pour construire le présent et l’avenir. Nous avons le droit de savoir. Nous avons le devoir de mémoire. Ainsi donc, par devoir de mémoire, nous lèverons un peu plus le voile sur notre histoire, dans chaque parution. Intervenez ! Témoignez ! Participez !...
Abolition du travail forcé en Côte d’Ivoire : Loi Houphouët‐Boigny
du 11 avril 1946 D’entrée de jeu, il faut préciser que, pratiquement, la principale différence entre le travail forcé et l’esclavage est que le travail forcé est limité dans le temps. Il faut aussi préciser que qu’il y a eu différentes abolitions de lʹesclavage dont l’objectif
était lʹinterdiction de considérer, à titre provisoire ou définitif, un être humain comme une marchandise ou comme un outil, tel que le préconisait le Code Noir dont le principe est clair et précis : « les gens de couleur et plus précisément les gens à la peau noire doivent être, pour toujours et partout, vus et traités comme des biens meubles transmissibles et négociables » (Article 44). Autrement dit, dès lors qu’on est un homme de couleur, on n’est ni plus ni m d le sous‐tendu la sation, et qui aujourd’hui so
2 e o
ʹ f
l s d e
octobre 1
oins qu’un objet dont les Occidentaux peuvent etoivent disposer, à loisir, pour leurs commodités eturs besoins. C’est ce principe‐là du Code Noir qui a
traite négrière, la colonius‐tend la Françafrique.
En effet, le 5 septembr 1926, la S ciété des Nations a adopté une convention préconisant notamment la répression de l esclavage. Cette convention aisait référence au travail forcé, sans le condamner vraiment, car il pouvait « être exigé pour des fins publiques ». Ensuite, en 1930, le Bureau International du Travail a adopté une convention visant à supprimer le travail forcé ʺsous toutes ses formes dans le plus bref délai possibleʺ. En 1946 les Nations Unies ont proclamé dans lʹarticle IV de la Déclaration universe le de Droits e lʹHomme que « nul ne s ra tenu en esclavage ni en servitude; lʹesclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes ».
Ce sont ces différentes abolitions de lʹesclavage constituent les étapes d’un long processus dont le couronnement est lʹinterdiction du travail forcé.
La loi sur l’interdiction du travail forcé dans les territoires dʹoutre‐mer n’a pas été initiée par un Français. Elle est le fruit du combat d’un planteur ivoirien, élu député en 945, Félix Houphouët‐Boigny, qui en fut lʹinitiateur et le rapporteur. C’est la Loi N° 46‐645 du 11 avril 1946 tendant à la suppression du travail forcé dans les territoires d’outre‐mer.
Ce texte de loi, comme d’ailleurs la loi Lamine Gueye , devrait être considéré comme une des
32
étapes les plus importantes ire du
t
dans lʹhisto progrès démocratique en France. Mais non, ce nʹest pas le cas. On ne les commémore
pas. Tout simplement parce que lʹidéologie française voudrait que ce soient les Français qui apportent aux Noirs les lumières démocratiques, et non lʹinverse. Or, ces deux textes ont é é obtenus par des Noirs, ce qui est très perturbant. L S
Voici le texte de cette loi :
Prochainement :
L’impôt de capitation ans les colonies françaises d’Afrique
Vos propositions et contributions sont vivement attendues
Dans nos prochaines parutions :
Colonisation ou joug
d
colonial ; La lutte anticoloniale et les de l’indépendance ; Sous les
aliques ; l’impôt de capitation,
etc. Nous attendons v
résistances africaines ; les étapessoleils des indépendances, Trib
os textes et vos témoignages.
LLee ssaavveezz‐‐vvoouuss ?? D’où viennent ôte d’Ivoire : les noms des fleuves de CCavally, Sassandra, Bandama, Comoé… ?
Pourquoi les Africains se sont-ils opposés à la colonisation ?
Que vous inspirent les expressions », : « travaux forcés « pacification » ? Qu’en savez-vous ?
Quels moyens les Africains ont-ils utilisés pour se libérer du joug colonial ?
En quelle année Abid de la jan devint-elle la capitale ? Etc. Côte d'Ivoire
DDiiaassppoorraammaa
La diaspora ivoirienne aux ctivement
uantenaire de
d'Ivoire. La salle de é e e d mb ss e d Côte d'Ivoire à Washington a servi de cadre, le samedi 17
(Vie et activités des Africains de la Diaspora)
Etats-Unis prépare ala célébration du
cinql'indépendance de la Côte
conf r nc e l'a a ad e
33
avri du cinquantenaire de notre pays aux Etats-Unis. Pour la circ s
Charles Yao Koffi, était entouré de ses plus proches collaborateuM. Christo onseiller à la chancellerie, après avoir souhaité le traditionnel « a « Nous avons eu l'honneur d'être au nombre des dix ambassades choisies pour célébrer le
l 2010, à une rencontre préparatoire
onstance, les ressortissants ivoiriens sont venuen grand nombre, de tous les Etats du pays de l’oncle Sam et l'ambassadeur, Son Excellence
rs. phe Kouamé Kouakou, premier c
kwaba » à l’assistance, a dit en substance :
cinquantenaire de notre pays et nous devons le relever le défi qui nous est lancé». Quant au président de la sous-commission des Etats-Unis, Son Excellence Charles Yao Koffi, il a relevé le sens et la portée de ce cinquantenaire. «La célébration du cinquantenaire de l'indépendance est une affaire nationale, qui revêt la plus haute importance aux yeux du chef de l'Etat. Il appartient donc à tous les Ivoiriens de se mobiliser pour son succès... Pour garantir le succès de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de notre pays, je vous exhorte à l'union et au travail… je voudrais également vous inviter à saisir l'occasion du cinquantenaire pour taire à jamais nos querelles fratricides. Et enfin, nous devons privilégier et faire valoir nos qualités respectives pour la sauvegarde de notre patrimoine commun, la Côte d'Ivoire». Le président de la sous-commission a conclu « en appelant encore une fois à l'esprit de civisme, à l'amour pour la patrie. Tout ce qui concerne la Côte d'Ivoire, nous concerne tous. Chaque Ivoirienne, chaque Ivoirien doit faire siennes les activités qui seront exécutées dans le cadre de ce cinquantenaire, dans l'union, le travail, et la discipline. Vive la Côte d'Ivoire indépendante ! Que Dieu nous bénisse ! ». Il s'en est suivi une série de questions et de propositions. Le décor patriotique samedi à la chancellerie était beau. Jamais de mémoire d'Ivoirien vivant aux Etats-Unis, une rencontre n'a été aussi fraternelle. Une cérémonie sans protocole qui a vu une réelle union autour du président de la sous-commission, Son Excellence Charles Yao Koffi.
VVéérriittééss eett ccoonnttrreevvéérriittééss
(Proposez des « Vérités et contrevérités », avec ou sans commentaires, que vous souhaiteriez partager ou discuter avec les autres. Nous les publierons dans cette rubrique).
¤
« En ce qui concerne la presse africaine, Il ya de graves dérives et des lacunes par manque de formation ». (Denise Epoté Durand).
¤
«pBourceau, in Lectures littéraires expliquées, Ed.
honte de l’univers et n’ayons pas honte de nous mirer. Si après 50 ans, nous nous sommes égarés, nous nous sommes trompés de chemin, il faut prendre le courage de repartir à la
passer un message : sans éducation, il n’y a pas de développement ». Tiken Jah Fakoly.
La connaissance est la seule chose qui s'accroît
¤
Si vous êtes patient un jour de colère, vous échapperez à cent jours de chagrin. (Proverbe
¤
La liberté ne prend racine que dans le sol ou a été lantée la croix de Jésus-Christ ». (Abbé E.
Ecole et collège, Paris).
¤
Nous sommes la
croisée de chemins et prendre désormais la bonne direction. (Masengo ma Mbongolo).
¤
Mon souhait […] c’est de pouvoir construire une école dans la majorité des pays africains. Ce serait ma manière d’apporter ma contribution à l’unité africaine et surtout faire
¤
Laissez le coq passer le seuil, vous le verrez bientôt sur le buffet. (Proverbe slovène).
¤
lorsqu'on la partage. (Sacha Boudjema).
¤
La colère est une courte folie. (Horace).
chinois).
34
.
oit être un homme irréprochable, propre... Aujourd`hui en Côte d`Ivoire, tout le monde fait la politique, même les plus médiocres de la classe, tout le monde insulte tout le
trop de cadres de haut niveau, trop de moyens ont été consentis pour l`éducation dans ce pays pour qu`on laisse de s et des voleurs
vendredi 19 mars 2010).
Ne fais jamais rien dans la colère… Hisserais-tu les voiles dans la tempête ? (Proverbe arabe)
¤
« Quand on veut faire la politique, on d
monde. Tout le monde a accès à la télévision pour déverser sa dose de haine sur le peuple. La Côte d`Ivoire a
s tricheurde diplôme y faire la pluie et le beau temps ». (Akwaba Saint Clair, in Le Nouveau Réveil
¤
« Le fait d'avoir dit aux Béninois que Dieu n'existe pas a suffi pour que tout le monde proclame que Dieu est vivant ». Mgr Isidore De Souza, ancien archevêque de Cotonou.
¤
(Une chronique de Fernand Dinde Agbo)
PROFESSION : BROUTEUR A ABIDJAN
On les rencontre dans les cybercafés de la ville d’Abidjan, où ils passent tout leur temps. Toute jou s à Internet. appelle les "brouteurs". Ils forment souvent un groupe et agissent en meute. Cette nouvelle forme de criminalité via Internet fait fureur à Abidjan et fait beaucoup de victimes. Au commencement, cette activité était le fait de jeunes nigérians ; aujourd’hui, le
« bro ens. Mais, s ce réseau où tout est pe
e
s
e autre étape. Ils invitent chacun de leurs correspondants sur Messenger, histoire, selon eux, d’avoir et de partager plus d’intimité
larnée, ils sont assis devant des ordinateurs connecté
Dans le milieu de la police judiciaire, on les
utage » est devenu l'affaire des jeunes Ivoiriqui sont les « brouteurs » ? Immersion dan
rmis sur la toile.
***
En général, les « brouteurs », ce sont de jeunes garçons. Ils ont, pour la plupart, entre 14 et 25 ans. Si certains préfèrent évoluer seuls, d’autres par contre ont, pour les besoins de la stratégie, intégré des jeunes filles à leurs groupes. Ils ont fait de l’arnaque sur la toil (Internet) leur principale source de revenus et ça marche. L’astuce pour appâter les « pigeons » ou les « poissons » (c’est selon) est subtile. Il envahissent les forums de tchatches sur le Net et se font passer pour des jeunes filles ou des homosexuels. Après avoir fait connaissance avec le maximum de personnes, ils passent à un
avec leur nouvelle relation.
Les "Gaïs", (c’est le nom de code des ‘’brouteurs’’), sont le plus souvent friands d’Européens. Ceux‐ci sont faciles à plumer, du moins constituent des proies faciles.
Voici comment ça se passe : une fois les adresses Messenger échangées, on rassure le « pigeon » ; on lui fait croire qu’il a affaire à une fille. Les brouteurs se rendent alors sur certains sites pour y prendre des photos de jeunes filles devant leur servir à illustrer leur interface. D’autres malins se procurent des photos de jeunes filles, leurs complices. Le contact s’établit. Très souvent, il s’agit de personnes se disant prêtes à tout pour satisfaire les fantasmes du correspondant. Tout est donc fait pour llumer ses sens et l’amener à céder lorsque leurs
acheter une webcam ou un ordinateur pour qu’il puisse
ademandes seront formulées. On lui fait croire qu’on veut
35
de téléphone. C’est là qu’interviennent les jeunes filles. Ce
,
pae
e Ui
, xrt
a
la caissière.
e
lle « profession » suscite de nombreuses interrogations : Pourquoi, face à ce phénomène qui va
dire à des enfants de 14 ans qui sans effort, sont devenus millionnaires par l'arnaque, et
fait rien pour arrêter les brouteurs ?
satisfaire sa libido, en toute discrétion à la maison, via la Cam. Pour faire bien, on donne même un numéro
sont elles qui répondent avec toute la sensualité, quand le « pigeon » qui veut se rassurer appelle.
Les brouteurs sont souvent prêts à aller plus loin pour « couper » leurs correspondants. Cela passe r la satisfaction de certaines exigenc s de la victim . ne photo d’une partie ntime. Après cela, ils s’arrangent pour passer à la caisse. en sorte de ne pas être faire de fau noms, de et de fausses ca es
d’identité vertes. Cel ne constitue pas un handicap pour eux quand le « pigeon » a mordu à l’hameçon et qu’il faut se rendre dans une agence de transfert d’argent pour récupérer son magot. Selon certaines confidences, mieux vaut être abonné à une seule agence de transfert d’argent, pour établir des complicités. L’arnaqueur peut prendre son argent sans aucune pièce d’identité, en remettant une commission à
Mais, dans ce jeu, il faut fairerepéré. Ils utilisent, pour se fausses attestations d’identité
Chez les brouteurs, la solidarité est de mise. Celui qui reçoit la « tune » de son « pigeon » le partage avec le groupe. Dans tous les cas, tout le groupe profite des gains acquis malhonnêtement.
Que font‐ils des gains ?
L’argent obtenu est, le plus clair du temps, utilisé juste pour la frime, pour aller n boîte, s’acheter de belles chaussures, de belles voitures et des habits haut de gamme, pour être dans la tendance. Le drame du « pigeon » arnaqué réside dans sa naïveté. Une fois que celui‐ci se rend compte qu’il a été « truandé », les brouteurs passent à un autre blanc. Ainsi va le monde des brouteurs !
Cette nouve
grandissant et qui fait des milliers d'émules chaque jour, les autorités ivoiriennes ne réagissent pas ? Où va notre jeunesse ? Qu’en est‐il de l’éducation et de la morale en
Cote d’Ivoire ? Comment
qui ont en quelques jours ce que leurs parents n'ont pas pu avoir pendant toute leur vie, qu'il s font fausse route et qu’il faut se donner de la peine à l'école ou à toute autre activité honnête pour réussir dans la vie? Est‐il exact de parler de manipulation et de planification criminelle contre la jeunesse africaine ? Si oui, où est notre conscience ? Si le broutage est un délit, pourquoi personne ne
Source : Koaci et IVOIRENEWS
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SSoonnddaaggee
oiriens en particulier, serontils intéressés à lire régulièrement
i non pourquoi ?
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1. Comment avezvous découvert ce journal ?
2. Quels sont les articles qui vous ont plu ou qui vous ont déplu ? Dites pourquoi ?
3. A votre avis, les Africains en général, et les Iv
ce journal ? Si oui pourquoi ? S
4. Quel genre d’informations aimeriezvous lire dans ce journal ? Faitesnous part de vos suggestions propositions.
Proposez‐nous des textes « rares » (même inédits) dont la lecture peut être enrichissante. Merci.
Dans nos prochaines parutions :
« LLaa CCoonnttrroovveerrssee ddee YYaammoouussssoouukkrroo
ales indépendances (actualité politico-historique
»
Par Dr Serge Nicolas NZI.
Plongez dans une « fiction réaliste » de la vie politique de notre p ys, la Côte d'Ivoire, depuis
36
oblige!!!)… présent et notre a
et ouvrons le débat sur notre venir...
CCCIIINNNQQQUUUAAANNNTTTEEENNNAAAIIIRRREEE
DDDEEESSS
IIINNNDDDEEEPPPEEENNNDDDAAANNNCCCEEESSS
AAAFFFRRRIIICCCAAAIIINNNEEESSS
La parole à…
Dr Séraphin Prao
Président de l’Association des Théoriciens Africains de la Monnaie (ATAM)
*
Peut‐on se réjouir des indépendances, alors même que les vestiges de la colonisation
demeurent ?
En 1960, 14 pa l’époque des colonies françaises, nts. Cette année 2010 a jubilé » et elle donnera certainement lieu à des manifestations gont habitués les po esser le bilan d’un demi siècle de liberté surveillée.
Après la clairvoyance des pères fondateurs
tres sont
lot flamboyant" Jomo le "Bélier" Houphouët‐Boign " Gamal Nasser (1918‐197O), le "Combattant suprême" Bourguiba, le "
ns, vivent toujours dans le dénuement et 277 millions d’entre elles sont dans
yut in ation
exportations. ce ce,
mique. Mais, si tel est le cas, il est
fêtent s
t
ys africains qui étaient à sont devenus indépenda
donc été décrétée « année du
randioses et aux flots de discours auxquels les dirigeants pulations pour dr
dont les illusl'Osagyefo KwameKrumah ( 19O9‐1972), le "jave
Kenyatta (1893‐1978),y (1905‐1993) , le "Rais
mwalimu " Julius Nyerere, le grand « Syli » Sékou Touré, "Abel Djassi" Amilcar Cabral, Modibo Kéïta, notre continent est aujourd’hui à la croisée des chemins.
Parmi les 49 pays les moins avancés (PMA), les 35 sont en Afrique Sub‐saharienne ; 581 millions de personnes, sur une population totale de 767 millio
la « pauvreté absolue » avec moinsPour parler spécifiquement des pafranc (PAZF), le bilan sommaire pezone Franc représente 12% de la12% du PIB et 1,5% des population de 25% supérieure à
de 1 dollar par jour. s africains de la zone être a si résumé : la popul africaine,
Avec une lle de la Fran les
PAZF représentent 4,5 % du PIB français ou 1,5% de la masse monétaire. Et pourtant, pour festoyer, certains pays trouveront des ressources financières abondantes. Certainement que certains africains accuseront la colonisation et les relations complexes qui lient les Africains aux occidentaux, comme responsable de notre retard éconodifficilement compréhensible qu’on se réjouisse alors même que le vestige le plus important de la colonisation qu’est le franc CFA, demeure. En tout cas, les populations africaines souffrent trop pour fêter avec faste…
Depuis les indépendances, les pays de la zone franc n’arrivent pas à se défaire de la tutelle française. La monnaie CFA imposée au départ et acceptée, par la suite, est le signe de cette capitulation. Pendant que les africains le cinquante années de leur « liberté surveillée », la politique monétaire de la zone franc reste toujours décidée par la France en fonction de ses intérêts propres. Très naturellement, la politique monétaire a été complètement déconnectée des vrais enjeux du développemen africain tout en permettant à la France de contrôler économiquement et politiquement ses anciennes colonies, au profit de son économie nationale,
Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana
*
50 ans d’indépendance en Afrique : Recul démocratique chez les
francophones
« Bâtard de bâtardise », ctait le personnage de « Fama, descendant des Doumbouya » contre les indépendances romanesque « Les Soleils des Indépendances » d’Ahmadou Kourouma. Il pest pays, laquelle d’elles‐mêmes, ce , Fama, certains privilèges. Au demeurant, une question centrale est posée dans cet ouvrage : ue nous ont apporté les indépe
201 l a été ril dernier le cinqua ndance. Au‐delà des effets d’annonce comme celle mettant fin à la
r e
37
ns de la Monnaie (ATAM) : www.mlan.fr
et au préjudice du développement des relations entre pays africains. Pourtant, rien ne présageait cet esclavage monétaire des pays de la zone Franc.
Contact : Association des Théoriciens Africai
La parole à…
Laurent Gbagbo,
Président de la République de Côte d’Ivoire. *
« La fête de ’Indépendance est un fête, donc il y a l’aspect festif, qu’il faudra développer. Il faut que les gens s’amusent. Il faut que les gens montrent qu’ils sont contents, après 50 ans. Il y a aussi l’aspect militaire. Mais, sur la question, nous n’avons pas de le
l e
çon à donner à nos militaires. Ils savent le faire... Donc, il y a les aspects festif
xion. Il faut réfléchir sur notre Indépendance, mais aussi sur nos Indépendances, en Afrique. Si nous ne faisons pas une réflexion, ce n’est pas la peine de f
Laurent Gbagb mars 2010.
et militaire des manifestations ; mais, il y a aussi et surtout, la dimension de la réfle
êter le Cinquantenaire !
o, in « Le Temps », vendredi 12
*
La parole à…
éru
en Afrique dans l’œuvre
ait ainsi contre l’autonomie accordée à son octroyait un droit aux populations à disposer
qui lui avait ôté à lui
qndances ?
En tout cas en Afrique, 17 pays vont fêter, en cette année 0, les noces d’or de leur indépendance. Le Sénégale premier à ouvrir le bal en commémorant le 4 av
ntenaire de son indépe
coopération militaire avec la France qui avait jusque‐là cours (ce qui était prévu depuis le discou s d Sarkozy au Cap en Afrique du Sud), il y a eu l’inauguration du Monument de la renaissance africaine intervenue la veille, 3 avril, sur le site des Mamelles.
Pour les uns c’est un pur gâchis, car tandis que des habitants de quartiers tels Gueule Tapée ou Colobane, pour ne citer que ceux‐là, ne mangent pas à leur faim, voilà que le président Abdoulaye Wade injecte 15 milliards CFA dans du bronze. Et on les comprend : «
38
primere vivere diende phisophare », vivre d’abord, philosopher ensuite. Pour les autres, tous ceux qui pensent ainsi font dans du misérabilisme africain qui ramène tout à l’œsophage.
Ces derniers estiment que le chef de l’Etat a ainsi son empreinte et que, quoi qu’on dise, l’Histoire tranchera en sa faveur. Cet homme et sa compagne tenant un enfant qui montre du doigt l’immense océan, le tout émergeant des abysses, est le symbole d’une renaissance prévue
à
pays
Pratique aux antipodes des
tine chez plus de la moitié des pays
d’André Malraux éclairant d’une torche le
pour durer 120 ans, ce qui n’a rien voir avec les monuments nains du Burkina où l’on semble voir les choses en petit.
Cela dit, un petit tour d’horizon de ces pays indépendants depuis un demi‐siècle permet d’affirmer qu’il y a un véritable recul démocratique dans les francophones, où prolifèrent des tripatouilleurs de Constitution ou des tripatouilleurs potentiels si ce ne sont des instaurateurs de pouvoirs dynastiques. pères de l’indépendance qui, bien qu’ils eussent instauré le parti unique, n’avaient jamais pensé à céder le pouvoir à leurs fils.
Sur les 17 nations qui prétendent avoir acquis ce précieux outil de développement, une dizaine est ainsi dans cette situation de « tripatouillite aiguë » : Burkina Faso, Togo, Niger, Gabon, Tchad, RD Congo, Cameroun... On l’aura constaté, ça pafrancophones et on peut se poser légitimement la question sur la valeur du maître sans pour autant absoudre ces mauvais élèves prompts à rejeter tout sur l’enseignant.
Finalement un adage des comptoirs, si les anglophones ont appris à leurs colonisés à travailler, les lusophones à b... (D’où la kyrielle de métis dans ces pays), nos ancêtres les Gaulois nous auront appris la rhétorique ; qu’on se souvienne discours du Tchadien François Tombalbaye du balcon d’un immeuble. Cependant le disque est rayé depuis Maltisalus, selon lequel c’est ce passé colonial qui explique ce surplace ou ce recul démocratique. Non ! Les démocraties de façade sur le continent sont d’abord voulues par certains Africains. 50 ans après les indépendances « Tcha‐tcha‐tcha », les boucs émissaires se raréfient et il va falloir que les Africains assument leur retard sur tous les plans pour
pouvoir...rebondir. (Extrait de « L’Observateur Paalga » du mardi 6 avril 2010).
CCoommmmee MM.. LLééaannddrree SSaahhiirrii,, ((LL FF nn˚̊ 11)),, MM.. LLaanncciinnéé CCaammaarraa,, MM.. ZZéérréé ddee MMaahhii,, MM.. NNiiccoollaass KKoouuaassssii AAkkoonn,, ((LL FF nn˚̊ 22)),, MMmmee DDeenniissee EEppoottéé DDuurraanndd ((LL FF nn˚̊ 33)),,
é Zoungrana ((LL FF nn˚̊ 44))…… EExxpprriimmeezz--vvoouuss ssuurr lleess 5500 aannss ddeess Dr Séraphin Prao, M. Laurent Gbagbo, M. Zowenmanogo
Dieudonniinnddééppeennddaanncceess aaffrriiccaaiinneess..
LLee CC llffee oouurrrriieerr dduu GGoo(Une rubrique initiée par Faustin Gnahoré, historien, pour une réflex es qui ont ion critique sur les faits et les act
cours ou qui ont eu lieu dans pays du golfe de Guinée, et en général en Afrique), pour réagir…
1
M. Navin Ramgoolam réélu pour cinq ans à la tête de l'île Maurice
Le Premier ministre sortant de l'île Maurice,
, a des
élections législatives qui
i
ent ainsi un troisième mandat de
q ans à la tête de son pays. Un exemple qui
M. Navin Ramgoolamété réélu à l'issue
se sont déroulées mercredi, sans heurts nviolence. M. Navin Ramgoolam obti
cin
doit faire boule de beige ! Selon les résultats officiels proclamés jeudi par la Commission électorale, son parti a obtenu
M. Navin Ramgoolan
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39
41 des 60 sièges ducampagne, M. Ramgoolamdes taxes sur l'épargne edu système de transportportable en cadeau à chgratuit à Internet. M. Rprincipal adversaire Paullégislatives se sont dérod'une centaine d'observatde daustrale (SADC), de l'Un
n
Parlement. Pendant sa avait promis l'abolition
t l'immobilier, le maintien gratuit et un ordinateur ue enfant avec un accès
amgoolam, avait comme Bérenger. Les élections ulées sous la supervision eurs étrangers dont ceux veloppement de l'Afrique ion africaine (UA) et de
2
Côte d’Ivoire : Attention ! Les démons de la
aq
la Communauté de é
l'I de.
violence de retour.
REAGISSONS ! REAGISSONS !
3
Kenya :
« Les fleurs du mal »
Ce écr pays produit pr rs destinées à l’exportation et vendues dans le monde entier.
titre ne réfère pas au fameux ouvrage du célèbreivain français Charles Baudelaire, mais au Kenya. Ce
ès d’un quart des fleu
L’industrie horticole prend, au Kenya, de plus en plus
rincipales activités du pays, derrière le tourisme et le thé, est en passe de devenir la principale manne économique du
Kenya. La floriculture est l’activité qui connaît la plus forte croissance dans le pays. En 2007, la culture florale représentait 45% des ses exportations horticoles en général, soit un apport de 32 millions de shillings kényans sur l’année (plus de 455 millions de dollars US).
Dans un pays où 40 % de la population est uchée par le chômage, c’est une véritable aubaine : plus de 50.000
s
ivasha en
d’ampleur au fil des ans. Plus que des fruits ou des légumes, ce sont avec les fleurs coupées que les industriels font, au Kenya, leurs choux gras. Aujourd’hui, ce secteur qui se classe parmi les trois p
to
personnes, dont les femmes sont principales ouvrières, travaillent dans le secteur de la floriculture, du moins vivent de la fleur, et les activités secondaire qui en découlent fournissent du travail à plus d’un million de kényans.
Si de grandes firmes horticoles telles que la britannique Flamingo ou la danoise Sher Agencies ont choisi d’investir au Kenya, c’est non seulement pour son fort potentiel, mais aussi et surtout pour la souplesse de sa législation. La main d’œuvre y est très bon marché, puisque les ouvriers de l’industrie florale touchent entre un et deux dollars par jour. L’eau douce, celle du lac Naparticulier, est utilisée sans réel contrôle et les normes environnementales fixées par le gouvernement du pays sont plus que flexibles, pour ne pas dire foulées au pied, sans que les autorités de ce pays réagissent un tantinet.
Dans la région de Naivasha, la culture de la fleur est intensive et nécessite, pour ce faire, des engrais et des pesticides à très haute dose. Ce qui constitue un véritable danger de mort planifiée pour les hommes et l’environnement. En effet, l’exploitation des fleurs menace tout l’équilibre du lac, seule source d’eau douce potable de cette région, et refuge de toute une faune ! Les populations sont réellement en danger. A commencer par les risques liés à l’utilisation de fortes doses de pesticides qui contiennent du chlorure de méthyle, un fumigeant pour sols, qui ravage l’organisme. « Parmi les femmes qui travaillent dans le secteur de la floriculture, deux sur trois souffrent de nausées dues aux pesticides », note le World Ressource Institute (WRI, une ONG
40
A ss
très fortement sur l’environnement. D’après le site Terra
s
américaine). Les travailleurs peuvent être affectés de différentes façons : maux de tête, problème d’épiderme, vision brouillée, troubles de l’équilibre, de la mémoire, insomnies, dépression entre autres. plu long terme, cela peut déboucher ur des cancers ou des maladies respiratoires, cardio‐vasculaires et nerveuses. La faune et la flore également, sont menacées par la pollution.
Les réglementations en matière de protection de l’écosystème sont très laxistes. Dans la région du lac Naivasha par exemple, les eaux résiduelles, peu ou pas traitées, sont directement reversées dans le lac, affectant les espèces qui y vivent. Le dérèglement climatique vient s’ajouter aux facteurs de mise en danger de la faune : le niveau de l’eau étant désormais très fluctuant, différentes espèces d’oiseaux sont en train de disparaître et les poissons ne survivent pas. Par ailleurs, les récoltes de fleurs étant destinées à l’exportation, le coût d’acheminement pèse sur l’environnement. Les voyages, en avion ou en camion, l’éclairage artificiel permanent, l’arrosage ininterrompu et l’intensité des cultures pèsent
Economica, « la dépense énergétique engendrée par l’achat d’un bouquet de 25 roses équivaut à une balade en voiture de 20 kilomètres ». Tout se passe comme dans un no man’s land, au point de se demander si ce pays est encore gouverné par des êtres humains. David Kilo, ancien pêcheur, préside une association qui lutte pour la sauvegarde de ce lac. Aidons‐le, tous et toute , à réussir dans cette « mission impossible », du moins à gagner « sa » guerre contre les fleurs du mal... Léandre Sahiri
REAGISSONS ! REAGISSONS !
REAGISSONS !...
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Côte d tions Présidentielles auront‐elles lieu
a a le u let 01
Apparemment, le calendrier officiel ivoirien ne prévoit
ions énormes venant de toutes parts, notamment de la France et des Nations‐Unies, et même lection présid légitim ent que, en réalité, reçu le trophée d s) où les Eléphants, alors favoris de la compétition, ont réalisé une
l
re de la Côte d’Ivoire, Feu Félix Houphouët‐Boigny qui fut un grand ami de la France de
m r e ,
’Ivoire : Les élec
v nt 14 j il 2 0 ?
pas dans les tout prochains mois l’organisation des élections présidentielles, plusieurs fois reportées. Au point que le pouvoir du président Laurent Gbagbo est en train de subir des press
de ses « supporters », afin que l’éentielle se déroule enfin pour lui donner uneité effective et les pleins pouvoirs. D’aucuns dis
le président Gbagbo qui n’a pase la CAN (Coupe d’Afrique des nation
contre‐performance notable en se faisant éliminer par les Fennecs d’Algérie en quarts de finale, voudrait attendre deux autres événements majeurs qui vont aussi marquer l’actualité du continent cette année : la coupe du monde de football prévue en Afrique du Sud en juin et à laquelle prendront à nouveau part les Eléphants, dans le groupe dit de la mort, qui comprend outre e Brésil, le Portugal et les Chollima de la Corée du Nord, mais aussi, les cérémonies marquant le 50° anniversaire de l’accession des pays africains francophones à l’indépendance et pour lesquelles un budget colossal a été mis a la disposition des organisateurs.
En France, le président Nicolas Sarkozy, qui a désigné M. Jacques Toubon pour préparer, en concertation avec les pays africains concernés, les cérémonies de ce cinquantenaire, va réunir autour de lui, à Paris, le 14 juillet prochain, les chefs d’Etat d’Afrique francophone, ainsi que leurs épouses. Le président français ayant dit et redit qu’il ne recevrait son homologue ivoirien en visite en France qu’après l’organisation de l’élection présidentielle, on ne sait pas si, pour un événement d’une telle envergure, l’on pourrait se passer de la présence du successeur du Pè
droite comme de gauche et que ne manquaient pas d’aduler tous ses prédécesseurs à l’Elysée. Rappelons que, ême pou le conduire n sa dernière demeure en décembre 1993, le président François Mitterrand avait
41
à p l’a o
demandé à l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing et à tous les anciens Premiers ministres français encore en vie cette é oque, de ccompagner à Yam ussoukro, pour enterrer le « vieux » sage de l’Afrique.
Les relations franco‐ivoiriennes étant ce qu’elles sont, peut‐on imaginer que les organisateurs français de ce cinquantenaire des indépendances africaines snoberaient le représentant de la Côte d’Ivoire, le président Laurent Gbagbo, sous prétexte qu’il n’a pas organisé l’élection présidentielle dans son pays ? Comme disent les Anglais, wait and see…
Jean‐René Vannier.
La plume ensorcelée et
la vérité muselée Ecoute quand parle le journaliste ! Le faiseur d’histoire Le faiseur de rois Et d’indigents De la racine, il vous mène au trône Et de la cime, vous décime Puis va la plume ensorcelée Réalité Vérité bMensonges d’érudits Verbe maudi Puis va la plume ensorcelée
s
journaliste ! dée
hroniques tronquées
essés
s…
a plume en furie
dire ut
rs farceurs es héro
ible éditations d’articles
n dit
ie est à ses heures de gloire exe sa déliquescence
n parti
uis va la plume ensorcelée s
t ourlés toiles s… (À suivre)
niversité Internationale bilingue africaine (UIBA), vainqueur nuscrits d'or”
d'attougblan".
travestie lâmée
t.
La plume épée L’encre flèche L’encre sang Histoire de sang Le verbe péché Sur les ondes Mille collines Trépas de milliers de poitrineC’était Rwanda… Ecoute quand parle le Déontologie braCArticles truqués Pamphlets intér
Echos troquésCanards enchaîné Puis va la plume ensorcelée Le journaliste ailé Le journaliste zéléLLe verbe en délire La plume commerce Le verbe affaire La plume bourseLe verbe actions La plume titres Le verbe à intérêts Dire plus qu’on a vu Dire plus qu’on a àDire plus qu’il en faDire et se dédire Dire et médire Le journaliste En de grands jouEn de tristes heur Lire un journal Comme on lit une bMEditorial liturgique… Aimer le mensonge Surtout quand il est bie Dire que l’EburnQuand tout indDire que le continent est bieQuand s’éteint son feu PIdées biscornueSubterfuges délicatemenFirmament dardant d’éDe voiles et de mirage Brice Amoussan (Ude la 2ème édition du concours littéraire “Les Mades Editions Vallesse 2008, avec "Sur fond
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populations et autorités
Tous les Ivoiriens ont pu voir, en février dernier, un report g présenté Al o Assa, journaliste la t dénonçant o ent les fem s
violées de façon barbare à Duékoué, avec une
accepter, que ui, ne peut expliquer ni jus que, comme le
e
t r
o
malfrats et
ddécision
Appel aux ivoiriennes.
a e par v r de RTI e c mm
mes (nos mamans, nos sœurs et nos filledont la plupart n’ont même pas 4 ans) sont
barbarie sans nom, que nous ne pouvons plus rien, aujourd’h
tifier, étant donné clament nos autorités, « Nous sommes sortis de la crise ; la cris est désormais derrière nous ». En plus des viols inexplicables de nos mères et de nos filles, les autochtones sont expropriées du peu des biens qui leur reste, et tout cela sous le nez et la barbe des forces de défense et de sécurité de la Côte d’Ivoire et l’ONUCI qui ont pour mission justement de pro ége les populations de l’Ouest, et en particulier les peuples wê et dan qui ont assez souffert de cette guerre qu’ils n’ont pas voulue et qui, sous une forme plus pernicieuse, continue de faire rage, sans que personne ne réagisse. C’est alors l’occasion de se demander : que fait l’ONUCI ? Que font les autorités du pays ? Que reste‐t‐il de l’autorité dans cette région ? Que font les forces de défenses et de sécurité? Devons‐n us continuer à accepter et à subir cette situation ? Que faisons‐nous, nous les fils et filles de ces braves femmes de cette région ? A quand la sécurité pour tous dans notre pays
En tout cas, au nom de toute la jeunesse des 18 montagnes résidant en Europe réunis aujourd’hui après la diffusion de ce reportage que le monde entier a vu nous disons : stop ! Nous disons : assez ! Et, nous appelons les
autorités ivoiriennes en charge de protéger ces populations, de doubler encore et encore de vigilance, de traquer par tous les moyens et mettre hors d’état de nuire ces malfaiteurs de tout acabit qui troublent le sommeil et la paix dans les 18 montagnes. Mettons tout en œuvre mettre un terme rapidement a toutes ces horreurs que nul ne peut accepter sur son parent et qui n’honorent pas notre pays. Nous en appelons à la communauté nationale et internationale, et plus singulièrement au président Laurent Gbagbo. Nous attirons son attention sur la négligence notoire des forces de défense et de sécurité, e l’ONUCI. Une rapide doit être prise pour pallier et protéger la population des 18 montagnes. A Vous les parents, toutes communautés confondues (Guéré, Dioula, Wobé, Maouka, Baoulé, etc.) qui vivez dans les 18 montagnes, soyez soudés, mettez de coté tout ce qui nous a divisés autrefois et cultivez la paix, l’entraide. Faisons de l’union notre force et ensemble, faisons barrage à tous ceux qui sont contre la paix. Par exemple, formez des comites de sages et allez vers tous ceux ou celles qui détiennent encore les armes, les convainquez‐les pour qu’ils les déposent a jamais. Vous pouvez compter sur vos enfants vivant en Europe qui ont désigné leur frère Gastien Séa pour porter vos préoccupations et votre situation devant toutes les autorités, tant nationales qu’internationales.
Jules Séa.
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La e doucement… …Jʹaccuse !
Je pensais, avec naïveté, que le coup d'état du 24 Décembre 1 app r e ai la d moc a i en Côte d'Ivoire, la r d où a o it q e est au service du développement humain.
devenus des partisans et ardents défenseurs du coup teur. Pour ét
Od
Côte dʹIvoire agonis
999 o t r t é r t ev aie émocratie l p l i u
Malheureusement les élections d'Octobre 2000 ont prouvé le contraire. Des leaders politiques, se proclamant champion de la démocratie, sont
d'état de 1999, la qualifiant de salvaqui? L'élection présidentielle d'Octobre 2000 tout sauf démocratique pour des raisa é ons
fallacieuses, avec une cour suprême aux ordres. Les auteurs du coup d'état ont éliminé tous les candidats susceptibles de leur barrer le chemin de la présidence. L'élection se limitant finalement à un duel entre les deux frères de l'ouest et d'autres candidats sans réel poids politique, servant de faire valoir. Election aux suites tragiques. La Côte d'Ivoire a‐t‐elle les hommes politiques qu'elle mérite?
Alors, j'accuse :
‐ Monsieur KONAN BEDIE HENRI pour n'avoir pas su gérer l'après Houphouët‐Boigny et d'avoir laissé la notion d'"ivoirité" être assimilée à l'exclusion ethnique et à la xénophobie, sans réagir. Son ministre de l'éducation nationale, M. Pierre Kipré n'a‐t il pas parlé d'Ivoiriens de souche multi‐séculaire? Quelle aberration pour un Etat qui n'existe que depuis 1960 !
‐ Monsieur GUEI R BERT pour avoir pris le coup 'état et pour avoir fait tirer tants aux mains nues.
pouvoir par un sur des manifes
‐ Monsieur GBAGBO LAURENT pour avoir appelé, après la proclamation des résultats des élections de 2000, les Ivoiriens à descendre dans la rue, afin qu'il prenne le pouvoir au prix de leur sang versé pour que la prophétie de son père se réalise: "mon fils, tu seras Président de la République".
‐ Monsieur ALLASSANE OUATTARA pour avoir raffirmé en 1995 que c'est pa ce qu'il est
musulman qu'on veut l'écarter des élections présidentielles et d'avoir appelé ses militants à descendre dans la rue en 2000 sous prétexte que le pouvoir était dans la rue.
‐ Monsieur SORO GUILLAUME et ses soutiens pour avoir pris les armes contre la mère patrie, sans réel motif. Finalement, à quoi aura servi cette guerre? Les plaies de la société ivoirienne se sont transformées en gangrènes. Plus de corruption,
denc d tPlus de rési es construites, plus e sta ions‐services, plus de véhicules 4X4, plus de nouveaux riches, plus d'hôtels, plus d'argent à payer pour réussir à un concours de la fonction publique, etc.
‐ Messieurs BEDIE, GUEI, GBAGBO, OUATTARA pour avoir entrainé la Côte d'Ivoire dans une guerre anachronique.
‐ Les hommes de Dieu pour n'avoir pas eu le courage de dire la vérité aux politiciens et d'avoir pris souvent des positions partisanes.
‐ La jeunesse pour s'être laissée berner, endoctriner et embrigader pour servir la cause des politiciens.
Les ‐ Ivoiriens pour avoir cru aveuglement en la parole des politiciens. Un homme politique français n'a‐t‐il pas dit que les promesses des politiciens n'engagent que ceux qui y croient.
Source : Blog Akouaba
Espoir
Vaillant peuple de Côte d'Ivoire, Devenu plus pauvre et misérable Oublié par ceux qui nous ont promis Monts et merveilles Je te pleure Oui je pleure de mes larmes de sang Pour le sang de tes fils Tes innocents fils qui croyaient De la mère patrie
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Défendre l'honneur bafoué. hère Côte d'ivoire, mon ex‐beau pays, je te pleure.
Mais Je garde Malgré tout L'espoir que
Je te retrouverai
'amour fraternité
C
Un jour
Dans toute ta splendeur Redevenue : une terre d'espérance une terre dune terre de une terre d'hospitalité une terre de prospérité.Source : Blog Akouaba
Le Filament pour libérer la parole
Exprimez-vous !
ta : diffamatoires, racistes, etc., its, entre autres conditions,
textes dans « Le Filament ». .
NoLes propos injurieux, sont strictement interdpour la publication desNous privilégions le débat d’idées et la courtoisie
La Presse
Des Presses « Dans cette rubrique intitulée « La Presse des Presses », nous passerons, au peigne fin, sans faux-fuyant, ni faux-semblant, les articles de la presse
ivoirienne. Nous pourrons rtir du cadre ivoirien, de temps en temps, en cas de nécessité et dans le souci premier d’ouvrir un débat large, susceptible de changer les choses en Côte d’Ivoire, en Afrique et partout dans le m . Telle est notre ambition. Nous p ieux le rôle des médias dans la cité et, de ce fait, nous irons là où il faut pour, dans chaque parution, vous offrir, chers lecteurs et lectrices du Filament, un repas intellectuel bien confectionné et bien servi. Bien entendu, vos contributions, o ns seront les bienvenues.
d
so
plus
onde, pourquoi pasrenons très au sér
bservations et suggestio
Sylvain e Bogou.
De même que, dans les écoles, on affichait autrefois sur un tableau, sous les yeux de tous, les noms des premiers de telle ou telle discipline, nous avons institué cette rubrique « Tableau d'Honneur » pour « épingler », mettre en lumière, les personnalités qui se sont distinguées ou se distinguent par leur intelligence et par la qualité exceptionnelle de leurs activités, de leurs professions ou de leurs inven ions .. Afin e mieux les faire connaître et t . dpour que leurs vies et leurs réalisations puissent servir de modèles, du moins, puissent faire boules de neige.
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Serge Bilé Il suffit de connaitre son parcours, ses travaux et ses contributions, ses activités pour se rendre à l’évidence que Serge Bilé, d’origine ivoirienne, est un grand homme de culture, surtout de communication, résolument engagé dans la lutte d’émancipation des peuples noirs. A ces titres, il mérite nos honneurs. En effet,
Né en Côte-d’Ivoire, passé par une maîtrise d’allemand et diplômé de l’ESJ de Lille, Serge Bilé est journaliste, écrivain, chercheur, réalisateur de film. D’abord à France 3 puis RFO, il produit et réalise aujourd’hui des documentaires sur le monde noir.
Serge Bilé et Aimé Césaire
Serge Bilé préfère travailler sur des thèmes historiques
En 1995, il a fondé, avec des amis martiniquais, l’association « Akwaba » et mis en place des échanges culturels et des vols charters directs entre Fort-de-France et Abidjan.
Ecrivain, il aime aborder les sujets tabous et insolites. Il est l’auteur du best-seller « Noirs dans les camps nazis », ainsi que de nombreux essais à succès dont « Quand les Noirs avaient des esclaves blancs », ou encore « La lég imensionné des ende du sexe surdNoirs ».
Une infime partie de la volumineuse bibliographie de Serge Bilé
Passionné de musique, il a également écrit pour de nombreux artistes. Il est l’auteur de la comédie musicale plébiscitée aux Antilles et au Casino de Paris, à savoir « Soweto », qui porte sur la vie et le combat de Nelson Mandela. Le spectacle raconte les dernières des vingt-sept années que cet homme d’exception a passées au pénitencier de Robben-Lsland et l’affrontement que se sont livrés à l’extérieur les partisans et les opposants à l’Apartheid.
Comme vous l’avez sans doute constaté, il mérite, bel et bien, Serge Bilé, homme de culture et de communication qui jouit d’une réputation mondiale reconnue…, de figurer au tableau d’honneur, pour son œuvre qui vise à décomplexer et conscientiser les Noirs, afin que ceux-ci prennent en main leur destin. Tel est le
et des
sens de son combat qui lui vaut à la fois des prixcoups.
Léandre Sahiri et Sylvain de Bogou
Prochaine parution : 15 juin 2010
et rares. En témoignent les ouvrages et documents suivants, entre autres : « Les Boni de Guyane », primé au Festival du Film de Montréal, « Maurice, le saint noir”, et plus récemment « Une journée dans la vie de Marie-Madeleine »...
LLLeee FFFiii lllaaammmeeennnttt nnnuuummmééérrrooo 444 GGGrrriii lll llleee FFFRRRVVV 000111000––– JJJeeeuuuxxx...
prochaine parution : 15 JUIN 2010