Démarche projet en Promotion de la santé et Éducation pour la santé
IFSI Dijon – septembre 2011
Méthodologie de projet en santé – septembre 2011 – V. Dumain
Virginie DUMAINChargée de projets
IREPS – Antenne de Côte d’Or
L’Instance Régionale d’Education et de Promotion de la Santé (IREPS)
Associations de loi 1901, financées pardes fonds publics (État, Assurancemaladie, INPES, etc.)
Seul réseau généraliste en éducation pour la santé de France :actions sur des thématiques différentes et envers despopulations variées
Approche globale de la santé : basée sur le partenariat avec lesacteurs du champ de l’éducation pour la santé
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En Bourgogne
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La démarche projet en promotion et éducation pour la santé
La démarche projet
Une action en éducation pour la santé s’inscrit dans une démarche deprojet.
La démarche projet permet :
� D’analyser les différentes étapes (en inter relation)� D’analyser les différentes étapes (en inter relation)
� D’adapter la démarche éducative dans les pratiquesprofessionnelles
� D’intégrer les interventions dans l’existant et les construire à partirdes expériences passées
� De mobiliser les ressources et le partenariat
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L’émergence d’un projet
Demande des professionnels concernés ou/et de la population
Commande institutionnelle
Problème de santé publique reconnu dans lequel vous
souhaitez vous investir
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Les étapes de projets
Analyse de la situation
Choix des priorités d’actionValorisation
IDÉE
Objectifs de l’action
Choix des stratégies
Mise en œuvre
Evaluation
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Projet en éducation pour la santé
un groupe
une démarche en santé
Analyse de situation
Choix des priorités d’action
Objectifs du projet
Projet de soin
une personne
une démarche de soin
Recueil d’info / des besoins
Analyse de situation
Diagnostic
Objectifs de soin
Choix des stratégies
Mise en œuvre
Evaluation
Valorisation
Objectifs de soin
Mise en place de l’équipe
Action
Evaluation/
réajustement
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ETAPE 1 : L’ ANALYSE DE SITUATION
L’analyse de situation
Les risques lors de la mise en place d’un projet sont de :
� se jeter dans la réponse
� se lancer dans une grande enquête épidémiologique
� se passer de l’opinion de la population
� confondre la solution et le problème à résoudre
� chercher à tout prix à justifier d’une action
� manipuler les réponses par des outils de questionnement orientés
� généraliser une observation qui ne concerne qu’un groupe de population
� sous-estimer les résistances
D’où l’importance de l’analyse de situation10
L’analyse de situationId
en
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cati
on
de
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11
Ide
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fica
tio
n d
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acte
urs
Besoins, demandes, réponses
BesoinsDéfinition universellement acceptée : « un écart entre une situation souhaitée,
désirée, idéale et une situation actuelle, observée ». Le terme de "besoin" prisdans un sens très large signifie donc une inadéquation entre ce qui est (besoinsobservés dans la communauté) et ce qui devrait être (besoins réels de santé de lacommunauté).
DemandeElle correspond à la requête exprimée par la population ciblée (directement ouindirectement).
RéponsesElles sont constituées de l’ensemble des services, biens, actions, soins… apportésà la communauté, par les professionnels et les systèmes de santé.
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Besoins, demandes, réponses
Autogestion Manque l’expertise
Absence de ressources : problème de faisabilité= mécontentement
Manque l’expertise des professionnels= non utilisation
Population non prise en compte :Résistance = gaspillage
Recherche de l’adéquation entre : les problèmes apparaissant, les demandes d’intervention et les
réponses
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L’analyse de situation
Ne pas oublier de prendre en compte :
� Contexte historique
� Questions éthiques
� Contraintes :Economiques Politiques Géographiques
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Economiques
Partenariales
Temps
Sociales
Culturelles
Besoins, demandes, réponses
Exemple 1demande d’un professionnel de développer un projet d’éducation nutritionnelle auprès des
personnes hébergées en situation d’urgence Constat : les personnes mangent mal
Exemple 2Exemple 2un médecin de Dijon souhaite monter un projet d’éducation à la sexualité à Madagascar
Constat : augmentation des IVG « sauvages »
Exemple 3sollicitation d’une infirmière scolaire pour mettre en place une action de prévention
Constat : des cas de gale chez les internes
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L’analyse de situationId
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Ide
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L’identification des acteurs et leurs rôles
Identifier des acteurs pour constituer une équipe projet qui vaparticiper à l’élaboration de toutes les phases du projet.
L’équipe projet intègre des acteurs différents selon :
� leurs champs de compétences (connaissance de la population, d’unproblème de santé spécifique…)problème de santé spécifique…)
� l’appui fourni par rapport au projet (financier, méthodologique,animation…)
� Dans la dynamique de groupe, chaque partenaire doit trouver
sa place au regard de ses attentes et de ses compétences.
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Les acteurs
L’identification des acteurs est très importante et peut se faire par une« analyse systémique »
Elle est utilisée comme un outil d’observation
L’identification des acteurs et leurs rôles
Intérêts :� observer le travail partenarial : groupes d’intérêts, activités
respectives, fonctionnement� identifier l’existence ou non de réseaux� maximiser les ressources existantes
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Avantages Inconvénients
Créativité Difficulté de s’entendre, de se comprendre
Amélioration des relations, de la communication
Pertes financières, de temps
Le partenariat
L’identification des acteurs et leurs rôles
communicationPertes financières, de temps
Utilisation des ressources limitées Enjeux de pouvoir
Renforcer la participation Choix de partenaires pas toujours pertinent
Appui au changement
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L’analyse de situation
COMMENT ?
Méthodes de recueil :- Observation- Entretien- Questionnaire- Documents existants : rapport d’activité…
Recueil :
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QUOI ? QUI ?
OÙ ?POURQUOI ?
La recherche documentaire
RECHERCHE D’INFORMATION
COMMENT ?QUAND ?
21
Pourquoi ? Quoi ? Qui ? Où ?
� Découvrir un sujet, un territoire
� Tenir à jour et compléter vos connaissances
� Apporter des données sur la population et/ou le problème de santé étudiés
La recherche documentaire
étudiés
� Apporter des informations sur les expériences d’actions menées
� Apports méthodologiques pour réaliser l’action
� Outils d’intervention
� Connaître les partenaires
� Gagner du temps
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QUOI ? QUI ?
OÙ ?POURQUOI ?
La recherche documentaire
RECHERCHE D’INFORMATION
COMMENT ?QUAND ?
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Analyse de situation
Choix des priorités
Définition des objectifs
La recherche documentaire
Quand ?
Mise en place des activités
Actions d’éducation pour la santé
Activités autres
Evaluation
Publications
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QUOI ? QUI ?
OÙ ?POURQUOI ?
La recherche documentaire
RECHERCHE D’INFORMATION
COMMENT ?QUAND ?
25
Comment ?
Définir le sujet (dégager concepts et mot-clé)
Repérer des sources intéressantes (des plus fiables aux moins fiables) :
La recherche documentaire
Organismes voués au service public, entreprises reconnues (ex : INPES,
légifrance, InVS)
Organismes à but non lucratif (ex : site de l’IREPS Bourgogne, portail
épisanté)
Autres entreprises à but lucratif (ex : Danone, Nestlé)
Individus /auto publication (ex : wikipédia)
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+
-
CommunicationCampagnes nationales /locales
StatistiquesDonnées épidémiologiques
JuridiquePolitique de santé
Outils d’intervention
ORSScore Santé
LégifranceépisantéMinistère de la santé
INPESPIPSAPédagothèque régionale
InVSInsee
La recherche documentaire
SUJET
Campagnes nationales /locales
Incitations financières et aides
Représentations sociales et comportements
Actions
Études et programme de recherche
Données probantes
Nouveaux acteurs et partenaires potentiels
INPESCanalSanté
épisanté : répertoire des acteursSite IREPS : répertoire des centres de ressources
Cochrane LibraryépisantéINPESBDSP
CairnCRÉDOC
SFSPARSINPES
SIA FNESÉpisantéSite du réseau des comités
Pédagothèque régionale
PubMedEmconsulteInistCismef
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ETAPE 2 : LE CHOIX DES PRIORITÉS
Nécessité de classer les problèmes identifiés
HIÉRARCHISER permet de dégager des priorités d’action selon des critères
Les critères de priorités :
Le choix des priorités
- gravité du problème : prévalence/incidence, évolution
- conséquences économiques et sociales
- importance accordée par la population et les professionnels
- priorités départementales, régionales ou nationales
- ressources disponibles
- critères éthiques […]
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ETAPE 3 : LA DÉFINITION DES OBJECTIFSETAPE 3 : LA DÉFINITION DES OBJECTIFS
Les objectifs
Définir des objectifs permet de :
� structurer le projet et d’assurer sa cohérence
� donner du sens aux activités qui seront mises en place
� mobiliser les partenaires et les ressources
� évaluer� évaluer
Les objectifs intègrent des indicateurs utilisés pour l’évaluation de l’action :
� Quantitatifs : données chiffrées
� Qualitatifs : données décrivant ou comparant des états, descomportements
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On distingue différents types d’objectifs :
La finalité concerne l’état de santé ou le comportement de la populationconcernée. Elle est tirée des priorités régionales ou nationales de santé
L’objectif général : annonce l’amélioration attendue de la situation constatéelors de l’analyse de situation
Les objectifs : classification
lors de l’analyse de situation
Les objectifs intermédiaires : les différents axes de travail pour atteindrel’objectif général
Les objectifs opérationnels : activités concrètes à mettre en œuvre pour réaliserles objectifs spécifiques
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Un outil : l’arbre des objectifs
Objectif général
Les objectifs : classification
Objectifs opérationnels
Objectifs intermédiaires
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Critères Définition
Spécifique L’objectif décrit précisément ce qui doit avoir changé, chez qui, et en quoi cela doit avoir changé
Mesurable Il sera possible de juger objectivement de l’atteinte des résultats : pour cela, il faut généralement fixer des indicateurs
Pour l’élaboration, un outil : SMART
Les objectifs : élaboration
faut généralement fixer des indicateurs
Ambitieux Atteindre l’objectif implique un effort. Ceci s’exprime soit à travers l’objectif lui-même, soit à travers ses indicateurs
Réaliste être atteignable avec les moyens disponibles. On en peut pas juger de cela qu’en connaissant le contexte, la durée et les ressources du projet
Temps En principe, un objectif de projet doit être atteint à la fin du projet. Un objectif intermédiaire doit être atteint au plus tard au moment du pointage des étapes.
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Exemples d'application de l'outil SMART
« D'ici octobre 2012, mettre à disposition de tous les collèges l'outil
d'intervention sur la nutrition intitulé Fourchettes et baskets, conçu en
collaboration avec l'Education Nationale ».
Spécifique spécifique car il s'agit de mettre à dispo un outil particulierSpécifique spécifique car il s'agit de mettre à dispo un outil particulier
Mesurable mesurable car on peut recenser ceux qui ont reçu
Ambitieux ambitieux car l'accessibilité concerne tous les collèges
Réaliste réaliste compte-tenu des compétences et expérience de l'INPES
défini dans le Temps
fixé dans le temps car 2007
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ETAPE 4 : LE CHOIX DES STRATÉGIES
D’INTERVENTIOND’INTERVENTION
Le choix des stratégies d’intervention
But : influencer les comportements en améliorant les connaissances, en travaillantsur l’attitude et les compétences de l’individu par toutes les actions fondamentalesqui sont réalisées en matière d’information, d’éducation, de communication.
Il doit toujours se faire dans le respect :
� Des principes de promotion et éducation pour la santé :
« Un processus global qui comprend non seulement les actions visant à renforcer les aptitudes et les
capacités des individus, mais également des mesures visant à changer la situation sociale,
environnementale et économique de façon à réduire ses effets négatifs sur la santé publique et la santé
des personnes. »
« L’éducation pour la santé a pour but que chaque citoyen acquière tout au long de sa vie les
compétences et les moyens qui lui permettront de promouvoir sa santé et sa qualité de vie ainsi que
celles de la collectivité ».
� Des 5 axes d’intervention de la charte d’Ottawa
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5 axes de la charte d’Ottawa
Élaborer des politiques publiques saines
Créer des milieux favorables
Réorienter les services de santé
Développer des actions communautaires
Développer les aptitudes personnelles
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L’exemple du tabac
- Loi Evin
- Mention paquet de cigarette
- Augmentation du prix du tabac
- Vente interdite aux moins de 16 ans
- Développement d’une signalétique adaptée
- Influence des médias : campagne de communication, articles…
- Évolution des normes sociales
- Mobilisation de la communauté éducative
- Programme des lycées non fumeurs
- Développement d’actions en collèges et lycées
- Résistance à la pression de groupe
- Confiance en soi
- Développement de consultations d’aide à l’arrêt du tabac
- Mobilisation de l’industrie pharmaceutique et implication des pharmaciens
- Formation des personnels de santé de l’Éducation nationale
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Le choix des stratégies d’intervention
Il existe plusieurs approches possibles par :
� thématique : suicide, addictions, vaccination…
� groupe de population : enfants en bas âge, adolescents, personnes en situation de précarité…
� lieu de vie : milieu scolaire, milieu pénitentiaire…
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Le choix des stratégies d’intervention
De facilitation, de réduction des risques
Il s’agit d’actions pragmatiques. Ex : distribution de préservatifs
Acquisition de connaissances
L’information sera d’autant plus efficace (au sens d’une appropriation par la L’information sera d’autant plus efficace (au sens d’une appropriation par la personne) si on :
� tient compte des représentations,� met en relation savoirs experts et savoirs profanes,� se situe dans un contexte participatif.
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Le choix des stratégies d’intervention
Réflexions sur les représentations
Prise de conscience personnelle et émergence des représentations
Les représentations sont :
- une des formes de résistances socioculturelles pour la réceptivité à l’égarddes messages diffusés
- un des principaux facteurs d’influence de la construction, de l’adoption et du- un des principaux facteurs d’influence de la construction, de l’adoption et duchangement des comportements
Aussi, en fonction de nos représentations on va agir différemment.
Exemple : « Les patchs à la nicotine, c’est pour les vieux. Pour s’arrêter defumer, la volonté suffit »étude auprès de jeunes Ecossais âgés de 16 à 19 ans (Health Educ Res2006;21:181-191)
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Remarque : les représentations
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Le choix des stratégies d’intervention
Renforcements des compétences psychosocialesDéveloppement des facteurs de protection
10 compétences définies par l’OMS et l’UNESCO :
� Savoir résoudre des problèmes, savoir prendre des décisions
� Savoir se faire comprendre, pouvoir entrer en relation avec les autres
� Avoir une pensée critique, avoir une pensée créative
� Se connaître soi-même, éprouver de l’empathie
� Savoir gérer le stress, savoir gérer ses émotions
ParticipativeLiberté de décision et de réalisation
Accompagnement relationnelÉchanges en groupe ou en entretien individuel
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Le choix des stratégies d’intervention
Prévention et utilisation de la peur
Des études américaines pointent la complexité du fonctionnement de lapeur :
� Trop intense = puissants mécanismes de défense, mise à distance du problème,déni. Ex : stratégie « choc »
� Trop faible = pas d’incitation au changement. L’accompagner de propositions et ne� Trop faible = pas d’incitation au changement. L’accompagner de propositions et nepas banaliser le risque encouru.
Le rappel au danger semble efficace, s’il y a un apport d’informations sur lesmoyens de contrôler, de gérer la « menace ».
La tendance à faire peur est associée à la tendance à culpabiliser.
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Le choix des stratégies d’intervention
Informative
Injonctive
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Le choix des stratégies d’intervention
Responsabilisante
Culpabilisante
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ETAPE 5 : LA MISE EN ŒUVREETAPE 5 : LA MISE EN ŒUVRE
La mise en œuvre
Phase stratégique où l’on s’appuie sur une organisation concrète pour :� Juger de la faisabilité et de la cohérence du projet
� Identifier les ressources et moyens nécessaires au bon déroulement du projet
Qui ? Quoi ? Où ? Combien ? Quand ?
Lister les différentes activités à mettre en œuvre Organisation
Lister les différentes activités à mettre en œuvre Établir la listes des personnes impliquéesSpécifier clairement les responsabilités de chacun et répartir les tâches
Besoins et ressources
Point sur les moyens humains (compétences immédiates…)Identifier le matérielIdentifier les lieux ressourcesÉtablir un budget prévisionnel
Temps Estimer le temps nécessaire à la réalisationÉlaborer un planning prévisionnel
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Comment ?
Les méthodes pédagogiques : doivent favoriser l’apprentissage et atteindre son objectif pédagogique
Les outils sont très variés :
� outils d’information : dépliant, affiches, expositions…
La mise en œuvre
� outils d’information : dépliant, affiches, expositions…
� outils pédagogiques : kits, mallettes, films…
� outils d’expression : photo-langage, métaplan®, Brainstorming, théâtre-forum…
Attention l’outil n’est pas l’action !
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ETAPE 6 : L’ÉVALUATIONETAPE 6 : L’ÉVALUATION
L’évaluation
Définition
� Porter un jugement de valeur sur l’activité en appréciantqualitativement et quantitativement l’action� Utiliser les conclusions pour documenter l’élaboration desnouvelles actions
Ne pas confondre évaluation et contrôle
� Évaluation : démarche systémique, démocratique
� Contrôle : démarche analytique et hiérarchique, sanctionnant et dépendant de l’autorité
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Pour évaluer, il faut :
S’informer : collecte d’informations quantitative ou qualitative : production de connaissance
Apprécier : appréciation critique, un jugement de valeur basé sur
L’évaluation
Apprécier : appréciation critique, un jugement de valeur basé sur une norme, un référentiel…
Proposer : permet des recommandations, oriente les politiques de santé, permet le débat…
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L’évaluation : sur quoi ?
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L’évaluation : qui ?
Évaluation externe
Objectivité, neutralité, liberté, rigueur
scientifique, médiation
Évaluation interne
Connaissance de l’action, perceptions des problèmes rencontrés, meilleure dynamique
☺☺☺☺ ☺☺☺☺
scientifique, médiation
Dépendants des commanditaires, plus intéressés par aspect
recherche que par l’action, budgets élevés
meilleure dynamique d’évaluation, agir en
continu
Distance / travail, moyens, problèmes méthodologiques,
difficultés à remettre en cause leurs pratiques
���� ����
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L’observation : grille servant à l’observation…
L’entretien individuel
Recueil sur des motivations, attitudes, connaissances…
Outil : grille d’entretien. Ex : intro (pourquoi on fait cela), puis trame de questions, laisser parler au maximum sans interrompre, reformuler,
Comment évaluer ?
questions, laisser parler au maximum sans interrompre, reformuler, conclure
Les « focus groupes »
Principe : réunir un petit groupe « représentatif »
Le groupe est animé (faire participer tout le monde)
Trame de questions ouvertes
Laisser le groupe s’exprimer et reformuler
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Le questionnaire : données quantitatives et qualitatives
Construction
Définir à quoi sert le questionnaire, ce que l’on veut savoir
Choix thèmes
Choix et formulation des questions
Comment évaluer ?
Choix et formulation des questions
Variables de tri (données socio-démo)
Test
Passation
Exploitation
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Le questionnaire
La formulation des questions : quelques règles
� Un questionnaire court et des questions brèves
� Des questions formulées sous la forme affirmative
Comment évaluer ?
� Des questions formulées sous la forme affirmative
� Des questions claires et univoques
� Une seule idée par question
� La question ne doit pas suggérer une réponse
� La question ne doit pas induire de gêne
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ETAPE 7 : LA VALORISATION
La valorisation
Conception du projet : rapport de l’analyse de situation, rédaction d’une fiche projet…
Avant et pendant l’action : communiqué/dossier de presse, affiches, plaquettes, objets…
Après l’action : rapport d’évaluation (permet d’améliorer le projet pour l’année suivante)
Sur du long terme, à plus grande échelle
� rédaction d’articles, de publications
� participation à des forums, des colloques
� demande d’attribution de logo
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Merci de votre attention
IFSI Dijon – septembre 2011
Méthodologie de projet en santé – septembre 2011 – V. Dumain
Virginie DUMAINChargée de projets
IREPS – Antenne de Côte d’Or