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60UR

musicale

iü CRH/fc IWance culturelle romande

l'instrument, la Sonatine ne nous en o f f r e p asmoins un exemple delicat de precision et desensibilite que nous pouvons percevoir dejädans des pages anterieures de Fornerod : leConcert pour deux violons et piano ou le Con-certo de piano, en particulier.

Le nombreux public reuni ä l'Aula de l'Uni -versite reserva ä la Sonatine d 'Aloys Forne-rod et ä son brillant interprete , un accueilchaleureux.

11 n y avait pour nous aueun motif de depay-sement possible dans l' ecoute qui nous itaitproposee ensuite de l'alert e Sonatine de JeanFrangaix.

En e f f e t , les memes qualites d' elegance etde charme que nous avions tant apprecieesdans la Sonatine de Fornerod , nous les retrou-vions tout au long de la partition de JeanFrangaix , que Pauline Monnard-Casirag hi etFrancis Lombriser traduisirent avec autantde verve que de musicalite.

On f i t f e t e aux deux remarquables artistesque le devoue prisident de l'ACR, M . Weber-Perret , avait introduits, en adressant egale-ment ä Aloys Fornerod l 'hommage de sonadmiration et de sa gratitude.

La musi que etait donc dignement represen-tee en cette seance qui marqua, une f o i s dep lus, la belle vitalite de l 'AlIiance culturelleromande.

Henri .Talon

robustes toiles d 'Hermanjat (nous en avons vupersonnellement de tris belles dans son chaletd'Aubonne).

Est-ce parce que nous nous complaisons dansdes regions moyennes plutöt que sur les sommets,les ceuvres des artistes romands suscitent , en toutcas, notre imerveillement. C'est , au fai t , quenous nous reconnaissons en elles et que nous nepourrions plus nous en passer.

C'est donc l'Universiti qui abrite toiles , dessinset scul ptures : quelque cent trente en tout et I o na pensi avec raison que les artistes fribour geoisretenus par le j u ry eussent iti les prem iers— s'ils avaient pu itre consultis — d admettre queleurs ceuvres fussent mises un peu ä l'ecart , pourque brillent mieux celles de leurs confreres , encette ritrospective, qui durera jusqu 'au 24 marset dont vingt tableaux ont du itre elimines, f a u i ede place.

Procidant encore par analogie , le maitre decians) prisenta la « diligation fr ibourgeoise » :Oswald Pilloud , notre « nabi » ; Antoine Schmidt ,notre « f auve » ; Hiram-E. Brülhart , notre Marquet :Jean Crotti, notre Picasso . . . et la duchesse deCastiglione - Colonna , notre . . . Marcello , sansoublier deux artistes qui nous touchent de troppres — ce sont Alexandre Cingria et FrangoisBaud — pour que nous ne les considirions pascomme des nötres et qui itaient des vedettes de iasection romande du groupe de Samt-Luc.

Ces artistes se sont f r o t t e s d Paris , pour revenirqui d Geneve , qui ä Lausanne, qui ä Neuchätel ouä Fribourg, s 'aeclimatant et retrouvant le genie dulieu (qu 'ils n 'avaient d' ailleurs jamais tout ä -f aitperdu) parmi les joux du Jura , les ceps du Lavav.xou dans les ravins de lä Sarine , les f o re t s et prai-ries d' alentour. Genie du lieu genius loci : voHaque nous avons tout de meme un genie , et portant ,signe ivident de noblesse , aussi un nom la t i n . . .

M. M. Weber , de Chene-Bourg, president de l Al-liance culturelle romande, remercia le Musee , >onprisident et son directeur, de leur hospitaliti , eldonna connaissance d' une sirie de messages d' excu-ses provenant du conseiller f e d e r a l Chaudet , d 'au-tres magistrats de chez nous et de la plupart desrecteurs des universiti romandes. M. Weber di-clara que le but de l'ACR est de rechercher unemeilleure coordination des e f f o r t s dans le domaine

de la culture et , tout en respeetant l'autonomie des-unes et des autres, une collaboration plus ef f i c a c eentre les personnalitis qui maintiennent ou ani-xment cette forme de la ciuilisation, cela sous lesigne d' un f id ira l i sme dont Reynold a peu t-etretrouve l' expression 'a plus adiquate en soulignantson aspect de solidariti. L'AlIiance culturelleromande organise des manifestat ions artistique:;eile a institui des commissions, celle notammentde Presse-radio-tel ivision que pris ide M. RogerPochon , celle du Prix litteraire ou f i g u r eM. Claude Blancpain , et celle de Peuple et culture :eile a patronni des reprisentations theätrz l is(celles des Vieux-Pres de J . -Paul Zimmermann) .

La manifestation actuelle s'est di jä derouleedans quatre villes et eile s'aeheminera vers Mou-tier apres avoir quitte notre citi. Lä comme ail*leurs et comme chez nous, eile sera entouree demanifestations annexes. Un ripertoire des soeiitisculturelles de Suisse frangaise a iti itabli ; pargenre , pour en faci l i ter l' examen, et un service depresse va etre organise sous peu , pour renseignerle publ ic sur les diverses activites d 'ordre culturelqui iclosent sous notre ciel.

L'AlIiance culturelle romande , qui n'a qu 'uneannee d' existence , a d i jä fa i t , comme on voit ,d' excellente besogne. Elle a encore des proje ts :f o n d e r des Cahiers de connaissance de la Suisseromande et , bien sür , poursu ivre son travail , dansla double perspective d' un sain nniversalisme etd' un encouragement e f f i c a c e aux f o y e r s de culturede nos petites patries, en provoquant entre eux desalutaires echanges.

Et il y a toute la cohorte des peintres des can-quer les ceuvres expose.es. Nous nous borneronsdonc ä relever combien est ä la fo i s complet etvarii l' apport des artistes fr ibourgeois, ce quiensemble separe et unit les f e m m e s de Marcello etde Crotti ou bien les paysages de Pilloud , deSchmidt et de Brülhart .

Et il y a toute la pleiade des peintres des can-tons voisins, du Jura ou du bout du lac, et , pa rmieux, un Filix Vallotton, qui n'est pas loin d' avoirdu genie ; il riserve ici ä ses admirateurs plusd' une agriable surprise, tel le Vieil olivier soute-nant une gerbe de rosaaux dont la reproduetionorne la couverture du catalogue

L'auditionPrecedant le vernissage de l exposition

Chefs-d'oeuvre de l'art romand ä quoi il estfa i t allusion en ces colonnes memes, une au-dition musicale intervenait dans le cadre desmanifestations organisees par l 'AlIiance cul-turelle romande, samedi apres midi, ä Fr i-bourg.

Fort judicieusement, les instances dirigean-tes de l'ACR, avaient f a i t appel ä M. AloysFornerod pour presenter le programme quiallait etre execute par M "" Pa.uline Monnard-Casirag hi , violoniste, et M. Francis Lombri-ser, p ianiste, et qui compr enait '. la Sonatineen mi mineur pour violon et piano de Mozart ,la Sonatine pour piano d'Aloys Fornerod et laSonatine pour violon et piano de Jean Fran-gaix .

Avec autant d' autorite que d' esprit, AloysFornerod celebra l'universalite et la perennitedu ginie mozartien, soulignant ce que le voisi-nage d 'un chef -d ' ceuvre tel que la Sonate enmi mineur avait de perilleux pour un compo-siteur . . .

Sans doute, Aloys Fornerod pechait-il parexces de modestie : sa Sonatine pour piano,excellemment interpretee par Francis Lom-briser , est une parfai te reussite qui s'inscritdans la f i l ia t ion esthitique frangais e qui cor-respond ä tous egards ä la diseipline formel leet ä l'elegance d' ecriture dont Fornerodtemoigne dans sa production.

Respeetant par fai tement les exigences de

Le vernissage de l'ExpositionApres la causerie-audiüon, le public se rendit

i la galerie des beaux-arts de Misiricorde, oü, aunom des autoritis fribourgeo ises (canton et ville)en gineral , de M. Jose Python en particuli er et ausien propre , M. Marcel Strub, conservateur, sou-haita .la bienvenue aux habiiües de nos vernissa-ges et surtout ä tous nos amis romands qui s'itaient

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KSSSSSSSS« Jeune fille ä la blouse rouge ». Toile d 'Oswald Pilloud (1873-1946). (Propr ie te deM. Henri Poffet , Fribourg]. (Photo L6o Kilber , Fribourg)

ierangis — on etait meme venu de Bäle , pa rexemple — pour la circonstanee. Les locaux abri-tent l'exposition itinirante intitulie Chefs-d'oeu-vre de l'art romand (1850-1950).

M. Strub souleva des reactions diverses en pre-tendant que nous n'avons ni ginie, ni hiros , nisaint . Mais il n'est pas impossible que l' orateur aitvoulu epater la ga l e r i e . . . Pa rlant des retards Jonts o u f f r e la f i n des traoaux ö. la sa lle qui se cons-

truit au binif ice du Musie et du Conservatoire etoü devait se dirouler la prisente manifestationavec tout l'air et l'espace qu 'elle sollicite,M-. Strub dit avec humour qu 'il est encore impos-sible de f i x e r au calendrier ...le jour oü laditebätisse sera inaugurie, dans une dibauche delumiire et des e f f l u v e s de vernis.

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Sans genie ni heros peut-i tre, sinon sans saint ,la Suisse frangaise — et M. Stru b le reconnait lul-mime — est fo r t prodigue en talents. Des talentsau demeurant 'qui connaissent par fo i s un certainparallilisme. Ne trouve-t-on pas dans la peintured' un Maurice Barraud des qualitis qui f ö n t lecharme et l'elegance des icrits d' un PierreGirard , et le poite ne passe pas plus dans l'ceuvreadmirablement charpentie de Ramuz que dans les

Avec les troupes motoriseesLa section fribourgeoise de l'Association romande

des troupes motorisees a tenu .ee mois son assem-blee dans la grande salle du restaurant Gambrinusä Fribourg, sous la presidence de M. Guido Bise.Parmi les personnalites qui y assistaient, rele-vons notamment les noms de M. Gaston Blanc,President central de l'ARTM et de M. CharlesRayle, redacteur de la Revue automobile , qui sertd'organe officiel ä- l'Association.

Le rapport annual presente ä cette ocoasion per-met de se faire une idee precise de l'activite de lasection. Celle-ci, au 31 decembre 1962, comptait522 membres. Ce total etait inferieur ä celui de1961, malgre 36 admissions de membres actifs aucours de l'annee, parce que le comite avait deeidede mettre ä jour le fichier des membres en radiantles noms de ceux qui ne psyaient plus la cotisat'onet d'avoir ainsi un etat exaet de l'effectif de lasection. Deux deces furent enregistres, helas, aucours de l'annee, ceux de M. Henri Brülhart , mem-bre actif et de M. Emile Brohy, membre du comitecentral. II y faut' encore ajouter la mort , survenueä Lausanne, de M. Jean Henrioud , parrain du dra-peau de la section, ä la vie de laquelle il s'etaittoujours interesse activement.

Le comite s'est reuni 12 fois au cours de l'anneeet , dans ce chiffre ne figurent pas les seances des-tinees ä la preparation des manifestations qui mar-querent le 25" anniversaire et de la fondation dela section et de l'ARTM, manifestations qui furentdes plus reussies et dont tous les invites gardentun excellent souvenir. II est k relever que deuxanciens presidents, MM. Pierre Auderset et Brü-nisholz , continuerent ä faire profiter le comite deleur experience et ä l'assister dans son travail.

Les manifestations internes qui ponetuerentl'annee furent tout d'abord , le 14 septembre, unesortie flarrniliere k Villairlod , organisee parMM. Louis Bulliard et Jean-Claude Baeriswyl etqui reunit une quarantaine de membres, heureuxde cette journee. Le loto du 9 decembre, victimeproip itiatoire du Systeme des lotos geants, n 'obtintcertes pas le resultat escompte. II permit nean-moins de denombrer les membres fideles qui, äcette occasion-lä, tiennent ä faire acte de presence.Un concours de recrutement fut organise entre lesmembres et dote d'un prix.

Quant au concours d'assiduite, c'est, pour laseconde fois , M. Louis Bulliard , qui se trouve entete du classement de la partieipation aux manifes-tations de la section, suivi par MM. Henri Berger,de Romont , et Jean Bulliard et Marcel Aeby,de Fribourg. Et le rapport du president se terminepar des remerciements ä ses collaborateurs, ainsique par un hommage special ä M. James Thal-mann , vice-caissier, qui a donne sa demission demembre du comite pour des raisons de travail pro-fessionnel , apres avoir fonetionne pendant 3 ansdans l'equipe dirigeante.

Le nombre des membres veterans s'augmente de20 nouveaux titulaires de cette distinetion qui sontMM. Oscar Anthamatten , ä Fribourg, RolandAuderset , ä Belfaux ; Emile Balimann, ä La Tour-de-Treme ; Joseph Bovet , au Lac-Noir ; PierreCotting, ä Fribourg ; Raymond Dula , Jean Egger , äFribourg ; Emile Huber , ä Corserey ; Yves Luthy,ä Bulle ; Louis Magnin , ä La Schurra ; MarcelMonnard , ä Chätillens (VD) ; Albert Neuhaus, äFribourg ; Olivier Nicolet , ä Bulle ; Joseph Perler ,ä Cordast ; Robert Perroud , ä Bossonnens ; JeanPeyraud , ä Fribourg ; Gaston Piaget , ä Renens ;Adolphe Pichonnaz, a Bulle ; Ernest Schneider , äFribourg ; Joseph Thorin, ä Payerne, et Henri

Vuille, ä Fribourg. Tous ces membres, en effet,ont actuellement quatre lustres d'aetivite au seinde la section.

Je ne voudrais pas oublier ici les raipports pre-sentes, soit par les presidents des diverses com-missions, soit par les presidents des sous-sectionsregionales de la Broye, de la Singine, de la Gläne,de la Gruye.re. et du Lac, qui ont chacune leur acti-vite propre, mais aussi chacune leurs problemes etleurs soucis. On se rend compte, ä ecouter ces rap-ports , que chaque partie du canton s'ingenie, sui-vant ses moyens, suivant ses preferences, suivantles conditions locales, soit ä remonter un effectif ,soit ä le maintenir, soit ä remiplir tout le pira-gramme propose, soit ä en extraire ce qui a leplus de succes aupres des membres. Et le presidentcentral, qui etait aecompagne de M. Dutruit, deCiarens, president de ia commission des Statuts, apu se rendre compte que cette diversite n'excluaiten rien la camaraderie entre les sous-sections etl'unite de l'ideal.

Si tous les membres du comite sortant de chargeet qui aeeeptent la reconduetion de leur mandatsont reelus, l'assemblee doit donner un successeurä M. Guido Bise, president , qui a, estime devoir,apres une belle activite, passer la main ä un plusj eune. Et c'est M. Jean Bulliard qui est eiu k l'una-nimite ä la tete de la section , alors que MM. Ro-main Bersier et Alphonse Zumwald viendrontcombler les vides laisses au comite par ces deuxdeparts. M. Guido Bise aeeepte toutefois de fonc-tionner encore comme delegue de la section aupresdu comite central.

Notons en terminant que le railye romand auralieu ä Geneve et- que apres discussion et pour res-pecter une rotation , c'est la sous-section de Fri-bourg qui prendra en main l'organisation durailye cantonal. D'autres manifestations internessont au reste prevues au programme de cetteannee.

L'assemblee fut suivie, apres un copieux ban-quet servi dans le meme etablissement, d'une soi-ree familiere, qu 'anima un orchestre improvise etqui permit aux membres et ä leurs epouses de pas-ser de bien agreables moments. J. P.

Conseil d'Etat(Seance du 25 f e v r i e r )

Le Conseil deeide l' ouverture d'une ecolesecondaire ä Wünnewil, comme 4° section del'Ecol e secondaire de la Singine.

— II deeide le classement comme monumenthistorique de l'Hötel de l'Aigle (Adler) k Morat,certaines parties du bätiment datant des XVI°,XVII" et XVIII" siecles.

— II fixe ä 100 fr. le montant maximum desecolages des ecoles de district et de groupes decommunes.

— II autorise les communes de Bösingen,Chäbles , Grandvillard, Middes et Nierlet-les-Bois, ä lever des impöts ; celles de Murist etNeyruz, ä contracter un emprunt ; celle de Trey-vaux , ä entreprendre des travaux d' adductiond' eau et ä proceder aux Operations financieresqui en decoulent ; celle de Wünnewil ä verserune contribution ä l'ecole libre publique deFlamaitt ; la paroi9se de Dirlaret ä agrandirle eimetiere.

— II approuve les Statuts du syndicat duchemin alpestre Moosera-Gastlosen , ä Belle-garde.

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