Transcript
  • LE LITTORAL ILLUSTRÉ

    Toto qu'elle a créé à Paris. — M. EdouardGeorges, le Gardien.

    Chalet à Vendre, pièce en 1 acte, de M.

    A. Millaud.])istribution :

    Macassar M M E- GeorgesCriquetot UessaL'inconnu MorandClaire M"'" ChamoutinCéleste • • Léonce

    Ordre du spectacle : Chai cl à Vendre,à 8 h. Ij2. — La Petite Marquise. — Toto

    chez Tata.

    Association polytechnique. —Ce soir lundi, Chimie usuelle. Métaux(suite et fin).

    A la demande d'un grand nombre de sesauditeurs, M. Tajasque terminera soncours par l'exposé de quelques considéra-tions générales sur les tremblements deterre.

    On stalt que la Société des Régates deCannes a été dissoute à partir du 1er uc-tobre dernier. Par ordonnance de M. lePrésident du Tribunal de Commerce deCannes.cn date du 1er février 1887, M. Noëla été nommé liquidateur judioiaiie de cettesociété.

    Il sera à la disposition des sociétaires etcréanciers dans l'ancien local de la Société,rue des Marchés, 5, tous les jours de 10 h.à 11 h. du matin et de 2 h. à 4 h. de l'après-midi.

    II s'est échappé un siiifft* no ir .Veuillez le rapporter contre r é c o m -

    pense à l'hôtel Bran-Séjour. s e r a n l ' s * l e a U C ° U e s e m a i n e

    même Aussitôt gréé il fera voile directe-

    " T a Fieramosca est déji partie de Gênesj t être actuellement à San-Remo.

    Ct',°'niaolctto, qui a subi quelques légères.-(cations dans son lest, partira la se-

    ^ f prochaine ams. que la &' B «,unra-

    vissant petit cotre, propriété de M. Gio.Batta Vandagnotti. L'armement de la Co-raha, le beau yawl du comte R. Bisca-retti, est poussé avec une grande acti-vité. b

    De Naples, on signale le départ de laNuova-Maria de 50 tonneaux environ etde Xelud-o de 20 tonneaux environ.

    La flotille italienne serait donc au grandcomplet cette année, s'il ne manquait la•Sn-cna, qui n e prendra pas part aux Réga-tes a cause d'un deuil de famille qui vientd éprouver M. Filipponi, le sympathiquepropriétaire de ce coquet petit yacht.

    MENTONLa population campe toujours sur les

    places publiques, dans des jardins, sousdes tentes improvisées avec des draps delits et de vieux tapis. Menton n'est plusqu'un vaste camp. Mais ce n'est pas parcrainte d'une nouvelle catastrophe; tout lemonde sait très bien que cela ne se renou-vellera plus, et la dépêche de M. Flamma-rion au Préfet de Nice est très rassurante.S: l'on ne réintègre pas les logements,c'est que la secousse a été si violente queles maisons n'offrent plus la moindre sé-curité.

    Les villas Cipolino.le Château du Louvreet les immeubles situés sur le^ rives duBorrigo ne sont plus habitables, seules lesvillas bâties près du chemin de fer sontintactes. La villa Mariani où j'ai reçul'hospitalité comme tant d'autres , lesvillas (jrarrelli, Camous, Willougby sontintactes.

    Mais dans l'intérieur quelle désolation !Les maisons Abbo. Tramu et presquetoutes celles de la rue Partourneaux sonthorriblement abîmées. Les hôtels de lapromenade du Midi ont beaucoup souffert;les nefs des églises effondrées. La vieilleville a subi de violentes secousses. Gara-van et la Madone ont été atteints, maisbien moins que les autres quartiers.

    Tous les magasins de la rue St-Michel,de l'Avenue Victor-Emmanuel sont fermésainsi que ceux de l'Avenue de la Gare : cequartier est un des plus mal traités. On nepeut donc rentrer chez soi, il faut coucherdehors. Mais cela ne peut durer. Tous lesétrangers sont partis. Il ne reste à Mentonque ceux qui sont forcés d'v demeurer, ilne reste que les Mentonnais !

    C'est le pays français qui a le plussouffert.

    Laissera-t-on cette ville dans une aussihorrible position.

    Chaque fois qu'il a fallu venir en aideau malheur, la ville de Menton était enavant.

    Elle a secouru les ouvriers lyonnais, lesinondés.

    Les victimes de Murcie.Elle a apporté son obole à tous les dé-

    sastres.Ne viendra-t-on pas à son aide? Le gou-

    vernement devrait cette fois se montrergénéreux envers sa ville frontière.

    Il faut absolument que les secours ar-rivent au plus tôt.

    Les Ames généreuses ont lait leur devoir.Les autorités ont aussi fait le leur, c'est àl'Etat à faire le sien.

    Et il ne faut pas attendre.S'il venait à pleuvoir,que deviendraient

    ces malheureux qui dorment nus en pleinair. Que de femmes, de vieillards.de petitsenfants sont couchés sur le terrain hu-mide et n'ont rien pour les préserver dufroid des nuits de février.

    Mon imprimerie étant fermée, la .Senti-nelle hlcntonnaise n'a pu paraître... et d'ail-leurs, ici, chacun ne s'occupait que desauver son petit avoir et de trouver unabri.

    Mais je compte faire samedi un chaleu-reux appel à la générosité publique et àcelle du gouvernement qui ne peut laisserdes Français dans une aussi horrible si-tuation.

    En attendant, c'est dans votre journal,c'est dans le Littoral Illustré que je jetteun premier cri de détresse. Espérons qu'ilsera entendu par les cœurs généreux et quel'on viendra en aide à mes malheureuxconcitoyens.

    G. LABOUKT.

    P.-S. J'ai vu le médecin de l'Hôpital cematin, le docteur Ciaïs, il n'y a pas un seulblessé dans son service et il n'y a eu, Dieumerci, aucun mort.

    «HISSEAinsi que je vous l'ai fait savoir, l'Eglise

    restera fermée pendant quelques jours.jus-qu'après examen des architectes.

    Hier, les offices ont eu lieu à l'Oratoire.Le calme est tout à fait rétabli.A l l c z n n d u i i , les dégâts matériels

    dépassent cinquante mille francs. Plu-sieurs maisons menacent ruine.

    muni:*Parmi les étrangers arrivés du 18 au 25,

    nous remarquons : Mme la duchesse deNorthuinbei'Lind (anglaise), hôtel de l'Er-mitage : M. le baron Salnrnli (italien;,hôtel des Palmiers ; M. et Mme Manley,colonel anglais, M. le comte de Gandolfi(anglais', hôtel des Iles-d'Or.

    — Le produit net des fêtes de charitéd'Hyères est de 4.161 francs.

    LE BUDGET DES CHATS

    Saviez-vous que toute une armée dochats relevait du ministre de la guerre?Cette année a pour mission de protégercontre les déprédations des rats et dessouris les approvisionnements des ma-gasins militaires; la dépense de leurnourriture quotidienne, soit huit centi-mes par tête s'élève annuellement autotal de 20.000 francs.

    Pendant qu'elle était en train detailler et de rogner, la commission dubudget n'a pas craint de porter atteinteà l'ordinaire de Mistigris et de llomi-nagrobis ; elle vient de réduire à sixcentimes le prix de leur ration; d'oùune économie de 500 francs.

    Les amis de la gent féline accusentnos députés de cruauté, et qnelqrt/s-uns même les menacent des foudres dela société protectrice des animaux.

    D'autre part, les personnes bien in-formées assurent qu'à six centimes leschats seront encore honnêtement nour-ris. A huit centimes, il y a, paraît-il, deVextra et ils s'engourdissent, commeles soldats d'Annibal, dans les délicesde Capoue. Bref, on espère que quandils mangeront moins de mou ils man-geront plus de rats.

    Cet argument, je l'avoue, me laissesans réplique. X...

    YACHTINGREGATES I\TER\ATIO\ALES DE CANNES

    des 8 et 9 Mars 1887ORGANISÉES PAR LE CLUB DE LA VOILE

    Règlement Jauge et Allégeance de l'U.S.N. M.

    VOI LEP r e m i è r e Journée . Moyenne série)

    Moyenne Série3 e classe : 10 à 20 tonneaux. — 1er

    prix, 500 fr.; 2me, 200 fr. ; 3me, 100 fr.

    4" classe : 5 à 10 tonneaux. — 1erprix, 250 fr.; 2me, 100 fr.; 3me, 50fr.

    5e et 6° classe : 2 à 5 tonneaux. —1er prix, 150 fr. ; 2me,75 fr. ; 3me,25 fr.

    Petite Série

    7e classe : 1 t. 5 à 2 tonneaux. —1er prix, 100 fr.; 2me, 75 fr.; 3me,50 fr.

    8e classe : au dessous de 1 t. 5.—1er prix, 80 fr. ; 2me, G0 fr.; 3me, 40 fr.;4me, 20fr.;5me, 10 fr.

    Lesteurs :sans allégeam-ej

    1er prix, 200 fr.; 2me, 100 fr.;

    3mo, 50 fr.

    Bateaux de Travail sans allégeance0,lô c,m de quille).

    Pêcheurs voile latine • 1er prix,100 fr. ;

    2me, 75 fr. ; 3me, 50 fr.; 4me, 25 fr.

    Pêcheurs voile à tiers et foc : 1er prix,

    80 fr.; 2me, 60 fr.; 3me, 40 fr.; 4me,20 fr.

    Plaisance: 1er prix , 100 fr.; 2me,75fr.;3me, 50fr.;4me, 25 fr.

    Deuxième JournéeCourse d'ensemble (voile) : 1er prix,

    500 fr. et une médaille vermeil offertepar M. L. Maubert, vice-président duC.V. C ; 2me, 250 fr.; 3me, 100 fr.;4me, 5O»fr.

    Canots de pêche montes par des

    mousses : 1er prix, 40 fr.; 2me, 30 fr.;

    3me, 20 fr.;4me, 10 fr.

    A. CANNESProgramma du Concort d;ir lu Musique Municipalesur lo: kiosque du Cercle Nautique

    Hommage à la ville do Cannes,allegro militaire L. Chic

    La Dame Blanche, ouvertfcro.... JioiëldieuLa Dame Blanche, fantaisie BoiëldieuLucrèce Borgia, faut. p. clarin... Donizetti

    exécutée par 4 clarinettes.La Juive, mosaïque HalévyLes Faunes, grande valse Métra

    ( ' m i n e p e r d u e rue Centrale. Prièrerapporter Cercle Philharmonique, M. Le-febvre I). V.

    Nous recommandons à m>< hùtos lagrande Epicerie Oeatrule, 26. rueCentrale, Cannes.

    Étude de Mc Jean HIBERT

    licencié en droit Pt avoué prrs le TrilmnalCivil de Grasse (département des Alpes-Maritimes), sise boulevard Fragonard(successeur de M1 Carbonel;.

    VENTEAUX

    ENCHÈRES PUBLIQUESPAR

    EXPROPRIATION FORCÉE

    D'UN IMMEUBLESitué à Cannes, rue d'Antibes,

    n° 88 , canton de Cannes ,arrondissement de ( iras.se,département des Alpes-Ma-ritimes.

    Cet immeuble consiste :En une maison de ville, sise à

    Cannes, commune et canton du ditCannes, arrondissement de Grasse(Alpes-Maritimes), rue d'Antibes,n° 88, élevée sur rez-de-chausséede deux étages complets et d'unétage mansardé, ayant sa ported'entrée et trois magasins ouvrantsur la rue d'Antibes.

    Ses confronts sont : Au Nord, larue d'Antibes; à. l'Est, maisonPiana; au Midi, cour de la maisonde la veuve Zanola, et à l'Ouest, lamaison Collet.

    La parcelle sur laquelle elle estconstruite figure au cadastre de lacommune de Communede Cannes,sous le numéro 299 de la section E.

    Cet immeuble a été saisi àla requête du Crédit Foncier deFrance, société anonyme, dont lesiège est à Paris, rue des Capu-cines, n° 19, agissant poursuiteset diligences de son gouverneur,demeurant au siège social, suivantcommandement d'Aubanel, huis-sier à Grasse, en date du vingt-sixoctobre mil huit cent quatre-vingt-six, enregistré, contenant consti-tution de Mu Hibert pour avoué


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