Formation continue Formation continue enen
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Chapitre 3
Formation continue Formation continue enen
Chapitre 3
La dystrophie myotonique de SteinertLa dystrophie myotonique de Steinert
Formation continue Formation continue enen
Chapitre 3
La dystrophie myotonique de SteinertLa dystrophie myotonique de Steinert
présentation conçue parprésentation conçue par
Dr. Daniel F. SchorderetDr. Daniel F. SchorderetDivision de Génétique MédicaleDivision de Génétique MédicaleUnité de Génétique MoléculaireUnité de Génétique MoléculaireCHUV / LausanneCHUV / Lausanne
Formation continue Formation continue enen
Chapitre 3
vers 1.0f
Historique Définition du syndrome Diagnostic clinique Génopathologie Diagnostic moléculaire Corrélation géno-clinique Le phénomène d'anticipation Traitement
Nous allons passer en revue les points suivants:Nous allons passer en revue les points suivants:
Historique
Historique
années
1886
Steinert : description de la maladie
Batten & Gibb : mise en évidence du caractère familial
Historique
années
19111886
Steinert : description de la maladie
Batten & Gibb : mise en évidence du caractère familial
Greenfield : cataracte
Historique
années
1911 19121886
Steinert : description de la maladie
Batten & Gibb : mise en évidence du caractère familial
Greenfield : cataracte
Curschmann : atteinte viscérale (atrophie tescticulaire, calvitie)
Historique
années
1911 1912 19601886
Steinert : description de la maladie
Batten & Gibb : mise en évidence du caractère familial
Greenfield : cataracte
Curschmann : atteinte viscérale (atrophie tescticulaire, calvitie)
Vanier : forme néonatale
Historique
années
1911 1912 1960 19921886
Steinert : description de la maladie
Batten & Gibb : mise en évidence du caractère familial
Greenfield : cataracte
Curschmann : atteinte viscérale (atrophie tescticulaire, calvitie)
Vanier : forme néonatale
Harley, Brook, Buxton et aldécouverte du gène
Historique
années
Historique Définition du syndrome Diagnostic clinique Génopathologie Diagnostic moléculaire Corrélation géno-clinique Le phénomène d'anticipation Traitement
Généralités:
- La maladie de Steinert est une myopathie héréditaire autosomique dominante touchant les deux sexes,- sa fréquence est d'environ 1/8'000 personnes- son gène se situe sur le chromosome 19 (q13.3)
Cliniquement, on peut distinguer
la formenéonatale
Cliniquement, on peut distinguer
la forme adulte
la formenéonatale
Cliniquement, on peut distinguer
la forme tardive
Cliniquement, on peut distinguer
la formenéonatale
la forme adulte
la forme tardive
la formenéonatale
la forme adulte
début après 50 ans clinique peu symptomatique
souvent, on ne retrouve qu'une cataracte
la forme tardive
la formenéonatale
la forme adulte
début après 50 ans clinique peu symptomatique
souvent, on ne retrouve qu'une cataracte
la forme tardive
la formenéonatale
la forme adulte
début variable myotonie (poignée de main !)
fonte musculaire - régions temporales, - sterno-cléido-mastoidiens
faiblesse musculaire - ptose palpébrale
visage "coupé à la hache" insuffisance respiratoire troubles du rythme, bloc
hypogonadisme perte des cheveux cholèlithiase cataracte
EMG particulier
la forme tardive
la formenéonatale
la forme adulte
début variable myotonie (poignée de main !)
fonte musculaire - régions temporales, - sterno-cléido-mastoidiens
faiblesse musculaire - ptose palpébrale
visage "coupé à la hache" insuffisance respiratoire troubles du rythme, bloc
hypogonadisme perte des cheveux cholèlithiase cataracte
EMG particulier
la forme tardive
la formenéonatale
la forme adulte
forme gravissime début néonatal hypotonie importante facies peu expressif décès fréquent transmission mère-enfant uniquement
la forme tardive
la formenéonatale
la forme adulte
forme gravissime début néonatal hypotonie importante facies peu expressif décès fréquent transmission mère-enfant uniquement
Historique Définition du syndrome Diagnostic clinique Génopathologie Diagnostic moléculaire Corrélation géno-clinique Le phénomène d'anticipation Traitement
Le diagnostic clinique repose sur
la présence d'une clinique évocatrice un EMG pathologique
L'examen EMG
EMG normal au repos
EMG normal au repos
EMG normal au repos
EMG normal au repos
EMG normal au repos
EMG normal au repos
Que se passe-t-il si l'on donne une chiquenaude à une aiguille implantée dans un muscle normal ?
Muscle normal
Muscle normal
Muscle normal
Muscle normal
Muscle normal
Muscle normal
Répétons cette analyse sur le muscle d'une personnesouffrant d'une dystrophie de Steinert.
Muscle myotonique
Muscle myotonique
Muscle myotonique
Analysons un muscle normal et un musclesouffrant d'une dystrophie de Steinert.
Muscle normal
Muscle myotonique
Muscle normal
Muscle myotonique
Muscle normal
Muscle myotonique
Amplitude augmentée
Amplitude normale
Muscle normal
Muscle myotonique
Relaxationrapide
Relaxationlente
Les 2 caractéristiques électromyographiques sont donc :
Amplitude augmentée
Les 2 caractéristiques électromyographiques sont donc :
Les 2 caractéristiques électromyographiques sont donc :
Relaxationlente
Amplitude augmentée
Historique Définition du syndrome Diagnostic clinique Génopathologie Diagnostic moléculaire Corrélation géno-clinique Le phénomène d'anticipation Traitement
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
1. Liaison au groupe sanguin Lutheran
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
1. Liaison au groupe sanguin Lutheran2. Assignation de lutheran au chromosome 19
19
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
19
1. Liaison au groupe sanguin Lutheran2. Assignation de lutheran au chromosome 193. Découverte de marqueurs de part et d'autre du gène
ApoC1
ERCC1
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
19
ApoC1
ERCC1
1. Liaison au groupe sanguin Lutheran2. Assignation de lutheran au chromosome 193. Découverte de marqueurs de part et d'autre du gène4. Affinement de cette région D195S63
D19S95
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
19
ApoC1
ERCC1
D195S63
D19S95
1. Liaison au groupe sanguin Lutheran2. Assignation de lutheran au chromosome 193. Découverte de marqueurs de part et d'autre du gène4. Affinement de cette région5. Découverte d'une sonde polymorphique et d'une anomalie liée à la maladie de Steinert
pM10M6
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
19
ApoC1
ERCC1
D195S63
D19S95pM10M6
Une analyse de Southern avec cette sonde montre chez un individu normal des allèles de 9 et 10 Kb.
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
19
ApoC1
ERCC1
D195S63
D19S95pM10M6
Une analyse de Southern avec cette sonde montre chez un individu normal des allèles de 9 et 10 Kb.
10 Kb
9 Kb
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
19
ApoC1
ERCC1
D195S63
D19S95pM10M6
Une analyse de Southern avec cette sonde montre chez un individu normal des allèles de 9 et 10 Kb.
10 Kb
9 Kb
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
19
ApoC1
ERCC1
D195S63
D19S95pM10M6
Une analyse de Southern avec cette sonde montre chez un individu normal des allèles de 9 et 10 Kb.
10 Kb
9 Kb
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
19
ApoC1
ERCC1
D195S63
D19S95pM10M6
Comme ces allèles sont hérités on observe dans la populationgénérale, des individus avecdes allèles 9/10 (1);
10 Kb
9 Kb
(1)
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
19
ApoC1
ERCC1
D195S63
D19S95pM10M6
10 Kb
9 Kb
(1) (2)
Comme ces allèles sont hérités on observe dans la populationgénérale, des individus avecdes allèles 9/10 (1); 10/10 (2);
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
19
ApoC1
ERCC1
D195S63
D19S95pM10M6
10 Kb
9 Kb
(1) (2) (3)
Comme ces allèles sont hérités on observe dans la populationgénérale, des individus avecdes allèles 9/10 (1); 10/10 (2); et 9/9 (3).
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
19
ApoC1
ERCC1
D195S63
D19S95pM10M6
Lorsqu'on pratique une analyse simi-laire chez un patient avec maladie de Steinert, on note que l'allèle 10 est plus grand. Cette augmentation de larégion peut être petite (qq centainesou importante, qq milliers de pb).
10 Kb
9 Kb
N Steinert
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
19
ApoC1
ERCC1
D195S63
D19S95pM10M6
Une analyse similaire a montré que des patients avec maladie de Steinertont une augmentation de la taille de l'allèle 10 Kb. Cette augmentation peut être petite ou très importante.
10 Kb
9 Kb
N Steinert
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
19
ApoC1
ERCC1
D195S63
D19S95pM10M6
Une analyse similaire a montré que des patients avec maladie de Steinertont une augmentation de la taille de l'allèle 10 Kb. Cette augmentation peut être petite ou très importante.
10 Kb
9 Kb
N Steinert
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
19
ApoC1
ERCC1
D195S63
D19S95pM10M6
Une analyse similaire a montré que des patients avec maladie de Steinertont une augmentation de la taille de l'allèle 10 Kb. Cette augmentation peut être petite ou très importante.
10 Kb
9 Kb
N Steinert
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
19
ApoC1
ERCC1
D195S63
D19S95pM10M6
Une analyse similaire a montré que des patients avec maladie de Steinertont une augmentation de la taille de l'allèle 10 Kb. Cette augmentation peut être petite ou très importante.
10 Kb
9 Kb
N Steinert
Comme c'est souvent le cas, le gène a été découvert par approchessuccessives (cf chapitre 1, Outils de la génétique moléculaire).
1. Liaison au groupe sanguin Lutheran2. Assignation de lutheran au chromosome 193. Découverte de marqueurs de part et d'autre du gène4. Affinement de cette région5. Découverte d'un polymorphisme et d'une anomalie liée à la maladie de Steinert6. Anaylse moléculaire de cette mutation
Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).
.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....
Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).
.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....
Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).
.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....
Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).
.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....
Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).
.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....
Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).
.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....
Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).
.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....
Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).
.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....
Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).
.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....
Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).
.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....
Un gène, nommé MTPK (myotonic protein kinase), a été isolé dans cette région du chromosome 19 et séquencé. Sa séquence, comme dans le casdu syndrome de l'X fragile, montre une région instable composée detriplet (CTG).
.... GAACGGGGCTCGAAGGGTCCTTGTAG CCGGGAATGCTGCTGCTGCTGCTGGG GGGATACAAGACCATTTCTTTCTTTCG GCCAGGCTGAGGCCCTGACGTGGATT GGGCAAACTGCAGGCCTGGGAAG ....
Le nombre de ces groupes de trois bases, qu'on appelle triplets,Le nombre de ces groupes de trois bases, qu'on appelle triplets,varie dans la population. Cette région est donc varie dans la population. Cette région est donc polymorphiquepolymorphique. . Dans une population normale, le nombre de triplets varie de 5 à 40, Dans une population normale, le nombre de triplets varie de 5 à 40, avec un pic à 5 triplets et le reste allant de 6 à 40. avec un pic à 5 triplets et le reste allant de 6 à 40.
Le gène MTPKLe gène MTPK
Le nombre de ces groupes de trois bases, qu'on appelle triplets,Le nombre de ces groupes de trois bases, qu'on appelle triplets,varie dans la population. Cette région est donc varie dans la population. Cette région est donc polymorphiquepolymorphique. . Dans une population normale, le nombre de triplets varie de 5 à 40, Dans une population normale, le nombre de triplets varie de 5 à 40, avec un pic à 5 triplets et le reste allant de 6 à 40. avec un pic à 5 triplets et le reste allant de 6 à 40.
Le gène MTPKLe gène MTPK
55 < 40< 40
50%
Le nombre de ces groupes de trois bases, qu'on appelle triplets,Le nombre de ces groupes de trois bases, qu'on appelle triplets,varie dans la population. Cette région est donc varie dans la population. Cette région est donc polymorphiquepolymorphique. . Dans une population normale, le nombre de triplets varie de 5 à 40, Dans une population normale, le nombre de triplets varie de 5 à 40, avec un pic à 5 triplets et le reste allant de 6 à 40. avec un pic à 5 triplets et le reste allant de 6 à 40.
Le gène MTPKLe gène MTPK
55 < 40< 40
50%
Lorsqu'on analyse des patients souffrant de maladie de Steinert, onLorsqu'on analyse des patients souffrant de maladie de Steinert, onremarque que le nombre de triplets présents sur le chromosomeremarque que le nombre de triplets présents sur le chromosomeatteint va de 50 à plusieurs milliers. atteint va de 50 à plusieurs milliers.
Le gène MTPKLe gène MTPK
Lorsqu'on analyse des patients souffrant de maladie de Steinert, onLorsqu'on analyse des patients souffrant de maladie de Steinert, onremarque que le nombre de triplets présents sur le chromosomeremarque que le nombre de triplets présents sur le chromosomeatteint va de 50 à plusieurs milliers. atteint va de 50 à plusieurs milliers.
Le gène MTPKLe gène MTPK
> 50> 50 > 1000> 1000
Lorsqu'on analyse des patients souffrant de maladie de Steinert, onLorsqu'on analyse des patients souffrant de maladie de Steinert, onremarque que le nombre de triplets présents sur le chromosomeremarque que le nombre de triplets présents sur le chromosomeatteint va de 50 à plusieurs milliers. atteint va de 50 à plusieurs milliers.
Le gène MTPKLe gène MTPK
> 50> 50 > 1000> 1000
Historique Définition du syndrome Diagnostic clinique Génopathologie Diagnostic moléculaire Corrélation géno-clinique Le phénomène d'anticipation Traitement
Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur
Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur
La taille de la région instable
Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur
La taille de la région instable
2 allèles de < de 50 triplets:
normal
Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur
La taille de la région instable
2 allèles de < de 50 triplets:
normal
2 allèles avec 1 de plus de 50 triplets:
mutation
Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur
La taille de la région instable
2 allèles de < de 50 triplets:
normal
2 allèles avec 1 de plus de 50 triplets:
mutation
1 allèle de < de 50 triplets:
Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur
La taille de la région instable
2 allèles de < de 50 triplets:
normal
2 allèles avec 1 de plus de 50 triplets:
mutation
1 allèle de < de 50 triplets:
Analyse par Southern normale: normal
Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur Le diagnostic moléculaire de la maladie de Steinert repose sur
La taille de la région instable
2 allèles de < de 50 triplets:
normal
2 allèles avec 1 de plus de 50 triplets:
mutation
1 allèle de < de 50 triplets:
Analyse par Southern normale: normal
Analyse par Southern anormale:mutation
Historique Définition du syndrome Diagnostic clinique Génopathologie Diagnostic moléculaire Corrélation géno-clinique Le phénomène d'anticipation Traitement
Corrélation géno-clinique
Les premières études montrent qu'il existe une corrélation directe entre la taille de la région instable et
• l'âge du début de la symptomatologie
• le degré de scolarisation
Hunter et al. ont analysé 106 patients qu'ils ont répartis selon la taille de la région variable du gène MTPK.
Hunter et al. ont analysé 106 patients qu'ils ont répartis selon la taille de la région variable du gène MTPK.
120-400 pbTaille < 1500 pb 1.5 - 3 Kb 3 - 4.5 Kb > 4.5 Kb
Hunter et al. ont analysé 106 patients qu'ils ont répartis selon la taille de la région variable du gène MTPK.
120-400 pbTaille < 1500 pb 1.5 - 3 Kb 3 - 4.5 Kb > 4.5 Kb
23 23 35 18 7Individus
Voici la répartition des patients en fonction de la taille de la zone instable et de
l'âge du début des symptomes
n = 23 patients120-400 pb
n = 23 patients< 1.5 Kb
n = 35 patients1.5 - 3 Kb
n = 18 patients3 - 4.5 Kb
n = 7 patients> 4.5 Kb
Age [ans] N <5 5-15 15-25 25-35 35-45 45-60 >60 jamais
Voici la répartition des patients en fonction de la taille de la zone instable et de
l'âge du début des symptomes
n = 23 patients120-400 pb
n = 23 patients< 1.5 Kb
n = 35 patients1.5 - 3 Kb
n = 18 patients3 - 4.5 Kb
n = 7 patients> 4.5 Kb
Age [ans] N <5 5-15 15-25 25-35 35-45 45-60 >60 jamais
Apparition des symptomesdès la naissance
Voici la répartition des patients en fonction de la taille de la zone instable et de
l'âge du début des symptomes
n = 23 patients120-400 pb
n = 23 patients< 1.5 Kb
n = 35 patients1.5 - 3 Kb
n = 18 patients3 - 4.5 Kb
n = 7 patients> 4.5 Kb
Age [ans] N <5 5-15 15-25 25-35 35-45 45-60 >60 jamais
Patients n'ayant présenté aucunsymptome durant leur vie.
Voici la répartition des patients en fonction de la taille de la zone instable et de
l'âge du début des symptomes
n = 23 patients120-400 pb
n = 23 patients< 1.5 Kb
n = 35 patients1.5 - 3 Kb
n = 18 patients3 - 4.5 Kb
n = 7 patients> 4.5 Kb
Age [ans] N <5 5-15 15-25 25-35 35-45 45-60 >60 jamais
Voici la répartition des patients en fonction de la taille de la zone instable et de
l'âge du début des symptomes
n = 23 patients120-400 pb
n = 23 patients< 1.5 Kb
n = 35 patients1.5 - 3 Kb
n = 18 patients3 - 4.5 Kb
n = 7 patients> 4.5 Kb
Age [ans] N <5 5-15 15-25 25-35 35-45 45-60 >60 jamais
Corrélation : Taille et Début de la maladie
n = 23120-400 pb
n = 23< 1.5 Kb
n = 35 patients1.5 - 3 Kb
n = 18 patients3 - 4.5 Kb
n = 7 patients> 4.5 Kb
N <5 5-15 15-25 25-35 35-45 45-60 >60 jamais
Voici la répartition des patients en fonction de la taille de la zone instable et de
l'âge du début des symptomes
Le collectif est trop petit pour parler de corrélations statistiques, mais il est intéressant de regarder la tendance:
plus la taille est grande, plus le début de la maladie est précoce !
Age [ans]
Corrélation : Taille et Début de la maladie
n = 23120-400 pb
n = 23< 1.5 Kb
n = 35 patients1.5 - 3 Kb
n = 18 patients3 - 4.5 Kb
n = 7 patients> 4.5 Kb
N <5 5-15 15-25 25-35 35-45 45-60 >60 jamais
Voici la répartition des patients en fonction de la taille de la zone instable et de
l'âge du début des symptomes
Le collectif est trop petit pour parler de corrélations statistiques, mais il est intéressant de regarder la tendance:
plus la taille est grande, plus le début de la maladie est précoce !
Age [ans]
Voici la répartition de ces mêmes patients en fonction de la taille de la zone instable et du
degré de scolarisation
n = 23 patients120-400 pb
n = 23 patients< 1.5 Kb
n = 35 patients1.5 - 3 Kb
n = 18 patients3 - 4.5 Kb
n = 7 patients> 4.5 Kb
Niveau classe spéciale redoublé moyen avancé
Voici la répartition de ces mêmes patients en fonction de la taille de la zone instable et du
degré de scolarisation
n = 23 patients120-400 pb
n = 23 patients< 1.5 Kb
n = 35 patients1.5 - 3 Kb
n = 18 patients3 - 4.5 Kb
n = 7 patients> 4.5 Kb
Niveau classe spéciale redoublé moyen avancé
Voici la répartition de ces mêmes patients en fonction de la taille de la zone instable et du
degré de scolarisation
n = 23 patients120-400 pb
n = 23 patients< 1.5 Kb
n = 35 patients1.5 - 3 Kb
n = 18 patients3 - 4.5 Kb
n = 7 patients> 4.5 Kb
Niveau classe spéciale redoublé moyen avancé
Le collectif est trop petit pour parler de corrélations statistiques, mais il est intéressant de regarder la tendance:
plus la taille est grande, plus les problèmes scolaires sont importants!
Voici la répartition de ces mêmes patients en fonction de la taille de la zone instable et du
degré de scolarisation
n = 23 patients120-400 pb
n = 23 patients< 1.5 Kb
n = 35 patients1.5 - 3 Kb
n = 18 patients3 - 4.5 Kb
n = 7 patients> 4.5 Kb
Niveau classe spéciale redoublé moyen avancé
Le collectif est trop petit pour parler de corrélations statistiques, mais il est intéressant de regarder la tendance:
plus la taille est grande, plus les problèmes scolaires sont importants!
Historique Définition du syndrome Diagnostic clinique Génopathologie Diagnostic moléculaire Corrélation géno-clinique Le phénomène d'anticipation Traitement
Le phénomène d'anticipation
• se déclare de plus en plus tôt
ou
• que la symptômatologie soit de plus en plus grave
Il y a phénomène d'anticipation lorsque, de générations en générations,une maladie
Le phénomène d'anticipation
• se déclare de plus en plus tôt
ou
• que la symptômatologie soit de plus en plus grave
Il y a phénomène d'anticipation lorsque, de générations en générations,une maladie
Le phénomène d'anticipation
La maladie de Steinert représente l'exemple classique d'un tel phénomène.
Le phénomène d'anticipation
La maladie de Steinert représente l'exemple classique d'un tel phénomène.
Exemple
Le phénomène d'anticipation
La maladie de Steinert représente l'exemple classique d'un tel phénomène.
Un individu présente une cataracteà l'âge de 70 ans.
Exemple
Le phénomène d'anticipation
La maladie de Steinert représente l'exemple classique d'un tel phénomène.
Un individu présente une cataracteà l'âge de 70 ans.
Sa fille présente une maladie de Steinerttypique avec début dans la trentaine.
Exemple
Le phénomène d'anticipation
La maladie de Steinert représente l'exemple classique d'un tel phénomène.
Un individu présente une cataracteà l'âge de 70 ans.
Sa fille présente une maladie de Steinerttypique avec début dans la trentaine.
Quelques années avant son diagnostic,elle a accouché d'un enfant qui est décédéd'une forme congénitale de maladie deSteinert.
Exemple
Le phénomène d'anticipation
Habituellement, l'analyse d'une telle famille se faisait de "bas en haut".La survenue d'un enfant avec maladie de Steinert congénitale faisait rechercher ce diagnostic chez sa mère, puis chez un des ses grand-parents.
Le phénomène d'anticipation
Habituellement, l'analyse d'une telle famille se faisait de "bas en haut".La survenue d'un enfant avec maladie de Steinert congénitale faisait rechercher ce diagnostic chez sa mère, puis chez un des ses grand-parents.
Il était donc tentant de parler d'un biais de recrutement.
Le phénomène d'anticipation
Habituellement, l'analyse d'une telle famille se faisait de "bas en haut".La survenue d'un enfant avec maladie de Steinert congénitale faisait rechercher ce diagnostic chez sa mère, puis chez un des ses grand-parents.
Il était donc tentant de parler d'un biais de recrutement.
L'analyse moléculaire d'une telle famille montre pourtant que ce phénomèned'anticipation a une base moléculaire.
Exemple
Voici l'analyse de Southern pratiquée dans la famille de notre exemple
1
2
3
Contrôle 1 2 3
9 Kb10 Kb
On peut voir que la taille de la région instable s'accroît d'une génération à l'autre.
Exemple
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Contrôle 1 2 3
9 Kb10 Kb
On peut voir que la taille de la région instable s'accroît d'une génération à l'autre.
Voici l'analyse de Southern pratiquée dans la famille de notre exemple
Exemple
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Contrôle 1 2 3
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On peut voir que la taille de la région instable s'accroît d'une génération à l'autre.
Voici l'analyse de Southern pratiquée dans la famille de notre exemple
Exemple
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Contrôle 1 2 3
9 Kb10 Kb
On peut voir que la taille de la région instable s'accroît d'une génération à l'autre.
Voici l'analyse de Southern pratiquée dans la famille de notre exemple
Historique Définition du syndrome Diagnostic clinique Génopathologie Diagnostic moléculaire Corrélation géno-clinique Le phénomène d'anticipation Traitement
Le traitement
Il n'existe pas actuellement de traitement étiologique de la maladie.
Le traitement
Il n'existe pas actuellement de traitement étiologique de la maladie.
Mais le médicament de choix contre la myotonie est la mexilétine
Le traitement
Il n'existe pas actuellement de traitement étiologique de la maladie.
Mais le médicament de choix contre la myotonie est la mexilétine
D'autres médicaments comme la carbamazépine, l'acétazolamide, laquinine voir même la diphenylhydantoïne peuvent également avoir une action.
Le traitement symptômatique
Le traitement symptômatique
Les tentatives de corrections symptômatiques visent à pallier aux désordresassociés :
Le traitement symptômatique
Les tentatives de corrections symptômatiques visent à pallier aux désordresassociés :
- traitement chirurgical de la cataracte
Le traitement symptômatique
Les tentatives de corrections symptômatiques visent à pallier aux désordresassociés :
- traitement chirurgical de la cataracte- appareillage en cas de trouble du rythme cardiaque
Le traitement symptômatique
Les tentatives de corrections symptômatiques visent à pallier aux désordresassociés :
- traitement chirurgical de la cataracte- appareillage en cas de trouble du rythme cardiaque- administration d'hormones si nécessaire
Le traitement génétique
Le traitement génétique
En attendant une éventuelle thérapie génique, le conseil génétique reste la seule action possible.
Le traitement génétique
En attendant une éventuelle thérapie génique, le conseil génétique reste la seule action possible.
Il se base sur les faits suivants:
Le traitement génétique
En attendant une éventuelle thérapie génique, le conseil génétique reste la seule action possible.
Il se base sur les faits suivants:
la maladie est autosomique dominante
Le traitement génétique
En attendant une éventuelle thérapie génique, le conseil génétique reste la seule action possible.
Il se base sur les faits suivants:
la maladie est autosomique dominante un diagnostic moléculaire est possible
Le traitement génétique
En attendant une éventuelle thérapie génique, le conseil génétique reste la seule action possible.
Il se base sur les faits suivants:
la maladie est autosomique dominante un diagnostic moléculaire est possible le diagnostic prénatal est possible
Le traitement génétique
En attendant une éventuelle thérapie génique, le conseil génétique reste la seule action possible.
Il se base sur les faits suivants:
la maladie est autosomique dominante un diagnostic moléculaire est possible le diagnostic prénatal est possible même s'il n'existe pas de corrélation directe avec
la taille de l'amplification lorsque celle-ciest faible, une forte amplification est associéeavec une maladie cliniquement évidente
Le traitement génétique
En attendant une éventuelle thérapie génique, le conseil génétique reste la seule action possible.
Il se base sur les faits suivants:
la maladie est autosomique dominante un diagnostic moléculaire est possible le diagnostic prénatal est possible même s'il n'existe pas de corrélation directe avec
la taille de l'amplification lorsque celle-ciest faible, une forte amplification est associéeavec une maladie cliniquement évidente
Les bénéfices d'un diagnostic "négatif" (l'enfant ne sera pas atteint) ne sont pas négligeables.
Ce diaporama a été conçu avec l'aide financière de SERONO S.A.
(c) Copyright, D.Schorderet, 1994