dialogue12 / 2012
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« Toutes choses sont devenues nouvelles »
Message de Noël de la Générale 8
Nouvelles salutistes 9 - 13
Vivre une nouvelle vie dans la vraie liberté 4 - 7
Mensuel pour les salutistes et amis de l ’Armée du Salut
2 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2012
Dialogue
Charte internationale de l’Armée du Salut
L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle.Son message se fonde sur la Bible.Son ministère est motivé par l’amour de Dieu.Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.
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Nouvelle naissance« Comme il était en chemin, et qu'il appro-chait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persé-cutes. » (Actes 9 : 3-5).
Wow, quelle révélation divine ! Saul persé-cutait les chrétiens, mais en une fraction de seconde, sa vie a été radicalement transfor-mée et il deviendra le célèbre apôtre Paul.
Dans cette édition, il est question de nou-veaux départs, de renaissances, comme les bourgeons qui éclosent au printemps. Ces nouveaux départs sont parfois extra-ordinaires et impliquent un bouleversement radical (cf. pages 5 et 6). Mais à l’image des disciples d’Emmaüs (cf. page 7), ils pren-nent parfois plus de temps et la transfor-mation est plus subtile. Je pense que la plupart des conversions s’apparentent à la seconde catégorie, c’est du moins le cas pour moi. Le renouveau paraît moins im-pressionnant, mais le miracle par lequel Dieu nous permet de devenir une nouvelle créature reste le même. Et le seul chemin pour y accéder est le Christ ressuscité (cf. page 4).
Sébastien Goetschmann
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Courrier des lecteursConcerne : Dialogue 10.2012, article « L’importance de lire la Bible dès le plus jeune âge »
L’article m’a fort réjoui. C’est un témoi-gnage d’enfants, riche, simple et vivant : Comment trouver Dieu, où trouver les ré-ponses à nos questions ? Voilà ce que nos voisins ont besoin d’entendre !
Par cet article, nous pouvons engager des discussions personnelles avec eux et les encourager à chercher Dieu, Jésus, la Vé-rité et la Liberté.
S’il vous plaît, encore plus d’articles de ce genre !
Aude Gehrig
3«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2012
*La forme populaire du chant de Noël « D’un arbre séculaire » (Es ist ein Ros entsprungen) est l’œuvre du compo-siteur protestant Michael Praetorius, en 1609.
1. D’un arbre séculaire, Du vieux tronc d’Isaï, Durant l’hiver austère, Un frais rameau jaillit ; Et sur le sol durci, Dans la nuit calme et claire, Une rose a fleuri.
2. Par la parole ardente Du prophète Esaïe, Dieu, de sa voix clémente, Promettait un Messie, Roi de Jérusalem : Fils de Marie, la Vierge, Il naît à Bethléhem.
Info AdS
L’Armée du Salut se rapproche de Malmö
De vous à moi
Nouvelle vie
Il fait plus vite nuit. L’obscurité m’ac-compagne le ma-tin lorsque je quitte la maison et le soir lorsque je rentre à la maison. C’est un peu déprimant. Je me réjouis déjà des lumières de l’Avent,
illuminant les rues en de nombreux en-droits. La lumière pénètre l’obscurité et diffuse une atmosphère agréable. Elle nous renvoie à celui qui a dit : « Je suis la lumière du monde. » (Jean 8 : 12).
« Une rose a fleuri » : voici ce que nous chantons dans un chant de Noël connu*. D’une souche apparemment morte, éclot une vie nouvelle (Esaïe 11 : 1). En ces temps obscurs, une femme croyante ex-
prime ceci de la manière suivante : « Les pommes de l’été prochain pendent déjà aux arbres. » Alors qu’elle ne voyait que neige et glace, l’Esprit saint lui dit : « Il ne faut pas que tu voies les pommes mainte-nant, pourtant elles sont là. Sois patiente, l’amour de Dieu conduit des ténèbres à la lumière. »
Dieu est parmi nous. A Bethléhem, à l’époque, il s’est jadis passé quelque chose de nouveau. Par la naissance de Jésus, cette nouvelle vie résulte de la re-lation solidifiée avec Dieu. Nous avons le privilège d’accueillir cette nouvelle vie dans la foi.
Chères lectrices, chers lecteurs, je vous souhaite un Noël béni et illuminé par Dieu.
Commissaire Franz Boschung, Chefs de territoire
Le groupe de l’Armée du Salut est qualifié pour la finale suisse du Concours Eurovi-sion de la chanson, qui se déroulera le 15 décembre. La nouvelle m’a fait esquisser un sourire et j’ai passé en revue les évé-nements qui se sont déroulés durant les semaines écoulées.
J’ai reçu toute une palette de réactions
Je l’ai lu le lundi 12 novembre sur le service Internet Twitter : « Pas de période de l’Avent sans l’Armée du Salut – Bienvenue à la finale du Concours Eurovision de la chanson, ‹ You & Me › ».
concernant le projet « Concours Eurovision de la chanson » ou concernant la chan-son « You & Me ». La plupart des réactions étaient positives et encourageantes. Une chose est claire : « Si la chanson avait dû répondre à tous les souhaits et toutes les attentes, nous ne serions jamais parvenus à un tel résultat et ce projet nous aurait bien moins enthousiasmé. »
Heureusement, c’est le contraire qui s’est passé : les salutistes des pays de l’Est, où le travail de l’Armée du Salut n’en est qu’à ses débuts, ont profité de l’écho médiatique consi-dérable rencontré par la chanson. Lors des dis-cussions en résultant, ils ont pu expliquer le travail de l’Armée du Salut et transmettre le message de l’Evangile.
Parler de Dieu de manière décom-plexéeIl était intéressant de constater que ce n’était plus à nous de parler de la foi. Les journalistes s’en sont régulièrement char-gés et ont orienté les entretiens dans la direction souhaitée.
Ce projet qui, au départ, pouvait sembler audacieux en a, finalement, valu la peine. L’idée de participer aux éliminatoires du Concours Eurovision de la chanson, afin de parler, de manière non conventionnelle de l’Armée du Salut, s’est révélé être une bénédiction.
Le 15 décembre, Käthi Hauri, Sarah Breiter, Emil Ramsauer, Michel Sterckx, Christoph Jakob et Jonas Gygax monte-ront sur scène à l’occasion de la grande finale de la télévision suisse. Ils souhaitent que la Suisse envoie l’Armée du Salut avec « You & Me » au Concours Eurovision de la chanson à Malmö. Je suis persuadé qu’au-cun pays ne donnera « zero points » à l’Ar-mée du Salut.
Je vous remercie de votre soutien, quelle qu’en soit la forme.
Martin Künzi, Chef du Département marketing & communication
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En route pour Malmö ! Nous avons besoin de vous pour y arriver, car le chemin est encore long.
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4 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2012
Dossier – « Toutes choses sont devenues nouvelles »
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La nouvelle vie est un principe fondamental pour tous les chrétiens. Le théologien Urs Argenton nous explique pourquoi cette renaissance est indispensable pour bénéficier du salut, en se fondant sur la Parole de Dieu.
Malgré les nombreux pro-grès scientifiques, on ne peut rendre compte de grandes avancées dans le domaine du développement person-nel. Ni des programmes hu-manistes, ni des principes « pseudo-religieux » d’au-to-délivrance ne peuvent fondamentalement changer les hommes. Grâce à des techniques d’auto-manage-ment apprises et exercées, nous pouvons certes don-ner une bonne orientation à notre comportement, mais le dommage fondamental reste cependant ancré au fond de notre cœur. Pourquoi ? La Bible résume bien la situa-tion : tous les hommes sont pécheurs de nature et, en tant que tels, ils sont sépa-rés de Dieu. Aucun homme ne correspond à l’image que Dieu se fait de la vraie huma-nité. Dans la Parole de Dieu, nous lisons que l’ancien homme est mort à cause de sa violation des commande-ments de Dieu et de ses pé-chés (Ephésiens 2 : 1).
L’Apôtre Paul décrit l’état naturel de l’homme comme ceci : « Il n’y a pas de juste, pas même un seul ; aucun n’est in-telligent, aucun ne cherche Dieu ; tous se sont détournés, ensemble ils se sont per-vertis ; il n’y en a aucun qui fasse le bien, pas même un seul ! » (Romains 3 : 10-12 et 3 : 22-23).
De notre point de vue d’humain, une per-sonne disposant de grandes qualités éthiques peut fournir des prestations re-marquables, mais sa position devant Dieu restera pourtant dramatique : elle aussi sera spirituellement morte, c’est-à-dire séparée de Dieu.
Maintenant, pour ce qui est de la Bonne Nouvelle : Dieu n’est pas un dieu de mort, mais un dieu de vie. Il veut que les hommes entrent dans une relation vivante avec lui.
Par son Fils Jésus-Christ, il nous a ouvert, à nous humains, la porte menant à la vie vraie et éternelle. Le vieil homme pécheur (Romains 6 : 6) peut devenir une nouvelle créature (2 Corinthiens 5 : 17). Sur la croix, Jésus n’a pas seulement porté les péchés pour tous les hommes, il y a aussi empor-té notre vieille vie séparée de Dieu. Dans l’Épître aux Romains, nous lisons ce qui suit : « En effet, si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection sem-blable à la sienne. Nous savons que notre vieil homme a été crucifié avec lui afin que le corps du péché soit réduit à l’impuis-sance et qu’ainsi nous ne soyons plus es-claves du péché. » (Romains 6 : 5-6).
Les hommes qui croient en Christ et vivent consciemment avec lui, sont des hommes complètement nouveaux aux yeux de Dieu. Aux yeux de Dieu, la vieille vie du croyant n’existe plus. Par la juridiction divine, ils
sont des créatures nouvelles, orientées vers le Royaume de Dieu et récompen-sées par le pardon, la délivrance et la paix avec Dieu. (Romains 5 : 1, Ephésiens 1 : 7 et Colossiens 2 : 14). Ils sont nés à une nouvelle vie (Jean 3, à partir du verset 1 et 1 Pierre 1 : 3 et 23), équipés de l’Esprit saint (Romains 8 : 9) et en chemin vers la gloire éternelle.
Pour les chrétiens, la nouvelle vie est le fondement de leur conception de la vie. La nouvelle vie implique que Jésus-Christ vit et agit en nous par l’Esprit saint (Colos-siens 1 : 27 et Galates 2 : 20).
Un tout grand objectif de la nouvelle vie est de tendre vers ce que nous serons un jour dans la gloire : c’est-à-dire d’être à l’image de Jésus (1 Jean 3 : 2-3).
Urs Argenton, théologienet formateur d’adultes diplômé
Il faut mourir à soi-même pour pouvoir renaître
La période de l’Avent, avec ses crèches et décorations, nous rappelle que Jésus a été envoyé par Dieu afin que nous puissions avoir accès à la vie éternelle et devenir une créature nouvelle.
5«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2012
Dossier – « Toutes choses sont devenues nouvelles »
« Dieu donne à chacun de nouvelles chances »
ChanceAnéanti, je reviens vers toi.J’ai échoué, fait des erreurs, je suis désolé.J’ai besoin de ta présence et de ta consolation,Besoin de ton amour et de ton pardon.
Tu me redonnes une chance,Tu me presses contre ton cœur.Tu as une fois de plus lutté pour moi,Tu m’offres une nouvelle chance.
Par ton amour, tu me réconfortes.Je peux à nouveau t’appeler papa car je sais que tu me pardonnes.Et près de ton cœur, je me sens bien !Oui, près de toi je peux me reposer, je me sens en sécurité.
Chant écrit par Marcel Buergi
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« Buergi, tu es un cas désespéré, un bon à rien ! Tu vas finir un jour à la rue ou en prison. Quelqu’un comme toi ne peut pas être un enfant de Dieu ». De telles affirmations ont profondément marqué mon esprit et laissé des plaies ouvertes qui n’ont pas cicatrisé. Finalement, presque toutes ces prophéties se sont accomplies.
En chemin, Marcel Buergi sait que Jésus l’accompagne, depuis qu’il est entré dans sa vie.
Un cas désespéréJ’étais mauvais à l’école. Par crainte de faire faux, je suis devenu un excellent menteur. Habité par le désir de devenir quelqu’un, j’ai commencé à voler. Plus tard, après une scolarité difficile, j’ai inter-rompu mon apprentissage. Et c’est alors que la descente aux enfers a commencé. Carrière de musicien ratée, pas de véri-table emploi, de nombreuses dettes, des relations brisées, des problèmes de dé-pendance, une dépression, un état mala-dif et, pour couronner le tout, la perte de mon logement.
« Tu ne pourras jamais accueillir Jésus dans ton cœur ! Tu n’es qu’un misérable hypocrite ». J’ai cru à ces mensonges du-rant près de vingt ans. Ils hantaient mes pensées et me persuadaient que je ferais mieux de mettre fin à mes jours : j’étais de toute façon perdu pour l’éternité et j’allais griller en enfer.
Sors-moi de làMais, heureusement, Dieu a démasqué chacun de ces mensonges. Vingt ans après la prière que je lui avais adressée étant enfant : « Seigneur Jésus, vient ha-biter dans mon cœur, pardonne-moi mes péchés. Je veux que tu sois à jamais mon meilleur ami. », je lui ai adressé une se-conde prière : « Jésus, je t’en prie, aide-
moi à m’en sortir, je te servirai pour tou-jours ! »
Dix ans se sont écoulés depuis, et je peux dire que j’ai véritablement reçu une nouvelle vie. J’ai pu voir comment Dieu donne à cha-cun de nouvelles chances. Et chacune de ces chances est une nouvelle vie. Une vie qui vaut la peine d’être vécue ! Par exemple, un mariage voué à l’échec, où tout rentre
dans l’ordre, des dettes que l’on parvient à rembourser, de la musique qui va dans la bonne direction et qui parvient même à se vendre ! Un travail qui fait plaisir. Une vie qui n’est plus régie par la dépendance ! Ce sont là des chances que Dieu nous offre, et qui changent justement la vie !
Marcel Buergi
Aujourd’hui, Marcel Buergi sert Dieu également par sa musique.
6 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2012
Dossier – « Toutes choses sont devenues nouvelles »
Régis Cor-tat : Tout com-mence en 2006. J’avais de tels problèmes à un genou que j’ai dû renoncer à mon métier de facteur après 17 ans de service. J’en voulais à la terre entière et à Dieu en particu-lier. A cause de mon attitude, notre vie de famille était devenue un enfer et ne tenait plus qu’à un fil.
Sybille Cortat : De mon côté j’ai eu un Baby blues très prononcé après la nais-sance de Zoé. Puis premier clin d’œil du Seigneur, un flyer du BabySong dans notre boîte aux lettres. J’y suis allée et j’y ai trou-vé une oreille attentive à mes soucis et dé-couvert ce qu’est l’amitié. Le mot espoir a repris tout son sens. Pendant six mois, je me suis rendue seule au culte avec les enfants.
R. C. : Pour ma part, le culte du dimanche matin c’était téléfoot, un point c’est tout ! Un jour, Sybille m’a proposé de participer à un cours Alpha live. J’ai dit NON. Mais elle m’en a tellement parlé que pour lui faire plaisir, j’ai accepté de l’accompagner à ce que je pensais être la première et la der-nière rencontre. Mais dès notre arrivée, j’ai ressenti une atmosphère qui m’était incon-nue. Pour la première fois de ma vie je me suis senti accepté tel que j’étais.
Dès ce jour, j’ai repris goût à la vie. Mon état de santé s’est amélioré et j’ai noué des ami-tiés profondes. J’ai même troqué téléfoot contre le culte du dimanche ! Par la suite j’ai dû chercher un nouveau travail. Avec l’aide de l’assurance invalidité j’ai obtenu un entretien avec le directeur des ressources humaines chez Cartier horlogerie. A la fin de notre rencontre il me dit « Je ne sais pas pourquoi mais il faut que je vous engage ». Deuxième clin d’œil du Seigneur !
S. C. : L’œuvre de restauration ne faisait que commencer, j’ai également dé-couvert un Dieu aimant, patient, présent dans nos vies per-sonnelles, dans notre santé mais aussi dans notre couple et
avec les enfants. En 2009 nous répondons au premier appel de Dieu et nous enga-geons comme soldats.
R. C. : Dimanche après dimanche, j’avais l’impression que les messages étaient écrits pour moi. Dieu me parlait mais je ne saisissais pas ce qu’il voulait me dire.
S. C. : En février 2011, nous avons parti-cipé au week-end Design For Life à la Fer-rière. Un week-end entier pour prendre du temps avec notre Seigneur !
R. C. : Et là, tout s’est éclairci, Dieu m’a dévoilé le plan merveilleux qu’il avait pour moi. A travers une image, il m’a appelé à devenir officier. Quel choc ! J’ai d’abord pensé : « Seigneur, je n’ai pas les compé-tences ». Puis une grande joie m’a envahi.
S. C. : Quand Régis est venu vers moi, je savais ce qu’il allait me dire. Car Dieu venait de renouveler l’appel qu’il m’avait fait au Fo-rum à Fribourg en 2009, appel que je n’avais pas voulu comprendre. Régis était convain-cu de son appel et voulait foncer tête bais-sée, tandis que moi, pas convaincue, je ti-rais le frein à main. Je n’ai plus écouté la petite voix au fond de mon cœur et me suis refermée comme une huître. Mais Dieu a continué de me rappeler qu’il voulait que je lui fasse entièrement confiance. Au grand bonheur de Régis, j’ai accepté de suivre Dieu malgré mes craintes et nous avons dé-posé notre dossier de candidature en 2011.
Régis et Sybille Cortat
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D C’est clair : ado-lescente j’ai per-du le contrôle de ma vie à cause des dro-gues dures, de l’alcool, des ci-garettes et des hommes. Je suis tombée en-ceinte à dix-neuf ans. Je souhaitais avoir un enfant. Pendant la grossesse je n’ai pris presqu’aucune dro-gue. J’en suis aujourd’hui persuadée, Dieu m’a donné cet enfant pour que je puisse donner un sens à ma vie.
Puis j’ai tout perdu et c’est cela qui m’a sauvée ! Mon frère toxicomane s’est sui-cidé, ma sœur est partie à l’étranger, mon autre frère prenait également de la drogue et mes parents étaient séparés. Le pire : on m’a retiré la garde de mon enfant.
Un nouveau départAfin de pouvoir regagner le droit de garde, j’ai décidé de vivre sans drogue. J’ai entre-pris une cure de désintoxication d’abord dans une clinique, puis dans une famille à Brienz. C’est là que j’ai rencontré Dieu. Après des hauts et des bas j’ai décidé de donner ma vie à Jésus.
Pour moi, être chrétienne signifie avoir une relation vivante avec Jésus. Ma vie est entre ses mains. Il ne la contrôle pas mais il la guide et la dirige.
Je ne me suis jamais sentie aussi libre que durant les dernières années que j’ai pas-sées avec Jésus. Cela fait trente ans que je ne prends plus de drogues. J’ai arrêté de fumer il y a sept ans et cela fait trois ans et demi que je ne bois plus. Lorsque Jésus nous rend libres, il nous rend tota-lement libres. Jésus a fait de moi une nou-velle personne et je n’imaginerais pas une seule seconde revenir en arrière.
Jeannette Eschbach,Poste d’Affoltern am Albis
« Depuis que Jésus est mon ami ma vie est, grâce à son aide, sous contrôle », explique Jeannette Eschbach.
Plus libre que jamais
Actuellement en stage au Poste de la Chaux-de-Fonds, Régis et Sy-bille Cortat suivront l’Ecole d’officiers de l’Armée du Salut durant la session 2013-2015. Ils ont deux enfants : Nathan, 9 ans et Zoé 7 ans. Ils habitent Tramelan et font partie du Poste.
Ils ont pris un nouveau départ
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7«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2012
Dossier – « Toutes choses sont devenues nouvelles »
Il est né pour mourir
Durant les mois d’hiver, alors qu’il pleut beaucoup en Israël, le dé-sert verdit. C’est à cette période que les bergers font paître leurs moutons et qu’ils trouvent refuge dans des cavernes lorsque le temps est humide.
Après la mort de Jésus, deux disciples dé-sespérés se rendent au village d’Emmaüs (Luc 24 : 13). Ils rencontrent Jésus ressus-cité, mais ne le reconnaissent pas. Ce n’est que lorsqu’il rompt le pain qu’ils le recon-naissent et savent que Jésus est vraiment ressuscité. Cette histoire est intéressante, mais elle n’est en rien comparable à l’évé-nement que vit Marie lorsqu’elle rencontre Jésus après sa résurrection (Jean 20 dès le verset 11).
Celui qui entend suivre le Christ, doit re-connaître sa propre position devant de Dieu, accepter Jésus comme nouveau maître de sa vie et emprunter alors une nouvelle orientation de vie, empreinte d’en-gagement, de service et de mission.
Pour certains, il suffit d’une journée pour accomplir les points de la « check-list de conversion ». Pour d’autres, cela peut du-rer des années pour passer du point un au point deux. D’autres, encore, commencent par le point trois et passent ensuite lente-ment aux points précédents. Il n’y a pas de règles fixées dans la Bible sur la manière et la vitesse avec laquelle l’homme doit trouver le chemin menant à Dieu. La seule chose qui importe, c’est que l’homme décide de se laisser à l’avenir gouverner par Dieu.
Les conversions sont parfois liées à des événements dramatiques. Les amis de ce converti voient alors un « autre homme », une « nouvelle créature ». Paul a vécu une telle journée décisive dans sa vie (Actes des apôtres 9 : 22-26), tout comme le geôlier de Philippes (Actes des apôtres 16 : 29).
Il existe aussi d’autres conversions, qui ne sont pas du tout spectaculaires et qui peuvent peut-être même paraître un peu ennuyeuses. De nombreuses personnes sont déjà en chemin dans la bonne direc-tion. Pourtant, leur cheminement ne fait qu’aller dans la bonne direction et n’est pas exactement ciblé sur l’objectif. Le cap doit encore être corrigé. Même si une cor-rection de cap est loin d’être aussi mou-vementée qu’un revirement total, elle est tout aussi importante ! Lorsque je me di-rige vers le port avec mon bateau, il n’est pas du tout certain que j’arrive à bon port. Je vais peut-être m’échouer sur un banc de sable, parce que je n’ai pas corrigé le cap. Une telle conversion consistant à « corriger le cap » est tout aussi impor-
La conversion serait facile s’il suffisait de cocher trois cases d’une check-list et si on pouvait, de la sorte, se considérer comme converti. Mais l’être humain est un être bien plus complexe.
Dans les montagnes de Judée, ces ca-vernes étaient le plus souvent utilisées comme des étables ou des tombeaux. Quand l’évangéliste Luc écrit que Jésus est né dans une étable, il entend par là qu’il ne s’agit pas d’un bâtiment mais bien d’une caverne. Selon le professeur Arnold G. Fruchtenbaum, juif-messianique, il était courant, pour des raisons pratiques, de garder des bandelettes dans le creux des rochers pour envelopper les morts. Ces cavités existent d’ailleurs encore de nos
tante qu’une réorientation de sa vie à 180 degrés.
Les deux disciples d’Emmaüs et Marie ont-ils comparé la valeur de leur rencontre avec le Christ ressuscité ? Certainement pas. Dans l’Evangile de Jean, les deux disciples et Marie témoignent de leur ren-contre avec Jésus. Si nous nous racontons mutuellement les histoires de nos conver-sions, cela nous encourage. Nous voyons comment l’intervention de Dieu sur chacun de nous est merveilleuse. Nous ne pou-vons rien pour notre conversion, elle est l’œuvre de Dieu (Romains 9 : 16-18). Nous pouvons seulement être reconnaissants.
Claire-Lise Bitter
Certains sont déjà sur le bon chemin, mais parfois, celui-ci est moins bien tracé. Nous avons alors toujours besoin de l’orientation divine pour ne pas nous perdre. Image symbolique.
jours. Il semble par conséquent logique que Joseph et Marie aient utilisé ce qu’ils avaient sous la main pour emmailloter leur bébé, à savoir des bandelettes, et non des couches. Ce fait nous enseigne sur la rai-son d’être de la naissance de Jésus : « Si nous naissons tous pour vivre, Jésus, lui, est né pour mourir ». Et ceci afin que nous vivions. Voilà le sens de Noël.
Gabrielle Keller
Se laisser guider sur le chemin de la conversion
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8 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2012
Message de Noël de la Générale
Cependant, me tenant à côté de la marmite de l’Armée du Sa-lut, je voyais ce que lui ne pou-vait pas voir, un homme âgé qui se tenait pas très loin, les
yeux fixés sur le garçon. Je me dis que ce devait être son grand-père. Et bien-tôt leurs regards se sont croisés et le vieil homme a couru étreindre le garçon. « Tu te croyais perdu, n’est-ce pas ? Et bien, j’ai tout le temps su où tu étais. » Il ne gronda pas le petit garçon pour s’être éloigné. Pas de sermon embarrassant devant des étrangers. Pas la moindre réprimande.
Pour tant de gens, la période de Noël ne fait qu’accentuer leur impression d’être perdus, d’être seuls au milieu de la foule. L’accent mis sur la famille, les souvenirs heureux, les fêtes et les cadeaux ne fait que leur rappeler leur isolement, et que leur vie n’a pas été comme ça pour eux. C’est peut-être pour ça que l’Armée du Salut a fait de Noël un objectif important de l’année. C’est peut-être la raison pour laquelle nous faisons des repas spéciaux dans la communauté, nous apportons une aide pour Noël et nous donnons des jouets. Nous voulons combler le vide, ou répondre aux besoins urgents et faire preuve de l’esprit de Noël de la façon la plus pratique.
Cependant, en dépit de tout ce que nous faisons, nous ne pouvons pas réparer les vies brisées ou guérir les blessures profondes du cœur. Quelquefois nous sommes surpris de découvrir que les gens qui se sentent le plus perdus dans le la-byrinthe de Noël ne sont pas ceux qui ont des difficultés économiques. Quelquefois ceux qui souffrent, qui sont brisés, seuls et perdus sont en fait ceux qui semblent tout avoir.
La Bible raconte l’histoire d’un tel homme : Zachée. Il était en fait très prospère. Toute-
fois, sa profession de collecteur d’impôts le mettait à l’écart. Mais Jésus, comme le grand-père gâteau, voyait toujours où il était et a communiqué avec lui d’une façon qui a changé sa vie. Quand on l’a critiqué parce qu’il mangeait un morceau avec un « pécheur » comme Zachée, Jésus a dé-claré avec emphase qu’il était venu dans le monde pour chercher et sauver les perdus (Luc 19 : 10).
Zachée a changé : le trompeur calculateur est devenu un citoyen généreux et res-ponsable. Pourquoi ? Pas parce qu’on l’a humilié et réprimandé en public, ou qu’on l’a mis à l’écart, mais parce que Jésus le surveillait. Il lui a donné conscience de sa dignité. Il savait qu’il pouvait être différent.
Il est si important de ne pas nous laisser emporter par la nostalgie à propos de l’histoire de Noël. Nous pouvons rendre romanesque la scène de la naissance de Jésus et laisser échapper la puissance de son message. Dieu s’est fait homme dans la chair, il est venu vivre parmi nous et il a
Le petit garçon était visiblement perdu. Seul au milieu du centre commercial, avec tout le monde s’affairant autour de lui, il semblait terriblement inquiet, cherchant du regard un visage familier. C’était la période de Noël, le plus mauvais moment de l’année pour se trouver au milieu d’une foule qui se presse, séparé d’un membre de sa famille.
Une étreinte de Noël - Message de la Générale
passé sa vie à la recherche de ceux qui avaient besoin de reprendre contact avec leur Créateur.
Peut-être que certains d’entre nous ne voudront jamais admettre qu’ils sont des âmes perdues, mais nous pourrions ad-mettre que nous avons perdu nos idéaux, nos valeurs, notre foi ou notre espérance. Nous pourrions peut-être même aller jusqu’à admettre que nous avons perdu beaucoup de notre amour pour nous-mêmes et pour les autres. Ce n’est pas quelque chose que nous disons à n’im-porte qui. Nous pouvons nous sentir comme le jeune garçon, auquel la foule ne fait pas attention mais qui a désespéré-ment besoin qu’on le trouve. Et bien, mes amis, Noël nous parle de la venue du Sau-veur du monde, le Sauveur aimant, celui qui cherche les perdus, qui les étreint, et qui leur offre la meilleure façon de se sen-tir à leur place qu’ils ne pouvaient jamais imaginer.
Générale Linda Bond
Dieu garde son regard fixé sur nous. Parfois nous ne sentons plus sa présence, mais il continue à veiller sur nous. Image symbolique.
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9«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2012
Le Phare : un lieu d’accueil et de partage
Ernesto (40 ans) est Bolivien. Il y a dix ans, il s’est installé en Espagne avec sa famille et y a obtenu la nationalité espagnole. En 2008, il perd son travail d’électricien et sa famille retourne en Bolivie. Lui est obligé de rester : avec l’argent qu’il a emprunté pour construire trois maisons, il a accumulé une dette considérable qu’il doit rembourser à la banque. Dans l’impossibilité de trouver un travail en Espagne, il décide de venir en Suisse, il y a de cela 5 mois, espérant y trou-ver un travail bien payé.
L’histoire d’Ernesto ressemble à celle de nombreuses personnes fréquentant le Phare, un centre géré par l’Armée du Salut à Genève. Conséquence de la crise écono-mique, une vague d’immigrés hispaniques déferle sur la Suisse et particulièrement sur Genève, depuis environ un an et demi. Le Phare ouvre ses portes à un nombre im-portant de ces immigrés. « Le Phare fonc-tionne dans sa forme actuelle depuis l’été 2011, explique le capitaine Andreas Fuhrer, officier au Poste de Genève 2. Depuis trois mois environ, la vague d’immigrés prove-nant du sud de l’Europe (Italie, Portugal et surtout Espagne) s’est encore intensifiée. Aujourd’hui, nous atteignons nos limites en servant plus de 100 repas en un jour. » Le Phare est ouvert de 11h à 17h, les mercre-dis, jeudis et vendredis. Les repas de midi sont offerts, mais ce n’est pas tout : « Nous voulons que ces gens reçoivent plus que de la nourriture, ajoute Andreas Fuhrer. En offrant également un lieu d’écoute et de partage, ainsi que des cours de français, le but est qu’ils s’approprient le lieu. Ici, on se
La situation des sans-abri est dramatique à Genève. Rien qu’entre le 15 septembre et le 15 octobre, l’Ac-cueil de nuit de l’Armée du Salut, qui dispose de 40 lits, a dû refuser 250 personnes.
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n sent un peu comme en famille. D’ailleurs, chacun donne un coup de main, pour faire la cuisine, la vaisselle, mettre et débarrasser les tables, … »
Manque d’hébergements d’urgenceLe manque cruel de logements d’urgence oblige ces immigrés à trouver des solutions de dernier recours et à dormir dans des caves, dans des voitures ou dans la rue.
Baïo doit avoir la cinquantaine ; il n’avouera pas son âge. Ce Portugais d’origine afri-caine a abandonné sa famille en croyant que la Suisse serait la solution à ses problèmes économiques : « Tu sais, c’est beaucoup trop difficile, me répète-t-il, la voix tremblotante. J’ai tout laissé au Portugal pour venir ici et maintenant je suis coincé. Sans argent, sans travail, je suis obligé de dormir dehors et il fait très froid. Ce n’est pas normal que des gens puissent en être réduits à cela. Seulement dormir et manger, ce n’est pas une vie. »
« Je ne peux pas laisser dire que la Suisse ne fait rien », s’exclame Marta (65 ans). Malgré sa situation, cette Italienne d’origine argen-tine est restée très élégante. On sent qu’elle ne vient pas d’un milieu pauvre. « J’étais hôtesse de l’air chez KLM, mais j’ai perdu mon travail et je dois payer l’hypothèque de ma maison en Italie », explique-t-elle dans un anglais soigné. A Genève depuis trois mois, elle dort à l’Accueil de nuit ou dans sa voiture sur un parking de la ville. « La situa-tion est parfois terrible, mais ici on ne nous laisse pas tomber, je peux manger, dormir
Le Phare veut être un lieu où l’on se sent bien, où l’on peut aussi rire ensemble.
et me doucher gratuitement, ce n’est pas le cas par exemple en Italie. » Loin d’être abat-tue, elle espère trouver de petits emplois, comme s’occuper d’enfants.
Une touche d’espoir dans ses situa-tions dramatiquesErnesto avoue que sa situation n’est de loin pas meilleure qu’en Espagne : « Ici, je n’ai ni travail, ni logement, explique-t-il. J’ai déjà eu deux refus de jobs, parce que je ne parle pas le français. Mais je viens de trouver une place d’électricien intérimaire en France voisine et j’attends mon premier salaire avec impatience. » Mais pour le moment, l’homme dort à l’Accueil de nuit de l’Ar-mée du Salut, dans des parcs ou chez des amis et il profite des repas gratuits servis au Phare. Malgré cette situation difficile, Er-nesto reste optimiste : « Je dois apprendre le français. Ensuite, j’espère trouver un peu de stabilité, avoir un travail fixe pour trou-ver un appartement et une voiture. Comme cela, je pourrai payer mes dettes. »
« Nous parons au plus pressé, en aidant avec nos faibles moyens, constate Andreas Fuhrer. Mais je crois que l’accompagnement spirituel que nous offrons est une ressource importante pour les personnes qui fréquen-tent le Phare. D’ailleurs, une vingtaine de ces gens viennent plus ou moins régulièrement aux cultes ou à la cellule ‹ el farito ›. Les aider à rencontrer le Christ, c’est le plus bel espoir qu’on puisse leur donner. ».
Sébastien Goetschmann
Echos
Ernesto est songeur quant à son avenir.
10 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2012
Echos
Les jeunes salutistes partagent leur joie dans la rue
Les jeunes de l’Armée du Salut en Suisse romande débordent d’amour pour Dieu et pour leur prochain. Ils l’ont prouvé avec créativité, samedi 27 octobre sur la Place des Halles de Neuchâtel.
Sous le « label » Salvation Street, une qua-rantaine de jeunes provenant principalement de l’Armée du Salut, ont proposé un après-midi d’animations urbaines. Flashmob, danses, mimes, sketchs et rap, le répertoire est varié, afin que chacun puisse utiliser ses talents pour transmettre un message clair sur l’amour de Dieu. « L’objectif premier de ces animations est de partager ce que Dieu fait pour nous, explique Abigaïl Bergmann, une des responsables du groupe. Par des actions concrètes et spontanées, nous dé-sirons revenir aux racines de l’Armée du Sa-
lut, en amenant l’Eglise dans la rue. Nous voulons également interpeler les gens en leur montrant que dans l’Eglise il y a aussi des jeunes motivés. » Même si le temps était plutôt maussade, plusieurs personnes se sont arrêtées pour profiter du show, ainsi que des pâtisseries, gaufres, barbes-à-papa et thés qui étaient généreusement offerts.
Quant aux résultats concrets d’une telle ma-nifestation, ils sont difficiles à évaluer. « Nous
Malgré le froid et la pluie, les jeunes de Salvation Street ont exprimé, de manière artistique, le bonheur de vivre avec Dieu.
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nous tenons à disposition pour discuter et partager avec les personnes qui le désirent, dit Abigaïl Bergmann. Et même si nous ne voyons pas immédiatement de fruits, nous avons confiance que Dieu agit. Nous se-mons et croyons que Dieu fait le reste. »
Créé l’an dernier, le groupe Salvation Street devrait proposer à l’avenir deux interven-tions par année, dans diverses villes de Suisse romande.
Sébastien Goetschmann
Souper des bénévoles à Nyon le 29 octobre
Malgré sa petite taille, la Brocante de Nyon a beaucoup de collabora-teurs. Des collaborateurs qui ne reçoivent pas de salaire, si ce n’est celui du plaisir de travailler comme bénévoles.
Ainsi, pas moins de 24 bénévoles se re-layent chaque se-maine au tri, à la caisse ou dans les rayons pour ranger et décorer ce lieu de vie.
Et, une fois n’est pas coutume, la Brocante de Nyon a ouvert ses portes en dehors des heures d’ouverture pour accueillir tout ce
petit monde pour un souper canadien, où chacune et chacun y a apporté sa meilleure recette. L’occasion de passer un moment tous ensemble et de mieux se découvrir tout en faisant plaisir à son estomac.
L’ambiance y fut bon enfant, car en fin de compte, travailler comme bénévole à la Brocante de Nyon, passe aussi par l’envie de vivre quelque chose en commun. Ce fut aussi l’occasion pour moi de rencontrer chacun et d’expliquer mon travail en tant que responsable régional de la Suisse ro-mande pour les Brocantes de l’Armée du Salut.
Encore une fois, un grand merci et chapeau bas à tous ces bénévoles qui consacrent de leur temps, de leur énergie et tout leur en-thousiasme à la Brocante salutiste de Nyon.
Philippe RancCela fait neuf ans que la Brocante est installée à la Route de Divonne 48.
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11«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2012
Echos
Le Poste de l’Arc Lémanique a vécu un mo-ment d’exception. Pour fêter les vingt ans de son Hôtel - Restaurant l’Ermitage (Vuf-flens-le-Château), le chef Bernard Ravet, qui fait partie du cercle fermé des « grands chefs Relais et Châteaux » et qu’honorent les 19 toques du GaultMillau, mettait son talent au service de la cause salutiste.
Ce repas de rêve débutait devant l’Ermi-tage déjà, par la dégustation d’une soupe au potiron parfumée à la truffe, tout droit sortie d’un chaudron posé sur le feu et qu’accompagnaient les chants d’un groupe de salutistes. Le ton était donné !
Une histoire de famille : Bernard Ravet (à gauche) et son fils Guy signent ensemble la carte du restaurant. L’équipe est complétée par Ruth Ravet (l’âme de la maison), Isabelle (pâtisserie) et Nathalie (sommelière).
Un festin signé la famille Ravet
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Les heures qui suivirent furent sublimes, l’accueil, la cuisine et le service se his-sant au niveau de l’art. Des saveurs fines et inhabituelles, des odeurs délicates, des harmonies de couleurs, des assiettes dres-sées dans la perspective d’en faire de vé-ritables petits tableaux de maître, tous nos sens étaient à la fête.
Pour émoustiller vos papilles, je vous livre l’énoncé poétique du premier plat qui nous fut servi : « Fraîcheur de coquille Saint-Jacques normande et bar de ligne en contraste, méli-mélo de coque et couteau, caviar Prunier, huile de corail et agrumes va-
nillée, feuille d’huître, petit pain aux algues. »
Au mitan du repas les billets gagnants d’une fastueuse tombola furent sortis d’un grand vase vers lequel convergeaient tous les re-gards : voyage en Islande, week-ends dans des hôtels prestigieux de Suisse, d’Alle-magne et d’Italie, foulard Hermès, carafes en cristal, caviar, …
Deux ou trois potins pour conclure ? Mon voi-sin journaliste m’a soufflé que les vins (servis aux non-salutistes !) étaient offerts par une grande cave de la Côte et que c’étaient le Di-recteur et l’œnologue de la cave qui faisaient le service ; joli geste en faveur de l’Armée du Salut abstinente. Un couple d’officiers salu-tistes émérite a vu non pas un, mais deux de ses billets de tombola tirés au sort : deux week-ends de rêve en perspective !
Avant le café et les mignardises d’Isabelle (fille cadette de Bernard), le chef a solennel-lement remis un chèque de 11 500 francs, fruit de cette soirée de bienfaisance en fa-veur du Poste de Morges (Arc Lémanique).
Merci à la famille Ravet d’avoir choisi de fê-ter les vingt ans de son Hôtel - Restaurant l’Ermitage en honorant l’Armée du Salut ! Puissions-nous nous montrer dignes de la confiance qu’elle nous témoigne.
Marianne Hefhaf
Jeudi 15 novembre, 65 convives ont eu la chance de participer à une soirée de bienfaisance organisée par la famille Ravet à l’Hôtel - Res-taurant l’Ermitage. Un chèque de 11 500 francs a pu être versé au profit du travail de l’Armée du Salut à Morges.
Les commissaires Hanny et Franz Boschung reçoivent le chèque de 11 500 francs.
Chacun a un rôle important à jouer
Les 3 et 4 novembre, environ 25 jeunes ont vécu un week-end biblique aux Rasses (VD), avec le major Jean-Marc Flückiger, responsable du Centre de formation à Bâle, comme principal orateur.
Les réflexions de ces deux jours étaient axées autour du thème : « J’ai un chapitre à écrire. » Les ateliers, études bibliques et moments de louange étaient pensés pour faire comprendre aux jeunes que chacun a un rôle à jouer dans le royaume de Dieu,
mais aussi pour les aider à trouver leur place, leur vocation.
Le samedi après-midi, par exemple, plu-sieurs orateurs différents ont parlé de leur vécu, de leur vocation (comme officier de
l’Armée du Salut ou non) et de ce qui les motive à servir Dieu. Le soir, une étude bi-blique sur Pierre, Paul et d’autres disciples a permis de montrer que chacun a servi Dieu selon un modèle différent (à plein temps, à temps partiel, dans son travail quotidien). Et le dimanche matin, l’étude de trois récits de vocation dans l’Ancien Testament a révélé que les appelés se sentent souvent indignes et incompétents. Comme nous pouvons nous-mêmes nous sentir parfois. Mais Dieu les encourage et les équipe pour qu’ils puissent entrer dans son plan.
La Rédaction
12 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2012
Echos
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En tant que chrétiens, nous avons plus à offrir aux réfugiés, a fait remarquer Paul Mori.
Guitare en main, Paul Mori a appelé à plus d’humanité, à travers une chanson.
Ceux qui vont bien iraient mieux …La guitare à la main et le sourire aux lèvres, c’est avec une chanson de Mani Matter (voir l’infobox) que Paul Mori a commencé sa présentation de l’Aide aux réfugiés de l’Armée du Salut au Poste de Langnau (en Emmental). Nous avons l’impression qu’il s’agit d’un ami très engagé plutôt que d’un directeur à la tête d’environ 200 collaborateurs et 1 500 requérants d’asile.
Paul Mori est Directeur de l’Aide aux ré-fugiés de l’Armée du Salut. On se rend rapidement compte qu’il ne va pas parler uniquement de faits et de chiffres. Pour lui, l’être humain est au centre.
Respect vis-à-vis de l’étrangerTout au long de sa présentation, il apparaît clairement que pour Paul Mori le respect est à la base de l’amour du prochain. C’est même un mot clé pour tous les jours. Il nous interpelle : « Il faut plus de respect que jamais en ce qui concerne la détresse dans laquelle se trouvent aujourd’hui de nombreuses personnes. Et tout particuliè-rement envers les personnes qui nous sont étrangères. Même en Suisse, il n’y a pas si longtemps que ça, des personnes ont dû quitter le pays pour des raisons éco-nomiques ».
Mais que signifie, en tant qu’organisation chrétienne, travailler parmi les réfugiés ? « Nous avons, d’une part, un mandat de l’Etat. Il rémunère notre travail et, comme on dit, qui paie commande. D’autre part, en tant que chrétiens, nous avons encore plus à offrir sur la base des promesses bi-bliques. Il s’agit là de concilier nos valeurs en respectant les intérêts du mandant. La devise de l’Aide aux réfugiés de l’Armée du Salut en est un bon exemple : la dignité humaine est inviolable. »
Que pouvons-nous faire?Au terme de sa présentation, une per-sonne du public a demandé : « Quelle est concrètement notre mission envers l’Aide aux réfugiés en tant que Poste de l’Armée du Salut ? ». « Il s’agit là d’une question sur laquelle nous nous penchons actuellement au sein des organes de direction », répond Monsieur Mori. Pour lui, cela demande du tact et aussi de nouvelles idées. Ce peut être des endroits ou des événements per-mettant de favoriser les rencontres avec les réfugiés. C’est certainement dans les contacts personnels, nous dit-il, qu’appa-raissent les possibilités et les limites. « Respect et estime sont deux conditions essentielles pour un travail de qualité parmi les réfugiés. Lorsque nous traitons l’autre avec respect, nous pouvons aussi nous attendre à ce qu’il fasse de même. Nous pouvons peut-être même une fois renon-cer à quelque chose », conclut le Directeur de l’Aide aux réfugiés.
Ainsi la chanson de Mani Matter, qu’il a entonnée en introduction, prendrait une tournure différente et tout irait mieux pour tout monde. Car comme le dit la chan-
son : « Denen es gut geht, ginge es bes-ser, wenn es denen besser ginge, denen es weniger gut geht, was aber nicht geht, ohne dass es denen weniger gut geht, de-nen es gut geht. »
Lieutenant Christoph Lässig,Poste de Langnau (Emmental)
« Dene wos guet geit giengs besser, giengs dene besser wos weniger guet geit, was aber nid geit ohni dass’s dene weniger guet geit wos guet geit drum geit weni für dass es dene besser geit wos weniger guet geit und drum geits o dene nid besser wos guet geit. »
(Ceux qui vont bien iraient mieux, si ceux qui vont moins bien allaient mieux, mais ça ne va pas sans que ça aille moins bien pour ceux qui vont bien. C’est pour cela qu’il manque si peu pour que ça aille mieux pour ceux qui vont moins bien. Et c’est pour cela que ceux qui vont bien ne vont pas mieux).
Hans-Peter « Mani » Matter, chansonnier et poète bernois (1936-1972)
13«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2012
Echos
Nous restons dans la courseMerci pour votre vote ! Grâce à votre soutien, le groupe de l’Armée du Salut a franchi un obstacle supplémentaire . Avec la chanson « You & Me » il a été qualifié pour la grande finale suisse du Concours Eurovision de la chanson, qui sera diffu-sée en direct le 15 décembre à la télévision suisse.
Les six musiciens du groupe de l’Armée du Salut affronteront huit autres candidats, et ont donc encore besoin de votre soutien pour aller encore plus haut et représenter la Suisse à Malmö. Réservez la date du 15 décembre et votez pour l’Armée du Salut. Vous trouverez toutes les informations sur armeedusalut.ch
La Rédaction
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Lu pour vous
Les offres de Dieu
Une relation d’aide dans une perspec-tive finale. Par Manfred EngeliEditions Je SèmeISBN : 978-2-940330-13-3
Plus qu’une lecture, cet ouvrage du psy-chologue et psychothérapeute bernois peut devenir une expérience de transfor-mation intérieure. Tout au long des 300 pages du livre, Manfred Engeli explique non seulement en quoi consiste sa pra-tique de la relation d’aide dans une pers-pective finale, mais il invite aussi ses lec-teurs à bénéficier d’une relation d’aide di-recte avec Dieu.
Par des exemples tirés de sa pratique per-sonnelle, des schémas et des pistes de ré-flexion, Manfred Engeli donne la possibilité à son lecteur de se remettre en question et de laisser Dieu le transformer, petit à petit. Car à la croix, le Christ a tout accompli. Les solutions pour que notre corps, notre âme et notre esprit soient restaurés exis-tent donc déjà. Pour y accéder, il « suffit » d’accepter les offres de Dieu.
Pour Manfred Engeli, les praticiens de la relation d’aide chrétienne doivent être de véritables collaborateurs de Dieu et se laisser guider par lui, car le potentiel de changement par la foi est le plus efficace. Dieu veut que nous devenions pleinement cette nouvelle créature, accessible grâce au sacrifice du Christ. Et ce que Dieu a à proposer (que ce soit une offre générale exprimée dans la Bible ou une offre parti-culière révélée par le Saint esprit) dépasse toutes les autres offres thérapeutiques.
Sébastien Goetschmann
Espoir est le journal de l’Armée du Salut destiné à répandre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ en Suisse, en France et en Belgique. Aidez-nous, abonnez-vous et distribuez notre journal !
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14 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2012
Les commissaires Franz et Hanny Boschung, responsables territoriaux :6-7 janvier : Retraite de la Direction13 janvier : Culte, Poste de Saint-Gall
Le lt-colonel Massimo Tursi, Secré-taire en chef et la lte-colonelle Anne-Florence Tursi, Secrétaire territoriale Société & Famille :6-7 janvier : Retraite de la Direction
Conseils d’officiers nationaux avec la Générale Linda Bond à BerneVendredi 22 mars 2013
Agenda des Chefs
Nota bene
Mutations internationales
Au 1er janvier 2013Les colonels Moses et Sarah Wandulu, officiers du Territoire de l’Ouganda, actuel-lement responsables territoriaux de ce Ter-ritoire, deviendront responsables territoriaux du Territoire du Malawi. Le colonel Moses Wandulu comme Commandant territorial et la colonelle Sarah Wandulu comme Prési-dente territoriale des Ministères Féminins.
Les colonels Benjamin et Grace Mnyampi, officiers du Territoire de Tanza-nie, actuellement Secrétaire en chef, res-pectivement Secrétaire territoriale des MF pour le Territoire du Kenya ouest, devien-dront responsables territoriaux du Territoire de l’Ouganda. Le colonel Benjamin Mnyampi comme Commandant territorial et la colo-nelle Grace Mnyampi comme Présidente territoriale des MF.
Les majors Johnstone et Linnet Wolayo, officiers du Territoire du Kenya ouest, actuel-lement Secrétaire pour le personnel, res-pectivement Directrice territoriale, Ministère d’entraide communautaire de ce Territoire, y deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF, avec promotion au grade de lieutenant-colonel.
Les lts-colonels Nahashon et Zipporah Njiru, officiers du Territoire du Kenya est, ac-tuellement Commandant divisionnaire, res-pectivement Directrice divisionnaire des MF pour la Division Kangundo de ce Territoire, y deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF. Ils succéderont aux colo-nels Gabriel et Monica Kathuri, qui recevront une nouvelle mutation.
Les colonels Michael et Joan Parker, officiers du Territoire du Royaume-Uni avec la République d’Irlande, actuellement Se-crétaire en chef, respectivement Secrétaire territoriale des MF pour le Territoire de l’Indo-nésie, deviendront responsables territoriaux de ce Territoire. Le colonel Michael Parker comme Commandant territorial et la colo-nelle Joan Parker comme Présidente terri-toriale des MF, avec promotion au grade de commissaire, la colonelle Joan Parker le 3 janvier 2013 et le colonel Michael Parker le 4 janvier 2013. Ils succèderont aux commis-saires Basuki et Marie Kartodarsono, qui se retireront du service actif.
Les lts-colonels Jones et Mariyam Ka-saedja, officiers du Territoire de l’Indonésie, actuellement Secrétaire pour le personnel,
Avis de rechercheRyser-Liechti Edith, réside éventuelle-ment dans la région de Berne.
Les informations pertinentes sont à adres-ser au Service de recherches de per-sonnes : Major Martha [email protected]éléphone : 031 388 05 91
respectivement Directrice territoriale des Groupes de maison dans ce Territoire, y de-viendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF.
Au 1er février 2013Les commissaires Clive et Marianne Adams, officiers du Territoire de la Nor-vège, de l’Islande et des îles Féroé, actuel-lement responsables territoriaux de ce Ter-ritoire, deviendront responsables territoriaux du Territoire du Royaume-Uni avec la Répu-blique d’Irlande. Le commissaire Clive Adams comme Commandant territorial et la commis-saire Marianne Adams comme Présidente territoriale des MF.
Les commissaires Dick et Vibeke Krom-menhoek, officiers du Territoire des Pays-Bas et de la République tchèque, actuelle-ment responsables territoriaux du Territoire de la Finlande et de l’Estonie, deviendront responsables territoriaux du Territoire de la Norvège, de l’Islande et des îles Féroé. Le commissaire Dick Krommenhoek comme Commandant territorial et la commissaire Vi-beke Krommenhoek comme Présidente ter-ritoriale des MF.
Les colonels Johnny et Eva Kleman, offi-ciers du Territoire de la Suède et de la Letto-nie, actuellement Secrétaire en chef, respec-tivement Secrétaire territoriale des MF dans ce Territoire, deviendront responsables terri-toriaux du Territoire de la Finlande et de l’Esto-nie. Le colonel Johnny Kleman comme Com-mandant territorial et la colonelle Eva Kleman comme Présidente territoriale des MF.
Les lts-colonels Daniel et Rebecca Sjo-gren, officiers du Territoire des USA centre, actuellement Commandant divisionnaire, res-pectivement Directrice divisionnaire des MF pour la Division nord de ce Territoire, devien-dront Secrétaire en chef et Secrétaire territo-riale des MF dans le Territoire de la Suède et de la Lettonie.
Les lts-colonels Kong Chew (Bob) et Teoh Gim Leng (Wendy) Lee, officiers du Territoire de Singapour, de la Malaisie et du Myanmar, actuellement Secrétaire en chef, respectivement Secrétaire territoriale des MF dans ce Territoire, deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF dans le Territoire des Philippines. Ils succéderont aux lts-colonels Ronald et Robyn Clinch qui se-ront mutés dans leur Territoire natal (Australie sud).
Service de recherche de personnes
Félicitations
85 ans19 décembre : Major David Zimmer-mann-Hari, Bülachstrasse 18, 8057 Zurich.31 décembre : Major Gilberte Schärer-Hasler, Chemin des Lovières 8, 2720 Tramelan.
80 ans18 décembre : Major Markus Schmidt-Bédat, Martinstrasse 1, 3600 Thoune.4 janvier : Major Ruth Hübscher, Chlen-glerweg 2, 8240 Thayngen.
Le Conseil stratégique est la plus haute instance exécutive de l’Armée du Salut en Suisse. Il se réunit quatre fois par an et se compose de neuf membres, élus pour un mandat de trois ans.
La major Mariette Streiff et Monsieur Peter Dubach sont nouveaux membres depuis septembre 2012. Ils remplacent le sergent Daniel Jäggi et la major Doris Droz, tous deux démissionnaires.
Changements au Conseil stratégique
15«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2012
SudokuIl faut placer dans la grille, par ligne ho-rizontale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans ex-ception.
Solution
Ils peuvent être mis dans n’importe quel ordre. Vous devez retrouver la totalité des chiffres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer !
Règles du jeu
Mutations internationales (suite)
Les lts-colonels Lyndon et Bronwyn Buckingham, officiers du Territoire de la Nouvelle-Zélande, des Fidji et du Tonga, actuellement Secrétaire des programmes, respectivement Secrétaire-assistante des programmes dans ce Territoire, devien-dront Secrétaire en chef et Secrétaire ter-ritoriale des MF du Territoire de Singapour, de la Malaisie et du Myanmar.
Les lts-colonels Neil et Christine Webb, officiers du Territoire du Royaume-Uni avec la République d’Irlande, actuelle-ment Secrétaire en chef, respectivement Secrétaire territoriale des MF du Territoire de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, de-viendront responsables territoriaux de ce Territoire. Le lt-colonel Neil Webb comme Commandant territorial et la lte-colonelle Christine Webb comme Présidente ter-ritoriale des MF, chacun avec promotion au grade de colonel. Ils succéderont au commissaire Andrew Kalai qui se retirera du service actif.
La lte-colonelle Miriam Gluyas, officière du Territoire d’Australie est, ac-tuellement Secrétaire des programmes de ce Territoire, deviendra Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF du Terri-toire de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
La major Hannelise Tvedt, officière du Territoire de la Norvège, de l’Islande et des îles Féroé, actuellement Secrétaire-assistante des programmes du Territoire du Royaume-Uni avec la République d’Ir-lande, deviendra Secrétaire en chef et Se-crétaire territoriale des MF du Territoire des Pays-Bas et de la République tchèque, avec promotion au grade de colonelle. Elle succédera aux colonels Pieter et Alida Dijkstra qui se retireront du service actif.
Visite de la Générale Linda Bond
En mars 2013, la Générale Linda Bond nous fera l’honneur de venir visiter notre Territoire. Veuillez d’ores et déjà réser-ver les dates suivantes :
Le 22 mars 2013 à BerneLe 23 mars 2013 à PayerneLe 24 mars 2013 à Zurich
De plus amples informations suivront.
16 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · décembre 2012
Maintenir le dialogue
Impressum
JAB
3001 Berne
Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch
Edition et rédactionQuartier Général Suisse-Autriche-HongrieLaupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 BerneTéléphone 031 388 05 [email protected] changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.
Equipe de rédactionSergent Martin Künzi (Chef Marketing et communication), Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur),Major Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann (Orbe) et Capitaine Pascal Donzé (Tramelan).
Layout Rolf MesserliImpression rubmedia, Wabern/BerneFondateur William BoothGénérale Linda BondChef de territoire Commissaire Franz Boschung
Abonnement annueldialogue CHF 46.– | 65.–*Espoir CHF 48.– | 67.–** Etranger
Dans le prochain « dialogue »
Comme les grands navires dirigés par un petit gouvernail, la langue est un petit membre capable d’embraser tout le corps (Jacques 3). Elle peut être source de bé-nédictions, autant que de malédictions. Le prochain numéro du dialogue traitera des dégâts que les paroles peuvent occa-sionner et comment éviter de blesser par la parole.
La Rédaction
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Dirigé par un si petit gouvernail
« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses an-ciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. »
2 Corinthiens 5 : 17
Dialoguer avec Dieu
L’essence de la prière« Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi ».
Ce passage de la Bible montre ce qui est essentiel dans la prière. Ce n’est pas notre prière qui met Jésus en route. Il frappe et nous laisse savoir qu’il veut entrer en communion avec nous. Le Seigneur cherche la porte ouverte, pour faire une halte chez nous et rentrer dans notre intimité. Cela signifie que l’on doit donner à Jésus l’accès à notre vie, tout lui révéler. Le laisser s’approcher de notre misère. Lui donner l’occasion de célébrer son nom au milieu de notre misère.
Prière du mois :Seigneur, donne-moi d’entendre lorsque tu frappes à ma porte et de réagir à ta voix. Donne-moi le courage et la force de te donner accès à tous les domaines de ma vie. Une étroite communion avec toi signifie tout pour moi. Amen.
Major Heidi Knecht
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flick
r.co
mDurant l’été 2012, je me suis rendue à l’In-ternational College for Officer de Londres pour deux mois. J’y ai passé des instants merveilleux et riches, souvent dans le si-lence et la prière. Je me suis penchée sur mon image de Dieu.
La peur d’un dieu qui punit, qui permet des événements difficiles dans la vie, me pesait. J’ai demandé à Dieu de chan-ger ces pensées négatives en moi et de me donner des pensées nouvelles, em-plies de confiance. J’ai ensuite lu dans 1 Jean 4 : 18 : « Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique le châ-timent, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. »
Il m’est apparu, de manière nouvelle, que Dieu vit en moi par son Saint-Esprit. Par conséquent, son amour me remplit et je peux être en sécurité. Son amour surpasse tout ce qui arrive dans nos vies, même si
nous avons à traverser des moments dif-ficiles. Et aussi : plus je suis comblée de l’amour de Dieu, moins la peur a de place dans ma vie.
Depuis cette expérience, je suis beaucoup plus calme et détendue face à la vie, parce que je sais que Dieu est amour, et que tout est dans sa main.
Major Erika Zimmermann
A la rencontre du Dieu d’amour
Dieu est un dieu d’amour, il est amour et nous pouvons lui faire confiance. Image symbolique.