Archéologie classique – Cours principal
34H5317
La mosaïque romaine
Lorenz E. Baumer
Les examens (archéologie classique):BA2, BA3 : Examen oral (30 minutes) portant sur le cours principalBA 5 : Examen oral de 60min portant sur un sujet à définir au préalableMA1 : Examen écrit (4 heures) portant sur le cours principalMA3 : Examen oral de 60min sur trois sujets à définir au préalable
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Structure du cours
1. Introduction2. Les mosaïques hellénistiques en Italie3. Italie4. Gaule, Suisse, Allemagne, Angleterre5. Grèce, Asie Mineure6. Syrie7. Chypre et Egypte8. Afrique du Nord9. Espagne10.Sicile11.L’Antiquité tardive
NB: - pas de cours le 6 octobre- Dies academicus: 14 octobre (matin)- Semaine de lecture: 10 novembre
Pas de cours le 6 octobre !
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Bibliographie de base:
B. Andreae, Antike Bildmosaiken, Mayence, 2003
K. M. D. Dunbabin, Mosaics of the Greek and Roman World, Cambridge, 1999
R. J. Ling, Ancient Mosaics, Londres, 1998
U.Pappalardo, R.Ciardiello, Mosaiques greques et romaines, Paris 2010
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Opus signinum
Opus vermiculatum
Opus tessellatum
Opus sectile
Archéologie classique – Cours principalOstia, Antiquarium inv. 132 (270-280 apr. J.-C.)
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www.romanmosaicworkshops.co.uk
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Vitruve, De architectura, livre VII, chapitre 7, paragraphes 2-5« Une fois les planches assemblées, on les couvrira de fougère, si l'on en a, sinon de paille, afin que le bois ne puisse se gâter par la chaux. [...] On posera alors un premier lit (statumen) fait avec des cailloux qui seront au moins gros à remplir la paume de la main. Ce lit une fois achevé, on s'occupera de la rudération (rudus), qui sera composée d'une partie de chaux et de trois de cailloux, si ce sont des recoupes de pierres de taille, et de deux parties de chaux et de cinq de cailloux, s'ils proviennent de démolitions. On étendra ensuite cette matière, et un nombre suffisant d'hommes armés de leviers de bois sera chargé de la battre longtemps, et de la rendre parfaitement compacte ; cette couche terminée n'aura pas moins de neuf pouces d'épaisseur. Là-dessus, on fera le noyau (nucleus) composé de tuileaux avec lesquels on mêlera une partie de chaux contre trois de ciment ; son épaisseur sera au moins de six doigts. Sur ce noyau parfaitement dressé avec la règle et le niveau, on appliquera le pavé (pavimentum), qu'il doive être fait en mosaïque (tesserae) ou avec des carreaux (sectilia). Quand le pavé aura été posé avec la pente qu'il doit avoir, on le polira avec la pierre ponce, de manière que, s'il est composé de petites pièces oblongues, ou triangulaires, ou carrées, ou hexagones, il ne reste rien de raboteux, rien qui présente la moindre aspérité sur le bord des jointures, et que, s'il est formé de carreaux, tous les angles en soient parfaitement unis, sans qu'aucun sorte du niveau, faute d'avoir été frotté : car si tous les angles ne sont pas également aplanis, c'est qu'ils n'auront point été convenablement polis, [...] Lorsqu’on sera arrive à avoir une superficie bien polie bien luisante on tamisera de la poudre de marbre, et on étendra par-dessus un mélange de chaux et de sable. Quant aux pavés qui doivent être exposés à l'air, il faut les faire avec une solidité toute particulière. Les planches sur lesquelles ils reposent se gonflent par l'humidité, se rétrécissent par la sécheresse, s'affaissent par leur propre poids, et ces différentes causes ont bientôt disjoint les pavés ; joignez à cela les gelées et les frimas, qui les empêchent de rester en bon état. »
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- rudus
- statumen
- nucleus- pavimentum
Tesserae - Tesselles
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Stabiès, Villa Arianna
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Francolise, Villa San Rocco
Archéologie classique – Cours principalThuburbo Maius, House of the bound animals Archéologie classique – Cours principal
Pompéi, Casa del labirinto
Pompéi, Maison de Cicéron
Mytilène, Maison de Ménandre
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Pline, Histoire naturelle 36, 184 :
Les carrelages sont une invention des Grecs, qui arrivèrent à en faire une sorte de peinture, jusqu'au temps où les mosaïques (lithostrata) en prirent la place. Dans ce dernier genre, l'artiste le plus célèbre fut Sosus [Sosos], qui fit à Pergame l'asarôtos oikos (« maison non balayée »); on la nomme ainsi parce qu'il avait représenté en petits carreaux teints de différentes couleurs (tessellis tinctis in varioscolores) les débris du repas qu'on a coutume d'enlever avec le balai, et qui là semblent avoir été laissés. On y admire une colombe qui boit, et dont la tête jette de l'ombre sur l'eau ; on en voit d'autres qui s'épluchent au soleil, sur le bord d'un canthare.
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Rome, Musée du Capitole
« asarotos oikos »Mosaïques d’après Sosos
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Pline, Histoire naturelle 36, 185 :
Je crois que les premiers carrelages sont ceux que nous nommons maintenant barbariques et sous-couverts ; en Italie, ce pavage se faisait avec la hie, du moins on peut le comprendre par le nom même qu'il porte (pavimentum). Le premier carrelage en maille fut fait à Rome dans le temple de Jupiter Capitolin, après le commencement de la troisième guerre punique. Que les carrelages aient été communs et très goûtés avant la guerre des Cimbres, c'est ce qu'indique ce vers de Lucilius : "Un carrelage orné avec art de couleurs et de dessins."
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Pline, Histoire naturelle 36, 189 :
Les mosaïques furent en usage dès le temps de Sylla, du moins voit-on encore aujourd'hui un carrelage en petits segments qu'il fit faire à Préneste, dans le temple de la Fortune. Puis les carrelages passèrent du sol aux parois, et on les fit de verre. C'est une invention récente : la preuve, c'est qu'Agrippa, aux thermes qu'il construisit à Rome, fit peindre à l'encaustique les murailles en terre cuite dans les pièces chauffées, et, dans le reste, orner les crépis ; et sans aucun doute il eût orné les pièces en mosaïque de verre, si cette mosaïque avait été dès lors inventée, ou du moins si des parois du théâtre de Scaurus où elle figura, comme nous avons dit (36, 24, 11), elle avait passé aux appartements.
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Signature d‘Héphaïstion
Signature de Dioscuridès
Signature de l‘atelier d‘Iunioris
Signature de Sabinianus, „sine pictore“Archéologie classique – Cours principalItalie: Ostie
Archéologie classique – Cours principalItalie: Villa d’Hadrien à Tivoli Archéologie classique – Cours principalGaule: Vienne
Archéologie classique – Cours principalSuisse: Orbe et Vallon
Archéologie classique – Cours principalSuisse: Avenches
Archéologie classique – Cours principalSuisse: Kaiseraugst Archéologie classique – Cours principalAllemagne: Cologne et Nennig
Archéologie classique – Cours principalAllemagne: Trèves (Trier) Archéologie classique – Cours principalSyrie: Antioche
Archéologie classique – Cours principalSyrie: Apamée Archéologie classique – Cours principalSyrie: Shahba Philippopolis et Palmyre
Archéologie classique – Cours principalChypre: Néa Paphos Archéologie classique – Cours principalChypre: Maison d’Aion à Néa Paphos
Archéologie classique – Cours principalAfrique du Nord: Acholla Archéologie classique – Cours principalAfrique du Nord : scènes de chasse / vie à la campagne
Archéologie classique – Cours principalAfrique du Nord : scènes de cirque et de l’arène Archéologie classique – Cours principalAfrique du Nord : muses, poètes et philosophes
Archéologie classique – Cours principalEspagne : Les scènes homériques Archéologie classique – Cours principalSicile: Piazza Armerina
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Les précurseurs:De la mosaïque de galets à la mosaïque de tesselles
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D. Salzmann, Untersuchungen zu den antiken Kieselmosai-ken, Mayence, 1982
Archéologie classique – Cours principalTirynthe Archéologie classique – Cours principalGordion
Archéologie classique – Cours principalGordion Archéologie classique – Cours principalGordion
Archéologie classique – Cours principalLato (Crète) Archéologie classique – Cours principalOlynthe
Archéologie classique – Cours principalSicyon Archéologie classique – Cours principalRhodes
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360-340 av.
330-320 av.
340-330 av.
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Érétrie
Olynthe
Pella I 5
Pella I 1Archéologie classique – Cours principal
Pella, Maison I 5
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Amphipolis, Tumulus Kastas
Jeudi 17 novembre, 19h15 : Katerina Peristeri, directrice des fouilles d’Amphipolis,« Les fouilles récentes du tumulus KASTAS eat le lion d'Amphipolis (2012‐2014) ». Uni Bastions, Auditoire Reverdin.