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sonnages de la Bible ou de l'Histoire,depuis le premier homme jusqu'à JulesCésar.

Voici les chiffres produits dans oe mé-moire :

Adam : ia5 pieds 9 pouces, ou /jo ni.695 ;

Eve ; 118 pieds 9 pouces, ou 38 m.475 ;

Noé : io3 pïeHs ou 33 m. 37a.Abraham : 28 pieds, ou 9 m. 094 ;Moïse : i3 pieds, ou k m. 222 ;Hercule : 10 pieds, ou 3 m. 2/48 ;Alexandre : f) pieds, ou 1 m. 9^8 ;Jules César : 5 pieds ou 1 m. 620.S'il faut on croire ce tableau, nous

n'aurions pas l>ougé depuis Jules César,dont \n inîTTe, 1 ni. 6:>, atteindrait h peinela moyenne d'aujourd'hui. Voilà qui estirassurant pour l'avenir uY la race. Slaisle passé reste formidable. On ne peutponcer, sans frémir, par exemple, auxdimensions que Noé dut donner à sonarche pour y loger sa personne gigan-tesque, avec toute, une famille assortie àson chef. Encore Noé, avec ses 33 mètresde hauteur, se serait-il vu forcé de pren-dre une échelle pour baiser le front véné-rable de son aïeul, le pore Adam.

Quarante mètres (>our celui-ci, et trente-huit mMres pour sa blonde compagne ILe Orialnir faisait bien les choses et ioncomprend .qn'ay;ml' produit ces deuxtypes à son image, il regarde on pitié lesrejetons de quelque cinq pieds sjx poucesqui les représentent aujourd'hui.

Au jour qur non- annonce l'K^li-n, dugrand nyienienl des compte-:, le Souve-rain Maîli'c aura le drdii de nous fiire,en montrant nos premiers p;irenls àcoté de no- derniers de-ceniliuils :

« Voilà comment, j'avais fait l'hommeet la femme, et voici ce que vous enavez fait ! »

Chronique LocaleLe temps à Cannes.Communiqué par la Maison B. Alfïan-

dre, opticien, ai, rue d'Antibes.Hier, belle journée.Minima : 17.2.Maxim» : 36.8.lîaromèlre ; 759.2.

Te, Be<v

Ephémérides Cannoises5 Août iS5(). — A l'occasion de la « ter-

minaison de In guerre d'Italie et eon-elusinn de la paix », le Conseil re-nnuvelli' ;'i l'en)perçur iSapnléim III,ses sen t iment de di'voneiiHMil cf defidrlilc h tnutr épreuve.

ASSEZ!La sr ic (lu l'nlirr'tU'i' il" Littoral a . .]('

c ro i s . Mir1i>ail]nM'nt d inv .Si le* m l i i r l c u r s île ce jou rna l con-

tiniKMi! ;'i l'aiiv ^rrit'ï a la nouvelle nui-nicipalili ' ' îles moindres mol.s publ iésdans le I.Moral, i) y a lieu de mettreces rédacteurs le nez dans leurs pro-pres écrits.

Voici comment ils traitaient jadis,les juj;es, ces f>ens respectueux au-jourd'hui des décisions de la justice.Il s'agit d'un des nombreux procèsDufrêne :

" I,'affaire est venue, hier, devantJa r.linintire correctionnelle du Trili'i-nal de f inisse.

FEUlLLKTOiN DU LITTORAL

Le Brosseur NoirDrame des Ténèbres d'Afrique

ARMAND DE LANROSE

Aussitôt l'assassin de Sylvain Larden-nois tira le lourd bijou, or et diamant, deson doigt, bijou qui lui venait chi maraboutSi SHman et valait des milliers de francs. Etil le déposa sur la table, ;\ porter- des mainsde Fischer, afin de témoigner qu'il le luiabandonnait volontiers, sans discussion.

— Cela me suffira comme ^a;;e, pus à causedo sa valeur eu argent mais à cause de sa va-leur comme souvenir... Je suis bien certainque tu me rembourseras mon prêt pour ra--voir ton joyau de famille..., Dom je vais teremettre mille francs ; tu aiir.i-. assez, pouraller jusqu'à l'endroit que je t'indiquerai, etlà on t'en remettra le double, le triple, àl'œil, je ne peux pas préciser, peut-être da-vantage, peut-être un plein sac, un magot,un trésor, cela dépendra de la confiance quetu inspireras ;\ ceux vers lesquels je t'envoie...

— Mais où, où "J... l'ites vite !— Dans ton propre pays, ainsi tu n'as pas

à te plaindre, hein ? Ah m ne u- doutais pasque Fischer eût gardé des rehuions puissan-tes au Sahara !... Mais terme Ion IKX et ou-vre les oreilles... Voici bientôt sept heureset il faut qu'à neuf tu sois dans le train que

« Comime elle était incomplète, M.Peillon fit appel aux 'lumières de M"de Gombert, royaliste militant et pré-sident de la Patrie Française, à Gras-se.

« Notre compte était bon et nonseulement notre gérant Girard, maisnotre ami Dufrêne, (fut ne pouvaitpas, qui ne doit pas être mis en causeen irespiVe, ont été condamnés à 5joncs i\v prison, 300 francs d'amendeel 500 Cnmcs de dommages-intérêts.Pour inonlicc Y exagération de cettecondamnation provisoire, il suffit dela comparer à celles [prononcées en no-tre faveur contre les lance-injures dum fane Caipron, et pour en appréciertout le caractère tendancieux, etc...(Article non signé, Courrier du 0 jui'l-lel 1911.)

Voici maintenant le tour des jug-esaux Assises :

« Non seulement de nombreux cri-•ines -abominables restent impunis dansles Alpes-Maritimes, au point que-pour l'arrondissement de Grasse, unedouzaine de meurtres et assassinatso n t (''h'1 {'î;iss<'^, v\\ d i x n n s , s a n s (fiiela . j u s t i c e a il mis. j a m a i s In m a i n s u r.les ro i i | i ; i l> l r s , m a i s le j u r y d e s A s s i s ea r r m l n MHIVCMI ile.s v r n l i e h tU: c l r -

i N H M H T * ' f l ï * < * ( • ( | I I i 1-1 f l l M M l t ( J l l i O l l l ( ' I ) I I S -

tilm: de rcrilahlcs se mu lu les.H 11 y a tles raisons à pela.» l.a pnMniiMH1 et la plus répréhen-

sihh\ rYs! qur '1rs /irrsonnalitês poli-litfUjf's int/'iTÎ'i'iiif/'n! nvre une impii-ilciicc ([11 aiiruiK' sîiiiclitin îles pouvoirsp u h l i o ni' vient j a m a i s ^ n l r a \ e r .

" 11. y a. l 'Cpcndaut. [|an> la loi ,desaKliples l'orii.'Hs armant, le b ras du( ianh 1 des Sr i 'aux pour inr l ln 1 un ter-nir a îles tnjissfin'ntis i/i'i fauissatït leshahmees île ht jn.xlirr -et !rtrjisfor»teiïlh Inutile île Tlinnis ni huile \nih\it\ib\où se fntfifi/i/'itt connue )IHIÏejutliil'isr.sy-1/ se tléhultcnt cniitim' rtthjiu 1 es tiiMt-s{hiintt< f l i 1 l i ' \ l r p o r l r l r m o t I r a r l a -

I 1 0 1 1 ( { i n n e > i ^ t i i ! i r l ' H ' i i ) , ti-s x/'/tfcitces,

les wrrls, irx renlieh. (Editorial.Cunirir, iln 2(i i inwinbro 1911).

Et (jii'on ne vienne pas nous direq u e 1o Covn/er :ht UUortil e s t u n i 'sorl-e d ' u p r ' i ' a l i o n l i n a i i r i r r r (!!!) d i r i -g é e p a r nu C.oiiM'il i ! " a r l i n i n i s l r a t i o ni r r e s p n n s a M r . r o i i i m c on a < '<sayé d en o u s le f a i r e r r o i r - r ^ l e r n i r i ^ ' m - e n t .

T o u t a r t i c l e n o n s i g n é M1 r é c l a m ed e la p a t e r n i t é d u r é d a c t e u r en clie! ' ,p r e n a n t ici le 111re de •• s r c r i ' t a 1 r e dola r é d a c t i o n ».

Ce l ' i 'dncl 'Mir en c h e f , à l ' é p o q u e .a i n s i q u e l ' a l i è n e la m a n o l i e t t e <l'uj o i M ' n a l . u ' é f a i t a i i l r o i\\w X a v i e r I )u-(Vr iw, <I<inI le l u m i n c n v p s o i i d o n y i n rd e J e a n l îoi .sdin- n ' , i j a m a i s I r o m p r|>er,S0'nne, X a v i e r IItifVrm.1 q u ' u n a v o -c a t p r é s - o n f a i t n u T r i b u n a l d e ( i r a s s cc n n i ' i i c l ' i n c a r n a t i o n d e « l o u t le C o u -M'il i n u n i e i p a l )) d ' a i l o r s .

Si M. C a j i i ' o n . [ i n r r e q u ' i l e s t p r é s i -i lenl d u C o n s e i l d ' a d m i n i M r a t i o n ( T u -ne S o c i é l é a n o i i } m e i r i m p r i m e r i < \ q u ic e l l e - c i n ' o t ^;\< u n e f u m i s t c f ' i e , s-eI r o u v r r e s p o n s a b l e c o i n n i r m a i r e , d ec h a q u e p h n w r e p r o d u i t e d a n s unj o u r n a l - -nrh in t de la i i n a i x m , si c e t t ei ^ s p o n s a l i i l i t é s ' ê t i m d i\ s o n C o n s e i la T i u n i c i p a l , il e s t i n c o n l e s l a b l e q u eXavier* l ) u l ' n ' ! n \ r é i l a c t e u r en c h e f <iuCiritrriet iln Liltmitl, m o r a l e m e n t e n -g a g é p a r l o u l ; i r l i c ! e s a n s s i g n a t u r e ,avait une responsabilité autrementgrande dans les attaques directes di-rigées contre (es juges de Grasse etles jurés <U-* Alpes-Maritimes.

Kl IMI suivant In même déductionqu'on nous sert depuis deux mois, Jemaire d'alnr.-, ri son Conseil deve-

j'al en vue, ear de là ce diable de capitainepourrait bien revenir de Paris et nous gêner...Tu vas rentrer à la boîte de la mère Devatcomme si de rien n'était, faire ton baluchon,le cacher dans un coin, dîner avec ces dameset t'éclipser h l'anglaise ; tu reviendras ici,je Le remettrai l'argent avec un passeport,des papiers au nom d'un appelé Multer, c'é-taient les miens il y a quelques années, quandje partais à la Légion étrangère ; tu change-ras ton uniforme contre des habits que je vaiste préparer et puis vogue la galère !... De-main, peut-être pas avant midi, quand its s'a-percevront, chez les Deval, que tn n'es pluslà, toi tu seras déjà loin... Et puis n'aie paspeur, tu auras encore au moins une journéeavant qu'ils soufflent mot de ta fuite, simême jamais ils en parlent... Cela te donnetrente-six heures au moins, et dans trente-six heures tu seras hors d'atteinte,..

— Mais te télégraphe ?- - As pas peur, né^rn, as pas peur ? Tu

vas f;iin' de-* cni.hrts comme les lièvres etles dérnutrr, ru supposant que l'on te pour-suive, re (jiic je ne crois pas, tu comprendrastout à Th.MUT pourquoi... Pour gagner l'Afri-que tu ne rouleras pas vers Marseille, tu rou-leras vers Tioiilo iir par Reims, Soissons, leNord, tu t'cmbarqni-rns en AnglcctiTe pourGibraltar, de Gibraltar tu atteindras le Ma-roc, puis par le Maroc les Hauts Plateaux etles pâturages des Nomades Sud-Oranais, duSud (\>- la Province d'Alger, où tu reverrasles tiens sans beaucoup t'arrêter parce que-ton vrai but, celui que je t'assigne est en-core plus loin.

— ( )û donc ?— Ctuv. Snonssi...— l.i' rhw Mijirème des Snoussia ?

naient solidaires des écarts de plumede celui qui constituait à lui seul l'â-me de tout le parti.

Non. Ce n'est pas parce que PierreDuval a remplacé Jean lîoisdur sur lamanchette1 du journal, que île Courrierdu Littoral a le droit aujourd'hui de.se poser eu .moraliste, après avoir dis-tribué l'injure à tous et à tout propos,depuis qu'il est l'organe de la politi-que Gilléttiste.

Le Liseur.

Un MeurtreAJUAN-LES-PINS

Au cours d'une discussionviolente, un Cannois est iuvpar sou beau-frère.

U n ilnimr- panffliint s 'est d é r o u l i ' , I I H T ,r o u l e i l 'An l i bps , ;ui m u r s d u q u o l IP su -urS i U y .Ie;ui-F(' l ix, p r i n l r r ;i C a n i n - . ''.7 ;iii«,.a liùr I!I- ïïni\ roi i jK dr, n ' w > l \ e r MUIln'Mii-frriv, l.Miii- HiiriiLl. di t Toulon, A-é

Vnir i h - r i r rnnM; inf . -> d r et; i l ra in . ' :S u r la r o u l f de C a n u r - à M e c , a u

q u a r l i i T d r la CiiM-iulc. e \ ' i tcU' l i ini l à 1ki ln in iMrr i l ' V n l i h i - ,-l à ;„,<! t u r l n - dr JaI I H T , 1I011I i-llr i'-=l si'ii^rf'i' piir lii vo iefcrn ' i - , u n e [u'Iiti- îrmiMiji i l ' im - m l T'Ia^rse d i ^ s i n i u l r 11111- Ir- a r h r i ' s : c ' i 's t le b a rdes P l i i l a iK- ." iM-i'ipiruli'1 \\K\\- Iii4 i rhar rH. i iT* ict W:si-h,iiilï«'iii- ( l u r an l la • îrmnim-, i-el r!abli-=-M'.iin'iit ip i i , il \ a l ' i ivir tm u n a n , fut

q u e l 1111 l i o m i n r fui l>li'>sé t\<- p l u s i e u r sr n i i p * ,1. ' cnni.vMi, e-l e n v a h i l r d i m a n e l i rp a r dr< - n . n p - <W . | : M . ; 1 ' . I . - .

&MI< i-i-j . '•liilili-M-iiinil. q u i fui a r l i r t é , il

l .oi i i - Ha r r a l , Hit 'i'oul'.u, et -on b e a u -f i v r r . Jcii i-I-Ylix S i l \ \ .

Tni th ' j 'u i - , re d e r n i e r , i p i r - r - préoCf'H-

i ivnir l;i d i r e e l i o n r l ï<-r l i \e du ha r ; 11 liico id i a d u n e ;"i 'i'anlxu q u i n u i -en l it, n o ns a n - q u e l q u e il i f lieu 11 é. à l'aire i n - n i r ele linr ;"i -mi m i m .

•Celle f o r m i d i l é fui i v m p l i e . il N a (!eu\mt i i - .

l . ' i ' \ p i itlalii m ilniiim l ieu à t\v vi vc -

•j'a.L'L'i'îtv.i. li' |iei n i i e a e r i i - a n l -" i l IH'IIII-

S a m e d i . Har ra l \ i n l ;i C : m u c - . an h a r dela T r ; n n | i i i l l i l r . <>ù il eul u n e v io t f i i t ci l i> r i ] " i ( in ,ivee -ji t'.Miiine. [leiulilll! liin u i l , ei d . in- la Miiilin.V d ' h i t ' r . i! r e n t r ah J u a n - l ^ - P i n - .

• \ p n - ;i\<>ir déj . ' i in , ' e n s e m l . l c , à m i d i ,en e.uni.a.L'iiie de la fil 'e ,1e U a r r a l , \ u -^ i i - l a . i " a n - , \ <T< "•. I i r u r e - i /•'). u n e\ i o l r i i l r dispnli> éc la ta en I re le- d e u xl>eau\ - f rè i ' r - , ei T<>nlou o r d o n n a à sa fi-llc

— Va- t - rn [ c n i n n i a i u l a a l o r s T.ouWlî:iiTiil.

•\ni.'n-;la r»l»cit : m a U à [>einc a r r i v é e. l ; in- l;i r r u i r , d i e e n l e n d i t t r o i s dé lo iu i -l i n n - . |-;ile acc i iur i i l cl vil son p è r e q u i

u n e m a s - r , la m a i n s u r lr coté .droi t , loute n - a n ^ l a n l é .

l,;i j e u n e fille, afffdre. - r p e n c h a MIT son

son i ni [un - - a née cl -<' r e n d a n l emti [de Ai'la j.-r;i\ i\r d e la l ) l ( -s i in- , el le c n u r u ! il. h i i i i i - l i ' - P i n s c h e r c h e r le d n c l i ' u r C r c - I .

Le d o e l c u r é la i ! ah-<-nt, cl la j e u n efille r ev in t en n m r u n l à la niais->n! Son[icrc ava i l r e n d u le d e r n i e r - n u p i r cl souo n c l e ava i t d i s p a r u .

Mlle H a r r a l t é l é p h o n a a lo r s à s i m e r e ,q u i n e l a r d a pas à a r r i v e r , a ins i q u e lab e l l e - m è r r cl la h e l l e - s c n i r de la v i c l i r n e .

Le d r a m e a c c o m p l i , S i l v \ , -hi])é l 'a i t ,

é ta i t p a r t i , le r e v o l v e r à la m a i n et s ' é ta i tr endu , à A m i b e s , o ù il se c o n s t i t u a p r i -s o n n i e r a u iposte de p o l i c e .

U n e e n q u ê t e a é té i m m é d i a t e m e n t 011-verh* p a r M. C h a u d o n , a d j o i n t a u m a i r e ,•délégué à la p o l i c e en l 'abseno© d u c o m -m i s s a i r e en c o n g é .

Les c o n s t a t a t i o n s léga les o n l é té fai te*p a r M. C h n u d o n et h' d o c t e u r Mil lo t ,m o d e c i n - K g i s t e . La L a l l e a t r a v e r s é \ap o u m o n grauche et le c œ u r a é té i n t é -ressé . La m o r t a é t é t r è s r a p i d e .

L e c o r p s a é l r t r a n s p o r t é à la m o r d u ed ' A n t i b e s . I J Î P a r q u e ! d e ( i r a s s e v i e n td ' o r d o n n e r l ' a u l o p s i e q u i se ra p r a t i q u é ep a r le d o c t e u r Mi l lo t .

La m o r t de L o u i s B a r r a i n';i pas p r o -du i t u n e g r a n d e é m o t i o n , c a r c h a t ' u ns ' a t t end a i l , u n j o u r ou Paul re, à le. vo i r

forée h e r c u l é e n ne et d ' u n c o u r a g e d o n til fil p r c u \ e d a n s m a i n t s s a u v e t a g e s . O nle c o n f i e r a i t n i i n i i i i ' u n n o m m e b o n etloya l , q il a n il il n ' é l a i t p a s s o u s l ' e m p i r ed e la h o i - s n n . I,(ii>(|ii'il ava i l b u , il i leve-iiiiil c a p a b l e de Um\e< les c x c e r d r i c i l é s .

1.. B a r r a i a nu n i a i n l e - fois m a i l l e iipar l i i - avec la p o l i c e cl a e s - n v é , d a n s sa

On ne s i i l eue . i r e -i les n b - é q u r s tu:I.nii i- l l a rn i l an ro i i l lien à C a i w i , - . .';i

— Lui-même 1 Dans sa retraite inconnue,inabordable pour le vulgaire, dans son oasisqui est une forteresse, et à proximité de la-quelle se trouve le point d'intersection desroutes qui vont du Niger à la Tripolitaine oudu Congo au Maroc, du Soudan à Tomboue-tou ou du Tchad à la mer Rouge, sorte deréseau qui sillonne toute l'Afrique pour lepassage des caravanes et l'enveloppe commed'un iilct pour les communications de race àrace, pour Ui diffusion et. la suprématie del'Islam... Tu y seras bien reçu, par lui d'a-bord et aussi p;ir ma sœur, ce qui vaut encoremieux ear elle le mène par le bout du nez etque c'est en réalité ma frangine, Anna, mu:rude lille qui est le grand chef de* Snou.ssia,qui encaisse les offrandes de-, pèlerins, j;èrela boutique sainte cl tire loulc-. les lin-Iles del'immense machine des affiliés à la secte anti-européenne...

— Mais comment, comment, elle n'estcependant pas musulmane ?

I n [fil si on veut puisqu'elle >Vst tait.épni!s<M p.ir le vieux Snoussi ; mais d'originenon, pas plus que je ne suis l;r:uiçai-;... Nous

diue pour le eomph- du Kaiser qui tape surles l'ïanvais vi sur les lVk;rs en routrerar-rant Irtir mllueiiee en Afnqur... Tu com-mences à comprendre, hein, né^ro i

— Oui, oui, oui !— Tu seras reçu à bras ouverts parce qu'il

y a beaucoup à tuer <\r lm,dé-.ciieiir de l'ar •mec française, ni-. <i p d u nU de cbet-. sa-hariens et cong"l.ii-... Ce que l.i l'r.uue vmi-luit faire uvee toi en Alriquc unus lr i,-|.-i.m ..

SanCC tout (le suite el lu le vendent;, de tellebécasse de Marthe qui n'a point voulu coiïi-

Entre Mari et Amant

II a été écroirc. Ou-uii à. Ripewatto, il est-oi^né {-lie/, lui, où M. le docteur Vcrneta constaté une assea grave blessure surle côté gauche du; crâne, au-desstrs del'oreille. On pense, cependant, qoe lafracture n'entraînera pas la n»ort.

Les héros (Te ce drame intime sont trèsconnus au Suquet, où l'événement a cau-sé", hier soir, une certaine émolion.

! l u mari trompé, blesse gric-ï vemeut l'amant de .sa femme

[ | ) > r ~nir, ve i^ ;, h e u r e s ;*,,, la fetc d e! la S i i in l - I ' i i ' r iv , <ur W< \ l i e r - de h, m e r ,

. l e v a n l le p o r l , a élé I n m h l é e p a r u n d r a -m e q u i -Yvt d é i o u l é en ( j u r l q u c - inini iTescl q u i a m i s en é m o i tous le- cur ieux;Mi;i"és d e v a n l les b a r a q u e s fo ra ines jns -l;illé<> s u r ee p o i n l .

Voici d a n s q u e l l e s c o n d i t i o n - :Le m é n a g e M inin hel l i, n i - lu lié m a i s o n

( !am p a n a , au Su ip ic l . ne \ h ail pa - enh v - b . . n n e i n h d l ; ^ c n e e . l.c m a r i , Cè le -l in Mi i i i ich i ' t l i . 'in a n - , n n v r i r r é h é n i - t r .re[Mi)i-hail depui . - l o n ^ | e n i | ^ à sa m o i t i é .

( | . ' -v i i in i i l iv r I r o p - e n - i h l e aux i / a lan le -ries d ' u n v o i s i n , m a r i é i l ' a i l l r n r - , A n l o -n i o Uipn.salln, [ -o rdonn ie r , d e n i c u r a n l rui1

du S u q u c l .

S a m e d i s O i r , M i n u c h c l l t s u r p r i t <;\ t e m -m e en c o m p a g n i e ,1e Hi j io -a l lo , au bal ÛYla Sa iu l - IMvr re .

Viti ' d é s e n l a c é s , l o an v n \ s ' en fu i -r e n t c h a r n u de l e u r co lé , et M i n u c h e l l iHt, n ut u re l Ici ne nt n u e scène v i o l e n t e ;il ' in l idé le q u i -r jciii à se- «iMumx. i n i p l o -

l,e m,iri cédii . m a i - ne s e m b l a pus d i s -posé à sr miHi i i iT inissi a c c o m m o d a n ta v e c IU[ni-a l in , q u e . de son p r o p r e a v e u ,il r e c h e r e h a i l d e p u i s .

H i e r a . i n v - n i M i , u n pul i . i c i n t é r e . - é ,au p r e m i e r raiii.r d m p i e l -e l i eux ail Kijn>-satii , su iva i t les é v n j i l i o n s d ' u n j e u deh o u l e - à la fr ic de |a N i i n l - l ' i e r r r , l o r s q u es u r v i n t M i u i i r h e l t i . en b r a s de r l ie in i>e ,p o r l a n t -mi \ e < l o n s u r !e l)i"i-= et I c n a n ! àla m a i n i l ro i l c . u n ma i l l e i de cavNU- d o n lil [)orla, [iar d e r r i è r e , un c o u p \ i iden!s u r la lèle d e smi r i v a l .

Mipr^a t in c.h:meel;i <n\\* ce c o u p ei lalè lc en san^r s\d 'fai--a <>u\< ci ' U u a i - - a n e C .

l.e-, a ^ ' i l l s l lu l ier el Ka ia i l ! . q u i se

i m i ' i é d i a t c n i r n ! l ' i i ^ r e s -eu r , ij_< ! i se l a i ^ a

c o n d u i r e au c o m m i s s a r i a t . où \\.S é ^ u r , fai.-anl f o n d ' n m de r o u i m i-sa ire

l,e.- p r e m i e r s é l é m c n l , (le l ' e i u i u è t ep o u r s u i v i e p a r M. Se<jur, p a r a i s s c n l étii-h l i r q u e Mini i id ie l t i dil la \ é r i f é en ceipii r i u i e e m e lii c o n d u i t e de <,t l ' ennnc el.\w c a c h e p ; i - , q u a n t à lui la p r é m é i l i l a l i o n .

p r e n d r e l ' a v e n i r r o y a l q u e tu lu i offrais, tu tev e n g e r a s su r elle e t s u r son frôrc qu i va ê t r ej o l i m e n t n i g a u d q u a n d il ne p o u r r a te ra -m e n e r à ses chefs, q u a n d o n lu i r e p r o c h e r a ,p lus t a r d , d ' ê t r e la c a u s e d e s r évo l t e s q u e t ul e u r m i j o t e r a s e t d e s c r o u p i è r e s q u e tu l eurt a i l l e r a s à d r o i t e e t à- g a u c h e .

—• Bonn , b o n o , j ' e n t r e v o i s le r é s u l t a t I- M a i n t e n a n t , h o p , à cheva l , il ne f a u t

p a s mois i r ici, l 'air n'y cs'> pa-. sa in p o u r to i . . .T u a v a i s cru t u e r l ' o l M a i l c imit ne t , m a i sp u i s q u ' i l v i t enco re , q u e ton c o u p a é t é m a n -q u é le m i e u x es t de t r a n s p o r t e r e t t o u t des u i t e t on c h a m p d ' o p é r a t i o n a i l l eu r s . T u nep e r d r a s ;vr- an c h a n g e . . . l . a demoise l l e ? O hla demoise l le tu n ' y t e n a i s q u e p o u r l ' in-fluence qu ' e l l e pouva i t te d o n n e r ; or, mo i ,je la rempla i e ] u r une a u t r e qui a les l i rasdix fois phi-, lon»s ; q u a n t à ses b e a u * y e u xLu eu t r o u v e r a s de pare i ls cl plus c h a r m e u r sm ê m e sous h s t e n u - , a i a b e s . Ne Hanche pas ,he in , ne va. pas me lai-ser en p a n n e e t mec o m p r o m e t t r e en te j d ; u i l aux genoux de t aD u l c i n é e ! Car a lo r s la peau serait m e n a c é ep a r m o i si elle ne l ' é t a i i plus pa r les g e n d a r -m e s .

— N o n , non, je r ev iens d a n s c inq q u a r t sd ' h e u r e et je pa r s . Kllc es t p e r d u e p o u r mo i ,la lille, et son h.ineé, son t rè re , le G o u v e r n e -nieiH me tou i l l e ra ien t dessus , ah non . . . ! P a sconf iance , mm ; cl puis c 'est t r o p hou p o u r leceeur rom;c d 'Al i que se venr,..T, il ne v e u tpoint en m a n q u e r l'oi r a t i o n mn^n i f iquc q u evous lui uliriv. et qu ' i l ne s o u p ç o n n a i t p a s . . .

V i l1 , . , ! . • ( • , r i , ••,.•!•.;• ,!•• ) ' \ ' • ' , l , i . I c i e n q u e l -

La Série RougeLa journée d'hier dimanche fut fertile en

événements tragiques.Nous racontons,, d'autre part, le drame de

Juan-les-Pins, dans lequel Barrai, dit Toutoutrouva la mort et celui de Cannes, dont lehéros, le mari trompé, se vengea de son rival.

Nous apprenons, à la dernière minute,qu'un acte sanglant .s'est déroulé hiers soir,vers 10 heures ',.,, dans le paisible et coquethameau de Théoule.

Dans le Vallun se trouve une auberge dé-nommée '• Restaurait! des Roches Roscs »,qui est !«• rende/ von-, de nombreux italiensvenant se divmn a la danse aux sons de lalégendaire viole.

Au cours d'une discussion, le nomméFnzza Barthélémy, 20 ans, demeurant à Can-nes, nie Kuii niere. a été blessé grièvementd e t l n l ^ r rn ip - . î le l e v o l v e r .

1 ne balle n traversé le cou- C'est la bles-sure hi plus grave qui. pourrait avoir unesuite fatale.

Le blessé a été transporté à Phôpital deCannes sur un char-à-banc et admisd1 urgen-ce dans cet établissement.

La gendarmerie a été prévenue et ce ma-tin, à la première heure, les gendarmes Nègreet Briant se sont rendus sur les lieux pourenquêter.

L'auteur présumé de ce drame serait unouvrier maçon île nationalité italienne tra-vaillant puni- un entrepreneur de Théoule.

Lu raison de ee tragique événement nousnon; ùii.nn, ]v> interprètes de la populationde <<• liiiiu. .ni pmir demander à M. le Mairede Mandchou de prendre un arrêté interdi-sant après l'heure réglementaire, la viole quiattire, hors l'agglomération, des individussuspens capables de tous 1rs méfails, sur-tout, lorsque comme à Théoule, il n'v a au-

nullité.ÎNou- veium- de faire prendre, i l'hôpi-

iil (i''- nouvelle- de Tnz/.ii, dont lYlat ne! p;ir;iil p;t- L.rr,i\e, el - i l ne siir\ient pas dej conijdieati »n, il -.-ni ^ir pied dans ni à

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meilleurs souhaits, de vie. de preisde grftce, pour nous, toujours

Honneur a vous, vaillante corporationQui osci, bien qu'en plein siècle de progrès,

Fête de la St-PierreCette brillante fête, organisée par notre

\ brave population maritime, s'est terminéela nuit dernière à minuit, par la farandoletraditionnelle.

Voici les résultats des courses à la voilequi ont été courues dans la matinée :

jrL* Série, 5 mètres. —- Ier, Prinlania, à M.Pcrrissol; 2e, Sebitna, ; 3e, Cuir, à M. Barraja.

T.es fïarnWms y louchent, nombreuses, lesunes aux autres, et ils n'ont que l'embarrasdu choix entre les vilk-s des Vosges, de laMeuse, de la Haule-Maruc et de la Marne.

Pendant donc que son frère Casimir opé-rait dans l'une, Anna Fischer opérait dansl'autre : ils sr taisaient MIV \U\ terrain neutre,différent eliaqnr loi-,, d'utile- visile.-, de temp3à iiuiiv.

I )c plus Aun.t était eu correspondance avecquelques bonnes amies, femmes de chambre,cuisinières ou bonnes d'enfants comme elle,selon les besoins de la situation.

Mais jusqu'alors Anna, malgré (les qua-lités exceptionnelles d'adresse, d'hypocri-sie, de beauté, avait un peu piétiné sur place.

Klle ne trouvait point sa voie, n'arrivaitpoint à décrocher la timbale.

Casimir lui avait cependant dressé unplan, tout un vaste plan sur un terrain qu'ilconnaissait et où il savait que ses chefs dési-raient vivement que l'on manœuvrât à fond.

Ce terrain c'était l'Afrique française et sonmonde musulman.

Mais il ne trouvait pas moyen d'emman-cher, si l'on peut ainsi diie, l'iilïaire à son{ ré.

II avait bien des vues, des relations, uninstrument dans la personne de sa sœur ;seulement l'occasion de se glisser là où il fal-lait dans de bonnes conditions de réussite.cette occasion ne se présentait pas.

ïï.nfm elle vint à la portée du frère et de la

Deux des meilleures amies de celle-ci, Ca-roline Hartmann et Uarbe I.udwif; servaientdans une petite bra-^etie de Taris.

(A suivre).

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