assez! - cannes

1
sonnages de la Bible ou de l'Histoire, depuis le premier homme jusqu'à Jules César. Voici les chiffres produits dans oe mé- moire : Adam : ia5 pieds 9 pouces, ou /jo ni. 695 ; Eve ; 118 pieds 9 pouces, ou 38 m. 475 ; Noé : io3 pïeHs ou 33 m. 37a. Abraham : 28 pieds, ou 9 m. 094 ; Moïse : i3 pieds, ou k m. 222 ; Hercule : 10 pieds, ou 3 m. 2/48 ; Alexandre : f) pieds, ou 1 m. 9^8 ; Jules César : 5 pieds ou 1 m. 620. S'il faut on croire ce tableau, nous n'aurions pas l>ougé depuis Jules César, dont \n inîTTe, 1 ni. 6:>, atteindrait h peine la moyenne d'aujourd'hui. Voilà qui est irassurant pour l'avenir uY la race. Slais le passé reste formidable. On ne peut poncer, sans frémir, par exemple, aux dimensions que Noé dut donner à son arche pour y loger sa personne gigan- tesque, avec toute, une famille assortie à son chef. Encore Noé, avec ses 33 mètres de hauteur, se serait-il vu forcé de pren- dre une échelle pour baiser le front véné- rable de son aïeul, le pore Adam. Quarante mètres (>our celui-ci, et trente- huit mMres pour sa blonde compagne I Le Orialnir faisait bien les choses et ion comprend .qn'ay;ml' produit ces deux types à son image, il regarde on pitié les rejetons de quelque cinq pieds sjx pouces qui les représentent aujourd'hui. Au jour qur non- annonce l'K^li-n, du grand nyienienl des compte-:, le Souve- rain Maîli'c aura le drdii de nous fiire, en montrant nos premiers p;irenls à coté de no- derniers de-ceniliuils : « Voilà comment, j'avais fait l'homme et la femme, et voici ce que vous en avez fait ! » Chronique Locale Le temps à Cannes. Communiqué par la Maison B. Alfïan- dre, opticien, ai, rue d'Antibes. Hier, belle journée. Minima : 17.2. Maxim» : 36.8. lîaromèlre ; 759.2. Te, Be<v Ephémérides Cannoises 5 Août iS5(). — A l'occasion de la « ter- minaison de In guerre d'Italie et eon- elusinn de la paix », le Conseil re- nnuvelli' ;'i l'en)perçur iSapnléim III, ses sentiment de di'voneiiHMil cf de fidrlilc h tnutr épreuve. ASSEZ! La sric (lu l'nlirr'tU'i' il" Littoral a . .](' crois. Mir1i>ail]nM'nt dinv. Si le* mliirlcurs île ce journal con- tiniKMi! ;'i l'aiiv ^ r rit'ï a la nouvelle nui- nicipalili'' îles moindres mol.s publiés dans le I.Moral, i) y a lieu de mettre ces rédacteurs le nez dans leurs pro- pres écrits. Voici comment ils traitaient jadis, les juj;es, ces f>ens respectueux au- jourd'hui des décisions de la justice. Il s'agit d'un des nombreux procès Dufrêne : " I,'affaire est venue, hier, devant Ja r.linintire correctionnelle du Trili'i- nal de finisse. FEUlLLKTOiN DU LITTORAL Le Brosseur Noir Drame des Ténèbres d'Afrique ARMAND DE LANROSE Aussitôt l'assassin de Sylvain Larden- nois tira le lourd bijou, or et diamant, de son doigt, bijou qui lui venait chi marabout Si SHman et valait des milliers de francs. Et il le déposa sur la table, ;\ porter- des mains de Fischer, afin de témoigner qu'il le lui abandonnait volontiers, sans discussion. Cela me suffira comme ^a;;e, pus à cause do sa valeur eu argent mais à cause de sa va- leur comme souvenir... Je suis bien certain que tu me rembourseras mon prêt pour ra- -voir ton joyau de famille..., Dom je vais te remettre mille francs ; tu aiir.i-. assez, pour aller jusqu'à l'endroit que je t'indiquerai, et là on t'en remettra le double, le triple, à l'oeil, je ne peux pas préciser, peut-être da- vantage, peut-être un plein sac, un magot, un trésor, cela dépendra de la confiance que tu inspireras ;\ ceux vers lesquels je t'envoie... Mais où, où " J ... l'ites vite ! Dans ton propre pays, ainsi tu n'as pas à te plaindre, hein ? Ah m ne u- doutais pas que Fischer eût gardé des rehuions puissan- tes au Sahara !... Mais terme Ion IKX et ou- vre les oreilles... Voici bientôt sept heures et il faut qu'à neuf tu sois dans le train que « Comime elle était incomplète, M. Peillon fit appel aux 'lumières de M" de Gombert, royaliste militant et pré- sident de la Patrie Française, à Gras- se. « Notre compte était bon et non seulement notre gérant Girard, mais notre ami Dufrêne, (fut ne pouvait pas, qui ne doit pas être mis en cause en irespiVe, ont été condamnés à 5 joncs i\v prison, 300 francs d'amende el 500 Cnmcs de dommages-intérêts. Pour inonlicc Yexagération de cette condamnation provisoire, il suffit de la comparer à celles [prononcées en no- tre faveur contre les lance-injures du mfaneCaipron, et pour en apprécier tout le caractère tendancieux, etc... (Article non signé, Courrier du 0 jui'l- lel 1911.) Voici maintenant le tour des jug-es aux Assises : « Non seulement de nombreux cri- •ines -abominables restent impunis dans les Alpes-Maritimes, au point que -pour l'arrondissement de Grasse, une douzaine de meurtres et assassinats ont (''h' 1 {'î;iss<'^, v\\ dix nns, sans (fiie la .justice a il mis. jamais In main sur .les roii|i;il>lrs, mais le jury des Assise a rrmln MHIVCMI ile.s vrnlieh tU: clr- i N H M H T * ' f l ï *<*(•( | II i 1-1fllMMl t (Jlli Olll ('I)IIS- tilm: de rcrilahlcs se mu lu les. H 11 y a tles raisons à pela. » l.a pnMniiMH 1 et la plus répréhen- sihh\ rYs! qur '1rs /irrsonnalitês poli- litfUjf's int/'iTÎ'i'iiif/'n! nvre une impii- ilciicc ([11 aiiruiK' sîiiiclitin îles pouvoirs puhlio ni' vient jamais ^nlra\er. " 11. y a. l'Cpcndaut. [|an> la loi,des aKliples l'orii.'Hs armant, le bras du (ianh 1 des Sri'aux pour inrlln 1 un ter- nir a îles tnjissfin'ntis i/i'i fauissatït les hahmees île ht jn.xlirr -et !rtrjisfor»teiïl h Inutile île Tlinnis ni huile \nih\it\ib\ où se fntfifi/i/'itt connue )IHIÏejutliil'isr.s y- 1 / se tléhultcnt cniitim' rtthjiu 1 es tiiMt- s{hiintt< fli 1 li'\lr porlr lr mot Irarla- I1011 ({in ne >i^tii!ir l'H'ii), ti-s x/'/tfcitces, les wrrls, irx renlieh. (Editorial. Cunirir, iln 2(i iinwinbro 1911). Et (jii'on ne vienne pas nous dire que 1o Covn/er :ht UUortil est uni' sorl-e d'upr'i'alion linaiirirrr (!!!) diri- gée par nu C.oiiM'il i!"arlininislration irrespnnsaMr .roiiimc on a <'<sayé de nous le faire rroir-r ^lerniri^'m-ent. Tout article non signé M 1 réclame de la paternité du rédacteur en clie!', prenant ici le 111re de •• srcri'ta 1 re do la rédaction ». Ce l'i'dncl'Mir en chef, à l'époque. ainsi que l'aliène la manoliette <l'u joiM'nal. u'éfait aiilro i\\w Xavier I)u- (Vriw, <I<inI le lumincnv psoiidonyinr de Jean lîoi.sdin- n',i jamais Irompr |>er,S0'nne, Xavier IItifVrm. 1 qu'un avo- cat prés-onfait nu Tribunal de (irassc cnni'iic l'incarnation de « lout le Cou- M'il inunieipal )) d'ailors. Si M. Cajii'on. [inrre qu'il est prési- ilenl du Conseil d'adminiMration (Tu- ne Sociélé anoii} me irimprimeri<\ qui celle-ci n'ot ^;\< une fumistcf'ie, s-e Irouvr responsable coinnir maire, de chaque phnw reproduite dans un journal --nrhint de la iinaixm, si cette i^sponsaliilité s'êtimd i\ son Conseil aTiunicipal, il e s t inconleslable que Xavier* l)ul'n'!n\ réilacteur en chef <iu Ciritrriet iln Liltmitl, moralement en- gagé par loul ;irlic!e sans signature, avait une responsabilité autrement grande dans les attaques directes di- rigées contre (es juges de Grasse et les jurés <U-* Alpes-Maritimes. Kl IMI suivant In même déduction qu'on nous sert depuis deux mois, Je maire d'alnr.-, ri son Conseil deve- j'al en vue, ear de là ce diable de capitaine pourrait bien revenir de Paris et nous gêner... Tu vas rentrer à la boîte de la mère Devat comme si de rien n'était, faire ton baluchon, le cacher dans un coin, dîner avec ces dames et t'éclipser h l'anglaise ; tu reviendras ici, je Le remettrai l'argent avec un passeport, des papiers au nom d'un appelé Multer, c'é- taient les miens il y a quelques années, quand je partais à la Légion étrangère ; tu change- ras ton uniforme contre des habits que je vais te préparer et puis vogue la galère !... De- main, peut-être pas avant midi, quand its s'a- percevront, chez les Deval, que tn n'es plus là, toi tu seras déjà loin... Et puis n'aie pas peur, tu auras encore au moins une journée avant qu'ils soufflent mot de ta fuite, si même jamais ils en parlent... Cela te donne trente-six heures au moins, et dans trente- six heures tu seras hors d'atteinte,.. Mais te télégraphe ? -- As pas peur, né^rn, as pas peur ? Tu vas f;iin' de-* cni.hrts comme les lièvres et les dérnutrr, ru supposant que l'on te pour- suive, re (jiic je ne crois pas, tu comprendras tout à Th.MUT pourquoi... Pour gagner l'Afri- que tu ne rouleras pas vers Marseille, tu rou- leras vers Tioiilo^iir par Reims, Soissons, le Nord, tu t'cmbarqni-rns en AnglcctiTe pour Gibraltar, de Gibraltar tu atteindras le Ma- roc, puis par le Maroc les Hauts Plateaux et les pâturages des Nomades Sud-Oranais, du Sud (\>- la Province d'Alger, où tu reverras les tiens sans beaucoup t'arrêter parce que- ton vrai but, celui que je t'assigne est en- core plus loin. — ( )û donc ? Ctuv. Snonssi... l.i' rhw Mijirème des Snoussia ? naient solidaires des écarts de plume de celui qui constituait à lui seul l'â- me de tout le parti. Non. Ce n'est pas parce que Pierre Duval a remplacé Jean lîoisdur sur la manchette 1 du journal, que île Courrier du Littoral a le droit aujourd'hui de .se poser eu .moraliste, après avoir dis- tribué l'injure à tous et à tout propos, depuis qu'il est l'organe de la politi- que Gilléttiste. Le Liseur. Un Meurtre AJUAN-LES-PINS Au cours d'une discussion violente, un Cannois est iuv par sou beau-frère. Un ilnimr- panffliint s'est dérouli', IIHT, roule il'Anlibps, ;ui murs duquol IP su-ur SiUy .Ie;ui-F('lix, prinlrr ;i Canin-. ''.7 ;iii«, .a liùr I!I- ïïni\ roiijK dr, n'w>l\er MUI ln'Mii-frriv, l.Miii- HiiriiLl. dit Toulon, A-é Vniri h- rirrnnM;inf.-> d r et; ilrain.' : Sur la roulf de Canur- à Mec, au quarliiT dr la CiiM-iulc. e\'itcU'liinil à 1 kilniniMrr il'Vnlihi- ,-l à ;„,<! turln- dr Ja IIHT, 1I011I i-llr i'-=l si'ii^rf'i' piir lii voie fcrn'i-, une [u'Iiti- îrmiMiji il'im -ml T'Ia^r se di^siniulr 11111- Ir- arhri's : c'i'st le bar des PliilaiK-. " iM-i'ipiruli' 1 \\K\\- Iii4 irharrH.iiT* ict W:s i-h,iiilï«'iii- (luranl la •îrmnim-, i-el r!abli-=- M'.iin'iit ipii, il \ a l'iivirtm un an, fut quel 1111 liominr fui l>li'>sé t\<- plusieurs rniip* ,1.' cnni.vMi, e-l envahi lr dimanelir par dr< -n.np- <W .|:M. ;1 '.I.-. &MI< i-i-j .'•liilili-M-iiinil. qui fui arlirté, il l.oiii- Harral, Hit 'i'oul'.u, et -on beau- fivrr. Jciii-I-Ylix Sil\\. Tnith'j'ui-, re dernier, ipir -r- préoCf'H- iivnir l;i direelion rlï<-rli\e du har ; 11 lii coidia dune ;"i 'i'anlxu qui n ui-enl it, non san- quelque il i f lieu 11 é. à l'aire in-nire le linr ;"i -mi m i m . •Celle formidilé fui ivmplie. il N a (!eu\ mtii-. l.'i'\ pi itlalii m ilniiim lieu à t\v vi vc- •j'a.L'L'i'îtv.i. li' |iei n i i e aerii-anl -"il IH'IIII- Samedi. Harral \ i n l ;i C:muc-. an har de la Tr;nn|iiillilr. <>ù il eul une viotfiitc ili>ri]"i(in ,ivee -ji t'.Miiine. [leiulilll! lii nuil, ei d.in- la Miiilin.V d'hit'r. i! rentra h Juan-l^-Pin-. •\pn- ;i\<>ir déj.'iin,' enseml.lc, à midi, en e.uni.a.L'iiie de la fil'e ,1e Uarral, \u- ^ii-la. i " an-, \ <T< "•. Iirure- i /•'). une \ iolriilr dispnli> éclata en Ire le- deux l>eau\-frèi'r-, ei T<>nlou ordonna à sa fi-llc Va-t-rn [ cninniaiula alors T.ouW lî:iiTiil. •\ni.'n-;la r»l»cit : maU à [>einc arrivée .l;in- l;i rruir, die enlendit trois déloiui- linn-. |-;ile acciiuriil cl vil son père qui une mas-r, la main sur lr coté .droit, lout en-an^lanlé. l,;i jeune fille, afffdre. -r pencha MIT son son i ni [un--a née cl -<' rendanl emti [de Ai' la j.-r;i\ i\r de la l)l(-siin-, elle cnuru! il .hiiiii-li'-Pins chercher le dncli'ur Crc-I. Le doelcur élai! ah-<-nt, cl la jeune fille revint en nmrunl à la niais->n! Son [icrc avail rendu le dernier -nupir cl sou oncle avait disparu. Mlle Harral téléphona alors à si mere, qui ne larda pas à arriver, ainsi q u e la belle-mèrr cl la helle-scnir de la viclirne. Le drame accompli, Silv\, -hi])él'ait, était parti, le revolver à la main et s'était rendu, à Amibes, il se constitua pri- sonnier au iposte de police. Une enquête a été immédiatement 011- verh* par M. Chaudon, adjoint au maire, •délégué à la police en l'abseno© du com- missaire en congé. Les constatations légales onl été faite* par M. Chnudon et h' docteur Millot, modecin-Kgiste. La Lalle a traversé \a poumon grauche et le coeur a été inté- ressé. La mort a été très rapide. Le corps a élr transporté à la mordue d'Antibes. IJÎ Parque! de (irasse vient d'ordonner l'aulopsie qui sera pratiquée par le docteur Millot. La mort de Louis Barrai n';i pas pro- duit une grande émotion, car chat'un s'attend ail, un jour ou Paul re, à le. voir forée herculéen ne et d'un courage dont il fil prcu\e dans maints sauvetages. On le confierait niiniiii' un nomme bon et loyal, q il a n il il n'élait pas sous l'empire de la hoi-snn. I,(ii>(|ii'il avail bu, il ileve- iiiiil capable de Um\e< les cxcerdricilés. 1.. Barrai a nu niainle- fois maille ii parlii- avec la police cl a es-nvé, dans sa On ne siil eue.ire -i les nb-équrs tu: I.niii- llarnil anroiil lien à Caiwi,-. .';i Lui-même 1 Dans sa retraite inconnue, inabordable pour le vulgaire, dans son oasis qui est une forteresse, et à proximité de la- quelle se trouve le point d'intersection des routes qui vont du Niger à la Tripolitaine ou du Congo au Maroc, du Soudan à Tomboue- tou ou du Tchad à la mer Rouge, sorte de réseau qui sillonne toute l'Afrique pour le passage des caravanes et l'enveloppe comme d'un iilct pour les communications de race à race, pour Ui diffusion et. la suprématie de l'Islam... Tu y seras bien reçu, par lui d'a- bord et aussi p;ir ma soeur, ce qui vaut encore mieux ear elle le mène par le bout du nez et que c'est en réalité ma frangine, Anna, mu: rude lille qui est le grand chef de* Snou.ssia, qui encaisse les offrandes de-, pèlerins, j;ère la boutique sainte cl tire loulc-. les lin-Iles de l'immense machine des affiliés à la secte anti- européenne... Mais comment, comment, elle n'est cependant pas musulmane ? I n [fil si on veut puisqu'elle >Vst tait. épni!s<M p.ir le vieux Snoussi ; mais d'origine non, pas plus que je ne suis l ; r:uiçai-;... Nous diue pour le eomph- du Kaiser qui tape sur les l'ïanvais vi sur les lVk;rs en routrerar- rant Irtir mllueiiee en Afnqur... Tu com- mences à comprendre, hein, né^ro i Oui, oui, oui ! Tu seras reçu à bras ouverts parce qu'il y a beaucoup à tuer <\r lm,dé-.ciieiir de l'ar mec française, ni-. <i pdu nU de cbet-. sa- hariens et cong"l.ii-... Ce que l.i l'r.uue vmi- luit faire uvee toi en Alriquc unus lr i,-|.-i.m .. SanCC tout (le suite el lu le vendent;, de telle bécasse de Marthe qui n'a point voulu coiïi- Entre Mari et Amant II a été écroirc. Ou-uii à. Ripewatto, il est -oi^né {-lie/, lui, où M. le docteur Vcrnet a constaté une assea grave blessure sur le côté gauche du; crâne, au-desstrs de l'oreille. On pense, cependant, qoe la fracture n'entraînera pas la n»ort. Les héros (Te ce drame intime sont très connus au Suquet, où l'événement a cau- sé", hier soir, une certaine émolion. ! l u mari trompé, blesse gric- ï vemeut l'amant de .sa femme [ |)>r ~nir, vei^ ;, heures ;*,,, la fetc de ! la Siiinl-I'ii'riv, <ur W< \lier- de h, mer, .levanl le porl, a élé Inmhlée par un dra- me qui -Yvt déioulé en (jurlquc- ininiiTes cl qui a mis en émoi tous le- curieux; Mi;i"és devanl les baraques foraines jns- l;illé<> sur ee poinl. Voici dans quelles condition- : Le ménage Minin hell i, ni-lu lié maison ( !am pana, au Suipicl .ne \ h ail pa- en hv- b..nne inhdl ;^cnee. l.c mari, Cèle- lin Miiiiichi'tli. 'in an-, nnvrirr éhéni-tr. re[Mi)i-hail depui.- lon^|eni|^ à sa moitié. ( |.' -v iiiniilivr Irop -en-ihle aux i/alanle- ries d'un voisin, marié il'aillrnr-, Anlo- nio Uipn.salln, [-ordonnier, denicuranl rui 1 du Suqucl. Samedi s Oi r , Minuchcllt surprit <;\ tem- me en compagnie ,1e Hijio-allo, au bal ÛY la Saiul-IMvrre. Viti' désenlacés, lo an vn\ s'enfui- rent charnu de leur colé, et Minuchell i Ht, n ut urel Ici ne nt nue scène violente ;i l'inlidéle qui -r jciii à se- «iMumx. iniplo- l,e m,iri cédii. mai- ne sembla pus dis- posé à sr miHiiiiT inissi accommodant avec IU[ni-alin, que. de son propre aveu, il recherehail depuis. Hier a.inv-niMi, un puli.ic intére.-é, au premier raiii. r dmpiel -e lieux ail Kijn>- satii, suivait les évnjilions d'un jeu de houle- à la fric de |a Niinl-l'ierrr, lorsque survint Miuiirhelti. en bras de rlieini>e, porlant -mi \e<lon sur !e l)i"i-= et Icnan! à la main ilroilc. un maillei de cavNU- donl il [)orla, [iar derrière, un coup \ iiden! sur la lèle de smi rival. Mipr^atin c.h:meel;i <n\\* ce coup ei la lèlc en san^r s\d'fai--a <>u\< ci 'Uuai--aneC. l.e-, a^'ills llulier el Kaiail!. qui se imi'iédiatcnirn! l'ii^res-eur, ij_<! i se lai^ a conduire au commissariat. \\. Sé^ur, fai.-anl fond'n m de roui m i-sa ire l,e.- premiers élémcnl, (le l'eiuiuète poursuivie par M. Se<jur, paraisscnl étii- hlir que Miniiidielti dil la \érifé en ce ipii riuieeme lii conduite d e <,t l'ennnc el. \w cache p;i-,quant à lui la préméililalion. prendre l'avenir royal que tu lui offrais, tu te vengeras sur elle et sur son frôrc qui va être joliment nigaud quand il ne pourra te ra- mener à ses chefs, quand on lui reprochera, plus tard, d'être la cause des révoltes que tu leur mijoteras et des croupières que tu leur tailleras à droite e t à- gauche. —• Bonn, bono, j'entrevois le résultat I - Maintenant, hop, à cheval, il ne faut pas moisir ici, l'air n'y cs'> pa-. sain pour toi... Tu avais cru tuer l'olMailc imit net, mais puisqu'il vit encore, que ton coup a été man- qué le mieux est de transporter et tout de suite ton champ d'opération ailleurs. Tu ne perdras ;vr- an change... l.a demoiselle ? Oh la demoiselle tu n'y tenais que pour l'in- fluence qu'elle pouvait te donner ; or, moi, je la remplai e ]ur une autre qui a les liras dix fois phi-, lon»s ; quant à ses beau* yeux Lu eu trouveras de pareils cl plus charmeurs même sous h s tenu-, aiabes. Ne Hanche pas, hein, ne va. pas me lai-ser en panne et me compromettre en te jd;uil aux genoux de ta Dulcinée! Car alors la peau serait menacée par moi si elle ne l'étaii plus par les gendar- mes. Non, non, je reviens dans cinq quarts d'heure et je pars. Kllc est perdue pour moi, la lille, et son h.ineé, son trère, le Gouverne- nieiH me touilleraient dessus, ah non...! Pas confiance, mm ; cl puis c'est trop hou pour le ceeur rom;c d'Ali que se venr,..T, il ne veut point en manquer l'oi ration mn^nifiquc que vous lui uliriv. et qu'il ne soupçonnait pas... Vil 1 , ^. ,!.•(•,r i, ••,.•!•.;• ,!•• )'\' •', l,i . I c i e n quel- La Série Rouge La journée d'hier dimanche fut fertile en événements tragiques. Nous racontons,, d'autre part, le drame de Juan-les-Pins, dans lequel Barrai, dit Toutou trouva la mort et celui de Cannes, dont le héros, le mari trompé, se vengea de son rival. Nous apprenons, à la dernière minute, qu'un acte sanglant .s'est déroulé hiers soir, vers 10 heures ',.,, dans le paisible et coquet hameau de Théoule. Dans le Vallun se trouve une auberge dé- nommée '• Restaurait! des Roches Roscs », qui est !«• rende/ von-, de nombreux italiens venant se divmn a la danse aux sons de la légendaire viole. Au cours d'une discussion, le nommé Fnzza Barthélémy, 20 ans, demeurant à Can- nes, nie Kuii^niere. a été blessé grièvement de tlnl^ rrnip-. île levolver. 1 ne balle n traversé le cou- C'est la bles- sure hi plus grave qui. pourrait avoir une suite fatale. Le blessé a été transporté à Phôpital de Cannes sur un char-à-banc et admisd 1 urgen- ce dans cet établissement. La gendarmerie a été prévenue et ce ma- tin, à la première heure, les gendarmes Nègre et Briant se sont rendus sur les lieux pour enquêter. L'auteur présumé de ce drame serait un ouvrier maçon île nationalité italienne tra- vaillant puni- un entrepreneur de Théoule. Lu raison de ee tragique événement nous non; ùii.nn, ]v>interprètes de la population de <<• liiiiu. .ni pmir demander à M. le Maire de Mandchou de prendre un arrêté interdi- sant après l'heure réglementaire, la viole qui attire, hors l'agglomération, des individus suspens capables de tous 1rs méfails, sur- tout, lorsque comme à Théoule, il n'v a au- nullité. ÎNou- veium- de faire prendre, i l'hôpi- iil (i''- nouvelle- de Tnz/.ii, dont lYlat ne ! p;ir;iil p;t- L. r r,i\e, el -il ne siir\ient pas de j conijdieati »n, il -.-ni ^ir pied dans ni à Le Le Et F6 Au Le Soi S Je Ce Di St s filets* s bateaux pavoisé d'un coi tem Sain son d'un urs noble 11 allés a tic Itie 5 : qu'il fau u— II •s etto s'dedrs iiinuii necord, Pa I-Pierre, 1 galoube Etendar sslster ai 'est pour qu'il in 1 ei joy. •d, Mag suivtl'a ., coutaes de Ml t pour d ivcrtir ; ipci npl( EUX istr, e di .11 a ma R] IUX et us, Pf-c B si't ki tambour ats, Com .vec goût ». Krai,\d ;\t les eaux in ité bal. Toi déclin )t meilleurs souhaits, de vie. de pre isde grftce, pour nous, toujours Honneur a vous, vaillante corporation Qui osci, bien qu'en plein siècle de progrès, Fête de la St-Pierre Cette brillante fête, organisée par notre \ brave population maritime, s'est terminée la nuit dernière à minuit, par la farandole traditionnelle. Voici les résultats des courses à la voile qui ont été courues dans la matinée : j rL * Série, 5 mètres. —- I er , Prinlania, à M. Pcrrissol; 2 e , Sebitna, ; 3 e , Cuir, à M. Barraja. T.es fïarnWms y louchent, nombreuses, les unes aux autres, et ils n'ont que l'embarras du choix entre les vilk-s des Vosges, de la Meuse, de la Haule-Maruc et de la Marne. Pendant donc que son frère Casimir opé- rait dans l'une, Anna Fischer opérait dans l'autre : ils sr taisaient MIV \U\ terrain neutre, différent eliaqnr loi-,, d'utile- visile.-, de temp3 à iiuiiv. I )c plus Aun.t était eu correspondance avec quelques bonnes amies, femmes de chambre, cuisinières ou bonnes d'enfants comme elle, selon les besoins de la situation. Mais jusqu'alors Anna, malgré (les qua- lités exceptionnelles d'adresse, d'hypocri- sie, de beauté, avait un peu piétiné sur place. Klle ne trouvait point sa voie, n'arrivait point à décrocher la timbale. Casimir lui avait cependant dressé un plan, tout un vaste plan sur un terrain qu'il connaissait et où il savait que ses chefs dési- raient vivement que l'on manoeuvrât à fond. Ce terrain c'était l'Afrique française et son monde musulman. Mais il ne trouvait pas moyen d'emman- cher, si l'on peut ainsi diie, l'iilïaire à son {^ré. II avait bien des vues, des relations, un instrument dans la personne de sa soeur ; seulement l'occasion de se glisser là où il fal- lait dans de bonnes conditions de réussite. cette occasion ne se présentait pas. ïï.nfm elle vint à la portée du frère et de la Deux des meilleures amies de celle-ci, Ca- roline Hartmann et Uarbe I.udwif; servaient dans une petite bra-^etie de Taris. (A suivre).

Upload: others

Post on 06-Apr-2022

5 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

sonnages de la Bible ou de l'Histoire,depuis le premier homme jusqu'à JulesCésar.

Voici les chiffres produits dans oe mé-moire :

Adam : ia5 pieds 9 pouces, ou /jo ni.695 ;

Eve ; 118 pieds 9 pouces, ou 38 m.475 ;

Noé : io3 pïeHs ou 33 m. 37a.Abraham : 28 pieds, ou 9 m. 094 ;Moïse : i3 pieds, ou k m. 222 ;Hercule : 10 pieds, ou 3 m. 2/48 ;Alexandre : f) pieds, ou 1 m. 9^8 ;Jules César : 5 pieds ou 1 m. 620.S'il faut on croire ce tableau, nous

n'aurions pas l>ougé depuis Jules César,dont \n inîTTe, 1 ni. 6:>, atteindrait h peinela moyenne d'aujourd'hui. Voilà qui estirassurant pour l'avenir uY la race. Slaisle passé reste formidable. On ne peutponcer, sans frémir, par exemple, auxdimensions que Noé dut donner à sonarche pour y loger sa personne gigan-tesque, avec toute, une famille assortie àson chef. Encore Noé, avec ses 33 mètresde hauteur, se serait-il vu forcé de pren-dre une échelle pour baiser le front véné-rable de son aïeul, le pore Adam.

Quarante mètres (>our celui-ci, et trente-huit mMres pour sa blonde compagne ILe Orialnir faisait bien les choses et ioncomprend .qn'ay;ml' produit ces deuxtypes à son image, il regarde on pitié lesrejetons de quelque cinq pieds sjx poucesqui les représentent aujourd'hui.

Au jour qur non- annonce l'K^li-n, dugrand nyienienl des compte-:, le Souve-rain Maîli'c aura le drdii de nous fiire,en montrant nos premiers p;irenls àcoté de no- derniers de-ceniliuils :

« Voilà comment, j'avais fait l'hommeet la femme, et voici ce que vous enavez fait ! »

Chronique LocaleLe temps à Cannes.Communiqué par la Maison B. Alfïan-

dre, opticien, ai, rue d'Antibes.Hier, belle journée.Minima : 17.2.Maxim» : 36.8.lîaromèlre ; 759.2.

Te, Be<v

Ephémérides Cannoises5 Août iS5(). — A l'occasion de la « ter-

minaison de In guerre d'Italie et eon-elusinn de la paix », le Conseil re-nnuvelli' ;'i l'en)perçur iSapnléim III,ses sen t iment de di'voneiiHMil cf defidrlilc h tnutr épreuve.

ASSEZ!La sr ic (lu l'nlirr'tU'i' il" Littoral a . .]('

c ro i s . Mir1i>ail]nM'nt d inv .Si le* m l i i r l c u r s île ce jou rna l con-

tiniKMi! ;'i l'aiiv ^rrit'ï a la nouvelle nui-nicipalili ' ' îles moindres mol.s publ iésdans le I.Moral, i) y a lieu de mettreces rédacteurs le nez dans leurs pro-pres écrits.

Voici comment ils traitaient jadis,les juj;es, ces f>ens respectueux au-jourd'hui des décisions de la justice.Il s'agit d'un des nombreux procèsDufrêne :

" I,'affaire est venue, hier, devantJa r.linintire correctionnelle du Trili'i-nal de f inisse.

FEUlLLKTOiN DU LITTORAL

Le Brosseur NoirDrame des Ténèbres d'Afrique

ARMAND DE LANROSE

Aussitôt l'assassin de Sylvain Larden-nois tira le lourd bijou, or et diamant, deson doigt, bijou qui lui venait chi maraboutSi SHman et valait des milliers de francs. Etil le déposa sur la table, ;\ porter- des mainsde Fischer, afin de témoigner qu'il le luiabandonnait volontiers, sans discussion.

— Cela me suffira comme ^a;;e, pus à causedo sa valeur eu argent mais à cause de sa va-leur comme souvenir... Je suis bien certainque tu me rembourseras mon prêt pour ra--voir ton joyau de famille..., Dom je vais teremettre mille francs ; tu aiir.i-. assez, pouraller jusqu'à l'endroit que je t'indiquerai, etlà on t'en remettra le double, le triple, àl'œil, je ne peux pas préciser, peut-être da-vantage, peut-être un plein sac, un magot,un trésor, cela dépendra de la confiance quetu inspireras ;\ ceux vers lesquels je t'envoie...

— Mais où, où "J... l'ites vite !— Dans ton propre pays, ainsi tu n'as pas

à te plaindre, hein ? Ah m ne u- doutais pasque Fischer eût gardé des rehuions puissan-tes au Sahara !... Mais terme Ion IKX et ou-vre les oreilles... Voici bientôt sept heureset il faut qu'à neuf tu sois dans le train que

« Comime elle était incomplète, M.Peillon fit appel aux 'lumières de M"de Gombert, royaliste militant et pré-sident de la Patrie Française, à Gras-se.

« Notre compte était bon et nonseulement notre gérant Girard, maisnotre ami Dufrêne, (fut ne pouvaitpas, qui ne doit pas être mis en causeen irespiVe, ont été condamnés à 5joncs i\v prison, 300 francs d'amendeel 500 Cnmcs de dommages-intérêts.Pour inonlicc Y exagération de cettecondamnation provisoire, il suffit dela comparer à celles [prononcées en no-tre faveur contre les lance-injures dum fane Caipron, et pour en appréciertout le caractère tendancieux, etc...(Article non signé, Courrier du 0 jui'l-lel 1911.)

Voici maintenant le tour des jug-esaux Assises :

« Non seulement de nombreux cri-•ines -abominables restent impunis dansles Alpes-Maritimes, au point que-pour l'arrondissement de Grasse, unedouzaine de meurtres et assassinatso n t (''h'1 {'î;iss<'^, v\\ d i x n n s , s a n s (fiiela . j u s t i c e a il mis. j a m a i s In m a i n s u r.les ro i i | i ; i l> l r s , m a i s le j u r y d e s A s s i s ea r r m l n MHIVCMI ile.s v r n l i e h tU: c l r -

i N H M H T * ' f l ï * < * ( • ( | I I i 1-1 f l l M M l t ( J l l i O l l l ( ' I ) I I S -

tilm: de rcrilahlcs se mu lu les.H 11 y a tles raisons à pela.» l.a pnMniiMH1 et la plus répréhen-

sihh\ rYs! qur '1rs /irrsonnalitês poli-litfUjf's int/'iTÎ'i'iiif/'n! nvre une impii-ilciicc ([11 aiiruiK' sîiiiclitin îles pouvoirsp u h l i o ni' vient j a m a i s ^ n l r a \ e r .

" 11. y a. l 'Cpcndaut. [|an> la loi ,desaKliples l'orii.'Hs armant, le b ras du( ianh 1 des Sr i 'aux pour inr l ln 1 un ter-nir a îles tnjissfin'ntis i/i'i fauissatït leshahmees île ht jn.xlirr -et !rtrjisfor»teiïlh Inutile île Tlinnis ni huile \nih\it\ib\où se fntfifi/i/'itt connue )IHIÏejutliil'isr.sy-1/ se tléhultcnt cniitim' rtthjiu 1 es tiiMt-s{hiintt< f l i 1 l i ' \ l r p o r l r l r m o t I r a r l a -

I 1 0 1 1 ( { i n n e > i ^ t i i ! i r l ' H ' i i ) , ti-s x/'/tfcitces,

les wrrls, irx renlieh. (Editorial.Cunirir, iln 2(i i inwinbro 1911).

Et (jii'on ne vienne pas nous direq u e 1o Covn/er :ht UUortil e s t u n i 'sorl-e d ' u p r ' i ' a l i o n l i n a i i r i r r r (!!!) d i r i -g é e p a r nu C.oiiM'il i ! " a r l i n i n i s l r a t i o ni r r e s p n n s a M r . r o i i i m c on a < '<sayé d en o u s le f a i r e r r o i r - r ^ l e r n i r i ^ ' m - e n t .

T o u t a r t i c l e n o n s i g n é M1 r é c l a m ed e la p a t e r n i t é d u r é d a c t e u r en clie! ' ,p r e n a n t ici le 111re de •• s r c r i ' t a 1 r e dola r é d a c t i o n ».

Ce l ' i 'dncl 'Mir en c h e f , à l ' é p o q u e .a i n s i q u e l ' a l i è n e la m a n o l i e t t e <l'uj o i M ' n a l . u ' é f a i t a i i l r o i\\w X a v i e r I )u-(Vr iw, <I<inI le l u m i n c n v p s o i i d o n y i n rd e J e a n l îoi .sdin- n ' , i j a m a i s I r o m p r|>er,S0'nne, X a v i e r IItifVrm.1 q u ' u n a v o -c a t p r é s - o n f a i t n u T r i b u n a l d e ( i r a s s cc n n i ' i i c l ' i n c a r n a t i o n d e « l o u t le C o u -M'il i n u n i e i p a l )) d ' a i l o r s .

Si M. C a j i i ' o n . [ i n r r e q u ' i l e s t p r é s i -i lenl d u C o n s e i l d ' a d m i n i M r a t i o n ( T u -ne S o c i é l é a n o i i } m e i r i m p r i m e r i < \ q u ic e l l e - c i n ' o t ^;\< u n e f u m i s t c f ' i e , s-eI r o u v r r e s p o n s a b l e c o i n n i r m a i r e , d ec h a q u e p h n w r e p r o d u i t e d a n s unj o u r n a l - -nrh in t de la i i n a i x m , si c e t t ei ^ s p o n s a l i i l i t é s ' ê t i m d i\ s o n C o n s e i la T i u n i c i p a l , il e s t i n c o n l e s l a b l e q u eXavier* l ) u l ' n ' ! n \ r é i l a c t e u r en c h e f <iuCiritrriet iln Liltmitl, m o r a l e m e n t e n -g a g é p a r l o u l ; i r l i c ! e s a n s s i g n a t u r e ,avait une responsabilité autrementgrande dans les attaques directes di-rigées contre (es juges de Grasse etles jurés <U-* Alpes-Maritimes.

Kl IMI suivant In même déductionqu'on nous sert depuis deux mois, Jemaire d'alnr.-, ri son Conseil deve-

j'al en vue, ear de là ce diable de capitainepourrait bien revenir de Paris et nous gêner...Tu vas rentrer à la boîte de la mère Devatcomme si de rien n'était, faire ton baluchon,le cacher dans un coin, dîner avec ces dameset t'éclipser h l'anglaise ; tu reviendras ici,je Le remettrai l'argent avec un passeport,des papiers au nom d'un appelé Multer, c'é-taient les miens il y a quelques années, quandje partais à la Légion étrangère ; tu change-ras ton uniforme contre des habits que je vaiste préparer et puis vogue la galère !... De-main, peut-être pas avant midi, quand its s'a-percevront, chez les Deval, que tn n'es pluslà, toi tu seras déjà loin... Et puis n'aie paspeur, tu auras encore au moins une journéeavant qu'ils soufflent mot de ta fuite, simême jamais ils en parlent... Cela te donnetrente-six heures au moins, et dans trente-six heures tu seras hors d'atteinte,..

— Mais te télégraphe ?- - As pas peur, né^rn, as pas peur ? Tu

vas f;iin' de-* cni.hrts comme les lièvres etles dérnutrr, ru supposant que l'on te pour-suive, re (jiic je ne crois pas, tu comprendrastout à Th.MUT pourquoi... Pour gagner l'Afri-que tu ne rouleras pas vers Marseille, tu rou-leras vers Tioiilo iir par Reims, Soissons, leNord, tu t'cmbarqni-rns en AnglcctiTe pourGibraltar, de Gibraltar tu atteindras le Ma-roc, puis par le Maroc les Hauts Plateaux etles pâturages des Nomades Sud-Oranais, duSud (\>- la Province d'Alger, où tu reverrasles tiens sans beaucoup t'arrêter parce que-ton vrai but, celui que je t'assigne est en-core plus loin.

— ( )û donc ?— Ctuv. Snonssi...— l.i' rhw Mijirème des Snoussia ?

naient solidaires des écarts de plumede celui qui constituait à lui seul l'â-me de tout le parti.

Non. Ce n'est pas parce que PierreDuval a remplacé Jean lîoisdur sur lamanchette1 du journal, que île Courrierdu Littoral a le droit aujourd'hui de.se poser eu .moraliste, après avoir dis-tribué l'injure à tous et à tout propos,depuis qu'il est l'organe de la politi-que Gilléttiste.

Le Liseur.

Un MeurtreAJUAN-LES-PINS

Au cours d'une discussionviolente, un Cannois est iuvpar sou beau-frère.

U n ilnimr- panffliint s 'est d é r o u l i ' , I I H T ,r o u l e i l 'An l i bps , ;ui m u r s d u q u o l IP su -urS i U y .Ie;ui-F(' l ix, p r i n l r r ;i C a n i n - . ''.7 ;iii«,.a liùr I!I- ïïni\ roi i jK dr, n ' w > l \ e r MUIln'Mii-frriv, l.Miii- HiiriiLl. di t Toulon, A-é

Vnir i h - r i r rnnM; inf . -> d r et; i l ra in . ' :S u r la r o u l f de C a n u r - à M e c , a u

q u a r l i i T d r la CiiM-iulc. e \ ' i tcU' l i ini l à 1ki ln in iMrr i l ' V n l i h i - ,-l à ;„,<! t u r l n - dr JaI I H T , 1I011I i-llr i'-=l si'ii^rf'i' piir lii vo iefcrn ' i - , u n e [u'Iiti- îrmiMiji i l ' im - m l T'Ia^rse d i ^ s i n i u l r 11111- Ir- a r h r i ' s : c ' i 's t le b a rdes P l i i l a iK- ." iM-i'ipiruli'1 \\K\\- Iii4 i rhar rH. i iT* ict W:si-h,iiilï«'iii- ( l u r an l la • îrmnim-, i-el r!abli-=-M'.iin'iit ip i i , il \ a l ' i ivir tm u n a n , fut

q u e l 1111 l i o m i n r fui l>li'>sé t\<- p l u s i e u r sr n i i p * ,1. ' cnni.vMi, e-l e n v a h i l r d i m a n e l i rp a r dr< - n . n p - <W . | : M . ; 1 ' . I . - .

&MI< i-i-j . '•liilili-M-iiinil. q u i fui a r l i r t é , il

l .oi i i - Ha r r a l , Hit 'i'oul'.u, et -on b e a u -f i v r r . Jcii i-I-Ylix S i l \ \ .

Tni th ' j 'u i - , re d e r n i e r , i p i r - r - préoCf'H-

i ivnir l;i d i r e e l i o n r l ï<-r l i \e du ha r ; 11 liico id i a d u n e ;"i 'i'anlxu q u i n u i -en l it, n o ns a n - q u e l q u e il i f lieu 11 é. à l'aire i n - n i r ele linr ;"i -mi m i m .

•Celle f o r m i d i l é fui i v m p l i e . il N a (!eu\mt i i - .

l . ' i ' \ p i itlalii m ilniiim l ieu à t\v vi vc -

•j'a.L'L'i'îtv.i. li' |iei n i i e a e r i i - a n l -" i l IH'IIII-

S a m e d i . Har ra l \ i n l ;i C : m u c - . an h a r dela T r ; n n | i i i l l i l r . <>ù il eul u n e v io t f i i t ci l i> r i ] " i ( in ,ivee -ji t'.Miiine. [leiulilll! liin u i l , ei d . in- la Miiilin.V d ' h i t ' r . i! r e n t r ah J u a n - l ^ - P i n - .

• \ p n - ;i\<>ir déj . ' i in , ' e n s e m l . l c , à m i d i ,en e.uni.a.L'iiie de la fil 'e ,1e U a r r a l , \ u -^ i i - l a . i " a n - , \ <T< "•. I i r u r e - i /•'). u n e\ i o l r i i l r dispnli> éc la ta en I re le- d e u xl>eau\ - f rè i ' r - , ei T<>nlou o r d o n n a à sa fi-llc

— Va- t - rn [ c n i n n i a i u l a a l o r s T.ouWlî:iiTiil.

•\ni.'n-;la r»l»cit : m a U à [>einc a r r i v é e. l ; in- l;i r r u i r , d i e e n l e n d i t t r o i s dé lo iu i -l i n n - . |-;ile acc i iur i i l cl vil son p è r e q u i

u n e m a s - r , la m a i n s u r lr coté .droi t , loute n - a n ^ l a n l é .

l,;i j e u n e fille, afffdre. - r p e n c h a MIT son

son i ni [un - - a née cl -<' r e n d a n l emti [de Ai'la j.-r;i\ i\r d e la l ) l ( -s i in- , el le c n u r u ! il. h i i i i i - l i ' - P i n s c h e r c h e r le d n c l i ' u r C r c - I .

Le d o e l c u r é la i ! ah-<-nt, cl la j e u n efille r ev in t en n m r u n l à la niais->n! Son[icrc ava i l r e n d u le d e r n i e r - n u p i r cl souo n c l e ava i t d i s p a r u .

Mlle H a r r a l t é l é p h o n a a lo r s à s i m e r e ,q u i n e l a r d a pas à a r r i v e r , a ins i q u e lab e l l e - m è r r cl la h e l l e - s c n i r de la v i c l i r n e .

Le d r a m e a c c o m p l i , S i l v \ , -hi])é l 'a i t ,

é ta i t p a r t i , le r e v o l v e r à la m a i n et s ' é ta i tr endu , à A m i b e s , o ù il se c o n s t i t u a p r i -s o n n i e r a u iposte de p o l i c e .

U n e e n q u ê t e a é té i m m é d i a t e m e n t 011-verh* p a r M. C h a u d o n , a d j o i n t a u m a i r e ,•délégué à la p o l i c e en l 'abseno© d u c o m -m i s s a i r e en c o n g é .

Les c o n s t a t a t i o n s léga les o n l é té fai te*p a r M. C h n u d o n et h' d o c t e u r Mil lo t ,m o d e c i n - K g i s t e . La L a l l e a t r a v e r s é \ap o u m o n grauche et le c œ u r a é té i n t é -ressé . La m o r t a é t é t r è s r a p i d e .

L e c o r p s a é l r t r a n s p o r t é à la m o r d u ed ' A n t i b e s . I J Î P a r q u e ! d e ( i r a s s e v i e n td ' o r d o n n e r l ' a u l o p s i e q u i se ra p r a t i q u é ep a r le d o c t e u r Mi l lo t .

La m o r t de L o u i s B a r r a i n';i pas p r o -du i t u n e g r a n d e é m o t i o n , c a r c h a t ' u ns ' a t t end a i l , u n j o u r ou Paul re, à le. vo i r

forée h e r c u l é e n ne et d ' u n c o u r a g e d o n til fil p r c u \ e d a n s m a i n t s s a u v e t a g e s . O nle c o n f i e r a i t n i i n i i i i ' u n n o m m e b o n etloya l , q il a n il il n ' é l a i t p a s s o u s l ' e m p i r ed e la h o i - s n n . I,(ii>(|ii'il ava i l b u , il i leve-iiiiil c a p a b l e de Um\e< les c x c e r d r i c i l é s .

1.. B a r r a i a nu n i a i n l e - fois m a i l l e iipar l i i - avec la p o l i c e cl a e s - n v é , d a n s sa

On ne s i i l eue . i r e -i les n b - é q u r s tu:I.nii i- l l a rn i l an ro i i l lien à C a i w i , - . .';i

— Lui-même 1 Dans sa retraite inconnue,inabordable pour le vulgaire, dans son oasisqui est une forteresse, et à proximité de la-quelle se trouve le point d'intersection desroutes qui vont du Niger à la Tripolitaine oudu Congo au Maroc, du Soudan à Tomboue-tou ou du Tchad à la mer Rouge, sorte deréseau qui sillonne toute l'Afrique pour lepassage des caravanes et l'enveloppe commed'un iilct pour les communications de race àrace, pour Ui diffusion et. la suprématie del'Islam... Tu y seras bien reçu, par lui d'a-bord et aussi p;ir ma sœur, ce qui vaut encoremieux ear elle le mène par le bout du nez etque c'est en réalité ma frangine, Anna, mu:rude lille qui est le grand chef de* Snou.ssia,qui encaisse les offrandes de-, pèlerins, j;èrela boutique sainte cl tire loulc-. les lin-Iles del'immense machine des affiliés à la secte anti-européenne...

— Mais comment, comment, elle n'estcependant pas musulmane ?

I n [fil si on veut puisqu'elle >Vst tait.épni!s<M p.ir le vieux Snoussi ; mais d'originenon, pas plus que je ne suis l;r:uiçai-;... Nous

diue pour le eomph- du Kaiser qui tape surles l'ïanvais vi sur les lVk;rs en routrerar-rant Irtir mllueiiee en Afnqur... Tu com-mences à comprendre, hein, né^ro i

— Oui, oui, oui !— Tu seras reçu à bras ouverts parce qu'il

y a beaucoup à tuer <\r lm,dé-.ciieiir de l'ar •mec française, ni-. <i p d u nU de cbet-. sa-hariens et cong"l.ii-... Ce que l.i l'r.uue vmi-luit faire uvee toi en Alriquc unus lr i,-|.-i.m ..

SanCC tout (le suite el lu le vendent;, de tellebécasse de Marthe qui n'a point voulu coiïi-

Entre Mari et Amant

II a été écroirc. Ou-uii à. Ripewatto, il est-oi^né {-lie/, lui, où M. le docteur Vcrneta constaté une assea grave blessure surle côté gauche du; crâne, au-desstrs del'oreille. On pense, cependant, qoe lafracture n'entraînera pas la n»ort.

Les héros (Te ce drame intime sont trèsconnus au Suquet, où l'événement a cau-sé", hier soir, une certaine émolion.

! l u mari trompé, blesse gric-ï vemeut l'amant de .sa femme

[ | ) > r ~nir, ve i^ ;, h e u r e s ;*,,, la fetc d e! la S i i in l - I ' i i ' r iv , <ur W< \ l i e r - de h, m e r ,

. l e v a n l le p o r l , a élé I n m h l é e p a r u n d r a -m e q u i -Yvt d é i o u l é en ( j u r l q u c - inini iTescl q u i a m i s en é m o i tous le- cur ieux;Mi;i"és d e v a n l les b a r a q u e s fo ra ines jns -l;illé<> s u r ee p o i n l .

Voici d a n s q u e l l e s c o n d i t i o n - :Le m é n a g e M inin hel l i, n i - lu lié m a i s o n

( !am p a n a , au Su ip ic l . ne \ h ail pa - enh v - b . . n n e i n h d l ; ^ c n e e . l.c m a r i , Cè le -l in Mi i i i ich i ' t l i . 'in a n - , n n v r i r r é h é n i - t r .re[Mi)i-hail depui . - l o n ^ | e n i | ^ à sa m o i t i é .

( | . ' -v i i in i i l iv r I r o p - e n - i h l e aux i / a lan le -ries d ' u n v o i s i n , m a r i é i l ' a i l l r n r - , A n l o -n i o Uipn.salln, [ -o rdonn ie r , d e n i c u r a n l rui1

du S u q u c l .

S a m e d i s O i r , M i n u c h c l l t s u r p r i t <;\ t e m -m e en c o m p a g n i e ,1e Hi j io -a l lo , au bal ÛYla Sa iu l - IMvr re .

Viti ' d é s e n l a c é s , l o an v n \ s ' en fu i -r e n t c h a r n u de l e u r co lé , et M i n u c h e l l iHt, n ut u re l Ici ne nt n u e scène v i o l e n t e ;il ' in l idé le q u i -r jciii à se- «iMumx. i n i p l o -

l,e m,iri cédii . m a i - ne s e m b l a pus d i s -posé à sr miHi i i iT inissi a c c o m m o d a n ta v e c IU[ni-a l in , q u e . de son p r o p r e a v e u ,il r e c h e r e h a i l d e p u i s .

H i e r a . i n v - n i M i , u n pul i . i c i n t é r e . - é ,au p r e m i e r raiii.r d m p i e l -e l i eux ail Kijn>-satii , su iva i t les é v n j i l i o n s d ' u n j e u deh o u l e - à la fr ic de |a N i i n l - l ' i e r r r , l o r s q u es u r v i n t M i u i i r h e l t i . en b r a s de r l ie in i>e ,p o r l a n t -mi \ e < l o n s u r !e l)i"i-= et I c n a n ! àla m a i n i l ro i l c . u n ma i l l e i de cavNU- d o n lil [)orla, [iar d e r r i è r e , un c o u p \ i iden!s u r la lèle d e smi r i v a l .

Mipr^a t in c.h:meel;i <n\\* ce c o u p ei lalè lc en san^r s\d 'fai--a <>u\< ci ' U u a i - - a n e C .

l.e-, a ^ ' i l l s l lu l ier el Ka ia i l ! . q u i se

i m i ' i é d i a t c n i r n ! l ' i i ^ r e s -eu r , ij_< ! i se l a i ^ a

c o n d u i r e au c o m m i s s a r i a t . où \\.S é ^ u r , fai.-anl f o n d ' n m de r o u i m i-sa ire

l,e.- p r e m i e r s é l é m c n l , (le l ' e i u i u è t ep o u r s u i v i e p a r M. Se<jur, p a r a i s s c n l étii-h l i r q u e Mini i id ie l t i dil la \ é r i f é en ceipii r i u i e e m e lii c o n d u i t e de <,t l ' ennnc el.\w c a c h e p ; i - , q u a n t à lui la p r é m é i l i l a l i o n .

p r e n d r e l ' a v e n i r r o y a l q u e tu lu i offrais, tu tev e n g e r a s su r elle e t s u r son frôrc qu i va ê t r ej o l i m e n t n i g a u d q u a n d il ne p o u r r a te ra -m e n e r à ses chefs, q u a n d o n lu i r e p r o c h e r a ,p lus t a r d , d ' ê t r e la c a u s e d e s r évo l t e s q u e t ul e u r m i j o t e r a s e t d e s c r o u p i è r e s q u e tu l eurt a i l l e r a s à d r o i t e e t à- g a u c h e .

—• Bonn , b o n o , j ' e n t r e v o i s le r é s u l t a t I- M a i n t e n a n t , h o p , à cheva l , il ne f a u t

p a s mois i r ici, l 'air n'y cs'> pa-. sa in p o u r to i . . .T u a v a i s cru t u e r l ' o l M a i l c imit ne t , m a i sp u i s q u ' i l v i t enco re , q u e ton c o u p a é t é m a n -q u é le m i e u x es t de t r a n s p o r t e r e t t o u t des u i t e t on c h a m p d ' o p é r a t i o n a i l l eu r s . T u nep e r d r a s ;vr- an c h a n g e . . . l . a demoise l l e ? O hla demoise l le tu n ' y t e n a i s q u e p o u r l ' in-fluence qu ' e l l e pouva i t te d o n n e r ; or, mo i ,je la rempla i e ] u r une a u t r e qui a les l i rasdix fois phi-, lon»s ; q u a n t à ses b e a u * y e u xLu eu t r o u v e r a s de pare i ls cl plus c h a r m e u r sm ê m e sous h s t e n u - , a i a b e s . Ne Hanche pas ,he in , ne va. pas me lai-ser en p a n n e e t mec o m p r o m e t t r e en te j d ; u i l aux genoux de t aD u l c i n é e ! Car a lo r s la peau serait m e n a c é ep a r m o i si elle ne l ' é t a i i plus pa r les g e n d a r -m e s .

— N o n , non, je r ev iens d a n s c inq q u a r t sd ' h e u r e et je pa r s . Kllc es t p e r d u e p o u r mo i ,la lille, et son h.ineé, son t rè re , le G o u v e r n e -nieiH me tou i l l e ra ien t dessus , ah non . . . ! P a sconf iance , mm ; cl puis c 'est t r o p hou p o u r leceeur rom;c d 'Al i que se venr,..T, il ne v e u tpoint en m a n q u e r l'oi r a t i o n mn^n i f iquc q u evous lui uliriv. et qu ' i l ne s o u p ç o n n a i t p a s . . .

V i l1 , . , ! . • ( • , r i , ••,.•!•.;• ,!•• ) ' \ ' • ' , l , i . I c i e n q u e l -

La Série RougeLa journée d'hier dimanche fut fertile en

événements tragiques.Nous racontons,, d'autre part, le drame de

Juan-les-Pins, dans lequel Barrai, dit Toutoutrouva la mort et celui de Cannes, dont lehéros, le mari trompé, se vengea de son rival.

Nous apprenons, à la dernière minute,qu'un acte sanglant .s'est déroulé hiers soir,vers 10 heures ',.,, dans le paisible et coquethameau de Théoule.

Dans le Vallun se trouve une auberge dé-nommée '• Restaurait! des Roches Roscs »,qui est !«• rende/ von-, de nombreux italiensvenant se divmn a la danse aux sons de lalégendaire viole.

Au cours d'une discussion, le nomméFnzza Barthélémy, 20 ans, demeurant à Can-nes, nie Kuii niere. a été blessé grièvementd e t l n l ^ r rn ip - . î le l e v o l v e r .

1 ne balle n traversé le cou- C'est la bles-sure hi plus grave qui. pourrait avoir unesuite fatale.

Le blessé a été transporté à Phôpital deCannes sur un char-à-banc et admisd1 urgen-ce dans cet établissement.

La gendarmerie a été prévenue et ce ma-tin, à la première heure, les gendarmes Nègreet Briant se sont rendus sur les lieux pourenquêter.

L'auteur présumé de ce drame serait unouvrier maçon île nationalité italienne tra-vaillant puni- un entrepreneur de Théoule.

Lu raison de ee tragique événement nousnon; ùii.nn, ]v> interprètes de la populationde <<• liiiiu. .ni pmir demander à M. le Mairede Mandchou de prendre un arrêté interdi-sant après l'heure réglementaire, la viole quiattire, hors l'agglomération, des individussuspens capables de tous 1rs méfails, sur-tout, lorsque comme à Théoule, il n'v a au-

nullité.ÎNou- veium- de faire prendre, i l'hôpi-

iil (i''- nouvelle- de Tnz/.ii, dont lYlat ne! p;ir;iil p;t- L.rr,i\e, el - i l ne siir\ient pas dej conijdieati »n, il -.-ni ^ir pied dans ni à

LeLeE tF6

AuL eSoi

SJeCe

Di

Sts filets*s bateaux pavoiséd'un coi

tem Sain

son d'unurs noble11 allés a

tic Itie 5

: qu'il fau

u—

II

•s e t tos'dedrs

iiinuii necord, PaI-Pierre,

1 galoubeEtendar

sslster ai

'est pour

qu'il in

1 ei joy.•d, Mag

suivtl'a., coutaes de Mlt pour d ivcrtir ;

ipci

npl(

EUXistr,e di

.11 a

m a

R ]

IUX etus, Pf-c

B

si'tki

tambourats, Com

.vec goût

». Krai,\d;\t

les eaux

inité

bal. Toidéclin

) t

meilleurs souhaits, de vie. de preisde grftce, pour nous, toujours

Honneur a vous, vaillante corporationQui osci, bien qu'en plein siècle de progrès,

Fête de la St-PierreCette brillante fête, organisée par notre

\ brave population maritime, s'est terminéela nuit dernière à minuit, par la farandoletraditionnelle.

Voici les résultats des courses à la voilequi ont été courues dans la matinée :

jrL* Série, 5 mètres. —- Ier, Prinlania, à M.Pcrrissol; 2e, Sebitna, ; 3e, Cuir, à M. Barraja.

T.es fïarnWms y louchent, nombreuses, lesunes aux autres, et ils n'ont que l'embarrasdu choix entre les vilk-s des Vosges, de laMeuse, de la Haule-Maruc et de la Marne.

Pendant donc que son frère Casimir opé-rait dans l'une, Anna Fischer opérait dansl'autre : ils sr taisaient MIV \U\ terrain neutre,différent eliaqnr loi-,, d'utile- visile.-, de temp3à iiuiiv.

I )c plus Aun.t était eu correspondance avecquelques bonnes amies, femmes de chambre,cuisinières ou bonnes d'enfants comme elle,selon les besoins de la situation.

Mais jusqu'alors Anna, malgré (les qua-lités exceptionnelles d'adresse, d'hypocri-sie, de beauté, avait un peu piétiné sur place.

Klle ne trouvait point sa voie, n'arrivaitpoint à décrocher la timbale.

Casimir lui avait cependant dressé unplan, tout un vaste plan sur un terrain qu'ilconnaissait et où il savait que ses chefs dési-raient vivement que l'on manœuvrât à fond.

Ce terrain c'était l'Afrique française et sonmonde musulman.

Mais il ne trouvait pas moyen d'emman-cher, si l'on peut ainsi diie, l'iilïaire à son{ ré.

II avait bien des vues, des relations, uninstrument dans la personne de sa sœur ;seulement l'occasion de se glisser là où il fal-lait dans de bonnes conditions de réussite.cette occasion ne se présentait pas.

ïï.nfm elle vint à la portée du frère et de la

Deux des meilleures amies de celle-ci, Ca-roline Hartmann et Uarbe I.udwif; servaientdans une petite bra-^etie de Taris.

(A suivre).