INTRODUCTION
Si la capacité à apprendre est innée, car dans la nature du cerveau, le
"savoir apprendre", qui favorise la réussite et mène à une véritable
autonomie, est une compétence complexe qui nécessite d'acquérir une
méthodologie d'apprentissage, et d'accepter de modifier ses
représentations sur l'apprentissage, et parfois même ses représentations
de soi. Tout apprentissage est une transformation profonde, il faut changer pour apprendre et on change en apprenant.
Contrairement aux idées reçues, apprendre ne consiste pas simplement à accumuler des
connaissances pour les ressortir plus ou moins telles quelles à l'examen. C'est une activité
complexe, qui nécessite un accompagnement humain et technique favorable pour se
développer en compétence au sens plein du terme.
L'apprentissage ne peut être efficace que si l'apprenant s'y engage activement, cette
nouvelle conception de l'apprentissage bouleverse donc les rôles de chacun, apprenants
comme enseignants. Il importe de prendre conscience que dans une démarche
d'apprentissage, on est acteur, co-responsable et co-constructeur de son apprentissage.
Comment apprendre à apprendre ? Y a-t-il une façon d'étudier plus efficace que
d'autres ?
S'il y avait une recette miracle, valable pour tout le monde, ça se saurait ! Chacun à sa
façon d'apprendre, son propre fonctionnement cognitif. L'important est de découvrir sa
propre façon d'apprendre, celle qui nous convient le mieux, et apprendre à la faire évoluer si
elle ne mène pas au résultat souhaité.
1ère étape : " SE CONNAÎTRE COMME APPRENANT " ou établir son profil
d’apprentissage
2e étape : " RÉFLÉCHIR SUR ET DANS L'ACTION " ou définir des objectifs
3e étape : "RÉSEAU ET RESSOURCES" (quelles ressources pour m’aider ? qui ? quels
dispositifs ?)
4e étape : "L'AUTONOMIE" : L'initiative et l'autonomie sont les meilleurs moyens de
progresser, pour savoir apprendre en toutes situations.
A consulter : https://trouvetavoie.files.wordpress.com/2012/11/cqqcoqp.png
1. Apprendre, cela demande d’abord de la motivation.
Pourquoi est-ce que je veux apprendre ? Cela vient-il de moi ? De mon entourage ? De mes professeurs ? Pourquoi étudier les
mathématiques ? Quels sont mes objectifs ? Qu’est-ce que je veux apprendre ? Et en combien de temps ? En y consacrant quelle quantité
d’énergie ?
2. Reprendre contact avec le cours.
Reprendre contact avec le cours, cela signifie que l’on ne va pas attendre la veille de l’évaluation pour ouvrir son cahier. Cela veut dire que le
jour même du cours, à la maison, j’ouvre mes notes du jour. Relire ses notes, constitue une première étape importante de la prise de contact.
3. Réactivez sa mémoire.
Le secret de la mémorisation, c’est d’abord de comprendre, ensuite de répéter : il ne s’agit pas d’apprendre par cœur, mais bien de
comprendre, de créer des liens entre les éléments, entre les parties du cours, entre les différents cours. Recréer une mindmap, refaire
quelques exercices, reposer quelques questions, autant de moyens de réactiver votre mémoire.
4. Réutilisez la matière.
Transformer les informations en connaissance mobilisable ! C’est-à-dire s’approprier la matière, la relier à ce que l’on connait déjà. Activer
les zones du cerveau qui permettront de répondre à des questions. Présenter ce que l’on sait avec vos mots. De réorganiser ses
connaissances.
Pour cela, ne pas se contenter de relire encore et encore. Utiliser sa matière en jouant, avec des flashcards réalisées à la main ou encore avec
un logiciel comme Studyblue ou comme , réaliser vos flashcards Anki à partir d’une carte mentale XMind avec l’application XMind2Anki. Ces
logiciels et applications se basent sur la théorie des répétitions espacées.
En posant des questions, en explorant d’autres versions du même cours sur Internet ou dans un livre, en expliquant à quelqu’un d’autre
comment cela marche…
5. Réviser à long terme.
Lorsque nous apprenons de nouvelles choses, notre cerveau crée de nouvelles connexions. Il relie les nouvelles notions à celles que nous
connaissons déjà. Mais, pour que ces connexions se stabilisent et deviennent vraiment de la mémoire à long terme, notre cerveau a besoin
d’environ trois mois. C’est le temps qu’il lui faut pour consolider de nouveaux acquis. Faciliter la tâche de notre cerveau : répéter les
exercices, variez les points de vue, relisez ses notes, recréez vos cartes mentales, réexpliquez à votre meilleur(e) ami(e) les détails les plus
difficiles.
Il s’agit donc de varier les techniques et les outils d’apprentissage. En comprenant d’abord la matière. En créant du lien
entre les différentes matières et les différentes parties du cours. En mémorisant à long terme. Pour construire son propre
savoir, pour apprendre à apprendre. Pour devenir autonome dans ses études et son parcours.
Ce cartable numérique va permettre d’ apprendre …
à résumer un texte à l’aide du mindmapping :
o identifier les idées principales
o distinguer ce qui est important et ce qui est secondaire
o établir des liens entre les parties du texte
o repérer les détails importants, les pivots autour desquels le texte s’articule
à poser les bonnes questions
o avec la méthode CQQCOQP
o à préparer celles du professeur pour l’évaluation
à comprendre et illustrer les relations entre les concepts
o à l’aide d’une carte conceptuelle
o à visualiser qui sont les acteurs d’un texte, les circonstances d’un récit, etc.
à dessiner une ligne du temps
o pour voir la succession des étapes d’un texte
o pour préparer votre projet d’études
à mémoriser à l’aide des flashcards
o du vocabulaire français ou langue étrangère
o des formules de mathématique
o des formules de chimie
à mémoriser avec la technique des lieux
o des listes de noms (capitales, personnages historiques, etc.)
Les 7 clés de la mémoire Source : https://trouvetavoie.files.wordpress.com/2012/04/7-clc3a9s-mc3a9moire.png
Arts de la mémoire Source : https://trouvetavoie.files.wordpress.com/2013/01/arts-de-la-mc3a9moire-principes-de-mc3a9morisation.png
Des outils gratuits pour mieux étudier (boîte à outils) Source : http://www.marco-bertolini.com/blog/des-outils-gratuits-pour-mieux-tudier
Pour le référent numérique, création d’un cartable (ou
trousse) numérique à destination des élèves.
Selon Wikipédia, une carte heuristique (du grec ancien εὑρίσκω, eurisko, "je
trouve"), appelée aussi carte des idées, schéma de pensée, carte mentale, arbre à
idées ou topogramme (mind map en anglais), est un diagramme qui représente les
connexions sémantiques entre différentes idées, les liens hiérarchiques entre
différents concepts intellectuels.
C'est le plus souvent une représentation arborescente des données.
Basée sur les avancées dans le domaine des neurosciences, la méthode a été mise
au point par le psychologue anglais Tony Buzan dans les années 70. Elle est censée
faciliter la pensée logique et la créativité en assurant un fonctionnement conjoint,
harmonieux et optimal des deux hémisphères du cerveau.
cerveau droit (couleurs, images, formes, rythmes, sentiments)
cerveau gauche (mots, parole, analyse, logique, nombres, linéarité
(Par Marco Bertolini, formateur 3.0)
Pourquoi dit-on que le Mindmapping peut aider les élèves ? Est-ce vraiment si efficace ? Et si oui, pourquoi ?
La vue : le sens dominant d’une majorité de personnes
Une étude de Linda Kreger Silverman, Docteur en psychologie de l’Université du Colorado, menée sur 750 élèves, a démontré
qu’environ 30% d’entre eux utilisaient fortement le canal visuel, 25 % d’entre eux utilisaient principalement le canal
auditif, et 45% utilisent les deux ensemble.
Ce qui veut dire que l’enseignement actuel, basé principalement sur les mots, répond vraiment aux besoins de 25% de la
population scolaire !
Une méthode qui sollicite tous nos sens !
Le Mindmapping est une des rares méthodes qui réconcilient nos deux hémisphères cérébraux et qui sollicitent autant de
sens en même temps : avec sa structure en arbre, ses couleurs, ses images, sa disposition spatiale encourage l’utilisation du
canal visuel-spatial.
Par son utilisation de mots-clés, d’associations et de relations entre les concepts stimule également l’utilisation du canal
auditif et de l’intelligence verbale.
Lorsque vous dessinez une carte ou que vous suivez ses branches avec votre doigt, vous utilisez votre mémoire corporelle
(kynétique).
L’association, le maître-mot du mindmapping
Le Mindmapping utilise aussi le principal mode de fonctionnement de notre cerveau : l’association.
Nous associons sans cesse des émotions et des souvenirs, des événements entre eux, etc. Votre mémoire fonctionne par
association, en créant des liens entre les nouvelles notions et celles qui sont déjà acquises. C’est ainsi que vous construisez
votre savoir : en liant du neuf avec de l’ancien.
Réconciliez la synthèse et l’analyse
Le mindmapping sollicite à la fois votre esprit de synthèse par sa vue globale, en un coup d’œil, d’une situation, d’un problème,
d’un concept, etc. Il stimule votre faculté d’analyse par ses détails, les différentes parties de ses structures, les liens
entre les différentes parties de la carte.
Par l’utilisation d’une structure très marquée, très hiérarchisée, ainsi qu’aux mots-clés, il fait appel à votre cerveau gauche,
le cerveau rationnel, séquentiel, celui de la logique et des chiffres.
Par son utilisation des couleurs, des dessins, il sollicite votre cerveau droit, celui de l’intuition, de la sensibilité, de l’émotion
et du sens esthétique.
La mobilisation de divers groupes de neurones
C’est l’utilisation de toutes ces propriétés qui fait du mindmapping un outil de compréhension et de mémorisation.
En un mot, si le mindmapping est efficace, c’est parce qu’il sollicite les différentes parties de notre cerveau et leurs
façons différentes de fonctionner, en association, en collaboration.
ANNEXES
Tutoriel XMind2Anki : de la mindmap XMind à la flashcard Anki
https://format30.com/2013/04/11/tutoriel-xmind2anki-de-la-mindmap-xmind-a-la-flashcard-anki/
Lien à consulter : http://www.netpublic.fr/2013/04/apprendre-a-apprendre-avec-les-cartes-heuristiques/
Guide pour l’utilisation des cartes heuristiques en classe
http://blogs.lyceecfadumene.fr/informatique/files/2013/02/aix_carte_heuristique__juin_2012.pdf