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Achille, un héros grec
Un exposé réalisé par M. Roger le 24/10/2012
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Sommaire Page de présentation …………………………………………. Page 1 Sommaire ……………………………………………………. Page 2 Introduction …………………………………………………. Page 3 1ere partie : L’éducation d’Achille ....……………………… Page 4 Deuxième partie : La colère d’Achille ………………………. Page 5 Troisième partie : La mort d’Achille ......……………………. Page 6 Conclusion …………………………………………………... Page 7 Lexique ……………………………………………………… Page 8 Bibliographie ………………………………………………. Page 9 Remerciements ……………………………………………. Page 10
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Introduction :
Achille est un personnage de la mythologie* grecque. C'est le plus célèbre des héros grecs, né de la néréide* Thétis, et de Pelée, roi de la Phthiotide. Son grand-‐père, Eaque, était fils de Zeus. Les mythes qui lui sont attachés ont été parmi les plus populaires de la Grèce antique. On sait l‘importance que la geste achilléenne occupe dans les poèmes d'Homère : l'lliade tout entière est consacrée à chanter la colère d'Achille et ses exploits sous les murs de Troie. Nous allons donc nous intéresser à ce personnage et tenter de découvrir ce qui l’a rendu si célèbre. Dans une première partie, nous nous intéresserons à Achille dans sa jeunesse. Puis, dans un second temps, nous verrons à quel point le rôle d’Achille était déterminant dans la guerre de Troie. Enfin, nous verrons comment un héros réputé invulnérable meurt à la fin cette guerre.
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Première partie : L’éducation d’Achille L'un des faits les plus marquants de son mythe vient du désir de sa mère, Thétis, de le rendre invulnérable*. Ensuite, les récits divergent. Selon une tradition ancienne, Thétis place tous ses enfants dans un chaudron d'eau bouillante ou dans le feu, pour vérifier s'ils ne sont pas immortels ; Pélée l'arrête avant qu'elle ne puisse faire subir le même sort à Achille. Selon d'autres, elle les frotte d'ambroisie* et les places dans le feu pour que celui-‐ci consume la part mortelle des enfants. Enfin, la variante la plus populaire la montre trempant son fils dans les eaux du Styx, le fleuve des Enfers, en le tenant par le talon. Il devient ainsi invulnérable, à l'exception du talon par lequel sa mère l'avait tenu, ce qui a donné lieu à l'expression « talon d'Achille », qui signifie « endroit vulnérable, point sensible ». La tradition dominante veut qu'à l'instar d'autres héros comme Jason et Actéon, Achille ait été confié par son père au centaure Chiron, habitant le mont Pélion en Thessalie. Là, il apprend la médecine, le maniement des armes, l'art de monter à cheval et de chasser, ainsi que la musique. La littérature ne rapporte pas d'exploit particulier de la part du jeune garçon, si ce n'est ses prouesses à la chasse.
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Deuxième partie : La colère d’Achille Lors de la guerre de Troie, un différent l'oppose à Agamemnon le chef des Grecs. Celui-‐ci, a capturé une esclave : Chryséis. Or, elle est la fille de Chrysès, prêtre d'Apollon. Apollon accède aux prières du prêtre, et envoie la peste sur l'armée Grecque. Comprenant cette relation de cause à effet, Achille, devant l'assemblée des chefs Grecs impose à Agamemnon de restituer la fille à son père afin que cesse cette malédiction. Agamemnon est obligé d'accepter, mais pour se venger d'Achille, exige qu'il lui livre en échange son esclave, Briséis. Achille ne peut refuser et lui donne celle dont il est amoureux. Dépité, il se retire alors sous sa tente et refuse de combattre. Profitant de cette péripétie, devenue célèbre sous le nom de «colère d'Achille!», les Troyens, enhardis par l'absence du héros, attaquèrent les Grecs et les forcèrent à reculer. Devant cette débâcle, Patrocle, ami et compagnon d'Achille, supplia celui-‐ci de lui prêter son armure et de le laisser conduire le combat. Achille y consentit, et Patrocle trouva la mort dans cette bataille sous les coups du prince troyen Hector. Cela rendit fou de douleur Achille.
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Troisième partie : la mort d’Achille Achille, rempli de douleur, retourna au combat pour tuer Hector et venger Patrocle. Il traîna triomphalement le cadavre derrière son char autour des remparts de Troie, puis rendit à Priam, roi de Troie, la dépouille de son fils contre une rançon. Mais, alors qu'il conduisait les Grecs jusque sous les murs de Troie, Achille fut à son tour mortellement blessé au talon par une flèche que lui décocha Pâris, frère d'Hector. Ses cendres sont mêlées à celles de Patrocle et d'Antiloque dans une urne d'or. Il est enseveli, au milieu des pleurs et de gémissements, sur le rivage de l'Hellespont et ne connaît donc pas la victoire finale des Grecs.
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Conclusion :
Bien que descendant de Pélée et de Thétis, Achille est soumis à une condition mortelle. Cependant Homère le marque d’une empreinte divine : sa mênis, c’est-‐à-‐dire sa colère. Elle n’a rien de commun avec la rage et la rancœur qui caractérisent les humains, c’est une passion divine. Les autres héros de l’Iliade sont dominés eux par la mania, la folie guerrière qui les aveugle tous (à l’exception du seul Ulysse). Son tombeau deviendra un lieu de pèlerinage*. (Plusieurs siècles plus tard, Alexandre le grand se rendra sur sa tombe.)
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Lexique Mythologie : Ensemble des mythes propres à une civilisation, à un peuple, à une religion, à un thème, à un élément. Néréide : Nymphe, fille de Nérée et de Doris Invulnérable : Qui ne peut être physiquement blessé Ambroisie : Substance à base de miel, d'une saveur et d'un parfum délicieux, servant de nourriture aux dieux de l'Olympe, et procurant l'immortalité à ceux qui en mangent. Pèlerinage : Voyage individuel ou collectif effectué dans un lieu saint à des fins religieuses et dans un esprit de dévotion
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Bibliographie
Livres : Contes et Légendes de la mythologie grecque, Claude Pouzadoux , Frédérick Mansot , éditions Nathan, 2010 La mythologie grecque, Hélène Montardre , éditions milan jeunesse, 2011 Magazine : Arkéo Junior, UN NUMÉRO D'ÉTÉ MYTHOLOGIQUE ! N° 143 -‐ juillet-‐août 2007 Site internet : www.wikipedia.fr www.lamythologie.fr
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Remerciements Je tiens à remercier Mme Duret, professeur documentaliste au CDI du collège Ste Louise pour ses conseils bibliographiques. Je tiens à remercier Mme de Premorel d’avoir relu l’exposé pour éviter quelques fautes d’orthographe. Enfin, je voudrais remercier Mme Salvi, qui m’a permis de m’entraîner pour passer devant la classe.