© S. BARETBulbul Orphée - Pycnonotus jocosus
Mise en place d'un dispositif permanent de veille et d'intervention pour prévenir le risque
d’invasion biologique à la Réunion.
CCahier des CCharges
Action 1 – IDENTIFICATION DES RESSOURCES LOCALES ET ANALYSE DES ACTIONS MENÉES DANS LE DOMAINE : BILAN DE L'EXISTANT
Sous action 1.1 - Identification des ressources locales
Sous action 1.2 - Analyse des actions menées dans la mise en place d'outil de veille des invasions biologiques (stratégie globale de lutte) dans la zone océan Indien et de manière générale en zone tropicale
Action 2 – ÉVALUATION DU BESOIN (MATÉRIEL, PERSONNEL) POUR LA STRUCTURATION D'UNE CELLULE OPÉRATIONNELLE INTÉGRANT LES POTENTIELS D'ACTION EXISTANTS ET LES BESOINS DE COORDINATION ET DE MISE EN RÉSEAU
Action 3 – PROPOSITION DE STRUCTURATION ET DE BUDGET PRÉVISIONNEL
• Proposition d’un organigramme ;• Évaluation du besoin pour la structuration de cette cellule opérationnelle (matériel,
personnel / à l'existant) ;• Évaluation des besoins de coordination et de mise en réseau ;• Évaluation des besoins de sensibilisation et de communication pédagogique.
• Évaluation du budget prévisionnel ;• Présentation aux partenaires financiers.
Action 1 - IDENTIFICATION DES RESSOURCES LOCALES ET ANALYSE DES ACTIONS MENÉES DANS LE DOMAINE : BILAN DE L'EXISTANT
Organismes rencontrées
Par le CBNM : DIREN, DAF, Douanes, UMR PVBMT (CIRAD-Université), CELRL, MHN, UICN, associations (APN, SREPEN, Palmeraie-Union, Nature & Patrimoine, Écologie Réunion, Jardin créole), bureaux d'études (Biotope, Cyathea…), représentants et syndicat des horticulteurs et pépiniéristes, commissariat à l'aménagement des Hauts, CCIR.
Par la SÉOR : Associations d’éleveurs d’animaux (AOER,…), DSV, observatoire régional de lutte anti-termites, FDGDON, Insectarium, Fédération des chasseurs, BNOI.
Par l'ARDA : Fédération de pêche, association d’aquariophiles, revendeurs, service d'importation, service de l’État.
Par l'ARVAM : Associations (Parc Marin, Vie Océane, OMAR), IRD, Kelonia (ferme corail), ECOMAR (Université).
Pour l'ONF : Gestionnaires des ENS (associations GENES, les Béliers, APPMARE, Mieux Vivre à Dioré, OMDAP, GCEIP), services des collectivités territoriales, des communautés de communes et communes (St Paul) chargés de la gestion d’espace.
Base de données et réseau 1Communication-éducation-sensibilisation-formation 2Contrôle aux frontières-importation-analyse de risque 3Coordination, stratégie et politique 4Élevage, culture et diffusion 5Lutte 6Détection précoce et intervention rapide 7Recherche et études 8Réglementation 9Veille 10Coopération régionale, national et international 11
Animaux terrestres 1Eaux maritimes 2
Eaux terrestres 3Gestionnaires 4Végétaux terrestres 5Tout 6
Sous-action 1.1 - Bilan de l’existant et implication future
Codification des actions et des domaines
1) Base de données et réseaux• Nombreuses BD : élevages, flore-faune, actions…• Certaines en ligne : PRPV, Index de la flore…• Aucun lien entre elles (non compatibles et/ou comparables).
2) Communication-éducation-sensibilisation-formation• Nombreuses actions : visites guidées, supports pédagogiques, expositions, publications, presse, conférences…• Formations à la connaissance des espèces/habitats, aux méthodes de gestion…• Aucune stratégie et aucune coordination.
3) Contrôle aux frontières et analyse de risque • ARI pour 50 espèces végétales.• Moyens insuffisants.• Listes d’espèces non exhaustive.• Aucune méthode de reconnaissance rapide.
Sous-action 1.1 - Bilan des ressources et actions locales existantes
4) Coordination-Stratégie-Politique• Différents comités : concertation et conseils.• Taxe des ENS financer la gestion des ENS par des associations. • Documents / coordination peu fréquents (gestion-conservation).
5) Elevage, culture et diffusion• Actions rares et ponctuelles.
6) Actions de lutte • Surtout ciblées sur les espèces végétales.• Nécessité d’améliorer les méthode de lutte lien avec la recherche.
7) Détection précoce et intervention rapide• Très récente : coordination et suivi en cours.• Informations encore non accessibles.
Sous-action 1.1 - Bilan des ressources et actions locales existantes
8) Recherche et étude• Connaissances importantes sur les EEE et mécanismes d’invasion. • Partenariat chercheurs-gestionnaires souhaité optimiser la lutte.
9) Règlementation• Cadre réglementaire peu connu et difficilement applicable.• Manque d’outils et de moyens.• Listes positives/négatives nécessaires
10) Veille • Actions existantes mais non centralisées et coordonnées.• Liens insuffisants avec la lutte.
10) Coopération régionale• Nombreuses actions effectuées et en cours.• Nécessité de pérenniser les échanges d’informations et la mutualisation des méthodes.
Sous-action 1.1 - Bilan des ressources et actions locales existantes
Sous-action 1.2 - Actions menées ailleurs en milieu marin
Détection précoce Lutte préventive et sensibilisation
Eaux de ballastes et fouling des navires (marchands et tourismes).
Risques de rejets d’aquarium et d’aquaculture.
Introduction
Réalisation de suivi : description de l’invasion et de sa propagation.
Aucune action de lutte.
Seychelles
- 4 espèces envahissantes identifiées en zones portuaires.
- Suivi ?, rapport en cours.
Australie
- Les protocoles du CSIRO sont les plus aboutis.
- Développé dans plusieurs réserves marines et ports
- Contrôle des bateaux.
- Taxonomistes + plongeurs, bateaux…
- Base de données régulièrement mise à jour.
- État 0 : espèces vivants dans les sédiments, sur le fond, eaux de ballastes bilan des espèces présentes sur ces sites clés et des espèces à risque dans la zone.
Afrique du Sud
- Programme GLOBALLAST.
- Gestion / organisation maritime internationale.
- Protocoles d’inspection, de contrôle et de traitements des eaux de ballastes.
Sous-action 1.2 - Actions menées ailleurs en milieu aquatique terrestre
Bilan des actions menées en milieu tropical et/ou insulaire
en cours :
– sensibilisation du grand public ;– sensibilisation des professionnels et des détenteurs d’animaux /
végétaux aquatiques ;– lutte précoce ;– actions massives de destruction.
Sous-action 1.2 - Actions menées ailleurs : plantes - Galápagos
Éradication
PréventionTous les ports d’entrée sont contrôlés, une liste de produits autorisés existe (pas d’autorisation délivrée si ce n’est pas sur la liste), officiers vérifiant l’ensemble des bagages des personnes voyageant entre les différentes îles, système de quarantaine.
À l’échelle de l’archipel ou d’une île. Analyse de données qualitatives de présence d’espèces, méthodologies d’analyse de risque basée sur le système de la NZ.
Espèces à distribution limitées : aperçu quantitatif réalisé, signes de naturalisation évalués, si nécessaire, des essais de lutte sont initiés afin notamment d’évaluer les coûts d’un programme d’éradication.
Détection précoce Surveillance (villages, zones agricoles, écoles), système d’alerte du virus du Nil.
Système non parfait, mais plus les gens sont informés plus le système devient efficace.
D’après Rachel Atkinson. com. pers. 2007.
Sous-action 1.2 - Actions menées ailleurs : plantes - Australie _ 1/3
3 - Une approche nationale coordonnée, qui intègre tous les niveaux gouvernementaux pour établir des cadres réglementaires, éducatifs et organisationnels en partenariat avec l’industrie, les propriétaires fonciers et le réseau associatif.
1- La gestion des plantes envahissantes est une partie essentielle et complètement intégrée à la gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement, et requiert une approche intégrée et multidisciplinaire.
Objectifs de la stratégie nationale :
- empêcher le développement de tout nouveau problème d’invasion,
- réduire l’impact des problèmes d’invasions significatifs existants,
- fournir la base et les capacités permettant de gérer les problèmes d’invasions significatifs dans le futur.
Cette stratégie repose sur 4 principes :
2 - La prévention et l’intervention précoce font partie des techniques les plus efficaces et rentables qui peuvent être déployées contre les plantes envahissantes.
4 - La responsabilité principale pour la gestion des invasions repose sur la nécessité de mettre en œuvre une action collective avec les propriétaires et gestionnaires terriens lorsque le problème dépasse la capacité des différents propriétaires à réaliser l’action de manière adéquate.
The Australian National Weed Strategy (1999).
Sous-action 1.2 - Actions menées ailleurs : plantes - Australie _ 2/3
Éradication dans les zones non encore envahies
Prévention Système d’importation adapté : quarantaine…
Nécessité d’avoir une réglementation appropriée, de développer des plans d’urgence à large échelle, des procédures et un système éducatif permettant de limiter l’extension de l’invasion.
Détection précoce et intervention rapide
Sensibilisation, identification, réponse rapide et lignes de conduite pour évaluer le potentiel invasif de plantes utilisées en horticulture ou sélection variétale avant commercialisation.
Sous-action 1.2 - Actions menées ailleurs : plantes - Australie _ 3/3
StadeConditions
environnementalesCaractéristiques
des plantesActions
appropriées
1) Introduction
- Barrières géographiques intercontinentales- Capacité des graines… de contaminer quelque chose importé
- Attractivité pour l’homme
Minimiser le risque d’introduction
2) Établissement et colonisation locale
- Sensibilité de l’écosystème locale- Barrières intracontinentales
- Capacité d’adaptation à un nouvel environnement- Croissance rapide et pouvoir compétitif
Détection précoce
3) Survie- Conditions favorables de développement
- Tolérance au stress Détection précoce
4) Reproduction- Conditions favorables de reproduction
- Capacité à se reproduire
Détection précoce
5) Dispersion - Barrières régionales
- Mécanismes de dispersion efficace- Attractivité pour l’homme
Minimiser la propagation
6) Colonisation de l’aire potentielle
- Sites favorables- Capacité de s’établir et de survivre dans de nouvelles zones
Programmes de gestion
(Futures invasions)
Capacité future à intervenir dans les
processus d’invasion
Sous-action 1.2 - Actions menées ailleurs : plantes – États-Unis
3) Appui scientifique
1) Coordination entre acteurs
2) Détection précoce et signalement
Objectifs :- détecter, signaler, et identifier toutes nouvelles espèces suspectes dans les milieux naturels,- évaluer et confirmer rapidement une menace potentielle pour les habitats et espèces indigènes,- définir une réponse appropriée (éradication, lutte, gestion…).
Pour que le système de détection précoce et réponse rapide fonctionne, il est important de suivre les 5 points suivants :
4) Évaluation rapide de nouvelles plantes envahissantes
5) Réponse rapide
- Équipes de lutte, comité EEE, comité de coordination du système de détection précoce et réponse rapide.
- Premières observations de nouveaux envahisseurs à rapporter.- Détection précoce volontaire et signalement par réseaux.Inciter à signaler de nouveaux envahisseurs.
Rôle important des publics et privés dans la détection
- Botanistes et herbiers d’appui pour identifier et référencer les espèces.- Spécialistes d’espèces envahissantes (recommandations pour la lutte). - Atlas régional de plantes envahissantes (synthèse de données et formation de volontaires).
- Aires communes de gestion des plantes envahissantes. Forces d’interventions rapides.
D’après Westrbrooks (2007) « No single agency has the expertise, resources or mandate to effectively address most invasive species issues alone. »
Sous-action 1.2 - Actions menées ailleurs : plantes - Nouvelle Zélande _ 1/3
Objectif 1
Minimiser le risque d’introduction de nouveau taxon potentiellement envahissant ou de
nouvelles souches génétiques ayant une forte probabilité d’avoir un impact significativement
négatif sur les espèces établies.
Objectif 2
Minimiser le nombre ou contenir la distribution des nouvelles espèces envahissantes lorsque
cela est possible.
Objectif 3
Protéger les terres, les eaux douces et les sites marins de l’impact de ces espèces exotiques
envahissantes aux niveaux des aires où l’héritage naturel est jugé important.
Maintenir ou améliorer l’intégrité et la durabilité de toutes les aires naturelles pour la
conservation de notre héritage naturel et la survie à long terme des espèces indigènes.
Objectif 4
Soutenir et développer les qualifications, les techniques de luttes, l’information et les relations
que développerait un département de la conservation dans le cadre de la gestion des
espèces envahissantes sur le long terme.
Objectif 5
Développer et améliorer la qualité des systèmes de gestion des espèces exotiques de la cellule.
But
Les objectifs principaux
Les objectifs complémentaires
D’après Owen S.J. 1998. Department of conservation strategic plan for managing invasive weeds.
Sous-action 1.2 - Actions menées ailleurs : plantes - Nouvelle Zélande _ 2/3Échelle de l’espèce
Nécessité de mettre en place des programmes d’éradication ou un
objectif de lutte au niveau de tous les sites où les espèces sont présentes.
Objectif 2
Infestation dans les unités de gestion; les zones tampons et les sources de
propagules à l’extérieure des unités de gestion; et les corridors permettant
l’invasion.
Objectif 3
Échelle du site
Gestion des sites nécessaire pour finaliser les objectifs du programme.
Suivre les bénéfices pour la conservation des actions de lutte.
Surveillance des corridors potentiellement envahis.
Surveillance des sites à forte valeur afin de détecter les nouvelles invasions à
un stade précoce.
Surveillance des sites où les nouvelles populations ou les ré infestations de
nouvelles espèces dans un projet ‘weed leed’ sont probables.
Suivi des actions de lutte entreprises.
Contrôler la dispersion ou les agents potentiels de dispersion.
Coordination entre les différents intervenants : cellule de veille, financeurs, propriétaires, gestionnaires, sensibilisation du public.
Planification, rapports et reportages.
Détection des espèces nouvelles ou juste naturalisées dans une zone de
protection ou une région.
Mécanismes pour encourager le public de porter de nouvelles espèces à
l’attention des gestionnaires.
Objectif 4
(supporting activities)
Liaison entre les différents organismes de recherche et de gestion afin de recueillir les informations sur l’étendue et les impacts écologiques des espèces
envahissantes.
Les mécanismes permettant de récolter et de diffuser l’information et les techniques au sein de l’ensemble des organismes de recherche et de gestion.
Améliorer les informations de base et les bonnes techniques de lutte.
Inventaire et estimation des menaces des unités de gestion
prioritaires.
Inventaire des sites probables agissant comme des corridors de dispersion de
nouvelles espèces.
Les programmes de sensibilisation du public ayant pour cible l’écologie des invasives : impact, retombés pour la gestion, rôle du public dans leur
expansion, nécessités de protéger les espèces natives et les communautés de leurs impacts…
Formation du personnel dans l’identification, une gestion de qualité et une lutte réelle.
Intégrer les différents projets dans une stratégie régional de gestions des invasions.
Objectif 5 (qualité de la gestion – appliqué à l’ensemble des composantes)
Systèmes de priorisation et
critères de faisabilité
Invasives,Lutte,
Méthodes de suivi
Application d’orientation et de système efficace
pour la cellule
Surveillance et
Plan
Indications d’inventaires
Invasives,Recherche,
Plan
Bases de données sur les invasives
Module de formation sur les espèces
invasives
Sous-action 1.2 - Actions menées ailleurs : plantes – Nouvelle-Zélande _ 3/3
D’après Sheppard et al. 2006.
Appui scientifique
Sensibilisation
Détection précoce et signalement
Pack d’informations sur la biosécurité
Service de quarantaine, loi biosécurité, normes sanitaires d’importation, normes de diagnostics et d’informations sur les organismes interceptés, courrier postal entrant inspecté (99%) et inspection aléatoire du fret aérien et maritime.
Évaluation du risque environnemental et analyse du rapport coûts/ bénéfices (analyse du risque, des avantages et conflits d’intérêts potentiels), audition publique obligatoire avant délivrance de l’autorisation.
États-Unis : recherche active d’observateurs volontaires.
Afrique du Sud : obligation des propriétaires terriens à contrôler les espèces envahissantes sur leurs terrains.
Australie : sensibilisation ludique un week-end par an.
Europe : actions préconisées au niveau de chaque État (listes nationales) et BD européenne.
Sous-action 1.2 - Gestions ailleurs dans le monde
Actions 2 - Objectifs fixés pour la cellule de veille (modèle néo-zélandais)
Objectif 1
Minimiser le risque d’introduction de nouveau taxon potentiellement envahissant ou de nouvelles souches génétiques ayant une forte probabilité d’avoir un impact significativement négatif sur les
espèces établies et les habitats naturels.
Objectif 2
Minimiser le nombre ou contenir la distribution des nouvelles espèces envahissantes.
Objectif 3
Protéger les terres, eaux douces et sites marins de l’impact des espèces exotiques envahissantes au niveau des aires où l’héritage naturel est jugé important.
Maintenir et améliorer l’intégrité et la pérennité de toutes les aires naturelles pour la conservation de notre héritage naturel et la survie à long terme des espèces indigènes.
Objectif 4
Soutenir et développer les connaissances essentielles, les techniques de lutte, l’information et les relations que développerait un département de la conservation dans le cadre de la gestion des
espèces envahissantes sur le long terme.
Objectif 5
Développer et améliorer la qualité des systèmes de gestion des espèces exotiques de la cellule.
Finalité
Objectifs principaux
Objectifs complémentaires
Actions 2 - Objectifs prioritaires de la cellule de veille
Éradication
Détection précoce
Toutes nouvelles présences d’une EEE
existante dans de nouveaux habitats
Toutes nouvelles invasions
apparues à la Réunion
Intervention rapidement
Signalement
A - Present distribution B - Mahalanobis model C - Potential spread
Cas d’une plante exotique envahissante : Hiptage benghalensis
Toutes nouvelles présences d’une EEE déjà présente à la Réunion dans de nouveaux habitats Surveiller les zones potentielles d’envahissement.
Actions 2 - Objectifs prioritaires de la cellule de veille
Éradication
Détection précoce
Toutes nouvelles présences d’une EEE existante dans de nouveaux habitats
Toutes nouvelles invasions apparues à la Réunion
Intervention rapide
- Identifier l’espèce
Signalement - Fiches d’identité et de localisation
- Vérifier la donnée
- Avertir le gestionnaire
- Lutter
- Remonter l’information
- Faire le suivi
- Identifier la méthode de lutte la plus efficace
- Intégrer la donnée dans une base de données
Actions 2 - Objectifs prioritaires : lien avec les actions existantes
Éradication
Détection précoce
Toutes nouvelles présences d’une EEE existante dans de nouveaux habitats
Toutes nouvelles invasions apparues à la Réunion
Intervention rapide
Sensibilisation - Communication - Éducation - Formation
Recherche et Études
Signalement
Contrôle aux frontières - Importation - Analyse de risques
Élevage - Culture - Diffusion
Coordination - Stratégie -Politique
Lutte
Coopération régionale, nationale et internationale
Réglementation
Bases de données, réseaux, site internet
Veille
Actions 2 - Structuration des actions de la cellule de veille
Détection précoce et signalement
Prévenir, sensibiliser et communiquer.
Identifier l’espèce, prévenir la cellule de veille dans l’optique de supprimer ou éradiquer l’espèce.
Aéroport, ports, pépiniéristes, piscicultures, animaleries, zoo.
Les milieux réunionnais : naturel, villes, jardins, privées, voies de communications -ravines, chemins....
Contrôle aux frontières - Importation - Analyse de risques
Élevage - Culture -Diffusion
ActionsCiblesThèmes ciblés Actions de la cellule
Réaliser et mettre à jour des fiches d’identité des espèces.
Réaliser et mettre à jour les listes d’espèces (interdites ou autorisées d’introduction).
Collecter, vérifier et valider l’information.
Mettre à jour le site web.
Prévenir le gestionnaire pour l’éradication.
Rendre accessible l’information utile (partage de l’information).
Établir des analyses de risque normalisées.
Créer une fiche de suivi et de bilan de l’intervention.
Mettre en place une procédure rapide d’examen permettant le traitement rapide des espèces exotiques qui viennent d’être détectées.
Actions 2 - Structuration des actions de la cellule de veille
Intervention rapide et éradication
Intervenir sur le terrain et éradiquer l’espèce (composée d’un ou plusieurs individus).
Remplir une fiche de suivi et de bilan de l’intervention. Transmettre la fiche à la cellule.
Les milieux réunionnais : naturel, villes, jardins, privées, voies de communications -ravines, chemins….
Lutte contre toutes nouvelles apparitions à la Réunion et contre toutes espèces envahissantes apparus dans de nouvelles zones.
Synthétiser l’ensemble des actions d’éradication (intégrant des cartographies de localisation des espèces éradiquées) dans une base de données.
Synthétiser les succès/échecs de contrôle des espèces envahissantes et établir de nouvelles stratégies par espèce et par habitat.
ActionsCiblesThèmes ciblés Actions de la cellule
Actions 2 - Structuration des actions de la cellule de veille
Sensibilisation, communication, éducation et formation
Mettre en place un catalogue de formations dépendant des besoins évalués : reconnaissances des espèces exotiques, importance de l’existence d’une cellule de veille…
Centraliser l’ensemble des informations avec une mise à jour régulière (fonction des nouvelles données) afin que l’information soit accessible facilement et rapidement.
Mettre en œuvre des campagnes d’information et de communication sur la question des espèces exotiques envahissantes à l’intention des différents publics cibles (grand public, écoles, autorités locales, organismes publics).
Intégrer les EEE dans les programmes d’éducation et de sensibilisation du public aux problèmes des invasions biologiques (protection des espèces et de l’habitat indigènes, zones protégées, commerce des espèces sauvages).
Mettre en place des partenariats avec les parties prenantes clés : associations professionnelles de tourisme / voyage, chasse, pêche, foresterie, horticulture, pépiniériste, commerce d’animaux de compagnie...
Soutenir l’organisation d’ateliers et de conférences sur les espèces exotiques envahissantes.
Actions 2 - Structuration des actions de la cellule de veille
Recherche et études
Maintenir un lien étroit entre les besoins du terrain et la recherche afin de mettre en place et de réévaluer tous les 2 ans un système de priorisation des recherches à établir.
Accorder la priorité à la recherche directement liée à la prévention et à l’éradication rapide : système de contrôle des entrées, de détection précoce et d’intervention rapide.
Soutenir la recherche fondamentale dans le domaine de l’écologie, de la biologie et de l’épidémiologie des espèces exotiques.
Développer des systèmes de surveillance des modes de pénétration, des vecteurs, des points vulnérables (entrée et sortie) et des zones isolées ou importantes du point de vue écologique, en tirant parti de l’expertise disponible.
Actions 2 - Structuration des actions de la cellule de veille
Renforcement des structures politiques, juridiques et institutionnelles
Examiner et renforcer la législation. Par exemple : faire évoluer la législation en partenariat (obliger les propriétaires terriens d’éradiquer les espèces envahissantes…).
S’appuyer sur la démarche lancée dans le cadre de la stratégie européenne relative aux espèces exotiques envahissantes (2002).
Intégrer l’autorité nationale chargée de la sécurité biologique.
Désigner un responsable de la supervision de la mise en œuvre des mesures concernant les espèces exotiques envahissantes, qui soit représenté en tant qu’autorité et assure la liaison avec les autres services administratifs nationaux.
Intégrer les stratégies nationales mises en place.
Veiller à ce que les cadres juridiques facilitent l’application de l’approche de précaution pour la prise de décision concernant les espèces exotiques, dans le cadre d’une analyse de risques qui prennent en compte les effets possibles sur la diversité biologique naturelle et le fonctionnement des écosystèmes.
Interdire les introductions intentionnelles sans autorisation préalable et appliquer l’analyse de risques à la gestion des modes de pénétration et aux décisions de contrôle pour réduire au minimum les impacts.
En coopération avec les organisations compétentes, favoriser l’élaboration de critères communs pour la prise de décisions et de normes en matière de risques en ce qui concerne le déplacement des espèces exotiques dans les filières commerciales.
Vers une stratégie d’observatoire des invasions
Organigramme pour la Réunion
?
Observer
Vers une stratégie d’observatoire des invasions
Collectivités, État, Europe
AssociationsARVAM, SEOR, CBNM
ARDA, FDGDON, SREPEN
• Terrestre : ONF, BNOI/ONCFS, CELRL, ENS, CBNM, Parc National• Aquatique : AAPPMAR.• Marin : DIREN / Parc marin.
DAF/SPV-DSVDouanesDIREN
Région, Département,État (Préfecture ?)
DIRENMédias
AssociationsÉducation Nationale ?
Université-CIRADUMR & ECOMAR
Rechercher
Contrôler
Lutter et prévenir
InformerSensibiliser
Éduquer
FinancerDécider
ÉtudierAnimer
Règlementer
Observatoire ?