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Á l’attention des établissements du premier et second degré
et des structures d’accueil d’enfants et de jeunes (crèches, IME, centres de jour…)
JEUNES SPECTATEURS - Saison 2016-2017
Voici le programme des représentations en journée 2016-2017.
Ces représentations sont accessibles au tarif de 3 € ou 5 €, selon les spectacles.
Vous trouverez le formulaire de réservation pour ces représentations à la fin de ce document, et
sur notre site www.theatredurance.fr, en téléchargement.
Merci de bien vouloir nous le retourner au plus tard le 30 septembre.
NOUVEAUTE
Les représentations en journée concernent désormais uniquement les enfants de 3 à 12 ans
(maternelle à la 5ème), à l’exception du spectacle Ulysse nuit gravement à la santé .
Les jeunes de 13 ans à 18 ans (4ème au Lycée) seront accueillis lors de représentations en
soirée.
Ceci afin de
- proposer aux adolescents, collégiens et lycéens, une expérience de spectateurs à part entière
- élargir l’offre de spectacles et permettre la mise en place de parcours
- favoriser une qualité d’écoute pour tous
Vous trouverez l’ensemble des représentations en soirée sur notre site web
www.theatredurance.fr. Notre brochure de saison est également disponible en téléchargement.
Nous pouvons également vous accompagner dans le choix de vos spectacles.
Les adolescents bénéficieront du tarif jeune de 8 € à 15 €, les places des accompagnateurs étant
offertes (dans la limite de 2 places pour 20 élèves).
Si vous souhaitez voir plusieurs spectacles, vous pouvez opter, à partir de 4 spectacles, pour
l’abonnement jeune, le prix des places étant plus avantageux, soit de 5 € à 12 €.
Veillez à prendre contact avec nous au plus tôt et dès maintenant afin de faire une pré-
réservation. Celle-ci devra être confirmée au plus tard le 30 septembre. Dans le cas contraire,
votre réservation sera annulée.
AUTOUR DU SPECTACLE
Les échanges avec les artistes à l'issue de la repr ésentation sont organisés sur demande.
Pour ce faire, contactez-nous.
Le Service Relations avec les publics
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Jeunes spectateurs
Parce que nous croyons que le Théâtre permet d’aiguiser la curiosité des jeunes, d’éveiller leurs
émotions et leur imaginaire, de leur apprendre à former un jugement et à l’exprimer, de les aider à
comprendre le monde dont ils seront un jour les acteurs, autant d’objectifs que nous avons en
commun, nous souhaitons construire cette démarche avec vous.
C’est pourquoi nous poursuivons saison après saison le travail nécessaire pour vous aider à
préparer les représentations auxquelles vous assisterez et à prolonger la réflexion des élèves
autour des spectacles. Benoît Faure, professeur de lettres, vient cette année renforcer l’équipe des
Relations avec les publics pour vous accompagner et échanger avec vous sur les différents
moyens d’intégrer ce moment dans votre projet pédagogique, notamment dans le cadre du
Parcours d’Education Artistique et Culturel inscrit dans les programmes. En faisant entrer en
résonance la représentation et votre enseignement dans différentes disciplines, l’élève pourra
construire sa formation de spectateur.
Des fiches détaillant des éléments d’approche, des idées de prolongements thématiques ou de
pistes de travail vous sont proposées pour chaque spectacle. Au fil de la saison, de nouveaux
documents seront disponibles sur notre site web pour vous aider à réinvestir dans vos classes les
spectacles vus avec vos élèves.
Assister à une représentation peut être une expérience nouvelle pour un certain nombre d’entre
eux. Aussi il nous semble important de préparer leur venue en leur donnant des codes qui peuvent
paraître évidents à des spectateurs avertis mais qui ne vont pas de soi pour tous les élèves. Ainsi,
vous trouverez dans la page suivante un tableau récapitulant les rituels et les différentes attitudes
à adopter au théâtre, pour les aider à devenir spectateur.
Afin d’assurer les meilleures conditions d’écoute et de réception du spectacle, nous remercions les
professeurs et les chefs d’établissement, les accompagnateurs et responsables de structures, de
prévoir une arrivée au Théâtre une demi-heure avant le spectacle.
Contact réservations
Service Relations avec les publics 04 92 64 27 34
Contact Service éducatif
Benoît Faure Service éducatif
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Aller au théâtre, c’est participer à un rituel
qui s’apprend
On s’informe et on réserve auparavant
On peut réserver le jour même s’il reste des places, mais aussi des mois à l’avance !
Arriver à l’avance (15 minutes avant l’heure du spectacle suffisent) permet en plus de faire le vide, de s’imprégner du lieu, du spectacle (par exemple, en lisant le programme de salle)…
Le jour du spectacle, on arrive à l’avance (oui, franchir les portes du théâtre à l’heure de début du spectacle est considéré comme
un retard), sous peine de se voir refuser l'accès à la salle !
Pendant le spectacle on profite pleinement, en respectant l’écoute des autres spectateurs et le travail des artistes en
représentation.
Après la représentation, on peut échanger avec les artistes et les spectateurs sur nos impressions et nos idées.
Dans un théâtre, on peut voir…
des pièces de théâtre avec des comédiens qui jouent et disent un texte
du théâtre de marionnettes ou d’objets avec des comédiens-manipulateurs
de la danse
du cirque sans animaux / avec des jongleurs, ou des acrobates, ou des clowns… et parfois tout à la fois !
des concerts de jazz, de musique classique, contemporaine, de blues, de slam, etc
des contes avec un conteur qui raconte une histoire et peut être accompagné de
musiciens
et beaucoup d’autres choses encore !
L’auteur
Son travail commence par un grand blanc.
Il donne la parole aux uns et aux autres.
Son outil de travail est l’ordinateur, ou le stylo.
Le metteur en scène
S’il faisait de la musique, ce serait le chef d’orchestre.
Il a son mot à dire sur tous les éléments du spectacle.
Il dirige les comédiens sur scène.
Le comédien
On peut le prendre « en poursuite », mais pas avec les gendarmes.
Sur la scène, il a une peur panique du « trou ».
C’est lui qui nous raconte l’histoire.
Le costumier
Il a une représentation pour lui, juste avant la générale.
Il fignole son travail sous toutes les coutures.
C’est lui qui habille les comédiens.
L’éclairagiste
C’est l’as de la poursuite.
Quand il règle la douche, il n’en met pas partout.
Il fait aussi bien le noir que le plein feu.
Le technicien son
Il déclenche le tonnerre, mais pas le tonnerre d’applaudissements.
Malgré son talent, il ne peut rien pour le comédien victime d’une extinction de voix.
C’est un homme qui travaille le casque sur les oreilles.
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Représentations en journée
mar 15 nov à 14:00
5 €
Musique & slam
ULYSSE
Le Cri de l'armoire
NUIT
GRAVEMENT
1 h 10 A LA
SANTE
4° - Lycée
mar 13 & jeu 15 déc à 10:00 & 14:00,
ven 16 déc à 10:00
3 € Théâtre d’objets
Le pOissOn sOluble
MOTTES 50 mn
CP – CE
mer 04 jan à 10:00, jeu 05 & ven 06 jan
à 10:00, 14:00 & 16:30
3 € Théâtre d’objets TJP – CDN
d’Alsace Strasbourg
WAX 40 mn
PS – CP
mar 07, jeu 09 & ven 10 mars à 10:00 & 14:00
mer 08 mars à 10:00
3 € Théâtre,
marionnette et objets
Tourneboulé LES
ENFANTS
1 h 05 C'EST MOI
CE – CM
jeu 23 & ven 24 mars à 14:00
5 €
Danse & arts visuels
CHOTTO DESH
Akram Khan
Company
50 mn
CM – 5°
jeu 06 & ven 07 avr à 14:00
5 € Dessin, théâtre
d’objets & musique
STEREOPTIK DARK
CIRCUS 55 mn
CE – CM
mer 03 mai à 10:00
3 € Théâtre
SOUS L’ARMURE
Les passeurs
1 h
CM – 5°
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ULYSSE NUIT GRAVEMENT Á LA SANTÉ
Le Cri de l’armoire – M. Tillet et M. Castagné
Ulysse, qui a traversé la Méditerranée et les âges, est-il
vraiment celui que l’on imagine ?
Si l’on qualifie d’héroïque un acte qui a pour résultat de sauver
la vie d’autrui, que dire de cet homme qui ne ramènera aucun
de ses compagnons vivants ?
Et que penser de cette vie d’aventures loin de son amour
Pénélope, à succomber sans grande résistance aux charmes
des Sirènes, de Calypso ou de Circé ?
Quel bel héros vraiment que celui-ci, qui fait rêver les
aventuriers et s’endormir les enfants sages…
Marien Tillet et Mathias Castagné tentent de défaire un à un les
fils de la légende dans ce concert épique, en mode slam et
guitare, qui vous propose une autre lecture de L'Odyssée.
Avec détachement et drôlerie, ils vont triturer Ulysse "le rusé" -
dont les choix mènent souvent à des massacres peu glorieux -
pour savoir ce qu’il a à dire pour sa défense.
Et offrir à Pénélope, l’amoureuse patiente et fidèle, une autre
voie. Comme une bouffée d’air pur, celle de l’émancipation.
Production Le Cri de l’Armoire slam/récit : Marien Tillet guitare : Mathias Castagné son et lumières : Alban Guillemot
Thèmes : réécriture d’un mythe, notion d’exil, décalage
entre la perception de soi et le regard des autres,
construire son identité, notamment féminine
Activités en lien : Réflexion autour de la quête de soi,
de la construction de son identité face aux autres, de la
place assignée à la femme.
Écriture, réécriture, mise en voix.
Musique & Slam
4° - Lycée
5 €
1h10
Séance scolaire
mer 15 nov à 14 :00
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QUELQUES MOTS DE MARIEN TILLET…
SUR LE SPECTACLE
J’ai voulu tenter un défi impossible : raconter
l’Odyssée en 60 minutes. Je suis plutôt
branché sur la mythologie irlandaise, mais les
héros n’évoquent rien à personne, alors que
la mythologie grecque ça résonne. Les gens
pensent qu’ils ne connaissent pas ou qu’ils
ont oublié, mais quand tu racontes un épisode
ça leur revient : Ulysse attaché à son mât au
milieu des sirènes, l’astuce de « Personne »
avec le Cyclope. J’avais envie de travailler sur
une épopée, Ulysse s’est imposé.
SUR LE DISPOSITIF SCÉNIQUE
Dès le départ, on voulait s’installer dans une
logique de concert, qu’il y ait de la musique
tout le temps. Le défi pour Mathias était de
trouver une identité musicale qui donne une
cohésion à l’ensemble du spectacle, malgré
les variétés de styles.
La forme concert est donc entièrement
assumée : micro à main, guitares, câbles,
pédales à effet, etc.
SUR LE TRAVAIL DE CRÉATION
Je suis parti de mes souvenirs. Mathias jouait,
et sa musique convoquait ma mémoire d’un
épisode. On se lançait dans de longues
improvisations et les évènements marquants
de L’Odyssée se sont assemblés, à partir
d’une mémoire collective et personnelle à la
fois. Ce sont les péripéties dont la plupart des
gens se souviennent qui ont émergé... On
travaillait sur ces souvenirs bruts car on
voulait donner à entendre des choses qui
résonnent auprès du public.
C’est seulement dans un second temps que je
me suis replongé dans la matière.
Les séquences verbales sont venues dans
l’improvisation, dans une énergie musicale,
une pulsation, un rythme. Sans aller jusqu’à
parler de transe, on était dans des
improvisations assez longues, la musique
tournait, tournait, et le principe était de se
risquer à égrener des mots en jouant avec le
cycle musical, tout en travaillant parfois à la
rime, au nombre de syllabes.
SUR LE TITRE DU SPECTACLE
En retraversant L’Odyssée, on s’est rendu compte que tout le
monde meurt autour d’Ulysse : ses compagnons et les
prétendants qu’il massacre sans pitié. C’est un héros qui ne
sauve personne. Notre première idée c’était « Ulysse tue »,
comme sur les paquets de cigarettes, mais c’était un peu
violent, alors on a pensé à la formule de prévention « Ulysse
nuit gravement à la santé », très sarcastique, et qui faisait
sourire les gens. C’est donc une allusion à la légèreté et
l’inconséquence avec laquelle il met en danger les siens.
SUR LES PERSONNAGES
C’est peut-être un déboulonnage d’idole par rapport à certaines
représentations standardisées d’Ulysse et de la mythologie, qui
véhiculent un héros lisse et bon qui fait le bien autour de lui, à
travers des histoires édifiantes. Ça donne des livres et des
dessins animés affligeants, dans l’esprit Disney. Mais par
rapport au héros de la mythologie grecque, on n’invente rien.
Ulysse, c’est l’homme aux mille ruses, celui qui pense, qui
réfléchit, qui trouve des astuces géniales. En même temps, il
commet des erreurs effarantes, il se plante souvent.
On a aussi essayé de s’éloigner du fardeau judéo-chrétien qui
enferme Pénélope dans une position sacralisée de femme pure
qui ne fait qu’attendre, une Pénélope sage et soumise pendant
vingt ans, alors qu’elle a des dizaines de prétendants dans sa
maison, qui n’aurait jamais cédé à son désir…
Pour nous, rien ne permet d’imaginer que chez les Grecs, la
sexualité féminine n’était pas célébrée, au même titre que celle
des hommes. Ça nous permet de parler du plaisir féminin,
assez peu abordé dans nos cultures du spectacle.
SUR LA NOTION DE « JEUNE PUBLIC »
Ce spectacle n'a pas été pensé pour les ados et si ça avait été
le cas nous l'aurions écrit différemment. Il se trouve néanmoins
qu'il fonctionne très bien avec eux de par la musicalité et les
termes abordés. Et il me semble que la sexualité que nous
évoquons est un sujet essentiel dont nous devons nous
emparer pour ne pas le laisser vacant. Pour susciter le débat.
Ensuite le fait qu’Ulysse fasse preuve d'un héroïsme douteux
est un moyen d'interroger la question de l'égoïsme
impressionnant et de l'auto-centrisme qui fait loi aujourd'hui, où
on nous montre quotidiennement que la fin justifie les moyens.
Pour revenir à votre question de comment je vois le "jeune
public", je dirais ceci : c'est un public auprès de qui il est encore
possible de faire quelque chose, chez qui les convictions sont
encore à façonner. C'est pour ça que j'aime m'adresser aux
ados parce qu’il me semble que tout se joue à cet âge-là et que
c'est le moment de voir des actes artistiques.
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MOTTES
Le pOissOn sOluble
Les marionnettistes sont des magiciens ; ils ont le pouvoir de
donner la vie aux choses inanimées. Avouez, vous aussi quand
vous étiez petits vous donniez un visage aux cailloux ou des
jambes à un morceau de bois. Mais ce qui est fascinant, c’est
que les marionnettistes n’ont pas perdu ce pouvoir en devenant
adultes…
Avec Mottes, François Salon et Sébastien Dehaye donnent vie
à trois mottes de terre. Trois mottes qui n’ont pas forcément
envie de se laisser faire, d’ailleurs. D’un mouvement de main,
une pression du doigt, un pincement entre pouce et index, —
gestes précis appris auprès de la céramiste Nina Rius — les
formes apparaissent et disparaissent, paysages ou
personnages, qui racontent une histoire. Celle de la terre.
Chaque bloc d’argile est tour à tour modelé, taillé, sculpté, mais
aussi écrasé, foulé, battu dans un dialogue à quatre mains
entre les deux artisans clowns et la matière. Car ici, tout se joue
avec les doigts. En silence, la terre parle. Dans une ambiance
d’atelier, rythmée par les sonorités de Fabio Ezechiele Sforzini
et le jeu burlesque des deux comédiens, la terre exprime sa joie
d’être si belle mais dit aussi sa rage d’être ainsi malmenée par
les hommes.
Écriture collective de Nina Rius, Sébastien Dehaye, François Salon et Fabio Ezechiele Sforzini / comédiens : François Salon et Sébastien Dehaye / accompagnement artistique et compositions originales : Fabio Ezechiele Sforzini / céramiste associée : Nina Rius scénographe : Delphine Lancelle / régie et Architecture sonore : Jacques Rossello / régie son : David Auvergne
Thèmes : créatures imaginaires qui prennent vie,
masques, empreintes de l’Homme sur la nature (sa
destruction et/ou son devenir), raconter sans mots
Activités en lien : travail interdisciplinaire. Projet autour
de l’empreinte humaine et la protection de la nature.
Création autour de matériaux malléables ou d’objets
récupérés et assemblés en lien avec les sensations en
lien (ou pas) avec des sentiments.
Théâtre d’objets
CP – CE
3 €
50 mn
Séances scolaires
mar 13 & jeu 15 déc
à 10:00 & 14:00,
ven 16 déc à 10:00
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QUELQUES MOTS DE FRANÇOIS SALON…
SUR LE SPECTACLE
Mottes est un spectacle de matière, nous
manipulons de l'argile en direct pour modeler
des personnages que nous animons.
Nous utilisons la plasticité de l'argile, sa
fragilité aussi.
SUR LE DISPOSITIF SCÉNIQUE
Nous sommes dans un atelier, avec des
planches, des caisses en bois.
Tout se monte et se démonte pour faire
évoluer la scénographie.
SUR LE TRAVAIL DE CRÉATION
François Salon et Sébastien Dehaye se sont
retrouvés autour du clown pour travailler sur
une relation de duo burlesque.
Puis ils ont travaillé pendant un an avec Nina
Rius, céramiste, à appréhender le rapport
entre marionnette et argile.
Fabio Ezechiel Sforzini a développé le travail
corporel indispensable à un spectacle sans
parole. Il a également composé la plupart des
musiques.
Jacques Rossello a réalisé la bande sonore
du spectacle.
SUR LA THÉMATIQUE
Le thème principal est notre rapport à la Terre, qu'il soit
physique ou plus abstrait et l'empreinte que l'on peut laisser
dans la terre et sur la Terre.
SUR LE TITRE DU SPECTACLE
Mottes, comme des mottes de terre dans les champs.
Tourner à la motte est aussi une technique de tournage des
potiers dont nous nous sommes inspirés dès le début.
SUR LES PERSONNAGES
L'un est strict, anguleux, à la limite de la maniaquerie.
L'autre est grand, tourne et retourne.
Mais surtout ces deux personnages se retrouvent pour partager
une passion : modeler leurs imaginaires à coup d'argile.
SUR LA NOTION DE « JEUNE PUBLIC »
Nous nous adressons indifféremment aux enfants et aux
adultes.
Mottes est un spectacle tout public à partir de 5 ans. Il y a
néanmoins plusieurs niveaux de lecture du spectacle.
Ce spectacle est visuel, poétique et laisse au spectateur la
place à l'imaginaire.
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WAX
TJP – Centre Dramatique National d’Alsace
Strasbourg
Justine Macadoux nous accueille dans son atelier où elle
s’affaire avec des gestes bien précis. Réchauffer de la cire pour
la rendre malléable, la couler dans des moules, attendre qu’elle
durcisse puis disposer les formes ainsi réalisées — qui
pourraient ressembler à des petits êtres tous semblables —
dans un espace bien agencé.
L’atelier de Justine est une fabrique organisée et ordonnée, qui
pourrait lui donner toute la satisfaction de son pouvoir sur la
matière. Si ce n’est que parfois, la matière a sa volonté propre.
Alors Justine, d’abord saisie par la contrariété de celui qui perd
le contrôle, va vite se laisser griser par le vent du changement
et le plaisir de l’inattendu.
Wax — cire en anglais — est une ode au vivant, dans sa
diversité, ses évolutions, ses erreurs et ses infinies variations,
où finalement rien n’est déterminé.
Conception : Renaud Herbin jeu : Justine Macadoux espace & matière : Mathias Baudry son : Morgan Daguenet / lumière : Fanny Brushi collaboration artistique : Alice Laloy, Anne Ayçoberry et Christophe Le Blay / technique : Thomas Fehr et Christian Rachner
Thèmes : construire son identité face au regard des
autres, trouver sa place, sortir du moule, voir la richesse
dans la différence, accepter et intégrer l’Autre
Activités en lien : Réflexion autour des thématiques de
la différence et sur l’identité. Activités langagières autour
des tailles, des couleurs, des matières, des textures et
des sensations, activités de création autour de matériaux
malléables, sculptures à partir d’objets récupérés et
assemblés.
Théâtre d’objets
PS – CP
3 €
40 mn
Séances scolaires
mer 04 janvier à 10:00,
jeu 05 & ven 06 janvier
à 10:00, 14:00 & 16:30
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QUELQUES MOTS DE RENAUD HERBIN…
SUR LE SPECTACLE
J’ai voulu avec ce spectacle partir d’une
matière unique, la cire.
Parce qu’elle est meuble et abstraite, elle
peut devenir le support de multiples récits
et situations de jeu. Et c’est bien là l’enjeu
de Wax pour moi : créer du théâtre (très
concret) avec (presque) rien !
SUR LE DISPOSITIF SCÉNIQUE
L’espace est celui nécessaire pour mettre
en scène cette matière dans ses différents
états.
Nous commencerons le spectacle
probablement par sa forme liquide : une
sorte de dalle coulée à même le sol qui
rapidement se mettra debout à la verticale.
Justine viendra y prélever les éléments de
son récit.
SUR LE TRAVAIL AVEC
JUSTINE MACADOUX
Nous prenons beaucoup de temps pour
« faire connaissance » avec la cire.
Justine improvise sur des registres de jeu
très différents, des gestes posés de
manipulation de la matière à des éclats
d’humeur déclenchés par les situations que
je lui propose.
SUR LA CIRE ET LES THÈMES ABORDÉS
La cire est tendre et elle se forme et se déforme.
Nous cherchons comment utiliser cette matière comme
métaphore de ce à quoi chaque individu est confronté
quand il se frotte au monde social : ressembler aux autres
ou pas, entrer dans le moule ou en sortir…
Mais plus que simplement figurer ce thème avec des
personnages de cire, j’aimerais vraiment que Justine fasse
l’expérience « malgré elle » de sortir des conventions
attendues…
SUR LE TITRE DU SPECTACLE
WAAAAX c’est un cri ou le son de l’étonnement.
Il me plait car il peut traverser toutes les intentions.
SUR LES PERSONNAGES
Il y aura Justine, apparemment seule… mais la cire peupler
rapidement l’espace…
SUR LA NOTION DE « JEUNE PUBLIC »
Je pense Wax comme une pièce « tout public » car je
souhaite que ce spectacle puisse concerner aussi bien les
adultes que les enfants.
A partir de 3 ans, car l’enfant dès cet âge est capable
d’apprécier le jeu distancié, de saisir différents niveaux de
lecture, d’éprouver le plaisir de la théâtralité.
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LES ENFANTS C’EST MOI
Compagnie Tourneboulé
Une jeune femme vient de donner la vie. Dépassée par cet
amour maternel devenu trop grand, elle se laisse déborder par
ses désirs de bien faire et finit par plonger dans ses propres
contradictions. Pas si facile d’être mère finalement…
Submergée par le souvenir de sa propre enfance, elle déclare
sans rire : Les enfants c’est moi ! Á la fois touchante et drôle,
elle explore à tâtons et à reculons le temps de l’enfance comme
on irait à la découverte d’un monde au singulier, celui que l’on
croit quitter lorsque l’on devient « grand ». Après Ooorigines, Le
bruit des os qui craquent et Comment moi je ?, Marie
Levavasseur, auteure et metteure en scène de la compagnie
Tourneboulé, poursuit son exploration de la relation adulte-
enfant. Avec humour et décalage, elle nous en offre une lecture
singulière et tout à fait réjouissante : celle d’un espace incertain
où l’on se souvient que l’enfant et l’adulte sont, finalement, une
seule et même personne.
Mise en scène et écriture : Marie Levavasseur conseils dramaturgiques : Mariette Navarro assistanat à la mise en scène : Fanny Chevallier collaboration artistique : Gaëlle Moquay jeu : Amélie Roman / musique et jeu : Nicolas Poisson marionnettes : Julien Aillet création lumière : Hervé Gary / costumes : Mélanie Loisy régie générale : Sylvain Liagre et Martin Hénnart scénographe : Gaëlle Bouilly
Thèmes : construire son identité, s’affirmer, être soi-
même face aux autres, se souvenir, découvrir le regard
de l’adulte sur l’enfant…
Activités en lien : écriture de carnets enfant / parent
Théâtre,
marionnette et
objets
CE – CM
3 €
1h05
Séances scolaires
mar 07, jeu 09 & ven 10
mars à 10:00 & 14:00
mer 08 mars à 10:00
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QUELQUES MOTS DE MARIE LEVAVASSEUR…
SUR LE SPECTACLE
Ce spectacle va interroger je crois notre relation à
l’enfance autour de l’image symbolique de la mère.
Comment se construire sur ses blessures
d’enfance ? C’était déjà un des thèmes centraaux
de Comment moi je ? On le retrouve ici d’un autre
point de vue. Je crois qu’on retombe souvent sur
les mêmes obsessions en tant qu’auteur !
Pour raconter cette histoire qui part de ce lien
charnel et maternel qui relie une mère à son enfant,
j’ai choisi de partir du clown d’Amélie Roman. Pour
pouvoir raconter ce parcours de manière drôle et
sensible d’abord, mais aussi pour trouver une
distance, une manière décalée et poétique de
poser la narration.
J’aimerais en contre point développer le regard de
son enfant et celui d’autres enfants en
général…pour permettre de décentrer le propos,
aider à prendre du recul car l’histoire n’est pas si
légère au fond. Même s’il y a beaucoup d’amour, je
raconte aussi avec Les enfants c’est moi, nos
manquements, nos maladresses et nos démissions
en tant qu’adultes... ainsi que peut-être notre
incapacité de continuer à grandir.
Les enfants ont souvent une autre analyse de la
situation quand on prend le temps de les écouter et
de leur expliquer. Le problème, c’est que ce sont
des éponges et qu’ils filtrent et intègrent beaucoup
de nos peurs et nos angoisses d’adulte…
SUR LE DISPOSITIF SCÉNIQUE
Je l’imagine au départ assez simple mais il y a une
vraie ingéniosité à trouver dans le dispositif, car il
s’agit quasiment d’un « seul en scène ».
Comme souvent dans mon travail, j’aime montrer
les ficelles tout en gardant l’effet magique du
théâtre, surtout avec le travail de marionnettes qui
deviennent complètement vivantes et finissent par
avoir le même statut que les comédiens au plateau.
Il faut toujours qu’ « on y croit ».
C’est ce que j’avais adoré dans le spectacle Nuit
polaire des Anges au plafond par exemple.
J’ai envie que le plateau soit l’espace de tous les
possibles pour Amélie, entre conte et réalité, qu’il
raconte un peu le monde intérieur de ce
personnage complètement fantasque. On ne doit
jamais se poser la question de « où elle est ? ». Si
elle décide qu’elle est sur la lune ou au fond de la
forêt, on y sera avec elle.
SUR LE TRAVAIL AVEC AMELIE ROMAN
L’écriture se fait par aller-retour entre le plateau et le
travail d’écriture à la table. Je suis arrivée avec des
thèmes d’improvisations, des situations, une envie de
personnage, et petit à petit, la trame se dessine, se
ressere.
SUR LES THÈMES ABORDÉS
L’abandon, la parentalité, le fait de grandir par soi et non
pour faire plaisir, …et notre capacité d’autodérision en tant
qu’adulte même si ce n’est pas un thème central.
SUR LE TITRE DU SPECTACLE
Il m’est venu comme souvent de manière intuitive assez
en amont. Comme une évidence pour exprimer ce que je
voulais raconter.
Peut-être pour dire que l’enfance est pour chacun de nous
le socle de notre construction, le terreau où nous allons
pouvoir planter profond nos racines ?
Souvent je comprends encore mieux le sens de mes titres
après coup !
SUR LES PERSONNAGES
Il y en a un central, c’est celui de la mère. Volontairement
je n’ai pas voulu lui donner de prénom ni de nom.
C’est la figure de la Mère et du « parent » au sens large.
Ensuite il y a son enfant qui vient de naître et pour qui elle
déborde d’amour, ses copains d’avant, sa grand-mère,
une voix du ciel un peu mystique, d’autres enfants qu’elle
croise sur son chemin, les enfants modèles qui ne le sont
pas vraiment, les enfants qui se sont construits tout
seuls…
Et puis Amélie ne sera pas seule, il y aura quand même
une présence masculine pour l’accompagner : Nicolas
Poisson, musicien et bidouilleur sonore, un témoin-copain
bienveillant de la situation qui dans l’histoire adore les
enfants, ça tombe bien !
SUR LA NOTION DE « JEUNE PUBLIC »
Tout le parcours de la compagnie s’inscrit dans des
spectacles accessibles « à tous » avec une attention
particulière portée aux enfants et aux plus jeunes.
La compagnie se définit comme « jeune et tout
public »…un pied de nez pour essayer de sortir des cases
dans lesquelles on essaie de nous enfermer si souvent.
Même si le terme « jeune public « correspond à la réalité
d’un « secteur », je trouve ce terme beaucoup trop
réducteur et clivant !!!
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CHOTTO DESH
Akram Khan Company
Khan, personnage à deux visages, va de rêves en souvenirs,
parcourant des lieux qui le mèneront de la Grande- Bretagne
jusqu'au Bangladesh.
Dans le tourbillon de ses songes, il danse et entraîne son corps
dans un ballet ancestral fait de gestes purs empruntés au
Kathak, la danse traditionnelle de l’Inde du nord. Se jouant de
l’espace et du temps, il accélère le mouvement, emporté dans
une frénésie contemporaine entre danses urbaines et
chorégraphies kung-fu. Dans le tourbillon de ses pensées, il
médite, et son esprit voyage en invoquant au plus profond de
sa mémoire une galerie impressionnante d’animaux sauvages.
Chotto Desh (petite patrie) est l’adaptation pour un public
familial de DESH, succès mondial d’Akram Khan.
Dans cette fable moderne, où la danse se marie aux arts
visuels, le chorégraphe londonien d’origine bangladaise nous
conte une histoire magique, poignante et palpitante, qui célèbre
la résilience de l’esprit humain face au monde moderne.
Direction artistique et chorégraphie : Akram Khan mise en scène et adaptation : Sue Buckmaster (Theatre-Rites) composition musicale : Jocelyn Pook / conception lumière : Guy Hoare histoires imaginées par : Karthika Nair et Akram Khan écrites par : Karthika Naïr, Sue Buckmaster et Akram Khan Le conte de la Grand-mère dans Chotto Desh est tiré du livre Le Tigre de Miel (de Karthika Naïr, illustré par Joëlle Jolivet) assistant chorégraphe : Jose Agudo / interprètes (en alternance) : Dennis Alamanos ou Nicolas Ricchini / Production : Claire Cunningham pour AKCT conception visuelle : Tim Yip / animation visuelle conçue par : Yeast Culture conception costumes : Kimie Nakano / conception sonore et Ingénieur vidéo : Alex Stein / Ingénieur son : Steve Parr / adaptation et réalisation costumes : Martina Trottmann / Production technique : Sander Loonen (Arp Theatre) / régisseur plateau : Dean Sudron / séquence de la tête peinte imaginée par : Damien Jalet et Akram Khan / paroles de Bleeding Soles écrites par : Leesa Gazi chanteurs : Melanie Pappenheim, Sohini Alam, Jocelyn Pook (voix/alto/piano), Tanja Tzarovska, Jeremy Schonfield
Thèmes : conte, histoire personnelle, rêve,
autobiographie imaginaire
Activités en lien : se raconter à travers ses rêves et ses
souvenirs, écriture d’autobiographie imaginaire en
utilisant les arts plastiques, l’expression corporelle, les
sons et la musique
Danse & arts
visuels
CM – 5°
5 €
50 mn
Séances scolaires
jeu 23 & ven 24 mars
à 14:00
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Quelques mots de Sue Buckmaster
Sur le spectacle
Chotto Desh est un spectacle très pertinent
à une époque où les jeunes gens font
l’expérience d’une pression accrue liée à
une société multiculturelle. Le spectacle va
conduire les enfants à réfléchir à leur propre
histoire et peut-être à concevoir leur propre
autobiographie, faite de vérité et de beauté.
Ce fut un privilège et un plaisir de mettre en
scène cette nouvelle création.
Quelques mots de Nicolas Ricchini
Sur le travail d’adaptation
Nous avons avant tout travaillé sur la matière chorégraphique de
DESH, et ensuite nous avons tout retravaillé avec une nouvelle
dramaturgie, avec l’aide de Sue Buckmaster. Elle a vraiment mis
toute son énergie dans une dramaturgie complètement nouvelle à
destination de publics jeunes. Dans DESH, il y a beaucoup de
références politiques que les adultes peuvent identifier et qui
auraient été très difficiles de comprendre pour des enfants.
Nous avons vraiment eu la liberté d’utiliser notre propre langage
aussi, car pour prendre part au spectacle, il faut se l’approprier.
Quelques mots d’Akram Khan
Sur sa première inspiration
Thriller de Michael Jackson a été la première pièce que j’ai vue au
théâtre : il y avait une histoire, de la danse et de la musique.
C’était une découverte : jusque là ma mère disait que seules les
formes artistiques indiennes classiques contenaient les trois.
Donc Michael Jackson a été une grande source d’inspiration pour
moi.
Sur la création jeune public
Je voulais faire une pièce pour les enfants mais je ne voulais pas
le faire moi-même car je n’en ai pas l’expérience. En 2011, quand
j’ai créé DESH, je n’étais pas encore père mais je pensais aux
enfants. Je me demandais s’il ne serait pas beau d’en avoir une
version pour les enfants. Mais cela nécessite un talent et une
écriture très spécifique. Sue est la première qui m’est venue à
l’esprit, c’est quelqu’un en qui j’avais entièrement confiance pour
utiliser DESH comme source d’inspiration. DESH est une chenille.
Et ce que Sue a fait, de manière incroyable, est qu’elle l’a
littéralement dépouillé et qu’elle a laissé le cocon exister là où il
était, et c’est devenu un papillon. Il fallait qu’il y ait une
transformation, c’est une adaptation mais c’est aussi un nouveau
spectacle. Mes parents étaient plus enthousiasmés par Chotto
Desh que par DESH, parce qu’il y a quelque chose de nouveau à
découvrir, une perspective différente.
Sur l’apprentissage de la danse
Je veux que les enfants se sentent à l’aise
avec leur corps. Je n’avais pas de voix
jusqu’à l’âge de 12 ans. J’étais un enfant
silencieux, je parlais anglais à l’école mais
j’étais lent, ma mère refusait de parler
anglais avec moi et j’apprenais le Bengali à
la maison. Les quatre premières années, je
parlais seulement Bengali donc mon anglais
était mauvais, j’avais un problème de
confiance dans mon identité et dans ce que
je ressentais. Puis j’ai gagné une
compétition de danse avec une
chorégraphie de Michael Jackson et j’ai
réalisé que les gens m’écoutaient alors que
je ne parlais pas avec ma bouche mais
avec mon corps.
Je bégayais quand j’étais petit. C’est
tellement important de s’exprimer par son
corps pour tous les enfants, parce que la
première chose qu’ils apprennent ce sont
les sons, pas les gestes. Ils imitent. Alors
quand je danse comme un idiot autour de
ma fille, elle commence à danser aussi et
elle prend confiance. Cela développe un
sens du dialogue autre qu’un langage parlé.
C’est crucial pour les enfants d’avoir les
deux. La danse est outil d’expression de
soi-même et de communication avec les
autres.
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DARK CIRCUS
STEREOPTIK
« Venez nombreux, devenez malheureux ! »
La voix fatiguée d’un lugubre Monsieur Loyal résonne sur les
façades des immeubles en noir et blanc : le Dark Circus s’est
installé en ville. Les spectateurs se pressent sous ce sinistre
chapiteau et, au fil des numéros, assistent à un terrible
désenchantement. Car rien ne va plus vraiment au pays des
enfants de la balle. Jusqu’au moment où…
Imaginée par Pef, auteur et illustrateur de nombreux livres pour
enfants, cette curieuse histoire se fabrique sous nos yeux
émerveillés par Romain Bermond et Jean-Baptiste Maillet,
plasticiens et musiciens. Ces deux complices inventent une
histoire où tout se bricole à vue sur le plateau, convoquant
musique acoustique et électronique, théâtre d’ombre, d’objet et
de marionnette, cinéma muet et dessin animé. Le plaisir à voir
ainsi leur univers se créer devant nous et en direct est un
voyage au coeur de nos émotions d’enfants lovées au plus
profond de nos mémoires, celles qui gardent intacte notre
capacité d’émerveillement.
Créé et interprété par Romain Bermond et Jean-Baptiste Maillet D’après une histoire originale de Pef Regard extérieur Frédéric Maurin Régie générale Arnaud Viala en alternance avec Frank Jamond Création Festival d’Avignon 2015 En coréalisation avec le Centre Culturel René-Char, Digne-les-Bains
Thèmes : voir la richesse dans la différence, accepter et
intégrer l’Autre
Activités en lien : Travail interdisciplinaire, comme une
captation filmée de la lecture d’une histoire inventée avec
des illustrations en train de se faire
Intertextualité : en prolongement du Festival du livre Jeunesse sur ce thème en 2016, voir le site internet de l’association Croq’livres (http://croqlivres.blogspot.fr/)
Dessin,
théâtre d’objets
& musique
CE – CM
5 €
55 mn
Séances scolaires
Jeu 06 & ven 07/04
à 14:00
-
QUELQUES MOTS DE JEAN-BAPTISTE MAILLET ET ROMAIN BE RMOND …
SUR LES INSTRUMENTS
Guitare, batterie électronique, et
une mini batterie acoustique,
Harmonica, deux synthétiseurs.
Ces instruments sont parfois
joués en même temps, à la façon
d'un homme-orchestre. Parfois la
musique est préenregistrée, plus
orchestrale, comme une
musique de film. Le style musical
est plutôt Funk/Soul.
SUR LE DESSIN
Fusain, feutres, encre de chine,
peinture, craies, sable.
La plupart des dessins sont
réalisés en direct sur scène. Ils
ont été conçus pour susciter un
sentiment de découverte.
Trois courts dessins animés ont
été réalisés au préalable,
nécessitant environ 1 000
dessins. C'est du feutre sur des
feuilles de papier calque.
Un décor déroulant a été réalisé
au marqueur sur une toile cirée.
Ce décor fait 30 cm de large sur
15 m de long. Il est actionné par
une manivelle, et donne sur
scène la sensation d'un travelling
sur un paysage.
SUR LES MARIONNETTES
Les marionnettes sont réalisées
en carton (en 2D). Elles sont
ensuite peintes, soit en noire,
soit en couleur. Certaines ont un
petit mécanisme, permettant de
les faire bouger, afin de leur
donner plus de vie. Le
présentateur du cirque par
exemple bouge sa mâchoire
lorsqu'il parle.
Une jambe et un bras ont été
réalisés en porcelaine (en 3D),
car c'est une matière blanche qui
réfléchit particulièrement la
lumière.
SUR LE DISPOSITIF SCÉNIQUE
Tout se fait à vue. Le spectacle repose précisément sur le fait de nous voir le
construire. Nous fabriquons en amont les décors, composons la musique,
mettons en scène et inventons l’évolution de l’histoire. Ensuite, devant le
public, nous re-fabriquons cet ensemble et nous l’animons. Rien n’est figé à
l’avance. Le public nous voit de part et d’autre de l’écran produire en direct
l’image et le son. Nous ne nous cachons pas, mais nous n’incarnons aucune
figure. Nous sommes vraiment en train de faire ce que nous savons faire, à
savoir dessiner et jouer de la musique. Quand des acteurs jouent, leurs
actions sont des extensions de leurs corps. Nous sommes, au contraire, les
extensions des marionnettes et des dessins. Notre existence sur la scène
dépend d’eux, nous nous déplaçons, nous agissons en fonction de leurs
besoins. Nous n’avons pas conscience de l’éventuelle beauté ou de la
signification de nos mouvements ; s’ils plaisent ou suscitent l’intérêt du
spectateur, nous ne sommes pourtant concentrés que sur des questions
pratiques, de réglages, de changements de caméras, de rythmes et de sons.
C’est souvent la façon de créer les images qui est surprenante. Le contraste
entre ce qu’on nous voit faire et ce qui paraît à l’écran est le centre de notre
démarche. Même si l’image produite est saisissante, elle n’aurait aucun
intérêt pour nous si elle n’était pas conjointe à sa fabrication à vue. Le
résultat importe, évidemment, mais c’est le procédé pour y parvenir qui est
spectaculaire.
SUR LE TRAVAIL AVEC PEF
Dark Circus est un spectacle particulier dans notre parcours parce qu’il est le
premier basé sur un texte et qu’il devait au départ être une petite forme,
d’environ vingt minutes. Mais dans le travail, des trouvailles se sont
accumulées et nous ont finalement menés à une grande forme et à un long
travail, intégrant même pour la première fois un dessin animé.
Pour les spectacles précédents, nous partions d’une histoire plus vague qui
se modifiait selon les techniques que nous découvrions. C’était par les
procédés utilisés ou les dessins apparus que s’inventait le spectacle et se
précisaient les thèmes. Pef nous a livré un très beau texte, avec une histoire
claire et définie mais sans indications scéniques précises. Nous avions carte
blanche à partir de cette trame. C’était à nous de trouver comment les
actions qu’il y décrit se déroulent concrètement sur la scène.
SUR LES THÈMES ABORDÉS
Ce qui nous intéresse, c’est le domaine merveilleux et la circulation d’une
émotion qui efface la limite entre les spectateurs et nous, qui nous placent
ensemble. C’est pourquoi nous ne voulons pas aborder la peur, les armes,
l’inquiétude… tous les thèmes qui nous entourent et qui sont
systématiquement convoqués. Ce n’est pas ce que nous voulons partager
avec notre public.
Nous proposons un moment poétique, sans revendication. Il nous tient à
cœur de ménager une évasion du monde réel, de proposer autre chose que
ce que l’on peut voir lorsqu’on allume la télévision, et même d’en prendre le
contrepied, non pour le modifier mais justement pour s’en extraire.
-
SOUS L’ARMURE
Compagnie Les Passeurs
« Christine, tu iras au couvent ! Thibault, tu iras à la guerre ! ».
Une affirmation qui tranche au couperet l’avenir de deux jeunes
gens, une sœur et un frère soumis à la loi de leur condition,
celle d’être une fille et un garçon.
Dans un décor et des costumes faits de carton, Lucile Jourdan
met en scène l’implicite de cette histoire écrite par Catherine
Anne. Si l’ennemi s’annonce aux portes du château, si
Monseigneur enrôle les hommes et impose à son fils de
prendre les armes malgré lui, ce n’est pas cette bataille qui va
se jouer. Dans son refus d’obéir aux ordres de son père, c’est à
l’ordre établi que Christine s’oppose. Sous l’armure de son
frère, elle va partir à la guerre, rapide, vive et courageuse. Sous
les atours de sa sœur, Thibault livrera une autre bataille, rusé et
audacieux. Car il en faut, de la bravoure, pour combattre les
idées reçues.
de Catherine Anne Texte publié aux éditions L’école des loisirs
Mise en scène : Lucile Jourdan jeu : Gilles Najean, Cécile Bouillot, Stéphanie Rongeot, Nicolas Fine, Gentiane Pierre scénographie : Aude Vanhoutte / éclairage : Joëlle Dangeard création musicale : Patrick Najean / costumes : Anne Dumont accessoire-Image : Isabelle Fournier / assistant mise en scène : Alain Fillit Production : Alain Fillit et Caroline Pellerin
Thèmes : relation filles / garçons, vision genrée (des
métiers, des activités, des comportements sociaux,…),
égalité filles/garçons, construction de l’identité (en
fonction des normes sociales, familiales,…)
Activités en lien : Travail interdisciplinaire sur les
représentations filles/ garçons (et le rôle joué par
l’éducation et les médias).
Théâtre
CM – 5°
3 €
1h
Séance scolaire
mer 03 mai à 10:00
-
QUELQUES MOTS DE LUCILE JOURDAN…
SUR LE DISPOSITIF SCÉNIQUE
Avec la scénographe Aude Vanhoutte,
nous avons souhaité un dispositif frontal.
La fiction se construit à vue, la musique
est directe, ce qui élargit l’espace
scénique et la puissance de l'ici et
maintenant de l'acte théâtral.
Nous sommes parties de l’idée d’un mur,
représentant tous ces préjugés, tous ces
codes donnés, tous ces rôles imposés
avec et contre lesquels nous devons nous
battre. Nous avons fait le choix d’un
matériau léger, donnant ainsi la sensation
d’un jeu d’enfant, pouvant être
déconstruit.
Pour les costumes, nous avons travaillé
sur la notion de « sous l’armure » : c’est
une protection, un vêtement, un code
pour rallier un groupe... Nous nous
sommes attachées à la « façade » que
nous donnons à la fois pour nous
protéger et être en société. Que se
passe-t-il quand nous décidons de casser
cette façade, de montrer ce qu’il y a en
dessous ? Le costume est donc très
symbolique et amène presque un jeu de
marionnettes.
SUR LE TRAVAIL AVEC LES INTERPRÈTES
Mon premier objectif est de créer une
atmosphère de travail propice à
l’invention. On essaie plusieurs schémas
de jeu pour chaque scène, les comédiens
explorent des pistes pour construire le
comportement global de leur personnage,
la discussion reste un vecteur important
du processus de création.
Le langage des répétitions est comme la
vie : il se sert de mots, de silences,
d’émotions, de la clarté et du chaos. Mon
rôle de metteure en scène est de déceler
chez le comédien l’instant où il s’ouvre à
une impulsion profonde et créatrice,
dépassant l’imitation d’une forme déjà
vue ou trop visitée. La qualité du dialogue
est donc essentielle, je l’imagine comme
une danse entre le comédien et le
metteur en scène.
SUR LES THÈMES ABORDÉS
Il y a dans cette histoire de nombreuses thématiques ouvertes. J’ai
mon propre fil directeur, mais j’ai souhaité que chaque interprète
fasse son choix afin de défendre sa vision du monde.
La relation parent-enfant me questionne. Aujourd’hui, nous sommes
encore sur des schémas archaïques et ce n’est pas anodin si
Catherine Anne a choisi de raconter cette histoire au Moyen-Age.
Mais à l’aube de l’année 2017, nous pouvons peut-être formuler les
questions différemment... Dans ce texte, il y a une vision nouvelle,
qui cherche à faire entendre et la position du parent et celle de
l’enfant, et qui tend à montrer qu’un dialogue est possible.
Il y a aussi le rapport homme-femme, que l’on découvre très bien
dans le couple des châtelains, où la « mère et l’épouse » peine à
trouver sa voix, cachée derrière son armure.
Et puis toute la question autour des représentations garçon-fille. Le
personnage de Thibault est en cela très touchant, car la première
réaction des jeunes et même des adultes est de penser qu’il a peur
de tout et qu’il est lâche. Or finalement, pas du tout : il doit juste
mettre en marche le pourquoi et le comment je me bats. Dès l’instant
où il sait, sans être un super-héros, il accomplit un acte fabuleux.
SUR LE TITRE DU SPECTACLE
Sous l’armure, un titre qui excite la curiosité. Il y a quelque chose de
caché, un mystère à découvrir.
Aller sous les mots, se mettre en recherche, aller déboulonner
chaque pièce qui constitue l’armure pour comprendre comment elle a
été construite. Sentir la force de la main qui l’a forgée, la chaleur qui
fusionne les pièces entre elle. Chaque morceau de cette armure est
à lui seul un paysage ouvert sur le questionnement.
SUR LA NOTION DE JEUNE PUBLIC
La réflexion sur la création jeune public demande une grande rigueur,
une précision de pensée, j’ai appris cela dans mon parcours de
comédienne. Mais paradoxalement c’est l’endroit où je me sens la
plus libre pour créer. Le répertoire théâtral jeunesse a aujourd’hui
une force incroyable, je suis émerveillée par certaines écritures si
vives, enjouées. Les questions y sont posées sans détours, précises
et émouvantes.
L’énergie qui s’en dégage me donne l’envie d’être dans l’innovation.
Cette sensation de liberté vient aussi des questions, des réactions et
des propositions que l’on fait naître ensemble avec les élèves lors
des ateliers scolaires et des relations nouvelles qui se créent avec
mon travail lors de ces rencontres.
Lorsque j’interviens auprès des élèves ou des jeunes, je ne sais
absolument pas ce que je cherche, c’est seulement à partir de ce
qu’ils sont, ce qu’ils donnent à ce moment là, leur instinct, un geste
qui échappe, un silence qui surprend, un regard pertinent, que je
comprends. Ce sont ces signes-là qui me permettent de les guider.
-
Formulaire de réservation Expliquez-nous votre projet pour que nous puissions vous guider au mieux dans la
programmation (si nous devons réorienter votre choix) :
Indiquez-nous si nous devons prévoir un accueil spécifique (fauteuil roulant, béquilles,
handicap, etc) :
Inscription Renvoyez-nous ce formulaire complété. Utilisez un formulaire par classe et par enseignant / par gr oupe et par référent Attention, ce formulaire ne confirme pas votre commande (ne pas joindre de règlement) Confirmation de réservation Après réception et examen des possibilités d’accueil de votre classe/groupe, nous vous enverrons une confirmation de la séance retenue sous la forme d’un bon de commande qui devra nous être retourné signé pour valider votre inscription et confirmer votre venue au spectacle Ces représentations sont accessibles au tarif de 3 € ou 5 € par enfant + un accompagnateur gratuit pour 12 élèves pour les collèges et lycées pour 8 élèves pour les maternelles et primaires Règlement La facture sera établie sur la base du bon de commande et vous sera adressée un mois avant la représentation. Elle devra être réglée à votre convenance par chèque ou virement bancaire au plus tard le jour du spectacle ou par mandat administratif au plus tard 30 jours après la représentation
Contact
Service Relations avec les publics 04 92 64 27 34
Formulaire de réservation à renvoyer à
Théâtre Durance Les Lauzières
04160 Château-Arnoux / Saint-Auban
� avant le 30 septembre 2016
NB : Ce formulaire ne sera valide que si l’ensemble des champs sont renseignés Nom de la structure :
Prénom et nom du chef d’établissement / responsable :
Vos prénom et nom :
Classe : Tranche d’âge :
Adresse de la structure :
Code Postal : Ville :
Adresse de facturation (si différente) :
Code Postal : Ville :
Téléphone de la structure :
Courriel de la structure :
Si vous faites bus commun avec une autre classe, merci de nous indiquer
le nom de l’enseignant avec lequel vous souhaitez partager la séance :
Pour vous contacter en cas de besoin :
Courriel :
Téléphone mobile :
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Formulaire de réservation Nombre de spectacle(s) que vous souhaitez voir dans votre parcours : . . . . . . . . .
Nous vous inscrirons sur l'une des séances du spectacle choisi en fonction des places disponibles. Merci de nous signaler les séances sur lesquelles il vous sera IMPOSSIBLE de vous rendre :
Spectacle choisi (numérotez par ordre de priorité)
Compagnie Genre Durée Nombre d'élèves
Nombre d'adultes
Nombre total
Date de séance IMPOSSIBLE pour vous
PS-CP 3 € WAX
TJP Centre Dramatique National
d’Alsace Strasbourg Théâtre d'objets 40 mn
mer 04/01 à 10:00
jeu 05/01 à 10:00
jeu 05/01 à 14:00
jeu 05/01 à 16:30
ven 06/01 à 10:00
ven 06/01 à 14:00
ven 06/01 à 16:30
CP-CE 3 € MOTTES
Le pOissOn sOluble Théâtre d'objets 50 mn
mar 13/12 à 10:00
mar 13/12 à 14:00
jeu 15/12 à 10:00
jeu 15/12 à 14:00
ven 16/12 à 10:00
CE-CM
3 € LES ENFANTS C'EST
MOI Tourneboulé
Théâtre, marionnette
et objets 1 h 05
mar 07/03 à 10:00
mar 07/03 à 14:00
mer 08/03 à 10:00
jeu 09/03 à 10:00
jeu 09/03 à 14:00
ven 10/03 à 10:00
ven 10/03 à 14:00
5 € DARK CIRCUS
STEREOPTIK Dessin, théâtre d’objets
& musique 55 mn
jeu 06/04 à 14:00
ven 07/04 à 14:00
CM-5ème 5 € CHOTTO DESH
Akram Khan Company Danse & arts visuels 50 mn
jeu 23/03 à 14:00
ven 24/03 à 14:00
3 € SOUS L'ARMURE
Les Passeurs Théâtre 1 h
mer 03/05 à 10:00
4°–Lycée 5 € ULYSSE NUIT
GRAVEMENT A LA SANTE
Le Cri de l'Armoire Musique & slam 1 h 10
mar 15/11 à 14:00
Certifie avoir pris connaissance des modalités de réservation Signature du Chef d’Etablissement / Responsable :