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Dossier de presse Agence du Don en Nature Notre impact social en images www.adnfrance.org Conçu et réalisé par Altavia Paris dans le respect du référentiel

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Page 1: Dossier presse_ADN

Dossier de presse

Agence du Don en Nature

Notre impact social en images

www.adnfrance.org Con

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ris d

ans

le re

spec

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réfé

rent

iel

Page 2: Dossier presse_ADN

éditos des dirigeants de l’Agence du Don en Nature.........................................4

L’action de l’Agence du Don en Nature.................................5

Comment fonctionne ADN .....................................................6

Les partenaires : 350 associations, 80 entreprises mécènes..............................8

La philosophie d’ADN...................................................................10

Le triple impact de l’Agence du Don en Nature.........................10

L’équipe...................................................................................11

ADN en chiffres.....................................................................12

Objectif 2015.....................................................................13

Présence nationale de l’Agence du Don en Nature..................................13

Revue de presse................................14

sommAire

eN FrANce

Chaque année, 400 millions de produits neufs non alimentaires sont invendus et détruits

&

14,1% de la population vit sous le seuil de pauvreté

L’Agence du Don en Nature collecte les produits neufs invendus et les redonne aux plus démunis.

“MOINS DE GASPILLAGE PLUS DE PARTAGE”

Page 3: Dossier presse_ADN

4 5

stéphanie Goujon, Déléguée Générale de l’Agence du Don en Nature

Alors que l’on entend parler de crise, de misère, d’individualisme, j’ai décidé d’agir et de m’investir pour faire bouger concrètement les choses. Après onze ans dans la publicité, j’ai réorienté mon parcours à 180 degrés pour m’enga-ger dans l’entrepreneuriat social. Je consacre aujourd’hui toute mon énergie et mon enthousiasme à un formidable projet combinant solidarité et respect de

l’environnement. Son credo : moins de gaspillage, plus de partage.Partons d’un constat simple et cartésien : pourquoi détruire des millions de

produits neufs alors que de l’autre côté près de 8,6 millions de personnes en France sont dans le besoin, en dessous du seuil de pauvreté ! Rééquilibrons la donne !

Offrons à ces produits invendus une deuxième vie, un second souffle et faisons en même temps un geste pour la planète. C’est la mission de l’association l’Agence du Don en Nature, dont je suis la Déléguée Générale. Tous les jours, je rassemble donc mon énergie pour donner un sens au mot solidarité, et que les beaux discours soient suivis d’actes. Après plusieurs années passées au cœur de l’action, j’ai pu œuvrer au côté de 350 partenaires associatifs et aider ainsi près de 500 000 personnes : enfants, SDF, femmes de plus de 45 ans en réinsertion professionnelle… Un public en précarité croissante, et tellement divers qu’il est difficile de tous les citer. Ce qui me motive au quotidien : lutter contre une gabegie intolérable, et contribuer à redonner un peu de dignité aux plus démunis.

Jacques-étienne de T’serclaes, Président Fondateur de l’Agence du Don en Nature

Administrateur depuis 2005 de Gifts in Kind International aux Etats-Unis qui en 2009 a distribué pour 350 millions de dollars de produits, j’ai eu la chance d’accompagner une association professionnelle et performante. Convaincu de la réelle nécessité de développer en France, puis dans un second temps dans la zone Euro une initiative d’envergure similaire, j’ai décidé de créer l’Agence

du Don en Nature (Eurogiki). Si je devais définir mon rôle, je dirais que je me considère comme un “passeur”, un entrepreneur social. Ce projet me permet de

mettre à la disposition de la communauté, et plus particulièrement des plus démunis, l’expérience acquise au cours de mon parcours professionnel. Je bénéficie à mes côtés d’une équipe composée de professionnels, complémentaires et partageant les mêmes valeurs et caractérisée par son aspect intergénérationnel : de 22 à 75 ans, soit une couverture d’un demi-siècle !

éDiTos Des DiriGeANTs De L’AGeNce DU DoN eN NATUre

ADN eN BreFLe projet de création de l’Agence du Don en Nature est parti d’un double constat, en France :• Chaque année, 400 M€ de produits neufs non alimentaires sont soldés ou détruits ; • Dans le même temps, 8,6 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté.

Ces personnes sont très souvent privées d’un ensemble de biens de première nécessité.

Ces manques concernent des produits d’hygiène, d’entretien, des vêtements ou encore des biens culturels (papeterie scolaire, livres, DVD…).

C’est intolérable. Le credo d’ADN : “ moins de gaspillage plus de partage ”.

Pour y faire face, l’Agence du Don en Nature propose une solution moderne et efficace en créant un maillon de solidarité entre les industriels et le formidable tissu associatif français.

Agence du Donen Nature

Associations

HAUT

BAS

HAUT

BAS

Industriels

L’Oréal Hasbro Mattel

Seb Celio

P&G Etam Garnier

8,6 millionsd’exclus

HAUT

BAS

@

L’AcTioN De L’AGeNce DU DoN eN NATUre

Page 4: Dossier presse_ADN

6 7

commeNT FoNcTioNNe ADN

L’Agence du Don en Nature, association reconnue d’intérêt général, agit en trois étapes :

1 Elle collecte les invendus neufs non alimentaires (fins de stocks, queues de promotion, changements de packaging, objets promotionnels…)

2 Elle les stocke dans un grand entrepôt, dans le Loiret, à Malesherbes.

3 Elle les redonne à son réseau de 350 associations, en fonction des besoins exprimés par celles-ci.

Les associations partenaires commandent sur le catalogue en ligne : http://catalogue.adnfrance.org/ et effectuent leur commande selon leurs besoins.Plus de 250 références de produits de nécessité courante proposées :

Tout pour la maison : linge de maison, décorations, mobilier, électroménager, poêles-casseroles, entretien…

Hygiène et bien-être : shampooing et gel douche, hygiène bucco-dentaire, soin du corps, cosmétique, soin visage et mains…

Textiles hommes, femmes et enfants : pulls et gilets, t-shirts et chemisiers, pantalons, robes et jupes, vestes et manteaux, sous-vêtements.

Loisirs et jouets : jouets premier âge, jeux, plein air, livres…

Fournitures et informatique : papeterie, matériel…

Les entreprises partenaires proposent des produits neufs non alimentaires. Les principales étapes du travail de l’Agence du Don en Nature sont :

1 L’estimation de la pertinence des produits par rapport aux besoins des plus démunis ;

2 L’évaluation du volume des dons proposés ;

3 La signature d’une convention de don ;

4 Un rendez-vous est alors fixé avec l’opérateur logistique, Norbert Dentressangle, afin d’organiser la livraison.

5 Enfin, ADN établit un « reporting » annuel sur les dons et les associations qui en ont bénéficié. ADN constitue ainsi une passerelle de confiance numérique entre le monde lucratif et non-lucratif

UNe iNiTiATiVe D’eNTrePreNeUriAT sociAL “2.0” moDerNe eT iNNoVANTe

ADN est la première association numérique conçue pour répondre au mieux aux besoins des populations les plus démunies, grâce à un catalogue en ligne dédié aux associations de lutte contre l’exclusion partout en France.

En s’appuyant sur les nouvelles technologies, ADN propose aux entreprises de devenir des acteurs de l’innovation sociétale et d’accroître leur impact social.

Concrètement, l’informatisation du circuit logistique permet de garantir aux entreprises une traçabilité des produits confiés.

Cela se traduit par :

une synchronisation des systèmes informatiques avec le prestataire logistique pour une gestion des stocks en temps réel,

une facturation automatique en ligne,

un historique des commandes des associations.

L’Agence du Don en Nature est également présente sur les réseaux sociaux ! Cela lui permet de fédérer ses parties prenantes autour de ses actions :

@ADN_France

facebook.com/ADNFrance

youtube.com/user/AgenceDonNature

Page 5: Dossier presse_ADN

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Les PArTeNAires

ils nous font confiance…

merci à nos 80 mécènesUne soixantaine de sociétés donatrices nous ont permis de redonner 22 m€ de produits neufs aux plus démunis

Plus de 15 sociétés, cabinets ou institutions nous soutiennent financièrement ou à travers du mécénat de compétences

Fondation CarrefourFondation L'OréalLeyton & AssociésFondation Groupe SEBSociété GénéraleGroupe Galeries LafayetteFondation Bettencourt SchuellerCoca-Cola France

EurazeoAugust & Debouzy avocatsRessourcesAltaviaA.T. KearneyPwCLandwellGeneraliActiva Capital.

et bien d'autres...9

350 AssociATioNs LUTTANT coNTre L’excLUsioN sUr ToUTe LA FrANce

Les associations partenaires d’ADN sont rigoureusement identifiées par un comité d’engagement pour assurer la finalité caritative des dons. Il s’agit d’associations qui luttent toutes contre l’exclusion, elles ont des bénéficiaires variés : enfants, femmes, sans abris, personnes handicapées, personnes âgées, etc. Les grands réseaux associatifs côtoient les associations de proximité : Armée du Salut, Apprentis d’Auteuil, SOS Villages d’Enfants, Aurore, etc.Les associations partenaires s’engagent à :• Ne pas revendre les produits et les utiliser réellement à des fins caritatives.• S’acquitter de la participation aux frais logistiques qui est d’un montant maximum de 5% de la valeur

marchande des produits.• Faire chaque année un compte-rendu sur les opérations de dons.

80 eNTrePrises mécèNes

Forte de son savoir-faire logistique et de son réseau de 350 associations, ADN permet aux entreprises mécènes de devenir des acteurs de premier plan dans la lutte contre l’exclusion.

Les entreprises s’investissent à travers trois types de partenariats :

1 Dons en nature : au cœur de l’action d’ADN :En partant des besoins exprimés par les associations, ADN se charge de trouver les produits correspon-dants auprès d’entreprises donatrices.

2 Dons financiers : nécessaires au fonctionnement d’ADN :Le mécénat de compétences est une mise à disposition de personnel (par une entreprise mécène), qui peut prendre la forme d’une prestation de services ou d’un prêt de main-d’œuvre. ADN bénéficie ainsi du support pro bono d’institutions renommées dans les domaines clés du droit, comptabilité, logistique ou communication : August & Debouzy Avocats, Landwell & Associés, PwC, A.T. Kearney, Altavia, etc. Ce soutien est fondamental pour assurer le fonctionnement professionnel d’ADN, et permet à l’équipe opérationnelle de consacrer son énergie au cœur de l’activité : trouver des produits, les redonner, dans un contexte où la demande est croissante.

3 Mécénat de compétence :Par choix, ADN ne fait pas appel aux subventions publiques, afin de ne pas rentrer en concurrence avec son réseau associatif.La fidélité de ses mécènes et le développement de nouveaux partenariats sont les moteurs qui lui permettent de déployer son action. En revanche, ADN a besoin de nouveaux partenaires financiers pour financer son organisation logistique et informatique et mettre en place des pôles régionaux.

... et bien d’autres

Quelques exemples d’associations partenaires

VêTemeNTs & LiNGe De mAisoN3 SuissesAdidasCelioComptoir des Cotonniers Eminence Francoise Saget GlobeGroupe Etam LinvosgesNike Warner music…

FoUrNiTUresscoLAires /BUreAUxArjowiggingsJM Bruneau Lexmark MapedPapeteries SILL 3M…

JoUeTs eTPUéricULTUre Allegre TigexCorolle HasbroMattelPlaymobil Newell Rubbermaid Spinmaster…

HYGièNe eTeNTreTieNBolton Solitaire E. PermaGeorgia PacificGroupe L’OréalJohnson & johnson Juva SantéProcter & Gamble FranceUnilever....

PeTiTéLecTroméNAGerGroupe SEB

mAisoN & oBJeTs PromoTioNNeLs Bewear Hotels at home Worldwide Quintess ...

Page 6: Dossier presse_ADN

10 11

LA PHiLosoPHie D’ADN : moiNs De GAsPiLLAGe, PLUs De PArTAGe

L’éQUiPe

Le TriPLe imPAcT De L’AGeNce DU DoN eN NATUre

Pour l’Agence du Don en Nature, laisser la précarité s’accroître sans rien faire est intolérable.

Nous croyons que la construction de synergies crée de la valeur, Nous croyons à l’équilibre entre rigueur et humanisme, Nous croyons à la nécessité de la transparence et de la mesure de l’impact,Nous croyons à une morale de l’action,Nous croyons à la responsabilité de la société civile,Nous croyons que l’innovation sociale est incontournable.

L’équipe de l’Agence du Don en Nature

SOLIDARITé, EFFICACITé, INNOVATION, TRANSPARENCEJour après jour, l’équipe d’ADN met son énergie, son savoir-faire et son cœur dans le développement de l’association pour en faire une solution moderne, puissante et efficace à la lutte contre la précarité matérielle.

L’impact social : environ 500 000 personnes démunies touchées En donnant des produits à ADN, les entreprises touchent 350 associations caritatives en France qui accompagnent chaque année près de 500 000 personnes en difficulté.En leur rendant possible l’accès à des produits de nécessité courante, neufs et de qualité, ces personnes retrouvent le sentiment d’être dans la norme sociale. Elles acquièrent ainsi une meilleure estime d’elles-mêmes.

L’impact économique : 22 millions d’euros de produits neufs non alimentaires redonnés Selon une étude du cabinet A.T. Kearney réalisée en 2009, les entreprises sont contraintes chaque année de détruire plus de 400 millions d’euros d’invendus non alimentaires (détail de l’étude sur www.adnfrance.org). Aujourd’hui, le potentiel du don non alimentaire est donc encore très large.Les produits collectés sont des produits obsolètes au sens marketing, à savoir des produits dont le packaging ou le nom de marque a changé, une “queue de promotion”, ou éventuellement des produits présentant un léger défaut de packaging ou de conception. Dans tous les cas, l’intégrité des produits n’est pas en cause mais ils doivent être retirés des circuits classiques de commercialisation et restent bien souvent sur les bras des équipes logistiques. Pour éviter les coûts de stockage et libérer de la place, les entreprises sont contraintes de s’en séparer soit par le biais de soldeurs, soit par la destruction pure et simple. Grâce à sa plateforme professionnelle, ADN a une grande capacité d’absorption et permet aux donateurs de produits d’économiser les frais de destruction ou de stockage tout en bénéficiant du crédit d’impôt (conformément à l’article 238 bis du CGI). ADN s’impose comme un canal efficace et solidaire d’écoulement des invendus ou surplus.

L’impact environnemental : environ 3 885 tonnes de déchets évitésEn privilégiant un modèle fondé sur la “récupération” de produits neufs qui étaient destinés le plus souvent à la destruction, ADN contribue ainsi à lutter contre le gaspillage par :• Une réduction des déchets industriels et de l’émission de gaz à effet de serre liée lors

de leur incinération. En 2012, environ 3 885 tonnes de produits ont été collectés (plus de 2 000 palettes) dont une grande partie a ainsi échappé à la destruction.

• le déstockage de produits inutilisés et pourtant indispensables sur le marché classique en les redistribuant de manière solidaire.

Jacques-étienne de T’serclaes

Président Fondateur Déléguée Générale

stéphanie Goujon

DirecTioN

Administrateur indépendant et Président des Comités d’Audit de Rémy Cointreau et d’Altran Technologies, Jacques-étienne de T’Serclaes est aussi administrateur de Banimmo (Belgique) et d’Altran India. De 1990 à 2005 il était Senior Partner chez PricewaterhouseCoopers où il a dirigé le groupe Distribution/Grande Consommation au niveau international et a été Président du Conseil de Surveillance de PwC Audit. Auparavant il avait passé 7 ans au sein du groupe Euromarché (acheté par Carrefour) où il a été Directeur Général. Harvard Business School (OPM), ESSCA, Expert Comptable, ancien membre de la Compagnie des commissaires aux comptes.

Diplômée d’HEC, Stéphanie Goujon a participé à la création d’ADN en 2008. Elle est Déléguée Générale de l’association et pilote l’équipe opérationnelle depuis le lancement officiel d’ADN en avril 2009. Cet engagement correspond à une envie de s’investir dans le secteur du développement durable.Auparavant, Stéphanie a travaillé pendant onze ans dans la publicité. Elle était directrice commerciale chez DDB et a géré des budgets comme P&G, Danone, Unilever, Bouygues Télécom…

L’éQUiPe eN AcTioN est pluridisciplinaire, multiculturelle et multigénérationnelle. Elle est composée d’entrepreneurs sociaux de tous âges, d’anciens dirigeants de grandes sociétés et d’experts de la distribution, grande consommation et internet mais aussi de jeunes diplômés et volontaires en service civique.ADN repose sur un modèle de gouvernance avec un bureau composé de bénévoles et d’une équipe opérationnelle.

Page 7: Dossier presse_ADN

CRéATION DE L’AGENCE DU DON EN NATURE EN 2009

400 millions d’euros de produits

neufs invendus, dont une grande partie sont détruits chaque

année

80 entreprises

mécènes

ADN eN cHiFFres L’oBJecTiF 2015 : AVoir reDoNNé PLUs De 100 m€ De ProDUiTs NeUFs AUx PLUs DémUNis

Un réseau de 350 associations

luttant contre l’exclusion

Un espace de stockage à disposition de 2 000 m2

8,6 millions de personnes vivent en dessous du seuil

de pauvreté en France

22 M€ de produits neufs

non alimentaires de nécessité courante

redonnés

12

commeNT ?

1 multiplier par trois le nombre de donateurs de produits

La demande est croissante et ADN estime qu’à fin 2012 son réseau d’associations se chiffrera à au moins 500 structures. Pour faire face à cette dynamique, ADN doit accroître son effort pour élargir son « assortiment ». La nature même de l’activité d’ADN - la récupération d’invendus et surplus - rend la prévision des stocks disponibles difficile et aléatoire. C’est pourquoi il est impératif de consolider avec les partenaires actuels mais également de convaincre de nouveaux donateurs.

2 monter en notoriété pour convaincre de nouveaux partenaires ADN à bénéficié en 2012 d’un large écho auprès des médias TV et de la presse, ; ce qui lui a permis de sensibiliser au mieux les industriels au don de produits.

3 constituer des pôles régionaux pour mieux s’ancrer régionalement

Parce qu’ADN doit répondre au mieux à son réseau associatif sur tout le territoire français, l’association développe actuellement des pôles régionaux grâce à l’action de bénévoles correspondants locaux, qui identifient des zones de stockage et coordonnent les livraisons pour les associations. Ils assurent un suivi terrain avec les associations. pour toujours mieux comprendre les besoins des plus défavorisés, et créer du lien. Enfin grâce à des ambassadeurs produits régionaux, qui sensibilisent les industriels locaux à la cause d’ADN.

PréseNce NATioNALe De L’AGeNce DU DoN eN NATUre

13

Page 8: Dossier presse_ADN

14 15

coNTAcTs

CONTACT PRESSEà faire à suivreEmma de Linières et Joanna Precicaud01 42 56 60 7106 09 76 80 [email protected]

AgENCE Du DON EN NATuREResponsable de la communicationTimothée [email protected] 14, boulevard de Douaumont, 75017 Paris01 80 48 90 54

Site Web : http://adnfrance.orgTwitter : @ADN_FranceFacebook : facebook.com/ADNFranceYoutube : youtube.com/user/AgenceDonNature

LM2H066_032.A90079.pdf

A CHAMBLY, DANS L’OISE, à41 km au nord de Paris, un vaste entre-pôt abrite les produits d’une entreprisepas comme les autres. A l’entrée, en bor-dure de route, un panneau indique lenom de son occupant : l’Agence du donen nature. Dans le bâtiment, une petitepièce, le showroom, présente quelques-uns des produits stockés. Robes, man-teaux, sous-vêtements, électroména-ger, produits de beauté… Tout ce quel’on trouve dans un centre de stockagepour hypermarché, à l’exception desdenrées alimentaires. Dans le vastehangar de plus de 4 000 m2, des di-zaines de palettes de produits neufs– caisses de shampoing, gel-douche,cosmétiques, pantalons de marque… –pas encore déballés. Des employés s’ac-tivent pour sélectionner, parmi les250 produits référencés, ceux corres-pondant à la commande d’un client etpréparent son colis. Rien que de trèsnormal, penserait n’importe quel spé-cialiste de la logistique dans la grandedistribution.Sauf qu’ici les biens entreposés nesont pas vendus mais… donnés. Lesbénéficiaires sont des associations enrelation avec des personnes en grandepauvreté. Celles-ci ont-elles besoin dedraps ? de couvertures ? de vête-ments ? de jouets à offrir à un enfant

pour Noël ? de sacs ? d’ordinateurspour trouver du travail ? Il suffit au res-ponsable de l’association de se connec-ter au catalogue en ligne de l’Agence dudon en nature (ADN). Ou de venir, s’ille souhaite, voir les produits au « show-room » de l’entrepôt. Et de passer com-mande, comme avec une entreprise devente par correspondance – mais sansdébourser un euro. L’entrepôt est gérépour ADN par Fairplace, société d’in-sertion du Groupe SOS d’entreprisessociales. Les préparateurs de com-mandes et les magasiniers, des chô-meurs de longue durée ou des jeunessans emploi, sont encadrés par Chris-tophe Le Ferrand, un jeune ingénieur,et par Simon Blin, diplômé d’unegrande école de commerce, l’EM-Lyon,et directeur général du pôle « commerceéquitable » du Groupe SOS.

ENTREPRISES SOCIALESJacques-Etienne de T’Serclaes est àl’origine d’ADN. Cet homme élégantconnaît bien le secteur de la grande dis-tribution. Ancien directeur générald’Euromarché (revendu ensuite àCarrefour), il crée en 1990 le pôle« consommation et grande distribu-tion » de la société d’audit et de conseilCoopers & Lybrand (intégrée désor-mais à PricewaterhouseCoopers). A ce

titre, il sillonne le monde entier pourétudier les « bonnes pratiques » des en-treprises de ce secteur. Audit comp-table, aspects juridiques et fiscaux, or-ganisation des super et hypermarchésn’ont plus de secret pour lui.Au début des années 2000, il se rendà Davos pour assister au Forum écono-mique mondial qui réunit une fois paran, fin janvier, politiques et dirigeantsdu monde entier. Il entend KlausSchwab, le fondateur du Forum deDavos, parler de sa Fondation pour l’en-trepreneuriat social. « Ce fut le premierdéclic », explique Jacques-Etienne deT’Serclaes. Les entreprises sociales sou-tenues par la Fondation Schwab fonc-tionnent avec l’efficacité de firmes tra-ditionnelles. Mais plutôt qu’enrichir desactionnaires, elles soutiennent des as-sociations, des œuvres charitables oudes particuliers en détresse. Jacques-Etienne de T’Serclaes s’interroge. Ilcherche une activité bénévole mais pé-renne, à laquelle il puisse contribuer endonnant du temps, et surtout en appor-tant ses connaissances et compétences.Le second déclic survient au milieudes années 2000. Lors d’une tournéeprofessionnelle, il entre en contact avecGifts in Kind International (GIKI).Cette association américaine, créée

en 1983, récupère des invendus

L ’ E N Q U Ê T E

Annie Kahn400 millions d’euros d’invendus d’un côté, 8 millionsde démunis de l’autre : l’Agence du don en naturerécupère les uns à l’intention des autres. Efficace.

DONNERC’EST LEUR NATURE

18 décembre 2010 Le Monde Magazine

32k

LMH066-M-ENQ Agence du don 14/12/10 17:06 Page 32

L'Express - 6 juin 2012

1 sur 1

18, rue Barbès, 92128 Montrouge Cedex | Rédaction : 01.74.31.68.36 | fax : 01.74.31.60.02 | www.la-croix.com | courriel : [email protected]

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chAngement d’Adresse 24h/24, 7j/7 dans votre espace client www.la-croix.com/abo

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18, rue Barbès, 92128 Montrouge Cedex. (Si le journal vous arrive en retard de façon répétitive.)

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petites Annonces De 9 h à 18 heures.

Tél. : 01.70.36.20.21. Fax : 01.74.31.60.00.

contAct pour les mArchAnds

de journAux Tél. : 0.800.29.36.87.

28 Autrement ditmardi 3 juillet 2012

Des effets très spéciauxTel que vous me voyez, je suis un miraculé. Afin de ter-

rasser un germe maléfique, j’ai en effet pris, pendant dix

jours, un antibiotique du genre féroce, dont l’efficacité

était susceptible de se payer de quelques « effets indési-

rables secondaires », dont voici une liste non exhaustive :

douleurs et crampes abdominales, nausées, brûlures de

l’œsophage, pancréatite, éruption, démangeaison, lésions

sévères de la peau à l’aspect de cloques et de brûlures sur

tout le corps, douleurs musculaires et/ou articulaires,

rupture du tendon d’Achille, bourdonnement, sifflement,

larmoiement, fourmillement des extrémités, tremblements,

contraction musculaire, désorientation, atteinte des nerfs

périphériques, urticaire, gonflement de la gorge, des lèvres,

de la langue ou de la face, réaction allergique générale,

difficultés à respirer, anémie, atteinte rénale, hépatite,

jaunisse. Eh bien, mesdames et messieurs, j’ai le plaisir

de vous annoncer que, par un formidable coup de pot, je

n’ai été victime d’aucun de ces menus effets. Du coup, j’ai

comme un doute : l’antibiotique, lui, a-t-il fait son effet ?

Un air de Broadway

QUE VONT-ILS DEVENIR

LADY LINN La jeune chanteuse belge, qui assume un style entre jazz et pop, cherche sans complexe

une reconnaissance internationale qui pointe déjà, à Montréal

« Cry Baby ! » Le titre à

sonorité juvénile du pre-

mier succès de Lady Linn

ne doit pas donner le sen-

timent que No Goodbye

At All, son album sorti en

mars, n’est qu’une suc-

cession de bluettes for-

matées. Impression que

l’intéressée, malicieuse,

s’amuse à confirmer, en

brouillant les pistes  :

« Mes mots sont poppy,

mais ne manquent pas de

mordant et d’ironie si on

les écoute bien ! »

Sitôt que résonnent les

premières notes des

chansons suivantes,

Good Morning, Didn’t

know what to say, Always

Shine , on comprend

pourquoi de grands ren-

dez-vous comme le Fes-

tival international de jazz

de Montréal inscrivent

cette graine de talent

dans leur programma-

tion. On entend dans No Goodbye At

All du cuivre et des vibrations qu’on ne

trouve que dans les voix éraillées qui

ont écrit les riches heures de la soul

music. Il y a un parfum rétro jazz des

années 1960, plus proche de la liqueur

entêtante que du bonbon acidulé, dans

le timbre de cette brune aux grands

yeux qui dit aller chercher ses in-

fluences chez Dinah Washington, Ella

Fitzgerald et Duke Ellington.

Du bon classique, donc, qui arrive

non pas des clubs de Broadway ou de

la 7e Avenue… mais de Gand, où elle

vit, et de Wetteren, où elle a grandi, en

Flandre orientale et néerlandophone.

Lien de Greef, vrai nom de la Lady, fait

partie de ces talents dont la Belgique

abreuve régulièrement les ondes inter-

nationales avec des chansons en an-

glais. «  On veut se

p r o d u i r e d a n s l e

monde anglo-saxon

p o u r s e n t i r l e s

choses », affirme-t-

elle, décomplexée. Et

parce que la musique

« n’a plus aucune fron-

tière  »… Dans son

pays, son album Here

We Go Again, sorti en 2008, s’est bien

installé au point de devenir disque de

platine (35 000 albums vendus en

Flandre). Il lui a valu les honneurs aux

MIA 2010, les Victoires de la musique

locales, où la jeune femme a été sacrée

interprète féminine de l’année, et où

son CD l’a emporté dans la catégorie

« Meilleur album pop ».

Lady Linn s’est lancée à l’adoles-

cence, dans un registre hip-hop où le

texte cingle, et en intégrant un groupe

d’instruments « très organiques » : un

trombone, une trompette, deux saxo-

phones, l’un ténor, l’autre baryton, une

contrebasse, un piano, une batterie…

Parmi ces « Magnificent Seven », elle

a pris le micro « parce qu’il fallait bien

que quelqu’un s’y mette ».

« La musique était instinctive chez

moi, mais elle s’est construite sur des

fondations solides », précise-t-elle. Son

grand-père était clarinettiste, il y avait

aussi un piano à la maison sur lequel

elle faisait ses gammes. Ses parents

férus de rock lui ont transmis le virus

avec leurs vinyles… « Les premiers mor-

ceaux que nous jouions, dans les cafés

et les salles pour personnes âgées,

étaient hors de toute mode, directement

inspirés des big bands des années 1940.

J’adorais ce style, j’en écoutais sans

cesse, j’étudiais les compositions jusqu’à

l’obsession, pour comprendre comment

elles étaient construites… »

Puis le style a évolué. Mais il reste

quelque chose de cette belle époque,

pas si lointaine. Dans l’écriture, Lady

Linn n’hésite pas à confier qu’elle a

longuement décrypté un morceau des

Beach Boys avant de sortir Love Song,

un titre de son album. Ou qu’elle a

passé des heures à regarder un DVD

de Nina Simone avant de composer

son hommage, Nina. Comme un dia-

logue à distance avec quelques mythes

modernes.JEAN-YVES DANA

No Goodbye At All, Universal Classic et Jazz.

En concert le 7 juillet à Chambéry (Savoie), le

21 juillet à Bonneville (Haute-Savoie), le 29 juillet

à Andernos-les-Bains (Gironde).

INformAtIoNS : www.ladylinn.be

En décembre 2009,

elle enregistre à ParisL’album No Goodbye At All a été enregistré deux ans avant sa sortie avec la

contribution du réalisateur Renaud Letang. Ce nom prestigieux a notamment

accompagné depuis vingt ans les carrières prestigieuses d’Alain Souchon,

Manu Chao ou Gonzales. « Je lui dois énormément car c’est certainement

grâce à lui que nous avons pu signer chez Universal », confie la chanteuse

qui, à partir de cette date, a pris confiance. « Ce fut un changement impor-

tant, le plus déterminant à ce jour, il m’a permis de découvrir que les gens

aimaient ma musique au-delà du cercle de mes proches. »

ALAIN RÉMOND

LE BILLET

d L’Agence du don en nature (ADN)

récupère les invendus des industriels

et les redistribue à des associations caritatives.

« Moins de gaspillage, plus de partage ». C’est le credo

de l’Agence du don en nature (ADN). Depuis 2009,

l’association récupère les invendus destinés à la pou-

belle auprès d’industriels comme Célio, L’Oréal, ou

Procter & Gamble. Et les redistribue à son réseau de

300 associations d’aide aux plus démunis.

Lorsqu’il fonde l’ADN, Jacques-Étienne de T’Serclaes

est outré : chaque année en France, plus de 400 millions

d’euros de produits neufs invendus sont détruits alors

que 8 millions de personnes vivent au-dessous du

seuil de pauvreté. « Les industriels renouvellent leurs

gammes tous les trois à cinq ans. Quand il leur reste sur

les bras trois semi-remorques de produits dépassés, ce

n’est rien pour eux. Mais c’est énorme pour une asso-

ciation  », explique cet ancien dirigeant dans la distri-

bution.Pour éviter ce gâchis, « l’ADN construit une passerelle

entre industriels et associations  », se réjouit son pré-

sident. Une quarantaine de donateurs livrent leurs

invendus à l’entrepôt de la structure. « Ils évitent ainsi

le coût de destruction et la mauvaise image liée au

gaspillage. » Les associations, elles, font leur choix

dans ce stock de produits. Et les distribuent aux per-

sonnes démunies dont elles s’occupent. Le tout contre

une petite contribution financière pour le stockage,

la manutention et pour la livraison lorsqu’elles ne

peuvent se déplacer à l’entrepôt.

Un clic suffit pour commander stylos, matériel in-

formatique, vêtements, produits d’hygiène ou cosmé-

tiques sur un catalogue en ligne. Pour Jacques-Etienne

de T’Serclaes, l’ADN est la première association nu-

mérique  : « Internet était une évidence pour créer une

solution moderne, rapide et efficace. »

Depuis sa création, l’association a récupéré et dis-

tribué 11 millions d’euros de produits invendus. Et

d’ici à 2015, elle espère sauver un montant dix fois

supérieur du gaspillage.LéoNor LumINEAu

Site : http://www.adnfrance.org/

Changer le gaspillageen partage

on entend dans « No Goodbye At All »

du cuivre et des vibrations

qu’on ne trouve que dans les voix

éraillées qui ont écrit

les riches heures de la soul music.

Lady Linn, qui a pourtant débuté dans un registre hip-hop, cherche ses influences

chez Dinah Washington, Ella Fitzgerald et Duke Ellington.

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UNE IDÉE POUR AGIR

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JT de TF1 (23/12/12)