dossier presse 24 heures de science 2013
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24 heures de science
8e Edition
10 et 11 mai 2013
Science pour tous
4545, av. Pierre-De Courbertin
Montréal (Québec) H1V 0B2
D O S S I E R D E P R E S S E
| SOMMAIRE |
Communiqué de presse ............................................................................................................................... 3
Le 24 heures de science ................................................................................................................................ 4 Entrevues avec les porte‐parole ..................................................................................................................... 6
• Marie‐Pier Elie
• Dominique Berteaux
2013, année internationale des Mathématiques de la planète Terre ........................................................................ 8 Entrevue avec Christiane Rousseau
Zoom sur les activités.................................................................................................................................. 9 Science pour tous : présentation................................................................................................................... 13
• Science pour tous, l’histoire d’un succès ‐ Hervé Fischer, président • 24 heures pour ouvrir les portes de la science ‐ Jacques Kirouac, directeur Contacts et ressources .............................................................................................................................. 15
Partenaires............................................................................................................................................. 16
| COMMUNIQUÉ DE PRESSE |
Montréal, le 10 avril 2013 – La 8e édition du festival 24 heures de science se tient les 10 et 11 mai 2013 et propose 260 activités scientifiques partout au Québec! Confé‐rences, animations, excursions, défis, visites de laboratoires et bien d’autres activi‐tés permettent à tous de découvrir la science et de partager des moments privilé‐giés avec des spécialistes. L’événement, organisé par Science pour tous et reconnu par l’UNESCO depuis 2010, se déroule sans interruption pendant 24 heures, et mê‐me davantage grâce à quelques activités «Off» reconnaissables au label 24 heures de science et plus. Il y en a pour tous les goûts: santé, astronomie, environnement, chimie, arts et science... Le programme complet est disponible sur www.science24heures.com. Un moteur de recherche facile à utiliser permet de re‐pérer les activités par région, thématique, plage horaire, etc. Thème 2013 « On compte sur la science! » – Les mathématiques sont à l’honneur cette année. Le festival poursuit la sensibilisation amorcée par l’UNESCO, qui consa‐cre 2013 « Année des mathématiques de la planète Terre ». 250 activités captivantes – Parmi les activités très variées au programme du 24 heu‐res de science, Hélène Kayler, professeure de mathématique retraitée de l’UQAM, propose d’apprendre à Calculer sans calculette à la bibliothèque Marie‐Uguay de Montréal. La Société québécoise de spéléologie fera découvrir la caverne de St‐Léonard en plein cœur de Montréal. Les curieux de Québec sont quant à eux conviés à un jeu de Tetris géant très spécial, qui révèlera en fin de soirée une œuvre murale collective. À Laval, le Musée Armand‐Frappier permet de découvrir quelles biotech‐nologies se cachent dans l’assiette, grâce à des dégustations de vin, fromage et pro‐biotiques.Bar des sciences à Rimouski, Salon des sciences à Trois‐Rivières, Grande virée scientifique en Estrie, animations astronomiques à Chibougamau ou présen‐toirs sur les maths dans plusieurs bibliothèques font partie des multiples activités passionnantes à découvrir dans une cinquantaine de ville à travers le Québec. La majorité est offerte gratuitement ou à prix modique.
8e édition du festival 24 heures de science
10 et 11 mai 2013 ‐ 260 activités ‐ Partout au Québec
Porte‐parole – Marie‐Pier Elie est journaliste scientifique, chroniqueuse à l’émission Le Code Chastenay à Télé‐Québec et collaboratrice régulière de magazines tels Qué‐bec Science et La Recherche. Ses reportages ont été maintes fois récompensés. Do‐minique Berteaux, biologiste, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en conservation des écosystèmes nordiques à l’Université du Québec à Rimouski, est également directeur du Groupe de recherche sur les environnements nordiques BORÉAS. Ses travaux ont été reconnus Découverte de l’Année par Québec Science en 2003. Il déclare: «Vous allez vous amuser, vous émerveiller et pendant ces 24 heures vous allez faire le plein de «Wouaaa!» «Hein?» «Cool!» c’est garanti! ». Contactez nous si vous souhaitez une entrevue avec l’un d’eux! Science pour tous – Organisme privé sans but lucratif qui rassemble les acteurs de la culture scientifique et technique (CST) du Québec. Le 24 heures de science est l’événement phare de l’association. Le festival bénéficie de partenaires majeurs: le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche de la Science et de la Tech‐nologie (MESRST) et le Conseil de recherche en science naturelles et en génie du Canada (CRSNG).
‐30‐ 24 heures de science : www.science24heures.com Science pour tous : www.sciencepourtous.qc.ca Visuel : http://www.sciencepourtous.qc.ca/24heures/visuel‐et‐materiel Ressources médias : http://www.science24heures.com/medias/index.php
Renseignements:
Perrine Poisson, coordonnatrice nationale, 514‐252‐3000 poste 3570 [email protected] Tiffany Sarre, agente de projet, 514‐252‐3000 poste 3869 [email protected]
| LE 24 HEURES DE SCIENCE |
Pour cette 8e édition les 10 et 11 mai 2013, plus de 260 activités sont proposées dans 15 régions du Québec. Le thème de cette année, « On compte sur la science! », s’ins‐crit dans le cadre de l’ « année internationale des mathématiques de la planète Ter‐re ». De nombreuses activités visant à vulgariser les maths sont proposées durant le festival. Les autres disciplines scientifiques ne sont pas en reste, avec des activités traitant de l’astronomie, de l’écologie, des arts et des sciences, de la médecine... La diversité du programme reflète celle des structures participantes : les organisa‐teurs d’activités sont des associations, musées de science, centres de recherche, la‐boratoires, écoles, bibliothèques et bien d’autres.
Le festival n’a cessé de croître depuis sa première édition en 2006. De 85 activités organisées cette année là, l’événement est passé à 308 activités en 2012, dont 93 pour les scolaires. Il en est de même pour le nombre de participants, qui était infé‐rieur à 5000 en 2006 pour atteindre près de 31 500 en 2012. Cette année, le 24 heures de science innove et propose le Défi Génie Express, une activité réservée aux scolaires, sans oublier les activités Off‐festival qui ont lieu toute l’année!
Le 24 heures de science a reçu en 2011 le prix Innovation Relève TechnoScience de L’Association pour le développement de la recherche et de l’innovation du Québec (ADRIQ). Cette distinction reconnaît l’événement comme un projet important pour intéresser les jeunes aux études et carrières scientifiques. Cette même année, Science pour tous a reçu le prix du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) pour son travail de promotion des sciences partout au Québec. Le prix de 25 000$ soulignait son engagement pour stimuler l’intérêt du public, et notamment des jeunes, pour les sciences et les carrières scientifiques.
Le 24 heures de science est la fête québécoise annuelle des sciences et technologies. Les activités scientifiques proposées se déroulent partout au Québec sans interruption pendant 24 heures et plus. Expositions, conférences, excursions, anima‐tions, permettent au grand public et aux élèves de découvrir toute la diversité des sciences. L’événement est organisé par Science pour tous, organisme qui regroupe les acteurs québécois de la culture scientifique.
Remise du prix de l’ADRIQ ‐ novembre 2011
En 2013, 260 activités dans 16 régions du Québec
La promotion des carrières scientifi‐ques auprès des jeunes est une pro‐blématique très actuelle. De moins en moins de québécois choisissent d’étu‐dier en science malgré un marché de l’emploi favorable. Pallier à ce désin‐térêt est un des objectifs principaux du 24 heures de science. L’événement est aussi présent sur le web. Les réseaux sociaux, Facebook et Twitter, sont à l’honneur du mois d’avril au mois de juin. Un « live‐tweet » permettra de vi‐vre l’événement en direct pendant 24 heures les 10 et 11 mai., grâce au hashtag #24hdescience. Les participants de l’ensemble des régions du Québec sont invités à poster leurs commentaires sur leurs activités. Par ailleurs le site internet du 24 heu‐res de science est en ligne depuis le 1er avril. De nombreux concours sont prévus, permettant de gagner des billets pour des parcs scientifiques ou des spectacles, des livres et abonnements à des revues scientifiques ou encore des cédéroms. Science pour tous coordonne l’organisation du festival et la communication au ni‐veau national. Plusieurs personnalités du milieu de la culture scientifique et de la recherche participent à la coordination : notamment Thérèse Drapeau, communica‐trice scientifique et muséologue, Julie Robert, coordinatrice des communications au Centre universitaire de santé McGill. Cinq conférences de presse ont lieu dans plu‐sieurs régions : Montréal, Québec, la Montérégie, le Bas‐Saint‐Laurent et la Mauri‐cie. Les dates sont disponibles dans la section « Médias » du site de l’évènement (http://www.science24heures.com/medias/index.php). Le 24 heures de science est également soutenu par ses deux porte‐parole : Marie‐Pier Elie, journaliste scientifi‐que, et Dominique Berteaux, directeur du Groupe de recherche sur les environne‐ments nordiques BORÉAS de l’Université du Québec à Rimouski.
| LE 24 HEURES DE SCIENCE |
Dans chaque région, la réussite du festival repose sur l’engagement de nombreux bénévoles. Ces derniers organisent les communications locales, le recrutement d’organisateurs d’activités, et apportent un soutien aux organismes participants. En 2013, plus de 30 bénévoles ont manifesté leur souhait de participer à l’organisation du festival. Ce sont ensuite les organisateurs d’activités, les musées, associations, centres d’interprétation et organismes gouvernementaux qui accueillent le public dans tout le Québec.
Le 24 heures de science bénéficie de partenaires majeurs : le Ministère de l’Ensei‐gnement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST), et le Conseil de Recherche en Science Naturelles et en Génie du Canada (CRSNG). Un grand nombre de médias scientifiques contribuent par ailleurs à promouvoir l’événement: l’Agence Science‐Presse, Les Explorateurs, Les Débrouillards, Télé‐Québec, Québec Oiseaux et Québec Science.
La mission du 24 heures : intéresser les jeunes aux sciences, mais aussi les filles!
Le bénévolat est au cœur du 24 heures de science
| ENTREVUES AVEC LES PORTE-PAROLE |
Pourquoi avez‐vous accepté d’être porte‐parole du 24 heures de science?
Je vois difficilement comment j'aurais pu ne PAS accepter... C'est un événement qui peut rejoindre beaucoup de gens, leur transmettre tout l'émerveillement que la science peut générer, ce que j'essaie moi‐même de faire au quotidien en étant jour‐naliste scientifique. Habituellement, c'est à travers le regard des journalistes que le grand public a accès aux laboratoires ou à la recherche qui se fait sur le terrain, mais le 24 heures leur donne la chance d'être aux premières loges, de communiquer di‐rectement avec les scientifiques, sans intermédiaire.
La science est‐elle suffisamment communiquée au grand public?
Oui et non... Quiconque souhaite entendre parler de science peut avoir accès à du contenu de grande qualité, que ce soit à l'écrit ou à la télé. Par contre, il y aurait sûrement une plus grande place à faire à la science dans des émissions et des maga‐zines généralistes.
Quelles convictions animent votre volonté de communiquer les sciences?
Je ne parlerais pas de convictions, mais plutôt d'un enthousiasme réel qui ne m'a jamais quittée depuis mon tout jeune âge, alors que je découvrais, en ouvrant des livres beaucoup trop sérieux pour moi, qu'il existe d'autres planètes dans le ciel, que des créatures extraordinaires peuplent tous les jardins, que notre corps est une machine d'une complexité inouïe... J'ai simplement envie d'éveiller, d'attiser cette curiosité chez les autres, et, comme je le dis souvent, de transformer quelques points d'interrogation en points d'exclamation.
Le thème de cette année, « On compte sur la science », est inspiré de l’année des Mathématiques de la planète Terre. Pensez‐vous que vulgariser les sciences fon‐damentales reste un défi aujourd’hui, par rapport à d’autres sciences qui sem‐blent plus accessibles au public?
Je ne crois pas. Qu'il s'agisse de sciences fondamentales ou de sciences qui, à priori, peuvent sembler plus accessibles, comme les sciences de la vie, le défi consiste sou‐vent à laisser parler la science à l'état brut, plutôt que de chercher à lui donner un enrobage trop bonbon... Pas besoin de rendre la science intéressante, accessible, digeste, ludique: elle l'est déjà. Mes garçons de 7 et 10 ans adorent entendre parler de cosmologie et de physique quantique, il s'agit simplement d'élaguer, d'aller à l'essentiel quand on parle de sujets comme ceux‐là.
Cette année, le 24 heures de science est parrainé par deux porte‐parole : Marie‐Pier Elie, journaliste scientifique, et Dominique Berteaux, chercheur à l’Université de Québec à Rimouski. Ils reviennent sur les raisons de leur engagement.
Marie‐Pier Elie Journaliste scientifique Chroniqueuse à l’émission Le code Chastenay (Télé Québec) Collaboratrice régulière de magazines tels que Québec Science et La Recherche
Vous êtes porte‐parole du 24 heures de science depuis quelques années déjà. Pourquoi cet engagement vous tient à cœur?
Au début j’étais surtout intéressé par le partage de mes connaissances sur les sujets que j’aime. Les écosystèmes et les êtres vivants sont d’une telle richesse qu’on ne se lasse pas d’en parler. Pour un biologiste comme moi, c’est encore plus intéressant quand on emmène les gens dans la nature. Par exemple, j’ai fait vivre à des person‐nes la chasse nocturne aux porcs‐épics dans le parc national du Bic… c’était une aventure extrême!
Puis, je me suis rendu compte que la science, c’est aussi une manière de penser. Et que partager cette manière de penser est également passionnant. Faire confiance aux observations et aux faits plutôt qu’aux idées préconçues, c’est une autre aven‐ture extrême. Qui nous amène dans l’infiniment grand, dans l’infiniment petit, dans l’infiniment compliqué. Cela change notre façon de voir le monde. Oui, la science change complètement notre façon de voir le monde. C’est un des messages du 24 heures de science.
Les citoyens sont‐ils selon vous suffisamment sensibilisés aujourd’hui aux problè‐mes de la science, et notamment la nécessité de protéger la biodiversité?
Non, mais la protection de la biodiversité n’est pas qu’une question de science. C’est aussi une question de valeurs et de choix. Nous pouvons vivre sans ours blancs, sans rhinocéros, sans loups, sans gorilles et sans pandas. La preuve, c’est que beaucoup de personnes vivent sans jamais en voir. Mais si nous détruisons toute la beauté et la diversité de la vie sur Terre, nous nous conduisons en barbares qui pillent tout sur leur passage. Comment être fiers des humains? Comment être fiers envers nos en‐fants?
La science nous aide à voir la richesse du monde. Elle nous aide aussi à la détruire. La science est un outil formidable et dangereux. Il nous faut encore développer beaucoup de sagesse collective. Les scientifiques ont des connaissances pointues mais sont citoyens comme les autres, ni plus sages, ni moins sages. C’est en échan‐geant entre humains que l’on peut espérer devenir plus sages. Le 24 heures de science est un moment privilégié pour de tels échanges.
| ENTREVUES AVEC LES PORTE-PAROLE |
Les mathématiques sont‐elles un outil important dans l’étude de la biodiversité?
2 + 2 = 4. Ce sont des mathématiques. On ne peut rien faire sans ça. On ne peut même pas compter les porcs‐épics qui mangent les bourgeons au sommet des ar‐bres par une belle soirée de mai. On peut encore moins modéliser la répartition de la biodiversité du Québec à la fin du XXIe siècle selon divers scénarios de change‐ment climatique. Je fais les deux, je compte les porcs‐épics et je modélise la biodi‐versité. Les mathématiques sont toujours au cœur de mes activités.
Pensez‐vous que vulgariser les sciences fondamentales reste un défi aujourd’hui?
J’ai à la maison le petit livre où Albert Einstein vulgarise la théorie de la relativité (je l’avais acheté 5,99 $ sans savoir si je le lirais un jour…). Dans sa préface de décem‐bre 1916, il explique qu’il ne s’est ménagé aucune peine pour exprimer clairement les idées principales de sa théorie, dans l’ordre où elles lui sont apparues. C’est extraordinaire de tenter de suivre le raisonnement d’un génie. Pour moi, ce livre symbolise le défi que représente la vulgarisation des sciences fondamentales. Le plus dur, c’est de vulgariser ce qui n’est pas accessible aux sens. Ce que l’on voit et ce que l’on entend se vulgarise facilement. Mais ce qui n’est accessible que par le raisonnement est beaucoup plus difficile à vulgariser.
Dominique Berteaux Biologiste
Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en conservation des écosys‐tèmes nordiques à l’UQAR
Directeur du Groupe de recherche sur les environnements nordiques BORÉAS
| 2013 : ANNÉE INTERNATIONALE DES MATHÉMATIQUES DE LA PLANÈTE TERRE |
Vous êtes l’instigatrice de l’Année internationale des mathématiques de la planète Terre 2013. Expliquez‐nous comment cette initiative a vu le jour.
En 2009, j’étais directrice du Centre de recherches mathématiques de l’Université de Montréal, un des trois Instituts de recherche en sciences mathématiques au Ca‐nada. C’est au cours d’une journée d’entraînement en ski de fond que j’ai eu l’idée d’une année d’activités scientifiques sur le thème de la planète Terre. Mes collègues des deux autres instituts canadiens nous ont immédiatement suivi dans le projet.
Et l’idée de réunir d’autres spécialistes autour de vous s’est tout de suite imposée?
Oui. Le thème était si vaste qu’il était tentant de collaborer afin de créer une vaste programmation; nous avons donc soumis l’idée à nos collègues ailleurs en Amérique du Nord. L’idée a été tellement bien reçue que, en l’espace d’une seule journée, nous avons obtenu l’adhésion de tous les Instituts nord‐américains. C’est ainsi que la genèse de l’Année a pris forme. Puis, très vite, des collègues d’instituts de recher‐che européens en ont entendu parler et nous ont questionnés. Cela nous a décidés à transformer l’initiative en Année internationale. Ce qui est remarquable c’est que nous n’avons pas de soutien financier comme tel : nous comptons sur nos « parte‐naires », principalement des centres de recherche ou des sociétés savantes, tels que la Société mathématique du Canada.
Qu’entend‐on au juste par « mathématiques de la planète Terre » ?
Le thème est très large et créatif. On peut penser aux changements climatiques, mais aussi à la modélisation des écosystèmes, à la modélisation et au contrôle des épidémies, à l’organisation de la planète par la civilisation et au développement durable. Quand on met nos « lunettes mathématiques », on apprend à voir l’inté‐rieur de la Terre. Les mathématiques sont absolument partout autour de nous.
Concrètement, comment s’articulera la programmation de l’Année, chez nous et ailleurs?
À l’échelle du Canada, plusieurs conférences grand public seront organisées tout au long de l’année, notamment par la Société mathématique du Canada. En France, la
Semaine nationale des mathématiques est axée sur les mathématiques de la planè‐te Terre. D’autres pays organiseront des festivals, etc. La programmation est vrai‐ment riche et diversifiée.
Dans le cadre du 24 heures de science 2013, le Centre de recherches mathémati‐ques propose une conférence au titre intrigant : « Des ponts de Königsberg à la chute de Wall Street ». Pouvez‐vous nous en dire plus à ce sujet?
Ce sera une conférence grand public, donnée par un conférencier réputé, monsieur Paul Embrechts. Elle traitera de la problématique des événements extrêmes par la modélisation des réseaux, une question très importante pour les mathématiciens. En effet, le professeur Embrechts parlera d’événements qui ont une très petite pro‐babilité de se produire, mais dont les effets seraient si catastrophiques que nous ne pouvons les ignorer. Pour les illustrer, il fera le lien entre, d’une part, les digues de Hollande et la crise des « surprimes » qui a entraîné la crise financière de 2008‐2009, notamment aux États‐Unis; et, d’autre part, un problème mathématique très connu : celui des ponts de Königsberg.
Pour en savoir plus :
Site officiel de Mathématiques de la planète Terre 2013 : http://mpe2013.org/fr Conférence de Paul Embrechts, qui se tiendra lors du 24 heures de science : http://www.science24heures.com/programme/details_resultats.php?varID=15
Entrevue avec Christiane Rousseau, professeur au département de mathématiques et de statistiques à l’Université de Montréal, et vice‐présidente de l’Union mathématique internationale.
| ZOOM SUR LES ACTIVITÉS|
Les activités du 24 heures de science témoignent de la diversité des champs scientifiques. Partout au Québec, expositions, conférences et animations permettent au public de trouver l’activité qui lui correspond. Voici un aperçu des 260 activités qui se tiendront les 10 et 11 mai 2013.
Bas‐Saint‐Laurent ‐ Attention : Grenouilles!
Venez faire la connaissance et surtout apprendre à écouter les nombreuses grenouilles dont regor‐ge le lac à Luc, un milieu humide situé en plein cœur de Matane. L’objectif de cette soirée : identi‐fier les grenouilles par leurs cris sexuels! Ce sera aussi l’occasion d’observer les différentes espèces et de voir de quoi se compose leur garde‐manger.
Saguenay‐Lac‐Saint‐Jean ‐ Prévisions météo : un monde de maths
Le spécialiste Robin Fortier prononcera une conférence qui changera assu‐rément votre écoute du bulletin météo quotidien. Il est aujourd’hui possi‐ble de prévoir avec toujours plus de précision les dépressions, précipita‐tions, températures, vitesses des vents grâce à la combinaison des mathé‐matiques et de l’informatique. Venez saisir comment!
Capitale‐Nationale ‐ Au‐delà des possibles
Qu’obtient‐on quand on mélange l’art, la science‐fiction et un minibus? L’exposition Au‐delà des possi‐bles, aménagée à l’intérieur d’un minibus, qui vous invite à aller à la rencontre du futur! Au moyen de divers arts visuels, nos artistes vous plongeront dans
leur imaginaire futuriste digne des romans de Jules Verne! À quoi pense un robot? Voyez toutes les possibilités contenues dans ces futurs inventés provoquant tantôt le rire, tantôt la réflexion!
Mauricie ‐ Salon des sciences
Une dizaine de kiosques animés par différentes organisations scientifiques régionales vous permettront d'effectuer des expériences interactives, de vous amuser et de découvrir! Vous trouverez ainsi sur place une foule d’activités touchant une belle variété de disciplines de sciences et techno‐logies. Parmi les organismes présents, il y aura notamment le Club des Débrouillards, le Groupe de recherche interu‐niversitaire en limologie et en environnement aquatique… et bien d’autres!
| ZOOM SUR LES ACTIVITÉS |
Estrie ‐ La lévitation magnétique
Alexis Reymbaut, étudiant au doctorat en phy‐sique à l'Université de Sherbrooke, vous pro‐pose un voyage au cœur de la supraconducti‐vité. Au cours de cette conférence‐démonstration, il vous fera découvrir l’histoire et la physique fascinante de la supraconducti‐vité en visitant au passage les mondes du ma‐gnétisme, de la mécanique quantique et des électrons à très basse température.
Montréal ‐ Et si nous n’étions pas seuls dans l’Univers
Nous connaissons aujourd'hui l'existence de milliers de planètes hors de notre système solaire. S'il y a de la vie sur certaines d'entre elles, à quoi ressemble‐t‐elle? Les jeunes participants à cet atelier, animé par Jean‐Pierre Urbain, astronome, vulgarisateur et auteur, sont invités à explorer ces questions, à observer l'Univers et à prendre part à une activité qui sollicite à la fois leur esprit critique, leur imagination et leurs 10 doigts.
Outaouais ‐ La vie nocturne au boisé
C’est drôle comme la nature se transforme une fois la nuit venue! Au cours de cette acti‐vité, vous participerez à une randonnée, ac‐compagnés d’un guide, qui vous invitera à découvrir les secrets de la vie nocturne de certains habitants du parc du Lac‐Beauchamp. Apportez vos lampes de poche!
Abitibi‐Témiscaminque ‐ Défi Apprenti Génie : Prends ton envol!
Les élèves de deuxième et troisiè‐me cycle du primaire participent au Défi apprenti génie organisé par le Conseil du loisir scientifi‐que. Le public est invité à assisté à cet événement au cours duquel les classes présentent leurs inventions. Les jeunes participants doivent présenter un mécanisme permettant de déplacer des objets de tailles et de masses différentes.
Nord du Québec ‐ Au plus prêt du Soleil
Nous vous invitons à observer le Soleil grâce au Personal Solar Telescope, un télescope spéciale‐ment conçu à cet effet. Vous serez émerveillés de voir les impressionnantes protubérances de l’astre solaire, de gigantesques colonnes de gaz qui peuvent s’étendre sur des centaines de mil‐liers de kilomètres.
| ZOOM SUR LES ACTIVITÉS |
Gaspésie‐Iles‐de‐la‐Madeleine ‐ Exploration des fonds marins du St‐Laurent
Montez à bord du tout nouveau sous‐marin d'Explora‐mer et parcourez les profondeurs du fleuve à la décou‐verte des organismes qui le peuplent. Apprenez‐en plus sur les petits comme les grands habitants du St‐Laurent, la navigation, l'océanographie et l’impact des change‐ments climatiques.
Chaudière‐Appalaches ‐ Découverte de la tourbière de la Grande Plée Bleue
Vous êtes intéressés par les merveilles naturelles de votre région et rêvez d'aventure au grand air? Participez à cette excursion guidée dans la réserve écologique projetée de la Grande Plée Bleue, l’une des dernières tourbières de grande taille, alimentée uniquement par les précipitations et non exploi‐tée, dans les basses terres du St‐Laurent. Des guides vous feront découvrir ce trésor en pleine nature situé à 15 km au sud‐est de la ville de Québec.
Laval Les oiseaux chantent pour vous
Rejoignez‐nous pour une randonnée en forêt à l’écoute des oiseaux. Une animatrice vous présentera les espèces qui y vivent, la significa‐tion de leur chant et les techniques d’inventaire. Vous ferez vos pro‐pres expériences d’écoute et pourrez les renouveler au cours de vos prochaines randonnées.
Lanaudière ‐ Livres et chiffres en expo!
Vous êtes invités à l'exposition de livres de la bibliothèque Christian‐Roy. Vous y découvrirez une panoplie de volumes traitant des chif‐fres, tant des ouvrages d'intérêt documentaire que des romans. La bibliothèque mettra aussi à votre disposition une bibliographie des ouvrages présentés. De plus, vous aurez l'occasion de participer à un concours qui suscitera certainement votre curiosité!
| ZOOM SUR LES ACTIVITÉS |
Montérégie ‐ Recherche de fossiles à la Briqueterie Hanson
Initiez‐vous à la science qui étudie les fossiles en participant à une fouille paléontologique au fond des mers… tout en restant bien au sec! Dans un paysage lunaire, joignez‐vous à cette excursion dans une carrière qui était recouverte d’une mer chaude il y a 450 mil‐lions d’années. Ouvrez l’œil à chaque pas car, sous vos pieds, pour‐raient se cacher des fossiles d’animaux marins tropicaux disparus depuis très longtemps. Recueillez des spécimens et laissez nos spé‐cialistes les identifier et vous raconter leur histoire palpitante!
Laurentides ‐ Secrets du lac Croche, des bactéries aux poissons
À quoi ressemble l’eau d’un lac sous un microscope? Malgré son aspect paisible, le lac Cro‐che cache un écosystème grouillant de vie. C’est le moment ou jamais de vous joindre à une équipe d’étudiants chercheurs afin de découvrir les organismes qui y habitent. Des bactéries aux poissons, vous en aurez plein la vue! À l’ordre du jour : échantillonnage de poissons et de planctons. De retour au laboratoire de la Station de biologie des Laurentides, une brève pré‐sentation vous permettra d’en apprendre plus sur le fonctionnement d’un lac. Vous aurez ensuite l’occasion d’observer de plus près et d’identifier les différents groupes de poissons et de planctons récoltés.
| SCIENCE POUR TOUS : PRÉSENTATION |
Science pour tous : l’histoire d’un succès Hervé Fischer, président de Science pour tous
Science pour tous est né dans la
tourmente, en 1997, lorsque les
organismes québécois de culture
scientifique ont été confrontés à
la fin d’un programme de soutien
fédéral. Chacun suivait jusqu’a‐
lors une stratégie individualiste
de financement. C’est donc la
crise qui nous a réunis. Nous
avons alors défendu l’idée d’un
1% des subventions de recher‐
che pour la culture scientifique. En vain. Mais nous avions désormais commencé à
constituer un réseau québécois : se réunir pour se connaître et pour agréger nos
expertises. Nous avons organisé les premiers États généraux québécois de la culture
scientifique, qui ont abouti à des recommandations. Nous n’avions alors encore ni
budget, ni directeur, mais une plateforme rassemblant tous les organismes québé‐
cois. Et le gouvernement québécois, ayant reconnu la légitimité de notre démarche,
a décidé de nous soutenir financièrement, et après le succès de notre premier 24
heures de science, d’appuyer cet événement annuel rassembleur. Notre avenir pas‐
se par le numérique : une grande Toile scientifique québécoise, qui permettra de
renforcer notre réseau, de promouvoir nos activités, en particulier des organismes
de plus petite taille, ou situés en régions éloignées.
24 heures pour ouvrir les portes de la science Jacques Kirouac, directeur de Science pour tous
Science pour tous a comme mandat de faire la promotion de la science et de la
technologie auprès des citoyens. Le 24 heures de science est donc le prétexte tout
trouvé pour ouvrir le monde de la recherche aux scolaires et au grand public. Les
chercheurs, les lieux de science et de technologie, les sites de culture scientifique
accueillent les participants dans toutes les régions du Québec. Nous voulons sensi‐
biliser ces publics à la science et la technologie avec l’aide de passionnés. Les activi‐
tés du 24 heures de science vont susciter chez les jeunes des interrogations. Pour les
adultes, nous amorçons une réflexion afin qu’ils soient mieux outillés pour com‐
prendre et interpréter les enjeux scientifiques de la société actuelle. Nous voulons
rendre la science plus accessible, plus compréhensible, et permettre un lien direct
avec ses acteurs, les chercheurs. Cela dans un contexte convivial, une véritable fête
de la science.
Science pour tous, organisme privé sans but lucratif, regroupe 250 acteurs de la culture scientifique et technique (CST) du
Québec. Il fédère entre autres les organisations scientifiques, les musées et centres de sciences, les organismes de loisir
scientifique et les médias touchants aux sciences et technologies.
| SCIENCE POUR TOUS : PRÉSENTATION |
Science pour tous (SPT) formule ainsi sa mission: Regrouper les organismes de cultu‐
re scientifiques et technique et soutenir leurs activités en créant et supportant un
réseau « pour se faire connaître et être reconnu ». L’association représente les ac‐
teurs de la CST auprès des interlocuteurs privés et publics de l’éducation, de la re‐
cherche et de l’économie. Elle entretient les liens entre tous pour assurer le succès
des activités des organisations de CST.
Le 24 heures de science est l’événement phare de l’association, mais d’autres pro‐
jets sont menés. Science pour tous organise chaque année son colloque réunissant
les acteurs du réseau. Cette année, il a eu lieu le 04 avril. Les conférences présen‐
tées ont permis d’aborder des questions telles que l’importance des partenariats
pour le développement des organismes de CST, et les initiatives de ces derniers
concernant le développement durable. Cet événement est l’occasion de renforcer
les liens entre les acteurs québécois de la CST. SPT publie par ailleurs La Toile scienti‐
fique, un bulletin des actualités de culture scientifique.
Science pour tous a été fondée en 1997 par l’Agence Science‐Presse, l'Association
francophone pour le savoir, l'Association des communicateurs scientifiques, le Cen‐
tre des sciences de Montréal, la Cité des arts et des nouvelles technologies de Mon‐
tréal, le Conseil du développement du loisir scientifique, le magazine Québec Scien‐
ce et la Société pour la promotion de la science et de la technologie. Cette création
a fait suite à l’abolition du programme Science et Culture Canada qui a provoqué
une onde de choc parmi les acteurs de la CST. En réaction, ces derniers se sont unis
pour s’exprimer d’une seule et même voix face aux gouvernements et les sensibili‐
ser à l’importance de la CST.
SPT est administrée par une dizaine de membre des organismes majeurs du milieu.
Elle reçoit le soutien financier du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Re‐
cherche, de la Science et de la Technologie (MESRST).
Le 10e colloque de Science pour tous, sur le thème « Initiatives régionales et développement durable : les nouvelles priorités de la culture scientifique et technique au Québec? » a eu lieu le 04 avril 2013 à Sherbrooke.
| CONTACTS & RESSOURCES |
Contacts Jacques Kirouac, directeur
514 252‐3058
Perrine Poisson, chargée de projet
514 252 3000 poste 3570
Tiffany Sarre, agente de projet
514 252 3000 poste 3869
Science pour tous
4545, av. Pierre‐De Coubertin
Montréal (Québec) H1V 0B2
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Images, matériel audio, communiqués, dates des conférences de pres‐
se, contacts.
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Tous les visuels du festival et de Science pour tous, et les archives du
24 heures de science.
Photos disponibles :
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