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Eurockéennes 2011

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Sommaire

Nouveautés 2011 5Nos 3 jours aux Eurocks 6-47Les Eurocks en chiffres 48

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Nouveautés 2011Vendredi, 1er jour du mois de Juillet, le marathon Eurockéennes est lancé ! Ce qui sautera d’abord aux yeux des festivaliers sont les nouveautés de cette édition 2011.Tout d’abord la scène de La Plage : entièrement réaménagée, la scène a été montée sur pilotis dans l’eau, laissant alors tout l’espace de la plage de sable pour profiter des concerts.Le Chapiteau, a laissé place à l’Esplanade Green Room, espace désormais ouvert et devenant une sorte de deuxième Grande Scène, pouvant accue-illir plus de monde.La Loggia, aujourd’hui Club Loggia, espace dev-enu couvert, s’est rapproché de la Grande Scène.La Grande Scène, reste plus ou moins inchangée et a toujours la capacité d’accueillir les plus grandes têtes d’affiche.

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Nos 3 jours aux EurocksVendredi

Les Hurlements d’LéoPour bien débuter le festival rien de tel que la bonne ambiance fes-tive du groupe bordelais. Le soleil est doux, une légère brise vient caresser notre joue et les 8 membres du groupe créent dès le dé-part un joyeux «bordel de luxe». Mêlant rock, fanfare et ambiance bistrot, ils ont tout de titis parisiens. Les festivaliers sont en forme, on rencontre déjà un florilège de déguisements, tenues rock&roll, rouge à lèvre fluo et coup de soleil (sûrement pris en montant la tente au camping). Les Hurlements d’Léo ne dérogent pas à la rè-gle et feront venir sur scène une danseuse à plumes jonglant avec le feu. Il n’y a pas de doute, le festival des Eurockéennes a com-mencé.

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Electric Suicide ClubDu côté du Club Loggia, c’est une ambiance bien plus rock qui nous attend. Ils sont 3, ils sont jeunes, mais jouissent d’une fougue et d’une énergie qui semble beaucoup plaire au public. Il faut dire que le groupe alsacien, n’est pas en territoire inconnu et joue pour un public déjà conquis. Les amis ont fait le déplacement à grand renfort de banderoles. Ceux qui découvrent apprécieront une prestation bien menée, avec des intros et des morceaux revisités pour l’occasion comme leur titre «wait a minute».Morgan, le chanteur, se permettra même un petit bain de foule avec micro et guitare, histoire de montrer que les Electric Suicide Club n’ont pas froid aux yeux. Un petit groupe à suivre de près !

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Parle-nous un peu de la rencontre et de la formation du groupe ?Ca fait 3 ans qu’on joue ensemble. On s’est rencontré en Alsace, on faisait du skate et on s’est tous rendu compte qu’on faisait de la musique. Je connaissais Simon, le bassiste, et Julien, le batteur, est venu se greffer au groupe par la suite. Au départ on répétait en soirée, chez nous, et au fur et à mesure, on a vu que des gens commençaient à aimer ce qu’on faisait, donc ça a évolué.

Peux-tu nous parler de l’album ?En réalité ce sera un EP, qui sort ce lundi 14 mars. Quand on a commencé à écrire et à vouloir enregistrer, l’année dernière, on avait tout juste 20 ans et on n’était pas sûrs de nos morceaux. On n’a pas voulu trop se précipiter en enregistrant un album. On préfère grandir encore un peu et sortir un album de 12 morceaux, bien ficelés, dont on sera fiers. Finalement on a mis beaucoup de temps à l’enregistrer. En fait, on avait des morceaux depuis longtemps en réserve, mais ceux de l’album sont de nouveaux titres, que l’on n’a pas encore joués sur scène. On voulait quand même faire quelque chose d’inédit et de bien travaillé.

Mais Wait a minute ferait un bon titre pour un album non ?Oui, on l’a conçu comme ça ! Quand on a entendu le titre, avec les arrangements, dans sa version finale on était très contents ! On espère que ça va nous ouvrir des portes !

Vous avez déjà tourné un clip et vous avez une tournée prévue avec une vingtaine de dates à travers l’Europe, comment envisagez-vous tout ça ?Il y a même 40 dates ! De mon côté, j’ai tout arrêté professionnel-lement pour me consacrer à la tournée. Quand le clip de Wait à minute est sorti, on n’avait, à vraie dire, pas encore vraiment joué le titre sur scène. Lors de notre dernier concert, on a pu prendre la mesure du public, par rapport à nos titres et on s’est aperçu que sur Wait a minute par exemple, le public connaissait déjà les paroles. Pour ce qui est de la tournée, on a déjà beaucoup tournés en Europe, dans 13 pays différents, donc ça ne nous fait pas peur. Au contraire on a hâte, la scène, c’est ce qu’on aime !

Tu me parlais de ta vie professionnelle, où en êtes vous, vous travaillez, vous faites des études ?Jusqu’ici, je faisais des études et je m’occupais du booking du groupe. Mais je me suis rendu compte que je ne pouvais pas con-cilier les deux, donc j’ai arrêté et j’ai pris le statut d’intermittent du spectacle. Quand financièrement, ça devient un peu juste, je

travaille aussi au Zénith de Strasbourg pour compléter. C’est dur de concilier la musique avec une vie professionnelle, quant aux autres membres du groupe, pour le moment ils travaillent, mais ils devront surement arrêter pour faire la tournée.

Les riffs de guitare sur votre titre « Wait a minute » font penser à «Helicopter» de Bloc Party, ce groupe vous a influencé dans vos compositions ?(rire) Oui on nous l’a déjà dit ! A vraie dire, on n’a jamais fait at-tention. On aime ce que fais le groupe, mais ça ne fait pas partie de nos groupes favoris. Je les ai déjà vu deux fois sur scène, mais lors de festivals, et on ne se reconnaît pas vraiment dans Bloc Party, dans la façon de bouger sur scène par exemple.

Quels sont vos autres influences ?On écoute beaucoup d’indie rock ! Mais c’est dur de te citer des noms, on écoute beaucoup de choses différentes. Je pourrais peut-être dire Dananananaykroyd et Testicycle. On aime tous les trois ce qu’ils font. Ce qui est intéressant, c’est qu’ils ne font pas vraiment partie d’une scène, ils piochent un peu dans tous les genres. Nous non-plus, on n’a pas envie de se faire cataloguer, on fait notre musique sans se dire qu’on va s’inscrire dans telle ou telle mouvance !

Vous participez aux tremplins des Eurockéennes, vous aimez ce festival ?Oui on connaît bien ! On y va souvent, ce n’est pas loin de chez nous ! On y était l’année dernière, pour voir des potes à nous qui jouaient sur scène.

Et quelles performances t’ont marqué sur ce festival ?J’avais vu Daft Punk pour leur premier concert de retour et c’était un énorme show ! Evidemment c’était génial ! Même si à l’époque, ce n’était pas mon genre de musique, je salue des prestations comme celle-ci.

En terme de carrière, de quoi vous rêvez ?On s’est souvent posé la question ! On a joué à la Laiterie à Strasbourg dernièrement et on s’est dit que quelques années en arrière, on rêvait simplement de faire le festival de notre quartier et que pour nous, La Laiterie c’était déjà énorme. On est toujours de plus en plus contents de notre progression ! On ne se fixe pas de limites, on espère être encore là dans 10 ans, c’est tout !

Propos recueillis par Lucie Mayembo

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Keziah JonesUn petit tour du côté du bluesman nigerien, pour s’apercevoir que l’auteur du fameux «Rythme is love» (sorti en 1993) n’a pas pris une ride. Avec toujours autant de charme, celui qui mélange soul, blues et funk, au point d’en avoir fait son propre style le blufunk, parsème aujourd’hui le tout, d’une pointe de rock. La phrase du jour viendra de lui : «You see, I’m free», à propos de sa récente arrestation du 22 juin dernier à Paris pour non présentation de sa pièce d’identité. Les Savy Fav

On continue dans la même énergie sur La Plage cette fois, avec Les Savy Fav. Venus des Etats Unis, le moins que l’on puisse dire c’est que le chanteur est plutôt déjanté, tantôt à moitié nu, tantôt masqué et en veste à plumes. L’attitude est punk, les guitares balancent des riffs de la même veine, mais on apprécie aussi des mélodies plutôt sympas.

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Staff Benda BililiC’était LA révélation de l’édition 2009 ! Il faut dire que ces gars là reviennent de loin : pour moitié handicapés moteurs (fauteuils roulants, unijambiste...) ils sont tous originaires des quartiers pauvres de Kinshasa (RDC). Très peu exportée en Europe, la musique congolaise crée la surprise chez les festivaliers. Ils mélan-gent zouk, salsa, rumba, ndombolo et blues pour en faire une sauce bien à eux. Devant l’Esplanade Green Room, on se déhanche au son d’instruments bricolés à la main, dans une superbe ambiance africaine.

Lumière surStaff Benda Bilili conférence de presseStaff Benda Bilili ou l’incroyable destin de Congolais issus de la rue. Ils avouent aujourd’hui avoir tous achetés des maisons et vivre beau-coup plus confortablement. Découverts en 2003, ils ont depuis en-chaînés plus de 300 dates à travers le monde. Pour eux, la musique permet de passer un message positif au peuple congolais, un mes-sage politique parfois, ce qui n’est pas chose facile dans ce pays. Après les avoir découverts Florent de La Tullaye et Renaud Barret ré-alisent un film sur le groupe qui sera présenté au festival de Cannes. Déjà présents aux Eurockéennes 2009, ils nous confient être très émus de revenir. En effet le festival a été leur première apparition en Europe et a été vécu comme une naissance pour les membres du groupe.

La question de Soleil y Fiesta : Comment vous positionnez-vous vis-à-vis d’autres chanteurs dans votre pays comme Werrason ou Koffi Olomide ? «Ce sont nos grands frères ! Nous sommes très respectueux de leur travail, ils sont là depuis longtemps. Mais on ne se compare pas vraiment à eux. Ils font une musique plus traditionnelle, nous, nous mélangeons les styles pour en faire un style qui nous est propre.»Cr

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Beth DittoVous la connaissiez tous comme leader trash de Gos-sip, eh bien la voilà cette fois avec son projet solo. Beaucoup plus glamour, la diva entourée de ses 5 danseurs vient présenter les morceaux électro soyeux de son EP de 4 titres. Assez dance et pas vraiment alternatif, on pensait voir «Do you Need Someone», «I wrote the book», «Open Heart Surgery» et «Good Night, good morning» sublimés sur scène, mais l’indomptable Beth restera pudique ce soir.

Battles22h, la nuit va doucement tomber sur La Plage. Les New-Yorkais de Battles nous of-frent un délicieux mélange d’électro et de rock. Des sons venus de l’espace interga-lactique, posés sur une instru résolument rock et le tour est joué. Une très bonne découverte.

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StromaeAprès son énorme succès «Alors on danse» et sa Victoire de la Musique, on s’attendait forcément à voir du monde devant la scène de l’Esplanade Green Room. Chez Soleil y Fiesta, on sait que le garçon spontané et sympathique vaut vraiment le coup sur scène. Transportant lui-même les clavieristes comme des pantins, il ouvre son set avec «Bienvenue chez moi». Très vite confronté à quelques problèmes techniques, le Belge ne se démonte pas et entreprend de chauffer le public, qui en cette fin de soirée n’en a pas beaucoup besoin. L’excitation monte avec «Silence», «Putain, putain» (reprise d’Arno) ou «Rail de musique» pour provoquer une explosion sur «Alors on danse». On l’aura compris, il y avait une «putain, putain» d’ambiance !

The Shoes2h du matin, alors que 2 sets électro s’offrent à nous, on laisse le gros de la troupe s’avancer vers Paul Kalkbren-ner sur la Grande Scène, pour découvrir The Shoes. Le duo frenchy d’abord connu sous le nom The Film (avec leur tube «Can you touch me»), revient avec des sons plus électros. Assez pêchus et très axés sur les percus et boites à rythmes, on com-prend pourquoi leurs titres se sont si bien exportés outre Manche. Une bonne fin de soirée à La Plage en somme.

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Nos 3 jours aux EurocksSamedi

Gaëtan RousselAvec 4 groupes de stoner rock et Motörhead ce samedi 2 juil-let, il devait être dur pour certains de rassembler du monde devant la scène. C’était sans compter sur Gaëtan Roussel consacré aux Victoires de la Musique : interprète masculin de l’année, album et album rock de l’année pour «Ginger». A mul-tiplier les groupes (Louise Attaque, Tarmac) on pourrait croire qu’il se serait dispersé. Pourtant c’est bien la même bonne humeur et la même simplicité que l’on retrouve sur La Grande Scène aujourd’hui. Entouré de musiciens dont il semble com-plice, il nous réjouira avec «Inside Outside», «Dis-moi encore que tu m’aimes» et le très bon «Help Myself»

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Raphaël SaadiqPour les amateurs de musique soul&jazz, c’était LE moment à ne pas rater. Raphaël Saadicq ou le charme incarné. Un pur moment de bonheur soul teinté de hip hop, de blues, de jazz et de rock. Le crooner qui, au mo-ment où il a enlevé sa chemise, a fait tomber en pâmoi-son nombres de ces demoiselles au premier rang, a su insuffler un vrai moment de bonne humeur aux festiva-liers. L’essence de la musique soul n’étant pas seule-ment réservée à la Nouvelle Orleans ou aux années 60, était là, devant nous, sur l’Esplanade Green Room.

Funeral Party21h La Plage se laisse aller pieds nus sur le sable, l’occasion pour nous d’entrer progressivement dans le rock avant les géants de Motörhead. On apprécie les rythmes et les beats dansants de ces Américains origi-naires de la côte ouest.

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MotörheadC’est LA référence hard rock et tête d’affiche du festival, em-menée par son leader Lemmy Kilmister. Moustache, lunettes noires et chapeau moitié conquête de l’ouest, moitié chapeau de carabinier, le moins qu’on puisse dire est qu’il a tout du parfait hard-rocker. Le public a rempli la pelouse de la Grande Scène et des nuages de poussière émergent ça et là, provoqués par les nombreux pogos. Pour ne pas souffrir d’une côte cassée ou d’une arcade sourcilière ouverte, mieux vaut ne pas se trou-ver au premier rang. Les Motörhead envoient du gros son, voix grave éraillée, riffs de guitare et batterie qui pulse, les amateurs en auront pour leur compte.

Ullmann KararockéQui n’a jamais rêvé de monter sur scène et d’interpréter un morceau devant un public en délire ? C’était chose possible grâce à l’équipe du Ullmann Kararocké, déguisé pour l’occasion en Lemmy de Motörhead. Le concept est simple, vous choisissez la chanson de votre choix, et vous montez seul ou à plusieurs sur la scène du Club Loggia, pour faire le show. Fous rires garantis. Le public aura acclamé ces rock-stars d’un soir, sur «Should I stay or Should I go» des Clash «Call me» de Blondie ou en-core «Creep» de Radiohead. Une sacrée bonne idée de la part des programmateurs que ce kararocké.

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Queen Of The Stone AgeC’est sûrement la deuxième tête d’affiche qui aura fait que ce samedi était complet. QOTSA, c’est ce qu’on appelle du stoner rock. Le stoner rock, qu’est ce que c’est ? Ce sont des rythmes simples et répétitifs et surtout une basse très lourde. Néanmoins c’est loin de définir la musique de QOTSA qui va encore plus loin avec des arrangements plus travaillés et élec-troniques, des tonalités plus dansantes et de vraies mélodies comme «Make It Wit Chu». Les jeux de lumières sont travaillés, les coups de basse et les riffs de guitare bien sentis comme sur l’excellentissime «Burn the witch». Queen Of The Stone Age, aura bel et bien fait brûler le Malsaucy ce soir.

Boys NoizeLa plupart des festivaliers présents devant la Grande Scène se sont massés devant celle de l’Esplanade Green Room. Il est 0h30, c’est l’heure d’un peu d’électro. L’allemand est tout seul à ses platines mais il assure. C’est un mélange de dancefloor et de free party dans le public. Au milieu de ces très bonnes productions, il samplera même «My moon my man» de Feith et «Swoon» de Chemical Brother pour un moment de techno plus léger et vaporeux. Dans la foule on entend «il faut le laisser jouer jusqu’à 6h du mat», mais il faudra laisser la place à Birdy Nam Nam sur la Grande Scène.

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Nos 3 jours aux EurocksSamedi

MoriartyDernier jour des Eurocks, nous sommes là à 17h devant l’Esplanade Green Room, pour ne pas manquer la famille Moriarty. Déjà présents aux Eurockée-nnes de 2008, puis au festival TGV GéNéRiQ 2010, organisé également par les Eurockéennes, il semble que l’on ne soit pas les seuls à apprécier leur mu-sique.Pour un groupe aussi intimiste, il ne semble pas aisé de se frotter à l’ambiance quelque peu rock&roll d’un festival. Mais Moriarty sait faire face à tout type de situation, ils ont joué dans des églises, devant des enfants et même dans une maison d’arrêt. Les fans de la première heure sont là pour «Jimmy» et «Private Lily» et les inconditionnels pour leur dernier album «The Missing Room», ceux qui découvrent, apprécient cet univers folk bourré d’imaginaire. Il fait chaud, comme à son habitude Rosemary est éblouissante et les membres loufoques de la famille ont plaisir à être là. Nous aussi.

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Lumière sur Moriartyconférence de presseIl y a rarement eu autant de journalistes dans l’espace presse ce week-end. Tous les membres du groupe sont là, sauf Arthur, qui avait une très bonne raison de rentrer à Paris (il nous l’avait confié lors d’une interview).Moriarty revient sur leur venue au festival TGV GéNéRiQ, «ce fut l’occasion pour nous de présenter les nouveaux morceaux et de les tester sur le public. On a parfois été dérouté, car fatalement, le public ne connaissait pas les morceaux et ne réagissait donc pas toujours. Le nouvel album a un son plus ouvert, plus contrasté.». Thomas finit par attraper le micro et nous présente Vincent, nouveau venu dans le groupe mais néanmoins pas inconnu, car c’est lui qui a produit l’album. Rosemary revient également sur la tournée : «On a décou-vert beaucoup de pays, et beaucoup de monde. On aime nouer des liens avec les gens que l’on rencontre sur place. On s’est rendus dans des pays où l’on n’aurait jamais eu l’occasion d’aller comme l’Inde ou le Japon. On a même eu l’opportunité d’enregistrer dans un studio à Bollywood ! C’est génial !» Tom renchérit «On cherche aussi toujours de nouveaux instruments. En Inde justement, Arthur a été abordé par un vendeur qui lui proposait un coquillage dans lequel il fallait souf-fler pour faire des sons. Il l’a acheté une assez grosse somme... et n’a jamais pu sortir aucun son du coquillage depuis !»Les Moriarty sont plein d’anecdotes et de complicité, c’est ce que l’on ressent aussi sur scène. Ils reviennent également sur leur rencontre, leur début «on se connaît depuis 12 ans, au départ on travaillait dans une cave sous le niveau de la Seine à Paris. Dans un lieu tenu secret. On a tout de suite tra-vaillé en anglais car c’est dans notre culture, celle de nos parents. Le public ne comprend pas toujours les paroles, mais ça entretient le mystère, chacun interprète à sa façon». Leur retour aux Eurockéennes ? «C’était le premier gros festival que l’on faisait à l’époque, on n’avait jamais joué devant 19 000 personnes. C’était un moment magique et l’on y repense avec beaucoup d’émotion»Cr

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Pour l’occasion, Soleil y Fiesta a ressorti pour vous l’interview d’Arthur, faite à la sortie de The Missing Room.Arthur, peux-tu nous éclairer sur vos diverses origi-nes ?On vient de la Galaxie N21 qui se trouve tout de suite après le soleil. Enfin, ceux qui nous ont déjà vus en concert savent que l’on ne vient pas de cette terre, en tout cas.

On sent dans votre musique et vos textes que vous êtes vraiment imprégnés de la culture américaine, vous y avez vécu ou vous vous y rendez souvent ?On a fait des études très précises sur les familles qui nous ont élevés et on y allait souvent aussi. La dernière fois il y a un an, j’y suis allé pour traire des vaches !

Vous racontez de véritables fables dans vos morceaux, d’où vient cet imaginaire foisonnant ?Ca vient beaucoup de chansons qu’on a écoutées étant petits… Thomas et moi, on était fascinés par la musique ouest-africaine où l’on chante en musique pendant plusieurs heures pour conter des histoires. Mais sinon le nom vient d’un héros de la littérature. C’est une bonne façon de trouver l’inspiration que de prendre le temps de lire des livres ou d’aller au cinéma, même si on ne s’en inspire pas directe-ment. On a un véritable goût pour les personnages roman-esques en tout cas !

Ça a presque un côté cinématographique, toutes ces mises en scènes (en concert). Quelles sont vos influ-ences côté cinéma ?On n’a pas vraiment d’influences cinématographiques. C’est plutôt de l’ordre de l’intuition. Rosemary invente. Nous, musiciens, sommes en résidence. On retourne dans l’état enfantin, on se croit dans un grenier chez nos grand-parents

avec plein de jouets pour créer des aventures. En concert, rien n’est figé d’un soir à l’autre. Tout dépend aussi de notre humeur, si on est en forme ou pas…

Vous nous préparez un clip pour le nouvel album ?Oui ! On a créé notre propre label et… on est complètement débordé ! On avait fait de beaux clips sur le dernier mais cette fois on va essayer de sortir un peu des standards : Single + Clip. On ne fera pas forcément le clip de Isabella, mais plutôt une série de courts métrages. On a aussi un gros projet, qui est de mettre en scène le disque en entier sous forme de long métrage dirigé par Marc Lainé, avec qui on avait déjà travaillé. On voudrait faire une expérience hors norme. On ne nous verra pas forcément dedans, car l’album serait plutôt la bande originale du film et vice versa…

L’album est sorti dans sa version digitale, vous avez déjà eu des échos quant aux impressions du public ?Pas vraiment pour ce qui est de la version digitale… Mais au début de la tournée (avant la sortie de l’album) on avait fait des souscriptions où les gens pouvaient s’inscrire pour recevoir l’album. Alors on leur a envoyé avec plein de choses récupérées pendant la tournée, des vieux bouts de guitare, une collection de timbres… Là, on a eu un retour. Les gens étaient contents, ils ont trouvé que c’était mieux enregistré que le précédent album par exemple.

Vous étiez venus à Baume les Dames lors du festival TGV GéNéRiQ, à ce moment-là vous n’aviez pas en-core sorti l’album. Ce concert vous a t-il permis de faire des changements sur vos titres ?Le concert de Baume-les-Dames était vraiment spécial, tu te souviens ? Il y avait une acoustique très particulière. Nous avons du pour cette date-là, adapter nos chansons, faire des versions plus dépouillées. Finalement ça nous a aussi aidé et certains de nos titres sont restés dans cet esprit plus brut.

On découvre une chanson en duo sur Julie Gold’s Candy Cane Tale… Lequel de vous l’interprète ? Le

concept de chanter davantage au côté de Rosemary ne vous tente pas d’avantage ?C’est un trio en fait. La première voix masculine est la mi-enne et l’autre c’est Stéphane. Le disque 1 c’était la famille Moriarty, et le 2 c’est… plus collectif. On s’élargit avec des cousins batteurs par exemple. Le prochain sera encore autre chose et peut-être que nous, les garçons, on aura une chan-son à nous...

Vous avez une collaboration intéressante avec Jack The Ripper. C’est un album participatif . Explique nous un peu le concept…En fait les chanteurs ne voulaient plus chanter… Ils ont donc eu l’idée de faire appel à d’autre artistes. Le problème c’est que l’on voulait tous participer, donc on a écrit une chanson tous ensemble, à 14 mains (ils sont 9) ! Ils avaient déjà une mélodie et on a posé un texte dessus.

Pour nos lecteurs qui ne sont pas anglophones, peux-tu nous expliquer de quoi parle Beasty Jane ?Oui ! Je l’ai écrite ! On a une façon d’écrire pas du tout anglophone, car même le public anglophone ne comprend pas toujours de quoi on parle. C’est une image poétique, un ressenti à un moment précis… Une histoire d’amour avec une créature, qui serait l’enfant d’un tigre et d’un animal marin… Rosemary chante son amour pour cette créature. C’est presque une écriture automatique, je l’ai écrite un soir dans un grenier.

On voit souvent des animaux dans vos chansons…(rire) Oui…c’est vrai ?? Attends, lesquels..?

La dernière fois il y avait des bisons et cette fois il y a encore beaucoup de formes animales…(rire)Oui, des moutons… On aime beaucoup les chats aussi !

Peux-tu expliquer aussi de quoi parle Decaf ?C’est Stephane et Rosemary qui l’ont écrite. Pendant la tournée beaucoup de choses embrouillent nos esprits et on

ne travaille plus avec la même partie du cerveau… Ils ont fait un cadavre exquis, où l’un écrit et l’autre continue sans avoir vu ce que le précédent avait écrit. Et bizarrement il y a eu une cohérence assez folle dans les textes. Tout ça, a créé l’histoire d’un homme qui visite une tombe et ne sait pas que c’est la sienne… Et il boit du décaféiné…

Vous allez encore enchaîner les dates sur cette tournée et j’ai vu que vous en étiez sorti épuisés lors du précédent album… Que faites-vous pendant votre temps-libre ? Vous avez le temps de vous poser un peu ?Eh bien là je suis dans ma chambre d’hôtel à Bourges (rire). On a appris à faire attention. On ne prend pas de substances illégales pour tenir le coup. On a envie de tout faire, mais on a appris à dire non. On a aussi appris à plus profiter du mo-ment présent. On joue demain à Bourges mais on y est déjà pour profiter un peu et prendre du repos.

Et ta main comment ça va ? (Au concert de La Rodia, Arthur avait la main bandée)(rire) Ca se résorbe, j’ai des points de suture.

Vous avez une vie trépidante dis-moi !(rire)Oui des fois ! D’ailleurs, je recommande de lire l’établi de Robert Linhart, un livre des années 70, sur les ouvriers, c’est quelque chose de terrible et qui est toujours d’actualité. Il montre que tout est fabriqué par des ouvriers, tout ce que l’on consomme… C’est intéressant et les personnages, eux, ont une vie vraiment trépidante... Pas forcément dans le même sens...Que peut-on vous souhaiter pour conclure ?Je ne sais pas… Plus de moutons… Dessiner de beaux mou-tons !

Propos recueillis par Lucie Mayembo

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The DoAutres anciens des Eurocks, ils étaient venus en 2008 pour leur album «A Mouthful», les revoilà pour leur petit nouveau «Both Ways Open Jaws». Dan et Olivia, le duo parisien, inter-prèteront leur premier titre «On my shoulders» et les nouveaux «Slippery Slope», «Too insist-ent» ou le bon «Gonna be sick». Des sonorités électros, bohèmes ou du far west, pour faire de cette prestation un mo-ment aérien et intime

Beady EyeLe groupe est composé de 4 anciens membres d’Oasis dont Liam Gallagher, le leader provocateur, connu pour ses accès de violence, ses abus de drogue et ses multiples disputes avec son frère gui-tariste, Noël Gallagher. L’album de Beady Eye, «Dif-ferent Gear, Still Speeding», sans être transcendant, fait un bon album de rock tendance pop, folk, 60’s. Sur scène, c’est l’occasion de voir le leader d’un des plus grands groupes de britpop, fidèle à lui même : coupe au bol et attitude blasée.

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AaRONLes festivaliers du premier rang, entassés devant l’Esplanade Green Room, se révèlent en fait, être des festivalières. Car AaRON c’est Olivier Coursier et Simon Buret, le beau gosse à la voix suave. Dé-couvert sur le très bon «U-turn (Lili)» grâce au film «Je vais bien ne t’en fais pas», leur premier album «Artificial Animals Riding On Never-land» s’est vendu à plus de 200 000 exemplaires. Les voilà avec une nouvelle tornade «Birds in the storm». Simon arbore un maquillage bleu et des lentilles de contact de la même couleur, ce qui lui donne un petit côté hybride. On redécouvre les arrangements électros que l’on aimait sur des titres comme «Blow», «Rise» ou «Endless Song». Quant a «Seeds of gold», titre digne des meilleurs Coldplay ou Oasis, on lui souhaite le même succès.

Lumière sur AaRONconférence de presseLes journalistes de sexe féminin sont pendus aux lèvres du charmant Si-mon Buret. Comment décrit-il le nouvel album ? «Il y a beaucoup plus de guitare que sur le précédent. C’est un choix qui s’est imposé à nous car les sensations étaient devenues plus palpables à la guitare. Les chansons continuent de parler de notre quotidien. On parle forcément de ce qui nous touche». Leurs inspirations ? «On n’en a pas vraiment. On produit à l’instinct. On recherche une fusion entre le texte et le son, en mélangeant parfois des instruments qui n’ont rien à voir. [...] Pour le premier album, on a profité d’un élan médiatique improbable. On ne s’y attendait absolu-ment pas ! On l’avait produit dans une cuisine... Aujourd’hui, on continue d’enregistrer de la même façon, en home staging. Il est vrai que l’on dis-pose de plus de moyens mais sans grosse production.» Entre temps, le passionné Simon s’était perdu dans ses paroles. «Sur la première tournée, on était un peu anxieux car c’est un concept effrayant de jouer devant des personnes à travers le monde qui ne connaissent pas forcément votre musique. Mais j’ai été assez rassuré par le fait que l’on chantait en anglais. Au moins on était comprits. Aujourd’hui quand on monte sur scène, on a la trouille les 2 premières minutes. Quand on s’aperçoit que tout marche bien, que la guitare fonctionne, alors tout va bien ! » Au cinéma Simon ter-mine «Les Yeux fermés» de Jessica Palud.

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Arcade Fire22h, un décor de cinéma s’allume devant nous Arcade Fire, Coming Soon. Puis viennent des images, des extraits vintage. D’abord méconnus en France mais remportant un véritable succès outre Atlantique, ils finissent par se faire connaître du public grâce notamment à leur récompense aux Grammy Award. En effet leur nouvel opus «The Sub-urbs» a obtenu le Grammy de l’album de l’année devant Katy Perry, Lady Gaga ou Eminem. C’est justement avec «The Suburbs» que les 7 membres du groupe font leur entrée. Leur prestation est retransmise par un système qui leur est propre et juxtapose les images pour un rendu old school. Les titres des albums «Funeral», «Neon Bible» et «The Suburbs» s’enchainent et l’on remarque que les albums sont aussi bons les uns que les autres. Nous sommes au premier rang et l’on ressent une émotion que les 30 000 personnes derrière nous partagent. Les cordes, percussions et autres instruments tombés dans l’oubli se mêlent aux voix si particulières de Win Butler et Régine Chassagne. C’est du rock, de la coldwave, de la valse, de l’orgue, des histoires, une chorale, un road trip. Le film merveilleux d’Arcade Fire se tourne sur la scène du Malsaucy, et nous chanceux spectateurs, n’avons qu’à savourer ce moment de musique unique.

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Lumière sur Nasserconférence de presseLa conférence de presse ayant lieu juste après celle de Moriarty, la salle s’est complètement vidée au moment de l’entretien avec le trio marseillais. Seul restait... Soleil y Fi-esta, c’est donc plus ou moins pour nous que Nasser a pris le temps de répondre à quelques questions. Les trois mecs ne font pas dans la langue de bois, s’ils font des festivals c’est d’abord pour se faire connaître. Ils se sont rencontrés dans un club, tous travaillent plus ou moins dans le cinéma mais avouent se libérer avec Nasser, projet qui leur laisse carte blanche. Avant de faire un album, ils se sont testés avec 3 EPs : #1, #2 et #3. Leur album, s’intitule, vous l’aurez deviné #4 ! Pourquoi une telle simplicité dans le titre des albums et les visuels des pochettes ? «Sur les po-chettes ce sont de simples photos d’identité et les albums s’appellent comme ça, parce qu’on n’avait pas envie de se prendre la tête à résumer un truc alors que ça pouvait être simple. On voulait aussi une continuité. Si on continue comme ça, quand il y aura l’album #52, là ça commencera à être intéressant !» Comment composent-ils ? «On a tous notre rôle, l’un compose, parce qu’il composait déjà des musiques de film, l’autre met les paroles etc...» Leurs influences «Les grands noms de l’électro évidemment : Daft Punk, Depeche Mode, New Order, Kraftwek... mais pas seulement, aussi Nirvana, Beasty Boys, les Béruriers Noirs...»Leur gros atout à l’étranger : «La french touch bien-sûr !»

NasserEncore une fois 2 sets électro ont lieu exactement en même temps. Les titres de Nasser, laissaient présager quelque chose d’assez énorme sur scène, il fallait donc le vérifier. Et effectivement, on s’est pris une grande claque dans la figure avec tout ce qu’on peut imaginer de puissant en terme d’électro rock. Des morceaux équilibrés à la perfection avec une juste montée en puissance... que demander de mieux ? Nasser, c’est LE groupe à suivre absolu-ment.

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Crystal CastlesOn ne pouvait passer à côté, il fallait à tout prix venir voir Crystal Castles, qui ne reviendra peut-être pas de si tôt en Franche-Comté. Malheureusement pour le duo Canadien, ils font dès le départ face à des problèmes techniques mais semblent ne pas trop s’en apercevoir. Le public quant à lui se contente de ce qu’il a, parfois du son sans le micro, et ne perd pas le fil. Dans les premiers rangs, la poussière provoquée par le public en transe, rend l’air quasi irrespirable. Mais c’est l’effet Crystal Castles, il agit comme une drogue qui fait tout oublier. Mené par la très rock & trash Alice Glass, qui s’offre même un petit bain de foule, le groupe balance ces «Crimewave», «Alice Prac-tice» et autre «Vanished». Le son électrique acide et la voix aigüe et indolente d’Alice resteront dans les annales de cette édition 2011.

Arctic MonkeysCeux à qui il reste des forces, (il est quand même minuit et les concerts ont commencé à 17h) se sont pour une dernière fois cette année, groupés devant la grande scène. Formé en 2002, on ne présente plus les Arctic Mon-keys, jeune groupe de garage rock ou rock alternatif qui a pas mal évolué depuis ses débuts. Le public est quand-même en moyenne, plus jeune, mais le groupe british a grandi et a étoffé sa production. Les amateurs de rock frais et pêchus apprécieront les anciens titres «Dancing Shoes», «I Bet You Look Good on the Dancefloor», «Fluo-rescent Adolescent» et les nouveaux «The Hellcat Span-gled Shalalala» ou «My propeller».

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Les Plasticiens VolantsQue pouvait-on imaginer de mieux pour terminer le festival ? Les années pré-cédentes, la musique se terminait et l’on repartait comme ça, avec une impression d’inachevé, ou une déprime post-concert. Cette année, les programmateurs du festival, avaient imaginé, ce qu’on appelle un vrai spectacle de clôture, avec le show des Plasticiens Volants. Son, lumière et pyrotechnie, le groupe d’artistes met en scène, d’énormes structures gonflables qui flottent dans les airs. Sur le thème des fonds marins, le ciel au-dessus du Mal-saucy s’est transformé en grande bleue dans laquelle nageaient ces créatures surréalistes. On espère vraiment revoir quelque chose d’aussi original, clore le prochain festival des Eurockéennes. Eh oui c’est fini.Les Eurockéennes, annoncent néanmoins déjà le festival TGV GéNéRiQ qui aura lieu cet hiver, du 1er au 11 Décembre en Franche-Comté, Bourgogne et Suisse.

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Les Eurocksen chiffres*

95 000 festivaliers60 artistes4 scènes1 bonne soeur à bottes roses

234 sioux4 bisounours10 000 coups de soleil400 kg de churros 90 000 gobelets recyclables

110 décibels31 degrés le jour8 degrés la nuit

*chiffres illustratifs et non officiels (sauf nombre d’entrées)

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CréditsInterviews - rédactionnel : Lucie MayemboPhotos : Lucie Mayembo - Elise Escoffier - Damien Alaux - Philippe Belossas - Julie Soto - Simon Pillard - Lilian Ginet - Michaël Achilli

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