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Dossier de presse RÉTROSPECTIVE MÉMOIRE DE LA GRANDE GUERRE AU CINÉMA 26 MARS - 5 MAI 2014 DANS LE CADRE DES ÉVÉNEMENTS DU CENTENAIRE DE 14-18 www.centenaire.org facebook.com/MissionDuCentenaire1418 DANS LE CADRE DES ÉVÉNEMENTS La Première Guerre mondiale porte en elle les germes de la seconde. Avec son déchaînement de violence, ses horreurs, elle est souvent perçue à la fois comme une aberration et comme la première guerre moderne. Comme le soulignent les historiens, l’onde de choc de ce cataclysme humain a traversé les générations. Chaque époque a ainsi représenté le conflit d’une façon particulière. À une mise en scène spectaculaire, parfois patriotique (Wings, La Grande parade) et à une vision pacifiste (J’accuse, Les Croix de bois) a succédé une période de remise en question et de critique, incarnée par des titres comme Les Sentiers de la gloire, Pour l’exemple ou Les Hommes contre. Depuis plusieurs années, la première guerre mondiale fait un retour dans le cinéma (Capitaine Conan, La Tranchée, La Chambre des officiers) signe d’une forme nouvelle d’angoisse mémorielle tout autant qu’une interrogation sur le devenir de l’Europe. La chambre des officiers de François Dupeyron, 2000 © ARP Samedi 29 mars 14h30 - FILM+TABLE RONDE « MÉMOIRES DE LA GRANDE GUERRE » À la suite de la projection de La France de Serge Bozon, Table ronde animée par Laurent Véray avec Serge Bozon, Jean Gruault, Pierre Lemaitre, Frédéric Manfrin. Serge Bozon est cinéaste (L’Amitié, Mods, La France, L’Imprésario et tout récemment Tip Top) et acteur. Il a aussi publié de nombreux textes pour les revues Trafic, Vertigo ou les Cahiers du cinéma. En 2010, il investit le Centre Pompidou pour une exposition qui revisite cent ans de cinéma français avec la complicité d’acteurs, d’artistes et de créateurs contemporains. Scénariste de Rossellini, Truffaut, Godard ou Resnais, Jean Gruault a aussi été dramaturge et a produit en 2007 Mafrouza d’Emmanuelle Demoris. Après Jules et Jim et La Chambre verte, tous deux traversés par l’histoire de la Grande Guerre, le tandem Truffaut-Gruault se lance de 1981 à 1984 dans l’écriture d’une saga historique intitulée 00-14 et ayant pour cadre la Belle Époque. Déjà très remarqué pour ses polars, de Travail soigné à Sacrifices en passant par Robe de marié, Pierre Lemaitre a reçu en 2013 le Prix Goncourt pour son roman Au revoir là-haut (Albin Michel), récit réaliste et picaresque d’un conflit aussi interminable que meurtrier. Frédéric Manfrin est conservateur, chef du service Histoire au département Philosophie, Histoire, Sciences de l’homme de la Bibliothèque nationale de France et Commissaire général de l’exposition « Été 14 : les derniers jours de l’ancien monde ». Laurent Véray, professeur à l’université Sorbonne nouvelle-Paris 3, est historien du cinéma, spécialiste de la période 1914-1918 et du cinéma français de l’entre-deux-guerres. Depuis 2009, il est directeur artistique du festival du film de Compiègne. Il a publié entre autres La Grande Guerre au cinéma. De la gloire à la mémoire (Ramsay, 2008) et dirigé ou co-dirigé plusieurs ouvrages collectifs, notamment Les Mises en scène de la guerre au XXe siècle. Théâtre et cinéma (Nouveau Monde édition, 2011). Tarifs séance : PT 6.5€, TR 5.5€, FAP 4.5€, Libre pass accès libre. AUTOUR DE LA RÉTROSPECTIVE Exposition à la BNF du 25 mars au 3 août 2014 : Été 14, les derniers jours de l’ancien monde Voir p.16 En partenariat média avec ATTACHÉE DE PRESSE LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE Elodie Dufour - Tél. : 01 71 19 33 65 / 06 86 83 65 00 – [email protected]

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Dossier de presse

RÉTROSPECTIVE MÉMOIRE DE LA GRANDE GUERRE AU CINÉMA

26 MARS - 5 MAI 2014 DANS LE CADRE DES ÉVÉNEMENTS DU CENTENAIRE DE 14-18

www.centenaire.org facebook.com/MissionDuCentenaire1418

DANS LE CADRE DES ÉVÉNEMENTS La Première Guerre mondiale porte en elle les germes de la seconde. Avec son déchaînement de violence, ses horreurs, elle est souvent perçue à la fois comme une aberration et comme la première guerre moderne. Comme le soulignent les historiens, l’onde de choc de ce cataclysme humain a traversé les générations. Chaque époque a ainsi représenté le conflit d’une façon particulière. À une mise en scène spectaculaire, parfois patriotique (Wings, La Grande parade) et à une vision pacifiste (J’accuse, Les Croix de bois) a succédé une période de remise en question et de critique, incarnée par des titres comme Les Sentiers de la gloire, Pour l’exemple ou Les Hommes contre. Depuis plusieurs années, la première guerre mondiale fait un retour dans le cinéma (Capitaine Conan, La Tranchée, La Chambre des officiers) signe d’une forme nouvelle d’angoisse mémorielle tout autant qu’une interrogation sur le devenir de l’Europe. La chambre des officiers de François Dupeyron, 2000 © ARP

Samedi 29 mars 14h30 - FILM+TABLE RONDE « MÉMOIRES DE LA GRANDE GUERRE »

À la suite de la projection de La France de Serge Bozon, Table ronde animée par Laurent Véray avec Serge Bozon, Jean Gruault, Pierre Lemaitre, Frédéric Manfrin.

Serge Bozon est cinéaste (L’Amitié, Mods, La France, L’Imprésario et tout récemment Tip Top) et acteur. Il a aussi publié de nombreux textes pour les revues Trafic, Vertigo ou les Cahiers du cinéma. En 2010, il investit le Centre Pompidou pour une exposition qui revisite cent ans de cinéma français avec la complicité d’acteurs, d’artistes et de créateurs contemporains. Scénariste de Rossellini, Truffaut, Godard ou Resnais, Jean Gruault a aussi été dramaturge et a produit en 2007 Mafrouza d’Emmanuelle Demoris. Après Jules et Jim et La Chambre verte, tous deux traversés par l’histoire de la Grande Guerre, le tandem Truffaut-Gruault se lance de 1981 à 1984 dans l’écriture d’une saga historique intitulée 00-14 et ayant pour cadre la Belle Époque. Déjà très remarqué pour ses polars, de Travail soigné à Sacrifices en passant par Robe de marié, Pierre Lemaitre a reçu en 2013 le Prix Goncourt pour son roman Au revoir là-haut (Albin Michel), récit réaliste et picaresque d’un conflit aussi interminable que meurtrier. Frédéric Manfrin est conservateur, chef du service Histoire au département Philosophie, Histoire, Sciences de l’homme de la Bibliothèque nationale de France et Commissaire général de l’exposition « Été 14 : les derniers jours de l’ancien monde ». Laurent Véray, professeur à l’université Sorbonne nouvelle-Paris 3, est historien du cinéma, spécialiste de la période 1914-1918 et du cinéma français de l’entre-deux-guerres. Depuis 2009, il est directeur artistique du festival du film de Compiègne. Il a publié entre autres La Grande Guerre au cinéma. De la gloire à la mémoire (Ramsay, 2008) et dirigé ou co-dirigé plusieurs ouvrages collectifs, notamment Les Mises en scène de la guerre au XXe siècle. Théâtre et cinéma (Nouveau Monde édition, 2011).

Tarifs séance : PT 6.5€, TR 5.5€, FAP 4.5€, Libre pass accès libre.

AUTOUR DE LA RÉTROSPECTIVE Exposition à la BNF du 25 mars au 3 août 2014 : Été 14, les derniers jours de l’ancien monde Voir p.16

En partenariat média avec

ATTACHÉE DE PRESSE LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE

Elodie Dufour - Tél. : 01 71 19 33 65 / 06 86 83 65 00 – [email protected]

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LA MÉMOIRE DE LA GRANDE GUERRE AU CINÉMA par Laurent Véray

Une importante rétrospective sur la Première Guerre mondiale au cinéma se tiendra à la Cinémathèque française en 2014. Cet événement, unique en son genre, offrira la possibilité de découvrir de nombreux films dont les copies ont été récemment restaurées par diverses institutions patrimoniales européennes et nord américaines. La rétrospective se déroulera en deux temps, en mars-avril, la mémoire de la Grande Guerre au cinéma, puis en octobre-novembre, le cinéma de la Grande Guerre, une exploration originale et internationale de la production allant de 1913 à 1919. La Première Guerre mondiale porte en elle les germes de la Seconde. Avec son déchaînement de violence, ses horreurs, elle est souvent perçue à la fois comme une aberration et comme la première guerre moderne. Événement matrice du XXe siècle, elle a hanté les survivants avant de marquer profondément les esprits, de laisser une trace durable dans les mémoires collectives et individuelles. Elle n’a jamais cessé en effet d’être présente, de se montrer, d’être figurée. Comme le soulignent les historiens, l’onde de choc de ce cataclysme humain a traversé les générations. Le cinéma a contribué très largement à forger et transmettre des images de ce conflit majeur, dont certaines ont joué et jouent encore un rôle essentiel pour sa connaissance. Aussi peut-on parler de mémoires cinématographiques nationales qui, d’un pays à l’autre, possèdent leurs propres spécificités. Elles possèdent également des chronologies différentes qui s’entrecroisent et s’influencent mutuellement parfois. Cependant, dans presque tous les cas, les films sont révélateurs des craintes et des préoccupations dominantes au moment de leur réalisation. On pourrait même dire que la Première Guerre mondiale, du fait de sa dimension paroxystique, est devenue à l’écran, par un déplacement du champ sémantique, la métaphore du siècle. Cette première partie de la rétrospective vise à découvrir les « mémoires cinématographiques » de la Première Guerre mondiale, à travers divers exemples de documentaires ou de fictions des années 20 à nos jours.

SPECTACULARISER ET COMMÉMORER LA GUERRE Après la production patriotique des années de guerre, qui déborde un peu après l’armistice, on pourrait dire, pour simplifier, que la représentation cinématographique du conflit au cours des décennies suivantes est marquée par quatre étapes successives¹. Durant la première période, de 1920 à 1939, les Américains continuent à « spectaculariser » la guerre, notamment dans The Big Parade (1925) de King Vidor, ou dans Wings (1929) de William Wellman, qui lance la mode des aventures aériennes glorifiant les prouesses des pilotes. Simultanément, à partir de 1927, on entre dans une période commémorative avec des films, aussi bien en France, en Allemagne qu’en URSS, plus réalistes et pacifiques. Ces films permettent de saisir une réalité jusque-là invisible, de vaincre l’oubli et, dans certains cas, croit-on, de se prémunir contre les risques d’un nouveau conflit. Le cas de Verdun, visions d’Histoire (1928) de Léon Poirier est à ce titre exemplaire, puisque, comme le disent les critiques de l’époque, il ne ressemble à aucun film de guerre. Il s’agit d’une reconstitution minutieuse de ce que fut la bataille la plus longue et l’une des plus meurtrière de la Grande Guerre. À côté des images d’archives incorporées dans la trame narrative pour renforcer la dimension historique, Poirier en fabrique d’autres. Mais la dimension la plus novatrice, c’est la bataille elle-même. Le cinéaste la reconstitue sur les lieux mêmes, à Verdun, avec la population locale et de véritables explosions d’obus. Les séquences de combat, au montage haletant, donnent l’impression d’avoir été captées sur le vif. Pour la première fois le cinéma montre la guerre au cœur de la mêlée, comme les témoins l’avaient souvent décrite, et comme les actualités tournées entre 1914 et 1918 n’avaient pu le faire. Le film comble un vide. À tel point que plusieurs plans devenus de « fausses vraies images d’archives » seront utilisés par la suite par de nombreux documentaristes. En 1931, Raymond Bernard, avec son excellent film Les Croix de bois, adapté du célèbre roman éponyme de Roland Dorgelès, franchit un palier supplémentaire. Les assauts successifs des troupes françaises, filmés dans le mouvement, constituent les temps forts d’une mise en scène qui concentre l’espace et le temps, traduisant de façon magistrale le dynamisme et la violence de l’affrontement. L’impact du film est considérable, aussi bien en France qu’à l’étranger. Bien sûr, en Allemagne, les films pacifistes sont plutôt mal vus à partir de 1933, et Hitler trouve en Karl Ritter (ou Gustav Uzicky) le réalisateur semble-t-il talentueux pour contrecarrer le dangereux ramollissement humaniste de Georg Wilhem Pabst (Quatre de l’infanterie, 1931) ou de Heinz Paul.

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ANTICONFORMISME ET TRANSGRESSION La troisième période, anticonformiste, transgressive, débute en 1947 avec Le Diable au corps de Claude Autant Lara. Elle se développera surtout au cours des années cinquante, après le film américain Les Sentiers de la gloire (1957) de Stanley Kubrick. Une œuvre charnière, engagée, subversive, réalisée dans le contexte des guerres de décolonisation en Corée, Indochine et Algérie, qui dénonce les abus de pouvoir de la hiérarchie militaire en abordant le cas des fusillés pour l’exemple. Certes, le film restera invisible en France jusqu’en 1975, du fait d’une censure souterraine des autorités politiques, mais son influence sera décisive dès ce moment-là, au point de devenir une référence dont on trouve la trace dans de nombreux films, comme Le Pantalon (1997) d’Yves Boisset. Dans le sillage des Sentiers de la gloire, les thèmes de l’insoumission, de la désertion et des mutineries seront mises en scène par Joseph Losey, Francesco Rosi, ou, plus tard par Jean Baronnet avec L’Histoire du caporal (1983). Des récits plus intimes, tels L’Horizon (1966) de Jacques Rouffio, mettent en scène avec beaucoup de sensibilité des personnages qui doutent du bien-fondé de la guerre et des valeurs patriotiques.

ANGOISSES MÉMORIELLES ET PERTE DE REPÈRES La quatrième période, que l’on peut localiser aux débuts des années 1990, s’inscrit à la fois en continuité et en rupture avec les précédentes. Elle trouve son origine dans les angoisses mémorielles. Elle se développe en effet au moment où l’on assiste à la disparition des derniers anciens combattants, qui occupaient une place importante dans la transmission de l’événement. Le film de Bertrand Tavernier, La Vie et rien d’autre (1989), raconte le recensement des soldats morts dont les corps ont parfois disparu. Il aborde de manière centrale la question du deuil avec ses effets interminables. Mais cette phase correspond surtout à la perte de repère des sociétés modernes frappées par des mutations profondes. La chute du communisme donne naissance à de nouvelles réflexions sur l’identité nationale de nombreux pays européens. En outre, la mémoire du premier conflit mondial est réactivée à l’occasion du retour de la guerre en Europe, en Yougoslavie entre 1991 et 2001. À Sarajevo, là où la guerre de 1914 avait justement commencé. Une situation à laquelle un autre film de Tavernier, Capitaine Conan (1997) adapté du roman de Roger Vercel, renvoie à travers la question de la déstructuration de la personnalité engendrée par le combat, ce que la nouvelle historiographie appelle la « brutalisation » du champ de bataille. Enfin, plus proche de nous, ce sont l’accélération de la mondialisation économique et les déceptions d’une construction européenne malmenée, ainsi que les peurs liées à l’après-11 septembre 2001, qui sont déterminantes pour comprendre le sens des fictions de la Grande Guerre. En ce début de troisième millénaire, le passage du paradigme de l’héroïsation à celui de la victimisation devient plus évident. Des films aussi différents en termes de mise en scène que The Trench (La Tranchée, 2000) de William Boyd, La Chambre des officiers, 2001, de François Dupeyron, Un long dimanche de fiançailles (2004) de Jean-Pierre Jeunet, ou bien encore Les Fragments d’Antonin (2006) de Gabriel Le Bomin, ont en commun de s’intéresser avant tout aux conséquences psychologiques, aux traumatismes individuels ou collectifs engendrés par la guerre. On retrouve cette idée dans la trilogie à base d’archives de Yervant Gianikian et Angela Ricci Lucchi, bien que leur approche soit avant tout poétique et plastique. C’est frappant dans le dernier volet, Oh ! Uomo (2004), où les nombreuses images de mutilés, de gueules cassées et d’aveugles, tout en témoignant des horreurs de la guerre, nous montrent les effets terribles et durables sur le corps des soldats. Un cap inédit vers l’abstraction en fiction est franchi en 2007 avec La France de Serge Bozon. Ce film un peu décalé, aux allures de fable, brouille tous les repères. Sa forme labyrinthique, où la Grande Guerre paraît diffuse et le réel fantomatique, déroute. L’étrangeté des situations et le jeu non naturaliste des comédiens renforcent l’aspect insolite de l’ensemble. La narration et le style sont si concis, que la part inconnue ou non montrée de l’histoire, au deux sens du terme, stimule l’imagination du spectateur, l’invitant à combler les vides avec sa propre connaissance. Enfin, l’un des derniers films en date, Cheval de guerre (2010), nous ramène à la grande fresque lyrique à la Griffith, qui a marqué la production américaine de son empreinte. Alors que la Seconde Guerre mondiale, on le sait, l’obsède et hante son cinéma, Steven Spielberg, en faisant ce film à multiples récits avant tout destiné aux enfants, s’attache à montrer, comme ses illustres prédécesseurs hollywoodiens, comment l’innocence se trouve déchirée par la guerre, tout en reléguant la violence et la souffrance hors champ pour ne pas trop choquer.

Pour plus de précisions, voir Laurent Véray La Grande Guerre au cinéma. De la gloire à la mémoire, Paris, Ramsay, 2008.

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LES FILMS

Ouverture de la rétrospective mercredi 26 mars à 20h VERDUN, VISIONS D’HISTOIRE DE LÉON POIRIER FRANCE/1928/160’/INT. FR./DCP AVEC ALBERT PRÉJEAN, JEANNE MARIE-LAURENT, SUZANNE BIANCHETTI, THOMY BOURDELLE, HANS BRAUSEWETTER, MAURICE SCHUTZ. Les troupes allemandes sont aux portes de Verdun. Les villages ayant été évacués, les soldats français attendent le choc que va produire l’assaut allemand.

Film restauré en 2006 par la Cinémathèque de Toulouse avec le soutien de la Fondation Groupama Gan pour le Cinéma. Accompagné par Hakim Bentchouala-Golobitch, qui interprète au piano la partition originale écrite par André Petiot. Hakim Bentchouala-Golobitch | piano Né à Alger, Hakim Bentchouala-Golobitch commence ses études musicales en France. Il obtient une médaille d’or de piano au CNR de Toulouse avec Françoise Thinat et travaille à Paris avec Yvonne Loriod et Gabriella Torma puis à New-York, avec Constance Keene. Diplômé de concours internationaux (Orléans XXe siècle, Arte Libre à Saõ Paulo, bourse Mozart-Henessy…), il se spécialise très tôt dans la musique française. Parallèlement, il travaille avec des compositeurs contemporains. Invité de nombreux festivals nationaux et internationaux, il est entendu en récital soliste et en musique de chambre ou avec orchestre. Il suit une formation de tango argentin auprès du Juan José Mosalini. Il auditionne pour l’ouverture du festival Cinémémoire où il accompagne son premier film muet sur une partition originale, Judex de Louis Feuillade. Depuis il interprète et compose la musique de nombreux films tels que Gribiche de Jacques Feyder, Safety Last avec Harold Lloyd et Verdun, visions d’Histoire de Léon Poirier.

Verdun, vision d’histoire de Léon Poirier, 1928

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14-18 DE JEAN AUREL FRANCE/1962/95’/16MM Documentaire composé d’images d’archives sur la Première Guerre mondiale. je 10 avr 14h30 À L’OUEST, RIEN DE NOUVEAU (ALL QUIET ON THE WESTERN FRONT) DE LEWIS MILESTONE ETATS-UNIS/1930/130’/VOSTF/35MM D’APRÈS ERICH MARIA REMARQUE. AVEC LEW AYRES, LOUIS WOLHEIM, JOHN WRAY. En Allemagne, en 1914, la guerre est déclarée. Un professeur nationaliste exhorte ses élèves à se porter volontaires. Sept d’entre eux s’empressent de répondre à l’appel. La plupart d’entre eux y laissent la vie. L’un d’eux, gravement blessé, revient en permission et raconte les horreurs de la guerre, mais sans effets. Premier film Universal à être récompensé aux Oscars (Meilleur Film et Meilleur Réalisateur). me 16 avr 21h30 L’ADIEU AUX ARMES (A FAREWELL TO ARMS) DE FRANK BORZAGE ETATS-UNIS/1932/85’/VOSTF/DCP D’APRÈS “A FAREWELL TO ARMS” DE ERNEST HEMINGWAY. AVEC HELEN HAYES, GARY COOPER, ADOLPHE MENJOU, MARY PHILIPS. Durant la Première Guerre mondiale, le lieutenant Frederick Henry, servant dans une compagnie américaine en Italie, rencontre une infirmière, Catherine. Blessé au combat, il la retrouve à l’hôpital et en tombe amoureux, mais doit retourner au front après sa convalescence. di 30 mar 14h15 AGENT X27 (DISHONORED) DE JOSEF VON STERNBERG ETATS-UNIS/1931/90’/VOSTF/35MM AVEC MARLENE DIETRICH, VICTOR MCLAGLEN, GUSTAV VON SEYFFERTITZ, WARNER OLAND. En 1915, à Vienne, la prostituée Magda Kolverer devient l’agent X 27, espionne au service de l’empire austro hongrois. lu 28 avr 21h30 LES AILES (WINGS) DE WILLIAM A. WELLMAN ETATS-UNIS/1926/151’/INT. FR./35MM AVEC CLARA BOW, CHARLES « BUDDY « ROGERS, RICHARD ARLEN. Jack Powell et David Armstrong sont amoureux de la même femme, Sylvia Lewis. Lorsque les États- Unis entrent en guerre, ils s’engagent dans l’armée de l’air. Rivaux puis amis, leur vie bascule lors de la bataille de St.-Mihiel en 1918. di 06 avr 18h30

A l'Ouest rien de nouveau de Lewis Milestone, 1930

L'Adieu aux armes de Franck Borzage, 1932

Agent X27 de Joseph Von Sternberg, 1931

14-18 de Jean Aurel, 1962

Les Ailes de William A. Wellman, 1926

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ARCHANGEL DE GUY MADDIN CANADA/1990/83’/VOSTF/35MM AVEC KYLE MCCULLOCH, KATHY MARYKUCA, SARAH NEVILLE, ARI COHEN. Un soldat canadien arrive dans un village du nord de la Russie, pour combattre les Allemands mais se retrouve mêlé aux luttes contre les Bolcheviks. Le lieutenant Boles, de même qu’un aviateur belge et une infirmière russe vont souffrir des ravages créés par le gaz moutarde provoquant des pertes de mémoire. sa 26 avr 20h30 L’ARCHE DE NOÉ (NOAH’S ARK) DE MICHAEL CURTIZ ETATS-UNIS/1928/80’/INT. ANG./35MM D’APRÈS DARRYL FRANCIS ZANUCK. AVEC DOLORES COSTELLO, GEORGE O’BRIEN, NOAH BEERY, LOUISE FAZENDA. L’histoire d’amour entre une Alsacienne et un Américain alors qu’éclate la Première guerre mondiale. di 4 mai 20h30 ARSENAL DE ALEXANDRE DOVJENKO URSS/1928/71’/INT. FR./DCP AVEC SEMION SVACHENKO, AMVROSSI BOUTCHMA, NIKOLAI NADEMSKY. En 1918, tandis que l’hécatombe se poursuit sur le front, la misère accable la population. Un déserteur incite les ouvriers de l’usine Arsenal à prendre les armes pour défendre la Révolution. Copie avec musique sa 19 avr 17h00 AU SERVICE DE LA GLOIRE (WHAT PRICE GLORY ?) DE RAOUL WALSH ETATS-UNIS/1926/120’/INT. FR./35MM D’APRÈS MAXWELL ANDERSON. AVEC EDMUND LOWE, VICTOR MCLAGLEN, DOLORES DEL RIO. Un capitaine et un sergent de l’armée américaine se retrouvent en 1917 dans les tranchées du Nord de la France. Ils tombent tous deux amoureux de la fille de l’aubergiste. di 20 avr 21h30 CAPITAINE CONAN DE BERTRAND TAVERNIER FRANCE/1995/127’/35MM AVEC PHILIPPE TORRETON, SAMUEL LE BIHAN, BERNARD LE COQ, CATHERINE RICH. Sur le front des Balkans, en 1918, l’Armistice est signé, mais l’armée d’Orient n’est pas démobilisée. Les hommes du Capitaine Conan, qui est admiré de tous, sont accueillis à Bucarest. Ils vont y semer le désordre, allant jusqu’au pillage et au meurtre, et le Lieutenant Norbert se verra confier la difficile tache de les faire condamner. lu 05 mai 20h30

Capitaine Conan de Bertrand tavernier, 1995

Archangel de Guy Maddin, 1990

L’Arche de Noé de Michael Curtis, 1928

Arsenal de Alexandre Dovjenko, 1928

Au service de la gloire de Raoul Walsh, 1926

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CESSEZ LE FEU DE JACQUES DE BARONCELLI FRANCE/1934/81’/35MM AVEC JEAN GALLAND, ANNIE DUCAUX, MARCEL ANDRÉ, ROLLA NORMAN. Le difficile retour à la vie civile d’un ancien soldat, le Capitaine Cartier, à la fin de la Première Guerre mondiale. lu 14 avr 17h00 LA CHAMBRE DES OFFICIERS DE FRANÇOIS DUPEYRON FRANCE/2000/135’/35MM D’APRÈS MARC DUGAIN. AVEC ERIC CARAVACA, DENIS PODALYDÈS, GRÉGORI DERANGÈRE, SABINE AZÉMA, ANDRÉ DUSSOLLIER. Début août 14, un obus éclate et blesse Adrien, jeune lieutenant parti à cheval en reconnaissance. Il va passer la guerre au Val de Grâce, dans la chambre des officiers. lu 14 avr 21h00 LA CHAMBRE VERTE DE FRANÇOIS TRUFFAUT FRANCE/1977/94’/35MM D’APRÈS THE ALTAR OF THE DEAD ET THE BEAST IN THE JUNGLE DE HENRY JAMES AVEC FRANÇOIS TRUFFAUT, NATHALIE BAYE, JEAN DASTÉ, JEAN-PIERRE MOULIN, ANTOINE VITEZ. En 1928, un rédacteur de nécrologies installe dans sa demeure dans une chambre vouée au culte de sa femme décédée. Les images et la lumière deviennent les outils d’une invocation de ceux qui ont disparus. lu 14 avr 19h00 LES CHEMINS DE LA GLOIRE (THE ROAD TO GLORY) DE HOWARD HAWKS ETATS-UNIS/1936/95’/VOSTF/35MM AVEC FREDRIC MARCH, WARNER BAXTER, LIONEL BARRYMORE, JUNE LANG. Durant la Première Guerre mondiale, un capitaine et un lieutenant français se disputent les faveurs d’une femme. Inspiré du livre de Roland Dorgelès Les Croix de bois adapté au cinéma par Raymond Bernard (1931). William Faulkner collabora au scénario du film. je 03 avr 21h45 CHEVAL DE GUERRE (WAR HORSE) DE STEVEN SPIELBERG ETATS-UNIS/2010/147’/VOSTF/DCP D’APRÈS MICHAEL MORPURGO. AVEC EMILY WATSON, DAVID THEWLIS, PETER MULLAN, NIELS ARESTRUP, JEREMY IRVINE. Vendu à la cavalerie britannique lors de la Première Guerre mondiale, un cheval nommé Joey est envoyé au front. Il est capturé par les Allemands. Albert, trop jeune pour s’engager, décide d’aller sauver son cheval. sa 05 avr 20h00

La chambre des officiers de François Dupeyron, 2000

La Chambre verte de François Truffaut, 1977

Les Chemins de la gloire de Howard Hawks, 1936

Cheval de guerre de Steven Spielberg, 2010

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COEURS DU MONDE (HEARTS OF THE WORLD) DE D.W. GRIFFITH ETATS-UNIS/1918/80’/INT. ANG./35MM AVEC LILLIAN GISH, DOROTHY GISH, ERICH VON STROHEIM, NOËL COWARD. Des jeunes gens grandissent et s’aiment dans un paisible village de France. La guerre est déclarée et l’armée allemande envahit et occupe le village, apportant destruction et torture. La jeunesse du village résiste, certains victorieusement, d’autres connaissent un sort tragique avant que les troupes françaises ne reprennent la ville. je 24 avr 20h30 COLONEL BLIMP (THE LIFE AND DEATH OF COLONEL BLIMP) DE MICHAEL POWELL ET EMERIC PRESSBURGER GRANDE-BRETAGNE/1942/163’/ VOSTF/DCP D’APRÈS LES PERSONNAGES DE DESSINS ANIMÉS DE DAVID LOW AVEC ANTON WALBROOK, DEBORAH KERR, ROGER LIVESEY, ROLAND CULVER. À la suite d’un duel, un anglais, Candy, et un allemand, Theo, deviennent amis. Ils se retrouvent en 14-18 d’abord, Théo étant prisonnier de guerre ; en 1940 ensuite, Théo farouchement anti-nazi, ayant cherché refuge en Angleterre. lu 21 avr 20h00 LES CROIX DE BOIS DE RAYMOND BERNARD FRANCE/1931/100’/35MM D’APRÈS ROLAND DORGELÈS. AVEC PIERRE BLANCHAR, RAYMOND AIMOS, ANTONIN ARTAUD, PAUL AZAÏS. Lors de la mobilisation de 1914, l’étudiant Demachy s’engage. Il va connaître bien vite les désillusions et la vie dans les tranchées. je 03 avr 19h30 LE DÉSERTEUR DE LÉONIDE MOGUY FRANCE/1939/85’/35MM AVEC JEAN-PIERRE AUMONT, CORINNE LUCHAIRE, BERTHE BOVY, ÉDOUARD DELMONT. 1918, en Artois. Alors que son train est bloqué par les dégâts causés par la guerre, un jeune soldat s’aperçoit qu’il se trouve tout près de son village natal. Il obtient alors une heure de liberté et découvre avec surprise que les choses ont bien changé depuis son départ. di 27 avr 20h30 LE DIABLE AU CORPS DE CLAUDE AUTANT-LARA FRANCE/1946/112’/35MM D’APRÈS RAYMOND RADIGUET. AVEC MICHELINE PRESLE, GÉRARD PHILIPE, JEAN DEBUCOURT, DENISE GREY. Pendant la Première Guerre mondiale, une jeune infirmière tombe sous le charme d’un jeune lycéen alors que son fiancé combat au front. lu 31 mar 14h30

Colonel Blimp de Michael Powel et Emeric Pressburger, 1942

Cœur du Monde de D.W. Griffith, 1918

Les Croix de bois de Raymond Bernard, 1931

Le Déserteur de Léonide Moguy, 1939

Le Diable au Corps de Claude Autant-Lara, 1946

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LE DIEU DE LA GUERRE (BOG VOINY) DE EFIM DZIGAN URSS/1929/63’/INT.FR/35 MM AVEC ANATOLI SKALDOV, RAISA YESIPOVA, MIKHAIL KOZHEVNIKOV. Natalia aime Grigori, un jeune homme trop pauvre pour trouver grâce aux yeux de son père, un riche commerçant. Lorsque Grigori est mobilisé en 1914, Natalia s’engage comme sœur de charité auprès de la tutelle spirituelle de son père, l’évêque Arsen. ve 25 avr 14h30 L’ESPION NOIR (THE SPY IN BLACK) DE MICHAEL POWELL GRANDE-BRETAGNE/1939/82’/VOSTF/35MM D’APRÈS JOSEPH STORER CLOUSTON. AVEC CONRAD VEIDT, SEBASTIAN SHAW, VALERIE HOBSON, MARIUS GORING. Le capitaine d’un sous-marin allemand accepte le rôle déshonorant de recueillir des renseignements fournis par une espionne. di 20 avr 19h30 FAUBOURG (OKRAÏNA) DE BORIS BARNET URSS/1933/96’/VOSTF/35MM AVEC YELENA KUZMINA, SERGEÏ KOMAROV, ALEKSANDR CHISTYAKOV. L’Allemagne a déclaré la guerre à la Russie. Un vent patriotique souffle sur le faubourg d’une petite ville frontalière de l’empire tsariste. Les hommes partent au front et découvrent l’horreur des tranchées. ve 18 avr 19h30 LE FILM DU POILU DE HENRI DESFONTAINES FRANCE/1927/90’/35MM D’APRÈS ANDRÉ BOGHEN. AVEC DANIEL MENDAILLE, NINON GILLES, ROBY GUICHARD. Marcel, blessé de guerre, voudrait épouser une jeune veuve et convaincre le fils de celle-ci des horreurs de la guerre. lu 14 avr 20h30 LES FRAGMENTS D’ANTONIN DE GABRIEL LE BOMIN FRANCE/2005/90’/35MM AVEC GRÉGORI DERANGÈRE, ANOUK GRINBERG, AURÉLIEN RECOING, NIELS ARESTRUP. 1919. Antonin est revenu de la guerre sans blessure apparente, mais traumatisé par les horreurs qu’il a vécues. Son cas va intéresser au plus haut point le professeur Labrousse, pionnier dans le traitement des chocs traumatiques de guerre, qui va tenter de lui faire revivre les moments les plus intenses de son expérience de la guerre afin de l’en libérer. ve 11 avr 20h30 LA FRANCE DE SERGE BOZON FRANCE/2006/105’/35MM AVEC SYLVIE TESTUD, PASCAL GREGGORY, GUILLAUME VERDIER. Automne 1917. Au loin, la guerre bat son plein. A l’arrière, Camille, une jeune femme, vit au rythme des nouvelles de son mari parti au front. Mais un jour, elle reçoit une courte lettre de rupture. Bouleversée et prête à tout, elle décide de se travestir en homme pour le rejoindre. sa 29 mar 14h30

Fragments d'Antonin de Gabriel le Bomin, 2005

La France de Serge Bozon, 2006

L’Espion noir de Michael Powell, 1939

Faubourg de Boris Barnet, 1933

Le Film du poilu de Henri Desfontaines, 1927

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FRÄULEIN DOKTOR DE ALBERTO LATTUADA ITALIE-YOUGOSLAVIE/1968/104’/ VOSTF/35MM AVEC SUZY KENDALL, KENNETH MORE, CAPUCINE, JAMES BOOTH. Pendant la Première Guerre mondiale, «Fräulein Doktor», une espionne allemande a pour mission d’assassiner Lord Kitchener. Elle est recherchée par les services secrets britanniques. je 24 avr 14h30 LA GRANDE GUERRE (LA GRANDE GUERRA) DE MARIO MONICELLI ITALIE-FRANCE/1959/129’/VOSTF/35MM AVEC VITTORIO GASSMAN, ALBERTO SORDI, SILVANA MANGANO, FOLCO LULLI, BERNARD BLIER. Deux tire-au-flanc engagés en 1917 sur le front des Alpes cherchent à fuir les réalités de la guerre. ve 04 avr 21h00 LA GRANDE ILLUSION DE JEAN RENOIR FRANCE/1937/113’/DCP AVEC JEAN GABIN, PIERRE FRESNAY, ERICH VON STROHEIM, MARCEL DALIO, DITA PARLO. A la fin de la guerre de 14, les tentatives d’évasion de prisonniers français capturés par les Allemands. Film restauré par les Archives Françaises du Film. me 02 avr 17h00 LA GRANDE PARADE (THE BIG PARADE) DE KING VIDOR ETATS-UNIS/1925/148’/INT. ANG./35MM D’APRÈS UN SUJET DE LAURENCE STALLINGS. AVEC JOHN GILBERT, RENÉE ADORÉE, HOBART BOSWORTH, CLAIRE MCDOWELL. Pendant la grande guerre, un jeune américain aisé s’engage. Sur le terrain, il tombe amoureux d’une jolie fermière française. sa 19 avr 21h00

L’HEURE SUPRÊME (SEVENTH HEAVEN) DE FRANK BORZAGE ETATS-UNIS/1927/118’/INT. ANG./35MM AVEC JANET GAYNOR, CHARLES FARRELL. À Paris, en 1914, un balayeur épouse une jeune orpheline le jour de son départ à la guerre. Copie avec musique. sa 03 mai 14h30 HISTOIRE DU CAPORAL DE JEAN BARONNET FRANCE/1982/100’/35MM AVEC PHILIPPE NAHON, MAURICE TUESCH, CHRISTIAN DEFLEUR, CATHERINE REYNET. Antoine Combalat, un jeune paysan, est mobilisé en 1914 et part faire cette guerre censée être courte et victorieuse. Envoyé sur le front en Artois avec son bataillon, il subit l’horreur des tranchées pendant trois ans avant de se décider à déserter. je 27 mar 14h30

La Grande guerre de Mario Monicelli , 1959

La Grande Illusion de Jean Renoir, 1937

Fräulein Doktor de Alberto Latuada, 1968

La Grande parade de King Vidor, 1925

L’Heure Suprême de Franck Borzage, 1927

Histoire du Caporal de Jean Baronnet, 1982

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L’HOMME QUE J’AI TUÉ (BROKEN LULLABY = THE MAN I KILLED) DE ERNST LUBITSCH ETATS-UNIS/1932/76’/VOSTF/35MM AVEC LIONEL BARRYMORE, NANCY CARROLL, PHILLIPS HOLMES, LOUISE CARTER. Rongé par la culpabilité, un jeune homme qui en a tué un autre à la guerre vient trouver la famille de sa victime un an après. me 16 avr 19h30 LES HOMMES CONTRE (UOMINI CONTRO) DE FRANCESCO ROSI ITALIE-YOUGOSLAVIE/1970/101’/ VOSTF/35MM D’APRÈS « UN AN SUR LES HAUTEURS D’EMILIO LUSSÙ ». AVEC MARK FRECHETTE, ALAIN CUNY, GIAN MARIA VOLONTÉ, GIAMPIERO ALBERTINI. 1916. Des combats désespérés opposent les troupes autrichiennes et italiennes pour le contrôle stratégique du Montefiore. Le lieutenant Sassù, jeune idéaliste, est convaincu du bien-fondé de l’entrée en guerre de l’Italie. Lorsque le conflit éclate, il est volontaire. je 10 avr 19h00 L’HORIZON DE JACQUES ROUFFIO FRANCE/1966/90’/35MM D’APRÈS GEORGES CONCHON. AVEC JACQUES PERRIN, MACHA MÉRIL, RENÉ DARY, MONIQUE MÉLINAND. En 1917, un jeune homme blessé sur le front rentre chez lui en convalescence. Il a une liaison avec une veuve de guerre. Sous réserve sa 19 avr 19h00 JOHNNY S’EN VA-T-EN GUERRE (JOHNNY GOT HIS GUN) DE DALTON TRUMBO ETATS-UNIS/1971/111’/VOSTF/DCP D’APRÈS “JOHNNY GOT HIS GUN” DE DALTON TRUMBO. AVEC TIMOTHY BOTTOMS, JASON ROBARDS, KATHY FIELDS, DONALD SUTHERLAND. La guerre a réduit un jeune soldat à l’état de tronc muré dans le silence mais conservant son intelligence et sa conscience. me 09 avr 19h00 MADEMOISELLE DOCTEUR / SALONIQUE, NID D’ESPIONS DE GEORG WILHELM PABST FRANCE/1936/88’/35MM AVEC DITA PARLO, LOUIS JOUVET, CHARLES DULLIN, PIERRE FRESNAY. Durant la Première Guerre mondiale, Anne-Marie Lesser, une espionne allemande surnommée Mademoiselle Docteur, est dépêchée à Salonique. Elle y séduit un capitaine français. lu 28 avr 19h30 LA MAISON DES BOIS (TV) DE MAURICE PIALAT FRANCE/1970/193’/VIDÉO AVEC PIERRE DORIS, JACQUELINE DUFRANNE, HENRI PUFF, HERVÉ LÉVY, MICHEL TARRAZON. 1er épisode Pendant la Première Guerre, un garde-chasse et sa femme, Jeanne et Albert Picard, habitent une maison au fond des bois, avec leurs deux enfants, Marcel et Margherite. Ils hébergent également trois petits Parisiens, Hervé, Michel et Albert, dont les pères sont au front.

Les Hommes contre de Francesco Rossi, 1970 © Warner Bros

Johnny s'en va-t-en guerre de Dalton Trumbo, 1971

L’Homme que J’ai tué de Ernest Lubitsch, 1932

L’Horizon de Jacques Rouffio, 1966

Mademoiselle Docteur de Georg Wilhem Pabst, 1936

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2ème épisode Des trois petits Parisiens, Hervé est celui qui ne reçoit pas la visite de sa mère, étant sans nouvelle d’elle. Il s’échappe d’un déjeuner familial et rencontre en chemin le marquis, qui l’invite à manger dans sa grande demeure. 3ème épisode Un dimanche ensoleillé, Michel et Albert reçoivent la visite de leur mère. Le grand Marcel est, quant à lui, reconnu apte au service et s’en va combattre contre les Allemands. 4èmeépisode Un régiment en route pour le front installe son campement aux alentours du village, les

enfants vont à leur rencontre. Hervé est pris en amitié par un lieutenant qui lui fait faire son baptême de l’air. sa 05 avr 14h30 LA MAISON DES BOIS (TV) DE MAURICE PIALAT FRANCE/1970/167’/VIDÉO AVEC PIERRE DORIS, JACQUELINE DUFRANNE, HENRI PUFF, HERVÉ LÉVY, MICHEL TARRAZON. 5ème épisode Les Picard ont reçu des nouvelles de leur fils Marcel qui est au front dans la Somme. Au village, la vie continue. Paul, le père d’Hervé, profite d’une permission pour rendre visite à son fils qu’il n’avait pas vu depuis quatre ans.

6ème épisode C’est l’Armistice, la guerre est terminée. La vie reprend son cours dans le village, Albert et Michel retournent chez leurs parents à Paris. Hervé, qui va également retrouver son père, rencontre sa nouvelle belle-mère. 7ème épisode Hervé s’installe à Paris avec son père, sa belle-mère et la fille de celle-ci. Lorsqu’il apprend que Jeanne est très malade, il décide de lui rendre visite, sans avertir personne. di 06 avr 14h30 MARCHANDS DE GLOIRE (TORGOVTSY SLAVOÏ) DE LÉONID OBOLENSKI URSS/1929/53’/INT.FR/35 MM D’APRÈS UNE PIÈCE DE MARCEL PAGNOL ET PAUL NIVOIX. AVEC IA. VOLKOV, V. AKSIONOV, ANIEL SOUDAKIÉVITCH. Les Bachelet père et fils servent sous les drapeaux pendant la Grande Guerre; déclaré mort, le fils devient héros national, son sacrifice est monté en épingle dans le cadre de la campagne électorale en cours, violemment anticommuniste, jusqu’au jour de l’inauguration du monument qui lui est consacré. Film incomplet me 16 avr 15h00 MORGENROT DE GUSTAV UCICKY ALLEMAGNE/1933/80’/VOSTF/35MM AVEC RUDOLF FORSTER, FRITZ GENSCHOW, PAUL WESTERMEIER, CAMILLA SPIRA. En 1915, le capitaine Liers, commandant d’un sous-marin, quitte sa ville natale, où lui, son second officier et son opérateur radio, passaient leur permission. Morgenrot est le premier film sorti sous le gouvernement nazi; la première eu lieu trois jours après la prise de pouvoir d’Adolf Hitler. ve 18 avr 14h30

La Maison des Bois de Maurice Pialat, 1970

Morgenrot de Gustav Ucicky, 1933

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NIEMANDSLAND DE VICTOR TRIVAS ALLEMAGNE/1931/93’/VOSTF/35MM D’APRÈS UNE IDÉE DE LEONHARD FRANK, VICTOR TRIVAS AVEC GEORGES PÉCLET, ROSE MAI, HUGH DOUGLAS. Cinq protagonistes de pays et d’horizons différents se retrouvent en 1918 dans les décombres d’une tranchée dans un No Man’s Land du front et finissent par fraterniser. ve 18 avr 21h45 OH ! UOMO DE YERVANT GIANIKIAN ET ANGELA RICCI LUCCHI ITALIE/2003/71’/VOSTF/35MM Après « Prisonniers de guerre » et « Sur les cimes tout est calme », « Oh ! Uomo » clôt cette trilogie autour de la guerre de 14-18, en montrant les conséquences de la première guerre mondiale sur le corps des enfants et celui des soldats. je 17 avr 19h00 LES OTAGES DE RAYMOND BERNARD FRANCE/1939/105’/NUMÉRIQUE AVEC FERNAND CHARPIN, SATURNIN FABRE, PIERRE LARQUEY, ANNIE VERNAY. Dans un village de la Marne, deux familles se déchirent au sujet du mariage de leurs enfants alors que débute la guerre. Les Allemands envahissent le village et font cinq otages parmi les hommes du village. Sous réserve sa 03 mai 20h30 LE PANTALON (TV) DE YVES BOISSET FRANCE/1997/90’/VIDÉO D’APRÈS ALAIN SCOFF. AVEC WADECK STANCZAK, PHILIPPE VOLTER, JEAN-PAUL COMART. Lucien Bersot rejoint l’infanterie début 1915. Quand son paquetage lui est attribué, on ne lui donne pas le pantalon rouge garance réglementaire, qui n’est plus en stock pour sa taille, mais un pantalon blanc. Suite à divers malentendus, ce défaut de pantalon rouge lui vaudra d’être fusillé pour l’exemple. Sous réserve je 17 avr 14h30 PARADIS PERDU DE ABEL GANCE FRANCE/1939/90’/35MM AVEC FERNAND GRAVEY, ELVIRE POPESCO, MICHELINE PRESLE. À Paris, en 1913, Pierre Leblanc, un peintre, rencontre Janine, employée dans une maison de couture. Il l’épouse puis part à la guerre alors qu’elle est enceinte. Il apprend au front qu’elle est morte en donnant le jour à une fille. Il rentre, désespéré, ne veut pas voir sa fille et cherche en vain son paradis perdu. me 09 avr 17h00

Niemandsland de Victor Trivas, 1931

Oh! Uomo de Yervant Gianikian et Angela Ricci Lucchi, 2003

Les Otages de Raymond Bernard, 1939

Le Pantalon de Yves Boisset, 1997

Paradis Perdu de Abel Gance, 1939

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LA PATROUILLE DE L’AUBE (THE DAWN PATROL) DE HOWARD HAWKS ETATS-UNIS/1930/95’/VOSTF/16MM D’APRÈS THE FLIGHT COMMANDER DE JOHN MONK SAUNDERS. AVEC RICHARD BARTHELMESS, DOUGLAS FAIRBANKS JR., NEIL HAMILTON, WILLIAM JANNEY. Durant la Première Guerre mondiale, un major anglais de l’armée de l’air et l’as de son escadrille s’affrontent pour des questions de stratégie et de discipline. me 02 avr 19h30 POUR L’EXEMPLE (KING AND COUNTRY) DE JOSEPH LOSEY GRANDE-BRETAGNE/1964/86’/ VOSTF/35MM D’APRÈS HAMP DE JOHN WILSON, JAMES LANSDALE HODSON. AVEC DIRK BOGARDE, TOM COURTENAY, LEO MCKERN, BARRY FOSTER. Pendant la Première Guerre mondiale, un soldat a essayé de déserter. Une cour martiale se prépare pour le juger et un capitaine chargé de le défendre va plaider sa cause en vain. je 10 avr 21h15 PRIGIONIERI DELLA GUERRA DE ANGELA RICCI LUCCHI ITALIE/1995/67’/VOSTF/35MM À partir d’images d’archives de la Première Guerre mondiale provenant de deux grands empires impliqués dans le conflit, russe et austro-hongrois, le film analyse et compare les conditions des prisonniers de guerre et des réfugiés civils des deux camps. me 23 avr 15h00 QUATRE DE L’INFANTERIE (WESTFRONT 1918) DE GEORG WILHELM PABST ALLEMAGNE/1930/90’/VOSTF/DCP AVEC FRITZ KAMPERS, GUSTAV DIESSL, CLAUS CLAUSEN. Quatre fantassins allemands se trouvent sur le front français à quelques mois de la fin de la Première Guerre mondiale. me 09 avr 21h30 LA REINE AFRICAINE (THE AFRICAN QUEEN) DE JOHN HUSTON ETATS-UNIS/1951/106’/VOSTF/35MM D’APRÈS CECIL SCOTT FORESTER. AVEC HUMPHREY BOGART, KATHARINE HEPBURN, ROBERT MORLEY, PETER BULL. Au début de la Première Guerre mondiale, en Afrique, une missionnaire et un aventurier fuient les soldats allemands à bord d’un vieux rafiot. sa 19 avr 14h00 RENDEZ-VOUS À BRAY DE ANDRÉ DELVAUX BELGIQUE/1971/90’/35MM D’APRÈS JULIEN GRACQ. AVEC ANNA KARINA, MATHIEU CARRIÈRE, BULLE OGIER, ROGER VAN HOOL. En 1917, Julien, critique musical, doit rencontrer son ami Jacques, aviateur, dans une villa près du front de la Somme. me 30 avr 20h30

La Patrouille de l’aube de Howard Hawks, 1930

Pour l’Exemple de Joseph Losey, 1964

Prigionieri Della Guerra de Angela Ricci Lucchi, 1995

Quatre de L’infanterie de Georg Wilhelm Pabst, 1930

La Reine Africaine de John Huston, 1951

Rendez-vous à Bray de André Delvaux, 1971

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LES SENTIERS DE LA GLOIRE (PATHS OF GLORY) DE STANLEY KUBRICK ETATS-UNIS/1957/88’/VOSTF/DCP D’APRÈS LES SENTIERS DE LA GLOIRE DE HUMPHREY COBB. AVEC KIRK DOUGLAS, RALPH MEEKER, ADOLPHE MENJOU, GEORGE MACREADY. Pendant la Première Guerre mondiale, dans les tranchées, le colonel Dax essaye en vain de dissuader l’ambitieux général Mireau d’entreprendre l’attaque de la «Fourmilière», une position imprenable tenue par les Allemands. sa 29 mar 21h15 SERGENT YORK (SERGEANT YORK) DE HOWARD HAWKS ET VINCENT SHERMAN ETATS-UNIS/1941/134’/VOSTF/35MM D’APRÈS SERGEANT YORK: HIS OWN LIFE STORY AND WAR DIARY DE TOM SKEYHILL, SAM K. COWAN. AVEC GARY COOPER, WALTER BRENNAN, JOAN LESLIE, GEORGE TOBIAS. Durant la première guerre mondiale, un fermier américain se convertit d’abord au pacifisme, puis part combattre sur le front européen et devient un héros national. me 02 avr 21h30 SU TUTTE LE VETE É PACE DE YERVANT GIANIKIAN ITALIE/1998/72’/VOSTF/35MM Sur des images d’archives des conflits dans les Alpes entre Italiens et Autrichiens durant la Première Guerre mondiale, extraits de la correspondance de soldats et du journal de Robert Musil. je 17 avr 21h00 THOMAS L’IMPOSTEUR DE GEORGES FRANJU FRANCE/1964/93’/35MM D’APRÈS JEAN COCTEAU. AVEC FABRICE ROULEAU, EMMANUELLE RIVA, JEAN SERVAIS. En 1914, une princesse devenue infirmière est aidée par un jeune sous-lieutenant qui a usurpé son identité, se faisant passer pour le neveu d’un aristocrate. DVD de Thomas l’imposteur de Georges Franju disponible sur le site internet renechateauvideo.com. ve 04 avr 19h00 LA TRANCHÉE (THE TRENCH) DE WILLIAM BOYD GRANDE-BRETAGNE/1998/100’/ VOSTF/35MM AVEC PAUL NICHOLLS, DANIEL CRAIG, JULIAN RHIND-TUTT, JAMES D’ARCY. Une section de jeunes soldats anglais attend l’assaut dans la Somme en juin 1916. C’est l’ennui, la peur et l’agitation avant le jour où ils feront partie de la première vague d’une attaque qui sera particulièrement meurtrière. Sous réserve sa 29 mar 19h00 UN LONG DIMANCHE DE FIANÇAILLES DE JEAN-PIERRE JEUNET FRANCE/2003/134’/DCP D’APRÈS SÉBASTIEN JAPRISOT. AVEC AUDREY TAUTOU, GASPARD ULLIEL, ALBERT DUPONTEL, JODIE FOSTER, BOULI LANNERS. En 1919, Mathilde part à la recherche de son grand amour Manech, refusant de croire à la version officielle selon laquelle il a été déclaré mort dans les tranchées. ve 11 avr 14h30

Les Sentiers de la gloire de Stanley Kubrick, 1936

Sergent York de Howard Hawks et Vincent Sherman, 1941

Su Tutte le vete é pace de Yervant Gianikian, 1998

Thomas l’imposteur de Georges Franjus, 1964

La Tranchée de William Boyd, 1998

Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet, 2003

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VERDUN, VISIONS D’HISTOIRE DE LÉON POIRIER FRANCE/1928/160’/INT. FR./DCP AVEC ALBERT PRÉJEAN, JEANNE MARIE-LAURENT, SUZANNE BIANCHETTI, THOMY BOURDELLE, HANS BRAUSEWETTER, MAURICE SCHUTZ. Les troupes allemandes sont aux portes de Verdun. Les villages ayant été évacués, les soldats français attendent le choc que va produire l’assaut allemand. Film restauré en 2006 par la Cinémathèque de Toulouse avec le soutien de la Fondation Groupama Gan pour le Cinéma. me 26 mar 20h00 Ouverture de la rétrospective : Accompagné par Hakim Bentchouala-Golobitch, qui interprète au piano la partition originale écrite par André Petiot LA VICTOIRE EN CHANTANT DE JEAN-JACQUES ANNAUD FRANCE-CÔTE D’IVOIRERFA/ 1976/90’/35MM AVEC JEAN CARMET, JACQUES DUFILHO, CATHERINE ROUVEL, JACQUES SPIESSER. Janvier 1915. Aux confins du Cameroun et de l’Oubangui, des Allemands et des Français ignorent que leurs pays sont en guerre. Sous réserve me 23 avr 17h00 LA VIE ET RIEN D’AUTRE DE BERTRAND TAVERNIER FRANCE/1988/131’/35MM AVEC PHILIPPE NOIRET, SABINE AZÉMA, PASCALE VIGNAL, MAURICE BARRIER. France 1920. La guerre est terminée depuis deux ans mais ses cicatrices sont encore bien visibles. di 06 avr 21h30 PROGRAMME DE COURTS MÉTRAGES ve 25 avr 20h30 HISTOIRE DU SOLDAT INCONNU DE HENRI STORCK BELGIQUE/1932/10’/35MM Film antimilitariste dédié aux morts pour la patrie. Suivi de HÔTEL DES INVALIDES DE GEORGES FRANJU FRANCE/1951/22’/35MM AVEC LA VOIX DE MICHEL SIMON. Un film sur l’Hôtel des Invalides, devenu un classique du court métrage qui se transforme en message pacifiste. Copie neuve Cinémathèque française tirée en collaboration avec la Gaumont. Suivi de THE DIARY OF AN UNKNOWN SOLDIER DE PETER WATKINS GRANDE-BRETAGNE/1959/20’/ VOSTF/VIDÉO Ce film suit, en 1916, la dernière journée d’un jeune soldat, envoyé sur le front Français pendant la Première Guerre mondiale. Suivi de JEAN JAURÈS DE JEAN LODS FRANCE/1959/20’/35MM Ce documentaire retrace, à partir d’images d’archives, la vie et la carrière politique de Jean Jaurès, et illustre son engagement dans le mouvement ouvrier, l’affaire Dreyfus et le pacifisme, à la veille de la première guerre mondiale.

Verdun, vision d’histoire de Léon Poirier, 1928

La Victoire en chantant de Jean-Jacques Annaud, 1976

La Vie et rien d’autre de Bertrand Tavernier, 1988

Histoire du soldat Inconnu de Henri Storck, 1932

Hôtel des Invalides de Georges Franjus, 1951 © DR

The Diary of an Unknown Soldier de Peter Watkins, 1959 © DR

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AUTOUR DE LA RÉTROSPECTIVE

Exposition du 25 mars au 3 août 2014

Les derniers jours de l’ancien monde

Pour commémorer la Première Guerre mondiale, le ministère de la Défense et la Bibliothèque nationale de France ont choisi une approche originale en consacrant une exposition au déclenchement du conflit. Pourquoi, comment l’Europe s’embrase-t-elle en quelques semaines après l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche ? Pour commémorer la Première Guerre mondiale, le ministère de la Défense et la Bibliothèque nationale de France ont choisi une approche originale en consacrant une exposition au déclenchement du conflit. Pourquoi, comment l’Europe s’embrase-t-elle en quelques semaines après l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche ? Se penchant sur l’enchaînement des décisions qui aboutissent à la déclaration de guerre, l’exposition dresse le portrait de l’Europe de 1914 et met en lumière les origines d’un conflit inédit dans l’histoire de l’humanité, tant par le nombre effroyable de victimes - environ 10 millions de morts et 21 millions de blessés - que par les bouleversements qu’il a entraînés dans le monde entier.

BnF | François-Mitterrand Quai François-Mauriac, 75013 Paris

Du mardi au samedi 10h - 19h, dimanche 13h - 19h Fermé lundi et jours fériés.

Plus d’informations sur bnf.fr CONTACTS PRESSE Claudine Hermabessière chef du service de presse et des partenariats médias 01 53 79 41 18 - 06 82 56 66 17 [email protected] Hélène Crenon chargée de communication presse 01 53 79 46 76 - [email protected]

2 août 1914, mobilisation : la foule lisant les affiches. Photographie de presse, agence Rol

BnF, dpt. des Estampes et de la photographie

Sur présentation d’un billet de la rétrospective à La Cinémathèque française ou d’un Libre Pass, bénéficiez du tarif réduit (7€ au lieu de 9€) pour découvrir l’exposition.

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RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

La Cinémathèque française Accès : Musée du cinéma Métro Bercy Lignes 6 et 14

51 rue de Bercy, 75012 Paris Bus n°24, n°64, n°87

Informations 01 71 19 33 33 En voiture A4, sortie Pont de Bercy

Parkings 77 rue de Bercy (Hôtel Mercure) ou 8 bd de Bercy

DES ABONNEMENTS POUR TOUS

Le Forfait Atout Prix (30 €) 30 € de crédit à utiliser en toute liberté et bénéficier de tarifs préférentiels pour toutes les activités de La Cinémathèque française *: > 4,5 € la place de cinéma au lieu de 6,5€ > 30 % de réduction sur les expositions, le Musée du cinéma et la bibliothèque du film A utiliser un peu, beaucoup, à la folie… seul, en famille ou entre amis, sur place ou à l’avance sur internet. * Chaque achat est directement débité sur le Forfait atout Prix (dans la limite du crédit disponible).

Le Libre Pass (10 € par mois*) La Cinémathèque française sans compter ! > Accès libre à toutes les séances et activités** > Visites privées des expositions > 5 % de réduction à la librairie > Invitation à des avant premières > Réception du programme à domicile > Réductions et offres spéciales chez nos partenaires (MEP, Jeu de Paume, Fondation Cartier, Festival d’Automne, BNF, Cinémas Action, Forum des images……)

Carte amortie à partir de deux séances par mois. * Pour un engagement minimum d’un an ** Sauf stages pratiques et soirées spéciales

La Carte de la Bibliothèque du film (34 €) 15 € pour les moins de 26 ans, étudiants et enseignants

Accès libre à la Bibliothèque durant toute une année > Tarif réduit pour les autres activités de La Cinémathèque

LA CINEMATHEQUE FRANCAISE ACCESSIBLE A TOUS La Cinémathèque française répond dès aujourd’hui aux exigences de la loi du 11 février 2005, applicables le 1er janvier 2015. Au-delà de l’accessibilité du bâtiment et de la sensibilisation des équipes à l’accueil des publics handicapés, la Cinémathèque a souhaité favoriser l’accès aux activités proposées en facilitant les circulations intérieures et également en développant des offres : visites LSF, séances avec sous-titrage sourds et malentendants, fonds spécifique en médiathèque. Pour toute information complémentaire, vous pouvez consulter la page Accessibilité du site internet ou nous joindre au 01 71 19 33 33 entre 12h et 19h, tous les jours sauf le mardi, ou par email [email protected]

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TARIFS CINEMA / PARLONS CINEMA Du lundi au dimanche - Fermeture le mardi.

Projections, Ciné-club Jean Douchet Plein tarif : 6,5€ - Tarif réduit* et billets couplés : 5€50 - Moins de 18 ans : 3€ Forfait Atout Prix : 4,5€ - Libre Pass : Accès libre Cinéma bis Forfait 2 films : Plein tarif : 9€ - Tarif réduit * et billets couplés : 7€ Forfait Atout Prix : 5,5€ - Libre Pass Accès libre Leçons de cinéma, Conservatoire, dialogues, conférences, journée d’étude Plein tarif : 4€ - Tarif réduit* et billets couplés 3€ - Forfait Atout Prix : 2,5€ - Libre Pass : Accès libre. Tables rondes Entrée libre. Master Class, Ciné-concerts, Lectures : Plein tarif : 10€ - Tarif réduit* et billets couplés 8€ Forfait Atout Prix 7€ - Libre pass 5 € Bénéficiaires des tarifs réduits : moins de 26 ans, demandeurs d’emplois, plus de 60 ans, détenteurs d’une carte d’abonnement annuel à la Bibliothèque du film, personnes participant à plusieurs activités le même jour.

LE MUSÉE IMAGINAIRE D’HENRI LANGLOIS, L’EXPOSITION du 9 avril au 3 août 2014 Du lundi au samedi (sauf fermeture mardi) : de 12h à 19h, nocturne le jeudi jusqu’à 22h. Dimanche : de 10h à 20h Plein Tarif : 10€* - Tarif Réduit : 8€* - Moins de 18 ans : 5€* - Forfait Atout Prix : 7€ - Libre Pass : Accès libre Billets couplés Exposistion + film ou Exposition + musée : 12€* Bénéficiaires tarifs réduits moins de 26 ans, plus de 60 ans, demandeurs d’emplois

Visite guidée tous les samedis et dimanches à 16h : 12€* - Visite LSF un dimanche par mois à 11h30 : 5€50 Groupes, scolaires, socioculturels, adultes : visites guidées et tarifs spécifiques. Informations détaillées sur Cinematheque.fr

AMOS GITAI ARCHITECTE DE LA MEMOIRE, L’EXPOSITION du 26 février au 6 juillet 2014 Du lundi au samedi (sauf fermeture mardi) : de 12h à 19h. Dimanche : de 10h à 20h. Plein tarif : 6€ - Tarif réduit : 5€ - Moins de 18 ans : 3€ - Forfait Atout Prix : 4€ - Libre Pass : Accès libre Billets couplés Exposition + film : 8€

LE MUSEE DE LA CINEMATHEQUE avec audioguide (Disponible gratuitement avec le billet d’entrée). Du lundi au samedi de 12h à 19h. Dimanche de 10h à 20h. Fermeture le mardi. Galerie des donateurs accessible avec le billet du Musée

Plein tarif : 5 € / Tarif réduit 4 € / Moins de 18 ans 2,5 € / Forfait Atout-Prix : 3,5 € / Libre Pass : Accès libre Durant l’exposition Amos Gitai, architecte de la mémoire : Plein tarif : 6 € / Tarif réduit : 5 € / Moins de 18 ans : 3 € / Forfait Atout Prix : 4 € / Libre Pass - Accès libre * Bénéficiaires tarifs réduits moins de 26 ans, demandeurs d’emplois, plus de 60 ans Audioguide du musée compris avec le billet d’entrée en 6 langues : français (avec la voix d’André Dussollier), anglais, italien (avec les voix de Claudia Cardinale et Valeria Bruni Tedeschi), japonais, espagnol et allemand.

Visite LSF un dimanche par mois à 11h30 : 4€50

Groupes, scolaires, socioculturels, adultes : Visites guidées et tarifs spécifiques. Informations détaillées sur www.cinematheque.fr

BIBLIOTHEQUE DU FILM Centre d’information à distance : 01 71 19 32 32

Vidéothèque et salles de lecture : Iconothèque et Espace chercheurs : Lundi, mercredi, jeudi et vendredi : 10h-19h Lundi, mercredi, jeudi : 13h-18h Samedi : 13h-18h30 Vendredi : 10h-18h Fermeture hebdomadaire : mardi Fermés le mardi et le samedi Carte journalière : 3,5 € / Forfait Atout Prix : 2,5 € / Libre pass : accès libre Carte d’abonnement annuel à la Bibliothèque du film : PT 34 € / TR 15 €

LA LIBRAIRIE Fermeture le mardi. Lundi : 12h-19h. Mercredi, vendredi et samedi : 12h-20h30. Jeudi : 12h-22h00. Dimanche : 10h-20h30.