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Dossier de presse mai 2014

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HOTEL JULES CESAR *****: RENAISSANCE SIGNÉE CHRISTIAN LACROIX

À Arles, Christian Lacroix achève la renaissance de l’Hôtel Jules César*****.

Qui d’autre pouvait conduire ce projet ? Il appelle le large spectre de ses talents et convoque son intime affection pour ce lieu à part dans la ville qui l’a vu grandir.

À la fois au cœur et en retrait de la « petite Rome des Gaules », l’ancien couvent des Carmélites édifié au 17ème siècle conserve la quiétude du cloître et la magie des lieux secrets. Il a aussi le talent des rendez-vous 5 étoiles, où toutes les rencontres deviennent possibles et dans lesquels les instants prennent une dimension précieuse.

Depuis sa transformation en hôtel en 1928 des personnalités aussi prestigieuses que Hemingway, Picasso, le Duc et la Duchesse d’York y ont croisé le gotha des férias et les Arlésiens anonymes, auxquels sa table et son bar ont toujours appartenu.

Cette rénovation totale leur est dédiée, comme aux hôtes de passages qui découvriront un lieu chargé d’histoire éclos à la modernité. « C’est un endroit qui intimide un peu les gens ici. Et notre devoir, notre travail, ce qui m’excite beaucoup c’est de l’ouvrir davantage. (…) Tout ce qui doit se passer dans la ville doit passer immanquablement par le Jules César. » précise Christian Lacroix.

Le théâtre d’une expérience vive, chaleureuse et authentique, qui marque la volonté de son nouveau propriétaire le groupe hôtelier Maranatha de proposer des destinations toujours plus exclusives.


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SOMMAIRE

1. Le tableau d’un designer p. 4

2. Le renouveau du Jules César raconté par Christian Lacroix p. 4 • Redonner sa lisibilité au cloître d’origine • Conserver la mémoire d’un hôtel mythique

3. Constituer une agora culturelle où l’évocation du passé inspire l’avenir p. 8

4. Prochaine étape : ouverture d’un Spa à l’automne 2014 p. 8

ANNEXES

p.9p.10p.11p.12p.13

Le Jules César en quelques dates Biographie de Christian Lacroix A propos du Groupe Maranatha Fiche technique Contact


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Au Musée Réattu d’Arles, il y a une toile qui compte parmi les premières entrées dans le musée imaginaire de Monsieur Lacroix. Elle est intitulée « L’atelier de couturières ». Dans son traitement se retrouvent cette expérience de la lumière propre au pays Occitan, mais aussi ce rapprochement de tissus et de matières qui opère à la manière d’un collage.

Le décor imaginé pour l’Hôtel Jules César***** semble orchestré autour de ces deux pivots. D’une part le traitement de la lumière qui joue avec les ombres portées par l’architecture. D’autre part ce principe de collage par lequel le designer révèle le génie et l’histoire des lieux.

Dans le cadre retrouvé de l’ancien cloître, il brosse ainsi le tableau d’un art de vivre fait de confort et d’émotions, où la palette compose avec la mémoire de l’ancien établissement mais aussi les évocations de la bouvine et de la littérature, de la peinture et des musiques du sud, du baroque et du contemporain, de la corrida et de l’histoire de la photo.

Autant de facettes d’un territoire dont le Jules César se veut le repère et la porte d’entrée. « Aujourd’hui les gens qui vont à l’hôtel cherchent une seconde maison, mais aussi qu’on leur raconte une histoire. » rappelle Christian Lacroix, qui retrace à travers ce projet les plusieurs vies du bâtiment, autant que son inscription dans une culture locale constitutive de l’ADN créatif du designer.

LE TABLEAU D’UN DESIGNER

Situé dans un périmètre classé, l’hôtel Jules César***** a bénéficié avec Christian Lacroix de l’expertise d’un amoureux du patrimoine, soucieux de respecter l’intégrité historique du bâtiment. Main dans la main avec l’architecte Olivier Sabran, le designer a veillé à retrouver les lignes architecturales du couvent édifié en 1664.

LE RENOUVEAU DU JULES CÉSAR RACONTÉ PAR CHRISTIAN LACROIX


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Redonner sa lisibilité au cloître d’origine

« Ce fût au 17ème siècle un couvent », rappelle Christian Lacroix, « le couvent des Carmélites, légèrement hors les murs, avec une des plus belles chapelles baroques de la ville, intacte. Cela m’a inspiré la plus grande révérence envers les lieux et les espaces, leur essence si peu anodine, l’esprit qui y a toujours soufflé malgré les vicissitudes de certaines époques.

Cela signifiait garder les grands couloirs un peu solennels où des vestiges d’une fresque aussi humble que touchante ont été retrouvés à la faveur des travaux, là où religieuses et Carmélites se réunissaient pour assister aux offices derrière leur claustra de bois, intact côté chapelle.

Redonner à la façade côté kiosque à musique son aspect d’origine en retrouvant les ouvertures de l’époque. Retravailler les espaces de verdure, sur la terrasse abritée du boulevard des Lices comme dans le jardin menant à la piscine, très simple. Restaurer la chapelle qui deviendra dès cet été lieu d’exposition dans le cadre des rencontres de la photo, avec une évocation de « l’Arlésienne ».

À l’étage supérieur, la chambre dite « de la mère supérieure », inspirée du minimalisme de la Camargue et des cellules religieuses. Simple et coquette, badigeonnée de blanc et d’ocre, un peu à l’espagnole, puisque ce sera aussi l’étage des toreros. »


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Conserver la mémoire d’un hôtel mythique

« Ce fût à partir de 1928 un hôtel « moderne » voué à l’accueil des touristes de plus en plus nombreux et de plus en plus sophistiqués sur le chemin de Paris et du Havre vers la Côte d’Azur et la Riviera. Ayant la chance que la structure originale de cet établissement déjà inspiré par l’Antique ait été préservé par les derniers propriétaires, Mr et Mme Albagnac, jusqu’à certains meubles, j’ai souhaité m’inscrire dans ces traces avec modestie.

En gardant le vaste lobby, la grande perspective à l’entrée vers les escaliers, avançant seulement le bar vers la réception et le restaurant, et agençant différemment le salon qui garde la plupart des sièges d’origine tapissés d’étoffes vives. Le tout rythmé de couleurs locales : le rose des toreros et des façades anciennes, le rouge des capes, le jaune des condiments et des plantes sauvages, ou par le graphisme structurant du noir et blanc, pour le bar « tauromachique » en particulier et une harmonie plus « 18ème provençal » pour certaines parois décorées de rocailles blanches sur fond olive et vanille. Quant au restaurant « Lou Marquès » j’en ai gardé les boiseries d’origine, simplement sablées, comme certains meubles d’époque dans les chambres, et surmontées d’une frise où alternent en ombres chinoises arlésiennes et taureaux de Camargue.

J’ai tenu à ce que l’on préserve aussi le volume inhabituel de cette salle en le scandant seulement de parois cérusées mobiles permettant d’organiser chaque jour différemment l’agencement des tables en fonction des événements plus ou moins officiels ou intimes. Là, comme dans le lobby, c’est une moquette noire et blanche en trompe l’œil de carrelages qui accueille les clients autour de tables aux sièges signés des années 1960 dont aucun n’est recouvert du même ton, tout le prisme des couleurs étant représenté.

La salle du petit déjeuner s’inspire des cuisines de mas, en tons gris-vert, avec des persiennes bleues, des canisses recouvrant la verrière et des gravures 18ème agrandies décorant les murs, ainsi qu’une fresque.


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C’est l’ambiance que l’on retrouve dans les chambres dites « camarguaises », tandis que celles du premier étage restent dans l’atmosphère « 18ème » du lobby, et que celles au niveau du cloître cultivent plutôt la monochromie en s’inspirant de la période où Picasso, Cocteau et bien d’autres passaient par là en laissant dans leur sillage les couleurs, les graphismes et les dessins qui n’ont jamais cessé de m’inspirer, en particulier pour la décoration de ces espaces-là.

Ce fût en effet un lieu de mondanité, de villégiature, avec pour devise le « sta viator » sculpté sur la façade à côté du bas-relief représentant Jules César, déjà d’actualité en 1928, soit 80 ans avant que son fameux buste ne soit retrouvé dans le Rhône et qu’il croise l’autre été la Vénus d’Arles, qui accueilleront les voyageurs dès l’entrée, non sans m’inspirer des détails décoratifs empruntés à l’antiquité, comme le tapis en trompe l’œil de mosaïque de « calades » du salon.

© Philippe Praliaud


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Si j’ai eu un idéal en travaillant sur le renouveau de cet hôtel, outre le souci de faire se rencontrer, d’une manière légitime, cohérente et pertinente à la fois, le passé, le présent sinon le futur, c’est celui de voir non seulement la clientèle du monde entier converger vers l’hôtel, mais aussi les Arlésiens pour y célébrer les moments importants de leur vie, ou simplement pour le plaisir de la table, d’un verre, sacrifier aux rites de la féria avec le « mundillo » et la « bouvine »…

Et que bien entendu se retrouvent là comme chez eux tous les musiciens, les photographes, les écrivains, tous les artistes et les acteurs de la vie culturelle arlésienne, si riche, dans ce presque monument en plein centre de la cité, où se sentir, malgré ce complétement ailleurs, dans une bastide, un jardin, une demeure traditionnelle ou simplement une maison où se sentir bien entre Alpilles et bord de mer Méditerranée. »

Il ne manquait qu’une seule chose au scénario de confort absolu imaginé par Christian Lacroix pour le Jules César : un Spa. L’oasis de l’hôtel eut en effet été incomplète sans un espace en son sein dédié au bien-être et à la beauté. C’est dans l’ancienne cour intérieure, dans le prolongement du cloître qu’il ouvrira ses portes à l’automne 2014.

Il proposera des soins aux senteurs naturelles inspirés des savoir-faire de la Méditerranée, en parfaite harmonie avec le cadre du nouveau Jules César.

© Philippe Praliaud

CONSTITUER UNE AGORA INTIMISTE, OÙ L’ÉVOCATION DU PASSÉ INSPIRE L’AVENIR

PROCHAINE ÉTAPE : OUVERTURE D’UN SPA À L’AUTOMNE 2014


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1664 : les Carmélites, arrivées à Arles en 1631, bâtissent leur couvent dédié à Sainte Thérèse d’Avila près de la porte du Marché-Neuf.

1792 : pendant la Révolution, les religieuses sont expulsées. La commune rachète le couvent et le transforme en hôpital pour les pauvres, appelé Maison de la Charité.

1903 : l’hôpital est fermé, le bâtiment mis en vente. La société dite « des Grands Hôtels Internationaux » souhaite le transformer en hôtel de luxe.

1928 : l’hôtel est inauguré. Les travaux d’aménagement ont été supervisés par l’architecte Étienne Bentz, qui a signé notamment le pavillon d’Arles pour l’Exposition Universelle de 1900.

11 novembre 1942 : les Allemands envahissent Arles. L’hôtel devient le siège de la Kommandantur.

1952 : Joseph Savini, relance l’hôtel. En 1953, en tant que premier directeur, il aménage le restaurant et le baptise « Lou Marquès » en mémoire du marquis de Baroncelli, son ami.

2013 : l’hôtel est racheté par le Groupe Maranatha

2014 : Christian Lacroix dirige la rénovation totale de l’hôtel avec l’architecte Olivier Sabran.

Source : n°178 Arles Info Janvier 2014

LE JULES CÉSAR EN QUELQUES DATES

ANNEXES


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Christian Lacroix, costumier.Né à Trinquetaille, Arles (en 1951). Après des études de lettres classiques et d’histoire de l’art au Lycée Mistral d’Arles, à l’Université Paul Valéry de Montpellier, puis à la Sorbonne et à l’École du Louvre, il ne s’imagine ni peintre, ni professeur, ni conservateur des musées. Le hasard qui n’en est jamais un le dirige alors vers la mode et le costume de scène.

BIOGRAPHIE CHRISTIAN LACROIX

© Patrick Swirck

Après avoir fait ses classes chez Hermès, Guy Paulin et au Japon, il prend la direction artistique de la maison Jean Patou de 1982 à 1987, date à laquelle Bernard Arnault lui permet de créer sa propre maison de couture.

Parallèlement à cela, il a signé depuis les années 1980 les maquettes des costumes de nombreuses productions de théâtre, opéra ou ballet, à l’Opéra Garnier (Les Anges Ternis, Joyaux, Shéhérazade, La Source, Le Palais de Cristal), à la Monnaie de Bruxelles (Il Re Pastore, Eliogabalo, La Femme sans Ombre, Così Fan Tutte), à la Comédie-Française (Phèdre, Cyrano de Bergerac, Fantasio, Peer Gynt, Lucrèce Borgia), au Metropolitan de New York (La Gaité Parisienne), au Festival d’Aix (Les Noces de Figaro), à l’Opéra-Comique (Roméo et Juliette, Fortunio), au Capitole de Toulouse (La Favorite, Le Bal Masqué), à l’Opéra du Rhin (Les Pêcheurs de Perles, L’Ami Fritz), au TCE (Don Pasquale), à l’Opéra de Vienne (Radamisto), à Saint Gallen (Salomée), à Graz (Lohengrin), à Cologne (Aïda), Hambourg (Butterfly), Francfort (Adrienne Lecouvreur), Munich (Capuletti e Montechi) et Berlin (Agrippina, Candide, Mahagonny).

Depuis 2000, il développe également une activité de designer plus industriel (TGV, Tramways de Montpellier, hôtels, cinémas Gaumont) et de scénographe de son propre travail (Centre National du Costume de Scène à Moulins en 2006, Musée de la Mode et Musée des Arts Décoratifs en 2007, Musée Réattu et Rencontres d’Arles en 2008, Abbaye de Montmajour en 2013), devenue prépondérante depuis la fin de ses activités de couturier en 2009.

En juillet 2013, il a dessiné une collection de 18 modèles couture en hommage à Elsa Schiaparelli pour la maison éponyme.

Par ailleurs il continue sa collaboration avec la Monnaie de Paris et, entre autres projets, conçoit la décoration de son cinquième hôtel à Paris et prépare également une scénographie dans le cadre d’une carte blanche au Musée Cocnacq-Jay pour l’automne prochain.


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Aujourd’hui 14ème groupe hôtelier français, le Groupe Maranatha connait une forte croissance grâce à l’acquisition d’hôtels à Paris, à Bruxelles, à la Montagne et dans le Grand Sud de la France.

Le Groupe compte plus de 40 établissements qui peuvent se décliner en deux gammes : les hôtels « Prestige», où chaque lieu est unique et raconte une histoire, et les hôtels « Etape » sous enseignes pour des séjours confortables avec la garantie d’un service hôtelier de qualité.

Parmi les hôtels ayant rejoint le Groupe en 2013, on peut noter : le Seven Hotel****, un hôtel à l’univers raffiné et contemporain en plein cœur de Paris, le Sofitel Le Louise***** à Bruxelles, un hôtel 5 étoiles alliant charme et art de vivre à la française et Le Grand Aigle Hôtel & Spa**** à Serre-Chevalier, un hôtel de montagne cosy et confortable, idéalement situé au pied des pistes.

Le Groupe poursuit son ascension en 2014 avec plusieurs projets de rénovations ambitieux et le développement de nouvelles destinations en France et en Europe.

Informations et réservations au meilleur tarif garanti sur www.maranathahotels.com.

À PROPOS DU GROUPE MARANATHA

Hôtel Jules César*****9, Bd des Lices - 13 200 ARLES

Tel : + 33 (0)4 90 52 52 52Fax : + 33 (0)4 90 52 52 53

www.hotel-julescesar.fr


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FICHE TECHNIQUE

52 chambres :Classique / Supérieure / Deluxe / Junior Suite Lacroix11 Suites et Junior Suites avec pour thèmes de décoration : provençale, monacale, LacroixCheck in 15h / check out 12hService d’étageRéception ouverte 24h/24

Service conciergerieBagagerieGarde d’enfantsService de blanchisserie, nettoyage à sec, service de repassage

Restauration1 restaurant Lou Marquès avec une cuisine provençale 100 places à l’intérieur, 40 places sur la terrassePetit déjeuner de 7h à 10h30 en salle ou en room serviceDéjeuner de 12h à 13h30Dîner de 19h30 à 21h30Room Service 24h/241 bar1 bar snacking piscine de juillet – mi-septembre

Bien-êtrePiscine extérieure chauffée1 Spa (ouverture automne 2014) avec jacuzzi, hammam, sauna, salle de fitness, tisanerieJardins fleurisService de voiturierParking public disponible sur place en supplément à 20 euros

Salles de réunions/banquets


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CONTACT PRESSE

agence 14 septembreEmmanuelle Gillardo

[email protected]

Tel : +33 (0)1 55 28 38 28

Hôtel Jules César*****9, Bd des Lices - 13 200 ARLES

Tel : + 33 (0)4 90 52 52 52Fax : + 33 (0)4 90 52 52 53

www.hotel-julescesar.fr

CONTACT HÔTEL JULES CÉSAR

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