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Page 1: Dossier de presse LES ENTREPRISES EWING 2015
Page 2: Dossier de presse LES ENTREPRISES EWING 2015

L E S E N T R E P R I S E S E W I N G

Page 3: Dossier de presse LES ENTREPRISES EWING 2015

Le parcours

Pôle mode

Pôle mannequinat

Pôle littérature

Pôle audiovisuel

Quelques partenaires

Contacts

Annexes

Photos

Remerciements

p.4

p.6

p.8

p.10

p.12

p.14

p.16

p.17

p.28

p.38

Page 4: Dossier de presse LES ENTREPRISES EWING 2015

D’origine Franco-camerounaise et américaine, j’ai perdu ma mère à l’âge de 4ans. Accueilli par mon arrière grand-mère, j’ai été placé par la suite auprès de ma grand-tante à l’âge de 7 ans dans le 94 à Choisy-le-Roi.

Le séjour chez ma grand tante et son mari fut des plus éprouvants. En effet, pendant des années, ils me firent subir les plus atroces sévices et humiliations (coups répétitifs,tortures, piments dans les yeux, etc.) C’est à la suite d’une de ses séances de maltraitance que j’ai perdu la vue après être tombé dans le coma.

Je fus placé définitivement à la DASS à la suite de ces péripéties. Pendant toutes ces années et pour supporter mon quotidien, je pensais à ma mère, ancienne modéliste styliste qui dans ses temps libres dessinait et créait des modèles pour ses 3 enfants. Je traînais dans ses pieds entre le tissu et le bruit de la machine.

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Afin de poursuivre le rêve de ma mère disparue prématurément, j’ai décidé de créer une marque de vêtements (la marque MASON EWING, M pour Marie prénom de ma mère). Cette marque de vêtements a une particularité, des motifs en braille, et est le symbole du combat pour la tolérance et pour l’innocence. Dans un premier temps, j’ai créé des t-shirts et des sweats et je souhaite démarrer par une collection de t-shirts en 4 couleurs, accessibles à tous et ornés de motifs en braille pour permettre aux personnes atteintes de c é c i t é de reconnaître les couleurs au touché. Par ailleurs, le logo présent sur cette collection est un bébé métissé aux yeux bleus bridés, avec une mèche blonde, répondant au prénom de Madison. Ce bébé aux multiples origines, représente l’innocence et la pureté : c’est un combat pour la tolérance, le handicap, contre la discrimination et le racisme. Un bébé ne ment pas, ne juge pas, il aime tout le monde. Vous pourrez suivre Les Aventures De Madison très prochainement en bande dessinée et en dessin animé. D’où ma devise « Lèves- toi et marches vers la lumière ». Après mon premier défilé de presse, le 20 septembre 2006 et le lancement de ma ligne en braille pour hommes, femmes et enfants, une ligne de haute couture pour femmes sera élaborée courant 2015-2016, une collection baptisée «ESPOIR POUR L’AVENIR»…

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En janvier 2015, la Mason Models School a ouvert ses portes.

Élégance, beauté, charisme, naturel...

L’agence a été pensée dans le but de recruter des mannequins professionnels et de former des futurs modèles. Afin de montrer que le handicap n’empêche pas d’accomplir ses rêves, l’agence va également recruter des mannequins ayant des problèmes de vue ou d’audition. Tout en respectant les critères de sélection, ils bénéficieront des conseils adaptés à leur profil.

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Aujourd’hui, ce département prépare l’adaptation des aventures de Madison en bandes dessinées et la sortie du livre autobiographique de Mason Ewing.

Projet BD

La BD des aventures de Madison représente la tolérance et l’innocence véhiculées par un enfant. Mason tient à faire de ce projet un tremplin pour des jeunes talents dessinateurs handicapés ou non. Un concours sera mis en place afin de sélectionner les meilleurs d’entre eux et leur permettre de participer à la création d’un numéro de la bande dessinée. Fidèle à son engagement, Mason Ewing tient à soutenir les associations pour les personnes atteintes de cécité et de maltraitances. Un pourcentage sur les recettes obtenues à partir des ventes des bandes dessinées seront re-versées aux associations. Livre autobiographique

Ce livre autobiographique est une opportunité pour Mason Ewing de révéler la vérité sur son douloureux parcours d’enfant.

Au travers de ce livre, Mason Ewing veut donner l’espoir pour tous ceux qui traversent des épreuves difficiles. Il a eu le courage d’aller de l’avant et de transformer ses épreuves en force, « Ce qui ne tue pas, nous rend plus fort ». Vous pourrez découvrir ce 1er livre autobiographique courant 2016 Les Yeux du Destin. L’instigatrice de ce projet n’est autre que la journaliste de France 2, Dominique TORRES, la marraine de Mason.

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La « Ewing Production » a pour vocation d’aider de jeunes et talentueux réalisateurs à concrétiser leurs rêves tout en produisant, en parallèle, des projets avec de grands noms du cinéma. Déjà animée par deux projets, l’année 2016 verra naître un court-métrage dramatique, ayant pour sujet la perte soudaine de la vue, ainsi qu’une animation 3D présentant la mascotte de l’entreprise : le bébé Madison, métaphore de l’espoir et de la tolérance. Court-métrage

Réalisé par un talentueux trio de réalisateurs Robin Shuffield, Nicolas Miram et Mason Ewing, à qui l’on doit déjà le court-métrage Descry tourné à Los Angeles, Une Lueur d’Espoir met en scène un jeune homme (Bryan Trésor) perdant soudainement l’usage de la vue. Lutte pour la vie, combat pour l’acceptation et la tolérance, ce court-métrage dramatique au discours volontairement humain est destiné à véhiculer un message positif et cruellement réaliste.

Animation 3D Les entreprises Ewing s’entourent d’une équipe de professionnels de la 3D pour réaliser un court-métrage. L’animation met en scène les tribulations de Madison, bébé métis atypique aux yeux bleus bridés et à la mèche blonde et diffuse un message universel cher aux Entreprises Ewing: l’Espoir et la Tolérance. Madison n’a pas fini de nous surprendre puisque d’autres animations sont déjà en cours de réalisation...

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Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées

L’Oréal Professionnel

New Balance

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Olivier Lapidus, créateur de mode, soutient LES ENTREPRISES EWING.

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Emmanuel Petit, champion de monde de football 1998, soutient LES

ENTREPRISES EWING.

Dominique Torrès, grand reporter, soutient de LES ENTREPRISES EWING.

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L E S E N T R E P R I S E S E W I N G

LES ENTREPRISES EWING5 RUE OLOF PALME - 92110 CLICHY

Contact agent: Aline GONDOIN: 06 78 05 14 24E-mail d’agent: [email protected]

Site web: - www.lesentreprisesewing.com - www.masonshopping.com

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L E S E N T R E P R I S E S E W I N G

REVUE DE PRESSE

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« La vie comme il la voit »

Mason Ewing parle vite. Très vite. Il avale les mots, impatient de passer aux suivants. On doit lui faire répéter ses phrases. Cela l’agace. Il soupire, recommence de mauvaise grâce. C’est qu’il n’a plus de temps à

perdre. Tant de vie gâchée, tant à rattraper. Il a 24 ans et, depuis longtemps, il poursuit un rêve : rendre hommage à sa mère. Il l’a perdue quand il avait 3 ans, au Cameroun. Elle était mannequin. Elle était belle. Elle était noire. Mason Ewing est né de son union avec un homme d’affaires californien blanc. Elle est morte à 20 ans. «Victime d’un meurtre prémédité», lâche-t-il sans s’étendre. D’elle, de son père, de sa famille africaine, il ne sait quasiment rien. Son enfance est un trou noir. Il n’a survécu que dans l’espoir de faire un jour ce cadeau à sa mère disparue : devenir styliste et organiser un défilé. Pour elle. Il a attendu si longtemps. Et le moment est venu.

Le premier défilé de Mason Ewing, styliste, doit avoir lieu mercredi 20 septembre, à 19 heures, dans des salons du 98 quai de la Rapée, à Paris. Le contenu est un mystère. La «surprise» du créateur. Une «robe de mariée dans le style Marie-Antoinette, avec une traîne de 8 mètres», et conçue en mémoire de sa mère, le plonge dans une anxiété fébrile. Ce que Mason Ewing rechigne à dire, c’est sa particularité. Il est à la fois styliste et aveugle. «Malvoyant», corrige-t-il, vexé. «Pourquoi me posez-vous toujours des questions sur ma vue ?», ajoute-t-il en vous regardant fixement, presque sans se tromper de direction, les yeux grands ouverts.

Dans son appartement d’un immeuble HLM de Meaux (Seine-et-Marne), la télévision est allumée. Mason «regarde», comme il dit, un épisode à l’eau de rose de son feuilleton préféré, «Les Feux de l’amour». Il feuillette en permanence des papiers et des photos. Connaît par coeur des centaines de numéros de téléphone, peut réciter des articles de journaux, vous donne de mémoire la date et la page. Des amis défilent, se mettent gentiment à son service, entraînés par son extraordinaire énergie.

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20 septembre 2006

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«Nous sommes une armée mexicaine à bosser pour lui, dit l’une de ses «marraines», la journaliste Dominique Torrès, cofondatrice et ex-présidente du Comité contre l’esclavage moderne. Parce qu’il est bouleversant. Parce qu’il est hors normes. Et que rien ne l’arrête.» Parce que tout, dans la courte vie de Mason Ewing, le destinait à disparaître.

Trois ans après la mort de sa mère, Lucien et Jeannette Ekwalla, le grand-oncle et la grand-tante de Mason, viennent le chercher à Douala, la capitale économique du Cameroun. Ils vivent en France. Mason, 6 ans, prend l’avion pour la première fois. Il s’imagine que la France est dans le ciel, qu’il verra sa mère par le hublot. Mais, dans la banlieue parisienne où il atterrit, le paradis ne l’attend pas.

Il est astreint aux tâches ménagères. Séquestré, torturé, brûlé, battu. L’oncle montre une préférence pour le ceinturon (côté boucle), la tante pour la massue en bois, quand elle ne cogne pas la tête de l’enfant contre la baignoire. La peau noire et la chevelure crépue ont cet avantage : les coups ne se voient pas. A l’école, seul moment de délivrance, Mason, terrorisé, ne raconte rien de sa vie.

Pour punir l’enfant de faire pipi la nuit - il dort à même le sol, sans couverture -, la tante lui étale de la purée de piment sur le sexe. Le pot est toujours prêt à servir, dans la salle de bains. Elle lui en met aussi régulièrement sur les yeux. La «torture au piment» est une coutume pratiquée dans certaines familles africaines, généralement dans le vagin des jeunes pécheresses. Mason perd la vue quelques années plus tard, à l’âge de 15 ans. Non sans avoir maintes fois fugué, appelé au secours policiers ou assistantes sociales de la DDASS... qui alertaient aussitôt son oncle et sa tante. Personne ne croyait Mason Ewing. Tant de cruauté, tant de souffrance, ça n’existe pas. Le Comité contre l’esclavage moderne l’a écouté. En juin 2004, Lucien et Jeannette Ekwalla ont été chacun condamnés par le tribunal correctionnel de Meaux à quinze mois d’emprisonnement avec sursis et à 4 500 euros de dommages et intérêts, pour «privation de soins ou d’aliments» et «faits de violences volontaires par apposition de purée de piment sur les yeux ou le sexe». Jeannette avait passé un an et demi en prison pendant l’enquête. Lucien, lui, avait réussi à s’enfuir. Une peine dérisoire, grotesque, comme dans la plupart des cas d’esclavage domestique. «Ça me dégoûte», dit Mason.

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Il voudrait tourner la page. Effacer les stigmates du passé, ce handicap qu’il nie de toutes ses forces. A côté de la télévision, il a entassé des dizaines de DVD. «Une fois libre, dit-il, j’ai acheté tout ce que j’avais été privé de voir à la télé, dans mon enfance, les dessins animés ou les émissions les plus débiles. Pour rattraper ce dont mes copains d’école me parlaient, tout ce que je n’ai jamais eu.»

Il a décidé de devenir styliste. Toujours en quête de ses paradis perdus, de lumière, de beauté, d’éclat. «Dans mon rêve, explique Mason, la mode est l’une des plus belles richesses que ma mère m’a laissées. Quand j’étais petit, j’adorais les défilés, je faisais beaucoup de dessins, je découpais des photos de mannequins dans des magazines, je me faisais des dossiers.»

«Pourquoi choisis-tu le seul métier que tu ne peux pas faire ?» s’est inquiété Dominique Torrès. «Trouve un modèle d’entreprise qui corresponde à ton handicap», lui a conseillé le couturier Olivier Lapidus, qui l’accompagne amicalement. Mason l’a entendu. Il a acheté des jeans et des tee-shirts sur lesquels il a fait apposer des motifs en braille. Il a conçu son logo, les lettres M et E entrelacées, «d’un gris très élégant». Et une mascotte, à l’esthétique moins heureuse, censée représenter la marque : un gros bébé cosmopolite à la peau métissée et aux yeux bleus bridés, la tétine dans la bouche. Un ami designer a appliqué scrupuleusement ses instructions. Une styliste a exécuté la robe de mariée. De quelle manière l’a-t-il vue ? La question énerve Mason. «J’ai vu, dans ma vie. La beauté, je la connais.»

Comme Mason Ewing ne fait rien à moitié, il a fondé Les Entreprises Ewing. Une holding à la Dallas, dans son imaginaire blessé, qui rassemblerait une agence de pom-pom girls, une autre destinée à former des mannequins et maintenant un bureau de stylistes sous la marque Mason Ewing, dont le défilé de mercredi pose la première pierre. Le patron des Entreprises Ewing le promet : «La robe est trop belle, vous verrez !»

Marion Van Renterghem

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Un jeune styliste malvoyant et au passé tragique, Mason Ewing, a présenté mercredi soir à Paris sa première collection, conçue comme un «défi» et une «première étape» de son parcours dans le milieu de la mode.

Devant plusieurs dizaines de personnes, parmi lesquelles ses «parrains», le couturier Olivier Lapidus et la journaliste Dominique Torrès, Mason Ewing, 24 ans, Français d’origine camerounaise, a proposé une série de T shirts portant un signe en braille destiné à permettre aux mal voyants d’en connaître lacouleur par le toucher.

Les T shirts portent également, au dos ou devant, le logo de la marque (les lettres M et E) ou son emblème, un bébé noir au yeux bleus et à la mèche blonde de Kirikou métis. «C’est le symbole de l’innocence, de la pureté, de la tolérance», a expliqué Mason Ewing, en marge du défilé.

Ces pièces s’associent à des jeans amples également marqués du logo. La robe de mariée, créée par une jeune styliste sur l’inspiration de Mason Ewing, a été particulièrement applaudie.

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« Premier défilé d’un jeune designer de mode mal-voyant »

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Le jeune homme, qui travaille dans son appartement à Meaux (Seine et Marne), a expliqué avoir voulu rendre hommage à sa mère, Marie, ancien mannequin noir mort à 20 ans au Cameroun alors qu’il n’a que quatre ans. Le petit garçon est alors envoyé en France chez un oncle et une tante qui le maltraitent, lui infligeant des tortures morales et physiques. L’enfant martyr fugue, erre dans les rues... A 15 ans, un autre drame le frappe: il perd la vue. Mais il aime obstinément la mode, un goût hérité de sa mère. «Ce qui m’a poussé, c’est ma mère. C’est un bel héritage, une belle richesse qu’elle m’a laissée. Et si j’en suis là aujourd’hui, c’est grâce à elle», explique t- il. La robe de mariée, à la longue traîne blanche en cascade, a été conçue «pour lui dire un au revoir».

Le jeune homme, qui dirige une équipe d’une quinzaine de personnes, n’a pas de formation de styliste. «La seule formation que j’ai, c’est ma confiance en moi, et celle des gens qui ont cru en moi», dit t- il.

Outre Olivier Lapidus et Dominique Torrès, il rend notamment hommage au styliste nigérien Alphadi et à «des gens chez Hubert de Givenchy» qui, dit -il, «ont vraiment voulu que je m’en sorte. Ils ont toujours cru en moi. Pour eux, mon handicap n’était pas un problème».

Mason Ewing estime avoir «été bien entouré. Tout le monde veut vraiment que j’y arrive. J’ai eu beaucoup de chance par rapport à beaucoup de créateurs qui se lancent».

Admirateur de «Monsieur (Yves) Saint Laurent», de Christian Dior et de Jean Paul Gaultier, Mason Ewing n’entend pas en rester là. Cette collection est «une première étape. Je voudrais lancer des modèles pour femme dans un an», confie le styliste qui envisage également d’écrire son autobiographie.

Joël Saget

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« Cyril, esclave depuis l’âge de 6 ans »

Cyril Elong, 21 ans, aveugle depuis l’âge de 15 ans, est malheureusement un «cas d’école de l’esclavage moderne». Ce jeune homme, originaire du Cameroun, a été victime depuis l’âge de 6 ans des sévices

imposés par son oncle et sa tante. Des faits révélés à la justice l’année dernière seulement après six ans de mutisme absolu. Aujourd’hui, sa tante est en prison et son oncle a pris la fuite en Afrique.

Un cas dramatique dévoilé la veille du début de l’enquête parlementaire sur l’esclavage moderne en France. Hier matin, lors d’une conférence de presse, le Comité contre l’esclavage moderne (CCEM), qui a pris en charge le dossier de Cyril, a pointé du doigt les dysfonctionnements de l’administration qui n’a pas su entendre à l’époque la souffrance de cet adolescent au parcours tourmenté. «Dans certaines familles, il m’est arrivé d’être privé de nourriture pendant une semaine», raconte aujourd’hui Cyril. Des amis l’ont signalé à la DASS qui n’a rien fait.

Son calvaire commence à l’âge de 6 ans, dès son arrivée en France en 1986 avec son oncle et sa tante, après la mort de sa mère. Il devient le domestique et le souffre-douleur du couple. Son témoignage fait froid dans le dos : coups de bâton sur la tête, piments frottés, apposés sur le sexe et sur les yeux ou brûlures en guise de punition. La vie dans le pavillon familial de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) puis de Pontault-Combault (Seine-et-Marne), n’a rien d’un exil doré. Souvent, il dort par terre «pour éviter de salir les draps», fait office de «petit» homme à tout faire. Il encaisse.

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A 13 ans, alors qu’il n’a pas encore de problème de vue, il commence à fuguer. Ses passages dans plusieurs commissariats de Seine-et-Marne ou à la brigade des mineurs de Paris n’ont qu’une conséquence: le faire placer, en 1994, avant d’être renvoyé chez son oncle et sa tante. Il faudra encore de longues années pour que la justice ne s’en mêle. Entre-temps, après un passage dans la rue, Cyril est devenu aveugle.

Hier, l’ASE de Seine-et-Marne (Aide sociale à l’enfance, organisme qui gère les centres d’accueils où à vécu Cyril) se défendait d’une quelconque négligence durant ces années de placement. «Cyril est tout sauf un garçon facile, se justifie Roland Giraud son directeur. Il a mis beaucoup de temps avant d’être capable d’exprimer sa souffrance et ce qu’il avait réellement vécu dans sa famille.»

Aujourd’hui, le pauvre Cyril ne sait plus vers qui se tourner. Il n’a pas la natio-nalité française et plus d’endroit où se loger. Pour couronner le tout, il est trop vieux pour les services sociaux. Alors, il fait des projets et rêve d’une réussite à la Jean-Paul Gaultier. «J’y crois et j’y arriverai, ne serait-ce que pour la mé-moire de ma mère. La couture, c’était sa passion».

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Mason Ewing, blinded at 15, is successful as a fashion designer in Paris. Now he wants to create a teen comedy and a dramatic series for television.

He’s been blind since age 15. But nobody can say that Mason Ewing lacks vision.Overcoming a nightmarish childhood, Ewing, 30, has been a successful

fashion designer in Paris.

For the last six months, however, his mind has been set on Hollywood, where he hopes to create a teen comedy and a dramatic series for television.

Born in Cameroon to an American father and a Cameroonian mother and raised in France, his own life has been filled with drama.

His mother, a seamstress and dressmaker, was murdered when Ewing was 4, he said. As an older child, Ewing remembers watching fashion shows and seeing glamorous top models like Naomi Campbell on the catwalk.

«I decided to work in fashion and follow in my mother’s footsteps,» he recalls.

« Blind fashion designer aims to make TV shows »

April 22, 2012

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Separated from his father, he lived for a time with a great-grandmother in Cameroon. But, Ewing said, his life took a dark turn at age 6 when he was sent to stay with relatives near Paris.

He remembers being routinely beaten and abused for seven years. He was whipped with belts, his arms were burned by candles, and he was forced to stand with his arms extended as he held heavy books in his hands, he says.

«I lived with my uncle and aunt and they began to fight me. They would awaken me at 4 in the morning to clean the house and wash dishes. When I wet the bed in fear, they took my head and bashed it on the bathtub,» he recalled. «They poked my eyes and put pigment in them.»

Ewing was bashed and kicked in the head so often that he suffered a seizure that landed him in the hospital, where, he said, he was in a coma for three weeks. When he awoke, he was blind.

The «pigment» Ewing mentioned is actually a peppery African hot sauce, according to a friend and associate, Raffael Becker, who translates for him. He said Ewing is convinced that the spicy hot sauce is to blame «for burning his optic nerves and killing the cells of his eyes.»

«I don’t know why they did this to me,» Ewing said. «It was just wickedness.»

French authorities eventually intervened and placed young Ewing in a series of foster homes. He studied physical therapy in college before deciding in 2001 to pursue his childhood dream of fashion design.

His Parisian fashion styling work ranged from evening gowns to Braille-lettered T- shirts.

Translating what Ewing could see only in his mind’s eye was a challenge. He was able to recruit artists willing to sketch the designs he described, including an elaborate «Marie Antoinette» gown — a flowing, billowing dress accented with swoops of golden-brocaded fabric.

Able to see only vague combinations of light and shadow, Ewing discovered his blindness had enhanced his ability to distinguish the textures of silks, lace, linen and cotton twill. That feel for material also came into play when doll-size miniatures of his creations were sewn together and he was able to «see» his designs by touch.

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Although other fledgling young designers of haute couture voiced skepticism of Ewing’s chances of succeeding in the design world, a French organization for the handicapped, Agefiph, decided to finance his first fashion show in 2006, according to print and television reports.

Since then, Ewing has produced a collection of T-shirts that feature Baby Madison, a multi-ethnic cartoon figure, in different settings. The infant has dark skin, blue eyes and a tuft of blond hair that «represents tolerance and love for everyone,» he said. The shirts’ raised Braille lettering tells him the garment’s color and what Madison image is printed on it.

Ewing used the cartoon character to branch out into video animation with «The Adventures of Madison.» He hopes to parlay that into two TV series that feature live actors.

Test scenes for the teen drama «Eryna Bella» have been shot in South Los Angeles’ Vermont Square neighborhood, where Ewing rents a small house. «It’s about high school beauty queens competing for the attention of the campus alpha male,» he said.

His proposed teen comedy series is called «Mickey Boom.»

Mary E. Fry, a producer and casting director for independent films who is assisting Ewing and his young actors, said what he is planning is doable.

«I grew up in an era of Ray Charles and Stevie Wonder and I know what they’ve accomplished,» Fry said. «He’ll have people at his side that are his eyes and ears. His biggest challenge is getting investors in line.»

Ewing is confident he can triumph in another visual arts field.

«There are a lot of people who are handicapped and they’re able to do a lot of things that people don’t necessarily think they can do,» he said.

Bob Pool

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Olivier LapidusDéfilé du 20 septembre 2006

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Le mannequin Cyrielle TouffuDéfilé du 20 septembre 2006

Rachel Legrain-Trapani (Miss France 2007)Défilé du 11 novembre 2008

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Défilé du 9 avril 2015

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Défilé du 9 avril 2015

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Défilé du 9 avril 2015

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Rebecca Ayoko (ancienne égérie de M.Yves Saint-Laurent)

Défilé du 9 avril 2015

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Défilé du 9 avril 2015

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Bryan Trésor (comédien dans Plus Belle La Vie)

Défilé du 9 avril 2015

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Défilé du 9 avril 2015

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Esther Kamatari (princesse du Burundi - à gauche) Rebecca Ayoko (à droite)

Défilé du 9 avril 2015

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- Laurent Petitguillaume -Animateur de télévision et de radio et

comédien

- Sophie Davant - Animatrice de

télévision et comédienne

- Josiane Balasko - Comédienne, réalisatrice, scénariste, romancière, dialoguiste et costumière

- Frédéric Mitterrand -Homme politique

- Renato Salvatori -Petit-fils d’Annie Girardot

- Rebecca Ayoko -Ancienne égérie de M.Yves Saint Laurent

- Emmanuel Petit -Champion du monde de

football 1998 et parrain de l’association de Mason Ewing

SOS Madison International

- Lilian Thuram -Champion du monde de

football 1998

- Laurent Blanc -Champion du monde de football 1998

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