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DOSSIER DE PRESSE

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DOSSIER DE PRESSE

SAS le Prince Albert II en visite à l’Entrepôt pour l’exposition de Michel Aubery- 10 septembre 2012

3 ANSPour une galerie c’est une naissance. Je voulais soutenir une double audace; c’est vrai.Présenter des artistes émergents, repérer des talents nouveaux est un exercice délicat et passionnant. Depuis notre première exposition consacrée au «réalisme socialiste roumain» à l’exposition actuelle de Michel Aubéry, en passant par Benjamin Spark, l’art brut et Christo, une trentaine d’expositions ont eu lieu, donnant aux artistes de Monaco et d’ailleurs l’occasion de montrer leur talent.Ceux-ci ont participé avec un grand bonheur à la vente aux enchères «55 artistes pour Haïti»,

contribuant ainsi à la construction d’une école dans ce pays dévasté.L’Open des artistes de Monaco 2012, «la Cité demain», a connu un réel succès avec 1000 visiteurs et 250 000 pages vues, en dix jours, sur Internet, ouvrant la galerie sur le monde.

La musique fût elle aussi très présente. Nicolas Horvath, déjà lui, a réalisé une performance formidable avec un «24h Eric Satie» et ses 840 vexations ! Ce fut une véritable expérience, non stop, pour notre artiste d’abord, et aussi les spectateurs.Avec «Nucléart» ; ce fut un happening fulgurant où, Nicolas Horvath avec «X for Henry Flynt» de La Monte Young, et l’artiste permanent de la galerie Andréa Clanetti Santa Rossa, donnèrent quelques frissons aux spectateurs perplexes voire médusés.Dernièrement, le groupe de jeunes musiciens de Monaco, venus des plus grands conservatoires européens, «Respiro Tango» a donné son premier concert.Ce soir avec Philip Glass, L’ENTREPÔT continue sur son audacieuse lancée.Merci à Nicolas Horvath, Avner Soudry et l’Ensemble instrumental de Nice, Régis Campo, Kyle Gann, Jereon Van Veen de nous offrir cette première mondiale.

Daniel BOERI

Programme

Philip Glass : 1er Concerto pour piano«Tirol Concerto»

deuxième exécution nationale

Jeroen van Veen : «Minimal Prelude 26, Hommage to Philip Glass»

création mondiale

Philip Glass : «Dracula : Suite»première exécution nationale

Regis Campo : «A Smiley for Mister Glass»

création mondiale

Entracte

Philip Glass : 2ème Concerto pour piano«After Lewis and Clark»

première exécution européene

Kyle Gann : «Going to bed»

création mondiale

PIANO : NICOLAS HORVATH ENSEMBLE INSTRUMENTAL DE NICE

DIRECTION : AVNER SOUDRY

Le concert sera suivi d’un cocktail anniversaire à l’Entrepôt 22 rue de Millo 98 000 Monaco

Philip Glass

Il semble aujourd’hui bien loin, le temps où le jeune Philip Glass, de retour de Paris où il était allé suivre l’enseignement de Nadia Boulanger, devait gagner sa vie en faisant le chauffeur de taxi dans les rues de New York ; ce début des années 1970 où ses premières compositions, tout comme celles de ses confrères « répétitifs » (Steve Reich, Terry Riley, Meredith Monk…), trouvaient asile dans les lofts ou les galeries d’art. A l’époque en effet, le milieu classique et les salles de concert traditionnelles considéraient avec méfiance ces jeunes enfants terribles de la musique américaine venus bousculer les traditions ; pour ne rien dire d’une avant-garde contemporaine qui voyait d’un fort mauvais œil ce retour à des valeurs – la consonance, la pulsation – qu’elle s’était employée, depuis l’après-guerre, à bannir farouchement. Répétitive, pulsée, la musique des compositeurs dits minimalistes, héritière de Bach tout autant que de Stravinsky, du jazz comme de la musique indienne, a constitué la principale (r)évolution musicale de la fin du XXe siècle, en substituant à la dramaturgie musicale héritée de la tradition européenne un discours fondé sur une expérience inédite, intense et intime du phénomène sonore.

Depuis qu’en 1976, avec la création de son opéra Einstein on the Beach, mis en scène par Robert Wilson, au Festival d’Avignon, Philip Glass a révolutionné à la fois la scène musicale et le monde théâtral, son audience n’a ainsi cessé de s’amplifier. A 75 ans, il est aujourd’hui non seulement l’un des compositeurs vivants les plus joués, mais aussi l’un des rares, avec peut-être Steve Reich ou Arvo Pärt, dont le renom excède le cercle des amateurs de musique « savante ». Avec le temps, il s’est également éloigné de l’idiome minimaliste strict qu’il expérimentait à ses débuts, pour assumer de plus en plus librement un lyrisme, voire un romantisme, et un sens de la mélodie qui ont su trouver dans les grandes formes classiques, et dans des orchestres de plus en plus fournis, un cadre idéal pour s’épancher.

Dans son riche – et, forcément, inégal – catalogue, à côté des opéras, des quatuors à cordes et de ses neufs Symphonies, on note ainsi, tout particulièrement depuis le tournant du millénaire, une prédilection pour la forme concertante. Après un premier Concerto pour violon en 1987, Philip Glass a entrepris, depuis 2000, un cycle de concertos pour différents instruments, riche aujourd’hui d’une petite dizaine d’opus.

Concerto pour piano n° 1 «Tirol Concerto» (2000)C’est le Concerto pour piano n° 1, composé – comme le Concerto n° 1 de Dimitri Chostakovitch – pour orchestre à cordes, qui est venu inaugurer cette prolifique série. Celui-ci a été initié, comme d’ailleurs le précédent pour violon, par le chef d’orchestre et pianiste Dennis Russell Davies, qui en a assuré la création – au piano – à la tête de son Orchestre de chambre de Stuttgart, en 2000, dans le cadre du festival Klangspuren à Jensbach, dans le Tyrol. Cette précision géographique n’est pas sans importance : au contraire, le contexte local été déterminant dans la genèse d’une partition dont les trois mouvements font de fréquents emprunts à des airs traditionnels tyroliens, au point que cette œuvre, également connue sous le titre de « Tirol Concerto », est devenue quasiment un emblème du patrimoine autrichien. On savait Philip Glass féru d’ethnomusicologie et nourri par les musiques traditionnelles, notamment extra-européennes. Mais c’est ici la première fois que le compositeur se réfère au folklore de manière directe, et non plus allusive, pour en faire la base de son matériau thématique.

Le premier mouvement de l’œuvre est ainsi tout entier irrigué par un hymne à la Vierge datant des années 1820 et provenant du village d’Alpbach, au sud-ouest d’Innsbruck : tout au long de ce mouvement, aussi bien au plan harmonique que structurel, Glass parvient à synthétiser brillamment les éléments traditionnels (et les variations autour de l’air d’origine) et ces cellules répétitives caractéristiques de son style. Une séquence de trois notes de cette même mélodie est également à la base du second mouvement, à lui seul plus long que les deux mouvements extrêmes : c’est une ample exaltation de la nature, dont le romantisme n’est pas exempt de recueillement, devenue fameuse après avoir été réutilisée par Glass dans la bande originale du film de Peter Weir, The Truman Show, qui lui valut un Grammy Award. A ces climats élégiaques succède un finale qui renoue avec l’énergie communicative du mouvement inaugural.

Tod Browning, Extrait du film Dracula 1931©: 1999 Universal Studios

«Dracula : Suite» (transcr. Michael Riesman, 2004)De Mishima (1985) à The Hours (2002) en passant par The Truman Show, de Martin Scorcese à Woody Allen, Philip Glass n’est pas seulement l’auteur d’innombrables musiques de films – qu’il a parfois reprises pour en faire le point de départ d’œuvres autonomes. On lui doit également plusieurs partitions destinées à l’accompagnement de grands films muets, dont la plus connue est celle qu’il a livrée, en 2000, pour l’édition en vidéo du chef-d’œuvre de Tod Browning, Dracula (1931), première adaptation cinématographique (avec l’acteur Béla Lugosi dans le rôle-titre) du roman de Bram Stoker. L’œuvre a été originellement composée pour les musiciens du Kronos Quartet, accompagnés de deux claviers, et transcrite pour piano et orchestre par Michael Riesman.

Beaucoup plus rare au concert, cette « Suite » offre une version qui condense l’essentiel de cette partition hautement narrative. Des accords tragiques de l’ouverture jusqu’à l’épilogue et la mort du vampire, dix mouvements aux sous-titres explicites – « The Inn », « Carriage without a Driver », « In the Theater »… – nous font vivre sans relâche un saisissant moment de cinéma sans images. Glass joue avec humour, brio et surtout poésie des codes du genre : il en assume pleinement la dimension mélodramatique, mais aussi la science des contrastes, faisant alterner des passages expressionnistes avec d’autres plus sentimentaux, des moments sombres et d’autres plus légers.

Concerto pour piano n° 2 « After Lewis and Clark » (2004)

De quatre ans postérieur, d’une brillance et d’un romantisme plus assumés, le second Concerto pour piano, écrit pour le pianiste Paul Barnes et créé à Lincoln (Nebraska) par l’Orchestre symphonique d’Omaha, s’inspire des figures des explorateurs Meriwether Lewis et William Clark, qui furent les premiers, entre 1804 et 1806, à traverser l’Amérique d’Est en Ouest. Pour construire cette épopée musicale narrant, avec le sens du dramatisme qui le caractérise (et qui explique également que tant de cinéastes aient fait appel à lui), les débuts de la conquête de l’Ouest, Philip Glass fait de multiples emprunts aux patrimoine musical de son pays.

Dans le premier mouvement, sous-titré « The Vision » et qualifié par le compositeur de « rouleau compresseur musical », les scansions motoriques de l’orchestre suggèrent l’énergie et la résolution de ces pionniers. Dans le second mouvement, des éléments de folklore font leur apparition, avec l’entrée en scène d’une flute qui noue avec le soliste un vibrant dialogue. Transcrites en notation musicale, les lettres qui composent « Sacagawea » – sous-titre de ce mouvement, du nom de l’adolescente indienne qui servit de guide et d’interprète à Lewis et Clark – forment la base du premier thème. Dans « The Land », troisième mouvement à la tonalité solennelle, la manière dont Glass parvient à faire proliférer les variations autour du thème traduit l’ampleur de la tâche accomplie par les pionniers : ampleur non seulement spatiale (évoquant les vastes paysages vierges de l’Ouest américain), mais aussi temporelle, puisque, comme l’expliquait le compositeur, « ce mouvement final devait refléter également l’expansion du temps – ce que le pays était avant l’expédition, et ce qu’il est devenu après ».

David Sanson

Après avoir exercé pendant 15 ans le métier de journaliste (à la rédaction en chef des revues Classica, puis Mouvement), David Sanson poursuit un triple parcours de conseiller artistique - notamment au Collège des Bernardins à Paris -, d’auteur et de musicien. Il est l’auteur d’un essai biographique consacré à Maurice Ravel et le traducteur du premier livre en français sur Arvo Pärt (tous deux dans la collection «Classica» des éditions Actes Sud) ; il a également participé, chez Robert Laffont, aux ouvrages collectifs Tout Bach et Tout Mozart.

Philip Glass © Raymond Meier

JEREON VAN VEEN

Jeroen van Veen (1969) originaire d’une famille musicale, commençait dès l’enfance à étudier le piano. Il n’avait que 13 ans lorsqu’il donnait son premier concert. Il étudiait aux conservatoires d’Utrecht avec Alwin Bär et Hakon Austbö. Lorsqu’il étudiait à l’Académie Mozart, Van Veen suivait des classes de maîtrise de Claude Helffer,

Ivan Klansky, Roberto Szidon et Leonid Hambro. En 1995 il gagnait le 4eme Concours de piano de Murray Dranoff (the 4th Murray Dranoff Competition) aux Etats-Unis avec son frère Maarten. Jeroen a joué avec de nombreux orchestres et sous la direction de plusieurs chefs d’orchestre comme Peter Eotvös, Howard Williams, Neal Stulberg, Jurjen Hempel, Arjan Tien, Robert Craft. Dans les studios d’Abbey Road à Londres, il enregistrait avec Robert Craft plusieurs œuvres d’Igor Stravinsky. Le ‘New York Times caractérisera ces enregistrements comme les meilleurs jamais faits (2002). En 1998 Van Veen fondait un quatuor pour quatre pianos, International Piano Quartet, avec qui il partait en tournée plusieurs fois au Canada et aux Etats-Unis. Van Veen a un Piano Duo avec Sandra van Veen depuis 1996.. Depuis 2004 il est également conseiller artistique pour la Fondation Murray Dranoff en Floride (USA). Grand spécialiste de la musique minimaliste, Jeroen van Veen redécouvre un immense répertoire pour piano qu’il enregistre en grande partie pour Brilliant Classics sur une trentaine de cds dont :Complete Simeon ten Holt (11Cd), Minimal Piano Collection I-IX (9 Cd), Tubular Bells pour quatre Pianos, Complete Erik Satie pour piano a quatre-mains, Minimal Piano Collection X-XX (11 Cd)Jeroen van Veen a commencé à composer dès qu’il eut terminé ses études au conservatoire en 1993. Il a étudié auprès de Siméon Holt et plusieurs autres compositeurs.Les compositions de Van Veen ont été enregistré sur plusieurs albums tels que : Culemborg City Soundscape 2002, 12 Minimal Préludes, 2005 premier livre, 12 Minimal Préludes 2006 deuxième livre, Incanto #1 for two pianos 2010. Il réalisa aussi de nombreux arrangements pour pianos.

KYLE GANN

Kyle Gann, né en 1955 au Texas ( USA ), est un compositeur ainsi qu’un des critiques des musiques nouvelles pour le Village Voice (1986 – 2005). Depuis 1997 il enseigne la Théorie Musicale au Bard Collège. Il est l’auteur de The Music of Conlon Nancarrow (Cambridge University Press, 1995), American Music in the 20th Century (Schirmer Books, 1997), Music Downtown: Writings from the Village Voice (University of California Press, 2006), No Such Thing as Silence: John Cage’s 4’33» (Yale University Press, 2010), and Robert

Ashley (University of Illinois Press, 2010; forthcoming).Gann étudia la composition avec Ben Johnston, Morton Feldman ainsi que Peter Gena. Sa musique est souvent microtonale, pouvant diviser l’octave jusqu’à 37 parties égales. Son langage rythmique, basé sur différentes strates successives et simultanées de tempos s’est développé après ses analyses des musiques indiennes Hopi, Zuni et Pueblo. Sa musique a été jouée lors des festivals de Spoleto, Bang on a Can et New Music America. Ses oeuvres majeurs sont: Sunken City, un concert pour piano commissionné par Orkest de Volharding à Amsterdam; Transcendental Sonnets, une pièce de 35 minutes pour choeur et orchestre commissionné par l’Indianna Symphonic Choir; Cluster and Sitting Bull, une pièce solo de théatre musical d’essence micro-tonale ayant été jouée plus d’une trentaine de fois de Brisbane à Moscou; The Planets, commissionné par l’ensemble Relache par l’entremise de Music in Motion et terminée grâce à la bourse du National Endowment for the Arts; ainsi que The Hudson River Trilogy, un trio micro-tonal d’opéra de chambre, livret écrit par Jeffrey Sichel. Le premier des trois Cinderella’s Bad Magic, a été crée à Moscou et Saint-Pétersbourg. En 2007, le chorégraphe Mark Morris, en combinant cinq œuvres de Grann, créa Looky un ballet de longue durée pour Disklavier (piano automatique).Gann enseigna aussi au Columbia University, Brooklyn College, the School of the Art Instutute of Chicago, ainsi que la Bucknell University. Ses écrits comprennent plus de 2500 articles pour plus de 45 publications ( La Monte Young dans Perspectives of New Music, Henry Cowell, John Cage, Edgard Varèse, Ben Johnston, Mikel Rouse, John Luther Adams, Dennis Johnson, ainsi que d’autres compositeurs américain). Il reçut the Peabody Award (2003), the Stagebill Award (1999) and the Deems-Taylor Award (2003) pour ses écrits. Sa musique est disponible sur les labels : the New Albion, New World, Cold Blue, Lovely Music, Mode, Meyer Media, New Tone, et Monroe Street.En 2003, il reçoit de l’American Music Center ses «Letter of Distinction», partagé avec Steve Reich, Wayne Shorter, and George Crumb.

REGIS CAMPO

Né en 1968 à Marseille, Régis Campo est un compositeur qui partage sa création musicale entre la musique vocale, de concert, d’opéra et de film. Ses oeuvres sont créées et jouées en Europe et à travers une trentaine de pays dans le monde entier par de nombreux interprètes. Sa musique est souvent qualifiée de ludique, remplie d’humour et de couleurs. Après des études d’écriture et de composition auprès

notamment de Georges Boeuf au conservatoire de sa ville natale, ainsi que de philosophie à la faculté de Lettres d’Aix-en-Provence, Régis Campo poursuit ses études au Conservatoire national supérieur de musique de Paris avec Gérard Grisey où il obtient un Premier prix de composition en 1995. Il rencontre alors à Paris de grands compositeurs indépendants comme Edison Denisov ou encore Henri Dutilleux.Régis Campo reçoit en 1996 le prix hollandais de la Fondation Gaudeamus pour son œuvre Commedia. La même année, son quintette de cuivres Exsultate Jubilate reçoit trois prix au concours Henri Dutilleux. En 1999, la Sacem lui décerne le Prix Hervé Dugardin et l’Académie des Beaux-Arts – Institut de France –, le Prix Pierre Cardin. De 1999 à 2001, Régis Campo est pensionnaire à la Villa Médicis, Académie de France à Rome. Lumen pour orchestre est interprété par le Berkeley Symphony Orchestra sous la direction de Kent Nagano en septembre 2001 à Berkeley, Californie, où est créée aussi sa Première Symphonie commandée en avril 2003 par les mêmes interprètes. Dame Felicity Lott crée en novembre 2003 au théâtre des Champs Elysées Happy Birthday pour soprano et orchestre avec l’Ensemble orchestral de Paris dirigé par John Nelson.En 2005 la Sacem lui décerne le Prix Sacem des jeunes compositeurs et l’Institut de France, le Prix Georges Bizet. La même année le quatuor Ysaÿe crée, au festival Beethoven de Bonn, son premier quatuor à cordes Les Heures Maléfiques. Sa Deuxième Symphonie «Moz’Art» est créée en septembre 2005 par l’Ensemble orchestral de Paris sous la direction de John Nelson lors de l’ouverture de sa saison 2005-2006 du théâtre des Champs-Élysées.

En novembre 2008 est créé son cycle de mélodies, Le Bestiaire, d’après Apollinaire, pour soprano et orchestre, composé pour Felicity Lott et l’Orchestre national de France, co-commande de Radio France et de Musique nouvelle en liberté pour le festival Présence et le festival Les Paris de la Musique. L’Orchestre symphonique de Montréal dirigé par Kent Nagano crée le 20 février 2008 à Montréal son orchestration de Sports et Divertissements d’Erik Satie. De son catalogue riche de plus de 200 oeuvres citons Commedia pour 19 musiciens (1995), le Concerto pour violon (1997, révisé en 2001), le Livre de Sonates (1997-1999) pour orgue, le Concerto pour piano et orchestre (1998-1999), le Livre de Fantaisies pour violoncelle (1999), Faërie (2000-2001) pour orchestre, Happy Bird (2001) concerto pour flûte, deux cors, percussion et orchestre à cordes, Premier Livre pour piano (2000-2002), Pop-Art pour six musiciens (2002), Ouverture en forme d’étoiles (2004) pour orchestre, les Cris de Marseille (2005), le quatuor à cordes N°3 «Ombra Felice» (2007) et N°4 «Energy/Fly» (2010), Color! (2011) pour orchestre.

NICOLAS HORVATHConsidéré comme un artiste hors norme au parcours atypique, Nicolas

Horvath commence ses études musicales à l’Académie de musique Prince Rainier III de Monaco. À 16 ans, Lawrence Foster le remarque lors d’un concours et l’invite, en lui obtenant pendant trois ans une bourse de la Fondation Princesse Grace, au Festival de Musique d’Aspen. Diplômé de l’École Normale de Musique de Paris, il travaille pendant 3 ans avec Bruno-Léonardo Gelber, avec Gérard Frémy qui le sensibilise aux musiques de notre temps ainsi qu’Éric Heidsieck,

Gabriel Tacchino, Nelson Delle-Vigne, Philippe Entremont et Oxana Yablonskaya. Leslie Howard le remarque et l’invite à se produire devant la Liszt Society au Royaume-Uni, et lui dédie sa 23e Etude in Black and White.Grâce à Leslie Howard, Nicolas pourra approfondir et compléter ses connaissances de l’oeuvre de Franz Liszt. À la suite de la création de la version piano solo de 600 lines, il rencontre Philip Glass qui lui propose de transcrire pour piano ses oeuvres symphoniques (chez Duvagen édition) et il se prépare à jouer l’intégralité de son œuvre solo et concertante. Passionné de musique contemporaine, il travaille pour Alvin Curran, Denis Levaillant, Jeroen van Veen, Kazuo Missé, Thérèse Brenet, Frederick Martin…Nicolas Horvath est également diplômé en compositions électroacoustiques au CRD de Pantin, et collabore lors d’expositions ou de happenings avec les artistes: Marc Dahan, Andréa Clanetti Santarossa (peintres), Laurent Fiévet, Shantidas Riedacker (artistes vidéo), Kenji Siratori (poète surréaliste)...Il se produit en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, le Palm-Beach Symphonic Orchestre et dans des festivals comme les Palm Beach Atlantic Piano Festival, Gabala Piano Festival, cycle « Alterminimalismes », BSI Monte-Carlo Music Master. Lauréat de concours internationaux, il obtient un 4e Prix et Prix Spécial Franz Liszt lors du Concours International de Yokohama qui se déroule dans la célèbre salle du Minato Mirai, le 2e Prix à Fukuoka lui permet de participer au Nishin-Nihon Debut Recital Series, le Premier Prix American Protégé lui ouvre lesportes de Carnegie Hall’s Weill Hall.

À la suite du récital obtenu pour le Premier Prix Luigi Nono de Nicolas, Fulvio Caldini lui dédie sa 8e Toccata.Nicolas Horvath est un Artiste Steinway.

Franz Liszt

Nicolas Horvath piano

Christus

Monumental poème symphonique, cette première mondiale de l’oratorio Christus en version pour piano solo, retrace la vie du Christ en huit épisodes. Dans chacune de ces fresques musicales, Liszt traverse toute l’histoire de la musique, du paisible grégorien en passant par la rayonnante virtuosité romantique, jusqu’à un expressionnisme des plus avant-gar-distes, qui ouvre une porte sur tout le xxe siècle.

L'Introduction d'une grande douceur développe en contre-points légers le plain-chant de l'introït Rorate Cœli. La naissance (Pastorale) est peinte avec un charme quasi naïf en mode tsigane. Progressivement la joie s'intensifie et culmine (Les Rois Mages – Marche) avec une virtuosité transcendante et somptueuse. Si des sonorités schubertiennes (Tu es Petrus)* amples et puissantes sont mêlées à un chant quasi amoroso, suit une des plus impressionnantes tempêtes lisztiennes (Le Miracle). Les déchirantes dernières heures du Christ (Tristis es anima mea)* sont sublimées par une discrète mais très touchante harmonisation (O Filii et Filiae)* d'un versus de l'abbaye St-Martial de Limoges du xiie siècle.

A monumental symphonic poem, this world premiere of the oratorio Christus in its solo piano version, retraces the life of Christ via eight episodes. In each of these musi-cal frescos Liszt runs through the entire history of music, from peaceful gregorian chant, through radiant Romantic virtuosity to highly avant-garde expressionism, opening a door onto the entire 20th century.

Franz Liszt Christus Nicolas Horvath piano

3 4 8 7 7 2 0 1 00000

tt : 70'15 d d d Ref. Hortus 100 © Hortus 2012

Première mondiale / World Premiere*

Ho

rtus 100

Franz Liszt C

hristus

BIENTÔT DISPONIBLE

Franz Liszt

Nicolas Horvath piano

Christus

Monumental poème symphonique, cette première mondiale de l’oratorio Christus en version pour piano solo, retrace la vie du Christ en huit épisodes. Dans chacune de ces fresques musicales, Liszt traverse toute l’histoire de la musique, du paisible grégorien en passant par la rayonnante virtuosité romantique, jusqu’à un expressionnisme des plus avant-gar-distes, qui ouvre une porte sur tout le xxe siècle.

L'Introduction d'une grande douceur développe en contre-points légers le plain-chant de l'introït Rorate Cœli. La naissance (Pastorale) est peinte avec un charme quasi naïf en mode tsigane. Progressivement la joie s'intensifie et culmine (Les Rois Mages – Marche) avec une virtuosité transcendante et somptueuse. Si des sonorités schubertiennes (Tu es Petrus)* amples et puissantes sont mêlées à un chant quasi amoroso, suit une des plus impressionnantes tempêtes lisztiennes (Le Miracle). Les déchirantes dernières heures du Christ (Tristis es anima mea)* sont sublimées par une discrète mais très touchante harmonisation (O Filii et Filiae)* d'un versus de l'abbaye St-Martial de Limoges du xiie siècle.

A monumental symphonic poem, this world premiere of the oratorio Christus in its solo piano version, retraces the life of Christ via eight episodes. In each of these musi-cal frescos Liszt runs through the entire history of music, from peaceful gregorian chant, through radiant Romantic virtuosity to highly avant-garde expressionism, opening a door onto the entire 20th century.

Franz Liszt Christus Nicolas Horvath piano

3 4 8 7 7 2 0 1 00000

tt : 70'15 d d d Ref. Hortus 100 © Hortus 2012

Première mondiale / World Premiere*

Ho

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Franz Liszt C

hristus

Après une longue carrière scientifique, il se tourne définitivement en professionnel vers la direction musicale qu’il avait commencée longtemps avant en amateur. Depuis son installation à Nice en 1996, le franco-israélien Avner Soudry est jusqu’en 2011 à la tête de l’Ensemble Polyphonique de Nice, privilégiant le répertoire vocal du XXe siècle français, avec une prédilection pour la création d’oeuvres de compositeurs azuréens.

Constatant le vide du chant choral hébraïque en France, il fonde en 1998 le Mouvement Rénanim : Mouvement Européen de Chorales Hébraïques, rassemblant des choristes et chefs de toutes origines culturelles autour des polyphonies hébraïques a capella (10 chorales françaises et européennes). (www.renanim.net)En parallèle de son activité de chef, il est aussi un conférencier demandé. Sous le thème Que faut-il écouter dans une œuvre musicale ? il entraîne ses auditeurs à la découverte de l’écoute savante de la musique. Son cycle de conférences connaît un vif succès auprès des mélomanes.Mais sa vocation réelle est la direction d’orchestre : Avner Soudry fonde, en 2001, l’orchestre de chambre Ensemble Instrumental de Nice. Constitué d’instrumentistes professionnels du plus haut niveau de la Côte d’Azur, il entretient un répertoire ciblé sur le XXe siècle. Avec son noyau dur d’instrumentistes à cordes, l’orchestre se produit en 3 formations : Orchestre à cordes / Quintette de cordes : Les Solistes de l’Ensemble Instrumental de Nice / Orchestre symphonique, avec cuivres et bois. La rigueur de son directeur musical, et l’exigence de ses membres ont hautement positionné l’Ensemble Instrumental de Nice dans l’horizon musical de la Côte d’Azur. (www.ensemble-instrumental.com).Il est aussi chef invité d’orchestres en Allemagne, Belgique, Italie, Israël et en France.Avner Soudry est aussi, par le biais de sa direction musicale, très engagé dans les problèmes douloureux des rapprochements des cultures. Directeur musical des Journées pour la Paix et d’autres évènements inter-culturels, il organise des concerts rassemblant des instrumentistes, des choristes et des solistes sur des répertoires chrétiens, juifs et arabes. Le dernier en date a eu lieu en juin dernier, à la Grande Mosquée de Paris dans le cadre de l’Entente des Trois Religions.

AVNER SOUDRY

L’orchestre de chambre «Ensemble Instrumental de Nice» est fondé en 2001 par le chef Avner Soudry. Il est géré par une association à but non lucratif, animée par des personnalités locales soucieuses de promouvoir la qualité artistique de la vie musicale.

L’idée d’un tel orchestre prit corps face aux nécessités de la vie musicale à Nice et sur la Côte d’Azur. En dehors des orchestres philharmoniques de Nice et de Monaco, le répertoire classique, romantique et moderne, et plus particulièrement celui des compositeurs français, est trop peu donné en formation de chambre.L’Ensemble Instrumental de Nice veut répondre à cette demande. Il reçoit des chefs invités, promeut des jeunes solistes et réalise des programmes avec des ensembles vocaux de France et de l’étranger. Constitué d’instrumentistes professionnels du plus haut niveau de la Côte d’Azur, l’Ensemble entretient un répertoire ciblé sur le XXe siècle. Avec son noyau dur et très fidèle d’instrumentistes à cordes, l’orchestre se produit en formation d’orchestre à cordes, sa formation de base, en formation de quintette de cordes – Les Solistes de l’Ensemble Instrumental de Nice – et enfin en formation d’orchestre symphonique complet. La rigueur de son directeur musical, et l’exigence de ses membres ont hautement positionné l’Ensemble Instrumental de Nice dans l’horizon musical de la Côte d’Azur. (www.ensemble-instrumental.com) En 2010, l’ensemble lance « Les Mardis de l’Ensemble Instrumental de Nice », une série de concerts mensuels et commentés dans l’Eglise du Christ à Nice. Chaque premier mardi du mois, L’Ensemble Instrumental de Nice, en formation d’orchestre de chambre ou de quintette à cordes, donne un répertoire classique, romantique ou moderne, privilégiant les compositeurs français et locaux. Les concerts sont précédés d’une conférence introductive par le chef Avner SOUDRY sur les oeuvres données.

ENSEMBLE INSTRUMENTAL DE NICE

Directeur Musical :

Avner Soudry

Premier violon :Morgan Bodineaud

Violons I et II :Nicolas SlucznisNicolas Delclaud Nathalie GirodXavier Leteuré

Dorian Muci Marc Zorgniotti

Altios:Mireille Wojciechovski

Caroline Berry

Violoncelles :Manfred Stilz - flute solo

Anne Bonifas

Contrebasse :Patrick Barbato

Membres de l’Ensemble Instrumental de Nice

ACTUALITÉ DE L’ENTREPÔT