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DOSSIER DE PRESSE Relations avec la presse Heymann, Renoult associées Tél. 00 33 (0)1 44 61 76 76 Fax 00 33 (0)1 44 61 74 40 [email protected] www.heymann-renoult.com (documents et visuels téléchargeables) exposition Moulins-sur-Allier (03) www.cncs.fr / 04 70 20 76 20 Conception : Atalante-Paris / Rudolf Noureev, La Belle au bois dormant, rôle de l’Oiseau bleu, 1961, Sipa Presse / Serge Lido

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D O S S I E R D E P R E S S E

Relations avec la presseHeymann, Renoult associéesTél. 00 33 (0)1 44 61 76 76

Fax 00 33 (0)1 44 61 74 40

[email protected]

www.heymann-renoult.com

(documents et visuels téléchargeables)

exposition

Moulins-sur-Allier (03) www.cncs.fr / 04 70 20 76 20

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SOMMAIRE

Le Centre national du costume de scène et de la scènographie 3

Présentation du CNCS par Delphine Pinasa, directrice déléguée 4

L’exposition “Rudolf Noureev, 1938-1993” 6

Rudolf Noureev : éléments biographiques 9

Liste des costumes exposés 12

Commissariat et scénographie de l’exposition 13

Le catalogue de l’exposition 13

Les partenaires 14

Les prêteurs 16

Autour de l’exposition 17

Evénements au CNCS 18

Informations pratiques 18

Visuels disponibles pour la presse 19

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LE CENTRE NATIONAL DU COSTUME DE SCÈNE ET DE LA SCÉNOGRAPHIE

Un établissement unique…Le Centre national du costume de scène est lapremière structure de conservation, en Francecomme à l’étranger, à être entièrement con-sacrée au patrimoine matériel des théâtres.Il a pour mission la conservation, l’étude et lavalorisation d’un ensemble patrimonial de 9000costumes de théâtre, d’opéra et de ballet ainsique de toiles de décors peints, dépôts des troisinstitutions fondatrices du Centre, la Bibliothèquenationale de France, la Comédie-Française etl’Opéra national de Paris, auxquels sont venuss’ajouter de nombreux dons.Situé à Moulins dans l’Allier, le CNCS occupe unepartie du Quartier Villars, ancien quartier de cav-alerie datant de la fin du XVIIIe siècle, classéMonument historique, dont la restauration s’estaccompagnée de la construction d’un nouveaubâtiment pour les réserves de costumes, dessinépar l’architecte Jean-Michel Wilmotte.

Le CNCS est ouvert au grand public et aux professionnelsOutil muséographique et scientifique, le CNCSest également un lieu ressource à la dispositiondes professionnels du spectacle, des secteurs dela recherche, et du grand public.Son action pédagogique, prenant en compte tousles niveaux de l’Education Nationale, est toutparticulièrement dirigée vers les élèves des ly-cées techniques et professionnels.Parmi les équipements : des lieux d’accueil, bil-letterie, boutique, vestiaire, café-brasserie et au-ditorium de 100 places. Une galeried’expositions temporaires (1500 m²), avec huitsalles vitrines conçues comme de petitesscènes, et une grande salle équipée d’un cintrede machinerie théâtrale, permet de replacer lescostumes dans un contexte scénographique.Des espaces pédagogiques de 300 m², orga-nisés en 4 salles destinées au jeune public, maiségalement au tout public (ateliers de pratiquesartistiques, ateliers danse, formation des futursprofessionnels…), ainsi qu’un centre de docu-mentation de 150 m² accessible à tous les

publics complètent les espaces. Le bâtiment deréserves (1730 m²), équipé d’un mobilier de typecompactus, est conforme aux prescriptions lesplus poussées en termes de sécurité sanitaire etphysique des œuvres. Des ateliers et locauxtechniques permettent d’assurer les missions deconservation préventive du Centre.

Le CNCS connaît un important succès auprès dupublic. Depuis son ouverture, le 1er juillet 2006,sept expositions ont été organisées, accompag-nées de la publication de catalogues :“Bêtes de scène”, “Théodore de Banville et lethéâtre”, “J’aime les militaires”, “ChristianLacroix, costumier”, “Jean Paul Gaultier –Régine Chopinot : le Défilé”, “Costumes des Milleet une Nuits”, “Au fil des fleurs, scènes dejardins”.A ce jour, plus de 175 000 visiteurs ont franchiles portes du CNCS.

Le CNCS, établissement public de coopération culturelle

Opération exemplaire de décentralisation cul-turelle, le Centre national du costume de scèneet de la scénographie est devenu, depuis le 1erjanvier 2009, un Établissement Public deCoopération Culturelle (EPCC), statut adapté à lagestion d’un équipement qui associe État, col-lectivités locales et établissements publics na-tionaux. Le CNCS bénéficie, dans la conduite deses missions et actions, du soutien du Ministèrede la culture et de la communication, de la Villede Moulins, du Conseil général de l’Allier, et deses institutions fondatrices : la Bibliothèque na-tionale de France, la Comédie-Française etl’Opéra national de Paris.

Le conseil d’administration du CNCS estprésidé par Monsieur Thierry Le Roy,Conseiller d’État.

Président d’honneur : Christian LacroixDirectrice : Martine KahaneDirectrice déléguée : Delphine PinasaAdministrateur : Vincent Foray

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PRÉSENTATION DU CNCS PAR DELPHINE PINASA,

directrice déléguée

Le Centre national du costume de scène a ouvert en 2006, d’où vient ce projet ?Le Centre a été inauguré le 1er juillet 2006 par leMinistre de la culture et de la communication, etpar son Président, Christian Lacroix. Cependantle projet est bien antérieur : le Quartier Villars,ensemble de bâtiments dans lesquels est installéle CNCS, est classé Monument historique depuis1984. Le Ministère de la culture et de la communication a décidé en 1994 d’installerdans ce lieu un établissement de conservation,d’étude et d’exposition pour les costumes descène provenant de l’Opéra national de Paris, de la Comédie-Française et de la Bibliothèquenationale de France.

Existe-t-il à l’étranger une institution équivalente au Centre national du costumede scène ?Non, aucune. Il existe d’une manière générale,en Europe et dans le monde, des bibliothèques-musées conservant en priorité des documentspapier, tels que des archives, correspondances,cahiers de mise en scène, partitions musicales,photographies de scènes ou d’artistes, ma-quettes de décors et de costumes, programmes,presse, etc. Des costumes y sont parfois conservés, mais ils représentent généralementdes éléments épars, en petite quantité, ne formant pas de collections constituées. Il en estde même pour les musées du costume et de lamode qui, à travers le monde, conservent d’importantes collections de costumes de villeet quelques tenues de scène. Mais aucun lieun’est consacré au patrimoine matériel théâtral,c’est-à-dire aux costumes et aux décors descène.Le CNCS est donc le premier établissementau monde, le premier musée et le seul, à êtreentièrement consacré au patrimoine matérielthéâtral et plus particulièrement aux cos-tumes, puisque ses réserves comportent en-viron 9 000 costumes, les plus anciens datantde la fin du XIXe siècle. Mais, commel’indique l’appellation “Centre national du

costume de scène et de la scénographie”, ilconserve également une quarantaine detoiles peintes pour la scène, déposées parl’Opéra de Paris. Ce type de collection devraits’accroître dans un futur proche, car lescoulisses des théâtres regorgent de toiles oud’éléments de décor qui méritent, pour cer-tains, d’être préservés.

Un costume qui fait partie de votre Centreest un costume qui ne remontera jamais sur scène ?Les costumes conservés ici ont, en majorité, étédéposés par les institutions fondatrices du CNCSque sont la Bibliothèque nationale de France, laComédie-Française et l’Opéra national Paris, quien ont délégué au Centre la conservation et lavalorisation. En intégrant le Centre, les costumes acquièrent le statut d’objet patri-monial et ne peuvent être portés à nouveau.

C’est donc un lieu de dépôt en France des costumes de scène ? Pas seulement. Les conventions passées avecces institutions fondatrices sont effectivementdes conventions de dépôt, mais le Centre aégalement reçu en don des costumes et des décors qui proviennent de compagnies de dansecontemporaine, de théâtres, de conservatoires,d’artistes ou de légataires. Le CNCS a cette particularité de ne pas présenter de collectionpermanente au public. Le textile est trop fragilepour être montré de manière continue et, à cetitre, comme les autres musées de la mode oudu textile, le CNCS ne présente que des exposi-tions temporaires. Notre programmation d’ex-positions temporaires est “permanente” :elles se succèdent de façon quasi continue avecune période de fermeture d’environ trois se-maines entre deux, correspondant au temps dedémontage et montage. Le Centre est ainsi qua-siment tout le temps ouvert au public, avec unerotation de trois expositions par an. La dénomi-nation de “Centre” a été adoptée dès l’origine duprojet. Le terme de musée ne correspondait pas

Escalier du CNCS.

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à la volonté des porteurs du projet quisouhaitaient faire de ce lieu un espace autre etdifférent d’un établissement exclusivementmuséal. Cependant, nous assurons avant tout lesmissions d’un musée à travers la conservationet la valorisation des collections, leur étude etleur documentation.

Les costumes sont-ils des textiles très difficiles à conserver ? Le textile peut être relativement stable dans letemps selon son environnement. Mais l’histoiredes théâtres, et principalement de l’Opéra, a étémarquée par plusieurs incendies qui ont détruitsalles et productions. Les magasins de décorset de costumes de la rue Richer (à Paris, dans leIXe arrondissement) ont brûlé à la fin du XIXe

siècle et cet incendie emporta en fumée décorset costumes du répertoire. D’autre part, jusqu’àune période récente, les spectacles étaientprésentés pendant plusieurs années, parfoistrente ans, dans les mêmes mises en scènes,décors et costumes. Ces derniers étaient, aprèsdix ou vingt ans de scène, particulièrement usés.La fin du XXe siècle connait une “consommation”excessive du visuel, qui se répercute évidem-ment sur le spectacle vivant. Les nouvelles productions se succèdent malgré le peu dereprésentations. A peine créés, les costumessont déclassés.

Comment conserve-t-on des costumes ?Le bâtiment des réserves est spécifiquementadapté à la conservation et à la manipulation descostumes. Il est construit comme un bloc debéton, sans fenêtre, hormis quelques ouverturesau rez-de-chaussée pour les espaces de travail,car la lumière naturelle, celle du soleil ou de lalune, est très néfaste au textile. Un système declimatisation régule la température et l’humidité,car pour la conservation des textiles il est pré-conisé de maintenir la température à 18 degrésavec 55% d’humidité. Des filtres d’air font bar-rage à la poussière et aux insectes. Cette clima-tisation fonctionne par géothermie c’est-à-dire

avec une thermo-frigopompe qui va chercherl’eau dans les nappes phréatiques de l’Allier.Cette eau, à température constante, est chaufféeou refroidie, mais avec une économie d’énergieimportante Dans les trois étages, un mobilierspécifique, appelé “compactus”, offre un range-ment optimal en terme d’espace, de conserva-tion et de sécurité des œuvres. Ce type demeuble existe pour tous types d’objets, danstoutes les structures de conservation (archives,bibliothèques, musées…), mais il a ici étéadapté par un restaurateur consultant pour lacollection du CNCS. Il est composé d’armoiresassemblées entre elles, disposées sur un fauxplancher équipé de rails, permettant leur dé-placement. Dans leur configuration fermée, lesmeubles sont “compactés”, sans espace entreeux. Les costumes sont conservés sur cintres ou,pour les plus fragiles, à plat dans des tiroirs. Aurez-de-chaussée se trouvent les ateliers de tra-vail où les costumes sont manipulés et traitéspour leur conservation ou pour leur préparationaux expositions. Les espaces sont équipés delampes de conservation spécifiques qui repro-duisent une lumière très proche de la lumièrenaturelle, beaucoup plus confortable pour desyeux fixés sur un travail délicat et minutieux.Dans ces prestigieuses collections de cos-tumes et décors, les grands noms des artsplastiques (Cocteau, Derain, Utrillo…), duthéâtre (Bakst, Chapelain-Midy, Erté…) et dela mode (Christian Lacroix, Jean-PaulGaultier, Franck Sorbier, entre autres) sontreprésentés.

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Delphine Pinasa.

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La Rudolf Nureyev ® Foundationvient de faire don au CNCS d’une très importante collection de documents, d’objets, de mobiliers, d’œuvres d’art, de costumes… ayant appartenu à ce célèbre danseur et chorégraphedevenu légendaire.En préfiguration du “lieu de mémoire Rudolf Noureev” qui sera installé au Quartier Villars,le CNCS et la Rudolf Nureyev ®Foundation présentent, à partir du mois de mai 2009, l’exposition “Rudolf Noureev, 1938-1993, la trame d’une vie”, qui évoquera, à travers photographies, costumes, maquettes…la vie de cette icône de la danse et ses ballets.La Rudolf Nureyev ® Foundationparticipe largement au montage financier de cette exposition ainsi qu’à la création de ce lieu de mémoire.Conçue à partir des collections de photos et decostumes ayant appartenu à Rudolf Noureev,l’exposition développera, sur 1 500 m2 de sur-face, les principales étapes d’une vie tout entièredédiée à la danse.

“On vit parce qu’on danse, on vit tantqu’on danse” répétait Noureev, brûlant auxquatre coins du monde les étapes d’un parcoursde danseur, de chorégraphe, de maître de balletet de directeur de compagnie…Vie de légende, commencée dans un train, prèsdu lac Baïkal où ce petit garçon à l’âmevagabonde vit le jour le 17 mars 1938. Pauvretéet solitude furent son lot dans l’enfance, à Oufa,capitale de la lointaine république soviétique deBachkirie, jusqu’à ce que la découverte de ladanse donne un sens à son existence et l’en-vahisse d’une farouche passion à laquelle rienni personne ne résisteront.

Par pure volonté, à dix sept ans, il entre dans laplus célèbre école de danse au monde, l’Écoledu Kirov à Leningrad. Jeune danseur du Balletdu Kirov, déjà connu dans son pays, l’URSS,Noureev est célèbre à vingt trois ans pour avoir,à Paris, choisi la liberté le 16 juin 1961. Tout s’enchaînera alors très vite, cet éternelvoyageur sans patrie s’attache en quelques moisdes personnalités incarnant son idéal, un exem-ple, Erik Bruhn, une partenaire, Margot Fonteyn,avec laquelle il formera pendant quinze ans uncouple légendaire. Dès ses premières apparitions sur scène àCovent Garden, la “rudimania” enflamme Londres, puis bientôt l’Europe, les États-Unis,l’Australie, le Japon. Ses faits et gestes alimentent les chroniques, son image est popularisée par des milliers de photographies,puis par le film, que ce soit Valentino de KenRussell ou Exposed de James Tobak. Mais il ne se contente pas d’être le plus ma-gnifique, charismatique danseur de son temps. Ilvivifie la technique masculine, la nourrissant desacquis de l’école Vaganova, apprise au Kirovauprès de son professeur d’élection, AlexandrePouchkine, lui assimilant toutes les nouveautésqu’il découvre en Occident. Dès 1963, il a seulement vingt cinq ans, Noureevcommence à remonter les ballets de MariusPetipa, chorégraphe qu’il révère, auteur deschefs d’œuvre du répertoire du XIXe siècle, lesgrands classiques que sont Le Lac des cygnes,Raymonda, Don Quichotte, La Belle au bois dor-mant, La Bayadère…Grâce à sa prodigieusemémoire, il s’inspire des productions qu’il a vueset dansées au Kirov.Il y insuffle un sang nouveau, développant notamment les rôles masculins, qu’il danse lui-même, les truffant de difficultés techniques.Jonglant avec sa vie aux quatre coins du monde,il côtoie les grands, les riches et les célèbres desannées 70, fait fortune, achète des maisons surtous les continents, ne trouve jamais le tempsde s’arrêter, vit avec quelques sacs contenantcostumes et chaussons, mais se retrouve lui

EXPOSITION AU CNCS, 9 MAI – 11 NOVEMBRE 2009

“RUDOLF NOUREEV, 1938-1993, la trame d’une vie”

“Je suis sur la scène

comme sur une île”

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Rudolf Noureev,Apollon Musagète de George Balanchine.

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même, où qu’il soit, en un seul lieu, la scène, etdéclare “Je suis sur la scène commesur une île”.Partout où il passe, les compagnies de danse setrouvent vitalisées, dynamisées par son infatiga-ble passion au service de la danse, son exigenceen matière de formation et de spectacle. Enhomme pressé, en perfectionniste exigeant, il nesouffre aucun laxisme, aucun manque de pro-fessionnalisme et demande pour la danse un respect absolu. Cela ne va pas sans incom-préhension et sans conflits, on ne travaille pasimpunément avec un monstre sacré. Noureev ne se contente pas de danser lesprinces du grand répertoire académique, son in-satiable curiosité le pousse vers tous lescourants de la modern dance. Le premier, ilabolit les frontières qui séparent classique etmoderne, travaillant avec bien des chorégraphesde son temps, de Roland Petit à Maurice Béjart,de Martha Graham à John Neumeier, en passantpar Murray Louis, Glen Tetley et Rudi VanDantzig. La référence absolue reste pour luiGeorge Balanchine, pourtant le rendez-vous seramanqué, et Rudolf n’intégrera jamais le NewYork City Ballet. Cette brèche entre deux mondes jusqu’ici séparés ne se refermera pas, Noureev a ouvert une nouvelle ère pour les générations qui le suivent.

Les grandes histoires shakespeariennes tententce fou de théâtre, Il chorégraphie sa propre ver-sion de Roméo et Juliette, puis un ballet sur LaTempête. Fidèle à une de ses premières déclara-tions à la presse, “Actually, I am romantickind of dancer…”, il est tenté par le per-sonnage de Byron, qui lui inspire une créationManfred. Enfin il s’amusera, comme il savait sibien le faire, avec un Cendrillon hollywoodien.En 1983, il accepte de présider aux destinées duBallet de l’Opéra de Paris, la plus ancienne com-pagnie de danse au monde. Il y fait naître touteune génération d’étoiles, qui aujourd’hui fontvivre ses ballets et son enseignement, leçon de

danse comme leçon de vie. Pour eux, il monterason dernier ballet, dernier hommage à Petipa, LaBayadère.Alors que ses forces déclinent, il décide d’arpen-ter un autre champ artistique et commence unenouvelle carrière de chef d’orchestre.Vaincu par le sida, Rudolf Noureev meurt le 6 janvier 1993, disparition qui soulève une vagued’émotion, la plus juste déclaration étant probablement celle de son ami et pair MikhaïlBaryshnikov : “Il avait le charisme et lasimplicité d’un homme de la terre, etl’arrogance inaccessible des dieux”.

L’exposition présentée au CNCS est nourrie es-sentiellement de photographies et de costumes.C’est en effet la première mission du Centre na-tional du costume de scène de présenter l’esthé-tique de Rudolf Noureev grâce aux costumes desproductions qu’il a montées pour toutes lesgrandes compagnies de ballet.L’imagination nourrie de la splendeur des balletsimpériaux et des fastes de la Russie des tsars,comme des somptueuses productions de Benoiset de Bakst pour les Ballets Russes de Diaghilev,comme de l’esthétique des films de Visconti etde Zeffirelli, Rudolf Noureev aimait les spectaclesfastueux, généreux, abondants comme des céré-monies. Il est aussi, dans la vie, un collection-neur passionné de textiles et de tapis, qu’ilachète aux quatre coins du monde lors de sestournées.Loin d’être indifférent à la mode, il influence lestenues masculines des années 60 à Londres, lesannées de Carnaby Street et des Beatles, desRolling Stones et de Vidal Sassoon.Dès son enfance il est passionné par les cos-tumes et intervient pour les siens propres auKirov, imposant des modifications et des amélio-rations dont profiteront ses camarades du ballet.Connaissant parfaitement son corps, il met aupoint un modèle de base de ses pourpoints etl’exige, quelle que soit la production.

La Bayadère Costume de Martin Kamer pour Rudolf Noureev. Palais Garnier, 1974

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La BayadèreCostume de Martin Kamer pour Noëlla Pontois. Palais Garnier, 1974

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Noureev portait ses costumes, comme seschaussons, jusqu’à un point d’usure inimagi-nable. Le plus bel exemple étant le pantalon duCorsaire, qui lui servit pour toutes les représen-tations au cours des années, maintes foisreprisé. Le costume raconte alors une toute autrehistoire que la version scénique. Il dit l’attache-ment à ces quelques biens – tenues de répéti-tion, chaussons, costumes, thermos, servietteséponge – trimballés dans des sacs que Rudolfne quittait jamais, bagages du quotidien de cetéternel voyageur, de ce déraciné trouvant sonidentité dans les salles de cours, les studios derépétition et les scènes des théâtres dans lemonde entier. Ce sont les objets témoins de savraie vie.

Une centaine de costumes des ballets danséset chorégraphiés par Rudolf Noureev, signés,entre autres, par Cecil Beaton, Ezio Frigerio,Nicholas Georgiadis, Martin Kamer ou FrancaSquarciapino, formeront un des axes de l’exposition. Ils proviennent du CNCS et de laRudolf Nureyev ® Foundation, de théâtres et de collectionneurs.Les propres costumes de Rudolf d’abord, biensûr, présentés comme des armures ou commedes reliques, auxquels il attachait une grandeimportance, et que les responsables des ateliersde couture de l’Opéra de Paris ont décrypté pournous, ceux de ses partenaires aussi, MargotFonteyn, Carla Fracci, Noella Pontois, GhislaineThesmar, Sylvie Guillem… et tant d’autres. Maquettes de décors et de costumes accompa-gneront cette présentation.

Pour évoquer cette vie légendaire, l’expositionprésentera également une centaine de photos,pour la plupart provenant des collections deRudolf Noureev, gardées par lui dans les multi-ples lieux de vie où il posa parfois ses valises,entre Paris, Londres, New York, La Turbie…Chacune d’entre elles, quelqu’en soit l’auteur, estun des fragments du mystère Noureev et révèle,bien au-delà de la beauté du corps et des traits,

une partie de son magnétisme et de son pouvoirde séduction. Aucun film ne peut rendre le mystère de laprésence de Noureev qui, sur un plateau dethéâtre captait l’attention de la salle entière etl’attachait à lui. Grâce au partenariat avec laCinémathèque de la Danse, quelques extraitsseront présentés, dans lesquels passe un faibleécho de cette présence, quelques entretiens,quelques minutes du Giselle avec MargotFonteyn à Londres, du Lac des cygnes, toujoursavec Margot Fonteyn à Vienne, du Don Quichotte avec Lucette Aldous à Sydney, de LaSylphide avec Carla Fracci à Milan… Et il reviendra au Ballet de l’Opéra de Paris deconclure avec La Bayadère, ballet testament,pour un au revoir et non pas un adieu, à RudolfNoureev qui fut son directeur de la danse et quidisait “Tant qu’on dansera mes ballets,je resterai vivant”.

“On vit parce qu’on danse,

on vit tant qu’on danse”

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Rudolf Noureev,Manfred

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Rudolf Noureev,Moments de Murray Louis.

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RUDOLF NOUREEV : éléments biographiques

1938 17 mars. Naissance de Rudolf, quatrièmeenfant et seul fils de Hamet et Farida Noureev, àbord du Transsibérien, dans la région du lacBaïkal. Il passe son enfance et sa jeunesse àOufa, capitale de la République soviétique deBachkirie.

1955 24 août. Rudolf Noureev passe l’examend’entrée à la prestigieuse École de danse deLeningrad. Il y trouvera son professeur d’élec-tion, Alexandre Pouchkine.

1958 Pour le spectacle de fin d’études de l’École, Rudolf Noureev danse le pas de deux duCorsaire, avec Alla Sizova. Il entre directementcomme soliste dans la compagnie de Ballet duThéâtre du Kirov (ex-Théâtre Mariinsky) deLeningrad, première compagnie de danse del’URSS.28 octobre. Débuts au Kirov, dans le pas de troisdu Lac des cygnes.Au fil de ses apparitions sur scène, RudolfNoureev devient une des idoles du public.

1961 Tournée du Ballet du Kirov à Paris. Le suc-cès de Rudolf Noureev est foudroyant dès sapremière apparition sur la scène du Palais Garnier, le 19 mai, dans l’acte des Ombres de LaBayadère.16 juin. Rudolf Noureev “choisit la liberté” et de-mande le droit d’asile à l’aéroport du Bourget,alors qu’il doit embarquer à bord d’un avion quile ramènera en URSS. Il est engagé dans les Ballets du Marquis de Cuevas dès le lendemain.Rencontre décisive avec Erik Bruhn, danseurÉtoile du Ballet Royal du Danemark.

1962 Départ pour Copenhague où il étudie lestyle Bournonville auprès d’Erik Bruhn.21 février. Première représentation de Giselleavec Margot Fonteyn et le Royal Ballet à CoventGarden. Rudolf Noureev devient artiste invité decette compagnie et le reste jusqu’en 1977. C’estle début de la “rudimania”.1963 12 mars. Création de Marguerite et

Armand, chorégraphie de Frederick Ashton pourMargot Fonteyn et Rudolf Noureev ; ce sera leurballet fétiche.27 novembre. Rudolf Noureev remonte pour lapremière fois une chorégraphie de MariusPetipa, l’acte des Ombres de La Bayadère, pourle Royal Ballet. Sa carrière est rapidement inter-nationale. Il danse en Étoile invitée avec toutesles grandes compagnies de ballet en Europe, auxÉtats-Unis, fantastique interprète aussi bien desprinces du répertoire que des créations de Frederick Ashton, Rudi Van Dantzig, Roland Petit,Maurice Béjart, George Balanchine, Glen Tetley,Martha Graham ou Murray Louis. Il remonteégalement les grands ballets du répertoirechorégraphiés à la fin du XIXe siècle en Russiepar Marius Petipa : La Belle au bois dormant,Casse-Noisette, Don Quichotte, Le Lac descygnes, Raymonda. Il crée Tancrède, Manfred.

1983 Septembre. Entrée en fonction de RudolfNoureev comme directeur de la danse de l’Opérade Paris, poste qu’il occupera jusqu’en 1989. Il yrevivifie la compagnie, invite de nombreuxchorégraphes contemporains et des professeurs,crée Cendrillon, Washington Square.

1989 Ayant obtenu les autorisations des au-torités soviétiques, Rudolf Noureev danse La Sylphide au Théâtre du Kirov, à Leningrad, où iln’était pas retourné depuis 1961.

1990 Il participe à la comédie musicale TheKing and I aux États-Unis.

1992 8 octobre. Première représentation auPalais Garnier de La Bayadère, remontée parNoureev d’après Marius Petipa.

1993 6 janvier. Décès de Rudolf Noureev, àl’âge de 54 ans, à l’hôpital du Perpétuel Secoursà Levallois-Perret.

La Bayadère (acte des Ombres)D’après Marius Petipa

Roméo et JulietteCostume d’Ezio Frigerio. Costume de Rudolf Noureev pour Roméo.

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La Belle au bois dormantCostume de Nicholas Georgiadis. Costume de Rudolf Noureev pour le Prince Florimond.

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1963, pour le Royal Ballet de Londres1974, pour le Ballet de l’Opéra de Paris

RaymondaD’après Marius Petipa1964, pour le Royal Ballet de Londres1965, pour l’Australian Ballet1972, pour le Ballet de l’Opéra de Zurich1975, pour l’American Ballet Theatre1983, pour le Ballet de l’Opéra de Paris

Le Lac des cygnesD’après Marius Petipa et Lev Ivanov1964, pour l’Opéra de Vienne1984, pour le Ballet de l’Opéra de Paris1990, pour la Scala de Milan

La Belle au bois dormantD’après Marius Petipa1966, pour la Scala de Milan1972, pour le Ballet National du Canada1975, pour le London Festival Ballet1980, pour l’Opéra de Vienne1989, pour le Ballet de l’Opéra de Paris1992, pour le Staatsoper de Berlin

Don QuichotteD’après Marius Petipa1966, pour l’Opéra de Vienne1970, pour l’Australian Ballet1977, pour l’Opéra de Zürich1981, pour le Ballet de l’Opéra de Paris1985, pour le Central Ballet à Pékin et le Matsuyama Ballet à Tokyo1987, pour le Ballet de la Scala de Milan

Tancrède (création)Musique de Henze1966, pour l’Opéra de Vienne

Casse-NoisetteMusique de Tchaïkovski

1967, pour le Ballet Royal de Suède1968, pour le Royal Ballet de Londres1969, pour la Scala de Milan1979, pour l’Opéra de Berlin1985, pour le Ballet de l’Opéra de Paris

Roméo et Juliette Musique de Prokofiev,1977, pour le London Festival Ballet1980, pour la Scala de Milan1984, pour le Ballet de l’Opéra de Paris

Manfred (création)Musique de Tchaïkovski,1979, pour le Ballet de l’Opéra de Paris1981, pour le Ballet de l’Opéra de Zurich

La Tempête (création)Musique de Tchaïkovski,1982, pour le Royal Ballet de Londres1984, pour le Ballet de l’Opéra de Paris

Bach Suite (création)1984, musique de J.-S. Bach,Avec la collaboration de Francine Lancelot

Washington Square (création)D’après une nouvelle d’Henry James,Musique de Charles Ives,1985, pour le Ballet de l’Opéra de Paris

Cendrillon (création)Musique de Prokofiev,1986, pour le Ballet de l’Opéra de Paris1991, pour le Ballet de l’Opéra de Naples

La Bayadère (en 3 actes)D’après Marius Petipa1992, pour le Ballet de l’Opéra de Paris

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RUDOLF NOUREEV : chorégraphe

Rudolf Noureev,Pierrot lunaire de Glen Tetley.

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1963, An evening with the Royal Ballet

1964, Rudolf Noureev à Spolète, filmde Philippe Collin et Pierre-André Boutang

1965, Le Jeune homme et la mort(Roland Petit)

1966, Big Bertha (Paul Taylor)

1966, Le Lac des cygnes (dans sa chorégraphie pour l’Opéra de Vienne)

1972, Don Quichotte (dans sa chorégraphie pour l’Australian Ballet),film réalisé par Rudolf Noureev

1972, I am a dancer,film de Pierre Jourdan

1972, La Belle au bois dormant(Ballet National du Canada)

1977, Valentino, film de Ken Russell

1980, Giselle (à l’Opéra de Rome)

1982, Romeo et Juliette (dans sa chorégraphie pour la Scala de Milan)

1983, Exposed, film de James Tobak

1983, Raymonda, à l’Opéra de Paris, captation par Dirk Sanders

1984, La Tempête (dans sa chorégraphiepour l’Opéra de Paris), film de Philippe DucrestArlequin, magicien par amour, film de Dominique Delouche.

1987, Cendrillon (dans sa chorégraphiepour l’Opéra de Paris), film réalisé par Rudolf Noureev

1988, Casse-Noisette (dans sa chorégraphie pour l’Opéra de Paris),film réalisé par Rudolf Noureev

1989, Coup de foudre

1992, Noureev, film de Patricia Foy

1992, Mémoire d’une Bayadère, film de Catherine Dupuis

Le Lac des cygnesCostume de Nicholas Georgiadis. Costume de Rudolf Noureev pour le Prince Siegfried.

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RUDOLF NOUREEV : filmographie

Le Lac des cygnesCostume de Franca Squarciapino. Costume de Rudolf Noureev pour le Prince Siegfried.

RaymondaCostume de Nicholas Georgiadis. Costume de Rudolf Noureev pour Jean de Brienne.

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Arlequin, magicien par amourcostume de Claudie Gastine

La Bayadère acte III, scène des Ombrescostumes de Martin Kamer

La Bayadèrecostumes de Franca Squarciapino

La Belle au bois dormantcostumes de Nicholas Georgiadis, de Lila de Nobili, de Franca Squarciapino

Casse-Noisettecostumes de Nicholas Georgiadis

Cendrilloncostumes d’Hanae Mori

Le Chant du compagnon errant

Corteo Danzantecostume de Gabriella Pescucci

Le Corsaire

Don Quichottecostumes de Nicholas Georgiadis, de Barry Kay

Giselle costumes de James Bailey

Le Lac des cygnes costumes de Leslie Hurry, de Nicholas Georgiadis, de Franca Squarciapino

Manfredcostumes de Nicholas Georgiadis

Marco Spada costumes de Pierre Lacotte

Marguerite et Armandcostumes de Cecil Beaton

La Pavane du Maure

Pierrot lunaire costumes de Rouben Ter-Arutunian

Quelques pas graves de Baptistecostume de Patrice Bigel

Raymondacostumes de Nicholas Georgiadis

Roméo et Juliettecostumes d’Ezio Frigerio

Le Spectre de la rosecostume de Toer Van Schayk

La Sylphidecostume d’Alexandre Benois

Washington Squarecostumes de Nicholas Georgiadis

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LISTE DES COSTUMES EXPOSÉS

RaymondaCostume de Nicholas Georgiadis. Costume de Rudolf Noureev pour Jean de Brienne

Rudolf Noureev,Le Bourgeois gentilhomme de George Balanchine.

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Martine Kahane, directrice du CNCS et commissaire de l’expositionConservateur général des bibliothèques, MartineKahane s’est attachée pendant trente cinq ansà participer à la constitution de la mémoire del’Opéra de Paris. Elle a d’abord dirigé la Biblio-thèque-Musée de l’Opéra (qui dépend de laBNF), avant de créer et de diriger le Service Cul-turel, à la demande d’Hugues Gall, alors directeur de l’Opéra national de Paris. Le PalaisGarnier est sa terre d’élection, le XIXe siècle sapériode favorite, “la Petite danseuse de quatorzeans” de Degas son œuvre préférée, d’où unevingtaine d’expositions et autant de publicationssur l’architecture de Charles Garnier, les ateliersde costumes et la compagnie du Ballet del’Opéra, les Ballets Russes de Diaghilev ou encore le modèle du sculpteur.

Delphine Pinasa, directrice déléguée du CNCSHistorienne de l’art, Delphine Pinasa est direc-trice déléguée du CNCS. Elle complète sa forma-tion universitaire, spécialisée dans le costume etle textile, par des expériences professionnellesau Musée de la Mode et du Textile à Paris, auVictoria and Albert Museum à Londres, puis àl’Opéra national de Paris, comme responsabledu fonds muséographique des costumes à partirde 1993, puis du Service Patrimoine Costumes àpartir de 2001. Depuis 2005, elle travaille pour leCNCS dont elle est nommée directrice déléguéeen 2006. Commissaire de plusieurs expositionsen France et au Japon, elle a publié plusieurs ar-ticles et ouvrages en relation avec l’histoire descostumes et des ateliers de couture de l’Opérade Paris.

Ezio Frigerio, scénographe de l’expositionEzio Frigerio est un des plus grands décorateursdu théâtre européen. Il a travaillé dans le mondeentier, pour le théâtre et l’opéra, notammentavec Giorgio Strehler, Ronconi, Roger Planchon,Jorge Lavelli, Claude Régy, Nicolas Joël, RudolfSteinboeck… pour le ballet, avec RudolfNoureev, Roland Petit, Iouri Grigorovitch… etpour le cinéma, avec Vittorio de Sica, Liliana Cavani pour François d’Assise, Galilée, Les Cannibales, Bertolucci pour 1900, Jean-PaulRappeneau pour Cyrano de Bergerac, VolkerSchlöndorff pour L’Ogre…Il a signé quelque trois cents scénographies, etses décors pour le Piccolo Teatro à Milan, où iltravailla en compagnie de Giorgio Strehler, pourArlequin, serviteur de deux maîtres ou pour Le Mariage secret, pour Simone Boccanegra àla Scala, pour Les Noces de Figaro, Le Chevalierà la rose à l’Opéra de Paris, pour La Villégiatureà la Comédie-Française… et tant d’autres, sontrestés célèbres. Ezio Frigerio a également participé à la restaura-tion du “Grand Louvre”, pour la conception de laprésentation des vestiges de la forteresse sousla Cour Carrée.Ezio Frigerio a dessiné ses premiers décors pourune production de ballet à la demande de RudolfNoureev pour Roméo et Juliette, en 1980 à laScala de Milan, puis ensuite pour Le Lac descygnes et La Bayadère à l’Opéra de Paris, et anoué avec lui une précieuse amitié.Après la mort de Rudolf, il a dessiné son tombeau,au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois, untapis kilim, comme ceux que collectionnaitNoureev, réalisé en mosaïque de couleur et d’or,recouvrant les malles de l’errance.

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COMMISSARIAT ET SCÉNOGRAPHIE DE L’EXPOSITION

CATALOGUE DE L’EXPOSITIONAprès une introduction qui rappelle les grandes dates de la vie de Rudolf Noureev, lelivre, très richement illustré,raconte, ballet après ballet,l’histoire de sa production, eninsistant sur l’esthétique vouluepar Noureev.

Introduction et textes de Martine Kahane.Photographies légendées par des propos recueillis de Rudolf Noureev.

Coédition CNCS / Les Éditions du Mécène,mai 2009 160 pages quadri R°/V° avec plus de 200 photographies couleurs et noir et blancTexte bilingue français/anglaisFormat 24 cm x 29,7 cmCouverture souple en couleur et pelliculéeReliure cousue collée.

N° ISBN : 978 2 907970 969Prix Public : 35 € TTCEn vente au CNCS et dans toutes les librairies, Fnac, etc

Créées en 1988, les Éditions du Mécène sontspécialisées dans l’édition de “beaux-livres”.Elles proposent une production diversifiée cou-vrant de nombreux domaines parmi lesquels laVille (architecture, urbanisme), le Commerce,les Beaux-arts (photographie, dessin, de-sign…), l’Artisanat d’Art (haute joaillerie, haute-couture, luxe), et catalogues d’exposition.Elles ont déjà réalisé avec le CNCS les cata-logues de “Bêtes de Scène” et “ChristianLacroix, Costumier”.

Site internet :www.leseditionsdumecene.com

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La Rudolf Nureyev ® Foundation,Zurich

Sous le nom de “The Ballet Promotion Founda-tion”, Rudolf Noureev créa sa fondation en 1975.

D’abord destinée à aider sa famille, restée enURSS, la Fondation devait également distribuerdes aides à des danseurs, à des compagnies, àdes écoles de danse, ou encore à l’organisationde spectacles.

Après sa mort, la Fondation devint, en 1994,Rudolf Nureyev ® Foundation, gardant lesmêmes grandes lignes d’action et en ajoutantquelques unes, précisées par dispositions testa-mentaires.

Était notamment prévue l’attribution de boursesspécifiques pour de jeunes danseurs promet-teurs venant des territoires de l’ex URSS, afinqu’ils puissent étudier pendant un an à l’Ouest,à la condition toutefois qu’ils retournent ensuitedans leur contrée d’origine et y contribuent audéveloppement de la danse.

Des actions étaient également prévues dans leschamps médicaux, humanitaires et scientifiques.

Enfin l’établissement d’un lieu de mémoire étaitévoqué.

La Rudolf Nureyev ® Foundation, grâce à dif-férents programmes d’aide et d’action, apporteainsi son soutien aux organismes les plus divers,mais toujours dans les lignes tracées par RudolfNoureev, dans les domaines de l’enseignement,de la production, de la promotion, de larecherche médicale.

Un dernier projet restait à mener à bien, ce serachose faite dans quelques mois, lorsque le lieude mémoire ouvrira dans les espaces publics duCentre national du costume de scène, à Moulins.

La Fondation a estimé que cette toute nouvelleinstitution culturelle, vouée à la conservation età la valorisation du patrimoine matériel desthéâtres, établissement public qui dépend duMinistère de la culture et qui est en lien directavec l’Opéra national de Paris, serait à même

d’inscrire dans ses missions un travail d’ordremuséographique et scientifique rappelant la mé-moire et l’action de Rudolf Noureev, danseur,chorégraphe, maître de ballet et directeur decompagnie.

Ezio Frigerio, qui fut le décorateur de plusieursballets montés par Rudolf Noureev à Londres, àla Scala de Milan et au Palais Garnier (Roméo etJuliette, Le Lac des cygnes, La Bayadère), nouaavec lui une profonde amitié et dessina sontombeau au cimetière de Sainte-Geneviève desBois, a accepté d’être le scénographe de ce lieude mémoire.

La Rudolf Nureyev ® Foundation se réjouit deces derniers développements. Elle a fait don auCNCS de l’ensemble des objets, mobiliers, pein-tures, costumes, textiles… ayant appartenu àRudolf Noureev dont elle était dépositaire. Ungrand nombre de ces pièces prendront placedans le futur lieu de mémoire auquel elle apporteson aide.

Les films et la documentation ont été remis auCentre national de la Danse, les papiers person-nels à la Bibliothèque nationale de France.

La totalité des fonds se trouve ainsi en France, lepays où Rudolf Noureev choisit la liberté, celuioù se trouve sa dernière demeure.

Site internet : www.noureev.org

Le Centre national de la danse(CND), Pantin

Une institution originale au croisement de la culture chorégraphique, de la création, de la diffusion et de la pédagogie

Le Centre national de la danse, établissementpublic créé en novembre 1998 à l'initiative duMinistère de la culture et de la communication,est une institution unique dont l'action est fondéesur une circulation permanente entre accès à laculture chorégraphique, création et diffusion desœuvres et pédagogie.Une singularité qui s'inscrit dans les services

LES PARTENAIRES

“Il avait le charisme

et la simplicité d’un homme

de la terre, et l’arrogance

inaccessible des dieux”

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Rudolf Noureev,Le Lac des cygnes

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proposés aux artistes, dans le soutien et l'accompagnement de leur travail, des processusde création jusqu'à la rencontre avec les publics,conçue sur des modes simples, directs, permet-tant l'échange et le dialogue.

Trois grands objectifs orientent les actions du CND

• Apporter un soutien personnalisé aux profes-sionnels de la danse dans l'exercice de leursmétiers, en matière d'emploi, de formation, dedroit social, de santé, de reconversion, et offriraux artistes chorégraphiques et aux enseignantsde la danse un environnement pédagogique dehaut niveau tourné vers la recherche, l'expéri-mentation et l'accès aux répertoires.

• Contribuer au développement de la culturechorégraphique, notamment par la créationd'une importante médiathèque spécialisée endanse, par le soutien à la recherche et par unepolitique de réactivation du patrimoine qui seconcrétisent par un vaste programme éditorialet par l'organisation d'expositions, de colloqueset de rencontres.

• Favoriser l'essor de la création et la diffusiond'œuvres chorégraphiques, dans la diversité deses créateurs.

Les archives liées à Rudolf Noureev à la Médiathèque du CND

Ce groupe de fonds réunit plusieurs ensemblesdocumentaires liés à Rudolf Noureev, transmisdans des cadres distincts au Centre national dela danse sous l'égide de la Rudolf Nureyev ®Foundation. Ils regroupent principalement desarchives et documents audiovisuels concernantla carrière ou la vie personnelle du danseur, et – dans une moindre mesure – des documentsécrits ou imprimés, graphiques, sonores et au-diovisuels qui lui ont appartenu et étaient restéssans destination après sa succession.

Le fonds audiovisuel est représentatif de la variété et la richesse de la carrière de Rudolf

Noureev au sein de nombreuses grandes compagnies. Outre la vingtaine de captationsréalisées par Jacques Bernard à l'Opéra de Paris,le fonds rassemble des enregistrements vidéosfaits avec le Kirov, le Royal Ballet, le Het NationalBallet, le Ballet du XXe siècle ou encore la PaulTaylor Dance Company. On trouve égalementdans ce fonds des images d'archives datant desannées 1960 (films de Teja Kremke à Leningrad),1962 (Rudolf Noureev travaillant en studio avecErik Bruhn) ou 1972 (Noureev dans le quartierde La Boca à Buenos Aires), ainsi que plusieursinterviews filmées et documentaires. Parallèle-ment à ces documents, sont aussi disponiblesles archives vidéographiques de Douce François-Freitas, grande amie du danseur.

Les autres archives consultables au CND com-prennent une partie des livres concernant ladanse ayant appartenu à Rudolf Noureev, de trèsnombreuses coupures de presse, une importantesérie de périodiques et de programmes rap-pelant les différentes époques de sa carrière, desdocuments graphiques ainsi qu’une grande col-lection de partitions musicales utilisées parl'artiste.

Site internet : www.mediatheque.cnd.fr

La Cinémathèque de la Danse, Paris

La Cinémathèque de la Danse – créée en 1982au sein de la Cinémathèque française et ayantacquis son indépendance en 2005 – a pour mis-sions la conservation, la mise en valeur et laréalisation de documents filmés ayant trait àl’expression chorégraphique au sens large.

Elle diffuse les films issus de ses collections, etorganise des projections thématiques liées à ladanse et au jazz, en France et dans de nombreuxpays.

Elle continue de présenter régulièrement sesprogrammes à la Cinémathèque française nou-vellement installée rue de Bercy, et développedes partenariats avec des institutions telles que

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Rudolf Noureev,Le Corsaire.

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Violette Verdy et Rudolf Noureev,Répétition à l’Opéra de Paris.

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le Centre national de la danse (CND) , le Conser-vatoire national supérieur de musique et dedanse de Paris (CNSMDP)... Elle est égalementchargée, par une convention avec l’Institut na-tional de l’audiovisuel (INA), de mettre en valeurle patrimoine d’images que possède cette institution sur la Danse, le Jazz et le Music-Hall.

En chiffres, depuis sa création, ce sont plus de500 films et 5 000 vidéos qui composent sescollections, plus de 3 000 missions et événe-ments en France et à l’étranger, ainsi qu’unecinquantaine de films longs-métrages présentésavec panache au Palais Garnier pour l’Opéra national de Paris et au Théâtre du Châtelet.

Mais avant tout, cette institution unique aumonde se consacre avec passion aux images,sous toutes les formes de la danse. Aussi bienclassique que moderne, savante que populaire,liée à la musique orchestrale occidentale ou à lamusique égyptienne, issue du Kabuki comme dela Samba, du Hip Hop comme du Flamenco.Sans oublier les témoignages ethnographiquesprécieux de Jean Rouch ou les films de Jazz exceptionnels qui composent la collection de Jo Milgram, collection que ce passionné de Jazzavait décidé de confier à la Cinémathèque de laDanse pour le bonheur de tous en 1995...

La Cinémathèque de la Danse est dirigée depuissa création par Patrick Bensard.

Alors qu’il était directeur artistique du Festival de Danse de Châteauvallon, Igor Eisner (directeur de la danse au Ministère de la culture)et Costa Gavras (président de la Cinémathèquefrançaise) lui proposèrent en 1982, à l’initiativedu Ministère de la culture et de la communica-tion, de créer et diriger au sein de la Cinémathèque française une “cinémathèque dela danse”. Il s’agissait avant tout de mettre envaleur cette part déjà prédominante du patri-moine culturel mondial : les images de danse.

Site internet : http://lacinemathequedeladanse.com

LES PRÊTEURS

L’Opéra national de Paris

La Bibliothèque nationale de France, Paris

L’Opéra national de Bordeaux

The Royal Opera House, Londres

Il Teatro alla Scala, Milan

Il Teatro dell’Opera, Rome

La Maison Tirelli, Rome

Et des collectionneurs privés ayantpréféré garder l’anonymat.

LES PARTENAIRES

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Rudolf Noureev,Le Lac des cygnes

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Rudolf Noureev

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AUTOUR DE L’EXPOSITION

“Les Portes du temps” au CNCS d’avril à décembre 2009L’opération “Les Portes du temps” a pourobjet d’accueillir dans de hauts lieux du patrimoine culturel des enfants, des adoles-cents et des familles en groupe constitué,prioritairement ceux dont l'environnementsocial et familial ne favorise pas l'accès àla culture.La manifestation, lancée pour la première fois en2005 par le Ministère de la culture et de la communication, en collaboration avec l’Agencenationale pour la cohésion sociale et l’égalité deschances, se déroulera en 2009 dans une trentainede sites, dont le CNCS pour la deuxième annéeconsécutive.

C’est une action concertée d’éducation au patri-moine qui s’appuie sur des outils pédagogiquesadaptés, liés aux richesses patrimoniales du CNCS,grâce à l’intervention d’artistes, plasticiens, vidéastes, comédiens, danseurs ou de professionnels techniciens…

Visites guidées, ateliers de pratiques artistiques,jeux, sont autant d’occasions de créer des situa-tions de rencontre avec des œuvres et des artisteset de permettre aux jeunes de développer leur es-prit critique, leur curiosité et leur consciencecitoyenne.

En 2009, le CNCS invite tout groupe constitué,provenant de structures éducatives ou sociales, àdécouvrir notre patrimoine à chaque vacance scolaire à partir du mois d’avril.

Points forts pour les activités :

• du 20 juillet au 1er août et du 17 au 29 août (sauf dimanche) : visites découvertes et ateliersde pratique à la journée (2 groupes par jour)

• du 26 octobre au 4 novembre (sauf dimanche) : visites découvertes et ateliers de pratique à la journée (1 groupe par jour)

• du 21 au 24 et du 28 au 31 décembre :visites découvertes et ateliers de pratique à la journée (1 groupe par jour)

Renseignements et réservation auprès du service pédagogique, [email protected]

ou à l’accueil du CNCS

tél : 04 70 20 76 20, [email protected] www.culture.gouv.fr/lesportesdutemps

ANIMATIONS GROUPES en direction du public scolaire de la maternelle au lycée, des centres d’accueil de loisirs, des groupesspécifiques, de l’enseignement supérieur Sur réservation tous les jours pendant les horaires d’ouverture• Visites commentées par un guide conférencieret adaptées selon la demande, les thématiques,les projets, l’âge ou les connaissances des participants. • Ateliers de pratique artistique et culturelle pour découvrir les démarches de création des artistes et des artisans liés à la scène (peinture, textile, musique, dessin, compositionen volume et littérature jeunesse), encadrés par les animateurs spécialisés du CNCS.• Un dossier pédagogique est disponible pour les enseignants, les éducateurs et les animateurs afin d’organiser, conduire et exploiter toute visite de groupes au CNCS.Des projets d’actions culturelles et artistiquespeuvent être élaborés à la demande avec les enseignants et les responsables pédagogiques.Le personnel du service pédagogique s’appliqueà répondre au plus près à toute demande particulière formulée pour l’accueil de groupes.

Renseignements et réservations : [email protected]

LE CENTRE DE DOCUMENTATION DU CNCSSitué au deuxième étage du CNCS, le Centre de Documentation est consacré à l’histoire générale des arts et métiers du spectacle, des costumes de scène et de la mode. C’est un précieux instrument et un pôle de compétences pour l’étude des costumes de scène dans leurs aspects historiques et artistiques. C’est aussi un lieu de plaisir et de détente pour tous les amateurs de théâtre, d’opéra et de ballet, de costumes et de mode.

Renseignements: [email protected]

VISITESVisite libreTous les jours pendant les horaires d’ouvertureDu 9 mai au 30 juin : 10h à 18hDu 1er juillet au 31 août : 10h à 19hDu 1er septembre au 11 novembre : 10h à 18hVisite guidéePar un guide conférencierTous les samedis et dimanches à 14h30 et à 16h.Pendant les vacances scolaires tous les jours à 14h30 et à 16h.Visite guidée enfants“Entrons dans l’exposition”Réservée et adaptée aux enfants à partir de 6 ans.Pendant les vacances scolaires tous les mardis et samedis à 14h30.Visite groupePar un guide conférencierPour les groupes (10 personnes minimum), sur réservation.Visite langues étrangères (anglais, italien…) sur réservation et suivant disponibilitéVisite patrimonialeHistoire et architecture du CNCSPar un guide conférencierChaque premier dimanche du mois à 10h30.

ATELIERS adultes, adolescents, enfantsAnimés par des intervenants professionnelsPour découvrir la diversité des pratiques artistiques liées à la scène : broderie, danse,décoration textile, musique, peinture, dessin,théâtre, vidéo… Des stages permettent aussisur une ou plusieurs journées d’approfondir une technique artistique et culturelle ou la rencontre avec un professionnel.Les ateliers sont proposés tous les samedis et pendant les vacances scolaires (tous les jourspendant les petites vacances et du mercredi au samedi pour les vacances d’été)Les stages ont lieu les lundis pendant les vacances scolaires et certains week-ends.

Les partenaires envisagés pour les “Portes du temps” sont leMinistère de la Culture et de la communication, l’Acsé, la Préfec-ture de l’Allier, le Haut commissaire à la jeunesse, la DRAC, le département de l’Allier, la Communauté d’agglomération deMoulins, la Ville de Moulins, les Francas, la CAF, la MSA et lemécénat privé (Fondation Auchan pour la jeunesse)

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“L’Opéra de Poche à Moulins” Festival Appel d’Airsdu 15 au 20 juillet2009Après le succès de la premièreédition, l’été dernier, de ce fes-tival unique en France “L’Opérade Poche” d’Appel d’Airs est deretour au CNCS pour cette 2e

édition de “L’Opéra de Poche àMoulins”.

Du mercredi 15 au dimanche 19juillet 2009, quatre opéras et unrécital à quatre voix égrainerontcette semaine lyrique pour leplaisir d’un public de 6 à 166ans. Amateurs éclairés, néo-phytes, jeunes spectateurs etenfants pourront voir et écouterun programme d’œuvres var-iées, du XVIIe au XXe siècle.

Programmation et renseignements – réservations :www.operadepoche.fr

du 17 au 20 juin2009

Centre national du costume de scèneQuartier Villars,Route de Montilly03 000 Moulins

Tél. 00 33 (0) 4 70 20 76 20Fax 00 33 (0) 4 70 34 23 [email protected]

Horaires de l’exposition “Rudolf Noureev, 1938-1993”9 mai - 11 novembre 2009

Le CNCS est ouvert tous les jours.Du 9 mai au 30 juin : 10h à 18hDu 1er juillet au 31 août : 10h à 19hDu 1er septembre au 11 novembre :10h à 18h

Tarifs entréePlein tarif : 5 €Tarif réduit : 2,50 € (12-25 ans,demandeurs d’emploi, groupes à partir de 10 personnes)

Gratuit : enfants - de 12 ans, accompagnés, sauf groupes.

Abonnement annuel donnant un accès permanent aux expositions.Plein tarif : 15 €Tarif réduit : 7,50 €

Le centre de documentationLe centre de documentation du CNCS possède un fonds spécialisé : histoire générale des arts du spectacle, mode, costume et costume de scène,métiers du spectacle.Entrée libreTout public : du mardi au vendredi,de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 hChercheurs, étudiants : l’après-midi, sans rendez-vous. Groupes : le matin, sur rendez-vous.

[email protected]

La deuxième édition du Festi-val international Cinéma &Costume de Moulins-sur-Allierse tiendra du 17 au 20 juin2009, au Théâtre Municipal etau CNCS, avec le soutien de laVille de Moulins, du ConseilGénéral de l’Allier et du CréditAgricole.

Ce festival à la thématiqueunique en Europe a pour voca-tion de souligner l’importancedu costume au cinéma à tra-vers sept films en compétition,une quinzaine de films horscompétition, des rencontres, desexpositions, des conférences. Ils'agit chaque fois de mettre envaleur des films dans lesquels lecostume participe à la créationd'un univers, sans se limiter à lastricte représentation d'uneépoque.

Après Anthony Powell en 2008,un hommage sera rendu à lacréatrice de costumes Elisa-beth Tavernier.

Après Frédéric Schoendoerffer en 2008, le réalisateur Andrzej Zulawski est le président du juryet rencontrera le public après laprojection de Boris Goudonov.

Deux conférences illustrées dephotos de films : La Chasubleriepar Jean-Marc Florand, auteurdu livre L’Age d’or de la Chasub-lerie, 1804-1940 et Modes Ado-lescentes, entre rébellion etconformisme par NicoleFoucher.

w w w. c i n e m a e t c o s t u m e -moulins.com

BoutiqueCatalogues des expositions du CNCS, affiches, cartes postales,livres, objets, produits enfants...

Location d’espacesLe Centre abrite, outre les espacesd’exposition, un auditorium de 100 places, une salle de restaurant avec prestation traiteur et de nombreuses sallesde réunion équipées. Informations :

Philippe Jaud, [email protected]

Café Brasserie “L’Envers du décor” Ouvert tous les jours pour déjeunerou pour une pause pendant la journée. Accueil de groupes. Terrasse.

Information, réservation 04 70 35 04 21.

ContactsCNCSQuartier Villars, route de Montilly,03000 MoulinsTél : 04 70 20 76 20 Fax : 04 70 34 23 [email protected]

RéservationsVisites tous publics, groupes :[email protected]

Activités jeune public et action pédagogique :[email protected]

AccèsAccès pour visiteurs à mobilité réduite.

Parking pour voitures et autocarssur le site, facilités de stationnement.

Plan d’accès disponible surwww.cncs.fr

INFORMATIONS PRATIQUESÉVÉNEMENTS AU CNCS

15 juillet 20h30La Serva Padrona (La Servante Maîtresse). Intermezzo de G.P. Pergolèse.

16 juillet 20h30Quatrissimo. Récital à quatre voix. Quatuors, trios, duos.

17 juillet 20h30The Old Maid and the Thief (La Vieille Fille et le Voleur) Opéra-bouffe de GiancarloMenotti

18 juillet 20h30Une Education manquée. Opérette de Chabrier

19 juillet 17h30Lo Speziale.Opéra-bouffe de Haydn

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VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSEDOCUMENTS ET VISUEL TÉLÉCHARGEABLES SUR LE SITE : www.heymann-renoult.com

La Bayadère, acte III La Bayadère, acte III Le Lac des cygnes Le Lac des cygnes

La Belle au bois dormantRaymondaRaymonda

Roméo et Juliette

Le Corsaire

PortraitManfred

Pierrot lunaire Apollon Musagète

Le Bourgeois gentilhomme

Le Lac des cygnes

Le Lac des cygnes

Moments

CNCS - Quartier Villars

CNCS-Escalier CNCS-plein feuxRéserves costumes - 3 CNCS - réservesRéserves costumes - 2

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Quartier VillarsRoute de Montilly03000 MoulinsTél. 00 33 (0)4 70 20 76 20Fax 00 33 (0)4 70 34 23 [email protected]

Relations avec la presse :HEYMANN, RENOULT ASSOCIEESTél. 00 33 (0)1 44 61 76 76Fax 00 33 (0)1 44 61 74 [email protected](documents et visuels téléchargeables)

Office de tourisme de MoulinsTourisme à Moulins et en PaysBourbon : week-ends découverte avec visite du CNCSproposés par l’Office detourisme de Moulins :

www.pays-bourbon.com Tél. 00 33 (0)4 70 44 14 14

Comité départemental du tourisme de l’Allierwww.allier-tourisme.com Tél. 00 33 (0)4 70 46 81 50

Comité régional de développement touristique d'Auvergne

Parc technologique La Pardieu7, Allée Pierre de Fermat63178 Aubière Cedexwww.auvergne-tourisme.info Tél. 00 33 (0)4 73 29 49 46

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